alphabétique C qui représente cette note (I), puis, pour que les cinq Iigiies iiiférieures ou ,supériturcs détacl1éCs de
cette portée aient également un sigiic de rccoiinaissance, on p l a p sur la 41’ ligne, qui porte le fa, la lettre F qui
représente cette note et enfin sur la 8c ligne, portant le sol. la lettre G par liquclle cette note est rcpréseiitée.
Ces caractères, sans lesquels on ne pourrait reconnaître la position des notes, prirent par métaphore le
nom de clés, et leurs figures, modifiées peu à peu, sont clevenues telles que nous les coiiiiaissoiis aujourd’liui.
Le tableau suivaiit, qui indique le rapport des clbs e i i ~ r eelles, présente les divers fragments de .la portée
générale et les différentes positions des clés s u r chacun dc ces fragments.
CLÉ DE
CLÉ DE FA CLÉ D’UT
A ’ych
SOL
W ’
Portée inférieure
NOTE ( f ) - Page 19
Les altiratioris accidentelles ou occidents ont sur les notes un effet atisolu ; c’est-à-dire qu’une note à
laquelle un ?ccideiit est aITect6 est toujours, quelle que soit son altération prtcédente, ce qu’indique cet accident.
Ainsi : une note affectée précédemment d’un double dièse, se présentant précédée d’un bécarre, sera rendue
inaltérée ; cette même note, précédée d’un simple dièse, sera rendue simplement diésie.
--
(1) Re\-oir la fin de la note ( h ) .
- 121 -
(( pas jugé à propos d’adopter dans cet oiivrage les dfiiioniiriatioiis d e quinte majeure pour la quinte juste, et dr
(I quarte iniiiciire pour la quarte j u s t e ; ces qualifications iioiivclles ne soiit pas géiiéralemciit adoptées eii France
a et n’ofTrciit d’ailleurs auciiii avantage ; cette deriiière coiisiddration doit toujours faire d o n n e r la préférence à la
N tradition. >)
NOTE: ( I l ) - Page 36
Pour coiii1aiti.e la coinpositioii d’iiii intervalle redoublé, il faut : i la composition d e l’intervalle simple dont
cet inteiwlle redoiibib éiiiaiie, ajouter autant d e fois 5 toiis et 2 demi-tons diatoiiiqucs (cornposition de l’octave
juste) que le redoubleiiieiit contient d’octaves.
Ainsi : la doiiziiriie j u s t e 6taiit iiiie quinte j u s l e redoublée z i une octave, il faut :
A la conipositioii (le la qrii/ifej u s f e qui est de 3 toiis ct 1 demi-ton diatonique,
- -
ajouter la composition de l’octave j u s f e , soit : 5 tons et 2 demi-tons diatoniques.
La douzième jiisfe contient donc 8 tons et 3 demi-tons diatoniques.
La diz-septilrne rncrjeiii’e étaiit iiiie fierce mqjeiire redoublée à deux octaves, il faut :
i la coinpoaitioii de la tiarce ninjciirc qui cst d e. . . .. .
. 2 tons.
-
ajouter d e u s fois la compositioii de l’oclaue j u s t e , soit : 10 tons et 4 demi-tons diatoniques.
La t h - s c p t i i . d e iiiajcurc contient done 12 tons et 4 demi-tons diatoniques.
NOTE (3 - Page 43
Eii adoptant cette tli6orie d e la géii6ratioii de -la gainnie, basée sur la résonance naturclle d u corps soliore,
nous ii’avoiis pas voiilii préteiidïc qiie notre s i i i i i i i c fcit crkéc a posfcriori d’après ce principe, ou même qu’elle f û t
la seiilc possible. Les Oriciitaus posscdeiit d c s gammes d’uiic eoiistriictiou difféieiite ; les modes d u plain-chant
ofrrciit iiiissi des dispositioiis diverses dans la siiccessioii des tons et (les dcnii-tons.
Nous avoiis clioisi, parmi les systèmes qui clicrclieiit h expliquer la raison d’être d e notre tonalité moderne,
celui qui offrait le pliis de probabilités, eii même temps que l’unité q u i eii rattache toutes les parties et en forme un
f o u t émaiiaiit du même priiicipc.
NOTE ( j ) - Page 61
Les gninincs dintoiiiques que nous avoiis étudiées dans les S p et ge leçons d e la 38 partie n e sont pas les
seules q u i soient employées dans la niusiqiic niodcrne.
oii poiiirnit, i l est vrai, coiisidérer coiiirnc des a l t h t i o i i s accideiitelles toutes celles qui modifient les degrés
de la gamme tlintoiiiquc majeure. Mais, d e mrine que I’a1tér;ition coiistaiite d u 3~ degré cr6e u n véritable mode
iioiircnu (ic nioclc iiiiiieur), d e même d’autres altérations, si ellcs ii’oiit pas u ~ caractère i passager, détermiiieiit, elles
aussi, d ’ a i i t i u inodcs.
Cii très grniid iioiii1)re dc gamines différciites pciivciit ètrc formécs arfi/iric~lleiriciifpar In juxtaposition, dciis
5 d e u s , tlc toiis Irs t6trncoitles possi1)lcs. T:llcs ii’oiit dc sigiiificatioii toiialc et ii’officiit dcs rcssotirccs harmoiiiqiic:;
q u e dans Ic cas oii tous les sons qui Ics coiistituciit sont appai.eiitbs rinfizrelicniciit S la tonique, en vertu de l’afiinité
qui existe eiit i’r u i i son g6ni‘rateiir et scs hnriiioiiiqiies, puis entre ceus-ci et leurs propres Iiarnioiiiqiirs.
s Çniiiincs siiiwiitcs :
~ e Ics
~ c ~ soiit
10 Alocle majeur (lydicii tlcs G w s j :
3“ Majeur qaris sensiblc (ou aoniinantc du toii ilc ta jouant le rôle cle toniqrie) ; (hypophrygieri)