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COURS DE POLITIQUES CONJONCTURELLES_L3 SCES ECO_INSITUT UNIVERSITAIRE D’ABIDJAN (IUA) 2021-2022

Chapitre 1 : LA POLITIQUE BUDGETAIRE

La politique budgétaire relève de la compétence de l’Etat à travers le secteur public


dont le rôle se résume aux activités suivantes :

 Le recouvrement des recettes à travers les impôts et taxes ;

 La production des biens et services non marchands, à partir de ses


dépenses ;

 La redistribution par voie de transfert.

De nos jours, nous pouvons dire que le budget de l’Etat influence grandement
l’activité économique, tant par les sommes qu’il représente que par les orientations
qu’il définit. L’action de l’Etat en termes de politique budgétaire vise à agir sur le
revenu disponible des ménages à travers le jeu des multiplicateurs (multiplicateur
de dépenses et le multiplicateur fiscal) pour atteindre ses objectifs de croissance
économique.

Dans sa dimension conjoncturelle, la politique budgétaire recouvre l’utilisation des


dépenses et des recettes des administrations publiques pour la régulation du
rythme de l’activité économique. Il s’agit de compenser l’insuffisance temporaire
de la consommation privée et de l’investissement privé par une montée en
puissance (temporaire elle aussi) des dépenses publiques.

Ainsi, pour analyser les effets de la politique budgétaire, il est absolument


nécessaire de présenter la composition du secteur public ; ensuite de connaître la
nature des dépenses publiques engagés par l’Etat et la manière dont ses dépenses
sont financées.

I- Présentation du secteur public et instruments de la politique budgétaire

1- Le secteur public

Il est composé de deux entités principales, que sont : les administrations publiques
et les sociétés publiques.

A. SERGE DJALEGA, CHARGE DU COURS 1


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Les administrations publiques comprennent : l’administration centrale, les


administrations d’Etats fédérés et les administrations locales.

Les sociétés publiques sont constituées des sociétés publiques financières


(monétaires, comme la Banque Centrale non monétaires) et des sociétés publiques
non financières. Schématiquement, nous avons :

2- Instruments de la politique budgétaire

En tant que politique de manipulation du Budget de l’Etat, la politique budgétaire


dispose de deux instruments majeurs, que sont : les dépenses publiques et les
recettes publiques.

a- Les dépenses publiques

Ce sont des dépenses réalisées par les administrations publiques et qui permettent
de financer le fonctionnement général de l’Etat. Elles concernent le paiement des
agents de l’Etat et des fonctionnaires, les dépenses courantes de fonctionnement

A. SERGE DJALEGA, CHARGE DU COURS 2


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des administrations, le financement des investissements nécessaires à la


production de services collectifs, les transferts pour aider les ménages ou
subventionner les entreprises, enfin le remboursement des dettes de l’Etat. De ce
fait, on distingue quatre catégories de dépenses publiques : les dépenses de
fonctionnement, les dépenses d’investissement, les dépenses d’aide et les dépenses
au titre du remboursement de la dette.

a-1- Dépenses de fonctionnement

Elles concernent le financement courant des administrations publiques afin de leur


permettre d’assurer leurs missions. Plus le montant de ce financement est
important et plus la place des administrations dans le fonctionnement de
l’économie est grande. À travers ces dépenses, on peut avoir un effet
d’entraînement sur l’économie.

a-2- Dépenses d’investissement

Il s’agit des dépenses qui assurent le financement des investissements qui ont pour
objectif direct de développer certains services publics dans un but social et qui
jouent souvent un rôle de soutien à l’activité économique. Par exemple, pour
soutenir l’activité des entreprises de travaux publics, l’Etat peut décider d’engager
la construction de routes ou d’autoroutes. C’est à la suite d’interventions de ce type
d’investissement que l’effet du multiplicateur de dépenses semble le plus
important.

a-3- Dépenses d’aide

Elles se rapportent aux dépenses d’aide sociale ou économique. Dans le premier


cas, elles sont directement allouées aux ménages et ont pour effet immédiat de
soutenir la consommation ; dans le second cas, elles sont versées à des entreprises,
soit pour préserver l’emploi, soit pour permettre à celles-ci de se développer et de
la sorte provoquer un effet d’entraînement dans certains secteurs de l’activité.

C’est l’ensemble de ces dépenses ci-dessus qui constitue les dépenses primaires.

A. SERGE DJALEGA, CHARGE DU COURS 3


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a-4- Les dépenses de remboursement de la dette

Il s’agit des dépenses dont la finalité est le remboursement des emprunts effectué
par l’Etat auprès de particuliers à travers l’émission de bons du Trésor. Cela
permet de restituer à l’économie un certain montant de liquidités qui peuvent alors
se porter soit sur la consommation, soit sur l’investissement.

b- Les recettes publiques

Les recettes budgétaires permettent évidemment de financer les dépenses et donc


de rendre, effectives les grandes orientations de la politique économique. Toutefois,
la structure des recettes est aussi un indicateur des choix et des orientations que
souhaite donner le gouvernement à sa politique. Les recettes publiques peuvent
être regroupées en deux grandes catégories : les impôts et taxes, et l’emprunt.

b-1- Les impôts et les taxes

Une distinction est absolument nécessaire à faire entre ces deux notions. En effet,
l’impôt est une somme perçue sans lien avec le fonctionnement d’un service public
et n’implique pas de contrepartie. La taxe est une somme perçue lors du
fonctionnement d’un service public ou d’utilisation d’un ouvrage public.

Alors, le financement des dépenses par l’intermédiaire d’un accroissement de la


fiscalité aura tendance à atténuer sensiblement l’effet multiplicateur des dépenses
publiques puisqu’un accroissement de la fiscalité réduit le revenu national
disponible. Mais l’effet qui en résultera va dépendre des valeurs relatives de l’effet
multiplicateur lié à la variation des dépenses gouvernementales et l’effet de
ralentissement de la demande privée découlant de l’augmentation des impôts et
taxes. On peut retenir qu’une hausse des dépenses publiques financée par un
accroissement de même montant des recettes fiscales aura tout de même pour effet
d'accroître le revenu national.

b-2- L’emprunt

Le second mode de financement est l’emprunt. Dans ce cas, il s’agit d’un choix
délibéré du gouvernement de capter l’épargne des agents économiques pour
l’orienter vers des secteurs d’activité bien particuliers.
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3- Les indicateurs de la politique budgétaire

Afin d’analyser le secteur public et, en particulier, la politique budgétaire,


plusieurs soldes sont utiles :

La valeur Nette (VN)

C'est de la différence entre les actifs et les passifs apparaissant dans la situation
patrimoniale de l'Etat.

Le Solde Net de Gestion (SNG)

C’est la différence arithmétique entre les deux grands postes de transaction, que
sont les recettes et les charges de l’Etat. Ce solde net de gestion impact d'une
manière directe et souvent importante sur la valeur nette.

Au niveau des recettes, nous aurons les impôts, les cotisations sociales, les dons,
et les autres recettes. Les impôts, il s'agit ici de tous types d'impôts et taxes (les
revenus sur les bénéfices, les impôts sur les salaires, les impôts sur le patrimoine,
les taxes indirectes sur les biens et services, du type TVA, et les taxes sur le
commerce extérieur du type droit de douane).

Les charges sont constituées de la rémunération des salariés du secteur public (le
traitement et salaires des fonctionnaires) ; des cotisations sociales (contribution
patronale) ; des emplois de biens et services ; de la consommation de capital fixe ;
des intérêts versés aux non- résidents, aux résidents, et au reste éventuellement
du secteur public ; des subventions accordées par les administrations publiques et
des dons accordés par les administrations publiques.

Capacité ou Besoin de Financement (CBF)

Il s’agit de la différence arithmétique entre le solde net de gestion et l'acquisition


nette d'actifs financiers.

Si la capacité et besoin de financement est négative, ça veut dire que l'Etat (les
administrations publiques) doit recevoir un financement net. C’est-à-dire soit
accroître les passifs de l'administration publique, par exemple un emprunt, ou
réduire les actifs financiers de l'administration publique.

A. SERGE DJALEGA, CHARGE DU COURS 5


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Solde Global (SG)

Il est obtenu en retranchant à la capacité ou besoin de financement les ajustements


pour les transactions financières stratégiques, telle que la privatisation.

Solde Brut de Gestion (SBG)

C’est la différence entre les recettes et les dépenses hors consommation de capital
fixe.

Excédent / Déficit base caisse

C’est la différence positive ou négative entre les entrées nettes de trésorerie liées
aux activités de gestion et les sorties nettes de trésoreries liées aux
investissements en actifs non financiers.

Le solde primaire global

C’est la somme du solde global et des dépenses d’intérêts nettes.

Solde primaire de gestion

C’est la somme du solde net de gestion et des dépenses d’intérêts nettes.

Tous ces indicateurs budgétaires donnent beaucoup d'informations et donc sont


utiles pour l'analyse, mais en règle générale les économistes estiment que c'est la
valeur nette qui est le plus exhaustive et qui est en fait la plus fondamentale.
L'évolution de cette valeur nette au cours du temps va nous donner la mesure la
plus exacte de la soutenabilité ou non de la trajectoire sur laquelle se trouve la
politique budgétaire.

II- La régulation budgétaire conjoncturelle

En partant d’une situation de sous-emploi on se propose d’étudier l'effet sur le


niveau d’activité économique d’une variation de dépenses publiques (G) ou des
taxes (T). En effet, l’usage de la politique budgétaire par le gouvernement consiste,
pour ce dernier, à agir sur les dépenses publiques ou sur les impôts. On examinera
ici les effets d’une augmentation des dépenses publiques. Ce type de politique a
pour objectif de stimuler la demande.

A. SERGE DJALEGA, CHARGE DU COURS 6


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Cette politique va se traduire par un déplacement de la courbe (IS) vers la droite,


et son impact sur la position d’équilibre macroéconomique (Y*, r*) va dépendre de
la valeur du taux d’intérêt par rapport à son niveau minimum et son niveau
maximum. De ce fait, trois cas de figure peuvent être identifiés : le cas général
encore appelé zone de spéculation ; le cas de la trappe à la liquidité et le cas
classique.

1- le cas général (zone de spéculation)

L’augmentation des dépenses publiques provoque un déplacement de la courbe IS


vers la droite et passe de IS1 à IS2. Le passage de IS1 à IS2 s’effectue en deux étapes.
Dans une première étape, l’augmentation des dépenses publiques provoque une
augmentation de la demande globale. Les entreprises répondent à cette
augmentation en augmentant leur production (donc leur offre). Le revenu
d’équilibre passe, dans une première étape, de Y1 à YA. Le nouvel équilibre du
marché des biens et services passe du point E1 au point A. Ce passage de Y1 à YA
se fait en ignorant le marché de la monnaie. Mais comme nous sommes dans le
modèle IS-LM, l’équilibre obtenu au point A sur le marché des biens et services
sera une source de déséquilibre pour le marché de la monnaie, traduisant un excès

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de demande de monnaie par rapport à l’offre de monnaie. En effet, l’augmentation


du revenu, de Y1 à YA, provoque une augmentation de la demande de monnaie pour
motif de transaction. Cela provoque donc un déséquilibre sur le marché de la
monnaie. L’offre de monnaie restant constante, il faut, pour rétablir l’équilibre, que
la demande de monnaie pour motif de spéculation (la seconde composante de la
demande de monnaie) diminue. Or cela n’est possible que si le taux d’intérêt
augmente.

Mais l’augmentation du taux d’intérêt va, à son tour, avoir un effet sur le marché
des biens et services. En effet, elle va provoquer une diminution de l’investissement
privé. C’est ce que l’on appelle un effet d’éviction de l’investissement privé. C’est-
à-dire que l’augmentation des dépenses publiques va provoquer une augmentation
du taux d’intérêt qui aura pour effet d’évincer l’investissement privé réalisé par les
entreprises. Au final, le point A, qui n’est pas un point d’équilibre global, se
déplace, à cause de l’effet d’éviction, vers le point E2. Le point E2 constitue le
nouveau point d’équilibre global. Pour cet équilibre global, nous voyons que le
revenu d’équilibre augmente, de Y1 à Y2, ainsi que le taux d’intérêt, de i1 à i2.

On peut conclure que dans cette zone que l’efficacité de la politique budgétaire va
dépendre de l’ampleur de l’effet d’éviction. De ce fait, l’efficacité de la politique
budgétaire sera d’autant plus élevée que l’effet d’éviction sera faible.

2- Le cas de la trappe à la liquidité

La trappe à la liquidité correspond à une situation économique où les agents


économiques ont une préférence absolue pour la liquidité (la monnaie). En effet, le
taux d’intérêt est si bas qu’il ne peut plus diminuer. Les agents anticipent alors
qu’il ne peut que remonter (donc le prix des titres ne peut que diminuer ; il n’est
pas intéressant d’en acquérir). Il y a un désintérêt pour la spéculation (qui renforce
la préférence pour la liquidité). Les agents préfèrent dans ce cas constituer des
encaisses dites oisives.

Dans une telle situation, quel sera l’impact d’une hausse des dépenses publiques
sur l’activité économique ?

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Pour mieux répondre à cette interrogation, procédons à une illustration


graphique :

On remarque bien que, dans cette zone, toute augmentation des dépenses
publiques provoque une augmentation du revenu national (production) sans que le
taux d’intérêt ne soit affecté. Le surplus de production peut être financé par simple
utilisation du surplus de liquidité sans créer des tensions sur le taux d’intérêt qui
restera constant. Il n’aura donc pas d’effet d’éviction sur l’investissement privé.

Ainsi dans cette zone, la politique budgétaire ou fiscale expansionniste est très
efficace pour stimuler la croissance économique et réduire le sous-emploi.

3- La zone classique

Ici, la demande de monnaie est uniquement composée d’un motif de transaction (la
demande de monnaie pour motif de spéculation est nulle. L’augmentation des
dépenses publiques provoque un déplacement de la courbe IS vers la droite de IS1
à IS2. Dans ce cas, le taux d’intérêt augmente alors que le revenu ne varie pas.

La politique budgétaire est dans ce cas totalement inefficace puisqu’elle ne permet


pas d’augmenter le revenu d’équilibre. Seul le taux d’intérêt augmente . Le nouvel

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équilibre global se traduit par un taux d’intérêt plus élevé et un revenu identique,
puisque, au final, la baisse de l’investissement compense exactement la hausse des
dépenses publiques.

Graphiquement on a :

III- Cas pratiques

Le Budget général de l’Etat peut soutenir l’activité de deux manières ; soit par le
jeu des Stabilisateurs automatiques, soit par le canal d’une impulsion budgétaire.

1- Politiques de stabilisation

Elles traduisent la capacité des Finances Publiques à atténuer les conséquences


des phénomènes conjoncturels sur l’activité économique. En effet, la stabilisation
automatique est l’effet exercé par la conjoncture sur la demande via une variation
spontanée des masses budgétaires.

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Les dépenses et les recettes publiques sont fortement dépendantes de la


conjoncture économique. Ainsi, en cas de récession ou de crise, des filets sociaux
s’activent mécaniquement (indemnisation du chômage, minima sociaux, autres
aides sociales, subvention aux entreprises…). L’ampleur de la stabilisation dépend
de la part du budget dans le PIB (taux de prélèvements obligatoires et ratio
dépenses/PIB), de la progressivité de l’impôt et de la sensibilité de l’assiette fiscale
à la conjoncture. Du fait de « l’activation des filets sociaux », un pays comme la
France a une croissance moins volatile que d’autres pays moins interventionnistes
(capitalisme anglo-saxon), elle est touchée moins violemment par les récessions et
les crises.

2- Politiques de relance

Elles concernent un ensemble de stratégies d’impulsion budgétaire, de nature


discrétionnaire, déployé pour résorber un écart déflationniste à travers la hausse
d’une composante exogène de la demande (transferts, investissement public). Il
s’agit de la hausse d’une composante exogène de la demande (transferts,
investissement public, etc…) qui va exercer un effet positif sur le revenu via ses
effets multiplicateurs. En effet, une hausse ponctuelle (c’est-à-dire une action non
maintenue à la période suivante) d’une composante de la demande (transferts,
impôts …) a un effet positif sur le revenu (Y). Cependant, il est important de
souligner que trois éléments affaiblissent la valeur du multiplicateur et réduisent
l’efficacité de la politique budgétaire. Ce sont :

 l’épargne via la propension marginale à consommer (c) et la fiscalité via le


taux marginal d’imposition (t), au sein d’une économie fermée.
 plus les importations via le taux marginal d’importation (m), au sein d’une
économie ouverte.

La possibilité de calcul de plusieurs multiplicateurs montre que plusieurs


politiques de relance peuvent être envisagées :

 la hausse des dépenses publiques pour soutenir l’investissement public est


efficace économiquement à travers des effets à long terme sur la productivité
globale de l’économie ;

A. SERGE DJALEGA, CHARGE DU COURS 11


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 le développement des transferts sociaux pour répondre d’avantage à des


considérations sociales et soutenir la consommation ;
 la réduction des impôts.

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