DAF
PROGRA1VME DU .
i Mauritanie 0.
2 Sénégal 13
3 Cap-Vert
4 Gamble
5 Guinée Bissau
6 Guinée e
7. Sierra Léone
8 Libéria
9 Côte d'ivoire Guinée Equatoriale
10. Ghana Gabon
11 Togo São Tomé et Principe
12. Bénin Congo
13 Nigéria Zaire
14 Cameroun Angola
par
Beauvallet-Le Coq, C., Etude de la Participation des Populations des Aguégués au Projet
1996 BEN/88/CO3 - BEN/88/014. (Amélioration des Conditions de Vie des
Populations de la Sous-Préfecture Lacustre des Aguégués). Programme pour le
Développement Intégré des Pêches Artisanales en Afrique de l'Ouest. Cotonou,
Bénin. 32p., DIPAIWP/85.
Projet DIPA
FAO
B.P. 1369
Cotonou, République du Bénin
Dans ce contexte, l'accent était initialement mis sur le concept de Centre Communautaire
des Pêches (CCP) en tant que moyen de promotion du développement de la pêche artisanale.
Mais, il s'est avéré que la présence d'un ensemble d'installation et de services réunis pour satisfaire
les besoins locaux ne garantissait nullement que les structures/installations seraient utilisées ou que
le développement allait se produire. La participation active de la population de pêcheurs et la
mobilisation des ressources locales et communautaires étaient un impératif en vue d'assurer la
durabilité des initiatives entreprises par les projets de développement et/ou la communauté.
Ce scénario requiert la mise en oeuvre continue de la stratégie intégrée qui reste valable
pour le développement des pêches artisanales, mais avec un nouveau compromis: l'accent sur les
éléments et les mécanismes qui favorisent la durabilité des initiatives, sur une pêche responsable,
sur les mécanismes pouvant favoriser la décentralisation du pouvoir et des prises de décision par
la communauté locale en ce qui concerne l'aménagement des ressources et le développement, et
sur le renforcement des capacités nationales pour un aménagement et un développement durables
et équitables des ressources, ainsi .que sur la consolidation des acquis.
L'OBJECTIF DE DESTELOPPEMENT
promotion du développement communautaire en accord avec les leçons tirées des Phases
I et II, et orienté vers la durabilité des actions entreprises;
Il est attendu qu'à la fin de la troisième phase du Programme DIPA, la région disposera
d'un noyau d'experts orientés vers les activités de terrain, capables de répondre aux défis du
secteur de la pêche artisanale et de favoriser son développement dans leur pays en conformité
avec les aspirations et besoins des artisans pêcheurs.
TABLE DES MATIFRES
Page
Remerciements 111
Introduction
Présentation du Projet
Présentation de l'étude et limites 5
2. 1 Généralités 17
2.2 Evaluation de la participation des populations aux activités de la composante
'renforcement des mécanismes de participation des populations" 18
3. Conclusion et recommandations 25
3.2 Recommandations 25
Cette étude a été conduite entre la mi-avril et la mi-mai 1996 sous la direction de MM.
Benedict P. SATIA et Aihaji M. JALLOW du DIPA. Je tiens à les remercier pour la confiance
et le soutien qu'ils m'ont accordés.
Le travail de terrain a été encadré par M. Gérard GNANCADJA, Expert National du Projet,
et a été rendu possible grâce à la disponibilité, à la connaissance du terrain et aux traductions de
M. Bruno KOUKPODE, technicien des pêches du Secteur de Développement Rural (CARDER) -
Aguégués, que je remercie très chaleureusement ici.
Merci enfin et surtout à tous les membres de l'équipe du Projet, des services locaux et de la
population des Aguégués qui ont participé à cette étude et dont le présent rapport rassemble, je
l!espère Edêlement, les réflexions.
A. Présentation du Projet
Le projet BEN/88/CO3-BEN/88/014, "Amélioration des Conditions de Vie des Populations
de la Sous-Préfecture Lacustre des Aguégués" est un projet de développement rural intégré
s'inscrivant dans le cadre des projets "participatifs" du FENU.
Zone du Projet
Sa population s'élève à 22.000 habitants environ, dont environ 11.000 actifs. Compte tenu
du caractère lacustre de la zone, la population tire essentiellement ses revenus des activités
d'exploitation des plans d'eau (pêche et pisciculture pour les hommes; mareyage pour les femmes).
Dans les deux communes de Houédomè et Zoungamè, la population vit exclusivement des
produits de la pêche; dans celle d'Avagbodji, les activités de pêche de la période de cnj sont
relayés par une agriculture de contre saison (cultures de décrue).
Objectifs du Projet
Les objectifs du Projet, tels que définis dans l'Accord de Projet (1992) sont:
Objectifs de développement
- aider les populations à résoudre les problèmes de court terme auxquels elles sont confrontées
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2 Rapport du DIPA N° 85
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Objectifs immédiats
mise en place d'infrastructures nécessaires au désenclavement de la sous-préfecture et
susceptibles d'assurer de meilleurs services de santé primaire, d'éducation et d'encadrement
de la population (à travers les composantes "Désenclavement" et "Amélioration des
Infrastructures de base'),
développement des activités génératrices de revenus par la diversification et l'accroissement
de la production ainsi que par une amélioration des conditions de commercialisation et de
transport, en veillant à la sauvegarde de l'environnement ( Composante: "Fonds
d'Equipement Villageois"),
protection de l'environnement par des actions de sensibilisation des populations sur la
protection des ressources naturelles, des méthodes de vulgarisation des techniques de
repiquage de mangrove et l'introduction de nouvelles espèces forestières capabes de
s'adapter aux marécages d'eau douce ( Composante: "Reconstitution Progressii'e d'un
Ecosystème Adéquat"),
renforcement de la capacité des structures locales (autorités administratives, associations de
développement, groupements, ONG, cadres en service de la sous-préfecture) à initier,
promouvoir et exécuter des actions de développement (Composante: "Renforcement des
mécanismes de participation des populations")
participation sous forme de main d'oeuvre bénévole et d'apport de matériaux aux travaux de
construction ou de réhabilitation des infrastructures de base,
constitution de structures et de fonds d'entretien destinés à la gestion de ces infrastructures
ainsi qu'à celle des ouvrages de désenclavement,
contribution financière à la constitution du Fonds d'Equipement Villageois.
analyser cette infoiiiiation pour définir quelle a été la nature de la participation, si le Projet
a contribué au renforcement de la capacité des populations à s'auto-promouvoir et quels sont
les facteurs ayant permis d'atteindre les objectifs de mobilisation des populations ou ceux qui,
au contraire, ont limité la participation,
- présenter sous la forme d'un rapport un résumé des résultats de cette étude, des principaux
enseignements à en tirer et proposer des recommandations visant à améliorer la participation
de la population aux initiatives et actions de développement de leur communauté.
Limites
Malgré toute la bonne volonté de l'Equipe du Projet à faciliter son travail, l'accès au milieu
par voie fluviale a souvent été limité par la disponibilité du moyen de transport du Projet (une
seule barque était disponible) et par celle de l'interprète.
Tout ceci n'a cependant pas affecté la qualité des informations recueillies car toutes les
personnes rencontrées ont manifesté un vif intérêt pour le sujet de l'étude et les entretiens et
discussions de groupe qui ont eu lieu ont été riches en enseignements.
En.fin, un troisième chapitre conclura sur les apports du Projet en matière de participation
et d'auto-promotion des populations et présentera des recommandations susceptibles de les
améliorer lors de la poursuite du Projet.
1. 1. 1. 1 Généralités
La conception des bâtiments a été discutée avec les intéressés (personnel administratif, de
santé, d'éducation) puis approuvée par le Comité de Gestion du Projet.
Les travaux ont débuté fin 1993, après une phase de sensibilisation et d'animation genérale
menée par le Projet entre avril et juin 1993 et au cours de laquelle les modalités de la participation
des populations aux travaux ont été discutées.
Avant chaque démarrage de nouveau chantier, une réunion était organisée pour repréciser
les modalités de participation des populations et organiser le travail. Ces modalités ont ensuite été
contractualisées sous forme de "Conventions Villageoises" passées entre I'A.FVP et la
communauté villageoise bénéficiaire puis, pour assurer une bonne organisation de la participation,
1
La composante "Désenclavement", prévoyant la construction de digues et dun embarcadère, débute seulement
actuellement
Les conventions stipulaient par ailleurs que les travaux seraient exécutés suivant la demande
et sous la surveillance de I'AFVP.
1.1 1.2
. Evaluation de la participation
Dès la phase de sensibilisation préalable au démarrage des travaux, la population a émis des
réticences aux modalités concernant l'approvisionnement en sable des chantiers et son transport
par barque. Cette forme de participation n'a de fait jamais edsté et son exécution a été confiée à
un groupe de transporteurs recrutés et payés par I'AFVP. Le déchargement des barques restant
cependant à la charge des populations.
En ce qui concernait les autres modalités, aucune objection n'avait été faite par les
populations pour l'acquisition de leur participation.
Le choix des sites d'implantation par les populations a suscité une forte mobilisation au
départ car chacun espérait voir construire quelque chose dans son village.
Pourtant, malgré les efforts d'organisation déployés, la mobilisation des populations autour
des travaux proprement dits a été très inégale et de manière générale très insuffisante.
Diverses solutions ont été recherchées par l'AFVP, la Cellule du Projet, les autorités
administratives pour régler ce problème: les autorités religieuses et autres leaders d'influence ont
été contactés, des animateurs ont été recrutés dans les trois communes mais aucune de ces
initiatives n'a pu aboutir à une amélioration durable de la situation.
De fait, la solution retenue a été de rémunérer la main-d'oeuvre villageoise en puisant sur des
fonds villageois divers (taxes, fonds de gestion d'hydraulique villageoise,...). Les chantiers sont
dorénavant fournis en main-d'oeuvre par les autorités administratives et payées par elles; les coûts
de déchargement des barques ayant été laissés à la charge des conducteurs de barqut d'un
commun accord avec eux.
Les enquêtes menées auprès des populations elles-mêmes n'ont jamais permis d'aborder
précisément les causes de cette faible participation. Les personnes rencontrées ayant toujours (à
l'exception d'un homme qui estimait que cela ne le concernait pas puisque "c'était une tâche
réservée aux femmes") dit avoir participé sans problèmes et gratuitement aux travaux de
construction.
Certains ont avoué que d'autres avaient été payés pour le même travail mais qu'ils ne savaient
pas pourquoi. Certains, enfin, ont dit que "si cela leur avait été demandé par les autorités locales,
ils l'auraient fait sans problèmes et gratuitement mais que si l'entrepreneur demandait, ils voulaient
être payés".
La première explication généralement invoquée dans les documents ou par les personnes
interrogées réside dans la mentalité des populations des Aguégués. Réputée difficiles par
l'ensemble des personnes qui ont affaire à elles (la plupart avouent ne pas les comprendre), les
populations de la sous-préfecture des Aguégués sont dites peu communicatives, très
indépendantes et par conséquent, peu enclines aux travaux communautaires. Elles ont un sens
civique peu développé et ne conçoivent pas de se mobiliser pour des opérations réalisées par l'Etat
ou par un projet sans rémunération, même quand elles sont conscientes d'être les bénéficiaires des
actions entreprises.
L'une des causes possibles de cet échec, et peut-être sa source première, est l'insuffisance de
consultation des populations elles-mêmes dans la phase de formulation du Projet. S'il est viai que
Par ailleurs, la phase de sensibilisation et animation de début de Projet n'a pas forcément
touché les personnes mises plus tard à contribution lors des travaux puisque cette dernière a été
marquée par une faible mobilisation des populations et particulièrement des femmes. Or, on l'a vu,
ce sont elles qu'on a d'abord envoyées sur les chantiers.
La conception du Projet
La première dentre elles est liée à l'importance des travaux à réaliser ainsi que les délais
impartis (construction ou réhabilitation de plus de 50 bâtiments en moins de cinq ans) qui ont été
un frein à la mobilisation des populations en:
nécessitant une mobilisation quasi-permanente et nombreuse des populations,
n'autorisant qu'une très faible marge de manoeuvre pour la planification des périodes de
construction,
- ne permettant pas à l'entrepreneur et autres intéressés de prendre le temps de régler les
problèmes pour respecter les délais.
La troisième enfin réside dans le fait que les modalités de participation définies par le Projet
différaient suivant le type de bâtiment à construire et les travaux à effectuer: la main-d'oeuvre
suivant qu'elle était qualifiée ou non, qu'elle était destinée à la construction d'écoles ou de
bâtiments administratifs était payée ou ne l'était pas. Cela a conduit à des confusions au sein de
la population et ceux qui travaillaient bénévolement se sentaient lésés ou étaient exhortés par les
autres à réclamer un paiement.
Une dernière explication à la faible participation des populations est liée aux problèmes
d'organisation de distribution des vivres PAM. Ceux-ci n'ayant semble-t-il jamais été fournis à
temps au Projet et étant même arrivés parfois plusieurs mois après la fin des chantiers, les
travailleurs bénévoles n'ont jamais pu en profiter directement sur les chantiers alors qu'on le leur
avait promis.
1. 1 .2 Participation à l'entretien
A ce jour, aucune réelle disposition n'a été prise pour solutionner le problème de cet
entretien. Les difficultés rencontrées pour la construction des bâtiments ont largement entamé
l'enthousiasme des populations et des responsables locaux pour la question des infrastructures,
qui semble être éludée pour le moment.
Un premier pas a cependant été fait concernant la question des logements des fonctionnaires.
L'Association de Développement des Aguégués a organisé des réunions avec les intéressés mais
s'est heurtée à un refus catégorique des enseignants et agents de santé qui estiment n'avoir rien
à payer puisqu'ils sont censés être logés par l'Etat.
Deux initiatives ont été évoquées par les populations lors des entretiens et discussions:
les femmes des trois groupements suivis par le Projet ont initié une corvée de nettoyage des
infrastructures sanitaires; leur groupement consacre une journée par mois à cette activité; l'un
des groupements a par ailleurs initié une animation des services de santé et un appui pour
les femmes les plus démunies, elles sont toutes très conscientes de l'apport des
infrastructures sanitaires à leur communauté et se disent prêtes à participer aux travaux
d'entretien bénévolement si on le leur demande ou de cotiser si besoin est; elles a"ouent
cependant être les seules investies dans les activités décrites ci-dessus et faire l'objet de
raillerie de la part des autres membres de la communauté,
- pour certains bâtiments réhabilités (mairie de Houédomè, maison des jeunes), des fonds de
base ont été constitués avec le produit de la vente des matériaux des anciens bâtiments.
Rien n'a été entrepris par ailleurs pour l'entretien des autres infrastructures.
Lors des entrevues avec la population, la question de l'entretien des écoles et des centres de
santé a été abordée. La plupart des personnes interrogées a avoué ne pas avoir pensé à ce
problème ni se souvenir qu'il ait été évoqué lors de la présentation du Projet.
Les observations de terrain ont par ailleurs mis en évidence l'existence d'une structure
préexistante au sein des infrastructures sanitaires, à savoir un comité de gestion des complexes
communaux de santé (COGEC). Cette structure, qui gère l'approvisionnement en médicaments
et leur distribution à bas prix aux populations2, n'a pour le moment aucun lien avec le Projet mais
aurait,cependant, un rôle important à jouer dans l'entretien des infrastructures fournies.
1 .2.1 Généralités
Telle que décrite dans le document d'Accord de Projet, la composante n°4 du projet
consistait en la constitution, au niveau de la sous-préfecture, d'un Fonds d'Equipement Villageois
(FEy), financé en partie par le FENU et en partie par les villageois.
Le FEV était destiné au financement des activités pouvant contribuer à l'amélioration des
conditions socio-économiques dans la sous-préfecture des Aguégués et se composait de trois
volets principaux: pêche et commercialisation / agriculture et élevage (intrants et produits
vétérinaires) I exécution du plan de valorisation des sites et aménagement des circuits touristiques.
L'octroi de crédits à court et à moyen terme et de crédits de campagne était prévu et l'intervention
devait se faire de préférence au niveau des structures pré-coopératives ei des groupenn.is
Il était prévu que le FEV s'appuierait sur les institutions financières (Caisse Régionale de
Crédit Agricole Mutuel -CRCAM-/Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel -CLCAM-)
existant dans le département de l'Ouémé.
Un Volontaire des Nations Unies (VNU), spécialiste en crédit rural, devait être affecté au
projet pour aider à la mise en place du FEV en:
- initiant et incitant les populations à utiliser le crédit comme moyen de développement,
- étudiant les dossiers de demande et en aidant, le cas échéant, les demandeurs à formuler leur
demande,
- en mettant en place des systèmes qui puissent être ultérieurement repris par la CRCAM.
2
ces médicaments sont des médicaments sous nom générique délivrés gratuitement par le biais dun programme
national de santé
Les modalités pratiques de mise en oeuvre des opérations de crédit ont ainsi été arrêtées avec
les services techniques de l'Union Régionale des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel de
l'Ouémé (UR-CLCAM OUEME) et les membres du Conseil d'Administration de la CL CAM
Porto-Novo. Les modalités retenues sont celles en vigueur à la FECECAM:
adhésion / ouverture d'un compte
épargne préalable (20% du montant du prêt demandé), rémunérée à 3% par an
crédit à court terme uniquement (10 mois maximum) avec un intérêt de 16% par an,
crédits bloqués au dessus de 10% d'impayés.
Son capital social est supérieur à 4 millions de FCFA et le montant total de dépôts dpasse
36 millions de FCFA.
Le montant total des crédits octroyés en 1995 a été de 142 millions de FCFA3.
893 membres de la CLCAM en ont bénéficié parmi lesquels on compte 289 femmes. Les femmes
comptent donc pour 32% dans le nombre de membres ayant reçu un crédit et n'ont reçu que 17%
du montant total de crédit octroyé.
Compte tenu du caractère expérimental du volet "crédit", les crédits octroyés ont été
limités à 500.000 FCFA. Le volet pêche a reçu 72,3% du montant total de crédits octroyés,
2 1,5% de ce montant a été alloué aux activités de commercialisation, 6,2% aux activités agnioles.
L'adhésion des bénéficiaires au volet "Crédit" a été relativement importante dès le début
de l'activité car l'accès au crédit était et reste une priorité pour toutes les personnes rencontrées.
Pour la première année de fonctionnement, l'apport du FENU au FEV a été de 108 millions de FCFA
Information et mésinformation
Cela a entravé la mise en oeuvre de la phase d'information et son impact auprès des
populations: certains hommes ont été déçus et se sont sentis "trahis" en apprenant la nécessité
d'une épargne préalable; certaines femmes, ne se croyant pas concernées et n'ayant pas fait, au
départ, l'objet d'un effort particulier de sensibilisation ne se sont pas mobilisées.
Par ailleurs, ceux qui ont été informés ont déploré que le crédit ait été mis en place si tardivement
après le démarrage du Proj et.4
De plus, certaines personnes ont invoqué le problème posé par les formalités à remplir
pour l'adhésion à la caisse: les formalités administratives sont jugées longues et fastidieuses. Les
populations rencontrées ont regretté le fait que "tout se fasse par papier et sans contacts
humains". Par ailleurs, le problème de démarches est amplifié par la localisation de la caisse dans
la commune de Houédomè5, qui pose un réel problème d'accès aux populations des communes
d'Avagbodji et de Zoungamè. Cette contrainte a, de fait, été la cause d'abandon de dossiers par
certaines personnes.
l'épargne préatable: la nécessité de réunir une épargne préalable est considérée par les
populations comme l'une des raisons première à leur non adhésion; elle a joué un rôle
particulièrement prépondérant dans la faible mobilisation des femmes (les femmes qui ont
Les premiers crédits octroyés ont été distribués en juin 1995, pIus de deux ans après le démarrage effectif du
Projet
le montant du crédit accordé et le terme des crédits: les crédits octroyés et les termes
de ces crédits sont jugés réciproquement trop faibles et trop courts par la majorité des
personnes interrogées.
Ainsi, l'exemple des exploitants d'acadja a été cité: les crédits octroyés de 500.000 FCFA
couvrent à peine la moitié des investissements nécessaires à l'exploitation complète des parcs
(estimés à 1,2 millions de FCFA), ce qui rend l'emprunt risqué (avec 500.000 FCFA, les
exploitants peuvent mettre I'acadja en place mais ne sont pas sûrs de trouver l'argent nécessaire
à l'exploitation en fin de stockage). De fait, certains n'ont pas voulu prendre ce risque.
Les femmes des groupements rencontrés qui ont reçu un crédit font les mêmes reproches:
elles n'ont reçu qu'un montant de 20.000 FCFA à rembourser au bout de six mois seulement;
d'après elles, ce montant correspond simplement à leur fond de roulement journalier et ne leur est
de fait pas d'une grande utilité. Elles jugent ce montant d'autant plus faible que l'estimation de
l'argent investi pour l'acquisition du crédit (frais de dossier, épargne préalable, transport) s'élève
à plus de 8.000 FCFA.
Par ailleurs, il a été noté par plusieurs personnes que l'octroi de crédits à court terme ne
permet pas un investissement en équipement.
D'après les populations, un crédit ayant un terme de deux ans serait plus approprié aux
activités du milieu.
les taux d'intérêt: ils sont jugés par tous respectivement trop élevé pour le crédit et trop
faible pour l'épargne
Outre les causes expliquant la non adhésion des populations ou leur réticences tace à
certains des principes de la mise en oeuvre du Fonds d'Equipement Villageois, il est important de
préciser certains problèmes survenus lors de cette mise en oeuvre et qui, à terme, risquent d avoir
des répercussions sur le succès de l'opération.
Les femmes des groupements, nous l'avons vu, n'ont pas été favorisées au départ dans
l'obtention du crédit et n'y ont eu accès qu'après l'intervention de l'Equipe du Projet en leur faveur.
Les explications données pour expliquer cette situation sont les suivantes:
un manque de confiance dans les groupements lié à une expérience de crédit malheureuse
qu'a connu la zone avec un programme prévoyant de n'octroyer le crédit qu'à des
groupements; les groupements, initiés à cette seule fin, se sont démantelés dès l'octroi des
crédits,
un manque de connaissance des groupements existant dans la sous-préfecture et de leur
valeur.
Par ailleurs, il semble qu'à Avagbodji les populations aient été confrontés à des problèmes
de corruption de la part des membres du CA de leur commune pour le soutien de leurs dossiers
au Comité de Crédit.
En 1995, les crédits ont été distribués sur une période réduite (les quatre sessions ont eu
lieu respectivement en juin, juillet, septembre et décembre), ce qui n'a pas permis aux populations
une utilisation optimale des crédits. Ainsi, certains crédits n'ont pas été reçus assez tôt ou du
moins pas à la meilleure période: c'est le cas par exemple des agriculteurs et exploitants de "ahlos"
(ceux-ci ont reçu le crédit en décembre alors qu'il en avait besoin en octobre/novembre) et celui
des femmes mareyeuses pour qui le besoin de liquidités est surtout important au moment de la
période de pointe de la pêche, soit de la mi-avril à la mi-juillet. Cette question inquiète d'autant
plus les populations qu'elle risque de se reproduire avec la clause des 10% d'impayés6.
Les enquêtes de terrain n'ont pas permis de connaître précisément les causes de ce
problème. La longueur de l'étude des dossiers par le CA a été évoquée par le président du CA lui-
même; il est possible, par ailleurs, que, par manque d'information et d'expérience, certains dossiers
n'aient pas été déposés à temps.
Enfin, notons que les discussions autour du thème du crédit ont suscités les remarques et
demandes suivantes de la part des populations rencontrées:
la priorité de distribution des crédits pour la première année semble avoir été donnée aux
activités de pisciculture et principalement à celle d'exploitation d'acadja; beaucoup
regrettent qu'aucun crédit n'ait été prévu pour l'acquisition de matériel de pêche,
- certains groupes ont soulevé le problème du suivi technique des activités entreprises avec
le crédit.
Les crédits de 1996 ne seront octroyés qu'après un recouvrement, pour chaque session de remboursement,
supérieur à 90% des crédits de 1995, ce qui risque de limiter le degré de liberté du CA dans le choix des dates d'octroi
des nouveaux crédits
1.3.1 Généralités
Les documents consultés et les entretiens menés sur le terrain concourent à considérer
l'ensemble de cette opération comme une grande réussite.
Les populations ont bien répondu aux séances de sensibilisation et d'animation organisées
par les animateurs de l'ONG CERAE et ont été très motivées par les méthodes audiovisuelles
utilisées lors de ces séances. D'une manière générale, on note une prise de conscience de plus en
plus affirmée des populations de la nécessité d'une gestion rationnelle des ressources naturelles.
Les populations se sont organisées pour la mise en place d'un nombre suffisant de
pépinières et ce, malgré le fait qu'elles n'aient pas reçu les vivres PAM prévus à cet effet.
De nombreux particuliers sont venus chercher des plants chez les pépiniéristes. Ainsi 10.000
plants d'essences forestières ont été replantés sur les berges.
Notons cependant:
que les replantations d'arbres concernent essentiellement les espèces d'eau douc et en
particulier, l'espèce AcacEa auriculiformis, très appréciée par les pisciculteurs pour son
utilisation possible dans l'exploitation des acadjas et sa rapidité de croissance (le "Niaouli",
Melaleuca sp., du fait d'une croissance plus lente et d'une décomposition rapide est moins
apprécié); les replantations de mangrove ne semblent pas avoir eu une grande diffusion
(le travail en collaboration avec le Projet Pêche Lagunaire, qui devait fournir les plants
n'ayant semble-t-il pas bien fonctionné)
Les raisons invoquées pour expliquer la faible participation des populations et les
remarques suscitées par les discussions sur ce thème (manque de consultation des populations,
problèmes d'information et de sensibilisation, manque d'appui aux groupements, manque d'appui
technique dans le cas de la composante 'tFonds d'Equipement Villageois") sont très souvent en
rapport avec les activités de la quatrième composante du Projet, qui visait, rappelons-le, à travers
différentes activités, le "Renforcement des mécanismes de participation des populations".
La description donnée par le Document du Projet des activités à mener dans le cadre de
la composante "Renforcement des mécanismes de participation des populations" est relativement
succincte.
Pour ce faire, la constitution d'une cellule d'assistance technique était prévue, regroupant:
un expert en développement rural comme Conseiller Technique Principal (CTP),
un VNU économiste ayant une expérience en crédit pour aider à la mise en place du FEV,
un spécialiste en pisciculture pour l'ensemble des activités liées à l'exploitation des plans
d'eau,
un agro-écologiste pour l'exécution et le suivi du programme de reforestation, le conseil
aux agriculteurs en matière de maraîchage, petit élevage et protection du milieu,
un gestionnaire-comptable pour la gestion du FEy.
Les postes du VNTJ et de l'agro-écologiste du Projet ont été supprimés, dès le démarrage
du Projet, du fait de l'engagement d'une politique de restriction de budget au PNUD. L'absence
du VNU a été compensée, on l'a vu, par l'attribution de la mise en place du FEV à la FECECAM.
L'absen de l'agro-écologiste a été compensée, pour les activités de reforestation par la sélection
de l'ONG CERAE et pour les activités liées à l'agriculture par leur attribution à la personne
chargée du volet pêche et qui se devait de fait d'être un agro-pisciculteur.
A l'heure actuelle, le CTP ayant terminé son contrat et l'ONG CERAE ayant abandonné
son travail au sein du Projet (voir 1.3.2.), cette cellule d'assistance est réduite aux seuls
Les activités développées par la cellule d'assistance technique depuis février 93, date
effective de démarrage du Projet, ont été les suivantes:
Les populations des Aguégués sont donc bien représentées au sein de ce comité et
participent de fait à l'ensemble de ses fonctions. Cette intégration dans l'organe de décision du
Projet est très appréciée car elle permet, d'après les membres de la population interrogés qui y
participent, de donner son avis à tout moment sur les activités du Projet et de faite des
propositions.
Pendant une période de trois mois avant le démarrage effectif des activités de terrain, une
campagne d'information et de sensibilisation a été organisée. A cette occasion, un Comité
Restreint de suivi de la mise en oeuvre de la phase de sensibilisation a été mis en place, composé:
- du CTP du Projet,
du Directeur National du Projet,
- des maires des trois communes,
- du responsable du développement rural (CARDER) des Aguégués,
- d'un représentant de I'AF\TP et,
- d'un représentant de l'Association de Développement des Aguégués.
Des réunions ont été organisées au niveau des communes et de l'ensemble des 21 villages
pour faire parler les populations de leurs problèmes, besoins prioritaires et de leurs propositions
de solutions et discuter avec elles du contenu et de l'approche du Projet.
Cette campagne, malgré un effort très net d'organisation, a été peu suivie par les
populations et marquée par une participation particulièrement faible des femmes.
La campagne a été relativement courte (trois mois). Il semble que le comité restreint mis
en place pendant cette première phase n'ait pas eu par la suite de rôle dans l'animation des
populations et que les activités d'animation et d'encadrement entreprises par la suite aient été très
ponctuelles et peu coordonnées.
Des activités de sensibilisation, animation, formation ont ensuite été réalisées avec les
populations sur des thèmes précis (gestion des ressources naturelles - reboisement et gestion des
plans deau-, animation de groupemelits de femmes et de pisciculteurs). Au contraire de la phase
de sensibilisation générale de démarrage, les travaux d'animation spécifiques à un thème ou à un
groupe donné ont tous été bien suivis par la population.
De même, le travail réalisé par l'Expert National, spécialiste des pêches, dans le domaine
de la gestion des plans d'eau a été très bien accueilli par les communautés de pêcheurs car il
répondait à des problèmes clairement identifiés par les pêcheurs eux-mêmes (conflits d'occupation
des plans d'eau par les différents systèmes de pêche; baisse des ressources halieutiques).
Le travail d'animation a permis de mieux asseoir les structures existantes (comité des
pêches, associations de pêcheurs) et de travailler avec eux à la résolution de leurs problèmes; les
Certains groupements ont été mis en place par le Projet (groupements de femmes
mareyeuses, groupements de pisciculteurs); le travail réalisé avec eux connaît lui aussi un certain
engouement de la part des populations, tout particulièrement en ce qui concerne les femn'es.
Face à la faible participation des femmes au démarrage des différentes activités du Projet
(phase de sensibilisation, volet crédit), l'Expert National du Projet et le technicien des pêches du
Secteur de Développement Rural (CARDER)-Aguégués ont travaillé à la promotion des
groupements de femmes mareyeuses. Il y a eu une grande prise de conscience des femmes sur le
rôle qu'elles pouvaient et devaient jouer dans leur propre développement et les demandes
d'assistance à la formation de groupements de femmes sont désormais très importantes. Les
femmes sont maintenant capables de définir leurs problèmes et besoins et proposent d'elles-mêmes
des solutions à l'équipe du Projet; elles font preuve d'un grand dynamisme et sont impatientes de
voir leurs propositions prendre forme.
Les raisons évoquées lors du travail de terrain pour expliquer cette réussite sont les
suivantes:
- les femmes sont "contentes qu'on s'occupe d'elles"; jusqu'à présent, elles pensaient que le
Projet (les projets en général) ne leur était pas destiné mais le fait qu'on vienne veìv elles
directement et qu'on sollicite spécj'ìquement leur participation au Projet a été un déclic
- la participation à une formation animée par une animatrice de groupements de femi es du
Mono a été l'occasion pour elles de s'exprimer et de comprendre qu'elles étaient capables
de se prendre en main, de comparer leur situation à celle des femmes du Mono (les
femmes des groupements des Aguéguésont d'ail1eur, à la suite de cette forrnìtion,
exprimé le désir de se rendre sur place pour discuter avec les femmes du Mono; une
excursion d'une journée a été organisée courant mai à Grand-Popo)
- enfin, le travail de l'équipe du Projet pour faciliter leur accès au crédit a été un facteur
déterminant à leur adhésion au Projet et à la confiance qu'elles donnent à l'équipe du
Proj et.
Les expériences sur les étangs piscicoles de plaine (whédos) et de rive (ahlos), réalisées
par l'Expert National, spécialiste des pêches, ont connu un certain succès auprès des pisciciiteurs
de la zone, qui ont d'eux-mêmes décidé de débuter l'activité sans qu'aucune promotion n'ait encore
eu lieu. De fait, ces pisciculteurs se sont groupés mais n'ont pas été suivis dès le départ de
l'activité, ce qui a conduit à des résultats médiocres pour la première saison et amené les
groupements à regretter de n'avoir pas fait l'objet d'un appui technique dès le départ.
2.2.3.1 Alphabétisation
Trois programmes d'alphabétisation ont été initiés par le Projet depuis son commencement,
le premier, en 1994, en faveur des groupements d'agriculteurs d'Avagbodji (premiers groupements
pré-existants au Projet identifiés), le second, en 1995, en faveur des groupements de pisciculteurs
des trois communes, le troisième a débuté cette année, avec les groupements de femmes des trois
communes.
Cette activité, bien qu'elle ait connu quelques problèmes liés à l'organisation7, a suscité une
bonne mobilisation des populations. Les programmes menés jusqu'à lors s'étaient souvent soldés
par des échecs, particulièrement en ce qui concerne les femmes; grâce au Projet, le programme
d'alphabétisation initié cette année touche d'ores et déjà plus de 220 femmes de groupements.
une émulation liée à l'espoir que l'alphabétisation ouvrira les portes de certaines activités
du Projet comme le crédit,
une prise de conscience de l'importance de l'alphabétisation par la population, fruit du
travail de conscientisation entrepris par l'Association de Développement d'une part et les
autorités religieuses d'autre part,
la promotion sociale qu'amène l'alphabétisation (les nouveaux lettrés sont invités à lire lors
des offices religieux),
la perspective d'une utilisation concrète de l'alphabétisation poui dauLle3 activités du
Projet (crédit, gestion des activités génératrices de revenus, livrets techniques traduits en
goun).
/ Dû à un problème de mésinformation, les syllabaires nécessaires à l'apprentissage n'ont pas été récupérés auprès
des groupements d'agriculteurs à la fin du premier programme comme cela était prévu, ce qui a retardé le démarrage
du deuxième programme et découragé un certain nombre de pêcheurs; cette année, pour régler ce problème, il a été
demandé aux femmes de se procurer elles-mêmes les syllabaires (en prévoyant en échange un octroi de vivres PAM aux
participantes) ce qui a été très bien accepté par la majorité des groupements.
Les pisciculteurs et mareyeuses rencontrés ont été très intéressés par le caractère
technique (donc immédiatement valorisable) des formations qu'ils ont reçues et ont exprimé le
souhait que des formations techniques complémentaires et approfondie soient organisées.
Les enquêtes de terrain ainsi que les documents du Projet mettent l'aôcent sur les
problèmes de fonctionnement que peut connaître le Comité de Gestion; les remarques suivantes
ont été recueillies:
*
Un manque de moyens
Le Comité de Gestion n'a pas les moyens d'assurer son rôle de suivi des activités sur le
terrain car aucun budget de fonctionnement ne lui a été octroyé par la contrepartie béninoise; cette
situation a pour conséquence de ne pas favoriser l'implication des membres du Comité dans
l'exécution du Projet,
2.24.2 Les limites des activités de suivi, sensibilisation, animation, formation des populations et
leurs causes
Malgré les efforts fournis par l'équipe du Projet, le travail entrepris avec les populations
reste très limité dans son envergure. L'étude a mis en évidence les problèmes suivants:
*
Un manque d'encadrement général des populations lié à l'absence d'une organisation
suffisamment compétente
Le travail d'animation et d'encadrement fourni par le Projet n'a pas atteint l'ensemble de
la population.
Après la première phase de sensibilisation et alors même que les difficultés rencontrées lors
de cette phase auraient pu inciter l'Equipe du Projet à poursuivre le travail de sensibilisation et
conscientisation qui est un travail de longue haleine, celle-ci a choisi de ne pas s'investir plus avant
dans cette tâche et a préféré la déléguer dès ce moment aux structures locales que sont les
organisations de l'administration territoriale (autorités locales) et l'Association de Développement
des Aguégués.
Malgré une formation de trois jours qui leur a été destinée à cet effet, celles-ci n'ont pas
pu assurer correctement leur rôle du fait:
- d'un manque de compétence à travailler avec les populations (les autorités locales avouent
ne pas comprendre la mentalité des populations et ont formulé le souhait qu'un travail
sociologique approfondi soit fait pour les aider à combler cette lacune)
- de prubiènes de fonction!lernei e de rioycns (i'Aociatin de Déveioppeme: cs
consciente que sa structure actuelle n'est pas fonctionnelle: les cotisations ne sont pas
payées, certains bureaux ne sont pas actifs, etc.)
un appui technique jugé insuffisant par les populations, lié à un manque de personnel
technique et de collaboration avec les agents techniques en place sur le terrain
De même, parmi les groupes cibles choisis par le Projet, les efforts restent insuffisants.
Ainsi, le travail d'animation périodique et les formations destinées aux femmes ne s'adressent pour
l'instant qu'à trois groupements seulement (un groupement par commune). Aucun animateur
n'ayant été recruté ou formé par le Projet pour le suivi et l'animation des groupements ou des
activités des femmes, le travail est réalisé par l'Expert National et le technicien des pêches. du
D'une manière générale et bien que le suivi de quelques groupes puisse avoir un effet
"tâche d'huile", l'appui technique fourni par le Projet est jugé insuffisant par les populatior:s et le
temps de réponse à leurs initiatives (mise en pratique des solutions retenues après le traail de
diagnostic) beaucoup trop long (les femmes se demandent par exemple si leurs requêtes seront
prises en compte avant la fin du Projet).
L'évaluation de l'activité d'alphabétisation faite par les bénéficiaires des deux premiers
programmes (les groupements d'agriculteurs et les groupements de pisciculteurs estiment que
"cela ne leur sert à rien pour l'instant") prouve qu'il existe un manque de coordination eutre les
différentes activités du Projet. Cette idée est par ailleurs confirmée par le responsable du C1)A-O,
chargé du programme d'alphabétisation, et l'un des agents du Secteur de Développemeni Rural
(CARDER) qui regrettent que l'alphabétisation ne soit pas assez considérée comme une
composante horizontale du Projet.
Cela est lié au fait que le Projet n'a toujours pas lancé, deux ans après le premier
programme d'alphabétisation, la seconde phase du programme, à savoir la phase de post-
alphabétisation, pour valoriser cette activité aux yeux des bénéficiaires et lui assurer une pérennité.
Cette phase constituerait pourtant une bonne approche pour l'auto-apprentissage, i'auto-
promotion des populations et la diffusion des informations liées aux autres activités puisqu'elle
prévoit la création de clubs de lecture encadrés par des animateurs locaux et ayant pour but de:
- consolider l'alphabétisation,
- approfondir la connaissance du calcul et de la gestion (il est prévu de traduire en gun un
document FAO sur la gestion des activités génératrices de revenus),
susciter des séances de réflexion à partir de documents et de livrets techniques.
Par la suite, par contre, la mobilisation des populations aux activités de crédit et de
reforestation a été meilleure.
Dans le cadre des activités d'animation sur la gestion des ressources naturelles
(reforestation et gestion des plans d'eau), une bonne prise de conscience des problèmes a été
observée qui a conduit à une prise en main de ces problèmes par les intéressés eux-mêmes.
De même, le travail d'encadrement des femmes entrepris en 1995 a été très bien accueilli,
les femmes encadrées ont pris conscience de leur rôle possible dans leur propre développement
et sont très motivées pour agir avec l'aide du Projet.
Cependant, ces succès ont été limités à certaines activités et certains groupes seulement
et il a été remarqué que d'une manière générale les populations n'avaient pas pris pleinement
conscience de leur rôle dans le Projet et dans leur développement en généra! (le Projet est encore
trop souvent vu comme "tombé du ciel", "un sauveur", "un projet comme les autres qui va tout
faire"; les questions relatives à l'entretien des infrastructures n'ont pas été prises en main par les
bénéficiaires)
De fait, les efforts fournis par l'Equipe du Projet pour le renforcement des mécanisnes dc
participation des populations ont été très limités et trop peu coordonnés et de nombreuses
améliorations peuvent être apportées pour une meilleure participation.
3.2 Recommandations
Compte tenu des remarques faites dans le chapitre 2, relatives au trop faible encadrement
générai des populations, et dans l'optique de la pérennisation des actions entreprises par le Projet,
il est nécessaire pour les trois dernières années que l'Equipe du Projet s'attache plus sérieusement
au travail d'animation des populations, à sa mise en place et à son organisation.
Il aura pour fonction de réfléchir aux thèmes à aborder dans les séances d'animation, et
de pourvoir à l'organisation de ces séances,
Un manque de connaissance des groupements existants et de leur fiabilité ayant été noté,
untravail préliminaire d'étude des groupements devra être réalisé, qui permettra de8
- répertorier l'ensemble des groupements existants dans la sous-préfecture,
- évaluer le niveau d'organisation acquis par chacun d'eux et mettre en évidence leurs
insuffisances,
connaître leurs besoins en matière de formation, crédit, appui technique, etc.
Des recherches ont déjà été effectuées sur ce sujet par des agents du CARDER, il sagiralt donc de reprendre les
données existantes et de les compléter
- favoriser la création de structures d'animation comme les clubs de lecture prévus dans
le programme d'alphabétisation et encourager les animateurs de ces structures en leur
octroyant une gratification.
Les problèmes identifiés à la section 1. 1. 1.3. pourront cependant servir d'expérience pour
la conception de projets de même type.
Pour les infrastructures de santé et les écoles, celle-ci réunira dans chaque village un
comité de réflexion, constitué de représentants des utilisateurs (l'association des parents d'élèves
pour les écoles, par exemple), des autorités villageoises et, quand elles existent, des membres des
structures de gestion (le COGEC par exemple), pour discuter du problème de l'entretien des
bâtiments et envisager des solutions.
La réflexion devra porter non seulement sur les infrastructures construites dans le village
mais aussi sur les infrastructures communales ou destinées à la sous-préfecture toute entière. La
population dans son ensemble devra être consultée sur ce problème.
Pour les infrastructures administratives et les logements des agents de l'Etat, les réflexions
seront à mener par les utilisateurs eux-mêmes avec les agents gouvernementaux concernés; une
Suite aux remarques suscitées par l'étude de la participation des populations au volet crédit
(voir 1.2.3.), les responsables de la CLCAM chargés du suivi de la caisse des Aguégués devraient
réfléchir à l'aménagement des dispositions suivantes:
mieux adapter les modalités de crédit aux conditions des A guégués en augmentant le
montant des crédits octroyés et en allongeant le terme des crédits à deux ans; dans le cas
des exploitations d'acadja, un crédit de 800.000 FCFA semble être requis, qu'il serait
préférable d'octroyer en deux temps, à savoir 400.000 FCFA au moment de l'installation
du parc et les 400.000 FCFA restant au moment de la préparation à l'exploitation.
simplifier les démarches et minimiser le temps passé à l'obtention des crédits en ouvrant
des succursales ou en créant des cellules de liaison dans les communes d'Avagbodji et de
Zoungamè; ces cellules pourraient s'appuyer sur les cellules d'information villageoises déjà
mises en place.
créer une ligne de crédit pour l'acquisition de matériel de pi; notons que cette
disposition semble d'ores et déjà avoir été prise puisque le budget 1996 prévoit, à titre
expérimental, l'octroi de 10 crédits de 700.000 FCFA chacun pour l'achat de filets
d'exploitation d'acadja; ces crédits seront remboursables sur deux ans.
- les participants à une réunion organisée par les chargés du Projet Régional de Crédit
RAF/94/CO1, MM. DOMMEL Henri et ADECHOUBOU A. Makarimi: responsables de la
CLCAM -Porto-Novo, membres du CA de la CLCAM-Aguégués
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