LE TRIOMPHE D’AIRBNB
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LA RENTABILITE D’AIRBNB
Chemin sinueux pour arriver au business ultra rentable d’ajourd’hui
Début en 2007 avec « airbedandbreakfast »
Le business model ? Airbnb prélève 3% de commissions sur le loyer au loueur et de 6
à 12% aux locataires.
Paul graham premier financeur avec 20 000 dollars de capital d’amorçage après les
avoir vu pouvoir vendre 40 dollars des boites de céréales et leur ouvre la porte des
plus grands investisseurs
Suite à son conseil, les trois se démènent pour chercher des propriétaires et leur
proposer de prendre des photos, et après trois mois de porte-à-porte, l’activité
décolle
Or les premiers problèmes à gérer, il a fallu contrer la concurrence : Rocket Internet.
L'allemand, spécialisé dans la copie de business qui marchent, lance Wimdu pour
s'attaquer au marché européen. Airbnb riposte, lève 112 millions de dollars et ouvre
six bureaux en Europe.
FCS = capacité à s’adapter rapidement et efficacement
Deuxième plus grosse start-up non cotée du monde
Le potentiel de croissance reste énorme
Quand les trois patrons vont à l’étranger, ils séjournent chez des membres AIRBNB
Ils surfent sur la vague du tourisme en Europe : L’Hexagone est la première
destination touristique du monde
Les français font partie de ceux qui utilisent le plus le service
Chiffre : 1 million DE LOGEMENTS dans 190 pays et plus de 34.000 villes/ 17 millions
DE MEMBRES et 20 millions de locations en 2014/13 milliards DE DOLLARS.
Valorisation de l'entreprise/1.500 SALARIES, dont une vingtaine en France/34 ans :
AGE MOYEN des voyageurs. 46% ont plus de 40 ans
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cette nouvelle économie, à l'instar des dernières contraintes juridiques prises par la
ville de New-York mi-octobre".
Cette opération s’inscrit dans la stratégie d’AIRBNB qui tend à faire évoluer son
modèle
Depuis ces dernières années, Airbnb s'est d'ailleurs attelé ́ à élargir son champ
d'action, tendant à̀ devenir une marque globale de l'univers du voyage
Elle est déjà̀ active au Canada et en Suisse. Son implantation au Roy- aume-Uni a
toutefois pris fin, en raison de la concurrence féroce.
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taxis (ex taxis g7 crée en 1905) en mobilisant des chauffeurs indépendants qui
utilisent leur propre voiture.
De la même manière, AIRBNB fédère des particuliers qui proposent leurs logements
vacants et concurrence ainsi les hôtels
L’agence publicitaire en ligne EYEKA permet à des créatifs de répondre directement à
des annonceurs pour des tarifs parfois 100 fois inférieurs à ce que demanderait une
agence de pub. C’est d’aileurs Maurice Levy le président de Publicis qui est le
premier à proposer le terme d’uberisation fin 2014
Dans tous ces exemples, le principe est le même : les entreprises établies, fortes de
leurs actifs/salariés, sont concurrencées par des plateforme fédérant des individus et
possédant leur propre outil de travail et dont la compétence est évaluée par ceux
l’ayant précédemment utilisée.
On passe ainsi d’une logique salariale à une logique d’indépendants
On passe du mode entreprise au mode projet
Or le mode projet a de réels avantages : il permet plus de flexibilité avec une
meileure innovation et autorise le recours a des compétences plus adaptées à la
situation. Au contraire, le mode entreprise assure une pérénnité des relations mais
représente un inconvénient majeur : même si les salariés sont qualifiés, ils ne sont
pas nécessairement qualifiés pour chacune des tâches à accomplir (on ne travaille
pas avec les meilleurs mais avec ceux qu’on a)
Il faut se souvenir que l’entreprise et le salariat tels que nous les connaissons sont
nés de la révolution industrielle. Lorsque la production en grand volume d’offre
standardisées s’est imposée, il était alors moins coûteux de posséder ses propres
actifs et d’empocher ses propres salariés plutôt que de les trouver au coup par coup
sur un marché.
Karl MARX y voyait d’ailleurs une forme d’asservissement du prolétariat
De nos jours, du fait de la profusion des technologies de communication, cette
équation s’est inversée : le marché est devenu moins couteux que l’entreprise tout
en restant beaucoup plus flexible. Par conséquent cette vague de fond semble
irrésistible et la question eu vous devez vous poser n’est pas « est-ce que mon
métier va être ubérisé ? » mais plutôt « que vais-je faire lorsque mon métier sera
ubérisé ? » car d’une manière ou d’une autre, il le sera