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1001 circuits
•ELEKTOR•

0012 Adaptateur d’EPROM 2532-2732


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DIL24
"2532"

1 1 24 24
2 2 23 23
3 3 22 22
4 4 2732 21 21

004076-1
1-670400 004076-1
IC1 ROTKELE )C( (C) ELEKTOR
5 5 20 20 IC2
6 6 19 19
7 7 18 18
8 8 17 17
9 9 16 16
10 10 15 15
11 11 14 14
12 12 13 13

De nombreux appareils anciens abri- La petite platine, en illustration, ne fait

tent des EPROM du type 2532, bien
difficiles, voire impossibles à se pro-
curer aujourd’hui. S’il faut en modifier
le logiciel ou si l’une d’elles vient à
rendre l’âme, on peut la remplacer par
un modèle plus récent, la 2732, mais le
brochage ne correspond pas. Un brico-
leur adroit peut évidemment trafiquer
le circuit imprimé, mais il est bien plus
aisé de faire appel à une petite platine
d’adaptation qui viendra se loger à la
place de l’ancienne 2532, auquel cas
le circuit imprimé conserve son état
originel.
rien d’autre que de permuter quelques
broches : la 18 de la 2732 vers la 20 de
la 2532, la 20 vers la 12 et la 21 vers la
18. Toutes les autres sont reliées à leurs
homologues (et homonymes).
La platine n’est pas disponible en service
EPS, à vous de la graver. Sur la face
inférieure du circuit imprimé, on installe
deux barrettes de 12 broches qui iront
s’insérer dans le support d’origine de la
2532. La face supérieure accueille un
support ordinaire pour CI à 24 broches
pour la « nouvelle » 2732.
Luc Lemmens
■
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1001 circuits
•ELEKTOR•

0975 Trois interrupteurs sur la même entrée du RCX de Lego


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R1
220k
interrupteur valeur de mesure
S3
1 2 3 RAW
0 0 0 1 023 à 1 001
0 0 1 1 000 à 955
R2
0 1 0 954 à 912
100k
0 1 1 911 à 869
S2 RCX
1 0 0 868 à 830
1 0 1 829 à 798
1 1 0 797 à 768
R3
1 1 1 767 à 0
47k
S1 Tableau 1. Valeurs théoriques de RAW pour
004101 - 11 les 8 combinaisons des trois interrupteurs

Une des limitations les plus contraignan-
tes du module RCX du Lego Robotics
Invention System, c’est de n’accepter
qu’un seul interrupteur par entrée pro-
grammée pour cette fonction. Bien que
le domaine de mesure d’une entrée
s’étende entre 0 et 1 023, grâce à un
convertisseur A / N intégré, le logiciel ne
s’occupe que de deux états lorsqu’il s’agit
d’un interrupteur : ouvert ou fermé.
Quiconque utilise le logiciel standard de
Lego devra en prendre son parti. Mais
si vous travaillez avec un autre langage
de programmation, comme le Visual
Basic, vous pouvez aisément imaginer
une nouvelle voie. Le bloc RCX lui-même
effectue la mesure, lors de la détection
d’une commutation, avec une précision
de 8 bits. Si l’on raccorde, à une entrée
pour commutateur, des résistances de
différentes valeurs, il devient possible de
discriminer entre plusieurs interrupteurs
sur les mêmes bornes.
Vous constaterez sur le schéma que pour
raccorder trois interrupteurs, trois résis-
tances suffisent. Choisir convenablement
les valeurs des résistances permet de
détecter ainsi 8 combinaisons différen-
tes de commutation. Selon la position
des trois interrupteurs, RAW affiche les
valeurs reprises dans le tableau. Pour
tout programmeur averti, c’est à présent
l’enfance de l’art de lancer différentes
opérations rien qu’en analysant une
seule entrée.
Le tableau indique quelle valeur (théori-
que) de RAW représente la fermeture de
chacun des interrupteurs ou de n’importe
quelle combinaison d’entre eux. La préci-
sion de la valeur réelle de RAW découle
de celle des résistances utilisées. Dans
l’exemple proposé, des résistances ordi-
naires d’une tolérance de 5 % satisfont
parfaitement aux conditions.
Hans Steeman
■
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1001 circuits
•ELEKTOR•

0055 Alimentation par le secteur


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R1 C1 D1
100Ω
1W 220n 1N4004
12V
250V
X2
15mA
D3

1N4004
D2 D4
C2

470µ
12V 12V 16V
1W 1W

004097 - 11

Nombre de montage sont alimentés C’est très exactement la fonction rem-

directement depuis la tension du secteur
au travers d’un condensateur de limita-
tion de courant, C1. L’inconvénient de
cette approche est que l’on n’utilise, nor-
malement, que l’une des demi-périodes
de la tension du secteur pour en dériver
la tension continue. L’idée d’utiliser un
pont de redressement pour procéder
à un redressement double alternance
paraît l’évidence même, cette solu-
tion se traduisant par un courant plus
important et la possibilité d’utiliser un
condensateur de capacité plus faible.
plie par le montage faisant l’objet
de cet article, qui le fait cependant
de façon plus subtile de sorte qu’il
requiert un nombre encore plus faible
de composants. La présente solution
utilise la caractéristique des diodes
zener qui, lorsqu’elles sont prises dans
le sens direct (passant) se comportent
comme des diodes ordinaires. Au cours
d’une phase le courant circule, via D1,
par la charge et D4, le trajet qu’il suit
au cours de l’autre phase passant par
D3 et D2.
Karel Walraven
■
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1001 circuits
•ELEKTOR•

0487 Générateur sonore commandé par un bruit


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5 - 9V par la résistance de réinjection R3. Le

signal amplifié de ce circuit logique est
14 C3 14 envoyé par C1 à un second circuit logi-
C5 IC1 IC2 IC1; IC2 = 4011B
C8 que 4011 qui active la bascule monosta-
IC1c
8 10µ 7 100n 7
100µ
ble formée par les deux circuits logiques
LS1
10
& 9 16V précédant et suivant C5 et R5. Le seuil
est déterminé par la tension continue
R1
appliquée par R2 à la broche 2 de IC1.
1M

R5
68k

R7
8 - 16Ω
Cette tension continue est superposée
C7
au signal provenant de C1. R4, C4 et

220k
R4 4n7 la première porte logique empêchent le
IC1b IC2c IC2d
6 IC2a IC2b 8 12 R8
T1 monovibrateur d’être activé une seconde
1M

10 11
5 &
4 1
3
5
4 9 & 13 & 4k7 fois, d’autant plus que le générateur
2 & 6 &
IC1a
sonore (IC2) interdit l’accès au haut-
1 R6 BC548 parleur comme microphone.
3 C6
& Le signal de sortie de niveau haut fourni
220k

2
R9
R2 2µ2 par la broche 4 du monovibrateur libère

4Ω7
C4 le multivibrateur double astable dans
1µ
IC2. Le premier générateur B.F. module
47k le second multivibrateur à fréquence
acoustique pour engendrer un effet
IC1d de sirène. Enfin T1, attaqué par R8,
C1
11
12 C2
actionne plutôt brutalement le haut-
& 13 parleur. Seule R9 limite quelque peu le
100n 100n
R3 004040 - 11 courant du haut-parleur.
1M Retour à la case départ à la fin de la
constante de temps du monovibrateur
Le générateur sonore présenté ici utilise repérer des objets en émettant un bruit donnée par R5, C5 : le niveau bas de la
son haut-parleur comme microphone suffisamment fort (claquer des mains, broche 4 de IC1 désactive le générateur
lorsqu’il se trouve en état d’attente. Le émettre un sifflement perçant). sonore et le haut-parleur reprend son
haut-parleur met en marche le généra- Le circuit logique dans la partie infé- rôle de microphone une fois écoulé le
teur sonore dès qu’il détecte un bruit rieure du schéma fonctionne comme délai dû à R4 et C4. Le circuit peut être
dépassant un seuil réglable. Ce petit cir- amplificateur B.F. linéaire qui reçoit son alimenté par des batteries de 5 à 9 V.
cuit futé peut servir d’alarme réagissant signal d’entrée du haut-parleur fonction- Gregor Kleine
au bruit ; on peut aussi s’en servir pour nant comme microphone L (T1 bloqué) ■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0388 Entrée analogique pour le module RCX de Lego


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

trée est faible, plus la chute de tension

aux bornes de la résistance sera grande.
Le bloc RCX mesure un courant de sortie
1 6x 1N4148 relativement fort et considère dès lors
IC1 = /2 LM324
que la résistance du capteur est basse.
D5 D3 D1
Si la tension d’entrée approche les 5 V,
8 il ne reste presque plus de différence
3
R1 RCX de potentiel sur R1. Un faible courant
1
IC1 1k s’écoule et le bloc RCX en déduit qu’il y
2 D6 D4 D2 a une grande résistance. Par expérience,
4 on est arrivé à une valeur de 1 kΩ pour
R2 R1, mais l’expérimentation reste ouverte.
10k R1 peut monter jusqu’à 3 kΩ3 ; au-delà,
la caractéristique s’écarte trop de celle
R3
C1 d’un photocapteur. Le domaine entier de
10k

mesure ne peut plus être exploité. La

47µ
16V
Jusqu’à présent, le bloc RCX ne dispose
pas d’entrée analogique. Le montage
que nous vous présentons ici confère
au module la faculté de détecter une
tension analogique. Grâce à la tacti-
que adoptée, il est même possible de
réaliser cette fonction sans changer le
logiciel en place, au prix, naturellement,
de certaines « libertés » à prendre avec
l’interface.
Lorsqu’une entrée du bloc RCX est réglée
en mode de capteur photosensible, c’est
une valeur de résistance, entre les deux
004100 - 11
bornes de l’entrée sélectionnée, que
le module tente de déterminer. Voilà
précisément ce que notre montage va
simuler, en convertissant une tension
analogique, comprise entre 0 et 2,5 V,
en quelque chose qui ressemble à une
résistance. Comment s’y prendre ? C’est
assez simple à décrire. La tension analo-
gique est d’abord amplifiée d’un facteur
deux et apparaît à la sortie de l’amplifi-
cateur opérationnel. La résistance R1 est
enserrée entre la sortie du bloc RCX et
l’entrée tamponnée. Plus la tension d’en-
valeur de mesure varie, avec la résis-
tance R1 indiquée, d’à peu près 95 pour
une tension d’entrée de 0 V à quelque
5 pour 2,5 V à l’entrée du montage. La
courbe est pratiquement linéaire dans la
gamme qui va de 0,5 à 2 V.
Le reste du montage s’explique tout
seul. Les diodes D1 à D4 forment un
pont redresseur, si bien que la polarité
de la tension d’entrée est indifférente,
on peut y brancher les fils comme ils
viennent. La tension redressée est lissée
par le condensateur C1 avant de servir à
alimenter l’amplificateur opérationnel. La
résistance de mesure R1 est également
flanquée de deux diodes, à l’entrée du
module RCX, pour s’affranchir ici aussi
des problèmes de polarité lors du rac-
cordement.
Hans Steeman
■
Table des matières 6
1001 circuits•ELEKTOR•

0854 Sorties numériques à 8 canaux pour RS-232

 page 1 / 4 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V

R4 R6 R5 IC2
IC3
9 2 19 2 18 R14 D11

10k

10k

10k
0 1D 1k
CTR12 7 3 18 3 17 R13 D10
K1 R1 D1 1 1k
RST 11 6 4 17 4 16 R12 D9
2k2 CT=0 2 1k
1 IC6 5 5 16 5 15 R11 D8
1N4148 1 6 5 3 1k
14 3 6 15 6 14 R10 D7
IC1 4 1k
2 2 7 14 7 13 R9 D6
5 1k
15 CT 4 8 13 8 12 R8 D5
6 1k
3 13 9 12 9 11 R7 D4
2
4N28 4 4040 7 1k
16 12
R3 D3 8
4 LEN 10 14 11
2k2 + 9 C1
17 IC8 15 1 1
1N4148 1 6 5 10 EN & EN
5 1 19
11
18 74HC573
6
74HC541
19
2 4
7 4N28
D2 V++
R2
20 CLK
2k2
8 IC7 10
1N4148 1 6 5
21 1 +VS 18
I1 O1 D0
9 2 17
I2 O2 D1
22 3 16
I3 O3 D2
10 4 15
2 4 I4 O4 D3
23 4N28 5 IC4 14
IC5 I5 O5 D4
11 6 ULN 13
D12 7805 5V I6
2803 O6 D5
24 7 12
I7 O7 D6
12 8 11
1N4001 I8 O8 D7
25 16 20 20 VEE
9V
13
6 ... 40mA C4 C3 IC1 C1 C2 IC2 IC3 9
8 10 10
330n 100n 100n 100n
004032 - 11
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0854 Sorties numériques à 8 canaux pour RS-232

  page 2 / 4 
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Registre COM1 COM2 COM3 COM4 Connecteur Connecteur

Signal COM1 COM2 COM3 COM4 Bit E/S
à 25 contacts à 9 contacts
Transmit/Receive Buffer 3F8h 2F8h 3E8h 2E8h
Interrupt Enable Register 3F9h 2F9h 3E9h 2E9h TXD #2 #3 3FBh 2FBh 3EBh 2EBh 6 O

Interrupt Identification DTR #20 #4 3FCh 2FCh 3ECh 2ECh 0 O

3FAh 2FAh 3EAh 2EAh
Register RTS #4 #7 3FCh 2FCh 3ECh 2ECh 1 O
Line Control Register 3FBh 2FBh 3EBh 2EBh CTS #5 #8 3FEh 2FEh 3EEh 2EEh 4 I
Modem Control Register 3FCh 2FCh 3ECh 2ECh DSR #6 #6 3FEh 2FEh 3EEh 2EEh 5 I
Line Status Register 3FDh 2FDh 3EDh 2EDh RI #22 #9 3FEh 2FEh 3EEh 2EEh 6 I
Modem Status Register 3FEh 2FEh 3EEh 2EEh DCD #8 #1 3FEh 2FEh 3EEh 2EEh 7 I
Scratch Pad Register 3FFh 2FFh 3EFh 2EFh
Tableau 2. Position des bits de l’UART
Tableau 1.Adresses des ports COM d’un PC

Ce montage est une carte dotée de l’émission (transmission) et la réception

huit sorties numériques à collecteur
ouvert pouvant être connectée au port
sériel d’un PC. Son concept repose sur
un accès direct aux registres de l’UART
(Universal Asynchronous Receiver/Trans-
mitter = Émetteur/Récepteur Asynchrone
Universel) du PC pour une adaptation de
la communication du mode sériel au mode
parallèle.
Comme vous n’êtes sans doute pas sans
le savoir, un ordinateur peut, s’il n’a pas
été doté d’une carte de ports sériels
additionnels, disposer de 1 à 4 ports
sériels baptisés COM1 à COM4, chacun
de ces ports occupant, dans la cartogra-
phie de mémoire, 8 emplacements de
mémoire identifiés sur le tableau 1. Les
lignes de bases utilisées par un UART
lors d’une communication sérielle, pour
sont, respectivement, TxD et RxD. On
utilise en outre un groupe de lignes
additionnelles (DCD, DSR, RTS, CTS,
DTR, RI) en vue d’établir d’autres types
de communication sérielle. Certaines de
ces lignes travaillent en entrées d’autres
en sorties, mais chacune d’entre elles,
exception faite de RxD, peut être com-
mandée par le biais d’un bit du registre
de l’UART, cartographie donnée dans le
tableau 2. Les niveaux de tension dans
le cas d’un port sériel, dits niveaux RS-
232, sont officiellement de –12 V pour
un « 1 » logique et de +12 V pour un
« 0 » logique. sont reliées aux points R1-D1, R2-D2
Le port série de l’ordinateur est connecté et R3-D3 pour garantir une commande
à la présente carte par le biais du sans risque électrique par le biais des
connecteur K1. Les 3 sorties du port opto-coupleurs IC6 à IC8. Dans ces
série disponibles, TxD, RxD et RTS, conditions, lorsqu’une ligne de sortie
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0854 Sorties numériques à 8 canaux pour RS-232

  page 3 / 4 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

d’un port série se trouve à +12 V, le

transistor interne de l’opto-coupleur
concerné est poussé en saturation.
Inversement, lorsque cette ligne se
Liste des composants
trouve à – 12 V, le transistor concerné
sera mis hors-tension. Résistances :

K1
Les équations logiques entre TxD, RxD R1 R3 R2 R1 à R3 = 2 kΩ2
D1 D3 D2 R4 à R6 = 10 kΩ
et RTS et les lignes RST, CLK et LEN sont
R7 à R14 = 1 kΩ

0
les suivantes : IC6 IC8 IC7

RSTTTL= TXDRS232 ;

+
Condensateurs :
R4 R6 R5

004032-1
CLKTTL= DTRRS232 ; C1 à C3 = 100 nF

C2
C4 = 330 nF
LENTTL= RTSRS232.

D12
IC1

C1
Semi-conducteurs :
Les lignes RST et CLK pilotent un comp-

C4
D1 à D3 = 1N4148
IC2
teur binaire à 12 bits, IC1, dont on n’uti- D4 à D11 = LED haut rendement
D12 = 1N4001
lise d’ailleurs que 8 bits. Les 8 sorties de IC1 = 4040
poids faible (LSB = Least Significant Bit) IC3 IC2 = 74HC573
du compteur binaire attaquent le verrou

IC5
IC3 = 74HC541

C3
IC4 = ULN2803 (Sprague)
(latch) IC2, ce que fait également la
IC4 IC5 = 7805
ligne LEN.

004032-1
(C) ELEKTOR
1-230400
ROTKELE )C(

IC6 à IC8 = 4N28 ou CNY17-2

La séquence de fonctionnement nor-
R10
R11
R12
R13
R14
R7
R8
R9

male se passe de la manière suivante. Divers :

K1 = embase Sub-D à 25 contacts
On commence par l’application d’une femelle encartable
impulsion RST (ReSeT = remise à zéro)
D10
D11
D4
D5
D6
D7
D8
D9

H2
H1 12 picots
V++

au compteur pour le remettre à zéro.

T
D7

D0

On fournit ensuite le nombre d’impul-

sions CLK (CLocK = horloge) requis pour
obtenir la mise de toutes les sorties du
compteur aux niveaux logiques désirés.
On envoie, pour finir, une impulsion LEN
pour verrouiller tous les états logiques
aux sorties du verrou.
Le tampon IC3 (74HC541) commande
les LED D4 à D11 qui servent à la visua-
lisation des états logiques de la sortie.
Un autre tampon, IC4, un ULN2803A
cette fois, constitue le véritable étage ble des sorties ne devant pas dépasser,
de sortie de la carte. Les 8 sorties à col- lui, 500 mA.
lecteur ouvert de ce circuit intégré sont La carte comporte son propre régula-
disponibles sur des picots disposés sur le teur de tension et partant pourra être
bord de la carte. Ces sorties à collecteur alimentée par le biais de n’importe quel
ouvert sont en mesure de commuter une adaptateur secteur fournissant une ten-
tension pouvant aller jusqu’à 50 V, le sion comprise entre 9 et 15 V.
total du courant à fournir par l’ensem-
Table des matières 6
0854 Sorties numériques à 8 canaux pour RS-232
a b c d e f g h
Le programme de communication avec la
carte a été développé en Turbo-Pascal.
La routine de communication a été bap-
tisée CARD08DO. L’appel de cette rou-
tine (depuis n’importe quel programme
écrit en Turbo-Pascal) devra respecter la
syntaxe suivante :
CARD08DO (COMADDRESS, VALUE,
DELTIME)
instruction dans laquelle
COMADDRESS, une variable de type
mot (Word), doit contenir, avant d’être
appelée, l’adresse de base du port sériel.
Les valeurs licites de cette variable
sont : $3F8 (pour COM1), $2F8 (pour
COM2), $3E8 (pour COM3) et $2E8
(pour COM4).
VALUE, une variable de type octet
(Byte), doit contenir la valeur arithméti-
que du groupe des 8 canaux. Les 8 états
logiques constituent un octet dont le bit
de poids faible est Ch0, le bit de poids
fort (MSB = Most Significant Bit) est
Ch7. Cette variable peut prendre, licite-
ment, n’importe quelle valeur comprise
entre 0 et 255.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 4 / 4
i j l m n o p r s t u v w
DELTIME, une variable de type octet,
doit contenir (avant qu’on ne l’appelle)
la valeur de la durée de temporisation
(DELay TIME). Les valeurs acceptables
de cette variable vont de 0 (dans le cas
d’un ordinateur à 8086 du siècle dernier
tournant à 8 MHz) à 4 (pour un ordina-
teur à Pentium tournant à 266 MHz).
Le code-source de la routine de com-
munication, CARD08DO.SUB, et un pro-
gramme de démonstration, O8DOCARD.
PAS, avec une version exécutable du pro-
gramme de démonstration, 08DOCARD.
EXE, peuvent être téléchargés du site
d’Elektor sur la page consacrée à ce CD-
ROM.
Nous avons conçu un dessin de platine
pour la présente réalisation. Vous pour-
rez vous en inspirer pour graver votre
propre platine.
Vastianos
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0491 Gradateur à 2 positions


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

La1

230V
40/60W
C1

2 - 6µ
400V
R1
1Ω

230V

S1 S2

Le gradateur que nous vous présentons
ici est sans doute l’un des plus simples
qu’il ne vous soit jamais donné de ren-
contrer, en effet, il ne comporte que
deux composants, ce qui en permet
une intégration aisée dans le boîtier
d’un interrupteur secteur existant. Il ne
faudra cependant pas oublier, avec de
passer à cette étape d’implantation phy-
sique, de couper, au niveau le tableau
électrique principal, l’alimentation du
groupe concerné, la tension du secteur
étant et restant un élément inspirant un
minimum de respect, l’oubli de précau-
tions élémentaires pouvant être fatal !
Le schéma, si tant est que l’on puisse,
dans le cas présent, encore parler de
schéma, n’appelle que peu d’éclaircis-
sements. Lorsque l’interrupteur S1 est
fermé, l’ampoule éclaire à pleine puis-
sance. La position de S2 n’a, dans ces
conditions, pas le moindre effet. Si l’on
ouvre l’interrupteur S1 et que l’on ferme
S2, le condensateur pris dans le circuit
produit une chute de tension, ce qui se
traduit par une luminosité moindre (effet
de gradateur) de l’ampoule. La dissi-
pation du condensateur est (quasiment)
nulle, de sorte que l’électronique ne pro-
duit pas de chaleur. La résistance a pour
fonction de prévenir la production d’une
étincelle lorsque, S1 étant déjà fermé,
on ferme l’interrupteur S2. La taille du
condensateur dépend de la puissance de
l’ampoule que l’on veut doter de cette
fonction de gradateur ; elle variera, en
règle générale, entre 2 et 6 µF.
Attention : veillez à utiliser un condensateur
de type dit de classe X2. Il faudra en outre se
rappeler que ce montage ne fonctionne qu’avec
des charges ohmiques (résistives) et partant
non pas inductives. On peut dans ce cas-là se
trouver confronté à des phénomènes pour le
moins imprévisibles !
Gert Baars
■
Table des matières 6
0335 Détecteur de surcharge sensible
a b c d e f g h
U SUPPLY
D1
R1
1k
La technique la plus efficace, et la plus
simple, pour mesurer le courant circu-
lant dans un montage consiste à inter-
caler une résistance de mesure dans le
circuit. Plus la valeur de la résistance
est importance plus la précision de la
mesure sera élevée. L’inconvénient de
l’utilisation d’une résistance de valeur
importante est que celle-ci exerce une
influence sensible sur le fonctionnement
du montage sur lequel se fait la mesure
et auquel elle a été ajoutée.
Le choix d’une version active du détec-
teur offre une possibilité de réduction
sensible de la valeur de la résistance
qui le constitue. Le présent montage
montre comment on peut, à l’aide d’un
amplificateur opérationnel aussi courant
i j l m n o p r
RS
IS
IC1
7
2 U OUT
6
LF351
3
4
004058 - 11 U
que le LF351 associé à une résistance de
détection, prise dans le trajet du courant,
réaliser un indicateur de surcharge. On
génère, à l’aide d’une diode prise entre
les entrées inverseuse (–) et non-inver-
seuse (+) de l’amplificateur opérationnel,
une différence de tension. En règle géné-
rale on constate aux bornes de la diode
Schottky D1, une chute de tension de
l’ordre de 0,2 à 0,3 V.
On a la possibilité, par un choix judicieux
de la valeur de R1 (et partant de l’inten-
sité du courant au travers de la diode)
d’excercer une certaine influence sur cet
élément. Plus la valeur de R1 est impor-
tante, plus la chute de tension devient
faible. L’entrée inverseuse de l’amplifi-
cateur opérationnel est reliée à la ten-
1001 circuits
•ELEKTOR•

s t u v w
sion d’alimentation positive en aval de
la résistance de mesure Rs. Ceci a pour
conséquence de forcer le niveau pré-
senté par la sortie de l’amplificateur opé-
rationnel à la valeur de la tension d’ali-
mentation négative, –5 V par exemple.
Une augmentation du courant circulant à
travers Rs se traduira par une diminution
du niveau de la tension appliquée à l’en-
trée inverseuse de l’amplificateur opé-
rationnel. Dès que la chute de tension
aux bornes de la résistance Rs (Is × Rs)
dépasse de très peu la valeur de la chute
de tension aux bornes de D1, la sortie
de l’amplificateur opérationnel basculera
pour prendre un niveau correspondant
à la valeur de la tension d’alimentation
positive. Il devient possible ainsi d’uti-
liser cette fonction de basculement de
la sortie de l’amplificateur opérationnel
pour l’activation d’un élément de visua-
lisation ou pour l’excitation d’un relais.
L’alimentation de l’amplificateur opé-
rationnel doit rester à l’intérieur de la
plage ±15 V, ce qui permet à ce circuit
de surveiller sans le moindre problème
une tension d’alimentation comprise
entre 5 et 15 V.
Hans Steeman
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0353 Doubleur de fréquence


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

HMC18x
f in 1 8 f out
50Ω 50Ω
Pertes de Isolation en sortie
2 7 Modèle fin fout
conversion
fin 3 fin 4 fin
3 6
HMC 187 0,85 - 2 GHz 1,7 - 4 GHz 15 dB 45 dB 52 dB 40 dB
HMC 188 1,5 - 2,5 GHz 3 - 5 GHz 15 dB 45 dB 50 dB 45 dB
4 5
HMC 189 2 - 4 GHz 4 - 8 GHz 13 dB 34 dB 40 dB 40 dB

004113 - 11

Il existe, si l’on a besoin de multiplier
des fréquences comprises entre 850 MHz
et 4 GHz, des circuits intégrés doubleurs
de fréquence extrêmement miniaturisés
dont les dénominations de type sont,
respectivement, HMC 187, HMC 18 et
HMC 189 (cf. le tableau ci-dessus) ;
ces composants peuvent également
prétendre, à leur sortie, à une réjec-
tion de la fondamentale et des 3 ème et
4 ème harmoniques de plus de 35 dB par
rapport au double de la fréquence d’en-
trée, c’est-à-dire la fréquence de sortie
recherchée. Ces caractéristiques facili-
tent sensiblement le traitement en aval
et la conception d’un éventuel filtre de
sortie monté en aval. Cette réjection des
fréquences indésirées est également un
avantage important lorsque l’on envisage
un montage en cascade de plusieurs
de ces composants pour un doublage
de fréquence à répétition (4×, 8× ...).
Les minuscules composants de la série
HMC 18x sont proposés en boîtier plas-
tique MSOP8, ce qui rend leur prix très
abordable ; le composant, qui ne fait
pas plus de 1 mm d’épaisseur occupe
une surface de platine de 3 × 4,8 mm
seulement.
On trouve à l’intérieur du composant un
doubleur de fréquence passif compor-
tant un anneau de diodes Schottky et
deux transformateurs intégrés appelés
baluns (de l’anglais balanced : unbalan-
ced). L’anneau de diodes remplit la fonc-
tion de pont de redressement de Graetz.
C’est l’intégration des baluns monolithi-
ques directement sur la puce du compo-
sant qui détermine cette fréquence de
coupure inférieure de 850 MHz, valeur
relativement élevée.
Il est bien entendu également possible
de doubler des fréquences plus faibles,
mais l’atténuation de transfert (conver-
sion loss) typique de 15 dB augmente
alors très rapidement. Les impédances
d’entrée et de sortie sont normalisées
pour un système 50 Ω typique et doivent
partant être attaquées par une puissance
d’entrée typique de +15 dBm. La puis-
sance de sortie nominale se situe alors
aux environs de 0 dBm.
Le tableau donne un aperçu des prin-
cipales caractéristiques techniques des
trois variantes de ce composant dispo-
nibles.
www.hittite.com
Gregor Kleine
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0856 Source de bruit optimisée à semi-conducteur


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

12V

P1

CW

4k7 C3

10µ 16V
T2
T1 BC547B

C1 C2 C4

100µ 100n BC547B

470n
16V
R1 R2 R3
10k

47k

4k7

Nous avons déjà évoqué à maintes repri- Un BC547B se met à se comporter en tampon se fait directement depuis le
ses la fonction de générateur de bruit diode zener à partir d’une tension de 12 V. Le réglage se fera de la façon sui-
d’un transistor monté en diode zener. l’ordre de 8 V. La paire constituée par vante. Brancher la sortie du circuit à un
S’il vous est déjà arrivé de procéder à l’ajustable P1 et la résistance R1 per- oscilloscope. Ajuster P1 jusqu’à ce que
des expériences en utilisant un transistor met d’ajuster entre 8 et 12 V la ten- le signal visualisé soit optimal tant au
monté en sens inverse, vous n’aurez pas sion appliquée à l’étage zener que for- niveau de l’amplitude que de « l’appa-
manqué de remarquer que la tension ment le transistor T2 et la résistance rence » de la tension de bruit. La ten-
de bruit produite dépend pour une part R2. Le condensateur C3 se charge du sion de sortie est de l’ordre de 300 mVtt,
importante du niveau de la tension d’ali- découplage de la tension d’alimentation la consommation de courant atteignant
mentation. Les variations d’un transistor réduite. Le montage a été doté en outre 2 mA.
à l’autre sont très sensibles elles aussi. d’un tampon d’impédance, formé par T2 Hans Bonekamp
Il paraît partant intéressant, à première et R3, ceci en vue d’éviter que la charge ■
vue, de prévoir une possibilité d’ajustage connectée au circuit n’ait d’influence sur
de la tension d’alimentation de l’étage la source de bruit. L’alimentation de ce
chargé de la génération du bruit.
Table des matières 6
0153 Calcul de radiateur
a b c d e f g h
Déterminer les dimensions d’un refroi-
disseur pour semi-conducteur est tou-
jours une corvée. La feuille de calcul
que nous vous proposons ici devrait
vous simplifier la vie. Le principal avan-
tage, c’est que, d’un coup d’oeil, vous y
dénichez le radiateur qu’il vous faut et
vous saurez même quelle température il
va atteindre.
Il faut bien entendu commencer par don-
ner quelles informations. Il y a des valeurs
initiales déjà introduites, de sorte que les
paramètres qui vous sont inconnus, vous
les laissez tels quels. Voyons de quoi il
retourne. Commençons par saisir la puis-
sance que le transistor doit dissiper. Il n’y
a qu’à multiplier la tension à ses bornes
i j l m n o p r
par le courant qui le traverse. Ensuite,
la résistance thermique. Elle dépend du
type de transistor et il faut aller la cher-
cher dans les feuilles de caractéristiques
du fabricant, elle s’appelle Rthjc (junction
to case, entre jonction et boîtier). Par
exemple, un 7805 sous boîtier TO220
présente une valeur de 4 K / W (kelvin
par watt) et pour un 2N3055 emballé en
TO3, on trouve une valeur de 1,5 K / W.
Un composant récent comme le BUZ100
de Siemens en boîtier TO220 affiche une
valeur incroyablement basse, à peine
0,6 K / W !
Il nous faut aussi connaître la résistance
thermique de la plaquette d’isolation
éventuelle. Aucune n’a de valeur nulle.
1001 circuits
•ELEKTOR•
 page 1 / 2 
s t u v w
Quelques idées : plastique souple 0,4 ;
oxyde d’alumine (dur, blanc, 1 à 2 mm
d’épaisseur) 0,3 ; mica 0,4. Utilisons-
nous de la pâte thermoconductrice ou
non ? Le choix offert, c’est oui (=1) ou
non (=0). Le tableur injecte de lui-même
0,1 pour un oui et 0,5 pour un non.
Ensuite, il nous faut indiquer la tempé-
rature maximale souhaitée. Par exemple
le fait que le transistor ne peut dépas-
ser, à l’intérieur, 125 ou 150 ou encore
175 degrés centigrades. Ce sont aussi
des valeurs à pêcher dans les fiches
de caractéristiques du composant en
question, il s’agit de la température
maximale de jonction. Si vous ne la
connaissez pas, 150 est celle que l’on
rencontre le plus fréquemment, certains
semi- conducteurs modernes tolèrent
175, mais la valeur la plus sûre reste
125 degrés.
Il se peut aussi que vous ne désiriez
pas voir s’élever trop la température
du radiateur. S’il reste accessible en
fonctionnement, il ne doit pas dépasser
60 degrés centigrades. Les refroidisseurs
qui chauffent davantage doivent être
protégés, hors d’atteinte, pour éviter au
personnel des brûlures accidentelles. S’il
n’y a pas de risque, rien ne vous empê-
che d’introduire une valeur plus élevée.
Le logiciel fournit alors quatre résultats.
Tout d’abord, la résistance thermique en
degrés par watt. Le programme désigne
celui qui est requis pour respecter la
Table des matières 6
0153 Calcul de radiateur
a b c d e f g h
température maximale du transistor
ou pour rester sous la température
fixée pour le radiateur lui-même. Il
affiche ensuite la température interne
du transistor, celle du radiateur ainsi
qu’une proposition de modèle à utiliser
et sa longueur, par exemple un SK85
de 75 mm de long. Il peut aussi donner
une liste de propositions, comme dans
l’exemple représenté. Il est relativement
limité en nombre de suggestions, mais
cela donne malgré tout une idée de base.
Il faut aussi tenir compte des disponibi-
lités du revendeur près de chez vous,
mais avec la valeur de la résistance
thermique en degrés par watt, on peut
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
aisément trouver un modèle équivalent.
Vous découvrirez rapidement le plaisir de
jouer avec les différents paramètres et
de comprendre par expérimentation la
relation entre la température du transis-
tor et celle du radiateur.
Si vous souhaitez apporter des correc-
tions ou modifications au logiciel (dis-
ponible sur le site Internet d’Elektor à
la page consacrée à ce CD-ROM), il vous
faudra d’abord déverrouiller la sécurité
et faire apparaître les colonnes invisi-
bles. La rédaction autant que les autres
lecteurs se réjouissent d’examiner vos
modifications.
Karel Walraven
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0536 Infos concernant les afficheurs


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Le site www.woe.de.vu, World of Electro-
nics de Michel Gaus, fournit, pour l’ama-
teur d’électronique, une quantité d’in-
formation méritant, comme dit le Guide
Michelin, le détour. Un tour sur Internet
s’impose. Le point fort de ce site est
constitué par l’information sur les dif-
férents affichages que l’on y trouve. Il
comporte des sections distinctes dédiées
respectivement aux afficheurs à LED,
aux modules LCD et aux afficheurs à
tube fluorescent. On y trouve en outre
une page fournissant un nombre impres-
sionnant de liens permettant de trouver,
sur Internet, toutes sortes de fiches de
caractéristiques. Ce fil d’Ariane tombera
sans doute à point lorsque l’on essaie de
trouver des informations sur un compo-
sant moins courant.
Ce site comporte également une page
de présentation de projets d’électro-
nique; à l’écriture de ces lignes on y
trouvait une commande destinée à un
tuner de TV de Nokia, un chenillard à
LED, une horloge à LED au style très
particulier, un convertisseur RS-232/I2C
ainsi qu’une carte pour AT89C2051. On y
trouve en outre une liste de fournisseurs
de composants, limitée actuellement à
des sociétés d’Outre-Rhin. Comme ce
site est accessible en anglais ou en alle-
mand, il est vivement recommandé de
maîtriser la langue soit de Shakespeare
soit de Goethe.
Harry Baggen
■
Table des matières 6
0998 Voûte céleste étoilée
a b c d e f g h
004028-11
Maintenant qu’il est relativement facile
de mettre la main sur des LED blanches,
l’idée de reproduire, dans une pièce
quelconque (chambre à coucher de pré-
férence), l’hémisphère céleste nocturne
pour faire son propre planétarium devient
une idée parfaitement réalisable. Les
dites LED produisent une lumière légère-
ment bleutée relativement froide (6 500
à 8 000 K) qui permet de simuler, avec
un certain réalisme, celle des étoiles. La
i j l m n o p r
prise en
série, avec
chacune des
LED, d’une résistance
de limitation de courant
de valeur adaptée permet
de leur attribuer leur magnitude
(luminosité relative) d’origine.
Dans la pratique, la réalisation pourra
se faire de différentes manières. La
solution la plus rudimentaire consiste à
utiliser un morceau de carton de couleur
noire dans lequel on perce, aux endroits
requis par les positions relatives des
constellations, les orifices dans lesquels
viendront se blottir les LED. On pourra
ensuite les fixer dans le support à l’aide
d’un rien de colle. Autre approche très
« in » et « cool » les ciels de lit de forme
parabolique qui ne sont en fait rien de
plus qu’un grand parapluie noir à l’abri
duquel l’obscurité (tombant des étoiles,
cf. Le Cid de Corneille) est un peu plus
1001 circuits
•ELEKTOR•

s t u v w
prenante. On pourra également y faire,
avec les précautions requises, les trous
destinés à recevoir les LED qui y seront
ensuite fixées à l’aide d’une goutte de
colle.
Le schéma utilise, pour l’alimentation,
un adaptateur secteur standard répon-
dant aux normes de sécurité. Un adap-
tateur de ce type peut fournir, en règle
générale, de l’ordre de 300 mA, ce qui
permet d’alimenter quelque 300 / 20 =
15 LED.
On sera amené, si l’on veut reproduire
un nombre de constellations plus impor-
tant ou une partie de la coupole céleste
plus large, à opter pour un adaptateur
de puissance supérieure, de 500, voire
1 000 mA. On pourrait même envisager
de doter chacune des constellations de
son propre adaptateur secteur. Le but de
l’opération est de faire en sorte que le
courant circulant à travers chacune des
LED ne dépasse pas 20 mA au maxi-
mum. Il est facile, par exemple, si l’on
positionne l’adaptateur pour qu’il four-
nisse une tension de 6 V, de calculer
la valeur à attribuer à la résistance de
limitation de courant : elle répondant
à la formule suivante : R = (6 – 3,5) V /
20 mA=125 Ω.
Nous opterons partant pour une valeur
standard de 120 voire 150 Ω (une résis-
tance de valeur plus élevée abaisse la
luminosité de la LED avec laquelle elle
se trouve en série).
Karel Walraven
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0664 Oreille électronique pour le module RCX de Lego


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

tandis que C1 fonctionne en réservoir.

La résistance R2 permet au condensa-
8 6x 1N4148 teur de se décharger, lorsque le signal
IC1 R4
D5 D3 D1 diminue d’intensité. La tension ainsi
4 100k redressée attaque le tampon IC2, dont
2 la sortie est reliée, par l’intermédiaire
R1 RCX
6 1 d’une résistance de 1 kΩ (R1) à l’entrée
D7 IC1a 1k
7 3 de capteur du RCX.
IC1b D6 D4 D2
5 Nous le décrivons dans un autre article
1N4148 de ce numéro (entrée analogique pour
IC1 = LM324
le module RCX de Lego), en pareil cas,
MIC1
R5 R3 R2 le module aperçoit une résistance et en
C1 C2 convertit la valeur en un résultat évalué
100k

1k

1M2

entre 0 et 100. Au repos, quand on n’en-

100n 68µ
16V
004102 - 11
Le programme Mindstorms de Lego ne convertie en une valeur équivalente à
prévoit toujours pas d’oreille électroni- une résistance. À son tour, le RCX va
que. Entendons-nous bien, il n’est pas mettre à profit l’information pour détec-
indispensable que le RCX réponde aux ter le dépassement d’un niveau sonore
commandes vocales, l’électronique à déterminé. Il suffit pour cela de régler
embarquer et le logiciel nécessaire pour convenablement le seuil voulu. Dans
la cause seraient considérables, mais lui cette fonction, l’entrée du RCX devra
donner l’occasion de réagir à des sons être configurée comme pour une cellule
élémentaires ou à un niveau de bruit photoélectrique.
élargirait encore le champ de ses acti- Le fonctionnement du montage s’expli-
vités. Le montage présenté ici le met que aisément. Tel qu’il est monté, IC1
précisément en état d’écouter et d’éva- travaille en amplificateur non inverseur
luer différents niveaux de bruit ambiant. (homophase), il assure au signal micro-
Le son est capté par un microphone à phonique un gain d’une centaine de fois.
cristal, un modèle bon marché que l’on Le signal issu de l’amplificateur opéra-
trouve partout. Son intensité est ensuite tionnel subit un redressement par D7,
tend aucun bruit, la mesure s’échelonne
de 90 à 100. Plus le son s’intensifie, plus
la valeur correspondante diminue. Avec
le module logiciel pour photocellule de
Lego, nous allons pouvoir déterminer
comment réagir à différents niveaux
sonores. Une valeur aux alentours de
85 est appropriée : plus basse, la valeur
indiquera qu’il y a du bruit, une valeur
plus élevée sera appréciée comme du
silence. Si l’on frappe dans les mains
à proximité du capteur, le montage le
détecte. Il n’y a plus, par exemple, qu’à
utiliser ces stimuli pour incrémenter un
compteur pendant une période détermi-
née et vous obtenez un applaudimètre.
Hans Steeman
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0741 Radio à diode pour casque d’écoute à basse impédance


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

A1 * zie tekst
* siehe Text

* see text * voir texte

L1 D1

*
AA119
Tr1 *
Ge
C1
C2

500p 10n
2x 32Ω

30 : 1
004033 - 11

Les anciennes suggestions de réalisa-
tion de radios basées sur une simple
diode font le plus souvent appel à des
casques d’écoute à haute impédance
(2 × 2 000 Ω) qui sont passés de mode.
Aujourd’hui, par contre, on trouve des
casques d’écoute bon marché pour bala-
deurs 2 × 32 Ω, mais ils feront aussi
l’affaire avec un transformateur appro-
prié : celui d’une alimentation enficha-
ble fera l’affaire. Si l’on prend un bloc
d’alimentation à commutation de tension
(3 / 4,5 / 6 / 9 / 12 V) sans redresseur ni
condensateur électrolytique de filtrage,
il est même possible de déterminer le
meilleur rapport de transfert.
Une adaptation parfaite est indispensa-
ble dans une radio à diode (n’importe
quelle diode au germanium fera l’affaire)
car elle ne tolère aucune perte d’éner-
gie. C’est aussi pourquoi la bobine du
circuit oscillant possède plusieurs pri-
ses. 60 spires sur un bâtonnet de fer-
rite d’un diamètre de 10 mm et d’une
longueur de 100 mm, et on est paré
pour la gamme des ondes moyennes.
Une longue antenne doit être raccordée
à une prise plus basse pour ne pas trop
amortir le circuit. On peut simplement
essayer toutes les prises jusqu’à ce que
la réception soit aussi bonne que possi-
ble. Il est essentiel pour une radio aussi
simple de comporter une bonne antenne.
Un tuyau : celui de la gouttière (métal-
lique) constitue souvent une antenne
idéale à condition de ne pas être à la
terre. Un tuyau de gouttière en zinc est
souvent enrobé de ciment dans le dégor-
geoir où il aboutit : il est donc isolé. Il
suffit de le raccorder par un fil pour avoir
l’antenne idéale. Si un émetteur puissant
est relativement proche, il est même
possible de connecter des haut-parleurs.
Si par contre la réception est trop faible,
même pour un casque, on peut recourir
aux enceintes acoustiques actives de son
ordinateur personnel.
Burkhard Kainka
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0790 Régulateur LDO 150 mA à indicateur de fonctionnement

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

* zie tekst * see text * voir texte * siehe Text U out

150mA
1 5
R1
IN
*
IC1
OUT
Dénomination de type Vout
Identificateur
R2 MAX8875 MAX8885
4M7

100k
MAX8875 MAX 88x5EUK25 2,5 V ADKZ ADLE
MAX8885
C1 3 4 MAX 88x5EUK27 2,7 V ADLA ADLF
SHDN POK
BT1 GND MAX 88x5EUK30 3,0 V ADLB ADLG
1µ U out = O.K.
2 C2 MAX 88x5EUK33 3,3 V ADLC ADLH
OFF 0V = LOW BAT
MAX 88x5EUK50 5,0 V ADLD ADLJ
ON
*

2V5...6V5 004116 - 11

On trouve, au nombre des domaines
d’applications préférentiels des régu-
lateurs LDO (Low DropOut = à faible
pertes), celui des alimentations faisant
appel à des piles ou des accumulateurs.
Comme il est important d’utiliser au
mieux l’énergie fournie par ce type de
source de tension, on utilise ce type de
régulateurs de tension capable de fournir
une tension de sortie régulée, tout en
n’introduisant que quelques centaines
de millivolts de chute de tension entre
l’entrée et la sortie. La question est de
savoir à quel moment la source de ten-
sion a atteint un point de décharge tel
que toute régulation est devenue impos-
sible et que, partant, c’est une tension
non régulée qui arrive à l’appareil. À
partir de cet instant le paramétrage de
certains points de fonctionnement n’est
plus correct.
Le nouveau régulateur LDO de Maxim
Integrated Products, le MAX 8875 / 8885,
propose une solution tout aussi simple
qu’efficace : il dispose d’une sortie de
signalisation (baptisée Power OK) qui
indique sans la moindre ambiguïté lors-
que la tension de sortie est tombée 5 %
en-deçà de la valeur de tension de sortie
régulée. L’électronique pourra, dans ces
conditions, réagir conformément à son
paramétrage et, par exemple, sauvegar-
der immédiatement les données, avant
que la tension ne chute encore plus et
que tout fonctionnement normal ne soit
devenu impossible. Le MAX 8875 / 8885
connaît plusieurs variantes : il existe en
effet des versions de ce régulateur de
tension fournissant les tensions fixes de
2,5, 2,7, 3,0, 3,3 et 5,0 V.
Le courant maximal de sortie garanti
est de 150 mA, la chute de tension
induite par le régulateur ne dépassant
pas, à un courant de sortie de 100 mA,
110 mV. La tension d’entrée fournie par
le set de piles ou d’accus doit se situer
dans la plage comprise entre +2,5 et
+6,5 V. Est-il bien nécessaire de pré-
ciser que cette famille de composant
possède une circuiterie de protection
contre les courts-circuits et les excès de
Table des matières 6
0790 Régulateur LDO 150 mA à indicateur de fonctionnement
a b c d e f g h i j
température. Ces régulateurs disposent
en outre d’une protection contre une
inversion malencontreuse de polarité
de la tension d’alimentation qui évite
la destruction du régulateur tant que la
tension appliquée ne dépasse pas 7 V.
L’entrée de mise en veille (Shutdown)
pourra servir de dispositif de mise en et
hors-fonction de l’appareil, sachant que
la consommation de courant propre du
régulateur n’est, dans ce mode de veille,
que de 1 µA.
La stabilité de fonctionnement de ces
régulateurs dépend des caractéristiques
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
l m n o p r s t u v w
du condensateur de sortie : il faudra, en
cas d’utilisation de condensateurs au
tantale, utiliser le MAX 8885, sachant
qu’il a été dimensionné pour la résis-
tance-série (ESR = Effective Series
Resistance) relativement élevée que
présente ce type de condensateurs. Si
l’on envisage d’utiliser un condensateur
de sortie céramique il faudra opter pour
le MAX 8875, car lui seul accepte la
résistance-série faible des condensateurs
céramique sans entrer en oscillation.
www.maxim-ic.com
Gregor Kleine
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0091 Amplificateur ECG


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

UB
teur d’instrumentation. Comme seconde
D1 fonction, il exerce une rétroaction sur le
signal de mode commun, si bien que
BRAS GAUCHE
R1
3 cet indésirable s’en trouve encore plus
1k R10
D2 IC1a
1
24k9
sévèrement amoindri. Il s’agit encore de
2 R12
protéger les entrées contre les charges

22k6
R4
électrostatiques élevées, c’est pourquoi
24k9 les diodes D1 à D4 et les résistances R1
UB R5
et R5 ont été mises à contribution.
P1 12
CW R14 C1 K1
249Ω

5k 14
13
IC1d 100Ω
La réjection du mode commun (CMRR)
UB 22µ
R6
24k9
16V R15 de l’amplificateur d’instrumentation
peut se régler au moyen de P1. Pour

10k
D3
6
7
R11 R13 y parvenir, on commence par relier
BRAS DROIT
R2
5
IC1b 24k9 24k9 ensemble les deux entrées de ce même
1k
D4
R7 R8
D5 amplificateur, puis on applique entre
24k9

24k9

UB
cette inter connexion et la masse une
R9
1N4001
tension alternative de 100 mV à 50 Hz.
390k C2 C3 Un oscilloscope branché à la sortie nous
JAMBE DROITE
UB
9
BT1 9V
10µ 100n
guide dans le réglage de P1, pour rendre
R3
390k
8
IC1c
16V le signal de sortie le plus petit possible.
10 4
Il est essentiel que les électrodes et
IC1 IC1 = TLC274
D1 ... D4 = BAS45A 11
la peau soient en contact étroit. Pour
essayer notre prototype, nous avons
BT2 9V
C4 C5
utilisé trois fils de cuivre nu, enroulés
10µ 100n sur les index (et la jambe droite) qui
16V
D6
semblaient suffisants pour fournir un bon
UB signal. Lors des essais, l’amplitude du
1N4001 004022 - 11 signal ECG se montait à 200 mV.
La consommation du montage ne fait
Voici un circuit qui permet de présenter fie de 31 × le signal de mode commun pas plus de 2 mA, les piles sont donc
sur l’écran d’un oscilloscope le signal et l’envoie à la jambe droite. Grâce à assurées d’une longue vie. Il ne peut
d’un électrocardiographe. Les amplifica- lui, le corps du patient est porté à un être question de recourir à une alimen-
teurs opérationnels IC1a, b et d forment niveau bien défini de mode commun, de tation par le secteur, pour d’évidentes
un amplificateur d’instrumentation dont telle sorte que le signal ne puisse sortir raisons de sécurité, lors de mesures de
le gain vaut 201. Quant à IC1c, il ampli- de la plage admissible pour l’amplifica- ce genre sur le corps humain.
Hans Bonekamp
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0997 Voltmètre de trois sous


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

2V5 - 45V

P1 R2

22k
250k
T2
R3
CW
22k
T1
BC546B La tension aux bornes de R1 est égale à :
R4
R1
U R1 = ⋅U in

10Ω
BC556B R1 + α⋅ P1
R1 D1 rood
D2
red
10k

rouge On en dérive la tension d’entrée :

rot
 α⋅P1 
high efficiency U in =
1 + 
U R1
LM385LP2.5  R1 
004078 - 11

La présente électronique permet de
déterminer, à peu de frais, la tension
d’une source de tension à faible impé-
dance.
Son fonctionnement est extrêmement
simple. P1, un potentiomètre de 1 watt,
constitue, en combinaison avec R1, un
diviseur de tension. T1 tamponne la
tension présente au point nodal, cette
tension allant ensuite, par le biais de
R3, à la diode de référence chargée de
limiter la tension à 2,5 V. La diode D1,
trouve, prise en parallèle sur elle, un
petit étage indicateur constitué de T2,
R4 et de la LED D2. Tant que la tension
n’est pas encore écrêtée (limitée) par la
diode D1, la dite LED ne brillera pas à
sa pleine intensité. C’est là le principe
sur lequel repose ce circuit de mesure.
Si, lors d’une action sur P1, tourné de
son maximum vers son minimum, on
obtient la luminosité maximale de la
LED, cela signifie que la diode D1, dans
cette position de P1, écrête la tension et
que partant la tension aux bornes de D1
est de 2,5 V très exactement. La tension
régnant aux bornes de la résistance R1
est alors de
UD1 – UBE1 = 2,5 V – 0,5 V = 2 V. Cela
signifie que nous avons, par le biais de
P1, ajusté à 2 V la tension aux bornes
de R1. Cette information nous permet
de calculer la tension d’entrée de la
manière suivante :
Nous constatons que la tension d’en-
trée Uin est directement proportionnelle
à l’angle de rotation de P1. Il suffit de
doter ce potentiomètre d’un petit cadran
gradué pour disposer d’un véritable volt-
mètre. On utilisera, pour établir cette
graduation, un vrai voltmètre que l’on
prendra en parallèle sur le circuit ; il ne
restera plus ensuite qu’à jouer sur la
tension d’entrée.
La consommation de courant de ce mon-
tage est de quelque 8 mA. La source de
tension sur laquelle se fait la mesure
doit être en mesure de fournir ce cou-
rant sans souffrir, sachant que sinon, la
tension risque de chuter trop au cours
de la mesure.
Hans Bonekamp
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0802 Renifleur HF pour la bande des 2 m

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

D10

D12 f.e.m. HF
D11 green D11 grün D11 vert C4 1N4001 LED
approximative
D3 yellow D3 gelb D3 jaune
D5 orange D5 orange D5 orange 100µ S1 D1 >1 V
1N4148 T2
D7 red D7 rot D7 rouge 16V D3 >2 V
K1 D1 T3
D5 >3 V
D11 groen
T1 D7 >4 V
D3 geel
BAT85 2x D5 oranje All >7 V
BC549C BC639 D7 rood
9V
R1 R2 R3 R4 D8 l’on utilise une antenne télescopique de
25 cm, l’échelle de niveaux visualisés
1k5

1k5

1k5

1k5

6V8
T4 par l’allumage des différentes LED sera
IC1 le suivant :
D2 D4 D6 R5
En cas d’allumage de la totalité des LED,
*
82Ω

3V3 4V7 6V1 ROM

L1
C1 C2
47p D11
22p
1 st
* see text
* voir texte
Ce circuit est en fait un détecteur HF,
vous permettra de « renifler » tout
rayonnement à haute fréquence, d’où le
HF du titre, produit par votre émetteur
(transmitter), des connexions mal faites,
un câble rompu voire un équipement au
blindage HF insuffisant. Le renifleur a
été conçu pour la bande radio-amateur
des 2 mètres (entre 144 et 146 MHz en
Europe). L’instrument dispose d’un affi-
BC547 le générateur de sons / mélodies (option-
UM66 nel) du type UM66, IC1, se trouve activé
D9 Bz1 lui aussi, générant une alarme acousti-
D3 D5 D7
C3 que audible. On pourra, par modification
des valeurs des diodes zener D2, D4,
10µ
3V3 10V D6 et D8, changer la taille du pas et le
débattement à pleine échelle de l’ins-
2 nd 3 rd 4 th
* zie tekst * siehe Text 004008 - 11 trument. Il suffit, pour pouvoir travailler
avec une autre bande radio-amateur, de
chage à 4 niveaux visualisés par des modifier les caractéristiques du réseau
LED et une alarme acoustique signalant résonant C1-L1.
la présence de tensions à rayonnement Un émetteur/récepteur d’une puissance
important. Le signal HF est détecté par de 5 W doté d’une antenne demi-onde
le biais d’une antenne avant de lui faire télescopique (G = 3,5 dB) produit une
attaquer un circuit résonant constitué P.R.E (Puissance Rayonnée Effective, le
du condensateur C1 et de la bobine L1. fameux ERP (Effective Radiated Power)
Le signal attaque, après redressement des anglais de près de 10 watts et une
par D1, un amplificateur Darlington à force électromotrice supérieure à 8 volts
gain élevé constitué par T2 et T3. Si placé à proximité immédiate de votre
tête.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0802 Renifleur HF pour la bande des 2 m

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

L’inductance L1 prend la forme de L’alimentation du renifleur prend la forme

2,5 spires de fil de cuivre émaillé
20 SWG (diamètre de 1 mm environ). Le
diamètre intérieur de cette bobine sera
de 7 mm ; elle ne requiert pas de noyau.
On jouera sur le condensateur ajustable
C1 de manière à obtenir l’allumage du
nombre maximum de LED à proximité
d’un émetteur 2 m émettant à une puis-
sance de champ relativement faible sur
la fréquence de 145 MHz.
d’une pile compacte de 9 V ; l’instrument
consomme, toutes LED allumées, de l’or-
dre de 15 mA. Dernière remarque, cet
instrument devra être placé dans un boî-
tier métallique.
N.S. Harisankar VU3NSH
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0817 Sécurité thermique optimale pour refroidissement par air

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R10
100Ω

D4
BF245A T1 C4 C3
R2
120k

47µ 100n
R6
16V 1W3 25V K2
1k
K1
R
R1
22k

TLC271
T
1
2 7 T2
CW R7
5
6
P1 IC1 47k
5k R4 3
1k 4 R9 BC
R5 8 547B
3k9
1M

D1
R3 R8
C1 C2 D2 D3
10k

100µ BAT85 47k

100n 25V

LM385-1.2 MAX. TEMP.

004063 - 11

La régulation de ventilateur(s) pour le due au fait que la tension d’alimentation

Titan 2000 ou tout autre amplificateur de l’étage final provient directement de
de grande puissance, publiée dans le celle du transformateur, après redresse-
numéro de mai 99 (page 54) d’Elektor, ment. Si les ventilateurs s’arrêtent, les
fournit, entre autres, un signal lorsque seuils de température remontent sensi-
le régulateur s’emmêle les pinceaux. blement au-dessus de la gamme sou-
Comme il se base sur la température haitée. Pour détecter cette limite avec
mesurée, on peut s’en servir pour sécurité, nous avons conçu un montage
détecter et signaler une surchauffe qui compare la tension aux ventilateurs
de l’amplificateur. L’inconvénient de la à celle d’une référence fixe. Il est adapté
méthode, c’est que la tension maximale aux modèles qui travaillent sous 12 V.
pour les ventilateurs fluctue en fonction La référence de tension s’articule autour droite des ventilateurs installés. La
de la charge (le nombre de ventilateurs de la diode D1, micropower voltage refe- source de courant fournit 50 µA, mais
en service à un moment donné) et de la rence, et le FET T1 monté en source de D1 fonctionnerait déjà avec 10 µA seu-
tension du secteur. Cette variation est courant. Son énergie lui vient en ligne lement.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0817 Sécurité thermique optimale pour refroidissement par air

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

La tension des ventilateurs est encore

(C) ELEKTOR
Liste des composants
utilisée pour alimenter l’amplificateur
opérationnel IC1, câblé en comparateur. Résistances : Semi-conducteurs :

004063-1
Pour la cause, on la découple grâce à R1 = 22 kΩ D1 = LM385-1.2
R2 = 120 kΩ D2 = BAT85
R10, C3 et C4, tandis que D4 agit en R3 = 10 kΩ D3 = LED à haut
limiteur pour protéger le circuit intégré R4, R6 = 1 kΩ rendement
des surtensions. Sur un TLC271, la ten- R5 = 1 MΩ D4 = 16 V / 1,3 W
sion maximale admissible est de 16 V. R7, R8 = 47 kΩ T1 = BF245A
R9 = 3 kΩ9 T2 = BC547B
En outre, cet amplificateur opération- R10 = 100 Ω IC1 = TLC271CP
nel travaille à partir de 3 V et en mode P1 = 5 kΩ ajustable
P1
commun, sa tension d’entrée peut se Divers : R1

ROTKELE )C(
Condensateurs : R2 D3
situer 1,5 V sous la tension d’alimen-

H1
H2

K1 = bornier encartable

T
C2

R3
K1

+
C1, C3 = 100 nF à 2 contacts

T1
tation positive. On a donc choisi une

004063-1
1-360400
T2
C2 = 100 µF / 25 V au pas de 5 mm R4

R9
R7
source de tension de référence de 1,2 V. radial K2 = bornier encartable

C1

R5

T
D2
La tension de ventilateurs est ramenée C4 = 47 µF / 25 V radial à 3 contacts IC1

OUT1
K2

0
au pas de 5 mm D1 C3
au voisinage de la tension de référence

R
D4 R6

H3
H4

par le diviseur potentiométrique R2, R10 C4

R8

R3 et P1. Les seuils se situent alors à

11,2 V et 16,7 V. Celui qui considère que
le maximum est encore trop élevé peut
réduire R2 à 100 kΩ pour ramener la
fourchette entre 9,5 V et 14,2 V.
La sortie du diviseur est énergiquement
filtrée par C2, on a choisi une longue
constante de temps pour éviter de réagir
avec précipitation et maintenir la sortie
active encore un certain temps après la
commutation. Le duo R4 et R5 ajoute
une légère hystérésis (environ 1 mV)
pour empêcher toute instabilité de se
manifester au moment de la commuta-
tion. D2 fait en sorte que la grandeur
de l’hystérésis soit indépendante de la
tension d’alimentation.
Autant assurer au montage une certaine La consommation, LED éteinte, est à
universalité. Aussi lui avons-nous prévu peine de 0,25 mA ; allumée, le courant
deux sorties. Celle repérée « R » sert à s’élève à 2,7 mA en absence de charge,
attaquer en direct la diode émettrice mesure effectuée sous une alimentation
d’un photocoupleur. De plus, le transistor de 12,5 V.
T2 est mis en conduction par la sortie de Ton Giesberts
l’amplificateur opérationnel, à travers R7 ■
et R8, de telle sorte qu’un relais puisse
être excité par la sortie « T », de quoi
actionner un circuit de protection. La
LED à haut rendement D3 signale la
commutation de IC1 et servira, dans le
montage de régulation du mensuel Elek-
tor de mai 99, de nouvel indicateur de
température haute MAX TEMP.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0103 Ampoule à LED blanches

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

D1
5...12V L1 PBYR745

200µH
D12

D2 D6 D13
LM2585T-ADJ 10V
D11
IC1 D7 D14
5 4 D3
VIN SWITCH
10V
LM2585T- D10
ADJ 2 D8 D15
D4
FBACK
10V
COMP GND D9
1 3 D5
10V
R1
1k2

123 45

C1 C2 C3
R2

68Ω
100µ 680n 100µ
16V 63V

004024 - 11

Il existe aujourd’hui, dans le commerce, traduit, en fonction de la taille de la 1,25 V / 68 Ω = 18,4 mA.
des LED de couleur blanche qui fournis- tension d’alimentation, par une dissipa- Le circuit intégré utilisé fait partie de
sent une lumière étonnamment intense. tion de puissance importante. L’onduleur la famille des « simple switcher » de
Leur luminosité est telle qu’on ne peut (convertisseur) présenté ici fournit une National Semiconductor, composants
pas les regarder en face. Leur prix est tension d’une valeur suffisante pour la aux applications multiples. La self ne
(encore) relativement élevé, mais cela prise en série de 10 LED. Cet onduleur a présente pas la moindre criticité, sa
ne manquera pas, dans le futur, de la caractéristique de fournir, non pas une valeur pouvant présenter une tolérance
changer. tension constante mais un courant cons- de ±50 % sans que cela n’ait de consé-
Il est possible, à l’aide de quelques- tant. En effet, de par la prise en série quence. La self noire de 220 µH / 3,5 A
unes de ces LED blanches, de réaliser d’une résistance avec les LED, le courant de Newport (numéro de nomenclature
une lampe de poche à semi-conducteurs circulant au travers des LED produit, aux 1422435) est très exactement ce qu’il
(solid-state qu’ils disent Outre-Atlanti- bornes de cette résistance, une chute de nous faut. La diode Schottky elle aussi
que). La solution la plus simple consiste tension. Le circuit intégré procède à une pourra être d’une source quelconque, si
à doter chacune des LED de sa propre comparaison entre cette tension et une tant est qu’elle soit en mesure de sup-
résistance de limitation de courant. La référence de tension interne de 1,25 V, porter un courant de 1 A à une tension
tension d’allumage est, à un courant de sorte que le courant reste constant, sa de l’ordre de 50 V. On pourrait en fait
de 20 mA, de l’ordre de 3,5 V. Cela se valeur répondant à la formule suivante : fort bien se passer des diodes zener,
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0103 Ampoule à LED blanches

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w
H1

H4
C2

R1 C1
1-420400
ROTKELE )C(

004024-1
(C) ELEKTOR
IC1
L1

D1
004024-1

C3
R2

D3 D2
D5 D4
D6...D15
H3

H2

mais pourquoi ne pas profiter de leur Liste des composants

fonction de protection du circuit intégré.
En effet, si, lors d’expériences, la chaîne Résistances : Selfs :
R1 = 1 kΩ2 L1 = 200 µH / 1 A
de LED devait être malencontreusement R2 = 68 Ω
interrompue, la tension pourrait, en Semi-conducteurs :
l’absence de diodes zener, atteindre une Condensateurs : D1 = diode Schottky PBYR745
C1 = 100 µF / 16 V radial
valeur que le circuit intégré serait loin ou équivalente
C2 = 680 nF D2 à D5 = diode zener
d’apprécier. C3 = 100 µF / 63 V radial 10 V / 400 mW
Karel Walraven D6 à D15 = LED blanche
■ IC1 = LM2585T-ADJ
(National semiconductor)
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0139 Béquilles pour régulateur de tension

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+U OUT1 sur la contre-réaction d’un régulateur

de tension quelconque dès qu’il détecte,

tor
ec
à l’une de ses quatre entrées, un niveau

+U IN
IN OUT
R1
IC1
Régulateur
FB
R2
REF
Consigne
de régulation
Quel concepteur n’a jamais rencontré
ces fameuses chutes de tension malen-
contreuses dues aux pistes, aux contacts
de connexion voire aux composants de
filtrage (selfs longitudinales) mis en
places en toute connaissance de cause,
chutes de tension qui requièrent de faire
en sorte que la tension de sortie du
régulateur de tension soit supérieure à
la tension de fonctionnement du circuit.
Dans ce cas-là, lorsque la consommation
de courant est faible la tension de ser-
nn
co
R
+2V7...+5V5
de tension d’alimentation trop faible.
RPCB +U OUT2 Le MAX1804 prend à son compte le
réglage fin de la tension fournie par le
régulateur de tension de façon telle qu’il
ajuste la tension à l’une de ses entrées
+U OUT3 de détection – la tension la plus faible
R3 100n
est déterminante – à la bonne valeur
ON/OFF
et qu’il rehausse, partant, la tension
10 9
de sortie du régulateur de tension. Les
SHDN
entrées du MAX1804 restées inutilisées
8 1
OUT IN1 sont automatiquement mises hors-cir-
IC2 2
IN2
3
cuit lorsque la tension qui y est appli-
IN3
5 4 quée est inférieure à 90 % de la valeur
ADJ IN4
MAX1804 nominale de tension. Le MAX1804
COMP n’intervient donc plus, dans le cas de
6 7 variations trop importantes vers le bas,
C2
sur la contre-réaction. Ce composant
470p est utilisable dans le cas de tensions
d’alimentation comprises entre +2,7
014103 - 11
et +5,5 V. Il est alimenté directement
vice dépasse alors la valeur nominale, par la tension de sortie du régulateur
si la consommation de courant devient de tension à « épauler » (euphémisme
importante, la tension d’alimentation pour corriger).
chute en-dessous de cette valeur nomi- L’intervention sur le réseau de régulation
nale. d’origine se fait par le biais de la résis-
Il existe, sous la forme du MAX1804, tance R3 de valeur sensiblement plus
que Maxim appelle un Feedback Inte- importante que R1 et R2, résistance
grator, un composant doté de qua- prise à la sortie OUT du MAX1804. La
tre entrées qui permet de résoudre ce broche de sortie OUT draine, par le biais
problème. Avec ce MAX1804, Maxim de R3, vers la masse, le courant néces-
(www.maxim-ic.com) propose à nouveau saire et suffisant pour forcer le régula-
un produit innovant. Ce composant agit teur de tension à rehausser sa tension
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0139 Béquilles pour régulateur de tension

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

de sortie de façon à ce que l’entrée du de R3, la plage de réglage admissible,

MAX1804 présentant la valeur de ten-
sion la plus faible regrimpe au quadruple
(4×) de la la tension différentielle ADJ.
Cette tension présente sur la broche ADJ
pourra être dérivée d’une tension de
référence dont disposerait déjà le régu-
lateur ou, en l’absence ou la non-acces-
sibilité de cette tension, fournie par une
source externe (élément de tension de
référence, diode zener). Il est facile de
déterminer, mathématiquement, à l’aide
sachant que, dans le cas extrême, cette
résistance est prise en parallèle sur R2.
Le circuit de régulation est compensé
par le biais de la broche COMP. Le fabri-
cant recommande la prise à cet endroit
d’un condensateur de 470 pF. La broche
SHut=DowN (SHDN) permet de met-
tre les quatre entrées et la sortie du
MAX1804 à haute impédance de sorte
qu’il n’exerce plus la moindre influence
sur le régulateur.
Gregor Kleine
■
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0889 Switchbox pour enceintes / amplificateurs

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

S’il vous est déjà arrivé de procéder à 1

des tests comparatifs d’écoute de sys-
Re1 T1
tèmes d’enceintes ou d’amplificateurs
de puissance, vous savez sans doute D1
R2
1k5
eu l’occasion de constater combien les R1
différences peuvent être subtiles et 3k3 re1

partant difficiles à interpréter pour un 2

jugement impartial. Il est important de Re2 T2

ce fait, voire indispensable, de dispo-
ser d’une possibilité de commutation common +24V
D2 R4
1k5
rapide pour pouvoir passer d’un sys- R3
tème ou d’une combinaison à l’autre. 3k3 re2
3
Le présent montage se révèlera dans
ce cas-là d’une utilité indiscutable. Il a Re3 T3

en effet été conçu spécialement pour la

R6
commutation de quatre amplificateurs D3
1k5
ou enceintes. Pour peu que l’on utilise travailler à des intensités maximales de R5
re3
la « Télécommande rustique » (mais qui 16 A, chacun des contacts étant consti- 3k3
4
n’existe pas sous cette dénomination tué de deux broches. Le dimensionne-
puisqu’il s’agit de l’association des mon- ment des diviseurs de tension est tel que Re4 T4

tages « Émetteur IR rustique » + « Petit les transistors entrent en conduction a R8

D4
récepteur IR ») décrite ailleurs dans ce une tension de l’ordre de 2 V. T1...T4 = BC547B
1k5

livre, il ne sera même pas nécessaire de La tension d’alimentation est fournie par D1...D4 = 1N4148 R7
3k3 re4
quitter son fauteuil ou l’endroit d’écoute un mini-transformateur d’une puissance Re1...Re4 = G2R-1-E-24VDC

pour procéder à la commutation. de 1,5 VA, capable de fournir bien plus K1 B80C1500
L’électronique se compose de quatre re- de courant que n’en requièrent les relais Tr1

lais doté chacun de son propre transistor
de commutation et d’une alimentation.
Les bornes destinées à la connexion des
enceintes / amplificateurs prennent à
dessein la forme de languettes de type
utilisés ici (moins de 0,6 VA). C’est la B2
raison pour laquelle nous mettons à pro- +24V
fit le fait que ce transformateur protégé
contre les courts-circuits peut fournir,
R9
hors-charge, une tension relativement K2

5k6
« automobile » robustes en raison des élevée. En cas d’activation d’un relais C1
courants importants qui circulent et en la tension d’alimentation est de l’ordre B1
vue de réduire au minimum l’influence de 23 à 24 V, valeur bien supérieure
470µ
2x 15V 40V D5

de ce montage sur les composants qu’il à celle que l’on pourrait attendre d’un 1VA5
B80C1500
commute. Les relais adoptés peuvent enroulement 15 V. Détail intéressant :
014122 - 11
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0889 Switchbox pour enceintes / amplificateurs

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

la présence, dans l’ali mentation, de Liste des composants

deux ponts de redressement. La rai-
son en est le fait qu’avec ce genre de Résistances :
transformateurs protégés contre les R1, R3, R5, R7 = 3kΩ3
R2, R4, R6, R8 = 1kΩ5
courts-circuits les caractéristiques des R9 = 5 kΩ6
deux enroulements du secondaire ne
sont souvent pas suffisamment identi- Condensateurs :
C1 = 470 µF / 40 V radial
ques pour que l’on puisse, sans autre
forme de procès, les prendre en paral- Semi-conducteurs :
lèle. Par la simple mise en place d’un B1,B2 = B80C1500 rond
pont de redressement pour chacun des D1 à D4 = 1N4148
D5 = LED à haut rendement 014122-1
enroulements cette mise en parallèle T1 à T4 = BC547B (C) ELEKTOR

ne pose plus de problème. Elle empê-

che les enroulements de se fournir du Divers :
courant l’un à l’autre quelles que soient Re1 à Re4 = relais tel que G2R-1-E-24VDC
Omron (Conrad)
les circonstances et évite toute perte K1,K2 = bornier encartable à 2 contacts
inutile. Avantage additionnel, il devient au pas de 7,5 mm B1 B2
T C1
ainsi possible d’utiliser un transforma- Tr1 = transfo 2 × 15 V / 1VA5, re4 re3 re2 re1

H1
H2

R7

R8

R5

R6

R3

R4

R1

R2
par exemple, BV EI 302 2028 (Hahn)
teur ne possédant qu’un seul enrou-

T4

T3

T2

T1
5 × languette pour montage par vis de 3 mm
lement secondaire ; le courant circule (C) ELEKTOR
014122-1 D4 D3 D2 D1
R9

dans ce cas-là au travers de l’un des

D5
ponts vers la charge puis vers l’autre
pont de redressement.

RE4

RE3

RE2

RE1
COMMON

L’ondulation résiduelle qui caractérise De par le très petit nombre de compo-

TR1

la tension d’alimentation ne dépasse sants que comporte le montage, la réa-

pas 350 mVcc. Nous avons dédoublé les lisation de cette « switchbox » ne devrait
points de connexion de l’alimentation pas poser de problème, même si l’on n’a
secteur de manière à pouvoir dériver peu d’expérience en la matière. 014122-1
facilement la tension du secteur en cas ■ 4 3 2 1
d’utilisation de plusieurs platines. La LED ~ ~ ~ ~

H3
H4

D5 sert d’indication de la présence de la

K2 K1

tension du secteur.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0962 Tire-jus pour piles

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Source de courant Le montage utilise un TBA820M ; il

Convertisseur DC-DC constant s’agit en fait d’un amplificateur audio
D1 D2 de puissance bon marché et capable de
SD101C SD101C
BAT46 BAT46 fonctionner à des tensions d’alimenta-
+2V5...+16V
tion extrêmement faibles. Il est utilisé
ici en multivibrateur astable travaillant
R6
D4
C4 à une fréquence de l’ordre de 13 kHz.

10k
Les deux diodes associées au conden-
6 47µ
8
35V
blanc sateur électrochimique constituent un
7
BT1
IC1 5
convertisseur de tension continue qui
TBA820M R2 T1
double quasiment la tension fournie par
C1 C2 3 2 C5 un ensemble de 4 à 8 piles, qu’il s’agisse

10k
4 de piles de type mignon, baby ou mono,
47µ 100n 47µ
35V 35V BC337
voire d’une pile plate, prises en série.
On trouve, en aval de ce convertisseur
CC / CC, une source de courant constant
R1 R3 R4 R5 D3 R7 servant à la commande de la LED. Cette
C3
électronique évite une destruction de la
4k7

6k8

Le nombre d’appareils électroniques se
« mobilisant » et requérant des piles (ou
des accus) pour leur alimentation croît
actuellement de façon exponentielle. On
ne sera guère étonné partant que nom-
bre de piles finissent à la poubelle (ou
mieux encore aux déchets chimiques)
– bien souvent bien trop tôt. En effet,
si votre flash électronique ne veut plus
fonctionner cela ne signifie pas néces-
sairement pour autant que les piles qui
s’y trouvent sont arrivées en fin de vie
utile. Si l’on met une pile apparemment
vide dans une horloge radio-pilotée à
6n8
(Optionnel)
écran LCD il est fort probable que le dit
appareil fonctionne encore parfaitement
plusieurs mois si ce ne n’est plusieurs
années.
Comme il n’est guère utile de met-
tre chacune des piles qui ne soit pas
encore totalement épuisée dans une
horloge radio-pilotée, l’auteur a imaginé
un montage qui extrait de ces piles le
dernier watt-seconde : il s’agit d’un
luminaire d’orientation pour pièces très
sombres, et cela sans que cela ne vous
coûte le moindre centime !
47Ω
rot
LED fournissant de la lumière blanche
encore relativement coûteuse pour l’ins-
014011 - 11
tant, sachant qu’il est difficile de prévoir
le niveau de tension que peut fournir un
set de « vieilles » piles. La combinaison
de ce convertisseur CC / CC et de cette
source de courant constant de 20 mA se
traduit par une plage de tension d’entrée
étonnamment large, en particulier vers
les tensions faibles, domaine concerné
lorsqu’il s’agit de vider de vieilles piles
de leur dernier « jus ». Une source de
courant constante seule ne permet pas
à la LED d’éclairer suffisamment lorsque
la tension est tombée à une valeur très
faible.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0962 Tire-jus pour piles

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Nous avons prévu une extension aug-
mentant le confort d’utilisation de ce
montage, un « automate de détection
de lumière ». La LDR détecte la mise
en fonction de l’éclairage normal de la
pièce ou la lumière diurne, ce qui en fait
chuter la résistance. Dans ces conditions
la tension UBE du transistor tombe sous
les 0,7 V de sorte que le BC337 bloque
mettant ainsi la LED hors-circuit. Cette
électronique additionnelle augmente à
son tour la durée de vie (résiduelle) des
vieilles piles rondes ou plates. La prise
d’une seconde LDR en parallèle sur le
condensateur C abaisse à quelque 4 mA
(sous 4 V) seulement le courant de repos
du circuit et ce même à un niveau de
lumière du jour très faible. Il faut bien
évidemment faire en sorte que la lumi-
nosité importante de la LED blanche ne
tombe pas sur la LED, cela aurait pour
effet un non-fonctionnement de la fonc-
tion d’économie de courant.
Wolfgang Zeiller
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0368 Éclairage pour modèle réduit ferroviaire

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

D1 D3 IC1
D5
78L06 1N4001

R1 R2

1k5

1k5
D2 D4 C1 C2

100n 100n
C3
4x 1N4001
D6 D7
GOLDCAP 1F
5V5

L’un des sujets de frustration des ama-
teurs de modélisme ferroviaire est de
voir l’éclairage de leurs locomotives ou
de leurs convois clignoter lors du pas-
sage sur un aiguillage ou sur un mauvais
morceau de voie. La minuscule électroni-
que objet de cet article pourra remédier
à ce problème. Mieux encore, elle fera
en sorte que l’éclairage garde (dans cer-
taines limites) une luminosité constante
quelle que soit la vitesse du convoi (c’est-
à-dire la tension sur les rails) sachant en
outre que l’éclairage reste allumé même
si la locomotive s’arrête quelque temps.
Dans le cas de systèmes travaillant
en alternatif, le pont B1 se charge de
convertir la tension alternative en une
tension continue. Ce pont reste égale-
ment nécessaire même avec des sys-
tèmes travaillant en continu vu que dans
024110 - 11
ce cas-là la polarité de la tension change
en fonction du sens de circulation ! La
tension à polarité fixe ainsi définie est
régulée à 6 V par le biais du régulateur
de tension IC1. Une paire de condensa-
teurs de 100 nF à monter le plus près
possible du régulateur servent à amé-
liorer la stabilité de la régulation. On
trouve ensuite une diode, D5, chargée
d’éviter des pertes d’énergie au niveau
du régulateur en l’absence de tension
sur les rails. Nous en arrivons au compo-
sant le plus imposant, un condensateur
géant, C3, qui fait office de réservoir de
stockage d’énergie. Ce type de conden-
sateur connu sous la dénomination de
« goldcap » existe en différentes capaci-
tés allant de 0,1 à 22 F (attention notez
qu’il s’agit de farads (F) et non pas,
comme nous en avons l’habitude, de
microfarads (µF) !). Comme le 78L06 ne
peut pas fournir plus de 100 mA à C3, il
faudra de l’ordre de 1 mn pour charger
un modèle de 1 F. L’éclairage est dès à
présent alimenté depuis la goldcap ; on
préfèrera, pour les luminaires, des LED
à haut rendement (high efficiency) peu
gourmandes en courant, dotées chacune
de leur résistance de limitation de cou-
rant. Chacune de ces LED se contente
d’un courant de 2 mA, de sorte que l’on
pourra donner à la résistance-série une
valeur de l’ordre de 1,5 kΩ.
Il est facile de comprendre que la durée
de fonctionnement de l’éclairage dépend
et de la consommation de courant totale
et de la capacité de la goldcap. Il est
préférable, si vous disposez de suffi-
samment de place, d’opter pour une
capacité légèrement trop importante que
l’inverse.
Table des matières 6
0368 Éclairage pour modèle réduit ferroviaire
a b c d e f g h
Vous avez toute liberté de manoeuvre
pour procéder à des expériences avec
ce montage, mais il faudra vous rappe-
ler qu’une goldcap ne supporte pas une
tension supérieure à 5,5 V. Un régulateur
de 6 V suivi par une chute de tension
de 0,6 V aux bornes d’une diode fournit
une valeur limite : 6 V – 0,6 V = 5,4 V.
La durée de fonctionnement des LED
pourra se calculer à l’aide de la formule
suivante :
durée = capacité × différence de tension/
courant.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
Un exemple : nous disposons de cinq LED
qui consomment chacune en moyenne
2 mA. On dispose, aux bornes d’une gol-
dcap chargée à plein, de 5,4 V. Lorsque
la tension aux bornes de la goldcap est
tombée à 2,4 V, les LED ne brillent que
très faiblement. La différence de tension
est ainsi de 3 V. La durée de fonctionne-
ment hors-alimentation est ainsi de :
1 F × 3 V / 0,01 soit 300 s ou encore
5 mn. Avec une goldcap de 0,1 F cette
durée de post-fonctionnement tombe
à une demi-minute, mais une goldcap
de 22 F donne 110 mn soit près de
deux heures !
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0039 Alarme « coffre resté ouvert »


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

12V Le montage fait appel à un double

de l'éclairage
de coffre arrière temporisateur CMOS du type 7556 – la
version bipolaire standard du 556 n’est
S1 pas utilisable dans le cas présent. Après
interrupteur à mercure
mise sous tension la sortie du tempori-
R1 R2 R3 R4
sateur concernée est forcée, par le biais
Bz1 des condensateurs au tantale C1 et C2,
2M2

220k

1M

220k
au niveau haut. Les condensateurs se
chargent alors, C2 plus rapidement que
4
R5
16 12V C1. Dès que la tension aux bornes de
10k
R R max. 70mA C2 atteint une valeur égale aux 2 / 3 de
6 1 8 13
R6
14
TR DIS TR DIS la tension d’alimentation le second tem-
IC1a IC1b porisateur, IC1b, s’active, déclenchant
10k

IC1
7 2
THR
CNTR
3 11
C1
≈ 60 s
33µ
25V
Sur de nombreux véhicules, l’éclairage
de coffre reste allumé jusqu’à ce que le
capot du coffre soit bien verrouillé dans
le croc de la serrure. Si l’on oublie ce
second verrouillage, l’éclairage reste
allumé et cela peut amener à l’impossi-
bilité de démarrer le moteur.
Le montage proposé ici élimine, une fois
pour toutes, ce genre de mauvaises sur-
prises. Le circuit est monté en parallèle,
par le biais d’un interrupteur à mercure,
sur l’ampoule, ledit interrupteur devant
se fermer lorsque le capot est (pratique-
ment) fermé. Si, immédiatement après,
5 12 9 l’alarme. Lorsque, une minute plus
OUT THR OUT
CNTR
C2
≈5s
4µ7
25V IC1 = ICM7556
004098 - 11
le capot est fermé correctement, il ne se
passe rien, le verrouillage du croc ayant
pour effet d’éteindre l’ampoule d’éclai-
rage du coffre ce qui supprime la tension
d’alimentation de l’électronique d’alarme
additionnelle. Il en va tout autrement
si, après fermeture de l’interrupteur à
mercure la lumière continue à brûler, la
fermeture du capot ne s’étant pas faite,
elle, correctement. Au bout de 5 s le
résonateur entre en action et rappelle
qu’il faut verrouiller le capot. Pour éviter
que l’alarme ne reste, elle non plus, en
fonctionnement permanent, elle s’éteint
au bout de 60 s.
tard environ, la tension aux bornes de
C1 atteint elle aussi les 2 / 3 de Ub, le
premier temporisateur IC1a commute et
remet le second temporisateur à zéro. Le
temporisateur numéro 1 reste positionné
de manière à mettre l’alarme hors-fonc-
tion définitivement. Dès que le capot du
coffre est verrouillé, les deux conden-
sateurs se déchargent au travers de la
résistance R6. La durée d’intervalle du
temporisateur se calcule à l’aide de la
formule suivante : t = 1,1 × RC.
Tout ce à quoi il faudra veiller, lors de
la réalisation du montage, est que les
condensateurs utilisés soient du type
tantale ou à aluminium « sec » (à base
partant d’électrolytes solides) et que le
résonateur lui soit du type à courant
continu.
Bernhard C. Zschocke
■
Table des matières 6
1001 circuits•ELEKTOR•

0375 Éléments C de Muller

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1.

S IC1c
9 IC1d
8 12 Q
10 & 11 5V
13 &
IC2c IC2d
8 11
IC1a S R Q
3 5 4 C1 14 C2 14
IC1 IC2 & &
0 0
& & 100n 100n
0 1 0 7 7
9 10 12 13
1 2 6 1 0 1
IC1b IC2b 1 1
IC2a 4 Q 004023 -
1 6
R 3 5 &
2 &

Les éléments C de Muller sont des bas- sortie. De ce fait, les éléments C de Mul- – L’élément C de Muller ne requiert pas
cules bistables (flipflop) d’un type spécial ler se comportent comme des bascules d’horloge externe comme c’est le cas
qui ne sont positionnées (sortie mise à 1) bistables RS câblées comme l’illustre la des bascules bistables ordinaires, mais
qu’à condition que toutes leurs entrées figure 1. La fonction de mémorisation ne change d’état que lorsque de nou-
présentent le même niveau logique. Ces des éléments C de Muller présente des veaux niveaux identiques sont appliqués
éléments font passer leur sortie Z à « 1 » avantages certains. à l’entrée. Partant, il se synchronise de
lorsque toutes leurs entrées sont forcées – Il n’existe pas de combinaisons d’en- lui-même.
à « 1 » (flanc montant). Inversement, on trées « interdites » comme cela est le cas – Si l’on fait travailler plusieurs élé-
aura apparition d’un « 0 » à la sortie Z avec d’autres bascules bistables. ments C dans un circuit de com-
lorsque toutes les entrées passent à – Le temps de transfert d’un change- mande commun, il ne présentent pas
« 0 » (flanc descendant). Dans toutes ment d’état se limite à deux portes ce comportement défini par horloge, à
les autres situations, les portent inter- seulement. savoir une commutation simultanée de
disent tout changement de niveau de la nombreux éléments, situation qui ne
peut avoir que des conséquences favora-
bles au niveau de la réglementation CEM
(Compatibilité Electro Magnétique).
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0375 Éléments C de Muller

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

2. 5V
A IC1a
1
3
14 14 2 &
Zn - 1 A B Zn C1 C2
IC1 IC2
0 0 0 0 100n 7 100n 7
IC2a
IC1b 1
0 0 1 0 4 Z
6 2 12
0 1 0 0 5 & &
13
0 1 1 1
* 1 0 0 0
* 1 0 1 1
B IC1c
9
IC1d IC2b IC2c 8
1 1 0 1 11 6 8 10 &
1 1 1 1
& & &

12 13 3 4 5 9 10 11
IC1 = 74HC00
IC2 = 74HC10
004023 - 11

Le schéma de la figure 2 est celui d’une
bascule bistable RS (Reset / Set) clas-
sique dont l’état « interdit » a été blo-
qué par l’adjonction de portes NON-ET
(NAND) additionnelles ; on voit ainsi que
cette approche requiert un nombre de
portes plus important que celui requis
par un élément C de Muller.
Klaus-Jürgen Thiesler
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0011 Adaptateur d’EEPROM


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R1

1-390400
R1
D1
1k2

004093-1
1 18
D1
2 17 IC2
IC1
3 IC1 16
1 8 4 15
2 IC2 7 5 14 Liste des composants
3 6 6 13
24LC16 Résistances : Divers :
4 5 7 12 R1 = 1 kΩ2 connecteur DIL à
8 DIL18 11 18 broches doté
9 10 Semi-conducteurs : de broches sur ses
D1 = LED deux faces support
IC1 = 24LC16 pour circuit intégré à
huit broches

Le programmateur pour PIC16F84 et
PIC16C84 décrit ailleurs dans ce livre
peut, à peu de frais, se voir doté d’une
extension lui permettant de programmer
des EEPROM sérielles du type 24LC16.
Cette extension n’est en fait rien de plus
qu’un connecteur DIL à 18 broches (bro-
ches des deux côtés) servant à assurer
l’interconnexion entre le support pour
circuit intégré présent sur la platine
du programmateur, une LED associée
à sa résistance de limitation et un sup-
port à huit broches destiné à recevoir On pourra utiliser, pour la programma-
l’EEPROM, à huit broches elles aussi, à tion, le programme de pilotage pour PC
programmer. baptisé « NT PIC Programmer », logiciel
On y soude ensuite le support à huit bro- que l’auteur met gratuitement à dis-
ches, la platine dont la taille ne dépasse position sur son site pour y être télé-
pas celle d’un timbre-poste, la LED et chargé.
la résistance et on enfiche le connec- http://www.ek-p.de/electronics/mppp30/
teur, par le côté « pistes » juste ce qu’il index.htm#download
faut pour que l’on puisse en souder les Jürgen Klein
broches. ■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0381 Émetteur de test IrDA rudimentaire


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

S1
R1
27k

BT1
C1 D1
3V
1µ
LD271

L’objectif de l’électronique décrite ici éclair de lumière (non-visible à l’oeil #irdacount.bas

est de transférer des informations,
par le biais de l’interface IrDA, vers un
agenda de poche électronique du type
Palm (le standard actuel, encore que sa
domination soit de plus en plus battue
en brèche par la concurrence nommée
Sony, Toshiba, NEC, Compaq, Casio et
autres HP). Bien que la génération de
signaux IrDA respectant la norme soit
relativement complexe, il est beaucoup
plus facile d’émettre un signal IrDA. Il
suffit pour cela d’un flash lumineux de
courte durée, sachant que la caractéris-
tique de durée exacte de cette impul-
sion n’a alors qu’une importance toute
relative. Le schéma représenté ici est
celui d’un petit émetteur IrDA de poing.
Chaque action sur le bouton-poussoir se
traduit par la circulation dans la LED IR
(infra-rouge) d’une courte impulsion de
courant qui produit à son tour un bref
nu). Les signaux produits par l’émetteur open “com1:”,9600,ir as #5
sont lus, à une vitesse de transmission z=0
de 9 600 bauds, comme état un octet draw -1
de valeur 255. Cette donnée permet la while 1
télécommande de certaines des fonctions n =get$(#5,0)
d’un agenda de poche (PDA = Personnal if n>-1
Digital Assistent) de la famille Palm. z=z+1
Le listage donné ci-contre est celui d’un t$=str$(z)
programme de réception simple utilisa- draw t$,75,60,2
ble avec des signaux IrDA. L’ouverture sound 800,100,63
de l’interface se fait par le biais du para- endif
mètre ir. wend
Get$(#5,0) sert à la lecture d’un unique Burkard Kainka
octet présent sur l’interface. L’absence ■
de réception de caractère se traduit par
un retour –1. Chaque caractère reçu est
compté, l’affichage visualisant le contenu
du compteur. On a en outre émission
d’un signal sonore. Ce programme per-
met de vérifier le fonctionnement de
l’émetteur de test IrDA.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0068 Ampèremètre LM 3822 / 24


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Type Plage de mesure Erreur Intervalle d’échantillonnage Résolution PWM

C1 C2 IC1 C4 LM3822-1.0 –1,0 à +1,0 A ±2 % 50 ms 0,1 %
1 8
100n 4µ7 SENSE+ R SHUNT SENSE– 100n LM3822-2.0 –2,0 à +2,0 A ±2 % 50 ms 0,1 %
& U DD 3mΩ LM3824-1.0 –1,0 à +1,0 A ±3 % 6 ms 0,8 %
FILTER+ LM3822 LM3824-2.0 –2,0 à +2,0 A ±3 % 6 ms 0,8 %
3
C3
Delta-Sigma LM3824
Modulator
100n
4
BT1
FILTER– T ON T OFF
(duty cycle) donne la valeur de courant
R1
SD
Digital Filter PWM * UDD
mesuré, le signe y compris. Si le courant
7
+2V0...+5V2 10k 5 est nul, D est exactement de 50 %. Un
D1
Digital Ramp
Generator * 0V
courant positif correspond à un rapport
Comp
GND TE cyclique compris entre 50 % et 95,5 %,
2 6
entre 50 % et 4,5 % pour un courant
4V7
* zie tekst D=
T ON
T ON + T OFF
négatif. 95,5 % correspond donc à +1 A
* * (ou +2 A), 4,5 % à –1 A (ou –2 A). Le
R2
* see text courant est positif lorsqu’il passe de
10k

* voir texte SENSE+ à SENSE–.

* siehe Text 014081 - 11 Les composants LM3822 / 24 ont besoin
d’une tension de 2,0 V à 5,5 V et
Les circuits intégrés de mesure du un intervalle de 50 ms (LM 3822) ou de consomment moins de 150 µA. Pour
courant utilisent le plus souvent des 6 ms (LM 3824). Un signal modulé en les tensions dépassant 5,5 V, on peut
résistances de détection externes dont largeur d’impulsion (MLI dit PWM pour utiliser la diode Z reproduite en traits
la valeur est de l’ordre de quelques Pulse Width Modulation) proportionnel discontinus dans le schéma avec une
10 milliohms. Il est non seulement diffi- au courant de mesure est engendré par résistances de protection de 10 kΩ. La
cile de se procurer ces résistances, mais la comparaison avec un signal de rampe diode Z limite la tension d’alimentation
l’influence de la disposition des éléments numérique. Selon les indications du du LM3822 / 24 à la valeur sans danger
sur la carte influence de façon gênante fabricant, les composants LM 3822 / 24 de 4,7 V. Il ne faut toutefois pas oublier
la précision de mesure. Ce problème est offrent la précision de mesure la plus que le signal de sortie n’est alors plus
résolu par les circuits intégrés LM3822 élevée de tous les circuits intégrés de défini par rapport à la masse mais est
et LM3824 de National Semiconductor mesure de courant High-Side actuelle- compris entre la tension de service et
(www.national.com ) dont la résistance ment disponibles. Elle est de ±2 % dans celle-ci moins 4,7 V. On a donc besoin
détectrice incorporée n’est que de 3 mΩ. le cas du LM 3824. d’un convertisseur de niveau du signal.
Un modulateur ∆ / Σ (delta-sigma) numé- Les LM3822 / 24 fournissent à la sortie Les broches GND et test TE doivent alors
rise la valeur de mesure. Un filtre numé- un signal (PWM) modulé en largeur être raccordées à la diode zener.
rique forme la moyenne du courant sur d’impulsion dont le rapport cyclique D Gregor Kleine
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0382 Émetteur de test pour les OUC


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

T1 f / MHz 89 à 95 93 à 99 97 à 103 100 à 106 103 à 109

S1 BC238C +4V A1
L / nH 500 470 420 390 350

R2 R5 R6
R1 C5

4k7

1k

470Ω
1k5

1n vre argenté de 0,5 mm de diamètre sur

C6
BT1
un mandrin de 5 mm. Étirer ou resser-
C2
6 5 4 100p rer l’enroulement pour l’ajustage fin de
1µ 10V OUT+ OUT– l’inductance.
9V
IC1 Le circuit est alimenté par une batterie
U NF C3 R4 MAX2606 monobloc de 9 V. Le composant BC238C
470Ω
3
TUNE * voir texte stabilise la tension à environ 4 V. Le
10µ
10V fc 2
IND
1
* zie tekst composant MAX2606 peut fonctionner
entre +2,7 V et +5,5 V, mais la stabi-
D1
C1
R3
C4 L1 * see text lité en fréquence de l’oscillateur libre
*
10k

10µ
P1
100k 1n
4V7 400mW 10V
014082 - 11
Pour effectuer des tests de récepteurs ±3 MHz de part et d’autre de la fréquence
OUC (Ondes Ultra-Courtes) qui ne se centrale définie par l’enroulement L au
limitent pas aux émetteurs locaux, on moyen de la tension TUNE. Les valeurs
a besoin d’un oscillateur à modula- de bobines suivantes devraient servir de
tion de fréquence dans la bande des point de départ pour les essais :
89,5 à 108 MHz qu’il est toutefois diffi- Les bobines CMS de la série Stettner
cile de réaliser avec des éléments dis- 5503 (www.stco-stettner.com/e_index.
crets. Maxim (www.maxim-ic.com) offre à htm) conviennent à la perfection ; elles
présent cinq oscillateurs sous forme de sont disponibles, entre autres, auprès de
composants MAX260x (voir aussi Elek- Bürklin (www.buerklin.de) dans une série
tor n °273, page 32 et suivantes) cou- de valeurs s’étendant de 12 à 1 200 nH.
vrant la plage de 45 à 650 MHz. Il suffit On peut atteindre chaque valeur de L
d’ajouter une bobine externe dimension- désirée en combinant judicieusement
née selon les fréquences centrales. deux bobines. Pour réaliser son propre
Le MAX2606 couvre la gamme des OUC enroulement, il est recommandé de
mais ne peut être ajusté que d’environ bobiner de 8 à 14 spires de fil de cui-
* siehe Text est améliorée par une stabilisation de
tension. La connexion de la tension de
fonctionnement Vcc (broche 5) et celle de
la tension d’accord TUNE (broche 3) sont
découplées aussi près que possible des
broches du circuit intégré au moyen de
condensateurs de 1 nF. La tension d’ac-
cord TUNE de la broche 3 peut se situer
entre +0,4 V et +2,4 V. OUT+ et OUT–
offrent une sortie symétrique utilisée de
façon unipolaire (single ended) dans le
cas le plus simple. Des résistances de
charge sont montées dans ce but sur
les deux sorties. Le signal H.F. peut être
prélevé à l’une des deux résistances au
moyen d’un condensateur. La puissance
fournie est de quelques milliwatts. L’en-
trée B.F. se contente de 10 mV à 20 mV
pour l’excursion de fréquence usuelle de
±40 kHz dans la plage des OUC.
Gregor Kleine
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0341 Deux doubles = un quadruple


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

8 8
3 12 10 3
1 14 8 1
IC1a IC3d IC3c IC2a
2 13 9 2

IC3

IC2 IC1
5 3 5 5
7 1 7 7
IC1b IC3a IC3b IC2b
6 2 6 6

4 4

11

004088 11

Sur la lancée de l’article « 2 × simple
= 1 × double », passons à la vitesse
supérieure. Ici, nous allons combiner
deux amplificateurs opérationnels dou-
bles pour en faire un quadruple, de quoi
se permettre une plus grande variété de
modèles et aussi de choisir des types
différents pour mieux adapter le compo-
sant à l’application envisagée.
Remplacer un quadruple amplificateur
par deux doubles est un jeu d’enfant
avec la platine représentée ici. Le
schéma détaille les connexions à réaliser
entre les deux intégrés et les broches
initialement prévues pour le modèle qua-
druple. Les deux doubles se soudent sur
la face supérieure du circuit imprimé et
l’autre face porte les deux fois 7 broches
qui viendront se ficher dans le support
du CI quadruple d’origine.
L’important, c’est de bien repérer le
brochage des CI doubles, autant que
du quadruple qu’il s’agit de remplacer.
La plupart, il est vrai, observent une
configuration standardisée, mais on
trouve çà et là des exotismes.
Ton Giesberts
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0081 Amplificateur d’instrumentation à CMRR amélioré


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V

C2 8 C1
IC2
100n 4 10µ
R6 16V
IC2 = OPA2353
47k

R5
REF1004-2.5 OPA2353uA

R2
2V5 1 8 1 8
24k9 R4
A
R1 1% 100k
2 2 7 2 7
100k R3 1%
1 B
6 U OUT
1% IC2a 24k9 3 6 3 6
8 IC1 3 7
1% IC2b
5
4 5 4 5
U1
RL
U2

10k
4
REF1004
-2.5

004029 - 11

Ce montage est celui d’un amplificateur correcte, R1 / R2 doit être égal à R4 / R3. sachant que sinon, IC2a risque, en rai-
d’instrumentation relativement simple Si nous faisons en sorte que R1 = R4 et son de la tension en mode commun,
acceptant d’être alimenté par le biais que R2 = R3, cela nous donne la formule d’arriver trop rapidement en butée. La
d’une unique tension de 5 V. suivante : consommation de courant de cette élec-
La tension de sortie répondant à la for-  R1 R1  tronique est de l’ordre de 10 mA.
mule suivante : U O = 2.5 V +
1 + +2 ⋅ 
⋅ U 1 − U 2 ( ) Hans Bonekamp
 R 2 R 5
■
R4  R2 
U O = 2.5 V + ⋅
1 +
R5  R3
 (
⋅ U 1 − U 2 ) De par la tension de référence de 2,5 V
que connaît IC1, ce circuit peut s’accom-
 R4  R4  R2  moder d’une tension d’alimentation asy-
1 +
+ 
⋅U 1 − ⋅
1+ 
⋅U 2
 R3 R3  R1  métrique (par opposition à symétrique
qui implique elle une double tension).
Pour que le taux de réjection en Il est important, de façon à garantir la
mode commun (CMRR signifie en effet plage de tension en mode commun, de
Commun Mode Rejection Ratio) soit veiller à ce que R2 / R1 soit inférieur à 1,
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0386 Émetteur traque-fil


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+9V

A1
R1 R4
14
10k

2k2
C1
IC1
10 R6
7 100n
4 R

100Ω
13
R DIS
1
DIS R5 IC1b
2k2
9
R2 IC1a R3 OUT
100k

5 8
OUT 68k TR
6 12
TR THR
2
THR CNTR
CNTR 11
C3 C2
3

10µ IC1 = 556N 100n

63V

000137 - 11

Vous trouverez ici la moitié d’un appareil On pourrait se fabriquer un bon émet- comme antenne. Le raccord de masse, le
bien pratique pour suivre à la trace, dans teur avec un générateur simple bâti sur nœud C2-C3 on le relie à la terre.
un bâtiment, le parcours du câblage un 555, mais ainsi que le schéma vous Si nous touchons directement avec l’an-
électrique ou vous lancer à la recherche le laisse déjà apparaître, nous avons tenne l’extrémité d’un conducteur, le
d’un conducteur interrompu. Le sys- préféré partir d’un 556. Le second tem- récepteur permettra de déterminer, à
tème s’inspire d’instruments semblables porisateur (IC1a) a pour mission de faire l’autre extrémité du câble, de quel fil il
utilisés par les installateurs de centraux changer la tonalité émise par IC1b entre s’agit.
téléphoniques. 2 100 Hz et 2 200 Hz environ, parce qu’un Le schéma du récepteur, bien entendu,
Le fonctionnement en est simple. Ce tel signal se distingue, par sa signature, se trouve ailleurs dans ce livre.
qu’il nous faut, c’est un générateur, la bien plus facilement de tout autre, éven- Erik de Leeuw
source d’un signal aisément repérable, tuellement présent sur les lieux. La résis- ■
lequel sera capté, grâce à une courte tance R6 est reliée à un morceau de fil
antenne capacitive, par un récepteur d’une dizaine de centimètres qui opère
rustique, mais de grand gain.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0007 Adaptateur 12 V pour PC

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

IRF9540
K2
R1 T2
0Ω1
12V Charge de sortie (Ω) Tension (V) Courant (A)
R2
open 12 0
390Ω

K1
K3 22 11,8 0,54
T1
C1 6,8 11,4 1,68
4,7 11,0 2,34
100n
3,3 8,6 2,6

BC560C R3 R4 2,2 5,7 2,6

K4
12k

5k6

0 0 2,6

0 Tableau 1. Tension de sortie en fonction

du courant de sortie

Le petit montage présenté ici a pour situation normale, forcé en conduction

fonction de se substituer à tous ces
petits adaptateurs secteur qui traînent
aux alentours de l’ordinateur. Il convient
tout particulièrement pour l’alimenta-
tion des nombreux petits périphériques
requérant du 12 V, les petites enceintes
actives pour PC par exemple. L’alimen-
tation de 12 V nécessaire est dérivée
directement de l’alimentation du PC.
La ligne de 12 V est dotée, de manière
à protéger l’alimentation du PC contre
un court-circuit et plus spécifiquement
encore pour éviter un crash du PC, d’une
limitation de courant prise en série. La
régulation se résume à quatre résis-
tances, deux transistors et un rien de
découplage HF.
Le fonctionnement du montage est sim-
ple. Le transistor FETMOS T2 est, en
totale par le biais de R4, de sorte que
l’on dispose aux sorties des 12 V en
provenance de l’alimentation du PC. Le
courant traversant la résistance R1 pro-
duit une chute de tension aux bornes de
cette dernière, phénomène entraînant, à
partir d’une certaine valeur de chute de
tension, la circulation d’un certain cou-
rant qui se traduit lui par la mise en
conduction de T1. Ce dernier « serre
à la gorge » le transistor T2, de sorte
que celui-ci fournit moins de courant de
sortie. La jonction base-émetteur de ce
transistor se voit appliquer, au travers
des résistances R2 et R3, une tension
de polarisation de manière à limiter au
strict nécessaire la chute de tension aux
bornes de la résistance R1. Un choix
judicieux de la valeur de R2 permet de
définir aisément, et avec une bonne pré-
cision, le courant limite. Dans le cas du
dimensionnement du schéma la valeur
maximale du courant de sortie est d’un
bon 2,5 A (cf. le tableau 1).
La consommation propre du montage est
de 1 mA au minimum et d’un peu plus
de 3 mA dans le cas d’un court-circuit
(hors-charge s’entend).
Nous avons opté, pour le FETMOS à
canal P T2, pour un IRF9540 d’Interna-
tional Rectifier en raison de sa carac-
téristique de RDS(on) de 0,15 Ω (typique),
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0007 Adaptateur 12 V pour PC

  page 2 / 2
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Liste des composants

004017-1
Résistances : Divers :

K1
T1
R1 = 0 Ω1 / 5 W K1 = embase

H3
H1

R2 = 390 Ω d’alimentation 0 +12V

R3 = 12 kΩ de disque dur

R2
R3
R4
R4 = 5 kΩ6 à 4 contacts R1

T2
encartable

004017-1
1-710400

(C) ELEKTOR
ROTKELE )C(
K4 K3 K2

C1
Condensateurs : (Farnell)
C1 = 100 nF céramique K2 à K4 = jack
d’alimentation OUT2 OUT1

Semi-conducteurs : d’adaptateur secteur

H2
H4

T1 = BC560C encartable
T2 = IRF9540 (cf. texte)

valeur très faible dans le monde des
FETMOS. On pourra utiliser, pour cette
application, tout autre FETMOS de puis-
sance si tant est qu’il soit capable de
supporter une dissipation maximale de
30 W.
Nous avons conçu, de manière à faci-
liter la réalisation de ce montage, un
dessin de platine. Les sorties prennent
la forme de 3 jacks d’alimentation jux-
taposés. De par leur disposition, ces
3 embases peuvent être placées en
regard de l’orifice prévu pour le passage
d’un connecteur sub-D à 25 contacts,
orifice que l’on retrouve sur la quasi-
totalité des boîtiers de PC modernes, thermique de quelque 2 K / W, mais dans
quitte à devoir l’ouvrir. Les orifices la pratique il s’avère que l’on peut se
de fixation de la platine se trouvent contenter d’un morceau de profil en L
au même écartement que celui prévu de 3 à 4 mm d’épaisseur monté sur le
pour la fixation d’une embase Sub D à coffret de l’ordinateur. Il ne faudra pas
25 contacts. On pourra fixer simplement oublier d’assurer une parfaite isolation
la platine à l’aide d’une paire d’étriers électrique de T2 sachant que (la partie
en équerre. métallique de) son boîtier est relié au
La dissipation du FET T2 peut deve- drain et partant au 12 V !
nir relativement importante, sachant Ton Giesberts
qu’elle atteint de l’ordre de 30 W en cas ■
de court-circuit ! Ceci implique que l’on
dote T2 d’un radiateur. Théoriquement,
un court-circuit prolongé exige l’utilisa-
tion d’un radiateur ayant une résistance
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0374 Électroscope de précision

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

U+

* voir texte U+
R4 R6 R8
7 C3
2

560Ω
100k

5k6
7 S2: ouvert 0 - 2000V
6 3 fermé 0 - 4000V
IC2 1µ
3 6 16V 3...5mA
IC3
4 2 R1 R3 R7 7 3
4 * D1 S1

100k

100k
MAX4322 6 C6
IC1
MAX4322 2
4 BT1
4µ7 6V2
S2 16V
MAX4322
M1 9V
R2 - 100µA 100µA
C1 C2 R5 D2

*
10k

C4 C5

100k
1µ
GND 16V 1µ 1µ rouge
16V 16V
U–
004011 11
U–

Ce circuit peut mesurer des charges élec- tenu à la main. L’amplificateur opération- résistance R7 de 2 kΩ à 20 kΩ environ
triques avec précision. La charge électri- nel IC3 amplifie la faible tension prove- disparaît car le courant est ajusté sur
que est accumulée dans le condensateur nant de IC2. L’interrupteur S2 permet l’appareil de mesure. La diode LED D2
C1 (condensateur à feuille métallisée de de choisir entre deux plages de mesure à faible consommation indique que le
P.E.T.P. d’excellente qualité). La capacité (interrupteur fermé : amplification 5×, chargemètre est en fonctionnement.
devrait se situer entre 1 et 2 µF. Selon interrupteur ouvert : amplification 10×). L’amplificateur opérationnel choisi est
l’équation U = Q / C1, la tension sur C1 Le système de mesure à cadre mobile un modèle récent de Maxim (www.maxim.
dépend directement de la charge Q et de P1 est excité par IC3. Il est très impor- com ), MAX4322, dont la plage de ten-
la constante 1/C1. L’amplificateur opéra- tant d’utiliser un système de mesure à sion d’entrée en mode commun atteint
tionnel IC2 amortit la source à très haute cadre mobile possédant une position de les limites de la tension d’alimentation.
impédance. Une des sorties du conden- repos médiane (de ±100 µA à ±1 mA) La sortie peut aussi être d’un pôle à
sateur C1 est raccordée à un conducteur pour mesurer des charges positives et l’autre. La diode zener D1 doit limiter
servant de pointe d’essai. L’autre sortie négatives. La résistance interne doit la tension de fonctionnement à la ten-
est reliée à la terre par un conducteur atteindre 2,2 kΩ. On peut aussi utiliser sion d’alimentation maximale qui atteint
ou par une surface de métal du boîtier un contrôleur universel numérique. La 6,2 V. L’amplificateur opérationnel IC1
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0374 Électroscope de précision

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

équilibre la tension de fonctionnement et 1. La diode luminescente D2 s’allume

fournit un potentiel de masse. Le courant
consommé par le circuit – environ 5 mA –
dépend avant tout du fonctionnement en
parallèle de la diode zener. On pourrait
aussi utiliser deux TLC272 (pour IC2 et
IC3) et un TLC271 (pour IC1, broche 8 à
masse, broches 1 et 2 non raccordées).
Comme leur tension de fonctionnement
maximale atteint 16 V, on peut se passer
de la diode zener. Le courant consommé
par ce type d’amplificateur opérationnel
n’atteint que 3 mA.
L’emploi de cet électroscope de précision
est très simple :
lorsque S1 est actionné.
2. Décharger le condensateur C1 avant
emploi en plaçant le conducteur à la
terre. On peut aussi monter un petit
bouton poussoir en parallèle sur le
condensateur.
3. Placer la pointe d’essai sur l’en-
droit qu’on suppose porteur d’une
charge.
4. L’appareil indique s’il existe bien
une charge, quelle est sa polarité et
quelle est sa valeur.
5. Mettre immédiatement l’appareil
hors tension après la mesure pour
économiser la batterie.
Peter Lay
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0024 Adaptateur pour connecteur sub-D à 9 voies


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

K1 K3
K2 K4
1 DCD 1
6 DSR 6
2 RxD 2
7 RTS 7
3 TxD 3
8 CTS 8
4 DTR 4
9 RI 9
5 GND 5

du PC vers le périphérique

Cette paire de simples adaptateurs va Il n’existe pas de dessin de la platine de

vite vous devenir irremplaçable pour
résoudre les problèmes de câblage cau-
sés par le « sac de noeuds » que consti-
tue la connexion série (RS232) entre les
PC et les périphériques.
L’adaptateur permet à l’utilisateur de
brancher les terminaisons nues des
câbles dans les blocs des terminaux
plutôt que d’utiliser un fer à souder
– a fortiori dans les endroits où l’utili-
sation d’un fer à souder n’est pas pos-
sible. Les auteurs, par exemple, l’ont
utilisé comme connecteur expérimental
pendant qu’ils essayaient de comprendre
le code de couleurs des fils de câblage.
L’adaptateur a aussi servi pendant la
résolution des problèmes du RS232, et
pour brancher un câble temporaire tra-
versant une cloison adaptée à une cel-
lule GTEM lors de tests de compatibilité
électromagnétique.
commande en tant que tel, et le schéma
du circuit paraît plus compliqué que le
produit final ! La seule chose à laquelle
il faut faire attention pendant l’assem-
blage est, en plaçant les connecteurs,
de les diriger vers la bordure extérieure
de la platine. K1 est un connecteur
femelle « D » à 9 voies (support), avec
des broches inclinées à droite pour le
montage sur la platine. K1 est d’un type
semblable, mais mâle (fiche). K2 et K4
sont de simples blocs terminaux à vis à
9 voies.
A. Grace
■
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0160 Capacité variable intégrée


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+2V7...+5V5

100n Ri Ri CM Re

exemple: 5 impulsions = 7pF54 IC1 2 12p

CP
CP
ui ui ue
4 1 CP 0p4...10p9
DAT 9p3...9p6
CP
CM
3 6
EN 35p
CM CM 6p4...13p3
différentiel
5 asymétrique 014135 - 14
MAX1474 014135 - 13
meilleur facteur Q

014135 - 11

Cela fait bien longtemps que nom-
bre de concepteurs rêvent d’une cer-
taine fonction : une capacité à valeurs
commutables. La voici enfin. Le MAX1471
de Maxim (www.maxim-ic.com) intègre un
condensateur dont la valeur peut être
ajustée entre 6,4 et 13,3 pF par pas
de 0,22 pF, composant proposé actuel-
lement en minuscule boîtier du type
SC-70. Le choix de la valeur de capacité
requise est effectué par l’application
d’impulsions sur l’entrée de donnée
DAT, la ligne de validation EN (Enable)
devant se trouver, pendant la durée de
ces impulsions, au niveau logique haut.
En l’absence d’impulsion, la capacité
sera de 6,4 pF (asymétrique, différentiel
0,4 pF). On peut appliquer un maximum
de 31 impulsions ce qui permet d’arriver
à 13,33 pF (différentiel 10,5 pF).
On pourra appliquer aux broches CM et
CP du condensateur intégré n’importe
quelle tension dont la valeur se situe
entre la tension de service du MAX1474
et la masse. CM sera à relier au point du
circuit présentant l’impédance la plus fai-
ble. Dans le cas d’applications ne dispo-
sant que d’une seule masse commune,
la broche CM sera relié à la masse, CP
l’étant au point du circuit présentant la
valeur d’impédance la plus élevée. En
raison des résistances requises par le
commutateur interne et qui sont pri-
ses en série avec les condensateurs
internes, le facteur de qualité (Q) des
condensateurs est relativement mauvais.
On pourra, de ce fait, pour augmenter
le facteur Q, utiliser le circuit à base
de condensateurs fixes représenté ci-
contre, sachant cependant ce cela aura
pour effet de limiter sensiblement la
plage de réglage.
Le domaine d’application premier de ce
condensateur ajustable est sans doute
celui des oscillateurs à quartz où l’on
pourra remplacer l’ajustable classique.
Gregor Kleine
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0025 Adaptateur pour la SB Live! Player 1024

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

SPDIFO#2
SPDIF_IN GP_SPDIFIN#2 Broche Nom Description
K2 K1 1 VCC Alimentation +5 V
2 1 SPDIFO#0 1 2 2 VCC Alimentation +5 V
4 3 3 4 3 GND Masse
6 5 JP1 5 6
4 AC97CLK Sortie d’horloge 24,5 MHz
8 7 7 8
10 9 IN2 9 10 5 GND Masse
12 11 IN1 11 12 6 GP_SPDIFIN#2 Entrée S/PDIF nº2
14 13 13 14 7 GND Masse
GP_SPDIFIN#1 15 16
8 GND Masse
vers 17 18
990079/K4 SPDIFO#1 19 20 9 SPDIFO#3 Entrée S/PDIF nº3
21 22 10 GPO1 Sortie d’usage général nº1
SPDIFO#3 23 24 11 GPO2 Sortie d’usage général nº2
25 26
12 GND Masse
27 28
JP2 29 30 13 GPO0 Sortie d’usage général nº0
5 6 ADCSDO2 31 32 14 GND Masse
K3 3 4 ADCSDO1 33 34 15 GP_SPDIFIN#1 Entrée S/PDIF nº1
2 1 1 2 ADCSDO0 35 36
16 GND Masse
4 3 37 38
6 5 I2SCLK 39 40 17 SPDIFO#0 Sortie S/PDIF nº0
8 7 I2SFS 18 GND Masse
10 9 SBLive Player 19 SPDIFO#1 Sortie S/PDIF nº1
1024
20 GND Masse
I2S
004085 - 11 21 GND Masse

Nous vous avons proposé, dans ce CD- (ainsi que d’autres lignes), mais ces 22 SPDIFO#2 Sortie SPDIF nº2
ROM, sous le titre de « Entrées / Sorties fameuses entrées et sorties ont été 23 GPI0 Entrée numérique tous usages nº0 (réservée)
numériques » une extension numérique redirigées (les broches concernées ont 24 GPI1 Entrée numérique tous usages nº1 (réservée)
pour la Sound Blaster Live! Player. La changé). Nous avons dessiné un minus- 25 OUTMIDI Sortie MIDI
dite carte-son était dotée d’un connec- cule adaptateur prenant la forme d’une 26 GND Masse
teur d’extension audio à 12 contacts. petite platine pour vous faciliter cette
27 INMIDI Entrée MIDI
Le modèle qui en a pris la succession, tâche de redirection.
28 GND Masse
la Live! Player 1024 comporte elle un Les signaux indispensables du connecteur
connecteur à 40 broches sur lequel on à 40 contacts sont ramenés vers une 29 KEY

retrouve les mêmes entrées et sorties embase à 14 contacts dont le brochage

Tableau 1. Broche 30 à 40, page suivante.
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0025 Adaptateur pour la SB Live! Player 1024

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Broche Nom Description

30 KEY Liste des composants
31 ADCSDO2 Entrée I2S nº2 pour données audio Divers :
32 GND Masse JP1 = embase mâle à 1 rangée
de 3 contacts + cavalier
33 ADCSDO1 Entrée I2S nº1 pour données audio
JP2 = embase mâle à 2 rangées
34 GND Masse de 3 contacts + cavalier
35 ADCSDO0 Entrée I2S nº0 pour données audio K1 = embase HE-10 à 2 rangées
de 20 contacts
36 GND Masse K2 = embase HE-10 à 2 rangées
37 I2SCLK Horloge de bit sérielle pour I2S de 7 contacts
K3 = embase HE-10 à 2 rangées
38 GND Masse
de 5 contacts
39 I2SFS Synchro de trame
40 GND Masse

Tableau 1. Brochage du connecteur AUD_EXT.

correspond à l’extension que nous vous un signal lorsque l’on joue, par exem-
avons proposée. Le tableau donné en fin ple, un DVD codé en AC3 (Dolby Digital

K2

K3
d’article (on pourra également jeter un 5.1) et que le lecteur logiciel/matériel

H2
H3

ROTKELE )C(
004085-1

1-580400
coup d’oeil au menu d’aide du logiciel reconnaît ce mode et le supporte.
I2S

JP2
IN2

IN1
JP1
accompagnant ladite carte-son) nous La sortie #1 fournit dans ce cas-là un

K1
H5
SBLive! 1024

informe, entre autres, des entrées et flux de données non décodées. À titre

H4
H1

sorties disponibles. Ce connecteur dis- gracieux, nous avons également relié

pose de deux entrées ; le cavalier JP1
permet de choisir l’une ou l’autre d’en-
tre elles. Le logiciel accompagnant la
SoundBlaster, LiveWare 3.0, ne sem-
ble supporter que la première entrée.
les entrées I 2S vers le connecteur à
10 contacts K3, mais il semblerait que
le logiciel Live! Ware 3.0 pour une carte
1024 ne supporte pas ce bus. JP2 permet
de sélectionner, parmi les trois entrées

004085-1
(C) ELEKTOR
En ce qui concerne les quatre sorties, de données, celle qui sera reliée à K3,
normalement, en présence d’une infor- mais nous n’avons pas encore décou-
mation deux canaux standard, c’est la vert quelle pouvait être l’utilité de cette
sortie #0 qui fournit le signal S / PDIF. approche.
Les autres sorties fournissent elles aussi Ton Giesberts
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0155 Calculateur diviseur de vitesse de bauds pour micros AVR


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Un tableur Excel est un outil extrê-
mement utile pour calculer la valeur à
introduire dans le registre UBBR d’un
microcontrôleur Atmel AVR. Comme
la plupart des programmeurs AVR le
savent, ces valeurs dépendent de la
fréquence du quartz utilisé parce qu’el-
les en sont dérivées. Sans ce tableur, de
tels calculs sont fastidieux.
C’est pourquoi nous avons préparé pour
vous un tableau Excel, appelé calcubrr.
xls disponible sur ce CD-ROM sous le
nom de fichier 000167-11 (voir les ins-
tructions sur la page d’accueil).
R. Reilink
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0029 Adaptateur simple pour la SB Live! Player 1024

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+5V

R1

4Ω7
IC1
TOTX173
3
R2
2
8k2
4
C1

1 100n
K1
K2 OUT 1 2
1 2 SPDIF0 3 4
IC3.D
3 4 SPDIF1 5 6
8 9
1 5 6 SPDIF2 7 8
7 8 SPDIF3 9 10
9 10 11 12
+5V 13 14
15 16
17 18
L1
19 20
IC2 JP1
TORX173 IN 21 22
47µH
SPDIF2 23 24 Dans ce CD-ROM il a été proposé un
1
25 26 adaptateur qui permet d’interconnec-
SPDIF1
3
27 28 ter correctement l’extension numérique
C2
29 30 (« entrées/sorties numériques », pla-
2 4 5 6
31 32 tine 990070-1) décrite en décembre 1999
IC3 = 74HC04 33 34
100n dans Elektor numéro 258 à la « Sound
35 36
+5V
Blaster Live ! 1024 ». Cette extension
37 38
IC3.F IC3.E numérique dotée d’entrées et de sorties
39 40
13 12 11 10
tant coaxiales qu’optiques était prévue
K3 1 1 à l’origine pour l’embase d’extension à
C4 C3 14 12 broches (Audio-Extension-connec-
IC3 tor) de la « Sound Blaster Live ! Player
10µ
63V
100n 7 IC3.A IC3.B IC3.C (Value) ». La version « 1024 » comporte
1
1
2 3
1
4 5
1
6 elle une embase à 40 contacts.
000178 - 11
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0029 Adaptateur simple pour la SB Live! Player 1024

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+5V
C3 Liste des composants
H1

Résistances : Divers :
000178-1
K3
IC3

R1 = 4 Ω7 JP1 = embase autosécable

C4 R2 = 8 kΩ2 mâle à 3 contacts
R1 + cavalier
R2 Condensateurs : K1 = embase mâle
C1 à C3 = 100 n céramique à 2 rangées
C4 = 10 µF / 63 V radial de 20 contacts (HE-10)
IC1

K2 = embase autosécable
C1 Bobines : mâle à 2 rangées
L1 = 47 µH de 5 contacts + cavalier
K2
K3 = embase autosécable
Semi-conducteurs :
IC2

mâle à 4 contacts
L1

IC1 = TOTX173 (Toshiba)

IC2 = TORX173 (Toshiba)
JP1 C2 IC3 = 74HC04
H2

K1
ROTKELE )C( 1-871000 000178-1 (C) ELEKTOR

Le présent montage associe ces deux
montages, serait-ce sous une approche
simplifiée. En effet, on ne dispose que
d’une entrée et que d’une sortie, toutes
deux optiques. Le cavalier JP2 permet
de choisir l’une des quatre sorties. Il
apparaît que Live! Ware 3.0 ne supporte
que la première entrée. Vous pourrez,
si vous êtes intéressé par le brochage
de l’embase d’extension, le trouver dans
l’article d’Elektor évoqué plus haut.
L’interconnexion de cette extension à un
enregistreur de mini-disc (MD) de salon
(home) requiert un câble Toslink vers
Toslink. Son interconnexion à un enre-
gistreur MD portable requiert un câble
Toslink vers miniplug.
Cet adaptateur simplifié a été conçu
spécialement à l’intention des enre-
gistreurs MD sachant que la majorité
d’entre eux dispose d’entrées et de
sorties optiques uniquement. L’exis-
tence d’un dessin de circuit imprimé,
illustré ici, simplifie énormément la
réalisation de ce projet. L’alimentation
de l’électronique est dérivée à l’aide
d’un connecteur d’alimentation minia-
ture de type PC qui sera relié à l’em-
base à quatre contacts K3. Attention à
ne pas vous tromper dans l’orientation
du connecteur lors de la connexion de
l’alimentation : le fil rouge identifie la
ligne de +5 V !
F. Brandt
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0156 CAN télécommandé à sortie RS-232

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+5V C7
R1 +5V
IC2 1µ K1
2k2

20 IC5 2
74F374 14 13
1 V+ 16 1
6 18 18 19 12 C5 C1+
VI+ DB0 6
17 17 16 11 IC7
9 DB1 3 2
VREF 1µ C1–
IC1 16 14 15 10
DB2 11 14 7
R2 15 13 12 5 T1IN T1OUT
19 DB3 10 7 3
10k CLKR 14 8 9 4 T2IN T2OUT
DB4 13 12 8
ADC0804 13 7 6 3 R1IN R1OUT
4 DB5 2,3D 8 9 4
CLK 12 4 5 2 2,3D R2IN R2OUT
1 DB6 4 C9 9
CS 11 3 2 1 C6 C2+
2 DB7 1D 1,3D 5
RD MAX232 4µ7
7 5 7 1µ 5 15
D9 VI– INTR ≥1 C2–
C2 C1 8 3 11 6 C3/1 V-
AGND WR C1 DB9
1 6
EN M2[LOAD] C8
10µ 150p 15
10 M1[SHIFT]
9 R SRG8 1µ

74F166 DB9 DB9

LM336 IC4 zero - modem
+5V CTRDIV16 1 DCD DCD 1
9 +5V
M1[LOAD] 6 DSR DSR 6
R5
M2[COUNT] 2 RxD RxD 2
1
30k

M3[UP] IC6 7 RTS RTS 7

4 8 9
M4[DOWN] R SRG8 3 TxD TxD 3
7 R 10 15 15
DIS G5 3,5CT=15 M1[SHIFT] 8 CTS CTS 8
R4 7
IC3 G6 4,5CT=0 M2[LOAD] 4 DTR DTR 4
3 2 6
51k

OUT 2,3,3,6+/C7 ≥1 9 RI RI 9
6 7 C3/1
THR 555 2,3,3,6– 5 GND GND 5
2
TR 1
CV 3 14 1,3D
1,7D [1] 2 2,3D
5 1 4 13
C3 C4 +5V [2] 3
5 12 2,3D
[3] +5V 4 5V +5V
100n 100n 6 11
[4] 5
20 16 16 16
74F169 10
IC2 IC4 IC5 IC6
11
10 8 8 8
12
14 13

74F166 014125 - 11
Table des matières 6
0156 CAN télécommandé à sortie RS-232
a b c d e f g h
Résumé en trois mots, la fonction du
circuit présenté ici est de convertir une
tension analogique en son équivalent
numérique, signal qui sera transmis à
un PC par le biais d’une liaison RS-232.
Ce type de circuit est utile pour la com-
mande, par le biais d’un unique PC,
d’équipements se trouvant à distance.
Il est possible ainsi, par exemple, de
surveiller un certain nombre de fours
et d’envoyer à un PC central chacune
de leurs températures. En association
avec un programme simple, le CAN
(Convertisseur Analogique / Numérique)
vous permettra de décider des mesures
à prendre en cas de mesure de l’une ou
l’autre température de consigne.
L’électronique peut être subdivisée en
trois sous-ensembles fonctionnels. Le
premier bloc se charge de la conversion
des signaux analogiques en données
numériques. Le second bloc accepte
les données numériques et les dote du
format de données RS-232 standard
avant de les convertir en un flux de
bits. Le dernier bloc est celui du circuit
de commande de ligne RS-232.
Le CAN utilisé ici est un composant
d’Analog Devices, un ADC0804, un CAN
classique et au prix très abordable. Ce
circuit convertit la tension analogique
située dans une plage allant de 0 à
5 volts, en données numériques par le
biais d’un processus de quantification à
256 niveaux.
i j l m n o p r
On pourrait envisager l’utilisation de cir-
cuits équivalents différents mais il faudra
tenir compte de la capacité de la ligne
de communication.
Le ADC0804 est configuré en convertis-
seur roue libre. Malheureusement, dans
ce mode, tant que dure le processus de
conversion on a apparition, sur le bus de
données du CAN de données non valides.
Pour résoudre ce problème nous avons
fait appel à un verrou octuple du type
74F374 pris sur les sorties de données.
Une fois la conversion terminée, la bro-
che INTR est activée et on aura stockage
de données valides dans le 74F374.
Ensuite, ces données sont recopiées
dans un registre à décalage pour une
conversion parallèle-série. Ce registre à
décalage prend ; physique d’une paire de
74F166, IC5 et IC6, montés en cascade.
Les première et dixième cellules sont
forcées respectivement à la masse (Gnd)
et à la tension d’alimentation (Vcc) en
vue de constituer le bit de début pour le
premier et le bit d’arrêt pour le second.
Le générateur d’horloge prend ici la
forme d’un 555, configuré en multivi-
brateur bistable chargé de fournir un
signal rectangulaire d’une fréquence de
110 Hz. Il est recommandé de vérifier la
fréquence réelle et de s’assurer qu’elle
se situe à l’intérieur d’une fourchette de
2 %. On pourra, si nécessaire ou si on le
désire sciemment, modifier la fréquence
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
s t u v w
de travail de l’oscillateur en changeant
les valeurs du condensateur C3 et de la
résistance R4.
Un décompteur programmable du type
74F169, IC4, set à générer le signal
de chargement (Load) requis par les
registres à décalage. Ce circuit a été
préchargé avec la valeur 10. De ce fait,
il génère des impulsions de chargement
pour IC5 et IC6 toutes les 10 impulsions
d’horloge.
Le dernier étage est celui du circuit de
commande de ligne RS-232, chargé de
rehausser le niveau TTL à + et –12 V
tout en procédant à une adaptation de
l’impédance de ligne. Nous trouvons,
pour remplir ce rôle, l’archi-connu
MAX232 utilisé en configuration stan-
dard.
La communication entre ce circuit et le
port sériel de l’ordinateur se fera par
le biais d’un câble en « modem zero ».
Pour vous éviter d’avoir à effectuer des
recherches nous vous proposons ce
fameux câblage entre deux connecteurs
sub-D à neuf contacts sur le bord du
schéma.
Notons pour terminer que vous pourrez,
si vous rencontrez des difficultés pour
mettre la main sur la version F (Fast)
des circuits intégrés, les remplacer par
leur équivalent en version LS (Low-
power Schottky).
K. Haddad Shargh
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0036 Affichage décimal à 4 bits

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

IC2 +5V
>9V D1 78L05

1N4002 LD2 LD1

HDN1075 8 3 HDN1075 8 3
C3 C2 CA CA CA CA

220µ 25V 2µ2 63V

+5V dp
5
dp
5

C1 a g a g
b c d e f b c d e f
100n 7 6 4 2 1 10 9 7 6 4 2 1 10 9

R8
R9

R1
R2
R3
R4
R5
R6
R7
24
820Ω
820Ω

820Ω
820Ω
820Ω
820Ω
820Ω
820Ω
820Ω
1
A I1
2 23
B I2 O1
3 22
C I3 O2
4 21
D I4 O3
– / NUL
5
I5
IC1
O4
20 Les segments qui doivent s’éclairer selon
6
I6 O5
19
les diverses combinaisons de bits, le
7 GAL 18
8
I7 O6
17
tableau ci-joint vous les fait découvrir.
9
I8 22V10 O7
16
C’est le tableau qui va nous permet-
I9 O8
10 15 tre de concevoir, par comparaisons, la
I10 O9
11
I11 O10
14 manière dont il convient de program-
13
I12 mer la GAL et surtout d’optimiser son
espace mémoire. Les sorties sont actives
12
à l’état bas, parce qu’elles sont capables
024072 - 11 de drainer plus de courant qu’elles n’en
fournissent. Les résistances R1 à R9 sont
On ne compte plus les diverses varian- possible, le limiteur audio pour DVD décrit proportionnées de manière à ce qu’un
tes de puces aptes à commander les dans ce livre, à condition toutefois de faire courant de 3 mA environ parcoure les
afficheurs. Les concepteurs de ce circuit attention aux niveaux de tension. Des segments. Les afficheurs, du coup,
sont allés chercher une GAL* de type compteurs binaires à quatre bits y utili- doivent posséder une anode commune.
22V10 pour attaquer, sans multiplexage, sent des multiplexeurs pour commander Ceux que nous utilisons ici sont particu-
deux chiffres à sept segments. Il traduit l’affichage. Pareil montage permet d’ana- lièrement petits, les chiffres ne mesurent
un code binaire à quatre bits sur ses lyser plus en détail le comportement et les que 7 mm de haut, l’afficheur complet,
entrées A, B, C et D en un chiffre déci- réglages du limiteur. 10 mm. La platine vous servira surtout
mal sur l’afficheur. Exemple d’application
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0036 Affichage décimal à 4 bits

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

b2 c2 a1 b1 c1 d1 e1 f1 g1 D C B A
– 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0
0 0 0 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0
1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1
2 0 0 1 1 0 1 1 0 1 0 0 1 0 LD2 LD1

H3
H4

3 0 0 1 1 1 1 0 0 1 0 0 1 1

024072-1
0 +
>9V
4 0 0 0 1 1 0 0 1 1 0 1 0 0

D1
5 0 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 0 1
6 0 0 1 0 1 1 1 1 1 0 1 1 0

C1 C2 C3

R9
R8
R7
R6
R5
R4
R3
R2
R1
7 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1

IC2
8 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 (C) ELEKTOR 024072-1 024072-1 (C) ELEKTOR
IC1
9 0 0 1 1 1 1 0 1 1 1 0 0 1

-
10 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1 0 1 0 T
A B C D

H1
H2

11 1 1 0 1 1 0 0 0 0 1 0 1 1
12 1 1 1 1 0 1 1 0 1 1 1 0 0
13 1 1 1 1 1 1 0 0 1 1 1 0 1
14 1 1 0 1 1 0 0 1 1 1 1 1 0
15 1 1 1 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1
Liste des composants

Résistances : Semi-conducteurs :
d’exemple, pour vos propres réalisations, Notre petit montage a été doté de son R1 à R9 = 820 Ω D1 = 1N4002
et vous préférerez peut-être installer propre régulateur de 5 V (un 7805 dont IC1 = GAL22V10D-25LP
LD1 et LD2 sur une platine séparée. il faudra surveiller la dissipation !) de Condensateurs : (programmée EPS 024072-31)
Dans le tableau, on découvre une petite manière à s’éviter tout souci d’alimen- C1 = 100 nF céramique IC2 = 78L05
C2 = 2 µF2 / 63 V radial
originalité, le code 0000 se traduit sur tation. La consommation minimale, obte-
C3 = 220 µF / 25 V radial Divers :
l’affichage par un tiret, le segment nue avec le tiret, s’établit à 60 mA ; le LD1, LD2 = HDN1075 (Infineon,
« g » de LD1. Si l’entrée NUL reste non maximum est atteint pour un « 10 » et ex-Siemens)
connectée, le tiret apparaît ; si elle est se monte à 85 mA. Le contenu de la GAL
reliée à la masse, c’est le chiffre « 0 » mis en œuvre dans ce montage est dis-
qui sera visible. Installé sur le limi- ponible sur ce CD-ROM sous la référence
* Les GAL (Generic Array Logic) font partie
teur que nous venons d’évoquer, ceci EPS024072-31 (voir les instructions sur de la famille des PAL (Programmable Array
traduirait qu’aucune atténuation n’est la page d’accueil). Logic) et sont des réseaux de logique pro-
introduite. grammable.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0146 Booster pour câble

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R5 R9 +9V
220Ω 220Ω
R4 R8
C3 C6

1k

1k
1n 1n

R6 ANT1
75cm

470Ω
1
R2
R7
C7 /4 λ
470Ω

C5

10k
100p
R3 47p T2
C2 C4
10k

K1 47p T1
C1 1n
BF199 L1

C8
R1 1n (2)
BF199
On pourra réaliser ce montage sur un
100Ω

(1) 30p
1mm CuL
0V
014061 - 11
Il devient possible, à l’aide du présent trée à une antenne on la relie à la fiche
montage, d’écouter, à l’aide d’une radio murale par où arrive le signal du câble
portative mise en réception FM, des et de l’autre que la sortie ne comporte
stations qui émettent uniquement sur le pas d’embase coaxiale, mais un réseau
câble. Sous le double aspect des carac- accordé qui sert d’adaptateur d’impé-
téristiques et de la réalisation, notre dance pour une antenne téléscopique
« booster pour câble » présente de fortes 1 / 4λ. Si tant est que le réseau de sor-
similitudes avec un amplificateur d’an- tie est accordé correctement (par le
tenne, car, après examen du schéma, on biais du condensateur ajustable C8) il
constate que l’on se trouve ici en pré- devient possible de capter, sans le moin-
sence d’un amplificateur double étage dre problème, à l’aide d’un récepteur de
utilisant une paire de transistors Hautes radio portatif, le signal du câble amplifié
Fréquences (HF) du type BF199, on ne rayonné par l’antenne téléscopique du
peut plus courants. Les seules différences booster et ce à une distance pouvant
sont, d’une part, qu’au lieu de relier l’en- aller jusqu’à de l’ordre de 3 mètres.
morceau de platine d’expérimentation
à pastilles mais sachant que l’électroni-
que travaillant en HF est toujours plus
ou moins critique, il est certain que
les performances seront meilleures si
l’on utilise le dessin de circuit imprimé
représenté ici.
Lors du dessin de cette platine il a été
fait en sorte de raccourcir au strict mini-
mum les liaisons essentielles et de don-
ner à la surface de cuivre qui fait office
de plan de masse la superficie la plus
grande possible. La meilleure solution
consiste à relier directement le conden-
sateur C7 à la prise intermédiaire de L1,
approche illustrée par la photographie.
Comme le dit la liste des composants,
cette bobine (à air) est constituée de
trois spires de fil de cuivre émaillé de
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0146 Booster pour câble

 
 page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Liste des composants 014061-1 (C) ELEKTOR

Résistances : Bobines :
R1 = 100 Ω L1 = 3 spires de fil de cuivre
R2, R6 = 470 Ω émaillé, diamètre 1 mm,
R3, R7 = 10 kΩ diamètre intérieur 8 mm,
R4, R8 = 1 kΩ prise intermédiaire
R5, R9 = 220 Ω à une spire

Condensateurs : Divers :
C1, C3, C4, C6 = 1 nF K1 = embase coaxiale
C2, C5 = 47 pF châssis
C7 = 100 pF ANT1 = antenne
C8 = ajustable 30 pF télescopique 75 cm 0V +9V
porte-pile pour pile 9 V R9

HOEK1
HOEK2

R5
Semi-conducteurs : compacte + connecteur
C3
T1, T2 = BF199 à pression C1 C5
C4 R7
K1
R3 C6

R4
T1
R8
T R1 T2
C2
R6
014061-1
R2 C7 L1

HOEK3
HOEK4

1 mm de diamètre bobinées sur un ROTKELE )C( 1-160410

crayon (diamètre de l’ordre de 8 mm).

Le point crucial lors de la réalisation
est de faire en sorte que les liaisons
entre l’embase coaxiale K1 et la platine
soient le plus courtes possible. On évite
ainsi que le circuit ne capte des signaux
parasites véhiculés par les éthers voire
qu’il ne présente des velléités d’oscilla-
tion.
L’alimentation du booster pour câble
pourra se faire au choix à l’aide d’une
pile compacte de 9 V ou par le biais
d’une petite alimentation secteur régu-
lée. La consommation de courant est de
l’ordre de 2,5 mA.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0050 Alimentation à commutation secteur / batterie automatique

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R1
voir un radiateur lorsque le courant de
IC1 sortie doit dépasser de l’ordre de 150 à

180Ω
DC-Adapter
12V
≥300mA
K1
D1
A1
C1
12V
1000µ 16V
* zie tekst * see text
Nous vous proposons ici une petite ali-
mentation 9 V régulée que nous avons
dotée, par l’adjonction d’un rien d’élec-
tronique additionnel, d’une commuta-
tion sans interruption d’alimentation,
vers une alimentation par batterie (ou
accumulateur), en cas de disparition de
la tension du secteur. L’alimentation pro-
prement dite prend la forme, pour des
raisons tant économiques que de sécu-
rité, d’un adaptateur secteur 12 V non
régulé tout ce qu’il y a de plus courant
et simple, voire même d’un adaptateur
secteur universel positionné de façon à
fournir une tension de sortie de 12 V.
Hors-charge ou à faible charge (jusqu’à
de l’ordre de 1 / 3 du courant nominal),
la tension fournie se situe alors au-delà
de 15 V, de sorte que l’on dispose, même
au courant nominal, d’une tension suffi-
7809
2x
1N4004
D2 C2 C3
9V
220n 220n 300mA
R2
*
470k
* siehe Text * voir texte 004005 - 11
sante pour permettre un fonctionnement
sans heurts d’un régulateur de tension
de 9 V. On optera, en fonction du courant
de sortie dont on veut disposer, pour l’un
des différents modèles disponibles sur le
marché, les modèles les plus courants
fournissant 300, 500, 1000 mA (1 A).
Lorsque le courant de sortie dépasse
200 mA, le régulateur de tension de
9 V voit sa température augmenter
progressivement. Il n’y a pas, de par la
présence d’une circuiterie de protection
contre les surcharges, le moindre risque
d’endommager le régulateur, ce qui
n’empêche d’ailleurs pas ce composant
de se mettre hors-circuit au cas où il
verrait sa température s’élever trop. Il
faudra ensuite attendre un certain temps
avant qu’il ne puisse reprendre sa fonc-
tion. Il est recommandé partant de pré-
200 mA. La taille de ce radiateur répond
à une formule empirique : le radiateur
doit être suffisamment grand pour que
l’on puisse, à charge maximale (et par-
tant courant de sortie maximum), encore
le toucher du doigt sans se brûler.
Il est toujours recommandé de sur-
dimensionner quelque peu l’adaptateur
secteur utilisé de manière à disposer
d’une tension suffisamment élevée pour
la (re)charge de l’accu 12 V. Tant que
la tension du secteur est présente
au niveau de l’adaptateur, la tension
régnant aux bornes du condensateur
électrochimique C1 est supérieure à celle
présente aux bornes de l’accumulateur.
Dans ces conditions, il circule, au travers
de R1 et de D1, un courant de charge en
direction de l’accu. Simultanément, il cir-
cule également du courant en direction
du régulateur de tension et par son biais
vers la « charge » connecté au système,
charge alimentée en 9 V régulés.
La diode D2 est bloquée pour la simple
et bonne raison que le potentiel appliqué
à la cathode dépasse celui présent sur
l’anode.
En cas de disparition de la tension du
secteur, la diode D2 devient passante de
sorte que l’accu prend automatiquement
à son compte l’alimentation en courant
du régulateur de tension.
Table des matières 6
0050 Alimentation à commutation secteur / batterie automatique
a b c d e f g h
R1 devra être dimensionnée de façon
à ce que le courant allant vers l’accu
ne dépasse pas le dixième (1 / 10) de
la capacité de l’accu (110 mA dans le
cas d’une capacité d’accu de 1 100 mAh
par exemple). Il est même préférable,
comme il s’agit d’une (re)charge à long
terme, d’opter pour une valeur encore
plus faible (1 / 20, voire 1 / 50 C, ce
fameux C étant la capacité de la batterie
ou de l’accumulateur), ceci dans l’inté-
rêt de la durée de vie de l’accumulateur.
Lors de dimensionnement on mesurera
le courant de charge avec une sortie de
régulateur de tension non chargée de
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
préférence (valeur du courant de charge
la plus élevée). Avec la valeur de 180 Ω
attribuée ici à R1, le courant de charge,
lorsque l’accu se trouve chargé à plein
(tension de batterie de 13,8 V) et en
l’absence de charge en sortie (tension
de l’adaptateur secteur à vide de l’ordre
de 17 V), se laisse déterminer à l’aide
de la formule suivante : (17 V – 13,8 V
– 0,7 V) / 180 = 13,9 mA.
On pourra partant, à partir de la valeur
réelle mesurée, dimensionner R1 de
façon à disposer du courant de charge
requis pour l’accumulateur (qui peut
également être une batterie de voiture)
en question.
d’après une idée de Peter Lay
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0061 Alimentation secteur symétrique à découpage (+ / –)


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

U IN Tr1a
U OUT
2 3 2 1
IN SW
R1
IC1
MIC4680 *
1 4
SHDN FB
R2
C1 GND D1 C3 C5
5 6 7 8 *
47µ 100µ 100n
35V 16V

SS26
Tr1b
4
Tr1 = CTX68-4P C2 C4 C6

*see text
* zie tekst
220µ
25V 3
100µ
16V
100n

* siehe Text * voir texte D2 U OUT

SS14 014077 - 11

Ce circuit offre la possibilité de produire

une tension positive et une tension Uout Iout Uin R1 R2
négative de sortie avec un régula- ±5 V max. 0,5 A +7 à 34 V 3,01 kΩ 1,01 kΩ
teur dévolteur à découpage. Voici le ±12 V max. 0,5 A +16 à 34 V 26 kΩ 3,01 kΩ
MIC4680 de Micrel ( www.micrel.com ).
Le transformateur T1a forme avec la
diode D1 et le diviseur de tension R1 d’IC1 et fournit aux condensateurs C4 et On voit que la tension d’entrée doit
et R2 ainsi qu’avec les condensateurs C6 une tension négative de même valeur dépasser de quelques volts la tension
de sortie le circuit de sortie bien connu absolue. Le rapport du transformateur de sortie souhaitée. Elle n’est limitée
d’un régulateur dévolteur à découpage. SMD disponible prêt au montage auprès par le haut que par les caractéristiques
L’enroulement secondaire T1b et le de Coiltronics (www.coiltronics.com) est du circuit intégré du régulateur a décou-
condensateur C2 permettent d’engen- de 1 : 1 (2 × 68 µH). page utilisé.
drer la tension de sortie négative. La Un exemple de dimensionnement du Gregor Kleine
diode D2 redresse les impulsions ainsi MIC4680 présenté ici est donné dans le ■
inversées de la sortie à découpage SW tableau ci-dessus.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0148 Bouton-poussoir-interrupteur

a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+5V
0 / 70mA
1N4148 tance R1, sur la base de T2 et que le
R6 fait de relâcher le bouton-poussoir n’a
plus de conséquence. Le condensateur

1k
C2
D2 RE1 C1 se charge au travers de R3 de sorte
220µ D1 que le bouton-poussoir présente alors un
16V
potentiel positif. Si l’on actionne le bou-
T1
R2
ton-poussoir une seconde fois il transfert
180k non pas le potentiel de la masse mais
R1 un potentiel positif vers la base de T2.
BC557B L’ensemble de l’électronique rebascule
2k7

R3 T2 dans l’état de départ.

On pourrait obtenir un fonctionnement
1k

similaire à l’aide d’un circuit à thyristor,

S1 BC557B T3
R5 ce qui s’explique vu que la paire T2 / T3
1k constitue, telle qu’elle est câblée ici, une
ON/OFF sorte de thyristor. Le présent montage
BC337-40
R4 R7 présente cependant l’avantage d’être
C1 C3 relativement indépendante des niveaux
2k7
100k

10µ
16V
L’électronique présentée ici remplit la
fonction d’un interrupteur mais prend la
forme d’un bouton-poussoir à actionner.
Après mise sous tension le circuit se
trouve dans l’état de départ suivant :
les bases des transistors T1 et T2 se
trouvent au potentiel de la ligne d’ali-
mentation positive, T3 se trouvant lui à
la masse. Tous les transistors bloquent.
Le bouton-poussoir se trouve, du côté
opposé, à la masse. Il ne circule pas de
courant dans la bobine du relais et la
LED est éteinte.
1µ
16V
024039 - 11
En cas d’action sur le bouton-poussoir
le transistor T2 devient passant, chan-
gement d’état que suit aussi, après un
court délai introduit par le réseau RC,
le transistor T3. Le collecteur de T3 se
trouve alors (pratiquement) au poten-
tiel de la masse, de sorte que le relais
colle et que la LED de signalisation de
fonctionnement s’allume. T1 peut à son
tour devenir passant. La situation ainsi
créée est stable vu que le potentiel de
masse arrive, par le biais de la résis-
de tension et de courant requis par la
charge connectée. La bobine du relais
devrait être prévue pour une tension
allant de 5 à 12 V et ne devrait pas auto-
riser le passage d’un courant supérieur à
250 mA (sachant que sinon T3 se met-
tra à fumer, ce qui n’est pas bon pour
sa santé). Sur le prototype testé dans
nos laboratoires nous avons pu mesurer
une consommation de courant de 70 mA
à l’état passant de l’électronique et de
moins de 0,1 µA lorsqu’il se trouve au
repos.
Karlheinz Lorenz
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0065 Alimentation symétrique universelle

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

F1 Tr1

L1 = B82721-K2401-N21
32mA T
K1 C14 C11
L1 IC1

C16 C15
22n 22n LM317 17V5
B1
C13 C12

249Ω
R1
2x 27mH
22n 22n C9 C7 C3 C1

C15, C16 = 100n / 275V 220µ 100n C5 10µ 100n

3k24
X2 B80C1500 40V R2 63V
2x 18V
4VA
10µ 63V
LM317 LM337
LM317 LM337
D1 C6

3k24
R4

C10 C8 10µ 63V C4 C2

POWER

220µ 100n 10µ 100n

8k2
R5

249Ω
R3
Notre montage se contente de 4 VA pour
40V 63V

2 × 18 V. Des modèles équivalents sont

adj. adj.
LM337 17V5 disponibles chez d’autres fabricants,
adj. adj.
004064 - 11
mais le brochage des secondaires est
IC2
différent. La platine est prévue malgré
Cette alimentation symétrique a été con- Comme transformateur, notre choix s’est tout pour s’accommoder de deux types
çue, au départ, pour le filtre du 20 ème porté sur un modèle de la série Hahn de transformateurs existants.
ordre décrit dans ce numéro, mais son (UI 30), de manière à ce que le mon- Le schéma s’appuie sur deux célè-
champ d’application est beaucoup plus tage s’adapte aisément à de plus gran- bres régulateurs, les LM317 et LM337.
large et des légions de montages à des puissances, rien qu’en échangeant Comme leur tension de sortie s’ajuste
amplificateur opérationnel en feront, à le transformateur. Les composants de à l’aide de diviseurs potentiométriques,
coup sûr, leurs choux gras. Les tensions cette série présentent le même empat- chacune peut varier entre 1,25 V et
d’alimentation ont été fixées à 17,5 V, tement (53 × 44 mm), seule leur hau- 40 V, selon la formule bien connue, elle
en négatif comme en positif, dans l’idée teur reflète la puissance disponible. La aussi :
de profiter au maximum de la dynami- variété s’étend sur des modèles dont la Vout (LM317) = 1,25·(1 + R2 / R1)+Iadj ·R2.
que du filtre. C’est tout bénéfice pour le puissance vaut 3, 4, 6, 10 ou 16 VA, la
rapport signal-bruit. Sur la plupart des hauteur correspondante se monte alors La même formule est valable pour le
amplificateurs opérationnels, la spéci- à 16,3 / 18,3 / 21,8 / 27,7 ou 37,6 mm. LM337, avec R3 et R4, cette fois. Les
fication indique une tension maximale Côté secondaire, on trouve deux enrou- condensateurs C5 et C6 améliorent le
absolue de ±18 V, raison pour laquelle lements dont les tensions nominales taux de réjection du ronflement pour le
nous avons visé un rien plus bas, par s’échelonnent sur cinq valeurs : 2 × 6 / porter à 80 dB. Il convient d’envisager,
sécurité. 2 × 9 / 2 × 12 / 2 × 15 / 2 × 18 V.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0065 Alimentation symétrique universelle

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Liste des composants C16 L1 C15

K1

H2
H3

F1
Résistances : Semi-conducteurs : ~
R1, R3 = 249 Ω / 1% D1 = LED à haut
R2, R4 = 3,24 kΩ / 1%
R5 = 8 kΩ2
rendement
IC1 = LM317T
~
(boîtier TO220)
Condensateurs : IC2 = LM337T
C1, C2, C7, C8 = 100 nF (boîtier TO220)
céramique
C3 à C6 = 10 µF / 63 V Divers :
radial K1 = bornier encartable 32mA T
C9, C10 = 220 µF / 40 V à 2 contacts au
radial pas de 7,5 mm

TR1
C11 à C14 = 22 nF B1 = pont redresseur

1-460400
004064-1
céramique B80C1500 vertical

ROTKELE )C(
(C) ELEKTOR
C15, C16 = 100 nF / F1 = fusible 32 mAT,
275 VAC classe X2 avec support pour
circuit imprimé
Bobines : Tr1 = transformateur

004064-1
L1 = 2 × 27 mH (Siemens secteur pour
B82721-K2401-N21, platine, sec.

C3
par exemple) 2 × 18 V / 4 VA

C1
C7
(par ex. Hahn BV B1 C11

R1
R2
UI 302 0156) C5

C12

+
C9 IC1

C2
C6
C10

0
en fonction de l’application, le refroidis-

C14

R3
R4

-
sement des stabilisateurs de tension. C13

H4
H1

C8
L’alimentation est équipée d’un filtre R5 D1 IC2 C4

secteur simple pour réduire les parasi-

tes en mode commun, spécialement à
l’intention des circuits sensibles à ali-
menter. La bobine est un modèle de Sie-
mens qui revient régulièrement dans nos
colonnes. D1 fait office de témoin de la
tension secteur. Comme protection, nous
préconisons un fusible lent de 32 mA
(également sur la platine). Cependant,
pour de plus grandes puissances, il fau-
dra adopter une valeur supérieure et ne
pas oublier de modifier la sérigraphie en
conséquence ! En plus basse tension et
sous des débits plus forts, mieux vaut
choisir des condensateurs électrolytiques
de lissage de plus grande capacité pour
C9 et C10. Mais comme ils ne devront
supporter que de plus basses tensions,
leurs dimensions physiques resteront
vraisemblablement équivalentes.
Ton Giesberts
■
 Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0233 Commutateur continu-continu

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

BF494
BF450
grâce à un étage push-pull de transis-
BUZ11
* zie tekst
* siehe Text
* see text
* voir texte
BF451
BUZ20
tors à haute fréquence (T5 et T6) pour
R3 R1 R2 R4 R5 R6
le commander, il se sature et se bloque
C5 L2 rapidement. La diode Schottky D2 accé-
1k2

68k

68k

1k2

2k2

3k3
1000µ lère encore le blocage, c’est d’autant
16V 65µH plus important si l’on veut atteindre le
T3 T4 C B G S meilleur rendement possible.
R10 E D
6k8
Le signal de commutation, il provient
T5
D3 d’un simple multivibrateur construit avec
2x SB560

*
L1
C2
270p BC557 BAT85
D2 BF494 deux transistors à haute fréquence, eux
K1 C1
T8
K2 aussi, T1 et T2. L’amplificateur différen-
+12V R8 +24V tiel T3-T4 sert à stabiliser la tension de
470p 1k sortie à 24 V.
C3
0
T2 33p T1 T6 0
La bobine L2 est une self antiparasite
BUZ11
≤ 3A3 BUZ20
standard, un modèle de 5 A dont l’in-
2x T7 ductance vaut 65 µH. L’autre bobine, L1
BF494 C7 C6 C4
BF451 fait partie d’un filtre de sortie chargé
D1 R7 R9 470µ 470µ 100n d’éliminer les perturbations HF. Il s’agit
35V 35V
BC547 ici d’une self à air (donc sans noyau
15k

4k7

magnétique) que l’on peut aisément

10V
fabriquer soi-même en bobinant 25
500mW
014025 - 11 spires de fil de cuivre émaillé (CuL) de
0,5 mm sur un mandrin de 10 mm. Eu
égard au rendement élevé, T8 ne devra
Ce convertisseur de 12 V à 24 V fournit – tension d’ondulation : max. 10 mV dissiper que quelque 3,6 W, si bien qu’un
une puissance maximale de 36 W, mais – courant de sortie : 1,5 A radiateur d’à peu près 10 K/W devrait
avec un rendement de 90 %. À part – fréquence de commutation : 40 kHz lui suffire. Précaution essentielle, la ligne
un FET de facture récente et une diode – tension d’entrée : 12 V d’entrée à 12 V est protégée par un fusi-
Schottky, on n’utilise dans ce montage – tension de sortie : 24 V stabilisés. ble de 3,5 A, de préférence rapide.
que des composants tout ce qu’il y a de Il nous est apparu que le rapport cycli-
courant et bon marché. Pourtant, les En commutateur, nous trouvons un FET que est déterminant pour le rendement,
spécifications sont hors du commun : de puissance (T8). Il présente une capa- nous avons ajouté en parallèle sur C2
– rendement de 90 % cité d’entrée relativement haute, mais un second condensateur (C3), de quoi
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0233 Commutateur continu-continu

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

014025-1
H1

H4

C3 C2 C1
R8

R6
R5

R2
R3

R1
R4
T7 T3 T4
D2

R10
R7

R9
T5 T2 T1
D1

C6

T6
D3 L1

L2

2
0 K1 C5 C4
1-520410 T8 K2 0 014025-1
ROTKELE )C( C7 (C) ELEKTOR

H3
H2

permettre à chacun de trouver aisément

Liste des composants
le meilleur réglage, par échange de ce
condensateur auxiliaire. Résistances : Selfs :
Les autres composants ne sont absolu- R1, R2 = 68 kΩ L1 = bobine à air de 10 mm de diamètre constituée
R3, R4 = 1 kΩ2 de 25 spires de fil de cuivre émaillé de 0,5 mm
ment pas critiques. Pour L2, toute self R5 = 2 kΩ2 L2 = self de choc 65 µH / 5 A (noyau torique)
antiparasite de 5 A fait l’affaire, pour D3, R6 = 3 kΩ3
n’importe quelle diode Schottky de 5 A R7 = 15 kΩ Semi-conducteurs :
et presque tout MOSFET de puissance R8 = 1 kΩ D1 = diode zener 10 V / 500 mW
R9 = 4 kΩ7 D2 = BAT85
(BUZ10, BUZ20, BUZ100) peut jouer le R10 = 6 kΩ8 D3 = SB650 (PBYR745)
rôle de T8. T1, T2, T5 = BF494
G. Baars Condensateurs : T3, T4 = BC557
C1 = 470 pF T6 = BF450 (BF451)
■ C2 = 270 pF T7 = BC547
C3 = 33 pF T8 = BUZ11 (BUZ20)
C4 = 100 nF
C5 = 1 000 µF / 16 V radial Divers :
C6, C7 = 470 µF / 35 V radial K1, K2 = bornier encartable au pas de 5 mm
Radiateur tel que ICK35SA
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0071 Ampli op « rail-to-rail » et « over-the-top »

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

a. b. c. 5...18V 3V

12V 5V
12V 5V

100k

1M
ON/OFF

IL LT1783 1N4148
LT1783
3 5 U = I L • 2Ω 200Ω
10k 3 5 LT1783
1 5k +3V = Ampoule OK
1 5

0Ω2
3 0V = Ampoule HS
4
4 1

0Ω5
2
2 BC547 U = I L • 2Ω 4
200Ω
100k
IL 2

La

2k
0Ω2

10k

5...18V
100mA

004115 - 11 004115 - 12 004115 - 13

Le LT1783 de Linear Technology est un anglo-saxonne de « over-the-top » asso- Le second schéma, (b), est celui d’un
amplificateur opérationnel dit « rail-to- cié à sa caractéristique de « rail-to-rail », détecteur de courant pris dans la ligne
rail » capable de supporter des mauvais fait de cet amplificateur opérationnel d’alimentation positive, circuit basé, lui
traitements d’une étonnante façon : on l’instrument idéal pour les mesures de aussi, sur un LT1783. Dans le cas pré-
peut en effet, sans risque de le détruire, courant par le biais de résistances de sent l’amplificateur opérationnel travaille,
lui appliquer une tension d’alimentation, détection prises soit dans la ligne posi- de concert avec le transistor, en source
de polarité inversée, de 18 V au maxi- tive de l’alimentation soit dans celle de de courant. L’amplificateur opérationnel
mum, la tension en mode commun la masse. ajuste le courant circulant à travers la
appliquée aux deux entrées peut elle Le premier schéma, (a), représente un résistance de 200 Ω du haut de manière
aussi atteindre jusqu’à 18 V ; les entrées détecteur de courant à tension de sor- à ce que l’on ait, aux bornes de cette
peuvent elles se voir appliquer des ten- tie linéaire pris dans la ligne de masse. résistance, la même chute de tension
sions dont la valeur est aux maximum Le gain de l’amplificateur a été fixé à que celle observée sur la résistance de
inférieure de 10 V ou supérieure de 24 V 10 ×, de sorte que la formule du calcul détection (0 Ω2). Dans ces conditions
au potentiel présent sur la broche 2 (V–, de la tension de sortie s’obtient par la l’intensité de ce courant est 1 000 fois
reliée à la masse dans la plupart des multiplication par 10 de la valeur de la plus faible que le courant traversant
cas). Cet ensemble de capacités que le résistance de détection par le courant l’ampoule. La résistance de 2 kΩ prise
fabricant résume sous la dénomination de charge.
Table des matières 6
0071 Ampli op « rail-to-rail » et « over-the-top »
a b c d e f g h
dans la ligne d’émetteur sert à reconver-
tir ce courant en une tension. La tension
de sortie répondant à la formule don-
née dans le schéma. On notera qu’ici, la
tension d’alimentation de l’ampoule est
supérieure (+12 V dans le cas présent)
à l’alimentation de l’amplificateur opéra-
tionnel proprement dite (+5 V).
Le 3 ème et dernier schéma, (c), est celui
d’un détecteur d’ampoule à incandes-
cence grillée à détecteur de courant
pris dans la ligne d’alimentation posi-
tive. Avec ce circuit, la tension d’entrée
en mode commun se situe, ampoule
éteinte, à un potentiel proche de celui
de la masse, passant, ampoule allumée,
à une valeur proche du potentiel de la
tension d’alimentation positive de l’am-
poule. À nouveau, celle-ci est sensible-
ment supérieure à la tension d’alimen-
tation de 3 V requise par l’amplificateur
opérationnel.
Le circuit fournit un signal de sortie de
+3 V lorsque l’ampoule a grillé. Tant que
l’ampoule est en bon état la résistance de
1001 circuits
•ELEKTOR•
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i j l m n o p r s t u v w
détection fournit une tension de 50 mV
lorsque l’interrupteur est fermé. Lorsqu’il
est ouvert, on se trouve en présence, au
travers de la résistance de 5 kΩ et en
raison du courant de prépolarisation cir-
culant à travers la résistance de 1 MΩ et
la diode, d’une différence de potentiel de
quelque 15 mV entre les deux entrées.
Dans les deux cas, la polarité de la ten-
sion est telle qu’un potentiel de 0 V à la
sortie signale une ampoule « OK ».
Si l’ampoule est défectueuse, le circuit
tire l’énergie nécessaire à son fonc-
tionnement de sa résistance interne de
500 kΩ par rapport à la masse. Le cou-
rant qu’elle produit génère à son tour,
aux bornes de la résistance de 5 kΩ,
une tension de quelques dizaines de
millivolts polarisée cette fois de façon à
ce que la sortie de l’amplificateur opé-
rationnel fournisse une tenvsion positive
(+3 V). Dans ces conditions, la diode est
bloquée en permanence.
www.linear-tech.com
Gregor Kleine
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0073 Ampli piézo


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+3V...+18V

RLA BZ1
14 C1 D1
IC1
7 100µ
25V

P1

1N4001
R1 100k
10k

IC1.A IC1.B T1
1 5 R2
3 4
2 & 6 & 10k

BC337
C2
IC1 = MC14093BCP
47n

010069 - 11

Ce circuit met à profit la fcem (force
contre-électromotrice) pour amplifier la
tension existant aux bornes d’un résona-
teur piézo-électrique. Normalement, IC1
ne produirait qu’un signal acoustique très
« gentil ». Il suffit pourtant d’ajouter une
self de choc présentant une inductance
très élevée de quelque henrys – dans le
cas présent nous utilisons la bobine d’un
relais ILS (reed) miniature – pour que ce
signal se transforme en hurlement stri-
dent ; on dispose ainsi d’une technique
simple et à la mise en oeuvre aisée,
pour produire un volume beaucoup plus
important dans un circuit de ce genre.
On pourra connecter la diode de protec-
tion, D1, que l’on trouve normalement
sur ce type de circuit aux bornes de la
self, sachant qu’elle prendra un rien de
place. La pratique nous a cependant
appris qu’il n’y a pas de danger à omet-
tre D1. La tension de service du relais
n’a pas d’importance tant qu’elle ne se
trouve pas inférieure à la tension d’ali-
mentation.
On jouera sur l’ajustable P1 de manière
à trouver expérimentalement la fré-
quence de résonance du résonateur
piézo-électrique. Une tension d’alimen-
tation de valeur plus élevée se traduira
par un volume plus important – tant que
l’on ne dépasse pas les valeurs limites
de T1.
T. Scarborough
■
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0077 Amplificateur audio 2 × 11 W stéréo ou 22 W mono

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

STANDBY STANDBY
14V4 14V4

ON C4 C5 ON C4 C5
(6...17V5) (6...17V5)
14V4
8 7 100n 2200µ 8 7 100n 2200µ
25V 25V
M/SS VP M/SS VP
C1 ON
1 NINV 1 NINV
OUT 4 OUT 4
R 220n R OFF
1 1

100Ω
10k
U in
2Ω: 11W
4Ω: 6W
TDA1519C TDA1519C
C1
3 RR 3 RR
V ref V ref 4Ω: 22W
L 220n BC547
2Ω: 11W
4Ω: 6W U in
vers broche 8

100k
OUT 6 OUT 6
C2
9 INV 2 9 INV 2 47µ
25V
L 220n
U in C3 C3
GND1 GND2 C6 GND1 GND2 004112 - 12

100µ 2 5 100µ 2 5
16V 1000µ 16V
25V

004112 - 11 004112 - 13

Les circuits intégrés amplificateurs audio qu’à deux fois 11 W, soit ensemble dans qu’il existe une version CMS baptisée
(BF) ne cessent, ces dernières années, un montage en pont, ce qui se traduit TDA1519CSP de ce composant dotée du
de faire de gros progrès, repoussant par une puissance de 22 W en mode même type de boîtier. Dans ce cas-là le
sans arrêt les limites de puissance et monophonique. Ce composant est monté radiateur devra être monté sur le dessus
ouvrant ainsi la porte à de nouvelles dans un boîtier spécial ne comportant du circuit intégré.
classes de puissance. Le TDA1519C de qu’une rangée de contacts (SIL9P), ceci Cet amplificateur audio admet une plage
Philips intègre une paire d’amplificateurs de manière à lui permettre de dissiper, de tensions d’alimentation très large
de puissance qui peuvent être utilisés, en cours de fonctionnement, la puissance puisqu’elle va de +6 à +17, 5 V. Si le
soit séparément pour réaliser un ampli- excédentaire par le biais d’un radiateur premier des amplificateurs travaille en
ficateur stéréophonique fournissant jus- sur lequel il devra être vissé. Notons amplificateur non inverseur (broche 1
Table des matières 6
0077 Amplificateur audio 2 × 11 W stéréo ou 22 W mono
a b c d e f g h
vers broche 4), le second, celui pris
entre les broches 9 et 6, travaille en
amplificateur inverseur. Ceci implique
qu’il faudra tenir compte de cette situa-
tion lors du branchement des enceintes ;
en mode stéréo il faudra partant veiller
à ce que l’une des deux enceintes soient
montée à polarité inversée (cf. les points
présents sur le schéma à proximité des
hauts-parleurs). Les deux amplifica-
teurs ont une impédance d’entrée de
60 kΩ et ont été paramétrés pour un
gain en tension de 40 dB (soit un fac-
teur d’amplification de 100 ×). En mode
de fonctionnement monophonique les
deux entrées sont prises en parallèle de
sorte que l’impédance d’entrée tombe à
30 kΩ seulement.
Le circuit intégré comporte une entrée
combinée de silencieux et de veille
(Mute/Standby), sa broche 8. La solu-
tion la plus simple consiste à relier cette
entrée au plus de la tension d’alimen-
tation (+Ub) au travers d’un interrup-
teur. Si ledit interrupteur est ouvert le
TDA1519C se trouve en mode de veille
(Standby), sa consommation de courant
tombant à moins de 100 µA. La ferme-
ture de l’interrupteur fait entrer l’ampli-
ficateur en fonction.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
Nous vous proposons un circuit anti-plop
destiné à éliminer les bruits intempestifs
naissant de la charge des condensateurs
d’entrée C1 et C2 : lors de la mise sous
tension de l’amplificateur la tension
appliquée à la broche 8 suit une aug-
mentation en forme de rampe. Ce fai-
sant, le TDA1519C passe par l’état de
silencieux (Mute) qui se situe à une ten-
sion d’alimentation comprise entre 3,3
et 6,4 V. C1 et C2 ont alors le temps de
se charger. Ce n’est qu’une fois que la
tension appliquée à la broche 8 dépasse
8,5 V que l’amplificateur se voit réelle-
ment activé.
Le TDA1519C dispose de circuits de
protection intégrés. Il est possible ainsi,
sans conséquences graves, de court-
circuiter chacune des entrées à l’une
ou l’autre ligne (plus ou masse) de la
tension d’alimentation voire de les court-
circuiter entre elles. Le composant de
Philips dispose, outre la circuiterie de
protection thermique, d’une électroni-
que le protégeant contre une inversion
de polarité de la tension d’alimentation,
mais cela jusqu’à 6 V seulement.
www.semiconductors.philips.com
Gregor Kleine
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0078 Amplificateur B.F. à volume réglable


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V TDA8551
TDA8551T
6mA

UP/DOWN 1 8 OUT+
2k2
>3V6 Standby
100n 220µ GND
1V...3V6 Mute
6V
MODE 2 7
<1V Operating
2 6 SVR 3 6 VP
MODE VP
IN 4 5 OUT–
STANDBY OUT+ 470µ
MUTE
1 8
SO8
6V
DIP8
IN VOLUME 8Ω 8Ω
4
de 6 mA en fonctionnement à moins de
CONTROL
330n 1W 250mW
10 µA. L’entrée MODE sert aussi de mise
OUT–
UP
1 5
1
UP/DOWN en sourdine en y appliquant une tension
de 1 à 3,6 V. La broche SVR s’y prête à
2k2 SVR GND
DOWN 3 7
merveille : la tension qu’elle fournit est la
TDA8551 moitié de la tension d’alimentation. Il faut
TDA8551T y raccorder un condensateur électrolyti-
100n 100µ 6V
que de filtrage externe.
Le montage flottant du haut-parleur
entre les deux sorties des amplificateurs
004049 - 11

en pont du TDA 8551 permet d’atteindre

Le TDA 8551 de Philips Semiconductors
est un petit amplificateur B.F. à réglage
de volume intégré. Le circuit intégré ali-
menté à +5 V fournit une puissance de
sortie nominale de plus de 1 W dans 8 Ω.
Mais le TDA 8551 fonctionne aussi à des
tensions d’alimentation comprises entre
+2,7 V et +5,5 V, la puissance de sortie
étant proportionnellement plus faible.
Ce composant permet de régler le
volume par une touche « Plus » et une
touche « Moins » en 64 pas dans l’in-
tervalle de – 60 dB à + 20 dB. L’entrée
commune UP/DOWN pour les deux tou-
ches peut se trouver dans 3 états : si elle
« flotte », cela signifie que les deux tou-
ches sont ouvertes, et le volume reste
inchangé. Une impulsion au potentiel de
la masse diminue le volume de 1,25 dB ;
chaque impulsions positive l’augmente
de 1,25 dB. Le compteur interne est
positionné à –20 dB lors de la mise sous
tension. Une autre entrée (MODE) permet
de mettre l’amplificateur B.F. en sourdine
ou en état d’attente. Si cette entrée est
au potentiel de la masse, l’amplificateur
B.F. est prêt à fonctionner. Si on appli-
que +5 V à cette broche, le TDA 8551
passe en état d’attente. La consomma-
tion de courant chute alors typiquement
la puissance de sortie désirée malgré la
faible tension d’alimentation. Dans le cas
des applications avec casque d’écoute
qui n’ont pas besoin d’une grande puis-
sance de sortie, on peut aussi raccorder
la casque à l’une des deux sorties par un
condensateur électrolytique de couplage
et à la masse. On peut donc réaliser par
exemple un amplificateur pour casque
stéréo avec deux TDA 8551.
Le TDA 8551 est placé dans un boîtier
DIP8. Le TDA 8551T est une version
SMD en boîtier SO8. La fiche de carac-
téristiques se trouve à
www.semiconductors.philips.com.
Gregor Kleine
■
 Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0084 Amplificateur de mesure à alimentation unipolaire


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+5V 5V Quelques caractéristiques de ce montage

5V Impédance d’entrée : 1 MΩ
f = 1kHz C7 8 Uin –2,5 à +2,5 V
C8
IC1 Uout 0 à +2,5 V
R1
10µ 100n 4
16V Bande passante : 250 kHz
R3
220k

47k Consommation : <2 mA

3 D2
R5 C2 –U
1
IC1a 470Ω
2
220n BAT85 Voici un montage qui convient parfai- R2 et R3. La combinaison de la résis-
tement à qui veut adapter un conver- tance R4 et du condensateur C1 dans
R2
R4 tisseur A/N tunipolaire à un système à la boucle de contre-réaction forme une
47k
D1 microprocesseur, un enregistreur numé- cellule à constante de temps qui force le
220k

C1 C3
rique, par exemple, sans devoir recourir trigger de Schmitt à opérer en généra-
5n6 220n à une alimentation double. teur d’ondes rectangulaires. C2, C3, D1
BAT85 D’habitude, un étage d’entrée bipolaire et D2 délivrent, à partir de la tension
C6 se réalise à l’aide de deux étages ampli- alternative en sortie de l’amplificateur
IC1 = TLC272 ficateurs sur alimentation symétrique. Le opérationnel, une tension négative. La
R7 1p premier étage sert de tampon avec une fréquence du générateur a été choisie
0V 499k impédance d’entrée de 1 MΩ. Le second intentionnellement basse (1 kHz) pour
1% 1V25 étage additionne alors au signal tam- éviter les parasites. R5 sert à limiter le
R6
1M
6 ponné la tension de décalage nécessaire courant de charge et, dès lors, les per-
1% IC1b
7 au CAN unipolaire qui suit. turbations. Comme le TLC272 ne peut
– 2V5 < Uin < 2V5 5 Ici, nous avons choisi une tactique diffé- délivrer que 3,5 V à la sortie, D1 et D2
0V < Uout < 2V5
rente. Un tampon alimenté asymétrique- doivent être des diodes Schottky pour
ment se voit associer un courant négatif disposer encore d’une tension suffisante
de décalage suffisant pour assurer la à la sortie.
D3 transformation de bipolaire à unipolaire. Finalement, de cette tension, R9, D3,
R8
C4 C5 Ce courant est distillé au départ d’une C4 et C5 en élaborent une référence
1M

tension de décalage négative créée par stable de –2,5 V, dont nous allons déri-
22µ 16V 100n IC1a. Il s’agit d’un amplificateur opé- ver le courant de décalage pour IC1b,
1% R9 –U
rationnel qui fonctionne en trigger de par l’intermédiaire d’une résistance de
10k
LM385LP2.5 Schmitt en raison de la présence d’un 1 MΩ (R8).
2V5 004052- 11 réseau de rétrocouplage composé de R1, Hans Bonekamp
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0090 Amplificateur différentiel HT

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

15V
R G1 R G2

RB
100n Gain total Gain de A2
RG1 (W) RG2 (W) RB (W)
(V/V) (V/V)
+U S
0,1 1 - 10 k -
7 5
U IN – UIN – INA146 0,2 2 20 k 20 k -
R1 R2
2 UO 0,5 5 12,4 k 49,9 k -
UO
100k 10k
A2 6 1 10 11,0 k 100 k -
R5
A1 2 20 10,5 k 200 k -
10k
U IN + UIN + R3 R4 5 50 10,2 k 499 k -
100Ω 3
100k 10k 10 100 10,2 k 1M -
4 1 8 20 200 499 100 k 9,53 k
–U S UO1
50 500 100 49,9 k 10 k
15V 100 1000 100 100 k 10 k
U O1
RT
Offset Adj. Range
100k ± 15 mV
100n
10Ω

100k
15V
004053 - 11
15V

L’INA146 est un amplificateur diffé- symétrique (double) de ±15 V. Ce circuit résistances de précision étalonnées au
rentiel intégré de précision proposé en intégré convient de ce fait plus spécia- laser qui garantissent un paramétrage
boîtier SO-8, capable de déterminer et lement à toutes les mesures shunt de précis du facteur d’amplification (erreur
d’amplifier des tensions différentielles précision telles celles que l’on peut avoir de 0,025 %) et en outre garantissent une
dont les potentiels se situent largement à faire, par exemple, dans les alimenta- réjection de la tension de mode commun
hors du domaine de sa tension d’alimen- tions de laboratoire haute tension, les de 80 dB. On a également veillé, lors de
tation. amplificateurs de capteurs, pour le suivi la conception de ce composant, à lui
Dans le cas d’une tension d’alimentation (monitoring) de tension dans le domaine donner le coefficient de température le
unique (asymétrique) de +5 V, la tension automobile ou encore l’utiliser en source plus faible possible de sorte que sa pré-
différentielle peut aller jusqu’à +40 V, de courant commandée en tension. cision élevée reste maintenue sur une
pouvant même grimper jusqu’à ±100 V L’examen de la structure interne de plage de températures très étendue,
si l’on travaille avec une alimentation l’INA146 fait apparaître une série de allant de –40 à +85 °C.
Table des matières 6
0090 Amplificateur différentiel HT
a b c d e f g h
Le paramétrage d’usine de l’INA146 lui
donne un gain de 0,1 V / V. Il est possi-
ble, dans cette configuration, de traiter
une tension d’entrée de ±100 V. Une
paire de résistances, RG1 / R G2, permet de
définir d’autres facteurs d’amplification.
La tension de sortie répond à la formule
suivante :
VO = (VIN+ – VIN–) × 0,1 × (1+R G2 / R G1).
Le tableau de la page précédente pro-
pose les combinaisons de résistances à
adopter pour différents gains.
Il faudra, pour utiliser ce composant en
source de courant de précision comman-
dée en tension, relier la broche 1 à la
sortie (broche 6) et relier la broche 6,
au travers d’une résistance de 10 kΩ, à
la broche 5 (R G1 et R G2 sont alors sup-
primées). On pourra alors dériver de
la broche 8 un courant dont la valeur
répond à l’équation suivante :
IOUT = (–VIN+ – VIN–) / 10 kΩ.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
La résistance de 100 Ω prise à l’entrée
(broche 3) et le réseau connecté à la bro-
che 1 sont optionnels et ne sont requis
que si l’on veut introduire une correction
de la tension d’offset. Avec le dimension-
nement du schéma, on dispose en sortie
d’une plage de réglage de ±15 mV. Il
ne faudra envisager de correction d’off-
set que si elle s’avère nécessaire et que
l’impédance de source en broche 1 est
inférieure à 10 Ω.
L’impédance d’entrée du INA146 est
définie par le biais du réseau de résis-
tances internes et vaut de l’ordre de
100 kΩ. Il faudra veiller, pour disposer
d’une réjection en mode commun opti-
male, à ce que les impédances-source
des deux entrées soient les plus égales
possible. Une différence aussi faible que
12 Ω se traduit déjà par une diminution
de 8 dB du taux de réjection en mode
commun. Le INA146 est en mesure de
travailler avec ces impédances de source
allant jusqu’à 800 Ω
www.burr-brown.com.
Applikation Burr-Brown
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0072 Ampli op de puissance à courant de sortie programmable


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

VC ,SOURCE
+2V5...+15V = 0 ...+5V
+ 500mA
OUT
C1 C3
R4 R5 R6 + 300mA

2k2

2k2

2k2
100n 100n

D1 D2 D3 + 100mA VC, SOURCE

0
+ 5V VC, SINK
VIN 7 19 17 16 18 – 100mA
VCC V+ ISNK ISRC TSD 13
15
EN VCSAC
5
9 – 300mA
R3 + FILTER
R CS I OUT
IC1 3
10k

OUT 1Ω
LT1970 SNS+ 4
14 – 500mA
GND SNS– 6
8
– VCSAC 024095 - 12
R1
VEE V– VEE VEE VEE 12

1 2
C2
100n
–2V5...–15V
Le composant LT1970 de Linear Tech-
nology est un amplificateur opérationnel
de puissance à limitation ajustable de
courant (www.linear-tech.com/pdf/1970f.
pdf). Ce composant, disponible en boî-
tier TSSOP 20 broches possède, outre les
connexions usuelles d’un amplificateur
opérationnel, toute une série de broches
supplémentaires destinées à limiter le
courant de sortie. Commençons par la
résistance détectrice de courant RCS (cur-
rent sense) de 1 Ω. Les tensions conti-
10k
10 11 20 RL Le composant LT1970, qui peut fournir
jusqu’à ±500 mA, est alimenté entre
R2 ±2,5 V et ±15 V. Il peut aussi fonction-
C4
10k ner avec une tension unique (de +5
100n
à +30 V). Il est possible d’augmenter
encore le courant de sortie maximum en
faisant appel à un transistor d’attaque
VC ,SINK
= 0 ...+5V 024095 - 11 externe. Une limitation supplémentaire
du courant à ±800 mA ainsi qu’un cir-
nues VCSRC (current source = apport de cuit de protection thermique le protè-
courant) e et VCSNK (current sink = drain gent. Des LED connectées aux sorties
de courant) déterminent la valeur limite collecteur ouvert servent indiquent si la
du courant de sortie. Les deux polarités coupure thermique a eu lieu et que les
sont traitées séparément : le courant limites positionnées par VCSRC ou VCSNK
maximum admis passant du positif de sont atteintes. Une connexion d’activa-
l’alimentation à la charge par la sortie tion « Enable » (EN) permet de mettre
OUT et le détecteur RCS est déterminé l’amplificateur opérationnel hors circuit.
par VCSRC. Le courant maximum admis La sortie passe alors à un état à haute
passant de la sortie au négatif de l’ali- impédance.
mentation par la charge et RCS est déter- Gregor Kleine
miné par VCSNK. ■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0133 Barrière à lumière infrarouge simple

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

147mA +5V

R1 R3 C5
4k7

4k7
2V6 10µ 16V

BD140
2V5 1V3
4 8 4 8 TLC555C
7 R 7 R
DIS DIS
R2 P1 T1
IC1 IC2 R4
3 3
100k

OUT OUT 330Ω

TLC555C TLC555C
6 25k 6 1V6 BD140
THR THR
2 2 3V8
TR TR
R5
CV CV

18Ω
1
1 5 1 5
2V5 3V35 1V3 3V34
1V18 D1 E C B
C1 C2 C3 C4

10n 100n 1n 100n LD274

020014 - 11

Cette alarme infrarouge peut servir à d’éclairage ambiant. C’est seulement d’environ 300 Hz. La raison en est que
détecter des personnes franchissant des dans les rares cas où le capteur de la plupart des capteurs infrarouge, y
portes, longeant des couloirs ou passant réception est exposé à la lumière directe compris ceux suggérés dans le schéma,
sous des petits portails. L’émetteur émet du soleil que quelques mesures de pro- ne répondent pas très bien à une inci-
un rayon de lumière infrarouge (IR) invi- tection doivent être envisagées. dence continue de lumière infrarouge.
sible pour l’œil humain. Le vibreur à la L’émetteur n’émet pas un signal infra- En éteignant la source IR, même pen-
sortie du récepteur est activé lorsque le rouge continu. Il est plutôt modulé, dant une courte période, on permet aux
rayon lumineux est coupé par un pas- c’est-à-dire qu’en l’occurrence la por- détecteurs IR de « récupérer », et ainsi
sant. Les circuits émetteur et récepteur teuse de 36 kHz utilisée pour moduler d’optimiser leur capacité à minimiser la
présentés ici ont été conçus pour une la diode IRED (InfraRed Emitting Diode réponse à la lumière ambiante.
distance de plusieurs mètres, prat- = diode à émission infrarouge) est L’émetteur comporte deux oscillateurs
quement indépendante des conditions elle-même modulée à une fréquence construits autour du circuit intégré 555
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0133 Barrière à lumière infrarouge simple

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

2mA/3mA5 +5V SFH5110

TSOP1836
TLC555C NJL61H380
R1 R2
D2 C2
100Ω

10k
0V4/5V 47µ
1N4148 16V
4V92
4 8
R
2V5/5V

7
DIS
1 1 2 3
IC1 3 SFH506
IC2 3
D1 OUT 0V/4V7 TFMS5360
1 0V TSOP1736 SFH505A PIC12043S IS1U60
TLC555C
6
BAT85 THR
2 TR Bz1
2
SFH5110 CV
1 5
R3
C1 C2 3V4
22k

C4
47µ 1µ
16V 16V 100n

020014 - 12

très répandu. Nous avons utilisé ici économiser la consommation de cou- tion de 300 Hz du signal émis. Lorsque
la version CMOS économique en cou- rant. L’ajustable P1 est réglé pour une le rayon infrarouge est coupé, l’oscilla-
rant TLC555 (ou 7555). On peut aussi fréquence portée d’exactement 36 kHz teur construit autour du 555 est mis en
remplacer les deux 555 par un unique (sans équipement de tests, réglez-la fonction et commence à émettre un son
TLC556 (ou 7556). Le circuit IC1 est le pour obtenir la meilleure gamme). d’alarme.
générateur des 300 Hz, IC2 la source des Le récepteur est aussi simple, et basé Enfin, les valeurs de tests indiquées sur
36 kHz. La diode IRED de type LD274 est de même sur un circuit CMOS 555. Tant le schéma du circuit sont des niveaux
modulée avec un relativement fort cou- que le capteur reçoit le signal infrarouge moyens de courant continu mesuré avec
rant de pointe à travers un transistor de de l’émetteur, le déclencheur à l’entrée un voltmètre numérique, dans des con-
commande T1. Si, dans votre utilisation, du circuit 555 est en position basse et ditions de présence ou d’absence de
la distance parcourue par le rayon IR le vibreur silencieux. Les composants D1 lumière. En réalité, la plupart des points
est relativement courte, la valeur de la et C2 agissent comme circuit redresseur de tests portent des formes d’ondes
résistance R5 peut être augmentée pour pour annuler les effets de la modula- rectangulaires ou en dents de scie.
Pradeep G.
■
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0114 Attaque de ligne vidéo

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a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

IC2
78L05 D1
Liste des composants

R4 1N4001 Résistances :
R1, R7 = 75 Ω
4k7

C12 C11 C10 C9

R2 à R4 = 4 kΩ7
R5, R6 = 1 kΩ
100n 10µ 100n 100µ
R3 6V 16V
C4 C3 Condensateurs : (C) ELEKTOR
4k7

004067-1
C1, C4, C5, C7, C10, C12 = 100 nF
R6 C2 = 47 µF / 6 V radial
100n 10µ
6V 1k C7 C3, C11 = 10 µF / 6 V radial
100n
C6 = 220 µF / 6 V radial
IC1
C2 C8 = 1 000 µF / 6 V radial C2
3 7 C9 = 100 µF / 16 V radial 1-760400
C2 R7 ROTKELE )C(

H1
H2

1 C3

R3

R4
47µ 75Ω C4 C8
2
Semi-conducteurs : C7
6V 1000µ 004067-1 R7

N1
D1 = 1N4001 T
4 6V C12

IC1
IC1 = OPA353UA (Burr-Brown) C1 0
C1 OPA353UA IC2 = 78L05 T C11
D1
100n R6 C10
+

R1
R2
R5
R5 Divers : IC2
1k

C9

H3
H4

PC1 à PC6 = picots

C5 C6
par ex., Hammond type 1590A
R1 R2
C5 C6
75Ω

4k7

100n 220µ
6V

004067 - 11

Dans ce montage, nous allons étudier préalable de procéder à un couplage en OPA535UA

un circuit d’attaque de ligne vidéo à ali- alternatif seul de l’entrée de l’amplifi-
NC 1 8 NC
mentation asymétrique. Il faut d’abord cateur opérationnel, de manière à faire
remarquer que les sorties synchroni- remonter l’ensemble légèrement, mais – IN 2 7 V+
sées d’un étage d’attaque de ligne pour suffisamment, vers le positif.
signaux de vidéo composite s’inscrivent L’entrée est bouclée sur une résistance + IN 3 6 OUT
aussi dans le négatif par rapport à la de 75 Ω (R1), après quoi le signal est V– 4 5 NC
masse. Donc s’il s’agit de traiter de tels couplé en alternatif, par l’intermédiaire
signaux par un montage dont l’alimen- d’un condensateur, au diviseur de ten-
tation est asymétrique, il convient au sion R2 / R3 dont la fonction est précisé-
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0114 Attaque de ligne vidéo

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

ment de fixer une nouvelle polarisation
continue. Le décalage en positif, pour
les valeurs données dans le schéma, se
monte à +1,7 V et, pour vous éviter tout
ennui, nous insistons sur la nécessité
d’adhérer avec précision à cette valeur
sous peine d’occasionner des déforma-
tions indésirables dans l’étage d’entrée
complémentaire de l’amplificateur opé-
rationnel utilisé ici.
Comme nous avons prévu, pour le mon-
tage, un circuit de stabilisation propre
(IC2), n’importe quel adaptateur sec-
teur conviendra à son alimentation. La
consommation est inférieure à 20 mA.
Avec une platine déjà préparée, la
construction de cet attaqueur de ligne
vidéo n’est plus qu’une formalité.
■
 Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0130 Baro-interrupteur
 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

OC

R1 R3 R2
D2
470Ω

10k

1k
R8 4
3
1N4148 IC1
1k

R4 R5
1
D1 D3 IC1a 10k 39k 11
D4
2
R6
1N4148

10k
1N4148
rood rot
I = 10mA R7 red rouge
IC2 1 270k
J1 VSUP
Vexc+
12V D6 2 R10 9
C1 Vout+
0

3k9
8 13 T1
MLX90240 IC1c 14 R8
GND 15 10
33µ Vout– IC1d 4k7
12
16V Vexc–
16
2x
BC547 T2
D6 BZX79 R12 R11
5V1
10k

12k

groen grün 6
différentiel fourni par le capteur subit
green vert
IC1b
7
R13
10k
une amplification de 30 ×, gain que lui
5 « infligent » l’amplificateur d’instrumen-
R14
D7 IC1 = LM324 tation constitué par les amplificateurs
39k

P1
10k
opérationnels IC1a, IC1b et IC1c. Il est
1N4148
possible de jouer sur la valeur de ce gain
par modification de la valeur de la résis-
OUT 004070 - 11
tance R10. Le signal de sortie amplifié
est comparé à la tension qui règne sur
le curseur de l’ajustable P1. Si la ten-
Il est possible de réaliser, à l’aide d’un de composants additionnels. D1, R1, sion résultant de la pression relevée est
capteur de pression, un baro-interrup- C1 et la diode zener D5 constituent inférieure à la valeur définie par le biais
teur simple disposant d’une plage allant une régulation de tension rudimentaire de P1, la sortie du comparateur IC1d
de 50 à 350 mbar. Si l’on se contente chargée de maintenir aux 5 volts requis présente un niveau « haut » ce qui se
d’une linéarité légèrement moindre, on la tension d’alimentation du capteur et traduit par l’allumage de la LED D4. La
peut même utiliser le capteur jusqu’à des amplificateurs opérationnels. Les sortie à collecteur ouvert de T2 permet
500 mbar. trois diodes prises en série avec le cap- l’activation d’une charge externe.
Comme nous l’apprend un coup d’oeil fur- teur servent à la compensation en tem- Un mot en ce qui concerne le cap-
tif au schéma, le montage ne comporte, pérature, sujet auquel nous reviendrons teur. L’auteur a utilisé un MLX90240
outre le capteur, qu’un très petit nombre un peu plus loin. Le signal de sortie de Melexis (sur Internet à l’adresse
Table des matières 6
0130 Baro-interrupteur
a b c d e f g h
www.melexis.com), mais à moins de tra-
vailler dans l’industrie automobile il vous
sera difficile de le trouver. On pourra
lui substituer un capteur de pression
de chez Exar (tel que, par exemple, le
SM5310-005-G-P, www.exar.com) ou bien
voir chez Motorola (www.motorola.com).
On pourra, si besoin était, modifier le
circuit en s’aidant des informations don-
nées dans le paragraphe qui suit.
On tire de la fiche de caractéristiques la
sensibilité du capteur, dans notre cas de
(quelque) 60 mV / bar / volt. Sachant que
la tension d’alimentation du capteur est
de 5 à 3 jonctions de diode, c’est-à-dire
de l’ordre de 3 V, la sensibilité résultante
est de 180 mV / bar. La plage du capteur
s’étend de 0 à 350 mbar, la tension de
sortie maximale atteint partant 63 mV.
L’amplificateur monté en aval introduit
un gain de quelque 30 ×, de sorte que
l’on dispose en sortie d’un signal dont
l’excursion peut aller de 0 à 1,89 V.
Cette tension est comparée à la tension
régnant sur le curseur de P1, tension qui
peut aller, elle, de 0 à 2,5 V. Comme
nous le disions plus haut, il est possi-
ble de jouer sur R10 lorsque la sensibi-
lité réelle est différente de cette valeur
d’exemple.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
Un mot pour finir en ce qui concerne la
compensation en température. Le cap-
teur utilisé ici possède un coefficient de
température de 2 100 ppm / ° C ; dans le
cas d’un capteur de type différent cette
valeur sera bien évidemment différente
(on consultera la fiche de caractéristi-
ques du capteur concerné). Cette valeur
nous apprend que la tension d’alimenta-
tion devrait, pour chaque augmentation
de 1 degré, augmenter de 2 100 ppm de
3 V, soit 6,3 mV. La tension aux bornes
d’une diode au silicium chute de quelque
2 mV / ° C, de sorte que le capteur se voit
alimenté, en cas d’augmentation de la
température, par une tension d’alimen-
tation plus élevée qui compense partant
la diminution de sensibilité. Dans le cas
du capteur proposé dans le schéma, il
nous faudra trois diodes en série pour
compenser presque totalement le coef-
ficient de température. Si l’on utilise le
type de capteur d’Exar mentionné plus
haut, on pourra se contenter de prendre
deux diodes en série.
J. Schuurmans
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0118 Audion à tube ECC86


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+6V

A1 4 R2 LS1
5
33k

C3 2k

V1a 100n V1b

ou 12,6 V. La tension de chauffage est
R1
6 1 toujours de 6,3 V. Nous sommes rede-
1M
vables du tube basse tension ECC86 à
C2
7 2 cette impasse unique dans l’histoire de
l’électronique.
47p
8
9
3 Le récepteur audion à tube presque clas-
sique décrit ici est conçu pour la gamme
des ondes moyennes. Un accumulateur
L1
C1 R3 6 V à gel au plomb assure l’alimenta-
C4 Vu du dessous tion. Le circuit correspond presque à
10k

un amplificateur à deux étages. Le pre-

500p
470p
V1 = ECC86
L’époque des tubes, c’est terminé – en
principe. Mais ils refusent de disparaître !
Un grand nombre de radio à tubes fonc-
tionnent encore, et un grand nombre
de lampes attendent leur jour dans la
caisse à bricolage. Si seulement il n’y
avait pas ces hautes tensions ! Il existe
toutefois un tube qui fonctionne sous
6 V, l’ECC86 !
L’industrie électronique s’est vue placée
devant un dilemme au début des années
60. Le transistor venait de naître et on
pouvait enfin construire des autoradios
sans vibreurs et gros transformateurs.
014069 - 11
Malheureusement, la limite de fréquence
était encore trop basse pour permettre
de réaliser un étage de changement de
fréquence OUC (Ondes Ultra-Courtes)
utilisable à transistors. Il a donc fallu
faire appel à un tube dans un circuit à
transistors. Ce tube était le ECC86 un
tube utilisable, comme le disait le pros-
pectus de l’époque, pour l’entrée OUC
et l’étage de changement de fréquence
autohétérodyne des autoradios avec ali-
mentation directe à partir de la batterie
du véhicule. Selon la fiche de données,
la tension anodique peut être de 6,3 V
mier étage sert de démodulateur et de
préamplificateur. Le deuxième étage est
l’amplificateur de sortie B.F. qui attaque
directement des écouteurs d’une impé-
dance de 2 kΩ. Un condensateur de
500 pF empêche le passage du signal
H.F. du premier au second étage. Sinon,
le tube aurait tendance à revenir à son
but originel et « accrocherait » dans la
gamme OUC. Un bâtonnet de ferrite long
de 100 mm et d’un diamètre de 10 mm
sur lequel sont enroulées 50 spires de fil
de cuivre émaillé fait office d’antenne.
Cette radio a une bonne qualité sonore
et reçoit l’émetteur local ou, le soir, et
avec une antenne suffisamment longue,
un grand nombre de stations européen-
nes. Retour au bon vieux temps.
B. Kainka
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0134 Barrière à lumière IR

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

9V 5V
1. 2.
R1 R1 R2 R13 R8 R9
17mA 11/19mA
C10 C11
15k

1k
6k8

3k3

2k2

4k7
C2
100n 22µ
10V
P1 10µ
16V
10k
4 8
3V4 4 4 8
7 R C2 2V
DIS T1 3 8 7 R
R2 IN OUT DIS
IC1 R3 T2 5 R7
3 0V6 47p R IC2
2k7

R6
555 OUT 330Ω R5 IC1 3

100k
OUT

1M
TLC555 T1 NE567 NE555

10k
6 BD140/ C1
THR BD136 (LM567) 6
2 TR 2x THR
R4 BC 6 1 2 TR
47Ω

CV f = 4kHz5 (10Ω) 10n RC C3

549C 1V4
5 1 1W C2 CV
222µs 29µs R10
2 7 5 1 Bz1
D1 470k
C1 R4
D1 C4 C5 C6 C7 C8 C9
D2 SFH205F

1k8
15n D1, D2 = LD271
BPW34
(SFH485) 220n 22n 2µ2 4µ7 47n 100n
BP104 10V 10V

004001 - 11
4kHz5 Tone Amp PLL Alarm

Nous vous proposons une barrière lumi- acceptable. On pourra utiliser quasiment Au niveau du récepteur, dont on trouve
neuse à faible portée que l’on pourra uti- n’importe quelle LED infrarouge (que l’on le schéma en figure 2, il faudra para-
liser comme détecteur d’intrus aux por- connaît également sous la dénomination métrer la sensibilité maximale de la pho-
tails et autres accès. On pourra même de IRLED). Nous suggérons l’utilisation todiode D2 à la valeur de la longueur
s’en servir pour protéger une pièce ou de variantes disponibles partout, telles d’onde des LED IR utilisées du côté de
un bâtiment. Le but 555 pris au coeur de que les LD271 et SFH485. L’ajustable P1 l’émetteur. Il ne devrait pas y avoir de
l’émetteur, dont on retrouve le schéma sert à régler avec précision la fréquence problème si vous utilises un SFH409-2
en figure 1, oscille à une fréquence de d’impulsions à la valeur requise. L’atta- 05F, BPW34 ou BP104. On notera le
quelque 4,5 kHz, fournissant des impul- que se fait sous la forme d’impulsions de montage en polarisation inverse de la
sions dont le rapport cyclique est de l’or- courant à un courant de crête de quel- photodiode ! Partant, si vous mesurez
dre de 13 %, ceci de manière à limiter la que 100 mA, intensité définie pat le biais de l’ordre de 0,45 V aux bornes de ce
consommation de courant à une valeur de la résistance-série de 47 Ω. composant il est quasiment certain qu’il
Table des matières 6
0134 Barrière à lumière IR
a b c d e f g h
a été monté à l’envers. Les impulsions
entrantes commencent par subir une
amplification par les transistors T1 et T2.
On trouve en aval de ces transistors une
boucle à verrouillage de phase (PLL =
Phase Locked Loop) faisant appel à un
NE567 (ou LM567), circuit fameux s’il en
est. Le circuit intégré de PLL fait passer
sa sortie (broche 8) au niveau Bas (Low)
lorsqu’il est verrouillé sur la « tonalité »
de 4,5 kHz émise par l’émetteur. En cas
d’interruption du faisceau de lumière
(invisible si l’on ne dispose pas d’équi-
pement spécial), suite par exemple, à
l’entrée d’une personne dans une pièce
protégée, le signal capté disparaît de
sorte qu’IC1 décroche, faisant passer sa
sortie au niveau Haut (High). Ce chan-
gement d’état permet à l’oscillateur IC2
présent dans le récepteur d’être activé,
ce qui se traduit par la génération d’un
signal d’alarme audible.
L’amplificateur bi-transistor présent dans
le récepteur a été, à dessein, poussé en
surmodulation de façon à disposer, pour
les impulsions de sortie, d’un rapport
cyclique proche de 50 %. Si l’émetteur
est disposé trop loin du récepteur, cette
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
surmodulation n’est plus garantie, de
sorte qu’IC1 ne sera plus validé (activé)
s’il se présente des conditions méritant
un déclenchement de l’alarme. Vous
pourrez commencer, si vous voulez
peaufiner le système en fonction de la
distance à couvrir, par modifier la valeur
de R2 jusqu’à ce que le signal de sortie
de l’amplificateur ait retrouvé un rapport
cyclique proche de 50 %.
L’étalonnage du circuit est simple. Mettez
le récepteur sous tension ; le résonateur
devrait se manifester. Mettez ensuite
l’émetteur sous tension. Orientez les
LED d’émission vers l’entrée du récep-
teur. Commencez par une distance
faible, de l’ordre de 30 cm. Jouez sur
P1 de l’émetteur jusqu’à faire taire le
résonateur. Mettez le récepteur hors-ten-
sion et remettez-le sous tension à plu-
sieurs reprises de façon à vous assurer
qu’il accroche la porteuse de l’émetteur
quelles que soient les circonstances.
Réajustez la position de P1 si néces-
saire, lorsque vous augmentez progres-
sivement la distance entre l’émetteur et
le récepteur.
Pradeep G.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0128 Auxiliaire de déclenchement de signal vidéo pour oscillo


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

broche 14 C1
- SV
47p DC15HD flanc descendant V

broche 13 C2 broche 15 flanc descendant H

- SH flanc montant H
10p flanc montant V
R1
signal de déclenchement H/V
2k2

Ce petit montage astucieux offre, dans
le cas d’un signal de synchronisation
VGA, par simple paramétrage du niveau
de déclenchement de l’oscilloscope,
les options de déclenchement suivan-
tes (données dans l’ordre descendant
depuis le niveau de déclenchement le
plus élevé) :
– déclenchement sur le flanc descendant
du signal de synchronisation vertical,
– déclenchement sur le flanc descendant
du signal de synchronisation horizon-
tal,
– déclenchement sur le flanc montant du
signal de synchronisation vertical,
– déclenchement sur le flanc montant du
signal de synchronisation horizontal.
L’électronique de ce montage se résume Le brochage donné dans le schéma
en fait à une paire de condensateurs concerne l’embase à 15 contacts d’un PC
et à une unique résistance. Associés à (DC15HD). Si l’on monte les trois com-
la résistance, les deux condensateurs posants de ce montage directement sur
constituent une paire de réseaux de l’embase de la carte graphique on pourra
différentiation dont les constantes de utiliser la broche 15 (libre) pour véhicu-
temps sont adaptées à la chronologie, ler le signal de déclenchement.
respectivement, de l’impulsion de syn- Wilfried Foede
chronisation verticale (C1 / R1) et de ■
l’impulsion de synchronisation horizon-
tale (C2 / R1). Le chronodiagramme pris
dans le schéma permet aisément de voir
comment, à l’aide du signal composite
différencié, paramétrer les seuils de
déclenchement sur les flancs des diffé-
rentes composantes du signal.
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0144 Boîtier de sélection audio

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Re1, Re2 = RALD12W-K R1 R2 R3 R

K1 K2 K3 K4
+9V +9V

Re1 Re2

D3 D4 D6 D5

2x 1N4148 2x 1N4148

K5 K6 K7 K8
Ce montage vise à augmenter le nom- S2 et S3). Les relais sont prévus pour
bre d’entrées d’un (pré)amplificateur. 12 V, mais une petite pile de 9 V les L1 L2 L3 L
Depuis l’avènement de l’enregistreur actionne sans difficulté. Pour maintenir
MD, du lecteur de DVD et autres, les quasiment à zéro la consommation, ce
+9V
possesseurs d’un amplificateur de quel- sont quelques réseaux différentiateurs +9V

ques années d’âge tombent vite à court (C1 / R1, C2 / R2, C3 / R8 et C4 / R11) qui
d’entrées. Avec cette boîte de sélection, dosent les impulsions de pilotage pour S1 S2 S3 R13

vous pourrez désormais brancher les les bobines des relais. Chaque relais

120Ω
1 2 3
sorties audio d’un lecteur de DVD et compte deux bobinages. D1

d’un magnétoscope sur votre installation La troisième entrée stéréo est reliée à D2 BT1
audio sans devoir allumer la télévision. la sortie à travers une paire de contacts C5

Bien pratique quand on souhaite n’en- du relais Re2. Les deux autres entrées 2x BAT85 1000µ
9V
tendre que le son d’un lecteur de DVD atteignent la sortie en passant par Re1 R1 R4 R7 R10
16V

C1 C2 C3 C4
MP3, par exemple. et l’autre paire de contacts de Re2. Pour

330k

330k

330k

330k
Le montage fait appel à deux relais sélectionner la troisième entrée, il suffit 1µ
63V
1µ
63V
1µ
63V
1µ
63V
bistables équipés chacun de deux inver- que Re2 soit dans la position appropriée.
seurs. Grâce à eux, le montage reste très C’est le travail du circuit de T3. Quelques R2 R5 R8 R11

15k

15k

15k

15k
compact et aucune force ni gesticulation milli-secondes d’appui sur S3 et voilà T3 T1 T2 T3 T4

ne seront nécessaires pour changer de mis en conduction via C3 / R8 / R9 pour

sélection, comme ce serait le cas avec actionner le relais. On a besoin de R7 22k
BC547B BC547B BC547B BC547B

22k

22k

22k
un combinateur rotatif. On commande pour décharger rapidement C3 après R3 R6 R9 R12

les relais par trois petits poussoirs (S1, l’action sur le bouton. Les cellules de
024070 - 11
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0144 Boîtier de sélection audio

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

différentiation offrent l’avantage que le

Liste des composants
courant est très minime (< 25 µA) aussi C5 + S1 C1 C3
longtemps qu’un bouton est enfoncé, Résistances :

L1

L2

L3
H2
H3

seul le transitoire initial prend quelque R1, R4, R7, R10 = 330 kΩ R1
R2
L
R7
R8
R2, R5, R8, R11 = 15 kΩ

S3
0,5 mA. La pile aura donc une espérance K5 K6 K7 K8

OUT1
R13
R3 R9

D1
R3, R6, R9, R12 = 22 kΩ

1-070420

024070-1
ROTKELE )C(

+
de vie de plusieurs années. Pensez donc R13 = 120 Ω

T1

T2

RE1

RE2

D5
D6

T4

T3
D4
D3
+
à la vérifier de temps en temps pour la
R12

D2
Condensateurs :

BT1
remplacer avant qu’elle ne coule ! R6 K1 K2 K3 K4 R11

OUT2
C1 à C4 = 1 µF / 63 V radial R5 R R10
Si maintenant l’une des deux premières R4

-
C5 = 1 000 µF / 16 V axial

R1

R2

R3
entrées est sélectionnée, Re1 doit se

H4
H1

+ S2 C2 C4
placer dans la position voulue, soit par Semi-conducteurs :
D1, D2 = BAT85
l’intermédiaire de S2 / T2, soit de S1 / T1 D3 à D6 = 1N4148
et Re2 doit basculer. Nous avons besoin, T1 à T4 = BC547B
pour ce faire, d’un quatrième différentia-
teur. En poussant sur S1 ou S2, on force, Divers :
K1 à K8 = embase Cinch encartable
via D1 / D2, le circuit de T4 à donner une S1 à S3 = bouton-poussoir
impulsion de retour à Re2, si bien que Re1,Re2 = relais 12 V / 960 Ω tel que, par exemple,
c’est Re2 qui est en ligne. RALD12W-K (Takamisawa, Conrad nr 50 33 98-60)

024070-1

Comme mesure de sécurité au cas où la
pile serait en fin de vie, on a prévu un
condensateur électrolytique de 1 000 µF
en parallèle sur elle. Chaque impulsion,
sous 9 V, atteint à peine 10 mA.
Les relais sont des standards industriels
bien connus, compatibles broche à bro-
che avec le type V23042-B2203-B101 de
Schrack (anciennement Siemens). R13
limite le courant transitoire de charge de
C5 au moment de brancher la pile.
Sur la platine, la position des pastilles
de connexion pour les trois poussoirs
a été déterminée dans le seul but de
garder les dimensions aussi petites
possible. Si vous êtes davantage attiré
(C) ELEKTOR
BT1 = pile 9 V avec connecteur à pression
par le design d’un commutateur à glis-
sière, songez que sur ces appareils, le
contact sélectionné est maintenu et que
le courant continue à circuler. Dans le
but de faciliter les vérifications, il y a, à
proximité de chacune de ces connexions,
un point d’alimentation, repéré « + ».
Évidemment, si vous montez les trois
poussoirs sur la face avant du boîtier, un
fil commun suffira à renvoyer le positif
vers eux.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0150 C.I. de commutation à limitation de courant ajustable

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

MIC254xA-1 MIC2545
Enable > 2V4
EN
MIC254xA-2
Enable < 0V8
1
OUT
MIC2545A
+2V7...+5V5 EN
MIC2549A 5 6
FLG
IN OUT
2 4 sur intensité
FLG ILIM
7 8 déclencheur thermique
IN OUT
220Ω
1k

3
MIC2545A

100k
MIC2549A
MIC2549
2 4
ERROR FLG ILIM
RSET EN
1µ
3 OUT
004041 - 13 100n 33µ
FLG reset
004041 - 11 sur intensité flip-flop
déclencheur
thermique

On fait souvent appel, pour l’application
de la tension de fonctionnement, à des
transistors qui sont, la plupart du temps,
des MOSFET car ils possèdent une résis-
tance de commutation peu élevée. Des
MOSFET de puissance sont aussi dispo-
nibles pour des courants élevés. Mais le
reproche que l’on peut faire à un tran-
sistor discret ou à un MOSFET est une
absence de fonctions de protection telles
qu’une limitation de courant et / ou un
déclenchement en cas d’échauffement
excessif.
C’est alors que le MIC2545A de Micrel
tombe à pic : ce commutateur MOSFET
est muni d’une limitation de courant
programmable ainsi que d’une fonction
de mise hors circuit en cas de sous-
tension ou d’échauffement excessif ; il RSET = 230 / ILIM
fonctionne dans la gamme de tensions Où ILIM doit être en ampères pour obtenir
d’entrée allant de +2,7 V à +5,5 V. La RSET en ohms. La valeur de la résistance
résistance de commutation n’est que est comprise entre 460 Ω et 92 Ω pour
de 35 mΩ, ce circuit intégré, en boî- un courant maximum de 0,5 à 2,5 A.
tier DIP8, SO8 ou TSSOP14, peut donc Le courant direct de court-circuit est
commuter jusqu‘à 2,5 A. Ce composant d’environ 1,6 ⋅ ILIM.
comporte aussi un circuit Soft-Start Le MIC2545A est commandé à partir
(« démarrage en douceur ») qui limite d’une entrée d’activation (Enable). Les
le courant de commutation pendant deux versions du MIC2454A disponibles
les deux premières millisecondes. Une permettent de couvrir tous les cas d’ap-
pompe de charge intégrée fournit la ten- plications possibles : l’entrée Enable du
sion d’amorçage de la grille qui permet MIC2545A-1 commute le MOSFET lors-
de commuter le MOSFET. que le niveau du signal devient HAUT
La limitation de courant peut être très (V IN > 2,4 V), tandis que la version
simplement ajustée par une résistance MIC2545A-2 réagit à un signal de niveau
externe entre la broche ILIM et la masse. BAS (VIN < 0,8 V). La consommation pro-
La formule qui donne la résistance RSET pre du composant à l’état actif est de
est très simple :
 Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0150 C.I. de commutation à limitation de courant ajustable

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Le composant MIC2545A offre une

possibilité intéressante d’augmenter
1
la valeur du courant de fermeture
+2V7...+5V5 EN RSET = 230 V/ILIM
5 6 0,5 A ≤ ILIM ≤ 2,5 A
d’un module connecté en aval : une
IN OUT
combinaison RC parallèle à RSET abaisse
7 8
IN OUT ILIMt<RC = 230 V / (1 kΩ220 Ω) ≈ 1,3 A la valeur de la résistance raccordée à la
MIC2545A ILIMt>RC = 230 V / 1 kΩ ≈ 0,23 A broche ILIM pendant un court instant
100k

MIC2549A RC = 220 Ω ⋅1 µF = 220 µs après la fermeture. Le circuit parallèle

2 4 formé pendant la charge du condensa-
RESET FLG ILIM ILIM = 230 V / 2,2 kΩ ≈ 100 mA
teur électrolytique (constante de temps
ILIM = 230 V / (680 Ω2,2 kΩ) ≈ 440 mA
680Ω

t = R ⋅ C du circuit RC) par les deux

3
résistances cause une élévation tran-
2k2

sitoire de la valeur limite du courant.

BSS123
004041 - 14
l’ordre de 90 µA, mais inférieure à 1 µA
à l’état inactif. Sa sobriété ouvre au
MIC2545A la porte des applications de
commutation d’appareils sur batteries.
En effet, la faible consommation propre
du circuit intégré élimine le besoin d’un
interrupteur mécanique au niveau de la
batterie.
L’ é t a t d e f o n c t i o n n e m e n t d e c e s
commutateurs à côté à haut potentiel
(High-Side) est donné par une sortie
à drain ouvert indiquant les conditions
d’erreur suivantes : courant trop élevé,
sous-tension ou température excessive.
L’impédance de sortie décroît et force
la résistance externe de charge à la
masse.
Alors que le MIC2545A se remet à fonc-
tionner après une surchauffe dès que
la température a retrouvé une valeur
acceptable, il est parfois préférable d’en-
registrer la valeur et de ne pas rétablir
automatiquement le fonctionnement.
La version dérivée MIC2549A répond
à ces impératifs. Il faut remettre une
bascule à l’état initial en désactivant le
signal Enable avant que la puce puisse
de nouveau commuter. Le composant
MIC2549A existe aussi en deux versions :
MIC2549-1 avec activation au niveau
haut et MIC2549-2 avec activation au
niveau bas. La mise hors circuit se
produit lorsque la puce atteint une tem-
pérature d’environ 130 °C. La remise en
circuit ne peut se produire que lorsque
la température est retombée en-dessous
de 120 °C.
La résistance initiale est rétablie une
fois le condensateur chargé.
L’activation de la limitation de courant
par un transistor attaqué par un compo-
sant de réinitialisation ou de surveillance
de tension, par exemple, offre une pos-
sibilité intéressante de limiter l’appel
de courant à une valeur moins élevée.
Aussi longtemps que la tension d’entrée
n’est pas assez élevée, la limitation de
courant est positionnée à une faible
valeur : RESET se trouve à l’état bas,
le FET est donc hors circuit et seule une
des deux résistances est active. Mais dès
que la tension d’entrée a atteint la valeur
normale, le signal RESET repasse à l’état
haut et commute le FET. Les deux résis-
tances sont alors en parallèle et la limi-
tation de courant est positionnée à une
valeur plus élevée. Pour de plus amples
informations on pourra visiter le site de
Micrel à l’adresse : www.micrel.com
Gregor Kleine
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0152 C.I. pilote de ventilateur avec sortie « température trop élevée »

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+VCC +VFAN d’alimentation comprise entre +4,5 et

+13,2 V (Vcc). Il est même possible, de
par la présence d’une commande par
C1
transistor, de travailler à une tension
d’alimentation encore plus élevée. On
R NTC R1 R3 R6 M1
100n peut également envisager de piloter
M

100k
56k

8 un ventilateur 12 V à une tension de

-Θ commande de 5 V.
3 6
LOW = Le débit d’air est indépendant de la
VSLP OTF
OVERTEMP
tension d’alimentation sachant que le
0,3 ... 0,7 V IC1
CC 1 composant se contente de traiter, par
VT1
MIC502 T1 le biais de ses entrées VT1 et VT2,
2 ème NTC R7
le rapport de la tension par rapport à
5 7
VT1 OUT 1k
ou DAC
la tension d’alimentation (ce que l’on
CF
BCP68 appelle le mode ratiométrique). Dans
4 2
R2 R4 ces conditions, une tension de 0,3 Vcc à
C2
VT1 (ou VT2) se traduit, en sortie, par
56k

100n
014105 - 11
Le MIC502 de Micrel (www.micrel.com) ventilateur au travers d’un transistor
permet de réaliser un dispositif de additionnel dit de position centrale. La
commande de ventilateur dont le débit commande par MLI présente l’avantage
varie proportionnellement à la tempé- de réduire la largeur du domaine de non
rature. Il est possible, par son inter- fonctionnement du ventilateur par rap-
médiaire, de réduire le régime du ven- port à une commande du ventilateur
tilateur aux températures faibles ce qui par le biais d’une tension d’alimentation
se traduit par une diminution sensible variable.
du bruit et une réduction de l’usure du Le montage peut se voir connecter un
ventilateur. maximum de deux thermistances NTC.
Il est possible, par le biais de la MLI La seconde grandeur de commande
(Modulation en Largeur d’Impulsion pourrait cependant également être
= PWM pour Pulse Width Modulation la sortie DAC d’un système à proces-
en anglais), de piloter n’importe quel seur. Le MIC502 travaille à une tension
un rapport cyclique de 0 %, de sorte
que le ventilateur se trouve arrêté. Une
tension de 0,7 Vcc à l’entrée VT1 et / ou
VT2 correspond à un rapport cyclique
de 100 %, c’est-à-dire l’application de la
totalité de la tension de fonctionnement
au ventilateur. Au niveau des entrées
VT1 et VT2, c’est l’entrée qui présente
le niveau de tension le plus élevé (qui
traduit une température plus élevée) qui
prend l’ascendant sur l’autre.
La broche VSLP (VSLEEP) permet de
paramétrer un seuil de tension en-deçà
duquel le ventilateur reste à l’arrêt
(sleep mode). Il faut dans ce cas-là que
les niveaux des tensions appliquées aux
entrées VT1 et VT2 soient inférieurs à la
tension VSLP. Le ventilateur se mettra
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0152 C.I. pilote de ventilateur avec sortie « température trop élevée »

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

en route dès que la tension sur VT1 ou de 64 / f (soit de 2 s environ à 30 Hz),

VT2 dépasse une valeur égale à VSLP +
0,12 Vcc. Il suffira, si l’on n’a que faire de
ce mode de sommeil, de forcer l’entrée
VSLP à la masse. Le condensateur pris
à la broche CF du circuit détermine la
fréquence de base du signal MLI. Cette
fréquence sera, si l’on adopte la valeur
recommandée de 100 nF, de l’ordre de
30 Hz. Lors de l’application de la tension
d’alimentation ou de la sortie du mode
de sommeil, un dispositif de mise en
fonction progressive intégré fera monter
le ventilateur en puissance en un temps
durée au bout de laquelle, le ventilateur
se verra appliquer sa pleine tension d’ali-
mentation.
Il reste, pour terminer, à parler de la
broche OTF (Over Temperature Failure),
une sortie de signalisation de surchauffe,
montée en collecteur ouvert que l’on
force au niveau logique haut par le biais
d’une résistance externe. OTF passe au
niveau bas, son niveau d’activation, lors-
que l’une ou l’autre des tensions d’en-
trées VT1 ou VT2 dépasse 0,75 Vcc.
Gregor Kleine
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0161 Capteur de position faible coût

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

D1 +12V
K1
+12V
1N4001
C1 C2 4
Avez-vous jamais eu envie de réaliser
+12V
+12V IC1
K2
un encodeur de positionnement ? En
470µ R9
16V 100n
11 D14 RE1
voici un ne requérant pas le moindre

100k
capteur. Le circuit utilise une première
R1 R10
1N4148 D18
400k LED en tant qu’émetteur de lumière et
470 Ω

3 T1 une seconde LED en tant que récepteur

R5 D10
D2 D6 IC1.A
1
3k9 (capteur) de lumière. Cette solution tient
2
8V2
BC547 à la capacité de la LED de générer un
courant très faible lorsqu’elle est illumi-
+12V née par de lumière, tout comme le ferait
une minuscule cellule solaire. Nous utili-
D15 RE2 sons une LED rouge, des tests exhaustifs
IC1 = LM324
nous ayant démontré que c’était avec
R2
1N4148 D19 R11
150k
ce type de LED que nous obtenions les
470 Ω

meilleurs résultats. Rien n’interdit bien

5 T2

D7
7
R6 D11
évidemment non plus d’envisager l’uti-
D3 IC1.B 3k9
6 8V2 lisation de LED d’une autre couleur et
BC547
de voir expérimentalement quelle est la
+12V meilleure combinaison.
Signalons en passant que toutes les LED
D16 RE3
de couleur rouge ne donnent pas néces-
sairement le même résultat, de sorte
R3
D20 R12 qu’il vous faudra peut-être en essayer
1N4148
50k
de différents types pour en trouver la
470 Ω

10
R7 D12
T3
plus efficace.
8
D4 D8
9
IC1.C 3k9
8V2
Lorsque la LED du récepteur n’est pas
BC547 illuminée par l’élément émetteur cor-
respondant elle empêche la circulation
+12V
d’un petit courant de quelque 50 nA en
sortie de l’amplificateur opérationnel (sa
D17 RE4
broche 3) en direction de la masse. L’il-
R4
lumination de la LED permet au contraire
D21
1N4148
la circulation de ce courant. En fait, l’in-
470 Ω

12
D13
T4 tensité du courant qui se met à circuler
R8
D5 D9 IC1.D
14
3k9 est encore plus important vu que la
13 8V2
BC547

010137 - 11
Table des matières 6
0161 Capteur de position faible coût
a b c d e f g h
caractéristique de « cellule solaire » de
la LED force la broche 3 de passer à un
niveau négatif par rapport à la masse.
De par la présence des LED D18 à D20
montées en série, la tension d’alimenta-
tion Vcc devra être supérieure de quelques
volts à la tension nominale de la bobine
du relais. Si tel est bien le cas, il fau-
dra déterminer expérimentalement les
valeurs des résistances R1 à R4 vu que
le fonctionnement des barrières lumineu-
ses dépend de la tension d’alimentation
et de l’efficacité (le rendement) des LED
utilisées.
Les LED (d’émission et de réception)
sont montées aux extrémités d’un tube
et peuvent « se voir » l’une l’autre au
travers de deux orifices transversaux
de 3 mm. La barrière lumineuse est
« coupée » par l’insertion d’un barreau
dans le tube. On pourra bien évidem-
ment réaliser le nombre de capteur que
l’on voudra. Notre schéma comporte
4 barrières lumineuses, ce qui permet
de détecter 5 positions de barreau diffé-
rentes. Chaque position, y compris celle
correspondant à l’absence de barreau
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
est traduite par une valeur de résistance
discrète créée par la connexion en paral-
lèle des résistances, facteur pouvant
être mesuré sur le connecteur de sortie
pour un traitement ultérieur par un CAN
(Convertisseur Analogique / Numérique)
ou autre dispositif. Les valeurs des
résistances montées sur les contacts
des relais pourront être adaptées selon
les besoin.
Le LM324 est un amplificateur opération-
nel quadruple, ce qui simplifie quelque
peu le dessin de la platine. Au niveau
de la sortie de chaque amplificateur
opérationnel, une résistance et une
diode zener prises en série définissent
les niveaux de tension correct requis par
le transistor tampon chargé du pilotage
du relais. Chaque bobine de relais est
dotée d’une diode de protection anti-FEM
(Force Electro-Motrice, que l’on retrouve
également sous la dénomination de fly-
back, sachant que c’est toujours une
excellente idée de la prévoir). Il va sans
dire qu’il faut que le transistor qui pilote
le relais soit capable de supporter le
courant de bobine requis.
H. Lindberg
■
Table des matières 6
0168 Capteur de température I2C à LM92
a b c d e f g h
Nous vous présentons le LM75, un cap-
teur de température à résolution de
9 bits dans l’article « Capteur de tempé-
ratur I2C » de ce même CD-ROM. Depuis
lors le fabricant de ce composant, Natio-
nal Semiconductor, propose une version
13 bits de ce composant sous la déno-
mination de LM76. Ce gain de 4 bits
fait passer la résolution à 0,0625 °C (!).
Lorsqu’il quitte la chaîne de fabrication
le composant possède, en fonction de
son type, une précision absolue de 0,5 à
2,5 °C. Il en existe deux variantes qui se
distinguent par leur tension d’alimenta-
tion : la première travaille à une tension
de 5 V, l’autre à 3,3 V.
Parallèlement au LM76, National Semi-
conductor propose une autre nouveauté :
le LM92 dont nous vous proposons ici le
schéma de la structure interne. Ce cap-
i j l m n o p r
teur possède des caractéristiques iden-
tiques à celles du LM76 avec l’avantage
additionnel de pouvoir s’accommoder
de toutes les tensions d’alimentation
comprises entre 2,65 et 5,5 V.
Tant le LM76 que le LM92 pourront trou-
ver place sur la platine que nous avions
à l’époque dessinée pour le LM75 et que
nous vous proposons à nouveau ici. La
seule différence par rapport au mon-
tage originel est que la broche 5 n’est
plus, ici, une entrée d’adresse I2C, mais
une sortie d’interruption. Vous pouvez
ainsi utiliser cette ancienne platine pour
procéder à vos expériences, mais il ne
faudra jamais implanter le cavalier JP3.
La résistance de forçage au niveau haut
(pull up) R5 de l’interruption pourra res-
ter en place sans inconvénient.
1001 circuits
•ELEKTOR•

s t u v w
Pour autant que nous le sachions, il
n’existe pas de nouvelle version du
programme, de sorte qu’il vous faudra
l’écrire vous-même. La sortie d’interrup-
tion passe à son niveau actif, le niveau
bas, dès que la température sort du
domaine défini (au-dessus de la limite
supérieure, en-dessous de la limite infé-
rieure). La sortie T-Crit, active elle aussi
au niveau bas, devient active dès qu’il y
a dépassement de la température fixée.
On pourra programmer aisément toutes
les valeurs de consigne par le biais du
bus I2C.
National Semiconductor propose sur son
site à l’adresse :
http://www.national.com
une fiche de caractéristiques reprenant
toutes les informations concernant ce
composant.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0171 Capteurs de température à interface numérique à un fil

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1. U CC 2.

Début (par µC)

C1 Capteur #1
1 Capteur #1 Capteur #2 Capteur #3 Capteur #8
U CC = +2V7...+5V5
100n 3
NC
IC1
UCC
MAX6575L
4
TS0 6
5 I/O U CC
TS1

2 0V t
C9 t1~T1
U CC t2~T2
100n
t3~T3
U CC t8~T8
C2 Capteur #2
1
014111 - 12
R1
100n
3
NC
10k

IC2 Il est possible de réaliser, tout en n’utili- de niveau bas d’une longueur comprise
U CC
4
MAX6575L sant qu’une seule ligne de signalisation, entre 2,5 µs et 1 ms. Les différents
TS0
5 I/O
6
I/O un système de mesure comportant MAX6575 identifient cette impulsion de
TS1
µC jusqu’à huit capteurs de température début de mesure et démarrent chacun
2 distincts. C’est là la fonction du capteur un temporisateur (timer) dont la durée
de température MAX6575 de Maxim d’écoulement est proportionnelle à la
(www.maxim-ic.com ). Ce circuit intégré température Tn exprimée en degrés Kel-
minuscule, qui s’abrite dans un boîtier vin à laquelle se trouve le capteur n. Les
U CC CMS pour transistors du type SOT23, entrées TS0 et TS1 du MAX6575 permet-
permet des mesures entre – 40 et tent chacune de définir un maximum de
+125 °C. Tous les composants concer- quatre constantes de temps. La figure 2
Capteur #8
C8
1 nés sont, comme l’illustre le schéma de donne le chronogramme ainsi défini.
100n
la figure 1, reliés à la ligne de signalisa- Il existe, pour arriver au maximum
3
NC tion par le biais de leurs Entrées / Sorties de huit capteurs, des versions L et H
IC8
MAX6575H à drain ouvert. La résistance R1 force au du MAX6575. Le tableau donne les
U CC 4
TS0 6 niveau de la tension d’alimentation, Vcc, constantes de temps ajustables expri-
5 I/O
TS1 le potentiel de cette ligne. Le micro- mées en microsecondes par degré Kel-
2 014111 - 11
contrôleur démarre un cycle de mesure vin pour ces deux variantes du circuit
par la mise sur la ligne d’une impulsion intégré. Comme on peut le constater,
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0171 Capteurs de température à interface numérique à un fil

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

TS1 TS0 MAX6575L tn @ –40°C ... +125°C TS1 TS0 MAX6575H tn @ –40°C à +125°C
GND GND 5 µs/K 1,16 ms à 2,0 ms GND GND 160 µs/K 37,28 ms à 64 ms
GND VDD 20 µs/K 4,66 ms à 8,0 ms GND VDD 320 µs/K 74,56 ms à 128 ms
VDD GND 40 µs/K 9,32 ms à 16,0 ms VDD GND 480 µs/K 111,84 ms à 192 ms
VDD VDD 80 µs/K 18,64 ms à 32 ms VDD VDD 640 µs/K 149,12 ms à 256 ms

on a, dans le cas de différences de Mn = facteur de température en µs / K

température importantes (capteur n à
+125 °C et capteur n+1 à –40 °C) à des
superpositions de durées d’impulsion.
Il faudra, si cette situation potentielle,
mais peu probable, devait se présenter,
ne pas utiliser l’une des plages du tem-
porisateur ce qui a pour conséquence
de ramener à sept voire à six le nombre
maximal de capteurs utilisables sur une
seule et même ligne.
D’un point de vue mathématique, la
température exprimée en degrés Kelvin
relevée par le capteur n s’exprime par la
formule suivante :
Tn = tn / Mn
formule dans laquelle
Tn = température du capteur n en
degrés Kelvin
tn = temps séparant l’impulsion de
début et l’impulsion du capteur n
du capteur n.
La conversion vers les degrés Celsius de
fait selon la formule suivante :
Tn (en °C) = Tn (en K) – 273,15 K.
Une nouvelle mesure requiert une impul-
sion de remise à zéro (Reset) prenant
la forme d’une impulsion au niveau bas
émise par le micro contrôleur, impul-
sion d’une durée minimale de 4,6 ms
de façon à ne pas risquer de confusion
avec une impulsion de début de mesure.
La longueur de l’impulsion de RAZ ne
doit pas dépasser 16 ms. Il est égale-
ment possible, avec le MAX6575, de
procéder à une nouvelle mesure sans
la faire précéder d’une remise à zéro si
tant est qu’on laisse s’écouler une durée
supérieure à 520 ms, durée mesurée par
rapport à l’impulsion de début de mesure
précédente.
Gregor Kleine
■
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0391 Entrée numérique à huit canaux pour port RS232

 page 1 / 5 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

IC2
IC1
S1 9 AD0
CTR14 0
CTR12
7 8 9 7 AD1
3 1
C1 5 7 10 10 6 AD2
100p 4 + 2
4 6 11 5 AD3
5 3
11 !G 6 5 12 5V 3 AD4
R2 P1 R10 RCX 6 4
K1 10 14 4 13 R12 2 AD5
1k IC7 10k RX + 7 5
1 6 5 9 CT 13 3 14 CT 4 AD6

10k
25k R11 CX 8 6
D1 CW 15 2 15 13 AD7
4k7 9 7
1 1 16 MODE 12 AD8
11 8
1N4148 12
2 11
9
14
2 4 12 CT=0
4N28 CT=0 3 15
13 10
R3 1
11
K2 1k IC8
1 6 5 4060 5V
D2 4040

1N4148 C8 C5
2 4 5V
4N28 C9
5V
R4 10µ 63V 100n
K3 1k IC9 1 28 10µ
1 6 5 2
R1 1 8x 10k VPP AD0 11 K9
D3 0 MUX V+
AD3 10 1 16
A0 AD1 10 0 C6 C1+
AD4 9 G 1
A1 AD2 9 7
1N4148 AD5 8 2 IC5
10µ 3 6
2 4 A2 11 4 C1–
4N28 AD6 7 D0 0 11 14 2
2 3 4 5 6 7 8 9 A3 12 3 5 T1IN RS1OUT
R5 AD7 6 IC3 D1 1 10 7 7
K4 A4 13 2 IC4 T2IN RS2OUT
1k IC10 AD8 5 D2 2 9 8 3
1 6 5 A5 15 1 3 74HC151 R2OUT RS2IN
Ce projet est une carte comportant D4 4
A6 EPROM
D3
D4
16 15
4
6
12
R1OUT RS1IN
13 8
3 4 4
huit entrées compatibles avec des cir- 25
A7
A8 27C256
D5
17 14
5
C7 C2+
MAX232 9
1N4148 18 13
cuits TTL, isolées optiquement pour une 2
4N28
4 24
A9
D6
D7
19 12
6
7
10µ 5
C2–
V-
15 5
21
connexion externe au port série, lequel K5
R6
1k IC11 23
A10
A11
7
EN 6
C10
communique à travers le protocole D5
1 6 5 2
A12
26
RS-232. Vous chercherez en vain sur MODE 27
A13
A14
10µ

cette carte un UART (UART = Universal 1N4148

2
4N28
4 OE CE

Asynchroneous Receiver / Transmitter, R7

22 14 20

K6 IC12
émetteur/récepteur asynchrone univer- 1k
1 6 5
D6
sel) ou une puce microcontrôleur parce
que la conception en est basée sur une 1N4148
2 4
IC6
4N28
mémoire EPROM 27C256. 12mA D9 7805 5V
R8
Chaque entrée numérique est connectée K7 1k IC13
IC6
1 6 5 1N4001
à un coupleur optique (IC7 à IC14) à D7 12mA D9 7805 5V
BT1
travers une résistance (R2 à R9) et le
1N4148 1N4001 C12 C2 C3 16 C11 16 C3 16 C4
pilote avec un courant de 5 mA quand 2
4N28
4
9...12V
BT1 IC1 IC2 IC4
la tension d’entrée est de 5 V cc. Une K8
R9
1k IC14
330n
C12 C2 100nC3 16 8 16
C11 C3 168 C4 8
9...12V
diode (D1 à D8) est connectée en paral- D8
1 6 5
330n 100n
IC1 100n
8
IC2
8
100n IC4
8
100n 100n

100n 100n 100n 100n

1N4148
2 4
4N28
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0391 Entrée numérique à huit canaux pour port RS232

  page 2 / 5 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Car. ASCII D7 D6 D5 D4 D3 D2 D1 D0
CR 13 0 0 0 0 1 1 0 1
Significant = de poids faible) des sorties
du compteur (AD0, AD1v AD2) contrô-
LF 10 0 0 0 0 1 0 1 0
lent les entrées de sélection du multi-
‘C’ 67 0 1 0 0 0 0 1 1 plexeur IC4 (74HC151). Les autres bits
‘H’ 72 0 1 0 0 1 0 0 0 du compteur (AD3 à AD8) commandent
‘0’ 48 0 0 1 1 0 0 0 0 les bits d’adressage de poids faible de
‘1’ 49 0 0 1 1 0 0 0 1 la mémoire EPROM (A0 à A5). La ligne
‘2’ 50 0 0 1 1 0 0 1 0 d’adressage de poids fort, A14, est
connectée à l’un des interrupteurs DIP
‘3’ 51 0 0 1 1 0 0 1 1
de S1 qui définit le mode de transmis-
‘4’ 52 0 0 1 1 0 1 0 0
sion des données (TTY ou BIN).
‘5’ 53 0 0 1 1 0 1 0 1 Avec les connexions telles qu’elles sont
‘6’ 54 0 0 1 1 0 1 1 0 sur le schéma le compteur IC2 balaye
‘7’ 55 0 0 1 1 0 1 1 1 un éventail de 512 bits (64 octets) sur le
‘:’ 58 0 0 1 1 1 0 1 0 total de 256 Kbits (32 Koctets) contenu
SP 32 0 0 1 0 0 0 0 0
dans la mémoire EPROM.
Le nombre de blocs de 512 octets
SYNC 255 1 1 1 1 1 1 1 1
(paquets) est égal au nombre des dif-
Tableau 1. Codes ASCII & valeurs des bits férentes combinaisons de CH0 à CH7 et
MODE, et peut être calculé à l’aide la
formule suivante :
lèle à chaque coupleur optique pour le Le circuit IC1, un CD4060, forme avec Taille mémoire = 512 paquets × 512 bits /
protéger des effets destructeurs d’une l’aide de C1, P1 et R10 un générateur de paquet = 256 Kbits = 32 Koctets.
inversion de la polarité du signal. Les débit pour 150, 300, 600, 1 200, 2 400, L’unité d’encodage des données, composée
collecteurs des transistors internes de 4 800 ou 9 600 bps (bit per second = des circuits IC1 à -IC4, transmet des
couplage optique commandent les lignes bauds en français). L’ajustable P1 doit paquets de 512 bits (en provenance de
d’adressage (de l’EPROM) A6 à A13. Les être réglé sur le débit désiré en bauds la sortie multiplexeur).
états logiques de A6 à A13 sont inver- – une précision de 1 à 2 % est néces- Les données dans le paquet transmis
sés (parce que les coupleurs optiques saire ! Le débit est sélectionné à l’aide dépendent directement des états logi-
fonctionnent comme des inverseurs) et, d’un interrupteur DIP (DIP = Dual ques des lignes CH0 à CH7 et MODE.
de ce fait, une seconde inversion est In-line Package, boîtier à double ran- L’alimentation comprend un régulateur
réalisée par programme (EPROM) pour gée de broches) S1. Le circuit CD4040 7805 de façon à ce que la carte n’ait
annuler l’effet global d’inversion. De travaille comme un compteur binaire pas besoin d’une alimentation régulée
cette façon, les huit entrées deviennent à 9 bits. Les trois bits LS (LS = Least séparée.
compatibles TTL.
Table des matières 6
1001 circuits•ELEKTOR•

0391 Entrée numérique à huit canaux pour port RS232

  page 3 / 5 
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SW 1 Usage Car. Start-Bit D0 D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 Stop-Bit

#1 #2 #3 #4 #5 #6 #7 #8 Mode CR 0 1 0 1 1 0 0 0 0 1
OFF ON OFF OFF OFF OFF OFF OFF “150, 8, 1, N : BIN” LF 0 0 1 0 1 0 0 0 0 1
OFF OFF ON OFF OFF OFF OFF OFF “300, 8, 1, N : BIN” ‘C’ 0 1 1 0 0 0 0 1 0 1
OFF OFF OFF ON OFF OFF OFF OFF “600, 8, 1, N : BIN” ‘H’ 0 0 0 0 1 0 0 1 0 1
OFF OFF OFF OFF ON OFF OFF OFF “1200, 8, 1, N : BIN” ‘0’ 0 0 0 0 0 1 1 0 0 1
OFF OFF OFF OFF OFF ON OFF OFF “2400, 8, 1, N : BIN” ‘1’ 0 1 0 0 0 1 1 0 0 1
OFF OFF OFF OFF OFF OFF ON OFF “4800, 8, 1, N : BIN” ‘2’ 0 0 1 0 0 1 1 0 0 1
OFF OFF OFF OFF OFF OFF OFF ON “9600, 8, 1, N : BIN” ‘3’ 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1
ON ON OFF OFF OFF OFF OFF OFF “150, 8, 1, N : TTY” ‘4’ 0 0 0 1 0 1 1 0 0 1
ON OFF ON OFF OFF OFF OFF OFF “300, 8, 1, N : TTY” ‘5’ 0 1 0 1 0 1 1 0 0 1
ON OFF OFF ON OFF OFF OFF OFF “600, 8, 1, N : TTY” ‘6’ 0 0 1 1 0 1 1 0 0 1
ON OFF OFF OFF ON OFF OFF OFF “1200, 8, 1, N : TTY” ‘7’ 0 1 1 1 0 1 1 0 0 1
ON OFF OFF OFF OFF ON OFF OFF “2400, 8, 1, N : TTY” ‘:’ 0 0 1 0 1 1 1 0 0 1
ON OFF OFF OFF OFF OFF ON OFF “4800, 8, 1, N : TTY” SP 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1
ON OFF OFF OFF OFF OFF OFF ON “9600, 8, 1, N : TTY” SYNC 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1

Tableau 3. Paramétrage de l’interrupteur DIL Tableau 2. Composition des caractères

Le circuit IC5 (un MAX232) fonctionne par exemple, et si le PC pilote un pro-

comme un pilote / récepteur RS-232,
convertissant les données à la sortie
du multiplexeur de compatibles TTL en
compatibles RS232.
L’EPROM étant programmée avec les bon-
nes données, le message produira, à tra-
vers le protocole RS-232, des messages
(paquets) informant sur l’état logique
des entrées de la carte. La carte utilise
une transmission de type 8 bits de don-
nées, 1 bit d’arrêt et absence de parité
(no parity). Si l’on veut transmettre ‘A’,
gramme de simulation de terminal (via la
broche RXD de son port série) et reçoit
les 10 bits suivants : ‘0100000101’, alors
il affichera sur son écran le caractère
‘A’.
Cette carte transmet les états logiques
de ses entrées dans un des deux modes,
TTY (télétype) ou BIN (binaire).
Dans le mode TTY, la carte transmet le
message suivant à l’ordinateur :
<SYNC>,<SYNC>,<CR>,<LF>,‘CH0:X’,
<SP>,‘CH1:X’,<SP>,‘CH2:X’,<SP>,‘CH3X’,
<SP>,‘CH4:X’, <SP>,‘CH5:X’,
<SP>,‘CH6:X’, <SP>,‘CH7:X’
code dans lequel <SYNC> est le carac-
tère de code ASCII 255, utilisé pour
synchroniser l’ordinateur. La réception
de ce caractère (depuis l’ordinateur)
entraîne l’affichage d’un espace sur
l’écran. <CR> et <LF> sont les ‘retour
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0391 Entrée numérique à huit canaux pour port RS232

  page 4 / 5 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

chariot’ et ‘saut de ligne’ avec les codes

ASCII 13 et 10 respectivement, et <SP> ROTKELE )C( 1-620400 K9 004026-1 (C) ELEKTOR
le caractère ‘espace’ avec le code ASCII R1

IC7

C11
32. La réception de ce caractère (depuis

K1
R2 D1
l’ordinateur) entraîne l’affichage d’un

IC2
IC8
espace. Enfin, X est l’état logique de

K2

IC3
chaque entrée, qui provoque l’affichage R3 D2

d’un ‘1’ ou d’un ‘0’.

IC9
K3
En mode BIN, la carte transmet le mes- R4 D3
sage suivant à l’ordinateur : C5

IC4
IC10
<SYNC>,<SYNC>,<DATA BYTE>
K4
C6 C9
R5 D4
Dans lequel <SYNC> est identique au C8

IC11
message précédent et <DATA BYTE> le R12 C7
K5

IC5
caractère de code ASCII égal à la valeur R6 D5 C3 C4
S1
numérique de l’octet construit à partir

IC12
des états logiques des entrées (avec le
K6

R7 D6

IC1
C10
bit MS – MS = Most Significant, le chif- P1

C1
IC13 C12
fre le plus significatif, le plus à gauche
K7

R11
– représentant CH7, et le bit LS, CH0). R8 D7
D9 IC6
Ces deux modes sont utilisés dans des
IC14

R10
+
K8

0
cas différents. Lorsque l’on veut juste R9 D8 004026-1 C2

voir l’état logique des entrées, on place

la carte en mode TTY et on utilise un
programme terminal comme Telix, Pro- Liste des composants
comm Plus, Hyper terminal, etc. Mais
si on veut archiver les données ou Résistances : Condensateurs : IC2 = 4040 Divers :
développer un système d’acquisition de R1 = réseau SIL C1 = 100 pF IC3 = 27C256 (cf. texte en K1à K8 = bornier
de 8 résistances C2 à C5, C11 = 100 nF ce qui concerne la encartable
données et de commande avec d’autres de 10 kΩ C6 à C10 = 10 µF radial programmation) à 2 contacts
cartes correspondantes, alors on place la R2 à R9 = 1 kΩ C12 = 330 nF IC4 = 74HC151 au pas de 5 mm
carte en mode BIN (parce que le déco- R10, R12 = 10 kΩ IC5 = MAX232 (Maxim) K9 = embase sub-D
Semi-conducteurs :
dage des données est plus facile à l’aide R11 = 4 kΩ7 IC6 = 7805 femelle à contacts
P1 = ajustable 25 kΩ D1 à D8 = 1N4148 IC7 à IC14 = 4N28 ou encartable
d’un logiciel spécialisé). horizontal D9 = 1N4001 CNY17-2 S1 = octuple interrupteur
Les caractères, leur code ASCII et leur IC1 = 4060 DIP
valeur en bits, sont présentés dans le
Tableau 1 dans les deux modes. Les
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0391 Entrée numérique à huit canaux pour port RS232

  page 5 / 5
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

chaînes de bits transmis pour cha- Hex (08DICARD.HEX). Pour program-

que caractère apparaissent dans le
Tableau 2.
Le contenu de l’EPROM est créé par un
programme (EPROMFMP.BAS) déve-
loppé en Quick Basic, qui est disponi-
ble. Le programme crée d’abord un
fichier temporaire contenant toutes les
données à écrire dans l’EPROM en for-
mat bits (08DICARD.TMP). Ensuite,
il convertit ce fichier en format octets
(08DICARD.BIN) et supprime le fichier
temporaire. Finalement, il lance un pro-
gramme externe (BIN2HEX.EXE) et
adapte le fichier binaire en format Intel-
mer votre propre EPROM, vous pouvez
utiliser le fichier 08DICARD.BIN ou
08DICARD.HEX.
Pour terminer, la sélection du mode et du
débit par l’interrupteur S1 est présentée
dans le Tableau 3. La platine conçue pour
ce projet n’est malheureusement pas dis-
ponible, il vous faudra partant la graver
par vos propres moyens à l’aide du dessin
proposé dans le présent article.
Tous les programmes mentionnés ici sont
disponibles sur la page du site d’Elektor
associée à ce CD-ROM.
G. Vastianos
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0174 Champmètre relatif pour la bande des 2 m

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

NORMAL
R3 D2 D3 9V
1k5
D4 1N4007 1N4007
D5
C3 C4 C5

100n 10µ 22µ 25V

5V6 400mW 25V

* D15

K1 T1
D1
* D14

T2 3
1N34
BC
9 L10
10 * D13

L1 C1 149C MODE 11
* C2 C2001
5 IC1
L9
L8
12 * D12

SIG 13
*
82p L7 D11
14
L6
3p5...20p 6 15
7
RHI
REFOUT
L5
L4
16 * D10

17
R1c R1b R1a R2 8
REFADJ
LM3915 L3
L2
18 * D9

* zie tekst
510Ω

4 1
1k2

270k

1M5

RLO L1
* D8

* see text 2

* voir texte L
M
H * D7

* siehe Text S1
P1
1k
* D6

R4
10k

004083 - 11

Un indicateur de puissance de champ, Le champmètre décrit dans cet article a tage est un LM3915, un pilote d’affichage
dont nous avons condensé le nom en été conçu pour travailler avec des anten- analogique à échelle de 3 dB / pas sortant
champmètre, connu sous l’acronyme nes destinées à la bande des 2 mètres des usines de National Semiconductor.
de FSM (Field Strength Meter) Outre- (144 à 146 MHz), avec les antennes de Ce circuit intégré peut être utilisé en
Manche et Atlantique, est un instrument type Yagi qui requièrent, comme tout le mode barregraphe. Mais on peut égale-
très utile lorsqu’il s’agit de mesurer des monde le sait, d’être « triturées » si l’on ment, par déconnexion de la broche 9 de
gains / pertes de rayonnement, d’établir veut en obtenir les performances opti- IC1 de la ligne d’alimentation positive, le
des diagrammes de rayonnement et plus males. Un filtre RC accordé constitué de faire fonctionner en mode point par point
généralement lorsque l’on veut décou- la bobine L1 associée au condensateur C1 (dot mode). Il est évident, pourquoi par-
vrir pourquoi certaines antennes ont de sert à limiter la sélectivité du champmè- tant le signaler direz-vous, à raison, que
meilleures performances que d’autres. tre à la bande requise. Le coeur du mon- la consommation de courant en mode
Table des matières 6
0174 Champmètre relatif pour la bande des 2 m
a b c d e f g h
« point » est sensiblement inférieure à
celle du montage fonctionnant en mode
barregraphe ; dans ce dernier mode, la
consommation est de l’ordre de 100 mA
lorsque toutes les LED (segments du
barregraphe) sont allumées. L’alimenta-
tion du champmètre se fait à l’aide d’une
pile compacte de 9 V.
L’inductance présente dans le filtre
est de fabrication-maison. Elle prend
la forme de 2,5 spires de fil de cuivre
émaillé 22SWG (soit 1,1 mm de diamè-
tre). Le diamètre intérieur de cette self
est de 7 mm. À signaler l’absence de
noyau. La paire de transistors montée en
aval du filtre constitue un amplificateur
à gain élevé dont la tension de sortie
est disponible aux bornes de l’une des
trois résistances connectées à la masse
par le biais du sélecteur L-M-H, S1.
Le montage devra prendre place dans
un boîtier métallique. Les 3 LED du bas
de l’échelle seront de couleur verte. On
aura ensuite, en montant, trois LED de
couleur jaune, deux LED orange et enfin
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
deux LED rouges qui visualisent les
niveaux de puissance de champ les plus
élevés. La LED destinée à la visualisa-
tion de la puissance de champ la plus
élevée est reliée à la broche 10 de IC1,
celle donnant le niveau de champ le plus
faible l’étant à sa broche 1.
Le champmètre est on ne peut plus facile
à étalonner. Connecter une antenne
hélicoïdale caoutchoutée à l’entrée du
champmètre, mettez votre émetteur en
fonction, ajustez sa fréquence d’émission
à 145 MHz et ajustez sa puissance de
sortie à moins de 500 mW. Disposez le
champmètre à une distance raisonnable
de l’antenne d’émission. Augmentez ou
diminuez la distance entre l’instrument
et l’antenne jusqu’à obtenir l’allumage de
deux ou trois segments. Ajustez ensuite
la position de C1 pour obtenir l’allumage
d’un nombre maximum de segments. Par
action sur P1, ajustez, si nécessaire, la
luminosité de l’affichage en fonction des
conditions d’éclairage ambiant.
N.S. Harisankar, VU3NSH
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0179 Chargeur CdNi / NiMH

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

LM317T res de charge et que l’on ne court aucun

risque de surcharge néfaste pour l’accu.
Il n’y a partant pas d’inconvénient à
effectuer une charge de 20 heures en
cas d’oubli ou d’impossibilité de faire
BT1
D1 autrement. Si l’on se trouve en présence
d’un accu dont on sait qu’il est à demi
déchargé, 6 à 7 heures de charge suffi-
faible
courant sent pour retrouver la capacité totale.
adaptateur adj.
secteur Les capacités d’accu varient aujourd’hui
IC1
entre 1 500 et 1 800 mAh (milliampères /
heure), ce qui implique qu’il faudra,
LM317T T1 pour ce type d’accumulateurs, fixer le
courant de recharge à une intensité
comprise entre 150 et 180 mA. Si l’on
BC547B veut recharger simultanément plusieurs
K1 R1 R2 accus il suffit de les mettre tout simple-
adj.
C1 ment en série sachant que dans ce cas-

6Ω 8

Nous sommes ici en présence d’un char-
geur d’accumulateurs universel de très
bonne facture, simple à réaliser et per-
mettant de recharger en toute sécurité
la quasi-totalité des cellules cadmium-
nickel (CdNi) et nickel-métal hybride
(NiMH) disponibles sur le marché. Le
seul revers de son concept universel
est qu’il ne s’agit pas d’un chargeur
rapide vu que l’on travaille au courant
de recharge standard à savoir 1 / 10 ème
de la capacité de l’accu en combinaison
avec une durée de charge allant de 10
à 14 heures.
180 Ω
10µ
25V
0W5
024106 - 11
Grâce à l’arrivée sur le marché des accu-
mulateurs NiMH, les capacités ont for-
tement augmenté et on n’a plus à se
soucier du maudit effet de mémoire qui
caractérisait les accus CdNi des premiè-
res générations. Il est partant toujours
possible de mettre l’accu en recharge
sans risquer de surcharge tant que l’on
respecte le courant de charge de 1 / 10
de la capacité de l’accu évoqué plus haut
et ce sans avoir à se soucier de la durée
de charge. Cela signifie que l’accu est
totalement rechargé après 10 à 14 heu-
là le même courant de charge traverse
toutes les cellules qui se rechargent
partant simultanément.
La question qui se pose maintenant est
de savoir comment nous allons arriver
à ces fameux 180 mA. La solution la
plus élégante et la plus précise consiste
à utiliser une source de courant. Nous
avons, pour cette réalisation, fait appel à
un régulateur de tension du type LM317
que nous utilisons pour une fonction
différente de celle pour laquelle il a été
prévu, à savoir en tant que source de
courant. Le régulateur tripode LM317
a été conçu de manière à ajuster sa
résistance interne prise entre les bro-
ches « IN » et « OUT » de manière à
Table des matières 6
0179 Chargeur CdNi / NiMH
a b c d e f g h
toujours mesurer 1,25 V entre ses bro-
ches « OUT » et « ADJ ». Partant, si nous
adoptons pour R1 une valeur de résis-
tance de 1,25 / 0,18 soit 6,94 Ω, nous
aurons en permanence circulation d’un
courant de 180 mA. En pratique, comme
il est impossible de mettre la main sur
une résistance de 6,94 Ω, nous opterons
pour la valeur courante la plus proche,
à savoir 6,8 Ω.
Nous avons doté notre chargeur d’une
LED de signalisation qui s’allume lors-
qu’il circule du courant, ce qui permet
de s’assurer que les accus sont bien en
contact avec les plots du chargeur.
Il faut, si l’on veut avoir circulation d’un
courant de 180 mA, disposer d’un cer-
taine niveau de tension. On a chute, lors
de la charge, aux bornes d’une cellule
d’accu de 1,5 V au maximum, sachant
que la source de courant doit disposer
de 3 V environ. Il nous faudra partant
une tension d’alimentation de 4,5 V envi-
ron dans le cas de la charge d’une seule
cellule. On aura besoin, si l’on charge
plusieurs cellules prises en série, d’une
tension égale au nombre de cellules fois
1,5 V somme à laquelle s’ajoute nos 3 V
de source de courant. La recharge de
quatre cellules par exemple implique une
tension d’alimentation de 9 V (4 × 1,5 V
+ 3 V). Une tension d’alimentation trop
faible se traduira par un courant de
charge trop faible. Il n’y a pas d’inconvé-
nient à disposer d’une tension d’alimen-
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
tation supérieure à la valeur strictement Signalons, avant de terminer, que le
nécessaire vu que le courant de charge LM317T (le T identifiant le type de boî-
ne dépassera jamais 180 mA. tier) devra être doté d’un petit radia-
On pourra dériver la tension néces- teur. Bien qu’il n’y ait pas de risque de
saire d’un adaptateur secteur classique destruction s’il devait venir à s’échauf-
sachant qu’un exemplaire pouvant four- fer trop, il est préférable de ne pas s’y
nir 300 mA convient parfaitement pour brûler le bout des doigts, sachant qu’en
la fourniture des 180 mA nécessaires. Il outre le fait que ce régulateur de tension
est possible, sur la plupart de ces adap- atteigne des températures trop élevées
tateurs secteur, de choisir une valeur de n’est pas une source de longévité. On
tension. On optera de préférence pour la pourra utiliser, par exemple, un radiateur
tension la plus faible possible qui se tra- du type SK104 de Fischer (résistance de
duise encore par une bonne illumination 10 K / W).
de la LED de la source de courant. ■
Il nous reste à évoquer certains aspects
pratiques. Si la couleur de la LED n’a pas
d’importance, il faudra cependant utiliser
une LED du type dit à haut rendement
(ou à faible courant) car ce type de LED
brille bien au courant de 2 mA disponi-
ble sur le présent montage. Il faudra, si
l’on veut recharger plusieurs cellules LR6
montées en série, utiliser bien entendu
un porte-piles. Bien que cela n’ait pas de
conséquence néfaste ici, il faut signaler
que la majorité des porte-piles sont de
mauvaise qualité. Les ressorts servant
à assurer le contact ont dans bien des
cas une résistance de transfert de 1 Ω,
ce qui peut se traduire par des pertes
très sensibles (une cellule chargée sous
1 A ne fournit plus que 0,2 V dans ce
cas-là...).
Table des matières 6
0178 Chargeur CdNi / NiMH ultra-simple
a b c d e f g h
Il y a quelques années, on ne connais-
sait pas trente-six manières de recharger
des accumulateurs au cadmium-nickel.
Une cellule au format bâton avait tou-
jours une capacité de 500 ou 600 mAh.
On achetait ou construisait un chargeur
i j l m n o p r
et il pouvait
servir pour tous
les accumulateurs de
ce type. Depuis l’avène-
ment des cellules au nickel-
métalhydrure (NiMH), la capacité a
sérieusement augmenté. On en trouve
maintenant qui possèdent des capaci-
tés très différentes, jusqu’à 1 800 mAh
au moment d’écrire ces lignes. Progrès
considérable, mais avec, à la clef, des
questions sur le processus de recharge.
Vous remplacez vos vieilles cellules de
600 mAh par des nouvelles à 1 800 mAh
et du coup, il vous faut un autre char-
geur. Pour éviter à chacun de devoir, à
1001 circuits
•ELEKTOR•
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s t u v w
contrecœur, empiler les chargeurs diffé-
rents, nous vous proposons un concept
simple de recharge universelle. En outre
sa construction est très rapide.
Si nous voulons jouer la sécurité, nous
choisissons la charge au 1 / 10 ème de la
capacité, parce qu’à ce courant, la bat-
terie ne court aucun danger, même si
elle est oubliée quelques jours dans le
chargeur. Sous un courant plus élevé,
une surcharge prolongée risque de lui
être fatale. Une charge trop forte, c’est
évidemment y laisser la batterie trop
longtemps, mais l’effet est le même si
elle n’était qu’à moitié déchargée au
début de l’opération. En travaillant au
1 / 10 ème de la capacité, le problème ne
se pose pas. Quant à l’effet de mémoire
tellement redouté, les CdNi ne l’ont
plus depuis des années et les NiMH ne
l’ont jamais connu. Nous pouvons donc
franchement oublier de les décharger
au préalable. Il existe bien quelques
exceptions à cette règle, pour les bat-
teries qui doivent fournir des pointes
importantes de courant, comme dans
les modèles réduits et les foreuses sans
fil. Celles-là, il y a toujours intérêt à leur
faire subir périodiquement une charge et
une décharge rapide.
L’exemple que nous allons étudier
ensemble devrait permettre à chacun
de se construire son propre chargeur.
Table des matières 6
0178 Chargeur CdNi / NiMH ultra-simple
a b c d e f g h
Supposons un accumulateur d’une capa-
cité de 1 800 mAh. Cela signifie qu’il peut
fournir pendant une heure 1 800 mA ou
900 mA durant deux heures et ainsi de
suite. Nous allons le recharger sous un
courant de 1/10 ème de celui qu’il peut
délivrer en une heure, donc 1 800 / 10 =
180 mA. Après 10 heures, il devrait être
plein, mais à cause des pertes inévita-
bles et aussi parce que nous voulons
une certitude, nous lui laissons toujours
14 h. Nous l’avons déjà dit, dans ces
conditions, il peut rester en charge sans
danger.
Comme source d’énergie, nous utili-
sons un adaptateur secteur ordinaire
de 12 V. Rappelons qu’une alimentation
non stabilisée délivre souvent 13 V ou
plus. Si vous voulez être précis, il faudra
la mesurer à l’aide d’un multimètre en
cours de charge. Mais partons de 12 V.
Pour faire circuler un courant de 180 mA
(= 1 / 10 ème de C) à partir d’une tension
de 12 V, la loi d’Ohm nous enseigne
que la résistance du circuit doit valoir
12 / 0,18 = 66,7 Ω. Mais l’accumulateur
lui-même présente une force électromo-
trice d’environ 1,4 V pendant l’opération.
Si nous voulons en tenir compte, le cal-
cul de la résistance devient : (12 – 1,4) /
0,18 = 58,9 Ω. La résistance va s’échauf-
fer, il faudra choisir un modèle qui peut
supporter (12 – 1,4) × 0,18 = 1,9 W. En
pratique, nous prendrons 5 ou même
10 W, sinon elle deviendra brûlante.
i j l m n o p r
Réalisation. Une résistance de 58,9 Ω,
vous n’en trouverez pas dans le
commerce, il faut prendre la valeur stan-
dardisée la plus proche, 56 Ω ou 68 Ω.
Par raison de sécurité, nous prendrons
la plus élevée, 68 Ω ici. Il n’y a pas lieu
d’exiger trop de précision, d’autant qu’il
y a toujours des tolérances de fabrica-
tion, en particulier sur la capacité de
l’accumulateur. Plaçons la cellule dans
un support de pile, la résistance en
série, relions la fiche et tout est prêt.
Il faut absolument faire attention à la
polarité : le moins de l’accumulateur doit
être relié au moins de l’adaptateur et le
plus de l’accumulateur au pôle positif de
l’alimentation à travers la résistance. Si
vous inversez les polarités, vous n’allez
pas le recharger, mais le décharger et
rapidement le détruire !
Voulez-vous recharger plusieurs cellules
en même temps ? C’est possible, évi-
demment. Prenez un support de piles
du nombre d’éléments voulu et recal-
culons la résistance. Avec deux cellules,
il faut retirer des 12 V de tension de
source 2 × 1,4 = 2,8 V ; pour trois élé-
ments, 3 × 1,4 = 4,2 V et ainsi de suite.
On atteint pratiquement la limite pour
six accumulateurs, la résistance ne
fera plus que (12 – 8,4) / 0,18 = 20 Ω et
la puissance dissipée sera de 0,65 W.
Utilisez dans ce cas une 22 Ω de 5 W
qui n’atteindra pas une température trop
élevée.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
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On peut imaginer de charger un nom-
bre de cellules tel que la résistance ne
soit plus nécessaire, simplement parce
qu’elle ne fait que gaspiller de l’énergie.
Si vous tentez l’expérience, vous allez
vous apercevoir que vous ne maîtrisez
plus la situation, que tout va dépendre
de facteurs sur lesquels vous n’avez
aucune prise (de courant !), tels que
la tension du secteur ou la tension de
chaque cellule, qui varie tout au long
de la charge. Nous échangeons un peu
d’énergie contre la stabilité du courant
pendant le processus. C’est la mission
de la résistance.
Pour terminer, encore une mise en garde.
Les accumulateurs au plomb (ordinaires
comme gélifiés) et les accumulateurs au
lithium ionique ne peuvent absolument
pas se recharger de la manière décrite
ici !
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0187 Chargeur pour accu Li-ion modèle 1

 page 1 / 5 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

IC4 +5V
K2
78L05
T4
R27 R25 1
3 7
+8V...+12V 10k 10k 5
BZ1 6
IC3
2
C12 C11 C10
4
R28 R26 8
10µ 100µ 100n T1 C9 C8 C7 TIP121
TLC271

10k

1k
LM4040 63V 10V D6
1µ 1µ 1µ
LM7301

NC A BS170 1N5401
K 0n...100n

R6 R1 R2 R3 R5 R8 R9 BC547B
D4 C1 C13 R24
2V5...1V5
15k

1k

1k

1k

3k3

1k

3k3
T3

10k
C14
100n
JP2
100n
BAT85 D1 D2 D3 5 17
R13 R12 R23
BUZ R14
19

27k

22k

10k
JP1 SEL1 100k
20 18 1%
SEL2 PWM
4,2 1 IC1
SEL3 8
4,1 2 14 R15
SEL4 TEMP 7 2 R22
R4 R11 4k7

47mΩ
3 13 6
RCIN CS 100k IC2 R16 1%
100k

3
LM3647 5 4k7
4 1%
7 R17
LED1 1 R19 R20
8 15 TLC271

100k
LED2 DISCHG

5Ω
2V5 K1
9 LM7301 1%
LED3
16 10 1%
R7 SYSOK VREF 16k5 A+
6 12 61k9
2k2 RESET CEL
CEXT T2 A–
BUZ71
4 11
K D5
R10 R18 R21
C3 C2 C4 C5 C6
1k5

10k
1%
10µ 68p 47n 100n 100n
63V 30k9
A 30k1

LM4040a-2,5 Z 014128 - 11
Table des matières 6
0187 Chargeur pour accu Li-ion modèle 1
a b c d e f g h
Il existe sur le marché différents circuits
intégrés ayant été spécialement déve-
loppés pour la charge d’accus Li-ion
(lithium-ion). Le LM3647 de National
Semiconductor est l’un d’entre eux. Son
fabricant décrit ce concentré d’électro-
nique astucieuse à 20 broches comme
un « contrôleur de charge universel »
utilisable tant pour les accus CdNi, NiMH
(Nickel Métal Hydrure) que pour les Li-
ion. Ce circuit intégré peut travailler, au
choix, à un courant de charge constant
ou pulsé et connaît également une fonc-
tion de « décharge avant recharge ».
i j l m n o p r
Tout au long du processus de charge, le
LM3647 surveille la tension de la cellule,
le temps écoulé et (si on le désire) la
température. Dès le moindre risque de
problème induit par l’un de ces facteurs,
le courant de charge est purement et
simplement coupé.
L’électronique proposée dans le présent
article n’est utilisable qu’avec des accus
Li-ion. Il n’a pas non plus été fait appel
à la fonction de décharge pour la sim-
ple et bonne raison que cela n’est pas
nécessaire avec les accus Li-ion.
1001 circuits
•ELEKTOR•
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s t u v w
Il est prudent, avant de vous laisser
emporter par votre enthousiasme, et
de vous lancer dans la réalisation de
ce montage, de vérifier qu’il est possi-
ble de trouver une source à la pièce de
ce composant sachant que nous avons
travaillé nous-mêmes avec des échan-
tillons qui nous avaient été envoyés
directement par le fabricant. Il nous faut
en outre nous résoudre à une descrip-
tion sommaire du circuit intégré et à un
montage pratique reposant sur la note
d’application de ce composant. Nous
recommandons partant instamment à
ceux d’entre nos lecteurs qui envisagent
de réaliser ce montage, de télédécharger
sur le site Internet de National Semi-
conductor (www.national.com ) la fiche
de caractéristiques et le document qu’ils
ont appelé « reference design user’s
manual », cette documentation techni-
que offrant une information additionnelle
très intéressante.
Signalons à l’intention de nos lecteurs
n’ayant que peu d’atomes crochus avec
des circuits intégrés on ne peut plus
récents et / ou avec les techniques de
charge complexes qu’il y a moyen de
faire plus simple. Cette seconde solution,
baptisée, on s’en serait douté, « chargeur
Li-ion Mark II », proposé ailleurs sur ce
CD-ROM montre comment procéder au
chargement d’accus Li-ion sans avoir
besoin de circuit intégré spécial.
Table des matières 6
1001 circuits•ELEKTOR•

0187 Chargeur pour accu Li-ion modèle 1

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État LED3 LED2 LED1 Bz1 R4 C1 Phase de charge 1 Phase de charge 2 Courant de charge
Absence d’accu Éteinte Éteinte Éteinte Muet 100 kΩ 0 nF 50 mn 75 mn 3,2 C
Nouvel accu/test Clignotement rapide Éteinte Éteinte Bip court 100 kΩ 10 nF 70 mn 100 mn 2,4 C
thermique
100 kΩ 15 nF 110 mn 160 mn 1,4 C
Phase de test Clignotement rapide Éteinte Éteinte Muet
100 kΩ 22 nF 130 mn 190 mn 1,2 C
Phase de charge 1 Allumée Clignotement lent Éteinte Muet
100 kΩ 33 nF 170 mn 260 mn 0,9 C
Phase de charge 2 Allumée Clignotement rapide Éteinte Muet
100 kΩ 47 nF 220 mn 330 mn 0,7 C
Charge d’entretien Allumée Éteinte Allumée Bip long
100 kΩ 68 nF 300 mn 450 mn 0,5 C
Problème thermique Clignotement double Éteinte Allumée Bip court
100 kΩ 100 nF 360 mn 540 mn 0,4 C
Erreur Clignotement rapide Éteinte Clignotement rapide Bip court

Tableau 2. Limitation de durée de charge

Tableau 1. Messages fournis par l’interface utilisateur

Un rapide résumé du fonctionnement
de l’électronique du présent schéma :
on applique au bornier K2 une tension
d’entrée fournie par une alimentation de
caractéristiques adéquates, le bornier
K2 se voyant connecté à l’accu Li-ion à
charger. Le circuit de gestion, IC1, est
en mesure de détecter la connexion d’un
accu au chargeur, processus à la suite
duquel il lance une phase de test au
cours de laquelle il effectue une charge à
20 % (facteur 0,2) du courant de charge
maximal. Si la tension aux bornes de
l’accu reste trop faible, le contrôleur en
déduit que l’accumulateur est défec-
tueux ; il signale une condition d’erreur
par le biais des LED que comporte le
montage. Si, au cours de cette phase
de test, la tension aux bornes de l’accu
augmente plus que prévu, il en déduit
que les accus ont retrouvé leur pleine
charge et les choses en restent là.
Si la tension de l’accu se situe à l’inté-
rieur du domaine défini par les deux li-
mites données plus haut, on aura, après
écoulement d’une certaine temporisation
(qui pourra aller de quelques dizaines de
seconde à plusieurs minutes), charge
au courant de charge maximal : c’est
la phase de charge 1. Cette charge se
poursuit jusqu’à ce que soit atteinte la
tension d’accu maximale ; on a alors
diminution du courant de charge jus-
qu’à ce que l’on ait une tension d’accu
constante (phase de charge 2). Lorsque
le courant est tombé à 20 % du courant
de charge maximal, il est supposé que
l’accu est plein. Le tableau 1 récapitule
l’ensemble de ces différents états.
La seule fonction du contrôleur est en
fait de réguler la tension de charge par
le biais de sa sortie MLI (Modulation
en Largeur d’Impulsion = PWM pour
Pulse Width Modulation), sa broche 18.
Après intégration (prise de la moyenne)
du signal MLI ce dernier est appliqué à
IC3. Ce circuit intégré a pour fonction
de faire en sorte que la tension présente
au point nodal D6 / R22 corresponde au
signal MLI. On pourra voir, en s’aidant
d’un oscilloscope, comment IC1 aug-
mente prudemment la largeur d’im-
pulsion de son signal de sortie jusqu’à
ce que la tension ait atteint un niveau
suffisant pour qu’il y ait circulation d’un
courant à travers l’accu. L’intensité de
ce courant est mesurée à l’aide de la
résistance R22. IC2 amplifie la chute
de tension aux bornes de R22 avant
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0187 Chargeur pour accu Li-ion modèle 1

  page 4 / 5 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

d’appliquer ce signal à l’entrée CS de C10 IC4 014128-1

T4
IC1. On a, simultanément, mesure de la C11 C12

H4
H3

tension de sortie par le biais de la paire R3

K2

R20 / R21 et de l’entrée CEL. Le circuit R2 +

R8
intégré de gestion dispose ainsi de tous R1 R25
IC3

D6
les éléments lui permettant de charger D1 0
l’accu en toute sécurité.

R21

R28
R27
Le circuit intégré dispose en outre d’une D2
A-
protection additionnelle sous la forme D3
D5 C6 C4 C9 C8 C7
d’une mise hors- fonction chronomé-
R7
trée dont l’instant d’entrée en fonc-

IC1
K1 A+
C2

R10
R11

R20
R26
R23
R24
R4
tion dépend de la valeur données au

R19
R5
condensateur C1 (cf. le tableau 2). C1 C13
C5

Il est en outre possible de procéder à D4 R9 R13

R22
une surveillance thermique de l’accu. R6
T1
T3 R12
Dans ce cas-là, la résistance R9 est -
R17

IC2
remplacée par une NTC (résistance à C3
BZ1 R15
+JP2
coefficient de température négatif) qui JP1 R16

H2
H1

C14 R14 R18 T2

sera montée dans le porte-accu. Nous 014128-1
(C) ELEKTOR
1-821410
ROTKELE )C(
vous renvoyons, pour de plus amples
informations à ce sujet, à l’information
fournie par le fabricant aux sources
Liste des composants
mentionnées plus haut.
De par l’existence d’un dessin de pla- Résistances : Condensateurs : T3 = BC547B
R1 à R3, R8, R26 = 1 kΩ C1 = 0 à 100 nF (22 nF) T4 = TIP121 / TIP142
tine dont on retrouve ici la sérigraphie R4, R11 = 100 kΩ C2 = 68 pF IC1 = LM3647 IM
de l’implantation des composants et le R5, R9 = 3 kΩ3 C3, C12 = 10 µF / 63 V radial (National Semiconductor)
dessin des pistes, la construction de R6 = 15 kΩ C4 = 47 nF IC2, IC3 = LM7301 / TLC271
ce chargeur ne devrait pas poser de R7 = 2 kΩ2 C5, C6, C10, C13, C14 = 100 nF IC4 = 78L05
R10 = 1 kΩ5 C7 à C9 = 1 µF MKT
problème. Permettez-nous cependant R12 = 22 kΩ C11 = 100 µF / 10 V radial Divers :
de faire quelques remarques d’ordre R13 = 27 kΩ JP1, JP2 = embase autosécable
pratique. R14, R17 = 100 kΩ / 1 % Semi-conducteurs : à 3 contacts + cavalier
Comme nous le disions plus haut, le bor- R15, R16 = 4kΩ7 / 1 % D1 à D3 = LED à haut rendement K1, K2 = bornier encartable
R18, R23 à R25, R27, R28 = 10 kΩ D4 = BAT85 à 2 contacts au pas de 7,5 mm
nier K1 reçoit l’accu, le second, K2, étant R19 = 5 Ω/10 W D5 = LM4040a-2,5 Z BZ1 = résonateur
relié à la tension d’alimentation. Cette R20 = 16 kΩ5 / 1 % (61 kΩ9 / 1 %) D6 = 1N5401/SB530 piézo-électrique 6 V
dernière doit avoir une valeur minimum R21 = 30 kΩ9 / 1 % (30 kΩ1 / 1 %) T1 = BS170 radiateur pour T4 : par exemple,
R22 = 0 Ω05 / 1 W T2 = BUZ71/BUZ 11 SK59 (Fischer)
Table des matières 6
0187 Chargeur pour accu Li-ion modèle 1
a b c d e f g h
de 8 V lorsque l’on envisage de charger
une cellule et de 12 V au moins pour
la charge de deux cellules ; il va sans
dire que l’alimentation concernée doit
être en mesure de fournir le courant
de charge requis. Le transistor-série T4
doit dissiper une puissance importante
ce qui implique qu’il faudra le doter d’un
radiateur.
Les picots repérés « Bz1 » disposés
à proximité de T1 sont prévus pour
être reliés aux contacts d’un résona-
teur piézo-électrique actif. Il n’est pas
nécessaire d’implanter les composants
R19, T2 et R18, sachant qu’ils ne sont
pas requis en mode « Li-ion ». National
Semiconductor ayant prévu ces compo-
sants dans leur note d’application, ils ont
été prévus à tort sur la platine. Atten-
tion également au dimensionnement du
condensateur de l’oscillateur, C2 ; sa
valeur doit bien être de 68 pF et non pas
de 8 pF2 comme l’indique le fabricant.
L’implantation au niveau de l’embase
JP1 d’un cavalier vers la masse sert à
identifier le chargement de cellules de
tension nominale de 3,6 V, la mise de ce
même cavalier au plus servant à indiquer
qu’il s’agit de cellules de 3,7 V. Si l’on
implante, au niveau de l’embase JP2, un
cavalier vers la masse, cela se traduit
par la circulation, en permanence, d’une
faible charge d’entretien, le contrôleur
passant automatiquement en charge
lorsque la tension aux bornes de l’accu
est tombée à une valeur trop faible.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 5 / 5
i j l m n o p r s t u v w
Lorsque l’on envisage de charger une
cellule on donnera aux résistances R20
et R21 une valeur de 16 kΩ5 et 30 kΩ9
respectivement, ces valeurs passant à
61 kΩ9 et 30 kΩ1 lorsque l’on veut char-
ger deux cellules prises en série. Avec
le dimensionnement donné, le courant
de charge maximal est de l’ordre de 1 A
(50 mV aux bornes de R22). Comme le
montre la photo, nous avons pris, pour
R22, une paire de résistances de 0 Ω1
montées en parallèle pour la simple
et bonne raison que nous ne sommes
pas arrivés à mettre la main sur une
résistance de 0 Ω05. On pourra définir
d’autres courants par modification de la
valeur de R22.
Terminons par une remarque impor-
tante : vérifiez en cours de charge que
la tension de sortie maximale n’est pas
dépassée. La tension ne doit en aucun
cas dépasser 4,1 (4,2 V) par cellule. Il
faudra, si cette situation menace de
se concrétiser, adapter les valeurs de
la paire R20 / R21. En cas de dépasse-
ment de la limite mentionnée, il existe
un risque réel d’explosion de l’accu ; il
est donc important d’être particuliè-
rement vigilant sur ce point !
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0188 Chargeur pour accus Li-Ion

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

D3 Ce circuit intégré permet de recharger

+5...10V MBRM120T3 une cellule à un courant de 500 mA.
Voici comment se déroule le processus :
1N4001 dès la mise en place d’un accumulateur
R1 R2 R4
C3 et l’application de la tension d’alimenta-
1k

1k

0Ω2
R SENSE tion (quel que soit d’ailleurs l’ordre de
1µ 16V ces deux opérations), le processus de
D2 D1 charge démarre. Le système commence
8
par s’assurer, par le biais d’une NTC
3 9
(Negative Temperature Coefficient =
CHRG SENSE (résistance à) coefficient de température
* zie tekst 10
ACPR
D
T1 négatif), de la température de l’accu. Il
* see text IC1 n’y aura de charge qu’à condition que
* siehe Text DRV
7 G
cette température se situe dans une
* voir texte 2V47 LTC4050
S
IRF9520 plage comprise entre 0 et 50 °C. Comme
-4.1 Si9430DY il faut en outre recharger avec d’infimes
6 1
PROG BAT précautions un accu lithium-ion profon-
4 2
I BAT
TIMER NTC
Li-Ion dément déchargé, le courant de charge
500mA
sera limité à 50 mA seulement lorsque
R3
C2 5 C1 la tension de cellule se situe en-deçà de
C TIMER
19k6

R PROG R5 2,49 V. Ce n’est qu’après dépassement

100n
DALE NTHS1206N02
Les accus du type Li-Ion (Lithium-Ion)
requièrent un protocole de charge qui
diffère très sensiblement de celui requis
par la (re) charge des cellules CdNi
(cadmium-nickel) ou NiMH (nickel-métal
hybride), protocole à respecter impérati-
vement au pied de la lettre. Nous avons
décrit, dans ce livre, deux méthodes de
charge de ce type d’accus. Nous vous
-Θ 10k 4V1
NTC 10µ
16V
024108 - 11
proposons cette fois un concept reposant
sur un nouveau circuit intégré (sur les-
quel il est partant difficile de mettre la
main pour l’instant) proposé par Linear
Technology (www.linear.com ), que ses
dimensions très compactes permettent,
le cas échéant, d’implanter directement
dans le set d’accus, mais que l’on peut
également utiliser pour une réalisation
autonome.
de ce niveau de tension que la charge
se fait au courant nominal de 500 mA,
jusqu’à ce que soit atteinte la valeur de
tension de charge maximale de 4,1 V
(voire 4,2 V pour certains types d’ac-
cus). Lorsque cette valeur de tension
est atteinte elle est maintenue à cette
valeur, ce qui se traduira par une dimi-
nution progressive du courant de charge
jusqu’à ce que l’accu soit plein. Une fois
que le courant de charge est tombé à
50 mA, le chargeur se coupe, coupure
qui constitue du même coup la fin du
cycle. Le circuit intégré comporte en
Table des matières 6
0188 Chargeur pour accus Li-Ion
a b c d e f g h
outre un temporisateur qui interrompt le
cycle même si le courant de charge n’est
pas encore tombé en-deçà de 50 mA.
La LED D1 visualise les différentes étapes
évoquées plus haut. En cours de charge,
elle est allumée à luminosité forte. Une
fois le chargeur coupé lorsque le courant
de charge a chuté en-deçà de 50 mA elle
brillera faiblement. Une fois que le dis-
positif de temporisation a interrompu la
charge, la LED sera éteinte.
Une fois le processus de charge terminé,
on n’a bien évidemment plus besoin de
la tension d’alimentation ; il n’y a cepen-
dant pas d’inconvénient à laisser le cir-
cuit de charge relié à l’accu, sachant
que sa consommation de courant propre
n’est que de 5 à 7 µA, de sorte qu’il n’y
a aucun risque de voir l’accu se déchar-
ger rapidement par le biais du chargeur.
On aura lancement d’un nouveau cycle
de charge par la connexion d’un accu
déchargé et nouvelle application de la
tension d’alimentation. On aura égale-
ment lancement automatique d’un nou-
veau cycle (si tant est que la tension
d’alimentation soit présente) lorsque
la tension de l’accu tombe en-deçà de
3,88 V (ou 3,98 V selon le type d’accu).
Il est parfaitement possible de jouer sur
le courant de charge par modification
de la valeur des résistances R3 et R4
i j l m n o p r
sachant que le courant de charge, I,
répond à la formule suivante :
I = (2,47 / R3)⋅(800 / R4).
La durée de charge est définie par C2 ;
la formule de calcul de cette durée, D,
est la suivante :
D = (C2⋅3 h) / 0,1 µF.
On notera que le dispositif de temporisa-
tion ne démarre que lorsque la tension
de l’accu a atteint 4 V. La LED D2 indi-
que que la tension d’entrée du chargeur
atteint un niveau suffisant.
T1 est un FETMOS PNP ; on pourra
utiliser pratiquement n’importe quel
FETMOS PNP de puissance. On pourrait
même envisager de le remplacer par un
Darlington PNP, dont l’émetteur devra
être relié à la résistance R4. Il va sans
dire qu’il faudra placer la NTC R5 le plus
près possible de l’accu, à même l’accu
de manière à ce qu’elle mesure effecti-
vement la température réelle de celui-ci.
Il sera sans doute difficile de trouver le
type de NTC du schéma, mais cela n’est
pas très grave surtout s’il n’est pas
indispensable de respecter les limites de
0 et 50 °C. Si l’on sait que la valeur de
10 kΩ représente la résistance à 25 °C,
on pourrait même éventuellement envi-
sager de remplacer la NTC par une résis-
tance fixe de 10 kΩ, ce qui se traduira
par un non-fonctionnement de la limite
en température.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
s t u v w
D1 et D2 devront être des LED à fai-
ble courant (également connues sous
la dénomination de LED à haut rende-
ment). D3 pourra être n’importe quel
type de diode Schottky de 1 A au mini-
mum, voire une diode ordinaire telle que
la 1N4001 si tant est que l’on n’ait pas
de problème avec quelques pertes de
tension additionnelles.
Terminons par cette remarque impor-
tante : il ne saurait être question de
charger des accus Li-Ion à des tensions
supérieures à 4,1 V (voire 4,2 V pour
certains types d’accus), sachant que
l’on court sinon le risque de les voir
exploser. En principe, il est indiqué sur
l’accu si l’on a affaire à un modèle 4,1
ou 4,2 V, à moins que le fabricant ne
donne ces informations séparément.
Le LTC4050 existe en deux versions
dotées des suffixes « -4.1 » ou « -4.2 ».
Ces composants n’existent qu’en boîtier
CMS (MS10).
■
Table des matières 6
0190 Chargeur pour piles alcalines
a b c d e f
RC RD
D1 D2
4x
1N4001
BT1
Nous n’avons pas la prétention de
vous apprendre que les accumulateurs
CdNi (cadmium-nickel), NiMh (Nickel-
Métal hybride) et Li-ion peuvent être
(re)chargés. C’est là le but de leur
existence. Il s’agit en effet de vérita-
bles accumulateurs qui partant ont été
conçus pour pouvoir être rechargés
plusieurs centaines de fois (au moins).
Il en va tout autrement dans le cas des
piles sèches ordinaires telles que les
alcalines au manganèse plus connues
sous la dénomination générique de
piles alcalines. Les fabricants de ce
1001 circuits
•ELEKTOR•
 page 1 / 2 
g h i j l m n o p r s t u v w
B1 = B80C500 12V réticents, pour de nombreuses raisons
(risque de plainte en cas de dommages
RC RD dus à la pile, économique par vente d’un
nombre plus faible de piles, etc.), à cette
idée, mais ce ne sont sans doute pas des
D3 D4 B1 arguments suffisamment persuasifs pour
empêcher un amateur d’électronique de
procéder à des expériences.
L’auteur du présent article se propose
C1 de fournir un (petit) complément d’in-
formation sur ce sujet pour le moins
BT2
1000µ controversé. Il utilise depuis plusieurs
25V
années déjà avec succès un chargeur
rustique qui lui permet de recharger des
RE1 D5 piles alcalines 4, 10 voire 20 fois même,
ce nombre variant en fonction de l’âge
12V 1N4001 de la pile de sa marque et de son type.
L’électronique représentée ici est prévue
pour la charge d’une paire de piles et
014023 - 11
« détonne » par sa simplicité.
L’astuce du présent chargeur est qu’il
type de pile sdéconseillent formellement n’utilise pas une tension continue, mais
leur recharge pour la double raison de une tension alternative. La charge d’une
l’inefficacité d’une telle opération et pile par une tension continue ininterrom-
d’un risque potentiel d’explosion si on pue peut en effet se traduire par une
s’y essayait. augmentation de la température de la
Il n’en reste pas moins que nombre pile, des fuites, voire dans le pire des
de bricoleurs, plus ou moins érudits et cas par son explosion. Le principe mis en
sérieux procèdent à des expériences de oeuvre ici est une alternance de charges
recharge de piles « ordinaires » car l’idée (pendant une demi-période) suivie d’une
de ne pas avoir à jeter la pile lorsqu’elle demi-période au cours de laquelle prend
est vide reste une idée intéressante s’il place une légère décharge. Un examen
était possible de la recharger un cer- du schéma permet de constater que
tain nombre de fois. On peut fort bien chaque pile s’est vue dotée d’une paire
comprendre que les fabricants soient de résistances-talon (de limitation de
Table des matières 6
0190 Chargeur pour piles alcalines
a b c d e f g h
courant), l’adjonction de diodes ayant
fait des deux résistances R C des résistan-
ces de charge, les deux résistances R D
servant de résistances de décharge.
Autre point important à ne pas perdre de
vue : il est essentiel que tant la charge
que la décharge se fasse à un courant
relativement faible : la charge se fait
à 1 / 25 ème de la capacité de la pile, la
décharge ayant elle lieu à 1 / 100 ème de
cette valeur (également connue sous
la dénomination de C, d’où C / 25 et
C / 100).
Il faudra déterminer expérimentalement
la valeur des résistances-série, ce fac-
teur étant fonction de la pile concernée.
Nous allons, à titre d’exemple, vous
montrer comment calculer les valeurs
de ces composants pour le type de pile
le plus courant actuellement, la penlight
(R6 ou LR6). Ce type de pile possède,
de nos jours, une capacité de l’ordre
de 2 000 mAh de sorte que sa charge
devra se faire à 2 000 / 25 = 80 mA, et
sa décharge à 2 000 / 100 = 20 mA. On
a, aux bornes de R C et R D, une chute de
tension égale à la valeur de la tension
d’alimentation (12 V) diminuée de la
tension aux bornes de la pile et de la
diode, ce qui nous donne de l’ordre de
10 V environ.
i j l m n o p r
Les courants de charge et de décharge
ne circulent chacun qu’une demi-période
de sorte qu’il faudra utiliser pour les
résistances-série des valeurs deux fois
plus faibles que si l’on avait travaillé
en tension continue. La loi d’Ohm nous
apprend que pour 80 mA R C doit avoir
une valeur proche de 68 Ω et que pour
un courant de 20 mA, R D devra avoir une
valeur de quelque 270 Ω.
L’approche la plus sûre consiste à vérifier
le courant obtenu en s’aidant d’un mul-
timètre placé en calibre ampèremètre et
d’ajuster la valeur des résistances si le
besoin s’en faisait sentir. Cette mesure
devra se faire séparément sur R C et R D,
ainsi lorsque l’on procède à la mesure du
courant de charge il faudra avoir enlevé
R D et inversement.
De même, la durée de charge devra
elle aussi être déterminée expérimen-
talement. La règle est qu’une charge
complète d’une pile requiert 1,4 fois plus
d’énergie que celle qu’elle a dû fournir.
Si l’on suppose que la pile est totalement
vide et que l’on dispose d’un courant de
charge effectif de 1 / 25 ème de la capacité
de la pile, la durée de charge requise
avec le présent chargeur sera partant de
1,4 × 25 = 35 heures.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
s t u v w
La tension alternative de 12 V pourra
être dérivée d’un transformateur quel-
conque, dès l’instant où ce dernier est
en mesure de fournir le courant requis.
Le relais ajouté à l’électronique a pour
fonction de garantir une déconnexion de
la pile une fois écoulé le cycle de charge
pour éviter qu’elle ne puisse se déchar-
ger malencontreusement au travers du
transformateur.
Une dernière remarque : faites éga-
lement attention, lors du dimension-
nement des composants, celui de la
résistance de charge en particulier, à
leur puissance – dans le cas de courants
supérieurs à 200 mA, on aura vite fait
d’avoir besoin de passer à des résistan-
ces de type 1 W !
F. Ferreira de Almeida
■
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0198 Chronomarqueur à petit prix

 page 1 / 4 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Un chronomarqueur constitue un auxi- 1. R3 IC6

liaire précieux lors de l’établissement 10M D1 7805 +5V
d’oscillogrammes lorsqu’il s’agit de défi- IC1.A IC1.B K2
1N4001
nir parfaitement un balayage horizontal. 1
3
4
6
2 & 5 & C10 C18 C11 C12 14 C17 16 C13 16 C14 16 C15 14 C16
Techniquement, il s’agit d’un générateur R2
IC1 IC2 IC3 IC4 IC5
d’impulsions caractérisé par un intervalle

5k6
220µ 100n 100n 47µ 7 100n 8 100n 8 100n 8 100n 7 100n
X1 25V 16V
entre impulsions défini avec une grande
R1
précision, c’est-à-dire une fréquence de C1 C2

680Ω
train d’impulsions parfaitement définie. 1MHz
IC1 = 74HC00 IC2 = 74HC390 +5V
100p 33p
Si l’on réduit la largeur des impulsions IC3 = 74HC390
R5
à une valeur très faible par rapport à IC4 = 74HC390

6k8
l’intervalle séparant deux impulsions et
pour peu que l’on ait des flancs suffi- C3
samment raides, tout ce que l’on verra 10p

sur l’écran de l’oscilloscope sont les IC2.A IC3.A IC4.A C4

CTR CTR CTR 33p 6
crêtes des impulsions en aiguille qui se 2
CT=0
2
CT=0
2
CT=0
5
C5
manifesteront sous la forme de points 100p 4
S1.B

lumineux. 1
+ DIV2 3 1
+ DIV2 3 1
+ DIV2 3
C6 3
5 5 5
Le schéma de la figure 1 ne requiert, 4
DIV5 0
6 4
DIV5 0
6 4
DIV5 0
6
1n 2
+ CT + CT + CT 1 IC1.C
si l’on fait abstraction de l’alimentation, 2
7
2
7
2
7
C7
9
10n 8
que cinq circuits intégrés de logique C8
10 &

numérique standard disponibles sans IC2.B IC3.B IC4.B 22n

problème. La précision requise est 14

CT=0
CTR 14
CT=0
CTR 14
CT=0
CTR

obtenue à l’aide d’un oscillateur à quartz IC5 11 10

basé sur une porte NAND, IC1a. Le point 15

+ DIV2 13 15
+ DIV2 13 15
+ DIV2 13 RCX CX

de fonctionnement précis de l’oscillateur DIV5 0

11
DIV5 0
11
DIV5 0
11
3 1
6
12 10 12 10 12 10 & IC1.D
se laisse ajuster par le biais de R3. Le + CT
9
+ CT
9
+ CT
9
4 12
11
2 2 2 S3 &
condensateur ajustable C1 permet de 13
R7
5
« décaler » le quartz quelque peu. Le S2 R 1

220Ω
tampon IC1b découple l’oscillateur du +5V
* zie tekst
reste du circuit, R1 élimine une légère R6
74121 * see text R8
S1: 1 = 100 ms
surmodulation du signal de 1 MHz carac- *
3 4
* voir texte

680Ω
2 = 10 ms
térisé par un rapport cyclique de 50 % 2 5 3 = 1 ms

très exactement. 1 6
4
5
= 100 µs
= 10 µs
* siehe Text
S1.A 6 = 1 µs
994092 - 11
Table des matières 6
0198 Chronomarqueur à petit prix
a b c d e f g h
2.
Le signal attaque une chaîne de cinq
diviseurs décadiques du type 74HC390,
IC2 à IC4a, qui, comme l’indique leur
dénomination, effectuent chacun une
division par 10 de la fréquence appli-
quée à leur entrée. Le commutateur S1a
permet offre ainsi le choix entre six fré-
quences différentes, ce qui correspond à
autant d’intervalles de temps qui peuvent
aller de 1 µs (1 MHz) à 100 ms (10 Hz).
L’intervalle choisi sera, en fonction de la
position de S2, transmis directement ou
divisé par 2 par le monostable IC5. On
dispose ainsi en fait de douze variantes
de chronomarqueur d’une longueur allant
de 1 µs (1 MHz) à 200 ms (5 Hz).
i j l m n o p r
Les impulsions du chronomarqueur sont
produites par un circuit intégré TTL
disons d’un certain âge déjà, à savoir un
74121, qui n’a cependant pas le moin-
dre problème à travailler avec des cir-
cuits intégrés plus récents du type HC.
De manière à ce que la longueur des
impulsions corresponde aux fréquences
de répétition de valeur différentes, la
durée de l’impulsion est commutée en
fréquence à l’aide du commutateur S1b
(et des six condensateurs de valeur dif-
férente, C3 à C8 qu’il met en circuit).
Les caractéristiques de sortie des cir-
cuits TLL n’étant pas particulièrement
« décoiffantes » la bascule monostable
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 4 
s t u v w
s’est vue dotée, en aval, d’un tampon
de sortie sous la forme de IC1d. L’in-
verseur S3 permet de changer la pola-
rité du chronomarqueur à la sortie de
K1. La résistance R7 protège la sortie
contre les courts-circuits. Cette précau-
tion présente malheureusement un ris-
que : R7 constitue, en combinaison avec
la capacité du câble de connexion, un
filtre passe-bas qui pourrait déformer
les impulsions de temps.
La platine comporte également l’électro-
nique requise pour la régulation, à 5 V,
de la tension d’alimentation. On pourra
utiliser, comme source d’énergie, un
petit adaptateur secteur fournissant
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0198 Chronomarqueur à petit prix

  page 3 / 4 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Liste des composants 3.

X1 C1 C12
ROTKELE )C( 1-290499 R5

H1
H2

Résistances : C12 = 47 µF / 16 V vertical S1

C2
IC2 C8

C13
R1, R6 = 680 Ω C17 C11 IC6 K2
R3 = 10 MΩ Semi-conducteurs :
C7 C16
R5 = 6 kΩ8 D1 = 1N4001 +

C10
C14
R7 = 220 Ω IC1 = 74HC00 C6
IC3

R2
R3
IC2 à IC4 = 74HC390 C5
R8 = *
C4 0

IC5

IC1
IC5 = 74121 C18

R6
Condensateurs : D2

C15
IC6 = 7805

R1
C1 = ajustable 100 pF T
IC4 C3

R7
R8
C2, C4 = 33 pF Divers :

H3
H4

S2 994092-1 S3
C3 = 10 pF S1 = commutateur rotatif F

C5 = 100 pF 2 circuits / 6 positions

C6 = 1 nF X1 = quartz 1 MHz
C7 = 10 nF S2,S3 = inverseur
C8 = 22 nF unipolaire
C10 = 220 µF / 25 V vertical K2 = bornier encartable 994092-1 (C) ELEKTOR
C11, C13 à C18 = 100 nF à 2 contacts
au pas de 5 mm

du 9 V. Le régulateur de tension IC6 ne

requiert pas de radiateur, sachant que la
consommation de courant du montage
ne dépasse pas quelques milliampères.
Le dessin du circuit imprimé représenté
en figure 3 est tel qu’il « flotte » libre-
ment étant uniquement fixé sur une ment veiller à respecter la polarité cor- d’une feuille d’aluminium. Selon le cas,
face avant par le biais des organes de recte des diodes et des condensateurs le boîtier (s’il est en métal) ou le blin-
commande. Cette solution facilite énor- électrochimiques. dage (sous la forme d’un film de métal)
mément les opérations mécaniques en Vu cependant que de par son principe, sera relié à la masse du montage.
éliminant toute fixation additionnelle. on se trouve en présence d’un généra- Après la première mise sous tension et
La mise en place des composants débu- teur HF, il faudra implanter ce montage vérification de la présence de la tension
tera, classiquement, par l’implantation dans un coffret métallique, voire du d’alimentation de + 5 V, on ajustera,
des six ponts de câblage, le reste des moins doter l’intérieur d’un éventuel après avoir connecté un fréquencemè-
composants aura vite fait de trouver sa boîtier en plastique d’une couche de tre à R1, par action sur l’ajustable C1,
place sur la platine. Il faudra unique- blindage pouvant prendre la forme la fréquence à 1 MHz exactement. On
Table des matières 6
0198 Chronomarqueur à petit prix
a b c d e f g h
pourra, si la plage de correction permise
par C1 n’est pas suffisante, adapter en
conséquence la valeur de C2.
Il faudra se résoudre, si l’on ne dispose
pas d’un fréquencemètre, à mettre C1
en position médiane voire remplacer cet
ajustable par un condensateur de valeur
fixe de 56 pF.
Le chronomarqueur est relié à l’entrée
verticale de l’oscilloscope par un petit
morceau de câble BNC à faible capa-
cité. La forme de l’impulsion de temps
pourra être améliorée par compensation,
par le biais d’une résistance de sortie
plus faible, de la charge capacitive. On
pourra, à cet effet connecter une résis-
tance (valeur de l’ordre de 220 à 470 Ω)
directement à l’embase de sortie.
La technique garantissant les impulsions
de marquage les plus propres consiste à
utiliser, pour la connexion, un câble pour
oscilloscope standard à sonde 10 : 1. La
plupart des sondes peuvent être facile-
ment connectées à l’embase BNC. Il fau-
dra, pour la liaison de masse, placer à
proximité de l’embase de sortie, un picot
ou une languette de soudure à laquelle
viendra se fixer la pince crocodile de la
masse.
i j l m n o p r
Pour la vérification du balayage horizon-
tal d’un oscilloscope on ajuste la vitesse
de balayage (sweep speed) de manière à
ce que les repères des chronomarqueurs
se trouvent sur les lignes verticales de
la grille. Si la linéarité du balayage est
correcte cette superposition doit être
parfaite sur la totalité de l’écran. Si l’os-
cilloscope dispose d’un balayage ajusta-
ble (ce qui est le cas de la plupart des
oscilloscopes modernes) il faudra que
la position de la commande Time / Div
corresponde à la valeur adoptée pour le
chronomarqueur. Il n’est pas rare que
l’on ait quelques surprises à ce niveau
avec les oscilloscopes bon marché.
Avec un oscilloscope à deux canaux notre
chronomarqueur permet également une
mesure de fréquence rapide et précise et
permettra, dans bien des cas, de rem-
placer un fréquencemètre coûteux : on
applique sur le canal A le signal dont on
désire connaître la fréquence. On ajuste
ensuite le temps de balayage de manière
à visualiser au minimum une période
complète du signal.
Le chronomarqueur est lui branché au
canal B. La synchronisation sera mise sur
« alterné » de manière à ce que la super-
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 4 / 4
s t u v w
position des deux signaux se traduise par
une image immobile. On décale ensuite,
par action sur la commande de position
verticale du canal B, le repère chrono-
logique de manière à ce que, comme
l’illustre le repère 1 de la figure 2, l’un
d’entre eux recouvre la courbe. Il ne
reste plus qu’à compter les impulsions
en aiguille jusqu’au point de coupure de
la période suivante (repère 2). Sur notre
copie d’écran nous comptons 12,3 inter-
valles de 2 µs chacun. Un simple calcul
détermine la fréquence exacte :
f = 1 / 12,3 · 10 – 6 s = 81,3008 kHz
Ces exemples ne décrivent que deux des
possibilités d’application d’un chrono-
marqueur. Vous ne manquerez pas d’en
trouver d’autres qui correspondent plus
précisément à vos domaines spécifi-
ques.
Fritz Hueber
■
Table des matières 6
0199 Chronoprogrammateur modifié
a b c d e f g h
programmateur chrono
journalier commutateur
Il suffit d’une simple intervention pour
transformer un programmateur méca-
nique journalier en simple chronocom-
mutateur. L’opération physique requise
est aussi radicale que simple : on ouvre
le chronoprogrammateur et, à l’aide
d’une pince coupante, on commence
par déconnecter la résistance de limi-
tation de courant du moteur du contact
de commutation auquel elle est soudée.
On établit ensuite, à l’aide d’un morceau
de fil de câblage isolé, une nouvelle
liaison entre la patte de la résistance et
l’autre côté du contact de commutation.
Le schéma montre clairement la diffé-
rence entre les deux variantes obtenues,
d’une part un programmateur journalier
classique et de l’autre un chrono-inter-
rupteur.
i j l m n o p r
Le fonctionnement en mode chrono-
interrupteur ne requiert que la présence
d’un cliquet ou picot de coupure. On
positionne la couronne du chronopro-
grammateur à 00 et en enfiche le picot
(ou enfonce le cliquet selon le type
d’appareil auquel on a affaire) à la posi-
tion correspondant à l’heure de coupure
requise. On démarre le programmateur
par action sur son interrupteur marche /
arrêt mécanique. Une fois la durée fixée
écoulée le moteur se trouve hors-circuit
ce qui se traduit par une désactivation
du programmateur.
1001 circuits
•ELEKTOR•

s t u v w
Il est important d’être bien conscient
que l’on intervient à un endroit se trou-
vant, lorsque l’appareil est branché, en
contact avec la tension du secteur. Il
faudra veiller que l’appareil, même après
la modification, ne puisse pas induire le
moindre risque lors d’un contact physi-
que. L’interrupteur marche / arrêt devra
lui aussi être d’un type conforme aux
normes ayant trait à la tension du sec-
teur.
Helmut Steffes
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0807 Réveil à infrarouge

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+5V électronique doit rester constamment

active. Pour prendre un exemple, la
R1 consommation d’un module photo (qu’il
s’agisse de détection ou de transmission)

100k
IC1 7 typique comme il s’en trouve aussi sous
C1
4 forme de détecteur infrarouge dans les
1n5 R3
OUT 8 appareils de l’électronique grand public
150k
3
+5V est de 1 à 2 mA ce qui exclut tout fonc-
5 HYST tionnement économique sur piles. Il
6
MAX971 s’agit donc de trouver une solution qui
MAX981
REF
CPA
15
vienne à bout de cet inconvénient sans
R2 R4
1V182
que l’utilisateur en soit conscient.
D1 C2
2 1 L’électronique d’appoint décrite ici n’ac-
10k

10M

INT
100n tive le module photodiode chargé de la
IC2 commande que lorsqu’un rayon infra-
BPW75 +5V
87LPC768
rouge, par exemple en provenance d’une
télécommande, frappe une seconde pho-
T1 todiode. Un comparateur particulièrement
R6
1k frugal (4 µA, une misère même pour
une pile) placé à la suite de cette diode
BC557 X1 X2
R5
5 6 X1 7
émet un signal de commutation lorsque
100Ω

le courant photoélectrique dépasse un

C3
C5
33p
10MHz
IC3
10µ 10V
SFH506
024025 - 11
Loi universelle pour tous les appareils peut et ne sont réactivées qu’en cas de
sur piles ou accumulateurs : plus la besoin, automatiquement ou par l’utili-
consommation est faible, plus l’autono- sateur. Tous les circuits comportant un
mie est grande. C’est pourquoi toutes les récepteur, pour une télécommande ou
fonctions qui ne sont pas indispensables des communications par exemple, ont
sont mises hors-circuit tant que faire se un problème de consommation, car leur
C4 certain seuil. Le manque d’étages ampli-
33p
ficateurs limite naturellement quelque
peu la sensibilité du circuit de réveil. La
portée dépend de la photodiode ; elle est
de l’ordre de 50 cm.
A u c œ u r d u c i r c u i t s e t r o u ve l e
MAX971 de l’entreprise Maxim (http:
//pdfserv.maxim-ic.com/arpdf/MAX971-
MAX984.pdf ) qui possède – outre un
comparateur – une source de tension
de référence et qui, avec une consom-
mation de 4 µA au plus et de 2,5 µA
normalement, s’accorde particulière-
Table des matières 6
0807 Réveil à infrarouge
a b c d e f g h
ment bien avec les appareils sur piles.
Le MAX971 fait partie de tout un groupe
de comparateurs à faible consommation
(tableau).
La chute de tension aux bornes de R2
produite par le courant photoélectrique
de la diode D1 faisant office de photo-
élément est transmise capacitivement à
l’entrée du comparateur. Ce mode de
fonctionnement de la photodiode a été
choisi de préférence à un circuit à tension
de polarisation pour sa consommation
bien plus réduite. Uref et le diviseur de
tension R3 / R4 fournissent une tension
d’environ 18 mV aux entrées du compa-
rateur. Grâce à la référence incorporée,
cette tension de polarisation est indé-
pendante de la tension d’alimentation.
Le filtre passe-haut C1, R3 et R4 élimine
les perturbations basse fréquence, par
exemple le ronflement 50 Hz du réseau.
La tension sur C1 est égale à Uref moins
la tension de polarisation de 18 mV. La
tension engendrée aux bornes de R2 par
le courant photoélectrique vient s’ajou-
ter à la tension sur C1. Il s’ensuit que
tout signal IR dont la valeur de seuil
dépasse 18 mV sur R2 activera la sor-
tie du comparateur vers le niveau bas.
Le seuil d’activation IR varie entre 6 et
28 mV environ selon la tension d’offset
d’entrée. R1 représente la résistance
de travail de la sortie drain ouvert du
comparateur et peut être ignorée si le
microcontrôleur en aval possède des
résistances de charge internes.
i j l m n o
Version Référence interne Nombre de comparateurs
MAX971 1%
MAX972 aucune
MAX973 1%
MAX974 1%
MAX981 2%
MAX982 2%
MAX983 2%
MAX984 2%
Pour que la consommation soit vraiment
aussi réduite que possible, le logiciel
d’application met le microcontrôleur IC2
en sommeil lorsqu’il ne se passe rien.
L’oscillateur est donc aussi désactivé et
le circuit intégré devient complètement
inactif. Dans le cas du microcontrôleur
Philips 87LPC768 par exemple, on pas-
sera d’une consommation typique de
15 mA (fréquence d’horloge de 10 MHz)
à un courant de l’ordre du µA. Un flanc
haut / bas sur la broche INT cause une
interruption qui fait repartir automati-
quement l’oscillateur et continuer le logi-
ciel à partir de l’endroit où il s’est arrêté
avant la mise en sommeil. Lorsque IC3
est mis sous tension, il teste la sortie du
module photodiode pour des signes d’ac-
tivité et la présence d’une suite codée
de changements de niveau. S’il échoue,
il s’agissait sans doute d’une perturba-
tion et le microcontrôleur reprend sa
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
p r s t u v w
Hystérésis interne Boîtier
1 oui 8 broches DIP / SO / µMAX
2 non 8 broches DIP / SO / µMAX
2 oui 8 broches DIP / SO / µMAX
4 non 16 broches DIP / SO
1 oui 8 broches DIP / SO / µMAX
2 oui 8 broches DIP / SO / µMAX
2 oui 8 broches DIP / SO / µMAX
4 non 16 broches DIP / SO
sieste. Le transistor est superflu lorsque
la sortie correspondante peut fournir un
courant suffisant pour IC3.
Le module photodiode IC3 n’est néces-
saire que si un rayonnement infrarouge
basé sur une porteuse, par exemple à
36 kHz au format RC5 doit être reçu et
décodé. Si l’application se contente d’une
faible portée, le microcontrôleur peut
aussi directement traiter des signaux
envoyés en mode flash et présents à
la sortie du comparateur. La distance
entre deux éclairs détermine la teneur
des informations.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0200 Circuit codeur de clavier avec sortie sérielle

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+5V Le EDE1144, circuit encodeur de clavier

produit par E•Lab Digital Engineering
C2 C1
BZ1
( www.elabinc.com ) a été conçu pour
100n 10µ
16V
interfacer un clavier matriciel 4 × 4
(4 rangées × 4 colonnes à 16 touches ou
T1
R5 moins) à un microcontrôleur ou à un
3 4 14
1k autre processeur-hôte. Une interface
BC547 sérielle monofilaire ou une interface
2
BAUD BEEP
18 DATA VALID/ parallèle à quatre lignes qui transmet
SERIAL OUTPUT INTERRUPT OUTPUT
1
TXD VALID
17
l’information d’activation de touche
IC1
pourra être utilisée en combinaison avec
EDE1144
9
R3 C3
13
un signal « données valides » pour des
8 12
7
R2 C2
11
applications faisant appel à une interro-
6
R1 C1
10 gation (poll) ou pilotées par interruption.
R0 C0
Le EDE1144 dispose de fonctions clavier
OSC1 OSC2
additionnelles telles que anti-rebond des
5 16 15
R9 R8 R7 R6 X1 touches et auto-répétition d’activation
de touche (auto-repeat), le tout inté-
330Ω

330Ω

330Ω

330Ω

4MHz
gré dans un circuit à la mise en oeuvre
aisée qui ne manquera pas de réduire
la complexité logicielle du programme
à mettre dans le microcontrôleur et
S1 S2 S3 S4 réduire les exigences quant au nombre
D0
de broches d’E / S requises qui tombe de
S5 S6 S7 S8
8 à 1, ce qui dans bien des cas se tra-
duit par la possibilité d’utiliser un version
PARALLEL OUTPUT

D1
meilleur marché du microcontrôleur-hôte
S9 S10 S11 S12
dans le circuit.
D2 Le EDE1144 a en outre l’avantage d’être
S13 S14 S15 S16 silencieux, électriquement s’entend.
Nombre d’encodeurs de clavier scrutent
D3
inlassablement le clavier, ce qui se tra-
R1 R2 R3 R4
duit par un rayonnement d’interférences
4k7

4k7

4k7

4k7

électromagnétiques (EMI) produit par

les conducteurs allant vers le clavier, ce
014130 - 11
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0200 Circuit encodeur de clavier avec sortie sérielle

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Touche 0 1 2 3 4 5 6 7
RS232 : $30 (‘0’) $31 (‘1’) $32 (‘2’) $33 (‘3’) $34 (‘4’) $35 (‘5’) $36 (‘6’) $37 (‘7’)
D3 à D0 : 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111

Touche 8 9 10 11 12 13 14 15
RS232 : $38 (‘8’) $39 (‘9’) $41 (‘A’) $42 (‘B’) $43 (‘C’) $44 (‘D’) $45 (‘E’) $46 (‘8’)
D3 à D0 : 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111

qui peut poser des (gros) problèmes lors
des tests de CEM (Compatibilité Électro-
Magnétique) requis pour la certification
d’un produit. Le EDE1144 réduit les pro-
blèmes à ce niveau par une surveillance
du clavier sans changement de signal, la
scrutation n’ayant lieu, et cela une fois
seulement, après détection d’une action
sur une touche.
Le schéma vous propose le circuit
d’application standard où le EDE1144
vient s’intercaler entre le clavier et le
microcontrôleur / processeur-hôte. Le
microcontrôleur-hôte reçoit les données
d’activation de touche par le biais d’un
quarteron de sorties de données en
parallèle (D0 à D3, broches 6 à 9) ou au
format sériel par le biais d’une unique
ligne, celle de la sortie de données sérielle
(broche 1). Le signal « données valides »
est activé avant que n’ait lieu une éven-
tuelle transmission des données sérielles
pour permettre à des systèmes-hôtes Le tableau donne les valeurs de don-
sériels du type à interrogation (UART nées fournies pat les sorties sérielles
logiciel) tels que le basic Stamp™ ou et parallèles du EDE1144 lors d’une
à un système à microcontrôleur ne dis- action sur une touche. On notera que
posant pas d’un UART matériel d’entrer les valeurs sérielles sont augmentées
dans une routine de réception sérielle (de 30 hexadécimal ($30) pour 0 à 9 et
et de recevoir les données d’activation de 37 hexadécimal $37 pour 10 à 15)
de touche sans avoir à attendre en per- de manière à correspondre à leur équi-
manence l’arrivée d’un bit de début. On valent ASCII (0 à 9, A à F) de la valeur
notera que les sorties de données vers le BCD (Binary Coded Decimal) des sorties
microcontrôleur-hôte se trouvent dans la parallèles.
rangée des broches de sortie (broches 6 E•Lab Digital Engineering Inc.
à 9) de sorte qu’il ne faudra procéder ■
à la lecture de données de sortie de
format parallèle que tant que le signal
de validité des données (broche 17) est
actif (au niveau bas donc). Lors de la
mise sous tension, les 4 broches de sor-
tie se trouveront au niveau haut, niveau
qu’elles garderont tant qu’il n’y aura pas
eu d’action sur une touche.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0710 Potentiomère à commande Up/Down

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1. 2V7 ... 5V5 2a. 2V7 ... 8V 2b. 2V7 ... 8V

100n 100n 100n

BAR42 8 8 8
µC µC
3 RH 1 3 RH 1 3 RH 1
STR IC1 D IC1 D IC1
2 RM 6 2 RM 6 2 RM 6
UC UC UC

7 RL 4 7 RL 4 7 RL 4
DC DC DC
DS1809 DS1869 DS1869

5 5 5

10µ
UP DOWN 6V3 UP DOWN UP / DOWN

004042 - 11 004042 - 12 004042 - 13

Les touches Up/Down permettent de
régler les 64 échelons linéaires des
circuits intégrés DS1809 et DS1869
(de Dallas Semiconductor) servant de
potentiomètre d’ajustement commandé
électroniquement. Comme le réglage
est conservé dans une EEPROM après
la mise hors tension, il est parfaitement
possible de s’en servir comme remplace-
ment des potentiomètres d’ajustement.
Valeurs disponibles : 10 kΩ, 50 kΩ et
100 kΩ. La tension de fonctionnement
peut être située entre +3 V et +5 V ou
+8 V. La tension aux trois broches RH,
RL et RW ne doit pas dépasser la tension
de fonctionnement de plus de 0,5 V et
ne doit pas être inférieure à –0,5 V.
Les rebonds des touches Haut / Bas (Up /
Down) sont filtrés dans le circuit inté-
gré, de sorte que le « curseur » ne peut
pas sauter de position. Les résistances
de charge internes de 100 kΩ simplifient
le montage externe des broches UC et
DC. Les impulsions des deux touches
doivent durer au moins 1 ms. Dans le
cas du composant DS1809, il est néces-
saire d’effectuer une pause de 0,5 s
entre deux pressions successives sur les
touches ; ce délai passe à 1 s pour le
DS1869. Si l’on appuie plus longtemps
sur l’une des touches, le circuit intégré
passe en mode de répétition automati-
que et le curseur se déplace vers le haut
ou vers le bas à un rythme de 100 ms
par pas. Il faut au maximum 7 s pour
passer d’une butée à l’autre.
La figure 1 montre le DS1809 en
mode d’enregistrement automati-
que (Auto-Store) : la diode Schottky
(BAR42, BAR43, BAT45 ou similaire) et
le condensateur électrolytique de 10 µF
fournissent suffisamment d’énergie de
réserve lors de la coupure de la tension
d’alimentation pour écrire la position
actuelle du « curseur » dans l’EEPROM.
Le fabricant garantit 50 000 cycles
d’écriture corrects, étant entendu que
l’EEPROM n’est utilisée à cet effet que
lorsque la position du « curseur » diffère
de la position mémorisée.
Table des matières 6
0710 Potentiomère à commande Up/Down
a b c d e f g h
Si la broche STR du DS1809 est à la
masse lorsque la tension d’alimentation
est enclenchée, le circuit intégré passe
en « mode d’enregistrement activé par
une commande » (Command-Initiated-
Storage-Mode) : une impulsion de niveau
haut à l’entrée STR appliquée pendant
au moins 1 microseconde active le pro-
cessus d’enregistrement. La coupure de
la tension d’alimentation ne provoque
pas de mémorisation dans ce cas.
Le DS1869 mémorise automatiquement
la position du « curseur » lors de tout
changement. Il ne possède pas de bro-
che de mémorisation STR (Store), mais
une entrée numérique D, utilisée à partir
d’un contrôleur par exemple, qui évite le
délai dû à la protection anti-rebonds des
touches. Cette broche restera simple-
ment en l’air si elle n’est pas utilisée.
Il est possible de commander le DS1869
avec une seule touche (figure 2b) au
lieu de 2 (figure 2a). Pour cela, relier
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
DC en permanence – en particulier lors
de la mise sous tension d’alimenta-
tion – à V+. La sens de déplacement
(vers le haut ou vers le bas) s’inverse
automatiquement lorsque la touche n’a
pas été pressée pendant plus d’une
seconde. Des actions successives sur la
touche à moins d’une seconde l’une de
l’autre déplacent le « curseur » dans la
même direction. Le curseur s’inverse de
lui-même en fin de course.
La répétition automatique se produit ici
aussi lorsque la touche reste pressée
plus d’une seconde ; le « curseur » se
déplace d’un pas toutes les 100 ms.
Contrairement à celui du DS1809, le
curseur du DS1869 s’inverse automati-
quement en fin de course et continue en
sens inverse. Les fiches de données de
ces C.I. baptisés Dallastat peuvent être
téléchargées à partir du site Internet de
Dallas Semiconductor à l’adresse :
www.dalsemi.com.
Gregor Kleine
■
 Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0202 Circuit pour temporisation longue durée


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

L’oscillateur incorporé du composant mise en fonction TRIGGER TRIGGER

+5V 74HCT4060 lui permet de couvrir sans

aucun problème une plage étendue de
C2 C3 TRIGGER
R4
fréquences, même très basses. La chaîne
47µ 100n IC1 16 de division à 14 bits divise la fréquence
27k

16V
de l’oscillateur dans un rapport pouvant
7
CTR14 3
5
atteindre 16 384, ce qui permet d’attein- OUTPUT
4
R3
4 dre très facilement des délais élevés.
470k 5 TIMEOUT TIMEOUT TIMEOUT
R1
11
RCX
!G
6
6 Ce circuit se comporte comme une bas-
220k
10
RX + 7
14 cule monostable numérique : le délai
9 CT 13
R2 C1 CX 8 commence lors de la mise sous tension division de fréquence. Il ne faut toute-
15
2k2 9
1
du système car la broche du composant fois pas activer plus d’un commutateur
220n 11
TRIGGER
2 TIMEOUT
de comptage sélectionnée (il peut s’agir sous peine de court-circuiter entre elles
12 12
CT=0
13
3 de Q13 mais aussi de toute autre sortie les sorties du compteur. Il est bon de
R5
Q2 à Q12) se trouve initialement à l’état relier un des commutateurs à Vcc par une
T1 D1 8
bas. Cela correspond à l’état actif (mise résistance de faible valeur. Dans cette
27k

74HCT4060N
ne marche) du circuit raccordé. Dès position, le circuit raccordé est désactivé
BC237 BAT48 que la valeur du compteur en cascade en permanence ; le circuit est par contre
024065 - 11 a augmenté suffisamment pour que constamment actif si aucun commuta-
l’étage choisi bascule dans l’état haut, teur du bloc DIP n’est fermé. On couvre
Nous vous présentons ici un temporisa- l’oscillateur est bloqué par l’entremise du ainsi tous les cas de fonctionnement.
teur dont le rôle est de mettre hors-cir- transistor T1, ce qui met fin à la géné- Veiller à ce que la charge reste faible.
cuit après un certain temps des parties ration d’impulsions de comptage. Le Le cas échéant, découpler le circuit en
de circuit telles que l’éclairage d’une LCD circuit demeure dans cet état. Le signal aval par une porte CMOS (inverseur).
ou d’engendrer un délai pour toute autre haut indique au circuit raccordé qu’il est Le délai (time-out) est donné par
application. Le temporisateur 555 est temps de faire une pause. Délai = 2n /fOSC
parfait pour des délais de courte durée, Pour réactiver le délai d’attente, on
mais déclare forfait dès que le temps de génère une impulsion positive à l’entrée où
déclenchement désiré atteint ou dépasse de réinitialisation (broche 12). Le circuit n = valeur choisie (n = 3...13)
la minute. En effet, les condensateurs est relancé, la sortie Q passe immédia- fOSC = 1 / (2,5 ⋅ R1 ⋅ C1)
de très haute capacité qui sont néces- tement à l’état bas (actif) et le compte Le dimensionnement donné ici corres-
saires sont la cause d’imprécisions et à rebours recommence. pond (R1=220 kΩ, C1 = 220 nF) à une
d’instabilités. Le compteur numérique à Un bloc de commutateurs DIP permet de fréquence de 8,3 Hz et un délai d’attente
oscillateur présenté ici fera bien mieux sélectionner une valeur de la chaîne de à Q13 de 16,5 minutes.
l’affaire. Günter Ruschitzka
■
Table des matières 6
0069 Ampèremètre
a b c d e f g h
+3...30V
R2
1k
IC1
2 7
6 inverseuse de l’amplificateur opération-
3 nel se trouve en réalité reliée à la ten-
4 BC557
LT1677
Les réactions de certains lecteurs nous
ont appris que mesurer le courant qui
circule dans la ligne positive d’une ali-
mentation causait parfois des problèmes
pratiques. Voici donc un montage qui
sera apprécié en de nombreuses cir-
constances. Le projet n’a rien de nova-
teur, il se veut avant tout commode et
efficace.
Pour évaluer un courant, il faut toujours
une résistance de mesure précise, un
shunt (R1), que l’on insère dans le cir-
cuit, en série avec la charge. Aux bornes
de cette résistance apparaît une chute
de tension directement proportionnelle
au courant qui circule dans la charge.
i j l m n o p r
R1
0Ω1
RL
T1
UO
R3
20k
014058 - 11
L’amplificateur opérationnel, c’est plus
qu’une habitude chez lui, va s’activer
à annuler la différence de potentiel qui
pourrait exister entre ses entrées diffé-
rentielles référencées plus et moins. Pour
ce faire, l’émetteur de T1 devra envoyer
vers l’entrée inverseuse (moins) de IC1
un courant de compensation que l’on
peut chiffrer à VR1 / R2. Le même cou-
rant traverse évidemment R3 avec pour
résultat la production d’une tension égale
à VR1 · R3/R2. Pour les valeurs indiquées,
on obtient donc 2 V par ampère. Cette
tension, on peut la lire sur le cadran d’un
voltmètre à aiguille ou de tout autre
appareil de mesure adéquat.
1001 circuits
•ELEKTOR•

s t u v w
Une remarque toutefois, et elle a de
l’importance. On le constate, l’entrée
sion d’alimentation. Tous les circuits du
marché n’acceptent pas cette situation.
Il en faut un dont la gamme de tensions
de mode commun admise à l’entrée
s’étend jusqu’au positif de l’alimenta-
tion. Mais la sortie aussi doit pouvoir
atteindre quasiment cette tension, sinon
T1 ne pourra pas bloquer suffisamment.
Il faut donc un très bon ampli op capa-
ble d’aller d’un « rail » d’alimentation à
l’autre (rail to rail), aussi bien en entrée
qu’en sortie. Le modèle employé ici, le
LT1677 possède ces qualités et bien
d’autres encore :
– bruit extrêmement bas
(3,2 nV / √Hz à 1 kHz)
– gain × bande passante de 7,2 MHz
– décalage d’entrée 60 µV
– plage de tensions d’alimentation
de 3 à 30 V.
Ces caractéristiques exceptionnelles le
rendent particulièrement apte à traiter
les signaux faibles.
www.linear-tech.com
Linear Technology
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0204 Clignotant à LED et LDR


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R1 fois que la lumière tombe sur la LDR,

D1
le courant augmente. Le condensateur
se charge et augmente le courant de la
LDR R3
base. Cela permet au transistor d’allu-
mer tout à fait la LED. L’état de MARCHE
1k

BT1 stable passe à l’état ARRÊT dès que le

condensateur est complètement chargé.
La LED s’éteint donc, la tension de base
R4
4V5 devient négative et le transistor est blo-
27k

qué. Ce n’est qu’après que la charge du

C1 T1
47µ condensateur ait totalement disparu par
le biais de la résistance de base que le
R2 16V circuit peut de nouveau basculer dans
BC548 l’état MARCHE.
27k

Le circuit réagit naturellement aussi aux

Il faut normalement deux transistors
pour réaliser un clignotant (pour per-
mettre une rétroaction positive). Mais
on peut aussi faire appel à une photo-
résistance (Light Dependent Resistor
LDR) éclairée par la LED. Les rayons
lumineux assurent la rétroaction. Rien
de compliqué dans ce circuit. Chaque
influences lumineuses extérieures. On
devait tester les conditions d’éclairage
pour lesquelles ce procédé fonctionne.
Aucun espoir en plein soleil. Il devrait
être possible de construire un cligno-
tant sans aucun transistor avec une
LED à très forte luminosité et une LDR
à résistance très faible. La combinaison
LED et LDR fournit alors l’amplification
nécessaire pour engendrer des oscilla-
tions.
B. Kainka
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0205 Clignotant alterné

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+12V
du condensateur est d’environ 1,2 V à
La1 La2
condition qu’un BC517 soit utilisé. Le
C7 C8 relais est excité.
Il cause la commutation de R3 et P2
220n 220n
IC1 parallèlement à R2 et P1. P2 est ajusté
+12V D1 7806 de façon à ce qu’aucun courant de base
ne soit plus disponible pour T1. La ten-
1N4001 sion sur C1 diminue et le transistor se
D2 Re1
bloque rapidement. Le relais retombe et
C3 C4 C5 C6
le cycle recommence.
47µ 100n 100n 47µ 6V
L’alimentation est fournie (par exemple)
25V 16V R1 5A R3 par un bloc d’alimentation secteur de 12 V
55Ω
1N4001 non stabilisé. Le besoin en courant dépend
27k

4k7
essentiellement des deux consommateurs,
la contribution du clignotant alterné se
limite au courant nominal de la bobine
P2
T1
du relais.
2k2 Les consommateurs sont alimentés
R2 directement à partir de la tension d’en-
BC337-40 trée, le clignotant alterné est branché à
1k8

BC517 une tension de fonctionnement stabilisée

P1
10k
Le circuit représente un multivibrateur
astable universel qui active à tour de
rôle deux consommateurs de puissance
(en l’occurrence de petites lampes à
incandescence 12 V) avec un relais
bipolaire inverseur. Contrairement à
une bascule « électronique », l’utilisa-
tion de transistors de puissance avec
dissipateurs thermiques est superflue.
C2 C1 par le régulateur à courant continu IC1.
1000µ 470µ
D1 protège le circuit d’une inversion de
16V 16V polarité de la tension d’entrée.
000097 - 11 Pour ajuster, placer tout d’abord l’ajusta-
ble P1 à sa résistance minimale, l’ajus-
C’est pourquoi la réalisation du cligno- table P2 étant mis à sa résistance maxi-
tant alterné est plus économique, plus male. On augmente ensuite progressi-
simple et plus compacte. vement (!) la résistance de P1 jusqu’à
Au repos, le condensateur C1 chargé l’excitation du relais. Même jeu avec
par R1 se décharge simultanément par P2, dans le sens décroissant cette fois,
R2 et P1. P1 doit être ajusté de sorte mais jusqu’à ce que le relais retombe.
que le courant disponible soit suffisant En partant de ce réglage de base, il est
pour commuter le transistor T1. Cela possible de choisir la fréquence ainsi que
devait être le cas lorsque la tension le rapport allumé / éteint souhaité.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0205 Clignotant alterné

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

L’auteur utilise un BC337-40 pour T1, en
cas de difficultés d’approvisionnement,
un Darlington BC517 fera l’affaire. Le
bon fonctionnement du circuit dépend
aussi du type de relais choisi. Dans
un prototype, le relais était correcte-
ment excité et activait R3 et P2 mais
ne voulait ensuite plus rien savoir. Si
votre montage fait aussi preuve d’un tel
comportement (et vous devez absolu-
ment faire usage de ce type de relais),
le condensateur C2 dessiné en traits dis-
continus peut aider à retarder quelque
peu la mise sous tension de P2 / R3.
Karlheinz Lorenz
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0206 Combinateur audio en Y


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+12V +12V
Le présent montage doit son existence
R1 R7 à la nécessité de connecter les sorties
R16 R13 de deux lecteurs de CD-ROM à la seule
100k

100k
100k 100k
entrée disponible d’une carte-son. On
C2
3 12
C4 pourrait fort bien envisager un couplage
1
R3 R9
14 « pur et dur » de deux lignes, mais où
10µ IC1.A 100k 100k IC1.D 10µ
16V 2 13 16V serait alors l’élégance, d’autant plus que
les interférences entre les deux lecteurs
R2 R18 R19 R8 pourrait se traduire par des résultats
pour le moins imprévisibles. Un qua-
100k

100k

100k

100k
K1 K2 druple amplificateur opérationnel et une
L - IN L - IN poignée de composants passifs permet-
GND IC1 = TL084CN GND tent de réaliser, en un rien de temps, un
GND GND mélangeur dans lequel on commence par
+12V +12V
R - IN R - IN tamponner les signaux avant de les addi-
CD 1 R4 R10
CD 2
tionner l’un à l’autre. On est assuré de
R15 R14 cette façon qu’il n’existe plus le moindre
100k

100k
100k 100k risque d’interaction ou de réinjection.
C3 C5 L’addition proprement dite des deux si-
5 10
R6 R12 gnaux stéréophoniques se fait par le
7 8
10µ
6
IC1.B 100k 100k IC1.C
9
10µ biais des paires R3 / R9 et R6 / R12. Vu
16V 16V
que chacune de ce paire fait égale-
R5 R17 R20 R11 ment office de diviseur de tension, les
+12V
C6 C1 deux signaux voient leur niveau réduit
100k

100k

100k

100k

de moitié, cette perte a été compensée

10µ 10µ
16V 16V par le choix d’un gain double pour les
C7 4 quatre tampons.
IC1 Aucun PC n’aura de problème pour
100µ 11
35V fournir la tension d’alimentation de
12 V requise, la consommation de cou-
rant de cette petite électronique étant
K3 K4 en effet pratiquement négligeable.
BLASTER
+12V
P.v.d. Hurk
GND
GND

010098 - 11
L - OUT
R - OUT

GND POWER IN
■
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0207 Commande bipolaire de moteur pas-à-pas

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

IC2 = 4001 IC2a 5V

1 Phase 2 1 2 3 4 5 6 7 8
IC3 = 4030 3
2 ≥1 Enroulement 1 + + – – – +
IC2 = 4049
T1 T2
R1 2x R3 Enroulement 2 + + + – – –
IC3a a BC517 b
10 2 IC3d 4k7 4k7
U/D 3 12
15 1 =1 11 1d
CLK 13 =1 L1 Tableau 1. Commande des bobines
4 IC1 6
A1 Q0 IC4a T3 L1 T4
12 11 R2 <0A5 R4
A2 Q1 3 2 1a d c
13 14 1 4k7 4k7
A3 Q2 2x
3 4516 Q3 2 BC517 Phase 1 2 3 4 5 6 7 8
A4
5 IC2b
CI 6 1a + + + +
1 7 4 2c
PE CO 5 ≥1 1b + + + +
RST 5V 1c + + + +
9 2d
IC3b 1d + + + +
6 IC2c T1 T2
=1
4 8
2x 2a + + + +
5 10 2a R1 R3
9 ≥1 a BC516 b
5V 10k 10k 2b + + + +
L2 2c + + + +
2b
16 14 14 1 T3 L1 T4 2d + + + +
IC2d R2 <0A5 R4
IC1 IC2 IC3 IC4 IC3c 13 d c
9 11 1c 10k 10k
8 7 7 8 10 12 ≥1 2x Tableau 2. Résultat du décodage du compteur
8 =1 BC517
1b
004086 - 11

Les moteurs pas-à-pas sont devenus un un courant de sens positif, négatif ou la masse. Le contenu du compteur est
thème très populaire, à en juger par les par aucun courant. Dans le tableau 1, décodé, ce qui donne la liste des diffé-
nombreuses réactions que l’on trouve ces états sont représentés par un +, un rents états possibles consignés dans le
dans toutes les publications. Le numéro – ou un blanc. tableau 2.
de mai 1999 du mensuel Elektor, nous Un compteur binaire (IC1) reçoit des Comme le sens du courant doit pouvoir
avions décrit une commande unipolaire. impulsions d’horloge qui le font comp- s’inverser dans chacune des bobines
Pour changer, voici une variante bipo- ter ou décompter (le moteur tourne à du moteur, elles sont insérées dans un
laire. Mais commençons par revoir le gauche ou à droite). Il incrémente au montage en pont. Il y faut donc quatre
fonctionnement de ce genre de dispo- moment du flanc positif de l’impulsion transistors par enroulement. Les transis-
sitif. Un moteur bipolaire possède deux sur l’entrée d’horloge si l’entrée U / D tors ne peuvent conduire ensemble que
enroulements, donc quatre bornes. (Up/Down) est reliée à l’alimentation ; dans des diagonales opposées, sinon,
Chaque bobine peut être parcourue par il décompte si cette même entrée est à c’est le court-circuit.
Table des matières 6
0207 Commande bipolaire de moteur pas-à-pas
a b c d e f g h
À première vue, le tableau 2 semble
faux, parce qu’il indique quatre périodes
actives. Il faut cependant se souvenir
que le courant ne peut circuler que lors-
que a et c sont simultanément actifs.
La logique préside donc à la l’élaboration
des signaux corrects et l’un des ponts de
commande, équipé de quatre transistors
BC517, attaque la bobine. L’inconvénient
de cette disposition, c’est que la chute
de tension occasionnée principalement
par les transistors du haut (ici des
darlingtons, précisément) est élevée et
qu’il ne reste que peu de tension, cer-
tainement sous une alimentation de 5 V,
pour les bobines. Il est donc préférable
d’utiliser un autre pont, dans lequel les
transistors du haut sont de type PNP.
D’accord, mais il faut à présent renver-
ser la commande de ces mêmes transis-
tors. Au lieu de 1a, il nous faut le signal
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
inverse. Heureusement, il existe déjà,
c’est 1d. La même transformation vaut
pour 1b (1c), 2a (2d) et 2b (2c). Auquel
cas, nous pouvons nous passer de IC4.
Souvent, les moteurs PAP sont destinés
à travailler en 12 V. Les circuits intégrés
logiques peuvent aussi fonctionner sous
des tensions de 15 à 18 V, il n’y a donc
aucun souci à se faire en les branchant
en 12 V ou même plus. À pareilles ten-
sions, les pertes dans le montage en
pont n’ont plus guère d’importance.
Reste à relever quelque peu la valeur
des résistances, 22 kΩ, par exemple.
Il vaut mieux alimenter la logique à la
même source que le moteur. En effet,
en l’absence de commande, toutes les
branches du pont vont se mettre en
conduction simultanée et le court-circuit
est garanti.
R T J M van der Heijden
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0210 Commande d’alim externe pour émetteur-récepteur 2 m / 70 cm


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

D1
LED2 green LED2 groen LED2 grün LED2 vert
LED3 green LED3 groen LED3 grün LED3 vert
1N4007 LED4 yellow LED4 geel LED4 gelb LED4 jaune
LED5 orange LED5 oranje LED5 orange LED5 orange
LM350K
LED6 red LED6 rood LED6 rot LED6 rouge

IC1 F1

2A
R3 R SC
D3 Le régulateur de tension LM350K utilisé
R4 R5 R6 R7 R8
dans ce circuit peut fournir 1,25 à 33 V
240Ω
1k2

1k2

1k2

1k5

1k5

1k5
avec une intensité allant jusqu’à 3 A. La
14V 500mW THR1 5V5...12V5 tension de sortie est définie par RSC, R1,
22VDC D2
R1 D4 D5 D6 D7 D8
C2 R2 et P1. Ce dernier active la commande
de puissance HF. Un thyristor de protec-
810Ω

6A

3A 18V 500mW
100V
5V1 6V1 7V5 9V1 11V
100µ
40V
tion par court-circuit (crowbar) est utilisé
sur la ligne de sortie d’alimentation pour
LED2 LED3 LED4 LED5 LED6
LED1
R2 R9 protéger l’onéreux émetteur-rècepteur
C1
radio d’un niveau désastreux de la ten-
1k5

1k2

P1
10k
lin
RF Power Control
La plupart des émetteurs-récepteurs
portables modernes dans les bandes des
2 m et des 70 cm utilisés par les radio-
amateurs incorporent des modules HF
MOSFET et sont capables de fonctionner
avec des tensions d’alimentation compri-
ses entre 4,5 et 13,8 V. En utilisant qua-
tre batteries CdNi (4,8 V), la puissance
HF dégagée en mode haute puissance
(H) est généralement de 1,8 watts. Si
on utilise une batterie compacte de
9,6 V, la puissance dégagée en mode H
est généralement de 5 watts, alors que
10µ
35V
004091 - 11
500 mW ou 50 mW sont respectivement
produits en mode L (puissance basse) et
EL (puissance basse économique).
La puissance HF basse produite n’est
parfois pas suffisante, et la haute puis-
sance semble un gaspillage. Le circuit
présenté ici permet aux émetteurs-
récepteurs comme les Yaesu F11 / 41R,
Kenwood TH22AT, Icom ICT22A et
d’autres de fournir n’importe quel niveau
de puissance HF entre 2 et 5 watts tout
en procurant aussi un mode basse puis-
sance.
sion d’alimentation. Dans le cas impro-
bable où la tension de sortie dépasserait
14 V (mesurée par la diode zener D3), le
thyristor (de type 6 A / 100 V) se déclen-
che et détruit fidèlement le fusible F1.
L’action est semblable à celle consistant
à jeter un levier au travers des termi-
naux de sortie !
Chacune des diodes LED à la sortie s’al-
lume si la tension de sortie dépasse le
seuil fixé par la diode zener associée. De
cette façon, on obtient un indicateur de
puissance HF visible et coloré. L’éventail
de tension de sortie va de 5,5 à 12,5 V.
Le régulateur de tension doit être pourvu
d’un radiateur de taille suffisante.
N.S. Harisankar, VU3NSH
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0116 Atténuateur H.F. de 0 à 44 dB


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

3 ...6V
R1 f C
see text
*

10k
≥1 MHz 10 nF
T1
R2
4k7
* voir texte ≥ 10 MHz 1 nF
≥ 100 MHz 100 pF
> +1V0 = active R3
T2
BC557
* siehe Text
10k * zie tekst
0V = Power Down
BC547 chacun des 5 éléments d’atténuation
commutables à entrée TTL (2 dB, 4 dB,
C C C 8 dB, 10 dB et 20 dB). Les signaux de
10µ
* * * commande de niveau bas ne doivent
pas dépasser 0,3 V et ceux de niveau
haut doivent atteindre au moins +2,5 V.
8 2 3 4 5 6 7
RF2420 Le RF 2420 lui-même fonctionne de
+3 V à +6 V et sa consommation tourne
K1 K2
RF
C
* 1
0dB 0dB
9
0dB 0dB
* 0dB C
RF
autour de 4 mA. En laissant les broches
- 2dB - 4dB - 8dB - 10dB - 20dB
communes VDD « en l’air », on passe en
mode de quasi coupure de l’alimentation
(Power-Down) qui abaisse la consomma-
12 16 15 14 11 10 13
tion de courant à moins de 0,8 mA.
Le schéma du RF 2420 montre que les
seuls autres éléments externes requis
2dB 4dB 8dB 10dB 20dB sont des condensateurs de découplage.
004044 - 11
Les condensateurs de couplage d’E / S
> 2V5 = On <0V3 = Off
déterminent la limite inférieure de fré-
Il est nécessaire, si l’on veut affaiblir gie GaAs (arséniure de gallium), fonc- quence. Le tableau indique quelques
avec précision des signaux HF, de recou- tionne dans la plage de fréquence de valeurs-type de la capacité à adopter.
rir à un atténuateur. Il existe bien des 1 MHz à 950 MHz ; il peut donc servir, L’entrée et la sortie sont prévues pour
atténuateurs à diodes spéciales (diodes entre autres, à atténuer les signaux de 50 Ω mais ne subissent qu’une réflexion
PIN) réglables linéairement, mais ils télévision par câble. Il offre une atténua- à peine plus élevée avec des câbles de
nécessitent des circuits de commande tion ajustable de 0 à 44 dB par pas de 75 Ω.
assez complexes. Il est donc plus sim- 2 dB à laquelle s’ajoute une atténuation Le RF 2420 est proposé en boîtier SMD
ple d’avoir recours à un atténuateur d’insertion de 4 dB. Cet affaiblissement SOP-16 à 16 broches. Vous trouverez la
intégré, réglable par sauts. Le circuit d’insertion peut être mesuré en position fiche de caractéristiques à l’adresse :
intégré RF 2420, basé sur la technolo- 0 dB et forme le point de référence de www.rfmd.com
Gregor Kleine
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0219 Commande de tension alternative à FETMOS


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Cet inconvénient disparaît si l’on rem-

place le triac par deux FETMOS comme
D1 La1
organe de commande. L’astuce est que
T1, T2 = MTD20N03 les FETMOS sont commutés à tour de
1N4001 rôle avec la polarité opposée et que leurs
T1 D
grilles sont toutes deux raccordées à la
G commande. L‘interconnexion des lignes
µC de source joue le rôle de masse virtuelle
R1 S
du circuit à laquelle tous les autres
100Ω
T2 S
potentiels se réfèrent. Les FETMOS
D3 modernes comme le 20N03 (fabricant :
C1 G On Semiconductor sous www.onsemi.com)
100µ qui possèdent une résistance série RDSON
5V1 D
D2 10V de 0,035 Ω peuvent commuter des lam-
500mW pes halogène de 50 W par ce procédé
1N4001 sans dissipateurs supplémentaires. La
perte de luminosité est négligeable en
014086 11 raison de la faible chute de tension de
Les tensions alternatives, spécialement 0,035 Ω ⋅ 4,2 A = 0,147 V. Il n’est bien
quand elles sont faibles, sont le plus entendu pas indispensable de recourir à
souvent commutées par un triac comme un 20N03, en principe chaque FETMOS
organe final. L’inconvénient, comme canal N avec une tension de grille faible
c’est si souvent le cas, est la dissipation convient (l’idéal serait ce qu’on appelle
de puissance qui ne peut être ignorée un FET logique).
lorsque le courant dépasse 1 A. Un dis- Un autre avantage est la commande sans
sipateur thermique pour le triac devient puissance des grilles contrairement aux
indispensable. Quand on règle par exem- triacs qui requièrent un courant de plus
ple la luminosité d’une lampe halogène, de 10 milliampères. Cela permet d’utili-
la chute de tension se manifeste en ser chaque microcontrôleur, composant
outre par une perte de luminosité non TTL ou circuit intégré de temporisation
négligeable. 555 pour la commande.
■
Table des matières 6
0008 Adaptateur 3 V pour automobile
a b c d e f
D2
5 IC1
1N4001
R2
J2
2k0
C3
470µ
Ce circuit est basé sur un circuit inté-
gré régulateur-commutateur standard
LT1074CT. Bien sûr, la notice d’applica-
tion AN35 publiée par Linear Technology
décrit cette composition plus élégam-
ment que ne peut le faire l’auteur de ce
bref article. Les lecteurs intéressés sont
donc fortement incités à se procurer une
copie de cette notice.
Le schéma fonctionnel montre que le
circuit LT1074CT est utilisé comme un
convertisseur abaisseur de tension, ou
‘à découplage’. Le commutateur convertit
la tension de la batterie de l’automobile
en tension utilisable par les lecteurs per-
sonnels de hi-fi ou de jeux, comme ceux
des deux turbulents enfants de l’auteur,
pendant les longs trajets automobiles.
1001 circuits
•ELEKTOR•

g h i j l m n o p r s t u v w
2 1
VC FB
L1
4
VIN VSW
270µH
LT1074CT
GND R1
D1 J1
3
1k
C1
1N5818
R3
470µ
2k7
la tension de sortie moyenne atteigne
le niveau requis. Les valeurs des résis-
000014 - 11 tances diviseurs de potentiel R1-R3 ont
été choisies pour atténuer la tension de
Notez qu’en-dessous de l’âge de dix ans, sortie de sorte qu’on obtienne 2,5 V à
les enfants apprécient peu la musique la broche F / B. La différence entre la
Hi-Fi et ne sont en général pas concer- tension de sortie atténuée et la tension
nés par tout bruit engendré par le circuit interne de référence de 2,5 V est utilisée
de commutation. pour commander l’effet de modulation
Le circuit est connecté à l’alimentation du commutateur. Les composants R2 et
du véhicule par l’allume-cigare – il est C2 stabilisent la fréquence de la bou-
recommandé d’utiliser une version avec cle de rétroaction. La bobine L1 et le
fusible de la prise allume-cigare. La circuit LT1074CT représentent les prin-
tension arrive sur la platine via un bloc cipaux composants de commutation, et
terminal K2 à vis. La diode D2 fournit le condensateur C1 le composant de
une protection contre le retour de ten- découplage de la charge de sortie. La
sion, pendant que le condensateur C3 tension de sortie de 3 V est prise sur le
découple l’entrée du circuit de commu- terminal à vis K1.
tation. Le circuit LT1074CT branche ou Lorsque ce circuit est construit, emboîté
débranche rapidement la tension d’ali- et installé dans votre voiture, vous pou-
mentation en réponse au signal appli- vez vous réjouir d’avance de votre pro-
qué à son entrée F / B, jusqu’à ce que chain long trajet « au calme ».
A. Grace
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0222 Commande de ventilateur à détecteur « FanSense »

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+2V8 ... +5V5 +VFAN

C1
100n
1 3
SHDN
LOW =
OVERTEMP IC1
6 8
TOVER PWM
TC652
LOW = TC653
FAN FAULT
2 5
FAULT SENSE
4 7
Un moteur de ventilateur en court de
rotation accuse, lors de la commutation,
c’est-à-dire lors du passage de l’un des
pôles de l’aimant du rotor à l’autre une
réduction sensible de la consommation
de courant. C’est cette caractéristique
qu’utilisent les circuits de commande de
ventilateur TC652 et TC653 de Micro-
chip Technology (www.microchip.com). Le
fabricant appelle cette fonction « Fan-
Sense » et utilise les impulsions produi-
tes pour en dériver un signal indiquant
une panne. Les TC652 / 3 détectent, par
l’absence de ces impulsions typiques, un
blocage du ventilateur voire sa panne
FAN
M1
M de détection Rsense devra être disposée de
T1
R1
1k
VSENSE
BCP68
C2
t circuit intégré. Le TC652 / 3 peut fixer le
10n
R SENSE
014104 - 11
totale. La résistance de détection R sense
devra être disposée de manière à ce
que le flux d’air nominal y produise une
chute de tension de quelque 0,5 V.
Un moteur de ventilateur en court de
rotation accuse, lors de la commutation,
c’est-à-dire lors du passage de l’un des
pôles de l’aimant du rotor à l’autre une
réduction sensible de la consommation
de courant. C’est cette caractéristique
qu’utilisent les circuits de commande de
ventilateur TC652 et TC653 de Microchip
Technology (www.microchip.com). Le fabri-
cant appelle cette fonction « FanSense »
et utilise les impulsions produite pour en
dériver un signal indiquant une panne. Les
TC652 / 3 détectent, par l’absence de ces
impulsions typiques, un blocage du venti-
lateur voire sa panne totale. La résistance
manière à ce que le flux d’air nominal y
produise une chute de tension de quelque
0,5 V.
La commande du ventilateur se fait par le
biais d’un transistor de commutation rece-
vant un signal de commande à modula-
tion en largeur d’impulsion (PWM = Pulse
Width Modulation) de 15 Hz fourni par le
rapport cyclique de ce signal à sept va-
leurs différentes. Tant que la température
se situe en-deçà d’une valeur prédéter-
minée au coeur du composant, le rapport
cyclique reste fixé à 40 %. En fonction de
l’augmentation de la température le rap-
port cyclique augmente de 10 % pour finir
au maximum de 100 % en 6 pas. La tem-
pérature de seuil pour un rapport cyclique
de 100 % est elle aussi préfixée lors de la
fabrication. L’utilisateur a le choix entre
les températures suivantes :
TC652 AC 25 °C à 35 °C
TC652 AE 25 °C à 45 °C
TC652 BE 30 °C à 45 °C
TC652 AG 25 °C à 55 °C
On retrouve ces suffixes dans la dénomi-
nation du composant. Le premier carac-
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0222 Commande de ventilateur à détecteur « FanSense »

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

tère du suffixe indique la valeur de tem- trouve en-deçà du seuil de température

pérature correspondant à un rapport
cyclique MLI de 40 %, le second celle se
traduisant par un rapport de 100 %. Le
fabricant propose les types préférentiels
suivants (idem en ce qui concerne le
TC653) :
Suffixe A B C D
Température [°C] 25 30 35 40
Le TC653 comporte en outre un mode
d’auto-coupure (auto-shutdown) qui se
traduit par une coupure pure et simple
(MLI = 0 %) du ventilateur de refroi-
dissement lorsque la température se
inférieur. Avec le TC652 le ventilateur
continue, dans ce cas-là, de tourner à
une MLI de 40 %.
La grande majorité des contrôleurs de
ventilateur possèdent une sortie activée
en cas de dépassement d’une valeur
de température définie. Dans le cas de
E F G TC652 / 3 cette sortie, active au niveau
45 50 55
bas, entre en fonction lorsque la limite
de température supérieure est dépassée
de plus de 10 °C.
Ces circuits intégrés fonctionnent avec
une tension d’alimentation comprise
entre 2,8 et 5,5 V et consomment moins
de 100 µA (consommation de la sortie
MLI non comprise).
Gregor Kleine
■
 Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0225 Commande simple de pompe immergée


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

3...15V
et, bien sûr, les quelques composants Les capteurs sont constitués chacun de
R1 nécessaires pour leur donner vie. Dans deux fils d’installation électrique dont on
C1
S1 14 C2 ce CD-ROM, on trouve un détecteur a dénudé une certaine longueur et qui
330k

IC1
10µ
10µ
d’humidité qu’il suffirait de doter d’un sont maintenus à une distance d’environ
16V 7
(LOW) 16V détecteur de niveau bas et d’un autre 1 cm l’un de l’autre.
IC1a pour le niveau d’eau haut, dans le puits La résistance série, R1, a vu sa valeur
1
3 Re1
où se situe la pompe foulante, et le tour réduite expérimentalement par rapport
2 & D1
serait joué. Dans le schéma d’origine, au schéma d’origine, puisqu’elle est
M
l’entrée de IC1a faisait fonction de mise passée de 1 MΩ à 330 kΩ, en effet, il ne
à zéro. La nouvelle version lui confère s’agit plus de déceler de l’humidité, mais
1N4148 la mission de détecteur de niveau bas, les capteurs nagent maintenant dans
IC1b T1
6 R3 à l’aide du capteur S1. Dès lors, chacun l’eau. Comme alimentation, nous avons
4
5 & 4k7 l’aura compris, S2, c’est le détecteur de choisi pour notre prototype un adapta-
BC547 niveau haut. teur secteur de 6 V. Le relais, lui aussi
S2
R2 Élémentaire, la description du fonc- de 6 V continus, possède des contacts
IC1 = 4093 tionnement. Si l’eau monte au-dessus prévus pour commuter le 220 V.
330k

(HIGH)
du capteur S2, l’entrée 5 passe à zéro,
donc l’entrée 4 passe à « 1 » et le relais
004068 - 11
s’enclenche. La pompe se met en mar-
che pour abaisser le niveau d’eau. Rien
L’idée de ce projet naquit un jour où, ne change aussi longtemps qu’il y a
dans sa cave, son auteur avait, pour du liquide entre S2 et S1. Le bistable
la n plus unième fois les pieds dans maintient le relais en activité. Mais dès
l’eau pour cause de lessiveuse récalci- que l’eau descend sous le capteur du
trante. L’interrupteur du flotteur chargé bas S1, celui-ci cesse de conduire et
de déceler la sortie d’eau de la dite l’entrée 1 ne peut plus demeurer haute,
machine à laver pour la pomper jusqu’au elle retombe à zéro. Le bistable repasse
niveau de l’évacuation des eaux usées aussi à « 0 » et le relais déclenche, lui
avait, une fois de plus, oublié de se dont les contacts sont montés en série
réveiller à temps. Devant pareille situa- avec l’alimentation de la pompe immer-
tion calamiteuse, l’électronicien a le bon gée. L’interrupteur de flotteur d’origine
réflexe, celui de faire confiance avant (défectueux) a été court-circuité, de
tout à l’électronique : remplacer cette sorte que la pompe fonctionne aussitôt
stupide mécanique par deux capteurs que le courant lui est envoyé.
Le schéma est tellement simple qu’on
peut sans souci le réaliser sur un petit
morceau de platine d’expérimentation
à pastilles. Il faut évidemment traiter
avec toutes les précautions de rigueur
les connexions au câble d’alimentation
de la pompe, puisqu’elles véhiculent
la tension du secteur. Convenablement
isoler les broches du relais, maintenir
les conducteurs à bonne distance l’un
de l’autre et par rapport au reste du
montage. Le système fonctionne sans
aucun souci chez l’auteur de ces lignes
depuis de longs mois. De l’eau ? dans les
caves ? disiez vous ? Non, pas chez moi,
je n’en ai pas souvenance.
Harrie Gulikers
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0236 Commutateur énergique pour signaux analogiques


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+15V sur le commutateur ne devienne jamais

autres entrées le cas échéant
négative. C’est la mission d’un des com-
R2 mutateurs contenus dans IC1, qui au
10k bon moment court-circuite l’entrée.
IC1.B IC2 Détaillons le procédé. Aussi longtemps
U IN R1 5
7
que le montage est « haut », IC1a est
3 4 2 U OUT
10k 8 fermé et IC1b ouvert, impossible d’avoir
6
5 3
un signal analogique sur l’entrée inver-
+15V seuse, IC1a le court-circuite à la masse.
IC3.A 2 4
1 Dès que le montage devient « bas »,
NE5534 IC1a s’ouvre et IC1b se ferme, si bien
1
IC1.A 2
que le signal audio peut être traité par
15k

1
13 l’amplificateur opérationnel.
–15V
TTL +15V Pour rendre le niveau de commutation
10k 1 compatible TTL, on peut adjoindre à
BC547 14 14 14
chaque entrée un étage tampon équipé
C1
IC1 IC3 IC4 d’un BC547 ou un 7406, comme le
L = OFF +15V
L = ON
10µ 7 7 7 suggère le schéma. Éventuellement,
35V
H = ON
H = OFF on peut raccorder d’autres entrées au
point de masse virtuelle pour en faire
C2
15k

IC4.A IC1 = 4066 un mélangeur. Il convient alors de

TTL
1 2
1 35V
Quand il s’agit de commuter des signaux
analogiques, on pense immédiatement
à un commutateur bilatéral comme le
4066. Comme ce circuit ne peut être
alimenté que par une tension unique,
les autres composants doivent le plus
souvent être aussi reliés à cette tension
asymétrique (environ 8 V). L’inconvé-
nient est manifeste avec les amplifica-
teurs opérationnels qui doivent travailler
IC3 = 4069 10µ dupliquer le montage présenté dans le
IC4 = 7406 cadre.
–15V 014095 - 11 L’amplification se calcule par la formule
standard U sortie = – (U entrée × R2) / R1.
à la moitié de la tension et ne peuvent L’impédance de chaque entrée analogi-
fournir en sortie qu’un signal d’amplitude que est voisine de 10 kΩ. Mais remar-
faible. Cela détériore également le rap- quez bien, comme l’indique la formule
port signal / bruit. du gain, que le montage est un inver-
Voici donc un montage qui élimine ce seur !
handicap. L’idée vient du fait que le cou- Il va sans dire que les portes et
rant dans un commutateur bilatéral (IC1) commutateurs non utilisés peuvent ser-
au potentiel nul peut s’écouler dans deux vir à d’autres entrées.
directions. Mais il faudra bien sûr pren- Henk Prince
dre des précautions pour que la tension ■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0092 Amplificateur faible bruit pour micro


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

15V
R1
D1
C2 C3

250Ω
10n 10µ
T2

2N2907A

3 T1 5
U in R6
2 6
MAT-03E 100Ω
R5
C1
1 7 OP-270E

10k
8 50p
2 U out
1 aussi, du type OP-270E (Burr-Brown)
IC1
3 amplifie le signal différentiel présent sur
4 les collecteurs du transistor double. Le
résultat de ce traitement est un signal
analogique présentant un niveau Ligne.
R3 R3 R4
C4 C5 La bande passante de l’amplificateur va
27k

5k

5k

de 1 Hz à 20 kHz. La distorsion à l’in-

10n
Le signal fourni par un microphone
présente, pour les entrées Ligne (Line)
standard, un niveau trop faible. Et pour-
tant, la plupart des installations audio
ne comportent pas d’entrée microphone
dédiée. Le présent amplificateur pour
microphone à faible bruit et couplé en
tension continue constituera un présent
du ciel pour tous les audiophiles désirant
connecter un microphone à leur instal-
lation audio.
10µ
15V
004057 - 11
Comme le prouve le schéma, un mon-
tage de qualité ne doit pas nécessaire-
ment être complexe. Le coeur du mon-
tage est T1, un transistor double à faible
bruit du type MAT-03E, transistor monté
en amplificateur différentiel. La com-
binaison de T2 et de la LED D1 forme
une source de courant constant servant
à l’alimentation de l’étage d’entrée. Un
amplificateur opérationnel faible bruit lui
térieur du domaine audio, entre 20 Hz
et 20 kHz, ne dépasse jamais 0,005 %.
Comme seule la moitié de l’OP-270E est
utilisée, on pourra, dans le cas d’une ver-
sion stéréophonique, utiliser l’autre moi-
tié, c’est-à-dire le second amplificateur
opérationnel, pour le second étage.
L’alimentation de l’amplificateur requiert
une tension symétrique de ±12 à ±15 V.
Il est fort probable que vous puissiez la
dériver de l’amplificateur proprement dit
car nombreux sont les appareils audio de
ce type à disposer d’une tension d’ali-
mentation double dans cette plage.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0232 Commutateur clavier / souris

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1. K3 pas, voire dans le pire des cas que l’on

PS-2 endommage ou le PC ou le périphéri-
6 5
que. Les commutateurs de souris du
4 3
+5V du PC commerce eux non plus n’y changent
K1
PS-2 RE2 2 1 rien.
6 5 clavier 2 Il faut, pour pouvoir procéder à une
4 3
commutation sans danger de l’interface
sérielle, respecter une succession de
2 1 K2
+5V PS-2
processus. Il faut en effet commencer
+5V R6
6 5 par déconnecter les lignes d’horloge
1k2
D5
4 3 et de données avant de procéder à la
C3 commutation de la tension d’alimentation
2
+5V
2200µ
1N4148 clavier 1
1
de l’interface. Et ce n’est qu’ensuite que
10V RE1
l’on reconnecte les lignes d’horloge et de
données. Cette séquence est d’ailleurs
R1
R4 D2
également respectée dans le cas de l’in-
2k2

IC1.A 1 T1 terface USB de par la longueur différente

4k7

BC547
13
D1 des contacts qu’elle comporte.
IC1 = 4066 Il est facile de réaliser cette séquence de
+5V
2
4x 1N4148 +5V commutation à l’aide d’une électronique
R5
R3
dont le schéma est donné en figure 1.
1k D3
Pour l’instant, le PC est relié à K3 par
10k

3 C1 14
D4 IC1
les contacts repos des relais Re2 et
5
10µ 7 Re1. Une action sur le bouton-poussoir
10V
S1 active le relais monostable R22 qui
4 R2
C4 IC1.B C2
S2 S1
déconnecte immédiatement les lignes
47k

2µ2
10V
L’interface sérielle COM ou PS2 d’un PC
n’accepte pas d’être commutée en cours
de fonctionnement. Il faut, si l’on veut,
par exemple, changer de clavier ou pas-
ser d’une table graphique à stylet à une
1000µ
10V 014048 - 11
souris, en principe, couper l’ordinateur
et le redémarrer. Si l’on ne respecte pas
cette règle il se peut fort bien, dans le
meilleur des cas, que le nouveau péri-
phérique ne fonctionne tout simplement
d’horloge et de données. Simultané-
ment, on a ouverture de l’interrupteur
IC1b de sorte que le condensateur C4 se
charge au travers de la résistance R4.
Après une temporisation de l’ordre de
0,2 s, la tension présente à l’entrée de
commande de IC1a a atteint un niveau
suffisant pour entrer la fermeture de cet
interrupteur. T1 passe en conduction et
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0232 Commutateur clavier / souris

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Liste des composants

2.
Résistances : IC1 = 4066 ou
R1 = 2 kΩ2 74HCT4066
R2 = 47 kΩ C3
R4

HOEK1
HOEK2

R3 = 10 kΩ Divers : IC1 R6
R4 = 4 kΩ7 RE1 = relais bistable C1
D5
R5 = 1 kΩ quadripolaire C4
R3
R6 = 1 kΩ2 (Takamisawa
Conrad 502936) D4
K2 K1

RE2
Condensateurs : RE2 = relais bistable
C1 = 10 µF / 10 V vertical

D3
bipolaire C2

T1
C2 = 1 000 µF / 10 V (Takamisawa R1
RE1
vertical Conrad 504700) D1 D2
C3 = 2 200 µF / 10 V K1 à K3 = embase
R5 R2
vertical Mini-DIN 240 °
K3
C4 = 2 µF2 / 10 V vertical à 6 contacts
encartable S2 S1
Semi-conducteurs : S1,S2 = bouton-poussoir

HOEK3
HOEK4

D1 à D5 = 1N4148 par exemple, 014048-1 ROTKELE )C( 1-840410

transfert partant la tension d’alimenta-
tion destinée au relais Re1. Ce relais
bistable de Takamisawa (il s’agit d’une
filiale de Fujitsu) comporte des bobines
distinctes pour l’activation et le décol-
lement des quatre inverseurs. Comme
le bouton-poussoir est toujours encore
actionnée, il circule un courant par la
bobine reliée au bouton-poussoir de
sorte que le relais bascule vers la sor-
tie K2.
Après relâchement du bouton-poussoir il
ne reste plus qu’à reconnecter les lignes
d’horloge et de données, ce qui a lieu
par le biais de Re2. Il faudra partant
actionner le bouton-poussoir pendant
une durée minimum d’une demi-seconde
(0,5 s) ! Le principe de fonctionnement
et le déroulement de la séquence sont
T1 = BC547 ITT D6-R
014048-1 (C) ELEKTOR
bien évidemment les mêmes lorsque
l’on bascule, par le biais de S2, vers la
sortie K2.
Les relais requièrent, pour leur activa-
tion, un courant supérieur à ce que peut
fournir l’interface sérielle. Nous avons
imaginé une petite astuce électronique
pour contourner ce problème : une paire
de condensateurs électrochimiques de
capacité relativement élevée, C2 et C3,
se chargent lentement, au travers des
résistances-talon R1 et R6, constituant
ainsi un réservoir d’énergie de capacité
suffisante pour la commande des relais.
Le seul inconvénient de cette approche
Table des matières 6
0232 Commutateur clavier / souris
a b c d e f g h
est qu’il faut attendre jusqu’à une demi-
minute avant de passer à la commuta-
tion suivante, vu que c’est là le temps
requis pour disposer d’une énergie suf-
fisante pour l’activation des relais. Cette
solution ne draine que quelques milliam-
pères de l’interface sérielle.
L’électronique prend place sur une
minuscule platine dont on retrouve le
dessin des pistes et l’implantation des
composants en figure 2. Ces éléments
sont télédéchargeables depuis le site
Internet d’Elektor. Nous avons opté, au
niveau des embases K1 à K3, pour des
exemplaires de type PS2 sachant que
la majorité des ordinateurs modernes
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 3 / 3
i j l m n o p r s t u v w
utilisent ce type de connexion pour
l’interconnexion du clavier et de la
souris au PC. Rien n’interdit non plus
d’envisager l’utilisation d’embases de
type sub-D (utilisé par le passé pour le
branchement de la souris à l’interface
RS-232), mais cela implique d’effec-
tuer un câblage en l’air des embases
de ce commutateur. Le pilote de souris
configure l’interface RS-232 de manière
à ce que le signal d’horloge passe par la
broche 9 et les données par le contact 1.
La tension d’alimentation est fournie par
la ligne CTS (broche 8), le potentiel de la
masse se trouvant lui sur le contact 5.
Helmut Kraus
■
Table des matières 6
0043 Alarme clignotante à LED
a b c d e f
CLEF DE CONTACT
D1
1N4148
D2
1N4148
R1
100k
Protéger son véhicule contre l’effraction
et le vol n’est malheureusement plus
aujourd’hui un luxe. Nombre d’assureurs
requièrent même qu’à partir d’un niveau
de prix donné, les véhicules soient dotés
d’une installation d’alarme. Si vous fai-
tes partie des millions de possesseurs
de véhicule d’un certain âge, l’achat
d’une installation d’alarme efficace (et
son montage) ne se justifie plus éco-
nomiquement, le rapport alarme / valeur
résiduelle du véhicule devenant ininté-
ressant. Si, en cas de vol, la perte est,
1001 circuits
•ELEKTOR•

g h i j l m n o p r s t u v w
+12V
genre n’a rien pour effrayer un casseur
invétéré, mais le clignotement d’une
LED donnera à réfléchir à un voleur à la
roulotte.
T1
L’électronique n’a vraiment pas de quoi
impressionner. L’entrée du montage est
reliée à un point de la clef de contact
BC557
qui ne se trouve sous tension que lors-
R3 R4 R5 R6 que le contact est mis. On aura dans ce
470Ω cas-là une tension de 12 – 0,6 = 11,4 V
33k
33k
1k5
aux bornes de la résistance R1, alors
D3
que l’on n’a, sur l’ensemble constitué
C1 C2
par la jonction base-émetteur de T1 et
de la diode D2, qu’une tension de 0,6 V.
1µ 1µ Le transistor T1 est partant bloqué et
R2 T2 T3 le reste de l’électronique se trouve sans
tension d’alimentation.
1M
2x Les choses changent du tout au tout
BC547
lorsque l’on coupe le contact. On aura,
par le biais de R1 et de D2, circulation
024049 - 11
d’un courant de base pour T1, de sorte
financièrement, moins lourde, le fait que que ce transistor entre en conduction et
l’on se trouve sans véhicule n’en reste permet l’alimentation du reste du mon-
pas moins gênant. tage. Le « reste du montage » prend la
Cette électronique a été développée forme d’un multivibrateur réalisé à l’aide
spécialement pour les véhicules à des transistors T2 et T3, ce multivibra-
faible valeur économique non dotés teur provoquant un clignotement ryth-
d’une alarme en vue de leur donner un mique de la LED D3.
minimum de protection. Ce petit circuit D3 pourra être une LED de n’importe
produit en effet le clignotement automa- quelle couleur, sachant cependant
tique d’une LED dès que l’on coupe le qu’une LED de couleur bleue paraît plus
contact. Nous sommes bien conscients moderne et semble plus efficace qu’une
du fait qu’une « fausse-alarme » de ce LED rouge standard.
Denny Kluts
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0234 Commutateur de clavier


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+5V IC1.C +5V

9
8
10 &
14 C2
C1 K1
IC1 12 1 2
100n 11
7 2µ2 13 & 3 4
16V
+5V
IC1.D
5 6

PC
+5V
D3 RE1

R4 R3
IC1 = 74HC00
100k

100k

1N4148

+5V K2
1 2
R1 R2 Si le signal provient de K3, la sortie de
3 4
la broche 6 devient haute et, à travers
2k2

2k2

5 6
R5, met le transistor T1 en conduction,
D1 D2
CLAVIER 1
ce qui active le relais. Les signaux sur
IC1.A
1 K3 sont dès lors envoyés à la fiche K1.
3
2 &
K3
La situation se maintient identique à
1 2 elle-même jusqu’à ce qu’un signal soit
T1
3 4 envoyé sur la ligne de données de K2. Le
4
6
R5 bistable bascule et sa broche 6 devient
5 & 4k7 5 6
basse. Le transistor T1 n’est plus pola-
CLAVIER 2
IC1.B BC547 risé et le relais retombe, si bien que le
024015 - 11 connecteur K2 se retrouve en relation
avec la fiche K1. Les LED D1 et D2 indi-
Ce commutateur-ci fait exactement l’in- se branchent sur K2 et K3. Les lignes de quent à tout moment quel clavier est en
verse de ce que la plupart des autres données sont, au repos, à l’état haut. contact avec le PC.
tentent d’effectuer. D’habitude, on utilise Toute action sur une touche entraînera le La commutation des signaux subit un
un commutateur de clavier pour travailler clavier à transmettre au PC les données retard tel que le code de la première
d’un même clavier sur deux ordinateurs. sérielles. La ligne de données va donc touche actionnée n’est pas transmis au
Avec celui-ci, vous pourrez opérer sur le devenir basse à certains moments. C’est PC, il sera perdu. Il faut aussi savoir qu’à
même PC avec deux claviers différents. ce niveau bas que la bascule construite l’enclenchement, personne ne peut pré-
On relie K1 au PC, tandis que les claviers à partir de IC1 va détecter et garder en voir l’état du bistable, donc quel clavier
mémoire. sera initialement en ligne avec le PC.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0033 Affichage de numéro d’ordre


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R9

T1
100Ω L’électronique fait appel à des roues
1W
codeuses BCD (Binary Coded Decimal
= décimal codé binaire) pour définir le
R10
chiffre devant être visualisé par l’affi-
T2 100Ω cheur. Ces roues codeuses constituent,
1W au niveau du prix, une alternative inté-
+VCC
+VCC ressant aux microcontrôleurs et autres
+VCC
R11
claviers. Les lignes flottantes des roues
T3 100Ω K2 codeuses sont forcées au niveau haut
R1 1 4x 10k IC1.A
16
1W par le biais de résistances de 10 kΩ.
1
1
2
Quatre des six portes intégrées dans
3
4
LT
A
13
1k2
R2
R12
un 7404, un sextuple inverseur, inver-
BI/RBO
2 3 4 5 IC1.B 5 B
12
1k2
R3
T4 100Ω sent les lignes des roues codeuses de
RBI 11 R4
K1 3 4 C 1k2 1W manière à créer un équivalent BCD du
1 7
IC2 10 R5
1 D 1k2
nombre paramétré par le biais des roues
ROUE CODEUSE
DONNÉE DE LA

1 74LS48 E 9 R6
2 1k2
IC1.C 2
4 F
15
1k2
R7
R13
codeuses. La sortie BCD est appliquée
5 6
6
8 G
14
1k2
R8
T5 100Ω aux entrées d’un décodeur BCD vers
1
1W 7 segments du type 74LS48 capable
8 d’attaquer des afficheurs à cathode
IC1.D
commune (CC). Dans le cas présent,
9 8 R14
1
100Ω comme on a besoin d’un courant plus
T6
1W important pour alimenter les afficheurs
+VCC
(de grande taille), les sorties du 7448
attaquent des transistors du type
R15
14 T1 ... T7 = MJE3055 100Ω MJE3055 servant d’étage de commande
T7
IC1 IC1 = 74LS04 1W (drivers) pour les segments. Il faudra
7 dans ce cas-là utiliser des afficheurs
020027 - 11 7 segments à anode commune (CA) en
raison de la fonction d’inversion de ces
Les affichages numériques de numéro commerciaux coûtent extrêmement étages de commande.
d’ordre sont (malheureusement) mon- cher en raison de l’approche à base de La consommation de courant de cette
naie courante dans nombre de ban- microcontrôleur qu’ils ont, pour la plu- circuiterie est négligeable comparée à
ques, magasins et autres bureaux où ils part, adopté. Le montage proposé ici la consommation propre de l’affichage à
ont pour fonction de gérer les queues est à la fois bon marché et relativement anode commune. Au suivant S.V.P. !
ou le système d’attente. Les systèmes facile à réaliser. Ketan Mehta
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0241 Commutateur pour clavier et souris

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

IC1.C
10 11
K3
SOURIS-PC1
K1 12 1 2
SOURIS D1
2 1 IC1.A 3 4
+5V
4 3 2 1 BAT85
5 6 D3
7
6 5 13
7 BAT85
IC1.D
9 8
K4
SOURIS-PC2
6 1 2
D2
IC1.B 3 4

K1 ... K6 3 4 BAT85
1 = DATA 5 6 D4
7
2 = N.C.
5
3 = GND
BAT85 L1 +5V
4 = +5V
5 = CLK
6 = N.C. 47µH
IC2.C R7
10 11

15Ω
K5 C3
CLAVIER-PC1
K2 12 1 2 10n

On ne jette pas nécessairement aux

CLAVIER D5 C7
2 1 IC2.A 3 4
+5V
4 3 2 1
5 6 D7
BAT85 100µ 10V oubliettes un ancien PC, souvent on le
7
6 5 13
destine à des fonctions particulières.
7
IC2.D BAT85
Mais être obligé de manipuler deux cla-
9 8
K6 viers et deux souris représente un incon-
6
CLAVIER-PC2
1 2 vénient que l’on peut éliminer grâce à
un commutateur qui transfère à volonté,
D6
IC2.B 3 4

3 4
5 6 D8
BAT85 d’un PC à l’autre, la liaison d’un seul cla-
7
5
+5V vier et d’une même souris. C’est l’objet
+5V BAT85
de ce montage. Le raccordement néces-
site quatre câbles PS/2 (mâle / mâle). Si
S1 S2 14 14
PC1 PC2
C4
IC1
C5
IC2 l’ancien PC est encore pourvu de la fiche
IC3.D IC3.A
100n 7 100n 7 DIN, mieux vaut prévoir un adaptateur.
11 3
13
≥1 12
1
≥1 2
Il en va de même pour la souris, si seule
C1
470n la prise Sub-D à 9 pôles est disponible,
IC1, IC2 = 74HC4066
IC3.C
C2
IC3 = 74HC02 il existe aussi un adaptateur PS/2 vers
8 5
10
≥1 9
4
≥1 6
470n
+5V Sub-D à neuf contacts.
R5 R6

IC3.B
Le fonctionnement est très simple. La
2k7

2k7

R1 R2 R3 R4
C6 14
tension d’alimentation est prélevée des
1M

1M

220k

220k

D9 D10 IC3
100n 7 quatre prises par l’intermédiaire de D1,
PC1 PC2

024068 - 11
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0241 Commutateur pour clavier et souris

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

D2, D5 et D6. Il suffit que la tension soit

présente sur l’une des quatre connexions
K3 à K6 pour que le montage fonctionne. Liste des composants
La self L1 empêche les éventuels parasi-

H2
H3

Résistances : IC1, IC2 = 74HC4066

tes des alimentations de PC de perturber

K3

K4

K5
R1, R2 = 1 MΩ IC3 = 74HC02 K6
MOUSE PC1 MOUSE PC2 D2 D5 KEYBOARD PC2
le montage. La tension d’alimentation R3, R4 = 220 kΩ C3 KEYBOARD PC1

024068-1
L1
ainsi recueillie est appliquée directement R5, R6 = 2 kΩ7 Bobines : D6

D4
D1 D9 PC1
R7 = 15 Ω L1 = 47 µH R5 D8
au clavier et à la souris. R6 D7
La commutation des lignes de données D10 PC2

D3
Condensateurs : Divers : C1 C6

ROTKELE )C(
1-860420
et d’horloge, ce sont des interrupteurs

R3
R4
IC1

IC2
C1, C2 = 470 nF K1 à K6 = embase IC3
C7
analogiques ordinaires qui la prennent C3 = 10 nF au pas miniDIN6 / PS2
de 5 mm femelle encartable R1
en charge. Ils appartiennent à la famille C4, C5, C6 = 100 nF S1, S2 = bouton-poussoir R7
C2 C5

C4
R2
logique HC (74HC4066). Les puces IC1 et céramique au tel que, par ex. KEYBOARD
MOUSE K2
IC2 sont ici organisées en inverseur bipo- pas de 5 mm D6-C-40 (ITT- K1
C7 = 100 µF / 10 V radial Cannon) carré rouge
laire. Pour éviter que les signaux des PC

H4
H1

et / ou S1 S2
ne puissent intervenir dans la commuta- Semi-conducteurs : D6-C-50 (carrévert) ;
tion, IC1 et IC2 sont commandés par une D1 à D8 = BAT85 en option bouton
bascule formée par les portes NOR (NON D9, D10 = LED 3 mm BTN-D6-40 (rouge)
à haut rendement BTN-D6-50 (vert)
OU), IC3.A et IC3.B. On passe d’une rouge et verte
position à l’autre par les poussoirs S1
et S2. Si les deux entrées de la bascule
sont actives, ses deux sorties sont bas-
ses, aucun des PC n’est relié et les deux systèmes). Pour arriver à placer le
LED sont allumées (par exemple si l’on commutateur dans le bon sens, par le
appuie sur S1 et S2 en même temps). truchement de D3 et D7 pour PC1 ou
La liste des composants mentionne des de D4 et D8 pour PC2, il faut évidem-
poussoirs ITT-Cannon de couleur rouge ment disposer au départ de l’alimenta-

et verte, question de s’y retrouver, en
gardant la concordance avec la couleur
de la LED correspondante.
Il importe, lors du démarrage ou d’une
mise à zéro de l’ordinateur, que l’inver-
seur soit dans la bonne position, sinon ni
le clavier, ni la souris ne seront détectés
(c’est moins grave avec les nouveaux
(C) ELEKTOR
024068-1
tion d’un PC. Les impulsions de mise à
un et à zéro sont produites par R1 / C1
et R2C2 ; la constante de temps d’une
demi-seconde choisie ici est amplement
suffisante. R3 et R4 servent à décharger
C1 et C2. Le condensateur électrolyti-
que C7 assure un bon découplage de
l’alimentation. Quant à R7, elle a pour
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0241 Commutateur pour clavier et souris

  page 3 / 3
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

fonction de limiter le courant de charge à il apparaît que les souris de certains

travers les diodes BAT85 au moment de
l’insertion d’une fiche PS/2.
La consommation de courant est voisine
de 1 mA, on la doit principalement à la
LED en service. Encore quelques détails
à savoir, pour conclure. Lors de la mise
hors tension d’un PC sous Windows,
fabricants sont désactivées. En pareille
circonstance, il faut veiller à commuter
sur l’autre PC lorsqu’on veut débrancher
le premier, sinon il ne verra pas la sou-
ris. Vous vous éviterez également des
difficultés en installant sur les deux PC
le même pilote.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0044 Alarme de boîte aux lettres


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+12V

R2 R2 R3

1k
4k7

4k7
4 8
7 R
DIS
R4
IC1 C3

47k
3
OUT
T1
D1 6 555 47µ LS1
THR
25V
2
T2 TR
CV
Vert BP103
or 5 1
2N5777 C1 C2 ≥ 8Ω
500mW
BC547
47n 100n

010077 - 11

Ce projet est basé sur un 555 qui peut une « lettre » est généralement contenue avec la musique Vous avez du courrier
être utilisé comme une alarme de boîte dans une « enveloppe », prend un temps de Windows – est émise par le haut-
aux lettres. En montant d’une manière fou pour être transmise et peut être par- parleur (impédance minimum 8 ohms).
adéquate la LED et le phototransis- fois aperçue entre les mains d’une forme Le haut-parleur peut aussi être monté à
tor, le circuit est capable de détecter humaine appelée « facteur », version l’intérieur de la boîte aux lettres, en per-
l’introduction d’une lettre dans votre antédiluvienne du messager anonyme çant quelques trous sur le côté servant
boîte aux lettres. Nos jeunes lecteurs de votre fournisseur d’accès internet. de grille. La LED et le phototransistor
devraient savoir qu’une « lettre » n’est Lorsque la boîte aux lettres est vide, devraient être éloignés l’un de l’autre de
pas le résultat de la frappe d’une des la lumière verte émise par la LED est quelques centimètres.
touches A à Z du clavier d’un PC, mais détectée par le phototransistor. À ce Pradeep G.
un précurseur du message électronique. moment, le circuit intégré 555 est blo- ■
Pour certaines raisons mystérieuses, des qué par sa broche 4. Lorsqu’une lettre
personnes continuent de s’envoyer des est introduite dans la boîte, la condition
messages en utilisant des lettres. Au cas de blocage est annulée et une alarme
où vous n’en auriez encore jamais vu, sonore – sans aucune ressemblance
 Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0244 Commutateur secteur à plusieurs positions

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

IC2
D8 78L09 +9V
D1 RE1 K1
1N4001
C4 C1 C2 12V

470µ 100n 10µ 1N4148

16V 63V
Tr1

D3
K3 D2 RE2 K2
1N4148 D4
B1 T2 12V
R1
16 1N4148
C3 D5 10k
3
230V 0
4µ7 CTRDIV10/ 1 2
BC547B
9V
R5
16V DEC 4
D6
tions » d’un circuit à interrupteur unique.
B80C1500 15 2 T1
1VA5 CT=0 K3 est relié aux fils de raccordement de
10k

7 R2
3
IC1
4
10 D7 10k
la lampe d’origine, K1 et K2 forment les
4017 1
14
5
5 4x BC547B jonctions aux deux nouvelles lampes.
& 6
+ 7
6 1N4148 Le fonctionnement se base sur le déca-
8
9 lage de la sortie active de IC1 à chaque
13
R3
C5
R4
9
11
transition de bas en haut du niveau
12
100k
33k

RE1, RE2 = V23057

CT≥5 sur l’entrée CLK de IC1. Le réseau de
2µ2
25V 8 diodes D4 à D7 fait en sorte que l’on
puisse passer d’une sortie à l’autre en
014097 - 11
actionnant l’interrupteur mural existant.
Le présent schéma a vu le jour en raison réfléchir à une solution électronique plus Lorsque K3 reçoit la tension du secteur
de la nécessité dans laquelle se trou- subtile qui lui permettrait de commander pour la première fois, Q0 devient haute
vait un de nos collaborateurs qui, après deux lampes à l’aide d’un seul commu- et Re1 s’active. Si l’on opère pendant
avoir fait des transformations dans sa tateur. un bref instant un aller retour de l’inter-
cuisine, s’était aperçu, un peu tard, qu’il C’est ainsi qu’il a réalisé un montage rupteur, cela n’aura aucun effet sur la
manquait manifestement quelques inter- dont la recette fait appel à une décade tension d’alimentation de 9 V, puisque la
rupteurs. Il ne se sentait pas le courage de comptage, un réseau de diodes, deux capacité de C4 est grande. Mais l’entrée
de démolir le travail à peine achevé, en relais et une alimentation basse tension. CLK subira une impulsion qui enverra
rainurant les murs pour y tirer des fils Le schéma montre avec quelle simplicité Q1 au niveau haut et, via D5 et D6,
supplémentaires. Aussi a-t-il préféré on peut obtenir davantage de « posi- les deux relais seront excités. Après un
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0244 Commutateur secteur à plusieurs positions

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

C5
H4

H1
014097-1

C2
R3

H6
Liste des composants

IC2
D6 D5
D7 D4
Résistances : Divers :
R1, R2 = 10 kΩ K1 à K3 = bornier

D3
R3 = 33 kΩ encartable à vis

R2
R4
IC1

R1

D8
R4 = 100 kΩ à 2 contacts au

C4
R5 = 10 kΩ pas de 7,5 mm

C1
T1
Tr1 = transformateur R5

T2
Condensateurs : secteur 9 V/1,5 VA

C3
D2 D1

B1 ROTKELE )C(
C1 = 100 nF par exemple,
C2 = 10 µF / 63 V EI 3022021 (Hahn)

(C) ELEKTOR
1-790410

014097-1
C3 = 4 µF7 / 63 V radial B1 = B80C1500 (rond)
C4 = 470 µF / 16 V radial Re1, Re2 = relais

RE2

RE1
C5 = 2µF2 / 63 V axial 12 V tel que, par

TR1
exemple, V23057
Semi-conducteurs : B0002 A101 12V
D1 à D7 = 1N4148 boîtier : Bopla, OKW
D8 = 1N4001 ou Schyller
T2, T3 = BC547B
IC1 = 4017
IC2 = 78L09
K2

K1

K3
~

~
IN2 IN1

H3 H2

IN
H5

basculement supplémentaire de l’inter-
rupteur, Q2 passe à l’état haut, le relais
Re1 retombe et seul Re2 reste actif. Une
impulsion de plus et nous voilà revenus
à la position de départ, avec Re1 seul en
activité. Et puis si l’on remet l’interrup-
teur secteur en position ouverte, il n’y a
bientôt plus de courant et tous les relais
retombent.
Ce montage capable de démultiplier les connus. Comme le montage travaille
fonctions d’un simple interrupteur a pro- directement sur le secteur, il va de soi
fité d’une platine sur mesure, laquelle se que toutes les mesures de sécurité pré-
glisse sans difficulté dans l’un des boî- vues doivent s’appliquer. Avant toute
tiers étanches de OKW, Bopla ou Schyl- intervention sur le montage, aux fins de
ler. Le transformateur Tr1 y trouve place mesure ou modification, il faut absolu-
aussi. Pour K1, K2 et K3, on peut utiliser ment débrancher la liaison à K3.
les supports pour circuit imprimé bien ■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0609 Mesures d’ESR

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

T1 = BUZ10, Le Condensateur Sous Test se charge

1...2V BUZ100, D par le biais de la tension d’alimenta-
BUK455 tion qui lui est appliquée au travers de
R1
la résistance de 1 kΩ, R1. La valeur
1k

d’ESR se calcule à l’aide de la formule

(U1/U2)–1 (cf. la courbe 1 de la copie
d’écran d’oscilloscope). La simplicité
R2 attrayante de cette formule est due au
choix, pour R2, d’une valeur de 1 Ω. La
1Ω

G S
5W D tension d’alimentation et la valeur de R1
D C
T1
G Condensateur
Sous Test
S mule. Le condensateur électrochimique
004069 - 11
Dans le monde des alimentations à
découpage la qualité de la tension de
sortie dépend pour une bonne part de
la qualité des condensateurs électro-
chimiques utilisés. L’un des facteurs les
plus importants à ce niveau est l’ESR
(Equivalent Series Resistance), ce que
l’on pourrait traduire par la résistance
ohmique interne, des dits condensa-
teurs, pour la simple et bonne raison de
l’importance des intensités mises en jeu.
Il est loin d’être évident de mesurer avec
précision l’ESR, mais lorsque l’on veut se
faire une idée rapide ou que l’on tient
à comparer des familles de condensa-
teurs, on pourra utiliser la disposition de
mesure décrite dans le présent article.
ne sont pas critiques, pour la simple et
bonne raison que nous effectuons une
mesure relative comme le montre la for-
se charge au travers d’une résistance de
1 Ω et se décharge par le biais d’un FET
de puissance. On pourrait s’attendre à ce
que ce processus de décharge se fasse
en suivant la fameuse puissance e, mais
comme l’illustre la copie d’écran, la ten-
sion commence par chuter rapidement
et ce n’est qu’ensuite que l’on rencon-
tre notre fameuse puissance e. Cette
chute rapide en début de décharge est
due à l’ESR du condensateur. Aux bor-
nes de cette résistance il naît immédia-
tement une chute de tension égale à la
résistance multipliée par le courant de
décharge. Plus cette chute de tension est
importante plus la qualité du condensa-
teur est déplorable.
Si, comme c’est le cas ici, la tension
chute de la moitié environ, on peut en
déduire que l’ESR est pratiquement égale
à la résistance de décharge de 1 Ω. Il
s’agit là d’une valeur très correcte pour
un petit condensateur électrochimique
bon marché de 10 µF. On peut dire qu’en
gros, l’ESR diminue proportionnellement
à l’augmentation de capacité et qu’elle
diminue en outre légèrement au fur et à
mesure de l’augmentation de la tension
aux bornes du condensateur.
On pourra attaquer le FET directement à
l’aide d’un générateur de signal en cré-
neaux fournissant une courte impulsion
de 6 V minimum sur la grille de ce tran-
sistor (cf. courbe 2 de l’oscillogramme).
La fréquence de répétition doit être de
100 à 1 000 fois plus longue que l’impul-
sion positive sachant que sinon le con-
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0609 Mesures d’ESR

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

densateur n’a pas le temps de se char-
ger. Dans la majorité des cas il faudra
disposer d’un oscilloscope à fonction de
mémorisation (storage) pour obtenir une
image stable. On pourra prendre qua-
siment n’importe quel type de FET tant
que la tension de décharge totale (c’est-
à-dire la somme de R2 et de Rds du FET)
est, aussi précisément que possible, de
1 Ω.
Karel Walraven
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0247 Commutation inter-accumulateurs automatique

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

D1 TH1 nes de chacun des deux accumulateurs

1N4001 BRX49 sont pratiquement égales. Le thyristor
K A
est bloqué vu qu’il ne lui est pas appli-
R2 G qué de niveau de tension suffisant et
P1 qu’en outre il ne circule pas de courant

270Ω
de grille par le biais de P1. Suite à la
Accumulateur primaire

T1

Accumulateur de réserve
BT1 47k BT2 décharge progressive de l’accumulateur
La1 primaire, la tension fournie à la charge
BC557C et partant celle présente sur la cathode
6V 6V
R1 ≈ 5V du thyristor, diminue peu à peu, l’anode
100...300mA du thyristor devenant lentement positive
680Ω

par rapport à la cathode et à la grille. On

D2 constate, par le biais de P2, un début de
circulation de courant de grille, courant
dont l’intensité dépend de la tension et
de la valeur de P1. Dès que le courant de
020050 - 11
grille atteint le seuil de déclenchement
Ce montage est prévu pour les accumu- consommateur de courant à condition du thyristor, on a amorçage du thyristor
lateurs de 6 V et effectue une commu- que sa consommation ne dépasse pas (ceci signifie qu’il devient, brutalement,
tation automatique vers un accumula- 300 mA sous de l’ordre de 5 V. conducteur), ce qui se traduit par la
teur de réserve lorsque la tension de La cathode du thyristor est reliée à la connexion de l’accumulateur de réserve
l’accu principal, l’accumulateur primaire, charge, son anode au pôle positif de à la charge. Le niveau de tension plus
approche de la tension correspondant l’accumulateur de réserve. La grille du élevé de l’accumulateur de réserve par
à une décharge. La génialité de cette thyristor se trouve elle aussi reliée au rapport à celui de l’accumulateur pri-
électronique repose sur le fait que la pôle positif de l’accumulateur de réserve, maire a pour conséquence un blocage de
commutation proprement dite se fait mais ceci par le biais d’un ajustable de la diode D1. On évite ainsi qu’il n’y ait
hors-tension et qu’elle est ajustable et 47 kΩ. Une fois que l’on sait cela, le transfert de courant de l’accumulateur de
qu’elle ne requiert en tout et pour tout principe de fonctionnement de cette réserve vers l’accumulateur primaire. On
que deux composants. L’élément actif commutation automatique est presque constate que l’on se trouve bien en pré-
prend ici la forme d’un petit thyristor du évident : sence d’une électronique qui commute
type BRX 49 intercalé entre la charge La tension aux bornes du thyristor est effectivement de l’accumulateur primaire
et l’accumulateur de réserve. On fait la différence entre les deux tensions dis- vers l’accumulateur de réserve.
appel, pour le réglage, à une ampoule ponibles aux bornes des accumulateurs. La diode D1 n’a pas pour seule fonction
à incandescence. Dans la pratique, Au début, les deux accumulateurs sont d’empêcher un courant de retour vers
cette charge pourra être n’importe quel chargés à plein, les tensions aux bor- l’accumulateur primaire, mais constitue
Table des matières 6
0247 Commutation inter-accumulateurs automatique
a b c d e f g h
également, avec le transistor T1 et la
LED D2, une partie de l’électronique de
visualisation.
Tant que D1 est traversée par un courant
en provenance de la batterie primaire,
on a également circulation d’un courant
de base par la diode base-émetteur du
transistor, cette jonction qui se trouve, de
même que la résistance de base, prise
en parallèle sur D1. Dans ces conditions,
le transistor est conducteur et la LED D2
s’allume indiquant ainsi que l’accumu-
lateur primaire est en fonction. Après
commutation vers l’accumulateur de
réserve on aura blocage non seulement
de la diode D1 mais également de T1, ce
qui se traduit par l’extinction de la LED.
Pour l’étalonnage il suffira de connec-
ter l’accumulateur de réserve au mon-
tage (qui pourra également prendre la
forme d’une batterie de réserve) et on
substitue à l’accumulateur primaire une
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
alimentation de laboratoire capable de
fournir une tension réglable comprise, au
minimum, entre 5 et 8 V. On commence
par mettre P1 en butée Maximum et on
ajuste la tension fournie par l’alimenta-
tion de manière à ce qu’elle corresponde
à celle de l’accumulateur de réserve.
Après connexion de l’alimentation au
montage on devrait voir la LED s’allumer.
On diminue ensuite progressivement
sur la tension fournie par l’alimentation
jusqu’à quelque 5,3 V environ et on
joue doucement sur l’ajustable jusqu’à
obtenir la commutation, basculement
visualisé par l’extinction de la LED. On
augmente la tension avant de la réduire
pour s’assurer que la commutation s’ef-
fectue bien. Il faudra le cas échéant
ajuster la position de l’ajustable jusqu’à
ce que l’on ait une commutation fiable
lorsque l’accumulateur primaire a atteint
la tension limite souhaitée.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0249 Comparateur à fenêtre


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+2V8...+16V

R W1 R C1 R1
C1
100k

100n
VWIDTH/2 ABOVE
7 8
V CC
OSC
WITHIN
2 1
CENTER WITHIN WITHIN
V IN VCENTER
IC1
3
VIN
V WIDTH/2 LTC1042 ABOVE
5 6
WIDTH/2 ABOVE
VIN
R W2 R C2 4
VCENTER 024093 - 12

024093 - 11

Il arrive, lorsque l’on procède à des travers du diviseur de tension RW1 / RW2 plie. +Vcc pourra prendre toute valeur
expérimentations, que l’on ait besoin cette fois, une tension correspondant comprise entre +2,8 et +16 V. Il faudra,
de savoir si une tension à surveiller se à la moitié de la largeur de la fenêtre. si l’on veut disposer d’un signal BELOW
situe bien à l’intérieur d’un domaine ou Comme cette tension est référencée à qui indiquera que la tension se trouve
si elle se trouve en-deçà ou au-dessus. la masse, il est possible de jouer sur la « en-deçà de la fenêtre », intervertir les
On pourra, pour remplir cette tâche, largeur de fenêtre simplement et indé- lignes VIN et CENTER. On disposera alors,
faire appel à un nouveau comparateur pendamment de VCENTER. en broche 6, de la tension d’alimenta-
à fenêtre de Linear Technology (www. En ce qui concerne les sorties, le tion Vcc lorsque la tension appliquée à
linear-tech.com/pdf/lt1042.pdf). LTC1042 met à disposition les sorties CENTER se situe en-deçà de la fenêtre
Le LTC1042 dispose d’une entrée CEN- WITHIN signalant une tension située « à définie.
TER à laquelle on applique, au travers du l’intérieur de la fenêtre », et ABOVE pour Comme le circuit intégré requiert un
diviseur de tension RC1 / R C2 , une tension indiquer une tension se situant « au-delà signal d’horloge il faudra prendre en
correspondant au milieu de la la fenêtre de la fenêtre ». Ces sorties passent au broche 7, OSC, une résistance de 100 kΩ
souhaitée. On pourra également, si on le niveau de la ligne de tension positive, vers la ligne +Vcc. Ce composant est pro-
désire, appliquer à l’entrée WIDTH / 2, au + V cc , lorsque la condition est rem- posé en boîtier Mini-DIP à 8 broches.
Gregor Kleine
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0252 Comparateur éclair


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

0V...+12V +3V/+5V
*
C1 C2

100n 100n

10 9
VCC VCC OUT
VIN A
1 +INA VOUT A
+VCC OUT
OUTA 8
2 –INA 0V
VREF A
IC1
VIN B LT1715
4 +INB VOUT B
+VCC OUT
OUTB 7

VREF B
3 –INB
VEE
5 6
C3
100n
0V...–12V
Il n’est pas si facile de convertir des
signaux rapides, c’est-à-dire jusqu’à
150 MHz (la sinusoïde d’un oscillateur
à quartz par exemple), en signaux rec-
tangulaires numériques de niveau logi-
que de 3,3 ou 5 V. Les circuits discrets
conçus dans ce but sont relativement
complexes et requièrent des transistors
HF rapides.
0V
GND
* voir texte
* 024089 - 11
Ce problème a été considérablement
simplifié par l’apparition du compara-
teur double LT1715 de Linear Techno-
logy (www.linear-tech.com/pdf/1715f.
pdf) : les connexions d’alimentation de la
plage d’entrée (Vcc et Vee) et de la plage
numérique de sortie (Vcc , out) de ce cir-
cuit intégré sont séparées. On peut donc
adapter facilement l’un des côtés à la
tension du signal qui s’y trouve. D’autre
part, la tension de fonctionnement Vcc , out
détermine directement le niveau logique
du signal de sortie. Il faut toutefois tenir
compte de ce que la tension entre Vcc et
Vee ne doit pas dépasser 13 V. Si la ten-
sion d’entrée est négative, on peut donc
faire fonctionner l’entrée du comparateur
à Vcc = 0 V et Vee = –12 V.
La plage de la tension d’entrée s’étend
de Vee à (Vcc – 1,2 V). La sortie numéri-
que rail à rail a été symétrisée dans la
puce pour égaliser les temps de montée
et de descente. Les sources de tension
de référence de la figure représentent en
fait les diviseurs de tension dont chacun
fixe le seuil du comparateur correspon-
dant. Le LT1715 est placé dans un boî-
tier MSOP 10 broches.
Gregor Kleine
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0015 Adaptateur de niveau


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+U B R3 +24V
2k2 +24VDC
DCF D1
R2
220k

T1
R1
DCF 47k *
BC516
DCF
PLC
in
BD680
DCF

* voir texte PLC

1. 2.

Il faudra, si l’on veut connecter la sortie
à collecteur ouvert NPN d’un module DCF
du commerce courant de chez Conrad,
module alimenté sous une tension d’ali-
mentation faible comprise entre 1,5 et
15 V, à un automate PLC (Programmable
Logic Control) qui requiert un signal de
commutation 24 V de quelque 150 mA,
prévoir une adaptation de niveau. On
pourrait, comme l’illustre le schéma de
la figure 1, résoudre simplement ce
problème par l’utilisation d’un relais de
faible puissance, relais que l’on pren-
drait entre la ligne positive de la ten-
sion d’alimentation et la sortie DCF. La
charge maximale que puisse supporter
la sortie DCF est 1 mA, les relais ayant
une résistance de bobine de 15 kΩ n’est
pas non plus chose courante, si tant est
qu’il en existe.
Il existe heureusement une solution Cette adaptation de niveau n’est pas
purement électronique : comme l’illus- réservée à cette application spécifique ;
tre la figure 2, une paire de résistances elle montre comment relier une sortie
et un transistor, il n’en faut pas plus, à collecteur ouvert à un système tra-
si tant est que l’on soit disposé à se vaillant à une tension d’alimentation
passer d’isolation galvanique entre les différente.
deux appareils. Richard Koegler
On pourra utiliser, pour le transistor, ■
n’importe quel transistor Darlington ne
comportant pas de résistance intégrée,
voire un FETMOS de type P. Partant, OK
pour un BC516 ou un DB680, mais pas
de TIP142 ! Les lignes de masse des
deux appareils seront interconnectées.
La LED rouge fait ici office de régula-
teur de tension. Elle abaisse la tension
de 24 V de l’automate à une valeur de
tension de 2,4 V servant à l’alimentation
du module DCF.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0159 Capacité variable entre 0 et 2 µF


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

15V
C2 C4

10µ 25V 100n 8

IC1 IC1 = TL082
C3 C5 4

10µ 25V 100n

15V

R2
10k
2 1%
Uin R1
1 6
IC1a 10k
3 7
1% IC1b U1
5
C CW

P1
10k

C1

1µ 004099 - 11

Ce montage permet de simuler une capa- formule dans laquelle a représente la Cette dernière formule permet de
cité variable dont la valeur est ajustable position de P1 (de 0 à 1). Le courant déduire la capacité d’entrée :
par le biais d’un potentiomètre. L’étage d’entrée Iin répond lui à la formule sui-
( )
Cin = 1 − α ⋅ 2 ⋅ C1
d’amplification centré sur IC1b induit vante :
un facteur d’amplification allant de +1 La tension maximale aux bornes de Cin
U in − U1
à –1, gain ajustable par le biais de P1. I in =
1
( ( )
= U in − 2⋅α −1 ⋅ Uin ⋅j⋅ω⋅ C1 ) ne doit pas dépasser 10 Vcc, la consom-
IC1a constitue un tampon d’impédance j⋅ω⋅ C1 mation de courant du montage se suite
de sorte que la capacité obtenue par aux alentours de 5 mA.
(
= j⋅ω⋅ 1 − α ⋅2⋅ C1⋅U in)
conversion se rapproche le plus possible Hans Bonekamp
de l’idéal. Ce montage répond à l’équa- ■
tion suivante : l’impédance d’entrée étant alors de
(
U 1 = 2⋅α −1 ⋅ Uin) Z in =
U in
=
1
I in (
j⋅ω⋅ 1− α ⋅ 2 ⋅ C1 )
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0577 Jeu d’orgue monocanal


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

L1
R1
R2
1k

0W6 470Ω
IC1 R3 230V
1 6
RV1

100Ω
D1
TRI1
A2
C1
10k 2 4
G A1 100n
1N4148 250V
K3020P
L
TIC206M 005096 - 11

Huit composants suffisent à fabriquer
un jeu d’orgue très simple, capable de
faire s’allumer une lampe au rythme de
la musique. Grâce à la présence d’un
photocoupleur, la sécurité d’une isola-
tion galvanique entre la commande et la
partie qui supporte la tension du secteur
est assurée.
Eu égard à la simplicité du montage, le
signal musical doit lui parvenir sous une
intensité suffisante, de la sortie pour
haut-parleur de l’amplificateur. Il est
transmis par R1 directement au réglage
de niveau RV1. La manière dont celui-
ci est branché est assez surprenante.
Les deux extrémités de la piste sont
branchées à la LED du photocoupleur
IC1, alors que le signal entre par le
curseur. La diode D1 a pour but d’écrê-
ter à 0,7 V les alternances négatives du
signal, de sorte que la diode émettrice
du photocoupleur ne risque pas sa vie
face aux excursions trop grandes en
tension inverse. Pour un signal d’entrée
convenable, la LED s’allume et le triac
du photocoupleur entre en conduction,
pour peu qu’une tension suffisante soit
présente entre ses anodes. Le réseau
d’amortissement R3-C1 atténue les
variations de courant trop rapides pour
le triac. Avec les valeurs mentionnées,
c’est un courant maximum de 1 A sous
230 V qui peut être commuté, mais sur
charge ohmique seulement !
Une partie de ce montage véhicule la
tension du secteur, il s’agit donc de tra-
vailler avec les précautions nécessaires.
Il n’est certainement pas inutile d’en-
fermer adéquatement le montage dans
un boîtier en matière plastique et de le
doter d’un fusible d’un ampère, monté
en série avec la lampe. Réservez-lui
aussi une étiquette autocollante sur
laquelle vous indiquerez la tension, le
courant nominal et la valeur du fusible
de remplacement.
Harry Baggen
La firme Velleman propose une boîte de
construction complète pour ce montage (kit
n° MK110), disponible dans la plupart des
magasins d’électronique.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0154 Calcul du nombre de bits requis


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Supposons que nous voulions réaliser un Il est possible, en principe, d’utiliser

compteur capable de compter de 0 à un n’importe quel logarithme, et, partant
nombre décimal quelconque que nous tout aussi bien ln() ! Il faudra cependant
appellerons M. Si nous voulons réaliser toujours arrondir vers le haut le résultat
une version de compteur travaillant en de ce calcul !
mode binaire il nous suffira d’une petite Hans Bonekamp
calculatrice pour déterminer le nombre ■
de bits, N, dont nous aurons besoin.
10
( )
log M
N=
10
log(2 )