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2020-2021
Les
écoulements
multiphasiques
CHAP-1 I NTRODUCTION GENERALE
CHAP-1 INTRODUCTION GENERALE
1.2 Applications
ECOULEMENTS
POLYPHASIQUES
DIPHASIQUE GAZ-LIQUIDE
Etc…
Les écoulements diphasiques se rencontrent fréquemment
dans la nature, ainsi que dans de nombreux processus
industriels.
Dans ces derniers, on est amené à véhiculer des mélanges de
plusieurs fluides ou de fluides et de solides, dans des
proportions extrêmement variées, ou encore un constituant
présent sous deux phases plus ou moins en équilibre
thermodynamique,
La complexité de ces écoulements est double :
d’une part les interfaces peuvent se déformer, se casser ou se
reconnecter, et leur position est une inconnue supplémentaire du
problème.
D’autre part ces interfaces peuvent évoluer à des échelles très
variées allant de quelques microns dans le cas de la
microfluidique diphasique jusqu’à des échelles de quelques
mètres dans le cas de vagues déferlantes.
Par ailleurs ces interfaces sont le siège d’une physique propre où les
effets capillaires, la contamination par les tensio-actifs et le
changement de phase jouent souvent un grand rôle.
Une grande partie de la théorie des écoulements
multiphasiques utilisés dans l'industrie pétrolière
d'aujourd'hui repose sur les développements fait dans le
cadre du génie nucléaire. L'ébullition dans le cœur du
réacteur - comme dans toute chaudière à vapeur - conduit à
un écoulement diphasique. Il est connu depuis longtemps
que les différentes sortes d'instabilités peuvent se
produire, et perturber l'évacuation de la chaleur.
Différents codes de simulation ont été développés. il est intéressant de
noter que les modèles développés pour les réacteurs diffèrent de
ceux utilisés pour les pipelines de pétrole de plusieurs façons
importantes :
iii. Les dénivelés des tuyaux sont diverses et suivent le relief alors qu’ ils
sont simples et bien connues dans les réacteurs nucléaires. Cet aspect
affecte les régimes d’écoulements
1.3 Les diverses configurations d’écoulements
Conduite horizontale
:
Le régime Photographies des régimes d’écoulement Photographies des régimes d’écoulement par
d’écoulement prises au L.M.F.T.A. Kim et Ghajar (2002)
(1-a)
Régime
stratifié
(1-b)
Régime stratifié
ondulé
(1-c)
Régime ondulé/
bouchons
(1-d)
Régime à
bouchons
Ecoulement à Bulles (1&2):
De petites bulles discrètes (mono ou pluri-disperse) sont distribuées au sein d’une
phase liquide continue. Les bulles ont tendance à se déplacer dans la partie
supérieure de la conduite. Ce régime n'apparaît que pour de faibles vitesses
superficielles de gaz. L'écoulement horizontal à bulles n'existe que pour des vitesses
superficielles du liquide suffisamment élevées. Avec une augmentation de la vitesse
du gaz, le nombre de bulles augmente jusqu’à remplir entièrement la section droite
de la conduite.
Ecoulement Stratifié (3&4):
Le liquide s’écoule au fond de la conduite alors que le gaz plus 1000 fois plus léger
demeure dans la partie supérieure de la conduite. Il existe deux cas: dans le premier,
l’interface entre les deux fluides est lisse, tandis que dans le second (également
appelé écoulement ondulé) les ondes à l’interface se déplacent dans la direction de
l’écoulement, sans jamais toucher la surface supérieure de la conduite. L’écoulement
stratifié est principalement observé dans les conduites horizontales ou inclinée vers le
bas. Il est également observé pour les écoulements inclinés vers le haut, et seulement
pour une faible pente.
.
Ecoulement Poche-Bouchons(5):
Des poches de gaz (de longues bulles, généralement de tailles diverses), formées par
coalescence, s’écoulent par intermittence, au sein d’une phase liquide continue; ces
poches tendent à évoluer dans la moitié supérieure de la conduite. La fréquence et la
taille des poches ou des bouchons est intimement liée au rapport entre la vitesse de
la phase gazeuse et la phase liquide, ainsi que du diamètre de la conduite. Cet
écoulement est aussi observé en conduite inclinée.
Ecoulement Annulaire (6):
1/2
= ρg / 0,075 ρ / 62,3
;
2 1 /3
= 73/ TS 62,3/ ρ
Par exemple, la présence d’un coude peut modifier la configuration sur plus de 50 diamètres
à l’aval. De même les effets d’entrée, en particulier après un mélange de phase, sont
sensibles sur plus de 300 diamètres.
Le nombre de variables qui déterminent une configuration d’écoulement est très grand et la
représentation d’une carte d’écoulement sur un graphique à deux dimensions est a priori
illusoire, d’autant plus que les différentes transitions s’expriment sous forme de critères
pouvant ne pas être tous représentables sur la même carte.
Parmi les paramètres fixant une configuration, on peut noter:
les débits-volumique de chaque phase,
la pression,
le flux thermique surfacique en paroi,
les masses volumiques et les viscosités de chaque phase,
la tension interfaciale et la présence éventuelle d’agents tensio-actifs,
la mouillabilité des parois,
la géométrie de la conduite (section droite circulaire, rectangulaire, annulaire ; grappes de
barreaux de combustible),
la longueur caractéristique d’une conduite de géométrie donnée (diamètre, entrefer…).
l’inclinaison de la conduite par rapport à la verticale,
le sens des écoulements (ascendants, descendants, Co-courant, à contre courant),
les effets électrostatiques qui peuvent détruire des équilibres métastables,
la présence de singularités dans les circuits,
les zones de mélange de phase.
Les deux derniers points sont fondamentaux et il faudra toujours avoir à l’esprit qu’une carte d’écoulement a
été établie pour des installations données et qu’elle ne peut être utilisée que dans des installations similaires.
Sens de l’écoulement