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REPUBLIQUE DU BENIN

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE D’ABOMEY- CALAVI

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY- CALAVI

CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

DEPARTEMENT GENIE CIVIL (FILIERE : GENIE CIVIL)

RAPPORT DE FIN DE STAGE DE


LICENCE PROFESSIONNELLE

Thème :

CONSTRUCTION D’UNE VILLA DE TYPE R+1 A COTONOU :


EVOLUTION DES TECHNIQUES AU BENIN

Présenté et soutenu par Encadreur :


Félicien GANHOU Adolphe D. TCHEHOUALI,
Enseignant – Chercheur à l’EPAC/UAC
Superviseur :
Dominique ZOHUNTO
Ingénieur des travaux au MTPT

Année Académique : 2011 – 2012

Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
SOMMAIRE
Dédicaces

Remerciements

Introduction

Chapitre 1 : Présentation des Structures

1.1. Présentation de la structure de formation CAP/EPAC

1.2. Présentation de la structure d’accueil (entreprise C.I.B)

Chapitre 2: Activités réalisées sur le terrain

Chapitre 3: Activités menées au bureau

Chapitre 4 : L’évolution des Techniques de réalisation des planchers au Bénin

Conclusion

Annexes

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DEDICACES

Je dédie ce rapport de fin de formation de licence professionnelle,


A l’Eternel Dieu le Père qui m’a doté de ce savoir, qui me garde et qui me protège.
En reconnaissance de son inépuisable et insondable bonté, Père infiniment bon qui,
dans son amour, a voulu m’accorder ce jour de joies. Gloire, Honneur, Adoration et
Louange lui soient rendus.
A mon très cher feu père Pascal GANHOU pour tout l’amour que tu as su
m’apporter, mon orientation dans la filière de génie civil que tu as pu faire de ton
vivant et la part de responsabilité paternelle que tu as assumée jusqu’à ton dernier
jour. Puisse l’éternel t’accorder le repos éternel.
A mon camarade d’amphi feu Boris GANGNON, qui a commencé avec nous
et que la mort nous a fauché juste après la 1ère année, pour son encouragement et son
humour. Que dieu l’accueille dans sa maison et lui accorde la vie éternelle .Amen!

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REMERCIEMENTS

Ce travail qui n’est pas l’aboutissement de notre seul effort, ne serait être une
réalité sans les apports et les contributions de beaucoup d’autres personne, qu’il est
agréable de remercier ici :
Mes sincères remerciements à :
Ma mère AGNANKANNON A. Micheline, pour les nombreux sacrifices
financiers que vous faites pour la réussite de vos enfants, aucune expression ne
suffirait pour vous récompenser .Trouvez en ce travail le fruit de vos efforts, et
soignez rassuré que vous faites de vos enfants des cadres qui ne vous décevront pas.
Mes frères et sœurs Clarice, Agnès, Augustin, Sylvie GANHOU, mes amis Ghislain
TOKO, Mathieu GBETABLE, Simplice AKPAN qui de près ou de loin m’ont
apporté leur soutient et n’ont cessé de m’encourager.
Mon tuteur Eusèbe LOKPO, pour tous les conseils et ceux depuis le décès de
mon père jusqu’à ce jour. Votre soutien et votre encouragement m’ont été d’une
aide précieuse ces trois dernières années, pour une réelle motivation pour mes études
supérieures.
Toute la famille GANHOU en particulier à tous ceux qui d´une manière ou
d´une autre ont consenti leur effort et leur savoir pour l´aboutissement de ce travail,
Mme GANHOU GNIMAGNON Bibiane pour son appui moral et ses sacrifices
consentis pour cette formation,
Ce parcours de licence professionnelle a été jalonné par un enseignement de
qualité donné par des personnes qualifiées dont notamment :
Enseignant –chercheur Adolphe D. TCHEHOUALI, pour le meilleur encadrement
de ce travail, tous les conseils que vous nous avez formulés, et les enseignements
donnés.
L’administration et le corps professoral de CAP et de l’EPAC :
Tout le personnel du Centre Autonome de Perfectionnement en l’occurrence à
Monsieur le Professeur Dr. Ing. Gérard DEGAN, Docteur Christophe AWANTO

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L’ensemble du corps professoral du CAP et de l’EPAC qui nous ont encadré
durant la période de ladite formation. Nous devons la réussite de ce travail à :
l’Ingénieur des travaux en génie civil Dominique M.ZOHUNTO ; aux architectes
Rodrigue SAMA, Mme Mireille GLELE AHANHANZO et Aimé Paul
GONÇALVES.
Monsieur LOKPO Eusèbe, directeur de l´entreprise C.I.B, qui s´est montré
durant tout mon stage, loyal et attentif à mes différentes préoccupations,
Mes vifs remerciements et témoignages de gratitude vont également à l’endroit de
tous ceux qui au sein de l’entreprise C.I.B, m’ont apporté une assistance particulière
au cours de ce stage.
Je veux nommer :
- Mr Marius AHOSSI, Conducteur des Travaux
- Mr Armand ZITI, chef projet, pour leur franche disponibilité et leurs
explications sans retenue, malgré leurs multiples occupations.
Mes sincères remerciements à tous ceux qui de près ou de loin ont participé à la
rédaction de ce rapport, que je n´ai pas pu nommer et ceux qui ont préféré rester dans
l´anonymat.
Je ne saurais finir sans remercier son Excellence Monsieur le Président du Jury et
les Honorables Membres du Jury pour avoir accepté d’apprécier ce travail.

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Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
INTRODUCTION GENERALE

Le génie civil occupe une place de choix dans les disciplines qui contribuent au
développement durable d’un pays. C’est, en effet, un domaine d’activités
pluridisciplinaires où l’on retrouve la conception, les études techniques, l’exécution
des ouvrages, la topographie, l’hydraulique etc.
La formation des cadres techniques pour animer ce domaine et
particulièrement la formation pour l’obtention de Licence Professionnelle en génie
civil se termine par un stage pratique de trois mois au moins dans une structure qui
peut être un bureau d’étude, un cabinet d’architecture, une entreprise, dans le but de
faire acquérir à l’apprenant les notions et connaissances théoriques et pratiques
complémentaires.
C’est dans cette optique qu’à la fin de ma formation en licence professionnelle
au Centre Autonome de Perfectionnement (CAP) à l’Ecole Polytechnique d’
Abomey-Calavi (EPAC), j’ai effectué un stage pratique de six (6) mois dans
l’Entreprise C.I.B qui m’a accueilli sur son chantier de construction d’une villa de
type R+1 avec une pergola en béton armé sur terrasse du 1er étage au quartier «les
Cocotiers » à Cotonou au Bénin.
Ce rapport est structuré en quatre chapitres.
Le premier chapitre est consacré aux aspects généraux tels que la présentation des
structures d’accueil et de formation.
Le deuxième chapitre fait la synthèse des activités menées sur le chantier au cours
dudit stage.
Le troisième chapitre rend compte des activités menées au bureau
Le quatrième chapitre rend compte et analyse l’évolution des techniques de
réalisation des planchers à corps creux au Bénin.
Quelques suggestions sont faites suite à la conclusion du rapport.

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Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
Chapitre 1 : Présentation des structures

1.1. Présentation de la structure de formation CAP / EPAC

Le Centre Autonome de Perfectionnement de l’Ecole Polytechnique


d’Abomey-Calavi est un centre de formation professionnelle à distance. Il est
implanté sur le site de l’Université d’Abomey-Calavi dans le département de
l’Atlantique et de Littoral.
Le Centre assure des formations dans le secteur industriel et biologique à travers les
filières ouvertes à cet effet.
La durée de la formation pour la Licence Professionnelle est de trois ans six mois
pour les bacheliers et de deux ans pour les titulaires d’un BTS.

 Conditions d’admission au CAP


L’admission se fait sur étude de dossier des candidats titulaires d’un
baccalauréat scientifiques (série C, D, E, F et DTI) ou équivalent ou d’un Brevet de
Technicien Supérieur.
Le Centre Autonome de Perfectionnement (CAP) est dirigé actuellement par le
Docteur Christophe AWANTO. Il est assisté dans ses tâches quotidiennes par des
personnes qualifiées dont un comptable et une secrétaire.
Actuellement l’administration du CAP est logée dans l’enceinte de l’UAC au 2èm
étage du bâtiment abritant au 1er étage le laboratoire d’énergétique et de mécanique
appliquées(L.E.M.A) et le laboratoire de recherche en biologie appliquée (LA.R.B.A)
situé en face de celui de l’EPAC. (Voir plan de situation en annexe schéma n°1).

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1.2. Présentation de la structure d’accueil : Entreprise C.I.B

L’entreprise qui m’a accueilli pour faire mon stage est dénommée Centre
International de Bâtiment (C.I.B). Les lignes suivantes fournissent les éléments
d’information à son sujet.
1.2.1 Historiques de l´entreprise

Centre International de Bâtiment dénommé C.I.B est une entreprise créée le 13


juin1985 inscrite au Registre du Commerce et au Crédit Mobilier de Porto-Novo
sous N°303. Depuis 1998 à ce jour son siège social est au c/1268 au quartier
Agontinkon à Cotonou. Le numéro de la boite postal est 03BP2283 Cotonou, les
numéraux de téléphone sont : 21-32-55-45 ; 95-40-74-90 ; adresse électronique :
eusebe6@yahoo .fr
Dirigée par Mr Eusèbe C. LOKPO, l’entreprise C.I.B intervient dans l’ensemble
des domaines de génie civil.
Notons que de façon spécifique, C. I. B intervient dans les secteurs ci-après :
- Construction des bâtiments
- Aménagement d’espace vert
- Pavage et ouvrages d’assainissement
- Electricité bâtiments et industrielles
Pour la réussite et la conduite de ces missions, C.I.B fait recours aux services
d’experts extérieurs notamment : les laboratoires géotechniques, les cabinets
d’architecture, les bureaux d’étude et de contrôle etc.

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1.2.2 Situation géographique de l’entreprise

Le siège social de l’entreprise C.I.B est au quartier Agontinkon c /1268 Cotonou


Maison Eusèbe C. LOKPO.
Le schéma ci-dessous nous permet de mieux vous situer.

Stade de l’AMITIE

Carrefour vedoko

Vers cadjèhoun Vers marché vedoko

Carrefour la vie vers Ste RITA

Siège CIB

Vers gbedjromede

Carrefour agontinkon

Figure n°1 : Plan de situation de l’entreprise C.I.B

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1.2.3 Organigramme hiérarchique de C.I.B

DIRECTEUR GENERAL

CHEF PROJET SECRETAIRE GENERAL DIRECTEUR TECHNIQUE

COLABORATEURS EXTERIEURS CHEF CHANTIER

CHAUFEURS MAGASINIER OUVRIERS GARDIENS

Figure n°2 : Organigramme de l’entreprise C.I.B.

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1.2.4 Missions et Attributions

Notifions que pour l’accomplissement de ses diverses missions l’entreprise


s’appuie parfois sur le savoir faire des collaborateurs extérieurs, spécialisés dans de
nombreux domaines de compétence et qui peuvent être rapidement mobilisés en cas
de besoin. Elle a aussi pour mission d’accueillir les étudiants pour un stage
professionnel ceci en collaboration avec des lycées et établissement universitaires de
formations techniques de la place.
Elle dispose également d’un certain nombre de matériels et d’équipements assez
importants pour assurer la réalisation de ses ouvrages.

1.2.5 Moyens matériels et références techniques

L’entreprise dispose des materiels de terrassement mécanique, Matériel de


production, Matériel de transport et un lot de petits outillages. Ces nombreuses
réalisations lui donnent une très bonne référence technique. (Voir le tableau n°2&3en
annexe).

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Chapitre 2 : Synthèse des activités menées sur le
chantier

Les activités menées sur le chantier concernent le gros œuvre du RDC. Ce


chapitre s’articulera autour des points suivants :
o Description sommaire du projet
o Les travaux exécutés

2.1. Description sommaire du projet


Le projet consiste en la construction d’un bâtiment du type R+1 à usage
d’habitation de 280,05 m2. La parcelle sur laquelle il est bâti est un terrain en bordure
de mer de 624,20m2 situé au quartier Ahouanlèko lot62, limité au Nord et à l’Ouest
par une voie de10m, à l’Est et au Sud par des voisins.

 Programme architectural

 au Rez-de-chaussée nous avons :


 un séjour + salle à manger : 53,33 m².
 une chambre à coucher papa : 18,50 m².
 une chambre à coucher maman : 22,50 m².
 deux (2) salles de bain : 8 m².
 deux (2) dressings : 8,36 m².
 une cuisine : 23,17 m².
 une petite terrasse arrière : 5,16 m².
 une grande terrasse périphérique au séjour : 37,555 m².
 une cage d’escalier droit à trois volées : 9,75 m².
 un dégagement : 11,30 m².
 un hall d’entrée : 15,925 m².
 une aire de stationnement de deux véhicules 46 m².

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 Au 1erétage on a :
 1 Séjour privé : 26, 50 m².
 deux (2) chambres à coucher : 78, 06 m².
 Trois salles de bain : 21, 08 m².
 Trois dressings : 13, 10 m²
 une terrasse pergola : 23, 17 m².
 Une cage d’escalier : 14, 29 m².
 Un dégagement de : 18, 01 m².
 Balcon : 34, 82 m².

 sur la cours on a :
 la pergola en béton armé
 une piscine
Tous ces programmes sont développés plus amplement par les pièces
graphiques et écrites suivantes

 Les pièces graphiques suivantes :


- Le plan de masse
- Le plan d’implantation
- Les plans cotés (RDC, 1er étage)
- Les plans aménagés (RDC, 1er étage)
- Les plans d’électricité-plomberie (RDC, 1er étage)
- Les plans de façades
- Les plans de coupes
- Les perspectives
- Le plan de fondation
- Les plans de poutraison (RDC, 1er étage)
- Les plans de ferraillage (RDC, 1er étage)
 Les pièces écrites ci-après :
- devis quantitatif et estimatif
- devis descriptif

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2.2. Consistance des travaux exécutés

Les travaux exécutés concernent le gros- œuvre, l’enduit, et la réalisation des


fosses septiques .Ils se présentent comme suit.

2.2.1. Travaux préparatoires


L’ossature du bâtiment est une structure mixte c’est-à-dire composée des
poteaux et des raidisseurs pour les murs porteurs. Avant de commencer le gros
œuvre nous avons fait d’abord les travaux préparatoires qui se sont déroulés dans
l’ordre chronologique décrit ci-après.
Après le débroussaillement, le décapage, le dessouchage, nous avons commencé les
installations nécessaires suivantes :

 La baraque de chantier : Elle est réalisée en matériaux précaires (bois


de teck et des planches de 30cm). Elle a pour dimensions 12m×5m. Elle est appelé à
servir :
 de bureau de chantier (4m×5m) à l’entreprise C I B qui a en charge la
construction du bâtiment. A l’intérieur de ce local sont affichés les plans, les listes
(planning)…
 d’abri magasin de (3m×5m) destiné à ranger l’outillage collectif (vibreurs,
taloches, pelles …) et les accessoires de travail (bottes, casques …).
NB : Cet abri magasin devra éventuellement aussi servir d’abri logement au gardien
de nuit et aux ouvriers.
 de stockage de ciments (5mx5m) qui se fait par pile de quinze disposées sur un
lit d’agglos et recouvert par une bâche de polyane pour éviter la prise prématurée du
liant. Le ciment est entreposé dans le magasin de ciment.

 Les aires de stockage de matériaux inertes (sable et graviers) sont


disposés à la fois le plus près possible de la bétonnière et des voies d’accès afin
d’éviter des manœuvres intempestives des camions et à l’extérieur du chantier à la
devanture, en plein air.

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 Le stockage des aciers en barres : c’est le compartiment qui exige le plus de
place à cause des barres de grandes longueurs (12m au maximum) et de la diversité
des diamètres utilisés. Ce compartiment est installé à l’intérieur le long d’un des plus
grands côtés de la parcelle hors de l’emprise de l’ouvrage.

 Le poste de bétonnage : l’aménagement des installations du poste de


bétonnage consiste à doter le chantier d’un ensemble de moyens en matériels divers
permettant la fabrication et la distribution du béton, matériau devenu indispensable.
L’entreprise dispose d’une bétonnière à tambour basculant d’une capacité de 700
litres installée non loin des aires de stockage des matériaux.
 Le poste de ferraillage : l’aménagement des installations du poste de
ferraillage consiste à doter le chantier d’un ensemble de matériels (machines, établis,
outillages) permettant la fabrication des armatures nécessaires à la réalisation
d’éléments d’ouvrages en béton armé. Nous avons non loin de l’aire de stockage des
aciers commerciaux livrés sur le chantier, procédé à la mise en place d’établis de
façonnage dotés de coudeuses traditionnelles à main …, d’aire de montage où s’opère
l’assemblage des éléments façonnés, proche de l’aire de stockage des armatures mise
en place.
 Le poste de coffrage : l’aménagement des installations du poste de
coffrage consiste à doter le chantier d’un matériel permettant la fabrication des
moules ou éléments de coffrage indispensables au coulage de béton des semelles,
poteaux, poutres, chainages, planchers et escaliers. Nous avons prévu des aires
importantes pour stocker les bois traditionnels de coffrage (madriers, planches …),
les contre plaqués couramment employés désormais, les éléments de soutien et
d’étaiement.
 Pour doter le chantier de l’eau le propriétaire a réalisé un forage d’eau hors
de l’emprise de l’ouvrage avec un système de pompage et de réservoir.
C’est une opération qui nous permet d’assurer aux personnels de bonne conditions
de travail et d’hygiène ; de réserver les différentes zones pour associer les matériaux,
du matériel et pour préparer certains ouvrages (ferraillages, coffrage etc..).
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 Implantation
Nous avions conscience que ce volet constitue une base fondamentale de tous
les travaux de construction, donc mérite une attention particulière Une mauvaise
implantation induit une conséquence énorme telle que : la démolition des parties
d’ouvrage réalisée, des raccommodages, retard dans le suivi du planning d’exécution,
perte financière.
Pour ce projet, nous avons reporté sur terrain, à l’aide du niveau à lunette, ’’
le niveau de référence ± 0.00 m’’ la crête de la chaussée du boulevard place de
souvenir – aéroport. Ainsi il est prévu + 0.60m le niveau du remblai de la maison et
le niveau de la forme de dallage du bâtiment est +1,20m.
En effet en se servant du plan de masse, d’implantation et de fondation les chaises
ont été posées tout autour de l’emprise du bâtiment mais à une distance de 1,5m des
nus extérieurs des bâtiments et à niveau +1.30m. Notons que ces chaises sont
constituées à certains endroits de piquets en bois enfoncés dans le sol et reliés entre
eux par des planches de 30 cm ou clouées contre le mur de la clôture. Les chaises
sont mises parfaitement horizontales.
Le topographe, avec un théodolite, a Implanté les deux premiers axes orthogonaux
des murs et poteaux de façade sur les chaises d’implantation (lignes directrices). Le
tracé des autres axes est effectué à l’aide de la chaine.
Il est ensuite facile aux ouvriers de prendre la largeur de la fouille en se servant des
cordeaux fixés sur les chaises en respectant la répartition des pièces.
Suite à l’exécution de ces travaux préparatoires, les différentes tâches de gros œuvre
peuvent démarrer.

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2.2.2. GROS OEUVRE

Les travaux de gros œuvre concernent les fouilles, la réalisation des structures
en béton armé, les murs. C ‘est la partie qui rend visible l’aspect global du projet.

 Fouilles
L’étude du sol est réalisée par le C.N.E.R.T.P (Centre National d’Essais et de
Recherches des Travaux Publics) aux essais in situ par pénétration dynamique. Après
analyse du résultat de cette étude du sol, le bureau d’étude a choisi de fonder les
semelles isolées à 1,15m de profondeur à partir du niveau le plus bas de la terre
naturelle ; pour une contrainte admissible du sol 1,5 bar retenue.
Les fouilles sont de deux types : fouille en rigole pour les semelles filantes et fouilles
en trou pour les semelles isolées. La profondeur de fouille pour les semelles isolées
est de 1.15m par rapport au niveau le plus bas de la TN. A l’aide des pelles, la houe
et pioches les ouvriers ont procédé progressivement à l’exécution des fouilles
(semelles isolées et semelles filantes). Ils ont déblayé, dressé des parois en talus
puisque nous sommes en présence d’un sol ébouleux.

 Fondations
Elle est composée de béton de propreté avec une épaisseur de 5cm dosé à
150kg /m3 pour rendre le fond de fouille propre puis du béton armé dosé à350kg/m3
pour les semelles isolées et les longrines (semelles filantes) conformément au plan de
fondation en ce qui concerne les infrastructures (caractéristiques techniques). Les
différents ferraillages sont posés sur des distanciers d’épaisseur 5cm pour les
enrobages.
La fin de cette étape nous permet de commencer le soubassement. Ces différents
ouvrages sont coulés dans un coffrage en bois pour maintenir le sable en cas
d’éboulement.

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 Soubassement
Il est réalisé en agglomérés pleins de 15 sur une hauteur de 1,50m. Vue le
délai contractuel d’exécution du marché l’entrepreneur a décidé d’acheter au sein
d’une structure de la place les agglos pleins de 15, qui sont préfabriqués à la presse
électrique. Ces agglomérés sont plus résistants que ceux fabriqués traditionnellement.
Avant le démarrage des travaux de fondation ils sont livrés sur le terrain à un cout
relativement bas s’ils étaient fabriqués manuellement .Le dessus du mur recevra un
chainage.

 Mur en élévation
Ils sont réalisés en agglomérés de 15creux qui sont vibrés mécaniquement
achetés à l’EPAC. Les maçons ont procédé ensuite au montage des agglos tout en
respectant la verticalité des murs et également l’emplacement des poteaux et
raidisseurs conformément aux armatures des poteaux en attente. Mur en élévation est
aussi constitué des murs de refends et des murs cloison. Signalons que les raidisseurs
ne sont pas fondés ; ils prennent leur départ au niveau .du chainage bas ou de la
forme dallage où ils sont implantés.
Il nous est revenu aussi d’indiquer aux ouvriers maçons l’allège pour leur
permettre de réserver les ouvertures pour les baies de fenêtres. L’allège varie selon la
destination de la baie (0,90m pour le salon, 1,10 m pour les chambres, 1,35mpour la
cuisine, 1,45m pour les salles d’eau).
C’est le moment de veiller à nouveau aux dimensions des poteaux, le respect de leur
ferraillage ainsi que leur verticalité. Avant le coffrage des poteaux et raidisseurs nous
avons obligé le coffreur à mettre les distanciers au niveau des armatures pour
respecter l’enrobage des aciers. Ces éléments verticaux en béton armé (poteaux et
raidisseurs) sont dosés à 350 kg/ m3 (soit 1 paquet de ciment, 1 brouette de sable et
1,5 brouettes de gravier).
A 2,20m de la forme de dallage le chainage linteau a été coulé avec un béton dosé à
350 kg/ m3 avec une hauteur de 0,20m. Il est à noter qu’avant d’atteindre le niveau
linteau, nous avons rempli un raccord transparent souple de 1 cm de diamètre de l’eau
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potable pour reporter dans tout le bâtiment une cote de niveau de 1,20m à partir de
la forme de dallage un repère de référence de niveau en élévation . Ce niveau est
marqué par un tracé au bleu pour faciliter la tâche aux coffreurs dans la mise à niveau
de tout le fond de chaînage est appelé « « niveau d’eau » ».
Nous procédons au coulage du béton pour les poteaux incorporés et le chainage haut
après avoir monté les murs à une de 2,20m à partir du chainage haut.
Après le coulage de chainage haut l’élévation s’est poursuivie jusqu’au niveau sous
dalle c'est-à-dire 2.00m à partir du niveau de référence (soit une hauteur sous plafond
de 3,20m).
Ces différents travaux déjà effectués ont abouti aux préparatifs de la forme de
dallage, de la dalle et des escaliers.

 Remblai
Les ouvriers maçons ont procédé ensuite au piquetage et nivellement du
remblai avant la mise en place du ferraillage. Le nivellement se fait à partir du niveau
d’eau (ligne bleu tracée sur tous les côtés du mur en élévation à une hauteur de 1,10
m de la forme de dallage vers le bas).
Il est constitué des remblais provenant des fouilles du bâtiment, les remblais en terre
d’apport et également des déblais provenant des fouilles des fosses septiques et
puisards. Nous avons procédé au compactage du remblai par couche de 20cm arrosée
et damée. Au cours du compactage. Notons que les ouvriers ont utilisé des dames de
fortune fabriquées au chantier (pièces en béton de dimension 30cmx30cmx15cm
muni d’une manche en bois). Elle est réalisée avec une précaution appréciable afin
d’éviter les affaissements dans les pièces

 Forme de dallage
Après avoir compacté et arrosé à nouveau le remblai les ferrailleurs ont mis
en place le quadrillage avec une maille de 25cm×25cm fait d’armature HA6. Le béton
mis en œuvre pour la forme de dallage est dosé à 250kg/m3 (soit 1 paquet de ciment,
2 brouettes de sable et 3 brouettes de gravier) avec une épaisseur de 10cm. Au cours

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du coulage les ouvriers soulèvent le quadrillage pour observer l’enrobage des aciers.
Ce qui n’est pas recommandable.

 Réalisation du plancher haut


Sur ce chantier nous avons adopté une dalle à corps creux avec des nervures
en béton armé préfabriquées.
Les murs en élévation étant exécutés jusqu’au niveau sous dalle ou sous poutres avec
retombées, de même que les poteaux et raidisseurs, la technique de mise en œuvre de
ce plancher à corps creux et à nervures exige ce qui suit :

 Préfabrication et pose des nervures


Les poutrelles sont en forme de Té inversé, qui s’appuient sur les poutres .
A l’intérieur de chaque pièce et ceci dans le sens de la longueur, nous avons
commencé la préfabrication des nervures en se servant du plan de poutraison .Les
poutrelles ont des dimensions qui varient selon le type de chargement et de portée.
Un moule en bois de fortune est réalisé .Il sert à fabriquer une série de six éléments
ensembles ou plus selon leur longueur. Le fond du coffrage est humecté pour
faciliter le décoffrage. Les ferraillages sont réalisés et classés suivant leur numéro
(N1 ; N2 ; N3 etc….).On pose le ferraillage sur de distanciers avant de faire le
coulage .Le coulage est fait avec un béton plastique dosé à 350kg/m3 vibré. La partie
qui recevra les entrevous est bien traitée pour faciliter la pose des entrevous afin
d’obtenir une bonne planéité. Vingt-quatre heures (24H) après le coulage, on procède
au démoulage et au stockage. Le stockage des poutrelles se fait sur taquets
superposés verticalement et disposés à 25 cm des extrémités. Nous arrosons les
poutrelles après entreposage pour retarder la prise afin d’accroitre la résistance
mécanique.
La pose est faite manuellement en position d’utilisation par élingages au voisinage
des extrémités. Une équipe de pose, composée des ouvriers et des manœuvres est
mise à l’œuvre. Elle s’est servis d’échelle et de corde pour faire la manutention des
poutrelles. Les nervures sont posées perpendiculairement aux tirants et sur ceux-ci

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avec un espacement de 43cm (le corps creux étant 50x20x15) suivant le plan de
poutraison ; généralement dans le sens de la largeur des locaux.

 coffrage
Les coffreurs, tout en respectant la hauteur sous dalle (3.20m) ont posé des
tirants (planches en bois de section 2x15 cm2 posées sur champ) supportés par les
étais, lesquels sont disposés en croix de saint André suivant la direction des tirants.
C’est le moment aussi de coffrer les poutres en saillies, perdues et chaînages. On
procède enfin au réglage de l’horizontalité des tirants avant la pose des poutrelles.
Mise en place ou système de remplissage avec des entrevous servent de coffrage
entre elles pour la dalle de compression et servent en sous -face de support au plafond
en enduit ou plafond suspendu. Ils prennent appuis simplement sur le talon des
nervures. Les entrevous utilisés sont de type 50x20x15 que le propriétaire a achetés.
Ils sont fabriqués mécaniquement c’est-à-dire le mortier est préparé dans le malaxeur
et la vibration est mécanique.
L’achèvement de cette étape donne lieu à disposition des armatures. Après le
coffrage des rives de la dalle, on peut passer alors au coulage de la dalle proprement
dit. (Voir photo en annexe)

 ferraillage
Selon le plan de poutraison et de détail des poutres ; diverses armatures ont été
utilisées dont les HA6, HA8, HA10 et HA12. Le ferraillage est constitué de
l’armature des poutres retombées, des chainages, et le quadrillage. Les ferrailleurs
restent sur les entrevous pour que la pose soit aisée. Nous avons veillé à ce que les
ferrailleurs respectent correctement la disposition des armatures à savoir les
armatures principales et les armatures de répartition, les chapeaux puis l’écartement
des armatures transversales. Enfin le ferrailleur met en place les armatures de la dalle
de compression en HA6 de mailles 20cm× 20cm.

24
Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
 Bétonnage de la dalle
Ce plancher à corps creux et à nervures est de type 15+5 donc l’épaisseur de la
dalle de compression est de 5cm. Le béton de la dalle est dosé à 350 kg/ m3 (soit 1
paquet de ciment, 1 brouette de sable et 2 brouettes de gravier).
Pour le transport du béton, le coffreur a réalisé un échafaudage constitué de feuilles
de tôles, de planches en bois et des étais. Au bas de cet échafaudage les ouvriers
maçons ont réalisé une aire de gâchage sur notre demande afin d’obtenir un béton de
qualité suffisante. Le béton malaxé à la bétonnière est versé sur l’aire de gâchage. Il
est acheminé sur la dalle par les ouvriers (coulatiers) disposés le long de
l’échafaudage en utilisant chacun une pelle.
Après coulage des poutres, une couche de béton de 5 cm d’épaisseur est étalée
(qui s’appuie sur les poutrelles essentiellement et sur les appuis périphériques de
chaque travée : dalle de compression) et dressée à l’aide d’une règle et un niveau
pour assurer son horizontalité. Nous avons veillé également à la compacité du béton
avec l’utilisation du vibreur. Nous avons mis des barres en attente pour faciliter
l’encrage de l’escalier. Le lendemain, le béton est suffisamment arrosé. Le décoffrage
se fera dans 21jours.

 Réalisation des escaliers


Un escalier est constitué d’un assemblage d’une succession de gradins. Il sert à
relier deux niveaux différents de communication .Pour assurer la communication
verticale, la réalisation des escaliers a été faite. En effet il s’agit des escaliers droits
ayant trois volés séparés par un palier de repos et un palier rayonné (escalier rompu
avec palier de repos).
Pour réussir la réalisation de ces escaliers nous avons effectué des opérations
suivantes :
 Tracée de la crémaillère
La formule de blondel 2h+G=60-63cm (un pas) établi le rapport de montée
propice à la plus petite dépense d’énergie .Lors du dimensionnement et de la
réalisation de cet escalier, en dehors des aspects mentionnés ci-dessus, la prise en
25
Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
compte de la cohérence entre les aspects de création et de fonction est d’une grande
importance. Le nombre de marches étant connu nous avons tracé d’abords les deux
paliers de repos. Le premier palier donne accès à la chambre visiteur et deuxième
permet le changement de direction pour aller au premier étage.
Ensuite le giron et la hauteur sont tracés .Ce qui nous a permis de tracer la crémaillère
en prenant pour épaisseur du béton 10cm.
 exécution
L’exécution de l’escalier exige les travaux de coffrage, ferraillage, et de
bétonnage. Le coffreur intervient pour faire le coffrage de la paillasse et du palier
afin de fixer et régler les différents supports (raidisseurs longitudinaux, raidisseurs
transversaux et le fond débordant). Le maçon procède au casse de l’encrage des
armatures. Le ferrailleur vient mettre en œuvre les différentes armatures de
l’escalier. La disposition des aciers du chaque palier varie suivant le mode d’appui.
Au niveau de la jonction de la paillasse avec la fondation ou le palier de départ, les
aciers en attente sont recourbés pour assurer la liaison mécanique. Les barres
longitudinales sont façonnées linéairement (c’est-à-dire sans être coupé palier par
palier ni volet par volet) et elles passent dans l’armature de chevêtre incorporée dans
l’épaisseur de la dalle pour être greffé. Au niveau des paliers le ferraillage est
constitué de deux nappes (voir coupe en annexe).
Le coffreur intervient de nouveau pour achever son travail par la mise en place des
contremarches et au réglage. Enfin le béton dosé à 350 kg/ m3 a été coulé et ce
progressivement de la 1ère marche jusqu’à la dernière.
La réalisation de l’escalier avant le coffrage du plancher nous a facilité le suivi des
travaux pour le coulage de la dalle du rez-de-chaussée.

 Réalisation des fosses septiques


Conception des fosses s’est faite à l’aide d’un abaque (se trouvant en annexe)
qui donne directement les dimensions des différentes fosses septiques, dont chaque
fosse est conçue à partir du nombre d’usagers (ici 15 usagers).

26
Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
A partir de la réalisation de ces fosses septiques, il convient de faire les observations
ci-après
Pour que des fosses septiques fonctionnent normalement il faut que sa profondeur
finie soit 1,5m contrairement à ce qu’on constate dans certaines zones de terre rouge
de notre pays (Calavi, Porto-Novo etc. ….).
Le défaut de l’aération du filtre empêche les fosses de respirer ce qui crée des
mauvaises odeurs dans les salles d’eaux les puisards.

27
Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
Chapitre 3 Activités menées au bureau

3.1. Préparation du démarrage des travaux


Au bureau nous avons disséqué les pièces graphiques et écrites du projet afin
de détecter d’éventuelles irrégularités. L’analyse des contraintes liées au site et à
l’environnement du chantier nous a permis d’identifier les difficultés qu’on aura sur
le terrain. Nous avons évalué les besoins en matériaux et en main-d’œuvre ouvrière
nécessaires à la réalisation de l’ouvrage ; établi le déboursé sec, les plannings
d’exécution, d’approvisionnement, de financement. Vérifications de dimensions de
quelques structures
- type de fondation
b

B B

Figure n°3.2 : Semelle Isolée S4 Figure n°3.1 : Semelle filante SF1


Une fondation (semelle) est considérée comme superficielle lorsque h/B<6 ou
h<3m. ( h est la hauteur d’encastrement, l’épaisseur minimale des terres au-dessus du
niveau de fondation ; B est la largeur d’une semelle, le plus petit côté de la
semelle).Après étude des documents mis à notre disposition , et vue les dénivelées
que présente le terrain par rapport au niveau de la forme de dallage la profondeur h
est égale à1,60m ,donc elle est inférieure à 3,00m ; pour la semelle filante par
exemple :(voir en annexe :pièce graphiques /plan de fondation) SF1
on a :160/50=3,2 .Donc nous sommes en présence d’ une fondation superficielle.
28
Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
 Semelles isolées

Pour les semelles isolées rectangulaires sous poteaux rectangulaires cas du poteau
P3 :15x25 avec sa semelle S4 :130x180 on a : :(voir en annexe :pièce
graphiques /plan de fondation)

*homothétique

Homothéticité de la section à la base du poteau et celle de la semelle


a/A = b/B ↔
15/130=3/26=0.115 avec ’’a ’’ le petit coté du poteau et ‘’A’’ celui de la semelle
et 25/180=5/36=0.138 avec ’’b’’ le grand coté du poteau et ‘’B’’ celui de la semelle
alors 0.115≠0.138 donc les bases ne sont pas homothétiques.
En pratique, cette condition n’est pas toujours réalisée mais la méthode de bielles
peut néanmoins s’appliquer.

*Prédimensionnement

Cas de la semelle S4
S4 étant une semelle isolée rectangulaire vérifions si A<B<5A
Or 5A=5x130=650 On a 130<180<650 Donc la section de la semelle est bien
prédimensionnée.

29
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 Plancher

- Epaisseur ‘’h’’de la dalle

Avec « L » la plus grande portée des nervures


Or L=400cm
On a :

Pour raison de bonne construction le choix de h=20cm du le dossier est bon

- Dimensions des poutrelles

C’est un plancher de type 15+5 d’ où h0=5cm


Déterminons b qui est la distance entre deux entrevous consécutifs encore appelée
épaisseur de l’âme de la nervure.
b0

Figure n°4: de la poutrelle N1

30
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Déterminons b l’âme de la nervure
LT / 10 LT = 400cm

Or voir le plan de poutraison


Le / 2 Le =50cm

Donc on a : 40

25
⇒ b - bo=50 donc b=50+bo= 50+10 =60

b=6Ocm

Calcul de la longueur de l’entrevou


L=60-10=50
Déterminons la largeur de la nervure
l =3,5X2+10=17cm

3.2. Vérifications du prix unitaire du béton armé


(Cas du prix du béton de fondation)
► Elaboration des prix unitaires secs (PU/sec) : Sous détails de prix
Prenons l’exemple du béton de fondation.
 Les prix donnés sont des prix HT à pied d’œuvre (rendus sur chantier).
 Volume béton = 28,85m3
 Poids acier = (4,55x9+8,99x9+11,4x1+16,2x12+30,4x13+32,3x5
)+41,45+167,83=1087,64kg
 Surface à coffrer = 54,668+13,5+34,2+45+5,4+74,4+96,2+40m2 =316,368m2

31
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Hypothèses de calcul
Matériaux : Ciment 250 kg/m3 à 90 000F la tonne
Sable 400 l/m3 à 6000 F le m3
Gravier 800 l/m3 à 18000 F le m3
Eau et Force Motrice 1000F/m3
Acier 1087,64kg/28,85m3 = 37,69 ≈ 40kg/m3 à 450000 F la tonne
Coffrage 316,368m²/28,85m3 = 10,96 ≈ 11m²/m3 à 4000 F le m² y compris toutes
sujétions.
Main d’œuvre : 20% du déboursé sec en matériaux
Amortissement du matériel et frais consommable : 8% du déboursé sec en matériaux
Calculs
DS = Σ DS en main d’œuvre, matériaux et matériel
= DSMO + DSMX + DSMt
= 0,2DSMX + DSMX + 0,08DSMX
DS = 1,28 DSMX soit PU/sec = 1,28DSMX unitaire
DS =1 ,28DS matériaux

► Détermination des prix de vente unitaires HT

Hypothèses de calcul
Frais de chantier (FC) : 10% du déboursé sec (DS)
Frais généraux (FG) : 5% du prix de vente hors taxe (PVHT)
Bénéfices et aléas (BA) : 2% du prix de vente hors taxe
Calculs
PVHT = DS + FC + FG + BA
= DS + 0,10DS + 0,05PVHT + 0,02PVHT
= 1,10DS + 0,07PVHT
(1 – 0,07)PVHT = 1,20DS
PVHT = 1,20/0,93 DS ainsi donc le coefficient de vente k ou d’adjudication de
l’entreprise C I B pour cette construction est de 1,20/0,93 = 1,29.

32
Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
Alors PVHT = k.DS, on déduit donc PVUHT = k. PU/sec

►Cadre de sous détail de prix unitaire


Désignation : béton de fondation dosé à 250kg/m3 (Unité de calcul: m3)
a) DS matériaux
Ciment : 90000/1000x250=22500f
Sable : 6000fx0.4=2400
Gravier : 18000x0.8=14400
Bois : 4000x11=44000
Acier : 450000/1000x40=18000
Autre (à détailler) :7000
Total DSMx =108300
b) Location ou amortissement =5 /100 xDSMx =5415
c) Matières consommables et frais divers=3/100xDSMx=3249
d) Main d’ouvre=15/100xDSMx=16245
e) Déboursé sec = DSMx+b+c+d=133209
f) Prix de vente TTC =DS X 1 ,29=171839,61
g) Prix de vente HT=145626,78
h) Soit pour l’exemple du béton de fondation on a :
PVUHT = 145626,78 f / m3
Nous avons aussi participé à l’élaboration du dossier de soumission du marché
de la réhabilitation d’une agence de Bank à Lokossa. Dans ce dossier nous avons
faire le devis quantitatif et estimatif (DQE), le sous détail des prix unitaires, le
bordereau des prix unitaires (BPU).

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 Comparaison

Après certaine vérifications faites au bureau, nous avons fait les observations ci-
après :
Les résultats obtenus par nos calculs sont plus élevés que ceux du Devis Quantitatif et
Estimatif (D.Q.E) de l’offre mis à notre disposition par l’entrepreneur. Nous avons
pour preuve :
-la semelle S4 où la quantité de fer sur le deuxième lit est insuffisante (13HA8 au lieu
de 15HA8). Par contre sur le premier lit il y a excès acier (13AH8 au lieu de 11HA8).
-le prix unitaire calculé du m3 du béton armé pour la fondation est de145 626,78f
alors que dans le DQE on a 130 000f
A l’issu de ces travaux sur le chantier et au bureau une observation et une réflexion
se dégagent que j’exposerai dans le chapitre quatre.

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Chapitre 4 :L’évolution des Techniques de réalisation
des planchers au Bénin

Au cours du stage quelques aspects techniques relatifs à l’évolution des


techniques de réalisation des planchers au Bénin ont retenu notre attention. Le présent
chapitre est consacré à la restitution et à l’analyse des faits constatés.
On distingue plusieurs types de planchers couramment mis en œuvre et riches en
variétés.
Comme type de planchers, on distingue les plancher à corps creux, planchers en
dalle pleine, les planchers en bois, les planchers métalliques et les planchers mixtes
(acier - béton).
Les planchers à corps creux couramment rencontrés au Bénin ont connu, ces
dernières années, une évolution remarquable tant dans les éléments constitutifs que
dans son mode d’exécution.

 Sur le plan des éléments constitutifs des planchers


On peut distinguer des planchers à entrevous traditionnels (à nervures) et des
planchers à entrevous modernes (à poutrelles) voir figures 9 et 10. Les deux types
sont en mortier de ciment généralement. La mise en œuvre de ce mortier a connu lui
aussi une évolution. En effet, traditionnellement, ceux sont les briquetiers qui
s’occupent de la préparation et du moulage des briques et entrevous de manières très
archaïques (dosages et moyens de compactages très approximatifs et inefficaces). Les
dosages et méthodes empiriques leur permettent de sortir, par exemple pour les
agglos creux de 20x40x15, environ 18 agglos pour 1paquet ciment ; pour les
entrevous de 20x50x15, environ 11 entrevous.
Le produit final est de qualité médiocre.

35
Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
15

40

Figure n°5: entrevous traditionnels utilisant les nervures

6
35 43 35

10 50

Figure n°6 : entrevous modernes utilisant les poutrelles

Depuis un certain temps, on a noté que des techniques nouvelles se sont


introduites en ce qui concerne la fabrication des corps creux (briques et entrevous) et
h de briques et
même l’élaboration du matériau. En effet, des unités de productions
d’entrevous se sont installées, utilisant des machines qui permettent de vibrer et de
compacter mécaniquement ces briques et entrevous. Le mortier (sable, ciment et eau)
est remplacé par du micro béton (sable fin, sable grossier ou gravillon, ciment et eau
et éventuellement d’autres ajouts). Les unités disposant de laboratoire font des
formulations et ajustent ces formules en fonction des granulats utilisés. Il s’agit des
unités universitaires ou en partenariat avec l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi
de l’Université d’Abomey Calavi.
La différence en terme de qualité du produit final est nettement meilleure par
rapport à celles des entrevous et briques produits par les artisans traditionnels
conduisant à un gain substantiel de matériaux. Par exemple, avec 1 paquet de ciment,
on arrive à produire 40 à 48 agglomérés creux de 20x40x15 cm et 24 à 28 entrevous

36
Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
de 20 x 50 x 15cm, du ciment et de l’eau.

Figure n°7 : Photo d’entrevous sur l’aire de fabrication

o Analyse
En comparant les entrevous traditionnels et les entrevous modernes on fait
ressortir des différences assez remarquables du point de vue du fonctionnement de
ces deux types d’entrevous. En effet, les entrevous traditionnels travaillent par
adhérence et accrochage à la dalle de compression et la moindre secousse peut les
faire détacher de cette dalle. Les nervures dans le cas des entrevous traditionnels
présentent des sections de béton peu appropriées à la mise en place d’armatures pour
les dalles de grandes portées.
De plus, en comparant les deux types d’entrevous précédemment décrits, on
note qu’on dépense plus en coffrage du plancher dans le cas des entrevous
traditionnels. En effet les tirants mis en place sur des étais sont largement suffisants
pour supporter la dalle dans le cas d’entrevous modernes alors qu’il est nécessaire de
faire recours à des planches de fonds dans l’autre cas. Il se fait même qu’aujourd’hui
les tirants (bois d’œuvre, travaillés en menuiserie) sont efficacement remplacés par
des petites chandelles convenablement choisis, ce qui réduit davantage le coût du
coffrage.
En comparant les entrevous et briques fabriqués traditionnellement et ceux
fabriqués en usine, dans les unités de production on a noté des différences
fondamentales :
 Au niveau des caractéristiques physiques:

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Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
Les entrevous et briques fabriqués traditionnellement sont plus poreux, moins
étanches et en même temps plus lourds que ceux fabriqués en usines et contrôlés. Ils
sont moins esthétiques, de formes irrégulières
 Au niveau des caractéristiques mécaniques :
Les entrevous et briques fabriqués traditionnellement ont des résistances mécaniques
plus faibles que ceux fabriqués en usines et contrôlés.

 Evolution dans la méthode de coulage des dalles

Figure n°8 : photo d’une dalle à entrevous traditionnel

Figure n°8 : photo de l’Ancien système de coffrage de dalle à poutrelles coulées sur
place (tirant en planche de 15)

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Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
La manutention du béton se faisait par étagère (échafaudage de transport du béton)
nécessitant la mobilisation de beaucoup d’ouvriers surtout à partir de la deuxième
dalle. Cette méthode crée au béton la perte de sa laitance. Il y a aussi la déperdition
des matériaux (granulats, ciment et béton). Pour remédier à ces problèmes, on utilise
de nos jours des bétonnières avec grue incorporée qui font correctement le mélange
béton et l’amène au niveau désiré. Cet équipement offre d’énormes avantages tel
que : réduction du nombre d’ouvriers, suppression de l’échafaudage, béton bien
préparé, pas de perte du béton lors de transport, gain du ciment etc...

Figure n°9 : photo de manutention du béton par échafaudage

Toutefois les poutrelles des entrevous modernes présentent deux modes de


fabrication dans leur mise en œuvre.
 Aspects concernant la mise en oeuvre des poutrelles
Les poutrelles peuvent être coulées sur place ou préfabriquées. Le coulage sur
place nécessite l’utilisation de beaucoup de bois de coffrage, notamment les planches
de 30cm.Son ferraillage est aisé car il est réalisé sur la dalle et posé en même temps à
l’emplacement adéquat. Le bétonnage prend beaucoup de temps et il est fastidieux.
Avec cette méthode de réalisation du plancher à poutrelle, les aciers des poutrelles
sont à certains endroits nus après décoffrage. Donc il y a difficulté pour l’enrobage du

39
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ferraillage des poutrelles. C’est pourquoi, Il est nécessaire de couler les poutrelles
avant de programmer le bétonnage de la dalle.

Figure n°10 : photo de coulage de poutrelles sur place

Ceci a pour avantages : la réduction de la quantité de bois de coffrage, le gain


de temps lors de coulage de la dalle. Son adoption a un peu du plomb dans l’aile
parce que jusqu’ici la manutention et la pose sont manuelles. Ce qui nécessite
beaucoup d’ouvriers robustes .Le risque de chute des ouvriers à moindre erreur.
Après toutes ces innovations, il est claire que le coût de la construction d’une maison
à étage sera réduit .Pour les planchers il est souhaitable d’utiliser les entrevous à
poutrelle coulée sur place. La manutention de béton avec l’utilisation de bétonnière
–grue (l’élévateur), pour le coulage de la dalle à partir de la deuxième, est nécessaire.

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Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
Conclusion générale

Le stage de six mois effectué dans l’entreprise CIB a été consacré


essentiellement à la construction du gros œuvre d’un bâtiment à usage d’habitation
situé à Cotonou quartier Ahouanleko.
Les activités menées sont de deux ordres, il y a les activités menées au bureau
d’étude de l’entreprise et les activités menées sur le chantier. Les enseignements
reçus ont été très édifiants et ont permis de noter qu’il y a une grande évolution dans
la réalisation des planchers au Bénin. Les aspects intéressant abordés et analysés dans
le présent rapport concernent l’évolution notée dans la mise en œuvre et utilisation
des entrevous à poutrelles en forme de « T » inversé, de tirants en bois de teck, le
coulage de la dalle avec de la bétonnière –grue nous ont édifié.
Pour la réalisation des planchers à corps creux, l’utilisation des entrevous à poutrelles
en forme de « T inversé » serait recommandée afin d’éviter les risques de chute
d’entrevou du plancher à moindre secousse. Les difficultés rencontrées au cours de
notre stage nous ont donné aussi une connaissance de la gestion des ressources
humaines et toucher les réalités du terrain.
Au Bénin la construction de bâtiment évolue progressivement vers son
industrialisation avec la prolifération des usines de préfabrication des agglomérés et
des entrevous. Elle serait une véritable industrie si les murs, les planchers etc..., Par
exemple pourraient être fabriqués à l’usine.

41
Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
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Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
BIBLIOGRAPHIES
 Jean-Pierre Mougins : Cours de Béton Armé B.A.E.L. 91
Editions EYROLLES
 Docteur Adolphe TCHEHOUALI, manuel de cours de matériaux de
construction
 H.RENAUD : Constructeur Bâtiment (Technologie tome 2) Les éditions
FOUCHER 75038 Paris 1979
 Docteur Mohamed DJIBIGAYE :
-Cours de dessin appliqué en 2010
-cours de construction appliquée en 2011
 Maurice NOVERRAZ : La Technologie du Bâtiment tome1 (le gros œuvre)
EDITION EYROLLES 61, 75005 Paris 1986
 Docteur CODO François de Paule : Cours de procédés généraux de
construction en 2010
 H. RENAUD et J.LAMIRAULT : précis de calcul béton armé
‘’applications’’ c. bordas, paris .1989
 Docteur GBAGUIDI AISSE Gérard : Cours de technique de gestion des
constructions en 2010
 Emile Olivier : Organisation pratique des chantiers Tome 1, 7ème Edition
actualisée.
 Dr Yvette S.TANKPINOU KIKI manuel de cours de mécanique des sols II

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Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
Plan de situation du CAP/EPAC

Vers ENAM
Vers LERGC

Kiosques

Gare BUS

Gare BUS
BAT./EPAC

Vers le terrain

CENOU

Vers les résidences


Restaurant

Vers Rectorat
Résidence
Poste
Universitaire
PTT

ECOBANK

Résidences Universitaires en
construction

Vers Cotonou RNIE Entrée Principale Vers Calavi

Plan de situation du CAP/EPAC

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Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
Quelques références techniques de l’entreprise

Intitulé du projet Maitre Maitre Date Délai


d’ouvrage d’œuvre d’achèvement d’exécution

construction d’une villa Cabinet


de type R+2 à usage d’architecture
PRIVE En cour 8mois
d’habitation à Cotonou « MGA »

(objet de ce rapport)

Aménagement de Bank Of Cabinet Février 2012 3 Mois


l’agence Bank Of Africa nouvelle
Africa – guichet unique (BOA) vision
du port

construction de la villa Cabinet En cour


de type R+2 à usage d’architecture
PRIVE Aout 2010 16 mois
d’habitation à Cotonou « LE HERO
(en arrêt)
»en cote
d’ivoire

Extension de la
maternité -
Centre Centre
Réhabilitation des t
Médical S médical
bâtiments existants Janvier 2007 8mois
JEAN
- Construction d’un St JEAN
bâtiment Rez- de-
chaussée

46
Rapport de stage Licence Professionnelle CAP/EPAC/UAC, présenté et soutenu par Ganhou Félicien,
Quelques références techniques

Intitulé du projet Maitre Maitre Date Délai


d’ouvrage d’œuvre d’achèvement d’exécution

construction d’une Cabinet


villa de type R+2 à d’architecture
PRIVE En cour 8mois
usage d’habitation « MGA »
à Cotonou

(objet de ce
rapport)

Aménagement de Bank Of Cabinet Février 2012 3 Mois


l’agence Bank Of Africa nouvelle
Africa – guichet (BOA) vision
unique du port

construction de la Cabinet En cour


villa de type R+2 à d’architecture
PRIVE Aout 2010 16 mois
usage d’habitation « LE HERO
(en arrêt)
à Cotonou »en cote
d’ivoire

Extension de la
maternité -
Centre Centre
Réhabilitation des t
Médical S médical
bâtiments existants Janvier 2007 8mois
JEAN
- Construction St JEAN
d’un bâtiment Rez-
de- chaussée

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LE CHANTIER EN IMAGES

Quelques photographies des travaux

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TABLE DES MATIERES PAGES

Introduction Générale 9

Chapitre 1 : Présentation des structures 10

1-1 Présentation du CAP / EPAC 10

Condition d’admission au centre 10

1-2 Présentation de la structure d’accueil : Entreprise C.I.B 10

1-2-1 Historique de l’entreprise 11

1-2-2 Situation géographique 12

1-2-3 Organigramme hiérarchique 13

1-2-4 Mission et attribution 14

1-5-5 Moyens matériels et références techniques 14

Chapitre 2 : Synthèse des activités menées sur le chantier 15

2-1 Description sommaire du projet 15

2-2 Consistance des travaux exécutés 17

2-2-1 Travaux préparatoires 17

 La baraque de chantier 17

 Les aires de stockage 17

 Le poste de bétonnage 18

 Le poste de ferraillage 18

 Le poste de coffrage 18

 Implantation 19

2 2-2 Gros œuvres 20

 Fouilles 20

 Fondations 20

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 Soubassement 21

 Mur en élévation 21

 Remblai 22

 Forme de dallage 22

 Réalisation du plancher haut 23

 Préfabrication et pose des nervures 23

 Coffrage 24

 Ferraillage 24

 Bétonnage de la dalle 25

 Réalisation des escaliers 25

 Réalisation des fosses septiques 26

Chapitre 3 Activités menées au bureau 28

3-1 Préparation du démarrage des travaux 28

Vérification de dimension de quelques structures 28

- Semelles isolées 29

- Plancher 30

3-2 Vérifications du prix unitaire du béton armé 31

Elaboration des prix unitaires secs 31

Détermination des prix de vente unitaires hors taxes (PVHT) 32

Cadre de sous détail de prix unitaire 33

Chapitre 4 L’évolution des techniques de réalisation des 35


planchers au Bénin

Sur le plan des éléments constitutifs des planchers 35

Evolution dans la méthode de coulage 38

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Conclusion Générale 41

Bibliographie 42

Annexe 44

Plan de situation du CAP/UAC 45

Tableau de quelques références techniques de l’entreprise 46

Tableau de quelques matériels de l’entreprise 46

Quelques photographies du chantier 48

Quelques pièces graphiques du projet 50

Table des matières 51

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