NOM 

: ANDRIAMARO

PRENOMS : Ravoniarimalala Larissa

N : 0011HD

Exercices de droit foncier

1) Le système torrens : Le système torrens est un système imposé par un administrateur

australien pour identifier les droits acquis par l’occupation, l’octroi ou l’acquisition
des biens formels, c’est un système d’immatriculation des terres dans un contexte
initial de colonisation dont l’état se considère propriétaire de tous les terres.
2) Une crise foncière : Une crise foncière est une crise liée à l’appropriation des fonds
de terres, à son exploitation et à son imposition. C’est une situation dans lequel
nombreux conflits foncières engendrent une crise, en raison de contradictions ou
difficultés d’interprétations des textes, ou même absence des textes.
3) Un livre foncier : Un livre foncier est une institution qui fixe les droits et charges qui
pèsent sur un bien immobilier : il contient l’identité des propriétaires d’un bien
immobilier déterminé, le prix des différentes ventes immobilières, le patrimoine
immobilier d’une personne
4) Un titre foncier : Le titre foncier est un titre de propriété, délivré par les services
domaniaux, suite à une procédure d’immatriculation foncière, de mutation ou d’autres
opérations foncières comme cadastrale ou prescription acquisitive. Peut-être individuel
ou collectif et confère plein droit au propriétaire.
5) Une politique foncière : c’est un ensemble de principe, déterminés en vue de régir
l’accès à la propriété des terres, l’utilisation et à la gestion des ressources foncières.

6) L’évolution du droit foncier à Madagascar :

L’évolution du droit foncier à Madagascar est marquée par deux périodes, qui ne sont
autres que la période du droit coutumier, c’est-à-dire sous la colonisation et la période post
coloniale ; ainsi que la période de l’après colonisation ou l’on a assisté à des premières
modifications du système foncier de la colonisation. Le droit coutumier a tenu une place
très importante dans le système foncier durant la période d’avant colonisation : le droit
 traditionnel de cet époque n’avait pas de caractère uniforme mais évoluait selon les
différents groupes ethniques. La règlementation n’était pas la même.

A cette époque, le système foncier était en relation avec la religion, la morale ,sans oublier les
coutumes et usages : La terre n’était pas qu’un simple bien immobilier, une simple richesse,
mais été considéré comme une divinité, la terre était sacré car elle représentait un lien entre
les vivants et les ancêtres. De ce fait, l’appropriation des terres était sous la forme collective,
et familiale.

Maintenant, nous allons voir le système foncier malgache sous la colonisation et après la
colonisation. La conquête de Madagascar par la France en 1896 constitue une étape
importante pour le système foncier à Madagascar ; on pouvait distinguer 3 régimes fonciers :
au régime coutumier s’ajoutait le régime d’immatriculation ainsi que le régime de la propriété
foncière titrée. Le régime de l’immatriculation fut instauré pour la première fois à Madagascar
par la loi du 9 mars 1896, un régime basé sur le système torrens. La législation s’est reformée
à la fin de la colonisation, on pouvait assister à la modernisation du droit foncier à
Madagascar tout en conservant le droit traditionnel, d’où l’ordonnance n° 60-099 du 2&
septembre 1960 relatif au domaine public ; et la loi n° 60-044 relatif au domaine privé.