GROUPE 3 :
ENSEIGNANT
Ing KOUASSI Jaspe FIATSI Atsu
RAMDE Théodore
REMERCIEMENTS .......................................................................................................................vi
RESUME .......................................................................................................................................... 1
ABSTRACT ..................................................................................................................................... 2
INTRODUCTION ............................................................................................................................ 3
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4.1 BESOINS......................................................................................................................... 18
4.1.3.1 Ecoles.................................................................................................................... 19
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CONCLUSION .............................................................................................................................. 42
ANNEXES ..................................................................................................................................... 43
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AVANT PROPOS
Créé par le décret n°96-678 du 04 septembre 1996, l’Institut National Polytechnique
Houphouët Boigny (INP- HB) est un établissement public supérieur né de la restructuration
de l’Institut National Supérieur de l’Enseignement Technique (INSET) ; l’Ecole Nationale
Supérieure des Travaux Publics (ENSTP) ; l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie
(ENSA) ; l’Institut Agricole de Bouaké (IAB). Autrefois, constitué seulement de ces quatre
(4) écoles, le pôle intellectuel d’Afrique de l’Ouest qu’est l’INP-HB se ramifie aujourd’hui
en huit (8) grandes écoles que sont :
La dernière citée est celle à laquelle nous appartenons. Elle a pour mission de former
pendant trois ans des ingénieurs accomplis dans les domaines d’Hydraulique et
Environnement ; Bâtiment et Urbanisme ;
C’est dans ce cadre que s’inscrit le cours d’Alimentation en Eau Potable, faisant partie de
la spécialité d’Hydraulique et Environnement et au terme duquel il nous a été demandé de
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réaliser un mini projet afin de nous mettre en condition de bureau d’étude et de nous faire
pratiquer les connaissances théoriques acquises durant le cours d’AEP.
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REMERCIEMENTS
A travers ces lignes, nous voudrions traduire notre reconnaissance et notre profonde
gratitude à toutes les personnes, qui de près ou de loin , de facon directe ou indirecte ont
contribué à la réussite de ce travail.
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RESUME
À Grand-Béréby, accéder à une eau de qualité et en quantité à tout instant, est l’une des exigences
préalables pour assurer des conditions d'existence saines de la population. Cette exigence n’est pas
à l'heure actuelle satisfaite car la ville est caractérisée par un manque d'eau persistant et la mauvaise
qualité de l’eau. Au préalable un diagnostic approfondi de la situation actuelle a été fait pour déceler
tous les dysfonctionnements dans l'ensemble du réseau. Ces dysfonctionnements constatés ont été
occasionnés par la vétusté du réseau et des ouvrages hydrauliques existants, les branchements
illégaux et la forte demande des besoins en eau dû à l’augmentation de la population. Ainsi, les
résultats obtenus ont montré aussi qu’il est nécessaire de faire le renouvellement des ouvrages
hydrauliques et le réseau d’approvisionnement en eau potable de la ville de Grand-Béréby.
Cette présente étude consiste à apporter la solution la plus appropriée pour résoudre le problème
de manque d’eau de la ville de Grand-Béréby. La solution proposée pour régler les pénuries d’eau
est le renforcement du réseau d’adduction d’eau potable de la ville à partir du barrage de FAYE de
San Pedro avec la mise en place d'un ensemble d’ouvrages hydrauliques à savoir un château d’eau
de 2600m3.
Mots Clés :
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ABSTRACT
In Grand-Béréby access to water quality and quantity at any time, is one of the prerequisites for
ensuring healthy living conditions of the population. This requirement is not currently satisfied
because the city is characterized by a persistent lack of water and poor water quality. Beforehand
a thorough diagnosis of the current situation has been made to detect all malfunctions in the entire
network. These observed malfunctions were caused by the dilapidated network and existing
hydraulic structures, illegal connections and the high demand for water needs due to the increase
in population. Thus, the results obtained also showed that it is necessary to renew the hydraulic
works and the drinking water supply network of the city of Grand-Béréby.
This study aims to provide the most appropriate solution to solve the problem of lack of water in
the city of Grand-Béréby. The solution proposed to solve the water shortages is the renewal of the
drinking water supply network of the city with the installation of a set of hydraulic structures
namely a water tower of 2600 m3.
Key words:
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INTRODUCTION
1.1 Contexte
L’eau est un élément vital pour l’homme et l’environnement (Genest et al., 2012). « Sans elle, rien
ne pousse, sans elle, la vie n’est pas possible » (Dupriez et De Leener, 1990). L’accès à l’eau
potable et à l’assainissement est comme un droit humain fondamental dont la garantie est
essentielle à la pleine puissance de la vie et au bien-être humain (Onu, 2020). Dans le monde en
général, 2 milliards de personnes ne disposent pas de services gérés en toute sécurité (Unicef et
Oms, 2021). Particulièrement l’Afrique apparait comme le continent le plus défavorisé, 3 habitants
sur 5 n’ont aucun accès à l’eau potable (Morel, 1990). Or il ne reste que peu d’années avant que la
rareté de l’eau ne devienne un frein majeur au développement (Lasserre, 2003). Afin de mieux la
distribuer et la rendre disponible à tous, l’alimentation en eau potable en milieux urbains et ruraux
devient aujourd’hui une problématique sérieuse pour les Etats africains. Cette situation est
observable dans de nombreuses villes de la Côte-d’Ivoire. Fortes de ce constat, les autorités
ivoiriennes ont placé l’approvisionnement en eau potable des grandes agglomérations et des
milieux ruraux comme priorité majeur et facteur essentiel de développement. Cependant, malgré
de nombreux efforts fournis par ces autorités, le besoin en eau potable s’est accru considérablement
ces dernières années sur toute l’étendue du territoire. Or la côte d’ivoire dispose de plusieurs
ressources en eau capables d’alimenter en eau nombre de ses populations. A cet effet, et consciente
de cette potentialité, plusieurs projets ont été mis en place par les autorités ivoiriennes à l’instar du
Projet de Renforcement de l’alimentation en eau potable et assainissement en Milieu Urbain
(PREMU-FA) en vue de faire des études sur les possibilités de renforcement des systèmes
d’alimentation en eau potable dans les grandes villes et dans les milieux ruraux à partir des eaux
souterraines ou de surface et de doter la Côte-d’Ivoire d’infrastructures hydrauliques. C’est dans
ce cadre que le gouvernement Ivoirien a reçu un important financement de l’association
internationale pour le développement (IDA) en vue du financement additionnel des activités du
projet de renforcement de l’alimentation en eau potable et assainissement en milieu urbain
(PREMU-FA). Une partie de ce financement sera utilisée pour le paiement de contrat des
prestations de service de consultants pour l’étude de la l’alimentation en eau potable de GRAND-
BEREBY.
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C’est dans ce cadre que s’inscrit notre étude qui a pour thème : « Renforcement de la desserte en
eau potable de GRAND-BEREBY à partir du système de San Pedro ».
1.2 Problématique
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2.1.3 Le climat
A la faveur de sa forêt dense, la région connaît une très forte pluviométrie (2500mm/m2 en moyenne
par an). Le climat est chaud et humide, la température moyenne annuelle se situe autour de 26°C.
L’on enregistre un degré hydrométrique d’environ 86%. Les pluies se répartissent de la façon
suivante :
2.1.4 L’hydrographie :
- La Néro ;
- La Dodo ;
- La Gnagbagbo
- La Nidja
2.1.5 La végétation
La région était autrefois couverte d’une forêt dense, ce qui avait value l’appellation du « Désert
vert ». Mais cette végétation a cédé maintenant la place aux plantations agro-industrielles et aux
exploitations forestières.
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plaindre des récurrentes baisses de pression allant jusqu’au manque d’eau total ces dernières
années. Ces difficultés s’expliquent par la saturation des ouvrages de production, de distribution et
de stockage.
Face à ces constats, il avait été proposé en 2017 de raccorder Grand-Béréby au système AEP de
San-Pedro dans le cadre du projet de renforcement de la production de ladite localité à partir du
barrage Fayé. Mais ce projet n’a pas encore démarré jusqu’à ce jour et la situation
d’approvisionnement en eau potable de cette ville touristique ne fait que se dégrader. Cette situation
deviendra plus critique avec les éventuelles visites touristiques qui auront lieu lors des jeux sportifs
de la CAN 2023 organisée par la Côte d’Ivoire. En effet, la ville de San-Pedro située à quelques
kilomètres fait partir des villes retenues pour accueillir ces jeux avec la construction d’un nouveau
stade de 20 000 places et « un village CAN » de haut standing.
Il parait donc judicieux de proposer des travaux de renforcement du système AEP de la ville de
Grand-Béréby pour faire face aux besoins futurs en eau potable notamment lors de la CAN 2023.
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L’Institut National d’Hygiène Publique (INHP), structure sous la tutelle du MSLS assure une
mission conjointe de contrôle des unités de production et de commercialisation des eaux destinées
à la consommation humaine.
Institué par Décret 2006-274 du 23 Août 2006, l’Office National de l’Eau Potable (ONEP) est
une Société d’État régie par la loi n°2020-626 du 14 août 2020, au capital de 150 millions de
FCFA et soumis à l’acte uniforme portant organisation des sociétés commerciales et groupement
d’intérêts économiques de l’OHADA.
L’ONEP a pour objet d’apporter à l’État et aux collectivités Territoriales son assistance en vue
d’assurer l’accès à l’eau potable à l’ensemble de la population ainsi que la gestion du patrimoine
public et privé de l’État dans le secteur de l’eau potable. Elle est placée sous la tutelle technique
du Ministère de l’Hydraulique de l’Assainissement et de la Salubrité et la tutelle financière du
Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat.
Collectivités territoriales
Les Collectivités Territoriales, bénéficiaires du transfert des compétences, sont relevées à l’État
dans ses droits et obligations. À ce titre, elles sont propriétaires du patrimoine de l’hydraulique
humaine transféré.
SODECI
La SODECI a été créée en 1959 avec un capital de 40 millions FCFA. Elle se substitue dès le
27 septembre 1960 à la SAUR (Société d'Aménagement Urbain et Rural) dans tous ses droits et
obligations. Aujourd’hui, elle a un capital de 40 milliards et est chargée de l’Exploitation des
Infrastructures de l’Hydraulique urbaine à travers un contrat d’affermage signé entre elle et l’État.
o Ce code est proportionnel aux différents droits et règles conduisant le secteur de l’eau ;
o Ce code régit des droits qui concernent les travailleurs dans le secteur de l’eau.
3.1 Matériels
Afin de produire une excellente étude, nous avons utilisés les matériels suivants :
- Conception du
Epanet réseau d’AEP
- Simulation de réseau
Conçu
3.2 Méthode
Pour atteindre les objectifs de cette étude nous avons adopté l’approche méthodologique suivante
:
Le diagnostic sur l’accès à l’eau et l’état des ouvrages hydrauliques existants s’est fait en se basant
sur les données de Google Earth pour avoir un plan de lotissement de la zone et sur les données
MNT téléchargées sur internet et exploitées dans Qgis pour avoir le contexte topographique de la
zone : courbes de niveaux ; altitudes, présence de cours d’eau etc… .
L’estimation de la population à l’horizon d’un projet peut se faire suivant trois (03) méthodes :
la méthode à taux décroissant est celle utilisée lorsque pour des raisons particulières telles
que le ralentissement de la natalité, la population tend vers une saturation. Elle est
généralement appliquée pour les populations dans les grandes mégapoles.
la méthode dite croissance géométrique où le taux d’accroissement est proportionnel à la
population et au temps. Ce taux est fixe pendant une certaine période déterminée par le
projeteur ou par les démographes.
la méthode dite croissance arithmétique est celle où le taux d’accroissement est uniquement
proportionnel au temps (Zoungrana 2003).
Dans le cas de notre zone d’étude, l’estimation de la population a été faite en utilisant cette
dernière méthode citée qui est celle géométrique car c’est une zone où l’évolution de la
population est plutôt statique c’est-à-dire que chaque année il y a une augmentation de la
population.
Et cette estimation a été faite avec la population actuelle en 2022 de la ville de Grand-
Béréby à l’horizon du projet qui est fixé à 10ans.
Après l’estimation de la population, l’étape suivante a été celle de l’estimation des besoins.
Cette étape prend en compte : les besoins domestiques (des raccordés et des non
raccordés) ; les besoins des services publics ; les besoins de sécurité et d’incendie. Si on
considère D comme la dotation correspondant au type de besoin et P la population
correspondante à ce type de besoin, le besoin total B sera déterminé par la formule
suivante :
𝑩 = 𝑷 × 𝑫 (Equation 2)
Les dotations ont été trouvées avec des recherches sur les besoins de la ville. Pour les services
publics, nous avons recensé deux écoles et un dispensaire de 98 lits.
Pour le choix de la ressource, nous avons suivi les contraintes de notre sujet. En effet, dans le cadre
de ce projet, il nous a été demandé de desservir notre zone de Grand Béréby à partir de San Pedro
dans le barrage de FAYO.
Concernant les conduites, on a été amené à déterminer leur diamètre. Il s’agissait des conduites
d’adduction et de distribution.
Après le choix de la ressource, nous sommes passé au tracé en plan du réseau d’alimentation en
eau potable. Nous avons effectué dans un premier temps le tracé sur Google Earth. Le tracé à
consister à positionner la station de traitement ; le château d’eau ; les canalisations. Pour ce projet,
nous avons décidé de réaliser un réseau maillé compte tenu de la répartition des lots. Suite au tracé
du réseau sur Google Earth, nous l’avons importé sur Epanet afin de renseigner les données
nécessaires (altitudes ; dotation ; rugosité des conduites ; le diamètre des conduites etc…)
4.1 BESOINS
𝑩𝒅 = 𝑫 × 𝑷 (Formule 2) avec :
- D : la dotation
- P le type de population : ici on aura deux types de population : les raccordées et les
non raccordées.
4.1.3.1 Ecoles
4010 l/j.
4.1.3.2 Hôpitaux
Grand-Béréby dispose d’un centre de santé urbain (CSU) public de 98 lits. La dotation sera estimée
à 250l/j/lit. Pour les 98 lits on aura un besoin de 24500l/j
Les besoins scolaires et sanitaires étant déjà pris en compte, on estimera les autres besoins
publics seront estimés à 12 % des besoins domestiques
Avec :
- 𝑄𝑎𝑑𝑑 : Le débit d’adduction en (m3/j)
- 𝑄𝑑𝑚 : Le débit de distribution en (m3/j)
- 𝑄𝑝ℎ : Le débit de pointe horaire en (m3/j)
- 𝐷𝑗𝑚 : La demande journalière moyenne
- 𝐶𝑝𝑠 : Le coefficient de pointe saisonnière : 1.1
- 𝐶𝑝𝑗 : Le coefficient de pointe journalière : 1.05
- 𝐶𝑝ℎ : Le coefficient de pointe horaire : 1.5
- 𝜂𝑟 : Le rendement du réseau : 0.85
- 𝑇 : Le temps de fonctionnement : 24h
Pour satisfaire au rôle qu’il doit jouer, le réservoir doit avoir une capacité de stockage suffisante.
Elle est définie comme étant la capacité correspondante à une journée de consommation,
augmentée de la réserve d’incendie. Elle doit être estimée en tenant compte des variations des
débits à l’entrée et à la sortie, c’est-à-dire, du régime d’approvisionnement et de distribution, le
calcul de la capacité se fait par 3 méthodes :
- La méthode analytique ;
- La méthode graphique ;
- La méthode simplifiée.
- Volume utile du réservoir
QD + QI + QS (Formule 6)
Avec :
QD : Reserve de Distribution ;
QI : Reserve d’Incendie ;
QS : Reserve de Sécurité.
𝑄𝐷 = 𝑀𝑎𝑥𝐼∆𝑉+ + 𝑀𝑎𝑥𝐼∆𝑉-
𝑀𝑎𝑥𝐼∆𝑉+ : Différence de volume +
𝑀𝑎𝑥𝐼∆𝑉− : Différence de volume –
Maxl∆v+ = 704,496 m3
Maxl∆v- = 234,832 m3
On trouve alors QD = 939.33m3
C’est une méthode rapprochée à la méthode analytique. Elle tient compte de la courbe de
consommation totale déduite à partir de coefficients de variations horaires de la consommation et
de la courbe d’apport du débit en fonction de la durée d’adduction. La capacité est déduite à partir
des extremums des cumuls de la consommation vis-à-vis de celle des apports. On trace, sur un
même graphique, les courbes cumulées des débits d’apports et de consommation en fonction du
temps. Le volume maximal de stockage est obtenu en sommant en valeur absolue les écarts des
deux extremums par rapport à la courbe d’apport.
Titre du graphique
16000
14000
12000
10000
8000
6000
4000
2000
0
0 5 10 15 20 25 30
𝑄𝐷 =0,2*𝐷𝑚
𝐷𝑚= (Débit moyen de Distribution) *24
D𝒎= 14089.92m3
𝑄𝐷 =0,2*𝐷𝑚
𝑸𝑫 =2818 m3
La réserve de secours n’a pas un caractère obligatoire ; elle dépend du confort que l’on veut offrir
aux usagers. Pour ce présent projet, elle permettra de garantir la déserte, pendant 1 heure, à l’heures
de pointe
Le réservoir doit pourvoir satisfaire la pression de 1 bar au point le plus éloigné et celui le plus
haut. Nous fixons une perte de charge unitaire à 3m/km pour tous les tronçons du projet, le point
plus éloigné du réservoir est celui le plus distant du réservoir et le point le plus haut est
celui qui a la cote TN la plus élevée.
Afin de déterminer la hauteur du radier du réservoir capable d’assurer une pression de 1bar au point
le plus haut, nous allons appliquer le théorème de Bernoulli entre le radier du château et le point
d’altitude le plus élevé. On trouve après les calculs :
𝑍𝐵 −𝑍𝑐 +10+𝑗×𝐿𝐶𝐵
ℎ1 = avec :
1−𝑗
LCB = Longueur totale de la conduite entre le château et le point le plus haut : 3,1 Km
On trouve ℎ1 = 24,01m
Pour le point le plus éloigné dans notre projet, il n’est pas confondu au château. Pour cela on
utilisera la même formule :
𝑍𝐵 −𝑍𝑐 +10+𝑗×𝐿𝐶𝐵
ℎ2 = avec :
1−𝑗
LCB = Longueur totale de la conduite entre le château et le point le plus haut : 3,5 Km
On trouve ℎ2 = 11,45m
On choisit un réservoir de forme tronconique de hauteur 6m de petit rayon ‘‘r’’ et de grande rayon
‘‘R’’
Les nœuds :
Remplir les nœuds consiste à renseigner les demandes de base. Pour se faire, nous avons recensé
tous les nœuds du réseau qui a donné 260 nœuds. Ensuite, la demande de base a été calculée par la
formule :
𝑄𝑑𝑖𝑠𝑡
𝐷𝑏 = N étant le nombre total de nœuds. Nous avons trouvé alors une demande de
𝑁
Nous sommes passés ensuite au rempli ensuite la courbe de modulation des demandes afin te tenir
compte du coefficient de pointe.
Les conduites
- Le diamètre de la conduite ;
- Le coefficient de rugosité ;
- La perte de charge.
Le réservoir de stockage :
Pour le volume de la cuvette, nous sommes passé par la courbe de volume en y insérant le volume
à château plein, le petit rayon (r=11m) ; le grand rayon (R=13m) et la hauteur H=6m du château.
La pompe :
Concernant la pompe, nous avons paramétré la courbe de modulation. Cette courbe est issue de la
courbe avec laquelle nous avons calculer le volume du réservoir. Outre la courbe de modulation,
nous avons paramétré la courbe de fonctionnement de la pompe. Nous avons renseigné à ce niveau :
- Le débit Q : 22 l/s et
- La HMT : 55m
Suite au renseignement des différentes données, nous sommes passés à la première simulation qui
la donnée la figure que voici :
𝑄 = 𝑉 × 𝑆 Nous avons alors déterminé le diamètre en prenant une vitesse idéale de 1m/s. On
trouve la formule des débits corrigés suivante :
4𝑄
𝐷=√ . Nous obtenons le tableau suivant :
𝜋×𝑉
La majorité des pressions trouvées après la première simulation était inférieure à 1bar ou 10 Mce.
Pour cela nous avons jugé bon d’augmenter la hauteur de la surélévation du château. Nous sommes
passés alors de 25m à 35m.
Au regard de la seconde simulation, nous avons trouvé que les corrections apportées ont permis de
résoudre les problèmes de vitesse et de pression. Cependant, il restait les problèmes suivants :
Pour cela, nous avons recensé toutes les conduites dans lesquelles la vitesse est inférieure à 0,5m/s
et nous avons corrigé les débits.
La figure ci-dessus représente les courbes de pression aux nœuds de demande N1 et N50. On peut
constater que les hauteurs de pression de service sont bien supérieures à 10mce
La figure ci-dessus représente la courbe de vitesse dans la conduite 175. On peut constater que
cette vitesse est comprise entre 0,5m/s et 1,5m/s.
1. La robinetterie
Les ventouses
Les ventouses ont pour rôle de dégager l’air présent dans les conduites afin de rétablir le diamètre
de la conduite pour l’eau, de bloquer le déplacement des poches d’air vers des lieux où elles
pourraient provoquer des coups de bélier importants, d’admettre l’air atmosphérique dans certaines
conditions pour éviter l’écrasement des conduites ou l’aspiration de l’eau de la nappe phréatique
dans laquelle passe la conduite. Les ventouses sont placées au point haut.
Les vidanges
Les vidanges sont placées aux points bas du réseau pour assurer la purge des conduites en cas
d’entretien du réseau.
Les appareils de lutte contre l’incendie
Il existe deux types d’appareils ; les poteaux d’incendie qui sont des prises apparentes disposées
dans le domaine public ; les bouches d’incendie qui sont intégrés de façon discrète dans
l’environnement urbain.
Notre étude s’est portée sur le renforcement de la distribution en eau de GRAND BEREBY à partir
du barrage de FAYE de San Pedro. En effet, la ville de San Pedro est située à 40km de Grand
Béréby, raison pour laquelle nous trouvons judicieux de juger de la pertinence d’un tel choix.
Une portée stratégique : En effet, ce système nous offre plusieurs choix concernant la
position des différents ouvrages de stockage. En effet, on peut décider de traiter l’eau à San
Pedro avant de la distribuer sur Grand Béréby ou choisir de refouler directement l’eau prise
de San Pedro à Grand Béréby avant de la traiter et de la distribuer ;
Un autre avantage qu’offre ce choix est qu’il permet d’alimenter d’autres zones : En effet,
plusieurs localités sont riveraines de la voie qui va porter la conduite d’alimentation de
Grand Béréby. On peut faire alors le choix d’alimenter toute ces zones directement à partir
de cette conduite.
Raccorder Grand Béréby au système de San Pedro, c’est de mettre en terre plus de 40km
de conduite. Il se pose un problème économique lorsqu’on prend en compte
- les fouilles à réaliser ;
- la main d’œuvre à engager
- les conduites PVC à acheter
- tous les équipements à placer sur cette conduite
Outre les dépenses, on se rend compte qu’il se pose un problème technique. En effet, il
n’est pas facile de repérer les casses sur une conduite de 40km aussitôt et de les réparer.
Trouver la casse va nécessiter de mettre en œuvre des moyens techniques efficace en place
d’une part et de parcourir une grande distance avant de trouver la casse. Il se pose là un
problème :
Dimensions
Désignation L ou GB ou l ou PB ou hauteur Diamètre Qté(m3) PU PT
Partie R (m) r (m) (m) (m) Epaisseur(m)
SEMELLE 26 26 2.5 1690 60000 101400000
AME 26 9.2 1.5 26.4 60000 1584000
Poteaux Type 1 0.5 0.5 4.2 1.05 60000 63000
Type 2 0.5 0.5 6.2 1.55 60000 93000
Radier 22.1 0.1 38.340185 60000 2300411.1
Extérieur 22.1 26.1 6 90.62 60000 5437200
Intérieur 22 26 6
Coupole 35 60000 2100000
TOTAL 112.977.611
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HYDRAULIQUE ET ENVIRONNEMENT II GROUPE 3 FIATSI RAMDE
MINI PROJET AEP : RENFORCEMENT DE LA DESSERTE EN EAU DE GRAND BEREBY
A PARTIR DU SYSTEME AEP DE SAN PEDRO
CONCLUSION
Au terme de ce mini projet, il convient à juste titre de dire que nous avons pu tirer beaucoup
d’enseignements utiles au renforcement d’un réseau d’alimentation en eau potable. L’étude avait
pour objectifs spécifiques de :
Evaluer les besoins en eau potable à l’horizon du projet ;
ANNEXES