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DÉDICACE

À mon Père et ma mère pour tous leurs soutiens.

I
REMERCIEMENT
Le bienfait doit être apprécié par une action de reconnaissance et de gratitude à
l'endroit du bienfaiteur. C'est pourquoi, nous ne cesserons de remercier le Tout
puissant qui nous a permis non seulement d'effectuer ce stage en bonne santé,
mais surtout, nous a accordé sa grâce immense.

Comme le dit AMADOU HAMPATE BA dans l'étrange destin de Wagrin : «


Quel que soit la valeur d'un présent fait à un homme, il n'y aura qu'un mot pour
témoigner la reconnaissance inspirée par la libéralité, et ce mot est : Merci ».
Aussi, nous paraît-il opportun d'exprimer notre profonde gratitude à tous ceux
qui d'une façon singulière ou plurielle, dans l'anonymat ou à visage découvert,
ont contribué à l'obtention de ce stage et leur assistance pour la réalisation de
ce document. Il s’agit notamment de toute l’équipe de DJEMBEY.

Nous exprimons également notre reconnaissance à:

- l’endroit de la Direction générale de l’INP-HB, plus particulièrement à


Monsieur BAKAYOKO Losseyni, Directeur de l’ESCAE ;
- au Directeur général de DJEMBEY pour son accueil et sa disponibilité pour
toutes nos différentes questions.

Nous n’oublions pas nos parents et nos amis qui nous ont apporté leur soutien
financier et moral.

II
AVANT-PROPOS
La croissance économique mondiale a bouleversé, aujourd’hui, les
habitudes de gestion traditionnelle des entreprises, contraintes de satisfaire aux
exigences du marché actuel, devenu de plus en plus concurrentiel. Cette
mutation s’est imposée non seulement aux unités économiques, mais aussi aux
écoles de formation, qui désormais doivent offrir une élite de cadres compétents
et dynamiques, par une formation en phase avec les nouvelles données du
marché.

C’est d’ailleurs pour répondre à ce besoin d’avoir des spécialistes capables


de mettre en œuvre les stratégies visant à organiser et soutenir les activités des
entreprises, qu’a été créé le 04 septembre 1996 par décret 96-678, l’Institut
National Polytechnique Félix Houphouët –Boigny (INP-HB).

Cet établissement d’enseignement supérieur et de recherche est né de la


fusion et de la restructuration de l’Institut Agricole de Bouaké (I.A.B) et des
Grandes Écoles de Yamoussoukro que sont :

- l’Institut National Supérieur de l’Enseignement Technique (I.N.S.E.T) ;

- l’École Nationale Supérieure des Travaux Publics (E.N.S.T.P) ;

- l’École Nationale Supérieure d’Agronomie (E.N.S.A) ;

Aujourd’hui l’INPHB comprend en son sein 9 grandes écoles qui sont :

- l’École Supérieure des Travaux Publics (E.S.T.P) ;

- l’École Supérieure d’Agronomie (E.S.A) ;

- l’École Supérieure d’Industrie (E.S.I) ;

- l’École de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres


(E.F.C.P.C) ;

III
- l’École Supérieure de Mine et Géologie (E.S.M.G) ;

- l’École du Pétrole de Pétrole et de l’Énergie (E.S.P.E) ;

- l’École Doctorale Polytechnique(E.D.P) ;

- Classe Préparatoire aux Grandes Écoles (C.P.G.E) ;

- l’École Supérieure de Commerce et d’Administration des Entreprises


(E.S.C.A.E).

Cette dernière école à laquelle nous appartenons, est chargée de la formation


des ingénieurs et des techniciens supérieurs (DTS) dans le domaine tertiaire.
Au rang de ses différentes filières, figure le DTS Finance Comptabilité.
L’option Contrôle de gestion et Audit pour laquelle nous avons opté offre une
formation de qualité en gestion financière, en gestion budgétaire, audit interne,
contrôle de gestion et fonctions connexes ; en somme, à l’optimisation de la
performance d’une entreprise.

Cette formation est caractérisée par son aspect théorique et pratique, permettant
à ses diplômés d’être opérationnels dès la fin de leur formation. C’est dans
l’optique de valider l’aspect pratique que l’ESCAE nous recommande
d’effectuer un stage de minimum 45 jours dès la deuxième année de notre
parcours scolaire. Stage, à l’issue duquel un rapport devra être produit.

C’est ainsi que nous avons eu à effectuer notre stage au service de la


comptabilité de l’agence ULTIMATE GROUP SARL.

IV
SOMMAIRE
DEDICACE ............................................................................................................................................................ I

REMERCIEMENT ............................................................................................................................................... II

AVANT-PROPOS ............................................................................................................................................... III

SOMMAIRE ..........................................................................................................................................................V

SIGLES ET ABRÉVIATIONS .......................................................................................................................... VI

LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................................................. VII

RESUME ...........................................................................................................................................................VIII

ABSTRACT ......................................................................................................................................................... IX

INTRODUCTION ................................................................................................................................................. 1

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION D’ULTIMATE SARL .................................................................. 3

CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE D’ULTIMATE GROUP SARL ...................... 4


SECTION 1 : OBJECTIFS ET CIBLES ................................................................... 4
SECTION 2 : PRÉSENTATION DES PRODUITS - SERVICES, ORGANIGRAMME ET
LE FONCTIONNEMENT ..................................................................................... 5
CHAPITRE II : APPROCHE DÉFINITIONNELLE .................................................................. 10
SECTION 1 : DÉFINITIONS............................................................................... 10
SECTION 2 : PLAN COMPTABLE GÉNÉRAL ...................................................... 11
DEUXIÈME PARTIE : CADRE PRATIQUE DE L’ÉTUDE ........................................................................ 21

CHAPITRE 3 : LE TRAITEMENT DES PIÈCES COMPTABLES .......................................... 23


SECTION 1 : TYPES DE PIÈCES COMPTABLES ET DESCRIPTION DE
L’ORGANISATION COMPTABLE DE DJEMBEY. ................................................ 23
SECTION 2 : LES ÉTAPES DE TRAITEMENT DE PIÈCES COMPTABLES DE
DJEMBEY. ....................................................................................................... 29
CHAPITRE IV : ANALYSE ET PROPOSITIONS ..................................................................... 37
SECTION 1 : ANALYSES ET CRITIQUES ............................................................ 37
SECTION 2 : PROPOSITIONS ............................................................................ 39
CONCLUSION.................................................................................................................................................... 42

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................................X

SITES INTERNETS VISITÉS.............................................................................................................................X

ANNEXE ............................................................................................................................................................. XII

TABLE DES MATIÈRES ................................................................................................................................. XV

V
SIGLES ET ABRÉVIATIONS

Acronymes Significations

ESCAE : École Supérieure de Commerce et d’Administration des Entreprises

INP-HB Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny

ESMG École Supérieure des Mines et Géologie

EP École Préparatoire

ESTP École Supérieure des Travaux Publics

ESI École Supérieure d’Industrie

ESA École Supérieure d’Agronomie

EFCPC École de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres

EDP École Doctorale Polytechnique

CAE Commerce et Administration des Entreprises

FC Finance et Comptabilité

DTS Diplôme de Technicien Supérieur

SYSCOHADA Système Comptable pour l’Organisation et l’Harmonisation du Droit des


REVISE
Affaires en Afrique Révisés

PIC Pièce d’Imputation Comptable

VI
LISTE DES TABLEAUX
N° des Nom des tableaux pages
tableaux
1 Les informations utiles pour les 21
pièces comptables
2 tableau d'un brouillard de caisse 24
3 Exemple de tableau de 25
rapprochement bancaire
4 Exemple d'état de paiement 26
5 Tableau d'analyse du processus 29
interne

VII
RÉSUME
Ce présent rapport s’inscrit dans le cadre de notre stage de deuxième année de
cycle de technicien supérieur en Finances et la comptabilité option contrôle de
gestion. Il a été effectué au sein de l’entreprise ULTIMATE GROUP SARL.

Au cours de notre stage, nous avons été amenés à gérer la comptabilité de l’un
des services d’ULTMATE GROUP dénommé service DJEMBEY. En effet
certains problèmes ont été constatés au niveau de la gestion des pièces comptables
de celui-ci. Nous énumérons quelques-uns : des erreurs de comptabilisation des
factures clients -fournisseurs et mauvais archivage des pièces comptables, en gros
de processus de traitement de pièces comptables. C’est dans ce cadre que nous
avons choisi le thème suivant : TRAITEMENT DE PIÈCES COMPTABLES :
CAS ULTIMATE GROUP pour son service DJEMBEY.

Pour le déroulement de notre étude, nous avons procédé à des collectes


d’information au sein de l’entreprise grâce à l’entretien, analyse documentaires et
l’observation physique, avec essentiellement l’aide de quelques responsables du
service. Après avoir recueilli les informations nécessaires pour la compréhension
de notre thème, nous avons décidé de répartir notre travail en deux grandes parties
à savoir : la première partie qui nous parle de la présentation et du fonctionnement
d’ULTIMATE GROUP SARL et la deuxième qui est le traitement des pièces
comptables du service DJEMBEY. Dans le but d’apporter des éléments nouveaux
à l’entreprise plus spécifiquement au service DJEMBEY pour lequel nous gérons
sa comptabilité, nous avons procédé à des critiques sur son environnement et
également avons proposé des solutions pour l’amélioration de la gestion des
informations comptables. Ces propositions vont au-delà du champ d’application
de notre thème.

VIII
ABSTRACT

This report is part of our second year internship major in Finance and Accounting
of management control. It was carried out within the company ULTIMATE
GROUP SARL.

During our internship, we had to manage the accounting of one of the services of
ULTMATE GROUP called DJEMBEY service. Indeed, certain problems were
noted in the management of the accounting documents of this department. We list
some of these problems: errors in the accounting of client-supplier invoices and
poor archiving of accounting documents. It is in this context that we have chosen
the following theme: ACCOUNTING DOCUMENTS PROCESSING:
ULTIMATE GROUP CASE for its DJEMBEY service.

To carry out our study, we collected information within the company, mainly with
the help of some department managers and the archives. After having collected
the information necessary for the understanding of our theme, we decided to
divide our work into two main parts: the first part which tells us about the
presentation and functioning of ULTIMATE GROUP SARL; then the second
part which is the processing of accounting documents of the DJEMBEY
department. With the aim of bringing new elements to the company, more
specifically to the DJEMBEY department for which we manage its accounts, we
have proceeded to criticize its environment and have also proposed solutions for
improving the management of accounting information. These proposals go
beyond the scope of our topic.

IX
INTRODUCTION
L'entreprise est un système composé d'un ensemble d'éléments interdépendants
en constante interaction les uns avec les autres. Elle est ouverte, c'est-à-dire en
relation dynamique avec son environnement. Ceci étant complexe et en
perpétuelle mutation, l'entreprise recherchera donc l'information nécessaire pour
saisir les opportunités et se prémunir des dangers éventuels. En effet, pour faire
face à l'environnement concurrentiel, les dirigeants de l'entreprise doivent
combiner les techniques de gestion les plus appropriées à l'étude des facteurs et à
la compréhension des phénomènes internes et externes de cette organisation. Cela
nécessite la mise en place entre autres d'une comptabilité adéquate, qui permettra
l'enregistrement et la classification des faits valorisés ou quantitatifs qui marquent
la vie de l'entreprise. Ce qui offrirait une organisation financière et comptable
conforme à la législation en vigueur.

L'application de cette comptabilité pour une garantie d'informations fiables et


compréhensibles, implique le respect des normes et des principes directeurs régis
par le système comptable de l'OHADA.

L'objectif visé par la comptabilité est donc de parvenir à un moment donné à


fournir les informations :

- Aux chefs d'entreprise pour la gestion,

- Aux partenaires commerciaux et financiers,

- À l'État à travers les services fiscaux.

L’objectif de notre stage au sein de l’entreprise ULTIMATE GROUP SARL


est de rédiger le rapport de la deuxième année finance comptabilité. C’est dans ce
contexte que nous y avons été invités à réfléchir sur le thème : « Traitement de

1
pièces comptables cas UTLIMATE GROUP SARL, plus précisément au
service DJEMBEY ».

Dans un secteur d'activité à forte concurrence, ULTIMATE GROUP a pu


installer sa notoriété sur le plan national à travers des réalisations de qualité. Cela
n'aurait pas pu être possible sans une bonne gestion de sa comptabilité. Ce thème
présente un intérêt économique et financier, car, il touche directement un pôle clé
de l'entreprise. Il s'agit ici d'un domaine très sensible qu'il faut quotidiennement
gérer avec efficacité suivant un ensemble de règles et procédures bien définies
tout en s'appuyant sur les lois en vigueur en comptabilité.

L'objectif de ce rapport est donc de montrer l'importance pour une entreprise


d'avoir une bonne maîtrise de sa comptabilité. Ainsi, afin d'atteindre l'objectif que
nous nous sommes fixés, notre recherche s'articule autour de deux parties :

- la première est consacrée à la présentation d’ULTIMATE GROUP et la


deuxième, le déroulement du stage (travaux effectués) et le traitement de
pièces comptables de celle-ci qui fait l’objet de notre étude.

2
PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION D’ULTIMATE
SARL

Dans cette première partie de notre travail, nous présentons de l’entreprise


d’ULTIMATE GROUP SARL. Celle-ci parlera de sa brève historique, son
objectif et sa cible dans la section premier et enfin section deuxième, la

présentation des produits - services, organigramme et le fonctionnement

3
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE D’ULTIMATE GROUP
SARL

ULTIMATE GROUP SARL est une entreprise sise à Cocody II plateaux


Aghien avec son capital social est de 1 000 000 F CFA, RC-ABJ-2020-B-00959.
Elle est spécialisée dans la vente des ordinateurs et de la maintenance ceux-ci.
Celle-ci a créé en son sein, une filiale dénommée DJEMBEY. Cette filiale est
un service évènementiel spécialisé dans le recrutement des hôtesses, la formation
en mannequinat et cours de danse. Avec son équipe dynamique, ce service
accompagne les entreprises dans le domaine de la communication digital. Dans
cette présentation, nous voudrons signifier que le service DJEMBEY fonctionne
sous couvert de l’entreprise ULTIMATE GROUP et le champ d’application de
notre thème tourne autour du service DJEMBEY.

SECTION 1 : OBJECTIFS ET CIBLES


Lors de la création du service DJEMBEY, le directeur général d’ULTIMATE
GROUP SARL a fixé assigné certains objectifs .Cette première section nous
permet de mettre en évidence les objectifs et les cibles de celui-ci.

1. Objectifs
Le service DJEMBEY vise les objectifs bien appropriés que sont :

- apporter un service de qualité aux Annonceurs et aux Agences ;

- susciter la curiosité des prospects ;

- proposer des solutions d’animation Terrain.

- Élaborer une stratégie de communication alternative et différentielle ;

4
2. Cible 1

En fonction des problématiques, des objectifs et du budget, DJEMBEY détermine


avec le client la stratégie adaptée au besoin :

- des entreprises ; salons ; foires ;

- ouverture d’un point de vente ;

- lancement de produit ;

- campagnes nationales ;

- mise en main de produit ;

- promotion des ventes.

SECTION 2 : PRÉSENTATION DES PRODUITS - SERVICES,


ORGANIGRAMME ET LE FONCTIONNEMENT

Dans cette deuxième section, nous présentons les produits et services de


DJEMBEY, enfin l’organigramme et le fonctionnement d’ULTIMATE
GROUP, car DJEMBEY dépend de l’organisation de celui-ci. Nous précisons
que nous avons effectué notre stage au sein d’ULTIMATE GROUP SARL, mais
celle-ci a créé un service pour mener une nouvelle activité. C’est dans ce sens
que nous avons été amenés à traiter les pièces comptable de celle-ci. Par
conséquent les services qui sont énumérés ci-dessous concerne le service
DJEMBEY et non pas ULTIMATE GROUP SARL.

1
En matière de communication, la cible désigne le public auquel on s’adresse. C’est un élément à prendre obligatoirement en compte dans la
mise en place de toute campagne de communication. La cible peut être principale ou secondaire. Mais dans tous les cas, le ciblage
client doit être effectué avec soin pour garantir de bonnes performances lors d’une campagne.

5
1. Services
DJEMBEY SARL présente les services suivants :

- La conception et élaboration d’actions marketing

- Mettre à la disposition des entreprises évènementielles des hôtesses, les


promoteurs terrains

- Service de conciergerie aux populations qui en ont besoin

- Service de livraison pour les vendeurs en ligne

- Service de la communication digital pour les entreprises

- La publicité des entreprises

2. Organigramme d’ULTIMATE

DIRECTION
GENERAL

SECRETARIAT AUDIT INTERNE

DIRECTION DIRECTION
DIRECTION DIRECTION DIRECTION
ADMINISTRATIVE RESSOUCES
MARKETING COMMUNICATION LOGISTIQUE
ET FINANCIERE HUMAINES

SERVICE
SERVICE COMMUNICATION COMMUNICATION
COMPTABILITE MARKETING
COMMERCIAL EVENEMENTIEL DIGITAL
DIGITAL

Source : extrait du document d’organisation d’ULTIMATE GROUP SARL.

Nous sommes rattachés au service comptabilité d’ULTIMATE GROUP SARL et


les tâches de DJEMBEY sont exécutées par les acteurs d’ULTIMATE GROUP.
Nous allons donc présenter ci-dessous le fonctionnement de celui-ci.

6
3. Fonctionnement
Toute entreprise pour atteindre ses objectifs doit se doter d’une bonne
organisation. Ainsi l’organisation D’ULTIMATE GROUP SARL est la
suivante :

- DIRECTION GÉNÉRALE

- DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES

- DIRECTION FINANCIÈRE ET COMPTABLE

- DIRECTION COMMERCIALE ET MARKETING

- DIRECTION DE LA COMMUNICATION

- DIRECTION GÉNÉRALE

La stratégie de développement d’ULTIMATE GROUP repose également


sur les compétences de la direction générale qui ne cesse de veiller sur la bonne
marche ses activités. Le Directeur général est le premier responsable de
l’entreprise. À cet effet, il entretient les relations de l’entreprise avec l’extérieur.
Il représente l’entreprise dans toutes les transactions avec l’administration
publique et privée. Il détermine les objectifs ou les missions de chaque service de
la structure. Pour cela, il met en place les moyens nécessaires pour un meilleur
accomplissement de ses objectifs. Il veille également à l’exécution effective des
décisions prises.

- DIRECTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIÈRE

La direction comptable et financière assure l’ensemble des informations des


flux financiers de l’entreprise, cette direction représente le cœur de l’entreprise
parce qu’elle met en place des outils d’aide à la prise de décisions stratégiques et

7
prévient ainsi les risques financiers. Aussi, parce qu’elle permet à l’entreprise de
juger ces compétences et d’assurer aux décideurs qu’ils ont bien les fonds
nécessaires à l’instant T pour financer telle ou telle activité. C’est donc à elle, que
revient la responsabilité de donner à l’entreprise l'opportunité et les moyens de se
développer et de mieux se vendre. Elle garantit aussi que le capital de l’entreprise
est bien investi de façon rentable.

- DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES

La direction des ressources humaines est pilotée par La Responsable des


ressources humaines et assistées par trois responsables gestion du personnel
pendant notre stage. La Responsable RH s’occupe de la politique de gestion des
RH : le recrutement, la gestion des emplois et des compétences, évaluation du
personnel. Les Responsables gestion du personnel participent à la mise en place
de tous les éléments cités. Elles travaillent également sur la gestion administrative
à savoir : l’élaboration des contrats de travail, la formation, la gestion des absences
et présences, la gestion les assurances maladie et aussi la gestion des stagiaires.

- DIRECTION MARKETING
Le service marketing s’impose comme une fonction majeure. En effet, il
assure, en étroite collaboration avec le service commercial, la définition de plans
marketing destinés à développer la vente de l’ensemble des biens ou services
produit par l’entreprise. Pour cela, il analyse le marché, détermine les cibles, fixe
les objectifs à atteindre ainsi que les grands axes de publicité et de communication.

- DIRECTION COMMUNICATION
Chargée de promouvoir l'image de l'entreprise, la direction de la
communication et des relations publiques est intermédiaire entre les entreprises et
l’agence, elle assure la visibilité de l'entreprise. La direction de la communication
et des relations publiques groupe est étroitement associée au processus

8
décisionnel du groupe. Le thème qui a déjà été dit a pour objectif de développer
la notoriété du groupe et positionner ULTIMATE GROUP comme l’une des
entreprises les plus performantes et crédible de la Côte d’Ivoire.

- DIRECTION LOGISTIQUE
La logistique est l’un des services phares qui permet de mettre à la
disposition des commerçants qui effectuent des ventes en ligne un service de
livraison de qualité. Ce service est créé pour soutenir le service DJEMBEY, avec
sa qualité de gestion rassure ses clients qu’ils recevront leur dû dans un délai de
24 heures.

9
CHAPITRE II : APPROCHE DÉFINITIONNELLE

Le deuxième chapitre de notre étude nous permet de définir certains mots clés
dans la première section et présenter le plan comptable dans la deuxième section.

SECTION 1 : DÉFINITIONS
Cette section nous aide à définir la comptabilité, définir aussi les principes
comptables selon le SYSCHOHADA et le manuel de procédures.

1. Comptabilité
Selon le SYSCOHADA révisé (1204 : 141), 2la comptabilité est un système
d’organisation de l’information financière qui permet :
- de saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées ;
- de fournir, après traitement approprié, un ensemble d’informations
conforme aux besoins des divers utilisateurs intéressés.
Pour garantir la qualité et la compréhension de l’information, toute comptabilité
implique :
- le respect de principes ;
- une organisation répondant aux exigences de contrôle et de vérification ;
- la mise en œuvre de méthodes et de procédures ;
- l’utilisation d’une terminologie commune.
La comptabilité est aussi un instrument de description et de modélisation de
l'entité ainsi qu’une pratique sociale et organisationnelle mettant en relation divers
acteurs (dirigeants, préparateurs de comptes, auditeurs et utilisateurs multiples).

2
Système Comptable pour l’Organisation et l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique Révisés, 1204
pages.

10
2. Pièces comptables ou pièces justificatives

Selon SYSCOHADA révisé les Documents servant de justification aux


enregistrements comptables et de moyen de preuve entre commerçants en cas de
litige sont : des factures, des chèques, bulletins de paye, etc. L’objectif des pièces
comptables est de pouvoir retracer, à chaque instant, l’ensemble des opérations
qui ont affecté l’activité de l’entreprise.

3. Traitement pièces comptables


Les pièces comptables sont des supports qui viennent justifier les opérations
comptables ; en principe toute opération réalisée doit faire l’objet d’un écrit à
défaut de passer inaperçue. La preuve est l’un des principes importants en
comptabilité se matérialisant par un document justificatif dit pièce comptable. La
pièce justificative permet de comprendre pourquoi l’opération a été enregistrée.
De ce fait, elle doit comporter les informations les plus essentielles.

SECTION 2 : PLAN COMPTABLE GÉNÉRAL

La comptabilité étant un système d'analyse, d'organisation et de traitement de


l'information permettant de saisir, classer, enregistrer des données de base
chiffrées afin de fournir, après traitement approprié, un ensemble d'informations
conformes aux besoins des divers utilisateurs intéressés, le Plan comptable
général est un ensemble des règles et modalités permettant de remplir
correctement les fonctions comptables.

11
1. Principes comptables fondamentaux
Les principes comptables fondamentaux structurent la représentation
comptable de l’entité. Issus historiquement de la pratique comptable, ces principes
sont intégrés dans les cadres conceptuels et les normes comptables, et tirent leur
légitimité de leur reconnaissance par les acteurs du monde comptable. En effet
selon l’article 4 de SYSCOHADA révisé pour garantir la fiabilité, la
compréhension et la comparabilité des informations, la comptabilité de chaque
entité implique la mise en œuvre de postulats, de conventions, de méthodes et de
procédures normalisées éventuellement par secteurs professionnels. Nous
présenterons à la suite, les postulats et conventions.

1.1. Les postulats comptables


Les postulats permettent de définir le champ du modèle comptable. Ce sont des
principes acceptés sans démonstration, mais cohérents avec les objectifs fixés.

Les postulats retenus pour définir le champ du modèle comptable du Système


comptable OHADA sont les suivants :

- Postulat de l’entité ;
- Postulat de la comptabilité d’engagement ;
- Postulat de la spécialisation des exercices ;
- Postulat de la permanence des méthodes ;
- Postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence
juridique.

1.1.1. Postulat de l’entité


Il s’agit d’une hypothèse fondamentale portant sur la relation entre, d’une
part, la personne morale ou le groupe et d’autre part son ou ses propriétaires
(exploitant, associés, actionnaires, membres). En effet, l’entité est considérée
comme étant une personne morale ou un groupe autonome et distinct de ses
propriétaires et de ses partenaires économiques. La comptabilité financière est

12
fondée sur la séparation entre le patrimoine de l'entité et celui de ses propriétaires.
Ce sont les transactions de l'entité et non celles des propriétaires qui sont prises
en compte dans les états financiers de l’entité.

Une entité s’étend à toute organisation exerçant une activité économique et qui
contrôle et utilise des ressources économiques. Lorsqu’une entité (personne
morale) contrôle une ou plusieurs entités, l’ensemble forme un groupe qui doit
présenter des états financiers consolidés.

1.1.2. Postulat de la comptabilité d’engagement ou d’exercice

Les effets des transactions et autres événements sont pris en compte dès
que ces transactions ou événements se produisent et non pas au moment des
encaissements ou paiements. Ils sont enregistrés dans les livres comptables et
présentés dans les états financiers des exercices auxquels ils se rattachent.
L'information financière ainsi établie, à l'exception de celle contenue dans le
tableau des flux de trésorerie et sous réserve des dispositions spécifiques
concernant le Système minimal de Trésorerie, renseigne les utilisateurs, non
seulement sur les transactions passées ayant entraîné des flux de trésorerie, mais
également sur des obligations et autres événements entraînants des encaissements
et des paiements futurs.

1.1.3. Postulat de la spécialisation des exercices

Ce postulat, prévu à l’article 59 de l’Acte uniforme relatif au droit


comptable et à l’information financière, signifie que la vie de l’entité étant
découpée en périodes appelées « exercices » à l’issue desquels sont publiés des
états financiers annuels, il faut rattacher à chaque exercice tous les produits et les
charges qui le concernent (nés de l’activité de cet exercice), et ceux-là seulement.
D’une manière générale, lorsque des revenus sont comptabilisés au cours d'un

13
exercice, toutes les charges ayant concouru à la réalisation de ces revenus doivent
être déterminées et rattachées à ce même exercice. Ce raisonnement ne peut
s’étendre à toutes les charges, car certaines ne peuvent être rattachées à aucun
produit déterminé et constituent des charges « de période » engendrant réduction
d’actif ou augmentation de passif. L’exemple type est constitué par les frais
d’administration générale de l’entité.

Le respect de ce postulat est assuré par le biais de comptes dits de régularisation


qui permettent d'ajuster les produits et les charges dans le temps. Enfin, une entité
doit ajuster les montants comptabilisés dans ses états financiers pour tenir compte
des événements postérieurs à la clôture de l’exercice, mais antérieurs à la date
d’arrêté des comptes si ceux-ci contribuent à confirmer des situations qui
existaient à la clôture de l’exercice (par exemple : révélation de la situation
compromise d’un client rendant la créance douteuse).

Par contre, les événements postérieurs à la clôture de l’exercice, mais antérieurs


à la date d’arrêté des comptes qui indiquent des situations apparues
postérieurement à la clôture de l’exercice ne donnant pas lieu à des ajustements
des états financiers (par exemple : sinistre intervenu après la date de clôture ne
remettant pas en cause la continuité d’exploitation).

1.1.4. Postulat de la permanence des méthodes

Le postulat de permanence des méthodes rappelé dans l’article 40 de l’Acte


uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière exige que les
mêmes méthodes de prise en compte, de mesure et de présentation soient utilisées
par l'entité d'une période à l'autre. En effet, la comparabilité et la cohérence des
informations comptables au cours de périodes successives impliquent la
permanence des méthodes d'évaluation et de présentation.

14
Le terme « méthode comptable » s’applique -aux méthodes et règles d’évaluation
et de présentation des comptes.

On peut cependant déroger à la fixité des méthodes si un changement exceptionnel


est intervenu dans la situation de l'entité ou dans le contexte économique,
industriel ou financier et que le changement de méthodes fournit une meilleure
information financière compte tenu des évolutions intervenues.

1.1.5. Postulat de la prééminence de la réalité économique sur


l’apparence juridique
Selon ce postulat, pour que l'information représente d'une manière pertinente les
transactions et autres événements qu'elle vise à représenter, il est nécessaire qu'ils
soient enregistrés et présentés en accord avec leur substance et la réalité
économique et non pas seulement selon leur forme juridique.

1.2. Les conventions comptables


Les conventions comptables sont destinées à guider le préparateur des comptes
dans l’évaluation et la présentation des éléments devant figurer dans les états
financiers. Elles ont un caractère de généralité moins grand que les postulats
comptables et peuvent varier d’un pays ou d’un espace géographique à un autre.
Les conventions comptables servant de guide pour l’élaboration des états
financiers annuels du Système comptable OHADA sont les suivantes :

- Convention du coût historique

- Convention de prudence

- Convention de régularité et transparence

- Convention de la correspondance bilan de clôture- bilan d’ouverture

- Convention de l’importance significative

15
1.2.1. Convention du coût historique

La convention du coût historique consiste à comptabiliser les opérations sur la


base de la valeur nominale de la monnaie sans tenir compte des éventuelles
variations de son pouvoir d’achat. Il repose sur la stabilité de l’unité monétaire
qui doit permettre d’additionner des unités monétaires de différentes périodes,
sans dénaturer l’information comptable. Selon la convention du coût historique,
les actifs sont comptabilisés pour le montant payé ou pour la valeur de la
contrepartie qui a été donnée pour les acquérir. Les passifs sont comptabilisés
pour le montant des produits reçus en échange de l’obligation ou, dans certaines
circonstances (par exemple, les impôts sur les bénéfices), le montant que l’on
s’attend à verser pour éteindre le passif (passif externe) dans le cours normal de
l’activité. Selon les articles 35 et 36 de l’Acte uniforme relatif au droit comptable
et à l’information financière, la méthode d’évaluation des éléments inscrits en
comptabilité est fondée sur la convention du coût historique.

1.2.2. Convention de prudence

Cette convention est énoncée d’entrée dans les articles 3 et 6 de l’Acte


uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière : « La
comptabilité doit satisfaire, dans le respect de la convention de prudence, aux
obligations de régularité, de sincérité et de transparence inhérentes à la tenue, au
contrôle, à la présentation et à la communication des informations qu’elle a
traitées. » La prudence est l'appréciation raisonnable des faits dans des conditions
d’incertitude afin d'éviter le risque de transfert, sur l'avenir, d'incertitudes
présentes susceptibles de grever le patrimoine ou le résultat de l'entité. Les actifs
et les produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs et les charges ne
doivent pas être sous-évalués.

16
La convention de prudence est avant tout, dans le contexte socio-économique et
culturel de nos entités, un moyen d’une part, de protéger et surtout de garder la
confiance des tiers et, d’autre part de prévenir toutes distributions de dividendes
fictifs (distribution de plus-values potentielles) susceptibles de nuire à leur
équilibre financier, leur croissance et leur capacité d’autofinancement.

Toutefois, l'application de ce principe de prudence ne doit pas conduire à la


création de réserves occultes ou de provisions excessives, la sous-évaluation
délibérée des actifs ou des revenus ou la surévaluation délibérée des passifs ou
des charges.

1.2.3. Convention de régularité et transparence

Dans le droit comptable OHADA, cette convention a été affirmée dans les
articles 6, 8, 9, 10 et 11 de l’Acte uniforme relatif au droit comptable et à
l’information financière. En fait, il imprègne tous les textes relatifs à l’information
externe.

1.2.4. Convention de la correspondance bilan de clôture – bilan


d’ouverture
Cette convention est rappelée à l’article 34 de l’Acte uniforme relatif au droit
comptable et à l’information financière : « le bilan d’ouverture d’un exercice doit
correspondre au bilan de clôture de l’exercice précédent ». Cette convention,
classique, mais d’application délicate, a pour principale conséquence que l’on ne
peut imputer directement sur les capitaux propres (à l’ouverture de l’exercice,
donc à la clôture de l’exercice précédent) :

1.2.5. Convention de l’importance significative


Cette convention, bien qu’énoncée formellement à l’article 33 de l’Acte
uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière, à propos des
notes aux états financiers, concerne également tous les autres états financiers. Sont

17
significatifs « tous les éléments susceptibles d’influencer le jugement que les
destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation
financière et le résultat de l’entité » (article 33 de l’Acte uniforme).

2. Les objectifs du plan comptable OHADA (PCGO)

Le SYSCOHADA visé les objectifs principaux suivants :

- L’instauration de pratiques comptables uniformes ;

- La fiabilité de l’information comptable et financière ;

- L’image fidèle du patrimoine, la situation financière et du résultat de


l’entreprise ;

- L’adoption du modèle des entreprises aux normes internationales ;

- La mise à la disposition des entreprises d’un outil moderne de gestion ;

- La pertinence partagée de l’information sur la base des différents


producteurs et utilisateurs de comptes ;

- Alimentation d’une centrale des bilans en informations comptables et


financières pertinentes et sures.

3. Codification des règles comptables


La codification est aménagée de façon à établir des constantes et des
parallélismes permettant facilement de retenir les comptes. Malgré que
DJEMBEY ne possède pas de plan comptable, sa comptabilité est régie par le
SYSCOHADA révisé. Les règles comptables sont définies par les éléments
généraux ci-après :

- L’inventaire ;

- L’exercice comptable ;

- La conservation des pièces comptables ;


18
- Les états annuels.

4. Le manuel de procédures
Selon l’article 16 de SYSCOHADA révisé, Pour maintenir la continuité
dans le temps de l'accès à l'information, toute entité établit un manuel décrivant
les procédures et l'organisation comptables. Ce manuel, mis à jour périodiquement
est destiné à garantir le caractère définitif de l'enregistrement des mouvements.
Il est conservé aussi longtemps qu'est exigée la présentation des états financiers
successifs auxquels il se rapporte. Les mouvements affectant le patrimoine de
l’entité sont enregistrés en comptabilité, opération par opération, dans l'ordre de
leur date de valeur comptable.
Cette date est celle de l'émission par l’entité de la pièce justificative de l'opération,
ou celle de la réception des pièces d'origine externe. Les opérations de même
nature réalisées en un même lieu et au cours d'une même journée peuvent être
récapitulées sur une pièce justificative unique.
Les mouvements sont récapitulés par période préalablement déterminée qui ne
peut excéder un mois. L’entité procède à l'opération d'inventaire par le relevé
physique de tous les éléments de son patrimoine avec la mention de la nature, de
la quantité et de la valeur de chacun d'eux à la date de l'inventaire. Les données
d'inventaire sont organisées et conservées de manière à justifier le contenu de
chacun des éléments recensés du patrimoine.

4.1. Définition
Le manuel de procédure et d’organisation comptable a pour finalité de capitaliser
le savoir-faire au sein d’une organisation et faciliter son transfert ; de favoriser la
formation et l’encadrement du personnel ; de poser les principes généraux de
travail et enfin de définir les obligations des différents acteurs et leurs méthodes
de travail. Le manuel de procédures pourra indiquer notamment :

19
4.2. Le contenu
Ce document pourra indiquer notamment :

- Le plan des comptes de l’entreprise (c'est-à-dire la liste des comptes


utilisés) ;

- La liste des documents comptables (livres obligatoires, livres auxiliaires…)


utilisés dans l’entreprise ;

- Le plan de classement des pièces justificatives ;

- Les procédures de traitement (type du système comptable, utilisation de


pièces récapitulatives, méthode de pré -imputation).

- La méthode pratiquée dans l’entreprise sera décrite dans le document des


procédures.

4.3. Cas des comptabilités informatisées

La description du système de traitement est essentielle dans le cas des


traitements informatisés. Le document obligatoire doit comprendre
notamment :

- Une description des matériels mis en œuvre ;

- Un dossier pour chaque programme d’ordinateur. Ce dossier doit


contenir en particulier l’analyse des traitements, les instructions
d’exploitations, la description des contrôles…

20
DEUXIÈME PARTIE : CADRE
PRATIQUE DE L’ÉTUDE

Dans la partie pratique de notre étude, nous avons présenté différentes tâches
effectuées au cours de notre stage d’immersion, ensuite parler de notre terme qui
est le traitement des pièces comptables au troisième chapitre enfin dans le
quatrième chapitre , nous procédons à l’analyse et proposition.

21
TÂCHES EFFECTUÉES

Durant notre stage, nous avons eu à faire plusieurs activités dans l’entreprise. À
notre arrivée dans l’entreprise ULTIMATE GROUP, nous avons bénéficié d’une
formation intensive, d’un entretien afin d’y connaitre le rôle de chaque direction.
Aussi, cette formation nous a permis de comprendre pleinement les taches
relatives à une optimale gestion quotidienne de la comptabilité.
Le service comptable est divisé en deux pôles (service comptable proprement dit
et service d’audit) travaillant en parfaite complémentarité.
Afin de vérifier si les procédés et explications étaient bien assimilés, des pratiques
nous ont été confiées après démonstration des responsables.

La formation de base que nous avons reçue aborde les domaines suivants :

- conception des factures clients (ces factures concernent uniquement les


activités de DJEMBEY) ;

- enregistrement des opérations au jour le jour (enregistrement de


DJEMBEY) ;

- point de la caisse en début et fin de journée(DJEMBEY) ;

- faire le point de caisse en fin de journée(DJEMBEY) ;

- règlement des clients chaque matin (DJEMBEY) ;

- imputation des pièces comptables(DJEMBEY) ;

- suivre l’évolution de l’activité du service de livraison à travers un tableau


de bord(DJEMBEY) (annexe 2).

22
CHAPITRE III: LE TRAITEMENT DES PIÈCES COMPTABLES

Les procédures de traitement sont les méthodes et les moyens mis en œuvre par
l’entreprise pour obtenir les livres, comptes et états récapitulatifs. C’est aussi une
procédure d'enregistrement des opérations selon un système comptable donné ; il
s'agit de l'imputation, la saisie et la validation générale faite par le comptable.

SECTION 1 : TYPES DE PIÈCES COMPTABLES ET DESCRIPTION


DE L’ORGANISATION COMPTABLE DE DJEMBEY.

Dans cette, nous mettons en exergue les différents types de pièces comptable et
l’organisation de DJEMBEY.

1. Types de pièces comptables

Les pièces comptables sont diverses. On peut citer :

1.1. La facture comptable

C’est un document qui atteste de l’achat ou de la vente de biens ou services. Ou


encore c’est un document comptable par lequel un fournisseur établit une créance,
résultant de la fourniture d’un bien ou de la prestation d’un service, vis-à-vis de
son client, bénéficiaire de ce bien ou de cette prestation. Elle constate les
conditions auxquelles un tiers a vendu des biens ou assuré des services.
Elle renferme les mentions suivantes :

- Le prix brut ;

- Les conditions de paiement ;


23
- Les adresses du client ou du fournisseur ;

- La date d’établissement de la facture ;

- Le numéro de la facture ;

- La TVA.
La facture doit être conforme à la commande, elle entraine pour le client
l’obligation de payer et pour le fournisseur l’obligation de livrer les biens ou
services.

1.2. Les bons de caisse


Ce sont des pièces comptables qui permettent de déterminer les entrées et
les sorties d’argent c’est-à-dire les recettes et les dépenses.
Au sens strict du terme, la caisse permet de retracer les mouvements d’espèces.
Elle est augmentée du montant des espèces encaissées (ventes) et diminuée du
montant des espèces décaissées (achats, remis en banque). Son solde comptable
doit obligatoirement être débiteur ou nul. Il ne peut, à aucun moment, être
créditeur : cela signifierait qu’il a été sorti de la caisse plus d’argent qu’il n’en est
rentré.
En pratique, par commodité (notamment dans les commerces de détail), la caisse
peut inclure la totalité des recettes de la journée, quels que soient les moyens de
paiement (chèques, cartes bancaires, espèces).

1.3. Les bons de chèques


Ce sont des pièces permettant de déterminer les sorties et les entrées des banques.

1.4. Les décharges


Ce sont des pièces comptables permettant de connaitre les sorties
d’argents c’est-à-dire les dépenses,

24
1.5. Les bons de commande
Ce sont des pièces comptables permettant d’acheter (sur conditions) des articles
/marchandises chez un fournisseur

1.6. Les relevés bancaires


C’est une situation des différents mouvements (nature des opérations) des
comptes que la banque adresse à son client pendant une période donnée.

C’est une pièce très utile à la comptabilité, car, non seulement elle sert d’élément
justificatif, mais elle permet aussi d’effectuer des rapprochements bancaires pour
pouvoir mieux suivre la situation financière de l’entreprise.
Le relevé bancaire, comme toutes autres pièces suit à la même procédure
administrative avant le traitement.
Quelques informations utiles pour reconnaitre une pièce comptable.

25
Tableau 1: les informations utiles pour les pièces comptables

Pièces Comptables Informations

Utiles

Relevé bancaire Titulaire du compte, domiciliation (code banque-agence


numéro de compte-clé RIB) Identification internationale,
Adresse

Chèques Date de création, numéro, nom du tireur, montant, signature

Factures Date de création, numéro de la facture, nom et adresse du


client, désignation de l'opération et le montant

Source : nous-même

1 Description de l’organisation comptable DJEMBEY


Nous décrivons l’organisation comptable du service DJEMBEY. Nous rappelons
que nous avons effectué notre stage en entreprise ULTIMATE .Cependant nous
étions chargés de gérer les opérations comptables du service DJEMBEY qui
fonctionne sous couvert de celle-ci. Avant toute description nous allons définir la
notion de l’organisation comptable.

26
1.1. Définition de l'organisation comptable

L'organisation comptable est un ensemble de procédures administratives


comptables mise en place dans l'entreprise pour satisfaire aux exigences de
régularité, de sincérité, assurer l'authenticité des écritures de sorte que la
comptabilité puisse servir à la fois d'instrument de mesure des droits et
obligations des partenaires de l'entreprise, d'instrument de preuve et
d'information des tiers.

Pour ce faire, l'organisation comptable doit assurer :

- Un enregistrement exhaustif au jour le jour et sans retard des


informations de bases ;

- Le traitement dans le temps opportun des données enregistrées ;

- La mise à la disposition des utilisateurs des documents requis dans le


délai légal fixés pour leur délivrance.

1.2. L'élaboration du plan comptable

Toutes les entreprises font recours sur le plan des comptes normalisés dont la liste
figure dans le SYSCOHADA révisé. Les comptes sont identifiés par des numéros
et un intitulé. Le plan comptable de chaque entreprise doit être suffisamment
détaillé pour permettre l'enregistrement des opérations. Le SYSCOHADA
distingue trois (3) types de comptes à savoir les comptes de bilan, les comptes de
gestion et les comptes d'engagement hors bilan.

Lorsque les comptes prévus par le SYSCOHADA ne suffirent pas à l'entreprise


pour enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle peut avoir toutes
subdivisions nécessaires.

27
Inversement, si les comptes prévus par le SYSCOHADA révisé s'avéraient trop
détaillés par rapport aux besoins de l'entreprise, elle peut les regrouper dans un
compte global de façon à permettre l'établissement des états financiers annuels.

1.3. Organisation de DJEMBEY

Avant de parler de l’organisation comptable, il est important de donner le nom du


logiciel comptable utilisé. En effet, nous utilisons le logiciel ZOHO BOOK.

Dans le logiciel ZOHO BOOK, DJEMBEY possède :

- un journal dépense, qui lui permet d’enregistrer le dépenses du jour le


jour, nous avons les dépenses liées à la télécommunication avec un
numéro de compte 628, les dépenses liées au carburant avec un numéro
de compte 6042 (matières combustibles)

- un journal recette, il s’agit ici des entrées de fonds. Nous utilisons le


numéro de compte la classe 7 pour passer nos écritures.

- Un compartiment de devis permettant d’effectuer les factures pro forma


pour nos clients.

Ce logiciel nous permet aussi d’automatiser le traitement des données comptables


au plus rapidement possible après l’enregistrement des opérations comptable.
Nous avons comme exemple :

- Le bilan ;

- Le comptable de résultat de DJEMBEY ;

- La balance ;

- Le tableau de flux de trésorerie ;

- Le tableau de bord financier de DJEMBEY.

28
Les failles constatées au niveau de ce logiciel, est qu’il donne des résultats
incorrects en fin de période malgré qu’il traite les données de façon plus rapide.
Pour aider cette entité nous proposerons un logiciel de gestion comptable plus
fiable dans le chapitre suivant de notre travail.

SECTION 2 : LES ÉTAPES DE TRAITEMENT DE PIÈCES


COMPTABLES DE DJEMBEY.

Dans cette section, il est question de traiter les différentes étapes de traitement des
pièces comptables de DJEMBEY.

1. Réception des pièces comptables


Nous supposons qu’avant tout traitement de pièce, DJEMBEY a effectué un
certain nombre de prestations parmi lesquels figurent les modèles (hôtesses,
mannequins steward…) qui constituent ses principales recettes. Ces recettes sont
perçues sur la base d’une facture appelée courrier.

Il existe deux (2) types de courrier : le courrier départ et le courrier arrivé.


Le courrier départ (fournisseur) constitue une facture recette de DJEMBEY et le
courrier arrivé (client) une facture dépense de prestation de service d’une autre
structure ou un individu. Lorsque la facture d’un fournisseur arrive, le comptable
est chargé de l’enregistrer dans son registre de courrier arrivé. Ensuite, il la
transmet au Directeur général pour son visa et/ou appréciation. Enfin, le directeur
transmet la facture à l’Agent comptable qui l’enregistre dans son état de paiement
et ouvre un dossier portant le nom du fournisseur ou le libellé de la facture.
2. Imputation des pièces comptables

Imputer une pièce comptable, c’est enregistrer un flux commercial, économique,


ou financier à l’intérieur d’un compte. En d’autres termes, l’imputation est

29
l’inscription d’une somme au crédit ou au débit. Cela se fait soit par une fiche
d’imputation ou directement sur la pièce comptable. Elle est faite en conformité
avec le plan comptable de la société et par nature de la charge. À DJEMBEY le
plan comptable est inspiré du plan comptable SYSCOHADA révisé et adapté aux
activités de la société.

3. Enregistrement des pièces comptables


Il s’agit de présentation les étapes de traitement des pièces comptables.

3.1. Vérification journalière des pièces justificatives des dépenses

Ce travail consiste à vérifier la concordance entre les dépenses effectuées et les


pièces justificatives apportées par chaque agent. Nous pouvons citer comme
pièces : les factures, les cartes de recharge téléphonique, les tickets de parking,
etc. Après la vérification, il est demandé de calculer et de donner l’exactitude du
total des dépenses sur la base des pièces justificatives.

3.2. Regroupement des pièces justificatives par rubrique

C’est l’une des activités à effectuer avec une grande attention afin d’éviter
d’égarer une pièce ou tout autre document comptable. Le regroupement se fait à
chaque quinzaine ou à la fin du mois.
Les pièces comptables (recettes et dépenses) sont regroupées par rubrique.
Aussi, après le regroupement vient le remplissage des bons de caisse qui
détermine les recettes et les dépenses de DJEMBEY.
3.3. Enregistrement
Les bons de caisse (en recettes ou en dépenses) portent chacun un numéro et sont
enregistrés dans le registre de comptabilité.
Ex : Jan/10 enregistrer en janvier 10= numéro du bon de caisse)

30
Cet enregistrement permet de faire la comptabilité mensuelle par rubrique
(Ex : Loyer, Fournitures de bureau, Électricité) et de retrouver facilement une
pièce comptable dans le chrono classeur qui est le chrono comptable.

3.4. Le brouillard de caisse

Le brouillard de caisse est un document où le caissier enregistre


chronologiquement toutes les opérations concernant la caisse (entrées et sorties
de fonds). Chaque enregistrement dans le brouillard doit être justifié par une pièce
de caisse recettes/dépenses.
Le brouillard de caisse devra faire l’objet d’un arrêté en fin de journée ; le solde
tiré (TD – TC) après l’arrêté doit correspondre aux liquidités détenues en caisse.

Tableau 2: tableau d'un brouillard de caisse

Date DEBIT (RECETTES) CRÉDITE (DÉPENSES) Solde

Libellé N° Chèque Espèce Montant Libellé N° Espèce Montant

Chèque

Total Total

Source : nous-même
SOLDE = TD – TC
3.5. Le Rapprochement bancaire

Le rapprochement bancaire est un document extracomptable qui permet


d’expliquer les différences entre le solde du compte « 52 Banques » détenu par

31
l’entreprise et le solde du « Relevé bancaire » détenus par la banque. Ces
différences s’expliquent par les raisons suivantes :

- Des décalages dans les dates d’enregistrement ;

- Des erreurs portant sur des montants ou des erreurs d’imputation ;

- Des omissions involontaires ou doubles enregistrements.


Les rapprochements bancaires sont une nécessité dans la mesure où les différentes
opérations effectuées de part et d’autre peuvent diverger de manière significative.
Cette divergence est due généralement à des erreurs commises de part et d’autre
dont la vérification permettra de réconcilier ou de rétablir la concordance des
comptes.
Nous pouvons présenter un exemple :

Tableau 3: exemple de tableau de rapprochement bancaire

Banque 521 chez Compte entreprise chez la


l’entreprise banque
Date Libellés Débit Crédit Débit Crédit
Opérations Opérations Opérations Opérations débitée
créditées débitées créditées dans nos livres
sur le dans nos dans les seront créditées à
relevé, mais livres livres de la banque
pas dans seront l’entreprise
l’entreprise. créditées à et pas à la
la banque. banque
TOTAUX TD TC TD TC
SOLDE SD SC
Source : nous-même

SOLDE= TD – TC
32
4. Classement des pièces comptables
Le classement est l’action par laquelle on ordonne ou on classe quelque chose, par
ordre croissant ou décroissant.
Après l’enregistrement dans le registre comptable, toutes les pièces doivent être
classées dans le chrono comptable. Ce chrono étant le récapitulatif de toutes les
pièces comptables (recettes et dépenses) de DJEMBEY et le registre de
comptabilité permettent d’élaborer le bilan annuel de DJEMBEY.

5. Le règlement des factures


Il est question nous présenter les modalités de règlement de facture dans le cadre
de l’activité DJEMBEY.

5.1. Préparatif de règlement


C’est une phase préparatoire de paiement des factures des fournisseurs. Toutes les
dépenses sont portées sur un état de paiement avec des échéances qui seront
transmises au Directeur général pour autoriser les dépenses à faire.

Tableau 4: exemple d'état de paiement

N° Nom du Date limite de Montant en Observations


Fournisseur ou paiement
F CFA
libellé de la facture

01 SODECI 30/06/10 251 000

Source : nous-même
NB :

- La colonne observation est réservée au Directeur pour marquer son accord ;

33
- Les factures d’échéance sont généralement des dépenses fixes (exemple :
loyer, CIE, SODECI…).

5.2. Mode de paiement


Tout paiement s’effectue lorsque le Directeur a donné son accord sur l’état de
paiement. Il transmet ledit état à l’agent comptable qui à son tour fait appel au
fournisseur par SMS ou appel téléphonique pour le paiement de sa facture soit en
espèce ou par chèque.
5.3. Paiement en espèce
Ce mode de paiement concerne les petits fournisseurs, clients ou prestataires c'est-
à-dire que le montant de la facture n’est pas consistant. Ces fournisseurs viennent
se faire payer auprès de l’agent comptable au bureau de DJEMBEY en acquittant
sur leur facture ou en remplissant une décharge (pièce de sortie). Il arrive des cas
où des fournisseurs se font payer dans leur bureau par l’agent comptable ou
l’agent de liaison. Cependant certaines sorties d’argent au sein de DJEMBEY ne
produisent pas de pièces justificatives, car ceux-ci sont très insignifiants.
Néanmoins nous avons un registre dans lequel nous marquons les traces. Nous
pouvons citer quelques-uns : achat des unités téléphoniques pour les échanges
avec les clients à distance et achat de carburant.

5.4. Paiement par chèque


Il est effectué lorsque le montant de la facture client est consistant. Ce mode de
paiement est généralement effectué au bureau de DJEMBEY.

5.5. Paiement par virement ou transfert


Cette opération se fait lorsque le montant de la facture est consistant. Aussi, dans
ce cas de paiement, le fournisseur se trouve dans une autre localité.

34
Tout compte fait, après le paiement des factures, l’agent comptable procède à
l’enregistrement des pièces comptables.

6. La tenue de la caisse
Le montant moyen de caisse ne doit pas dépasser 100 000 FCFA. Le détenteur
de caisse doit disposer d’une caissette fermée à clef dont lui seul doit en avoir
possession. Chaque fin de semaine, après comptabilisation de toutes les pièces de
caisse, le comptable fait le rapprochement entre le solde du grand livre de caisse
et du brouillard de caisse, détectent et expliquent les éventuelles différences. Le
détenteur de caisse enregistre tous les mouvements de caisse dans un brouillard
de caisse tenue à jour en permanence.
Le Chef de Service comptable fait procéder à un arrêté de caisse périodiquement
et au moins chaque fin de semaine. Cet arrêté de caisse fait l’objet d’un PV signé
par lui-même et le détenteur de caisse. Cet arrêté de caisse peut être fait
inopinément.
Le caissier est responsable de la bonne tenue de la caisse. La demande
d’approvisionnement caisse est établie au cas où le solde en caisse ne permet plus
de faire face à des dépenses prévues.

6.1. Les principes de tenue de la caisse

- Principe d’organisation : qui contraint toute structure à définir les tâches,


les pouvoirs et les responsabilités ainsi que les circuits de cheminement de
l’information, les procédures et les instructions relatives au traitement des
données comptables ;
- principe de séparation des fonctions incompatibles : de sorte à
permettre un cloisonnement, qui protège le patrimoine de l’organisation ;

35
- principe de contrôle réciproque : croisé et permanent de la trésorerie afin
de minimiser autant que possible les risques d’erreurs, d’omissions et de
malversations financières.

6.2. Les règles liées à l’entrée et la sortie de caisse

De l’autorisation de dépense à la sortie de caisse :


L’autorisation de dépense est un document établi par le demandeur et qui doit être
visé par au moins son supérieur hiérarchique et le comptable :
- sur la base de l’autorisation de dépense, le caissier établit un ordre de
décaissement et le fait viser au bénéficiaire ;
- l’autorisation de dépense doit être accompagnée des pièces justificatives
et comprendre les éléments suivants : l’identité du demandeur, le
montant total de la dépense prévue, l`objet de la dépense, les signatures
(celle du demandeur et celle de la personne habilitée à autoriser la dépense);
- les pièces justificatives doivent être numérotées et classées
méthodiquement dès leur enregistrement dans le journal de caisse. Le
journal de caisse et les pièces justificatives sont conservés par le
comptable ;
- Toutes les dépenses doivent être éligibles

36
CHAPITRE IV : ANALYSE ET PROPOSITIONS

La recherche de performance nécessite une connaissance de l’ensemble des


forces et faiblesses de l’entreprise à travers l’outil d’analyse SWOT (strengths,
weaknesses, opportunities and threats). Elle constitue un effort pour avoir un
point de vue global et neutre sur l’entreprise afin d’en tirer des conclusions. Ces
conclusions nous donnent l’occasion de faire des propositions qui auront pour
but :

- de corriger les faiblesses et le déséquilibre ;

- de mettre en valeur les forces et les potentiels.

Lors de notre stage, nous avons constaté des insuffisances. La démarche


consistera à relever tour à tour les imperfections observées dans le traitement
des pièces comptables puis à faire des propositions sur la base des
connaissances théoriques et pratique dans le domaine, mais aussi faire des
propositions dans d’autres perspectives si nécessaire.

SECTION 1 : ANALYSES ET CRITIQUES


Grâce à notre analyse SWOT, nous avons pu mettre en évidence dans un tableau
d’analyse le processus interne de DJEMBEY.

37
Tableau 5: tableau d'analyse du processus interne

Forces Faiblesses

- un système comptable informatique - Dysfonctionnement du logiciel


sécurisé ; comptable ;

- le contrôle de la validité des factures ; - Retard dans le traitement des pièces ;

- Contrôle de l’imputation comptable ; - le cumul de tâches ;

- Le personnel de DJEMBEY est composé - Le manque de communication ;


en totalité de jeunes ;
- La non-lisibilité du après avoir faire
- Perspicacité et l’efficacité d’un staff l’imputation ;
managérial.
- Mauvais archivage.

- Manque de personnel ayant une


connaissance approfondie en
comptabilité ;

- Il existe un seul bureau partagé par tous


les départements ce qui pourrait créer la
disparition d’une somme d’argent, des
pertes temps, et conflits inutiles

- analyse irrégulière des comptes ;

Source : nous-même

38
SECTION 2 : PROPOSITIONS

Les propositions qui sont énumérées dans cette partie peuvent prendre en compte
d’autres compartiments qui sont en relation avec le service DJEMBEEY et même
la gestion d’ULTIMATE GROUP SARL.

1. Relation humaine

Nous proposons que le chef de l’entreprise privilégie un rapport de collaboration,


de considération et de respect mutuel, plutôt que d’entretenir un rapport de
répression systématique de menace perpétuelle et de sanction à l’encontre du
personnel.

2. Logiciel comptable

Mettre en place un logiciel comptable pertinent pour la gestion des données


(SAARI COMPTABILITÉ).

Le logiciel SAGE SAARI COMPTABILITE 100 de est un logiciel conçu et


spécialement adapté à la gestion des PME / PMI, tous secteurs d’activité
confondus. Ce logiciel possède une interface utilisateur identique dans les
environnements WINDOWS et MACINTOSH et des fichiers compatibles dans
les deux environnements.

Ce logiciel a une grande puissance fonctionnelle, la ligne 100 automatise les


tâches les plus complexes. Son extrême puissance de paramétrage lui permet de
s’adapter à l’organisation et aux spécificités de chaque secteur d’activité. Ce
logiciel constituera un avantage à DJEMBEY dans le cas où il permettra de
sauvegarder ses informations très utiles et aussi optimiser la gestion comptable.
Pour pouvoir implémenter ceci, il serait plus avantageux à DJEMBEY l’un de
ses stagiaires tout dans un cabinet comptable dans le but de minimiser le coût.

39
3. Au niveau de la caisse

Nous proposons aussi d’éviter de vider la caisse à un solde nul ou faire en sorte
que la caisse n’atteindre pas à un solde zéro(0) cela pourrait permettre à
DJEMBEY de résoudre les problèmes inopinés, mais très utiles. En effet pour
résoudre ce problème il serait intéressant de s’approvisionnement à la banque à
chaque fois que la caisse est nulle ou faire de sorte que les clients tels que : les
modèles (stewards, mannequins) puissent s’acquitter de leur adhésion dans le
meilleur délai.

4. Enregistre les pièces chronologiquement

Le service DJEMBEY pourrait améliorer son processus de traitement des pièces


comptables afin de pouvoir enregistrer ses documents dans le meilleur délai.
S’assurer aussi que les pièces sont enregistrées du jour le jour. Pour faire face à
cela, il faut classer les pièces enregistrées et non afin de ne pas se tromper sur les
dates d’enregistrement.

5. Classification des pièces comptables

La classification des pièces comptables sont des tâches importantes au sein d’une
structure. Car celle-ci permet de mieux garder les traces des mouvements
effectués. Les pièces sont importantes en cas de contrôles. Pour ce faire nous
proposons de procéder à la classification par nature d’activité. Cela facilitera la
recherche de certains documents et aussi le cas de contrôle. Nous donnons par
exemple de classer les pièces de dépenses par activité.

6. Au niveau du budget

Le budget est un outil qui permet aux entreprises d’asseoir leurs objectifs chiffrés.
Nous recommandons à DJEMBEY de concevoir un budget pour le suivi de son

40
activité. La mise en place de cet outil de gestion permettra de prendre des
décisions pertinentes et aussi connaitre les causes de certains résultats négatifs.
DJEMBEY étant une entreprise naissante, nous ne pouvons ni proposer un service
de contrôle de gestion ni un employé expérimenté en contrôle de gestion pour
exécuter cette tâche, mais nous la recommandons de léguer cette tâche à l’un de
ses stagiaires en finance-comptabilité et de gestion pour minimiser le coût. Cette
conception peut faire ressortir certains indicateurs tels que :

- au niveau de la prévision : totale vente, charge, le nombre de clients prévus,


nombre de commerciaux qui permettront de réaliser les ventes
- au niveau de la réalisation : il s’agit des mêmes indicateurs que la prévision,
mais cela fera ressortir les écarts qui permettront de prendre les décisions.
Pour aussi optimiser cette nous proposons l’outil de gestion Excel pour
l’atteinte de cet objectif.

41
CONCLUSION
Le stage est une opportunité offerte à l’étudiant d’exercer son futur métier
en vue de mieux cerner la formation théorique dispensée tout au long de ses
études. Il permet à celui-ci de préparer sa vie professionnelle. Ce bref séjour
ULTIMATE GROUP a été satisfaisant dans l’ensemble même si certaines
difficultés ont été observées.

Pour mieux comprendre le traitement des pièces comptables dans une


entreprise donnée, il est d’abord nécessaire de connaitre cette entreprise et son
fonctionnement. Ainsi, la première partie de notre thème a été entièrement
consacrée d’une part à la connaissance d’ULTIMATE GROUP et d’autre part
à son organisation et à son fonctionnement. Cette prise de connaissance nous a
permis de savoir plus spécifiquement que DJEMBEY est l’un des services de
celle-ci.

La deuxième partie qui porte sur le traitement des pièces comptables du service
DJEMBEY nous a permis de faire un peu la lumière sur le plan comptable de
l’entreprise, les pièces comptables et leur système de traitement.

Le traitement des pièces comptables est au cœur de la comptabilité de toute


entreprise et pour cela, chaque établissement, pour présenter une comptabilité
saine et crédible, doit avoir recours à une démarche rigoureuse dans le
traitement de ses pièces comptables en se référant au plan comptable, car c’est
avec l’ensemble de pièces traitées que l’entreprise arrive à connaitre le bénéfice
global ou la perte réalisée d’une période déterminée.

Nous osons espérer que nos critiques et suggestions seront prises en compte
dans les décisions à venir, car l’objectif majeur d’une société est la rentabilité.

42
BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES GÉNÉRAUX

- Précis de comptabilité : SYSCOHADA révisé ,1204 pages


- A. Rossignol C. Pérochon – J. ESSSOMBA, Initiation comptable
Méthodes et techniques comptables Édition Foucher 1975 ,160 pages
- L. Frédéric, Comptabilité générale, Édition Foucher ,1980 ,244 pages

RAPPPORT DE STAGE

- OUOBA M.E.G (sur : « Traitement des pièces comptables dans les EPE
: cas du FEER » 2006 – 2007), ISIG High Tech, au Burkina Faso, 47 pages.
- RAMATA SANKARA sur : « le processus de la mise en place d’une
action de street marketing » : cas street marketing, ESCAE, INP-HB,
2017, 61 pages.

SITES INTERNETS VISITÉS


- CHAPITRE 1 les principes et concepts comptables fondamentaux en
ligne consultés le 28/12/2020 à 00h45, URL : http//
:www.procomptable.com
- Assistant comptable de l’entreprise de construction cas BTM : en ligne,
consulté le 21 février 2021 à 23h11mn
URL :https://www.memoireonline.com/09/09/2675/m_Assistance-

comptable-dans-les-entreprises-de-construction-cas-de-
BTM3.html#:~:text=Section%202%20%3A%20Le%20Traitement%2
0comptables,ou%20le%20chef%20de%20d%C3%A9partement .

X
- Pièces comptables / CP5 –plateforme Elsa en ligne consultée le 21
février 2021 à 23h15mn, URL :http://www.plateforme-elsa.org/wp-
content/uploads/2014/03/CP5-pieces-comptables.pdf .

XI
ANNEXE

ANNEXE 1: évolution de recette du WDA livraison pour le mois de


septembre ;

evolution des recette du service de livraison


70000

60000

50000

40000
Total
30000

20000

10000

0
1 2 3 4 6 47

Source : nous-mêmes

XII
Annexe 2 : facture de paiement du service DJEMBEY

Source : service DJEMBEY.

XIII
Annexe 3 : États des flux de trésorerie du service DJEMBEY

Source : service DJEMBEY

XIV
TABLE DES MATIÈRES
DEDICACE ........................................................................................................... I

REMERCIEMENT ............................................................................................ II

AVANT-PROPOS ............................................................................................. III

SOMMAIRE ....................................................................................................... V

SIGLES ET ABRÉVIATIONS ........................................................................ VI

LISTE DES TABLEAUX ................................................................................VII

RESUME ......................................................................................................... VIII

ABSTRACT ....................................................................................................... IX

INTRODUCTION ............................................................................................... 1

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION D’ULTIMATE SARL ............... 3

CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE D’ULTIMATE GROUP


SARL ................................................................................................................. 4
SECTION 1 : OBJECTIFS ET CIBLES .................................................... 4
1. Objectifs ............................................................................................. 4
2. Cible .................................................................................................. 5
SECTION 2 : PRÉSENTATION DES PRODUITS - SERVICES,
ORGANIGRAMME ET LE FONCTIONNEMENT ................................ 5
1. Services .............................................................................................. 6
2. Organigramme d’ULTIMATE ............................................................ 6
3. Fonctionnement .................................................................................. 7
CHAPITRE II : APPROCHE DÉFINITIONNELLE ................................ 10
SECTION 1 : DÉFINITIONS .................................................................... 10
1. Comptabilité ..................................................................................... 10
2. Pièces comptables ou pièces justificatives......................................... 11
3. Traitement pièces comptables ........................................................... 11
SECTION 2 : PLAN COMPTABLE GÉNÉRAL.................................... 11
1. Principes comptables fondamentaux ................................................. 12
1.1. Les postulats comptables ............................................................... 12

XV
1.1.1.Postulat de l’entité .................................................................. 12
1.1.2.Postulat de la comptabilité d’engagement ou d’exercice ......... 13
1.1.3.Postulat de la spécialisation des exercices ............................... 13
1.1.4.Postulat de la permanence des méthodes ................................. 14
1.1.5.Postulat de la prééminence de la réalité économique sur
l’apparence juridique ........................................................................... 15
1.2. Les conventions comptables .......................................................... 15
1.2.1.Convention du coût historique ..................................................... 16
1.2.2.Convention de prudence .............................................................. 16
1.2.3.Convention de régularité et transparence ..................................... 17
1.2.4. ............... Convention de la correspondance bilan de clôture – bilan
d’ouverture.............................................................................................. 17
1.2.5. Convention de l’importance significative ....................................... 17
2. Les objectifs du plan comptable OHADA (PCGO) ........................... 18
3. Codification des règles comptables ................................................... 18
4. Le manuel de procédures .................................................................. 19
4.1. Définition ................................................................................... 19
4.2. Le contenu .................................................................................. 20
4.3. Cas des comptabilités informatisées............................................ 20
DEUXIÈME PARTIE : CADRE PRATIQUE DE L’ÉTUDE ..................... 21

CHAPITRE 3 : LE TRAITEMENT DES PIÈCES COMPTABLES ........ 23


SECTION 1 : TYPES DE PIÈCES COMPTABLES ET
DESCRIPTION DE L’ORGANISATION COMPTABLE DE
DJEMBEY. .................................................................................................. 23
1. Types de pièces comptables .............................................................. 23
1.1. La facture comptable .................................................................. 23
1.2. Les bons de caisse....................................................................... 24
1.3. Les bons de chèques ................................................................... 24
1.4. Les décharges ............................................................................. 24
1.5. Les bons de commande ............................................................... 25
1.6. Les relevés bancaires .................................................................. 25
1 Description de l’organisation comptable DJEMBEY ........................ 26
1.1. Définition de l'organisation comptable ........................................ 27
1.2. L'élaboration du plan comptable ................................................. 27

XVI
1.3. Organisation de DJEMBEY ........................................................ 28
SECTION 2 : LES ÉTAPES DE TRAITEMENT DE PIÈCES
COMPTABLES DE DJEMBEY. .............................................................. 29
1. Réception des pièces comptables ...................................................... 29
2. Imputation des pièces comptables ..................................................... 29
3. Enregistrement des pièces comptables .............................................. 30
3.1. Vérification journalière des pièces justificatives des dépenses .... 30
3.2. Regroupement des pièces justificatives par rubrique ................... 30
3.3. Enregistrement ............................................................................ 30
3.4. Le brouillard de caisse ................................................................ 31
3.5. Le Rapprochement bancaire........................................................ 31
4. Classement des pièces comptables .................................................... 33
5. Le règlement des factures.................................................................. 33
5.1. Préparatif de règlement .................................................................. 33
5.2. Mode de paiement.......................................................................... 34
5.3. Paiement en espèce ........................................................................ 34
5.4. Paiement par chèque ...................................................................... 34
5.5. Paiement par virement ou transfert................................................. 34
6. La tenue de la caisse ......................................................................... 35
6.1. Les principes de tenue de la caisse ................................................. 35
6.2. Les règles liées à l’entrée et la sortie de caisse ............................... 36
CHAPITRE IV : ANALYSE ET PROPOSITIONS .................................... 37
SECTION 1 : ANALYSES ET CRITIQUES ........................................... 37
SECTION 2 : PROPOSITIONS ................................................................ 39
1. Relation humaine .............................................................................. 39
2. Logiciel comptable ........................................................................... 39
3. Au niveau de la caisse ....................................................................... 40
4. Enregistre les pièces chronologiquement .......................................... 40
5. Classification des pièces comptables ................................................. 40
6. Au niveau du budget ......................................................................... 40
CONCLUSION .................................................................................................. 42

BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................. X

SITES INTERNETS VISITÉS.......................................................................... X

XVII
ANNEXE ...........................................................................................................XII

TABLE DES MATIÈRES .............................................................................. XV

XVIII

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