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D’EAU POTABLE
Olivier ZANGO
Ingénieur en Génie Civil
Email: olivier.zango@outlook.com
OBJECTIFS DE COURS ~ AEP
GENERALITES SUR
LES SYSTEMES D’AEP
I. GÉNÉRALITÉS
1. Notion de Système d’AEP
Système d’AEP :
Eau de qualité
• Eau distribuée de nature à préserver la santé des consommateurs
• Protéger les équipements
• Clarification
Pré traitement
Coagulation/ floculation
Décantation
Filtration
• Désinfection (Chloration)
I. GÉNÉRALITÉS
3. Ouvrages d’un Système d’AEP
Station de traitement
• Traitement spécifique :
dé-ferrisation (le fait d'enlever le fer ou les dérivés du fer d'un liquide, spécialement de l'eau),
dé-manganisation (élimination du manganèse)
I. GÉNÉRALITÉS
3. Ouvrages d’un Système d’AEP
Ouvrages de Pompage
Pompes
Dispositifs Anti-béliers
Équipements annexes
Grandes villes
• forte consommation
• Population : +100 000 hbts
Villes secondaires
• moyenne consommation
• Population : de 10 000 à 100 000 hbts
In: WSP, Délégation de la gestion du service d’eau en milieu rural et semi urbain, Octobre. 2010.
I. GÉNÉRALITÉS
4. Typologie des Systèmes d’AEP
La tarification :
Une variation des tarifs entraîne un réajustement des quantités demandées,
c’est l’élasticité de la demande par rapport aux tarifs.
II. LES BESOINS EN EAU
1. La demande en eau
Valeurs indicatives pour l’estimation forfaitaire de la demande en eau
Dans le cas d’un système qui exploite des eaux souterraines, il n’y a pas de
traitement qui engendre des pertes. Les pertes sont constatées pratiquement
seulement sur le réseau et les ouvrages de stockages; Aussi il est recommandé
0 < Cp < 5 %.
Pour les systèmes exploitant des eaux de surface, l’importance des pertes au
traitement est considérable ; aussi peut on être amené a évaluer les pertes à 30%
des besoins domestiques journaliers.
II. LES BESOINS EN EAU
Besoins en eau du jour de pointe : 𝒋𝒑 (débit de pointe journalier)
C’est généralement la consommation du jour le plus chaud de l’année.
𝒋𝒑 𝒑𝒋 𝒎𝒋
La dénivelée disponible
entre la côte 𝐴 et le niveau
piézométrique 𝐵
définit le débit qui sera transporté
dans la canalisation de diamètre
- +P)= ( , , , )
III. LES RESEAUX D’ADDUCTION
La dénivelée H correspond aux pertes de charges
disponibles pour le transport du débit Q sur une longueur L,
dans une canalisation dont le diamètre est a déterminer.
III. LES RESEAUX D’ADDUCTION
III. LES RESEAUX D’ADDUCTION
IV. Contraintes de vitesse d’écoulement
La vitesse d’écoulement
doit être comprise entre une valeur minimale et maximale
• 𝑚𝑖𝑛 permet de garantir l’autocurage (éviter les dépôts)
• 𝑚𝑎𝑥 est lié à l’érosion du matériau de revêtement de la conduite : c’est une
donnée fournie par constructeur
En refoulement, le diamètre 𝐷 ne s’impose pas à priori, car l’élévation d’un débit à une
hauteur (H + j) ne dépend que de la puissance hydraulique de pompage
III. LES RESEAUX D’ADDUCTION
IV. Cas spécifique du refoulement
𝟐𝑳
𝑻𝒇 ≥
𝑪
vessie
(attention à la pression
de pré-gonflage)
Cheminée d'équilibre Transformer un coup de Stockage puis restitution
(pour les faibles HMT) bélier en phénomène d'énergie mécanique
d'oscillation en masse
Soupapes anti-bélier ou Evacuation d'un débit en Ecrêter les pressions
soupapes de décharge fonction du trop
(attention à la pression dépassement de la fortes
de tarage) pression de tarage
III. LES RESEAUX D’ADDUCTION
V. Coup de bélier
Equipements anti bélier
III. LES RESEAUX D’ADDUCTION
VI. Mesures de protection des conduites d’adduction
Le profil en long de la conduite doit faciliter l’accumulation de l’air en
des points hauts préalablement choisis. Si le terrain est plat, il faut
créer une pente minimale de 0.2 à 0.3% dans la partie montante dans
le sens de l’écoulement et 0.4 à 0.6% dans la partie descendante afin
d’éviter l’entraînement des poches d’air qui peuvent provoquer des
coups de bélier.
Des appareils de purge de l’air doivent être placés aux points hauts
Des vidanges seront placées aux points bas.
Chapitre IV
Période: les heures qui sont portées ici sont un exemple. Dans la pratique
il est recommande de porter seulement les heures représentant les
variations des consommations et des adductions.
Qa: Il s'agit de reporter dans les différentes tranches horaires délimitées
par le report des heures de variation des adductions et des
consommations le débit d'adduction.
Si l'on dispose d'une seule pompe il y a généralement deux débits
possibles pour Qa: le débit d'adduction (pompe en marche) ou un débit nul
(pompe a l'arrêt).
Si l'on dispose de plusieurs pompes, Qa peut prendre plusieurs valeurs
suivant le nombre de pompes en marche.
IV. LES OUVRAGES DE STOCKAGE
Va cumulé par tranche: Volume envoyé au réservoir cumulé par tranches horaires = Qa
x nombre d'heures dans la tranche. Cette ligne facilite le remplissage de la ligne
inferieure.
Va cumulé: Il s'agit de reporter verticalement a chaque Va représenté par une verticale le
volume adduction cumule depuis le début.
Qc: Il s'agit des débits horaires de consommation. Qc est très variable et difficile à
maitriser. Il est obtenu a partir de relevé de compteur a la sortie de réservoir de centre
semblable a celui en étude. A partir de Qc on remplit les lignes Vc cumulé par tranches
et Vc cumulé.
Contenance du réservoir: Les chiffres portés verticalement donnent les déficits et
excédents qu'il y aurait si le réservoir n'existait pas.
IV. LES OUVRAGES DE STOCKAGE
V. Détermination de la réserve incendie
La réserve incendie doit permettre aux agents de feu de circonscrire un
incendie. La réglementation exige dans le cas général une couverture
incendie basée pour mettre à disposition des services incendie 120 m3
d’eau pendant deux heures.
Cette couverture incendie peut être assurée par :
Des poteaux incendie de 100 mm de diamètre débitant au minimum
60 m3 /h soit 17l/s
Des aires naturelles permettant le puisage de l’eau (étang, rivière...).
IV. LES OUVRAGES DE STOCKAGE
VI. Capacité totale
D'une façon générale on notera que plus la durée de pompage est élevée, moins la
conduite d'adduction et la capacité du réservoir seront grandes.
IV. LES OUVRAGES DE STOCKAGE
VII. Vérification du temps de contact de l’agent désinfectant
IV. LES OUVRAGES DE STOCKAGE
VIII. Vérification de la durée de l’efficacité du traitement
IV. LES OUVRAGES DE STOCKAGE
IX. Critères d’implantation
I. Généralités
Constitué de l’ensemble des canalisations, robinetterie, appareils
hydrauliques et ouvrages de génie civil qui délivrent l’eau au
consommateur via un branchement privé ou un point d’eau collectif.
I. Généralités
Le réseau primaire est constitué des conduites qui desservent
principalement les zones de distribution. Les conduites
primaires sont celles qui ont les plus grands diamètres, il n’y a
généralement pas de branchement sur ces conduites.
L’ensemble des conduites secondaires forme le réseau
secondaire dont le rôle est d’assurer la répartition des débits à
l’intérieur d’une zone de distribution. Les dispositifs de défense
contre l’incendie y sont connectés;
L’ensemble des conduites tertiaires transporte et distribue l’eau
aux usagers. C’est sur ces conduites que sont installés la
plupart des points de livraison : branchements privés, bornes
fontaines
V. LES RESEAUX DE DISTRIBUTION
V (m/s): Vitesse
𝑄 (𝑚 ⁄𝑠) = 𝐷é𝑏𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒
𝐷 𝑚 : 𝐷𝑖𝑎𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒
𝐷 𝑚 : 𝐷𝑖𝑎𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙
V. LES RESEAUX DE DISTRIBUTION
Conditions de débit
Le réseau est calculé avec les débits de l'heure pointe
Conditions de vitesse
Pour les conduites d’adduction la vitesse d’écoulement doit être : 0,6 m/s < V < 1,5 m/s
o V < 1,5 m/s pour éviter le bruit et les dégradations des conduites.
o V > 0,6 m/s pour éviter les dépôts.
Pour les conduites de distribution on doit avoir : 0, 3 m/s < V < 1 m/s
Conditions de Pression
Les pressions de service varient entre 10m et 50m au-dessus du sol. Il s'agit de la pression de
service à l'heure de pointe. Généralement, les grands immeubles à plusieurs niveaux installent
des surpresseurs (station de relevage). Les pressions maximales sont observées en période de
faible consommation. Il convient de vérifier qu'elles n'excèdent pas les PN des canalisations et
des appareils et équipements hydrauliques: compteurs, ventouses etc.
V. LES RESEAUX DE DISTRIBUTION
VI. Calcul des réseaux ramifiés
• Le nœud est la rencontre de deux ou plusieurs conduites, un lieu de concentration de
points de livraison de l’eau aux usagers.
• Un tronçon est la portion de conduite comprise entre deux nœuds.
• Le débit entrant et le débit sortant se définissent par rapport au nœud et exprime le bilan
des écoulements à ce nœud.
Après avoir tracé le réseau, les débits desservis à chaque nœud ou de service en route
sont identifiés
• Le débit desservi à un nœud est la somme des débits ponctuels soutirés à ce nœud.
• Le débit desservi sur chaque tronçon
V. LES RESEAUX DE DISTRIBUTION
VI. Calcul des réseaux ramifiés
• Le débit de calcul d’un tronçon : à partir des débits desservis,
les débits transitant sont répartis en respectant la loi des
nœuds. Le débit initial de calcul de chaque tronçon comporte
deux éléments :
le débit transité par le tronçon pour desservir la demande du nœud
situé à son aval ;
le débit desservi par le tronçon lui-même qui peut prendre deux
formes, soit une répartition de ce débit entre les deux nœuds, soit un
service en route.
𝒍
𝑺𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒅é𝒃𝒊𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔
𝑫é𝒃𝒊𝒕 𝒍𝒊𝒏é𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒔 = 𝒒𝒍 =
𝒎𝒍 𝑳𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒓é𝒔𝒆𝒂𝒖
Q r = ql x L
V. LES RESEAUX DE DISTRIBUTION
VI. Calcul des réseaux ramifiés
Evaluer les débits de dimensionnement par tronçon pour les pointes horaires
Choisir les diamètres de conduite sur la base d’une vitesse idéale (s’ils ne sont
pas déjà définis).
Calculer les pertes de charge par tronçon
V. LES RESEAUX DE DISTRIBUTION
VI. Calcul des réseaux ramifiés
Calage de la côte radier du réservoir
V. LES RESEAUX DE DISTRIBUTION
VI. Calcul des réseaux ramifiés
Calage de la côte radier du réservoir
La côte minimale exploitable
La côte minimale du plan d’eau exploitable sera celle qui assurera la pression minimale en tout
point du réseau. Le calcul de la côte minimale exploitable donne :
• Zmin en X = Côte aval TN + J + Pmin
Avec :
Côte aval TN : côte du terrain naturel du point aval en m
J : pertes de charges dans la conduite en m
Pmine : pression minimale en m
Zmine : la côte minimale exploitable en m
La hauteur sous radier du château d’eau se calcule alors par la différence entre Zmine max et la
côte TN du château d’eau.
• H = Max (Zmin) - Côte TN château d’eau
Ainsi Pmin pour Max (Zmin) est déterminée par :
• Pmin = Zmin - J - Côte aval TN
V. LES RESEAUX DE DISTRIBUTION
VI. Calcul des réseaux ramifiés
V. LES RESEAUX DE DISTRIBUTION
VI. Calcul des réseaux ramifiés
V. LES RESEAUX DE DISTRIBUTION
VII. Calcul des réseaux maillés (Méthode de Hardy-Cross)
Lois applicables
Loi des nœuds :
La loi des nœuds exprime la conservation des débits à chaque nœud (principe de
continuité). A chaque nœud la somme des débits entrants est égale à la somme des débits
sortants.
DIMENSIONNEMENT DE LA POMPE
VI. DIMENSIONNEMENT DE LA POMPE
Le choix de la pompe est fait avec la HMT et le débit de pompage.
Avec
𝟐 𝟏𝟔/𝟑
𝒔
Avec
• Q : le débit (m3/s)
• L : la longueur du tronçon (m)
• Ks : le coefficient de rugosité de Manning ;
• D : le diamètre (m)
VI. DIMENSIONNEMENT DE LA POMPE
Les pertes de charge seront calculées sur trois tronçons à savoir la
colonne montante au niveau du forage, la conduite de refoulement et la
colonne montante au pied du réservoir.
Les pertes de charge singulières
Les singularités rencontrées sur les canalisations sont généralement des
changements de la section de la conduite (élargissements,
rétrécissements, diaphragmes, ...) ou des changements de la direction de
l'écoulement (coudes, dérivations, robinets, vannes,...). Ces singularités
se comportent comme des "ouvrages courts" et provoquent des pertes
de charges locales. La perte de chargé locale (notée ΔH) provoquée par
ces singularités peut généralement se mettre sous la forme :
Avec : V: vitesse du fluide (m/s)
K: coefficient sans unité variant selon le type de singularité
g : accélération de la pesanteur (m/s²) environ égal à 9.81m²/s
VI. DIMENSIONNEMENT DE LA POMPE
Les pertes de charge singulières
Chapitre VII
TECHNOLOGIE ET POSE DE
CANALISATIONS
VII. TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS
I. Caractéristiques des canalisations
VII. TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS
II. Caractéristiques des canalisations
• Les conduites en polychlorure de vinyle (PVC) : les longueurs sont
généralement de 6 ou 12 m avec des diamètres allant de 20 à 315 mm.
• Les conduites en polyéthylène haute densité (PeHD) : ce sont des
conduites flexibles. Leur conditionnement se fait en rouleaux de 25, 50 ou
100 m. Les diamètres sont inférieurs à 450 mm.
• Les conduites en béton armé : Ce sont des conduites à âme d’acier sur
lequel est projeté et vibré un béton hydraulique très fortement dosé et qui
est étanche par lui-même.
• Les conduites en acier : Généralement utilisé dans les stations de
pompage, hors d’eau à cause de leur corrodabilité.
• Les conduites en fonte ductile : sont produites en éléments de 6 m de
longueur.
VII. TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS
III. Tracé des conduites
Tracé en plan : Le tracé est généralement imposé par la voirie.
Toutes les canalisations sont posées en tranchée sous trottoir (on évitera de
poser des conduites sous la chaussée)
Limiter le nombre de traversée de la chaussée
Occupation de la voirie qui ne contient pas le réseau d’assainissement
Prévoir une protection en béton en cas de traversée de la chaussée et en cas où
la profondeur est inférieure à 80 cm.
Il est conseillé d’éviter les tracés trop accidentés afin de minimiser les
dépressions et surpressions locales
VII. TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS
IV. Normes de pose
VII. TECHNOLOGIE ET POSE DE CANALISATIONS
V. Types de pose