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Hamza El Mahjour
Licence 1 : SMI/SMA/SMPC
Table des matières
1.1 Groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.1 Groupe symétrique ....................................... 4
1.1.2 Homomorphisme de groupes ............................... 8
1.1.3 Sous-groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2 Anneaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2 Annexes 15
i
1
1.1. GROUPES 2
1. Structures usuelles :
groupes, anneaux et corps
— Sofia Kovalevskaya
1.1 Groupes
On commencera ce chapitre par un exemple simple que nous manipulons chaque
jour : l’addition des nombres entiers relatifs ! Il est évident pour vous que 5 + 3 = 8
et −176 + 76 = 100. Mais, ce ne sont pas les résultats de ces opérations qui nous
intéressent, plutôt les types de manipulations que nous pouvons appliquer dessus.
Si je nomme x un nombre et y un autre nombre, on constate que x + y doit aussi
être un nombre qui est le résultat de la somme x + y donc x ∈ Z et y ∈ Z implique
que x + y ∈ Z. On peut constater aussi que les nombres opposés sont de somme
nulle, par exemple 5 + (−5) = 0. Donc, pour chaque x de Z il existe −x de Z tel que
x +(−x) = 0. On sait aussi que pour tout x dans Z on a x +0 = 0+x = x, on peut dire
que 0 est un élément ’neutre’ qui ne change pas le résultat de l’opération + quand
il est combiné avec n’importe quel autre nombre. Bien sûr, on est aussi d’accord que
7 + ((−8) + 5) = (7 + (−8)) + 5 = 4. Plus généralement (x + y) + z = x + (y + z)
pour tout x, y et z dans Z. Pour récapituler, on peut dire que l’ensemble Z muni de
l’opération + vérifie les axiomes suivants :
(i) ∀x, y ∈ Z, x + y ∈ Z ,
(ii) ∀x ∈ Z, ∃y := −x ∈ Z, x + (−x) = 0,
(iii) ∃ 0 ∈ Z, ∀x ∈ Z , 0 + x = x + 0 = x,
(iv) ∀x, y et z dans Z, (x+y)+z = x + (y+z).
Il serait intéressant si nous pouvons étendre ces propriétés pour des ensembles
plus abstraits où les éléments ne sont pas des nombres mais des ensembles ou des
fonctions ! Mais avant de généraliser, remarquons que les axiomes précédents ne
sont pas forcément toujours réalisables pour n’importe quel ensemble et n’importe
1.1. GROUPES 3
quelle opération, on sera peut être déçue que certains ensembles très simples et
aussi des opérations simples échouent certains axiomes précédents. Prenons (N, +)
l’ensemble des entiers naturels muni de l’addition, on constate que le deuxième
axiome n’est pas valide, car on ne peut pas additionner deux entiers naturels non-
nuls et obtenir une somme nulle. Gardons cette fois le même ensemble muni de la
soustraction usuelle on remarque que 2 − 3 = −1 or −1 6∈ N.
Définition 1.1. Soit E un ensemble quelconque. On dit que ? est une loi de
composition interne si
∀(x, y) ∈ E × E, x ? y ∈ E.
Donc l’axiome (i) on lui attribue un nom comme indiqué dans la définition, c’est à
dire qu’en combinant/composant deux éléments de E, on doit être sûr que le résultat
de cette composition reste dans E.
Exemple 1.1.
1. L’addition usuelle sur R est une loi de composition interne. De même pour
C, Z ou Q.
T S
2. L’intersection et l’union définis sur P (E) l’ensemble des parties de E
représentent tous les deux des lois de composition interne.
3. Sur l’ensemble des fonctions numériques de R dans R, chacune des opéra-
tions suivantes forme une loi de composition interne
Cette loi de composition interne est essentielle pour pouvoir construire la première
structure algébrique de ce cours qui est un groupe.
On peut tester avec des exemples et découvrir si les ensembles définis forment bien
un groupe ou pas.
Exemple 1.2.
1. (Z, +) est un groupe, on la discutait dans l’introduction. De même sont (Q, +),
(R, +), (C, +).
1.1. GROUPES 4
Remarque 1.1. L’opposé est généralement noté −x tandis que l’inverse est noté
x −1 .
ÿ
mini-exercice : Trouvez l’élément opposé/inverse de chaque élément de
(S , ◦).
1.1. GROUPES 5
On a utilisé "Perm" pour indiquer qu’il s’agit de l’ensemble des permutations pos-
sibles au sein d’un ensemble. Une bijection d’un ensemble fini dans lui même n’est
autre qu’une substitution de la position de ces éléments.
Théorème 1.1
L’ensemble Perm(Ω) muni de la composition ◦ est un groupe.
1 2 3 1 2 3 1 2 3
Id = σ3 = σ1 =
1 2 3 2 1 3 1 3 2
1 2 3 1 2 3 1 2 3
ρ1 = ρ2 = σ2 = .
2 3 1 3 1 2 3 2 1
On peut constater que les permutations σi correspondent aux symétries axiales
et ρi aux rotations. C’est ainsi qu’on retrouve le même nombre de transformations
1.1. GROUPES 7
montrés sur les dessins de la Figure 1.1. Bien que nous ayons réussi à simplifier
les notations des éléments du groupe symétrique Sn (généralisable à tout autre
dimension finie), il existe une notation encore plus simple qui est plus utile d’un
point de vu algébrique. Dorénavant Sn := {1, 2, 3, . . . , n}.
Définition 1.4.
Soit n ∈ N∗ et soit Sn le groupe symétrique de degré n. Soient
{a1 , a2 , . . . , am } ⊂ Sn . Soit la permutation σ de Sn qui envoie a1 vers a2 et
a2 vers a3 et ainsi de suite jusqu’à renvoyer am au point de départ a1 tout en
gardant les autres éléments fixés. Cet élément σ sera noté (a1 a2 a3 . . . an ), on
l’appelle cycle de longueur m.
Exemple 1.3.
1 2 3 4 5
Soit σ = ∈ S5 .
4 5 2 1 3
— L’orbite de 1 par σ est symboliquement
1 → 4 → 1 → 4...
3 → 2 → 5 → 3 → 2 → ...
Définition 1.6. Une permutation de Sn est un cycle si elle contient au plus une
orbite avec plusieurs éléments. La longueur d’un cycle est le cardinal de sa plus
grande orbite.
Dans l’exemple 1.3 µ est un cycle. On notera µ plutôt (2 5 4). Cette notation est
spécifique aux orbites de Sn . En effet, il y a le résultat suivant qui montre l’utilité
des cycles et leur notation.
1.1. GROUPES 8
Théorème 1.2
Toute permutation de Sn s’écrit comme composée de cycles disjoints.
Démonstration. Soit O 1,σ ,O 2,σ , . . . ,O r,σ les orbites de σ ∈ Sn tels que O i,σ sont
deux à deux disjoints. Cette famille des O i existe il suffit juste de considérer
que toutes les orbites qui ont exactement les mêmes éléments sont en effet une
unique orbite, par ce processus d’élimination on arrive à r ≤ n orbites disjointes.
On construit le cycle µi tel que
σ (x), si x ∈ O i,σ
µi (x) =
x, sinon.
On remarque que par construction les cycles µi sont disjoints car O i,σ sont dis-
joints. Prenons un x0 quelconque de Sn , il appartient forcément à une orbite
O i0 ,σ . Par conséquent, pour tout i 6= i0 , µi (x) = Id(x) = x, ceci est vrai pour tout x
dans O i0 ,σ , en particulier pour σ (x0 ) car il appartient aussi à O i0 ,σ . C’est pourquoi
∀i 6= i0 , µi (σ (x0 )) = Id (σ (x0 )) = σ (x0 ). Donc
ÿ
Le cardinal de Sn est n! = n · (n − 1) · (n − 2) . . . 3 · 2 · 1
Définition 1.7. Soit (G, ∗) et G 0 , ? deux groupes. Soit φ : G −→ G 0 une appli-
cation telle que
∀x, y ∈ G, φ(x ∗ y) = φ(x) ? φ(y).
Alors φ est un homomorphisme/morphisme.
ker φ = {x ∈ G, φ(x) = eH } .
Lemme 1.1
Soit φ un morphisme de (G, ∗) vers (H, ?) alors
1. φ(eG ) = eH ,
2. L’inverse de φ(y) dans H est φ(y−1 ) où y−1 est l’inverse de y dans
G.
φ(x) = φ(x ∗ eG ) =
|{z} φ(x) ? φ(eG ),
φ morphisme
de même
φ(x) = φ(eG ∗ x) = φ(eG ) ? φ(x),
Donc φ(eG ) = eH par unicité de l’élément neutre.
2. Soit y dans −1 son inverse. On sait que φ(e ) = e . Donc
−1
G et y G H
φ y∗y = eH . En appliquant la propriété du morphisme on a
φ(y) ? φ(y−1 ) = eH donc φ(y−1 ) est l’inverse de φ(y).
Proposition 1.1
Démonstration. Soit x et y de G tels que φ(x) = φ(y). Notons que φ(y) ∈ (H, ?)
donc il existe l’inverse de φ(y) dans H qui est l’élément φ(y−1 ). C’est à dire qu’on
peut écrire
φ(x) ? φ(y−1 ) = φ(y) ? φ(y−1 ) = eH .
Et puisque φ est un morphisme alors φ(x) ? φ(y−1 ) = φ(x ∗ y−1 ) = eH . Celà veut
1.1. GROUPES 10
x ∗ y−1 ∗ y = x ∗ e = x = e ∗ y = y.
1.1.3 Sous-groupes
Chaque ensemble contient des sous-ensembles. On peut se poser la question sui-
vante concernant les sous-ensembles d’un groupe : quelles sont les conditions suffi-
santes et nécessaires pour qu’un sous-ensemble d’un groupe soit aussi un groupe ?
Une des réponses possibles est de dire que le sous-ensemble doit avoir toutes les
propriétés du groupe et par conséquent il doit valider tous les axiomes donnés dans
la Définition 1.2, mais ce serait pénible de vérifier tous ces axiomes à chaque fois !
C’est pourquoi la proposition suivante permet de donner un critère qui permet de
réduire le nombre de conditions à vérifier.
Proposition 1.2
1.2 Anneaux
La richesse des groupes dépasse le contenu de ce cours, néanmoins nous allons
élargir notre esprit afin de construire une structure plus complexe basée sur la
structure du groupe.
Définition 1.9.
Un anneau (aussi appelé anneau unitaire) est un triplet (A, +, ·) où (A, +) est un
groupe commutatif et · est une loi de composition interne qui vérifie
1. ∀x, y, z ∈ A, x · (y + z) = x · y + x · z. (distributivité)
2. ∃1A , ∀x ∈ A, 1A · x = x · 1A = x. (élément neutre pour ·)
Si de plus la loi · est commutative dans A alors l’anneau est commutatif.
Exemple 1.5.
1. Les triplets (Z, +, ·), (Q, +, ·),(R, +, ·)sont des anneaux.
2. Soient f et g des fonctions numériques de R dans R. On définit les lois +
et · pour l’ensemble des fonctions numériques de la manière suivante
Dans ce cas (F (R, R) , +, ·) est un anneau, l’élément neutre pour la loi + est
la fonction nulle (θ(x) = 0, ∀x ∈ R), est l’élément neutre pour · est la fonction
constante 1(x) = 1, ∀x ∈ R.
Définition 1.10.
On définit A∗ comme l’ensemble des inversibles d’un anneau (A, +, ·) c’est à dire
n o
A∗ = y ∈ A, ∃y−1 ∈ A y · y−1 = 1A .
Définition 1.11. On dit que (A, +, ·) est un anneau intègre si le seul élément
absorbant est 0A . Autrement dit
x · y = 0A =⇒ x = 0A ou y = 0A .
Exemple 1.6.
1. L’anneau (Z, +, ·) est intègre.
2. L’anneau de Z/4Z = 0, 1, 2, 3 n’est pas intègre car 2 · 2 = 4 = 0.
Définition 1.12.
Soit (A, +, ·) et (B, +, ·) deux anneaux. Un homomorphisme entre anneaux est une
application ψ : A −→ B telle que
1. ψ (x + y) = ψ(x) + ψ(y), ∀x, y ∈ A,
2. ψ (x · y) = ψ(x) · ψ(y), ∀x, y ∈ A,
3. ψ(1A ) = 1B .
Concernant le troisième point de la Définition 1.12, il n’est pas mentionné par re-
dondance, en effet, on sait que ψ est un morphisme entre les groupes (A, +) et
(B, +) ce qui permet d’assurer que ψ(0A ) = 0B . Mais pour (A, ·) et (B, ·) ce ne sont
pas forcément des groupes, ce qui oblige d’ajouter la troisième condition. La notion
est très intéressante parce qu’elle permet des développements algébriques profonds
mais aussi des constructions en arithmétique qui dépassent les objectifs de ce cours.
∀x ∈ I, ∀x ∈ A, a · x ∈ I.
Proposition 1.3
Proposition 1.4
ψ(a · x) =
|{z} ψ(a) · ψ(x) |{z}
= ψ(a) · 0B =
|{z} 0B .
morphisme d0 anneaux x ∈ ker ψ 0B absorbant
Définition 1.14.
Un sous-anneau d’un anneau commutatif (A, +, ·) est une partie de A stable par
addition, par multiplication et contenant l’élément unité de A ; c’est un sous-
groupe de (A, +) et c’est un anneau.
Un idéal d’un anneau n’est pas un sous-anneau sauf s’il contient l’élé-
o ment 1A .
Exemple 1.7.
1. Les idéaux de Z sont les ensembles de la forme nZ où
2.
Comme déjà expliqué, un corps est tout simplement un anneau où tous les éléments
sont inversibles sauf l’élément neutre pour l’addition.
Exemple 1.8.
1. On connaît les corps infinis comme Q, R et C.
2. Il existe aussi des corps finis. Par exemple, les anneaux Z/pZ pour p premier.
ÿ
Les corps finis ayant un nombre d’éléments égal à une puissance de
2 sont très utilisés dans les problèmes d’informatique, de transport de
l’information et de cryptographie.
15
2.1. ENSEMBLES, SOUS-ENSEMBLES ET PARTIES 16
2. Annexes
— Henri Poincaré
E = {a, b, c, . . . , y, z} .
Dans l’écriture ensembliste l’ordre des objets n’est pas important. Autrement dit,
peut créer l’ensemble des parties de G qui est composé de tous les sous-ensembles
possibles de G. On note P (G) l’ensemble des parties de G. Il est facile d’énumérer
explicitement P (G) quand G est fini. Par exemple, prenons G = {a, b, c} alors les
sous ensembles de G sont {∅, {a}, {b}, {c}, {a, b}, {a, c}, {b, c}, G} = P (G). Pour
tout ensemble G constitué de n éléments, l’ensemble des parties P (G) est de cardinal
2n . Soient E et F deux sous-ensembles d’une ensemble G.
Définition 2.1.
1. L’intersection de E et F est
E ∩ F = {x ∈ G, x ∈ E et x ∈ F } .
2. L’union de E et F est
E ∪ F = {x ∈ G, x ∈ E ou x ∈ F } .
CGE = E = {x ∈ G, x 6∈ E} .
Exemple 2.1.
1. Si E = {1, −1, 0, 2, 13} et F = {11, −1, 1, 3}. Alors, E ∩F = {−1, 1}, E ∪F =
E
{−1, 0, 1, 2, 3, 11, 13}, CE∪F = {3, 11}.
2. Soit E = [−2, 5] et F = [2, 7] dans R. Alors, E ∩ F = [2, 5], E ∪ F = [−2, 7] et
le complémentaire de F dans R c’est F =] − ∞, −2[∪]2, +∞[.
Pour visualiser les intersections, unions et complémentaires des ensembles, on peut
utiliser dans certains cas le diagramme de Venn comme dans la figure 2.1.
Figure 2.1 – Diagramme de Venn illustrant les intersection et l’union de deux en-
sembles.
2.2. APPLICATIONS : SURJECTION, INJECTION ET BIJECTION 18
Remarques 2.1.
— Si A ∩ B = ∅ on dit que A et B sont disjoints.
— Si E ⊂ F alors E ∩ F = E et E ∪ F = F .
f (a) = 1, f (c) = 4, . . . ,
et on dit l’image de a par f est 1. On voit que des éléments différents de E peuvent
avoir des images identiques. On dit que les antécédents de 4 sont b et d et on écrit
ou bien
∀x, y ∈ E, f (x) = f (y) =⇒ x = y.
Autrement dit, deux éléments différents de E ne peuvent pas avoir la même image
dans F .
2.2. APPLICATIONS : SURJECTION, INJECTION ET BIJECTION 19
∀y ∈ F , ∃x ∈ E, y = f (x).
Les graphes de la figure 2.3 résument les trois cas de figures quand E et F sont
finis. Si nous avons deux applications définis f : A −→ B et g : B −→ C , on peut
en extraire une nouvelle application en combinant les deux. Considérons l’exemple
suivant qui est représenté graphiquement dans la figure 2.4. Quelle est l’image par
g de l’image par f de l’élément 1 ? Cette question demande de savoir g (f (1)). Tout
d’abord on doit impérativement se rappeler que pour la composition des fonctions
on commence de droite à gauche ! C’est à dire que nous calculons f (1) = 1 →
g(f (1)) = g(1) = 2 → g (f (1) = 2). On peut alors entièrement définir toutes les
autres images des autres éléments par la fonction ”g(f )” qui est plutôt notée g ◦ f .
2.2. APPLICATIONS : SURJECTION, INJECTION ET BIJECTION 20
g ◦ f : E −→ G
x 7−→ g (f (x)) ,
Preuve. (a) Soient x et y dans E tels que g ◦ f (x) = g ◦ f (y). Puisque g est
injective alors f (x) = f (y). Et puisque f est injective alors x = y. Donc
g ◦ f est injective.
(b) Soit z ∈ Z . Puisque g est surjective il existe yz ∈ Y tel que g(yz ) = z.
De plus yz est dans Y et f est surjective donc il existe xyz ∈ X tel que
f (xyz ) = yz . En remplaçant dans g on obtient g(f (xyz ) = z c’est à dire
z = g (xyz ) donc g ◦ f est bijective.
2.3. PRODUIT CARTÉSIEN 21
ÿ
Pour alléger les notations et quand toute ambiguïté est absente, on rem-
placera g◦f par une notation multiplicative g◦f . L’opération f| ◦ f ◦{z. . . f ◦}
nf ois
sera noté f n .
de coordonnées (c, 1) et le point vert (b, 3). Si on énumère toutes les coordonnées
possibles où les éléments de E sont des abscisses et F sont des ordonnées on
retrouve l’ensemble
{(a, 1); (a, 2); (a, 3); (a, 4); (b, 1); (b, 2); (b, 3); (b, 4); (c, 1); (c, 2); (c, 3); (c, 4)} .
Remarques 2.2.
1. On note |E × E × n
{z. . . × E} := E .
n fois
2.3. PRODUIT CARTÉSIEN 22
Définition 2.8. On dit que R est une relation d’équivalence si elle satisfait les
propriétés suivantes
1. xR x (Réflexive)
2. xR y =⇒ yR x (Symétrique)
3. Si xR y et yR z alors xR z (Transitive)
Définition 2.9.
Soit R une relation d’équivalance sur un ensemble E. On appelle classe d’équi-
valence a l’ensemble
a = {x ∈ E, a ∼ x} ,
a est un représentant de la classe d’équivalence a.
On appelle ensemble quotient de E par R , l’ensemble des classes d’équivalence
E/R = {a| a ∈ E} .
ÿ
Notons que E/R ⊂ P (E).
Exemple 2.2.
1. Dans l’ensemble des droites du plan affine, la relation "parallèle à" est une
relation d’équivalence. Par contre la relation "perpendiculaire à" ne l’est pas.
2. Soit n un entier naturel non-nul et p, q deux éléments de Z. On dit que p
congrue à q modulo n si p − q est divisible par n c’est à dire
∃k ∈ Z, q − p = k · n,
24