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Chapitre I
L’ENTREPRISE
I. INTRODUCTION
Le terme « entreprise » est très utilisé pour caractériser les unités économiques. Ainsi, ce terme
s’applique :
Les caractéristiques communes aux entreprises sont : la combinaison des facteurs de production pour
élaborer des biens et des services. Les facteurs de production sont : le capital, les matières premières, les
services …
II. DEFINITION
L’entreprise constitue l’un des domaines d’application privilégié de la comptabilité. Il existe plusieurs
définitions de l’entreprise. Néanmoins nous allons retenir celle-ci :
« L’entreprise est une unité regroupant des moyens humains, matériels et financiers permettant de
produire et de vendre des biens et des services à une clientèle ».
Elle est la cellule de base de l’activité économique d’un pays, elle est en relation avec les autres entreprises,
les managers, les bailleurs de fonds et les partenaires étrangers.
- rôle économique : l’entreprise produit pour un marché en vue de satisfaire les besoins de la
communauté ;
- Rôle social : l’entreprise vend des biens et des services mais distribue également des revenus à
savoir : salaires et dividendes pour les actionnaires ;
Fournisseurs
Salariés Entreprise Clients
Bailleurs de fonds
Etat
Marchandises Biens
Main d’œuvre Services
Capitaux
Subventions
IV. CLASSIFICATION DES ENTREPRISES
Dans chaque pays il existe plusieurs types d’entreprises ; par conséquent plusieurs critères sont retenus
pour leur classification.
La forme économique d’une entreprise est basée sur la nature de l’activité et les opérations de cette
entreprise. On distingue ainsi les entreprises industrielles, commerciales, prestataire de services, agricole
…
Elle fabrique des produits à partir d’autres produits appelés matières premières. Une matière première
peut être définie comme étant les objets qui ne disparaissent pas dans le processus de production.
Elle a pour activité principale l’achat et la revente des marchandises sans transformation d’aucune sorte.
On dit qu’elle les revend en l’état :
La nature juridique de l’entreprise indique la forme de propriété et les personnes physiques ou morales
propriétaires de l’entreprise. On distingue alors les entreprises publiques et les entreprises privées.
- nombre d’employer ;
- chiffre d’affaires ;
- capital social ;
- production.
V. L’ENTREPRISE ET LES FLUX ECONOMIQUES
La notion de flux évoque l’idée de mouvements. Toute opération effectuée par l’entreprise engendre au
moins un flux. Au niveau de l’entreprise il convient de distinguer :
- les flux reliant l’entreprise aux autres agents de l’entreprise, ce sont des flux externes qui sont
toujours au nombre de deux (2) ;
- les flux à l’intérieur de l’entreprise, ce sont les flux internes. Il n’existe qu’un flux interne.
Un flux peut être réel (se portant sur un bien matériel) ou financier (monétaire).
Remarque : Dans toute opération comptable, tout flux de départ est considéré comme étant une ressource
(un moyen = ressource) et l’utilisation qui en a été faite à cette ressource est appelée emploi. Donc l’emploi
est un flux d’arrivée.
Flux externe
Exemple n°1 : achat au comptant contre chèque bancaire de marchandises au fournisseur OUEDRAOGO.
L’Analyse de cette opération
Flux financier = Chèque
Client = Entreprise Fournisseur
=Nous Flux réel = marchandises OUEDRAOGO
Exemple n°2 : Vente au comptant contre chèque bancaire de marchandises au client TRAORE.
L’Analyse de cette opération
Flux réel = marchandises
Fournisseur
Clients = nous Flux réel = marchandises SAWADOGO
Flux Interne
Exemple n° 1 : transfert de stock de matières premières du magasin vers les ateliers de production.
Flux réel = matières premières
Magasin Atelier de production
Chapitre II
LA COMPTABILITE : Qu’est-ce que c’est?
I. Définition
La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière permettant :
- de saisir, de classer, d’enregistrer les données chiffrées ;
- de fournir après traitement adéquat un ensemble de documents de synthèses conformes aux
normes sysCOA et destinée au besoin de divers utilisateurs que sont l’Etat, les autres entreprises,
l’entreprise elle-même, les bailleurs de fonds etc.
II. L’organisation comptable
La comptabilité est composée de deux (02) principales activités :
II.1. Le travail quotidien
Il consiste à l’enregistrement journalier des opérations réalisées et affectant le patrimoine de
l’entreprise sur un support manuel appelé journal ou dans un ordinateur ou un logiciel est intégré et ce à
partir des pièces justificatives.
Ces pièces justificatives, supports essentiels de la comptabilité sont composées de factures, de pièces de
caisse (recette ou dépense) des chèques émis ou reçus, des virement bancaires à l’ordre des tiers ou en
faveur de l’entreprise, des bulletins de paies, des traites etc.
L’enregistrement se fait dans des comptes qui font partis du plan comptable général de l’entreprise en
utilisant une technique : le principe de la partie double.
C'est-à-dire pour une opération donnée, l’utilisation d’un ou de plusieurs comptes créditeurs doit être égal
à un (01) ou plusieurs comptes débiteurs.
II.2. Le travail de synthèse
Le travail périodique consiste à lister tous les mouvements qui ont affectés les différents comptes de
l’entreprise et de calculer leur solde et de voir ce qui reste dans chacun d’eux.
Le travail périodique peut se faire chaque fin de semaine, chaque mois, chaque trimestre ou en fin d’année.
III. Les fonctions de la comptabilité
La comptabilité permet de répondre aux besoins d’informations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de
l’entreprise.
A l’intérieur de l’entreprise, certains besoins sont fréquents, voir quotidiens. La comptabilité
permet d’avoir les réponses aux questions suivantes :
- Quel est le montant d’argent dont dispose l’entreprise ?
- Qui lui doit de l’argent et combien ?
- A qui doit-elle et combien ?
- Quelle est la valeur de matériel qu’elle possède ?
résultat net global par contre la comptabilité analytique aboutit à un résultat par secteur d’activité ou
par produit.
V. Analyse des flux
L’identification d’un flux économique s’opère de la façon suivante :
- Le point de départ d’un flux est la ressource, c'est-à-dire le moyen financier utilisé pour réaliser
l’opération et répond à la question d’où vient l’argent ?
Exemple N°1 : Achat de marchandises au comptant contre espèces. Faites l’analyse de cette
opération en terme de flux de départ.
Flux financier = ressources = espèces
Client = Nous Fournisseur
Exemple N°2 : Vente de marchandises au comptant contre chèque postal : faites l’analyse de
l’opération en terme de flux de départ.
Flux réel = ressource= marchandises
Fournisseur= Nous Client
- Le point d’arrivée d’un flux est l’emploi, c'est-à-dire l’utilisation des ressources.
Exemple N°1 : Achat au comptant contre espèces de marchandises. Faites l’analyse de cette
opération en terme de flux d’arrivée.
Flux réel = emplois= marchandises
Client = Nous Fournisseur
Exemple N°2 : Vente au comptant contre chèque bancaire de produits finis. Faites l’analyse de
l’opération en terme de flux d’arrivée.
Flux monétaire = Emplois = chèque
Fournisseur = nous Client
- Analyse des opérations en terme de flux externe : le flux externe engendre au moins deux
mouvements.
Exemple N°1 : achat de matières premières contre chèque postal. Faites l’analyse de l’opération.
Exemple N°2 : Vente au comptant de marchandises contre espèces. Faites l’analyse de l’opération.
Flux réel = ressource = marchandises
Fournisseurs = nous Clients
EXERCICE N°1: La société SOL CONFORT & DECOR a acheté auprès de l’entreprise FASO BENI de la farine
pour un montant de 2 000 000 F. l’opération a été réalisée moitié contre espèces et moitié contre chèque
bancaire.
TRAVAIL A FAIRE :
1) Faites l’analyse dans la comptabilité de SOL CONFORT.
2) faites l’analyse de l’opération de FASO BENI.
SOLUTION :
Analyse dans la comptabilité de SCD
→
FluxFinanc ierBanque
←
fluxRéelMa rchandises
FluxRéelMa
rchandises
→
Fournisseur F.BENI Client SCD
←
FluxFinanc ierBanque
←
FluxFinanc ierCaisse
EXERCICE N°2 : la société VIS-A-VIS a acheté un matériel de transport auprès de la société CFAO pour
5 000 000 F. La facture a été réglée moitié contre chèque courant postal et moitié à crédit 30 jours fin de
mois.
TRAVAIL A FAIRE :
1) Faites l’analyse de l’opération dans la comptabilité de VIS-À-VIS
2) Faites l’analyse de l’opération dans la comptabilité de CFAO.
SOLUTION
Analyse dans la comptabilité de VIS A VIS
Re =chèque
ssources →
VIS-A-VIS=Client
Re = Dette
ssources
→
( crédit ) CFAO = Fournisseur
Re = M.deTransp
ssources →
Emploi =chèque
CFAO=Fournisseur
← VIS-A-VIS=Client
Emploi = Dette
←
I. DEFINITION
Le bilan peut être défini comme étant la photographie du patrimoine d’une société à un moment donné.
Il comprend :
- à gauche : Emplois (les biens) = Actif
BILAN AU 31/12/N
- L’actif
- Le passif
L’actif représente l’ensemble des biens que possède une entreprise. Si l’actif représente l’ensemble des
biens d’une entreprise, il se décompose généralement en trois (03) grandes parties. Chaque grande partie
est appelée Masse du Bilan. Ce sont :
On peut donc définir une masse comme étant une partie du bilan comportant en son sein plusieurs
rubriques.
L’actif immobilisé concerne les biens qui seront utilisés dans l’entreprise pendant au moins un (01) an
à l’origine. L’actif immobilisé se décompose en quatre (04) grandes rubriques qui sont :
Les charges immobilisées représentent l’ensemble des charges que l’entreprise a engagé lors de sa
création ou lors des opérations d’acquisition d’immobilisations ou encore d’émission d’obligations. Ce sont
des charges non répétitives. Compte tenu de leur importance (souvent 10% du capital) les financiers ont
jugé intéressant de les immobiliser afin de les repartir sur plusieurs exercices.
La rubrique charges immobilisées correspond alors à trois (03) postes dans le bilan. Il s’agit de :
- frais d’établissement,
Ils représentent l’ensemble des dépenses de toute nature engagées lors de la création de
l’entreprise ou encore lors des acquisitions d’immobilisations (frais de publicité, consommation d’énergie,
droits d’enregistrement, frais d’acte, droit de mutation, honoraire, etc.)
Ce sont des charges nées des opérations d’émission d’emprunts obligataires sur le marché financier.
Ce sont des biens immatériels que l’entreprise a acquis ou engagés et qui doivent au moins passer un
(01) an à l’origine dans l’entreprise.
Mais en réalité, la survie de l’entreprise est basée sur les immobilisations incorporelles. Ce poste se
compose de :
- logiciels
- fonds commercial
- droit au bail
C’est la somme des biens matériels que l’entreprise a eu à acheter et qui doivent être utilisés pendant
au moins une (01) année à l’origine. Elles se composent de :
- terrains nus,
- terrains bâtis,
- bâtiments,
- mobiliers de bureau,
- matériel de transport,
- matériels informatiques,
Elles regroupent l’ensemble des biens financiers ou monétaires que l’entreprise a eu à engager et dont
leur utilisation doit dépasser au moins un an à l’origine. Elles se composent de :
- titres de participation
- dépôts et cautionnements
- intérêts courus.
C’est l’ensemble des biens d’exploitation, autrement dit c’est l’ensemble des éléments qui entrent dans
le cycle d’exploitation de l’entreprise dont la durée de vie ne dépasse pas un (01) an. Dans cette masse il y a
deux (02) rubriques, à savoir :
- les valeurs d’exploitation : c’est l’ensemble des stocks de marchandises, matières, produits finis,
encours etc.
- les valeurs réalisables : elles se composent de : Fournisseurs, avances et acomptes versés ; les
créances clients et les comptes rattachés ; les autres créances, les créances HAO.
Nota Béné : pour classer les éléments en HAO, il faut que l’élément provienne d’un évènement
extraordinaire tel que : les tremblements de terre, les inondations, …
Mais il arrive que d’autres activités réalisées par certaines entreprises soient classées comme étant
des charges ou des produits HAO à cause de leur caractère exceptionnel.
Exemple :
- La cession d’immobilisations par les entreprises sauf les compagnies de transport sera considérée
comme un produit AO.
- La cession d’éléments d’actif par autres entreprises sauf les société de crédit bail sera considérée
comme étant un produit AO.
- La cession d’immobilisation par les autres entreprises sauf les sociétés de tourisme sera considérée
comme étant un produit AO.
En dehors de ces trois (03) sociétés, toutes les autres cessions seront considérées comme étant des
cessions HAO.
Les créances HAO concernent généralement les cessions non courantes d’immobilisation à crédit y compris
la cession des titres de placement.
Elle se compose de :
- Caisse
C’est une perte de change réalisée sur une conversion des devises (autres monnaies) en franc CFA.
Le passif peut être considéré comme étant l’ensemble des dettes contractées par l’entreprise. Mais il
est à noter qu’au niveau de ces dettes, l’on peut distinguer les dettes qui appartiennent en propre à
l’entreprise qu’on appelle généralement capitaux propres et ressources assimilées et les dettes qui
appartiennent aux tiers (financiers et fournisseurs, Etat etc.).
C’est l’ensemble des dettes (l’ensemble des apports) apportées par les propriétaires de la société lors
de sa création. Il s’agit principalement du capital social mais dans cette rubrique on peut ajouter aussi :
- les réserves
- le résultat net
Ce sont des dettes contractées auprès des institutions financières et qui seront remboursées sur une
période d’au moins un (01) an. Dans cette rubrique on peut généralement rencontrer :
- créditeurs divers
- etc
Ce sont les facilités de caisse, c'est-à-dire une ligne de crédit accordé à certaines entreprises ou
à certains opérateurs économiques.
ACTIF IMMOBILISE
AA Charges immobilisées
- frais d’établissement
AD Immobilisations corporelles
- fonds commercial
AI Immobilisations corporelles
- terrains
- bâtiments
- installations et agencements
- matériels
- matériels de transport
AQ Immobilisations financières
- titre de participation
titres immobilisés
Prêts
Dépôt& cautionnement
dont HAO
ACTIF CIRCULANT
BB Stock
- Marchandises
- Produits fabriqués
- Créances clients
- Autres créances
TRESORERIE ACTIF
- Titres de placement
- Valeur à encaisser
- Capital (CA)
Primes et réserves
- Ecart de réévaluation
- Réserves indisponibles
- Réserves libres
- Report à nouveau + ou -
CK - Subventions d’investissement
- Provisions règlementées
- Emprunts financiers
- Dettes de crédit-bail
* dont HAO
PASSIF CIRCULANT
- Fournisseurs d’exploitation
- Dettes fiscales
- Dettes sociales
- Risques provisionnés
TRESORERIE PASSIF
- Banque, découvert
APPLICATION N°1
Les informations comptables de la société SOL CONFORT & DÉCOR sont les suivantes :
01/01/200N, la société a été créée. À cet effet, les associés apportent 20. 000. 000 F. Ils ont en outre obtenu
un prêt bancaire de 10 000 000 F.
Grâce à ces sommes, ils achètent un bâtiment pour 16 000 000 F, un matériel et outillage pour 2 000 000 F,
un mobilier de bureau pour 3 000 000 F, un matériel de transport pour 5 000 000 F, des marchandises
pour 1 800 000 F. Le reste est déposé en banque 2 000 000 F et en caisse 200 000 F.
TRAVAIL A FAIRE
SOLUTION
ACTIF PASSIF
- Matériel et outillage 2 000 000 Total cap. propres (I) 20 000 000
Total actif immobilisé (I) 26 000 000 Total dettes stables & R.A. 10 000 000
Actif circulant
Trésorerie Actif
TOTAL ACTIF (I+II+III) 30 000 000 TOTAL PASSIF (I+II) 30 000 000
Durant le mois de janvier 200N les opérations suivantes ont été réalisées par la société SOL CONFORT &
DECOR :
- 04/01 : vente de marchandises à crédit 1 000 000 F (ces marchandises avaient été achetées à
700 000 F).
- 05/01 : Vente de marchandises contre chèque bancaire 1 200 000 F (ces marchandises avait été
achetées
- 15/01 : Vente de marchandises contre chèque bancaire 2 500 000 (ces marchandises ont été
achetées à 1 300 000 F).
TRAVAIL A FAIRE
SOLUTION
Le Bilan au 31/01/200N
Calcul préalable
Actif
Marchandises : 1 800 000 + 3 700 000 – 700 000 – 1 400 000 – 1 300 000 = 2 100 000
Banque : 2 000 000 + 1 200 000 +2 500 000 – 650 000 = 5 050 000
Passif
Résultat net : 300 000 + 1 200 000 – 60 000 – 200 000 = 1 240 000
Bilan au 31/01/200N
ACTIF PASSIF
Total actif immobilisé (I) 26 050 000 Total dette durable (II) 10 000 000
Total actif circulant (II) 3 100 000 Total dettes circulantes 3 700 000
(III)
Trésorerie Actif
TOTAL ACTIF (I+II+III) 34 940 000 TOTAL PASSIF (I+II + III) 34 940 000
APPLICATION N°3
Le 01/01/00, M. ILBOUDO passionné de livres s’installe comme libraire à Zogoma. IL dispose au départ d’un
capital de 1 000 000 F qu’il affecte à son entreprise, il doit acheter un locale d’une valeur de
Pour compléter ses fonds personnels la BCB lui consent un prêt de 2 600 000 à rembourser sur
3 ans.
Il achète ensuite un stock de livre pour un prix de 800 000 F dont il paye la moitié comptant contre chèque
bancaire, l’autre moitié étant payable au bout de 3 mois (crédit accordé par les fournisseurs).
TRAVAIL A FAIRE
SOLUTION
2. Bilan au 01/01/00
ACTIF PASSIF
Dette durable
Total actif immobilisé (I) 3 000 000 Total dette durable (II) 2 600 000
Total actif circulant (II) 800 000 Total dette circulant (III) 400 000
Trésorerie Actif
TOTAL ACTIF (I+II+III) 4 000 000 TOTAL PASSIF (I+II + III) 4 000 000
Les opérations du mois de janvier 2001 de l’entreprise ILBOUDO et Cie sont les suivantes :
- 02/01 Vente de marchandises contre espèces : 500 000 F (ses marchandises ont coûté 750 000 F).
- 08/01Vente de marchandises par chèque postal : 100 000 F (ses marchandises ont coûté40 0000F).
- 15/01 Ouverture d’un compte postal : 300 000 F par chèque bancaire.
- 25/01 Destruction d’un matériel et mobilier de bureau pour une valeur de : 500 000 F.
- 28/01 Achat de marchandises : 5 000 000 F moitié contre chèque l’autre moitié à crédit 30 jours fin de
mois.
- 30/01 Vente de marchandises contre chèque bancaire : 3 800 000 F (ses marchandises avaient été acheté
à 1 800 000 F.
TRAVAIL A FAIRE
SOLUTION
2. Bilan au 31/01/2001
Calcul préalable
Actif
Marchandises : 800 000 + 200 000 + 5 000 000 – 750 000 – 40 000 – 800 000- 1 800 000
= 261 000
Banque : 200 000 + 1 500 000 + 3 800 000 – 2 000 000 – 200 000 – 2 500 000
= 500 000
Passif
Résultat net : 60 000 + 200 000 + 2 000 000- 250 000 – 50 000 – 500 000 = 1 460 000
Bilan au 31/01/00
ACTIF PASSIF
N N-1 N N-1
Actif Passif
Brut A&P Montant Montant Montant
Dette durable
Total actif circulant 2 610 2 610 Total dette circulant 2 900 2 900
(II) 000 000 (III) 000 000
Trésorerie Actif
En supposant que le bilan soit le seul document comptable que tient l’entreprise, toute opération réalisée
entraîne automatiquement une modification du bilan. Le bilan sera évolutif à l’image même de la vie de
l’entreprise.
On distinguera les opérations selon, qu’elles ont ou non une incidence sur le résultat.
Le 02/01/02 :En supposant que M. ILBOUDO vend à la société VIS-A-VIS la moitié des marchandises qu’il a en
stock pour 1 305 000 F à crédit : provisoirement le bilan se présente comme suit :
Bilan au 02/01/02
ACTIF PASSIF
Commentaire :
Cependant le total de l’actif est égal (=) au total du passif car l’opération n’a dégagé ni bénéfice, ni perte.
Autrement dit le résultat de l’opération est nul.
Le 05/01/02 , on supposons que M. ILBOUDO vend à son client M. OUEDRAOGO une partie de son stock pour
1 000 000 F à crédit.
TRAVAIL A FAIRE
- Analyse :
Bilan au 05/01/02
ACTIF PASSIF
Commentaire :
En effet, l’opération de vente des livres a dégagé un résultat positif de 300 000F. Il s’agit donc d’une ressource
supplémentaire qui est inscrite au passif du bilan.
10/01/02 : Supposons que Me ILBOUDO avait vendue la moitié de ses livres à 150 000 F à crédit.
Analyse
Commentaire
On constate une diminution des emplois de 152 500 F cela voudrait dire que l’opération de vente a entraîné
une perte de 152 500 F perte qui viendra en diminution du passif.
ACTIF PASSIF
En supposant que le client règle les 2/5 de sa dette, soit 982 000 F par chèque bancaire le 15/01/02.
Analyse
Bilan au 15/01/02
ACTIF PASSIF
Commentaire : la banque augmente de 982 000 par contre les créances clients diminuent de 982 000 F,
virement donc d’un poste d’actif vers un autre
Après le règlement de la créance de 982 000 f, supposons que Me ILBOUDO à son tour règle la moitié de la
dette fournisseur par chèque bancaire le 20/01/02.
TRAVAIL A FAIRE
1) Analysons l’opération :
Bilan au 20/01/02
ACTIF PASSIF
Banque 32 000
A partir de ces exemples nous pouvons écrire les relations fondamentales suivantes :
I. GENERALITES
Les opérations réalisées par les entreprises donnent lieu à des flux monétaires ou réels entre
l’entreprise et ses partenaires externes. Ces flux sont enregistrés dans des tableaux appelés comptes. Le rôle
des comptes est de cerner quotidiennement les flux résultant des opérations que l’entreprise réalise avec ses
partenaires. De ce fait, le compte est l’unité de base de la comptabilité.
Cependant, les enregistrements des opérations dans les comptes vont dépendre de leur nature. On pourra ainsi
avoir :
-Etc.
-La partie gauche appelée DEBIT est réservée aux flux ``entrée ou d’emploi’’ autrement dit le débit peut être
considéré comme étant l’utilisation de la ressource.
-La partie droite est appelée CREDIT. Elle est réservée aux flux de ``sortie ou ressource’’ autrement dit le
crédit désigne les ressources (les moyens).
Emploi Ressource
-La date,
-Le libellé : c'est-à-dire un petit commentaire sur l’opération qui permet de retrouver la pièce
comptable d’origine.
-Imputer un compte : c’est porter une somme soit à son débit, soit à son crédit
-Tirer le solde des comptes : c’est faire la différence entre la somme débit et la somme crédit
Remarques :
Les comptes d’emplois (actif) doivent en principe donner des soldes débiteurs.
Les comptes de ressources (passif) doivent avoir en principe des soldes créditeurs
Les comptes de charges doivent avoir obligatoirement des soldes débiteurs. Les comptes de produits
doivent avoir en principe des soldes créditeurs.
Pour des soucis de rapidité, on utilise souvent une présentation simplifiée d’un compte à colonnes mariées.
Les colonnes de date et de libellés étant négligées, on aboutit alors à un compte appelé compte en « T ».
Emploi Ressource
Exemple : soit le compte banque d’une entreprise qui a subit les mouvements suivents :
Dans cette présentation, les dates et les libellés des mouvements du débit et du crédit sont portés dans des
colonnes communes. Les sommes sont inscrites dans des colonnes distinctes, mais voisines.
Le tracé
Sommes
Dates Libellés Soldes
Débit Crédit
Exercice N 1 :
M. ILBOUDO gère une boutique sis à Zogona A cet effet à la date du 01/01. Il avait en caisse 100 000 F. Au
cours du mois d’octobre, il a réalisé les opérations suivantes :
30/10 : Vente de marchandises500 000 F règlement moitié au comptant en espèces et l’autre moitié à
crédit.
TRAVAIL A FAIRE
SOLUTION
Sommes
Dates Libellés Soldes
Débit Crédit
Retrait d’espèces
2. Le compte en « T »
50 000 25 000
SD : 400 000
APPLICATION N°2 :
Au cour du mois de novembre 2005 le compte banque de la société ILBOUDO et Cie a été mouvementé par
les opérations suivantes.
- 02/11. Achat de matières premières au comptant contre chèque BCB 150 000 F
- 18/11. Retrait de la banque pour alimenter les comptes de chèques postaux 100 000 F
- 30/11. le client COMPAORE règle la moitié de sa créance contre chèque bancaire 200 000 F
TRAVAIL A FAIRE
Sommes
Dates Libellés Soldes
Débit Crédit
Encaissement de la créance
Chaque partie est divisée en deux (2) dans le sens vertical. La partie gauche enregistre les mouvements du
débit et la partie droite celles du crédit.
DEBIT CREDIT
SC X SD X
Application N 3:
Reprendre l’application précédente et faites la présentation du compte banque selon le tracé à colonnes
séparées.
DEBIT CREDIT
01/11 Solde à nouveau 350 000 02/11 Achat de matières 150 000
1ères
05/11 Vente de 800 000 04/11 35 000
marchandises contre Achat de timbres-
12/11 chèque 315 000 06/11 poste 110 000
20/11 Vente de produits 1 200 000 15/11 Achat de timbres 200 000
finis au comptant fiscaux
30/11 200 000 18/11 100 000
Vente de produits Retrait de la banque
24/11 215 000
Encaissement créance Retrait de la banque
2 055 000
Règlement dette
fournisseur
SD
Application N 4:
02/01/00. Achat de matières premières contre chèque 350 000 F, contre espèces 200 000 F
06/01/00. Vente de marchandises 2 000 000 F moitié en espèce, moitié du solde par chèque et le solde
contre C C P.
14/01/00. Vente au comptant de marchandises 4 000 000 F moitié contre C C P,la moitié du solde en
espèce et les ¾ du reste contre chèque
25/01/00. Achat de marchandises au comptant 3 000 000 F, moitié contre espèces, les ¾ du solde contre C
CP et le solde contre chèque bancaire.
Travail à faire
Solution
Sommes
Dates Libellés Sommes
Débit Crédit
Achat de marchandises
DEBIT CREDIT
01/01 Avoir en banque 500 000 02/01 Achat de matière 1ère 350 000
SD
Tous les comptes d’actif augmentent à leur débit et diminuent à leur crédit.
D Compte d’actif C
+ -
Les opérations d’actif regroupent l’ensemble des comptes de la classe 2,de la classe 3,une partie de la
classe4 et la classe 5.
Application N 5
TRAVAIL A FAIRE
SOLUTION
1. Analyse
8 000 000
SD : 8 000 000
10 000 000
SD : 10 000 000
SD : 12 000 000
6 000 000
3 000 000
SD : 9 000 000
REMARQUE
En principe les comptes d’actif doivent avoir un solde débiteur. Mais les comptes de la trésorerie actif à
savoir les comptes de la « classe 5 » peuvent avoir un solde créditeur. Si le solde de ces comptes est
créditeur, ils ne sont plus considérés comme étant les éléments de la trésorerie actif, mais plutôt considérés
comme étant des éléments de la trésorerie passif, ils seront donc renvoyés au passif du bilan.
- + Compte du passif
Classe 1
NB : Tous les comptes du passif augmentent à leur crédit et diminuent à leur débit.
REMARQUE
Les comptes du passif doivent avoir absolument un solde créditeur pour être positif.
Application N 6:
- 06/07. La société règle la moitie de la dette fournisseur de la facture du 05/01 contre chèque bancaire
- 15/10. La société règle la moitie de la dette fournisseur de la facture 06/02 contre chèque postal
TRAVAIL A FAIRE
SOLUTION
1) Analyse
05/01
06/02
10/03
05/05
06/07
15/10
10/12
5 000 000
10 000 000
SC : 5 000 000
15 000 000
SC : 15 000 000
4 000 000
6 000 000
SC : 12 000 000
L’ensemble des comptes de charges est appelé compte de gestion. Il en est de même pour les comptes de
produits.
Classe 6 + -
REGLE N°1 : tous les comptes de charges augmentent au débit et diminuent au crédit.
D Services Extérieur B C
+ -
300 000
D Services Extérieur B C
+ -
100 000
D Comptes de produits C
- Classe 7 +
D vente de marchandises C
2 000 000
REGLE N°2 : Tous les comptes de produits augmentent au crédit et diminuent au débit
Exercice : M. ILBOUDO, commerçant a effectué les opérations suivantes au cours du mois d’octobre 2006.
- 10/10 : Règlement d’un client qui nous devait 8 520 depuis septembre
TRAVAIL A FAIRE
Présenter le compte caisse colonnes mariées jumelées arrêté le 30/10/2006, sachant que le 01/10, le
montant des espèces en caisse était de 110 000 F .
SOLUTION
Sommes
Dates Libellés Montant
Débit Crédit
Remarque :
- Celui qui enregistre l’origine de la ressource est mouvementé à droite c'est-à-dire au débit.
- Celui qui enregistre l’emploi de la ressource est mouvementé à gauche c'est-à-dire au débit.
TRAVAIL A FAIRE
SOLUTION
1. Analyse
D achat de marchandises C
300 000
D banque C
3 000 000
La méthode à utiliser pour enregistrer les opérations dans les comptes consiste à répondre aux trois (03)
questions suivantes :
- A quelle catégorie appartient-ils ? (s’agit-il des comptes d’actifs ? de passif ? ou de produits, ou encore
de charges ?)
Dans notre exemple, pour répondre à la première question, le texte nous donne « achat de
marchandises » et « la banque ».
- La réponse à la deuxième question est liée à votre connaissance du bilan et du compte de résultat.
Le compte achat de marchandises est un compte de charges. Par conséquent, il augmente à son débit.
Cela voudrait dire que ce compte sera au débit de votre journal.
Par contre le compte banque est un compte d’actif qui s’augmente à son débit et diminue à son
crédit.
Comme le règlement se fait par banque, cela voudrait dire qu’il y a une sortie d’argent en banque d’où
le compte sera crédité à due concurrence.
Exemple :
- Réponse à la première question : c’est « le compte vente de marchandises »et « le compte client »
- Réponse à la deuxième question : l’un est un compte d’actif (créance client) et l’autre est un compte de
produits (vente de marchandises)
Les comptes sont identifiés par un numéro auquel ils sont rattachés à un intitulé. Ces deux (2) identifiants
sont nécessaires pour enregistrer et suivre les opérations en comptabilité. Le SYSCOA à retenu une
codification décimale des comptes avec 9 classes…..de compte, numérotés de 1 à 9.
Les huit (8) premières classes sont réservées à la comptabilité générale tant disque la classe 9 est celle des
engagements.
- la classe 6,7et8 regroupent les comptes de gestion avec un partage de la classe 8 entre les charges et
produits H.A.O.
1. La classe 1 : Les comptes de ressources durables dans le bilan ; l’ensemble des comptes de la
classe 1 au bilan
10 Capital
11 Réserves
12 Report à nouveau
13 Résultat de l’exercice
Remarque : Les dettes financières et ressources assimilées s’arrêtent au niveau de ces quatre (04)
comptes.
20Charges immobilisées
21 Immobilisations incorporelles
213 Logiciels
214 Marques
22Terrains
22 Terrains nus
23 Terrains bâtis
24 Matériels
26 Titres de participation
31 Marchandises
33 Autres approvisionnements
36 Produits finis
Les comptes de tiers sont regroupés d’une part en compte de tiers débiteur (compte d’actif) et d’ autre part
en compte de tiers créditeur (compte du passif). Les comptes de tiers créditeur enregistrent au crédit les
augmentations de dette et au débit leur diminution. Les comptes de tiers débiteurs enregistrent à leur débit
les augmentations de créance et à leur crédit les diminutions de créances.
40 dettes Fournisseurs
Ces comptes sont toujours au passif du bilan dans la rubrique passif circulant
411 Clients
42 Personnel
43 Organismse sociaux
499
En principe les comptes de trésorerie sont à l’actif du bilan par conséquent ils doivent avoir des soldes
débiteurs. Mais il arrive souvent que le solde soit créditeur dans ces conditions tous les soldes créditeurs
des comptes de trésorerie seront transférés au passif dans la rubrique trésorerie passif.
50 Titres de placement
51 Valeur à encaisser
52 Banque
532 Trésor
57 Caisse
Remarque : en sysCOA la variation de stock est toujours stock final - stock initial
61 Transport
62 Services extérieur A
63 Services extérieur B
64 Impôts et taxes
65 Autres charges
66 Charges de personnel
En générale les comptes de produits s’augmentent à leur crédit et diminuent à leur débit par
conséquent ils doivent avoir absolument des soldes créditeurs.
70 Ventes
71 Subvention d’exploitation
72 Production immobilisée
75 Autres produits
78 Transferts de charges
79 Reprises de provisions
Les autres produits et autres charges regroupent les éléments hors exploitation, c’est à dire les
charges et les produits provenant des évènements extraordinaires ou exceptionnels. Pour identifier
facilement les charges il suffirait de considérer les comptes chiffrés impaires et les produits les comptes
chiffrés paires.
81 Valeurs comptable des cessions d’immobilisation : Ce compte enregistre la Valeur d’entrée ou la VCN
des immobilisations cédées.
83 Charges HAO
85 Dotations HAO : Ce compte enregistre les dotations aux amortissements dérogatoires (amortissements
supplémentaires)
87 Participation des travailleurs : Ce compte enregistre les parts de bénéfice mises en réserves mais
destinées exclusivement aux personnels pour leur permettre de contracter des emprunts auprès des
institutions financières.
82 Produits des cessions d immobilisation : Ce compte enregistre le prix de cession des immobilisations
vendues
86 Reprises HAO : Ce compte enregistre les reprises d’amortissement et des provisions HAO
88 Subvention d’équilibre
1. Les Constances
Le premier et le dernier chiffre du numéro d’un compte peuvent avoir une signification particulière
- Le rôle du premier chiffre : Le numéro de chacune des classes de1 à 9 constitue le chiffre des comptes
d’une classe donnée. Les chiffres occupants les autres positions sont des codifications qui caractérisent
la nature des opérations. Ces numéros permettent de faire la ventilation ou la subdivision des comptes.
- Le rôle du second chiffre : Le deuxième chiffre des comptes autres que le chiffre 9 sert au
regroupement en fonction des catégories d’opérations.
2. Les Parallélismes
Chapitre V :
ORGANISATION COMPTABLE
Le Journal, Le Grand Livre et La Balance
C’est sur ce principe fondamental que repose la Comptabilité Générale. Toute opération comptable est
enregistrée dans deux (2) comptes pour la même valeur fonctionnant en sens inverse, c'est-à-dire que pour
tout compte débité on créditera un autre compte pour le même montant et vice versa.
En d’autre terme on peut dire qu’à tout emploi correspond une ressource équivalente.
EXEMPLE : Un commerçant achète un véhicule à cinq million (5 000 000) contre chèque bancaire.
Le compte banque fournit la ressource pour l’acquisition du véhicule. Nous savons que le compte
banque est un compte d’actif (compte qui augmente au débit et diminue au crédit) et qu’il y a
diminution de ressource il sera crédité.
Le compte matériel de transport est l’emploi financé par la ressource du compte banque, par
conséquent il sera débité.
Remarque : Avec l’analyse l’enregistrement des opérations dans le livre journal est plus aisé puis qu’il
s’agit de créditer dans le journal tout ce qui est ressource et de débiter tout ce qui est emploi.
Schématiquement on a :
E = R = 5 000 000
Le journal est un livre comptable dans le quel sont enregistrés quotidiennement les opérations que
l’entreprise réalise .Les opérations y sont enregistrées chronologiquement et une à une à partir de quatre
(4) éléments caractéristiques du document comptable, ce sont :
- La date,
Pour toute opération enregistrée il est obligatoire de préciser les informations suivantes :
- La date de l’enregistrement
- L’imputation de chaque somme c’est à dire le compte prévu par le SYSCOA dans le quel la
somme doit être inscrite
Le sysCOA désigne le journal sous la dénomination de livre journal. Ce qui signifie qu’il doit être tenu sous
forme de registre à feuillets cousus et reliés cela exclus les feuillets mobiles. Le journal doit être tenu sans
blanc ni altération. Il est donc interdit de gommer ou de barrer. Le livre journal doit être côté et paraphé
c'est-à-dire que chaque page doit être numérotée et signée par une autorité compétente. Toutes ces
prescriptions visent à assurer l’irréversibilité des enregistrements de manière à ce que la comptabilité
puisse servir les opérations enregistrées. Toute fois, lorsque la comptabilité est informatisée, l’entreprise
est dispensée de tenir le livre comptable coté et paraphé préalablement. Ces livres sont remplacés par les
documents informatiques écrit et listing qui doivent être identifiés, numérotés et datés. L’identification et
la numérotation sont identiques à l’entreprise, mais les procédés utilisés doivent garantir contre toute
modification ultérieure et du contenu des enregistrements.
N° des
N° des
comptes Débit Crédit
comptes Libellés
crédités
débités Date
d°
521 Banque
2 080 2 080
TOTAL
000 000
REMARQUE :
Dito (d°) pour représenter la même date. Le journal comporte deux (2) colonnes débit et crédit. Comme les
comptes, le total de la colonne des débits doit être égal au total de la colonne des crédits. A la fin de chaque
page il faut procéder aux cumules des montants portés au débit et au crédit. Du faite du principe de la
partie double ses montants doivent être égaux ce qui permet de détecter et de localiser toutes les erreurs.
Au début de chaque nouvelle page on doit reporter le cumule de la page précédente afin d’obtenir en fin de
période un cumule général de toutes les opérations réalisées.
EXERCICE N 1 :
Au cours du mois de janvier 2006 les opérations suivantes ont été réalisées par la société
- 03/01 : Ouverture d’un compte à l’ECOBANK avec un premier dépôt de 1 000 000 F
- 17/01 : Vente de produits finis au comptant contre chèque bancaire N°538 montant 300 000 F
TRAVAIL A FAIRE
CORRECTION
(apport en espèce)
03/01
521 Banque 1 000 000
10/01
531 CCP
28/01
Après avoir enregistré les opérations dans le journal il faudrait reporter les sommes dans les comptes
correspondant aux données du journal. Le grand livre constitue le fichier des comptes c'est-à-dire
l’ensemble des comptes dont la société utilise pour enregistrer ces opérations. C’est un document
obligatoire. Le travail de report des écritures du journal au grand livre consiste à inscrire dans chaque
compte pris individuellement les opérations qui ont été affectées dans la période.
Exemple
D 521 Banque C
1 000 000
2 000 000
EXECICE :
Durant le mois de septembre 2000 la société vis-à-vis a réalisé les opérations suivantes :
30/09/00 : Vente de marchandises contre espèce (P C n° 508) 1 800 000 F et contre chèque
bancaire BCB n° 412, 3 000 000 F
TRAVAIL A FAIRE :
RESOLUTION
06/09
(vente de marchandises)
30/09
1 500 000
SD : 2 500 000
2 000 000
50 000
50 000
2 000 000
SC : 2 050 000
1 500 000
4 800 000
SC : 6 300 000
Remarque
Pour poursuivre n’importe quels travaux comptables seuls les soldes débiteurs et créditeurs seront utilisés
sauf dans le cas d’une balance à quatre (4) ou à six (6) colonnes.
Application N 1
ACTIF PASSIF
Dans le courant du mois de janvier les opérations suivantes ont été réalisées :
04/01 : Facture A002 brut marchandises 1 500 000 F contre chèque bancaire BCB n° 005
06/01 : Vente de marchandises, facture V002 au comptant contre chèque n° 010, 2 500 000 F
07/01 : Règlement effectué par le client SAWADOGO contre chèque SGBB n° 100 montant 500 000 F
10/01 : Règlement à un fournisseur d’exploitation par chèque BCB n° 12 montant 400 000 F
15/01 : Achat de timbres poste contre chèque postal n° 001 montant 500 000 F
18/01 : Vente de marchandises au comptant contre chèque bancaire 6 000 000, contre espèces
8 000 000 F et contre CCP 7 800 000 F
19/01 : Vente de produits finis montant 15 000 000 F, moitié contre chèque bancaire, 3 500 000 F en
espèce le reste à crédit.
20/01 : Vente de marchandises au client BAZIE montant 18 000 000 F règlement 1/5 contre espèces,
les 2/5 contre CCP, les ¾ du reste contre chèque bancaire et le reste à crédit
27/01 : Remboursement contre chèque bancaire d’une partie de la dette (moitié) financière contre
chèque bancaire n° 700.
TRAVAIL A FAIRE :
1. Enregistrer les opérations dans le journal de la société après avoir procéder à la réouverture des comptes
SOLUTION
1. Enregistrement des opérations dans le journal de la société après réouverture des comptes
01/01/00
02/01/00
04/01/00
d°
06/01/00
07/01/00
(règlement du client)
08/01/00
10/01/00
15/01/00
17/01/00
18/01/00
19/01/00
20/01/00
22/01/00
23/01/00
24/01/00
6053 Fournitures de bureau non stokables 800 000
25/01/00
(Règlement)
d°
(achat de fournitures)
26/01/00
(facture ONATEL))
d°
27/01/00
(timbre poste)
d°
(remboursement emprunt)
28/01/00
(règlement client)
30/01/00
521 Banque 10
000 000
162 Emprunt 10 000
000
(contract d’emprunt)
30/01/00
31/01/00
31/01/00
10 00 000
SD : 10 000 000
5 000 000
4 000 000
SD : 9 000 000
2 500 000
SD : 2 500 000
1 800 000
7 500 000
10 000 000
SD : 14 800 000
15 500 000
SC : 15 500 000
10 000 000
SC : 12 500 000
800 000
1 000 000
SC : 6 800 000
2 600 000
1 800 000
2 500 000
18 000 000
4 500 000
SD : 4 500 000
400 000
4 500 000
SC : 8 500 000
500 000
400 000
50 000
SD : 950 000
800 000
1 000 000
SD : 14 200 000
200 000
SD : 200 000
15 000 000
SC : 15 000 000
5 000 000
800 000
100 000
SD : 1 400 000
SC : 5 500 000
1 000 000
200 000
SD : 1 200 000
50 000
SD : 50 000
50 000 50 000
Bilan au 31/01
ACTIF PASSIF
311 Stock de marchandises 8 000 000 481 Dette fournisseurs 6 800 000
CALCUL DU RESULTAT
62 : 1 200 000
SC 56 750 0000
IV. LA BALANCE
le total des mouvements au débit doit être égale au total des mouvements au crédit. Cette
propriété est le réflexe de l’égalité de débit et de crédit lors de l’enregistrement d’une
opération. Si pour chaque opération le montant inscrit au débit est égal au montant inscrit au
crédit, il en résulte que cette égalité pour l’ensemble des opérations de la période sera toujours
vérifiée.
• pour la période le total des mouvements de la balance doit être égal au total des mouvements
du journal. Cette égalité se vérifie par le faite que ce sont les mêmes opérations qui sont
enregistrées dans les deux (2) documents.Dans le journal, les opérations sont enregistrées par
ordre chronologique, date après date tandis que dans la balance c’est l’ordre des comptes qui
est considéré.
Le total des soldes débités doit être égal au total des soldes crédités. Cette égalité est aussi la
conséquence du principe de la partie double.
NB : Au vu de toutes ces propriétés on peut dire que la balance sert de moyen de vérification.
On peut aussi ajouter que la balance est un instrument de gestion qui permet de suivre : l’évolution de
l’entreprise , le niveau des stocks, les créances, le capital apporté, le montant de l’investissement.
Soldes de clôtures
N°des
Intitulés
comptes
Débit Crédit
--
--
--
--
--
--
--
--
521 Banque 100 000 1100 000 600 000 600 000
Exemple
500 000
4. La balance à 8 colonnes
--
--
--
--
521 Banque 100 000 1100 600 00 600 000 600 000
000 0
Remarque : Il peut arriver que l’on ait une balance à une colonne
Exercice 1 : Présenter le grand livre et la balance à six (6) colonnes de l’application N 1 du chapitre
Balance
LE BILAN
Au cours du mois de janvier de l’exercice 2005, la SA SOL BENI a réalisé les opérations suivantes :
03/01/ : Facture V005 à ZOUNGRANA : marchandises vendues 10 000 000F règlement des ¾ au
comptant contre chèque BCB 005860, les 4/5 du reste en espèces (PC005870) et le solde à crédit dans
60 jours fin de mois.
04/01/ : Achat d’un bâtiment dans la zone Ouaga 2000, montant 15 000 000F.
08/01/ : Ventes de produits finis contre postal SONAPOST N° C0050704 18 000 000 F.
20 000 F CFA.
15/01/ : Régler contre chèque les frais de Publicité d’un montant de 500 000 F
au journal le PAYS.
17/01/ : Achats de bics, crayons et gommes au comptant contre chèque 100 000 F.
18/01/ : Ventes de Produits accessoires contre chèque BCB N° 005090 : 25 000 000 F
26/01/ : Achats d’Omos pour le nettoyage des bureaux 100 000 F contre CCP N° 48040.
28/01/ : Paiement contre CCP, les honoraires de l’expert comptable, montant 2 000 000F
TRAVAIL DEMANDE
Au cours du mois de janvier de l'exercice 2007, la SA FASO BENI a réalisé les opérations suivantes :
Règlement des 5/8 au comptant contre chèque BCB 005860, les 4/5 du solde
- 04/03 : Achat d'un bâtiment dans la Zone Ouaga 2000, montant 5 000 000 F;
- 05/03 : Achat d'un matériel de transport : brut 2 000 000 F contre espèces;
18 000 000 F
SONABEL 50 000 F
ONEA 30 000 F
SONABHY : 40 000 F
- 10/03 : contraction d'une dette auprès de la BCB. Cette dette sera remboursée sur
- 13/03 : réception d’un chèque BIB émis par M.BALORA. en règlement du solde
- 14/03 : Nous avons bénéficiés d’un prêt bancaire remboursable sur cinq (05) ans
auprès de la BCB
- 15/03 : Achat d'une MOTO pour la secrétaire en espèces PC 070: 350 000 F CFA.
- 15/03 : Règlement contre chèque les frais de publicité d'un montant de 1 200 000 F
- 18/03 : Ventes de produits accessoires contre chèque BCB N° 005090 : 25 000 000 F.
5 000 000 F.
- 26/03 : Achats de petite fournitures non stockables pour le Nettoyage des bureaux
- 28/03 : Paiement contre CCP, les honoraires de l'expert comptable, montant 2 000 000 F.
TRAVAIL A FAIRE
Les opérations du mois de janvier 2003 de l'entreprise "SOL CONFORT & DECOR" sont:
04/01 : Ventes de marchandises : 10 000 000 F contre chèque (ces marchandises ont coûté
4 000 000 F)
21/01 : Ventes de marchandises contre espèces : 5 000 000 F (ces marchandises ont coûté 2 500 000 F)
TRAVAIL A FAIRE
La Société Anonyme SOBFEL BURKINA est une entreprise commerciale spécialisée dans la vente de
fruits et légumes Made in Burkina, très prisés par les consommateurs. Vous venez d'être
nouvellement engagé (e) dans cette structure, et votre premier dossier consiste à régulariser les
opérations du 2ème trimestre de l'année 2005.
Stocks de marchandises 20 000 000 Clients, avances et acomptes reçus 4 000 000
- 02/03 : Règlement contre chèque BCB 001 l'assurance trimestrielle incendie 2 000 000 F
chèque ECOBANK.
- 06/03 : Reçu devis du garagiste pour la réparation du camion de transport 1 000 000 F
- 06/03 : Règlement contre CCP, le loyer du trimestre précédent, montant 5 000 000 F
- 15/03 : Nous émettons un chèque BCB 0030 pour le règlement partiel de la dette fournisseur inscrite
au bilan pour 4 000 000 F
- 16/03 : Achats contre espèces des timbres fiscaux pour 800 000 F
- 23/03 : Règlement contre chèque BOA, les factures du 09/03, contre chèque ECOBANK.
- 01/04 : Ventes de produits intermédiaires contre chèque postal N° 0058, 40 000 000 F.
- 10/04 : Paiement des salaires du personnel pour le mois de mars 5 000 000 F
- 16/04 : Nous réglons notre annonce publicitaire dans le journal "LE PAYS" contre chèque ECOBANK
5 000 000 F.
Tous les règlements sont effectués par chèque bancaire tirés sur la B.R.S..
- 20/04 : La Mairie de Ouagadougou vient de nous octroyer une subvention d'exploitation d'une
valeur de 20 000 000 F, chèque bancaire N°5080 de la Mairie, directement remis à l'encaissement.
- 20/04 : L'Etat Burkinabé nous a octroyé une subvention d'équilibre d'une valeur de 40 000 000 F
contre chèque Postal N°E00570 directement remis à la BOA pour encaissement.
- 28/04 : Règlement contre chèque bancaire, les intérêts des emprunts contractés auprès des
établissements de crédit 5 000 000 F.
- le stock final de marchandises est estimé à 9 000 000 F, celui des matières premières est estimé à
13 500 000 F.
TRAVAIL DEMANDE
Frais d'établissement 2 000 000 Capital social (actions de 10 000 F) 50 000 000
Titres de participation 8 000 000 Provisions financières pour R&C 7 000 000
Stocks de matières 1ères 10 000 000 Fournisseurs, effets à payer 28 000 000
05/01 : Achats de fournitures de bureau non stockable 2 000 000 F contre chèque postal
07/01 : Ventes de produits finis au comptant contre espèces 4 800 000. Ces produits
10/01 : Achats de matières premières 14 000 000 F, règlement 1/4 contre espèces,
18/01 : Vente de marchandises à crédit 19 500 000 F coût des stocks vendus 12 000 000 F
20/01 : Achats d'un matériel et outillage contre chèque bancaire 8 000 000 F
22/01 : Ventes de produits finis 30 000 000 F contre chèque bancaire .Coût de
22/01 : Vente de produits résiduels 40 000 000 F, moitié contre espèces, 2/3 contre chèque bancaire et le
reste à crédit. Coût des stocks de produits vendus 28 520 000 F
24/01 : Nous avions effectués la réparations de la toitures de la BICIA-B, réparation que nous facturons à
18 000 000 F. la facture a été réglée par le client contre chèque bancaire.
25/01 : Règlement des salaires du mois contre chèque postal, 1 900 000 F.
27/01 : Travaux facturés contre chèque bancaire 20 000 000 F. Coût des stocks vendus 12 000 000F
29/01 : Vente de produits finis contre chèque bancaire 17 000 000 F, coût de production des produits
finis vendus 25 000 000 F
30/01 : Retour de marchandises: retour sur les ventes du 27/01, montant 5 000 000 F
31/01 : Ventes de produits finis contre chèque postal 22 500 000 F.Cout de production des produits
vendus 28 800 000 F
31/01 : Achats de petites fournitures de bureau 1 500 000 F contre chèque postal.
Le stock initial de marchandises est estimé à 15 000 000, celui des matières premières à 12
000 000 et celui des emballages récupérables non identiques
à 10 000 000 F.
TRAVAIL A FAIRE
2. Présenter le grand-livre
La société FASO TERRASSE est spécialisée dans l'achat et la revente de marchandises. Son bilan
d'ouverture au 01/03/2006 se présente comme suit :
Charges à repartir plusieurs exercices 5 000 000 Capital social 80 000 000
05/03 : Achats de marchandises à 10 000 000 F : Règlement du 1/5 au comptant en espèces, les 3/5 du
solde contre chèque bancaire et le reste contre chèque postal.
07/03 : Ventes de marchandises contre chèque bancaire B.O.A, montant 18 000 000 F
08/03 : Encaissement des créances sur les clients : les 3/5 des créances figurant au bilan et les 1/4 des
créances du 06/03.
10/03 : Règlement de factures : réparation 400 000 contre chèque bancaire, téléphone 600 000 F contre
chèque postal et 100 000 contre espèces la facture d'eau
10/03 : Règlement des salaires du mois contre chèque bancaire 1 800 000 F
12/03 : Règlement de la facture SONABEL 2 000 000 : 800 000 F par virement bancaire, 1 000 000 F par
chèque postal et le reste en espèces.
14/03 : Paiement des frais de publicité 2 000 000 F par chèque bancaire; de prime d'assurance 4 000 000
F par chèque Postal et d'honoraires du notaire 3 000 000 F par chèque bancaire.
16/03 : Règlement de dettes fournisseurs : 2/5 des dettes figurant au bilan et la moitié des dettes du
personnel par chèque bancaire.
18/03 : Ventes de marchandises contre chèque bancaire 32 000 000 F; contre chèque postal 18 000 000 F,
contres espèces 10 000 000 F et à crédit 6 000 000 F.
20/03 : Ventes de produits finis à 40 000 000 F : encaissement des 2/5 au comptant dont 6 000 000 par
chèque postal, les 1/4 du reste en espèces et le reliquat par chèque bancaire
25/03 : Achat de cartes TELECEL contre chèque bancaire BCB, montant 600 000 F.
26/03 : Ventes de produits finis à crédit au client TRAORE, montant 25 000 000 F.
29/03 : Encaissement de créances sur les clients : les 3/5 des créances du 26/03, les 2/5 des créances du
14/03 et la moitié des créances du 18/03 contre chèque bancaire.
10/04 : Règlement de la facture : d'eau 100 000 en espèces, d'électricité 800 000 F contre chèque bancaire
et de téléphone 285 000 F contre chèque postal.
18/04 : Achats d'emballages récupérables non identifiables 3 000 000, moitié contre chèque bancaire et le
reste à crédit.
19/04 : Abonnement de trois (03) mois au quotidien "LE PAYS" 400 000 F en espèces.
20/04 : Ventes de marchandises au comptant : 10 500 000 contre espèces, 16 000 000 F contre chèque
bancaire et 2 800 000 F par chèque postal.
20/04 : Achats d'OMO (pour le nettoyage des bureaux) : 110 000 F contre chèque bancaire.
23/04 : Ventes de marchandises au comptant 30 000 000 F dont 8 000 000 F contre chèque postal et le
reste contre chèque bancaire.
25/04 : Ventes de services 30 000 000 dont 1/5 contre chèque bancaire et le reste en espèces.
26/04 : Règlement contre chèque postal, la facture du transporteur STMB: 250 000 F contre chèque
bancaire.
28/04 : Règlement de la patente du mois de Mars 800 000 F contre chèque postal.
29/04 : Travaux facturés, montant 40 000 000 F dont 9 000 000 F contre chèque postal et le reste contre
chèque bancaire.
TRAVAIL A FAIRE