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SOMMAIRE
4.5 EXPLORATION DES DONNEES GEOTECHNIQUES DELIVREES PAR LE MAITRE DE L’OUVRAGE .......... 15
1 CONTEXTE ET OBJET
.
Le complexe de traitement objet de cet appel d’offre a pour objet l’alimentation en eau potable du port
financier, le renforcement et la sécurisation du grand Tunis.
La station de traitement projetée doit permettre de traiter les eaux brutes de la retenue de Saida et du
mélange de l’interconnexion des barrages d’Extrême Nord (Sidi El Barrak, Sejnane et Joumine) avec
les eaux du canal Medjerda Cap Bon.
Cette station de traitement aura un débit nominal de 4m3/s, pouvant accepter une surcharge de 25%,
soit un débit d’eau traitée de 5 m3/s et sera constituée de Quatre (04) modules identiques et
indépendants de capacité 1m3/s chacun.
L’objet de ce document est la description des travaux de génie civil qui doivent être entrepris pour la
construction des ouvrages de cette station.
2 NORMES ET REGLEMENTATIONS
Toutes les dispositions indiquées dans les documents précédents devront être suivies et, en particulier,
celles des fascicules ci-après :
- Préambule et fascicule n°1 : Dispositions Générales et Communes aux diverses natures de travaux,
- Fascicule 2 : Travaux de terrassements,
- Fascicule 3 : Fourniture des liants hydrauliques,
- Fascicule 4 : Fourniture d'acier et autres métaux,
Titre II : Armatures pour béton armé
Titre III : Aciers laminés pour construction métallique
- DTU 20.12 (P10-203) : Gros œuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement
d'étanchéité
- DTU 21 et annexes : exécution des travaux en béton
- DTU 26.1 (P15-201) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux
aérienne
- DTU 26.2 (P14-201) : Chapes et dalles à base de liants hydrauliques
- DTU 32.1 (DTU P22-201) : Construction métallique : Charpente en acier
- DTU 34.1 (P25-201) : Ouvrages de fermeture pour baies libres
- DTU 34.2 (P25-202) : Choix des fermetures pour baies équipées de fenêtres en fonction de leur
exposition au vent
- DTU 36.1 (P23-201) : Menuiserie en bois
- DTU 37.1 (P24-203) : Menuiseries métalliques
- DTU 39 (P78-201) : Travaux de miroiterie-vitrerie
- DTU 43.1 (P84-204) : Travaux d'étanchéité des toitures-terrasses avec éléments porteurs en
maçonnerie
- DTU 58.1 (NF P68-203) (juillet 1993) : Travaux de mise en œuvre Plafonds suspendus
3 PRÉSENTATION DU PROJET
Le présent projet concerne la réalisation du complexe de traitement à Béjaoua (Gouvernorat de
Manouba). Il comprendra les principaux ouvrages suivants :
*Série n°1 :
- Conception, construction et équipement de la Station de traitement d'eau de surface par coagulation,
floculation, décantation et filtration pour une capacité de 4 m/s, pouvant accepter une surcharge de
25%,soit un débit d’eau traitée en surcharge de 5 m3/s.
- Conception, construction et équipement d’un bassin de brise charge et départ d’eau traitée et de deux
(02) réservoirs en B.A de stockage d'eau traitée de capacité 10 000 m3 Chacun.
- Conception, construction et équipement de la station de traitement de boue de capacité unitaire
minimale est de 38 m3/h de boue épaissie à 50 g/l correspondant à 1900 kgMS/h (estimé pour
16h/24h)
*Série n°2 :
Conception, construction et équipement clef en main d’une station de pompage (SP) d'eau brute avec
bâche à Douar El bey vers l’ouvrage d'arrivée de la station de traitement projetée, le débit de pompage
nominal est de 4 m3°/s et le débit maximum est 5 m3/s.
* Série n°3 :
La fourniture et la pose d’environ 1900 ml de conduite de liaison en DN 1800 mm en fonte ductile
entre la station de pompage d'eau brute et la station de traitement projetées et équipements connexes.
Le groupement veillera à ce que les voies d'accès, les rampes et les pistes de chantier soient toujours
hors d'eau. Ces différents moyens d'accès devront permettre la circulation de tous les véhicules et les
engins nécessaires pour l’exécution des travaux dans les bonnes conditions.
Il s’agit d’un piquetage général de l'ensemble des ouvrages et des bâtiments conformément au plan de
masse proposé par le groupement, objet du présent marché, à partir de la polygonale de base implantée
et vérifiée contradictoirement avec le représentant du MDO.
Les stocks de terre végétale se trouveront dans le périmètre du tracé quand la topographie le permet.
Où cela n’est pas possible, on délimitera au préalable les points adaptés, qui réuniront les conditions
suivantes :
— Ils seront éloignés du transit habituel des engins, en évitant de gêner le déroulement normal des
travaux.
— Ils seront accessibles pour être manipulés plus tard.
— Ils seront situés sur des terrains plats et bien drainés, en évitant les zones inondables.
— Les gravats, grosses pierres, détritus... rencontrés au cours de ces opérations seront évacués aux
décharges publiques les plus proches et accordées par les autorités.
— Ils seront servis ultérieurement, s’ils ne présentent pas de gravois ou d’intrus, comme terre végétale
à étaler sur les zones de végétations et les zones non occupées par les ouvrages projetés.
4.4 Terrassements :
En référence au plan coté de la station de traitement projetée, nous constatons que le terrain existant
présente des dénivellations notables allant de+94 NGT jusqu’au +108 NGT.
Cette ampleur des niveaux de terrain peut engendrer des quantités énormes de terrassement (Déblai/
remblai), c’est pourquoi, en assistance du bureau d’étude du GC, nous nous procédons à découper le
terrain en plusieurs niveaux conformément à l’equisse ci après et ce, dans le but de pouvoir concevoir
et exécuter les différents ouvrages de la station.
Ce problème ne se pose pas pour le premier site, site de la station de pompage des eaux brutes
limitrophe au canal Medjerda.
4.4.1 DÉBLAIS
Les fouilles seront creusées jusqu'aux niveaux indiqués sur les plans d'exécution approuvées par le
bureau de contrôle, quelle que soit la nature des sols rencontrés. Le fond de fouille sera soigneusement
asséché et réglé, les matériaux imbibés ou impropres à constituer une assise correcte seront évacués
ainsi que tout débris ou eau stagnante.
Avant exécution des bétons, l'assise de fondation sera humidifiée si c’est nécessaire. En cas de fouilles
pour fondations à niveaux décalés, l'exécution des travaux doit être conduite de façon à éviter toute
fissuration des terres comprises entre les niveaux différents afin de conserver les caractéristiques du sol
en place.
Les fouilles seront exécutées soit en masse, soit en tranchée en rigole ou en puits. Les fouilles seront
calculés par mètre cube.
Les fouilles en pleine masse concerneront la plupart des ouvrages de la station. Elles seront creusés sur
toute la surface jusqu’à la profondeur indiquée sur les plans d’exécution.
Afin de permettre l’exécution des ouvrages, les fouilles auront une largeur supplémentaire d’au moins
0,5 m par rapport aux parements extérieurs de ces derniers pour permettre le déplacement des
manœuvres et la suite d’exécution des travaux.
Les fouilles en tranchées, en rigoles et en puits concernent les canalisations, les regards, les bassins de
faibles dimensions, les fondations des bâtiments et des ouvrages.
Les tranchées pour conduites seront creusés jusqu’à la profondeur indiquée sur les plans d’exécution,
tout en ajoutant la hauteur du lit de pose (cas des canalisations).
Les tranchées auront une largeur supérieure au diamètre des conduites de façon que la fouille
permettra la facilitée de pose des conduites.
Le fond des tranchées sera à 0,20 mètres au-dessous de la génératrice inférieure extérieure de la
conduite. Sur cette épaisseur, un lit de pose, constitué de sable contenant moins de 12% de particules
inférieures à 0,1 mm, sera dressé pour que le tuyau ne repose sur aucun point dur ou faible.
Pour les autres ouvrages, les fouilles ont une sur-largeur de 0,50 m par rapport au parement extérieur
de l’âme de la semelle ou de l’ouvrage et le fond de fouilles sera arasé à la base de la couche de béton
de propreté ; sauf dans le cas de terrain de faible portance où une confortation par des tout-venants
pourra être envisagée.
La mise en place de la couche de fondation ne pourra être faite qu’après réception par le maitre de
l’ouvrage ou son représentant. Il appartiendra à l’entrepreneur de demander cette réception au moins
un jour à l’avance.
Les fonds de fouilles ne devront présenter aucune cuvette susceptible de retenir les eaux et empêcher
leur écoulement gravitaire vers les points bas prévus par l'assainissement.
Les fonds de fouilles seront soigneusement compactés.
L’exécution des remblais intervient après le dégagement des emprises et sera exécuté en matériaux du
site provenant des fouilles de terrassements ou le cas échéant en matériaux provenant de l'extérieur au
besoin en tenant compte que les matériaux pourront être mise à l’agrément de l’entrepreneur.
— La teneur en eau naturelle, au moment de l'emploi devra être égale ou inférieure à celle de
— La densité sèche correspondant à l'optimum Proctor normal devra être au moins égale à 1,60.
Les remblais seront exécutés par couches horizontales régalées sur une épaisseur maximale de 0,20 m.
Après contrôle des compacités obtenues, le maitre d'œuvre pourra prescrire tous les travaux
complémentaires nécessaires à l'obtention d'un remblai satisfaisant (apport de matériaux sains) et ce
sans aucune majoration de prix ; le prix fixe pour remblai devant s'entendre pour obtention d'un
remblai suffisant (au minimum 90% de l'optimum Proctor modifié).
Les déblais nécessaires aux travaux de remblais ou modelés définitifs du terrain seront stockés en
plusieurs points du chantier après avoir eu l’accord préalable du maître d'ouvrage.
Les excédents de terre provenant des déblais et ne pouvant être réutilisés sur le terrain ou mis en
buttes, ainsi que les divers gravois, détritus ou déchets rencontrés dans les terres seront chargés et
évacués selon les possibilités locales, à une décharge publique ou privée ou sur un terrain voisin.
Dans le cadre des investigations réalisées par la société TGRS, et en se basant sur les éléments
présentés dans son rapport, il a été recommandé ce qui suit :
* SERIE 1: Station de traitement projetée et deux réservoirs semi enterrés projeté de capacité
10000m3 chacun :
Comme indiqué dans le cahier des charges que le « Rapport de reconnaissance géotechnique » est
donné à titre indicatif. De ce fait, le groupement procèdera à une étude géotechnique complémentaire
approfondie pour confirmer le type de fondation à adopter (superficielle ou profonde) pour les
ouvrages clés tels que réservoir d’eau traitée, filtre à sable et décanteurs.
Dans le cas où il s’avère nécessaire d’adopter les fondations profondes pour les ouvrages ci-dessus
listés, le mode opératoire requis pour l’exécution de ces travaux de fondation est sommairement décrit
comme suit. Ce mode opératoire sera développé davantage dès approbation de l’étude.
Moyens
Autocontrôles et
Mode Opératoires Main Schémas Risque identifiés (QSE) Mesures de prévention
Matériaux Matériel enregistrement
d’œuvre
1.TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES Petits Station total Topographe Q : Appareil de mesure doit être
Outillages Q : Utilisation d’un appareil de étalonné Fiches
(IMPLANTATION) :
mesure non étalonné Q : Utilisation de l’appareil doit être d’implantation
Conducteur Q : Utilisation de l’appareil par par une personne qualifiée topographique des
Les points de références de la des travaux une personne non qualifiée Q : Revérifier l’origine à chaque pieux
polygonale de base qui va servir Piquets de Q : Erreur de lecture implantation de pieux
pour les travaux topographiques fer Q : Erreur d’implantation. Procès-verbal de
(implantations, niveaux...) Seront Q : Absence/ non vérification de Q : Un rapport journalier devra être piquetage
matérialisés sur site et plan de récolement tenu comprenant la référence de
Chef
communiqués par l’entreprise chaque pieu coulé. Plan de piquetage
d’équipe
générale à SBF sur plan. Un
S : Signaler et protéger les piquets en
procès-verbal de réception de la
S : Chute de plain pied acier par des bouteilles en plastique
polygonale sera établi entre les et du ruban de signalisation.
S : Blessure par un piquet implanté
deux parties. Main non protégé S : Former et sensibiliser les ouvriers sur
d’œuvres le risque et les mesures de prévention
ordinaires lié à la présence des piquets en acier
Après réception du plan sur chantier
d’implantation des pieux (fichier S : Demander/Vérifier le plan de
autocad), Le géomètre de FTS récolement du chantier.
préparera un plan d’implantation
avec les coordonnés (x, y) de
tous les pieux. Ce plan sera
soumis au client pour
approbation, et servira de base
pour l’implantation des pieux.
3. Forage des pieux CFA : Petits foreuses Conducteur Q : Erreur de lecture pour la
Outillages hydrauliques de d’engin profondeur des pieux Q : Les côtes de fond de forage
Le forage des pieux sera réalisé à marque Q : La Non verticalité de la spécifiées seront vérifiées par un
l’aide des tarières continues, SOILMEC type Main tarière
montées sur les foreuses profondimètre monté sur le kit CFA
R210. d’œuvre
hydrauliques, jusqu’à atteindre les ordinaire Q : Présence d’obstacle de la machine, avec indication de
côtes de fond de forage (conduite, dalot …) la profondeur sur l’afficheur dans
Ch.Ch FTS Q : Affaissement et enlisement la cabine conductrice,
spécifiées -16.50m/TN=00 tout en
respectant la note de calcul Q : La verticalité sera contrôlée
Approuvée. par l’inclinomètre électronique
Un étalonnage de l’enregistreur préalablement installé sur la
de la profondeur sera réalisé machine et contrôlé dans sa
avant le démarrage des travaux cabine. Ceci en plus de d’une
des pieux d’essais de vérification visuelle sur les niveaux
chargement. Cet étalonnage à bulle installé sur le mât.
sera effectué pour chaque pieu. Q : Vérification et maintenance
La profondeur réelle ainsi que régulière et journalière des engins.
l’inclinaison réelle dans les sens X
Q : Réalisation d’un essai de réalisation
& Y, seront visualisées sur la fiche
4. Le Bétonnage:
Petits Pompe à béton Conducteur Q : Mesure de slump test avant RAPPORT D’ESSAIS DU
Le béton utilisé pour les pieux est Outillages sur chenille de d’engin bétonnage, pour chaque bétonnage
un béton prêt à l’emploi, il sera Q : BÉTON DE FAIBLE MANIABILITÉ SLUMP TEST
capacité 70 (Slump test entre 180mm et 240 mm).
livré de la centrale à béton sise à m3/H Main
Naassen. d’œuvre Q : Ne pas atteindre la résistance Q: PRÉLÈVEMENT DE 12 ÉPROUVETTES
Tarière ordinaire à la compression souhaitée CYLINDRIQUES POUR CHAQUE JOURNÉE DE
Le bétonnage se fera à l’aide d’une
pompe à béton raccordée TRAVAIL, EN VUE DES ESSAIS D’ÉCRASEMENT PAR
Superviseur
directement sur la tête de la tarière. Q : Dosage non adéquate (3 À 7 JOURS, 3 À 28 JOURS, 3
Bétonnière FTS COMPRESSION
À 90 JOURS SI NÉCESSAIRE ET 3 ÉPROUVETTES DE
Toupie RAPPORTS D’ESSAIS DE
RÉSERVES). LES ESSAIS D’ÉCRASEMENT SERONT
Un étalonnage de l’enregistreur
RÉALISÉS PAR UN LABORATOIRE EXTERNE AGRÉE COMPRESSION DU BÉTON
de volume de béton sera réalisé
avant le démarrage des travaux (FC28=25MPA)
des pieux d’essais de
chargement. Cet étalonnage Q : VÉRIFICATION DES BONS DE LIVRAISON DU
sera effectué pour chaque pieu. BÉTON (BÉTON DOSE À 400 KG/M3 DE CIMENT
BONS DE LIVRAISON DU
CEM I42.5)
BÉTON
Juste avant le démarrage de
l’opération de bétonnage, la FICHE D’INSPECTION DE
tarière sera soulevée de 10 cm du
PIEUX CFA
fond de forage, afin de permettre
S : Port des EPI (chaussures de
l’ouverture du bouchon bas de la S : Projection du béton sur les sécurité, casque, gilet
tarière ainsi qu’une bonne ouvriers. réfléchissante, lunettes de
opération d’amorçage. S : Chute de plain pied. sécurité).
S : Projection de la boue lors S : Inspection régulière des engins,
de la remontée de la tarière. S : Définir les voies de circulation
Au fur et à mesure de bétonnage, la S : Heurt des engins des engins et des piétons.
tarière se soulève sous la pression du S : Présence de personne dans la
S : Respecter les conditions de
béton mis en place, jusqu’à zone d’évolution des engins.
circulation sur chantier.
apparition du béton en surface et le
dégagement total de la tarière du
forage. E : Nettoyage et dégagement des
Par ailleurs ; E: POLLUTION DU SOL PAR LES RÉSIDUS voies de circulation.
DU BÉTON. E : Assurer le lavage des goulottes
des camions toupies au niveau de
Le forage et le bétonnage d’un pieu la centrale à béton.
sont réalisés avec enregistrement des E : Interdire le lavage des toupies
paramètres. dans l’emprise du chantier.
Ces paramètres sont accessibles en
direct lors de l’exécution du pieu
dans la cabine de la machine de
forage.
Conformément au cahier des charges (CCTP), 3 classes de béton sont à prendre en considération à
savoir :
- Classe d’exposition XC1 et ce pour le bâtiment d’exploitation et les locaux techniques secs
- Classe d’exposition XA2 et ce pour tous les ouvrages de contenance recevant un milieu
agressif
- Classe d’exposition XA3 pour les ouvrages de prétraitement et les canaux de dégrillage
grossier
De ce fait, nous optons pour l’utilisation des types de béton ayant les dosages suivants:
4.6.2.1 Ciment
Nature et qualité
Les ciments à mettre en œuvre devront satisfaire aux dernières normes en vigueur.
Les ciments normalisés devront être titulaires de la marque NF.VP dont la liste est publiée tous les
deux mois par l'A.F.N.O.R.
Provenance
-SCG : Cimenterie de Jbel Ouest
Mode de livraison
Les ciments pour bétons et mortiers seront livrés en vrac. Les containers seront affectés
uniquement au transport du ciment à l'exclusion de tout autre produit sous la garantie du
distributeur.
Les ciments pour béton et mortier seront livrés sur chantier à une température inférieure à
cinquante (50) degrés Celsius.
Stockage
Chaque silo sera équipé :
— de deux thermomètres placés respectivement l'un à la base du cône de vidange, pour permettre
de mesurer la température du ciment à l'utilisation, l'autre sur la manche verticale de
remplissage du silo, pour permettre de mesurer la température du ciment à l'approvisionnement.
— d'un dispositif de prélèvement fixé en dérivation sur la tranche verticale d'approvisionnement
Le groupement assure que l'ensemble des opérations de transport et de stockage des ciments,
depuis le lieu de distribution jusqu'à l'introduction dans le malaxeur à béton, sont conçues de
manière à éviter tout risque d'atteinte à la qualité des liants notamment:
— le mélange entre ciments de nature, de classe ou de qualité différente. A ce titre les tubes de
chargement des silos seront fermés à l'aide de cadenas dont les clés seront déposées dans le
poste de commande de la centrale à béton,
— la pollution du ciment, notamment lors de son transport,
— une erreur d'identification du produit.
— d'un système de verrouillage de la manche verticale de remplissage du silo qui ne pourra être
libéré que par le conducteur de la centrale de fabrication du béton après présentation, par le
transporteur, du bordereau de livraison du ciment approvisionné,
— d'un dispositif de prélèvement fixé en dérivation sur la marche verticale de remplissage du silo
et pouvant être actionné par simple manœuvre d'une vanne.
Les adjuvants éventuellement utilisés par le groupement et approvisionnés par lui sur le chantier,
ou directement dans la centrale à béton prêt à l’emploi, donneront lieu à la présentation d'un
certificat d'origine, indiquant la date de fabrication et la date au-delà de laquelle ils devront être
mis au rebut. Ils devront être exempts de tout chlorure et doivent être soumise à l’agrément du
maitre de l’ouvrage.
Par ailleurs des dispositifs de dosage automatiques seront installés sur la centrale à béton.
Provenance
Société nouvelle de transport terrestre
Les granulats moyens et gros pour béton devront satisfaire à la norme NFP 18-301.
Nature
Les granulats pour béton pourront être roulés ou concassés.
Les essais d'identification préalable devrait montrer que les granulats ne sont ni altérables, ni
gélifs. Le coefficient "Los Angeles" devra être inférieur à 30.
Provenance
STE CARRIERES DU NORD « SOCANOR »
Ou
CASA, STE LES CARRIERES DU SAHEL
Ou
ENTREPRISE BECHIR CHENNOUF ET FILS
Propreté
La proportion maximale en poids des granulats passant au lavage au tamis de 0,5 millimètres
devra être inférieure à deux (2) pour cent.(mode opératoire L.C.P.C.).
Granularité
Les fuseaux granulométriques de tolérance des granulats seront ceux proposés par l'Entrepreneur
après son étude granulométrique de composition des bétons et agréés par le Maître d'Œuvre.
Le seuil supérieur (D maximum) sera 25 mm. Dans chaque classe granulaire d/D, le passant à d et
le refus à D devront être, en poids, inférieurs ou égaux à 10% pour les bétons
Le refus à 1,56 D devra être nul.
Le passant à 0,63 d devra être inférieur à 3%.
Les dimensions sont exprimées en mailles de tamis normalisées.
Stockage
Les règles spécifiques de l'article "SABLES POUR MORTIER ET BETONS " seront appliquées
aux granulats moyens et gros.
D’une façon générale, on fera recours à l’utilisation de l’eau potable distribuée par la SONEDE
qui sera emmagasinée dans une cuve appropriée à la centrale à béton.
Le béton constitutif des éprouvettes sera prélevé soit à la sortie de la centrale soit après le transport
du béton au lieu d'emploi. Le prélèvement comporte un volume de béton égal à une fois et demi
MEMOIRE DETAILLEE TRAVAUX GCV Mai 2022
Project : La conception et la réalisation, clef en main, d'un complexe de traitement des eaux
de surface de capacité nominale 4 m3/s à Béjaoua (Gouvernorat de Manouba)
Appel d'offres ouvert N°84/2021
environ le volume nécessaire aux essais. Chaque prélèvement permet l'exécution d'au moins une
détermination de consistance et la confection d’un nombre d’éprouvettes de compression dont le
nombre est déterminé dans la procédure de bétonnage.
Le prélèvement est effectué en une seule fois, conformément aux dispositions de la norme
NF P 18-404, au cours du déchargement, de sorte que la confection des éprouvettes pour essai de
compression puisse être terminée dans les 40 min suivant l'arrivée du camion sur le chantier.
Les éprouvettes de compression sont des cylindres dont les dimensions doivent répondre aux
conditions de la norme NF P 18-400. Les éprouvettes seront moulées en assurant une mise en
place par piquage.
Les moules devront être métalliques, démontables, et comporter un fond et des parois ; ils seront
munis d'un couvercle. La tolérance maximale sur chacune de leurs dimensions sera en plus ou en
moins de trois dixièmes de millimètre pour un moule neuf et de six dixièmes de millimètre pour
un moule en service. Le fond et les parois seront ajustés de manière assez précise pour qu'une
étanchéité satisfaisante soit assurée. Ils seront assez épais pour ne pas se déformer de manière
sensible lors du moulage du béton.
La confection des éprouvettes de contrôle est terminée au plus tard 40 min après l'arrivée du
camion au chantier.
La confection, la conservation et les essais des éprouvettes sont conformes aux normes NF P 18-
404 et NF P 18-406.
Il s'agit bien des essais de contrôle pour lesquels la conservation en particulier est réalisée à
20 °C ± 2 °C dans l'eau ou en chambre humide d'humidité relative supérieure ou égale à 95 %. Les
résultats des essais d'information relevant de la norme NF P 18-405 pour lesquels la conservation
des éprouvettes est celle du béton de l'ouvrage lui-même, ne sont donc pas opposables au
producteur de béton.
Les essais de compression seront effectués par écrasement en compression axiale d'éprouvettes
cylindriques (diamètre 16 cm, hauteur 32 cm) conformément au chapitre II des règles BAEL 91.
Les essais seront effectués à 7, 14 et 28 jours. Les moules seront remplis par du béton prélevé sur
les lieux d'utilisation. Il sera prélevé chaque fois 9 éprouvettes dont trois seront essayés à 7 jours,
trois autres à 14 jours et les restes à 28 jours.
Les résultats d'essai réalisés à des âges différents pourront être affectés des coefficients multiplicateurs de
correction suivants pour les ramener aux valeurs correspondantes à 28 jours.
4.6.3.5.3 Carottage
Dans le cas où les résultats d'essais sur éprouvettes donneraient des résultats non conformes, des
essais de contrôle seront exécutés sur des éprouvettes prélevées par carottage.
4.6.3.5.5 Porosité
Des essais de contrôle utilisant la méthode sous vide ou par ébullition pourront être faits pour
permettre de vérifier la porosité qui ne devra pas dépasser cinq pour cent (5%).
L'épreuve de convenance est la justification expérimentale du béton témoin exécuté sur chantier
avant le démarrage des travaux pour chaque atelier de bétonnage.
Le nombre minimal d'éprouvettes soumises à cet essai, sera de trois à sept jours et de trois à vingt-
huit jours.
Ces essais ont pour but de vérifier la régularité de la fabrication du béton et de contrôler si la
résistance nominale contractuelle est bien atteinte. Ils seront essentiels et devront obligatoirement
être exécutés. Le rythme minimal de prélèvement sera le suivant :
Ces essais serviront à l'appréciation des résistances effectivement atteintes en fonction du temps et
à permettre de juger les possibilités de décoffrage et de décintrement.
Les éprouvettes devront être en nombre suffisant pour qu'on puisse en tirer des renseignements
valables aux divers temps échelonnés où l'on peut prévoir en avoir besoin.
Lorsque les appareils de fabrication des bétons seront placés à plus de deux (2) mètres de hauteur
par rapport au fond des engins de transport, il sera prévu une trémie de stockage du béton frais
avec vidange totale instantanée.
Les constituants du béton seront introduits dans l'appareil de fabrication mécanique dans l'ordre
suivant: granulats moyens et gros, ciment, sable puis eau. L'Entrepreneur ne pourra procéder
différemment que s'il est démontré qu'il en résulte une meilleure homogénéité des composants du
béton.
Au cas où un adjuvant serait utilisé dans la fabrication du béton, pour faciliter sa mise en place
dans des parties fortement ferraillées, la mise en œuvre de l'adjuvant devra être telle qu'on soit
garantie contre toute concentration anormale. A cette fin, le mélange de l'adjuvant avec l'eau de
gâchage devra avoir lieu dans le réservoir d'eau qui sera muni d'un dispositif autonome de
brassage suffisamment puissant et en mouvement permanent.
L'attention est attirée sur le fait que le béton frais étant un matériau en cours d'évolution, sa mise
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Project : La conception et la réalisation, clef en main, d'un complexe de traitement des eaux
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en place doit être effectuée dans un délai rapide après l'instant de livraison. Il est notamment
rappelé la grande influence de la température ambiante sur la vitesse d'évolution des propriétés du
béton. Les durées indiquées sont valables pour une température de l'ordre de 20 °C et pour la
majorité des ciments.
Le béton est protégé efficacement, en cours de transport, contre les risques d'évaporation, de
délavage par temps de pluie et de ségrégation.
Les récipients servant au transport du béton devront toujours être maintenus propres et exempts de
tout béton durci totalement ou en partie.
Le béton ne sera jamais posé à terre avant usage. Il sera coulé dans les positions et dans l'ordre
indiqué sur les plans et devra être déposé aussi près que possible de son positionnement définitif
de manière à éviter toute ségrégation du béton, tout déplacement de ferraillage ou coffrage et toute
prise éventuelle.
Il y a lieu de prendre toute précaution pour empêcher l'introduction dans le béton d'argile ou
d'autres corps étrangers adhérents aux bottes du personnel ou provenant d'autres sources.
Le béton ne sera coulé à pleine fouille que dans le cas d'un béton de blocage ou d'un massif
travaillant à la butée, mais dans ces cas, il sera prévu les sur largeurs nécessaires pour éviter le
contact des armatures avec la terre.
Les parties des plaques de glissement, platines à sceller et boulons pré scellés qui ne sont pas en
contact avec le béton seront protégées et graissées contre tous risques de détérioration après
bétonnage.
Le béton ne doit être mis en place qu'au contact de surfaces et dans des volumes débarrassés de
tous corps étrangers.
Lorsque les coffrages sont susceptibles d'absorber l'eau ou d'activer son évaporation, ils doivent
être convenablement humidifiés.
Le béton doit être mis en place avant tout commencement de prise par des procédés lui conservant
son homogénéité.
Le serrage du béton peut être obtenu par damage, vibration ou pervibration par couches
d'épaisseur appropriée. L'emploi d'adjuvants adaptés peut dispenser des opérations précédentes.
La surface de reprise doit être propre, rugueuse et convenablement humidifiée ou traitée de façon
à obtenir une bonne adhérence à l'interface.
4.6.3.9.1 Généralités
Le compactage total du béton sera exécuté sur toute l'épaisseur des couches. Le béton devra être
compacté à fond contre les coffrages et autour des ferraillages et des couches successives devront
être amalgamées avec soin. Toutes bulles d'air se formant au cours du malaxage devront être
éliminées et le compactage sur surfaces en pente devra être exécuté avec un soin particulier.
L'épaisseur des couches à vibrer sera au plus égale à quarante cinq centimètres. Lorsque
l'épaisseur du béton à mettre en place dans la phase de bétonnage en cause est au plus égale à
trente centimètres ce béton sera mis en place en une seule couche.
La superposition d'une couche de béton frais à une couche déjà mise en place ne sera pas
considérée comme une reprise si cette dernière couche peut être vibrée à nouveau (on pourra
généralement reconnaître qu'il en est ainsi jusqu'à ce que l'aiguille d'un vibreur pénètre sans
difficulté dans cette couche et que son logement se referme lors de son enlèvement). Dans ce cas,
il conviendra en vibrant la nouvelle couche de faire pénétrer les vibreurs dans la couche inférieure.
Si la couche déjà mise en place n'est pas susceptible d'être vibrée à nouveau, la superposition d'une
couche de béton frais à la première sera traitée comme une reprise sur béton durci.
Reprises de bétonnage
Le tracé des lignes de reprise de bétonnage sera matérialisé au moyen de règles provisoirement
fixées au coffrage, sur lesquelles on arrêtera le béton mis en place en premier lieu, et qui seront
enlevés avant ou après la mise en place du béton de seconde phase.
Dans les sections horizontales, et à chaque reprise sur béton durci, la surface de l'ancien béton sera
repiquée et nettoyée à vif. Ce nettoyage sera parachevé à l'air comprimé. La surface de reprise sera
mouillée longuement et abondamment de façon que l'ancien béton soit saturé avant d'être mis en
contact avec le béton frais. Cependant, sa surface ne devra ni être ruisselante ni retenir des flaques
d'eau. L'élimination d'eau en excès sera assurée par l'air comprimé.
La première couche de béton frais coulé ne devra pas dépasser 15 cm d'épaisseur et devra être
compactée avec un soin particulier afin d'assurer une bonne adhésion. Un produit de badigeonnage
de la surface de reprise ou à un adjuvant pourra être utilisé pour assurer une meilleure adhésion
des bétons frais et sec.
En ce qui concerne les sections verticales, le béton non terminé devra être fini avec une surface
propre, puis on le laissera sécher durant 24 heures avant de couler une autre couche de béton.
Il faudra alors débarrasser la surface de toute particules non adhérentes et de tous corps étrangers
et suintement pouvant exiger la dépose temporaire du coffrage avant le coulage du reste du béton.
Toutes les surfaces, y compris les ferraillages contre lesquels doit être coulé le béton, devront être
abritées de la lumière solaire directe et arrosées d'eau afin d'empêcher toute absorption d'eau
excessive au détriment du béton frais.
Le coulage du béton sera exécuté aussi rapidement et efficacement que possible et les surfaces
nues seront immédiatement recouvertes afin d'éviter toute évaporation excessive d'eau hors du
béton.
En ce qui concerne le séchage du béton après la prise initiale, il faudra veiller à ce que la
protection comporte une quantité d'eau suffisante pour l'hydratation totale du ciment. Pour ce
faire, on peut conserver l'humidité à la surface du béton en le recouvrant d'une couche de toile à
sac, toile à bâche, jute, paillasses ou autre matière absorbante, sable par exemple. On peut
également, après avoir humidifié à fond les surfaces bétonnées, les recouvrir d'une membrane en
papier étanche ou plastique approuvée qui demeurera en contact avec le béton ou encore, après
pose ou dépose des coffrages, on peut appliquer aux surfaces bétonnées un enduit de séchage
liquide approuvé contenant un colorant, en se conformant rigoureusement aux instructions du
fabricant. La période de séchage minimale du béton sera de 7 jours.
Durant cette période, le béton devra également être protégé contre les chocs et vibrations, ainsi
que contre l'eau, ou tout autre facteur risquant d'entraver la prise. Aucune charge qu'elle soit ne
devra être placée sur le béton durant le séchage.
4.6.4.1 Généralités
Les armatures occuperont exactement les emplacements prévus aux dossiers d'exécution et y
seront arrimées par les liaisons métalliques et les cales de béton nécessaires pour qu'elles ne
puissent se déplacer pendant la mise en œuvre du béton. Les cales en béton seront seules admises
au contact des coffrages.
En cas de préfabrication, les éléments seront mis en place avec soin en évitant toute détérioration.
La rigidité des barres supérieures est alors à vérifier et à parfaire, le cas échéant, par des fers
supplémentaires pour obtenir une bonne tenue de l'ensemble pendant le transport et le bétonnage.
On distingue :
Les armatures à haute adhérence utilisées seront celles provenant des usines sidérurgiques
tunisiens agrées par le Ministère de l’Equipement.
Les armatures livrées en couronnes ou en rouleaux ne peuvent être approvisionnées sur chantier
que si l'Entrepreneur dispose d'un atelier de redressage adéquat.
Les armatures seront stockées sur un platelage en bois ou une aire bétonnée.
4.6.4.4 Nettoyage
Tous les aciers de ferraillages seront nettoyés à fond avant inclusion dans les ouvrages, par
élimination de la calamine au marteau, grattage et brossage à la brosse métallique pour enlever
toutes traces de rouille et corps étrangers nuisibles. Après ces traitements, l'acier devra demeurer
dans les limites de poids spécifiés. L'acier ne devra être enduit d'aucune graisse, huile peinture ou
agent de conservation.
4.6.4.5 Façonnage
La coupe des armatures doit être faite mécaniquement, sauf pour les aciers de nuance Fe E 24 où
elle peut également être faite par effet thermique.
Le cintrage doit être fait, progressivement et à vitesse suffisamment lente, mécaniquement à l'aide
de mandrins, ou par tout autre procédé permettant de respecter les rayons de courbure minimaux
prescrits. Le cintrage des aciers de nuance Fe E 400 doit être fait à température ambiante.
Les armatures seront façonnées de façon à présenter exactement les longueurs et les formes
prévues par les dessins d'exécution. Les abouts des armatures en acier doux longitudinales seront
retournés en demi-cercle dont le diamètre intérieur sera égal à 5 fois celui des armatures. Ils seront
arrêtés au-delà de ce diamètre à une distance au moins égale à 3 fois le diamètre des armatures.
Ces dernières seront cintrées et coupées à froid. Le cintrage devra être entièrement conforme aux
exigences de la norme appropriée et sera complètement terminé avant le positionnement dans les
ouvrages.
La fixation d'un ferraillage à un autre se fera à l'aide de fil à ligature en acier doux de 1,5 mm de
diamètre. On utilisera des entretoises à l'intérieur des coffrages ainsi que des cales en béton
spécialement constituées pour maintenir le ferraillage en place.
La mesure de l'enrobage des ferraillages sera la distance minimale entre l'extérieur du ferraillage
situé le plus à l'extérieur (y compris par exemple, l’étrier) et la surface permanente la plus proche
des membrures en béton (couches de finition exclues).
4.6.5 COFFRAGE
4.6.5.1 Généralités
Les coffrages seront d'une qualité et d'une résistance permettant de maintenir une rigidité
nécessaire durant le coulage, le compactage, la vibration et la prise du béton conformément aux
positions, formes et niveaux, soit à partir des niveaux et côtes indiqués sur les plans ou comme
prescrit dans la spécification appropriée. Le coffrage utilisé pour les dalles, poutres et poteaux doit
avoir des surfaces planes, uniformes et sans irrégularités.
Les ouvrages inclinés, dont l'angle avec l'horizontale serait supérieur à 35°, seront coffrés en partie
haute.
Tous les joints seront suffisamment étanches pour empêcher les fuites de mortier. En cas de
mouvement ou d'affaissement des coffrages ou de perte de béton, l'Entrepreneur découpera et
remplacera à ses propres frais le béton supporté par ces coffrages.
Les surfaces intérieures des coffrages seront nettoyées et enduites d'huile de décoffrage
appropriée, sauf contre indication, en prenant soin d'éviter toute contamination des ferraillages.
Sur les structures à nu, il faudra tenir compte de la possibilité d'un fléchissement éventuel des
membrures sous des charges statiques ou mobiles. Dans ce cas, il y aura lieu de pré-cintrer le
coffrage selon le fléchissement maximal anticipé des membrures en question.
Les caractéristiques des bois sont définies par les normes NF B 51-001 et B 51-002. Les bois pour
coffrage seront en sapin équarri, arêtes vives. Les bois pour blindage, échafaudages et supports
seront à choisir par l'Entrepreneur dans le cadre des prescriptions de la norme NF B 51-001 et
dans les catégories correspondant aux contraintes calculées.
Tous les bois seront droits, sains, unis, sans roulure, pourriture, gélivures, nœuds vicieux, chancres
et gui, trous de vers, piqûres ou vermoulures.
4.6.5.2 Entretoisements
Lorsqu'il y a lieu d'utiliser des tirants et entretoises intérieurs, aucune partie de ces tirants ou
entretoises devant demeurer noyée en permanence dans le béton ne devra être à plus de 50 mm de
la surface de finition du béton. Les ligatures de fil faisant saillie à travers la face du béton sont
prohibées.
Les coffrages de soffites ne seront pas enlevés avant que le béton ait atteint une résistance double
de celui lui permettant de supporter son propre poids plus toute autre charge éventuelle.
Après dépose des coffrages, toutes les saillies et projections seront éliminées du béton, sur les
surfaces à nu des ouvrages permanents et, si ces surfaces nécessitent un apprêt, celui-ci sera
conforme aux normes appropriées.
Le revêtement au mortier du béton défectueux sera prohibé sauf en cas de faible porosité
superficielle, cas dans lequel un traitement superficiel, consistant à passer un enduit de ponçage au
mortier de ciment possédant le même rapport agrégats fins/ciment que le béton, sera appliqué dès
le décoffrage.
Les matériaux pour cloisons devront répondre aux normes de qualité et présenter des
caractéristiques géométriques et mécaniques adaptées à l'ouvrage.
4.6.6.1 Briques
Les briques de terre cuites seront bien cuites, sans fissures apparentes, dures, non friables, sonores,
sans corps étrangers susceptibles de nuire à leur bon comportement en œuvre et présenteront un
aspect et une géométrie régulière. Leur résistance mécanique moyenne sera comprise entre 200 et
300 bars.
Provenance :
Comptoir HAMMAMI SCPC
Origine : BRIQUETERIE JAMMEL
Avant l'emploi, les briques sont trempées dans l'eau. Les éléments cassés pendant la pose sont
remplacés. Les briques et agglomérés seront posés à bain de mortier assujettis, les joints bien
pleins et non garnis après coup par fichage, le mortier ne débordant pas sur le parement si celui-ci
ne doit pas être enduit.
Les joints devront se découper d'une assise à l'autre d'au moins cinq centimètre (0,05 m), leur
largeur devra être de un centimètre (0,01 m) au plus, aussi bien pour les joints horizontaux que
pour les joints verticaux.
4.6.6.4 Cloisons de 10 cm
Les cloisons cotées à 10 cm sur les plans, seront exécutées en briques « Plâtrière » posées sur
chant et hourdées au mortier.
Le support sera au préalable humidifié à refus, en plusieurs fois et à un quart d’heure d’intervalle,
la face à enduire devra être humidifiée en profondeur et ressuée en surface.
Dans le cas où le support présenterait des inégalités importantes ne permettant pas la mise en
œuvre directe de l’enduit, il sera exécuté un ouvrage redressement en maçonnerie.
Support en maçonnerie neuve de briques ou de moellons. Les balèvres de hourdage des briques
devront avoir des saillies inférieures à celles de l’épaisseur de l’enduit à appliquer.
Support maçonnerie neuve en béton : dans la mesure du possible les coffrages des maçonneries de
béton devant recevoir un enduit seront exécutés de telle sorte que la face décoffrée ne soit pas
parfaitement lisse mais présente des aspérités.
De toute manière, le béton sera piqué, passé à la brosse métallique, et débarrassé des poussières,
éclats, huiles de décoffrage et lavé à grande eau. Support de natures différentes juxtaposés : dans
le cas où un ouvrage de natures différentes interromprait le support, l’enduit sera armé par un
grillage ou un treillis qui débordera de 15 cm au moins de chaque côté de l’ouvrage et des
poteaux, poutres et autres éléments en béton, interrompant le support (généralement en briques) et
en contact direct avec l’extérieur.
L’humidification des enduits en cours de durcissement ne sera pas opérée par temps sec et chaud
de jour. Elle devra s’effectuer le matin.
Lorsqu’il y aura risque de microfissuration de l’enduit, celui-ci pourra après humectage, être repris
à la taloche deux heures après sa mise en œuvre. La couche de finition ne pourra en aucun cas être
exécutée par projection d’eau ou de ciment sec. Le lissage ne pourra s’effectuer sur mortier frais.
Lorsqu’il sera nécessaire d’exécuter des reprises de la couche de finition, celles-ci s’effectueront
soit une ligne de joint, soit en un lieu où la reprise ne sera pas apparente. Les joints de structure
intéresseront la totalité de l’épaisseur de l’enduit.
Les arêtes et les joints seront nets, rectilignes, exempts d’écornures, épaufrures, fissures.
L’adhérence des enduits au support sera de 3kg/m² au moin à 28 jours, auccune partie ne doit
sonner ceux sous le choc du marteau.
La plénitude des enduits sera telle qu’une règle de 2 m promenée en tous sens ne fait pas
apparaître de différence supérieure à 5 mm, la tolérance de verticalité sera de 1 cm par hauteur de
3 m.
Le dosage de la première couche est le suivant : Mortier dosé à 500 kg de ciment par mètre cube
de sable avec incorporation d’un grillage en fil d’acier galvanisé, torsadé de 30à 40cm de largeur
à maille hexagonale, de 25mm, fixé sur parois par agrafes tous les 20cm.
Le dosage de la première couche est le suivant : Mortier dosé à 500 kg de ciment par mètre cube
de sable avec incorporation d’un grillage en fil d’acier galvanisé, torsadé de 30à 40cm de largeur
à maille hexagonale, de 25mm, fixé sur parois par agrafes tous les 20cm.
La deuxième couche ou couche de finition d’épaisseur de 13mm doit être réalisée au mortier
ordinaire : mortier bâtard dosé à 200 kg de ciment et 250 kg de chaux hydraulique ou similaires.
Le sable pour cette couche est un granulat 0/3, il doit être riche en éléments fins.
Le dosage de la première couche est le suivant : Mortier dosé à 500 kg de ciment par mètre cube
de sable avec incorporation d’un grillage en fil d’acier galvanisé, torsadé de 30à 40cm de largeur
à maille hexagonale, de 25mm, fixé sur parois par agrafes tous les 20cm.
Cette couche doit être appliquée sur le gobetis humidifié mais non ruisselant.
L’application se fait en deux passes ou plus, suivant l’épaisseur, soit manuellement soit
mécaniquement. La compacité de cette couche doit être réalisée par un serrage à la taloche et l’état
de surface doit être rugueux.
Cette couche doit répondre aux caractéristiques géométriques exigées pour l’enduit fini (plénitude,
rectitude des arêtes, gorges, arrondis, etc.…).
Le dosage de la deuxième couche est le suivant : Mortier bâtard dosé à 250 kg de ciment et 250 kg
de chaux hydraulique par mètre cube de sable.
La troisième couche de finition de : 8 mm d’épaisseur est constituée par un enduit au mortier dosé
à 200 Kgs de ciment et 250 Kg de chaux hydraulique potin ou similaire pour 1m3 de sable d’oued
criblé, cité sur règles et frottasse fin ou peigné horizontalement pour recevoir l’enduit crépi de
finition, s’il y a lieu.
Les sables utilisés seront des sables, silico-calcaires non poreux ou des sables siliceux, et propres,
arrondis, de granulométrie continue de 0 à 5 mm.
Les sables de mer ou de dune sont à rejeter, les eaux utilisées seront propres, non agressives et
exemptes de matières organiques.
4.6.8.1 Généralités
Le présent chapitre a pour objet de préciser les prescriptions d’exécution des formes et des chapes.
Ces ouvrages appliqués directement ou non sur le support sont destinés soit à rester bruts, soit à
recevoir :
- au moment de leur exécution :
- un traitement de surface (par exemple incorporation de granulats)
- après exécution :
- un traitement de surface (par exemple imprégnation)
- ou une couche de finition
- ou un revêtement de sol (y compris enduit de lissage éventuel)
- ou un revêtement d'étanchéité.
Ils doivent assurer :
- la mise à niveau, le profil ou l'état de surface compatible avec les revêtements qui les complètent
dans les limites de leurs tolérances,
4.6.8.2 Dallage
Le dallage sera exécuté sur une couche de hérisson (ou tout venant 0/20) de 15cm d’épaisseur bien
damé et réglé devant recevoir la forme de béton servant de dallage au sol
Les formes de béton prévues aux plans, seront exécutées en béton HRS, dosé à 350 Kg. Elles
recouvriront la totalité des surfaces intérieures aux murs entre lesquels elles sont prévues suivant
les plans B.A qui seront armés ou non (selon l’épaisseur et le type de trafic à recevoir).
Ces travaux concernent la fourniture et la mise en place du polystyrène expansé de faible densité
pour les joints verticaux et horizontaux d'isolement d'épaisseur 2 cm (au niveau des fondations,
des poteaux et des planchers), y compris mise en place, coupes, chutes ainsi que toutes sujétions.
- Le bâtiment administratif, les locaux de services et autres seront revetus par du carrelage
granito-marbré 25x25cm posés sur un lit de sable.
- Pièces humides à l’étage : étanchéité sous carrelage constituée par l'application d'une émulsion
bitumineuse type derbigum ou similaire sur laquelle est posé un système monocouche type
derbigum SP4 ou similaire.
- Bâtiment des réactifs : Le revêtement du sol sera exécuté en grès cérame 20x20cm antiacide
tenant compte des joint anti-acide pour résister à toute dégradation pourra être parvenu des
produits chimiques à utiliser dans ce local
Le matériau de pose sera le ciment colle ou directement avec du mortier de pose en ciment dosé à
400 kg/m3.
différence supérieure à 5mm. Le mortier de pose sera identique à celui du sol et aura une épaisseur
de 1cm parés pose. La pose s'effectuera de la même façon que le carrelage ou le dallage, et après
l'exécution de celui-ci. Aucun vide ne devra apparaître entre le sol et la plinthe. Les joints devront
correspondre dans la mesure du possible à ceux de sol.
Les faces vues perpendiculaires au sol, seront parfaitement planes, leur bord supérieur
parfaitement arasé et horizontal. Les angles saillants ou rentrants seront exécutés par une plinthe à
deux chanfreins ou par des éléments d'angles spéciaux rentrants ou saillants.
Appuis de fenêtre en marbre Thala de 2cm d’épaisseur avec un bord arrondi et casse gouttes, posé
au mortier en ciment blanc y compris dallette en béton de 7cm d'épaisseur coulées sur place
(suivant détail de l'architecte), y compris revêtement ponçage, lustrage, pentes, accès à l’œuvre à
toutes hauteurs et toutes sujétions.
La planitude des supports sera telle qu'une règle de 2m, promenée en tous sens, ne fasse pas
apparaître de différence supérieure à 2cm, le faux aplomb étant inférieur à 1cm sur la hauteur
sous-plafond, la fausse équerre d’un local étant inférieur à 2 cm.
Les fourreaux destinés au passage des canalisations seront mis en place avant l'exécution des
revêtements. Les joints de dilatation des gros œuvres seront respectés lors de l'exécution des
revêtements.
Le support sera abondamment arrosé de telle sorte que l'humidification complète s'effectue sur une
épaisseur de 5mm au moins. Le support recevra un crépi de 1 à 2 cm d'épaisseur dressé et non
lissé au mortier de ciment dosé à 350 Kg de ciment par m3 de sable.
L'emploi de sable à lapin ou de sable argileux est interdit. L'emploi du mortier rabattu, desséché
ou ayant commencé à faire prise est interdit.
Ils seront soit en ciment pur blanc, gris ou coloré, soit en mortier dosé à 800 Kg par m3 de sable et
suffisamment fluide pour pénétrer parfaitement dans les joints et bien les remplir.
La pose s'effectuera à joints serrés, droits ou coupés au mortier dosé à 350 kg de ciment par m3 de
sable, épaisseur de ce mortier étant de 2 cm.
L'adhérence des carreaux se fera sur la totalité de leur surface, le mortier refluant dans les joints de
telle sorte à ce que les carreaux soient séparés les uns des autres. Les joints seront coulés 24 heures
MEMOIRE DETAILLEE TRAVAUX GCV Mai 2022
Project : La conception et la réalisation, clef en main, d'un complexe de traitement des eaux
de surface de capacité nominale 4 m3/s à Béjaoua (Gouvernorat de Manouba)
Appel d'offres ouvert N°84/2021
après la pose du revêtement. Dans la pose dite "à l'américaine", le support brut recevra, un enduit
de 1 à 2 cm parfaitement dressé au mortier de ciment dosé à 350 kg par m3 de sable 0/2.
Aussitôt après la reprise, il sera exécuté une barbotine au ciment pur sur l'enduit et une barbotine
dosée à 500 kg par m3 de sable sur le carreau qu'on applique immédiatement sur le support.
Les joints seront remplis d'un coulis en ciment pur ou d'un mortier dosé à 500 kg par m3 de sable.
Dans tous les cas, le revêtement sera soigneusement lavé à l'eau, le revêtement sera plan, une règle
de 2 m promenée en tous sens, ne fera pas apparaître de différence supérieure à 2 mm. Les joints
aussi bien horizontaux que verticaux seront parfaitement alignés.
Elle sera constituée par un béton dosé à 250 kg/M3, d'une épaisseur minimum de 4 cm. La surface
recevra ensuite une chape incorporée de 2cm d’épaisseur et bien adhérente en mortier de ciment
dosé à 300 kg au m3, taloché fin de telle sorte qu'il n'apparaisse aucune aspérité. En aucun cas, il
ne sera procédé au ragréage à la barbotine de ciment. La pente finale de cette forme sera de 2% au
minimum.
Les couvertures des bâtiments reçoivent un complexe d’isolation composé principalement par un
écran pare vapeur en SP2, un isolant en polystyrène expansé avec revêtement en SP4 recouverte
par du vernis aluminium
La densité de l’isolant est de 15 à20 kg/m3 (EPS 100). La mise en œuvre, avancée à titre indicatif
est à conforter par les fiches techniques et le conseiller technique de la société concernée par Ie
produit.
Après achèvement des travaux (chape d’étanchéité, protection, évacuation) il sera procédé aux
épreuves d’étanchéité des terrasses. A cet effet, les terrasses seront inondées dans la limite des
surfaces imposées et sur une hauteur telle que la nappe d’eau soit à 3 cm du niveau des
engravures.
Cette eau sera laissée en place pendant 24 heures. Il ne devra être constaté aucune fuite ou trace
d’humidité dans les plafonds sous-jacents ou à l’extérieur des acrotères.
4.6.9.2.6 Solin
Le solin sera constitué par un enduit en mortier de ciment dosé à 350 Kg/m3 de sable 0.1/315 de
0.03 à 0.04 m d’épaisseur. L’enduit sera armé d’un grillage type « cage à poule » 25 non galvanisé
soigneusement enrobé. Ce grillage doit être fixé en tête du relevé dans le support par au moins
3/ml.
La protection des relevés est séparée des parties courantes par un joint périmétral, frange, de 2
4.6.10.1 Généralités
Tous les produits utilisés pour la peinture, seront des produits de 1ere qualité soumises à
l’agrément du maitre de l’ouvrage.
Les peintures seront acheminées directement du lieu de fabrication au chantier ou ile seront
conservés dans des récipients plombées.
Tous les échafaudages, appareils de levage et tout le matériel nécessaire à l’exécution des
ouvrages seront mis à disposition avant le démarrage des travaux. Il fera tous les raccords
nécessités après le passage de la menuiserie pour la mise en jeu des ouvertures.
Pour tous les ouvrages de peinture (extérieurs ou intérieurs), des échantillonnages sur surfaces
témoins seront exécutés et soumis à l’accord du maitre de l’ouvrage ou de son représentant du
bureau de contrôle. Ces surfaces témoins devront être conservées jusqu’à la réception provisoire.
Les divers travaux exécutés seront comparables aux surfaces témoins établies au départ des
travaux.
Les bois seront avant application des couches et vernis, poncés nettoyés et graissés avec un
produit à base de trichloréthylène et parfaitement essuyés. Ensuite, ils seront imprimés avec une
peinture au vernis spécial résistant à l’action sol vante des résines d’exsudation.
_ Dérouillage :
Les fers, fontes, aciers, cuivre, seront soigneusement débarrassés de la rouille suivant le cas, à la
brosse métallique, par grattage à sec, ou par tout autre procédé mécanique. Ce travail
comprend le brossage à la brosse dure pour le nettoyage final.
_ Rebouchage :
Cette opération sur subjectiles dégradés consiste à dissimuler par un masticage soigneusement
effectué, les défauts, petites cavités, fentes, irrégularités, joints et noeuds de menuiseries,...etc.
Lorsque l’ensemble du travail comporte une couche d’impression générale, le rebouchage est
exécuté après l’application de celle-ci. Après rebouchage et enduisage éventuel, la surface doit
être suffisamment unie pour constituer une bonne assise pour les travaux suivants.
_ Minium de Plomb :
La couche de minium de plomb ou d’antirouille passée au préalable par les Entreprises intéressées,
sur les ouvrages de serrurerie et quincaillerie, sera révisée par le Constructeur de peinture. Après
cette révision, il exécutera les raccords nécessaires.
Il est à signaler que l'emploi d'antirouille de qualité secondaire tel que le "minium de fer", le
"chromate de zinc" est formellement prohibé.
La couche ne doit être appliquée qu’après séchage de la couche précédente tout en respectant la
durée de séchage de chaque type de peinture et cela sera fixé par le fabricant.
Les profils obtenus par extrusion seront découpés et assemblés pour former les ensembles
menuisés. Le groupement veillera tout particulièrement à soigner l’étanchéité de surface réalisée
par collage des profils. Cet assemblage aura aussi un rôle structural afin d’apporter la résistance
nécessaire. Les profilés seront à rupture de ponts thermiques. Ils devront être tubulaires, en alliage
d’aluminium et extrudés selon la norme NF A 50.710. Les profilés devront bénéficier d'un avis
technique en cours de validité qui devra être transmis au bureau de contrôle et à l'architecte.
Les profiles tubulaires sont de type T.P.R (Tunisie Profiles Aluminium) ou similaire, la matière
utilisée pour I ‘extrusion des profiles aluminium est l ‘alliage d'aluminium de la série 6000-6060
et 6063, dont la composition chimique est conforme à la norme ISO 209-1 5 : 1989 (F) et ayant les
caractéristiques mécaniques conformes aux normes ISO 6362-2. Une attestation de garantie
décennale doit être fournie avant de commencer les travaux.
4.6.11.3 Quincaillerie
Organe de rotation : Chaque vantail est monté sur paumelles calculées en fonction du poids et des
pressions, positionnés dans la rainure du dormant et de l’ouvrant par vis pression.
- Manoeuvre- condamnation : par crémone avec poignée auvier système encastré à 2 ou 3 points
de condamnation, suivant hauteur des ouvrants.
4.6.11.4 Etanchéité
Les joints et mastics doivent être hydrophobes, incombustibles et assurer leurs fonctions à des
températures variables. Ils seront soumis à l’agrément du maître d’ouvrage, du Soumissionnaire et
du bureau de contrôle.
Le groupement est notamment responsable dans l’emprise des façades et autres ouvrages qui lui
sont confiés de :
- L’étanchéité à l’eau
- l’étanchéité à l’air
- l’étanchéité phonique.
de manière à ce que la couverture dépasse la largeur et la longueur des fenêtres ou baies vitrées
d'au moins 20 cm.
Les garde-corps seront en PRV au en acier galvanise à chaud. Ils doivent être conformes à la
réglementation EN 14122-3.
Tous les garde-corps à l’extérieur des bâtiments seront en PRV (escaliers, ouvrages de
décantation, filtration, etc ...).
Les garde-corps en contact avec l’eau doivent être en PRV ou aluminium de type alimentaire et
résistant au Chlore.
Les garde-corps en PRV seront munis d’un garde pieds qui doit être installé a une hauteur
maximale de 10 mm à partir du platelage.
La distance entre les axes des montants verticaux doit être au maximum égale à 1,5 m.
Pour les garde-corps en PRV, la fixation au sol sera par platine en inox.
Les plafonds suspendus sont constitués par l’assemblage d’éléments dont la forme et les
dimensions varient avec leur nature et selon les fabricants, le terme du plafond suspendus
englobant ces éléments et leur système d’assemblage et de suspension à la sous-face de la
structure porteuse. La structure porteuse, d’allure horizontale, est en aluminium.
Les plafonds suspendus peuvent être étanches ou non à l’air, lisses ou perforés, plans ou nervurés,
continus ou discontinus, en éléments verticaux, horizontaux, ou inclinés, démontables ou non.
Quels que soient les matériaux suspendus, les éléments sont, soit disposés et fixés sur une ossature
unique sus pendue aux structures porteuses, soit disposés et fixés sur une ossature secondaire
rendue elle-même solidaire d’une ossature dite primaire, qui est suspendue aux structures
porteuses. La réparation des points de suspension doit être telle qu’une attache défectueuse ne
puisse entraîner la chute du plafond suspendu.
Les plafonds suspendus ou leurs ossatures ne sont pas destinés à supporter les éléments
d’équipement et leurs accessoires, s’il en est autrement, les surcharges apportées par ces éléments
d’équipement doivent être spécifiées afin de prévoir les renforcements nécessaires sans modifier le
module des plafonds suspendus.
Seul le plafond du bâtiment administratif sera en panneaux modulaires suspendus. Le plafond des
bâtiments de services et des autres locaux techniques seront en staff lisse.
Les canalisations situées à l'intérieur des souches doivent être prolongée jusqu'au niveau supérieur
de celle-ci. Le calfeutrement entre les canalisations et les souches doivent être assurés, ainsi que le
l'étanchéité dans les zones de raccordement. Les canalisations isolées (pénétrations) seront prévues
à l'intérieur de fourreaux scellés dans la forme ou la dalle, en permettant la libre dilatation de ces
canalisations. Leur exécution sera traitée comme pour les descentes d'eaux pluviales. La traversée
du plancher terrasse et différentes formes ne comportera aucun raccord. Le raccordement de la
pénétration au revêtement de l'étanchéité se fera par l'intermédiaire d'une platine de plomb de
2,5mm d'épaisseur soudée directement au tuyau et reprise entre les couches du revêtement. La
distance minimale entre le niveau haut de la protection et celui du tuyau sera de 15cm. La distance
minimale entre le nu extérieur du tuyau et le bord extérieur de la platine sera de 12cm. La distance
minimale entre le niveau bas du plancher- terrasse et le niveau haut du manchon du raccordement
avec la descente sera de 10cm.
4.7.1 GÉNÉRALITÉS
4.7.2 PARKING
Un parking d'au moins 15 places de véhicules couvert par une structure légère métallique peinte
au choix du Maitre d'Ouvrage pour les deux sites du projet .
4.7.3 VEHICULES.VOIRIES
Pour la partie réfection des chaussées existante qui seront dégradés lors de l’exécution des travaux,
la réparation consiste au rabotage des extrémités ainsi que leur raccordement au niveau de la
chaussée par une couche de roulement qui sera réalisée en même temps que les voiries neuves.
Un trottoir de largeur 1m en pavé autobloquant délimitera les chaussées des 2 cotés par des
bordures de type T2 et des caniveaux de type CS2
.
Un accès piétonnier de 1m de largeur est à prévoir pour assurer l’accès aux ouvrages projetés
d’auprès des voiries.
D’une façon générale, et conformément au cahier des charges, les voiries internes seront de
largeur 3m minimum.
La fabrication du béton bitumineux se fera dans une centrale de type continu ou discontinu. Cette
dernière devra être obligatoirement soumise à l'agrément du maitre de l’ouvrage.
L'installation devra permettre un mélange selon les proportions fixées de ces différents
granulats. A cet effet, la centrale comportera plusieurs trémies doseuses, divisées en
compartiments séparant les classes et catégories de granulats; le cloisonnement sera réalisé de
façon qu'au chargement des trémies aucun mélange de granulats ne soit possible, en particulier
la largeur en tête des trémies devra être supérieure d'au moins 50 centimètres à celle du godet
de l'engin de chargement.
Les différentes catégories de granulats seront entraînées par un tapis roulant ou par un
distributeur mécanique; le débit de chaque granulat sera réglé par une trappe à position
variable définie automatiquement à partir d'un appareil de pesage continu dans le cas d'un pré
doseur à dosage pondéral.
Le débit des trémies à sable sera régularisé par vibration.
Le tapis roulant ou les distributeurs mécaniques seront asservis entre eux de telle sorte que le
rapport de leur vitesse reste constant et ne puisse être modifié accidentellement. Dans le cas
du dosage pondéral, le rapport des vitesses sera contrôlé électroniquement et indiqué au
pupitre de commande.
Les tapis pourront être débrayés séparément. Ils débiteront sur un tapis auxiliaire dont le sens
de rotation pourra être inversé; une extrémité débouchera sur l'élévateur du sécheur et l'autre
sur une aire de contrôle aménagée à cet effet par l'Entrepreneur.
La centrale doit disposer des moyens mécaniques appropriés pour que l'introduction des
granulats dans le sécheur soit faite de façon uniforme de manière à obtenir une température de
sortie constante.
Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une teneur en eau
limite de 0,5 %. La température des granulats à la sortie du sécheur sera comprise entre les
limites suivantes :
Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas
dépassées, de façon à éviter tout risque de brûlage de bitume.
A cet effet, la centrale doit être munie d'un appareil de mesure placé de telle sorte qu'il indique
la température du granulat avant l'entrée dans le malaxeur.
Dépoussiérage
Criblage
Les granulats séchés seront ensuite stockés dans une trémie tampon intermédiaire.
La boîte de pesée doit être assez grande, pour contenir une quantité de granulats
correspondant à une gâchée entière, sans déborder. Elle sera supportée par des pivots et munie
d'une porte étanche.
La balance doit permettre d'effectuer les pesées avec une précision telle que l'erreur relative
sur le poids de chaque granulat soit inférieure à 2 %.
La centrale comporte un système d'alimentation continue monté sous le (ou les) trémies
tampons de stockage intermédiaire. La régularisation du débit vers le malaxeur sera assurée :
— Soit par dosage volumétrique au moyen d'un tapis alimenté par une trappe fixe dont l'ouverture
graduée permet le réglage des granulats et doit pouvoir être verrouillée en toute position. La
vitesse du tapis doit être asservie à la vitesse de rotation de la pompe à liant; le calibrage de
l'ouverture de la trappe s'effectue par pesée d'échantillons de granulats sortis de la trémie
tampon intermédiaire durant un temps donné,
— Soit par dosage pondéral au moyen d'un tapis et d'une trappe mobile dont la position sera
Le filler d'apport sera stocké en silos dont la capacité correspondra à la consommation d’une
journée au moins de fabrication et sa manutention se fera par vis et par pompes. La
manutention par aéroglissières est formellement interdite entre les silos et la centrale. Le doseur
comportera un dispositif permettant d'effectuer des prélèvements pour vérifier le dosage.
Dans le cas d'une centrale à malaxeur discontinu, le filler sera pesé dans une boîte ou une
trémie spéciale au moyen d'un dispositif de dosage pondéral
Dans le cas d'une centrale à malaxeur continu, un dispositif réglable permettra d'ajouter le filler
aux granulats dans les dispositions fixées.
Le mélange doit se faire à l'entrée dans le malaxeur à partir d'une trémie de stockage spéciale.
La centrale doit disposer de réservoirs pour le stockage du liant, d'une capacité totale suffisante
pour assurer une marche continue de la centrale et comportant une jauge préalablement étalonnée.
Les réservoirs de stockage doivent comporter un dispositif permettant de chauffer le liant aux
températures indiquées, en évitant toute surchauffe locale.
Un thermomètre protégé, d'une précision de ±10°C, doit être placé à un endroit convenable de la
conduite d'alimentation en liant du malaxeur, de façon à indiquer la température du liant à l'entrée
de cet appareil.
La centrale doit comporter un dispositif de dosage de l'alimentation en liant, soit en volume, soit
par mesure d'un débit.( avec un système de contrôle continue)
La centrale doit comporter un dispositif d'alimentation continue dont le débit puisse être réglé avec
une précision de 2 %.
Malaxage
La centrale doit être équipée d'un malaxeur capable de produire des enrobés homogènes.
Si la boite du malaxeur n'est pas fermée, elle doit être pourvue d'un capot pour empêcher la perte
de poussières par dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance
volumétrique en fonction de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit
d'agrégats par minute pour le régime normal de l'installation.
La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un
enrobage parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps
de malaxage et de les maintenir constants.
Dans le cas d'un malaxage discontinu, il doit être d'abord procédé, avant le malaxage humide avec
le liant, à un malaxage à sec, afin d'obtenir un mélange homogène des granulats et éventuellement
du filler.
Sauf avis contraire de l'Ingénieur, la durée du malaxage sera obtenue au moyen de la formule
suivante :
La température du béton bitumineux à la sortie du malaxeur sera fixée dans des limites suivantes :
Contrôles
Les essais Duriez seront effectués suivant les processus d'essai (confection et conservation des
éprouvettes, mode opératoire) du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées Français, les essais
Marshall suivant les processus d'essai A.A.S.H.T.O.
a) Des dispositifs doivent être aménagés à la sortie du malaxeur et toutes précautions utiles
doivent être prises pour limiter au minimum la ségrégation au chargement des camions.
A défaut d'un autre dispositif agréé par l'Ingénieur pour les centrales continues, une trémie de
chargement ayant une capacité d'au moins dix minutes de fabrication du béton bitumineux doit
être disposée à la sortie du malaxeur continu; la trappe de la trémie ne devra être ouverte
qu'après remplissage de celle-ci.
b) Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en Œuvre est effectué dans des
véhicules à bennes métalliques qui doivent être nettoyées de tout corps étranger avant chaque
chargement. Le graissage des bennes à l'huile ou au savon est autorisé, mais tout excès de
graissage sera évité. L'utilisation de produits susceptibles de dissoudre le liant (fuel, mazout,
etc....) est formellement interdite.
La dimension de la benne et sa hauteur au sol seront telles que son fond et son porte à faux ne
touchent en aucun cas la trémie du finisseur lors de la vidange.
La vidange des bennes sera complète; les reliquats éventuels de béton bitumineux refroidi
seront éliminés avant tout nouveau chargement.
L'Entrepreneur devra à proximité de la centrale d'enrobage prévoir l'installation à ses frais d'un
pont bascule. Dans le cas où l’entrepreneur s’approvisionne d’une centrale agrée par
l’ingénieur, il doit assurer à ces frais les moyens de pesage
Le béton bitumineux devra être répandu aux températures minimales figurant dans le tableau ci-
après :
Température de répandage
Nature de en degré C°
bitume Temps froid Temps chaud
Le béton bitumineux ne doit être répandu que lorsque l'état de la chaussée et les conditions
atmosphériques sont compatibles avec une bonne exécution des travaux et une bonne tenue
ultérieure du tapis.
La surface de la chaussée doit être sèche. Il ne doit pas y avoir de pluie ou de brouillard épais et la
température extérieure à l'ombre sera supérieure à 5°C.
Toutefois, si le béton bitumineux parti de la centrale alors que les conditions atmosphériques
étaient normales arrive au chantier de répandage alors que les conditions atmosphériques ne sont
modifiées entre temps, il pourra être répandu immédiatement, sauf opposition de l'Ingénieur,
pourvu que la température reste supérieure à la limite fixée au paragraphe précédent.
Le béton bitumineux sera mis en place au moyen d’engin de répandage travaillant cote à cote de
façon que le compactage puisse se réaliser sur toute la largeur du chaussée
La mise en Œuvre sur faibles largeurs du béton bitumineux peut être réalisée mécaniquement au
finisseur jusqu'à 1,10 mètre de largeur; pour des largeurs plus faibles, la mise en Œuvre sera
manuelle.
En vue d'éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être adaptée à la
cadence de fabrication et d'arrivée du béton bitumineux, et être aussi régulière que possible.
L'approche des camions contre la répandeuse doit être opérée sans heurt; de façon qu'il n'en résulte
aucune irrégularité dans le profil en long du tapis.
Le béton bitumineux sera mis en Œuvre manuellement, après accord de l'Ingénieur, au moyen de
petit outillage sur les parties où il ne peut être répandu au moyen de la répandeuse automotrice
(surlargeurs, intersections, embranchements).
Toutes précautions doivent être prises dans ce cas pour que la mise en place soit effectuée avant
refroidissement des enrobés en utilisant ceux-ci à une température proche du maximum indiqué
précédemment et en limitant la ségrégation.
Les joints doivent être réalisés de façon à assurer la continuité du raccordement entre les couches
adjacentes.
Joints longitudinaux
Si le bord de la couche de béton bitumineux, du côté du trottoir, présente des irrégularités, il sera
coupé verticalement suivant une ligne parallèle à l'axe de la chaussée.
Joints transversaux
Le bord de la couche ancienne doit être coupé sur toute son épaisseur de manière à exposer une
surface fraîche, contre laquelle sont placés les enrobés de la couche nouvelle. Le réglage ancien de
l'épaisseur doit être respecté, grâce à un calage approprié de la répandeuse à la fin de chaque
période de travail.
Matériel nécessaire
Le compactage sera réalisé par un atelier de compactage composé de compacteurs à pneus lisses
ayant une charge par roue d'au moins 4 tonnes et des rouleaux lisses tandem à jantes métalliques
de 6 à 10 t.
Le compactage est commencé le plus tôt possible après le répandage. Le compactage d'une bande
de répandage posée à côté d'une bande déjà en place est commencé par le joint.
La vitesse des engins effectuant la finition du compactage doit être suffisamment faible pour
obtenir un bon surfaçage, toutes précautions doivent être prises pour empêcher le mélange
d'adhérer aux roues des engins de compactage. On évitera que le compacteur à pneus s'éloigne de
plus de 50 cm du finisseur.
Ces engins doivent effectuer des passes assez longues, de façon à limiter le nombre des arrêts; le
renversement de marche doit être effectué d'une façon très progressive pour éviter la formation de
vagues; les embrayages des engins doivent être en bon état. Le changement de sens sera décalé
d'au moins un mètre à chaque passe et s'effectuera toujours à l'arrière. La marche des engins de
compactage doit être aussi continue que possible et conduite de manière telle que toutes les parties
du revêtement reçoivent une compression sensiblement égale.
Le compactage sera poursuivi jusqu'à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace latérale
lors de son passage.
— La fourniture et la mise en œuvre du remblai compacté sur la plateforme des voies résultant des
terrassements, après décapage. Le remblai sera en Tuf ou en tout venant de 15 cm d’épaisseur.
— La fourniture et la pose des caniveaux, bordures et contre-bordures protégeant les trottoirs, par
des éléments de un mètre de longueur conformément aux détails des plans d’exécution ;
pavés seront posés par la suite, à joint sec. Le revêtement est de type pavé autobloquant de 6cm
d’épaisseur. La largeur du trottoir étant 1m.
Le but de ce document est définir les étapes des travaux, L’implantation des lignes des réseaux et
l’excavation du tranché, aménagement de la fondation pour les conduite, mise en place conduite
en fonte puis remblaiement de tranchée.
5. Le rétablissement provisoire des chaussées, trottoirs et accotements et, s’il y a lieu, le rétablissement
définitif ;
La mise en œuvre des fournitures, et notamment des méthodes de manutention, les dispositifs de
jonction, de support et de calage, la profondeur des tranchées, les revêtements intérieurs et
extérieurs complémentaires, tous ouvrages et opérations accessoires tels que dispositifs de
protection ou d’isolation, le remblaiement des tranchées doivent être effectués selon les règles de
l’art, les prescriptions techniques des fabricants et, s’il y a lieu, selon les dispositions du CPS, de
manière à permettre aux ouvrages de satisfaire aux conditions des articles 6, 10 et 11 du présent
Cahier.
- sont effectuées par les soins du Maître de l’Ouvrage les opérations suivantes : Balisage et
reconnaissance du tracé ;
Les tranchées sont établies en chaque point à la profondeur indiquée du profil en long.
Sauf prescriptions contraires du CPS, la profondeur normale des tranchées est telle que
l’épaisseur du remblai ne doit être inférieur à un mètre au-dessus de la génératrice supérieure du
tuyau.
Lorsqu’une tranchée est ouverte dans un terrain de culture ou une prairie, l’Entrepreneur est
tenu de déposer la terre végétale et de découper en mottes le gazon des prairies.
Lorsqu’un tranchée est ouverte sous route, trottoir ou chemin, l’Entrepreneur commence par
découper avec soin sur l’emprise de la tranchée, les matériaux qui constituent le revêtement ainsi
que ceux de la fondation, sans ébranler, ni dégrader les parties voisines.
Ces matériaux sont triés et déposés parallèlement, à la tranchée de façon à ne pas les mélanger.
Lorsqu’une tranchée est ouverte dans un terrain boisé, l’Entrepreneur doit procéder au
débroussaillage, et éventuellement, à l’abattage des arbres et souchetage suivant les prescriptions
du CPS. A défaut, la préparation du terrain doit porter sur les comprises des ouvrages.
Le fonds des tranchées est dressé soigneusement ou corrigé à l’aide de terre fine damée, de façon
à ce que les canalisations reposent sur le sol sur toute leur longueur, des niches sont ménagées
pour la confection des joints, si la nature de ceux ci le demande, sans supplément de prix.
Lorsque des maçonneries ou des bancs rocheux sont rencontrés dans les tranchées et niches, ils
doivent être arasés à 0,20 mètre au moins au-dessous du fond de la fouille et remplacés sur cette
épaisseur par de la terre fine durée, du sable, du gravier ou de la pierre cassée à l’anneau de 0,05
mètre.
A l’exception des emplacements des niches nécessaires à la confection des joints, le fond des
tranchées ne devra pas être creusé à plus de 0,10 mètre au dessous de la côte de la génératrice
inférieure.
Dans les cas où l’on peut prévoir du ruissellement en fond de fouille, les matériaux d’appoint
prévus aux deux alinéas précédents, doivent être du gravier ou de la pierre cassée à l’anneau de
0,05 m.
A moins que le CPS n’impose des profils types, la largeur des tranchées et riches doit être en tous
points suffisante pour qu’il soit aisé d’y placer les tuyaux et appareils de fontainerie, d’y effectuer
convenablement les remblais et éventuellement, d’y confectionner les joints.
D’après la nature des canalisations, le CPS peut interdire à l’Entrepreneur de commencer la pose
des tuyaux dans une tranchée avant d’avoir reçu l’autorisation du Maître de l’Ouvrage, celle-ci
est donnée après vérification du fond de fouille.
Lors de l’exécution des terrassements, l’Entrepreneur devra prendre toutes les dispositions
nécessaires et conformes aux règles de l’art pour assurer le bon achèvement des travaux.
Notamment, il fera son affaire.
Si elles ne sont pas explicitement mentionnées dans les pièces du marché, les sujétions sont à la
charge de l’Entrepreneur.
Les moyens à mettre en œuvre et les modes d’exécution sont laissés à l’initiative de
l’Entrepreneur, mais le Maître de l’Ouvrage se réserve le droit de refuser son grément à toute
disposition qu’il juge inapte ou dangereuse.
Lorsqu’il y a lieu de consolider les terrains et le lit de pose des conduites, en raison de l’instabilité
de sols aquifères ou des risques d’affouillement par des eaux incluses. L’Entrepreneur est tenu
d’exécuter les drainages voulus, suivant les règles de l’art à l’aide de drains placés sous la
conduite le tout étant enrobé d’un matelas suffisant de graviers ou de sables graveleux, suivant
les prescriptions du CPS ou les indications du Maître de l’Ouvrage qui fixe par ailleurs les
emplacements des regards de visite et de l’exutoire ou de déversements des eaux captées.
L’exécution des dalles de propreté en béton de ciment, en vue d’assurer le nivellement très précis
ou de dalles de répartition pour consolider les conduites dans les terrains peut consistants peut
aussi être imposée par le Maître de l’Ouvrage.
L’emploi des engins mécaniques est autorisé sauf à des emplacements qui seraient précisée par le
Maître de l’Ouvrage au cours du piquetage ou par le dossier d’exécution, en fonction notamment
du voisinage de certains immeubles, plantations, clôtures, ouvrages, canalisations ou câbles
existants.
Il appartient à l’Entrepreneur d’obtenir les autorisations nécessaires des services de voirie
intéressés en fonction du matériel utilisé.
La manutention des tuyaux de toutes espèces doit se faire avec les plus grandes précautions. Les
tuyaux sont déposés sans brutalité sur le sol ou dans le fond des tranchées et il convient d’éviter
de les rouler sur des pierres ou en sol rocheux sans avoir constitué au préalable des chemins de
roulement à l’aide de madriers.
Tout tuyau qu’une fausse manœuvre aurait laissé tomber de quelque hauteur que ce fut doit être
considéré comme suspect et ne peut être posé qu’après une nouvelle vérification.
Pour ce qui concerne les tuyaux d’acier, l’usure par frottement du revêtement protecteur est
évitée en interposant entre eux des paillons ou toute autre matière, ils doivent reposer sur des
madriers et non sur des rondins.
Les tuyaux en polychlorure de vinyle sont transportés dans des véhicules à fond plat, ceux de la
couche inférieure reposant sur le plancher de tout leur longueur.
Ils doivent être à l’abri des atteintes de tous autres objets transportés simultanément.
Les tuyaux en polychlorure de vinyle et en polyéthylène sont manœuvrés à la main, sans l’aide
d’aucun outil. Au cours des opérations de chargement, déchargement, transport et mise en dépôt,
il doit être évité de leur faire subir des flexions et des chocs. Ils sont approvisionnés au chantier
sur des mires planes.
Au moment de leur mise en place, les tuyaux de toutes espèces sont examinés à l’intérieur et
soigneusement débarrassés de tous corps étrangers qui pourraient y avoir été introduits.
L’Entrepreneur à l’entière responsabilité de cette vérification ainsi que de l’existance de tout
corps étranger dans la conduite avant la mise en service.
Le C.P.S détermine les sections et longueurs maximales qui doivent être éprouvées au fur et à
mesure de l’avancement des travaux, à défaut d’indications du C.P.S., les tronçons d’essai
n’excédent pas 2000 m sauf autorisation du Maître de l’Ouvrage.
Toutes ces opérations sont faites par l’Entrepreneur, à ses frais, suivant les indications du Maître
de l’Ouvrage.
L’épreuve est faite dans des conditions qui permettent d’examiner effectivement le tronçon de
conduite éprouvé et en particulier tous les joints.
L’Entrepreneur a notamment la charge de fournir et de poser les plaques pleines, butées, les
branchements d’alimentation et toutes autres installations accessoires nécessaires à l’exécution de
l’épreuve, dans les conditions prescrites, ainsi que le matériel nécessaire aux épreuves.
En particulier, l’utilisation de manomètre avec dispositif l’enregistrement est obligatoire. Quant
les joints sont d’un type tel qu’ils cessent d’être visibles sous un revêtement ne permettant plus
de voir directement les fuites, un premier essai de vérification préalable est effectué avant
application du revêtement il peut être effectué à l’air, à la pression de 6 bars.
Il est suivi obligatoirement de l’épreuve ci—dessous, à laquelle il ne saurait en aucun cas de
substituer.
Des « cavaliers » de terre pourront être disposés au milieu de chacun des tuyaux des
canalisations comportant des joints autre que soudés ou collés on vue de s’opposer à tout
déboîtement.
En ce qui concerne les canalisations en béton armé à tôle, les épreuves ont lieu, sauf dispositions
contraires du C.P.S, avant la confection des bagues couvrant les joints.
2/ Fourniture de l’eau
pose de canalisations à partir d’ouvrage non encore alimentés sauf indication contraire du
C.P.S, l’Entrepreneur assure le transport de l’eau nécessaire, la fourniture étant faite pour le
Maître de l’Ouvrage.
3/ Mise en eau
La conduite est mise en eau progressivement, en évitant les coupes de bélier dûs à un
remplissage tros rapide et en assurant une purge correcte de l’air de la canalisation.
En principe, le débit de remplissage ne dépasse pas 1/10 du débit normal prévu en service.
Les conduites en amiante-ciment ou en béton armé doivent avoir été remplis d’eau
respectivement au moins un jour et huit jours avant qu’il soit procédé à l’épreuve
règlementaire.
4/ Mise en pression.
Le Maître de l’Ouvrage peut, s’il le juge utile, imposer une mise sous pression d’épreuve
préalable de cinq minute, la pression étant ensuite ramenée à 0 et remonté à la pression
d’épreuve définie comme ci-dessous pendant le temps prescrit, toutes précautions étant
prises pour éviter les coups de bélier dans la conduite.
Pour les canalisations en matière plastique, afin de tenir compte de leur élasticité différée, il
est effectué une mise en pression préalable de 15 minutes avant l’épreuve proprement dite.
Après avoir été éprouvées, les conduites neuves ou remaniées doivent être lavées intérieurement
au moyen de chasse d’eau.
Pour les conduites d’eau potable, ces levages doivent être répétés, afin de faire disparaître l’eau
toutes traces de goût et d’odeur. Ces opérations sont effectuées par l’Entrepreneur, à. ses frais, la
fourniture de l’eau et les frais d’analyses restent toutefois à la charge du Maître de l’Ouvrage.
Il est ensuite procédé à la désinfection des canalisations et des ouvrages selon les dispositions
suivantes:
Le produit désinfectant est introduit à l’amont de la conduite et on procède à la mise en charge
du réseau à traiter, tronçon par tronçon, jusqu’à l’extrémité du réseau, en ouvrant à l’amont vers
l’aval, toutes les décharges d’extrémités de conduites, jusqu’à l’apparition de la coloration
violette du permanganate de potassium ou d’une teneur de 5 mg de chlore par litre, selon la
désinfection choisi. Aussitôt après cette opération, les décharges, bouches etc… sont fermées, et
on laisse s’opérer un contact pendant 24 heures, à la suite duquel, après’ vidange, le réseau est
rincé à l’eau claire.
Le litre à obtenir dans la conduite pour un contact d’au moins 24 heures est de 10 mg de chlore
par litre d’eau ou de 30 à 100 mg de permanganate de potassium par litre d’eau. Lorsque la
canalisation doit être mise en service rapidement porte les titres à 50 mg de chlore pour un
contact de 12 Heures et 150 mg pour un contact d’une demi—heure. Si le contact est réduit au
minimum (désinfection instantanée) la dose de chlore nécessaire est de 10 gramme par litre.
Les produits désinfectant sont à la charge de l’Entrepreneur.
Lorsque le réseau désinfecté a été convenablement rincé, des prélèvements de contrôle sont fait
immédiatement par le laboratoire agréé chargé de la surveillance des eaux. Si les résultats sont
satisfaisants, le réseau peut être mis en service; si les résultats sont défavorables, l’opération est
renouvelée.
La réception provisoire ne peut être prononcée qu’après exécution de cette désinfection, selon les
modalités ci-dessus.
Autocontrôle
Moyens Schémas Risque identifiés (QSE) Mesures préventives
Mode Opératoires s
Matériau Matériel Main d’œuvre
- Piquetage et implantation lignes des tronçons - Piquets - Station totale - Topographe Q : Expiration de la validité de l’étalonnage Q : S’assurer de la validité de -Fiche d’étalonnage
suivant tableau implantation des regards X.Y, à de matériel topographique l’étalonnage de la station total valide
Q : S’assurer de la pertinence des plans
partir des stations du polygonale de base - Appareil à niveau - Aide topographe approuvés
approuvé Q : Exécution des travaux avec un plan
non-approuvée Q : Diffuser la ou il y’a mise à jour ou
- Tractopelle - Conducteur d’engin Q : Equipe de topographie et laboratoire modification
- Le formulaire « Inspection des repères non-qualifié -Plans approuvés et
Q : S’assurer de la qualification de
maitrisés
topographiques de projet établis » doit être rempli - 3 M.O l’équipe topographique sur le chantier
Q : Risque d’utilisation des plans/ Q : S’assurer de la réalisation de
et signé contradictoirement avant démarrage des tabulation périmés l’autocontrôle
travaux de nivellement. - 2 Maçons Q : S’assurer de l’envoi de la demande
de réception (Topo ) au MOE
Q : Erreur d’implantation des axes S : Prévoir la signalisation nécessaire
- Mise en place d’un piquetage de la ligne de tracé
au niveau des piquets
chaque 50 m . S : Sensibiliser l’équipe d’exécution
sur la circulation sécuritaire sur
S : Risque de chute en plain-pied
chantier
S : infection avec virus covid-19 S : Conserver la distance de sécurité de
1m entre tous.
Phase N° :02 : Excavation et pose conduite
- Creusez le tranché suivant le tracé - Conduite en béton - Station totale - Topographe Q : Dépasser la largeur et la profondeur Q : Respecter les largeurs et Fiche d’inspection
convenue ; profondeurs suivant le cote fil d’eau de pose des tuyaux
regards et PVC suivant plans
*Dans la nappe : - Gravier 25 :40 - Appareil à niveau - Aide topographe d’exécution approuvés ;
S : infection avec virus covid-19
- Gravier 4 :15 - PELLE sur chenille - Conducteurs d’engins
- Pose d’une couche de drainage de gravier 25/40 S : Une seule personne attitrée par
de 30 cm engin et porte des gants usuels
-lubrifiant pour - Chargeuse - Chef chantier FR099 ; Rapport
assemblage Q : Risque de dommage de chanfrein de
d’inspection interne
- Pose d’une couche de fondation de gravier 4 :15 conduite lors de pose
Q : Vérification de diamètre des regards
- Tractopelle - 2 M.O de matériel
de 5 cm au dessus de la couche de drainage. -sable de pose
avant pose
- Hors nappe : S : risque de manutention de tyaux S : S’assurer du bon état des engins et
S : Risques liés à la circulation des engins vérifier la validité de la fiche
au bord de la fouille. d’inspection interne de matériel ;
- Pose d’une couche de lit de sable de 10 cm
(Schéma 2) E : Risque de déversement de gasoil S : S’assurer que tous les engins sont
- Contrôler l’état des tuyaux lors de leur mise en équipés gyrophare et de sirène de
place dans la tranchée avec mis à joint et vérification E : Risque de déversement ou fuite d’huile sécurité
du joint (Lors des entretiens ou accidentels)
S : Sensibilisation des conducteurs
- Le tuyau préalablement élingué en son centre de d’engins lors de circulation au bord de
gravité est ensuite soulevé par engin ( Pelle sur la fouille
chenille)
-La bague d’étanchéité en élastomère est placée dans E : Sensibilisation des conducteurs
la gorge de l’extrémité male d’engins et le mécanicien du chantier
sur la procédure de maitrise des fuites
et déversements accidentels
- Posez la conduite avec vérification sa mise à
niveau de cote Fil d’eau le sens amont et aval, S : infection avec virus covid-19 S : Conserver la distance de sécurité de
peu n’importe le sens d’écoulement, le niveau 1m entre tous.
sera rectifiez soit en enlevant soit en l’ajoutant Q : vérification chaque assemblage de
soit en tassant. deux conduites
Q : assemblage deux conduites sans joint
d’étanchéité
- La joint d’étanchéité de conduite en fonte remis en
coté about femelle et joint d’étanchéité dans le Q: vérification l’alignement des
Q : alignement des tronçons incorrect tronçons Pente respecté:
conduite en béton remis en coté male Q : pose de conduite non réceptionnée par *branches
Q : vérification avant chaque pose des
-la pose doit se dérouler de l’aval vers l’amont ; MDO conduites qui était réceptionnée par montantes: 2 ‰
Sonede *Branches
l’emboîture des tuyaux doit être dirigée vers l’amont
descendantes: 4 ‰
(Schéma 2) Implantation et
-les abouts des emboitements doivent être nettoyés nivellement (+ 2
l’emboîtement des conduites est réalisé par poussée cm) article 20
progressive, coaxiale, dans l’axe
jusqu’à ce que le repère arrive à de la tranche de Sensibiliser le
l’emboîture. On utilisera personnel aux
godet d’une pelle sur chenille, consignes
-on emboite alors le tuyau à poser par traction spécifiques au
modères et successives, lorsque la bague Q : emboitement sans jeu de pose Q : essayer de laisser un jeu de pose de Covid-19.
Q : place de joint d’étanchéité 7mm
d’étanchéité à pénétrée entièrement arrête alors
Q : vérification chaque emboitement
provisoirement l’opération d’emboitement. Il qui le joint est à l’intérieur de rainure
convient de vérifier de manière certaine que la joint d’emboiture
d’étanchéité est effectivement à l’intérieur de
l’emboiture
-Après l’emboitement de conduite en fonte l’une à
S : assurer qui les travailleurs à
l’autre en mise en place 10 piéces de verrouillage S : chute d’objet
l’intérieur de tranchée portée de
casque de protection
Une fois cette opération de vérification de la bonne S : sensibilisation de l’équipe
introduction de la joint d’étanchéité effectuée, il d’exécution
S : Eboulement de tranchée
suffit de terminer l’opération d’emboitement en
amenant l’about male de tuyau à une distance du
fond de tulipe égale au jeu de pose , le jeu de pose
est vérifié à l’aide d’une cale d’épaisseur de 7mm
-La tranche de l’emboîture du tuyau doit toujours
être protégée par une pièce de bois dur.
* le remblaiement des conduites est en sable - Terrain naturel - Camion d’arrosage - Topographe Q : Remblai avec lit de sable
directement en contact avec la canalisation, jusqu'à la
Q : S’assurer que le matériau
cote TN, le compactage doit être réalisé - Eau d’arrosage - Niveleuse - Aide topographe Q : Remblai avec des roches approvisionné est agrée par le MDO ;
exclusivement sur les parties latérales de la tranchée.
Pour la signalisation un grillage d’avertisseur bleu - Cylindre - Conducteurs d’engins Q : Risque de non-conformité du matériau
est mis en place a l’intérieur du remblai a une suivant les exigences du CCTP
hauteur de 30 cm de la génératrice supérieur de la - Station totale - Chef chantier
conduite.
*Pour le remblaiement de tranchée après le sable de Q : Manque de suivi de la quantité livrée ;
- Appareil niveau - Chef d’équipe
pose sera en remblai provenant des fouilles
Q : Assurer le suivi de quantité
- 3 M.O immédiatement a chaque livraison
S : Risque lié aux circulations et
déplacement ;
Le personnel de la qualité sera présent pendant toute
la durée d’exécution les travaux de pose conduite et
raccordements pour la vérification en accord avec la
procédure.
Ces conduites seront directement raccordées dans une fosse septique qui, à son tour, sera
raccordée avec un puit perdu.
A partir de ce compteur, le réseau projeté se ramifie à l’intérieur de la station à travers des bornes
d’arrosage pour couvrir toutes les zones vertes ayant des besoins en eau. Le plan de ce réseau sera
présenté au cours de l’étude d’exécution.
Le réseau d’alimentation en eau potable sera réalisé en PEHD de 25, 40 et 63 mm PN6, compte
tenu du diamètre minimal exigé pour le poteau d’incendie qui est de 100 mm.
Le réseau d’arrosage sera réalisé en PEHD de 40 et 63 mm PN6 et comportera des bouches
d’arrosage. Le nombre des bouches d’arrosage sera déterminé au cours de l’étude d’exécution.
Pour l’ensemble des canalisations étudiées, les données de base sont les suivantes :
Au-dessus de l’assise, le remblai et le damage se poursuivront jusqu’à une hauteur de 0,15 mètre
au-dessus de la génératrice supérieure extérieure de la canalisation pour constituer l’enrobage de
cette dernière.
Le matériau utilisé pour l’assise et l’enrobage de la canalisation sera sableux soit des déblais des
tranchées s’ils sont expurgés de tout éléments susceptibles de porter atteinte aux conduites ou s’ils
sont argileux, soit des matériaux d’emprunt.
Le tracé et le calage des collecteurs a été prévu de façon à permettre un écoulement gravitaire.
Après réalisation des fouilles en terrain, la conduite sera calée aux cotes prescrites aux plans
d’exécution et enrobée de 20 cm de sable avant remblaiement par des matériaux sélectionnés.
Entre chaque regard, les conduites seront rigoureusement alignées et maintenues dans un axe
commun.
En cours de pose et avant chaque arrêt de chantier, les extrémités des conduites seront obturées
provisoirement par un tampon en bois afin de prévenir l’introduction des corps étrangers à
l’intérieur des tuyaux.
Avant la mise en place, les bouts mâles et femelles seront nettoyés. Les joints et les embouts mâles
et femelles seront lubrifiés, si nécessaire, avec un savon spécial avant l’emboitement.
Après confection du joint, subsiste, entre les extrémités mâles et femelles, à l’intérieur de
l’emboiture, un jeu longitudinal permettant les dilatations et les retraits des tuyaux.
Les regards sont conçus en des points particuliers, notamment dans les cas suivants :
Avant la mise en place des remblais, des essais sur la canalisation auront lieux de la manière
suivante :
Essai d’écoulement
L’essai porte sur les conditions d’écoulement et sur le fonctionnement de l’appareillage. Le bon
écoulement est vérifié en versant dans un regard de l’eau en quantité limitée, à intervalles
successifs et en vérifiant le passage de l’eau dans les regards aval.
Essai de pression
Une fois la conduite à essayer sera remplie d’eau. La pression d’essai est égale à 1,5 fois la
pression de service, à maintenir constante lors de l’essai.
Essai d’étanchéité
Après avoir isolé le tronçon de canalisation à essayer, on le remplira d’eau ainsi que les regards
débouchant dans le tronçon jusqu’à ce que l’eau atteigne le niveau du sol. Les branchements
seront autant que possible essayés en même temps que les collecteurs sur lesquels ils seront
raccordés.
L’épaisseur maximale des couches successives de remblais est de 0,20 m et le compactage sera
supérieur à 95% du Proctor Normal.
SBF doit prévoir une clôture de tout le site de la station de pompage et du site de la station de
traitement tel que défini sur les plans des masses fourni par le maitre de l’ouvrage.
Exécution d’une clôture en maçonnerie en briques de 12 trous posées sur chant de 3 m de hauteur
ave fil barbelé , y compris fouille, remblais, fondation en gros béton, béton armée (semelle,
Longrines, poteaux), béton de rattrapage, coffrage, enduit total du mur et des poteaux,
badigeonnage total du mur au surfaçaire en 3 couches croisées et toutes autres sujétions.
On doit prévoir un portail de 1 m d 'ouverture totale, y compris peinture anti- rouille, peinture à l’
huile, deux poteaux 0,40 x 0,40 x 2, 10m, coffrage, ferraillage, fondation, terrassement et toutes
sujétions.
De même on doit prévoir un portail à double battant, de 3,20 m d' ouverture totale, y compris
peinture anti- rouille, peinture à l’ huile, deux poteaux 0,40 x 0,40 x 2, 10m, coffrage, ferraillage,
fondation, terrassement et toutes sujétions
Des plantations arbustives seront mises en place auprès de certains ouvrages afin de limiter soit la
transmission d’aérosol, soit de bruits, soit les apports des sables éolien. Tout au long de la clôture,
des arbres forestiers seront mis en place.
Les plantations seront réalisées par des espèces qui s’adaptent avec le climat de la région.