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2022

IFMEREE OARZAZATE

[GUIDES DES INSTALLATIONS


SOLAIRES]

Réalisés par :
Guide d’une installation solaire
thermique :
I. Fonctionnement de l’installation : Un panneau solaire thermique est
une surface qui capte les rayons du soleil pour réchauffer un fluide
caloporteur placé sous les panneaux. Ce fluide chaud rejoint ensuite le
ballon de stockage dans lequel il réchauffe l’eau chaude sanitaire
utilisée dans vos robinets, lavabos, douches, etc… Dans le cas
d’un système solaire combiné, le ballon de stockage peut être relié à
deux circuits d’eau chaude, l’un pour l’eau chaude sanitaire et le
second pour le chauffage alimentant des radiateurs à eau ou un
plancher chauffant.
II. ANALYSE DU BATIMENT ET ÉTUDE DE FAISABILITÉ:
 Visite du site
 Collecte d’informations géologiques météorologiques et de
consommation

III. Dimensionnement de l’installation : se fait en suivant ces étapes :


1. estimation de besoins qui se fait par 3 ratios :
 Par personne
 Par type d’appartement
 Par taille de logement

2. Choix de la taille du ballon :


En utilisant la formule suivante :
V= (N de personnes*le besoin journalier)*1.5
Le choix de ballon se fait selon des valeurs standardisées : 150l ,200l,
250,300…
3. Calcul de l’énergie nécessaire pour réchauffer l’ECS : en utilisant la
formule suivante :
E=(1.16*V ballon*Dt)/1000
Dt : différence de température
4. Calcul d’énergie solaire reçue par un capteur :
F capteur=insolation moyenne journalière*Fi*Fo
Fi : facteur de correction d’inclinaison
Fo : facteur de correction d’orientation

Tableau 1: facteurs de correction

Orientation/Inclinaison 0° 15° 25° 35° 50° 70°


Est 88 % 87 % 85 % 83 % 77 % 65 %

Sud-est 88 % 93 % 95 % 95 % 92 % 81 %

Sud 88 % 96 % 99 % 100 % 98 % 87 %

Sud-ouest 88 % 93 % 95 % 95 % 92 % 81 %

Ouest 88 % 87 % 85 % 82 % 76 % 65 %

Généralement on prend un standard d’une valeur de 0,85

5. Calcul d’énergie transmise à l’absorbeur :


F absorbeur=F capteur*rendement du capteur
6. Calcul d’énergie échangée dans le ballon :
F ballon=F absorbeur*rendement de distribution
7. Calcul de la surface des capteurs :
S capteur=E/F ballon
IV. Dimensionnement du vase d’expansion :
1. Détermination de la pression de gonflage initiale de vas:
Pg =Hg(MCE)/10 + P évaporation + P min
2. Volume de vase :
V vase= (V dilatation + V réserve + V capteur * 1,1) * P final + 1/P finale – P
gonflage
Avec : V réserve = 0,005*V réseau
V dilatation = V réserve * coefficient de dilatation
P finale = 0,9 * pression d tarage de la soupape
3. Pression de remplissage :
Pr = (V vase choisis * (Pg+1) / V vase * (1 – Fp) + Vexp) – 1
Choix du matériel :

Une installation solaire thermique se compose de différentes parties :


1 - le récepteur d'énergie (les panneaux solaires) ;
2 - la conduite de liaison entre les panneaux et le local technique ;
3 - le régulateur qui va mesurer différentes températures et enclencher ou
déclencher une pompe de circulation ;
4 - le chauffe-eau ou accumulateur de chaleur ;
5 - certaines pièces indispensables qui composent une installation solaire :
appoint électrique, échangeur, sonde thermique solaire, vase d’expansion,
ensemble hydraulique,…

o Panneau solaire : On trouve trois types de capteurs :

 Non-vitrés ;
 À plans vitrés ;
 Sous-vide.

Dont le choix se fait selon 2 critères ; la température et le cout du capteur

Type de capteur température budget


Non-vitrés Basse température $
À plans vitrés Moyenne à haute température $$
Sous-vide. Très haute température $$$

o Soupape de sécurité : généralement on utilise une soupape dont la


pression de tarage est de 7 bars
o Le fluide caloporteur : Caractéristiques essentielles d’un fluide solaire :

 Stable jusqu’à la température de stagnation maximale ;


 Protégé contre le gel ;
 Non corrosif ;
 Capacité thermique élevée ;
 Viscosité réduite ;
 Prix réduit et disponibilité.

En pratique, on utilise généralement un mélange d’eau et de glycol


comme par exemple :

Éthylène glycol (C2H6O2)
Capacité thermique : 2 410 J.kg-1.K-1
Température de fusion : – 13 °C
Température d’ébullition : 198 °C

Polypropylène glycol (C3H8O2)
Capacité thermique: 2 500 J.kg-1.K-1
Température de fusion : – 59 °C
Température d’ébullition : 188 °C

o Les conduites : Les matériaux utilisés pour les conduites du circuit


solaire doivent résister aux contraintes mécaniques possibles dans le
circuit (pression et plage de température en fonctionnement (de – 20 à
150 °C)) et être compatibles avec le fluide et les autres matériaux de
l’installation. On utilise principalement des tubes en cuivre, en acier
simple ou en acier inoxydable. 
o L’isolation : le matériau d’isolation doit :

 résister aux U.V. (ou en être protégé) ;


 résister à l’humidité ;
 résister aux attaques des rongeurs et oiseaux ;
 être étanche (au vent et à la pluie).
 Et bien sûr, avoir une épaisseur suffisante ! (au minimum
égale au diamètre du tuyau).

o Le ballon de stockage : doit avoir :

 Une forme adaptée


 Une isolation primordiale
 Une dimension adaptée
 Un matériau résistant

V. Achat du matériel : plusieurs sites web offrent la vente en ligne des


composants solaires thermiques à savoir :
www.solostocks.ma
https://mrbricolage.ma/
www.bricop.ma
VI. Installation :
1. Fixation du support :
2. Pose du panneau : On distingue plusieurs types de pose pour
l’installation de panneaux solaires sur une toiture.
 l’intégration au bâti est une technique qui consiste à retirer
une partie de la toiture pour la remplacer par des panneaux
solaires. Ces derniers prennent alors matériellement la place de
la couverture et se substituent à la tôle. Notons ici qu’une
intégration au bâti mal réalisée peut occasionner des dommages
importants, notamment des incendies et des dégâts des eaux
 l’intégration en surimposition. Cette technique consiste à
poser les modules solaires au-dessus de la toiture, sans qu’ils ne
remplacent le toit. Un foyer en autoconsommation privilégiera
cette solution, qui est moins envahissante en pratique.
 On peut aussi poser les panneaux solaires sur terre en
respectant l’orientation et l’inclinaison optimale.

3. L’orientation des panneaux solaires : il se chargera de disposer


correctement les différents panneaux solaires afin d’obtenir un
rendement optimal. Idéalement, les panneaux doivent être orientés
vers le sud, mais une exposition sud-est ou sud-ouest est possible .
4. L’inclinaison des panneaux solaires : elle sera définie en fonction de
l’orientation, mais aussi de la structure de votre habitation. Pour les
panneaux solaires thermiques, celle-ci doit être 30° à 35°.Bien sûr,
d’autres aménagements sont envisageables.
5.  Fixation de canalisation
6. Installation d’un système de stockage : soit un système de
stockage hydraulique (par un réservoir d’eau) ou par un système de
stockage électrique (par batterie)
VII. Test et mise en marche : une fois un test est fait, on peut mettre en
marche l’installation.
VIII. L’entretien annuel de votre installation : Même si la pluie assure déjà
un bon entretien, vous pouvez laver vos panneaux solaires thermiques
avec de l’eau déminéralisée et une éponge douce 1 à 2 fois par an. En
ôtant les poussières, les feuilles et autres salissures, vous retrouvez le
rendement optimal de votre installation.
Guide d’installation OFF-GRID :
I. Fonctionnement de l’installation :
Dans ce type d’installation d’autoconsommation énergétique, les
panneaux solaires ne sont pas connectés au réseau.
Le système électrique fonctionne en autonomie sur batterie ou alimente
directement les appareils électriques qui y sont reliés.
Il n’y a pas de connexion ici entre le réseau de distribution électrique et
les panneaux.
Le kit solaire autoconsommation va donc venir alimenter directement les
appareils de la maison car il n'est pas relié au réseau.
Toute l'énergie produite est distribuée pour la maison équipée.
II. ANALYSE DU BATIMENT ET ÉTUDE DE FAISABILITE :
Avant toute installation photovoltaïque, il est nécessaire d’analyser
les possibilités qu’offre le bâtiment. Pour des installations grande
puissance (> 10 kWc), une étude de faisabilité technico-économique est
recommandée.
Pour des installations de moyenne puissance (entre 5 et 10 kWc),
l'étude de faisabilité pèsera trop lourd dans le budget dans bien des cas et
elle n'est donc pas recommandée.
Il est néanmoins conseillé de vérifier que la majorité des éléments
développés dans une étude de faisabilité soit pris en compte par
l'installateur. Une étude de faisabilité se déroule habituellement en 3
phases :
• Première phase : Visite du bâtiment : Affectation principale,
contraintes techniques et architecturales, sources d’ombrage,
consommation d’électricité, opportunités,… seront caractérisés lors de la
visite du bâtiment et grâce aux données récoltées.
• Deuxième phase : collecte des documents et données
complémentaires : Factures d’électricité ou relevés complémentaires des
compteurs, vus en coupe des façades, toiture, …
• Troisième phase : l’analyse de l’interprétation des résultats.
L’ensemble des données sera analysé après la visite de l’établissement et
la réception de toutes les données nécessaires afin de concevoir le
système et proposer un pré dimensionnement à l’optimum économique
et technique
1. ANALYSE DU BATIMENT :
L'intégration des panneaux dans la toiture va dépendre de sa
configuration, de son état général, des matériaux ainsi que de sa
réserve de charge. Les capteurs photovoltaïques peuvent être
appliqués de différentes manières détaillées ci-dessous.
 Les toitures plates, accueillent fréquemment des systèmes
installés en « sheds » (rangées de panneaux avec une inclinaison
entre 10 et 30°). La fixation à la toiture de ces sheds peut être
différente en fonction du type de système envisagé ou du poids que
la toiture peut supporter. Des systèmes arrimés à la structure du
bâtiment, ainsi que des systèmes de montage lestés peuvent être
envisagés.

Figure 1 : Photo et représentation schématique d’une technique de montage sur une toiture plate 

 Les toitures inclinées, accueillent des panneaux fixés


directement dans le plan du pan. Les systèmes de fixation sont
alors choisis en fonction du type de recouvrement (ardoises,
tuiles, tôles ondulées etc.). Les modules peuvent être surimposés
ou intégré à la toiture.

Figure 2:Exemple de modules PV en surimposition de toiture en ardoise

1. Le choix de la technologie :
 Silicium monocristallin :
Les cellules en silicium monocristallin représentent la première
génération des générateurs photovoltaïques. Pour les fabriquer,
on fond du silicium en forme de barreau. Lors d’un
refroidissement lent et maîtrisé, le silicium se solidifie en ne
formant qu'un seul cristal de grande dimension. On découpe
ensuite le cristal en fines tranches qui donneront les cellules.
Ces cellules sont en général d'un bleu uniforme.
Avantage :
 bon rendement, de 12% à 18%
 bon ratio Wc/m2 (environ 150 Wc/m2) un gain de
surface
 nombre de fabricants élevé

Inconvénients :
 Coût élevé
 Rendement faible sous un faible éclairement
 Silicium poly cristallin (multi cristallin) :
Pendant le refroidissement du silicium dans une lingotière, il se
forme plusieurs cristaux. La cellule photovoltaïque est d'aspect
bleuté, mais pas uniforme, on distingue des motifs créés par les
différents cristaux.
Avantages :
 Cellule carrée (à coins arrondis dans le cas du Si
monocristallin) permettant un meilleur foisonnement dans
un module
 Moins cher qu’une cellule monocristalline
Inconvénients :
 Moins bon rendement qu’une cellule monocristalline : 11 à
15%
 Ratio WC/m² moins bon que pour le monocristallin
(environ 100 WC/m2)
 Rendement faible sous un faible éclairement
 Silicium amorphe :
Le silicium lors de sa transformation, produit un gaz, qui est projeté
sur une feuille de verre. La cellule est gris très foncé. C'est la cellule
des calculatrices et des montres dites "solaires".
Avantages :
 Fonctionne avec un éclairement faible ou diffus (même par
temps couvert)
 Un peu moins chère que les autres technologies
 Intégration sur supports souples ou rigides.

Inconvénients :
 Rendement faible de 6% à 8%
 Nécessité de couvrir des surfaces plus importantes que
lors de l’utilisation de silicium cristallin (ratio WC/m²
plus faible, environ 60 WC/m2)
 Performances qui diminuent avec le temps (environ
7%)
III. Dimensionnement de l’installation :
1. Calcul de la puissance crête :
Pc= (E besoins*Pi)/(Ei*K)
Ebesoins : les besoins énergétiques de l’installation en Kwh/j
Pi=l’insolation optimale=1kw/m²
Ei=l’insolation du site en Kwh/m²/j
K : coefficient de correction
2. Calcul du nombre de modules PV :
N pv=Pc /Pmodule
Pc : la puissance crête
Pmodule : la puissance d’un seul module
3. Détermination de la tension de fonctionnement :

La puissance crête 0-500wc 500-2kwc 2kwc-10kwc

Tension 12V dc 24V dc 48V dc

4. Tension de la batterie :
Ubatt=√(P*2*L*P)/(S*Ɛ)
5. Capacité du champ de batteries
Cbatt=(N*Ej)/(D*U)
6. Nombre de batteries :
N batteries=Capacité du champ de batteries/capacité d’une seule batterie
7. Choix du régulateur
Entrée : I entrée=N de chaines*ISC
Ventrée=N de strings*Vco
I entrée : courant d’entrée du régulateur
V entrée : tension d’entrée du régulateur
ISC : courant d’un panneau solaire
Vco : tension d’un panneau solaire

Sortie : Isortie=1.5*P /V batt


8. Choix d’onduleur :
 Partie CC : Côté CC, l'onduleur doit être adapté à la tension du système
imposé par le parc de batteries. Les fabricants prévoient généralement
des tensions d'entrée de 12 V, 24 V ou 48 V.
 Partie CA : Côté CA, l'onduleur imposera un signal de sortie adaptée aux
appareils qu'il alimente, par exemple (cas général) : • Tension
alternative de fréquence 50 Hz • Valeur de la tension efficace : Ueff =
230 V
 Puissance nominale : La puissance nominale d'un onduleur est en
général exprimée en Volt/Ampère (VA), puissance apparente, ou en
Watt (W). C'est la puissance que le convertisseur peut délivrer en
régime constant à une température donnée (souvent 25°C). L’onduleur
doit être dimensionné de manière à ce que sa puissance nominale
couvre la somme des puissances de tous les utilisateurs que l’on
souhaite utiliser en même temps. Une marge de dimensionnement de
20 à 30% est recommandée pour garantir le bon fonctionnement de
l'onduleur à une température ambiante supérieure à 25°C.
9. Eléments de protection :

Dispositif : Calibrage : Emplacement :


Parafoudres Us > 1,5*Uoc Entre le champ solaire et le
régulateur
Fusibles 1,1*1,25*Icc ≤ In ≤ 2*Icc Entre le champ solaire et le
Un ≥ Uco × Ns × K régulateur
Disjoncteurs In ≥ Np*1,25*Icc Entre le champ solaire et le
régulateur
Interrupteur- In ≥ 1,25*Icc Un ≥ Uco × Ns × K Entrée onduleur
sectionneur

10. Plan de câblage :

Calcul de la section du câble : S = ρ*2L * I/ ∆U * U


ρ : Résistivité des conducteurs en Ωmm²/m ;
2L : Longueur du câble aller-retour en m ;
I : Courant circulant dans la portion en A ;
ΔU : Chute de tension admissible en V ;
U : Tension entre les bornes de la portion en V
Après les calculs, il faut choisir la section commerciale directement
supérieure à la section calculée. Sections normalisées en mm² : 1,5 – 2,5
– 4 – 6 – 10 – 16 – 25 – 35 – 50 – 70 – 95 – 120 – 150
Courant Tension
Du champ PV à la boite de I=Impp U1=NS*Umpp
jonction

De la boite de jonction vers le I2=Np*IMPP U2=U1


régulateur

11.Choix de coffrets de protection :


Le choix des coffrets DC et AC dépendent essentiellement de leur
localisation. En effet, le
de protection n’est pas le même selon si le coffret sera placé en intérieur ou
à l’extérieur. De même, le degré de résistance aux chocs, aux agents
chimiques et atmosphériques et aux rayons UV dépend également de
l’emplacement.
IV. Installation :
Construction de la structure portante ;

• Installation des panneaux PV sur la structure portante et câblage ;

• Placement de l’onduleur;

• Placement du champ de batteries ;

• Réalisation du câblage ;

• Travaux sur l’étanchéité ;


Guide d’une installation de pompage
solaire :
I. Fonctionnement de l’installation :
Le pompage de l’eau, pour irrigation, usage domestique ou animal,
constitue un besoin vital pour les populations rurales et les agriculteurs.
Généralement, le pompage de l’eau se fait par le moyen de motopompes
électriques ou mécaniques. Dans les sites non connectés au réseau
électrique, les agriculteurs n’ont souvent d’autre choix que les moteurs à
diesel ou à défaut, les méthodes traditionnelles : manuellement ou par
traction animale. Désormais, le solaire photovoltaïque fournie l’énergie
électrique nécessaire au fonctionnement d’une motopompe permettant
de puiser l’eau à des profondeurs pouvant aller jusqu’à 350 mètres. Il
existe deux options de pompage photovoltaïque : „ avec batterie, pour
stocker l’énergie électrique produite, ce qui permet d’avoir une
disponibilité de l’eau en dehors des heures d’ensoleillement „ sans
batterie, la disponibilité de l’eau pendant la nuit ou pendant les journées
à faible ensoleillement est assurée par un réservoir de stockage d’eau.
II. PRINCIPAUX COMPOSANTS :
Les pompages solaires possèdent à minima les composants listés en
figure 2. Ils sont détaillés dans les chapitres suivants. Ces composants
principaux doivent impérativement figurer sur la demande de devis pour
s’assurer que le fournisseur comprenne la demande correctement, et
n’oublie aucun élément. À cette configuration de base peuvent s’ajouter
plusieurs options listées en figure 2 :
❶ Parc de panneaux solaires.

❷ Support de panneaux avec fondations et


système d’accrochage antivol.

❸ Coffret de protection avec fusible, coupe-


circuit général et parafoudre.

❹ Contrôleur de pompe ou Onduleur solaire

de pompage.

❺ Piquet de terre connecté au circuit de terre


général regroupant les panneaux, leur support,
coffret et pompe.

❻ Sonde de sécurité niveau bas eau (arrête


immédiatement la pompe si le puit est vide).

❼ Pompe submersible.

Figure 1:LES COMPOSANTS INDISPENSABLEs

❽ Support de panneaux avec 2 inclinaisons


possibles (été / hiver).

❾ Entrée disponible pour groupe électrogène


temporaire en cas de problème (le groupe
n’est pas installé de manière permanente).

❿ Groupe électrogène permanent pour


application secours ou complémentaire (en
saison de pluies et/ou matin + soir).

⓫ Sonde de niveau d’eau dans le réservoir


pour marche/arrêt pompe automatique, ou
sonde de niveau d’eau dans le réservoir pour
marche/arrêt pompe automatique + report
visible du niveau depuis le sol.

Figure 2:LES COMPOSANTS OPTIONNELS POSSIBLES

1. Panneaux solaires photovoltaïques :


Il existe de nombreux type de panneaux solaires et de nombreuses
dénominations : Monocristallins, Poly cristallins, Tellure de Cadmium (CdTe),
CIGS, CIGSS, Silicium Amorphe (a-SI), en couche mince, … Tous ont leurs
avantages et inconvénients, ont des coûts et des rendements différents, …
Les types de panneaux CIGS, CIGSS, CdTe, a-SI, … sont fortement déconseillés
en pompage solaire, soit parce qu’ils sont difficilement remplaçables
(approvisionnement rare), soit parce qu’ils consomment une quantité non
négligeable de terres rares pour être produits, soit parce qu’ils présentent
d’importantes difficultés en terme de recyclage, soit parce qu’ils peuvent
générer une pollution des sols à long terme en cas de non recyclage, …
Dans le cadre des programmes d’Action contre la Faim, on veillera à ne
mettre en œuvre que les deux types de panneaux présentés dans le tableau 3 ci-
dessous.
Tableau 2:TYPE DE PANNEAU SOLAIRE PRÉCONISÉ

2. SUPPORTS DE PANNEAUX SOLAIRES :


Les configurations d’installation étant très variées (au sol, sur toiture, sur
réservoir, option support orientables, les supports de panneaux solaires sont
en principe réalisés sur mesure par le fournisseur. Sur une demande de devis,
on indiquera donc uniquement les éléments ci-dessous :

Avec des indications, le fournisseur est à même de proposer le support. Afin


de pouvoir contrôler la réalisation des fournisseurs, le tableau ci-dessous liste
les possibilités qui s’offrent aux fournisseurs quant aux choix de conception.

CARACTÉRISTIQUE SPÉCIFICATION STANDARDS

L’inclinaison L’angle optimal d’inclinaison pour un meilleur rendement optimal sur l’année dans les climats
standards est la latitude du lieu où les panneaux sont installés. Il existe deux environnements
d’exception où cet angle n’est pas optimal :

• Les zones avec un climat de mousson ou une longue saison nuageuse. Dans ce cas, on peut
modifier l’angle optimal afin que les panneaux soient perpendiculaires au soleil hors mousson
ou saison nuageuse.

• Les zones proches de l’équateur, et plus précisément la bande centrale située entre 10° Nord
et 10° Sud (Sierra, Léone, Libéria, RCA, RDC, Sud Soudan, Kenya, Somalie …). En effet dans
cette zone il faudrait théoriquement installer les panneaux horizontalement, or l’angle
d’installation minimum est de 10° pour permettre leur nettoyage, éviter l’accumulation de
poussière, …

Dans la bande équatoriale, il est admis de diviser le parc de panneaux solaires en 2 : une moitié
inclinée 10° au nord’autre moitié inclinée 10° au sud.

Enfin, il est toujours possible de demander un support pouvant avoir deux ou trois
inclinaisons :

• Inclinaison A = Angle optimal = latitude du lieu d’installation (hors bande équatoriale)

• Inclinaison B = Inclinaison A – 12°

• Inclinaison C = Inclinaison A + 12° culminaison

Fixation sur Outre le poids des panneaux, le support des panneaux doit aussi pouvoir résister à
l’arrachement (soulèvement) des panneaux dû au vent qui s’engouffrerait sous les panneaux.
support
L’ancrage doit être solide :

• soit fait d’une solide fixation sur la charpente avec reconstitution de l’étanchéité pour les
toitures,

• soit l’ancrage est réalisé avec des plots béton de 30x30 en surface, et d’au minima 50 cm de
profondeur.

Protection Le support des panneaux doit résister à la corrosion. Pour cela 3 méthodes peuvent être
utilisées :
contre
la corrosion • Le support peut être fait en aluminium (couteux mais non corrodable par le matériaux).

• Le support peut être fait en acier galvanisé. Dans ce cas on veillera à ce que les soudures soit
peintes après finition.

• Le support peut être fait en acier. Dans ce cas on veillera à ce que le support soit recouvert de
deux couches de peinture, l’une faite avec une peinture antirouille, l’autre faite avec une
peinture épaisse de finition.

Fixation des La fixation des panneaux sur le support doit permettre d’éviter le vol au maximum, c’est-à-dire
le rendre le plus difficile possible. Pour cela 3 moyens sont couramment utilisés :
panneaux sur
le support • Placer les panneaux en hauteur (sur un toit, sur le château d’eau si la surface le permet, …)

• Entourer le parc de panneaux d’une clôture grillagée (avec fils barbelés en haut du grillage si
risque de vol important)

• Souder des étriers sur le support pour bloquer les panneaux.

• Utiliser des écrous antivols s’il est possible d’en approvisionner (écrous sécables ou écrous
avec tête spéciale

nécessitant une clé particulière pour dévisser), ou utiliser des vis à tête creuse et boucher la tête
de vis au mastic lorsque les écrous sont inaccessibles.

En cas de soudure très proche des panneaux, les protéger avant soudure afin qu’ils ne soient pas
endommagés.

Mise à la terre • Les panneaux doivent être connectés à leur support avec un câble de même section que les
panneaux, et le support doit être connecté à la terre via un câble de 16 mm². RDN STANDARD
SPÉCIFICATION STANDARD
3. COFFRET DE PROTECTION :
Le coffret de protection est indispensable sur tous les sites de pompage dont
la tension d’utilisation (au niveau de la pompe) est supérieure à 120 V.
L’installation de ce coffret concerne donc presque tous les pompages, car cette
tension est atteinte même sur les petites installations (4 panneaux de 250 Wc).
Le coffret de protection sert à :
• Protéger les équipements des surcharges (fusibles).
• Mettre l’installation hors-tension pour pouvoir intervenir via un bouton
principal ON/OFF (maintenance).
• Protéger l’installation des impacts de foudre et des surtensions
(parafoudre).
• Créer un point central de mise à la terre.
• Sur certains pompages de forte puissance, il sert aussi à connecter les
différentes branches de panneaux solaires ensemble et de cumuler leur
puissance sur une seule sortie qui alimentera le contrôleur ou l’onduleur.

Figure 3:SCHÉMA D’UN COFFRET DE PROTECTION DE TYPE EUROPÉEN POUR 3 BRANCHES DE PANNEAUX

4. CONTRÔLEUR DE POMPE OU ONDULEUR SOLAIRE DE POMPAGE :


Dans un bordereau de prix (BoQ), on se contentera donc d’une ligne «
Contrôleur de pompe » ou « Onduleur solaire de pompage » pour identifier
clairement que cet équipement est à fournir, avec uniquement des précisions
quant aux fonctions de cet équipement à savoir :

ÉLÉMENTS À METTRE SUR LE DEVIS


• POSSÉDER UN BOUTON ON/OFF MANUEL pour assurer manuellement la mise en marche et
l’arrêt de la pompe.
• ASSURER LA SÉCURITÉ NIVEAU BAS EAU pour arrêter la pompe lorsque le puit est à sec.
• AFFICHER LA PUISSANCE DE FONCTIONNEMENT DE LA POMPE pour contrôler si la pompe
tourne à plein régime ou en sous-charge, principalement le matin et le soir lorsqu’’il y a peu de soleil.
En option, il est possible de demander :
• Connexion d’un système de sonde pour démarrage/arrêt automatique de la pompe en fonction du niveau
d’eau dans le réservoir.
• Report d’alarme sur bornier en vue de signaler des défauts à distance, ou encore de démarrer
automatiquement un groupe électrogène en cas de problème ou absence de soleil alors que le réservoir est vide.
CONTRÔLEUR DE POMPE OU ONDULEUR SOLAIRE DE POMPAGE ?

Il s’agit de deux équipements ayant la même fonction : piloter la pompe. La


différence de noms entre contrôleur et onduleur vient essentiellement du type
de pompe à piloter :
• Les petites pompes (<2 kW ou 3HP) fonctionnent majoritairement en
courant continu (DCet se pilote par variation de la tension.
• Les pompes de plus fortes puissances (>4 kW ou 5,5HP) sont pilotées par
variation de fréquence alternative (AC).
Pour cela le courant DC des panneaux doit être ondulé, d’où le nom «
onduleur de pompage ».
• Lorsque l’on cherche une puissance intermédiaire (entre 2 000 W et 4 000
W), alors il est possible que les fournisseurs proposent des pompes DC ou des
pompes AC, ou des pompes prenant en charge les deux types de tension, et ce en
fonction de la marque qu’ils fournissent habituellement, de ce qu’ils ont en
stock, …
Il est important de ne pas préciser un type de tension spécifique afin que le
fournisseur puisse proposer le type de pompe
(DC, AC ou AC/DC) sur lequel il sera le plus compétitif.
LES CONTRÔLEURS DE POMPE
La vitesse de rotation de la pompe est pilotée par sa tension d’alimentation :
plus la tension est élevée, plus la vitesse de rotation de la pompe sera élevée.
Les contrôleurs de pompe sont de petites tailles et possèdent tous à minima un
bouton ON/OFF, et un afficheur indiquant l’état de la pompe, et les défauts
rencontrés s’ils provoquent l’arrêt de la pompe.
La figure 6 présente 3 contrôleurs de pompe couramment mis en œuvre sur
les projets.
LES ONDULEURS SOLAIRES DE POMPAGE
La vitesse de rotation de la pompe est pilotée par la fréquence de la tension
AC (en Hertz). L’onduleur solaire va donc produire une fréquence variable en
fonction de la tension qu’’il reçoit des panneaux. Typiquement un onduleur
solaire de pompage va démarrer la pompe à une fréquence mini de 25 Hz
lorsqu’’il y a peu de soleil, et augmentera la fréquence de sortie avec
l’augmentation de la tension panneaux, pour atteindre la fréquence maxi de 50
Hz (ou 60 Hz suivant pompe) lorsqu’’il y aura un maximum de soleil.
Il est donc strictement impossible d’utiliser un onduleur classique de
bâtiment pour alimenter une pompe solaire, les onduleurs de bâtiment étant
conçus pour délivrer une fréquence fixe de 50 Hertz (fréquence réseau et
groupe électrogène).
Si vous le faites tout de même, alors la pompe ne tournera qu’à la fréquence
fixe de 50 Hz (sa puissance max), et lorsque la tension panneaux ne sera pas
suffisante pour permettre à l’onduleur de produire du 50 Hz (matin, soir, jours
nuageux, …) alors il s’arrêtera. Vous perdrez donc tout le potentiel du pompage
solaire dont l’intérêt principal est de fournir de l’eau même lorsqu’’il y a peu de
soleil.
Sur la plupart des onduleurs solaires de pompage, il est possible voire
nécessaire de paramétrer la fréquence mini de démarrage et la fréquence maxi
à pleine puissance, la puissance de la pompe, le type de démarrage, le type de
sonde niveau bas eau … La figure 7 présente les principaux onduleurs solaires
de pompage couramment mis en œuvre sur les projets.
Figure 4:EXEMPLES D’ONDULEURS SOLAIRES DE POMPAGE

5. MISE À LA TERRE :
Tous les pompages solaires doivent impérativement être reliés à la terre
via un piquet de terre.
Les équipements à connecter au piquet de terre sont :

6. POMPE SUBMERSIBLE (OU GROUPE MOTOPOMPE) :


Quel que soit le type de pompe (centrifuge, hélicoïdale, volumétrique, …) les
pompes possèdent toujours les mêmes composants principaux présentés en
figure 10, à savoir :
• Le moteur (AC, DC, ou multi-tension), toujours situé en partie inférieure. Le
moteur est ainsi toujours immergé, ce qui est nécessaire pour son
refroidissement.
• L’orifice d’aspiration muni d’une crépine grossière pour filtrer les grosses
impureté présentes dans l’eau.
• La pompe toujours située en partie haute.
• L’orifice de refoulement muni d’un pas de vis pour y visser la tuyauterie de
refoulement et d’un clapet anti-retour.
• Une petite longueur de câble (de 50 cm à 1 m) fixée de manière étanche
dans le moteur, afin que l’installateur n’ait pas à ouvrir le moteur pour y
connecter le câble d’alimentation (et potentiellement rompre l’étanchéité de
celui-ci).
Il n’est pas nécessaire de donner de spécification technique particulière
quant au type de pompe (AC ou DC, centrifuge ou volumétrique, …), laissant
ainsi le choix au fournisseur de proposer le produit le plus adapté et sur lequel
il sera le plus compétitif. On se concentrera uniquement sur 2 paramètres que
l’on précisera sur la demande de devis, car ils ont une forte influence sur la
durée de vie de celle-ci :
• Les matériaux constituants de la motopompe: toutes les parties exposées à
l’eau doivent être en INOX de qualité
AISI304 minimum, afin d’être naturellement protégées de la corrosion.
• Le type de moteur: pour une durabilité maximale, on veillera à choisir des
moteurs « sans bagues ni balais » en français, mais on utilisera la désignation
anglaise moteur « brushless » même en pays francophone. Le rotor de ces
moteurs est pourvu d’aimants permanents plutôt que d’électroaimants
nécessitant une alimentation par frottement de balais (charbons) qui sont une
pièce d’usure (et donc source de pannes). Les moteurs « brushless » ont donc
un meilleur rendement (pas de frottement) et n’ont aucune pièce d’usure
interne.

III. Dimensionnement :

CALCUL DE L’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE NÉCESSAIRE PAR JOUR :


Lorsque l’on réalise un pompage solaire, le but est de monter une certaine
quantité d’eau à une certaine hauteur, et ce, chaque jour. Cela demande
une quantité d’énergie mécanique (E2). Pour calculer l’énergie électrique à
apporter à la motopompe
(E1), il faut tenir compte du rendement de la pompe, rendement qui varie
suivant le type de pompe. Si le rendement de la motopompe est inconnu, on
prendra les valeurs de référence ci-dessous :

Formule de calcul de l’énergie électrique journalière en Wattheures par jour (Wh/jour) :


Énergie électrique Journalière (E1) =Volume d’eau (m3/jour) × HMT (en m) ×
2,725/Rendement de la motopompe

1. CALCUL DE LA PUISSANCE DE LA POMPE :


De manière générale, le débit nominal de la pompe installée est égal au cinquième
de l’énergie journalière nécessaire. On peut en déduire la puissance de la pompe :

Puissance électrique de la pompe (P1) Énergie électrique Journalière E1


(Wh/jour)/5

2. CALCUL DE LA PUISSANCE DU GROUPE ÉLECTROGÈNE :


En cas d’alimentation par une source d’énergie variable, comme des
panneaux solaires qui produisent plus ou moins, les démarrages des
pompes sont progressifs. Ce n’est pas le cas lors d’une alimentation par
groupe électrogène.
Lors d’une alimentation par groupe électrogène, on démarrera le groupe,
et lorsqu’on va enclencher le disjoncteur de sortie du groupe, la pompe
sera alimentée brutalement et atteindra sa pleine puissance en quelques
millisecondes. Cette montée en puissance brutale du moteur électrique
génère des forts champs magnétiques, que le groupe électrogène doit
vaincre pour que le moteur électrique puisse démarrer. On appelle ce
phénomène un « impact de charge au démarrage ».
Si l’on choisit un groupe électrogène de puissance identique à la pompe
(par exemple groupe de 2,2 kVA pour une pompe de 2 kW), alors ce groupe
sera dans l’incapacité de démarrer la pompe. Concrètement le moteur
thermique du groupe électrogène va caler brutalement.
Pour éviter cela, on veillera à respecter la règle de dimensionnement ci-
dessous :

Puissance du groupe électrogène (en VA) = Puissance électrique de la pompe (P1) x 3

3. CALCUL DE LA PUISSANCE DE PANNEAUX SOLAIRE À INSTALLER :

Puissance totale panneaux à installer =Énergie électrique Journalière E1 (Wh/jour) /Rayonnement


journalier

(kWh/m²/jour) x Rendement
Une fois l’installation réalisée, il vous reste un écueil à éviter : vérifier que
les résultats attendus sont effectivement atteints.
Pour cela le contrôle visuel ne suffit pas. La réception d’un site se fait à minima
par 4 tests :
1. Réaliser un contrôle visuel pour vérifier que tous les équipements demandés sont effectivement installés, et
qu’’ils sont fonctionnels. On contrôlera visuellement que :
• Le circuit de terre est présent, et qu’’aucun câble n’est dénudé ou abîmé.
• Le coffret de protection est présent, et les équipements de manière
générale sont solidement fixés.
• l’angle d’inclinaison des panneaux est correct de même que l’orientation
de panneaux.
• L’absence de fuite au niveau des soudures, coudes, vannes, filtres…
• L’absence de « clac » lors du démarrage et arrêt de la pompe, bruit
caractéristique du « coup de bélier » qui usera prématurément la
tuyauterie, les joints et les soudures.
On essayera le bouton ON/OFF du coffret principal pour vérifier que la
pompe s’éteint et redémarre correctement.
2. Si la sonde de niveau bas dans le puit est présente (et non intégrée à la pompe), il faut débrancher la
sonde de niveau bas au niveau du contrôleur, et vérifier que la pompe s’arrête. En
débranchant la sonde, vous simulez le manque d’eau dans le puit, le contrôleur
doit interpréter cela comme le fait que la pompe « tourne à sec » et doit arrêter la
pompe immédiatement.
3. Vérifier que la pompe fonctionne bien à une vitesse variable. Pour cela on amène une couverture
ou une bâche le jour de la réception du pompage, et on masque partiellement les
panneaux solaires. De cette manière vous simulez une baisse de l’intensité
lumineuse et la vitesse de rotation de la pompe doit baisser (mais pas jusqu’’à
l’arrêt). Lorsque vous enlevez la bâche des panneaux, la pompe doit retrouver sa
vitesse nominale.
4. Enfin, il faut contrôler le débit de sortie pompe. Pour cela, il faut généralement une horloge
(montre ou téléphone) et un mètre piézométrique sur enrouleur .Le but est de
chronométrer le remplissage du réservoir pour s’assurer que le débit est correct.
Cela peut être fait :
• Soit en passant une fois le matin et une fois le soir pour vérifier que le réservoir
s’est remplis dans la journée.
• Soit, si le temps disponible est restreint, en contrôlant la hauteur d’eau dans le
réservoir après un certain temps:
- Mesurer la hauteur d’eau dans le réservoir avant démarrage et regarder l’heure.
- Démarrer le système et attendre que l’eau monte significativement (de plus de
50 cm).
- Arrêter le système, regarder l’heure et remesurer la hauteur d’eau dans le
réservoir.
- Par le calcul (surface du réservoir x hauteur) vous trouvez la quantité d’eau
ajoutée. Avec le temps écoulé, vous trouverez le débit de la pompe et vous pouvez
vérifier qu’il correspond bien à vos attentes.
Les fiches de calcul :
Système raccordé au réseau :..\Downloads\fiche de calcule - ON GRID.xlsx

Système autonome :..\Downloads\Fiche de calcule - OFF GRID.xlsx

Système de pompage :..\Downloads\pompage.xlsx

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