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dangereuse*
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Directeur de la publication :
Jacques LECLERCQ
Président de l'Association
Administrateur délégué :
Philippe AUSSOURD
do//rer
Ingénieur La page du Président 11
des Ponts et Chaussées
Les transports de matières dan-
Rédacteurs en chef : gereuses 12
Olivier HALPERN
G. DOBIAS
Ingénieur La conception des véhicules de
des Ponts et Chaussées transport de matières dan-
Benoît WEYMULLER gereuses 15
Ingénieur H.B. THIBAULT
des Ponts et Chaussées
Le rôle de la commission inter-
Secrétaire générale ministérielle du transport
de rédaction : des matières dangereuses. 17
Brigitte LEFEBVRE DU PREY P. MARREC
Assistante de rédaction Les transports routiers de ma-
Eliane de DROUAS tières dangereuses en
Lorraine 21
Rédaction - Promotion C. MATHURIN
Administration :
Le transport des matières ra-
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Orop
Bâtiment » 33
L'Association des Ingénieurs des Ponts et La nouvelle D.D.E. du Tarn-et-
Chaussées n'est pas responsable des opinions Couverture : Animex Garonne 46
émises dans les conférences qu'elle organise
ou dans les articles qu'elle publie. J.L DELIGNY
Colloques 50
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départementales de l'agriculture), par chèque bancaire
avec indication du rôle et Q par virement postal au O O P . Paris
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l a page du président
Elu depuis six mois environ, je sou- génieurs en service nous a conduits
haite aujourd'hui présenter un pre- à distinguer quatre grands secteurs :
mier bilan des actions réalisées ainsi l'administration, la branche du bâti-
que le programme en cours envisagé ment et travaux publics, le commerce
pour 1979-1980. et l'industrie, la recherche et l'ensei-
gnement.
Nous rendrons compte désormais de Dans chaque secteur, des groupes
façon régulière des événements, rap- de travail largement ouverts ont été
ports des groupes de travail, collo- créés. Nous reviendrons ultérieure-
ques, réunions régionales dans une ment sur l'activité de ces groupes
rubrique particulière de la revue PCM dont les principaux, à ce jour,
« La Vie du Corps des ponts et concernent l'exportation, l'ingénierie
Chaussées » permettra ainsi de sui- publique et privée, la réforme des
vre à nouveau, outre les mouvements collectivités locales, le devenir du
et mutations, notre activité associati- BTP à l'horizon 85-90.
ve. Cette rubrique comprendra, je
l'espère, vos réactions. En cette ma- Au-delà de la réflexion interne, l'en-
tière, notre désir d'information inter- semble de ces travaux doit nous per-
ne prolonge les efforts entrepris pour mettre de participer activement aux
améliorer et enrichir nos contacts échanges d'idées préalables aux dé-
avec la presse. cisions des pouvoirs publics et des
une table ronde s'est tenue ré- entreprises.
cemment sur « Le rôle des ingé-
nieurs de l'Etat dans le dévelop-
C'est dans cette perspective de
pement économique » ; organisée
Tout d'abord, le bilan par l'ensemble des grands corps
rayonnement que se situe le prochain
appel de candidatures, pour la remi-
techniques, elle a permis de faire
se du Prix Albert Caquot, destiné,
la synthèse des travaux des collo-
en perpétuant la mémoire de ce
Trois initiatives sont arrivées à terme, ques régionaux tenus dans onze
grand ingénieur, à mettre à l'honneur
une quatrième est largement enga- grandes villes françaises. Mon-
un ingénieur ayant réalisé une œu-
gée : sieur Monory, Ministre de l'Eco-
vre marquante ou promu une techni-
nomie, a bien voulu tirer les
que nouvelle dans le domaine du
— un colloque, conclu par M. d'Or- conclusions des débats.
Génie Civil.
nano, Ministre de l'Environnement
et du Cadre de Vie. a permis de un symposium de niveau interna- Enfin, plus de quinze ans après les
concrétiser notre souci de dialo- tional se tiendra les 24, 25 et 26 Journées Prospectives de 1963 et
gue entre Ingénieurs et Architec- avril à l'UNESCO. Cette réflexion dans cette même optique, nous vous
tes au moment où une politique sur « La nouvelle frontière tech- proposons de tenir, en 1980, une as-
nouvelle de l'architecture est ar- nologique » se situe dans une semblée des ingénieurs du Corps
rêtée pour la France. Ce numéro double perspective d'information qui tire les conclusions de la pério-
rend compte des deux journées et de recherche sur les grandes de passée et trace les voies de
centrées sur le thème « La innovations technologiques ou l'avenir.
Conception dans le Bâtiment, vers scientifiques à long terme.
l'unité de l'acte de conception ».
L'accident spectaculaire survenu à un Le transport de matières dangereuses d'accidents est stable ; il ne dépasse
transport de propylène à Los Alfaquès est donc banal. pas 500 par an pour l'ensemble des
en Espagne en juillet 1978 a brutale- modes de transport, dont environ la
ment attiré l'attention du grand public Environ un quart des produits trans- moitié pour la route. Le nombre an-
sur les risques potentiels qui sont portés peut entrer dans la définition nuel de victimes d'accidents liés aux
inhérents aux transports de matières des matières dangereuses, qu'il s'agis- matières dangereuses est inférieur à
dangereuses. se de produits inflammables, explo- dix morts et dix blessés (1 mort et 4
sifs, comburants, toxiques, corrosifs blessés en 1978) ; le nombre annuel
Les matières dangereuses sont d'usa- ou radioactifs. C'est pourquoi, depuis de victimes d'accidents dans lesquels
ge courant la fin du 19e siècle, les gouvernements sont impliqués des véhicules trans-
ont réglementé le transport et la ma- portant des matières dangereuses est
La plupart des industries fabriquent nutention des matières dangereuses ; d'environ 50 morts et 150 blessés (42
ou utilisent des matières dangereuses. diverses institutions internationales morts et 159 blessés en 1978); le
coordonnent les mesures réglemen- pourcentage d'accidents est inférieur
La plupart d'entre nous emploient taires. à celui des véhicules transportant des
dans la vie courante de tels produits : matières dangereuses dans la circu-
l'essence des voitures, l'alcool à brû- Le transport de matières dangereu- lation générale. Ce résultat doit être
ler, le butane ou propane à usage do- ses est relativement sûr. mis à l'actif de l'attitude des char-
mestique, l'acide sulfurique, la soude geurs et des transporteurs qui, cons-
caustique, e t c . En France, depuis 5 ans, le nombre cients des risques encourus, appli-
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12
quent des règles strictes de sécurité
et de la réglementation qui a cons-
tamment évolué dans le sens de la
recherche d'une plus grande sécurité.
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16
le rôle de la commission inter
ministérielle du Transport des
Matières dangereuses
par Pierre MARREC, I.C.P.C.
Président de la Commission Interministérielle dtt transport
des matières dangereuses.
C'est un décret du 27 février 1941, III prévoyait déjà un règlement d'ad- missions, l'une pour le fer, l'autre
toujours en vigueur, qu< précise la ministration publique. pour la route et la voie d'eau, com-
compétence de la Commission Inter- missions que le décret du 27 février
ministérielle du Transport des Matiè- C'est en raison de la complexité des 1941 a fusionnées en une seule qui,
res dangereuses. Cette Commission, problèmes soulevés par ces transports dans le cadre des structures actuel-
placée à l'époque auprès du Secrétai- qu'on a été amené à créer deux Com- les du Ministère des Transports, a
re d'Etat aux Communications, est
chargée de l'application et de la révi-
sion des règlements applicables au
transport des matières dangereuses Rapho
et infectes par chemin de fer, par
route ou par voie d'eau et à leur ma-
nutention dans les ports maritimes.
En fait cette Commission se substi-
tuait à deux Commissions, l'une char-
gée d'examiner les questions d'appli-
cation du règlement du 12 novembre
1897 relatif au transport par fer des
matières dangereuses et infectes, l'au-
tre de la révision des règlements
applicables aux transports autres que
par le fer des dites matières et à leur
manutention dans les ports de com-
merce.
17
compétence pour les transports ter- Ces matières sont : les substances il reste à déterminer l'essentiel c'est-
restres. explosives, des munitions, des artifi- à-dire les conditions d'emballage. On
Cette création de Comissions spécia- ces, des gaz, des matières qui, au a pu dire que le problème de trans-
lisées auprès des Ministres est fort contact de l'eau, dégagent des gaz port d'une matière dangereuse se
courante. Nous citerons à titre d'exem- inflammables, des matières sujettes à ramenait au choix d'un emballage
ple le Conseil Supérieur des Trans- l'inflammation spontanée, des liquides adéquat.
ports, la Commission des Téléphéri- inflammables, des solides inflamma- A cet égard, il faut distinguer :
ques, pour le Ministère des Trans- bles, des matières comburantes, des « Les colis » dont la capacité maxi-
ports ; le Conseil Supérieur de l'Elec- matières toxiques, des matières radio- male est de 450 litres et les « gros
tricité, la Commission des Appareils actives, des matières corrosives, des emballages » qui comprennent les
à pression pour le Ministère de l'In- matières infectes et répugnantes et véhicules-citernes, les conteneurs-
dustrie... enfin des peroxydes organiques. citernes, les wagons - citernes, les
Cette énumération, bien que fastidieu- bateaux-citernes.
Cette création de Commissions spécia-
se, de ces classes permet cependant Le règlement fixe les conditions aux-
Règlement qui a été annexé à un arrê-
d'avoir une vue d'ensemble de toutes quelles doivent répondre tous ces em-
té du Ministre des Travaux Publics et
les matières concernées. ballages. Les colis doivent pouvoir
des Transports en date du 15 avril
subir des tests mécaniques, mais
1945 et qui est applicable aux trans-
Indiquons brièvement que dans cha- aussi chimiques. La matière doit être
ports par chemins de fer, par voies
que classe les matières sont réperto- en effet « compatible » avec la nature
de terre et par voies de navigation
riées en 4 catégories de danger, por- de l'emballage : dans certains cas,
intérieure des matières dangereuses
tant les numéros 1, 2, 3, 4, allant de9 seul un emballage en verre est auto-
et des matières infectes. Ce règlement,
« plus dangereuses » aux « moins risé.
appelé communément « Règlement
du 15 avril 1945 », a été au fil des dangereuses ». Des règles telles que celles de ma-
années complété et modifié par de nutention, d'exploitation (par exem-
multiples arrêtés ministériels pour de- Il faut bien reconnaître que cette ré- ple taux de remplissage), d'interdic-
venir le Règlement que nous connais- partition en classes et en catégories tion de chargement en commun sont
sons aujourd'hui et qui comporte plus de danger a eu, surtout au début de également imposées.
de 700 pages et plus de 2.000 matiè- la réglementation, un caractère sub-
res à sa table alphabétique. jectif. Elle était basée sur l'idée de Pour les « gros emballages » le pro-
danger que se faisaient les personnes, blème est plus compliqué car géné-
Pour se donner une idée des problè- les chimistes principalement, ayant eu ralement leur conception donne lieu
mes traités par la Commission, il n'est à manipuler ces matières, mais égale- à un calcul faisant appel aux règles
pas inutile de donner un aperçu du ment sur les leçons tirées de l'expé- de la résistance des matériaux. Sans
contenu de ce Règlement. rience et des accidents malheureuse- vouloir établir un code complet de
ment supportés par l'homme. Mais construction, le Règlement prescrit un
La première question qui vient à l'es- peu à peu des critères de classement certain nombre de règles précises qui
prit est celle de la définition de ces sont apparus, ainsi que le montrent constituent en quelque sorte des mi-
matières dangereuses ou infectes. Le les deux exemples suivants : nima pour la sécurité (nature de
premier article du Règlement précise l'acier, taux de contrainte, pressions
qu'il s'agit de matières dangereuses Pour les liquides inflammables on de calcul et d'épreuve, éventualité de
dont le transport ou la manutention utilise la notion de « point d'éclair » soupapes de décompression, dans
(par des voies terrestres) est considé- qui est la température la plus basse certains cas, interdiction des vidan-
ré comme dangereux au point de vue, à laquelle s'enflamment les vapeurs ges par le bas, e t c . ) .
soit de la sécurité, soit de l'hygiène d'un liquide chauffé de façon pro- Certaines dispositions concernent
publique et qui par voie de consé- gressive. l'exploitation (taux de remplissage,
quence, peuvent ne pas être admises opération de manutention, visites pé-
au transport ou y être admises, sous Pour les matières toxiques on parle riodiques, e t c . ) .
certaines conditions. de la « dose létale » qui représente
la quantité de matière, rapportée
Le Règlement doit en outre veiller à
au poids de l'animal, ingérée par
A ces notions de sécurité et d'hygiène ce que le danger des matières soit
une population d'animaux (rats en
publique, on devrait ajouter celle de porté à la connaissance des person-
général) ayant provoqué la mort
l'environnement puisque les accidents nes qui les transportent ou les manu-
d'un certain pourcentage minimum
ou incidents de transports se tradui- tentionnent, à celles qui ont à inter-
de cette population à la fin d'un
sent souvent par des nuisances pour venir en cas d'accident ou d'incident,
délai fixé.
l'environnement (pollution de cours et même du public. Plusieurs modèles
d'eau par exemple). d'étiquettes sont donc prévus suivant
Avant d'établir les conditions de Il reste évidemment beaucoup à faire la nature du danger ; elles doivent
transport de ces matières, le Règle- pour obtenir pour toutes les classes être apposées sur les colis. Ces mê-
ment commence par les classer. Il des critères objectifs ; tel est le cas mes étiquettes doivent se retrouver
les répartit en 14 classes correspon- des matières corrosives pour lesquel- sur les unités de transport, et sont
dant chacune à une nature de dan- les les tests ne sont pas encore très complétées par une plaque rectan-
ger ou dans certains cas à la nature bien définis. gulaire orange placée à l'avant et à
du danger prépondérant. Pour chaque matière ainsi cataloguée, l'arrière de l'unité.
18
Rapho
Pour les transports particulièrement tion de circulation les dimanches et paux). Ceci permet d'éviter des
dangereux en raison de leur volume jours fériés. consultations écrites entre Minis-
tels que ceux effectués en véhicules- Enfin il est prévu d'instaurer à bref tères ;
citernes et conteneurs-citernes, cette délai une attestation de formation pro-
plaque orange porte deux nombres, fessionnelle pour les conducteurs de des représentants des entreprises
l'un dit « code de danger » corres- véhicules de certaines matières. ou services qui ont à appliquer le
pondant à une consigne de sécurité Règlement, c'est-à-dire des trans-
connue des services d'intervention En résumé, l'élaboration d'un tel rè- porteurs (S.N.C.F., Transports rou-
(pompiers), l'autre indiquant le nu- glement nécessite, sur le plan techni- tiers) et de ceux qui font transpor-
méro d'identification de la matière. que, des connaissances qui s'éten- ter (Industries chimiques) et égale-
Bien entendu, le conducteur du véhi- dent dans les domaines de la chimie ment de ceux qui construisent les
cule doit être porteur d'un certain ou la physique, de la résistance des emballages, qu'ils soient « petits »
nombre de documents (déclaration matériaux, de la chaudronnerie, de la ou « gros » (Chambre Syndicale des
d'expédition de la matière dangereu- technique automobile. Les matières Constructeurs).
se, consigne de sécurité, attestation radioactives constituent une classe
de conformité et de visite périodique bien spéciale faisant appel en outre à En outre, peuvent être appelés à par-
pour les véhicules-citernes et conte- des connaissances de physique ato- ticiper aux travaux de cette Commis-
neurs-citernes). Le véhicule lui-même mique. sion des experts particulièrement
et le tracteur doivent comporter cer- compétents dans certains domaines.
tains équipements (au point de vue Rien d'étonnant dans ces conditions Les questions importantes sont le plus
électrique et de lutte contre l'incen- si la Commission interministérielle, souvent examinées au préalable par
die). qui est chargée d'élaborer un tel rè- des groupes de travail. Une Sous-
glement, comporte un nombre impor- Commission spéciale se réunissant
tant de membres (une cinquantaine au moins une fois par mois examine
Pour achever ce panorama, il faut
de personnes environ) qui peuvent se plus particulièrement l'introduction
dire que le Règlement contient un
répartir en deux catégories distinc- dans le Règlement de certaines ma-
certain nombre de prescriptions géné-
tes :
rales concernant la circulation en tières nouvelles.
convois, les règles de stationnement, des représentants des divers Minis-
etc.. et que des arrêtés faisant partie tères ou administrations concernés Les préoccupations qui guident cette
du Code de la Route mais qui sont (Transports, Industrie, Intérieur, Dé- Commission, lors de l'élaboration des
annexés au Règlement traitent de la fense Nationale, Environnement, diverses dispositions du Règlement,
'imitation de vitesse et de l'interdic- pour ne signaler que les princi- sont de trois ordres :
19
A — La sécurité tection physique des substances ex- niques et aux matières nouvelles
est le but essentiel du Règlement mais plosives, en vue de prévenir des La Commission Interministérielle doit
toutes les personnes averties savent actions de malveillance. Une régle- évidemment tenir compte de l'évolu-
bien que la sécurité totale est impos- mentation analogue relative aux ma- tion des matières sur le marché : cer-
sible à obtenir pratiquement. La Com- tières radioactives est également en taines disparaissent, de nouvelles
mission a donc pour rôle de formuler cours de préparation. apparaissent. Par ailleurs, des modi-
des conditions qui permettent l'exé- fications dans la technique des em-
cution du transport avec un niveau b) Sur le plan international ballages résultent notamment de l'uti-
de sécurité convenable. Ceci doit être lisation de nouveaux matériaux (ma-
souligné alors que le public, les mass tières plastiques par exemple).
média, les moyens d'information mon- Pour les transports internationaux il Dans ce contexte, le rôle de cette
trent une exigence accrue dans le existe des réglementations, des Co- Commission est de permettre, par
des, des Recommandations qui con- ses propositions au Ministre des
domaine de la sécurité. La Commis-
cernent le transport des matières dan- Transports, d'avoir un Règlement qui
sion dispose à cet égard d'un « bon
gereuses et qui, dans certains cas, soit « à jour ».
thermomètre » qui est le recense-
même sur notre territoire, se substi-
ment des accidents de transports en-
tuent au Règlement du 15 avril 1945.
gendrés ou aggravés par une matière Cette Commission s'est attelée, en
Il est évident que les matières même
dangereuse. Or depuis quelques an- outre, à une tâche importante qui est
dangereuses sont de plus en plus
nées, il n'est constaté qu'un accident de refondre le Règlement du 15 avril
transportées à travers le monde en-
mortel et quelques blessés par an : 1945. Ce dernier, bien qu'ayant reçu
tier et il est envisagé de transformer
c'est certainement encore trop mais au fil des années de multiples retou-
« les Recommandations de l'ONU sur
cela est faible comparativement à ches et des compléments substan-
d'autres domaines touchant notam- le transport des matières dangereu-
tiels, a gardé néanmoins sa structure
ment les transports. ses » applicables à tous les modes
initiale. Cette structure doit être mo-
de transports et élaborées par les
difiée d'une part pour mieux amalga-
experts des pays d'Europe, d'Améri-
Il faut reconnaître que dans ces pro- mer ces compléments, d'autre part
que et d'Asie, pour les faire entrer
blèmes de sécurité, des considéra- pour tenir compte des nouvelles con-
dans une convention internationale à
tions de coût entrent en ligne de naissances sur les matières dange-
laquelle pourraient adhérer tous les
compte ; il faut donc trouver un juste reuses, et enfin pour se rapprocher
pays. On pense que ceci devrait per-
milieu, difficile et délicat à trouver. encore davantage des Règlements
mettre d'harmoniser tous les Règle-
européens pour les transports terres-
ments.
B - un souci de compatibilité avec tres et des Recommandations de
d'autres réglementations Si la Com- l'ONU.
En fait, tous ces Règlements, qu'ils
mission interministérielle doit propo-
soient nationaux, ou qu'ils fassent Le Ministre des Transports est res-
ser des dispositions réglementaires,
partie d'une convention passée entre ponsable de la sécurité des transports
spécifiques au transport des matières
Etats, diffèrent quelque peu des Re- et en particulier de ceux qui concer-
dangereuses, elle doit veiller à ce
commandations de l'ONU ; mais cela nent les matières dangereuses. Dans
que ces dispositions soient cohéren-
s'explique : l'élaboration de la réglementation
tes, voire pas trop divergentes, avec
dans ce domaine, la Commission
d'autres réglementations existantes. a) il y a, nous l'avons vu, une cer- Interministérielle joue un rôle primor-
taine part de subjectivité dans l'ap- dial qui, depuis plusieurs années, a
préciation du danger, qui varie d'un pris de plus en plus d'importance.
groupe d'experts à un autre ; Selon toute vraisemblance, ce rôle
a) Sur le plan national
b) sur le plan international, les déci- continuera de s'amplifier dans l'ave-
sions prises résultent souvent d'un nir.
Il existe en effet des réglementations
qui s'appliquent soit à l'amont soit à compromis et d'un vote qui est fré-
l'aval du transport, soit même pen- quemment loin d'être unanime ; I
dant le transport pour d'autres motifs. c) chaque mode de transport a des
Pour les premières il convient de citer exigences particulières ;
les réglementations du Ministère du
Travail, du Ministère de la Santé, de d) les graves accidents, bien que ra-
l'Industrie et prochainement celle du res, ont des répercussions plus for-
Ministère de l'Environnement (Contrô- tes et plus rapides sur les autorités
le des Produits chimiques). nationales directement concernées
ou voisines que sur les assemblées
Pour les règlements concernant le internationales, car les premières
transport, il faut encore citer le Mi- sont directement responsables et
nistère du Travail pour la protection les leçons tirées de ces accidents
des travailleurs et également le Mi- peuvent être différemment interpré-
nistère de l'Industrie qui vient d'éta- tées.
blir une réglementation, applicable
même au transport, concernant la pro- c)Sur le plan de l'adaptation aux tech-
20
les Transports routiers de matières
dangereuses en Lorraine
par Claude MATHURIN, I.C.P.C.
Directeur Régional de l'Equipement de Lorraine.
Les expérimentations
d'itinéraires en Moselle
I - Le contournement de Metz
24
de choix, Enfin, le combustible irra-
26
.
par comprendre de dispositif de
refroidissement assisté), présentent
de meilleures garanties de sécurité
et de ce fait, peuvent franchir les
frontières sans autorisation parti-
culière des pays traversés ;
les agents de
les emballages de type B )M) qui
ont besoin d'agrément spéciaux
pour franchir les frontières ;
sécurité.
1.3. Par ailleurs les colis ont été clas-
sés en trois catégories fonctions du
rayonnement à la surface extérieure :
a) La catégorie I BLANCHE :
L'activité maximale à la surface est
de 0,5 mrem/h (millirem par heure).
Le colis est signalé par une étiquet-
te portant le trèfle symbolique sur
fond banc, le mot RADIOACTIF et
une bande rouge.
b) La catégorie II JAUNE :
L'activité maximale à la surface est
de 50 mrem/h à la surface et 1 mrem/h
à une distance de un mètre. Le fond
de la partie supérieure de l'étiquette
est jaune ; celle-ci porte une inscrip-
tion indiquant la radioactivité à un
mètre de distance (c'est ce qu'on
appelle l'indice de transport), le mot
RADIOACTIF et deux bandes rouges.
27
de sécurité nucléaire, cette expres- du mois de février 1979, adopté un cipaux pays exportateurs de matières
sion désignant le risque de criticité. projet de loi relatif aux matières nu- nucléaires) se sont engagés, entre
Par exemple les risques de criticité cléaires. Ce projet devrait être sou- autres, à n'exporter de matières fis-
que peuvent présenter les colis de mis au Parlement à la session du siles qu'à condition que « celles-ci
classe II sont éliminés par la limita- Printemps 1979. Il répond à la préoc- fassent l'objet d'une protection phy-
tion du nombre de colis pouvant être cupation de mieux organiser le con- sique efficace afin d'empêcher tout
inclus dans un même chargement. trôle par l'Etat de la détention et du usage ou maniement non autorisé.
transport des matières nucléaires Les degrés de protection physique
1.5. Autres problèmes pouvant être utilisées pour une réac- qui devraient être assurés... seront
On mentionnera en particulier celui tion de fission ou de fusion. convenus entre les fournisseurs,
du transport des combustibles irra- Le décret d'application qui suivra compte tenu des recommandations
diés par voie maritime. C'est là en la promulgation de cette loi par le internationales » (Directives relatives
effet un problème important pour la Président de la République devrait aux transferts d'articles nucléaires
France du fait du développement, à retenir le principe d'une classification publiées par l'A.I.E.A. sous le sigle :
La Hague, de l'industrie du retraite- des matières fissiles en trois catégo- INFCIRG/254).
ment de combustibles irradiés étran- ries, fonction chacune de l'attrait Mais certains des pays exportateurs
gers. qu'elle peut présenter pour un can- voudraient aller plus loin ; c'est le
C'est également un problème auquel, didat à un acte de malveillance. Cha- cas des Etats-Unis ; la loi sur la non
depuis l'accident de PAmoco Cadiz, cune de ces catégories doit ensuite prolifération promulguée en mars
l'opinon publique est de plus en plus faire l'objet d'un niveau de protection 1978 par le Président des Etats-Unis
sensibilisée. appropriée. fait obligation à l'Administration amé-
Ce transport maritime est régi par ricaine de ne délivrer de licences
les dispositions particulières du code d'exportation de matériels sensibles
La philosophie retenue est analogue
maritime international des marchan- nue vers les pays qui. non seulement
à celle proposée par l'A.I.E.A. dans
dises dangereuses de l'O.M.C.I. ; les disent appliquer, mais également ap-
'e document publié sous son éqide
dispositions de ce code concernant pliquent et acceptent de montrer à
mais rédigé par un groupe d'experts
le transport par mer de combustibles l'Administration américaine qu'ils ap-
provenant des principaux pays
irradiés reprennent, en les adaptant pliquent correctement les recomman-
concernées, l'INFCIRC/225.
aux problèmes maritimes, les dispo- dations de l'INFCIRC/225.
sitions du règlement de transport de
''A.LE.A. de 1973. Un deuxième problème se pose. Il
3 - Transport concerne plus particulièrement les
Fn fait, de par leur conception, les de matières fissiles transports internationaux, c'est-à-dire
châteaux de transport actuels de- et non prolifération les transports intéressant plusieurs
vraient résister très bien aux consé- pays. C'est l'intérêt de tous les pays
auences des accidents spéficique- nue soient définies le plus clairement
ment maritimes. Il reste cependant à Le transport des matières fissiles possible les conditions dans lesauel-
confirmer par des essais qui sont en constitue l'un des maillons faibles les s'opérera, au passage des fron-
cours, leur tenue à des feux de très d'une politique de non prolifération tières, le transfert des responsabilités
lonque durée tels qu'on en a connu des armements nucléaires : on peut entre les autorités chargées de la
en mer. en effet craindre que ce ne soit jus- protection physique dans chacun des
Les navires transportant les combus- tement à l'occasion d'une opération Etats concernés. A cette fin, les
tibles irradiés ne sont soumis à au- de transport d'oxyde de plutonium Etats-Unis ont proposé que s'ouvrent
cune exigence particulière de Dar le qu'un Gouvernement ou un aroupe à Vienne des négociations pour la
code OMCI. Toutefois, le déveloo- minoritaire ne cherche à détourner préparation d'une convention inter-
pement des transports maritimes de de son usage civil, tout ou partie de nationale sur le transport des matiè-
combustibles irradiés — lui-même la cargaison. Mais, pour un Etat ou res ; les négociations sont en cours.
lié au développement de l'industrie une Organisation internationale (A.l.
internationale du retraitement — a E.A.-EURATOM), s'assurer que le
déjà conduit de nombreux pavs (Ja- transport de matières fissiles sur le Conclusions
pon, Royaume-Uni) à construire des territoire d'un Etat non doté d'un ar-
navires spécialisés dans ce tvoe de mement nucléaire s'effectue de ma-
transport, navires dont la conceDtion nière « satisfaisante », c'est d'abord ' est peu de domaine de l'activité
répond à un souci de sûreté renfor- s'enquérir des conditions dans les- humaine où la réglementation pré-
cée : double coque, barrières anti- quelles le dit Etat non doté assure sente un aussi grand degré d'homo-
collision, aides perfectionnées à la la protection physique, ne serait-ce généité de par le monde que celui
navigation... du fait que son efficacité dépend au des transports de matières radio-
plus haut chef du secret dont elle actives.
est entourée, est un des attributs es- La très bonne « performance », sur
2 - La protection sentiels de la souveraineté d'un Etat. le plan de la santé des personnes,
contre les actes Le problème est délicat mais fonda- obtenue jusqu'à aujourd'hui par l'ac-
de malveillance mental. tivité « transport des matières radio-
Les pays membres du groupe dit actives » montre que c'est là une
Le Conseil des Ministres a, au début de Londres (qui regroupe les prin- bonne méthode de travail.
28
la formation des personnels
AU
il à la Direction (U
?
::.:
Rapho
Le système comporte une grande sou- Sont concernés : me de croisière à la fin de l'année
plesse puisqu'il permet : 1983.
les transports d'explosifs et de mu-
l'adaptation du tronc commun que nitions des catégories les plus dan- Le premier train de mesures concer-
constitue le stage de base en fonc- gereuses, à partir de 100 kgs de ne pratiquement tous les transports
tion de la spécialisation recherchée, poids brut, et ceux d'artifices à par- jugés les plus dangereux.
le passage d'une spécialisation tir de 500 kgs, Il sera complété très prochainement
à l'autre en suivant le seul stage par les dispositions applicables aux
les transports en citerne (ou réci-
de recyclage de la nouvelle spécia- transports de certaines matières ra-
pients assimilés) de gaz de pétro-
lisation souhaitée. dioactives.
le liquéfiés, de carburants, combus-
tibles liquides, bitumes et solvants, Sur un plan général, le système mis
et de produits chimiques divers. en place peut paraître relativement
lourd. Son fonctionnement a néan-
Un premier train de mesures, Des échéanciers de mise en place
moins pu être testé à partir de l'ex-
qui concerne les transports périence acquise dans le secteur des
progressive du système ont été fixés
gaz de pétrole liquéfiés et des hydro-
les plus dangereux en tenant compte à la fois des dé-
carbures.
lais nécessaires à la création, dans
les secteurs où ils n'existent pas en-
core, d'organismes de formation sous L'étroite association et la constante
Le second des arrêtés ministériels du concertation entre les pouvoirs pu-
l'égide des organisations profession-
27 février 1979 met en vigueur pour blics et les organisations profession-
nelles, et du nombre de personnes à
un nombre important de transports nelles qui le caractérisent sont en
former (près de 80 000 personnes).
l'obligation prévue par l'article 32 du même temps les gages de son effi-
Règlement du 15 avril 1945. Le système atteindra ainsi son régi- cacité.
81
Un problème absolument nouveau
pour tous les maîtres d'ouvrages :
LA REFORME
DE LA RESPONSABILITE
ET DE L'ASSURANCE
DANS LE DOMAINE
DE LA CONSTRUCTION
par Adrien SPINETTA I.G.P.C.
Vice-Président du Conseil Général des Ponts et Chaussées
Président de la Commission Interministérielle
d'Etude de la Réforme
En annexe :
Loi du 4 janvier 1978 et tous les récents décrets d'application (nov. et déc. 1978)
BON DE COMMANDE
à adresser à la revue « Annales des Ponts et Chaussées »
254, rue de Vaugirard - 75740 PARIS Cedex 15
NOM
ADRESSE
REFERENCES OU SERVICE
n par virement postal au CCP « Annales des Ponts et Chaussées » 2361700 W PARIS
1. Bilan de l'intervention
des concepteurs français
à l'étranger
Orop
37
souvent impossible de substituer nos
propres usages à ceux des pays d'ac-
cueil.
Les concepteurs doivent s'adapter
également aux procédures interna-
t ! onales souvent d'inspiration anglo-
saxonne. Lors des grands appels
d'offre internationaux, la règle qu'il
est nécessaire d'adopter n'est que
rarement française.
Les concepteurs doivent d'autre part sur les marchés étrangers (fiches
savoir se vendre, utiliser la publicité par pays...) et de mettre en place
sous toutes ses formes. Cette idée un inventaire complet des compé-
va à rencontre de la déontologie de tences et du potentiel des concep-
la profession d'architecte, telle qu'el- teurs-exportateurs.
le est définie en France.
» La recherche coordonnée des mar-
Une association s'est créée récem- chés devra permettre la mise en
ment : l'AFCCE (Association Françai- commun d'informations entre le
se des Concepteurs pour le dévelop- secteur public et le secteur privé,
pement de la Coopération dans les mise en commun dont la nécessité
domaines de l'équipement). Cette a été soulignée par tous les parti-
association a été créée sur la volonté cipants.
conjointe du Ministère de l'Equipe-
ment et de l'Aménagement du Terri- Enfin il convient d'adapter les aides
toire et d'organismes professionnels. \ l'exportation aux problèmes de la
conception. Celles-ci sont aujour-
Les principaux axes de l'action de d'hui conçues essentiellement pour
l'AFCCE doivent être l'information les besoins des entreprises exporta-
des concepteurs et la recherche trices. Elles ont besoin de prendre
coordonnée de marchés : des formes nouvelles spécifiquement
adaptées à l'exportation de la
L'AFCCE se propose de fournir conception française.
aux concepteurs une information
39
jointe :
Dans le domaine socio-économi-
la formation que :
Préoccupations sociales (sciences
humaines) : l'habitat c'est d'abord
des concepteurs l'habiter, notion importante pour la
formation du concepteur.
Préoccupations économiques
(sciences économiques) : notion de
dimension de la durée de la cons-
concepteur en matière d'aménage- truction : maintenance, entretien,
Les ingénieurs et les architectes res-
ment et d'Urbanisme. coût écologique.
sentent de plus en plus vivement le
besoin de confronter et de mettre en La transformation de l'enseigne- Préoccupations politiques (sciences
commun leurs connaissances et leurs ment de l'architecture au sein des politiques) : la participation des
expériences. Ce colloque est un signe différentes écoles d'architecture, où collectivités locales, de la popula-
de ce rapprochement qui n'a sans l'on voit apparaître un architecte tion...
doute jamais été manifesté aussi ex- nouveau, qui n'a plus rien à voir Dans les rapports aux techniques
plicitement. avec l'architecte du passé. Il s'agit nouveHes :
d'architectes qui s'intègrent au site Architecture climatique.
Sur la formation des concepteurs, il pour une architecture et une ré- Les composants et l'industrialisa-
convient d'examiner son évolution et flexion architecturale directement tion ouverte.
sa signification ; quels peuvent être liées au site. L'informatique.
les champs d'actions conjointes ; et Dans les rapports aux marchés :
les moyens nécessaires pour attein- Les marchés en régression (loge-
dre une portée significative. Cette nouvelle approche, ce regard
second peut permettre de rapprocher ment collectif).
différents lieux d'enseignement. La Les marchés en expansion (loge-
Avant 1510, la conception est un pro- nécessité d'une formation commune ment Individuel et habitat ancien).
cessus collectif, engendré par la Tra- est reconnue. Architectes et ingé- Dans le domaine de la réflexion
dition. C'est au XVI e siècle qu'appa- nieurs se posent des interrogations et de la recherche :
raît l'architecte sous une notion éli- conjointes sur des domaines qui ne Recherche architecturale et urba-
tîste. Et c'est au XVIIT siècle, qu'il y leur sont pas propres dans leur en- nistique.
a éclatement entre architectes et in- seignement spécifique : aménage- Réflexion sur le cadre législatif.
génieurs civils et militaires par la ment et architecture pour l'ingénieur, Réflexion sur le cadre institution-
création des corps de l'Etat qui se technique et gestion pour l'architec- nel.
reposent sur des institutions d'ensei- te. Réflexion sur le projet.
gnement. L'institution définit le savoir
technique et la morale profession- Il convient donc de définir ces Cette formation commune ne peut se
nelle afin d'apporter compétence et champs possibles de formation con- faire sans mettre en place un certain
autorité au concepteur, dans le but de
coordonner la construction, qui est
MIUI. Pasquet, Belmont et Cornet-Vernet
une fédération de techniques.
de conception techniques.
47
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caoc 2 3
49
LA NËURO-BIOLOGIE :
Professeur Jacques Glowinski
Le délégué des retraités (Raoul Témine, A.I.P.C, 28, rue des Saint-Pères,
(1) Revue P.C.M. - Septembre 1978. Paris 7e) peut répondre aux demandes d'informations que lui adresseront
(2) Je ne reprends pas ici l'argumentation que les camarades qui voudront bien préciser la région et le régime (location
j'ai posée dans un article des Annales des ou accession à la propriété) qui auraient leur préférence.
Ponts et Chaussées : Pratique et théorie de
la planification urbaine (n 4/77).
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24 mars 1979 - Tunnel du Fréjus.
Fin de l'exécution des travaux d'excavation pour la partie française.