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AVANT PROPOS :

Je suis la aujourd’hui grâce à Dieu et à mes parents. Mon père était le premier
individu qui voulait voir ma réussite. Il me disait tout le temps concentre toi sur tes
études pour qu’à l’avenir tu puisses subvenir à tes besoins sans l’aide de ton mari ou
d’une autre personne et garde ta dignité quoiqu’il puisse arriver et aussi d’aider les
gens en cas de besoins (que son âme repose en paix). Tous ces mots m’ont permis
de soulever n’importe quels obstacles et faire face à mon destin. Je ne vais pas

2
oublier une autre personne très importante dans ma vie ma maman qui est une
femme battante toujours présente à nos côtés et nous soutient sans relâche.

Je suis passionnée par les études. Ces derniers me permettront de devenir un grand
ingénieur financier. En plus je veux participer au développement de mon pays par le
biais de la création de mon propre entrepris afin de participer à la réduction du
chômage. C’est dans le but que je me suis engagé à rédiger mon mémoire sur
l’Entrepreneuriat féminin au Sénégal. Nous les jeunes, nous sommes les porteurs du
développement de l’Afrique et aussi celui du Sénégal. Ce mémoire est conçu pour
montrer la voie à toutes les femmes entrepreneures.

DEDICACES :

 A la mémoire de mon père Aboubacar Dramé


 A ma très chère mère
 A toute ma famille
 A tous mes amis (es)
 A tous mes professeurs
 A tous ceux et toutes celles qui me sont cher

REMERCIEMENT :

Le travail a été dure mais par contre beaucoup de personnes m’ont apporté leur
soutien. C’est vers ce pas que je vais remercier mon encadreur monsieur
COULIBALY qui a toujours été là jusqu’à la fin de ce mémoire, ma famille et en fin
mes amis.
SIGLES ET ABREVIATION

SIGLE ABREVIATION
PME Petite et Moyenne Entreprise

BAD Banque Africaine de Développement


BCEAO Banque Centrale des Etats de l’Afrique de

2
l’Ouest

BRM Banque Régional de Marché


BHS Banque de l’Habitat du Sénégal
BDK Banque de Dakar

BGFI Bank
SGBS Société Générale de Banque Sénégal
BICIS Banque Internationale pour le Commerce et
’'Industrie du Sénégal
BOA Bank Of Africa

BNDE Banque Nationale pour le Développement


Economique

CNCAS Caisse National de Crédit Agricole du


Sénégal

PE Petites Entreprises
TPE Très Petites Entreprises
SFD Système Financier Décentralisé
IF Institution financière

ANDS Agent National de la Statistique


MPME Micro, Petites et moyennes Entreprises
PMI Petite et Moyenne entreprise Industrielle
LISTES DES TABLEAU

GRAPHIQUE : Taux d’activité par milieu résidence et par sexe______________23

2
GRAPHIQUE : Taux d’emploi par milieu de résidence et par sexe____________24

GRAPHIQUE : Taux d’emploi salarié par milieu de résidence et par sexe_____24

GRAPHIQUE : Accès au financement___________________________________35

GRAPHIQUE : Evolution du secteur informel_____________________________36

GRAPHIQUE : Obstacle à l’ouverture d’un compte au niveau des PME_______37

GRAPHIQUE : Obstacle à la constitution de l’épargne_____________________37

GRAPHIQUE : Taux de demande de crédit par type d’institution financière____38

GRAPHIQUE : voix de financement des femmes__________________________39


RESUME :

L’entrepreneuriat féminin recouvre les initiatives de création de valeur et de


développement économique portées par les femmes. Ces dernières sont motivées
par l’idée d’avoir leur indépendance, le gout pour l’entrepreneuriat, une opportunité
de création, une augmention de revenus potentielle, une idée d’un produit ou service.
Mais elles sont freinées par l'attitude des hommes face à une femme porteuse de
projet ou cheffe d’entreprise, les inégalités d’accès aux capitaux, les contraintes

2
familiales, organisions du quotidien. Elles seraient aussi plus prudentes, et auraient
moins confiance en leur capacité à développer leur affaire, elles seraient plus
opérationnelles que stratégiques, elles ont une utilisation différente des réseaux
professionnels (appréhendés comme des outils de valorisation et non de business).

Tous ces éléments ci-dessus reflètent notre sujet plus précisent notre problématique
qui est intitulé ainsi : Pourquoi les femmes n’ont-elles pas accès au financement ?
SOMMAIRE

AVANT PROPOS :____________________________________________________1

DEDICACES :________________________________________________________1

2
REMERCIEMENT :____________________________________________________1

SIGLES ET ABREVIATION_____________________________________________2

LISTES DES TABLEAU________________________________________________3

RESUME :___________________________________________________________4

INTRODUCTION GENERALE___________________________________________6

CHAPITRE 1 : REVUE DE LA LITTERATURE SUR L’ENTREPREUNARIAT______8

SECTION 1 : CADRE THEORIE_____________________________________8

SECTION 2 : CONCEPTS CLES____________________________________12

CHAPITRE 2 : GENERALITE SUR L’ENTREPRENEURIAT__________________15

SECTION 1 : ENTREPRENEURIAT EN GENERAL______________________15

SECTION 2 :LA PLACE DE LA FEMME DANS LA SOCIETE______________19

SECTION 3 : ENTREPRENEURIAT FEMININ AU SENEGAL______________22

CHAPITRE 3 : PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT DES FEMMES AU


SENEGAL__________________________________________________________30

SECTION 1 : LES SOURCES DU FINANCEMENT______________________30

SECTION 2 : LES CONTRAINTES DE FINANCEMENT DES FEMMES_______41

SECTION 3 : RECOMMANDATIONS_________________________________52

CONCLUSION GENERALE____________________________________________54

BIBLIOGRAPHIE :___________________________________________________55
INTRODUCTION GENERALE
Au centre des politiques économiques et sociales de l’Etat depuis les années 1990, la
problématique de l’emploi, en particulier l’emploi des jeunes (hommes /femmes),
demeure cruciale et constitue un enjeu pour le Sénégal.

Selon la Banque Africaine de Développement, seulement 3 millions d’emplois formels


sont créés chaque année en Afrique, alors que 10 à 12 millions de jeunes entrent sur

2
le marché du travail chaque année. Pour pallier le manque de travail la jeunesse
sénégalaise n’hésite pas à se retrousser les manches en créant leur propre structure,
dans le but de répondre à des besoins spécifiques.

Dans ce contexte, la promotion et le soutien des jeunes entrepreneurs sont


incontournables. Au-delà de la création d’emploi, c’est une opportunité unique pour
intégrer les jeunes marginalisés dans la vie économique et social et surtout les
femmes, leur transmettre des connaissances essentielles, revitaliser les
communautés locales, améliorer les conditions de vie des jeunes et enfin catalyser la
création et la réactivité de l’économie aux nouvelles tendances et opportunités.

L’Entrepreneuriat s’impose alors comme un moyen pour les jeunes sénégalais a


s’auto- employer et à participer au développement économique et social.

Par ailleurs la population sénégalaise se confronte à une extrême pauvreté. Pour


satisfaire l’éducation des enfants, leurs nourritures, leurs santés plus précisément
améliorer leurs conditions de vie et leurs stabilités économiques, les femmes
deviennent un pilier important pour la survie de leurs enfants, parents et mari. De ce
fait elles développent l’entrepreneuriat féminine pour participer au développement du
Sénégal par le biais de la création de richesse et d’emploi. Cette vision
d’entrepreneuriat ne se fait pas sans difficulté. L’argent est un élément important dans
la création d’entreprise mais nombreuses sont des femmes sénégalaises qui n’ont
pas axé à ce financement. Notre sujet tentera de répondre à la question :

Pourquoi les femmes n’ont-elles pas accès au financement ?

Le but de la recherche est de donner une information précise aux femmes qui veulent
être entrepreneures ou qui se sont déjà lancées dans ce milieu tellement vaste. Ce
mémoire peut aider les femmes à connaître pourquoi ont leur refusent de leur donner
du financement pour démarrer leurs activités. Une fois que les femmes reçoivent ces
informations, elles peuvent donc les évités.

Par ailleurs, nous nous sommes intéressés à ce sujet du fait qu’il manque d’ouvrage
qui traitent des femmes dans le domaine de l’entrepreneuriat. En plus nous voulons
que les femmes puissent participer aussi au développement du pays tout en créant
des richesses durables que les générations futures pourront en profiter ou bénéficier.
En outre nous voulons que les hommes puissent avoir une autre vision de la femme

2
que celle d’une femme au foyer seulement.

Afin de traiter ce sujet nous avons puis baser nos recherches comme suit : nous
avons faits des enquêtes et de collectes de donnée (empiriques) et ensuite nous les
avons analysés de manière à ceux que les gens aient la facilité de se retrouver.

Fort de ce constat, nous structurons notre mémoire ainsi de suite.

Notre plan de rédaction va comporter trois chapitres :

Nous verrons dans le premier chapitre la revue de la littérature sur l’entrepreneuriat


qui sera subdivisé en deux parties (le cadre théorique et le cadre conceptuel), dans
cette partie nous donnons les différentes définitions que beaucoup d’auteurs ont
évoqué dans leurs ouvrages ou leur entretien(discours). En plus certaines
expressions seront plus explicites

Le second chapitre sera consacré sur la généralité de l’entrepreneuriat qui sera


départagé en trois secteur (entrepreneuriat en Général, la place de la femme dans la
société et l’entrepreneuriat féminin).

Le dernier chapitre va relater la problématique du financement des femmes au


Sénégal que nous allons diviser en trois sections (les sources du financement, les
contraintes de financement des femmes et les recommandations). Nous formulons
des perspectives en vue de renforcer davantage l’entrepreneuriat féminin afin qu’il
soit porteur de développement pour le Sénégal.
CHAPITRE 1 : REVUE DE LA LITTERATURE SUR
L’ENTREPREUNARIAT
L’importance de la revue de littérature est de faire un bref aperçu des travaux qui ont
été réalisés dans le domaine et de montrer leurs pertinences. L’objectif de cette partie
est d’apporter quelques éléments de finitions des différents concepts qui vont nous
permettre de conceptualiser notre modèle.

2
Dans la revue de littérature, nous allons débuter avec une définition brève de
l’entreprenariat dans la première section. Elle permettra principalement de faire
émerger les différentes définitions et quelques courants de pensée qui prédominent
dans le champ.

La deuxième section traitera tous les concepts liés à l’entreprenariat.

SECTION 1 : CADRE THEORIE

Cette partie nous permettra de se rendre compte que beaucoup d’auteurs parle de
l’entrepreneuriat.

 Définition entrepreneuriat

Dans la littérature, le concept d’entreprenariat fait référence à l’exploitation


d’opportunité (Davidson,1991), la création d’entreprise (Gartner,1990) et à
l’innovation (Schumpeter,1934) dont l’essence même est la création de valeur. Tout
d’abord, plusieurs écoles de pensée ont émergé dans la
discipline.D’abord,Schumpeter assimile l’entreprenariat à la création destructrice
c’est-à-dire une personne qui innove et de par son innovation entraine la disparition
des entreprises qui sont moins innovantes (Schumpeter,1934).Ensuite, l’approche par
les traits de personnalité qui est une approche adoptée par l’école psychologique et
comportementale, et qui postule que les traits des entrepreneurs leur permettraient
de prendre des décisions judicieuses pour saisir les opportunités
(Grant,McClelland,1987).L’approche par le comportement est une approche qui se
penche essentiellement sur la création d’une organisation par l’entrepreneur
(Gatner,1989),elle postule que la création de entreprise entraine l’émergence de
l’activité entreprenariale.Et enfin, l’approche par l’identification des opportunités est
quant à elle basée sur l’identification des opportunités par l’entrepreneur sans
laquelle l’activité entrepreneuriale est vide de sens (Kirzner,1993,1997 ;Shane et
Venkataraman,2000).

Selon Shane et Venkataraman (2000), l’entrepreneuriat s’intéresse à la découverte et


l’exploitation d’opportunités rentables. Par ailleurs Shane (2003), définit
l’entrepreneuriat comme un processus qui consiste à l’identification d’opportunités
dans le but de la convertir en une entreprise afin de créer de la valeur. Nous
remarquons que les deux définitions précédentes insistent sur l’opportunité qui, selon

2
les auteurs de cette école, est la (pièce centrale)sans laquelle l’activité
entrepreneuriale ne peut pas avoir le jour.Concrétement,l’opportunité demeure une
composante essentielle qui accélère le processus de création d’entreprise ou qui
favorise l’émergence de l’activité entrepreunariale.Cependant,les processus de
découverte, d’évaluation ,d’exploitation des opportunités sont intimement liés à des
aspects individuels (traits de personnalités et caractéristiques) des entrepreneurs et
de leur environnement, lesquels peuvent expliquer leur capacité à découvrir des
opportunités et les exploiter (Shane,2012). ). Le terme ‘‘entreprenariat’’ a été défini la
première fois à la Harvard Business School par le professeur Howard Stevenson. Sa
définition est la suivante : l’entreprenariat est la poursuite d’une opportunité au-delà
des ressources que vous contrôlez. Selon Ben l’entrepreneuriat est sans doute la
suite logique de l’empowerment. Elle consiste à mettre en relation avec d’autre afin
de créer des échanges, des projets et de la richesse. Pour Gasse, l’entrepreneuriat
s’entend comme (l’appropriation et la gestion des ressources humaines et
matérielles, dans le but de créer, de développer et d’implanter des solutions
permettant de répondre aux besoins des individus). L’entrepreneur crée des activités
pour lutter contre la pauvreté, pour produire des biens et services, utiles à la société.

Par ailleurs certains courants de pensés donne leur idéologie sur cette notion on peut
citer l’approche féministe, approche fonctionnaliste, approche socioconstructiviste.

 Les différents courants d’études entrepreneuriale

Approche fonctionnaliste 

Les fonctionnalistes partent du postulat que l’homme et la femme naissent avec des
rôles sexués, renvoyant à une vision naturaliste et biologique des deux sexes.
Chaque rôle correspondrait donc à un ensemble de valeurs et de caractéristiques. La
sexualisation des rôles s’appuierait sur le corps physique, mais aussi sur le
psychisme. D’après les fonctionnalistes, la femme serait moins prédisposée pour
l’entrepreneuriat, justifiant ce propos par un manque de compétences et de capacité.
Certains chercheurs en viennent même à expliquer que le système de valeurs propre
au genre féminin serait la justification d’une (…) moindre performance des entreprises
détenues et gérées par des femmes (par exemple dans les études de Fasci et
Valdez, 1998 ou de Rosa, Carter et Hamilton, 1996). Les traits de caractère
spécifiques aux hommes et aux femmes impliqueraient aussi le fait que les hommes

2
aient des prédispositions pour la sphère publique et les femmes, pour la sphère
privée. Autrement dit, l’homme serait né avec des compétences et des valeurs lui
permettant de s’adapter parfaitement au monde professionnel et à la politique entre
autres, tandis que la femme, disposant d’une plus grande sensibilité et
compréhensibilité, serait prédisposée à la vie familiale. Il est possible d’émettre
plusieurs critiques à l’égard des recherches concernant le fonctionnalisme. À la
lecture d’auteurs fonctionnalistes, nous ressentons une gêne quant au postulat de
base. Ce sentiment est directement lié à un ressentiment d’injustice, c’est-à-dire que
les différents écrits répondent à une vision patriarcale. Effectivement, nous pouvons
affirmer vivre dans une société patriarcale, même aujourd’hui au XXIe siècle en
France. Ce n’est pas pour autant que chaque citoyenne porte des opinions
influencées par une vision patriarcale.

L’approche part du naturalisme, qui distingue deux corps, deux sexes, deux genres –
soit masculin et féminin – et donc deux rôles sexués. Leur pensée repose
principalement sur ce postulat. Effectivement, il existe bien deux sexes : « L’humanité
fait partie des espèces à reproduction sexuée, elle a donc deux “sexes”
anatomophysiologiques qui ont pour seule fonction sa perpétuation physique : la
production de nouveaux individus ». Du reste, ce qui concerne le genre et les rôles
sexués de la femme et de l’homme serait propre à nos sociétés humaines, et non pas
un fait anatomophysiologique16. Nous ressentons de fait qu’il existe deux types de
sexe avec un genre correspondant à chacun. L’homme est de genre masculin et
l’affirme à travers sa virilité. La virilité est l’expression collective et individualisée de la
domination masculine. Cette dernière est véhiculée par la norme sociale, faisant ainsi
de la femme et de l’enfant des êtres non virils. Alors, la femme est de genre féminin
et ne dispose pas d’équivalent à la virilité, car elle est de fait dans la catégorie des
dominées. Nous savons que l’enfant, dès sa conception, se voit attribuer un genre en
fonction de son sexe, et ce genre correspondra à un rôle prédéterminé par les
normes sociétales.

Approches féministes

Il existe deux principaux courants féministes, soit la théorie du féminisme libéral et la


théorie du féminisme social. Les approches féministes ont largement critiqué la
sexualisation des rôles affirmés par les fonctionnalistes. Leur principale critique, voire

2
différenciation, est l’introduction de la notion de genre qui correspond au « sexe
socialement construit », différent du sexe biologique comme expliqué auparavant. De
plus, les études de genre soulignent deux processus conduisant au « sexe
socialement construit » : les mécanismes de séparer La théorie du féminisme libéral
repose sur des valeurs universalistes, affirmant que tous les êtres humains sont des
individus égaux ; dans ce cadre, les différences sont secondaires par rapport à la
qualité d’individu universel. Cependant, même si les féministes libérales affirment que
les hommes et les femmes sont similaires, ils et elles sont traitées de manière
inégale. Cette injustice reposerait sur le lien de subordination qu’il existe entre la
femme et l’homme dans la société. Le postulat de départ défendu par la majorité des
féministes est le suivant : les femmes et les hommes ont la même capacité à
entreprendre et à créer. Néanmoins, la manière dont est subordonnée la femme à
l’homme a une conséquence majeure : la discrimination directe. Les différentes
injustices vécues au quotidien par ces dernières sont une accumulation de barrières
et d’obstacles à leur réussite et à la réalisation de leur plein potentiel. Action et les
processus de hiérarchisation.

Approches socioconstructivistes

Les approches socioconstructivistes dénoncent la méthodologie et les choix


épistémologiques des autres théories. D’après ces dernières, les autres approches
appuient leurs études sur une dichotomie entre masculin et féminin ainsi qu’une
vision homogène du groupe des femmes entrepreneures. Les approches
socioconstructivistes ont voulu déplacer le curseur du paradigme. Pour la première
fois, la norme masculine est pointée du doigt, notamment pour son rôle dans la
construction du terme d’entrepreneuriat. Toutes les recherches réalisées auparavant
se sont focalisées sur la sexualisation des rôles et ont considéré l’entrepreneuriat
selon le référentiel de la domination masculine. Selon les socioconstructivistes, cette
vision oriente toutes les études vers des résultats similaires et stériles à terme : (…)
le positionnement des individus dans des catégories sexuées conduit à reproduire
dans la recherche l’inégalité des sexes et la subordination des femmes dans la
société (Ahl, 2004 et 2006). C’est ici qu’il est important de souligner le pouvoir et
l’influence du travail réalisé par les chercheures. Nous avons un devoir d’objectivité et
surtout la responsabilité d’avertir chaque citoyen, dans la non-reproduction des
inégalités des sexes.

2
1 SECTION 2 : CONCEPTS CLES
Entrepreneuriat

 Recouvre les activités qui concourent à la formation et la croissance


d'une entreprise, dont la conséquence première est la création de valeur (richesse,
emploi). Cela peut aussi concerner des formes d'organisation sans but lucratif, par
exemple dans l'entrepreneuriat social.

ENTREPRENEUR

Un entrepreneur est une personne à l'origine de la création d'une activité économique,


dans la plupart des cas ex nihilo. Formulé différemment, un entrepreneur est un chef
d'entreprise qui possède les compétences et la motivation suffisantes pour créer une
activité économique, se lancer sur un secteur d'activité, créer des emplois, etc. Plusieurs
éléments caractérisent un entrepreneur : une implication forte dans son projet,
un investissement matériel et/ou moral important, une personnalité marquée par un
leadership naturel.

ENTREPRENEURIAT FEMININ

L'entrepreneuriat féminin s'intéresse à un profil spécifique d'entrepreneurs, celui des


femmes. Comme la définit Dina Lavoie (1988), une entrepreneure ou entrepreneuse
est celle « qui, seule ou avec un ou des partenaire(s), a fondé, acheté ou accepté en
héritage une entreprise, qui assume tous les risques et responsabilités financières,
administratives et sociales et qui participe quotidiennement à sa gestion courante »
Le premier article académique sur les entrepreneures était celui de Schwaetz en
1976.

ENTREPRENEURIAT SOCIAL
Classiquement l'entrepreneur s'engage dans des activités lucratives et devient chef
d'entreprise.

Depuis quelques décennies une nouvelle catégorie d'entrepreneurs dispose d'une


visibilité grandissante, les entrepreneurs sociaux. Les entreprises qu'ils créent n'ont
pas une finalité lucrative seulement, mais aussi sociale : il s'agit de répondre à des
besoins sociaux peu ou pas couverts par le marché. Citons à titre
d'exemple Muhammad Yunus, fondateur du système du micro-crédit et de la

2
banque Grameen, Florence Nightingale, pionnière des soins infirmiers
modernes, Maria Montessori qui a créé une école fondée sur une nouvelle approche
des besoins pédagogiques.

ENTREPRISE

 Une entreprise est une organisation humaine dont le but est de produire des biens
ou des services en vue de les délivrer à des clients, cela dans un but d’équilibre ou
d’excédent financier (rentabilité).

FINANCEMENT

Le financement est le processus qui consiste à fournir des fonds pour des activités
commerciales, à faire des achats ou à investir.

RENTABILITE

La rentabilité représente le rapport entre les revenus d'une société et les sommes
qu'elle a mobilisées pour les obtenir. Elle constitue un élément privilégié pour évaluer
la performance des entreprises.

CROISSANCE ECONOMIQUE

 La croissance économique se traduit par l’augmentation durable de l'activité


économique d'un pays, constatée à travers l'évolution des prix, de la production et
des revenus. Dans la plupart des statistiques internationales, la croissance
économique est évaluée par le Produit Intérieur Brut (PIB).

MARCHE

Le marché est le lieu de rencontre entre l'offre et la demande relatives à un produit.


C'est le lieu où se déterminent les prix et les quantités échangés. Offreurs et
demandeurs viennent échanger des biens et des services en échange de monnaie.
Un marché se compose de trois éléments : l'offre, la demande et l'environnement.

INVESTISSEMENT

Un investissement est un actif ou un élément acquis dans le but de générer un


revenu ou une plus-value. D’un point de vue économique, un investissement est
l’achat de biens qui ne sont pas consommés aujourd’hui mais utilisés à l’avenir pour

2
créer de la richesse. En finance, un investissement est un actif monétaire acheté
avec l’idée que l’actif générera des revenus à l’avenir ou sera ultérieurement vendu à
un prix supérieur pour un profit.

Un investissement concerne toujours la dépense actuelle de certains actifs (argent,


efforts, temps, etc.) dans l’espoir de générer un rendement supérieur à celui qui avait
été initialement investi.

INDICE DE PROFITABILITE

L'indice de profitabilité est un indicateur qui permet de mesurer la rentabilité du


capital investi par une entreprise. L'indice de profitabilité met en relation la valeur
actuelle nette des cash flows futurs et le capital investi. L'indice de profitabilité est un
critère de choix parmi les différents types d'investissement que peuvent réaliser les
entreprises.

AUTO ENTREPRENEURIAT

L'auto-entreprenariat est un statut. Au lieu d'être employés par une entreprise, les
auto-entrepreneurs sont indépendants et à fournissent leurs services sur la base de
contrats ou de projets.

VALEUR AJOUTE

 Correspondant à la richesse produite lors du processus de production, la valeur


ajoutée traduit le supplément de valeur donné par l'entreprise par son activité (le
travail) aux biens et aux services en provenance des tiers. Elle se répartit ensuite
entre revenus du travail, revenus du capital, et prélèvements par l’État.
2
CHAPITRE 2 : GENERALITE SUR L’ENTREPRENEURIAT
L’entrepreneuriat est devenu une priorité de développement pour de nombreux pays
notamment ceux confrontés aux problèmes de la poussée démographique et du
chômage des jeunes. L’entrepreneuriat est un phénomène complexe qui au cours du
temps a pris plusieurs significations. Plusieurs auteurs et chercheurs dans ce
domaine ont essayé d’apporter une définition pour ce concept. Parmi ces auteurs,
nous citons Thierry Verstraete qui a définit l’entrepreneuriat comme étant un
phénomène combinant un individu et une organisation, l’un se définit par rapport à
l’autre et vice versa. « L’entrepreneuriat est le processus qui amène les personnes à
envisager la propriété d’une entreprise comme une option ou solution de carrière
viable, à arriver avec des projets d’entreprise à apprendre à devenir des
entrepreneurs, à lancer et à développer une entreprises ».

Au Sénégal, face au défi du chômage des jeunes, l’entrepreneuriat est apparu


comme l’une des principales solutions

SECTION 1 : ENTREPRENEURIAT EN GENERAL

L’entrepreneuriat, aussi appelé entreprenariat, désigne le processus de création et de


développement d’une ou plusieurs entreprises. Cette définition basique de
l’entrepreneuriat est toutefois un peu restrictive. On attend aujourd’hui d’un
entrepreneur qu’il transforme le monde et contribue à la résolution de problème. Par
exemple, en créant un produit innovant, en présentant une nouvelle solution qui
change la vie ou en initiant un changement social. On parle alors d’entrepreneuriat
social.

Mais l’entrepreneuriat c’est aussi prendre en main sa carrière et ses rêves et faire ses
propres choix. C’est construire sa vie selon ses propres conditions. Pas de patron.
Pas d’horaires restrictifs. Et personne pour vous freiner. Beaucoup choisissent l’auto
entrepreneuriat un statut qui a le mérite d’être extrêmes, souple et peu couteux en
temps ou en budget pour démarrer. L’entrepreneuriat c’est également beaucoup de
travail et parfois un sentiment de solitude. Mais le jeu en vaut la chandelle. : rendre le
monde meilleur pour tous !

 Les apports de l’entrepreneuriat à l’économie et à la société :


 La création de richesses (entreprises et activités) ;
 La création d’emploi ;

2
 L’innovation ;
 Le développement de l’esprit d’entreprendre.
 Pourquoi enseigner l’entrepreneuriat ?

L’entrepreneuriat peut être valorisé comme :

 Apporteur de solutions alternatives aux problèmes de chômage ;


 Moteur de développement économique ;
 Formateur d’un état d’esprit producteur de richesses économiques et sociales.
 Les Compétences visées :
 Compréhension de l’organisation et de fonctionnement d’une entreprise
 Lancer et gérer un projet ;
 Capacité à travailler méthodiquement ;
 Capacité à planifier et de respecter les délais ;
 Capacité à travailler en équipe.
 Les qualités et les motivations d’un entrepreneur
a) La détermination et la ténacité
 La volonté d’aller toujours plus loin est un élément de motivation
 Il ne faut pas se laisser abattre par les frustrations, les revers qu’on subit
 Il faut être fermement attaché à un projet, à une idée
b) Le bon sens

Il est important d’être réaliste et d’avoir un bon jugement

c) La bonne santé

Il faudra travailler de longues heures

d) L’ouverture de l’esprit
 Il faut être à l’écoute des nouvelles idées, des changements, des opinions de
son entourage
 L’aptitude à communiquer
 Il est nécessaire de savoir vendre ses idées, des s’exprimer correctement, de
demander des conseils.
e) L’initiative

Il faut être proactif, provoquer des choses, proposer aux clients potentiels des idées

2
et des projets.

 Principales caractéristiques d’un entrepreneur :


a) La formation

L’entrepreneur doit maitriser le domaine dans lequel il veut œuvrer.

b) L’énergie et le travail

Les entrepreneurs sont connus comme des personnes dotées d’une très grande
énergie et d’une très grande capacité de travail.

c) Ténacité

Un entrepreneur est une personne qui termine ce qu’elle entreprend. Quand un


entrepreneur commence un projet, il en voit la fin.

d) Connaissance des affaires

L’entrepreneur est souvent issu d’une famille d’entrepreneurs ou est en contact avec
des entrepreneurs et avec le monde des affaires.

e) Autonomie

L’entrepreneur est une personne autonome, qui croit fermement qu’elle dirige sa
destinée.

f) Communication

L’entrepreneur doit être un bon communicateur, être convaincant puisque la plupart


du temps son travail consiste à vendre : vendre son projet, son produit, son service
ou son expertise.

g) Leadership
L’entrepreneur est un leader naturel. Il peut, avec beaucoup de facilité, diriger une
équipe, faire accomplir un travail par d’autres, se faire écouter. Les gens lui font
confiance pour mener à terme un projet ou une tache.

h) Prise de décisions

Un entrepreneur aime et doit prendre des décisions. Que la décision soit bonne ou
mauvaise, il sait accepter les conséquences.

2
i) Optimisme et enthousiasme

L’entrepreneur est un éternel optimiste, tout va aller. Il aime ce qu’il fait.

j) Confiance en soi

L’entrepreneur aime le risque et est très à l’aise avec tout risque. Il est un preneur de
risques calculés.

k) Créativité

L’entrepreneur est une personne qui cherche et trouve des solutions et des façons
nouvelles de faire les choses. Il aime sortir des sentiers battus.

l) Connaissance du secteur

L’entrepreneur a lancé son entreprise dans un secteur d’activité qu’il connait soit pour
y avoir déjà travaillé, soit pour avoir effectué des études dans ce domaine.

m) Connaissance et habiletés en gestion

L’entrepreneur qui réussit connait aussi la gestion et a acquis, par une formation ou
par l’expérience, des habiletés lui permettant de gérer de façon efficace son
entreprise.

 Multiples façons de se lancer à son compte


 Créer une nouvelle entreprise.
 Acheter une entreprise existante.
 Devenir représentant au Sénégal d’une firme étrangère.
 Devenir le représentant ou l’agent commercial dans sa région d’une société
sénégalaise.
 S’associer à un entrepreneur pour établir un nouveau marché ou pour lui
apporter une nouvelle expertise.
 Offrir une prestation de service de qualité.

2
SECTION 2 :LA PLACE DE LA FEMME DANS LA SOCIETE

La place de la femme dans la société traditionnelle est-elle la même qu’aujourd’hui ?

Et y’a-t-il une progression ?

 Place de la femme dans la société sénégalaise Au Sénégal

La question de la place de la femme par rapport à celle de l’homme dans le


processus de développement économique se pose de plus en plus. Bien que la
constitution en son article premier proclame que le Sénégal est un pays laïc et
garanti officiellement l’égalité entre les hommes et les femmes, la réalité est tout
autre. Les réalités socio-culturelles ainsi que la prédominance de la religion
musulmane font que le rôle de la femme est confiné dans le cercle restreint de la
concession familiale. Bien qu’au départ, Cheikh Anta Diop (1982) avait montré
que les cultures africaines de façon générale obéissaient à un système matriarcal,
force est de constater qu’après la colonisation il a subi une modification profonde.
La société sénégalaise est profondément ancrée dans une culture patriarcale où
l’homme est considéré comme celui qui commande et la femme comme celle qui
doit obéir (Grey et Finley-Herley, 2005). Dès lors, le rôle de la femme est de
s’occuper des tâches non génératrices de revenus, des travaux domestiques, etc.
Mais à la faveur de la crise économique qui a traversé tous les pays et en
référence aux différents plans d’ajustement structurel, nous avons noté de plus en
plus que l’homme avait du mal à subvenir, seul, aux besoins de toute la famille.
Cela a permis de modifier et de faire évoluer la structure familiale et par la même
occasion, le rôle que les femmes doivent jouer dans la prise en compte des
charges familiales. Cependant l’homme détient toujours le pouvoir économique et
la prise de décision au sein de la famille (Benradi, 2006). A côté de ce volet socio
culturel, il faut remarquer que la religion et ses interprétations n’ont pas été
favorables aux femmes dans nos différentes sociétés. En effet, l’Islam est la
religion fortement majoritaire au Sénégal avec 94% de la population sénégalaise
(ANSD, 2008) et le christianisme représente environ 4%. Aussi bien le Coran
(parole de Dieu) que la Sunna (pratique du prophète Mohamed (psl))
recommande aux femmes une obéissance à leur mari et de s’occuper des tâches
ménagères. Seulement se sont les interprétations que certaines personnes ont

2
faites de la religion qui relègue l’entreprenariat féminin au second plan. En effet, la
première femme du prophète Mohamed (psl) était commerçante et donc participait
activement à la couverture des charges familiales. Mais force est de remarquer
qu’aujourd’hui il y a beaucoup d’amalgame dans le domaine religieux (surtout
musulman) ce qui fait croire à l’homme que la femme lui est inférieure et qu’elle
doit s’occuper des tâches ménagères et laisser les activités économiques aux
hommes. Aujourd’hui il y a une tendance qui montre une entrée massive des
femmes dans la vie socioprofessionnelle et entrepreneuriale notamment par la
création d’entreprises

 LA FEMME MODERNE

Aujourd’hui, la femme à une très grande importance dans la société, elle est non
seulement celle qui donne la vie, qui assure l’éducation des enfants et qui s’occupe
du foyer, mais aussi celle qui est au service de son peuple.

La femme est l’être grâce à laquelle l’humanité toute entière existe dans ce monde,
car, elle est celle qui donne naissance et qui veille au bien-être de la famille. Donc,
elle est l’être dont le monde ne peut s’en passer. Et le meilleur dans tout ça, c’est
qu’au-delà d’assumer le rôle de la mère et de l’épouse parfaite, elle peut aussi se
charger de l’avenir du monde. Ce même monde remplit de ses enfants qu’elle a
éduqués et à qui, elle a inculqué des valeurs. Ainsi, la femme est tellement
intelligente qu’elle peut brillamment aider à faire de ce monde un monde meilleur. Elle
possède des capacités énormes pour faire bouger les choses. Pour preuve,
aujourd’hui, on rencontre des femmes qui occupent des postes de haute
responsabilité. Il y en a même des femmes ministre et des présidentes qui dirigent
dans le monde. Par exemple, nous avons Angella Merkel de l’Allemagne, Theresa
May du Royaume-Uni, Kolinda Grabar-Kitarovic de la Croatie, pour ne citer que
celles-ci.

            Cependant, les femmes doivent comprendre, qu’elles sont loin du compte,


car, en 2018, le monde ne compte que 21 dirigeantes soit en tant que présidente soit
en tant que chef de gouvernement. C’est qui signifie que sur 190 Pays, seulement 21
ont des femmes à leur tête, un nombre qui n’atteint même pas les 15% si on fait bien

2
les calculs et 5% de femmes sont à la tête d’une entreprise dans le monde, selon
une étude du cabinet Heidrick & Struggles. Un chiffre toujours très faible, mais qui
tend à s’améliorer. Alors pour que ce nombre augmente, les femmes doivent toutes
autant qu’elles sont, conjuguer le même verbe, et ce verbe, c’est ‘’travailler’’. Elles
doivent travailler avec beaucoup d’acharnement, de détermination, de courage et
surtout, avoir une grande volonté de réussir.

 Par ailleurs, toutes les femmes qui tiennent à leur émancipation et à leur totale
indépendance, doivent se battre pour que tout ceci change et afin d’obtenir un jour la
place qu’elles méritent. Donc, celles qui pensent que la femme a déjà d’autres tâches
à remplir, c’est-à-dire le rôle de la mère et de l’épouse et qu’on ne peut jumeler travail
et foyer, il est temps de se réveiller. Rien n’est impossible pour la femme désormais.
Oui ! L’impossible n’est pas ‘’femme’’. C’est juste une question d’organisation et de
volonté, car, pour gagner quelque chose, il faut d’abord le vouloir et surtout d’y croire
jusqu’au bout sans jamais se douter, et comme on le dit « vouloir, c’est pouvoir »
donc si on veut, on peut. Pour preuve, la première ministre de la Nouvelle-Zélande
Jacinda Ardern arrivée au pouvoir en octobre 2017 a donné naissance à sa fille
pendant son mandat. Le bébé est né le 21 juin. C’est ce qui signifie que les femmes
aussi peuvent choisir de combiner famille et carrière. C’est qui veut dire que le bon
Dieu a livré un message à toutes les femmes à travers Jacinda Ardern. Ce message,
c’est, « Vous aussi vous êtes capables, ne renoncez pas à vos rêves, l’avenir vous
appartient, vous pouvez réussir ».

 Ainsi il n’est plus temps de se plaindre, il est temps de passer à l’action, de travailler
sans relâche et surtout de comprendre que la femme n’a pas que le rôle du foyer à
jouer dans la société. Les femmes doivent aussi prendre conscience qu’elles peuvent
gouverner le monde, tracer leur propre chemin et vivre leur passion. Et elles doivent
toujours garder en tête qu’il ne faut jamais gâcher son énergie sur une chose que l’on
n’aime pas et consacrer son temps, sa force, son énergie et son attention, à ce qui
compte vraiment, sur les choses les plus importantes.

En somme même s’il y’a une évolution importante et que la femme commence à être
autonome, il reste tant de chose à faire pour que l’homme voit la place et le rôle que

2
joue la femme dans leur et au niveau de la société en général.

SECTION 3 : ENTREPRENEURIAT FEMININ AU SENEGAL

L’entrepreneuriat est un nouveau concept qui voit le jour dans les pays occidentaux
puis il commence à se faire connaitre dans le continent africain. Nous pouvons
prendre l’exemple d’un pays : le Sénégal

L’Etat du Sénégal incite les jeunes d’entreprendre plus précisément les femmes.

Comment est repartie la population sénégalaise ?

Quelle sont les religions dominantes pratiquées au Sénégal ?

Quelle sont les niveaux d’activité et d’emploi au Sénégal ?

 TABLEAU : RELIGION AU SENEGAL

Nombre Pourcentage de
Religion
d'adeptes la population totale
Islam 17 127 229 96.4 %

Christianisme 639 606 3.6 %

2
Source: Pew Research Center. The Global Religious Landscape.

 TABLEAU : REPARTITION DE LA POPULATION SENEGALAISE

17 767 697 Population actuelle


8 812 295 Population masculine actuelle (49.6%)
8 955 402 Population féminine actuelle (50.4%)
261 416 Naissances cette année
1 162 Naissances aujourd'hui
44 051 Décès cette année
196 Décès aujourd'hui
-9 535 Migration nette cette année
-42 Migration nette aujourd'hui
207 830 Croissance démographique cette année
924 Croissance démographique du jour
2
 LE NIVEAU D’ACTIVITE

Plus de la moitié (55,8%) de la population en âge de travailler (15 ans ou plus) a


participé au marché du travail au quatrième trimestre de l’année 2021. Le taux
d’activité a diminué de 2,1 points de pourcentage par rapport à la même période en
2020 et varie selon le milieu de résidence, avec un niveau de 57,2% en milieu urbain,
contre 54,3% en milieu rural. Selon le sexe, il est plus élevé chez les hommes (64,5%
contre 48,8% pour les femmes).

GRAPHIQUE : Taux d’activité par milieu résidence et par sexe


2
 NIVEAU D’EMPLOI

Le taux d’emploi1 qui mesure la part des personnes en emploi parmi les personnes
en âge de travailler est de 39,3% au quatrième trimestre de 2021, soit en baisse de
4,0 points de pourcentage par rapport au quatrième trimestre de 2020 où il était
estimé à 43,3%. Il est plus élevé en milieu urbain qu’en milieu rural, avec des taux
respectifs de 45,0% et 33,0% respectivement. Les femmes qui constituent plus de la
moitié de la population en âge de travailler présentent un niveau d’emploi plus faible
que celui des hommes. En effet, 53,0% des hommes en âge de travailler ont un
emploi contre 28,2% pour les femmes.

GRAPHIQUE : Taux d’emploi par milieu de résidence et par sexe


2
S’agissant de l’emploi salarié, il concerne 39,4% de la population en emploi et varie
selon le sexe et selon le milieu de résidence. La part d’emploi salarié chez les
hommes est de 46,1% contre 29,4% pour les femmes. L’accès à l’emploi salarié est
plus accentué en milieu urbain, avec un taux de 48,5%, qu’en zone rurale (25,9%).
L’accès à l’emploi salarié demeure stable par rapport à 2020 (39,3%).

GRAPHIQUE : Taux d’emploi salarié par milieu de résidence et par sexe

Nous constatons une évolution sur le niveau d’emploi, et le niveau d’activité des
femmes même si les hommes occupent une place plus importante.
De ce fait les femmes commencent à entreprendre pour satisfaire leurs besoins et
augmenter leurs revenus.

 En quoi l’entrepreneuriat féminin est un levier incontournable pour


l’économie sénégalaise ?

De nos jours, le nombre de femme entrepreneuses est en pleine croissance, au point


où il est difficile d’ignorer ce nouveau phénomène économique. A une certaine

2
période, au Sénégal, l’entrepreneuriat était pensé comme un « domaine d’homme »
car la majorité des PME formellement connues étaient surtout dirigées par des
hommes. A l’époque, consignée à la maison et s’attelant alors à un entrepreneuriat
« informel », la femme sénégalaise était très attachée à ses valeurs de discrétion, de
prudence et son fameux « soutoureu ». De nos jours, l’entrepreneuriat f féminin ne
passe plus inaperçu, car les femmes ont décidé de s’unir et d’être solidaire pour
changer cette mentalité d’entrepreneuriat exclusivement masculin et de montrer leur
talent. Les femmes, spontanément entrepreneurs ont pu laisser exploser leur besoin
latent d’entreprendre et devenir de redoutables adversaires sur le ring compétif de
l’économie sénégalaise.

 Quel est le rôle de la femme comme véritable actrice de la


transformation économique et sociale et du développement ?

L’émergence et le développement de l’entrepreneuriat féminin permet à la femme de


créer un climat ou hommes et femmes participent conjointement dans développement
de l’entreprise va de pair avec une répartition plus équitable de l’emploi et des
revenus entre les hommes et les femmes.

Les femmes évoluent dans le secteur informel plus que dans le secteur formel or le
Sénégal dépend beaucoup de ce secteur informel pour lutter contre le chômage et la
pauvreté. En outre les entrepreneuses embauchent plusieurs jeunes et participent la
croissance économique sénégalaise grâce à la création de valeur ajouté.

Exemple, l’entrepreneuriat des femmes : 4 figures qui participent à la


croissance du Sénégal

 Portraits d’entrepreneures sénégalaises


 Fatou Sall Ndiaye, porteuse du projet MMPA

Fatou Sall Ndiaye conscience du potentiel que représentent les produits locaux de
son pays, et se donne comme objectif de les faire valoir à l’étranger. Elle décide donc
de choisir le secteur de l’agrobusiness pour se lancer dans l’entrepreneuriat, à travers
son projet MPPA MPPA -Modernisation de la production de la Pâte d’arachide. Sa

2
mission est de mettre en valeur les produits locaux en produisant de la pâte
d’arachide, du café et autres produits typiques du Sénégal. Après avoir mécanisé et
modernisé la production locale de pâte d’arachide, celle-ci se retrouve ensuite
exporté à l’étranger. De par ce mécanisme, elle assure une création d’emploi dans sa
région natale, la région de Diourbel. Fatou Sall Ndiaye est également fondatrice et
présidente de Women Africa Business, une organisation œuvrant pour la contribution
des femmes sénégalaises à la croissance économique. Le projet de cette
organisation est conjointement lié aux convictions de Fatou, soit d’utiliser les
ressources locales pour la création d’emploi. Cette association fondée en 2014 s’est
donné comme mot d’ordre de permettre aux femmes d’acquérir des compétences
leur permettant ensuite d’accéder à des emplois porteurs, et de rejoindre ainsi la
dynamique économique du pays.

 Sylvie Sagbo – SENAR les Délices de Lysa

Entrepreneuse pleine d’ambitions, et détenant aujourd’hui de nombreuses distinctions


à son actif, Sylvie Sagbo a fait preuve de persévérance et de détermination tout au
long de son parcours. Après avoir été titulaire d’un master en finances et marchés
des capitaux de l’Ecole Supérieure de Gestion de Paris, puis travaillé en France dans
la finance de marché pendant 23 années, Sylvie décide de tout lâcher en 2015 et de
rentrer au Sénégal pour reprendre l’entreprise familiale, SENAR les Délices de
Lysa. Spécialisée dans la transformation d’arachides, de cajou et de maïs en snacks,
cette PME sénégalaise vend aujourd’hui environ 3 tonnes d’arachides et 2,5 tonnes
de noix de cajou par mois dans les grandes surfaces, hôtels et aéroports du pays. À
ce jour, l’entrepreneure Sylvie Sagbo a remporté plusieurs prix, dont notamment le
trophée Entrepreneuriat au Féminin, pour avoir recruté 90% de femmes au sein de
son entreprise.
 Khadidiatou Nakoulima, fondatrice de NEST for All

Jeune trentenaire, Khadidiatou Nakoulima se veut utile, et souhaite que son


entreprise soit au service de son pays qu’elle aime tant. Elle décide alors de fonder
une maternité dédiée à la classe moyenne, sur le sol dakarois, avec pour objectif de
pouvoir étendre son projet au niveau régional. Mais attention, sa structure fonctionne
comme une entreprise, et attire donc de nombreux investisseurs qui voient en cette

2
initiative une opportunité pouvant conquérir de nouveaux territoires. Son parcours
atypique démontre aisément son esprit d’entrepreneuse. Née dans une famille de
médecin, Khadidiatou Nakoulima devient vite familière au système de santé
sénégalais, en y découvrant très jeune les problématiques récurrentes qui s’y
trouvaient. Elle remarque très tôt la perte de confiance des femmes vis à vis du
système de santé sénégalais. Après avoir étudié à l’école des Mines de Paris, elle
décide donc de rejoindre le Sénégal avec pour objectif de créer un réseau médical
pour la femme et l’enfant, sa manière de réconcilier la confiance entre la gestion de la
santé aux Sénégal face aux inquiétudes des femmes. C’est en 2009 que Khadidiatou
choisit de se lancer dans la voie de l’entrepreneuriat en créant Nest for All, une
maternité d’un genre nouveau : une clinique dédiée aux femmes et enfants du
Sénégal et d’Afrique de l’Ouest, issus de la classe moyenne, en rendant accessible la
prise en charge de qualité des soins maternels et infantiles.

 Fatoumata Ba, fondatrice de Janngo

Parler des figures de l’entrepreneuriat féminin au Sénégal serait incomplet


si Fatoumata Ba n’en faisait pas partie. L’autonomisation des femmes est depuis
longtemps le cheval de bataille de Fatoumata. Sa passion pour la technologie et ce
désir de participer à l’émancipation de la femme sénégalais sont parties intégrantes
de son parcours. Entrepreneure en technologies et investisseuse en capital-risque,
elle a l’ambition de participer à l’émergence d’une tech africaine puissante et
diversifiée, et faire avancer le développement par la technologie en Afrique. Mais son
ambition ne s’arrête pas là. En effet, elle s’investit également pour l’entrepreneuriat et
l’autonomisation des femmes. En 2018, elle a créé Janngo, une start-up pour faciliter
le quotidien des PME et des consommateurs africains à travers la tech. Janngo
investit dans des acteurs panafricains de la technologie, qui proposent des retombées
avec un impact social inclusif. Avec Janngo, Fatoumata Ba souhaite également
répondre à la problématique de l’entrepreneuriat féminin en souhaitant investir
jusqu’à 50% des fonds dans les femmes entrepreneuses. A travers son engagement
et son investissement pour faire vivre ses convictions, elle dispose aujourd’hui de
plusieurs distinctions, dont le prix des « Young Global Leader » auprès du Forum
Economique Mondial.

2
Au travers de ces portraits, le défi de l’entrepreneuriat féminin est un défi relevé au
Sénégal. Les projets et innovations portés par des femmes sénégalaises ne cessent
de croître, permettant ainsi de participer aux perspectives de croissance et de
développement du pays.

CHAPITRE 3 : PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT DES


FEMMES AU SENEGAL
L’entrepreneuriat féminin au Sénégal est un levier de développement très
importante ‘est domaine qui peut être aidé les jeunes sénégalais à être plus créatifs
et motivés. En effet les jeunes peuvent se rapprocher des certaines institutions
financières pour le démarrage de leur entité. Cependant les conditions édictées par
ces structures ne sont pas favorables aux jeunes surtout les femmes entrepreneures.
Ces dernières rencontrent beaucoup d’obstacles lors de leur début de projet
entrepreneuriat plus précisément les maux d’argent. Cependant, tout problème a de

2
solution.

SECTION 1 : LES SOURCES DU FINANCEMENT

Pour un fonctionnement optimal, les entreprises ont besoin de financement. Pour la


création ou pour le développement, ces ressources sont indispensables. Les
sources de financement sont nombreuses, diverses et accessibles dans des
conditions spécifiques. Selon la taille de l'entreprise, selon son marché ou encore
selon son secteur d’activité, l'entreprise a des options spécifiques. De fait, afin
d’identifier une ou plusieurs sources de financement, il convient de tenir
essentiellement compte de son projet.

 LES MODES DE FINANCEMENT


o L'investissement personnel

En créant une entreprise, il est conseillé d’en être le principal investisseur. Ainsi, il
est courant de recourir à l’investissement personnel. Généralement,
l’investissement personnel représente une certaine somme d’argent. Toutefois, ce
type d’investissement comporte bien d’autres types de ressources.

En pratique, il s’agit d’investissement en ressources humaines, immobilières ou


encore matérielles.

Par ailleurs, l’investissement personnel a la particularité de faciliter l’accès à


d’autres types d’investissements.

En effet, pour les potentiels investisseurs et pour les organismes financiers, il


représente une preuve de votre volonté à vous engager entièrement sur ce projet.
Aussi, cet investissement donne de meilleures garanties aux potentiels partenaires
financiers. Avec un investissement personnel considérable, vous avez un meilleur
crédit auprès des investisseurs externes.
o Obtenir un financement de ses proches

Pour financer des projets d’entreprise, il est possible de solliciter l’aide de sa


famille, de ses proches ou d’un investisseur providentiel. En effet, cette option
représente une belle alternative pour augmenter son investissement personnel.
Chez un conjoint, un parent ou un ami, vous pourrez accéder à un capital
conséquent pour financer votre entreprise. Au fur et à mesure que l’entreprise
génère des profits, elle pourra faire les remboursements suivant les termes

2
préalablement convenus.

En effet, il est important d’établir des bases solides avant de mettre l’argent de ses
proches dans une entreprise. Ceci est essentiel pour éviter des conflits à l’avenir.
Par ailleurs, aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers, il existe
certains moyens d’accroître idéalement son capital. Si ces solutions ne sont pas
sans risques, elles suscitent un grand intérêt.

o Faire partie d'un incubateur d'entreprise

En outre, les jeunes entreprises sont souvent ciblées par les incubateurs
d’entreprises. De même, un entrepreneur a la possibilité de soumettre son idée
d’entreprise à un incubateur. En effet, les incubateurs mettent à disposition des
entreprises naissantes ou en développement un accompagnement logistique,
technique et parfois financier. Il faut noter que le financement des entreprises dans
le cas d’une incubation se fait spécifiquement par un accélérateur. En pratique, un
accélérateur est une entité qui résulte de la fusion d’un incubateur et d’un fonds
d’investissement en capital amorçage. Ainsi, l’accélérateur est une bonne source
de financement pour la création d’entreprises.

o Obtenir un prêt bancaire et un accompagnement des établissements


financiers

Les prêts bancaires constituent l’une des principales sources de financement des
entreprises. Ce sont les solutions les plus utilisées.
En plus de la levée de fond, les banques offrent différents avantages aux
entreprises. Souvent, il s’agit de services personnalisés et de modalités de
remboursement allégées.

Pour bénéficier d’un prêt bancaire, il est indispensable de disposer d’un plan
d’affaire efficace et viable.

o Affacturage

2
L’affacturage est une solution de financement à court terme principalement pour les
PME. Cette solution est basée sur le transfert des créances vers une banque ou
une société de factoring appelée factor. Avec l’affacturage, le factor s’engage non
seulement à payer jusqu’à 90 % des factures de vos clients, mais aussi à prendre
en charge le risque de recouvrement.

o Escompte

L’escompte est également une source de financement pour les entreprises. Les
entreprises y ont recours principalement lorsqu’elles sont en difficulté financière.
L’escompte permet au chef d’entreprise de recevoir de la liquidité auprès d’une
banque en échange de trésorerie. En échange de l’avance en trésorerie versée par
la banque, l’entreprise fournit la cession d’un effet de commerce, avec des taux
d’intérêt et une commission. Ces modalités sont définies dans le contrat
d’escompte signé par les deux parties.

o Cession Dailly 

Cession Dailly octroi de crédit court terme par la banque à partir d’un bordereau
récapitulant des créances commerciales 

o Aides et subventions gouvernementales

Les aides et subventions du gouvernement ou des organismes internationaux aux


entreprises constituent également une source de financement non négligeable.
Toutefois, pour en bénéficier, il est nécessaire de remplir des conditions définies
par l’État ou l’organisme de financement. Il faut noter qu’avec ces financements, la
concurrence est assez importante.

o Prêt d’honneur
Les prêts d’honneur sont des crédits à moyen terme qui sont accordés par
des organismes non bancaires à un taux réduit ou nul. Ils ont pour objectif d’aider au
financement des besoins durables d’une création d’entreprise.

o Le crowdfunding

C’est une excellente solution de financement pour faire connaître son projet


d’entreprise. On présente son projet sur une plateforme internet et, si des particuliers

2
sont séduits, ils financent sous forme de prêt bancaire ou de capital grâce à la
plateforme de mise en relation.

C’est un bon moyen pour avoir un retour sur la viabilité et la crédibilité de son projet.

o Business Angels

Un « investisseur providentiel » en anglais est une personne physique capable


d’accompagner une entreprise en la finançant. Il met son propre argent dans
l’entreprise ou alors il fait jouer son carnet d’adresses pour aider celle-ci à se financer
et à accélérer sa croissance.

Les Business Angels sont souvent d’anciens entrepreneurs à succès qui ont envie de


partager leur expérience et savoir-faire à de nouveaux entrepreneurs. Leur choix
d’investissement est tourné vers des secteurs d’activité liés à leur domaine
d’expertise et dans une zone géographique qu’ils maîtrisent.

o Capital risque

Le capital-risque est une société qui investit dans une entreprise en prenant une


participation. Les sociétés de capital-risque interviennent dans la première étape de
développement d’une entreprise et dans des secteurs liés à la technologie. L’objectif
est de réaliser une plus-value importante en revendant sa participation lorsque
l’entreprise arrive à maturité.
En plus de l’apport en financement, les sociétés de capital-risque, fort de leur
expérience, apportent de précieux conseils aux entrepreneurs.

o Le crédit-bail

Le crédit-bail est une location avec option d’achat utilisée par les entrepreneurs qui
n’ont pas la trésorerie suffisante pour financer de nouvelles immobilisations. Au lieu

2
d’acheter directement un actif, l’entreprise va le louer avec une option d’achat à un
prix fixe à la fin de l’opération.

Ce type de financement a un coût supérieur à un crédit bancaire.

o La vente à réméré

La vente à réméré est une source de financement relativement ignorée par la


majorité des entrepreneurs. Elle peut cependant les aider à se financer lorsqu’ils n’ont
pas obtenu la confiance des banques et qu’ils possèdent un bien immobilier.

Le principe du réméré est de vendre son bien immobilier tout en continuant à


l’occuper et de pouvoir le racheter dans la limite de cinq années. La vente du bien
permet de débloquer des fonds pour les investir dans son entreprise. Il s’agit de
s’appuyer sur son patrimoine immobilier pour réussir à débloquer des liquidités.

La vente à réméré n’est pas sans risque car on met en garantie son bien immobilier.
Il est donc déconseillé d’utiliser cette solution sur sa résidence principale.

 CONDITIONS D’ACCES AU FINANCEMENT


 Listes des établissements bancaires au Sénégal

Le Sénégal, pays considéré comme l’un des plus stables d’Afrique enregistre depuis
quelques années une des plus fortes croissances économiques du continent. Le
contexte national en ce domaine attire non seulement les investisseurs mais
également les banques et établissements bancaires.
Riche d’une trentaine d’établissements bancaires, le système sénégalais se
caractérise par sa solidité et la présence marquée des banques étrangères. Les
grandes multinationales côtoient depuis plusieurs années les banques à capitaux
sénégalais. La prégnance des banques au Sénégal est d’autant plus remarquable
que le pourcentage des ménages possédant au moins un compte en banque reste
encore faible.

2
Les banques d’affaire au cœur de l’économie sénégalaise

Le Sénégal est devenu une terre d’opportunité pour les investisseurs. Les banques
d’affaires spécialisées dans le financement d’entreprises ont donc naturellement et
rapidement trouvé leur place sur ce territoire d’Afrique de l’Ouest. Durant les dix
dernières années, l’essor de l’économie sénégalaise s’est traduit par une
multiplication des opérations de fusions-acquisitions et de financements structurés,
tant de la part de sociétés multinationales que d’entreprises locales. De nombreuses
banques d’investissement se sont alors implantées à Dakar. On citera pour exemple
la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Centrale des États de
l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la Banque Régionale de Marché (BRM), la Banque de
l’habitat du Sénégal (BHS) ou plus récemment la Banque de Dakar (BDK).

Les banques commerciales aux services des particuliers

Plus généralistes, les banques commerciales du Sénégal proposent des services dits
« basiques » majoritairement tournés vers les particuliers (comptes de dépôt,
solutions d’épargne, placements, crédits…). Elles comptent parmi leurs clients un
nombre important de fonctionnaires qui viennent domicilier leur salaire. Les banques
commerciales représentent la quantité la plus importante du système bancaire
sénégalais. Le pays a vu s’implanter en quelques années les plus grands groupes
bancaires d’Afrique comme Ecobank une banque à l’origine togolaise, des banques
nigérianes telles que United Bank of Africa ou la First Bank of Nigeria, des
établissements bancaires comme Attijariwafa Bank (Crédit du Sénégal et CBAO) ou
le groupe BGFI Bank.
Ces banques commerciales sont venues s’ajouter à celles déjà implantées depuis
longtemps dans le paysage bancaire sénégalais comme la SGBS (Société Générale
de banque au Sénégal), la BICIS ou la BOA. On citera également des établissements
comme la BNDE (Banque Nationale pour le développement économique) ou la
Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS) dont l’activité est plus axée
sur l’accompagnement des PME. La CNCAS s’inscrit en effet comme le principal outil
de la politique de financement du secteur agricole.

2
Pour aider les hommes et les femmes, l’Etat du Sénégal a mis en place ces
structures de financement classique (les banques, le micro finance, les mutuelles).
Mais ces structures ci-dessus sont peu sollicitées par les femmes. En effet ces
raisons :

Ecart d’accès au crédit entre les hommes et les femmes

Accès au financement Crédit accordés

HOMMES 15%

FEMMES -17,50%

GRAPHIQUE : Accès au financement


Secteur informel Évolution

2
HOMMES 25%

FEMMES 75%

Nous constatons que dans cette graphique les femmes ont plus de difficultés à
accéder au crédit bancaire par rapport aux hommes

Ecart de l’évolution entre les femmes et les hommes au niveau du secteur


informel
GRAPHIQUE : Evolution du secteur informel

SECTEUR INFORMEL

75%
Femmes

2
évolution

25%
Hommes

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%

Nous voyons que les femmes évoluent plus dans le secteur informel plutôt qu’au
niveau du secteur formel. Tandis que les hommes sont plus présents dans le secteur
formel.

GRAPHIQUE : Obstacle à l’ouverture d’un compte au niveau des PME


Considération religieuse 2.10%

Deinadaptation des services 5.50%

Frais détenu compte et agios éleves 1.50%

Manque de confiance aux IF 2.20%

2
Manque d'information 20.80%

Insuffisance des revenus 56.80%

0.00% 10.00% 20.00% 30.00% 40.00% 50.00% 60.00%

Source : ESRIF 2017

Dans le cadre des PME, la faiblesse des ressources a été relatée par 57% d’entre
elles et le déficit d’informations par 21% de ces dites entreprises.

GRAPHIQUE : Obstacle à la constitution de l’épargne

35.00% 29.60%30.20%
30.00%
25.00%
17.30%
20.00%
15.00% 8.50% 9.00% 9.90%
10.00% 2.60% 6.40% 7.10%
4.20% 4.40%
1.90%
5.00%
0.00%
s s t s
on et
é
ui ué nt
e IF IF ité cu
n és an vé
a is g e q i q a e s n e
b l il u i l is fi s l e
r re r pl ge rs
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Source : ESRI 2017


GRAPHIQUE : Taux de demande de crédit par type d’institution financière

Global 15.90%

Ets financier 4.50%


5,10%

2
SFD 13.00%

0.00% 2.00% 4.00% 6.00% 8.00% 10.00% 12.00% 14.00% 16.00% 18.00%

Source : ERSI 2017

L’objet du crédit des PME diffère également selon le type d’institution : crédit
trésorerie (42%) pour les banques, crédit-équipement (40%) pour les établissements
financiers et le découvert ou le crédit trésorerie (35%) pour les SFD. S’agissant des
motifs de non-satisfaction des demandes de crédit, 40% des PME déclarent ne pas
recevoir de notifications de rejet. Pour les motifs notifiés, les institutions financières
évoquent l’insuffisance des sûretés (garantie) (30%), l’incapacité de remboursement
(10%), l’absence et les carences du plan d’affaires (10%) et l’insuffisance de l’apport
(10%). Dans le cadre du dispositif de facilitation de l’accès au crédit des PME, il est
observé une faible connaissance des outils mis en place.

GRAPHIQUE : voix de financement des femmes


voix de financement des femmes

3.50%
Financement par les IF

2
44.00%
Financement par les proches

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45%

Source : ANDS

 Les garanties sont en général fondées sur des actifs immobiliers, une condition
que les femmes ont beaucoup de mal à remplir puisque leur nom figure
rarement sur les titres officiels.
 Les banques financent les entreprises qui sont formelles
 Respecter les délais de remboursement
 Fournir tous les documents nécessaires pour l’octroi d’un prêt
 Avoir un compte bancaire
 Être d’accord avec le taux établi par les banques qui peut varier entre 8% à
14% ou plus selon les banques
 Les banques prêtent des grosses sommes d’argent au lieu des petites
sommes

SECTION 2 : LES CONTRAINTES DE FINANCEMENT DES FEMMES

Au Sénégal, le nombre de femmes cheffes d’entreprises a évolué au cours de la


dernière décennie. En 2006, moins de 10% des entreprises dans le secteur
manufacturier sont dirigées par des femmes. Les résultats du dernier recensement
général des entreprises au Sénégal, effectuée par l’Agence Nationale de la
Statistique et de la Démographie (ANSD) en 2016, ont révélé que 32% des
entreprises créées appartiennent aux femmes. Cette dynamique concerne surtout les
femmes âgées entre 35 et 54 ans. Cette montée en puissance des femmes est
surtout marquée par une prise de conscience et une volonté de vouloir gérer leur
propre affaire afin de ne pas dépendre des hommes. En effet de plus en plus de
femmes profitent des opportunités du marché pour créer de Micro, Petites et
Moyennes Entreprise (MPME) afin de supporter (ou de partager avec le mari) les

2
charges familiales et sociales. Au Sénégal, comme dans la plupart des pays africains,
les Micro, Petites et Moyennes Entreprise (MPME) constituent l’essentiel de
l’économie. Cependant, bien que ces entreprises opèrent dans divers secteurs, en
l’occurrence, agricole et agroalimentaire, elles demeurent peu productives.

Nous avons constaté qu'environ 44 % des femmes entrepreneures sénégalaises qui


empruntent de l'argent empruntent à des proches, et seulement 3,5 % d'entre elles
passent par les institutions financières pour accéder au crédit. Cela freine la
croissance de leurs entreprises.

Les femmes entrepreneures rencontrent beaucoup d’obstacles pour avoir un


financement. Ces contraintes sont : manque d’accès aux sources de financement,
difficulté de résisté à la pression sociale et au manque soutien des proches,
manque de confiance en soi, difficulté de prendre un risque, manque
d’information et de formation.

 MANQUE D’ACCES AUX SOURCES DE FINANCEMENT

Le financement par emprunt bancaire demeure au Sénégal la principale source de


financement externe des entreprises notamment les PME. Malgré une diversification
de l’offre de financement avec la présence de 29 établissements de crédit et une
multitude de SFD (dont une dizaine de grands réseaux), les TPE/PME font toujours
face à de nombreuses difficultés pour le financement de leurs activités.

Ces contraintes peuvent être relevées aussi bien au niveau des interventions des
banques, des SFD, nonobstant la mise en place depuis plusieurs années par l’Etat de
lignes de garantie et de crédit.
 Les limites d’accès au financement chez les banques :

 Une offre de crédits contrainte par l’importance et la nature des ressources


mobilisées au regard des exigences de solvabilité et de liquidités requises
par la réglementation prudentielle ;
 Une absence dans l’organisation des banques de structures et de
ressources dédiées aux PME ;

2
 Un manque de célérité dans la prise de décision d’octroi de crédit ou
d’engagement par signature (financement d’avances sur marchés,
financement du fonds de roulement) ;
 Une tarification élevée des coûts des crédits destinés aux PME et des coûts
des actes usuels y compris des services financiers de base.

 Les limités d’accès au financement chez les SFD

 La structure des ressources généralement constituées de dépôts à vue des


membres/clients et un faible niveau de capitalisation ;
 Une absence de partenariat dynamique entre secteur bancaire et celui de la
microfinance ;
 La faiblesse des montants alloués par les SFD aux entreprises par rapport
à leurs besoins ;
 Un niveau jugé élevé des taux d’intérêts sur les crédits aux PME ;
 L’inadéquation des procédures de recouvrement des créances.

Au niveau institutionnel, même si la multiplication des lignes de crédit et des fonds de


garantie a été d’un apport important dans la facilitation de la prise en charge des
besoins des PME, les obstacles ci-après limitent l’efficacité de leurs interventions :

 Une complexité des conditionnalités d’accès aux lignes de crédit (priorité


aux grandes entreprises et application des procédures classiques des
banques domiciliataires) ;
 Des taux d’intérêt non incitatifs ;
 Un faible taux de recouvrement des prêts ;
 Une défaillance des systèmes d’évaluation et de suivi des risques ;
 Une mauvaise sélection des clients par les établissements prêteurs
partenaires.

Enfin, au niveau des PME, celles-ci sont confrontées à de nombreuses contraintes


parmi lesquelles l’accès au financement. Ce constat contraste avec la surliquidité
relevée bien souvent dans le secteur financier. L’accès au financement formel reste
encore faible en raison du risque de non-paiement jugé généralement important par

2
les banques et des limites structurelles d’une frange importante des PME qui se
déclinent principalement comme suit :

 Le manque d’expertise financière qui rend difficile l’élaboration de projets


bancables ;
 Absence d’états financiers fiables ;
 La méconnaissance des normes comptables et de gestion et absence de
procédures financières rigoureuses ;
 L’incapacité à définir correctement les besoins en investissements et en
fonds de roulement ;
 L’absence de collatéraux adaptés aux types de crédit sollicités et facilement
réalisables.

Au total, sans absoudre les établissements de financement concernant leur frilosité


souvent décriée à l’égard du risque PME, il est généralement admis que la mauvaise
qualité de l’information comptable produite par les PME figure tout autant parmi les
principales entraves au renforcement de la qualité de la relation d’affaires entre ces
dernières et les banques.

 Les obstacles liés à la technologie

Au Sénégal, les obstacles financiers, techniques et socio-culturels, creusent l’écart


entre hommes et femmes en matière d’accès à la technologie. Beaucoup de femme
n’ont pas accès à la compétence numérique, aux outils numériques, encore moins à
l’infrastructure numérique. Ainsi l’alphabétisation numérique s’impose comme un défi
majeur à relever pour permettre aux femmes d’accéder à la technologie. Cette
dernière est un outil nécessaire pour innover afin de s’adapter à un environnement
économique en forte mutation et faire face à la concurrence qui s’intensifie de plus en
plus. De plus, la concentration des technologies dans les zones urbaines où les
femmes sont moins nombreuses qu’en zones rurales, constitue aussi, une contrainte
spécifique aux femmes. Par ailleurs, le statut de la femme dans la société
Sénégalaise, qui veut qu’elle soit épouse et mère d’abord avant d’être entrepreneure,
constitue un handicap à dépasser afin de renforcer le leadership des femmes et leurs

2
capacités entrepreneuriales.

En outre les obstacles que rencontrent les entrepreneures féminines des autres pays
est la même qu’au Sénégal aussi. Certains auteurs l’ont si bien illustré ci- dessous :

 Tableau : DIFFICULTES D’ACCES AU CAPITAL PAR LES FEMMES

Etudes portant sur les difficultés d’accès au capital par les femmes entrepreneures

Auteurs Objectifs de l’étude Principes conclusions de l’étude

Riding et Etude comparative entre Les conditions de prêt pour une marge de
Swift les femmes crédit seraient défavorables à
entrepreneures et leurs l’entrepreneur masculin. Prenant en
(1990) homologues masculins compte, la taille, l’âge, le secteur d’activité
et leurs relations avec et le statut juridique, il n’existe aucune
les institutions autre différence apparente entre les
financières femmes et les hommes entrepreneurs et
leurs relations avec les institutions
financières
Buttner et Etude sur les Le genre féminin et le genre masculin
Rosen perceptions des auraient des perceptions très similaires
(1992) hommes et des femmes face au refus d’une demande de crédit. Il
entrepreneurs, lors d’une n’existe aucune perception de
demande de crédit discrimination comme mentionné dans
refusée. certaines études.

2
Orser et Etude sur portant sur le Les femmes entrepreneures sont
Foster déséquilibre entre les majoritairement propriétaires de micro-
(1994) besoins financiers des entreprises, donc désavantagées face aux
propriétaires de micro standards de financement des institutions
entreprises et les financières. Les auteurs recommandent
standards de aux institutions financières d’opter pour un
financement des nouveau modèle comportant de nouveaux
principales institutions standards afin de rejoindre la réalité des
financières marchés économiques d’aujourd’hui.

Haines et Etude sur l’influence du Les résultats démontrent que les


al. (1999) sexe de l’emprunteur, caractéristiques et les termes du prêt ne
sur la relation entre les changent pas que l’emprunteur soit
préteurs bancaires et les hommes ou une femme. Il n’existe aucune
petites discrimination.

Lafortune Enquête sur la L’étude démontre que 72% des femmes


et St-Cyr satisfaction des entrepreneures interrogées sont
(2000) entrepreneures dans généralement satisfaites. Par contre,67%
leurs relations avec les d’entre elles mentionnent avoir vécu des
institutions financières. problèmes dans leurs relations avec les
institutions financières (refus de
financement, financement moins élevé que
désiré, conditions générales trop strictes,
endossement obligatoire par le conjoint).
Coleman Etude comparative entre Les entreprises appartenant à des femmes
les femmes sont plus petites et plus jeunes que celles
(2000) entrepreneures et leurs des hommes. Il n’existerait aucune
homologues masculins discrimination sur la base du genre, mais
face à l’accès au capital plutôt sur la taille de l’entreprise. Les
et au conditions de bailleurs de fonds préfèreraient prêter pour
crédits des entreprises bien établies et de plus

2
grande taille. Par conséquentes femmes
seraient pénalisées considérant la taille de
leur entreprise. De plus, les femmes
entrepreneures auraient des conditions de
crédit plus défavorables que leurs
homologues masculins.

Orthan Etude comparative Les banques sont généralement réticentes


portant sur les femmes à prêter aux petites entreprises, pénalisant
(2001) entrepreneures française ainsi les femmes entrepreneures. Les
et sur leurs relations conditions de prêt sont plus défavorables
avec les institutions pour la femme entrepreneure. Deux
financières variables pourraient être à la source :
préjugés des banquiers face a la femme
entrepreneure et le manque de
compétences financières chez
l’entrepreneure féminine.

St-Cyr et Etude sur les variables Les entreprises manufacturières des


al. susceptibles de nuire ou femmes sont plus petites et plus jeunes.
de facilité l’accès au Elles se situent dans les secteurs de
(2002) financement l’alimentions et du vêtement. Ces variables
institutionnel pour les peuvent expliquer les difficultés
femmes entrepreneures. engendrées par les femmes à acquérir du
financement institutionnel. Aucune
différence notable n’existe entre les
femmes entrepreneures et les hommes
entrepreneurs quant au capital de départ
utilisé, à l’éducation ou au taux de
croissance des employés. Le taux de
croissance du chiffre d’affaires serait plus
important chez la femme entrepreneure
que celui de son homologue masculin.

2
Selon cette, étude, la taille de l’entreprise
influence la croissance ultérieure.

Carter Etude sexuée sur Les femmes entrepreneures préfèrent


(2002) l’utilisation du capital de utilise des moyens de financement plus
risque comme petits pour des entreprises plus petites
financement de
démarrage d’entreprise

Cornet et Etude portant entre La majorité des femmes sont satisfaites


al. (2004) autres sur les difficultés des services de financement qui existent et
auxquelles font face les ne se perçoivent généralement pas
femmes entrepreneures discriminées par rapport aux hommes.
(l’accès et les modalités Plusieurs d’entre elles ne ressentent pas le
du financement). besoin d’emprunter considérant la taille de
leur entreprise.

Orser, Etude comparative entre Les entreprises appartenant à des femmes


Riding et les femmes et les sont de petite taille et se situent
Manley hommes entrepreneurs disproportionnellement dans les secteurs
(2006) face aux emprunts ventes et services. Les femmes
commerciaux, au entrepreneures utilisent très peu de
financement par les financement externe tels les emprunts
fournisseurs et au commerciaux, le financement par les
capital-risque. fournisseurs ou le capital de risque
comparativement aux entrepreneurs. Il
n’existe aucune discrimination relative au
financement externe.

Alsos, Etude comparative Les femmes entrepreneures obtiennent


Isaksen (hommes-femmes) sur le moins de financement que leurs
et financement et la homologues masculins pour le

2
Ljunggren croissance des développement de leur entreprise. Par
(2006) entreprises (du conséquent retour sur investissement est
démarrage, sur une moindre pour la femme entrepreneure que
période de 19 mois) pour l’entrepreneur. Le faible financement
de départ dans les entreprises détenues
par les femmes expliquerait la faible
croissance des entreprises dites féminines.

Roper et Etude comparative Les résultats démontrent que les femmes


Scott (hommes-femmes) perçoivent environ 7,4%d’obstacles au
(2009) portant sur la perception financement que leurs homologues
d’obstacles lors du masculins
financement d’entreprise
en démarrage.

Orser, Riding et Manley, 2006) attribuent les inégalités des conditions de prêt des
femmes entrepreneures a des facteurs relies à leur projet d'entreprise. Des facteurs
tels que la taille, Page, le secteur d'activités et le statut juridique de l'entreprise
seraient à l'origine des problèmes d'accès au capital des femmes entrepreneures 20
(Riding et Swift, 1990 ; Orser et Foster, 1994 ; Coleman, 2000 ; Orhan, 2001 ; St-Cyr
et al., 2002 ; Orser, Riding et Manley, 2006). Jeunes, de petite taille, œuvrant dans
les secteurs d'activités des ventes et des services, les entreprises des femmes
entrepreneures n'ont pas le profil adéquat des standards de financement des
institutions bancaires (Orser et Foster, 1994 ; Orser, Riding et Manley, 2006). Parfois
considère comme un avantage, la taille (micro ou petite) de l'entreprise ne nécessite
qu'un investissement mineur pouvant facilement être comble par l'entrepreneure elle-
même ou par sa famille immédiate (Carter, 2002). D'autres ne ressentent tout
simplement pas le besoin d'emprunter (Cornet et al., 2004). Par contre, tel un cercle
vicieux, l'étude d'Alsos, Isaksen et Ljunggren (2006) démontre qu'un faible
fmancement de départ dans les entreprises détenues par des femmes expliquerait la
faible croissance de leur entreprise. En somme, deux thèses opposées expliquent
1'existence de la problématique d'accès au capital des femmes entrepreneures, à
savoir 1) la condition féminine et 2) le profil de l'entreprise.

2
 Tableau : CONCILIATION FAMILLE -TRAVAIL des femmes

Etude portant sur la conciliation famille- travail des femmes entrepreneures

Auteurs Objectifs de l’étude Principales conclusions de l’étude

Honig-Haftel Etude comparative La plus grande difficulté vécue par les


et Martin (femmes entrepreneurs- femmes et les hommes entrepreneurs
(1986) hommes entrepreneurs) reste la conciliation famille-travail. Par
sur les différentes contre, les résultats démontrent que
problématiques les femmes entrepreneures,
encourues en affaires. monoparentales, ont des revenus
moindres que leurs homologues
masculins. De plus, les femmes
entrepreneures établissent d’avantage
leur entreprise à la maison.

Stoner, Etude portant sur la Les résultats démontrent que la


Hartman et problématique de la problématique conciliation famille-
Arora (1990) conciliation famille-travail travail tend à s’intensifier lorsque les
vécue par les femmes responsabilités familiales.
dirigeantes d’entreprises.

Lee-Gosselin Etude redéfinissant Parmi les résultats qui découlent de


et Grisé l’entrepreneurship par la cette recherche, 32% des femmes
(1990) nouvelle réalité entrepreneures interviewées
entrepreneuriale féminine. considèrent que leur vie
professionnelle a endommagé leur vie
personnelle et plus particulièrement
leurs relations familiales et sociales.

Brush (1992) Etude portant sur une Les femmes entrepreneures ont une
nouvelle perspective face perspective intégrée de leur

2
à la recherche sur les environnement. De fait, l’entrepreneure
femmes entrepreneures. est au centre d’un réseau confondu de
différentes relations, qu’elles soient
professionnelles, sociales et familiales.

Buttner Etude portant sur le rôle Les femmes entrepreneures ont


(2001) des femmes tendance à adopter une structure
entrepreneures selon la organisationnelle similaire au nid
théorie relationnelle. familiale. Elles transfèrent aussi
beaucoup de leurs habiletés
relationnelles (familiales) dans leur
gestion d’entreprise.

Schindehutte, Etude portant sur les Les femmes soutiennent que


Morris et impacts de l’entreprise perturbe la vie familiale,
Brennan l’entrepreneuriat féminin mais exerce une influence positive sur
(2003) sur la famille et les les enfants de contrôle que les enfants
enfants peuvent avoir sur leur propre vie.

Kirkwood et Etude portant sur les Les résultats démontrent que


Tootel (2008) avantages de l’entrepreneuriat n’est pas une
l’entrepreneuriat face à la panacée pour contrer les problèmes de
conciliation famille-travail conciliation famille-travail.
Du cote personnel, les femmes entrepreneures semblent avoir de la difficulté à
trouver un équilibre relationnel. Lee-Gosselin et Grise (1990) démontrent que 32 %
des femmes entrepreneures considèrent que leur vie professionnelle a endommage
leur vie personnelle et, plus particulièrement, leurs relations familiales et sociales. Les
résultats de Schindehutte, Morris et Brennan (2003) révèlent que l'entreprise d'une
femme entrepreneure perturbe sa vie familiale. D'autres auteurs (Stoner, Hartman et
Arora, 1990) ajoutent que la problématique de la conciliation famille travail tend à

2
s'intensifier, lorsque augmentent les responsabilités professionnelles. Plus
récemment, Kirkwood et Tootell (2008) confirment que l'entrepreneuriat n'avantage
aucunement la conciliation famille-travail. De façon générale, la conciliation famille-
travail tend à devenir une problématique de plus en plus présente dans la vie des
femmes de la société d'aujourd'hui.

 LES CARACTERISTIQUES DES PME AU SENEGAL

Le tissu des entreprises au Sénégal est essentiellement composé de Petites et


Moyennes Entreprises (PME) qui représentent près de 90%. Avec une contribution au
PIB qui tourne autour de 30%, ces entreprises emploient environ 60% de la
population active, soit 42% du total des emplois du secteur moderne. Les PME sont
constituées en majorité d’entreprises artisanales ou commerciales de tailles variables
et de formes juridiques différenciées.

Le manque de transparence du système d’informations des PME et surtout des


activités informelles, notamment l’absence d’états financiers fiables et de procédures
de monitoring et de reporting, est souvent déploré comme étant la source
d’incompréhensions de toutes sortes entre les entreprises et les institutions
financières.

Outre la difficulté de présenter des garanties acceptables par les institutions


financières, la faiblesse du niveau de capitalisation financière des PME et le défaut de
formalisation constituent d’autres facteurs limitant des relations de confiance avec les
établissements de crédit.

Le besoin de renforcement des connaissances sur l’offre de financement et ses


conditions d’accès, la détermination et la formulation de besoins de financement
crédibles, les différents types de garantie et d’assurance requis, le coût et la
complexité des procédures de réalisation de ces garanties, la gestion des contentieux
avec les intermédiaires financiers, constituent ainsi autant de préoccupations à
résoudre pour favoriser le financement et l’essor de la PME.

SECTION 3 : RECOMMANDATIONS

2
 La rationalisation et le regroupement des lignes de crédit et fonds de
garanties, avec la création d’une structure à guichets multiples (garantie,
participation et refinancement, etc.) ;
 L’amélioration de la qualité de l’information sur le crédit à travers
notamment l’utilisation optimale des informations du Bureau d’Information
sur le Crédit (BIC) par les institutions financières en vue d’un meilleur
profilage du risque des PME ;
 La mise en œuvre d’un système d’informations sur les crédits aux TPE et
PME ;
 L’incitation à la création et le développement de sociétés spécialisées,
notamment dans le crédit-bail, l’affacturage et le capital-risque ;
 L’opérationnalisation de la Caisse des Marchés Publics pour le financement
des PME attributaires de marchés publics ;
 La dynamisation des Centres de Gestion Agréés (CGA) en vue de
permettre la modernisation du système d’information des PME/PMI ;
 La pérennisation du programme de labellisation des PME et sa mise en
cohérence avec les normes d’analyse des risques par les institutions
financières et la Banque Centrale ;
 L’opérationnalisation du dispositif de soutien au financement des PME à
travers notamment des incitations offertes par la BCEAO aux
établissements de crédit par l’adaptation de dispositions réglementaires
spécifiques au segment de client PME/ PMI ;
 Le renforcement continu des capacités techniques des PME, en particulier
dans le domaine de la gestion comptable et financière.

 Augmenter la capacité d’intégration des femmes à la population active


en garantissant la disponibilité de mode de garde d’enfants abordables
et l’égalité dans l’entreprise. Plus généralement, l’amélioration de la
position des femmes dans la société et la promotion de l’entreprenariat
en général influeront positivement sur l’entrepreneuriat féminin.
 Ecouter la voix des femmes entrepreneurs. La création d’agences
gouvernementales pour l’entreprenariat féminin est l’une des façons de
faciliter cette écoute. De telles agences pourraient être chargées, au
titre de leur programme d’action, de proposer des centres d’affaires

2
pour les femmes, d’organiser des séminaires et des réunions
d’information et/ou de fournir sur internet des informations à celles qui
sont déjà chef d’entreprise et qui ont des idées intéressantes sur les
réformes nécessaires pour améliorer l’entrepreneuriat féminin.
 Promouvoir le développement des réseaux de femmes entrepreneurs.
De tels réseaux sont des sources essentielles de connaissances sur
l’entreprenariat féminin et des outils utiles pour le développement et sa
promotion. La coopération et les partenariats entre les réseaux
nationaux et internationaux peuvent faciliter l’activité entrepreneuriale
des femmes dans une économie mondialisée. Ces réseaux vont
permettent aux femmes de s’exprimer en public, d’avoir la confiance en
soi et la détermination à prendre des décisions importantes et
confronter les problèmes sociaux.
 Améliorer les soubassements factuels et analytiques de notre
compréhension du rôle des femmes entrepreneurs dans l’économie. Il
faut pour cela renforcer la base statistique destinée à mener des
analyses comparatives internationales hommes-femmes et des études
diachroniques de l’impact des évaluations et des politiques importantes,
en particulier dans le temps.

CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre analyse, nous constatons que les femmes ont du mal à avoir du
financement pour faire accroitre leurs entreprises ou créer une structure. En outre les
entrepreneures sénégalaises ont un grand mal à résoudre ces obstacles de
financement à cause de leur manque de confiance en soi, de leur position au niveau
de la société, de leur rivalité entre eux même et aussi du fait que leur projet n’est pas
rentable. En plus les femmes n’arrivent pas à remplir les conditions édictées par les
institutions de crédit.

Toutefois, les femmes entrepreneures peuvent se réjouir grâce à la solution (la


banque des pauvre) de Muhammad Yunus pionnier dans le monde pour son
système de microcrédit, petits bancaires prêts accordés à des entrepreneurs, ou des

2
artisans trop pauvres pour bénéficier de prêts. Force de constater que son système a
permis à des millions de personnes d’échapper à la pauvreté. Il permet de justifier
que si l’on croît dans l’homme les sourires illumineront beaucoup de visages. Saint
homme il est reconnu probablement pour un travail original ou pour une fois un
économiste se penche sur des classes défavorisées pour ne pas dire oubliées. Il
légitime par son travail que ces personnes trouvent une place dans la société,
qu’elles puissent probablement se respecter et reprendre confiance en elles. Il a mis
en place une économie de valorisation pour l’humain qui permet à des millions de
gens de vivre de leur activité, et de trouver un sens à leurs vies. Son but éliminer la
pauvreté du monde. En 1976 il rencontre des tisserands alors dans une pauvreté
inimaginable malgré leur talent. Ils devaient emprunter de l’argent à des taux d’intérêt
disproportionnés. Impossible pour eux de faire des bénéfices, après avoir remboursé
leur dette. Cette solution peut être adopté dans nos société pour aider les femmes de
devenir des entrepreneures. Il a donc investi ses propres deniers pour aider un
groupe de femmes et ainsi pour la première fois elles ont réalisé un petit bénéfice. Et
il a pris conscience que grâce à de tout petits emprunts il pourrait aider cette
communauté pauvre à se libérer.

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o https://www.seneplus.com/article/75-des-femmes...

Mémoire

o Mémoire présenté à l’université du Québec à trois rivières par MAWUNYO

2
KOAMIVI LOHO Décembre 2018, thème : entrepreneuriat hybride
o Mémoire de master 2(Economie sociale et solidaire), année 2017-2018, thème
: entrepreneuriat féminin, présenté par FLORA QUERREC Université Rennes
2 UFR Sciences sociales
o Mémoire présenté à l’université du Québec à Trois-Rivières par TRACEY ANN
POWERS, thème : les obstacles et les solutions des femmes entrepreneures
des régions ressources du Québec
o ENTREPRENARIAT FEMININ AU SENEGAL : vers un modèle entrepreneurial de «
nécessité » dans les pays en développement ?
o Serge F. SIMEN Enseignant-Chercheur au Département Gestion Ecole Supérieure
Polytechnique de Dakar-UCAD Laboratoire de recherche en GRH-Organisation
Chercheur dans le GCO de l’ESG-UQAM, Submitted on 1 May 2018
o Rapport de la direction général du secteur financier et de la compétitivité, stratégie
nationale d’inclusion financière 2022/2026 selon la SNIF

TABLE DES MATIERES


AVANT PROPOS :____________________________________________________1

DEDICACES :________________________________________________________1

REMERCIEMENT :____________________________________________________1

SIGLES ET ABREVIATION_____________________________________________2

LISTES DES TABLEAU________________________________________________3

RESUME :___________________________________________________________4

2
INTRODUCTION GENERALE___________________________________________6

CHAPITRE 1 : REVUE DE LA LITTERATURE SUR L’ENTREPREUNARIAT______8

SECTION 1 : CADRE THEORIE_________________________________________8

 Définition entrepreneuriat_________________________________________8

 Les différents courants d’études entrepreneuriale____________________9

SECTION 2 : CONCEPTS CLES________________________________________12

CHAPITRE 2 : GENERALITE SUR L’ENTREPRENEURIAT__________________15

SECTION 1 : ENTREPRENEURIAT EN GENERAL_________________________15

 Les apports de l’entrepreneuriat à l’économie et à la société :_________15

 Pourquoi enseigner l’entrepreneuriat ?____________________________16

 Les Compétences visées :_______________________________________16

 Les qualités et les motivations d’un entrepreneur____________________16

 Principales caractéristiques d’un entrepreneur :_____________________17

 Multiples façons de se lancer à son compte_________________________18

SECTION 2 :LA PLACE DE LA FEMME DANS LA SOCIETE_________________19

 Place de la femme dans la société sénégalaise Au Sénégal____________19

 LA FEMME MODERNE__________________________________________20

SECTION 3 : ENTREPRENEURIAT FEMININ AU SENEGAL_________________22

 En quoi l’entrepreneuriat féminin est un levier incontournable pour


l’économie sénégalaise ?_______________________________________26
 Quel est le rôle de la femme comme véritable actrice de la transformation
économique et sociale et du développement ?______________________26

 Portraits d’entrepreneures sénégalaises___________________________27

CHAPITRE 3 : PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT DES FEMMES AU


SENEGAL__________________________________________________________30

SECTION 1 : LES SOURCES DU FINANCEMENT__________________________30

2
 LES MODES DE FINANCEMENT__________________________________30

 CONDITIONS D’ACCES AU FINANCEMENT_________________________34

SECTION 2 : LES CONTRAINTES DE FINANCEMENT DES FEMMES__________41

 MANQUE D’ACCES AUX SOURCES DE FINANCEMENT_______________41

 Les limites d’accès au financement chez les banques :_______________42

 Les limités d’accès au financement chez les SFD____________________42

 Les obstacles liés à la technologie________________________________44

 LES CARACTERISTIQUES DES PME AU SENEGAL__________________51

SECTION 3 : RECOMMANDATIONS__________________________________52

CONCLUSION GENERALE____________________________________________54

BIBLIOGRAPHIE :___________________________________________________55

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