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Mr Granier: Histoire du Moyen-âge Semestre 1

Les royaumes européens aux X – XIIIème siècles


Après 888 le monde carolingien se fragmente définitivement. De plus, les raids vikings en franci-occidentale et orientale sont
de plus en plus récurrent et problématiques. Les carolingiens continuent à régner dans la franci-occidentale mais les royaumes
issus de la partition de l’empire (Francie, Germanie, Bourgogne, Italie) ou les autres connaissent des évolutions complètements
séparées. Ces royaumes sont des monarchies avec une succession privée de naissance ou d’union (le mariage) ou par la
conquête militaire. Au Moyen-Age central, les monarchies européennes vont connaître deux grandes tendances. Soit elles vont
évoluer vers un début de centralisation, soit elle vont connaître un affaiblissement de leur pouvoir central.

L’Occident sera composée d’une ensemble de royaume issus de l’éclatement du monde carolingien. Le royaume anglo-saxon
s’est progressivement unifié. Dans la péninsule ibérique la conquête par les royaumes chrétiens commence à progresser vers le
sud. Le royaume d’Italie, même si il va être gouverné par le même souverain que le royaume de Germanie, garde une identité
institutionnel différente et au 9/10ème s apparaissent progressivement des monarchies chrétiennes. Le peuples slave (polonais,
principauté de Kiev, hongrois) se structure en monarchie chrétienne a l’imitation des monarchies germanique et française.

Carte de l’occident en l’an 1000

I – Les moyens de gouvernement au Moyen-Age central


A – Les domaines et revenus
Le domaine royal c’est la terre directement possédée par le roi et la famille royale. Le domaine royal c’est aussi les terres où le
roi, par l’intermédiaire de ses agents, exerce le ban. En effet, il y a des territoires où ce ne sont pas des comtes ou des églises
qui gère mais plutôt les agents du roi. Selon les royaumes, ce domaine peut avoir une extension très variable. Par exemple,
dans le royaume de France entre le XIème et le XVème siècle, on va assister à une expansion progressive du domaine royal.
Autre exemple, en 1066 le duc de Normandie va conquérir le Royaume d’Angleterre et devenir roi. Par droit de conquête, il va
s’emparer de 1/7ème des terres de l’aristocratie qui vont constituer son domaine et être le plus grand propriétaire foncier de son
royaume. Le roi possède des revenus, comme tout les revenus seigneuriaux de son domaine et un certains nombre d’autres
revenus tel la frappe de la monnaie. En effet la valeur nominale des monnaies et supérieure à la valeur du métal précieux qui
sert à les fabriquer donc on augmente sa richesse en transformant du lingot d’argent en pièce. Le roi se réserve aussi un certain
nombre de taxation sur le commerce. Par exemple, le Royaume d’Italie est un carrefour commercial très important (car il est au
centre de la Méditerranée) et le roi se réserve une taxe sur l’importation et l’exportation qui lui assureront des revenus très
importants.

NB: Il n’existe pas d’impôt, il y a une taxe que roi prélève sur son domaine ou sur le commerce mais pas d’impôt.
B – L’administration du royaume
L’administration et le gouvernement du royaume repose essentiellement sur des hommes qui ont des liens privés avec le roi. Ce
sont des agents à qui le roi délègue des tâches. Les postes principaux sont occupés par les membres de la haute aristocratie. Ils
sont, par exemple, les conseillers politique normaux du roi. Toutefois, cette grande et haute aristocratie résiste souvent à
l’autorité royale pour maintenir ces privilèges (observable en Angleterre et en France). Le roi va alors progressivement recruter
des gens d’origine plus modeste (petite noblesse voir non noble). Ceux-là vont devoir leur fortune et carrière au souverain et le
roi espère donc en retour une fidélité plus importante. A partir du XIIIème siècle, il va y avoir des membres du gouvernement
qui viennent des universités (élèves qui auront des compétences en droit romain).

L’administration locale et différente selon les royaumes. Par exemple, dans le royaume d’Angleterre, l’administration va être
(presque) la même depuis le Xème siècle malgré les conquêtes normandes. Le royaume est divisé en comté, confié à un sheriff
qui va maintenir l’ordre, rendre la justice et lever les perceptions royales. Les sheriff sont contrôlés périodiquement par des
agents du royaume. Autre exemple, dans le royaume de Francie puis de France, on distingue l’administration du domaine royal
des autre seigneurie ou chaque prince/seigneur organise le gouvernement à sa façon. Le système administratif royal va naître
de la gestion de la seigneurie du roi. Le domaine est administré par tout un système de prévôt qui sont les agents normaux du
roi (dans ville et campagne). Les prévôts collectent les revenus du roi, paient les dépenses de fonctionnement, sont responsable
de la police, de la justice et des enquête. Vers 1285, Philippe Auguste va créer un corps d’enquêteur appelé les baillis qui vont
vérifier que l’administration, le fonctionnement et les comptes des prévôts sont bien gérés. Vers le milieu du XIIIème siècle, ce
corps d’enquêteurs va devenir permanent. C’est à dire qu’au lieu d’envoyer périodiquement des baillis enquêter les prévôts, on
va réunir les prévôts dans des circonscriptions appelés bailliage dans le Nord du royaume (confié à un bailli) ou sénéchaussée
dans le Sud du royaume (confié à un sénéchal). Ce sont donc les agents territoriaux du roi qui surveillent les prévôts. En
particulier, le roi Louis IX en 1254 promulgue une grande ordonnance réformatrice qui réforme cette administration.

A côté de cette administration locale va naître progressivement une administration centrale. C’est à dire un service de
gouvernement à l’échelle de tout les royaume et plus à l’échelle de prévôté ou de circonscription locale. Il existe dans tous les
royaume depuis le haut Moyen-Age un service central appelé la chancellerie. C’est un service destiné à écrire, authentifier,
expédier les ordres du roi et gérer tout les documents émanant du roi. Ce service va voir son importance augmenter dès le
XIIème siècle car l’écrit prend une place croissante dans l’administration du gouvernement. En France au XI et XIIème siècle,
il existe les «grands officiers» qui sont donc:
• le chancelier, responsable des actes écrits du roi
• le chambrier, responsable de la «chambre», le trésor
• le connétable, responsable des chevaux du roi et de l’armée
• le sénéchal responsable des résidences royales et de leur personnel
• le bouteiller, responsable de l’approvisionnement de la cour en vin et de la gestion du domaine royal (agricole)
Cependant à partir du XIIIème siècle, hormis le chancelier, les «grands officiers» vont disparaître progressivement.
L’administration va alors être différente et plus complexe avec un système de spécialisation. Par exemple, on va distinguer le
service de l’hôtel du conseil. Le service de l’hôtel concerne l’entretient de la famille royal quand le conseil se charge du
gouvernement du royaume. Le conseil c’est une administration centrale qui promulgue la loi, rend la justice (reçoit les plaintes
et les appels). Le service chargé de rendre la justice est le parlement soit la cour de justice du roi. La plupart des affaires sont
gérés par les prévôts à l’échelle locale. Cependant on peut toujours faire appel et porter l’affaire au parlement. Mais quand les
affaires sont importantes ou remettent en cause l’autorité du roi, elle peut passer directement au parlement. Dans certaines
affaires importantes, le roi peut prononcer la sentence directement. Autrement, les officiers de justice se chargent de rendre la
justice.

Dans le Royaume d’Angleterre au XIIème siècle, l’administration est plus spécialisée et centrale. On met en place une loi qui
vaut pour tous, la Common Law, sauf pour ceux qui ont des privilèges (clergé, aristocratie, ville ou personne désignée). En
plus de cette loi commune, les eyres sont des juges itinérants qui instruisent les plaintes contre les sheriffs. Il y a aussi deux
cours de justices centrales que sont le banc du roi (cour criminelle) et le cour des Plaids communs (qui juge les affaires
impliquant les terres de l’aristocratie). La cour des Plaids commun protège en effet les terres de l’aristocratie contre l’arbitraire
royal et sert d’équilibre et de terrain de négociation pour les deux.

Dans le cas de la France comme de l’Angleterre, la justice royale cohabite avec d’autre juridiction par exemple seigneuriale.
Dans les principautés, les grands tenants du ban possèdent eux aussi des organes de justice. Il n’existe donc pas encore de
justice unique pour tout les membres du royaume. Partout le ban reste réparti entre différents acteurs. Le roi s’accapare de plus
en plus de bans délégués mais cette délégation demeure.

C – L’apparition des grands organes représentatifs


Il apparaît des organes de discussion politique qui vont représenter des corps privilégiés telle l’aristocratie. Ces organes vont
être l’interlocuteur traditionnel du roi depuis le Haut Moyen-Age. Ces organes vont institutionnaliser leur représentation en
désignant par exemple des délégués de la noblesse et de l’Église. Selon les royaumes, ces représentants (une fois reconnu par
le roi) pourront participer aux assemblées. Les assemblées sont au départ convoquées par le roi mais deviendront de plus en
plus régulière. Ces organes ont des noms différent, dans le royaume ibérique c’est les Cortès. Dans le royaume de France, c’est
les États et dans le Royaume d’Angleterre ils sont appelés le Parlement. Le Parlement anglais (pas français !) à pour mission de
rendre la justice et promulguer la loi mais aussi une fonction fiscale à partir du XIIIème siècle puisqu’il va discuter avec le roi
des prélèvements à effectuer sur le reste de la population.
II – L’Empire et l’Italie
A – L’Empire ottonien et salien, X-XIème siècles
La monarchie impériale reste la plus importante et prestigieuse des monarchies européennes. L’empereur est l’héritier de
Charlemagne et n’a jamais de concurrent au Moyen-Age, il règne sur deux royaume, la Germanie et l’Italie. L’Empire est
constitué de l’union du Royaume de Germanie et d’Italie et il annexe la Bourgogne (aussi appelée Royaume d’Arles) après la
dislocation du monde carolingien au XIème siècle (jusqu’au XVème siècle). La dualité Germanie – Italie va être un problème
récurrent du gouvernement de l’Empire. Le roi va être obligé de gouverner deux royaumes qui ont un développement différent.
L’évolution du pouvoir dans l’Empire va être largement marqué au Moyen-Age central par les rapports avec la papauté.

Les carolingiens règnent en Germanie jusqu’en 911 et le pouvoir passe ensuite à la dynastie des ducs de saxes, les ottoniens. Ils
vont étendre le royaume à l’Ouest avec le rattachement définitif de la Lotharingie et l’annexion de la Bourgogne. La monarchie
ottonienne comporte une dimension élective. En effet, à la mort du souverain, le descendant n’est pas forcément désigné
comme l’héritier. Il peut y avoir des changements, en particulier lors des changements de dynasties (par exemple Otton III et
mort sans descendant et en 1002 les aristocrates élisent son cousin Henri II).

Depuis 888 le Royaume d’Italie échappe au Carolingien et reste indépendant jusqu’en 951. De 888 à 951, l’association
politique du Nord des Alpes et de l’Italie se brise progressivement. Les rois sont issus de l’aristocratie italienne ou de l’Église.
En effet, les évêques vont prendre beaucoup de pouvoir. En 951 les évêques, face à la difficulté face au roi d’Italie, font appel
au roi Germanique qui est reconnue officiellement comme souverain d’Italie. Pendant dix ans, il laisse en place et reconnaît le
roi précédent mais en 961/2 il les élimine et reçoit une couronne royale à Rome le 2 Février 962. Le dernier roi d’Italie a avoir
porté le titre d’empereur meurt en 1924. Entre 1924 et 1962 il n’y a plus de titre impérial jusqu’à ce que Otton 1 er (en 1962) roi
de Germanie et d’Italie restaure un Empire. La conquête de l’Italie par le roi de Germanie est limitée au Nord du royaume.
Dans le centre il reste le territoire pontifical constitué des environs de Rome et des environs de Ravenne. Au Sud, la conquête
ottonienne s’est arrêtée et il reste des principautés lombardes, des micro principautés indépendantes et des territoires byzantins.
La Sicile est quand à elle conquise par les arabes depuis 900. Le programme des ottoniens est appelée la renovatio imperii,
c’est la restauration de l’Empire qui obéit à un double modèle. D’une part le modèle de la Rome chrétienne, celui de
Constantin et celui de Charlemagne. L’une des applications principales de ce modèle impérial va être le soutient de la
christianisation vers l’Est (polonais, hongrois etc.).

La monarchie salienne dure du début du XIème au début du XIIème siècle. Cette monarchie connaît une stabilité du pouvoir
dans l’Empire et un soutient à la réforme ecclésiastique et monarchique. Henri III possède une forte autorité impériale et
collabore avec la papauté. Il soutient la réforme grégorienne qui commence en 1040-1050. En revanche, sous Henri IV, le
camp réformateur romain va se heurter à l’autorité impérial, il y aura un fort conflit avec la papauté et les évêques.
Les souverains ottoniens Les principaux souverains saliens
Henri Ier (919-936) Henri III (1039-1056)
Otton Ier (936-973, empereur en 962) Henri IV (1056-1106)
Otton II (973-983)
Otton III (983-1002)
Henri II (1002-1024)

B – Les Staufen (1125 – 1273) et la naissance des principautés


Après la fin de la dynastie salienne, les Staufen vont au pouvoir. On retient deux figures principales que sont Frédéric I dit
Barberousse (1152-1190) et Frédéric II (1220-1250). Il y a la constitution d’un Royaume d’Italie du Sud et de Sicile en 1130. A
la fin du XIIème siècle, Frédéric I va négocier le mariage de son fils Henri VI avec l’héritière de royaume d’Italie. Leur fils,
Frédéric II va être élu roi du Royaume de Germanie, d’Italie (entière) et de Sicile. Au XIIIème siècle, le Royaume de Germanie
connaît une fragmentation politique. L’Empereur en 1220 et 1231 va promulguer deux constitutions impériales qui
reconnaissent la délégation d’une grande partie du pouvoir du ban à différentes principautés. Le royaume est fragmenté en
principautés laïcs, en seigneuries et en ville par un gouvernement communal.

C – L’évolution de l’Italie
En Italie du Nord, il va y avoir beaucoup de mouvement communaux. Des aristocrates vont se hisser au contrôle du ban et dans
les villes, des gouvernements communaux vont réclamer une indépendance quasi totale de l’autorité royale. Frédéric I va
refuser et faire la guerre au commune, le conflit dure 25 – 30 ans. Finalement, Frédéric II va devoir reconnaître juridiquement
les gouvernements communaux par la Paix de Constance en 1183. Les gouvernements communaux sont toujours
théoriquement sous autorité royale mais dans les faits, le roi n’intervient plus dans le gouvernement. En Italie du Sud, début du
XIème siècle, des chevaliers venus de Normandie (en France) vont se mettre au service des différents pouvoirs. Ils vont
s’engager comme mercenaire ou se lier par le mariage à des familles princières. Entre 1061 et 1091, les chevaliers normands
vont conquérir la Sicile jusqu’en 1130 ou un chef normand sera couronné roi et fonde un royaume en Italie du Sud et en Sicile
avec pour capitale Palerme. Ce royaume conserve les différentes langues et traditions de la population, on observe notamment
un trilinguisme latin, grec et arabe dans l’administration. Par la suite et par le mariage, Frédéric II devient roi de ce royaume.
Or le pape lui est très hostile et à sa mort en 1250, celui-ci va lancer une offensive diplomatique et militaire contre ses
successeurs. Il favorise la conquête de l’Italie du sud et de la Sicile par une famille française, les angevins. En 1283, il y a une
révolte de la Sicile qui passe sous contrôle de la monarchie d’Aragon. Il y a alors deux royaumes, au Sud de l’Italie la
monarchie des Angevins et dans la Sicile la monarchie d’Aragon.
III – La France
A – La mise en place de la dynastie capétienne
La dynastie capétienne se met progressivement en place de
987. En 888, à l’éclatement du monde carolingien, un prince
de la famille des Robertiens, Eudes est élu roi pour une dizaine
d’années. Ensuite pendant un siècle il y a de nouveau des
souverains carolingien. En 911 le roi Charles règle paix avec
les conquérants scandinaves (normands, vikings) et en 911 il
confit au principal chef normand le duché de Normandie. Les
chefs scandinave vont se christianiser et entrer dans le
royaume. En 987 l’un des derniers souverains carolingiens
meurt et l’aristocratie élit Hugues Capet, un descendant de
Eudes. La famille capétienne a acquis du pouvoir parcque les
rois carolingiens lui avait confié des charges importantes
pendant le Xème siècle.

B – L’affaiblissement de l’autorité royale au XIème siècle


Les princes territoriaux, le pouvoir local plus précisément,
devient héréditaire. Courant Xème siècle, on connaît donc un
affaiblissement de l’autorité royale. Le roi ne désigne plus le
titulaire des principautés. Cependant, la dynastie capétienne
n’est pas contestée et le roi est le seul à être sacré. Il a le
soutient des évêques et il contrôle entre 20 et 25 sièges
épiscopaux dans le Nord du Royaume. Le roi possède une
autorité qui n’a pas d’équivalence et qui n’est pas contestée
malgré le gouvernement de prince locaux au XIème siècle.

C – L’essor de l’autorité royale aux XII – XIIIème siècles


Aux XII et XIIIème siècles, l’autorité royale va se renforcer.
D’abord, l’expansion du domaine royale, donc des terres
directement administrées par le roi, renforce son autorité. Le
roi va aussi étendre son autorité dans le midi. En effet, avant le
XIIème siècle, le roi était absent de ces régions et au XIIème
siècles les rois capétiens vont promouvoir leur autorité dans le
midi. En 1209 le roi lance une expédition militaire et en 1213
cette expédition rencontre un grand succès (le roi d’Aragon est
hué). Les terres autour de Béziers sont confisquées et en 1229
une grande partie des terres du comté de Toulouse le sont
aussi.

IV – L’Angleterre
Le Royaume d’Angleterre est unifié dans le courant du XIème siècle par roi anglo-saxon et en 1066 le duc de Normandie
conquiert le Royaume d’Angleterre qui va être gouverné par un roi d’origine normande jusqu’en 1154. En effet, en 1135 meurt
le dernier descendant direct de Guillaume le conquérant. Son héritière, sa fille Mathilde épouse un comte du royaume de
France, le comte d’Anjou (Geoffroy). En 1154, leur fils Henry devient comte d’Anjou, duc de Normandie et roi d’Angleterre.
De 1154 à 1485 le royaume Angleterre va être gouverné par cette famille.

Dans le XIIème siècle, l’autorité royale se renforce jusqu’au XIIIème siècle ou il y a un essor du pouvoir aristocratique. En
1214 le roi d’Angleterre perd le bataille de Bouvines contre le Royaume de France et cela affecte son autorité. La haute
aristocratie se révolte en 1215 et en 1263-5. A la suite de la 1er grande révolte, le roi promulgue texte majeur de
l’administration anglaise médiévale. Le 15 juin 1215, la charte affirme la responsabilité du roi face à l’Église et à l’aristocratie.
La charte est un texte qui régule l’arbitraire royal. En 1258, les provisions d’oxford donnent un rôle fiscal au parlement donc la
noblesse et l’Église pèsent sur les finances royales et donc sur la politique.

En 911 c’est la fondation du duché de Normandie.En 1066, le duc de Normandie conquiert


le royaume d'Angleterre. De 1152-1154 Henri II Plantagenêt règne. Il est comte d'Anjou et
hérite de l'ensemble anglo-normand et du duché d'Aquitaine. (Il réunit comté d’Anjou de
son père, le duché de Normandie et le royaume d’Angleterre de sa mère et le duché
d’Aquitaine de son épouse). (NB: Sur une carte, il possède alors presque toute l’Angleterre
et une énorme partie de la France, ici en gris foncé son territoire, y compris à l’Est).
En 1202, le roi de France prononce la confiscation et fait une campagne militaire pour
conquérir la Normandie. En 1204 il conquiert la Normandie. Ceci va donner lieu à une
succession de conflit qui aboutit ) la Guerre de Cent Ans entre 1337 et 1453.

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