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ECOLE SUPERIEURE SACRE-CŒUR ANTANIMENA

GESTION DE PRODUCTION

CHRONOMETRAGE ANALYSE OUTILS DANS LA


DETERMINATION DU TEMPS DE TRAVAIL

Présenté par :
Groupe 3 : FC 31

Darlanne Francia GERMAIN N°05

FANAMBINANTSOA Myriam N°06

RAFANOMEZANTSOA Hanitriniaina Nadia N°12

RANDRIAMANANTENA Maminirina Christiannà N°22

RASOARIMANANA Fenoarisoa Ella Romaine N°27

Parcours : Finances et Comptabilité Niveau d’études : 3èmeannée

Enseignant-Formateur : Mr RABEHAJA Robin

Année universitaire : 2021-2022


INTRODUCTION

La maitrise des temps de fabrication est primordiale dans le contexte de la productivité


dans l’industrie. La détermination des temps justes va permettre au technicien des méthodes
de construire pour une tâche une opération une base de temps fiables. Dans le monde
industriel, le chronométrage est un outil de travail indispensable dans la quête de production.
Son application s’est vite répandue dans une vitesse rapide dans diverses entités de
production. Se reposant sur la décomposition des tâches en travaux élémentaires, tout
chronométrage nécessite des instruments de temps spécifiques en la matière. Travaillant sur
ces bases, le chronométrage évalue le travail fourni par chaque opérateur de chaque poste.
Une question se pose alors, en quoi consiste le chronométrage analyse ? Pour la bonne
rédaction de ce travail, nous allons disposer son contenu en quatre chapitres distincts. Dans le
premier chapitre, une brève historique du chronométrage, dans le second chapitre ses moyens
matériels, dans le troisième chapitre ses conditions de réalisations et dans le dernier chapitre
les moyens de stabilisation du poste de travail.

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Chapitre 1 : Historique du chronométrage
Ce premier chapitre est composé tout d’abord de l’origine du chronométrage, ensuite ses
différents types, puis son but et enfin son utilité.

Section 1 : L’origine
L’initiateur de l’organisation scientifique du travail, Frederick Winslow TAYLOR, est
aussi l’initiateur du chronométrage du travail. Son œuvre se situe à la fin du XIX e siècle. Il a
proposé un certain nombre de principes d’organisation et une méthode d’application de ces
principes. Il avait parfaitement senti le besoin de rationaliser les méthodes de travail d’une
part, et de l’emploi de la main-d’œuvre d’autre part. c’était un homme austère, très méfiant à
l’égard de la nature humaine, et qui vivait dans un vas et à une époque où les industries
connaissent à la fois une prospérité croissante et des ressources en main-d’œuvre très
abondantes, et où, de plus, la mécanisation était encore à ses débuts.
L’œuvre de TAYLOR a été très violemment discutée et le taylorisme à l’état pur n’existe
plus. Mais son influence persiste. Pour étudier et mesurer le travail, il faut bien disposer d’un
système de référence ; depuis TAYLOR, ce système de référence est constitué par le temps.
Non pas le temps global pour exécuter une tâche donnée, mais le temps des opérations
parcellaires intervenant dans l’exécution de cette tâche.
L’analyse du travail au moyen du chronomètre a incontestablement représenté une étape
importante de la science du travail.
Tout chronométrage doit être expliqué aux personnes concernées avant d’être entrepris afin
d’instaurer un climat de confiance. Le chronométreur doit préparer l’opérateur au
chronométrage. Il doit habituer ce dernier à sa présence et ne doit pas se cacher pour
chronométrer. En général, la cadence se trouve améliorer tout en se fatiguant moins. Il doit
discuter avec les différents acteurs lors de la pause en lui offrant de café, par exemple.

Section 2 : Les différents types


La mesure du temps se réalise de deux façons différentes selon le stade de la fabrication
dans lequel nous nous trouvons. Il y a en premier lieu par chronométrage sans jugement
d’allure. Celui-ci est composé par deux méthodes :
– Chronométrage de diagnostic : de 2 à 3 relevés chronométriques pour chacun des
postes de la chaîne. Il permet d’avoir une vue d’ensemble d’un atelier. Il a pour but de
détecter le ou les postes susceptibles d`être la cause du mauvais fonctionnement.

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– Chronométrage d`étude : de 15 à 20 relevés chronométriques pour chacun des
éléments observés et analysés de l`opération. Il ne se fait que sur des postes stabilisés.
Il a pour but de déterminer le ou les éléments non stables de l`opération.
En second lieu, par chronométrage avec jugement d’allure. Celui-ci par contre est composé de
trois méthodes :
 Chronométrage de fixation de tâche : de 20 à 30 relevés chronométriques pour chacun
des éléments. Son but est d’exploiter les temps des éléments de travail stabiliser
(gamme, catalogue, ...)
 Chronométrage de confirmation : de 20 à 30 relevés chronométriques pour chacun des
éléments. Il a pour but : Dans le cas d’une contestation interne ou externe à
l`entreprise - interne : entre les services (exemple : S. Technique et S. Commerciale) -
externe : entre une entreprise et un autre sou traitant.
 Chronométrage de contrôle : de 20 à 30 relevés chronométriques pour chacun des
éléments. Il a pour but :
 De revoir les temps contestés (ouvrière /chef de fabrication) en collaboration
avec un chronométreur externe à l`entreprise chargée par le bureau d`emploi,
généralement appelé un ingénieur de conseil ;
 De revoir les temps de l`entreprise a titre de vérification (longue durée
d`accoutumance).

Section 3 : Le but
La mesure du temps intervient à plusieurs niveaux dans le processus de fabrication. Si nous
examinons la mesure du temps par le chronométrage, nous en déduisons qu’elle se pratique au
niveau de :
 Déterminer le temps nécessaire à la réalisation d’une tâche ou d’une opération de
production ou de travail administratif.
 Déterminer le temps et la production à fournir par modèle.

 Calculer le coût de fabrication d’un article en multipliant le coût d’une minute de


travail dans l’entreprise (coût minute) par le temps de fabrication exprimé en minutes.
La connaissance du prix de revient d’un article permettra également l’obtention du prix
de vente.

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 Mesurer le rendement c’est à dire la proportion qui existe entre le temps produit par un
opérateur et son temps de présence dans l’entreprise. On peut également en connaître
l’activité, proportion qui existe entre le temps produit par l’opératrice et son temps de
présence au poste de travail à produire cette opération ou cette tâche.
 Calculer du même mode le rendement et l’activité d’un ensemble d’opératrices.

 La connaissance des rendements permet de proposer un système de primes qui prend en


compte les résultats individuels ou collectifs des opératrices.
 La connaissance des rendements individuels permet de mettre en évidence les postes
qui affichent des bas rendements, sources de problèmes et de faibles résultats
économiques du groupe de fabrication. Leur localisation permet d’en rechercher les
causes et d’y apporter des mesures de correction afin de rétablir le fonctionnement
normal du groupe de production.
 Déterminer par le calcul les effectifs nécessaires pour atteindre une production
déterminée dans un délai imparti.
 Déterminer par le calcul la production “ normale ”qui correspond à l’effectif présent
dans l’entreprise.
 Équilibrer les grandes sections de l’entreprise et les postes à l’intérieur d’une section en
effectif, temps à produire et quantité de pièces à produire par jour.
 Déterminer un besoin en matériel donc de décider d’un investissement et de déterminer
son temps d’amortissement.
 D’évaluer le temps de passage d’une fabrication dans la ligne de montage indiquant
ainsi au service planning la date de fin de fabrication et celle de la livraison.

Section 4 : L’utilité
Le chronométrage appelé aussi « chrono-analyse » est utilisé en entreprise par le bureau
des méthodes pour définir les temps de production qui pourront être prescrits aux opérateurs
de production sous la forme de temps standards. Le chrono-analyse mesure chaque élément de
travail du cycle de fabrication. La détermination des temps opératoires permet de :

- Connaître le temps de fabrication et donc calculer la charge, planifier et ordonnancer


la production

- Calculer le coût de revient industriel

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- Mettre en place des indicateurs opérationnels et donc piloter l’atelier

- Maîtriser le mode opératoire standard utilisé pour réaliser la production. Il est


notamment possible de tracer précisément le sinogramme (représentation graphique de
la succession de différentes tâches d’un cycle de fabrication)

- A partir de ces données, il est alors possible de réaliser des études d’amélioration et
d’optimisation du poste.
Le chronométrage est un moyen de mesurer le travail humain. La mesure du travail
permet une rémunération rationnelle. Il est défini au moyen du chronométrage une unité de
travail appelée « point de travail ». Il est possible de mesurer toutes les tâches en points et
payer, par exemple franc par point exécuté.
Pour assurer la fiabilité d’un chronométrage, une manière de procéder est de réaliser N
chronométrages préliminaires et de calculer les caractéristiques de cet échantillon : moyenne
et écart-type.

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Chapitre 2 : Les moyens matériels du chronométrage
Dans ce second chapitre, nous allons voir les différents moyens matériels du
chronométrage tel que le chronomètre, la planchette de chronométrage, la feuille de
chronométrage et la position du chronométreur.

Section 1 : Le Chronomètre


C ‘est l’outil de base qui permet de mesurer le temps. Étant donné que les temps sont
utilisés dans de multiples applications, ils seront l’objet des opérations arithmétiques
habituelles (addition, multiplication, soustraction, division).

Le chronomètre
Au cours du chronométrage, il faut :

 Bien noter les conditions dans


lesquelles le chronométrage se
déroule.

 Conserver toutes les valeurs mesurées (ne pas conserver que la moyenne !).

Dans tous les cas, le fait de prendre le temps d'observer fait apparaître des détails invisibles
auparavant car on est trop souvent absorbé dans les tâches habituelles
Pour effectuer l’enregistrement du temps de travail de chaque poste, il faut utiliser un
chronomètre digital.

Section 2 : La planchette de chronométrage

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Lorsqu’on effectue un chronométrage surtout avec un chronomètre mécanique, on est
amené à inscrire les valeurs des lectures successives sur un document papier.
La planchette est destinée à recevoir la feuille de chronométrage. Il faut donc la choisir légère
sachant que le chronométreur passera de nombreuses heures à effectuer des relevés de temps.

La planchette de chronométrage

Section 3 : La feuille de chronométrage


Il n’existe pas à proprement parler de feuille de chronométrage normalisée. Cependant,
l’usage et la pratique indiquent qu’une forme adéquate de feuille de chronométrage peut être
ainsi réalisée. Elle comportera les séquences précédemment identifiées et pour chacune
d'entre elles, la durée du temps observé intitulé To et le jugement d'allure s’il y a lieu. En
fonction du nombre de chronométrage défini pour chaque séquence, la feuille de

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chronométrage comportera plusieurs colonnes pour relever les temps observés. Si le nombre
de chronométrage est important, il faudra prévoir plusieurs feuilles de chronométrage.

Feuille vierge

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Section 4 : Position du chronométreur
Pour effectuer son travail, le chronométreur doit se rendre sur place, au poste de travail. Il
doit pouvoir observer le travail réalisé au poste, tout en lisant les mesures sur son
chronomètre. De plus, il ne doit pas gêner le travail ni au poste, ni dans la chaîne de
fabrication. La position la plus favorable consiste à se tenir debout, un peu en retrait de
l’ouvrière, sur la gauche de celle-ci, de façon à avoir dans son champ visuel son chronomètre
pour pouvoir effectuer les lectures et les mains de l’ouvrière sur son plan de travail.
L’opération de mesure des temps au poste de travail étant relativement fatigante, il est
conseillé, afin d’obtenir de bons résultats, d’alterner les prises de temps au poste et le
dépouillement de la feuille du chronométrage, qui est une opération qui peut s’effectuer au
bureau.

Le chronométreur
Machine à
Coudre

Champs visuels du
WWWWWWW

Chronométreur

---

L’ouvrière

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Chapitre 3 : Les conditions de réalisations du chronométrage
Il est absolument nécessaire de respecter les étapes suivantes pour réussir à réaliser un
chronométrage précis et objectif. Il y a trois étapes essentielles d’un chronométrage : la
préparation, le relevé de temps et le dépouillement du relevé.

Section 1 : La préparation


Elle comporte :
1) Le rassemblement des documents et d’information ;
2) La prise contact avec la chaine concernée voir le poste de travail
3) La vérification des conditions de travail relatives à l’exécution de l’opération
Il est à savoir qu’avant de chronométrer, il faut :
– Observer le poste de travail et le mode opératoire utilisé par l’ouvrière pour se
familiariser aux caractéristiques du poste
– Enregistrer toutes les informations indispensables comme : l’opération, le matériel
et l’équipement utilisés, la matière, l’exécutant, les conditions de travail, le modèle
et la taille.
– Définir le début et la fin de chaque élément par des tops
– Choisir le moment de chronométrage
Souvent, par manque de temps ou de connaissance, ou tout simplement par non besoin de
précision, le chronométreur réalise quelques chronométrages avec un chronomètre
électronique gradué en secondes, voir avec sa montre. Les séquences observées sont
généralement globales et ont une durée qui est rarement inférieure à 10 secondes. Les durées
sont souvent exprimées en minutes entières. C'est le cas pour la plupart des temps de réglage
ou de préparation d'un poste.

Section 2 : Le relevé de temps


Cette étape consiste à mesurer les temps sur place en utilisant le chronomètre comme
moyen de mesure et noter toutes les indications qui doivent les accompagner sur la feuille de
relevé des temps ; une planchette de chronométrage facilite le travail de l’agent
chronométreur. Il faut préparer la feuille de relevés chronométriques en inscrivant à l’avance
les éléments dans les colonnes réservées à cet effet.
Il a déjà été établi qu’il fallait choisir l’unité de temps avant de commencer et d’utiliser le type
de chronomètre correspondant. Au démarrage du chrono, il y aura à mettre en route :

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 1 seul chrono s’il s’agit d’un chronomètre électronique.
 2 chronos s’il s’agit de chronos mécaniques afin de pouvoir effectuer un contrôle
de précision par la méthode du bouclage.

Section 3 : Le dépouillement du relevé


Cette dernière étape consiste à un travail de bureau, à partir des renseignements portés sur
la feuille de relevé, l’agent de méthode détermine le temps moyen de l’opération en éliminant
les temps aberrants en utilisant l’un des méthodes suivantes :
 Méthode arithmétique
 Méthode des grandes fréquences
 Méthode Michelin
 Méthode des grandes fréquences
Tout chronométrage doit être expliqué aux personnes concernées (objectif, méthodologie,)
avant d'être entrepris afin d'instaurer un climat de confiance. Par exemple, dans le cas de
l'étude d'un poste de travail manuel, l'idéal est d'aménager le poste en arrivant (pièces à bonne
hauteur, ...) de façon à gagner la confiance de l'opérateur. En général, la cadence se trouve
améliorée tout en se fatiguant moins. Ne pas oublier de discuter avec les différents acteurs
lors de la pause (offrir un café !). Plusieurs opérateurs peuvent être observables. Il est
nécessaire de choisir des personnes qualifiées. Un travailleur qualifié possède le savoir-faire,
les connaissances et autres qualités nécessaires pour exécuter le travail selon des normes
satisfaisantes de sécurité, quantité et qualité.
 L'identification des séquences
 Définir le nombre de chronométrages
 Etablir la feuille de chronométrage
 Chronométrer
 Estimer une durée
 Validité d'un chronométrage

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Chapitre 4 : Les moyens de stabilisation du poste de travail
L’objectif du chronométrage est d’établir le temps à attribuer pour effectuer une opération
dans des conditions de travail bien définies. Si ces conditions changent, il s’agira d’une autre
opération dont il faudra mesurer à nouveau le temps. Afin d’éviter ce double travail, avant
d’effectuer le chronométrage, on vérifiera qu’il n’y a aucune raison d’apporter en brève des
modifications, notamment dans l’aménagement du poste.

Section 1 : Au niveau du travail


 Aménagement de poste :
S’il y a des aménagements de poste à faire, on les fera avant et en étroite collaboration
avec l’agent de maîtrise du secteur concerné, avec aussi l’opératrice, éventuellement avec le
mécanicien d’entretien au cas où il serait lui aussi concerné.
Les modifications apportées, du fait qu’ils modifient les conditions du poste, vont modifier
les modes opératoires. Dans ce contexte, on ne procédera au chronométrage prévu que lorsque
l’opératrice aura assimilé parfaitement le ou les nouveaux processus et sera rentrée à nouveau
dans une routine d’exécution.

 Alimentation du poste de travail :


Pour effectuer le chronométrage dans de bonnes conditions, il faut que, au moins pendant
la période que durera le chronométrage, le poste soit alimenté correctement. L’attente de
travail au poste serait une perturbation inacceptable pour mesurer le temps.

 Travail correctement présenté et préparé :


La mesure du temps ne pourra se faire correctement que si les conditions “ normales ” du
mode opératoire existent réellement donc que toutes les opérations antérieures soient elles-
mêmes correctement réalisées y compris les opérations de préparation (étiquetage) ou même
de coupe (crans correctement positionnés et avec la bonne taille).

Section 2 : Au niveau des ressources naturelles


 Matières premières :
Les opérations à effectuer par l’opératrice peuvent être perturbées par le comportement des
matières ou des coloris introduisant des spécificités ou des difficultés ne faisant pas partie
intégrante du mode opératoire normal.

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Pour effectuer le chronométrage, on devra éviter ces situations ponctuelles ou peu fréquentes,
les tailles extrêmes – ne pas mesurer le temps quand l’opératrice monte une ceinture 32 ou 60.

Section 3 : Au niveau du matériel


 Machine en bon état de fonctionnement :
Lorsqu’on effectue le chronométrage, il est légitime de veiller à ne pas être perturbé par
des pannes mécaniques de la machine ou être astreint à des ralentissements dans l’allure
provoqués par un fonctionnement anormal des équipements mécaniques ou autres.

 Machine réglée et en adaptation à la morphologie de l’opératrice :


Toutes les opératrices n’ont pas la même morphologie et pour exécuter l’opération dans
des conditions de fatigue et de confort normal, il faut que la chaise, réglable, soit en harmonie
avec la taille de l’opératrice (opératrice très petite ou très grande dont les jambes ne rentrent
pas correctement sous la table de la machine).

Machine

Section 4 : Au niveau des activités extérieurs


 Grade de qualité bien défini :
Les modes opératoires sont largement conditionnés par le niveau de qualité choisi par la
Direction de l’entreprise.

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Il est nécessaire que cette notion soit bien comprise de la part de l’opératrice, du chef de
groupe et de l’agent des méthodes qui effectue les chronométrages ce qui implique la
définition des critères de qualité avec les limites des tolérances clairement définies et
comprises, la confirmation précise du système de contrôle successif à effectuer.

 Dérangements pour cause extérieure :


Il faut que le chronométreur prenne ses précautions pour que, pendant l’opération de
chronométrage, il ne soit pas appelé pour répondre au téléphone, ou sollicité pour intervenir
dans un autre problème, etc.
Il faut également que l’opératrice ne soit pas interrompue en cours d’opération par sa chef de
section, par une collègue ou pour toute autre raison.

 Choix de la plage horaire de relevé de temps :


Il faut éviter de faire les chronométrages au début (mise en route) ou à la fin des périodes
de travail ainsi qu’à la proximité des pauses.

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CONCLUSION

Pour conclure, on peut dire la chrono analyse ou le chronométrage est une activité qui
nécessitent des compétences particulières. Il ne s’agit pas seulement d’utiliser un chronomètre
pour prendre des temps, mais d’évaluer une situation à partir des observations du poste de
travail et de la personne qui y travaille, et de pouvoir évaluer un temps standard qui va
permettre d’évaluer le travail fourni par la personne, de pouvoir planifier les productions et
d’établir des coûts de production répondant aux attentes du marché et des clients. Il est
inévitable que le chronométrage assure la qualité et l’efficacité de la production de l’industrie.
Grace à lui, une évaluation et analyse que ce soit des problèmes ou du travail fourni est fait.
Cela est utile du fait du contexte industriel qui est caractérisé par une concurrence de plus en
plus forte poussant ainsi les entreprises à améliorer les performances de son système de
production. La chrono analyse est une étape indispensable pour disposer des données
nécessaires pour améliorer une situation de travail. Les temps recueillis sont alors les leviers
indispensables pour cibler et prioriser les actions d’améliorations et en mesurer les avancées.
Le chronomètre est le symbole du Bureau des Méthodes : ce devrait être surtout l’outil
indispensable de toutes les actions d’améliorations, quel qu’en soit le secteur ou la fonction.
Ainsi, un bon chronométrage, serait l’un des facteurs clés de réussite d’une bonne production.

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