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Synthèse de Science du milieu

1. Introduction

Géologie : étude des matériaux constitutifs de l’écorce terrestre, de leur agencement


réciproque, de sphénomènes auxquels ils sont soumis en surface et en profondeur.
Minéralogie : propriétés physiques-chimiques des minéraux
Cristallographie : structures des corps solides organisés en cristaux
Pétrographie : classification des roches, leurs genèse et mode de fonctionnement
Stratigraphie et géologie historique : succession des terrains et chronologie
Paléontologie, paléobotanique, paléozoologie : fossiles, végétaux et animaux
Paléo(bio)géographie : géographie anciennes et répartitions des êtres vivants
Géodynamique : phénomènes géologiques en surface (« externe ») et en profondeur
(«interne »)
Tectonique : déformation des roches et sismique- comportement des ondes
Géographie physique : paysages et modelés
Pédologie : sols et évolution
Géologie appliquée : géotechnique, hydrogéologie, géophysique, géochimie, mécanique
des sols, etc.

2. Histoire de l’Univers, du système solaire et de la Terre

Vers 15 Gigans (GA= milliard d’année) « Big-Bang » ou explosion originelle.


Composition de l’Univers majoritairement de l’hydrogène(H) et aussi de l’hélium (petite
quantité- He)
Vers 5Ga, apparition du soleil (étoile)
Rotation de la terre autour du soleil 1an
Vers 3,8 Ga apparition d’H2O sur terre
Vers 0,6 Ga, processus de squelettisation

4. Sismique

Séisme : ébranlement brutal du sol causé par un mouvement brusque, en profondeur, de


deux compartiments de roches.
Hypocentre : Foyer du mouvement
Epicentre : point de la surface terrestre immédiatement au droit du foyer
Ondes de compressions/dilatations : « P »
Ondes verticales/transversales : « S »
Ondes de cisaillement horizontale : «  de Love »
Echelle de Mercalli (MSK) : comporte 12 degrés, basé sur l’estimation des dégâ ts et des
effets ressentis (Plus subjective que celle de Richter)
Echelle de Richter : basée sur des mesures de l’énergie libérée, réalisée d’après
enregistrements (Plus objective que celle de Mercalli)
Sismographe : pendules très lourds a la forte inertie, fixés sur des supports solidaires au
sol, appareil qui sert a enregistrer les mouvements du sol.
Terre constituée d’enveloppes successives :
- celle très profonde de Lehmann : entre les deux parties du noyau d’état différent
- celle de Gutenberg : entre le manteau et le noyau avec des vitesses de transmissions
fortes et faibles)
- celle plus superficielle de Mohorovicic : entre le manteau et l’écorce.
5. Structure interne de la Terre.

« Centrifugation » avec concentration des métaux denses vers le oyau (dont Fer et
Nickel) et des éléments légers vers la croute (silicium, silicates).
De l’intérieur vers l’extérieur :
-Noyeau interne : état solide
-Noyau externe : comportement d’un liquide
-Manteau inférieur : comportement d’un solide
-Couche particulière du manteau supérieur : nature visqueuse, ou les ondes se déplacent
a faible vitesse

-Manteau supérieur : déplacement rapide des ondes -> suppose un état solide
-Ecorce/Croute continentale/Croute océanique : PARTIE SUPERFICIELLE QUI
NE REPRESENTE QUE 1% EN VOLUME et 0,5% en masse du globe

Forment la lithosphère
6. Tectonique des plaques et dérive des continents

Le basalte enregistre l’orientation du pole magnétique car il contient des minéraux


ferreux qui s’orientent lors de la cristallisation selon les lignes magnétiques de l’époque.

Différentes plaques et mouvements respectifs :


-zones d’accrétion : au niveau des rides médio-océaniques ou des rifts
-zones de subduction : ou une plaque s’enfonce sous une autre
-zone d’obduction ou de collision : ou des plaques continentales viennent s’affronter en
donnant des chaines de montagnes
-zone de coulissage ou des plaques glissent le long l’une de l’autre générant des séismes
superficiels et des mouvements tectoniques
(Plaques majeures : Eurasie, Nord-Amérique, Sud-Amérique, Afrique, Pacifique,
Australie, Antarctique ; Micro plaques : Caraïbes, Philippines)
Les séismes sont distribués le long des zones d’accrétion, dorsales médio-océaniques ou
rifts, avec des foyers peu profonds, ou au niveau des zones de subduction.

7. Géodynamique profonde

Les séismes sont répartis en deux groupes majeurs :


-De faible intensité et de faible profondeur, liés aux dorsales et rifts, résultent des
mouvements de tectonique distentive, plutô t superficiels
-D’intensité plus fort et de profondeur variable, générés par des frictions importantes
dans les zones de subduction ou d’obduction, avec une répartition géométrique selon un
plan plongeant régulièrement sous la plaque « dominante ». Plan appelé « Plan de
Benioff ».

8. Minéralogie

Minéral : substance de composition chimique et de structure atomique bien définies, qui


est stable dans des conditions précises de température, de pression et de milieu
chimique. L’état solide peut être réalisé sous deux formes :
-Amorphe ou vitreux : sans structure organisée
-Cristallin.

Cristal : Solide caractérisé par des formes géométriques régulières. Ordonnance stricte a
l’échelle atomique.
Polymorphisme : variation des structures atomiques pour une même composition
chimique.
Isomorphisme : minéraux cristallisant sous une même forme cristalline pour des
formules chimiques différentes.

Grandes familles :
-sulfates (pyrite et marcassite)
-oxydes (limonite)
-Halogénures (halite ou sel gemme)
-carbonates (calcite et dolomite)
-sulfates (anhydrite et gypse, qui intervient dans la fabrication du plâtre par
cuisson)

Propriétés :
-couleur
-éclat
-transparence
-densité
-dureté
-ruptures
-magnétisme
-propriétés thermiques
-propriétés électriques
-propriétés optiques
-propriétés chimiques
9. Cristallographie

7systèmes cristallins du plus simple au plus complexe : (ps derrière le A et, le chiffre est
en petit en dessous -> en « indice »)

Triclinique Prisme incliné a base C


parallélogramme
Monoclinique Prisme incliné a base C A2 P
rectangulaire
Orthorhombique Prisme droit a base C 3A2 3P
rectangulaire
Rhomboédrique 6 faces = losanges égaux C A3 3P 3A2
Quadratique Prisme droit a base carrée C A4 P 4A2 4P
Hexagonal Prisme droit a base C A6 6A2 6P
hexagonale
Cubique cube C 3A4 3P 4A3 6A2 6P

10. Alumino-silicates

Eléments les plus représentés de la croute terrestre :

Oxygène Silicium Aluminium Calcium Sodium Potassium Fer Magnésium


Poids : 46,7% 27,7%
Volume : 92% 0,8%
^___________^ ^_________^
calco- alcalins ferro- magnésiens

Le module de base de tous les silicates est un tétraèdre


Classification de la plus simple a la plus complexe :

-tétraèdres isolés : Nésosilicates


a neutraliser par des cations

-tétraèdres en paires : Sorosilicates


par mise en commun d’un oxygène

-tétraèdres en anneau : Cyclosilicates


pour réaliser une boucle fermée a 6tétra.

-tétraèdre en chaine simples ou doubles : Inosilicates


pour chaine simple ou double

-tétraèdres en feuillets : Phyllosilicates


disposition en feuillets simples ou doubles

-tétraèdres en charpente tridimentionnelle : Tectosilicates


chaque tétra. est soudé par tous ses sommets a ses 4 voisins
11. Pétrographie

Une roche est un agrégat de minéraux, soit de la même espèce (roche monominérale),
soit d’espèces différentes (roches poly- ou pluri-minérale)

Classification génétique :

-roches magmatiques : formées par refroidissement et cristallisation au départ d’un bain


en fusion, le magma

-roches sédimentaires : déposées dans un environnement sédimentaire ( aquatique ou


aérien), soit fragments de roches anciennes soit par processus biochimiques

-roches métamorphiques : transformation plus ou moins intense de roches


préexistantes sous l’action de hautes pressions et/ou températures

12. Roches magmatiques

Le refroidissement du magma provoque la formation d’une roche magmatique.

Classification :

1. Roches plutoniques : tous les cristaux sont vus a l’œil nu

- Cristaux automorphes : développent leur géométrie propre

- Cristaux xénomorphes : forme conditionnée par l’espace subsistant.

- Structure aplitique : cristaux fins infra-millimétriques

- Structure grenue : cristaux millimétriques

- Structure pegmatitique : cristaux qui atteignent le cm et plus

2. verres volcaniques naturels (opposé roches plutoniques)

Plusieurs générations de cristaux noyés dans une phase intertitielle désignent une
structure porphyroïde, avec des cristaux visibles (phénocristaux) dans une masse
homogène.
Cristaux visibles (rares) : résultat de coulées ou explosions : structure microgrenue,
microlitique (avec de très petits cristaux dans un verre, voir carrément vitreuse)

Chimisme de la roche basé sur l’abondance du quartz :


- hyper-silicieuse/ sursaturées ou acides
- 65%
- saturées ou intermédiaires
- 52%
- sous-saturées ou basiques
- 45%
- hypo-silicieuses/ ultra basiques

Minéraux ferro-magnésiens opaques délimitent les groupes dits :


Leucocrates/35%/mésocrates/65%/mélanocrates

X Acides Intermédiaires Basiques Texture


Intrusives Granite Syenite, Gabbro Grenue
diorite
Extrusives Rhyolithe Trachyte, Basalte Fine
andesite

Le granite est donc une roche magmatique grenue, composée essentiellement de trois
gammes de minéraux : quartz, feldspaths et micas

Volcanisme :

Les manifestations volcaniques peuvent être aériennes ou sous-marines


Les édifices volcaniques sont nommés :
- hawaïens : vaste cratère avec écoulements en faible pente
- stromboliens : cô ne mixte mêlant coulées de laves et projections de cendres
- vulcaniens : cô ne presque exclusivement formé de cendres sans coulée,
- vésuviens : mélange des types vulcanien et strombolien
- péléens : aiguille extrusive au milieu de débris (avec nuées ardentes, mêlant gaz
et matières solides en suspension
Les débris sont dénommés selon leur diamètre :
Blocs/30mm/Lapilli/2mm/Cendres
Ils vont se déposer +- loin du lieu d’émission et vont former des roches pyroclastiques

13. Roches sédimentaires

Processus d’altération de roche : altération mécanique ou chimique


La désagrégation mécanique agit en conséquence de comportements thermiques, ces
fragments déposés ailleurs donnent naissance aux Roches Sédimentaires Détritiques
(A)
L’altération chimique est plus profonde et attaque la structure des minéraux, les
produits qui résultent de cette altération sont des ions et des sels dissous, C’est la
catégorie des roches sédimentaires biochimiques (B).

(A) classées suivant leur granulométrie :

Rudites 2mm Arénites 40μm Lutites 2μm Pélites


Graviers/galets Sables Silts Argiles

La transformation de ces roches « meubles » en roches « cohérentes » se nomme da


diagénèse. (Deux ensembles de réactions chimiques et physiques)
La gamme des roches cohérentes est :

conglomérats 2mm grès 40μm Silitites 2μm shistes


(B) Plus complexes a classifier

Transformations dans des conditions de saturations


Mais c’est le cas des roches évaporiques qui se forment dans des environnements
extrêmes par exemple la Mer Morte.

Le CO2 est lié au monde des carbonates.


Travertins : roches qui se forment dans les pièces et les cours d’eau aux conditions
particulières d’oxygénation et d’ensoleillement, dont les pores peuvent être colmatés au
cours de l’évolution du matériau par le dépô t d’un ciment naturel.

Squelettisation :
Squelette construit en diverses variétés de « biominéraux » : Silice chez les spongiaires
par ex, phosphate de calcium chez les vertébrés, carbonates variés dans beaucoup de cas
(mollusques, coraux,…) Dans ces derniers cas le minéral produit est souvent de
l’aragonite qui constitue la « nacre », formant coquilles et perles.
D’autres organismes forment des squelettes calcitiques , comme les Echinodermes
(oursins, étoiles de mers et crinoïdes). Les squelettes de ces derniers composés de
milliers de petits éléments, libèrent après la mort des animaux d’innombrables
fragments qui peuvent générer des roches dites crinoïdiques.
Dolomitisation : affecte les calcaires pré existants par la percolation de fluides
magnésiens, transformant la calcite en dolomite, donnant naissance a la roche appelée
dolomie.

Autre gamme de roches : Roche carbonée : au départ de matière organique végétale ou


animale, elle est dominée par l’élément carbone. Filière engendrée par des débris
végétaux accumulés et transformés (ex : charbons)

14. Roches métamorphiques.

Une roche existante peut être amenée a se retrouver en déséquilibre avec son
environnement -> Elle va se transformer pour retrouver un nouvel état d’équilibre.
Ces modifications portent essentiellement sur la température et sur la pression.
Métamorphisme : ensemble des transformations subies par cette roche.
On peut désigner cette nouvelle roche en ajoutant simplement le préfixe « méta -»
devant le nom de la roche d’origine. (Ex basalte => métabasalte).
Roches issues de roches sédimentaires : « paramétamorphiques »
Roches issues de roches magmatiques : « othométamorphiues »
Roches issues de roches métamorphiques antérieures : « polymétamorphiques »

Plusieurs contextes :
- Métamorphisme de contact : (pour les modifications limitées formant des
auréoles étroites autour d’une intrusion magmatique) affectent les caractères
géométriques et aussi la composition minéralogique.
- Métamorphisme régional : a plus grande échelle, masses plus considérables de
roches qui sont amenées vers de grandes profondeurs
Les zones (isogrades) successives de métamorphisme croissant sont appelées :

Epizone/mésozone/catazone/ultrazone.

Après être arrivée aux conditions de fusions partielle : Phénomène d’anatexie, va


générer un magma de « seconde génération »

Exemples : grès -> « quartzite » ; calcaire -> marbre

Les roches pélitiques (comme les schistes) évoluent d’une façon plus complexe
Deviennent d’abord des schistes tachetés, ensuite apparition de grenats, silicates
complexes.

Les granites se métamorphosent par le développement d’une foliation, mais la


composition reste semblable, quartz micas et feldspaths. La roche striée qui en résulte
porte le nom de « gneiss ».

15. Structures tectoniques

La tectonique étudie le comportement des roches sous la contrainte qui entraine d’abord
des déformations de plus en plus prononcées qu’on appelle « plis » ou « plissements ».
Lorsque la compétence du matériau est dépassée, déformations pas des cassures
nommées « failles ».

Deux régimes principaux :


-compression : chevauchement des parties. => « inverses »
-distension : marquées par un décrochement et un affaissement d’un panneau par
rapport au panneau voisin. = > « normales »
Lorsque ces failles forment des réseaux, on parlera de :
Horst : panneaux rehaussés d’un régime compressif.
Graben : pour des fossés d’effondrement en régime distentif.

1 type particulier de faille :

Avec miroir très peu incliné, déplacement essentiellement horizontal => « faille de
charriage »

Terminologie des plissements : dictée par la position du plan axial par rapport a la
verticale ; va du plis couché (à plat) en passant par le plis déjeté et le pli déversé.

En fonction de sa forme globale, on nomme anticlinaux les plis convexes (ensemble de


plis : anticlinorium) et synclinaux les plis concaves (ensemble de plis : synclinorium).

16. Stratigraphie et chronologie.

Stratigraphie : Discipline qui étudie la succession des couches de terrains, en tentant


d’établir leurs relations latérales entres régions différentes = de procéder a des
corrélations entre coupes distinctes.
Première démarche de terrain : reconnaître la nature lithologique des couches et opérer
des regroupements en ensembles de lithologies comparables, ce qui permet de
reconnaître l’ordre de la succession, des strates les plus anciennes au plus jeunes (sans
précision exacte, juste plus jeune, plus vieux, égal)
Deuxièmement : observer les successions de fossiles au sein de ces couches (animaux,
végétaux) -> ils témoignent de l’évolution, qui transforme des espèces en d’autres selon
un rythme bien déterminé. En comparant des assemblages de fossiles dans des sections
voisines, on peut opérer des corrélations entre ensembles comparables, dès lors
supposés contemporains.
Résumé :
On procède d’abord a une approche litho- ensuite bio-stratigraphique pour terminer par
un tableau global chrono-stratigraphique.
La stratigraphie est une approche qui nous permet d’appréhender les variations
latérales de faciès (spatialité) et les variations verticales des couches (évolution
temporelle) dans les roches anciennes. => bien comprendre les environnements de
dépots.

INFO : Les organismes ont développés un squelette depuis 570 millions d’années.

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