Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Composés binaires :
On nomme d’abord l’anion suivi du cation
Le nom d’un cation monoatomique est celui de l’élément correspondant
On nomme l’anion en prenant la première partie du nom de l’élément correspondant suivi
du suffixe –ure.
Les composés ioniques binaires qui renferment un métal donnant naissance à plusieurs
types de cation sont nommés en utilisant le nom du métal suivi du chiffre romain
correspondant à la charge du cation. Dans le cas des éléments qui ne forment qu’un seul
type de cation, l’utilisation du chiffre romain n’est pas nécessaire.
Noms des ions polyatomiques courants :
Les séries d’anions qui possèdent un atome d’un élément donné et des nombres
d’oxygène différents sont des oxanions.
Lorsque la série de limite à deux composés, le nom de celui qui possède le plus petit
nombre d’oxygène se termine par –ite, alors que celui qui possède le plus grand nombre
d’oxygène se termine par –ate.
Lorsque la série contient plus de deux composés, on utilise les préfixe hypo et per pour
les composé qui contiennent respectivement le moins et le plus grand nombre d’atome
d’oxygène.
Ion Nom Ion Nom
Mercure(I) Thicyanate
Ammonium Carbonate
Nitrite Bicarbonate
Nitrate Hypochlorite
Sulfite Chlorite
Sulfate Chlorate
Hydrogenosulfate Perchlorate
Hydroxyde Permanganate
Cyanure Dichromate
phosphate Chromate
hydrogenophosphate Peroxyde
dihydrogenophosphate Oxalate
Hexane
Heptane
Octane
Nonane
Décane
Undécane
Dodécane
Tridécane
Tétradécane
Pentadécane
Hexadécane
Heptadécane
Octadécane
Nonadécane
Iecosane
21 Henicosane
22 Docosane
23 Tricosane
24 Tetracosane
25 Pentacosane
30 Tricotane
31 Hentriacontane
32 Dotriacontane
33 Tritriacontane
40 Tetracontane
41 Hentétracontane
42 Dotatracontane
43 Tritétracontane
50 Pentacontane
60 Hexacontane
70 Heptacontane
80 Octacontane
90 Nonacontane
100 Hennonacontane
Alcanes ramifiés :
Les alcanes ramifiés sont des isomères de constitution des alcanes linéaires.
Ethyle
Propyle
Butyle
1-Méthylpropyle = sec-Butyle:
2-Méthylpropyle = Isobutyle :
1,1-Diméthyléthyle = tert-Butyle:
2,2-Diméthylpropyle = Néopentyle :
Alcènes (oléfines) :
On nommait autrefois oléfines les alcènes.
Les alcènes ont moins d’atomes d’hydrogène attachés aux atomes de carbone que les alcanes
correspodant et ont les nomment dérivés insaturés.
Un alcène normal répond à la structure brute générale .
Les règles de nomenclature des alcènes sont les mêmes que pour les alcanes mais ont utilise le
suffixe –ène au lieu de –ane.
La double liaison carbone-carbone doit absolument faire partie de la chaîne principale et on
commence la numérotation le plus près de cette double liaison.
L’indice de position de la double liaison s’écrit entre deux traits d’union et tout juste devant la
terminaison –ène pour former des .
Lorsque la double liaison appartient au premier carbone il n’est pas nécessaire d’indiquer l’indice
de position -1-.
Si plus d’une double liaison existe, on utilise les suffixes –diène, -triène,., e.t.c….. et on place un
–a juste avant les indices de position des doubles liaisons : ;
; e.t.c.
Cette double liaison doit absolument être située entre le carbone 1 et le carbone 2 en ce qui
concerne les cycloalcènes.
La double liaison est indiqué par un indice placé avant la terminaison –ène.
On utilise la notation cis- et trans- qu’aux alcènes disubstitués.
Notation E-Z :
Les préfixes cis- et trans- ne conviennent qu’aux alcènes disubstitués.
Il faut déterminer la priorité des subsituants.
On désigne par Z l’alcène lorsque les deux groupes ayant la priorité plus élevée sont du même
côté de la double liaison.
On désigne par E l’alcène lorsque les deux groupes ayant la priorité plus se trouve de part et
d’autre de la double liaison.
Ordre de priorité : . Si aucune différence ne peut être faite
en classant les atomes directement liés aux carbones de la double liaison, il faut passer à l’atome
suivant qui est lié à la chaîne et ainsi de suite.
Si les atomes comparés ont même numéro atomique mais diffèrent par leurs nombre de masse,
alors la priorité revient à celui qui a le nombre de masse le plus élevé : .
Propène ou Propylène
Isobutylène
Alcyne :
Les alcynes sont des hydrocarbures qui contiennent une triple liaison.
La formule générale est .
Les alcynes se nomment similairement aux alcanes mais on utilise le suffixe –yne pour former des
.
La numérotation débute le plus près de la liaison triple.
L’indice de position de la double liaison s’écrit entre deux traits d’union et tout juste devant la
terminaison –yne
Si plus d’une triple liaison existe, on utilise les suffixes –diyne, -triyne,., e.t.c….. et on place un –a
juste avant les indices de position des triples liaisons.
Alcénynes (énynes) :
Les composés possèdant une double et une triple liaisons sont appelés des alcénynes.
La numérotation débute le plus près de la double liaison.
On remplace la désinence –ane dans le nom de l’hydrure parental par les désinences –ène et –yne.
Cet ordre forme donc des .
Groupes substituants :
On nomme les noms des groupes susbtituants, qu’ils saturés ou insaturés, monovalents ou polyvalents, à
partir des noms des alcanes correspondant et en utilisant les suffixes suivants :
Le suffixe -yle est caractéristique d’un groupe substituant monovalent. Lorsque précédé des préfixes
multiplicatifs « di, tri, tétra,… » il garde toute sa signification et représente deux fois ou plus une valence
libre. Les suffixes « -ylidène » et « -ylidyne » sont utilisés pour signifier que les deux ou trois valences
libres émanant d’un même atome sont orientées dans la même direction et pourront former éventuellement
une double ou une triple liaison.
Noms courants :
Groupe vinyle
Groupe allyle
Groupe méthylène
Groupe éthylène
Groupe isopropylidène
Groupe isobutylidène
Groupe sec-butylidène
Groupe isopentylidène
Groupe néopentylidène
Groupe isobutylidyne
Groupe isopentylidyne
Groupe néopentylidyne
Cyclobutane
Cyclopentane
Cyclohexane
Cycloheptane
Cyclooctane
Cyclononane
Les hydrocarbures saturés comportant seulement deux cycles ayant en commu un seul
atome de carbone sont appelés hydrocarbures monospiranniques :
L’atome de carbone commun est appelé carbone spirannique.
On les nomme comme les alcanes bicycliques mais en utilisant le préfixe spiro- au lieu de
bicyclo-.
Halogénoalcanes (halogénoalkyles) :
On nomme les halogénoalcanes tout comme les alcanes en ajoutant en premier préfixe le
nom avec son numéro de l’halogène sous forme..chloro….bromo…iodo….
Les préfixes multiplicatifs « di, tri, e.t.c. » s’appliquent lorsque nécessaire.
Pour nommer des halogénoalcanes constitués de différents halogènes, l’ordre alphabétique
prévaut et on attribut les plus petits indices possible au substituant cité le premier.
Les dihalogénoalcanes vicinaux sont des composés dihalogénés dont les halogènes sont
situés sur des carbones voisins.
Les dihalogénoalcanes geminés, sont des composés dihalogénés dont les halogènes sont
situés sur le même carbone.
Noms courants :
Chloroforme
Iodoforme
Fluoroforme
Bromoforme
Un type de nomenclature qui tend à disparaître est de nommer les halogénoalcanes en les considérant
comme des halogénures d’alkyles : bromure de méthyle au lieu de bromométhane.
Alcool :
Les alcools simples répondent à la formule brute .
On les nomme en faisant suivre le nom de l’hydrocarbure correspondant de la terminaison –ol
immédiatemment précédée de l’indice de position de la fonction.
Si la molécule contient plusieurs fonctions alcool, la terminaison –ol est précédée d’un indice
multiplicateur ( di, tri, …) lui-même précédée de tous les indices de position.
On peut également nommer les alcools simples en faisant suivre du mot alcool le nom du groupe
substituant complété par la terminaison –ique. Ex : Méthanol = Alcool méthylique.
Alcool glycolique :
Alcénol et alcynol :
Alcénol :
Alcynol :
Nomenclature :
Dans le cas des alcènols ou cycloalcénols on attribue le plus petit indice au carbone portant le
groupe hydroxyde.
Dans le cas des alcynol, le groupe hydroxyde a priorité sur la liaison triple.
Éther-oxyde :
Les éthers-oxydes sont des composés de la forme .
Nomenclature de substitution :
On détermine d’abord le nom de l’hydrure parental RH, le groupe qui contient le plus de carbone,
ou insaturé ou fonctionnel.
Le groupe R’O se nomme comme étant un alkyloxy-.
Nomenclature de classes fonctionnelles :
On peut aussi nommer les éthers-oxydes en faisant précéder les noms des deux groupes
substituants du terme oxyde de-.
Éther-oxyde cyclique :
Les oxydes cycliques se nomment en associant le cycle éther au cycle carboné équivalent auquel
on accole le préfixe oxa- :
Peroxydes :
Nomenclaure de substitution :
Les peroxydes répondent à la formule générique R-O-O-R’.
On les nomme à la manière des éthers.
On détermine d’abord le nom de l’hydrure parental RH, le groupe qui contient le plus de carbone,
ou insaturé ou fonctionnel.
Le groupe R’OO se nomme comme étant un alkylperoxy-.
Nomenclature de classes fonctionnelles :
On peut aussi nommer les éthers-oxydes en faisant précéder les noms des deux groupes substituants du
terme peroxyde de-.
Aldéhyde :
Le nom d’un aldéhyde acyclique est formé en ajoutant la terminaison –al, -dial,…, au nom de
l’hydrocarbure correspondant.le carbone de groupe contenant la fonction carbonyle porte toujours
l’indice de position 1.
Les aldéhydes cycliques sont nommés en ajoutant la terminaison –carbaldéhyde au nom du cycle.
Si l’acide R-COOH correspondant à l’aldéhyde R-CH=O possède un nom d’usage, on peut former
le nom de l’aldéhyde en remplaçant la terminaison –ique ou –oïque, par le mot aldéhyde.
Formaldéhyde (méthanal) :
Acétaldéhyde (éthanal) :
Benzaldéhyde (Benzènecarbaldéhyde) :
Phénylacétaldéhyde (phényléthanal) :
Cétone :
Le nom d’une cétone se forme en ajoutant la terminaison –one précédée de l’indice de position à
celui de l’hydrocarbure correspondant. La chaîne principale est la plus longue contenant le groupe
CO.
Si les groupes substituants sont simples on peut également nommer les cétones en faisant suivre
leurs noms dans l’ordre alphabétique du mot cétone.
Acétone (propanone) :
Acétophénone (1-phényléthanone) :
Benzophénone (diphénylphénone) :
Éthylméthylcétone (butanone) :
Diéthylcétone (3-pentanone) :
Lorsque les groupes sont nommés en tant que substituants, on les appelle groupes
alcanoyle ou acyle .
Les différents types d’acides carboxyliques :
Acide carboxylique :
Ester :
Anhydride :
Halogénure d’acide :
Amide :
Acide carboxyliques :
En série acyclique, les acides sont nommés en faisant suivre le nom de l’hydrocarbure
correspondant de la terminaison –oïque et en le faisant précéder du mot acide. Le groupement
COOH porte toujours l’indice de position 1.
En série cyclique, les acides dont la fonction est directement liée à un cycle sont nommés en
faisant suivre le mot acide du nom de l’hydrocarbure auquel on ajoute le suffixe carboxylique.
Acide formique (acide méthnoïque):
Acide acrylique :
Acides dicarboxyliques :
On les appelle acides alcanedioïques.
Acide oxalique :
Acide malonique :
Acide succinique :
Solomons p.18
Fonction acétate :
Les sels de sodium et de potassium de la plupart des acides carboxyliques sont facilement solubles
dans l’eau même si leur chaîne carbonée est longue.
Anhydrides d’acides carboxyliques :
On les nomme en faisant suivre le mot anhydride du nom de l’acide ou des acides dans l’ordre
alphabétique :
Anhydride acétique :
Halogénures d’acyles (d’alcanoyle) :
Le nom des groupes acyles dérivent de ceux des acides en remplaçant la terminaison –ique par –
yle ou -oyle.
Les groupes acyles qui dérivent des acides cycloalcanecarboxyliques sont nommés en remplaçant
la terminaison –xylique par –nyle.
Les halogénures d’acyles sont nommés en faisant précéder le nom du groupe acyle des mots
fluorure de, chlorure de,….
Esters :
On les nomme en écrivant d’abord le nom de l’acide carboxylique en remplaçcant la terminaison
–ique par –ate.
Puis on termine le nom avec le nom du groupement alkyle de l’alcool.
Amides:
Pour nommer les amides dans lesquels aucun substituants n’est fixé à l’atome d’azote, on
supprime le mot acide et on utilise la terminaison –amide.
Les groupes alkyles liés à l’atome d’azote des amides sont nommés en tant que substituants et leur
nom est précédé de N- ou N,N- .
On supprime le mot acide et on remplace la terminaison –ique ou –oïque par –amide.
Arènes (composés aromatiques) :
Le terme aromatique sert à décrire la classe des composés qui comportent des cycles de type
benzénique :
Les benzènes monosubstitués sont nommés comme les autres hydrocarbures en ajoutant le
suffixe –benzène.
Le préfixe phényl est employé lorsque le groupement est considéré comme substituant :
Phénol :
Aniline :
Acétophénone :
Benzaldéhyde :
Acide benzoïque :
Benzonitrile:
o-Xylène:
Anisole :
p-crésol :
Les annulènes :
Les annulènes sont des composés monocycliques qui peuvent être représentés par des structures
dont les doubles et simples liaisons alternent.
La dimension du cycle d’un annulène est indiqué par un nombre entre crochets et on les nomme
en faisant suivre leur dimension par la désinence –annulène.
On les nomme de la même manière que les arènes en remplaçant la terminaison -benzène par -
phénol.
Amines :
Les amines primaires sont nommées en ajoutant la terminaison –amine au nom du groupe
substituant. Si ce groupe est ramifié, sa chaîne principale doit contenir le carbone lié à NH 2 en
indice de position 1. On peut aussi nommer les amines primaires en ajoutant le suffixe –amine au
nom de la chaîne carbonée avec l’indice de position pour NH2.
Si elles sont symétriques, les amines secondaires et tertiaires sont nommées comme les amines
primaires. Si elles sont mixtes, elles sont considérées comme des dérivées de l’amine primaire
formée avec le groupe R le plus long ou complexe substituée sur l’atome d’azote. On fait précéder
le nom par la lettre N.
Arylamine courant :
Aniline :
o-Toluidine :
Amines hétérocycliques :
Dans la nomenclature systématique, les préfixes aza-, diaza- et triaza- sont utilisés pour indiquer
que des atomes d’azote ont remplacé des atomes de carbone dans l’hydrocarbure correspondant.
Cependant, les amines hétérocycliques importantes ont toutes des noms courants :
Fonctions mixtes :
Pour les composés comportant plusieurs groupes fonctionnels, il faut :
Toujours favoriser la chaîne principale la plus longue
Maximiser l’inclusion des doubles liaisons, puis triples liaisons dans la chaîne principale.
Utiliser l’ordre de priorité suivant :
Acides carboxyliques halogénures d’acyles esters amides nitriles aldéhydes cétones
alcools phénols hydroproxydes amines éthers sulfures peroxydes halogénures.