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D’ ÉLECTRICITÉ |
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DU MÊME AUTEUR
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|
ique et technique,
4 l'usage de V'Enseignement supérieur, scientif
AR
mie ‘des Sciences.
| Honoré du prix Henri de Parville de l'Acadé
(Masson et Cle, éditeurs, 1941. )
ÉcecrriQité.4° édition revue. Un vol. : 738 pages, 518 figures.
R
: 774 pages, 668 figures. (Masson et Cle, éditeurs, 1935. }
Orrique. 2°édition revue. Un vol.
figures. (Masson et Cle,
PHYSIQUE. 2* édition revue. Un vol.: 710 pages, 605
LIB
MÉCANIQUE
éditeurs,
1940.)
pages, 159 figures. (Masson et Cl
JHERMODYNAMIQUE. 3° éäition revue, Un vol. : 428
éditeurs, 1939.)
Un vol. : 357 pages, 299 figures.
RECUEIL DE PROBLÈMES pour le cours de Physique générale.
Y
(Masson et Cie, éditeurs, 1936. ) . .
SIT
Un vol, : 448 pages,
TRAITÉ DE POLARIMÉTRIE, préface de M. A. COTTON, membre de l'Institut, tale », 1930.)
(Édition de la « Revue d'optique, théorique et instrumen
250 figures.
(Félix Alcan, éditeur, 1931.)
._ Lesorerr. Un vol. : 240 pages, 47 figures et 16 planches. ER
LES ÉTOILES. Un vol. : 232 pages, 62€ figures et 16 planches. (Félix Alcan, éditeur, 1939.)
NIV
À LA MÊME LIBRAIRIE
LU
.
à la licence et à l'agré-
COURS DE CHDUE pour les classes de mathématiques spéciales et les candidats
gation.
1939. ‘4t édi-
I. — Chimie générale et mélalloïdes, par J. LAMTRAND et Ch. BRUNOLD.
RA
2° édition ! revue.
IX, — Chimie organique, parJ. LAMIRAND et H,. PARISELLE. 1988.
Un vol. : 746 pages, 68 figures.
,
Cours DE PHYSIQUE, : pour les. classes de mathématiques spéciales, sous la direction de
CE
M, J. FAIVRE-DUPAIGRE, J. LASIRAND.
Un vols
LI. — Optique, par Marc BRUHAT. 1939. 11° édition, entièrement nouvelle,
446 pages, 576 figures.
Un volume.
11, — Chaleur, par M. JoyaL, 1941. 12° édition, entièrement nouvelle.
nt nouvelle. Un vol, :. :
HT. — Électricité, par M, JOYAL, 1940. 11e édition, entièreme
I/
316 pages.
vol. :
MANUEL D'ANALYSE CHDMIQUE, QUALITATIVE ET QUANTITATIVE, par Henri MATHIEU, Un un
.
724 pages.
BC
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° |
-G. BRUHAT.
DES SCIENCES DE L'UNIVERSITÉ DE PARIS
A LA FACULTÉ
RY
PROFESSEUR
ADJOINT DE L'ÉCOLE NORMALE SUPÉRIBURE
DIRECTEUR
RA
“COURS DE
LIB
| PHYSIQUE GÉNÉRALE
Y
L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
SIT
À L'USAGE DE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
ER
ÉLECTRICITÉ
NIV
LU
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1941
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{ Univ. M5 À Cuza® Fee, 4 .
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i— BIER
BIEK DE FIZICÀ —!
ER
ON
NIV
Y LIB
SIT
Cet ouvrage est la reproduction d’un cours fait à la Faculté des
ER
Sciences de Lille pendant l’ année scolaire 1922-1923. Un certain nombre
des étudiants qui suivent à Lille les. cours préparatoires au Certificat
NIV
La présence d’un à
assez grand nombre de ; futurs ingénieurs parmi les
candidats au Certificat de Physique Générale impose au Cours d’ Élec-
BC
RY
des idées générales les phénomènes particuliers qu'ils étudieront plus
tard du point de vue technique; mais en même temps, il doit rester
‘aussi concret que possible, et éviter les théories dont l'intérêt est sur-
RA
tout mathématique ou dont la base expérimentale est par trop fragile.
Les progrès de l’industrie et de la science sont d’ailleurs tellement
LIB
liés que, si l’on s’en tient aux parties de la science qui ont reçu des appli-
. cations industrielles, on se limite par là même aux parties les plus soli-
dement établies, à celles dont la place est marquée dans un cours des-
Y
tiné à la licence d'enseignement ou à l'agrégation de. physique. La .
généralisation de l'emploi du courant alternatif est venue donner un !
SIT
intérêt nouveau aux condensateurs et aux électromètres, dont la théo-
rie suppose l'étude complète de l’électrostatique. La nécessité, pour un
ER
ingénieur-électricien, de pouvoir aborder l'étude technique de la radio-
télégraphie, l'oblige à connaître la théorie par laquelle Maxwell a résumé,
en une synthèse admirable, toutes les lois de l’électromagnétisme. La
NIV
tout de même pas ignorer ce qu'est une dynamo, une dernière partie
lgur donnera quelques notions sommaires d’ Électrotechnique.
: J'ai constamment employé dans les formules la notation vectorielle,
U
- électrique et champ magnétique, qui sont des vecteurs; nos élèves sont
familiarisés avec cette notation par leurs cours de Mathématiques
Générales; j'ai néanmoins pris soin, pour faciliter la lecture de l'ouvrage
à ceux qui ne la connaissent pas, d’ en rappeler à chaque pas les prin-
cipes et les définitions. -
AVANT-PROPOS . vi
ental
J'ai toujours cherché à rendre mon enseignement aussi expérim
dans ce livre, aussi bien à donner à
que possible;.je me suis attaché,
la théorie
chaque pas l'indication des expériences qui peuvent illustrer
Y
Mais il est
qu’à toujours préciser l'ordre de grandeur des phénomènes.
R
de l'enseignement,
certain qu’un livre ne peut reproduire qu’une partie
ne peut pas remplac er la vue d’un
RA
et que la lecture d’une description
peut pas remplacer l'étude
| appareil ou d’une expérience, et surtout ne
aux travaux pra-
de l'appareil ou la répétition de l'expérience faite
LIB
ale : elle s’apprend au
tiques. La Physique est une science expériment
laboratoire.
rendre des services,
Cela n'empêche d'ailleurs pas qu’un livre peut
un enseignement réguliè-
Y
soit pour guider ceux qui ne peuvent suivre
nirs de ceux qui l'ont suivi
-rement organisé, soit pour fixer les souve
SIT
de ceux qui sont spécia-
une fois ou pour renouveler les connaissances rendre
lisés depuis longtemps.Je serais heureux que cet ouvrage pût
nu à la fin du volume aura
ces services : j'espère que le lecteur parve
ER pensable pour aborder avec
acquis la culture générale scientifique indis
que, et qu'il se sera en même
fruit une étude quelconque d’électrotechni
la signification physique des lois
NIV
© manuscrit, et dont les avis m'ont été qui m'a apporte une
même Faculté,
et M. Quinet, chef de travaux à la uves.
on des épre
collaboration appréciée pour la correcti
NT
G. 3.
Jälle, décembre 1923.
CE
I/
atiquement
éditions, j'avais écrit systém
u
guèr
nomènes, mais elle ne permet
UI
bien inutiles à
nombreuses discussions —
7
Les
BC
es d'un ités . és
depuis quelques années sur les unit
les sys tèm
mon avis — qui se sont élevées
de oem
RY
l’écriture de la plupart des formules fondamentales, en y introduisant
explicitement les coefficients es et uo des deux lois de Colomb de
l'Électrostatique et du Magnétisme, et que j'ai précisé la nature des
RA
‘conventions de coordination qui définissent les divers systèmes, en sui-
. vant d’ailleurs d'assez près les idées’ développées par M. Abraham àà la
LIB
. Société Française des Electriciens.
‘En ce qui concerne les unités pratiques, j'ai tenu compté du fait que
la huitième Conférence Générale des Poids et Mesures a décidé que ces
Y
unités devraient désormais être définies comme des multiples décimaux
des unités C. G. S. correspondantes ; quoiqu'’elles soient encore légales
SIT
pour quelques années sans doute, je n’ai plus indiqué qu accessoirement
les définitions de 1’ ampère par l’électrolyse et de l’ohm par son étalon
-mercuriel. J'ai naturellement indiqué quelles sont les raisons des déci-
ER
sions prises, ét j'ai complété le chapitre sur les mesures : ‘absolues par
l'indication des derniers résultats obtenus. |
NIV
Les divers chapitres du, livre ont de mêtne été complétés par l’ indica-
tion des progrès récents. Parmi ces modifications, je citerai seulement
‘celles qui sont relatives au chapitre sur la constitution de la matière:
LU
aujourd’hui,
sans me laisser arrêter par l’idée que ces interprétations seront sans
” doute modifiées demain. | |
CE
s
Mai 1934. | oo . G. B,
I/
R
ÉLECTROSTATIQUE .
RA
LIB
CHAPITRE I
Y
CHAMPS DE VECTEURS : CHAMP ÉLECTRIQUE
SIT
ER
I. — CHAMP DE VECTEURS ET POTENTIEL
Lignes de force. — On sait
NIV
>
- montée d’une flèche : À.
À
>
données rectangulaires
Ox, Oy, Oz, par les coor- © | Fc. 1
F7. ‘
données x, y, 2 du point
t MN sur les trois
BC
RY
| . As À cos &; , Ay=Acosf; As = À cos y,
et: ° _. .
: At= As + AS + AZ
RA
. Ja notation À représente la direction, le sens et la grandeur du vecteur : elle
représente symboliquement l’ensemble des trois nombres A:, A,, A.
LIB
Supposons qu'en chaque point M d'une région de l’espace on définisse un ‘
=
vecteur À, dont Îes éléments sont connus lorsqu'on connaît la : positio .,.
n du
point M : on dira que l’on a ainsi défini un champ de vecteurs. Analytiquement,
Y
cela veut dire que l’on connaît les trois projections Az, À, À, du vecteur À
SIT
lorsqu'on connaît les coordonnées xyz du point d'application M, c’est-à-dire
que l'on se donne trois fonctions f, ©, & de ces coordonnées représentant ces:
trois projections :
ER
À f(ey) Amos A lepe)
.… En disant que nous nous donnons dans une région de l’espace un champ de
NIV
> .
vecteurs À, nous exprimons sous une forme symbolique et abrégée le fait que
- nous nous donnons les trois fonctions , © et 4. :
* On appelle ligne de force (1) d’un champ de vecteurs une courbe qui est tan-
LU
. dx E CAES dz
192) g(myz) V(x,yz)
- L'ensemble des lignes de force qui s'appuient sur une courbe fermée T forme
NT
on : nn .
même point M, est un vecteur R, que l’on obtienten construisant
un polygone ‘
dont les côtés sont parallèles et égaux aux vecteurs composants (fig. 2). Sa
‘
projection sur un axe quelconque est égale à la somme des projections des
vecteurs composants. Cette addition géométrique des vecteurs se
I/
représente
par l'égalité symbolique : [ . |
IAS
. R=A+B<+HC,
Re = Ar + Be + Cr; Re Ay+By+Cy;
U
RisB: + C
BC
même région de l’espace, le champ résultant sera défini dans cette même ré-
gion : le vecteur correspondant sera, en chaque point, la somme (géométrique)
Y
des vecteurs correspondant aux champs composants.
R
2. Circulation d’un vecteur le long d’une courbe. — On sait qu'on ap-
RA
pelle produit scalaire de deux vecteurs À et B, de grandeurs À et B, et faisant
entre eux l'angle 0, la quantité : . | |
LIB
M = A.B cos0,
qui est égale au produit de l'un des vecteurs par la projection de l’autre sur
celui-là. Nous représenterons cette opération par l'expression symbolique :
Y
+> +
SIT
M=A.B.
La définition même montre que cette quantité n’est pas une grandeur géo-
métrique comme un vecteur, mais une ER
grandeur algébrique, c'est-à-dire ce que. Rien. 8”
l’on appelle, par opposition à une quan- FR 1
tité vectorielle, une quantité scalaire ; elle
NIV
Tv > °° . !
AB, ete, Si les vecteurs À et B sont définis analytiquement par leurs
projections À, A, A;, B, B, B;, sur trois axes rectangulaires, on sait que l'ex-"
pression du produit scalaire peut se mettre sous la forme :
CE
voisins M, M’, tels que le sens de M vers M’ soit le sens de M, vers M, et for-
> — > —
mons le produit scalaire A. MM’ du vecteur MM'et du vecteur À correspondant
au point M. Supposons que toute la courbe l' soit divisée par des points M,M"...
UI
en un grand nombre de très petits arcs, et formons lasomme de tous les produits
! ee > :
:
pondants. Si les fonctions f, ©, 4, définissant le vecteur À, sont
{
scalaires corres
.
BC
des fonctions continues, cette somme tend vers une limite déterminée lorsque
le nombre des ares augmente indéfiniment , et que chacun d'eux tend vers zéro.
. >
Cette limite s’appelle la circulation du vecteur À de M, à M, le long de la courbe
4 CHAMPS DE VECTEURS : CHAMP ÉLECTRIQUE :
T. Cette quantité, qui est une somme de produits scalaires,est une quantité sca-
RY
laire. | . -
La définition donnée ci-dessus est la définition d’une intégrale curviligne. Le
; Le \ ra :
. vecteur infiniment petit MM représente un élément ds de la courbe T' ; sa di-
RA
rection est celle de la tangente
! z en M à la courbe l', son sens le
sens de parcours de cette courbe
LIB
de M, vers M,. L'élément difié-
rentiel de l'intégrale curviligne
. M, + >
est donc le produit scalaire À. ds,
Y
et la circulation &rse représentera
par l'expression :
SIT
> >
Cr= [À ds.
r
ER Si l’on exprime le produit sca-
D >
laire À. ds en fonction des projec-
NIV
| : :. ° r <
les coordonnées d’un point de la courbe sont données en fonction d’un para-
RA
mètre à ; il suffit d'exprimer À, À,, A., dx, dy, dz,en fonction de ce para-
mètre t et de sa différentielle d£ pour être ramené au calcul d’une intégrale
d’une fonction d’une seule variable,
NT
|
Considérons un champ de vecteurs À résultant de l'addition géométrique de
% # ‘ re ‘ |
_des produits scalaires, chacun des produits À Mir , dont la somme définit la
circulation
: :
du vecteur A,
FT
est égal
2
às la somme (algébrique)
, .
des produits
".e
cor- ‘
-et M, et qu'elle ne dépende pas du chemin suivi, on dit que le champ dérive
BC
Y
champ qui dérive d’un potentiel, la circulation le long d’une courbe fermée
R
‘ =
quelconque est nulle. Réciproquement, si la circulation du vecteur À le long
RA
d’une courbe fermée quelconque est nulle, le champ dérive d’un potentiel.
Considérons en effet, entre les deux points M,M,, deux courbes quelconques
MNM,, M,PM, (Ag. 4) ; par hypothèse la circulation le long du contour fermé
LIB
_M,NM,PM, est nulle ; cette circu- ! |
lation est la somme des circulations
le long des deux courbes M, NA, et
MPM,;ona: | ,
Y
Guns + Carey = ©.
SIT
, D'après la définition même de
la circulation, la circulation le long
. de la courbe M, PM, est égale en va- ER
leur absolue à la circulation le long
de la courbe M,PM.,et de signe con-
traire. On a : -
NIV
Cou = Cara
donc prendre, comme définition d'un champ qui dérive d'un potentiel, la pro-
* priété de la circulation d’être indépendante du chemin suivi, ou la propriété
de la circulation le long d’une courbe fermée quelconque d’être nulle : ces
NT
par rapport à trois axes Ox, Oy, Oz, c'est une fonction K (44, Ya, Z1, Yo, Yo, 29). de
ces coordonnées. Prenons, dans la région de l’espace où est défini le champ de
ré . + , .
vecteurs À, une origine arbitraire M,, de coordonnées 4, Vo, 29 > nous pouvons
I/
' L du °
Eupr = Esp + Guor = Ese — Esor
ou : ‘
UI
e
VE — Vi un VS — F{rptr£rros oo) — Frs veze X01 d'or 2o)e
BC
Les coordonnées 4,3, du point origine M, sont des constantes ; nous pou-
vons donc considérer la fonction F {x, y, z, 45, Yo, *) comme une fonction des
trois Rates variables 4, y, z, que nous écrirons simplement T (x, y, 2).De même
nous désignerons maintenant par V, et V, les quantités désignées précédem-
GS
6 . CHAMPS.DE VECTEURS: CHAMP ÉLECTRIQUE
ment par Vi! et Vé?, qui sont les valeurs que prend la fonction F (x, y, 2) quand
RY
- on y substitue à x, y, z les valeurs des coordonnées des points M, et M,. On
peut alors écrire : | :
RA
Ge = Vi = Vi — Vo = Fhuyus)— Flrsyers)e
La différence de potentiel entre deux points est égale à la différence des va-
LIB
”_ leurs que prend une même fonction des coordonnées, V = F (x,y, 2}, pour les
coordonnées de ces deux points. Cette fonction s’appelle la fonction potentiels
un
: sa valeur en un point est le potentiel en ce point. La circulation du vecteur À du
Y
point M, au point M, est égaleen valeur absolue et de signe contraire à la variation
” du potentiel lorsque l'on passe du point M, au point AL,
SIT
Il faut remarquer que, fandis que la différence de potentièlest définie sans ambi-
guilé, la fonction potentiel n'est définie qu'à une constante arbitraire près. Toute
fonction de la forme XF (x, y, z) + C'e jouit des propriétés de la fonction |
ER
F (x, y, 2) indiquées ci-dessus, la constante additive disparaissant lorsqu'on
prend la différence des valeurs correspondant aux deux points M,M,. Nous
pouvons interpréter l'existence de cette constante arbitraire en remarquant
que nous avons défini la fonction potentiel F (x, y, z} comme étant la diffé:
NIV
de vecteurs
dérivant chacun d'un potentiel, le champ résultant de l'addition (géométr
ique)
de ces champs dérive aussi d’un potentiel, et la différence de potentiel
entre
. deux points correspondant au champ résultant est la somme (algébri
CE
que) des
différences de potentiel correspondant aux champs composants.
Enfin,si l'on
choisit le même point M, comme origine des potentiels pour
les différents
| champs, la jonction potentiel du champ résultant est la somme des
fonctions po-
tentiel des champs composants.
I/
: ‘ |
IAS
. r L | . !
Y
da
au aU
+ Sd
au
+R de
,
R
et l'on a: |
RA
Às =
JU JU
Are? =
DUTS
LIB
- 2 d2 2 -
Y y
2
y — D D
SIT
Ces trois conditions sont donc nécessaires pour que le champ dérive d'un poten-
tiel. On démontre également qu’elles sont suffisantes, mais seulement sous cer-
. taines restrictions. La valeur de la circulation entre les points M, et M, peut
ER
s'exprimer au moyen de la fonction U : l'intégration de la différentielle totale
donne, en désignant par U, et U les valeurs de la fonction U aux points M:
et Mo:
NIV
Ma
Eu = f AU = U, — Une
A
détermina- .
suivi, le champ dérive d’un potentiel ; mais, si la fonction U est à
tious multiples, comme par exemple un arc tangente, la détermina tion à
choisir peut dépendre du chemin suivi, et Îa circulationn'est pas indépendante
RA
rons ce
de ce chemin : le champ ne dérive pas d’un potentiel. Nous rencontre
champ magnétique des courants électriques (voir $ 123).
cas dans l'étude du
La comparaison de la dernière valeur trouvée pour la circulation avec celle
égale
NT
dV dv ="
av
= — 77) = 3y
I/
la notation vecto-
On réunit ces trois équations en une seule par l'emploi de V, et l'on
é scalaire
rielle. Dans cette notation on appelle gradient d’une quantit
AS
DV
= à .
DV 2V.. ; la posi-
ne V,un vecteur
: désigne par grad dont les compos antes sont
rs indépendantes du choix des
_ tion et la grandeur de ce vecteur sont d'ailleu
UI
de signe.
Le vecteur champ est égal au gradient du potentiel changé
la valeur du
On peut donc, au lieu de se donner un champ de vecteurs par
+
Y
puisque l'on peut calculer le vecteur à partir du potentiel. On n'a ainsi à défi-
AR
nir qu'une grandeur scalaire au lieu d’une grandeur vectorielle, c'est-à-dire
une seule fonction F au lieu de trois fonctions , 9, &. De même, si l’on cherche
le champ résultant de plusieurs champs composantsles , opérations sur le po-
tentiel se réduisent à des additions algébriques plus simples que des additions
IBR
géométriques. C’est donc à l’aide du potentiel que l’on effectuera le plus sou-
vent les calculs. | .
Le potentiel se prête également bien à la représentation géométrique du
YL
champ. On considérera pour cette représentation des surfaces équipotentielles
:
une surface équipotèntielle est une surface telle que le potentiel ait même
va-
leur en tous ses points ; c’est une surface dont l'équation est
:
SIT
VC, où Frpz)=Ce
La normale en un point d'une surface équipotentielle a pourparamètres
direc-
dV àdV ER
teurs Ÿ 5 9D elle est dirigée
ee :
suivant le vecteur champ en ce point. Cela
correspond au fait que la circulation du vécteur À est nulle
le
NIV
el quelconque
-
7 ie
AN pris sur la surface est nul, le vecteurÀ est, par conséq - :
LU
À au point M ést :
la tangente à cette ligne de force ; la circulation de
vev © vecteur de M en M', le long
AS
du petit élément
MN, est égale au produit A.MM’
| de la gran-
deur À du vecteur par la longueur de l’élé
Fc. 5. © MM, la grandeur À étant comptée posit ment
UI
ivement
dans le sens de M vers M: elle est aussi
différence de potentiel Vi — Va! = — v, c’est-à-dire égale à la
que l’on a :
BC
— 7
À — inc"
s
.
Le vecteur À est dirigé dans le sens
rents points de.la surface équipote des pote ntie ls décroissants. Aux diffé-
ntielle V, sa grandeur A'est ‘inv
ersement .
CHAMP DE VECTEURS ET POTENTIEL 9
RY
voisines. Si l’on a tracé toute une série de surfaces équipotentielles correspon-
dant à des valeurs équidistantes du potentiel, V, V + v, V + 20, …, V + pu,
mn
on voit que Le vecteur À en un point quelconque est normal à la surface équipoten-
RA
tielle, dirigé vers les potentiels décroissants, et inversement proportionnel à la dis-
tance normale en ce point de deux surfaces équipotentielles voisines, puisque la *
différence de potentiel ventre ces deux surfaces est toujours la même. On peut
LIB
comparer cette représentation du champ de vecteurs par des surfaces équipo-
tentielles équidistantes à la représentation topographique de la pente d'un ter-
rain par des lignes de niveau équidistantes : es lignes de plus grande pente
sont les trajectoires orthogonales de ces lignes de niveau, et la pente en un
ITY
point est inversement proportionnelle à la distance de deux lignes de niveau
consécutives. : :
RS
II. — FLUX D'UN VECTEUR À TRAVERS UNE SURFACE
> +
db = À .4s.
F1c. 6.
: |
0 l'angle du vecteur À avec la direc-
ou encore à A,d$, en désignant par Anla
tion positive de 1a normale à la surface,
UI
repré- .
projectiondu vecteur À sur la direction positive de cette normale. Ilest
dS,dont
senté par le volume du cylindre dont la > base est l'élément de surface
les génératrices, parallèles au vecteur À, ont la longueur À, et dont la hau-
BC
4
10 . CHAMPS DE VECTEURS : CHAMP ÉLECTRIQUE
ses projections À,, A,, A, sur trois axes de coordonnées rectangulaires, et la
Y
normale à la surface définie par ses cosinus directeurs «, B, y : les projections
AR
. du vecteur 48 sont «is, BdS, ydS ; elles sont égales aux projections ASyrs AS se
. 4Sy de l'aire dS sur les trois plans de coordonnées. L'expression analytique du
flux est : | _ . :
IBR
‘ db = (Az + BAy + YA:) ds = ArdSyr + AydS:x + A:dSxy.
YL
tir de l’un d’entre eux. Le flux D du vecteurÀ à travers la surface 3 est la somme
des flux élémentaires à travers les éléments de surface en lesquels on peut dé-
-composer la surface E. Il s'exprime par une intégrale de surface étendue à la
SIT
surface 3, dont l'élément différentiel est le flux élémentaire 4b. Nous pouvons
écrire cette expression en prenant l’une ou l’autre des formes données pour db
(dans la dernière, nous remplaçons l'élément différentiel dSy: de la surface
dans le plan Oyz par la notation habituelle dydi) : ER
D = ff rë = f AndS = Î A:dydz + Aydrdx + Add.
NIV
un sens positif sur les normales à la surface. Dans le cas particulier où la sur-
. face X est une surface fermée, nous convien-
N° drons toujours de choisir comme sens positif le
sens dirigé de l’intérieur vers l'extérieur (fig. 7):
RA
N”
“vers une Surface quelconque Z'est la somme des
Fic, 7.
flux des vecteurs composants."
AS
|
6. Théorème de Green. — L'intégrale de surface
qui done le flux sot-
tant d’une surface fermée Y peut se transformer en
UI
3 . | |
|
Æ) dxdydz.
E | | y | _
Nous Tappellerons simplement la démonstrat
ion de cette formule -dans le
ras où le volume V est le volume d’un parallélépipède, élémentaire,
FLUX D'UN VECTEUR 4 TRAVERS UNE SURFACE xx.
MN PQORSTU, dort les côtés, parallèles aux axes de coordonnées (fig. 8), ont
RY
pour longueur dx, dy, dz. Soient A:, À, A. les valeurs des composantes du
. °
e, …, les valeurs des dérivées par-
>
vecteur À au centreC duparallélépipède,
RA
des
tielles au même point. Le flux qui sort du parallélépipède est la somme
flux à travers les six faces. |
: À
Prenons d'abord les faces .
LIB
perpendiculaires à Ox, de V o z .
surfaces dydz, de centres |
D, D':la direction positive
la normale est, pour la . : -
de S
R
ITY
face D’, la direction positive D
del’axeOx, et pourlaface D,
. la direction négative. La E Lanud…r
RS
dz « 4
composante du vecteur À
suivant la normale est la .
" e F
composante suivant Ox ;
mu
IVE
elle a pour valeur, d’après .
son développement en série ;
au prentier terme, o
réduit
dA, dx |
UN
2
dA. dx
D’: A+
? e
5x
té
2
prets ©
Lasomme
.
en parallélépipèdes élémentaires. > .
_ ,dAz , dÀ + 2. : On peut
UI
: à = + ET
désigne par div À, une quantité scalaire égale x
de coordonnées, que cette .
montrer, en appliquant les formules des changements
BC
Y
. ; .
AR
| o = [JR — {f div
À . dr.
s - S v °
R
Le flux d'un vecteur à travers une surface fermée est égal à l'intégrale de la di-
vergence de ce vecteur, étendue au volurne limité par cette surface, .
LIB
*__Sile champ de vecteurs dérive d’un potentiel V, les composantes À,, À,, A.
du vecteur À sont, au signe près, les dérivées partielles du potentiel. L’expres-
: re - #» + #» . - 3
_
sion de la divergence du vecteur À devient alors : |
ITY
avr = Ve + dy,
dv A à dy +
DA
D
(EV
CE+
SV
dy°
PV
Fa) _ AV.
La quantité désignée par le symbole AV s’appelle la laplacienne dé 1a fonc-
tion V ; elle est égale à la divergence de son gradient, et sa valeur est indépen-
dante du choix des axes de coordonnées. En introduisant cette quantité dans
RS
IVE
la formule de Green, cette formule prend la forme : |
- E v
: ° _—>
7. Flux conservatif. — Si un champ de vecteurs À est tel que’le flux du
— . ‘
L
vecteur À à travers une surface fermée X quelconque soit nul, on dit que Le flux
RA
— : .
du vecteur À est conservatif, Il est évident que le champ résultant de l'addition
de plusieurs champs dont les flux sont conservatifs jouit de la même pro-
priécé. , it .
NT
Considérons dans un tel champ une courbe fermée T' (fig. 9) et deux surfaces
Z, et 2, ayant toutes deux comme contour la courbel". Choisissons comme sens
positifs sur les normales aux deux surfaces des sens MN, MN, tels qu'ils se
CE
mais il faut prendre maintenant comme sens positif sur les normales le sens
dirigé vers l'extérieur de la surface 3, il faut changer pour l’une des surfaces le
AS
sens positif choisi, Dans le cas de la figure il faut prendre comme sens positif
des normales à la surface 3, le sens MN, opposé au sens MN, et l’on aura
UI
P—P;—®,. Comme ce flux est nul, on a D,— ®,: dans un champ dont le flux
est conservatif , Le flux à travers une surface nedépend que du contour quila limite.
Ce flux doit donc pouvoir's’exprimer en fonction de ce contour seul ; il peut
BC
RY
une surface fermée quelco nque 3 est nul,
x, par une courbe T'
le démontrer de partager la surface X en deux parties Z, et on a encore
précédent :
tracée sur la surface, et de reprendre le raisonnement .
.
D = D,— d,, avec D, = D, doncona ® = 0.
RA
E, et E, de ce tube de force .
Considérons un tube de force T'et les sections
Y LIB
SIT
” FiG. 70.
ER
ssons comme sens positifs
par deux surfaces quelconques (fig. 10). Choisi
le sens des lignes de force,
MN,, AN, sur les normales aux surfaces , et 5, >
NIV
_ vers la surface fermée 3 formée par le tube de du tube de force Test nul,
et les surfaces 3, et Z.. Le flux à travers 1a surface ,
,
a cos 0 — 0); dans l'évaluation des
teurs À et äs sont perpendiculaires, et l’on fs choisis,
ces Z, et 2,; il faut changer l'un des sens positi
flux à travers les surfa
la surface fermée : dans le cas de
pour prendre le sens dirigé vers l'extérieur de à la surface Z,, et l'on a D —
NT
| du vecteu r À
sont égaux , la grandeur
M, et M.. Sile flux est conservatif, ces flux On voit que la re-
du tube de force.
varie en raison iñverse de la section normale
IAS
Y
>. > dAz àÀ y dAz _
. di
Y A =
9; M FF —
TS Ty< 7
Là = ©.
AR
Si le champ dérive d’un potenciel V, on peut la mettre sous la forme :
R
| VV NV VV
‘AV = 0, ou — — = = 0.
LIB
. - . dx? dy dz?
ITY
nous avons établies, considérons un champ de vecteurs À telque le vecteur À
ait une direction constante, et cherchons à quelles conditions il doit satisfaire
‘pour que le champ dérive d’un potentiel et que son flux soit conservatif.
” Choisissons comme axes de coordonnées des axes tels que l’axe Oz soit paral-
RS
lèle à la direction fixe du vecteur À. Les surfaces équipotentielles, normales en.
IVE
chaque point à la direction Oz, sont des plans parallèlesauplan x0y; la distance
de deux surfaces équipoten tielles est constante, donc la grandeur du vecteur À
est constante en tous les points d’un plan parallèle à x0y: elle ne dépend que
UN
dA dA | à JA
RA
y : ùz- èx d
s
de z seul, À, — o (2).
Exprimons maintenant que le flux est conservatif. Les lignes de force sont
parallèles entre elles’ et à l'axe
l’ Oz ; la section d’un tube de force est constante,
CE
div À = de = ©.
AS
Z
5
dx ‘? . dy — >. 7 8
À TRAVERS UNE SURFACE 15
FLUX D'UN VECTEUR
-
elle est donc !
V = gz + Cr,
RY
48 est, en prenart pour sens positif
Le flux à travers un élément de surface positif de Oz:
sur le sens
- de la normale celui qui se projette
RA
db = — £g° dSxy,
LIB
_et le flux à travers une surface Z dont °
aire S:y est : D——geSxy.
Y
DE VECTEURS :
SIT
JII. — EXEMPLES DE CHAMPS
| CHAMP ÉLECTRIQUE
9. Champ de vitesses.—Considérons
: ER
l'écoulement d’un liquide:en chaque
existe une certaine vitesse d'écoulement
point de l'espace où s'écoule le liquide phénomène peut être représenté
par
et le
qui'est représentée par un vecteur,
NIV
d'un
vitesse. Les cond itions pour que ce champ dérive
un champ de vecteurs ment ne prése nte pas de tourb il-
tions pour que l'éc oule
potentiel sont les condi
e le champ si ces’conditions sont satis-
lons ; la fonction potentiel dont dériv .
:
faites s'appelle le potentiel des vitesses,
LU
de surfa
qui s'écoule à travers l'élémert
temps : c'est le volume du liquide signi ficat ion physique parti culiè -
ici une
dans l’unité de temps. Le flux a donc du
e : le flux à trave rs une surface Z quelconque est le volume
rement simpl flux qui sort d’une :
l'unité du temps. Le
NT
. liquide qui traverse cette surface dans de cette surfa ce dans l'uni té de
qui sort
surface fermée est le volume de liquide
; si le liqui de est inco mpressible, la quantité de liquide comprise à l'in-
temps quantité totale qui en sort est
CE
tante, la
térieur de la surface fermée est cons if à
est néce ssai reme nt conse rvatif. Le champ de vitesses relat
nulle, le fiux un exemple de
l'écoulement d’un liquide incompressible nous fournit donc
tube de force représente un véritable
- champ dont le flux est conservatif. Un sans en sortir ; le flux à travers ses
I/
ule
canal à travers léquel le liquide s'éco canal. .
c'est le débit du liquide dans ce
différentes sections est constant,
IAS
travail
ue s. La circ
appelle un champ de force ulation élém . F. Mr est le
‘ entaire
ent MM’; la circulation le long
élémentaire de la force F pour le petit déplacem
Fle long de cette courbe.
de 1a courbe T' est égale au travail de Ja force
ne
°:6 CHAMPS DE VECTEURS : CHAMP ÉLECTRIQUE
Si ce travail ne dépend pas du chemin suivi, le champ dérive d’un potentiel,
et l’on voit que la notion de potentiel est ici susceptible d’une interprétation
Y
mécanique simple : le travail effectué par la force lorsque son point d'application
AR
se déplace de M, en M, est égal à la différence de potentiel entre ces deux poinis,
à La diminution de la fonction potentiel lorsqu'on passe du premier au second.
Le potentiel, permettant d'exprimer immédiatement le travail, pourra être
R
utilisé commodément pour certains calculs, par exemple pour l'application du
théorème des forces vives. La fonction U,que nous avonsdéfinieau paragraphe4
LIB
comme égale à la fonction potentiel changée de signe, et dont les dérivées
partielles sont les composantes de la force, est la fonction de forces,
©” Sie champ de forces dérive d’un potentiel, le travail effectué par la force
lorsque son point d'application décrit une courbe fermée est nul ; sinon, il
ITY
existe des courbes fermées pour lequel ce travail n’est pas nul, et l'on peut
choisir le ‘sens de circulation de façon qu’il soit positif. Le système constitué
par le champ de forces et le point matériel est revenu son état initial lorsque
le point a décrit entièrement
RS
la courbe fermée, et il a fourni du travail ;
d’après le principe de la conservation de l'énergie, il faut nécessairement qu’il
y ait eu quelque part une dépense correspondante d'énergie. Si doncil n’est
IVE
‘pas nécessaire de dépenserde l'énergie pour entretenir le champ de forces pen-
dant le déplacement du point matériel, le champ dérive certainement d’un
potentiel: s’il n'en dérivait pas,on aurait réalisé lé mouvement perpétuel. La
plupart des champs de forces que nous aurons à étudier sont dans ce cas; tou-
UN
rer, au lieu d’un point matériel, un corps de dimensions finies, et de masse #1:
ce corps, placé en. un point M du champ de pesanteur terrestre, y est soumis à.
— | 4
une force F, qui est son poids, ef qui's’exprinie par le produit de deux facteurs,
BC
. ne quantité scalaire im, qui ne dépend que du corps soumis à l'action du champ,
_ . *
etun vecteur g, qui ne dépend que du point du chanvb où l’on place Le corps :
+ ES
\ EF = mg.
CHAMP ÉLECTRIQUE . 17
:
De cette loi on peut déduire les conséquences suivantes
de masses #1, an," ils
RY
Si au même point M, on place une série de corps
> > —
proportionnelles à leurs masses,
. sont soumis à des forces F, F", F”.., qui sont
force à la masse représ ente l'accélération de la pe-
et le rapport constant de la
RA
santeur. On peut écrire, soit :
es . _
F1" Fr an
LIB
Ze ZT;
>
. EF EH]î F° 14
- -
soit :
À FF. _>
ne — Sa
Y
D
SIT
fondamentalela force,ces relations
Si l’on a pris comme grandeur mécanique ement,on détermine le rapport
peuvent servir à définir la masse. Expérimental
à l’aide d’une balance le rapport des
des masses de deux corps en mesurant
en même point du champ de pesau- ER
forces qui agissent sur ces deux corps |
teur terrestre. #1 en différents points
corps de masse
Si au contraireon place un même ces différents points à des
il est soumis en
NIV
F _£ + = +
TT
F1
=
8: Fe 8:
ou encore :
EE
5==À =;
RA
= 7
-£ 1 2
©
tions de la pesanteur à la surfacedela
Expérimentalement, on étudie les varia
NT
reuve : ce
la force qui agit sur un corps d'ép
terre en étudiant les variations de rmin e le rappo rt des force s par ia
on déte
corps est un pendule invariable, et
d'oscillation.
CE
par
potentiel V : le travail W effectué
Le champ de pesanteur dérive d’un t M, est égal au prod uit par
t M, à un poin
ja force lorsqu'on passe d'un poin
potentiel V, — Vi:
la masse m1 de la différence de
U
tie ua
-
orme en étudiant le champ de pesan
On obtient un exemple de champ unif et dirig é vers le haut, le
Oz est verti cal
teur dans un espace peuétendu; si l'axe | 2
ZRUUAT. 4° éd.
18 CHAMPS DE VECTEURS : CHAMP ÉLECTRIQUE
vecteur accélération est égal à sa composante À; — — p, et le potentiel e:t
($ 8) V = gz + Cte, Si un corps de’masse #1 passe d’un poinc d'altitude z, à ur.
RY
point d'altitude z, par une trajectoire quelconque, le travail de la pesanteur
est W — mg (z, — z,) et le théorème des forces vives permet d'écrire sa varia-
tion de vitesse :
RA
: .
ZIUË — NUS = 08 (24 — 20),
ou : ‘
LIB
vÈ = 28 (21
Vi— — 2e). ‘
Y
statique sont connues depuis des siècles : un bâton d’ébonite frotté avec unc
SIT
peau de chat, un bâton de verre (1) frotté avec un morceau de drap attirent
les corps légers. Un pendule électrique, formé d’une petite boule de moelle de
sureau enduite de plombagine et suspendue à un fil de soie, acquiert, s’il est
mis en contact avec le bâton d'ébonite, la propriété d’être repoussé par ce
ER
bâton, d’être attiré par le bâton de verre. Mis en contact avecle bâton de verre,
il acquiert au contraire la propriété d'être repoussé par le bâton de verre, et
attiré par le bâton d’ébonite,
NIV
trique se manifeste par les forces qui s’exercent sur le corps C placé en un point
du champ : nous expliquerons toujours l'existence de ces forces en admettant
que les différents points du corps € portent des charges électriques, distribuées
TR
suivant des lois que nous étudierons, et nous expliquerons la possibilité d’ob-
server, suivant l'état électrique du corps C, des forces attractives ou répul-
sives en admettant l’existence de deux espèces d'électricité, l'Aectricité positive
N
avons vu pour le champ de pesanteur, que cette force beut être représentée par le
Produit de deux facteurs; l'un, qui est une quantité scalaire Positive ou négative q,
IAS
ne dépend que de la charge électrique qu'on place au point M; l'autre, qui est un
vecteur H,.ne dépend que de la position du point M dans le champ électrique :
U
> >
EF = 9.xH.
BC
4
La quantité scalaire g s'appelle la quantité d’électricité (ou encore la masse
(1) On répète
: plus ‘commod, ément les expériences avec une baguette de quartz fondu, moins
hygroscopique que le verre.
CHAMP. ÉLECTRIQUE . 29
>
:
électrique ou la charge électrique) ; le vecteur H s'appelle le champ électrique :
sa direction est la direction du champ, sa grandeur est l'intensité du champ. La
RY
force est dirigée suivant la direction du champ, son sens peut être le sens du
champ ou le sens opposé, suivant que la grandeur q est positive ou négative,
que l’on a de l'électricité positive ou négative ; par définition, l'électricité posi-
RA
tive est celle qui est repoussée par le bâton de verre frotté avec le drap : le sens
du champ créé par ce bâton est celui qui s'en écarte. La grandeur de la force
est égale au produit de la quantité.d’électricité par l'intensité du champ qui
LIB
agit sur elle. |
+ +
Nous pouvons développer,à partirde la formule X' = qH, des considérations
:
aualogues à celles que nous avons développées dans le paragraphe précédent
Y
la seule différence est que les quantités q doivent être considérées comme des
quantités algébriques, positives ou négatives.
SIT
Si au même point M du champ nous plaçons une série de points matériels
‘ > —> —
.
X°, EF", EF"...
électrisés, portant jes charges 9, g',g"…., ils sont soumis à des forces
à la
qui sont proportionnelles à leurs charges, et le rapport constant de la force
ER
charge représente l'intensité du champ au point M. On peut écrire :
> >
E 9, Ê 4,
NIV
F FF
ou:
— +, F x
LU
Lie.
q g q
des forces
Le rapport de deux quantités d'électricité est égal au rapport
RA
> > —
points. On a :
portionnelles aux champs EH, H,, H..…, en ces différents
CE
FE LH E LH
F5 5, He
ou: ‘
> — >
Fe
I/
‘ F FE > — . = qe
ET
H Hi
AS
des forces
Champs.
ent servir de base
Dans le cas du champ de pesanteur, ces propriétés pouvai
De même, nous décriro ns plus tard des
à des vérifications ou à des mesures.
BC
RY
électriques, nous ne les décrirons pas maintenant. Nous considérerons simple-
ment les propriétés énoncées comme des conséquences de l'hypothèse que
nous avons faite. D’une manière générale; les hypothèses fondamentales de
l'électricité statique ne sont pas susceptibles de vérifications directes, ou du
RA
moins celles que l’on peut en faire sont trop grossières pour que nous les indi-
quions. L'ensemble des hypothèses se vérifiera par la vérification de l’ensemble
LIB
des conséquences que nous en tirerons.
Y
SIT
ER
U NIV
AL
N TR
CE
I/
U IAS
BC
RY
RA
CHAPITRE II
LIB
CHAMP NEWTONIEN.— LOI DE COULOMB
Y
SIT
1 — CHAMP NEWTONIEN : POTENTIEL ET FLUX
ER
13. Définition du champ newtonien. — Considérons un champ de vec-
1x), le vec-
teurs défini de la façon suivante : éfant donné un point fixe O (fig. .
"
leur À en un point M
7 cette distance,
= son inverse du carré de la distance OM : on a, en désignant par
. - 12e :
a une quantité
ÂA= 2° Nous conviendrons de considérer la grandeur À comme
le coeffi-
LU
appellerons le para-
Nous appellerons ce champ un champ newtonien ; nous
que le champ est
mètre a la masse agissante placée au point O, et nous dirons . - ‘
| | .
créé par cettemasse. de gravita-
NT
ce champ au champ
On peut justifier ce langage en comparant
#1 placée en M est
tion créé par une masse #1: placée au point © : une masse la droite MO, et ‘
dirigée suivant
soumise, d’après Îa loi de Newton, à une force qe
,
CE
à — km ; la masse agissante
précédemment défini, le paramètre a étant égal
en O, elle pourrait être mesu-,
est proportionnelle à la masse matérielle placée
AS
RY
sur une surface S, soit à
l'intérieur d’un volume V. Dans le premier cas, nous caracté
riserons chaque
point O de la surface S par un coefficient « que nous appelle
rons la densité
superficielle en ce point : le champ créé par un petit élément
RA
de surface 4S
entourant le point © sera le champ newtonien créé par une masse
cdS placée en ce point ; le champ total sera le champ résulta agissante
nt de la composi-
tion des champs élémentaires créés par tous les éléments de surface
LIB
quels on peut décomposer la surface S ; ses composantes en les-
en un point M s’ex-
primeront par des intégrales de surface étendues à la
surface $. DansÎe second
cas, nous caractériserons chaque-point © du volume V par
un coefficient p,
que nous appellerons la densité cubique en ce point : le
Y
champ créé par un
petit élément de volume dv entourant le point O sera le champ
newtonien créé
SIT
par une masse agissante pd placéeen ce point : le champ
total sera le champ
résulta nt
de la composition des champs élémentaires créés
par tous les élé-
ments de volume en lesquels on peut décomposer le volume
V; ses composantes
en un point M s’exprimeront par des intégrales de
ER
volume étendues au vo-
lume V. ‘ ‘.
NIV
= —
;
grandeur 3 du vecteur À par la projec -
- tion MH de MM! sur la droite OM. Dési-
TR
3
Fic. 11. tance 34"
est du second ordre par rap-
| L
CE
d8 = Tr.
5 :
Cu — [a = Le —+_g,
* Lan Le
NEWTONIEN : POTENTIEL ET FLUX 23
CHAMP
et la
Elle ne dépend pas du chemin suivi : le champ dérive d'un potentiel V,
RY
différence de potentiel entre les points M, et AL est :
VW. —V, = =En = Fa
a
F5
RA
nte près : sa.
La jonction potentiel est définie par cette relation à une consta
valeur V au point Mest : | :
LIB
U 7 = g5 + Cte,
t
s'éloigne indéfiniment du
Nous ferons la convention que, lorsque le point M
Y
vers zéro ; nous achev ons ainsi de définir la fonction
point O, son potentiel tend
_
SIT
potentiel, qui sera: -
V =
IA
RES
LU
vy-ni:e,
" To sn Tr
|
une valeur finie. Considérons par exemple le
du potentiel en un point M
cas d’une surface, et cherchons à calculer la valeur nous considérons l'élé-
O, au voisin age duquel
de la surface : tant que lé point
BC
RY
- situées à l’intérieur de ce cercle. Nous pouvons toujours supposer que R a été
choisi assez petit pour qu'à l’intérieur de ce cercle la surface puisse être assi-
- milée à un plan et que la densité superficielles y soit constante. Décomposons
RA
alors la surface du cercle en couronnes circulaires (fg. 12) ; l’une d’ellesest com-
prise entre les circonférences de rayons r et 7 + dr, sa surface est 2x7 dr. et le
LIB
2707 dy
‘terme qui lui correspond dans le calcul du potentiel est = 270 dr 'ilest
toujours infiniment petit de l’ordre de dr, et la somme de tous les termes
correspondant à toutes les couronnes a une valeur finie. très petite,
Y
+R à : ‘
J 270 dr — 2x6R: Le potentiel en tous les points de la surface a donc une
. :
SIT
valeur finie ; on démontrerait par un raisonnement analogue qu’il en est de
même dans le cas d’une distribution en volume. | ER
15. Flux do force du champ newtonien : théorème de Gauss. — Con-
sidérons le champ rewtonien créé par une masse agissante a placée au point O;
NIV
FIG. 13.
… tion MN, face positive celle par laquelle
, F3 e. > " .,e
. : : 7
elle sort. Si la direction OM traverse l'élément de la face négative à la face|
positive, nous dirons que l'élément est vu du point O par la face négative,
I/
le cas
de la figure.
‘
Si nous désignons par 0 l'angle des directions positives MN et Où, le flux
‘
du vecteur +À (a = a)
a\, nee
à travers l'élémen t de surface: dS est,
|
en grandeur et en
U
. - & ° a ù ° - se
signe, db — ee d$ cos 0. La projection de la surface 4S sur un plan perpendicu-
BC
RY
faites, cos 0 et do sont positifs ou:
À sde. Comme, d'après les conventions ot
absol ue et en signe :
négatifs en même temps, on a, en valeur
_ dD=a du.
RA
aS cos 0 = do,
t de la masse agissanle
. Le flux à travers un élément de surface est égal au produi cette masse, la face
LIB
où est placée
par l'angle solide sous lequel on voit, du point - o
négative de l'élément de surface. -
flux élémen-
la somme des
Si l'on a une surface finie 3, il est facile de faire
de la surfac e ; a étant une coustante,
taires à travers les différents éléments
t l'angle solide
Y
des angles solide s du ; cette sommees
il suffit de faire la somme
sur le conto ur T de la surface Z
. du cône dont le sommet est O et qui s'appuie
SIT
e ZX est D — 40, il est égal au produit de la
- (fg. 14) : le flux à travers la surfac
lequel on voit, du point où est
masse agissante:par l'angle solide du cône sous
e.
placée celle masse, la face négative de la surfac ER le cône ; le flux à
Cet angle solide ne dépend que du contour l', qui définit Il faut toutefois
ur qui la limite.
travers une surface ne dépend que du conto pon-
du point O les côtés corres
. remarquer qu’il n’en est ainsi que si l’on voit
et Z', limitées par le contour
NIV
F1. 15.
RY
sur la surface deux éléments 4S et dS' ; les directions positives
: . de la normails
= —
y sont les directions vers l’extérieur de la surface, MN .
et M’N' ($ 5). La direc-
RA
tion positive OM du rayon vecteur traverse l'élément 4S de l'extérieur
vers
l’intérieur, l'élément d4S' de l’intérieur vers l'extérieur; les flux à travers
| . | ‘” ces” éléments sont donc
LIB
de signes
contraires, et sont respectivement
AD — — ado et dd! — + ado : leur
Somme est nulle. Par suite, Je flux à
travers une surface fermée d'une masse
Y
agissante placée à l'extérieurde ceite sur-
°»+
SIT
face est nul.
S'il y a un nombre quelconque de
masses agissantes à l'extérieur de la
surface X, le flux à travers cette sur-
ER
face est encore nul, d’après le théo-
rème de l’addition des flux ($ 5) : dans
une région de l'espace ne contenant
NIV
470.
Le flux qui sort d’une Surface Jerm
CE
D= 47(a, + Go + . + an) =
ar Sa. °
Cette propriété du champ
rewtonien constit
U
BC
16. . Conséquen
1 ces du thé
orème de Gauss :
Considérons d’abord une équation de Poisson, —
région de l’espace ne co
ntenant pas de masses agis-
CHAMP NEWTONIEN+. POTENTIEL ET FLUX 27.
f. Nous avons vu ($ 7) que cette
santes : le flux dans cette région est conservati
RY
vecteur -À ou du potentiel V, par
propriété peut s'exprimer, en fonction du . UC
- D
les relations :
LE
°
. AV = 0. ;.
|
divA= 0, ou
‘
RA
. ra
LIB
maximum en un point P ; cela veut dire que, lorsqu'on s'écarte du
tiel soit
PN (fig. x7), le potentiel va en dé-.
point P suivant une direction quelconque —
M
croissant, la composante À, du vecteur À suivant la droite PN, en un point
dirigée dans le
Y
” voisin du point P,est toujours
sens de P vers N. Si l’on trace une sphère suf-
SIT
fisamment petite de centre P, le flux qui sort
de cette sphère à travers un élément de sur-
posi-
face placé au point M est nécessairement
est ER
tif ; le flux total qui sort de cette sphère FIG. 17. 7
il ne peut
la somme de termes tous positifs, .
flux
pas être nul. Or il doit être nul, puisque le le potentiel nevionien-
agissantes,
est conservatif : done, ex dehors des masses:
NIV
| -
ne peut présenter qui maximun, Ai mInINAUMm.
de l’espace contenant des masses agis-
© Considérons maintenant une région
tine densité cubique p, pouvant d'ail-
santes distribuées dans l'espace avec
une certaine fonction des coordonnées.
LU
D — ST 47p dv. |
CE
To. :
. Y
> .
v_
° =
div À = 47;
BC
V ($6):
ou, en exprimant le vecteur À à partir du potentiel
AV + 47p = 0.
RY
dition de champs de vecteurs centraux, variant en raison inverse du carré de
la distance, et nous avons montré que ce champ dérive d’un potentiel, et que
ce potentiel satisfait à l'équation de Poisson.On aurait pu suivre la marche
inverse, et définir le potentiel newtonien comme un potentiel satisfaisant à
RA
l'équation de Poisson : on démontre alors que le champ de vecteurs défini par
ce potentiel peut être considéré comme résultant de l'addition de champs de
vecteurs centraux, créés par les masses agissantes élémentaires
LIB
6 dv, et ayant
comme grandeur ee. Nous pouvons donc considérer les deux définitions.
comme équivalentes,
Y
SIT
II. — ÉTUDE DE QUELQUES CHAMPS NEWTONIENS
17. Champ produit en un point extérieur
ERpar une sphère formée
de
_ couches uniformes. — Supposons que le champ newtonien soit créé par des
masses répartiesàl’intérieur
d’une sphère S de centre O
NIV
constante. La répartition
des masses présente la sy-
CE
FiG. 18.
métrie de révolution autour
d’un rayon quelconque OM:
le champ créédoit nécessairement présenter la mê mesymétrie.
Il en résulte que
le vecteur À au point M est dirigé suivant le rayon OM, et
I/
> . e + » e
que la grandeur A
4
4rd?. À — 472a, | A2
RY
étaient concentrées en son cenir ion du
ésente la circ ulat
Le potentiel, qui repr . ss
M se déplace jusqu à
. > 7
RA
la même valeur :
l'infini, a évidemment aussi
. 24
V = a |
LIB
des sphères
Les surfaces équipotentielles sont es de ‘force
les lign
concentriques à la sphère $,
les rayons issus
à l'extérieur de la sphère sont os
Y
du point ©. FIG. 19.
|
.
SIT
que cireulaire
18. Champ créé par un dis un peti t élém ent de surface ds,
— Considér ons d’ab ord
à densité uniforme. ulons le vec-
dS, placé en un point P, et calc
portant une masse agissante o
ction PM qui
à une distance 7 dans une dire à l'élément
teur dA en un poin t M, situé
ER
fait l'angle 0 avec la normale PN
suivant la
AA - (fig. x9) : ce vecteur est dirigé
Éx-
NIV
dA = À.
droite PAM, et sa grandeur est
e do
.primons dS en fonction de l'angle solid du
ment de surfa ce est vu
sous lequel l'élé
(cf. $ 15) dS cos 0 = do ; et:
LU
point M:ona
o do
dà = cos 0
RA
densité
. masses agissantes réparties avec une
superficielle constante 5, et calculons le vec-
>
au
teur À en un point M dela perpendiculaire
CE
A fé = oû.
RY
* dont le demi-angle au sommet « est donné par tangu — à il est égalà
RA
\R +
LIB
On évaluera le potentiel au point M en calculant la circulation de ce vecteur
le long de l'axe OM depuis le point M jusqu’à l'infini :.. |
Y
Va fade = anole REA = 2n5 (RE Er — 4).
, 0 ©
SIT
x - .
M
Considérons enfin un plan indéfini II (fg. 21) portant des masses agissantes
| réparties avecunedensitéuniformec,
A et un point M quelconque : le plan
U
Q = 27. On a:
CE
À = 250.
. 7” > .
Fic. 21. - Le vecteur A,en tous les points de
l’espace situés d’un même côté du
I/
masses agissantes n'a plus de sens ($ 14). Nous ne pourrons calculer’que des .
BC
RY
e 6, et un -
densité superficielle constant
ties des masses agissantes, avec une élém enta ire de somm et M
point M à l'intérieu r de la sphère S (fig. 22). Un cône
,
upe sur la sphè re deux élém ents Pet P'de surfaces dS, dS’,
et d'angle do déco
RA
ction
élémentaires À, dÀ' , de même dire
auxquels correspondent des vecteurs à la sphè re PO
droite PP' avec les normales
et de sens opposé ; les angles 0 de la
sont égales. |
LIB
grandeurs de ces vecteurs, sde,
et P'Osont égaux,et par suite les
vec-
être considéré comme la somme de
>
Y
et
deux à deux : le champ créé
SIT
an point intérieur par uns couche
sphérique uniforme est nul,
Cette propriété est caractéris-
tique du champ newtonien. C'est ER
eur
parce que la grandeur du vect
varie en raison inverse du carré .
de la distance 7 que l'expression
NIV
dedApeutêtremise, enfonctionde
o du
l’anglesolide,sousuneforme .0 cos
:
qui ne contient -plus explicite-
LU
raux
d'un champ de vecteurs cent
quel-
varie suivant une fonction FIG. 22.
urra
conquedifférentede à: ellepo
NT
intervalle
et l'on pourra toujours trouverun
êtremisesouslaformeÀ = a? (r), e sens, par
© (r) varie toujours dans le mêm
CE
rie (ri < 72) tel que ja fonction der, àr.. Port ons alors sur
issant, quand 7 croît
exemple ailleconstammentencro t M,d eux longueur s MB et MC égales
tre du poin
une droite MO,de part et d'au sur BC comme diamètre (fig. 22);
décrite
$
à r,et7 et considérons la sphèree une répartition uniforme de masses agis-
I/
re
l'heure de l’action de cette sphè .
pondants,
sd
dA et
les vecteurs élém enta ires cor res
longueurs MP et MP" (r < r'},
UI
cdo
la grandeur dA! est plus grande|
À! ,ont pour gra ndeur see o (rjet cos 0 © (r'},
. de M vers P,et
de ces deux vecteurs est dirigée
que la grandeur dA : la somme ante du vec-
BC
RY
III.— LOI DE COULOMB
RA
:
LIB
une première hypothèse que nous admettrions pour expliq 12,
uer les phénomènes
d'attractions et de répulsions électrostatiques ; étant
donnés deux Corps élec:
trisés en présence, S’ et S, le corps $S’ crée, en chaque
. point de l’espace, un
s
Y
champ électrique représenté Pat un vecteur H
; chaque point du corps S porte
SIT
une .charge ou quantité d'électricité g,. qui est soumise . — Es
et la force à laquelle est soumise le corps $ est à une force F — gH,
la résultante de ces forces
élémentaires. De même, d’après cette hypothèse,
le corps S crée un champ
électrique représenté en chaque point de l’espa
.
- M # : ER
ce par un vecteur H? ; Chaque
.
>
le corps S.
sation : nous admettrons que ce cham
p est la résultante des champs créés
les différentes charges électriques g’ répar par
ties aux différents points du corpsS’(
et nous n'avons plus qu’à préciser 1)
AL
la
par une charge élémentaire ponctuel loi permettant de calculer le champ créé
le g'. |
Considérons donc simplement °
deux
etM à une distance 7 l’une de l’autre charges g et g' placées en deux points M
TR
EH9 re
CE
F
Ya)
= Lo,
<
M
Fic. 23.
>
I/
_
F = 9H où H est indépendant 4°
de g ; la Charge g crée au poin: —
t M’un champ,
et la charge 9’ est soumise à une
AS
d'électrisation;
LOI DE COULOMB': . 33
les 4 vecteurs F, H, F”, H'sont dirigés suivant la droite MM; si nous comptors
positivement F et H dans le sens de M’ vers M, F’ et H' dans le sens de M
RY
vers M’, c'est-à-dire si nous comptons positivement les forces répulsives, .
nous aurons : ‘ :
: F=F=gH= 9H,
RA
cette relation Étant vraie en grandeur et en signe, d’après les définitiors
données au paragraphe 12 pour les signes des quantités g et g”. Comme H
LIB
est indépendant de g et H” indépendant de g”, cette relation entraîne l’ex-
pression dela force: 7
, k - F = F’— Cqg’,
Y
la quantité C nè dépendant ni de la charge g, ni de la charge g’, maïs seule-
SIT
ment des positions des points M et M : les forces exercées l'une sur l'autre par
deux charges électriques ponctuelles sont égales et opposées, dirigées suivant la
droite qui les joint, et proportionnelles à ces deux charges. 7,
Pour pouvoir expliquer le fait qu'un pendule électrique, après avoir touché
ER
le bâton-d'ébonite électrisé, est repoussé par lui, nous admettrons que la cons-
tante Cest positive, c’est-à-dire que deux charges électriques de même signe se
repoussent, deux charges électriques de signes contraires s'altirent. IL résulte des
NIV
c'est une fonction de leur distance r. Nous adméttrons, et c'est en cela que
consiste la loi de Coulomb, qu’elle est inversement proportionnelle au carré
de la distance : nous aurons, eQ étant une constante positive : |
RA
c= co?
= y * 2. Fri Eo? 2?
Les forces exercées par deux charges électriques ponctuelles l'une sur l'autre
… sont égales et opposées, dirigées suivant la droite qui les joint, proportionnelles
; élles
aux deux charges, el inversement proportionnelles au carré de leur distance
CE
sont répulsives si les deux charges soni de même signe, attractives si elles sont de
signes contraires, . oi on , _
Les forces exercées par deux corps électrisés l’un sur l'autre sont les résuliantes
les autres parles charges
I/
‘Nous n’indiquerons
,Coulomb, que nous considérons comme une hypothèse fondamentale vérifiée
de Cou-
par la vérification de l'ensemble de ses conséquences, Les expériences
trop peu pré-
UI
BRUHAT. 4° éd. | . - Ur 3
.
RY
est toujours valable avecle même coefficient e,, quel quesoïitle milieu interposé
entre les charges g et g’. Nous expliquerons plus tard l’action de ce milieu
par la production de charges électriques, réelles (conducteurs, chap. In) ou
RA
fictives (diélectriques, chap. xx), qui se développent toujours dans un milieu .
matériel quelconque soumis à un champ électrique. Signalons dès maintenant
que, si ce milieu est l’air, les forces produites par les charges qui s’y dévelop-
LIB
pent sont en général négligeables ($ 54). | °
21. Conséquences de la loi de Coulomb : potentiel et flux électrosta-
tique. — Si nous considérons une charge électrique g placée en un' point O
et une charge g, placée en. un point M à une distance OM — 7, cette
Y
dernière est soumise à une force F dirigée suivant OM, et égale, si on la compte
SIT
positivemedans nt la direction OM, à gg1/eor2; d'après la définition donnée au
paragraphe 12 et rappzlée au début du paragraphe 20, le champ électrique À
créé par la charge g au point-M est dirigé suivant OM, et égal, si on le compte
. positivement dans la même direction, à F/g, —
ER
gle?; le champ du vecteurH
. est le champ newtonien élémentaire défini au paragraphe 13, et la quantité
* g/&o est, en grandeur et en signe, la masse agissante définie à ce même para-
IV
graphe. D'une manière générale, 4n champ électrique quelconque est un champ
newlonien, et les charges électriques créant ce champ sont proportionnelles
aux
UN
v=1ivwg
© r
- Si l’on place, dans le champ H dérivant du potentiel V,
une charge g, elle
N
. ES _
est soumise à une. force F — gH; pour un petit déplac ’
ement MM de cette
CE
subit : . -
W = q(Vi — Vi).
Le flux de force du champ électrique,
UI
RY
‘ | | div H= 0, AV=0.
* Dans celte région de l’espace, le potentiel électrique ne peut présenter ni maxi-
RA
mn ni minimum (S$ 16). D | .
Dans une région de l’espace contenant des charges électriques distribuées
avec une densité électrique cubique p, le champ et le potentiel électriques satis-
font à l'équation de Poisson ($ 16) : ° °
LIB
c divH = ATP, | co AV + 4rp= 0. .
Le champ produit en un point extérieur par une sphère dont les différentes
couches sont uniformément chargées est le même que si toute la charge était con-
Y
centrée en son centre ($ 17). — . se .-
SIT
Le champ créé par un plan indéfini uniformément électrisé, de densité élec-
trique superficielle © ($ 18), est un champ uniforme, perpendiculaire à ce plan,
et d'intensité : : : °
. Le chan
ER
produit en un point intérieur par une surface sphérique unifor-'
mément électrisée est nul. La vérification expérimentale de cette. propriété
constituera une démonstration de la loi de Coulomb ($ x9).
NIV
pas défini l'unité qui servira à la mesurer. Ce choix peut être fait arbitraire-
ment : mais, une fois cette unité choisie, ainsi que les unités de force et de tra-
vail, les ünités d'intensité de champ et de différence de potentiel sont définies
RA
égale à l'unité de quantité d'électricité, exerce sur elle une force égale à l'unité de
PR nité de difjérence de potentiel est la chute de potentiel que doît subir l'unité”
CE
de quantité d'électricité pour que le travail des forces électriques qui agissent sur
=. nn Li
elle soit égal à l'unité de travail.
De même, le choix des unités mécaniques et de l'unité de quantité d'élec- : :
valeur du coefficient €, de la loi de Coulomb F = gg'Jer.
tricité fixe la
I/
tricité que l’on doit choisir comme unité de charge électrique. On peut en
particulier prendre le coefficient s égal à l’unité:1 unité de quantité d électricité
” ainsi déterminée et les unités de champ et de différence de potentiel que
UI
l'on en déduit par les règles que nous venons d énoncer s appellent des -
ünités électrostatiques. Lorsqu'on emploie un tel système d'unités, on peut.
faire dans toutesles formules ,— 1; la force exercée par une charge g sur une
BC
charge g', le champet le potentiel créés par une charge gont pour expressions :
, : Lou, q
= He e
Ver
36 CHAMP NEWTONIEN. — LOI DE COULOMB
tandis que les formules exprimant le théorème de Gauss, l équation de Poisson
et le champ du plan indéfini deviennent : Fo e
RY
D — 47 2q, AV + 4xp = 0, H = 270.
Si les unités mécaniques sont les unités C. G. S., les unités ainsi définies
RA
par la condition €, — 1 sont les unités. électrostatiques C. G. S. Comme la
loi de Coulomb, pour g =g'= 1,7 = 1, donne alors / = x, on voit que l'unité
électrostatique C. G. S. de quantité d'électricité est la charge électrique qui, placée
LIB
à une distance d'un centimètre d'une charge égale, et en dehors de l'action de
loute autre charge électrique, la repousse avec une force d'une dyne. Les unités :
électrostatiques C. G. S. de champ et de différence de potentiel se définissent,
à partir de l'unité électrostatique C. G. S. de quantité d'électricité, par les
définitions générales où l'on prend la dyne comme unité de force et l’erg comme
Y
untlé de travail. .- or ‘
SIT
23. Unités pratiques. — Les unités électrostatiquesC. G. S. ne sont pas
de l'ordre de grandeur des charges. électriques et des différences de potentiel
que l'on a généralement à considérer dans l'étude des courants électriques.
ER
On leur substitue souvent d’autres unités, dites unités pratiques, dont nous
verrons plus tard ($ 152) la définition précise, et dont nous donnerons la défi-
nition provisoire suivante: o | |
IV
L'unité pratique de quantité d'électricité est le coulomb; 51 vaut 3-10 unités
électrostatiques C. G. S. . . ‘ |
UN
wW = q(Vi — Va).
La formule définissant l'unité de champ
CE
et les autres
graphe 21 ne peuvent être appliquées en unités pratiques formules du para-
de rattacher ces unités à un système d'unités mécani
qu’à la condition
ques dans léquel l'unité
de travail soit le joule. Ce système ne peut être ni
le système C. G. S., dans
lequel l'unité de travail est l'erg, ni le système M.
I/
de Coulomb la valeur :
= I *
"9. 1C? :
RY
RA
CHAPITRE III
LIB
PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES DES CORPS CONDUCTEURS |
Y
SIT
1._— HYPOTHÈSES FONDAMENTALES _ :
ER
Conducteurs et isolants. — Tandis que dans certains corps les |
24
par
NIV
decuivre AB de quelques
mètres de longueur à
une boule métallique C
CE
. l'électroscope avec
écart de la feuille d’or, qui dé-
bâton d’ébonite électrisé,on observe un certain
cèle l’électrisation du bâton d’ébonite. Si, au lieu de l’électroscope,on touche
AS
ment, l’élec-
la boule € avec le bâton d’ébonite,la feuille d’or dévie immédiate
à l’électros cope à travers le conducteur formé par le
tricité s’est transmise
le doigt, la feuille d’or
UI
RY
Touchons avec le bâton la boule de l'électroscope : la feuille d’or
dévie ; puis
touchons C avec le doigt : la feuille conserve son écart, le fil de soie AB s'oppose
au passage de l'électricité, c'est un isolant. . | :
RA
On peut d’ailleurs avoir tous les intermédiaires entre les bons conducte
urs
et les isolants parfaits ; remplaçons le fil AB par un fil de chanvre
et chargeons
la boule C : la feuille de l’électroscope s’écarte lentement
et met plusieurs
LIB
minutes à atteindre sa position d'équilibre ; touchons la
boule C avec le doigt,
1a feuille retombe lentement et met encore quelques minutes
à revenir au zéro:
le fil de chanvre laisse l'électricité s’écouler très lentement,
c'ést un mauvais
conducteur ou un mauvais isolant. *
Y
Les métaux constituent toujours de bons conducteurs. Parmi les
isolants
employés dans la pratique industrielle, nous citerons : le
verre, la porcelaine,
SIT
la bakélite, la gutta, l’ébonite, la soie, la gomme laque;
parmi les bons isolants
employés dans les appareils d’électrostatique, le soufre,
la paraffine, l’ambre;
parmi les isolants liquides, le sulfure de carbone.
L'eau est toujours conduc-
trice : lorsqu'on emploie le verre comme isolant, il faut
ER éviter que sa surface se - -
recouvre d'eau par conden
sation, c’est-à-dire la dessécher, ou mieux
à la gomme laque. la vernir
‘ Ce .
On comprend pourquoi les expériences d'’électrisaci
IV
on par frottement doi-
vent être faites avec des isolants : si on frotte avec la peau
de laiton tenu à la main, l'électricité s'écoule dans de chat un cylindre
UN
, Un conducteur est
existent dans les liquides, s’y es, analogues aux forces de frot
oppo tement qui
frotiement existe et qu'il se trad sent > NOUS verrons au contraire que ce
AS
RY
de l'un à l’autre simplement par le déplacement de l'électricité à l’intérieur
d’un conducteur. Rien n'indique, dans les hypothèses que nous avons faites
jusqu'ici, que la somme des quantités d'électricité réparties dans le conduc- ”
RA
teur soît la même dans les divers états : c’est précisément en cette hypothèse
supplémentaire que consiste le principe de la conservation de l'électricité, que
.nous pourrons énoncer de la façon suivante : . T
LIB
Etant donné un système -de corps isolé, la somme algébrique des quantités
d'électricité réparties aux différents points du système est constante.
Nous ne donnons pas de vérification expérimentale de ce principe, pas plus
que nous n’en avons donné des autres hypothèses fondamentales : comme
Y
elles, il sera vérifié par l’ensemble de ses conséquences. Nous rappellerons seu-
lement, pour mieux le faire comprendre, quelques-unes de ces expériences dans
SIT
l'explication desquelles il aura à intervenir.
Un conducteur électrisé, portant une charge totale g, est mis en contact avec
un second conducteur : les deux conducteurs portent, après le contact, des
ER
charges totales g, et g2: nous aurons, en grandeur et en signe, 41 + Go = qe
Un conducteur B peut, par exemple s’il se trouve en face d’un corps élec-
trisé A ($ 33), porter sur différentes parties de sa surface des charges g1 et q2
NIV
est
égales et de signes contraires : sa charge totale,g = g1 + 42, Serd nulle, Ji
possible, sans toucher ce conducteur, de l’amener à l’état neutre, c'est-à-dire
: dans
à un état dans lequel aucun de ses points ne porte plus d'électricité
l'exemple indiqué, il suffit de retirer le conducteur À. Inversement, le con-
LU
égales. | |
produisent toujours en quantités
conducteurs, mais encore
Nous appliquerons ce principe, non seulement aux un morceau
de verre avec
aux isolants. Lorsque par exemple on frotte le bâton
NT
le drap se recouvre
de drap, le bâton de verre acquiert une charge positive,
grossièrement en frot-
d’une charge négative égale. C'est ce que l'on montre recouvert de .
verre et un disque semblable
tant l’un contre l'autre un disque de
CE
tion avait pour effet de séparer une certaine fractiond'autres un excës égal de
en
en certains points un excès de fluide positif, les conceptions modernes :
. fluide négatif. Nous verrons plus tard quelles sont
chaque atome, à l’état neutre, contient un noyau chargé d'électricité positive,
UI
sidérable de ses différentes parties font que illimitées des deux électricités.
matière contient des quantités pratiquement
sont caractérisés par la présence,
Dans la théorie‘électronique, les conducteurs
force, autre que des forces de frotte
entre les atomes, d'électrons libres : auctine
40 PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES DES CORPS CONDUCTEURS
ment s’annulant avec la vitesse,ne s’oppose au déplacement de ces électrons.
Quand un conducteur est à l’état neutre,un élément devolume du conducteur
RY
contient à la fois des charges positives et des charges négatives, mais leur
somme est nulle ; si les électrons libres viennent à être déplacés à l’intérieur du |
"conducteur, la partie où ils s'accumulent est chargée négativement, la partie
RA
| qui en contient une moins grande quantité qu'à l'état neutre est chargée
.
ositivement. - : . .
P Comme ces conceptions sont tout à fait équivalentes à celles de Coulomb,
| Rous continuerons à employer le langage des deux fluides : nous admettrons
LIB
que dans un conducteur il y a des quantités pratiquement illimitées
de cha-
cune des deux électricités, que seule la détermination de 1a
somme algébrique
de ces quantités est accessible à l'expérience, et que leur
répartition apparente
peut varier d’un état d'équilibre à l’autre,
Y
‘ -
SIT
27. Résumé des hypothèses fondamentales
de l’électrostatique. —
Les hypothèses énoncées jusqu'ici sont les hypothèses
fondamentales de l'élec-
trostatique. Elles suffisent pour l'étude de l'équilibre,
des conducteurs placés dans le vide ; nous avons ER électrique et mécanique,
que les modifications apportées, du fait que d’ailleurs déjà indiqué ($ 20)
les
. l'air, sont négligeables, Nous allons développer conducteurs sont placés dans
hypothèses, que nous considérons Comme posées cette étude, à partir de ces
IV
créés par les charges ponctuelles est Ia résultante de tous les cham
réparties sur ce corps. Les force ps
s qui s’exer-
AS
RY
IL. — ÉTUDE DU CHAMP A L'INTÉRIEUR ET 'AU VOISINAGE
RA
D'UN CONDUCTEUR EN ÉQUILIBRE
LIB
28. Champ à l’intérieur d’un conducteur. — D'après l’avant-dernière
des hypothèses fondamentales énumérées ci-dessus, il existe toujours des
charges électriques en un point quelconque situé à l’intérieur de la masse du .
Y
conducteur. D’après la dernière; ces charges ne doivent être soumises à aucune
SIT
force : le champ électrique à l'intérieur
.
du conducteur est nul, : |
| +
D'après le théorème de Gauss, la densité cubique électrique, p — a div H,
est nulle dans toute la région où fe champ est nul : i} ne peut pas y avoir de
ER
charges électriques libres à l'intérieur du conducteur, c'est-à-dire que les charges
positives et négatives qui existent dans chaque élément de volume se neutra- :
lisent exactement. La charge électrique d’un conducteur est entièrement réparlie
NIV
sur sa surface: | OT
Considérons par exemple une sphère métallique pleine électrisée, isolée dans
l'espace. Le champ en tout point intérieur est nul, la distribution de l'électri-
cité est uniquement superficielle, et est nécessairement uniforme, par raison
LU
de symétrie. Nous voyons pourquoi le champ est nul en tout point intérieur :
c'est le champ créé en ce point par une couche sphérique uniforme, nous avons
démontré, au paragraphe 19, qu'il est nul. Le champ en un point à l’intérieur
RA
conducteur de telle sorte qu’elles produisent un champ égal à zéro en tous les,
points intérieurs. . | ï. ee, . . oc
au signe près, le gradient, est cons-
Le potentiel, dont le champ représente,
CE
tant dans toute la région où le champ est nul. Le potentiel a la même valeuren
tous les points d’un conducteur. Le volume occupé par la matière conductrice
est un volume équipotentiel ; la surface quila limite est une surface équipo-
I/
tentielle. ce
AS
la
être considérée comme l’une des surfaces équipotentielles ($ 4) relatives à
fonction potentiel à l’extérieur du conducteur.Le champ, en un point de la sur-
Jace du conducteur, est normal à celte surface. Les lignes de force, à 1 ‘extérieur du
BC
RY
Considérons, sur le conducteur au voisinage du point
de surface 4S ; prenons
M,un petit élément AB
le tube de force, normal au conducteur, s'appu
yant sur
le contour de l'élément AB, et coupon
s-le par
RA
une surface A'B’, parallèle à la surface.
du con-
ducteur, et passant par le point M
: la surface
A'B' est encore égale à 4S. Constituons
une sur-
LIB
. face fermée © par la surface A'B,
les parois du
tube de force, et une surface ACB
intérieure au:
conducteur, et appliquons-lui le théo
rème de
Gauss, Les charges électriques contenue
s à l'in.
Y
térieur de 1 surface 3 sont les char
ges portées
par l'élément AB de la surface du
SIT
leur valeur est o 4S, conducteur:
et le flux qui sort de cette
surface est D — 4e dS/e,. Ce
flux se compose du
flux à traver sla surface ACB, qui est nul, puis
ER
le champ est nul en tout poin que -
FIG. 25. t intérieur aù con-
| ducteur, du flux à travers les.
de force, qui est nul Puisque
le champ en chaque point est
parois du tube
tangen à t
ces parois;
et enfin du flux à travers ja
IV
sur
:A'B'; comptons son intensité face A'B’, Le champ H est normal à Ja surface
sl
«
H= 4%,
€o
Le champ est dirigé vers l'ex
térieur du conducteur guand
vers l'intérieur quand la char la charge est positive,
TR
la dérivée partielle de la
fonction potentiel V dans
tion normale à Ja surface, la direc-
AS
RY
s’en
écarte. Nous savons d’ailleurs, l’électrisation étant uniforme par raison
de
symétrie, que le champ et le potentiel ont les mêmes valeurs que si toute la
charge électrique Q était concentrée au centre : au voisinage immédiat de la
RA
surface du conducteur sphérique, de rayon R, l'intensité duchamp est H — Q
R
D'après le théorème de Cou- .
LIB
lomb, cette intensité ‘est
H = 47e; comme la surface
‘| dela sphère est 47R?,la charge
. totale est Q — 4r6R2, et la
Y
valeur trouvée par le théorème
SIT
de Coulomb est bien la même
que celle précédemment cal.
culée, |
© 80. Pression électrosta-
tique. —— Nous allons main-
ER
tenant calculer les forces
NIV
elle est soumise à une force 4F — Hod$, en désignant par H le champ créé
# Le > ES ve |
par toutes les charges électriques autres que la charge odS, réparties sur le
conducteur ou en d’autres points de l'espace.
NT
. isi
Choisissons poi
deux points infini
P,P, infiniment voisins int P, P, l'un1 à l'exté-
i du point l'esté
du conducteur, les distances PP, P,P étant infini-
rieur, l’autre à l’intérieur
ment petites par rapport aux dimensions linéaires de+ l'élément AB. En ee cha- .
CE
US
cun de ces points nous pouvons calculer les champs H,, H,, comme la résul
tante des champs La le, créés par les charges portées par l'élément de surface
I/
‘
ÂB, et duchamp À, créé par toutes les autres charges électriques : ce dernier
| champ H est le même qu’au point P, puisque les distances du point P aux
AS
points P,P, sont infiniment petites7. par rapport à sa distance à une quelconque
: .
© E
des charges qui créent le champ H. Ox a :
UI
ne ee > +
‘ ‘ Lo
H=Ët+th . H=Hths. ,
BC
du conduc-
Le champ total H, est nul, puisque le point P, est à l'intérieur
i-
teur ; les champs 7, et h, créés par l'élément AB aux deux poin ts P,P.,infin
44 PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES DES CORPS ‘CONDUCTEURS .
ment ‘voisins de part-et d’autre, sont égaux et directement opposés comme
pour un plan indéfini. On a : -
RY
> — .—> ° 7
n H=0, ., Bi+ba= 0;
RA
2 > >
= 2H...
Le champ E, au point P, voirin du conducteur est normal à la surface
LIB
-du conducteur, et égal, d’après le théorème de Cou-
‘Jomb, à 4x ; le champ H est égalèment normal à la .
surface du conducteur et est égal à 2x0. La force dE
" +
Y
est donc normale à la surface du conducteur et
égale à 270? dS. La formule H, — 47e donne éga-
SIT
lement le sens du champ H,, à condition de prendre
comme direction positive de la normale celle qui va.
vers l'extérieur du conducteur ; il en est de même
ER
pour la formule qui donne 1a force:
dF = 270248.
IV
FIG. 27. . Les charges électriques réparties sur la surface d'un
Conducteur en équilibre sont soumises à des forces,
normales à cette surface, diri-
UN
gées vers l'extéri eur quel que soit Le si gne des charges, et dont la valeur,
de Surface, est égale au produit Par 2x du carré de la par unité
- €h unilés électrostatiques. Ces forces, normales à densité superficielle mesurée
la surface, et proportionnelles
à cette surface, sont analogu es à des
forces de pression : c’est pourquoi la force
AL
EN ÉQUILIBRE
CHAMP D'UN CONDUCTEUR 45 |
: possible dans une région ne contenant pas de charges électriques ($$ 16 et 2).
Donc : le potentiel est constant dans tout le volume du conducteur et de la cavité ;
RY
de champ électrique est nul en tous les points situés à l'intérieur du conducteur ou
à l'intérieur de la cavité. [ _ _ : -
Prenons une surface fermée quelconque X,. dont uné partie est dans la
RA
masse conductrice, une partie dans la cavité, à l'intérieur de laquelle se
trouve par conséquent une portion de la surface intérieure du conducteur. Le
champ est nul en tous les points de la surface 3,
LIB
le flux à travers cette surface est nul; d’après.
le théorème de Gauss, la charge électrique
qu'elle renferme est nulle : il! n'y a pas d'élec-
Lricilé sur la surface titérieure du conducteur.
Y
On voit que, lorsqu'on étudiera l'équilibre des
conducteurs, il n’y aura pas à s'occuper de sa-
SIT
vdir si ces conducteurs sont pleinsou creux :
du moment où l'on ne place pas de corps.
chargés à l’intérieur de la cavité, le champ est
nul dans la cavité, et la charge est nulle sur la ER
surface qui la limite, exactement comme si la
cavité était remplie de matière conductrice. ‘
La vérification expérimentale des propriétés .
NIV
.. est suspendue,
on
charge la boule S’, on l’introduit à l'intérieur de S et
laisse reposer le couvercle sur la sphère S. On incline l’appa-
de S’ fait
reil de façon que S et S’ se touchent : la surface
RA
BC
” lomb.
être modifiée, de façon que les
La forme de l'expérience, peut d'ailleurs du contact : il suffit d'établir
mome nt
sphères S et S' soient concentriques au
46 | PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES DES CORPS CONDUCTEURS
ve
aut à travers un “petit
petit trou trou’ de la sphère
sp S. Quand
)
l'équilibre BE atteint Fi résulte des propriétés du conduoteur (potes 3
RY
ù $ 1
indépendamme nt de la loi Î de Coulomb, que le champ à. inté-
eds de Lies ee nul; puisque l’expérience montre que Le poule 5 ne
. porte aucune charge, ce champ n ul est précisément celuisymétrie,
que crée répartie
la sphère,
par raison de uni. .
RA
rtée par cette sphère est, par raison ymétrie, F
onnément ane a surface : l'expérience montre gone qu nre. concu qu
i ii
uniforme produiti un champ nul en tou t point intérieur, et É constitu ar
suite uné vérifeation de la loi de Coulomb ($ 19). Cette vérification a été
LIB
faite par Maxwell; elle est plus précise qu’une vérification directe, compor-
tant me série de mesures de forces: il suffit ici de constater que la boule S
u'exerce aucune action sur un appareil de mesure, qui peut d ailleurs être
un électromètre plus sensible qu’un électroscope à feuille d’or : tandis que la
Y
/
SIT
verre
IV ER
UN
AL
N TR
CE
RY
32.. Cylindre de Faraday. — On peut réaliser un conducteur creux, avec
une précision suffisante pour la plupart des expériences, par uncylindremétal-
RA
lique FX dont la hauteur est égale à plusieurs fois le diamètre (fig. 3x). Si l'on .
introduit dans le cylindre un conducteur chargé C, tenu à l'extrémité d’un
manche isolant, et si on lui fait toucher la paroi intérieure du cylindre, en un
LIB
point qui ne soit pas trop rapproché de l’ouverture, sa charge passe sur la sur-
face extérieure du cylirdre, et l’on peut constater, par exemple avec un élec-
troscope, que le conducteur C est entièrement déchargé. On place générale-
ment le cylindre, dit cylindre de Faraday, sur le plateau de l’électroscope :
Y
l'écart « de la feuille caractérise expérimentalement la charge g que-portait |
le corps C. Un conducteur C’ portera la même charge g si, en l'introduisant .
SIT
dans le cylindre préalablement ramené à l'état neutre, on obtient la même
déviation « de l'électroscope.. -. . cn |
Après avoir fait passer la première charge g dans le cylindre de Faraday,
RY
partie gauche D du conducteur, les charges négatives sur la partie droite C,
Les charges ainsi déplacées créeront un Champ, dont le sens, à l’intérieur du
RA
conducteur, sera opposé au sens du champ À, et le déplacement del'électricité
‘ - ne s'arrêtera que lorsque la résultante
de ces deux champs sera nulle en tous
LIB
les points de l’intérieur du conduc-
teur, On dit que le conducteurB s’est
électrisé par influence: ilsemble s'être
_ créé, sur sa surface, des charges élec-
Y
FIG. 33. triques. La somme des charges élec-
ue ee
SIT
| iriques positives et négatives dévelop.
Pées par nfluence sur un conducteur isolé est nulle,
d’après le principe de la
Conservation de l'électricité ; Jeur distribution est telle
que le champ total à
l'intérieur di conducteur soit nul: le champ en un point
ER extérieur voisin .de
la surface et les forces auxquelles sont soumises
créées par influence sont donnés par les théorèmes les charges électriques
paragraphes précédents. généraux énoncés aux
| L ce. :
NIV
ie "FIG. 34.
-,
arrondies
et Crée2° r Je champ >H en appr-
ochant de ce cylindre une sphè
(Ag. 34) : si la sphère À est char re chargée A| ,
gée
gativement sur la partie € voisine positivement,le cylindre B se charge né- :
CE
oule
Y
cope (fig. 35) : la boule C se charge
négativement, la feuille D positivement
. Si l’on touche la boule avec le doigt,
R
la feuille retombe : l'électricité positive s’est
écoulée dans le sol, Si on en-
lève le doigt et qu'on écarte le bâton de
RA
verr
veau : elle est maintenant chargée d'électric e À, la feuille dévie à nou-
| tive. Si de l'électroscope ainsi chargé on ité néga- :
approche le
bâto
n d’éb onite chargé négativement, ilse crée par
LIB
in-
fluen
Le
ce de l'électricité négative dans la feuille, sa dé-
:
Viation augmente ; si on en approche le bâto :
n de verre . + A
‘chargé positivement, il se crée par influence -
de l’élec- °
tricité positive dans la feuille, sa déviation
Y
diminue ;
si on l’approchait plus près, la charge posit
ive, créée
SIT
pourrait l'emporter surla charge négative préexist
ante,
et l'onpourrait observer unnouvelécart. L'électr
osco
préalablement chargé par l'influence d’un corps port pe,
ant
une charge de signe connu, peut servir à reco ER
nnaître,
par influence, le signe de la charge portée par un
corps
. quelconque, à condition qu’on l’en approche lent
ement.
On peut illustrer par une expérience l'interprétatio
NIV
Fic. 35
donnée au début de ce paragraphe des phénomèn n
es : .
d'influence, en étudiant ces phénomènes sur un corps assez
Conducteur pour que les déplacements des charges électrique mauvais
s y soient
lents. Plaçons un électroscope sous une cloche de verre impa
LU
rfaitement
desséchée et approchons le bâton d'ébonite chargé : la feuil
le de l'élec-.
troscope dévie, :l’électroscope
-se charge par influence, sous l’action du
RA
Champ Hné créé par le bâton d'ébonite. Mais, si on laissele bâton immobile,
. .
la
déviation de la feuille diminue peu à peu, jusqu’à s’annuler : les chargesse sont
déplacées lentement sur la cloche de verre mauvaise conductrice, et sesont ré-
Parties à sa surfaceextérieure defaçonà annuler le champäl'intérieur. Retirons
NT
tenant expliquer une des expériences en apparence les plus simples del dec
trostatique, l'attraction des corps légers. Prenons
par exemple un pendu €
électrique B, constitué par une petite boule conductrice suspendue à un filiso-
AS
lant. Nous avons, dès le début de notre étude, envisagé de tels pendules,
et
Parlé des forces auxquellesils étaient soumis dans un
champ électrique; mais
nous avons toujours supposé
UI
RY
pées par influence par l’action de la sphère À sont uniquement des charses
négatives (fg. 37), les forces qui s'exercent sur elles sont uniquement des :
forces d'attraction. Ces charges sont d’ailleurs plus grandes, en valeur abso—
RA
lue, que les charges négatives qui se développeraïent sur le conducteui B
+
LIB
. _
\.8. Ve°B
à
Y
SIT
Fic. 36. . FiG. 37.
À,
On expliquera de même l'attraction des corps légers'électrisés par les
corps
métalliques, par l’action des charges électriques créées par influence
‘ sur ces
derniers. Si du pendule B, isolé et électrisé,
RA
Y
troduction des charges - intérieures, la somme des quantités d'électricité.
réparties sur sa surface extérieure est égale à + g.
R
- Ces résultats peuvent
.
se vérifier expérimentalement à l'aide du cylindre
de Feraday
RA
($ 32). Si nous introduisons la petite boule
conductrice C, portant une charge + g, à l'intérieur de ce
cylindre (fg. 39), et si nous l’enfonçons: suffisamment pour
qu'elle ne
LIB
soit plus voisine.de l'ouverture, nous constatons
que Ja déviation de la feuille de l'électroscope ne dépend plus
de la position de C à'l'intérieur du cylindre. Cette dévia-
tion caractérise la charge + q! développée par influence, et
Y
répartie sur la surface extérieure du cylindre et sur l’élec-
troscope : nous vérifions que la charge totale + g’ est indé.
SIT
pendaate de la position de la charge influençante, Touchons la
surface intérieure du cylindre avec la boule : la déviation ne
varie pas non plus. La boule est: maintenant entièrement
ER
déchargée, et c’est la charge + g qui est répartie sur la surface
extérieure du cylindre et sur l’électroscope. Nous avons cons-
taté que la déviation n’a pas été modifiée par la substitution \
de Ia charge + g à la charge + g”. nous avons donc vérifié
NIV
loppée par influence sur la surface intérieure du cylindre, qui se répartit sur
la surface extérieure et sur l'électroscope ; cette charge est égale en valeur
absolue à la charge g, et nous vérifions en effet que la déviation de l’électros-
cope est encore la même. L'expérience peut d’ailleurs être rendue plus
RA
pré-
cise si on le désire, en remplaçant l'électroscope_ par un électromètre plus
sensible, par exemple l’électromètre à quadrants, que nous décrirons au cha-
pitre VII ; nous indiquerons plus tard ($ 86) comment le mortage doit
NT
fonçons dans le cylindre le bâton d’ébonite : si les deux corpsne sont pas
Chargés, la feuille de l’électroscope ne dévie pas. Frottons à l'intérieur du
UI
RY
.ducteurs en équilibre C et C’, et un tube de force T allant de l’un à l’autre
(fg. 40) : il découpe, sur les
surfaces de ces conducteurs,
RA
deux éléments AB, A'B', qui
sont appelés des éléments cor-
respondants. Rappelons que les
LIB
lignes de force sont normales :
aux surfaces des conducteurs,
et vont du conducteur au po-
tentiel le plus élevé au conduc-
Y
teur au potentiel le plus faible,
SIT
: des parties chargées positive-
Etc. 40. ee ment aux parties chargées né-
ee gativement ($29). .
.… Constituons une surface fermée E par les parois du tube de force T'et deux
ER
surfaces quelconques AMB, A'M'B' prises à l'intérieur des conducteurs, etéva-
luons le flux qui traverse la surface X. Le flux à travers les parois du tube de
force est nul, puisque le champ est tangent en chaque point à la surface ; le
NIV
LU
RA
NT
CE
I/
IAS
FiG. 41.
F1G. 42.
U
flux à travers les surfaces AMB, A’M'B' est nul, puisque le champ
est nul en
tout point intérieur à un conducteur : le flux qui traverse la surface
BC
fermée Z
est nul. ll en résulte, d’après le théorème de Gauss, que la somme des
quantités
d'électricité qu'elle renferme est nulle ; ces quantités d'électri
cité sont répar-
ties sur les éléments correspondants’AB et A/B' des surfaces des
conducteurs
€ et C"; les quantités d'électricité Portées par deux éléments corresp
égales en
ondants sont
valeur absolue et de signes contraires
.: .
PHÉNOMÈNES D'INFLUENCE 53
On pourrait déduire de ce théorème les résultats indiqués au paragraphe pré-
céderit dans le cas de l'influence totale. Si par exemple un conducteur A, chargé
Y
positivement, est entouré par un conducteur B (fig. 4r), toutes les lignes de
R
force parties du conducteur A viennent nécessairement aboutir au conduc-
teur B ; on peut faire correspondre, élément par élément, la surface intérieure
RA
YLIB
SIT
ER
NIV
LU
Fic. 43.
LIB
ÉQUILIBRE DES CONDUCTEURS
Y
SIT
I. — PROBLÈME DE L'ÉQUILIBRE DES CONDUCTEURS
ER
37. Position du problème. — Le problème de l'équilibre des conducteurs
se présente sous deux formes. On peut d’abord se proposer le problème séné-
ral suivant : éant donnés un certain nombre de conducteurs en Présence, trorver
NIV
toutes les distributions électriques qui peuvent être en équilibre sur ces diffcrents
-Conducteurs, el les valeurs correspendantes du champ aux différents poiriis de
l'espace qui entoure les conducteurs. On peut aussi se donner des conditions
LU
second aspect du problème est alors le suivant : éast donnée, pour chaque con- .
.ducteur du système, la valeur, soit de la charge totale, soit du potentiel, trouver
les disiributions et les champs. Comme ce problème correspond à une expé-
NT
problème général. | Lo
Nous avons vu au chapitre précédent que, de la définition même du con-
ducteur, il résulte qué le champ est nul en tous les points situés à l’intérieur
d’un conducteur en équilibre. I1 suffirait d'écrire cette condition pour en
I/
dé-
duire quelles sont les distributions possibles. Pour une distribution
donnée,
IAS
- _ - LU
le champ H en un point de l'espace par la relati : :
Y
tion V, qui représente le potentiel dans tout l'espace en dehors des conducteurs,
Elle écit satisfaire à l'équation de Laplace, AV = o ($ 21), puisque cet espace
R
. ne coitient pas de charges électriques libres. Elle doit tendre vers o lorsqu'on
RA
s'écarte indéfiniment des conducteurs ($ 14) : Vo = 0. Enfin, sur la surface
de chacun des conducteurs, elle doit prendre une valeur constante, V — C'*
($ 29). Nous sommes ramenés au problème mathématique suivant : chercher,
LIB
dans l'espace limité par les surfaces des conducteurs, les solutions de l'équation aux
ve Fete 0)
JV, EV PV _ )
dérivées partielles linéaire du second ordre AV = 0 (ou
satisfaisant aux conditions aux limites V = o à l'infau, V = C' sur la sur-
Y
face de chaque conducteur. La fonction potentiel cherchée est nécessairement
une de ces solutions.
SIT
Si inaintenant nous avons à traiter le second problème, il nous reste à tra-
duire les conditions particulières
qui nous sont imposées. Si, sur le conduc-
teur 1 par exemple, la valeur du potentiel nous est donnée, égale à V,, il suf-
fira d'écrire que la constante (V — C'e)
ER
relative à ce conducteur est préci-
sément V.. Si sur le conducteur 2 la charge totale nous est donnée, égale à Q,,
il stifñra de calculer cette charge, à partir de la fonction potentiel, et l'on aura
NIV
fait que les formules employées sont linéaires, que les valeurs correspondant
à la fonction V” sont les sommes des valeurs correspondant aux deux fonc-
tions V et V'. On a en effet : EL |
BC
I dV , z OV , 21 AV”
= TN" CT,
= — x n°
NU 7? ° à
et comme dv? — WV + W onac"= 0 + 6’. De même les charges totales
da dn d .
56 . - ÉQUILIBRE DES CONDUCTEURS
d'un des conducteurs sont données par les expressions :
RY
Q= fods, Q'=foas, o= [sas
S S : - S
RA
“etona': Q” = Q + Q'. Enfin, on a le même théorème
pour d’additior:
les champs dérivant des fonctions potentiel considérées ($ 3), à
condition .
LIB
— _ es
d'employer l'addition géométrique : H’ = H + H!
On démontrera de même que, si V est une solution duproblème,
et 2 une
constante, la fonction AV est aussi une solution, à laquelle
correspondentles
valeurs des densités et des charges à6 et 1Q ; le même théorème
s'applique à
Y
toute combinaison linéaire, de la forme 1V + uV?.
SIT
39. Problème particulier : la solution est unique. —
Considérons
d'abord le casoù, pour chaque conducteur, nous nous donnons la
condition,
soit que son potentiel soit nul, soit que sa charge totale soit
ER nulle. Nous
allons montrer que la seule solution de l'équation AV = 0 qui satisfasse
à ces
conditions est la solution V = o, nulle en tous les points de l'espace
.
‘En effet, s’il n’en était pas ainsi, la fonction V présenterait certain
ement
NIV
nulle.
‘ Ilen résulterait, s’il s’agit d'un maximum par exemple, que la fonction
pcten-
tiel irait en décrcissant quand on s'éloigne de ce conducteur à partir
d’un
point quelconque de sa surface, et par conséquent que le conducteur serait
RA
valeurs correspon-
dant aux fonctions V et V’, elle est nulle, La valeur de la charge totale
du conducteur 2 Correspondant à la fonction V” est la différence
des valeurs
Correspondant aux deux fonctions V et V’, elle est
nulle. La fonction V”
Correspond à une valeur nulle, soit du potentiel, soit de
la charge, sur chaque
U
.
On voit donc qu’il ne peut exister qu’une seule solution de l'équati ‘ -
dérivées partielles satisfaisant aux conditions imposées. on aux
La fonction potentiel,
solution du problème physique, est nécessairement
cette solution unique du
problème mathématique. De même, toute solution
du problème mathéma-
;
ÉCRANS ÉLECTRIQUES Le . 57
tique général est une solution d’un problème physique particulier, correspon-
dant, par exemple, aux valeurs du potentiel qu’elle fournit sur la surface de
Y
chaque conducteur : il y a identité complète entre les deux poiats de vue, phy-
sique et mathématique. On peut résumer cette discussion par les deux théo-
R
rèmes suivants : . :. h
RA
Eiant donné un système de: conducteurs possédant chacun soit un potentiel,
soil une charge totale donnés, il n'existe qu'un état d'équilibre possible : la den-
sité électrique en chaque point de la surface d’un conducteur et le champ en
LIB
chaque point de l'espace sont déterminés. ot
Si l'on a construit, par un procédé quelconque, une fonction V satisfaisant
aux conditions AV = o en tous les points de l'espace compris entre les conduc-
teurs, NV = 0 à l’infini, el V — C'° à la surface de chaque conducteur, celte fonc-
Y
tion représente un état d'équilibre possible du système de conducteurs. Cet état
d'équilibre est celui qui correspond aux valeurs particulières que l’on déduit
SIT
de la fonction V pour le potentiel ou pour la charge des conducteurs.
II. — ÉCRANS
ER
ÉLECTRIQUES
à déterminer l'état
d'équilibre correspon-
dant, c’est-à-dire la
fonction potentiel: V
I/
correspondante, Nous
désignerons par Ve et
AS
‘
Vi ses valeurs en un point P extérieur au condu cteur À, et en un point Qà
* l'intérieur de la cavité; par et # leschamps en ces points; pre etes de
UI
RY
senter ni maximum ni minimum : comme elle est nulle à l'infini et sur la sur.
‘face extérieure du conducteur A, elle est nulle en tous les points de cet espase,
Ilen est de même du champ | LED = — grad V'e) et dela densitésuperficielle sur
RA
| ‘la surface extérieure de A (0 = =) ousur lasurface d’un desconducteurs 73":
ces conducteurs ne portant aucune charge n’interviennent pas dans le caïcul
LIB
du potentiel (v = y 2) ils peuvent être déplacés ou supprimés sans que rien
soit modifié à l'état d'équilibre existant. Le potentiel V'; en un point intérieur,
La ,
Y
et les quantités qui en dérivent H'} et o’;, ne dépendent que de la forme de la
surface intérieure du conducteur À, de la forme ec de la position des condue-
SIT
teurs situés dans la cavité, et de leurs charges g'1, g' … Nous les représente-
‘ rons par les fonctions V!, , os’, en attachant à cette notation accentuéc ja
signification de représenter des fonctions de ces seules quantités, indépen-
ER
antes en particulier de la forme de la surface extérieure de A et de la position
.des conducteurs extérieurs B”, C”,
Étudions maintenant un second état d'équilibre correspondant aux valeurs:
NIV
. Nous savons ($ 38) que nous pouvons obtenir un troisième état d'équilibre
du système de conducteurs en additionnant les deux états d'équilibre consi-
IAS
dérés jusqu'ici. Les valeurs des potentiels, des champs, des densités, des
. Charges totales s’obtiennent par addition des valeurs correspondant aux deux
premiers états. Nous pouvons alors dresser le tableau
suivant, qui.donne,
pour les trois états d'équilibre considérés,les valeurs
de toutes les quantités
U
Y
Potentiel de A..... senseesee © V,=0 Vo= Vo Vo :
R
Charge de B’............... qi CE a
Charge de B'............... 0 qi gi
RA
Potentiel en P...,......... . Ve=0o. Vi= V' Ve = V”
en Ps... .
CHAMP Leo = Hi
Densité en M..........: us B=O. : = ce = 0°
LIB
Potentiel en Q............ … VV V=V Vis Vo+V
€hamp en Q.............:. . H;=H H=o Hi= H’
Densitéen N..........4... - CG = 0 5, = 0 oi
= 6”
Y
Ca voit que les valeurs du potentiel de À et des charges des autres con-
SIT
ducieurs, tant extérieurs qu'intérieurs, sont précisément celles fixées au début
de ce paragraphe, dans l'énoncé du problème à résoudre : la solution étant
unique, les différentes fonctions trouvées représentent cette solution. Des
: ER > _
définitions données pour les fonctions V”, H”, s" et V!, H', 0’, il résulte que:
Le botentiel et le champ en un point extérieur, et la distribution sur la surface
extérieure d'un conducteur creux, porté à un potentiel donné, sont indépendants
de l'existence, de la position et de la charge de la surface intérieure de ce conduc-
NIV
fonctions V!, X, cs’: cette variation, qui modifie complètement les phèno-
mènes extérieurs, n’agit pas sur les phénomènes intérieurs. Les champs et les
distributions à l'intérieur ne sont pas modifiés, non plus que les différences
; la
de potentiel : nous savons que ce sont’ Ià les seuls phénomènes observables
I/
RY
cubique p, il faut, pour cette régio la densité
n, remplacer l'équation de Lapl
par l'équation de Poisson, AV + 47p ace, AV — 0,
= 0. La forme linéaire de l'équation
conservée : toutes les démonstr
ations, qui sont basées sur est
RA
- des relations, subsistent, la forme linéaire
- . :
41. Applications. — Nous avon
s
déjà indiqué l'application des
des conducteurs creux à la propriétés -
LIB
mesure des charges par infl
lindre de Faraday et de l'él uence à l'aide du cy-
ectroscope ($ 35). Le théorème
triques montre, à partir des hyp des écrans élec-
othèses fondamentales, que,
rience, la distribution et le cha dans cette expé-
mp à l'ex
térieur du cylindre sont ind
de la position du conducteu épendants
Y
r chargé à l'intérieur du
cylindre de Faraday :
SIT
talement. Nous avons égalem
ent constaté que, si le cyli
c'est-à-dire porté à un pote ndre est réuni au sol,
ntiel constant, l'introducti
térieur ne modifie Pas les on d'une Charge à l'iu-
ER
phénomènes extérieurs, c’es
t-à-dire ne fait pas
NIV
LU
RA
!
Sistent à déplacer dans la , un écran électrique ; nos expé
cavité de ce conducteur riences :con-
s
. à Y Crée» r des diff
ces
érences de potentie. l à« l’ai, des charges électriques,
ou
NT
à attribuer à ce potentiel
Mais les phénomènes électr la Valeur arbitraire zéro.
ducteurs qui S'y trouvent: iques dans la salle dépendent de tous les con-
IAS
com-
Connexion eux-mêmes sont appareil est placé dans une telle Cage ; les fils
des fils métalliques tendus de.
dans l’axe d’un tube
ÉCRANS ÉLECTRIQUES : 6t
à étudier, et dont le potentiel est pris comme origine des potentiels. Les sources
sont placées à l'extérieur de cette enveloppe, avec laquelle communique tou-
Y
jours l’un de leurs pôles ; l'observateur et les parois de la salle, placés égale-
R
ment à l'extérieur, n'exercent aucune influence sur les phénomènes intérieurs,
et il est absolument inutile de réunir la cage métallique au sol de la salle. On
RA
conserve généralement néanmoins l'expression de sof ou de {erre pour désigner
l’ensemble de l'écran électrique formé par les cages métalliques, et nous con-
tinuerons à employer cette expression dans ce sens.
LIB
Nous pouvons remarquer que l'électroscope rentre dans la catégorie d'ap-
pareils que nous venons de définir : il est formé d’un conducteur mobile, placé
. à l’intérieur d’une cage conductrice, et commuüniquant électriquement avec:
l'extérieur par une tige qui passe à travers une petite ouverture ménagée dans
Y
la cage. L'état d'équilibre électrique, les forces qui s’exercent sur la feuille,
SIT
et sa déviation ne dépendent quede la différence de potentiel établie entre la
feuille et la cage ; la déviation croît avec cette différence de potentiel, et sa
mesure permet de la repérer. L'électroscope est un instrument qui mesure des
potentiels ; si on le met en communication
ER avec un conducteur par un fil
métallique, sa déviation dépend uniquement du potentiel du conducteur; si
par exemple le conducteur est le cylindre influencé de la figure 34 ($ 33), la ”
déviation sera la même, que le fil métallique aboutisse à la région D chargée
NIV
FiG. 45. *
AS
établissent les connexions avec les sources, où pour permettre d'observer les
fait quelques expé-
déplacements des conducteurs mobiles, Nous avons déjà
riences avec des conducteurs creux incomplètement fermés (cage de Faraday,
UI
1 exis-
$ 31, cylindre de Faraday, $ 35), et nous avons observé chaque fois que
tence des ouvertures ne modifiait pas les phénomènes, à condition que l'on
aux dimensions
se place à une distance de la paroi assez grande par rapport d'autant plus
BC
RY
talliquementà la cage de l'électroscope, et disposées de façon que la boule
de l'électroscope soit à 1 centimètre de la toile métallique. On approche de
cette boule, à l'extérieur de la cage, le bâton d’ébonite électrisé ; tandis
RA
qu'avec la toile fine on n'observe aucune déviation de la feuille, avec la toile
à larges mailles on observe une déviation appréciable, quoique moins grade
que si la cage était supprimée.
LIB
On peut également se rendre.compte de l'effet du grillage par l'examen de
la figure 45, qui représente, d’après Maxwell, le champ au voisinage d'un gxil-
_ lage formé de fils cylindriques parallèles. Les lignes de force du champ établi
au-dessus du grillage viennent se terminer sur les fils, après avoir pénétré de .
Y
quantités relativement faibles dans leur intervalle : en un point situé suffi--
SIT
samment au-dessous du grillage n’arrivent plus dé ces lignes de force, ce point
est protégé contre le champ. De même les surfaces équipotentielles du champ
Supérieur deviennent très rapidement presque planes : en un point situé suf-
fisamment au-dessus du grillage, le champ est le même que si la région où
ER
il est établi était limitée par un plan conducteur. -
NIV
Y
‘. charges & + g'.
R
| * Suppos 015 maintenant que la fonction V
présente une surface équipotentielle fermée
RA
2, correspondant à une valeur V, du poten-
tiel, et entourant seulement une partie des *
charges électriques (£g. 47), les charges g'.…
LIB
étant placées en des points B extérieurs à
La fonction V représente maïn-.
cette surface.
tenant l'équilibre:du conducteur C, limité par
la surface EX, porté au potentiel V, en présence
Y
des charges g'. placées aux points B... La
SIT
démonstration est un peu plus compliquée, FiG. 46.
parce que les points B... sont des points
singuliers où la fonction V n’est pas définie; mais on peut toujours supposer
que les points matériels B... qui portent les charges 9. sont en réalité des
ER
conducteurs, de dimensions extrêmement petites. La fonction V est alors
définie par l'équilibre de ces
conducteurs et des masses in-
NIV
qu ame
ment de droite F,F,, de longueur 26 (fg- 48), de telle sorte en oint ML, un
un poin
charge crée,
de longueur dx porte une charge X 4x. Cette
champ dE, : dirigé suivant PM, et dont la grandeur, en unités électrostatiques,
UI
dx = costa È: et dH == ?7 dudx
?. x — htanga,
64 ÉQUILIBRE DES CONDUCTEURS
Considérons l'élément P,P’,, limité sur la
droite F,F, par deux droites MP,,
Y
MP Lsymétriques deMPetMP'par rapport à la bisse
ctriceMN del'angle MR) :
AR
il crée un champ dy de même grandeur
que dit, et symétrique de 4H par.
rapport à MN :le champ résultant des deux
dirigé suivant MN. Comme tous éléments, dË + dE, est donc :
R
les éléments de Ja droite F;l>
- être ainsi groupés deux à deux peuvent
, le champ # que crée l’ensemb
LIB
le de cette
droite est dirigé suivart la bissectrice
MN de l’angle AR), et la surface
: Re ‘ .
ITY
RS
IVE
L UN
RA
NT
-
FiG. 48.
‘ ft q
_ r a — c
UI
a—c
FE, un conducteur C
limité par la surface & et porté
.. au potentiel V = à 1og HE.
extérieurs$ à © représentent
les surfaces
| a—c Les ellipsoïdes
c e champ est done Complètement équipot entielles du champ ainsi
connu. La Charge Q portée créé;
par l'ellipsoïde £
ÉTUDE DE QUELQUES SYSTÈMES PARTICULIERS 65
est la charge primitivement portée par la droite EF, ;onaQ = 226. Le rap-
Y
port de cette charge Q au potentiel V est indépendant de x et ne dépend que
des dimensions de l'ellipsoïde ; c'est ce rapport que nous appellerons la capa-
R
cité C de l’ellipsoïde (voir chap. v) ; on a :
RA
o /
=
S=v=: 20PES
E g—c
LIB
On peut l’exprimer en fonction du demi-grand axe & et de l’excentricité
e = 2 et, pour avoir une formule applicable quand l'ellipsoïde se rapproche
Y
d’une sphère (c — 0), développer en série log (x + e) et log (1 — €). On ob-
SIT
tient : *
2ae a
Cr rte
log —
ERec
1+—+-
° 1 —e 3 5
dantes AA! — da et BB' — db; ces distances sont liées par Ja relation
du fait que les elliproïdes sont homofocaux;ona:a?—
qui résulte Bt — 61,"
d'où a da — b db = 0; et on en déduit :
RA
NT
des
au voisinage de À devient très grand. On démontrera aisément, à partir
formules données, que si, le potentiel de l’ellipsoïde restant constant, ainsi que
AS
Son petit axe 2b, son grand axe 24 augmente indéfiniment, le champ Ha aug-
mente indéfiniment. Or nous verrons plus tard (chap. SV) que 1 air sou-
devient donc |
mis à un champ électrique intense devient conducteur ; l'air
UI
priété que sont basés les paratonnerres. L'écoulement de l'électricité par les
pointes est facile à mettre en évidence, grâce aux phénomènes lumineux qui
l'accompagnent. On aperçoit une aigrette partant de la pointe si elle est char-
négative-
gée positivement, une petite étoile sur la pointe si elle est chargée
BRUTAT. 40 44. 5.
L] NS
Y
dans lequel les deux électricités produisent des effets différents, qui ne
se
-féduisent pas à un simple changement de signe.
AR
44. Sphère influencée par une charge ponctuelle, — Prenons deux
charges électriques de signes contraires, + get — gq", placées en deux points
R
À
et B (fig. 49). La fonction potentiel du champ ainsi créé est, en désignan
t par
r et r' les distances d’un point M de l’espace aux points AetB:
LIB
vd Z.
r
ITY
Y .
sont : RS
dont le centre O est situé sur la droite AB ; les distan
ces OA
-
— d, OB = à’
IVE
Rd gr
7 q q
Si par exemple la chargeg' est plus petite en valeur
absolue quela charge q, |
UN
FiG. 49.
Y
sphère © de la charge g placée en À.
R
Calculons le champ Hcréé parlescharges get—g'en un point Mdela sphères,
RA
situé à une distance de A et r’ deB 3 = 2) : c'est la résultante des champs.
> —
het L' créés par les deux charges. Ces deux champs sont dirigés respectivement
LIB
suivant les droites AM et MB, ct leur résultante EH, normale à la surface équi-
potentielle , est dirigée suivant le rayon MO de cette sphère.
Leurs grandeurs sont 4 — Let hk'= D et leur rapport est = 1 + = = —.
Y
Le triangle MIK de composition des champs est semblable au triangle BMA,
SIT
comme ayant un angle égal C= f, compris entre côtés proportionnels. On a :
H_d—d. _ 4. R\ _g,g.Œ=R_
ER , d—R 1
k r’.
| PT
EH __gé—R)
4 4rR
1n
. La charge totale portée par la sphère conductrice pourrait se calculer en
RA
Charge totale intérieure à cette surface dans les deux systèmes (charges q et
— 9", Charge q et sphère conductrice Zau potentiel o}, pour lesquels le champ
est le même en tous les points extérieurs à Y. La charge totale répartie surla
CE
Le influencée est
Sphère . R :
donc égale à — 9", c'est-à-dire à — q 7° Remarquons en
Passant que cette charge est toujours inférieure à g (cf. $ 36). .
a force F avec laquelle la charge q attire la sphère pourrait se calculer
I/
. > ,
Comme la résultante des forces 4548 exercées par la charge g sur les masses
AS
Lo, ras
Tépatties sur la sphère, ou encore comme la résultante des forces 2r0%4S de
Pression électrostatique. Nous pouvons aussi remarquer que cette force est
UI
égale et opposée à celle que la sphère exerce sur le point À. et comme le champ
créé en un point extérieur par les charges réparties sur la sphère est le même
que celui créé par la charge — g', la force F est simplement la force avec
laquelle s’attirent les deux charges + get—g':.
BC
?
R I = 2 —Rd__,
F= RARE
| _
QE) d
TER
6 oo ÉQUILIBRE DES CONDUCTEURS
Nous venons d'étudier l'équilibre électrique d’un point A portant une
Y
charge g et d'une sphère Z conductrice au potentiel o, ou, si l’on veut, d’un
point À portant une charge + g et d’une sphère Z portant une charge
AR
—g =—7g à. Nous savons également quel est l’état d'équilibre électrique
en face d’un point À portant une charge o, d’une sphère Z portant une charge
R
+ g', c'est-à-dire d’une sphère conductrice chargée isolée dans l’espace :
LIB
la répartition de l'électricité sur cette sphère est uniforme, sa densité est
5! = FE = + TL le champ en un point extérieur est le même que si Ja
- !
masse g' était placée en O; le potentiel de la sphère est Vs — £ = 2.
ITY
Superposons ces deux états d'équilibre : leur addition donne un nouvel état
d'équilibre, dans lequel la charge du point A est g,et la charge de la sphière Z
est o. Nous avons donc résolu un-nouveau problème, celui de l'influence d'une
RS
charge. q placée en À sur une sphère isolée et primitivement neutre. Dans l'état
d'équilibre ainsi obtenu, le champ en un point de l'espace extérieur à la sphère
s'obtient par la composition des chamips de trois charges ponctuelles, une
IVE
charge g placée en À, une charge — g' placée en B, et une charge + g' placée
en ©. Le potentiel de la sphère est Vs — 3. Ce dernier résultat était d’ailleurs
UN
facile à obtenir directement ; le potentiel est le même en tous les points situés
- à l'intérieur du conducteur, et, lorsqu’on calcule sa valeur en O par la formule
V = ÿ 1, les termes relatifs aux charges réparties sur la sphère peuvent se
L
RA
a=s+e = 4%
fr d—R\
À Ÿ jRRd 3 d #3
CE
est égale à la somme des forces exercées sur la charge - q placée en À par les
charges — g'et + 9’ placées en B et ©. Elle est attractive, mais est plus faible
que la force F créée par la charge — g' seule : nous retrouvons ici un résultat .
BC
Y
libre un autre état d'équilibre comportant une charge Q quelconque de la
‘sphère, et étudier ainsi l'influence de la charge g sur une sphère portant une
R
charge totale ©. On peut également développer des calculs analogues, mais
beaucoup plus compliqués, dans le cas où il y a plusieurs charges influençantes,
RA
ou pour l'étude de la distribution sur deux sphères en présence. Les résultats
* généraux étaient d’ailleurs connus avant le développement de la théorie par de
nombreuses expériences dans lesquelles on avait déterminé les densités élec-
LIB
triques par la méthode du plan d'épreuve,et étudié le partage de l’électricité
entre deux sphères en contact, où mesuré les forces d'attraction entre deux
sphères, dans l'espoir d'améliorer les vérifications expérimentales de la loi de
Coulomb. Toutes ces expériences ont donné des résultats d'accord avec la
Y
théorie ; nous ne les décrirons pas, parce que leur précision n'est pas en géné-
SIT
ral suffisante pour qu’elles puissent en constituer des vérifications sérieuses,
ER
NIV
LU
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
Y
AR
CHAPITRE V
R
CAPACITÉ. — CONDENSATEURS
LIB
—_—
ITY
I. — CAPACITÉ ET COEFFICIENTS D'INFLUENCE
RS
cédent,nous avons étudié l'équilibre électrique
des conducteurs, en posant le
problème d’une façon aussi complète que possible, c’est-à-dire en
déterminer le champ en tous les points de cherchant à
l’espace et la densité en tous les
IVE
points des conducteurs. Les exemples que nous
les calculs se compliquent très rapidement,
avons traités montrent que
si l’on ne s’en tient pas à des con-
ducteurs très peu nombreux et de formes
particulièrement simples. Aussi, ”
pour poursuivre notre étude, nous nous bornerons À considérer les potentiels
UN
Q = Cv.
AS
R Y
46. Unités de capacité. — Le choix de l'unité de capacité résulte de la
définition même donnée pour la capacité, à l’aide de la relation Q = CV:
RA
l'unité de capacité est la capacité d'un conducteur dont la charge totale est égale à
l'unité de quantité d'électricité lorsque son potentiel est égal à l'unité de potentiel.
Si ces deux dernières unités sont les unités électrostatiques C. G. $. de quan-
LIB
tité d'électricité et de potentiel ($ 22), l'unité ainsi définie est l'unité électros-
tatique €, G. S. de capacité. . .
Dans un système d’unités quelconque, le potentiel de la sphère portant la
Y
charge Q est V — €o# et sa capacité est &R : ce n’est que dans les systèmes
!
SIT
sphère
électrostatiques, définis par la condition #, = I, que la capacité d’une
la capa-
s'exprime par le même nombre que son rayon. On dit quelquefois que
cité de Ja sphère est égale à son rayon: c'est là une formule abrégée, à laquelle
il ne faut pas attacher d'autre sens que le sens numérique qui vient d'être pré-
ER différentes,
cisé, Une capacité et une longueur sont deux grandeurs denatures
elles ne sauraient être comparées. Si l'on peut égaler les nombres qui les mesu-
pour
rent, cela tient au choix particulier des conventions qui ont été faites
NIV
son potentiel
de 3.10° unités électrostatiques quand
8 = 9.101! unités électrostatiques :
. trostatique. Sa capacité est donc : C —
CE
, « veticer O
le farad vaut 9.10!1 unités électrostatiques.
qu'on sait réaliser. à
Cette capacité est hors de proportions avec celles
pratique. Les plus CO dir
emploie donc les sous-multiplesqui devautl'unité
un millioniè me de farad, c'est-à-d ie
employés sont le microfarad,
I/
ae
remarquons que le millième de mien
capacités de l’ordre du microfarad ;
rad, qui est la capacité d’une sphère de 9demètres de rayon, et l'unité ' ces
d’une sphère I centimètre de rayon sont ce
UI
Y
de la
forme et des positions des conducteurs ;désignons-les par Cine Cove Cnye
Mul-
AR
tiplions par V, l'état d'équilibre ainsi obtenu : nous obtenons un nouvel
état
d'équilibre, dans lequel les potentiels des conducteurs et leurs charges
sont :
R
Vu oO, 9, ss O; ° CVs Co Vas CV …., Car Ve
LIB
De même, si nous portons le conducteur 2 au potentiel V,, en mainten
ant
tous les autres au potentiel o, nous obtenons un nouvel état
d'équilibre dans
lequel les potentiels et les charges sont :
°
0, Vas O es 0. CaVa Con Var CoeV'e un Co.
ITY
Considérons ainsi autant d'états d'équilibre qu'il y a de
conducteurs, le der-
nier étant : :
0, 0,0 .…., Vy: Con Vus
, un
IVE
état d'équilibre dans lequel les potentiels des conducteurs
sont :
Vas Vas Va vs Vne
UN
+ CV
L
RA
Les charges des conducteurs sont des fonctions linéaires de leurs potentiels. Un
NT
les charges
et .
des conducteurs sont :
|
Va O, +. O5 . CV Cor Vis …., CV ,.
I/
Y
icients dépendent de l'existence et de
la position de tous les conducteurs, En particulie
en présence d’autres conducteurs est différente r, la capacité d’un conducteur
R
de la capacité du même con-
ducteur seul dans l’espace. .
RA
Si le problème de la distribution, tel qu'il a été défini
au chapitre précédent,
peut être résolu complètement, les capacités et
les coefficients d'influence
peuvent être calculés à partir des données géométriqu
es qui définissent le
LIB
système. ‘
Y
lequel
les potentiels et les charges sont :
SIT
+1,0,0,.,0 €t Cu, Con eus Cny
et représentons le champ dans l’espace qui entoure les conducteurs (fig. 50).
ER
Les lignes de force partent toutes du conducteur 1, qui est le seul dont le po-
tentiel soit supérieur à o: elles abou- .
tissent aux autres conducteurs, ou
NIV
fgaux, Nous nous appuierons pour cela sur un théorème dont 1 pren s
. Onnte sous le nom d'identité de Gauss : considérons un système de cha g 5
électriques Qu Ga ……, placées en des points A,,À, …, et produisent en de
Points B,, B, … des potentiels V,, Vs; puis un système de charges 93,
he ” CAPACITÉ— CONDENSATEURS
gl … placées aux points B;, B,, .., Ct produisant’aux points A,, À, …., des
Y
potentiels V',, V',, … On a : : .
AR
Qui + QaVE + où = EVA + GEVa +
. ‘ : IG 1 Ge
R
En effet, les potentiels V, sont la somme de termes ARE Tan, vo) .
LIB
° t !
les potentiels V,' de termes LD + 1 + … ; en les remplaçant par ces
€o AB €o AB
expressions, on obtient dans les deux membres des sommes de 11 forme
! !
=c Dh,
co2DR + … où figurent exactement les mêmes termes.
ITY
AB; AB
Ce théorème s'étend facilement à des distributions continues, pat exemple
à la distribution à la surface de conducteurs, en remplaçant les sommes par
des intégrales ; on peut alors supposer sans inconvénient que les points À coïn-
RS
cident avec les points B, puisque la fonction potentiel conserve une valeur
finie en un point de la surface d’un conducteur électrisé ($ T4).
Dans la sômme de tous les termes relatifs à un même conducteur, on peut
IVE
mettre en facteur le potentiel, qui a une valeur constante, et l’on arrive à
l'énoncé suivant : étant donnés deux états d'équilibre Vus Vas vos Que Qur re 3
Vi Va, Qi, Qi du système de conducteurs, on a l'identité :
UN
l'heure :
RA
Ca ViVa = CoVeVis ou Ce = Co
II. — CONDENSATEURS
AS
ture externe. Nous savons déjà, par le théorème des écrans électriques, que la
. Charge Q de l’armature interne ne dépend que de la différence de potentiel
Vi Va établie entre les deux armatures : comme cette charge est une fonc-.
tion linéaire des potentiels, elle est nécessairement proportionnelle à cette dif-
férence de potentiel. D'autre part, nous savons que. dans ce casde l'influence
CONDENSATEURS y
totale, la surface intérieure de l’armature externe porte
une charge — Q, égale
en valeur absolue et de signe contraire à celle de l’armature
Y
interne,
$i nous voulons appliquer les formulès du-paragraphe précéd
ent, nous avons
R
à considérer quatre coefficients, et les charges des deux
conducteurs sont :
RA
Qi = CV + Ci2Vas Q = CuVi + CraVo
Nous savons que C,, = C., et que, dans ce cas où le conducteur 2 entoure
le conducteur ©1, Ci, = — C,,. Posons alors € — Cu = —Co=—
LIB
Ca et
C'== Cox — Cins et désignons par Q{au lieude Q,) la charge 2du conducteur
intérieur ; les formules deviennent : | _
Q = CM —V), Q: = —Q
Y
+ CV.
Le terme — ©, qui figure dans l'expression de Q,, représente, comme
nous
SIT
l'avors déjà vu, la charge répartie sur la surface intérieure de l’armature ex-
terne ; l’autre terme Q' = C'V, représente
par suite la charge répartie sur sa surface
extérieure, Le théorème des écrans élec. ER
triques nous apprend que cette dernière
Charge ne dépend pas de l'existence ni de
la charge de la surfacé intérieure, ni de
NIV
rieur de cette
ne de Charnes élec-
enveloppe : il n’y a pas lieu de teair ect d e e
contraire
triques autres que les charges, égales en valeur absolue e F mens :
Q et — Q, portées par les surfaces en regard des deux “rge
BC
RY
- entreses deux armatures ; lerapport constant de la charge à la différence ac poten-
diel s'appelle la capacité du condensateur.
La grandeur ainsi définie, et qui n’est autre que la capacité du conducteur
RA
en présence du conducteur 2, est de même espèce que la capacité d’un conduc-
teur isolé définie au paragraphe 45 ; elle se mesure avec les mêmes unités, déf-
nies au paragraphe 46 : unité électrostatique C. G. S., ou unité pratique, qui
LIB
est le farad, où encore sous-multiples du farad, en particulier microfarad.
La capacité d’un condensateur dépend uniquement de la forme et des di-
mensions de l’armature interne et de la surface intérieure de l'armature ex-
terne. Elle peut se calculer à partir de ces dimensions dans le cas où la forme
ITY
géométrique est particulièrement simple et où l’on peut résoudre compiète-
mert le problème de l’équilibre électrique, c'est-à-dire des distributions etdes
champs ; les condensateurs où cé calcul est possible sont quelquefois désignés
par l'expression de condensateurs calculables, Nous allons en donner quelques
S
exemples. | ee
Il faut bien remarquer que les formules que nous trouverons, qui contien-
ER
nent des longueurs, ne sont valables que dans un système d’unités où ‘on a
défini l’unité de longueur. Si l’on veut les appliquer dans le système pratique
pour calculer la capacité d’un condensateur en farads, il faudra par exemple
NIV
1
-_ exprimer les longueurs en mètres et prendre €, =
ei 9.105"
- Nous ne relaterons pas les expériences par lesquelles ces formules ont été
LU
- vérifiées, et parfois même établies avant que la théorie soit connue : c’est ainsi
LR » . A ” e # - . . .
que Cavendish savait, avant que Coulomb eût établi la loi des actions élec-
: triques, que la quantité d’élec-
tricité qu’une lame de verre
RA
. proportionnelle àl’épaisseurdu
verre. On peut considérer que
la vérification expérimentale
CE
4
| CONDENSATEURS
77
est uniforme sur chacune des deux surfaces.
Considérons un point M dans
Y
l'intervalle aui sépare les deux conducteurs, à une distan
. : L
+ .
—
ce 7 du centre O, ct
AR
.
‘calculons le champ H en ce point: il ne dépend que des charges située
à l'in-
s
térieur de la cavité du conducteur 2. La couche uniforme répartie
sur Ja sur-
face sphérique intérieure de l’armature externe ne crée pas de champ
au
point M intérieur ; la couche uniforme répartie sur la surface sphérique
R
l'armature interne crée, au point M extérieur, le même champ que de
si elle
LIB
était concentrée en son centre O : le champH— est dirigé suivant OM,+
et sa
grandeur est ©.
cr?
La différence de potentiel entre les deux armatures est alors :
ITY
Ve Va— Vin f'Har= Ba-2(-E)
:
"A
ea
.
Ri RS .
de Qt:
IVE
et la capacité du condensateur sphérique, c’est-à-dire le rapport Ÿ est!
= —— 0 °_ R,R
2,
TI I R-R
UN
R1 Rs
51. Condensateur cylindrique. — L'armature interne et la surface inté-
tieure de l’armature exteme sont des cylindres de révolution indéfinis co-
L
. Tévolution par rapport à l'axe des cylindres ; il est de plus symétrique par rap-
Port à un rayon OX quelconque: la distribution est uniforme sur chacure des
—
“deux surfaces en regard ; le champ H en M est dirigé suivant le rayon OM et
NT
Chacune des surfaces ainsi limitées dans les deux armatures. Appliquons le
théorème de Gauss à une surface fermée X constituée par un cylindre de révo-
Jution de rayon limité par les deux plans PP”: le flux à travers cette surface
I/
°st égal à 47Q/€0; d'autre part, comme le vecteur champ, en un point d'un
des plans PP’, est situé dans ce plan, il se réduit au flux, à travers la surface
AS
rt
V= Va Vie f. B ma [ 29Eorl
2
àr= 2
es RaRo
Je
Fr
38 CAPACITÉ. — CONDENSATEURS
et la capacité de la partie considérée du condensateur cylindrique est :
RY
__ __£ol
C=
_<ho
2109 he :
RA
KR
LIB
subsistent quand ce conduc-
tœur présente de setites ou-
vertures, de même ce résultat
. teste applicable à un élément
ITY
d’un condensateur cvlindrique
fini, pourvu qu’il se trouve à
une distance de l'extrémité
S
assez grande par rapport à
ER l'intervalle des deux cylindres.
Si l'on veut appliquer cette
formule à latotalité &u conden-
sateur, on commettr: une er-
NIV
RA
,
Mactnase.e deux armatures sont deux
AS
pans parallèles indéfini S (fg. 54). Il peut sembler que nous ne nous trouvons
ducteur an MR , Conducteur entouré par l’autre; mais un cou-
fermé comme né œ étre considéré, au même titre qu’un conducteur
plètement indé de électrique, Séparant l'espace en deux régions com-
UI
mènes électri pendantes 1 une de l'autreau point de vue électrique ; les phéno-
plan sont coms tone déroulent entre les deux plateaux du condensateur
BC
dirigé
É perpendicula
di iremen
L t aux plateaux . Les lignes
j d
droites perpendiculaires aux plateaux; les éléments
Y
élémentsen regard, qui ont même surface, et les correspondants ï de
deux plateaux
AR
distributions uniformes, st des
dont les densités, portent des
+ os et — 6, sont égales en valeur abso- Z LL
lue. Ces deux plans uniformément électrisés Fe +T
R
produisent au point M des champs de même ® h _-c
direction et de même sens: chacun d'eux
LIB
Z
a pour grandeur 2xo/e, ($ 21) : le champ to- He 54:
tal entre les plateaux est un champ uni- r
forme, de direction perpendiculaire aux plateaux, et d'intensité 4zo/es.
Ren iftérence
s de potentiel| entre les de ux plateaux C est, en désignant
ITY
Ési par
B _
V= Va—Vr= f Hds
= He= 4€,
RS
. A + un
€o
à la totalité du condensateur, on
commet une erreur provenant des
perturbations qui se produisent au
FIG. 55 voisinage des bords. Ces perturba-
I/
densateur ; elle est inférieure à la distance des deux plateaux, et est par
Conséquent négligeable lorsque cette distance est petite par rapport aux autres
du
dimensions. La figure 55 représente, d’après Maxwell, les lignes de force
UI
. Champ électrique au voisinage des bords : on se rend compte qu'à une dis-
nce du bord égale à la distance des plateaux, le champ diffère extrême-
du champ uniforme, et que
Ment peu (moins de 1/r0.000 d’après le calcul) donnée,
BC
RY
vement dans l’un des plateaux une surface $, séparée du reste du plateau par
une rainure AA’ de très faible largeur (fig. 56); lorsqu'on charge le conden-
sateur, cette surface S communique électriquement avec la partie qui l'entoure
RA
et qui constitue ce qu'on appelle l'anneau de garde. La charge de la surface
| S supé-
inférieure de S est alors exactement Q — — la charge de la surface
LIB
__ .tieure est nulle si elle est pro-
T par .une
tégée. boîte métallique T,
. | . reliée à l'anneau de garde, et. fait
°C A 's All: c ainsi partie de la surface intérieure
ITY
Fe +o 5 d'un conducteur creux. Si on isole
-C -C -6_ ensuite de l'anneau de garde CC’
| FIC. 56. . la surface S et qu'on les décharge
S
. séparément, on recueillera, dans
la décharge de la surface S, la quantité d'électricité Q. ER
____53. Condensation de l'électricité. — Si les surfaces en regard des deux
armatures d’un condensateur sont des surfaces parallèles, dont la distance
NIV
est petite par rapport à leur rayon de courbure, on peut assimiler chacun des
éléments à un petit condensateur plan, et calculer approximativement la
‘ capacité par la formule C — aù Reprenons par exemple la formule du conden-
LU
. égalementde calculer les charges portées par les surfaces en regard de deux
conducteurs À et B dont certaines parties, de surfaces $, sont parallèles et très
rapprochées, comme par exemple les portions aa’, bb de ceux que représente
UI
rapprochés, les autres charges, réparties en dehors des surfaces en regard aa’,
bb’, sont négligeables par rapport aux premières, et les deux conducten1s
forment un véritable condensateur, dont la capacité est approximativement ;
qe
CONDENSATEURS 81
Supposons que le corps À soit d’abord porté à un potentiel Vy, positif
par.exemple,le conducteur B n’existant pas : le conducteur À a une certaine
Y
capacité C; et porte une certaine charge -positive Q, — C;Vo Plaçons
maintenant le conducteur B, maïntenu au potentiel 0, en face du conduc-
AR
: teur À : nous savons que, par in-
fluence, : la surface de B se recouvre
d'électricité négative. Le conducteur B
R
chargé négativement agit aussi par.in-
LIB
fluence sur le conducteur À maintenu
à un potentiel constant : il y déve-
- loppe des charges positives, et la
charge totale Q = CV, du conducteur
ITY
” Aest augmentée.La capacité d’uncon-
. ducteuraugmentetoujours lorsqu'oncn
FIG. 57. approche un autre conducteur, main-
tenu au potentiel o, et la formule
Ë,,
C =“ 5 montre
€
qu’elle
' , s
RS
peut devenir très grande si: les deux conduc- :
teurs deviennent très voisins. La quantité d'électricité répartie à ja sur-
IVE
face d’un conducteur, maintenu par une source à un potentiel constant,
L UN
RA
NT
CE
I/
AS
FIG. 59.
“Fi. 58.
-
BRUHAT. 4 éd.
82 CAPACITÉ, — CONDENSATEURS
. prendra Ja valeur V — Le = V, &. Ce phénomène se montre facilement en ,
prenant pour À un plateau relié par un fil métallique
RY
à un électroscope, dont
la cage est au sol (#g. 58). Lorsqu'on charge le platea
u À, la feuille prend une
‘ certaine déviation, qui caractérise la différence de
potentiel entre 14 feuille de
l’électroscope et la cage ; si on approche de
RA
À un second plateau B, réuni au
sol, cette déviat ion diminue : la capacité du conducteur formé
de l'électroscope et le plateau À, en présence par la feuille
de la cage de l’électroscope et des
parois de la salle, augmente par l'approche
LIB
du plateau B,
. Cette augmentation de la capacité peut
être considérable, si les deux pla-
: feaux peuvent être rapprochés à une distan
ce très petite. C’est ce que montre
_ Par exemple l'électroscope condensateur de Volta : un électroscope ordinaire,
qui commence à donner des déviations visibles
ITY
pour des différences de potentiel
de quelques centaines devoltsentrela feuilleet
la cage, estmuni d'un plateau À
sur lequel on pose un autre plateau B(fg.
59) ;les faces en regard sont vernies
pour éviter le contact électrique (le rôle du
vernis sera précisé dans le para-
S
graphe suivant). Le plateau B est relié à la cage,
établit entre le plateau A ct la cage une différ
ER et au moyen d’une pile, on
ence de potentiel de x à 2 volts :
où ne constate aucune déviation appréciable de.la
la communication entre la pile et le plateau A, feuille, On supprüne alors
observe une déviation qui montre quela différ et on enlève le plateau B : on
NIV
IT —. CONDENSATEURS. USUELS
54.-Pouvoir inducteur spécifique.
— Nous avons toujours supposé jus-
qu'ici que les conducteurs que nous étud
RA
Y
diélectrique ou le pouvoir inducteur spécifique du diélectrique considéré.
AR
On peut considérer cette loi comme établie expérimentalement par
l'ensemble des mesures
de. capacités faites par les différentes méthodes
que nous décrirons au fur et à mesure de notre exposé. Nous indiquerons
R
d’ailleurs au chapitre XX avec quelle précision elle est vérifiée pour les
diélectriques usuels. . ‘
LIB
D'après notre définition, le pouvoir inducteur spécifique est le rapport de
deux grandeurs de même espèce, les capacités d’un même condensateur dans
lequel l'espace compris entre les armatures est, soit rempli du diélectrique,
soit vide : c'est un nombre, indépendant du système d'unités choisi. Voici les
ITY
valeurs de cette constante pour quelques diélectriques usuels :
Ébonite................ 28 Verre................... 5 à 7
Mica................... 8,0 Sulfure de carbone....,....
‘ 2,63 4
Paraffine...........,.,,
Gutta-percha...........
2,30
4,4 RS
Air(ào,76cm)........ +...
Gaz carbonique (àäo,76cm..
1,000576
1,000987
IVE
On voit que le pouvoir inducteur spécifique de l’air ne diffère que de 6/10.000
. de l'unité. C’est cette erreur relative que l’on commet en assimilant le problème
de l'équilibre des conducteurs dans l’air au problème de l'équilibre des conduc-
teurs dans le vide : cela résulte immédiatement de la définition du pouvoir in-
UN
ducteur spécifique, en ce qui concerne les capacités, c’est-à-dire les calculs des
charges en fonction des potentiels ou des potentiels en fonction des charges;
nous démontrerons plus tard (Chap. xx, $ 206) qu'il en est de même en ce qui
concerne les forces. La petitesse de cette erreur fait qu'on n'aura à en tenir
L
le 1/1.000. | . ‘ Lo
Les formules . données pour les capacités doivent être‘ complétées, pour
les condensateurs à milieu diélectrique, en les multipliant par la constante €.
NT
—
‘
cylindrique........ C= __Eol_,
R;
| 2182
I/
— plan... CE= 5,
Gr
‘
AS
Soit plongé dans un milieu diélecirique indéfini, de pouvoir inducieur spéct fque
qu'il soit placé dans une. enceinte condiic irice Jermée, formant éc
Où encore
. : ; L 16
est entièrement rempli du diélectrique, el qgn'o1
. ,
RY
| teur plan fini ($ 52) ou à deux conducteurs rapprochés par une partie de leur
surface ($ 53), de même on peut, avec une erreur du même ordre de grandeur,
. x
appliquer à ces condensateurs la formule € — css . ,
” si tout l'espace compris.
RA
entre les plateaux, ou entre les parties voisines des deux conducteurs, est rem-
pli d’un diélectrique de pouvoir inducteur spécifique e. Ici encore, on élimi-
LIB
nera complètement l'erreur due aux perturbations au voisinage des bords par
l'artifice de l'anneau de garde: bien entendu, l’espace compris entrc l'anneau
de garde et l’armature opposée doit être.rempli du diélectrique.
ITY
55. Rigidité diélectrique. — Ja forme et la dimension des condens
ateurs
varient suivant là capacité à réaliser, et surtout suivant la valeur de
la diffé-
rence de potentiel qui doit être établie entre les armatures. Pour réaliser de
S
grandes capacités avec le moins d’encombrement possible, on est
conduit à
réduire autant que possible l'épaisseur du diélectrique. Mais, si l’on «ugment
ER e
la différence de potentiel entre deux conducteurs rapprochés, séparés par de
l'air ou par tout autre diélectrique, il finit par jaillir entre ces conducteurs une
étincelle qui les décharge — et qui brise le diélectrique s’il est solide. C’est
ce
NIV
‘ : |
. La différence de potentiel nécessaire pour produire l'étincelle augmente
avec l'épaisseur du diélectrique qui sépare les deux conducteurs ; elle est loin
de lui être proportionnelle (voir, pour les résultats relatifs à l'air, 8$ 84 ct 360),
RA
des câbles de. transports d'énergie à haute tension. On aura une première
idée de l’épaisseur du diélectrique nécessaire pour assurer l'isolement avec une
différence de potentiel donnée en admettant la proportionnalité, et en connais-
CE
ee
Dans le premier cas, .on groupera les éondensateurs en parallè
le, suivant
le schéma indiqué par la figure 60. Chacun des Conden
sateurs est souinis à la’
même différence de potentiel V; l'ensemble des armatures ÀA,A,
… forme un.
seul conducteur A, qui porte une charge Q égale à la somme Qi + Que
CONDENSATEURS USUELS co "85 :
Y
condensateurs a donc une capacité, C — Ÿ égale à la somme des capacités,
AR
G + CG. _Q
= 7 + Le …, des condensateurs associés.
R
A
LIB
ITY
F16. 60.
B
.
RS
IVE
nsateurs 67 série, suivant le
Dans le second cas, on groupera les conde nsate urs portent alors la même
schéma indiqué par la figure 61. Tous les conde
par deux armat ures successives, telles
charge Q; en effet, le conducteur formé
neutre : les deux armatures B, et À;
UN
A2 == 8 .
AT SA
RA
° -B; . B2 Bs
FiG. 61.
NT
, e et de sign traires
î es contraires,
s, égal es en val eur absolu duc teurs es te
des cha rge
Q et + Q. La différence de pot
nt ent iel V entre les con
— nne
Pre
de potentiel app que
CE
I série
Jés. L'association en
+ Ye …, des condensateurs iso
GTE Œ ue = U : de
AS
2
de # condensateurs identiques est donc équivalente à un condensateur
Capacité # fois plus petite.
° ont
Les premiers condensateurs employés
u ,
UI
RY
des échauffements locaux et des ruptures. | :
Les condensateurs employés dans la pratique sont
presque uniquement
des condensateurs au papier imprégné (papier paraffiné,
papier bakélisé, etc.),
RA
Un élément est constitué par exemple par 3 bandes
très minces d'étain ou
d'aluminium laminés à 7/1.000 de millimètre, séparée
s par deux bandes de
_ papier de 15/I.000 de millimètre d'épaisseur; la bande
de métal centrale
LIB
- forme l’une des armatures, les deux bandes
l'autre; extérieures forment
la largeur des bandes de papier excède suffisamment
celle des bandes de métal
pour que l'étincelle ne puisse les contourner. Si le pouvoir inducte
du papier imprégné est égal à 4, la capacité par décimèt ur spécifique
re carré de la double
ITY
bande de papier est : ‘ |
C= 2 S 2
re —i25 X x4 0X Gois
100
— 4,25 10Ÿ 4. é. s. = 0,047 microfarads.
S
, Le , °
FIG. 62. .
1
I/
AS
UI
BC
Fic. 63.
Y
condensateur s. . ‘
ment est alors réalisée la cascade de dans certains
té peut aller,
AR
On construit ainsi des élémen ts dont la capaci
n de service de 10.000 volts.
cas, jusqu’à un demi-microfarad pour une tensio
un certain nombre dans une même boîte étanche, remplie d'une
On en réunit
ge en série ou en parallèle, ou en
_ matière isolante : en les associant au monta
R
t est lui-même formé de plu-
constituant des batteries dont chaque élémen réaliser la capacité que l'on
LIB
constr ucteur peut
sieurs bobines en cascade, le
que l'on veut utiliser. La figure 63
lui demande pour la différence de potentiel
ITY
RS
IVE
L UN
RA
n
tensio d’e ssa i est
teurs de Trév:u don Î Î nie à la boite,
$ l’une des armatures es t réu
en centimètres sont 113 X 66 X 47; s de hauteur.
centimètre
et l’autre à une borne isolante de 40rence de potentiel alternative, les condie
à une diffé
nt par suite de l'imperfection du ie
Lorsqu'o n les soumet
I/
RY
‘
sateurs destinés à servir d'appareils de mesure: Avec une feuitls de mica
| d'épaisseur omm,2, de surface 15 X 25 — 375
centimètres carrés, de pouvoir
inducteur spécifique 8, on obtient ainsi un condensateur plan die capacité
RA
C=e S = xs = 12.000 unités électrostatiques, c’est-à-dire x /75 de
microfatad. En plaçant à côté les uns des autres 75 condensateurs analogues
LIB
,
on obtiendra une capacité d’ün microfarad : en. réalité on superpose les lames
comme l'indique la figure 65; l'appa-
£ reil se compose de lames de mica a,
A;
a. et de feuilles d’étain f, /...alter-
ITY
nées; to utes les feuillesde rang pair
communiquent d’un côté et forment
” l’une des armatures ducondensateur,
S
FIG. 65. “toutes les feuilles’ de rang impair
‘ | | ER communiquent de l’autre et forment
l’autre armature. Si les feuilles d’étain ont également
le microfarad aura au total une épaisseur de 75 X 0,4une= épaisseur de omm,2,
30 millimètres. La
figure 66 représenteun condensateur de ce type : les
dimensions de la boîte
NIV
R
ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
LIB
——
ITY
I. — ÉNERGIE D'UN SYSTÈME DE CONDUCTEURS
e pro-
58. Énergie électrique. — Supposons que, dans le champ électriqu
. duit par un nombre quelcon que de charges fixes,
où le potentiel est VA, une charge g: puis déplaçons
RS
nôus piacions
cette
en
charge
un
g et,
point
par
À,
un
est Vs. Nous
chemin quelconque, amenons-la en un point B, où le potentiel
IVE
électrostatiques pendant
savons ($ 21) que le travail & accompli par les forces fourni par
ainsi
ce déplacement est égal à {Va — Vp)g. Le travail qui nous est
charge q mesure la diminution d'énergie
le système des charges fixes et de la la charge g est en À à
UN
. Nous avons déjàques , en prenant l’erg com unité de travail (ou d'énergie),
unités électrostati
com me unité d'énergie...
soit en unités pratiques, en prenant le joule la différence de poten-
définir phys ique ment que
NT
t
origine des potentiels en admettan nt le champ, 0 PU nous choir
s'élo igne indéfiniment des charges qui crée t
sirons une origine des énergies en admettan
que l'énergie d'un système de
d toutes ces charges s éloignent indé-
charges électriques tend vers zéro quan ur de l'énergie
drons done Pour vale
I/
finiment les unes des autres. Nous prentriq ues le travail que peuvent fourn ir
ème de charges élec
. électrique d’un syst t indéfiniment
AS
RY
lli si
RA
59. Énergie d’un conducteur
isolë . — Considérons un conducteur
dont le potentiel est V, et'la charge isolé,
Q. Pour évaluer l'énergie électrique
LIB
devons considérer d’abord le conducte , nous
ur à l'état neutre, puis y apporter,
par
S ITY
pr 1
ER
W— J VQxax — vo f xdx T
= OV.
NIV
o | ° o ‘ 7
En introduisant la capacité C du
Conducteur, donnée par la rela
on peut mettre cette expres
sion sous l'un
tion Q = CV,
e ou l'autre des formes :
‘
LU
RA
Y
° , 1
AR
0
R
termes obtenus en faisant, pour chaque conducteur, le produit de la charge par
LIB
le potentiel. oo
Si un conducteur est au potentiel zéro, ou si sa charge totale est nulle, le
terme correspondant est nul. Il n’y a pas lieu de tenir compte de ce conducteur
dans le calcul de l'énergie. Cela ne veut pas dire d’aïlleurs que sa présence ne
ITY
modifie pas cette énergie : s'il était supprimé, l'équilibre des autres conduc-
- teurs serait modifié : si par exemple leurs potentiels restaient constants, leurs
charges seraient modifiées. |
. Si l’on connaît les capacités et les coefficients d'influence, on peut trans-
RS
former la formule de l'énergie, par exemple en exprimant les charges en
fonction des potentiels. Ces expressions étant linéaires, l'énergie prend alors
du second degré des potentiels.
la forme d'une fonction
IVE
1 oy _ low 21
W=iQv=icu=
>
CE
Toutes ces lois ont été trouvées expérimentalement par Riess, avant que
la théorie fût établie ; il déchargeait le condensateur à travers un fil métallique
long et fin, et la quantité de chaleur dégagée était mesurée par la dilatation
d'une masse d'air à laquelle elle était communiquée. Ress a également établi
I/
méme que
Expérimentalement que l'énergie de condensateurs associés était la loi, évi
: cette
AS
dont la charge totale est nulle, n'interviennent pas dans le calcul de senc
Nous avons complètement négligé la charge Q” qui peut être portée par la
Surface extérieure de l’armature externe (fig. 67). Cette charge est Dee
BC
toujours négligeable dans la pratique ; elle n'intervient d ailleurs pas dans les
Expériences de précision, où l'armature externe fait partie de l'écran électrique
qui assure Ja protection électrostatique, et où l'on n'étudie que les D 1éno
Mènes qui se passent à l'intérieur de cet écran. Ces ‘phénomènes sont tota œ
‘
92 : ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
ment indépendants de l'existence de la charge Q’ et des autres charges exté--
RY
rieures : les variations d'énergie qui leur. correspondent, et qui seuics sont.
accessibles à l'expérience, sont complètement représentées par les variations |
de l'expression que nous avons calculée. L'énergie électriquetotale du système.
RA
des deux conducteurs est : (QV + Q'V:) ; si nous déchargeons le condensateur.
c'est-à-dire si nous neutralisons les charges + Q et — Q intérieures à l'écran.
LIB
électrique, nous ne modifions pas les charges et les potentiels extérieurs, le
terme Q'V, reste constant, et la diminution d'énergie est : QV. Inversement,.
si un phénomène extérieur modifie la charge Q, il peut modifier aussi le po-
ITY
tentiel V,, mais il ne modifie ni la charge Q ni la différence de potentiel V, il.
. 2. +
ue modifie pas l'énergie 3 QV du condensateur. L'écran électrique sépare l’es- :
S
pace en deux régions, indéperdantes.
‘l'une ERde l'autre au point de vue de
l'énergie, comme elles le sont au point de
vue des distributions et des champs. |
Nous pouvons, à l'aide des formules.
NIV
électrostatique.
Prenonstl'abord une bouteille de Leyde,
dont la capacité serait, par exemple, de
NT
#
” Prenons enfin un condensateur industriel (cf. fg. 64, p. 87) de capacité
BC
s
4 kilojoules.
D
11 LOCALISATION DE L'ÉNERGIE DANS LE MILIEU
[
Y
| DIÉLECTRIQUE
AR
complète de
62. Condensateur plan. — Dans le problème de l'étude
avons été conduits à dédui re les résultats
équilibre des conducteurs, nous
R
de l'étude de la variation du potentiel et
* telatifs à la charge des conducteurs |
LIB
v
du champ éisctrique aux différents ,
points de l'espace qui les entoure. 7
Nous allons également .caleuler ? M
l'énergie du :ystème de conducteurs €: f
ITY
à partir de: données relatives aux L
points du mitieu qui les sépare. VV.
Fc. 68.
Considérons d’abord un conden- et te
sateur plan (fig. 68), de surface $, ce #et sont séparées parun diélectrique
dont les armatures sont à une
de pouvoir inducteur spécifique
distan
RS
entre les ar-
s. Si la différence de potentiel est
dans ce condensateur :
asiné e
matures est V, l'énergie W emmag
IVE
_wyr lco=-.
2
H; remp'a-
UN
vw = Se.
RA
mis à l’action du
Se représente le volume v du diélectrique sou
Le produi t
champ H: on a :
NT
wW = 8r2 H°.
e
ssnêddes
ellant que che acu
, sateur plan ël adm
CE
ndre ct
quel Nous allo HS éte lee qe
conquers. —quelco et aa
AS
conducteurs nqu e;
stème de conducteu
Système de
relation au cas d’un sy arties dans ont 1e pe Fe
63.
r sim phu
une énergie ceç Hdul8r. Pou r dé
édant Le vide. Pou
Champ est H, poss s en unités électrostatiques (eo = 1): .
les cal cul rs s
nous fer ons
stèm e de conducteu
BC
s d’abor d le sy étendue à
Supposon
à alue r j'intégrale flI] Hd
avons év
montrer cette propriété, nous s cet espace
e. Po ur cela, décomposon
tout l’espace où agit le champ électriqu
gg ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
en éléments de volume par les tubes de force et les surfaces équipot
entielles.
du champ, et considérons un de ces éléments de volume, limité par
RY
un tube
de force T et deux sections normales MM’, NN’ de ce tube de force
: désignons:
par d$ sa section NN/et par ds sa longueur MN (Ag. 69). L'élément différe
ntiel
‘de l'intégrale est HS ds, ou H4S X Hds. Le produit HdS représente le
RA
>
flux do
-du champ H à travers la section normale NN’ du tube de force, .
et le pro-
‘ duit H4s représente la différence de potentiel 4V entre les points Met
N d’une .
LIB
ligne de force : l'élément différentiel H24v est donc égal à do .dV;
les deux
. quantités do et dV doivent d’ailleurs être prises toutes deux positives, puisque
FE du est positif. * |:
Supposons que le tube de force T parte d’un conducteur I au potentiel
V,
ITY
* pour aboutir à un conducteur 2 au potentiel V, et désignons par dg,
= -+ dq,
dqs = — dg les charges des
éléments correspondants AA’,
S
BB" découpés par le tube de
force’ sur ces conducteurs ;
ER
l’application du théorème de
Gauss à une surface constituée
par le tube de-force, la section
NIV
x et 2. On a () :
+ A
J Hdv = 4rdq f AN = 47dq (Vi — Vi) « 47 (Vidq- + Vodqn) .
.
CE
+ © 5 e - .
Pour obtenir la valeur ac l'intégrale 1 FFdv étendue
à tout l’espace soumis
- au champ, il faut faire la somme de ces expressions
pour l’ensemble de tous
I/
. °
JT Hdo = 4rEQV = 8,
(1) Si le tube de force T parta
it du conducteur 1 et s ’éloigna
réduirait à AR Vidqi. it indéfiniment, cette valeur se
LOCALISATION DE L'ÉNERGIE 95
ou
W= àI jf Hdv..
= — 2
Y
soit rempli,
Supposons maintenant que l'espace qui entoure les conducteurs
AR
parties, par un diélect rique de pouvoir induücte ur spé-
dans certaines de ses
que le vecteur dont
cifique e. Nous démontrerons plus loin (chap. xx, $203) de force,
sections d’un tube
R
Ze flux est constant à travers les différen tes un .
.
Gauss, est le vecteur £H. Il faut donc,
et auquel s'applique le: théorème de
LIB
chercher à évaluer l'intégrale
pour conserver la démonstration précédente,
la forme eHdS x Hs, et
ff[F Hs, en méttant l'élément différentiel sous
nt ainsi la relation :
ITY
en remplaçant eH4S par de = 4rdg. On obtie
W = [Taxe |
est
spécifique est e et le champ H, l'énergie bar unilé de volume
a
le champ. Les propriétés des l'espace sont modif iées par le fait qu’il est
fiées, tandis que les propriétés deUne charge électrique placée en ul point de
le siège d’un champ électrique.
basée sur la négation
force ; la science actuelle est
CE
cet espace est soumise à une tre que cette force est due à l'action
de l’idée d’action à distance : il faut admet
fût-il le’ vide. L'espace où existe un
même du diélectrique, ce diélectrique qu'on peut
champ électrique est modifié, et il possède une certaine énergie,
.,
I/
dans ce
ntege
mé fl,paronl'achar
joe, terre,reOn déverse
et la déta
nne ter
SatePiur for est capt ée par les appareils de réception, qu? per
ent
. l'énergie, et cette éner gie pas rest ée OCa-
être à des milliers de kilomètres de l'antenne : l'énergie n est
BC
RY
Itité d'énergie localisée dans chaque élément ostatique, la quan-
de volume du de cet espace
ec H? «
est égale à 8% dv.
RA
III. — EXPRESSION DES FORCES ÉLECTROSTATIQUES
LIB
A PARTIR DE L'ÉNERGIE
ITY
65. Expression en fonction des Charges. —
Considérons un système de
‘conducteurs en équilibre électrique, dont certai
ns .sont susceptibies de se
déplacer, ct supposons que nous
S
sachions calculer la valeur de
l'énergie W pour les différentes
ER
positions de ces conducteurs et .
leurs différents états d’électrisa-
tion. Nous allons montrer que.
NIV
:
Supposons qu’il y ait dans le
+ Système un conducteur À mobile,
- €t que l'énergie W soit exprimée
RA
-
X dx = — GW.
Y
- partielle de: la fonction W par rapport à x, et l’on peut écrire : |
AR
X na PE
R
De même, si le conducteur peut tourner autour de l'axe Ox, et si L est le
moment Gs forces électrostatiques par rapport à cet axe, le travail de ces
LIB
forces, pour une rotation d’un angle dx autour de Ox, est Ldo, et on a :
JW.
ITY
La comosante suivant un axe (ou le moment par rapport à cel axe) de la
force électrostatique qui s'exerce sur un conductetir esl égale.en valeur absolue
suivant
el de sign: contraire, à la dérivée partielle, par rapportau déplacement
cet axe (01: à la rotation autour de cet axe), de l'énergie électrostatiqu
de conduciciirs, exprimée en fonction des charges. Lo
RS
e du système
.
mécaniques‘ou électriques, ne
IVE
” Le calcul peut se faire, même si les liaisons,
X
L UN
a ‘
| | AE ——
RA
FU xÛ X
A2 A, - X
nt
0
trente nt
B
: L .
& Lo
.
9. |
NT
F10. 72.
FIG. 71.
que .
Ÿ ic, Les quantités Cet Je 7e dépendent
s1 2C
Sur Ce corps: XÀ = — 2W =
ce
tème : la force qui s'exer
ri es qui i dé RriccontE le casyscons
géomét
des paramètres géomé triqu distan A tante et commur iqu ant
entre les deux corps À, et A, maintenti NE à vT
7
BRUHAT. 49 éd.
C0 à | “ENERGIE ÉLECTRIQUE
électriquement est proportionnelle au carré de Ja charge. Cette picur
démontrée expérimentalement dès 1772 iété a été
par Cavendish.
RY
Si le système se compose de deux
conducteurs À et L fxmant
armatures d’un condensateur de les
,
capac ité C, et portant une ch ze ©, son
. I O2 .
énergie est W .
RA
— 3 C et la force qui s’exerce sur l'une des |
ariyatures est .
.
x = _ÎW
‘
1 2
Q?oC
= x “20% + 2
La valeur ainsi trouvée pour X est lou à
positive si dC
x
LIB
est positif, la force est dirigée dans un
- produit tende à augmenter ja capac sens tel que le dépl acemeut qu’elle
ité. : | |
Evaluons par exemple,en unités électrosta
tiques, la force qui s'exerce entre
les plateaux d’un condensateur plan à lame
d'air (£g. 72) : la positicn du pla-.
ITY
teau À est définie par so dista nce Or = + au plateau B ; la capacité
- , Cu conden-
sateur est C =y S - , LQ?.
et.son énergie w = 2C XX == 2x sue
2& Q° O2:| La force € &t d irigée
.
suivant Ox, et sa | valeur est X = — êss
S
.27Q?
= — T£;, elle est propct’isnne
ER te
4
lle
au carré de la charge, et la valeur trouv
_- dirigée dans le sens des x décroissants etée est négative, c’est-à-dire celle est
Ce dernier résuitat était évident, puisq
tend à rapprocher les deux ’1teatx.
NIV
Position du conducteur A et
des potentiels des différents
devons alors SUPposer que, au con
cours du déplacement 4x qui ducteurs. Nous
les potentiels des différen
ts conducteurs sont mai
amène À en A’,
CE
AW = EVAQ — Xar.
UI
rs . ‘
L'énergie W est égale I : - ‘
à z OV : comme les .
potentiels V sont: restés cons-
BC
tants, sa variationest: ‘ -
‘ | | |
| ;XPRESSION DES FORCES ÉLECTROSTATIQUES 09
. si l'on remplace l'expression EV4Q par sa valeur 24W, on obtient :
Y
Xdx = 4W,
AR
et, avec j: notation des dérivées partielles :
X = +
R
7 dx
LIB
à
On aurs. de même pour le moment des forces électrostatiques par rapport
un axe : L ‘
XL F
_,2W.
+ Da
ITY
à cet axe) de la
La co:::50sante suivant un axe (ou le moment par rapport
la dérivée partielle,
force élecivostatique qui s'exerce sur un conducteur est égaleà
par raptri au déplacement suivant cet axe (or à la rotation
l'énergie électrostatique’
L
du système de conducteurs,
L
aulour
exprimée
.
RS
de cet axe), de
en fonction des
- |
potentiels.
IVE
À formé de deux parties A, et À, et
" Si le système se réduit au conducteur ‘ ï .
maintent au potentiel V (fig. 71), l'énergie est W = CV?, et la force X qui
UN
au carré du potentiel. . | ,
Si le système se réduit aux deux armatures À et B d’un condensateur de
L
Lo . Vous Lacs
CV?, et la
capacité C, et si la différence de potentiel est V, l'énergie est W =>
RA
| Im
JW _ 2V n |
Cee qui s'exerce- sur l’une des armatures est X — 7x S Elle est
forc
qu'elle produit tende à augmenter
dirigée dans un sens tet que le déplacement
NT
la capacité. statiqu
: es
OS
.
“àet _w..
= HT 7 8
S, 3
ii. w = 2
I/
RY
Part des charges ou à partir ‘des potentiels, des formules, X= =: ie = et
RA
Q — CV. Dans l'un ou l’autre.de ces cas, on peut se rendre compte le la rai-
son d’être de la différence de signes: si par exemple nous rapprochsns les ar- :
LIB
matures d’un condensateur à charge constante, nous diminuons le jtentiel et
” par suite l'énergie ; si nous les rapprochons à potentiel constant, ‘ous aug-
- mentons la charge, et par suite l'énergie: la fonction W de a variable x n’est
pas la même dans les deux cas, et les deux fonctions varient en 5225 inverse.
S ITY
ER
NIV
LU
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
Y
AR
CHAPITRE VII
R
LIB
ÉLECTROMÈTRES
ITY
1 — PRINCIPE DES ÉLECTROMÈTRES
ÉLECTROMÈTRE À FEUILLE D'OR:
67. T'rincipe des électromètres. — Un
RS
électromètre est un instrument
l'instrument fondamen-
potentiel : c'est
destiné à Ja mesure des différences de
IVE
tatiques ; les modèles en sont très variés et nous ne
tal des snesures électros
“décrirons que les types principaux.
un conducteur mobile, dont on observe
-Un électromètre comporte toujours position d'équilibre par l’action d’une
UN
à sa
le déplacement,ou qu’on ramène condensateur ,
force connue. Ce conducteur forme l'une des armatures d'undésig ne la capa-
poten tiel V à mesur er. Si C
quiest chargé avec la différence de mobile. la force élec-
le déplacement du conducteur
cité du condensateur, et x
L
V2 a la quantité
ducteur etF=sWI"2
sur ce con
:‘trostatique qui s'exerce
RA
CR | ts
géométrique du système,
et peut être con-
de dépend uniquement de la forme
antagoniste, qui aug-
x. On lui oppose une force
NT
cti on de .
: sidérée com me une fon àà sa position d'équilibbire:
c l'é car t, et ten d à ramener le conducteur ile prend, une position
mente ave
cette force. alit Le conducteur F mob
et F',et de l'observation de
soit F”bre— (x) pon é des forces
CE
| Ve
AS
à chaque
® (x) correspondant
la valeur de la force exemple en
Dans certains appareils mesu res mécaniques, par
par des
être détermineéed’un té € corres-
UI
RY
mécaniques, de forces et de lesrisueurs À ce
sont des électromètres absolus, ° :
* Dans d’autres appareils, les valeurs de C ne sont pas
calculable: ou les va- :
.… leurs de © (x) ne peuvent pas être déterminées en väleur
RA
. précision pour qu'on puisse obtenir des mesures absolue :7:5 assez de
absolues, mais la “+struction
est telle que les déplacements sont proportionnels
aux
tiel ou à leurs carrés. Ces appareils permettront de faire différences de poten-
LIB
” on peut déterminer, par la mesure du rapport des des mesures relatives:
déplacements, *: rapport
de deux différences de potentiel, c’est-à-dire mesurer
la première er: renant la
seconde comme unité. |
Enfin, il existe des appareils dans lesquels il est
ITY
impossible de calculer &
Priori la relation entre le déplacementet ja différe
nce de potentiel. :e tels ap-
pareils peuvent être employés comme appareils de zéro,
pour consta':r qu’une
différence de potentiel a été ramenée à une valeur
nulle et ne prac::it aucun
S
déplacement. Si on veut les employer à des mesure
s
lonner : on détermine expérimentalement les valeurs directes, on Gt
ER
pondant à une série de valeurs de la différence du déplacer:
de potentiel, et on :
- ces résultats par une courbe, sur laquelle
on peut ensuite lire la vale
férence de potentiel correspondant à un déplac
NIV
tige où
d'une plaque verticale AB, pénétrant à tra-
vers un bouchon isolant D à l'intérieur de la
BC
tique pr..égeant l’appareil contre l'influence des charges extérieures, doit être
conductrice. Certaines de ses parties sont pourtant ‘constituées par des
Y
très rap-
* glaces, r-ermettant d’apercevoir la feuille: elles ne doivent pas en être
être réduites au strict nécessaire ; on
AR
prochées et leurs dimensions doivent
s d’une
emploie quelquefois des glaces semi-platinées, c'est-à-dire recouverte
mince à la fois transparen te et conductric e. *
. couche :rétallique très cage aug-
La cipacité du condensateur formé par le conducteur ABF et la
R
et, quoique cette capa-
mente à mesure que la feuille se rapproche de la cage,
, on peut prévoir l'allure générale de la courbe d'éta-.
LIB
cité ne soit pas calculable
autour de l'axe
lonnagr. Raisonnons comme si la feuille était rigide et tournaitverticale : le mo-
« l'angle qu'elle fait avec la
horizontal O, et désignons par
| dC
triques est V2 5 etle moment de
ment, var rapport à l'axe O,des forcesélec
ITY
à la verticale, est 1184 sin a
: Ja forces de pesanteur, qui tend à ramener la feuille
a la distance du centre de gravité à l'axe.
‘en dés'nant par 71 sa masse et par très faibles, la déviation a
férence de potentiel et la déviation sont
Si la
‘sera, en désignant par 1) la valeur de Sa RS pour «= 0, «=
I
7mga (Ga), Va:
la feuille ue l'on
ainsi que ee variations, | i
varier la sensibilité en plaçant en face de la fedill, ae ie. 79. Ÿ
peut modifier, un plateau P, relié métaitiquement & Fe la feuille est plus
UI
prendre des
D'autre part, la sensibilité est d'autant plus grance Lite e à
Sa largeu r : il y a 2V nÉcro scope à gros-
_ légère, et elle ne dépend pas de Des dimensions a en
s et très étroites, qu'on obser ve avec
BC
RY
el, parce que sa dé‘i-:tion est
alors proportionnelle au carré de la différence de potentiel
et diminn
e très vite
quand celle-ci diminue. Un électroscope ordinaire
donne une déviatic. de 100
pour 300 volts; si la feuille est assez fine, on peut
apprécier un dépicement
RA
de 1/10 de mm, correspondant, si la feuille a 5 centim
ètres, à une déviation de
1/10 de degré : la plus petite différence de potentiel que l'on
puisse :n-ttre en
évidence est de 30 volts. .
LIB
Reportons-nous à la courbe d'étalonnage (fig. 74) :
la tangente à l’origine
est horizontale, et
le rapport da / 4V du déplacement angulaire à
du potentiel tend vers zéro avec V. On aurait la variation
une plus grande sensihilité en
se plaçan t dans la région AB de la courbe, au voisinage du point
J, de coor-
ITY
données V,, «, où le rapport dx / dV est maximum.
Pour mesurer 1a c'{fférence
de potentiel V, on portera la feuille, par rapport
à la cage, d’abord au Potentiel
Vos puis au potentiel V, +
V, et l’on mesurera la déviation & — 0. qui est
proportionnelle à V, puisque la partie de courbe
S
AB peut être assimilé à une
_ droite. En réalité, la nécessité d'assurer la protection
électrostatique «te tous
ER
les appareils fait que la cage est en général reliée
à l’un des pôles de : source :
- qui produit la différence de potentiel V : on emploie alors un électramètre
. Comportant un plateau P-(fig. 73) isolé de la cage. Nous
avons déjà rcinarqué
NIV
Y
des d'placements de 20 à 30 divisions du micromètre pour 1/10 de volt et
re
AR
apprécier facilement le 1/200 de volt.
Euûn, on emploie souvent, dans les mesures de courants d'ionisation
(cf. 54 87 et 364), des appareils dits électromètres
R
à fil ou électromètres à corde, dans lesquels la feuille
‘d'or est remplacée par un fil de platine ou un fil de
LIB
qua:tz platiné de x ou 2 microns de diamètre sus-
pendu entre deux plateaux verticaux isolés Q et
Q' (ig. 75 bis). Ces plateaux jouent, par rapport
au fl F, le même rôle que les quadrants d’un
ITY
à quadrants ($ 73) par rapport à
électromètre
montages
l’aisuille, et l’on peut réaliser les mêmes
dans ce dernier appareil ($ 74). On peut
que
zéro et la sensibilité en 6. 75 bis.
régier la position du
agissant sur les potentiels et l'écariement des
plateaux : l'appareil, plus facile à régler que
RS
l'électromètre incliné, per-
de volt par division du
. ei,
de Ja différence de potentiel sé :
tiques, lorsq ue 1 équilibre est réali
distance, on a, en unités électrosta
V , = 24
I/
= M8, V = e \/ÈE. ( V- À Té
EN ci 2
Lx.
AS
RY
. L'appareil représenté (électromè
tre Abraham) est construii
que, pourV = 10.000 volts et x = de façon :
r cent
rayon des plateaux circulaires est alors imètre, on ait 11 = 5 £''rumés. Le
mesurer, d’une façon satisfaisante, voisin de 6 centimètres. : permet
de .
RA
des différences de potentic: compr
entre T.000 et 100.000 volts. Lo
ises
L'appareil de la figure 76 ne peut être
te :
tentiel inférieures à 7.000 volts, parce empl oyé pour des différii.es de po-
LIB
qu’il ne permet pas de ririurer avec
,P pr ure précision suffisante des dis:-1ces +
D ou
des masses 71 trop petites. L'an !sration
° de
la précision de l’une des deux it rures
per- -
ITY
mettra de prendre pour la quitté
corres-
pondante des valeurs plus petit: «, st de
me-'
surer des différences de potentice!. ‘us faible
s.
C'est ainsi que dans certains an-areils on
S
à
remplacé Ja balance ordinaire
ER
lance de torsion, et que dans d'ssitres on
a-
‘mesuré par des procédés interi“rentiels la.
distance des plateaux.
NIV
—. M, l'ame-
tant de ce contact est difficile à ner au contact du plateausupérieur, et l’ins-
une méthode hétérostatique : le appré cier. On peut éliminer cette
disque supérieur est porté, par tine erreur par
auxiliaire, À un potentiel V ; le disqu source
RA
‘
CONCLURE Le Æ E un
.
| Vo NE . | V=x SenS et.
ee — ._Æ
£ VVnn = x 4/0 » VV
d'oùtes. .
| A
a
:
CE
$
ve af, A 5)
La mesure de d ne présente
I/
on
étaient Mesurées par des ress l’anneau de garde. Dans son appareil, les forces
hétérostatique décrite ci-desorts préalablement tarés, et il util
sus : il pouvait ainsi isait la méthode
potentiel allant jusqu’à mesurer une différence de
UI
Y
‘ro centimètres. En supprimant le plateau P on peut mesurer des potentiels
".
.
AR
de.200 à 300 kilovolts.
=
R
LIB
ITY
RS
IVE
LL
UN
F1G. 77. |
L
ot)
Blondln'est
ctromètre c (Bichat , et
RA
v? REY
I/
I = f La Pr
LE
dxET4108 R
= 2 VS Re
R Â re,
AS
pesrtur
desdre onsz
batiasce
ur aesedin
calculée, àà cau sont
cité C diffère de la vale
En réalité la capa
UI
, . .
“de dC ‘
et on équilibre cette for
, 4 ce
‘
dx - de balan ce,
par uñ fléau
Le cylindre B est porté
108 ÉLECTROMÈTRES
par des poids placés dañs un plateau
P suspendu au Cylindre (1). La farce
oo ie verti-
cale X étant indépendante
RY
de la
valeur de x, l'appareil oscille exac-
tement comme une baïince, et la.
mesure se fait comme
RA
‘te pesée,
On la rend plus commode en ajou
-
tant à l'appareil un amortisseur
à
air C,eten mesurant, à l’aid
LIB
e d’un
miroir porté par le fléau, l’augle que
‘fait la balance avec s4 position
d'équilibre. _
L'avantage de l'appareil sur
ITY
. l'électromètre à plateaux st qu'o
n
obtient plus facilement un équilibr
e
stable et que chaque mesre se té-
.
S
- duit à une pesée, aulieu &: comp
or-
ter une, pesée et une r-sure de
ER
DE MbEMEmEMÉR longueur, L'inconvénient « que les
#- forces sont en général pit: faibles,
l'intervalle entre les cylix'res de-
NIV
ctrostatiques. :
— T/existence, dans un éle
ctromètre,
des forces électrostatiques
dont la me-
Sure donne la mesure de
CE
la différence
: de potentiel est liée à la
variation de
la capacité du condensateur
qui cons-
titue l'électromètre au Cours du
dépla-
I/
() Ja protection électrostatique
est assurée Par un écran E relié
balance ct le cylindre mobile sont au fléau de la balance : la
au sol, le cylindre fixe est porté
au potentiel V à mesurer. °
ÉLECTROMÈTRE À QUADRANTS 109
Si l’on éonne aux plateaux la forme de secteurs circulaires centrés sur l'axe
de rotation O (fig. 70), la capacité € du condensateur est proportionnelle à la
2
Y
surface di: secteur du plateau mobile À qui se trouve en face du plateau
AR
fixe B, et par suite à l’angle 0 de ce secteur ; on peut la représenter par 40,
k, capacité par unité d'angle, étant une constante qui ne dépend que des di-
mensions géométriques de l'appareil. Le moment, par rapport à l’axe de rota-
tion, des forces électrostatiques qui agissent sur le conducteur À, est (5 66) :
R
LIB
T d2W-_ I 2 I 75
cN= de vil
ne dépend pas
…. ILest proportionnel au carré de la différence de potentiel et des forces
ITY
de l'angle 8. Pour le mesurer, on oppose aux forces électros tatiques
rapport à l'axe est proporti onnel à l'angle «
antagonistes, dont le moment M par par la constante
a tourné à partir du zéro. Si nous désignon s
. dont l'ay:;-areïl
condit'on d'équilibre est :
de props:tonnalité, on a M =T'e, etla
Ta = 2AV?,
RS
a= V? x Ce.
IVE
r-
carré du potentiel. En réalité, les pertu
, © La dévi-tion est proportionnelle au l'exis-
nage des bords des plateaux À et B, et
bations ji se produisent au voisi parties du plateau A qui ne sont pas cu
UN
ètres
cage métallique reliée au sol. Ces volim
électrostatiques sont à peu près les seuls volt-
mètres employés pratiquement pour la me- |
pie 80.
sure des différences de potentiel comprises s Blectriques ct magn &
I/
- ,
ils
tiques voisins, et de ne pas consommer d'énergie lt ire potentiel,
Comme leur déviation ne dépend que du Carré dela g à Contnues ou alterna-
et leurs indications
peuvent mesurer également des différences de Pc
UI
tives : dans ce dernier cas, ilsen donnent la valeur eff ue st celui de tous les.
sont indépendantes de la fréquence. Jeur io grandeur à MesUTCT +
‘ appareils où la déviation est proportionnelle att caries ce nt resserrées 3 si la
BC
RY
: du plateau À (#g. 85. Onla mul.
tipliera encore par 2e:: :djoignant
à l'appareil ainsi constitué un ap- :
RA
pareil identique A,1.B', symé-
trique par rapport à j’axe de ro-.
tation (fig. 81) ; on à en outre
LIB
l'avantage d'équilibre;, par Iap- ‘
port à cet axe, le conducteur.
mobile AA, ; les pliivaux BB,
ont généralement 12 iorme .de.
ITY
quarts de'cercles, e£ s’appellent
les quadrants ; le corciacteur mo-
bile AA, s’appellel’aic-1'fe. Enfin,
S
on'peut encore augrac::£er la sen-
ERsibilité en superposant plusieurs : :
de ces appareils, connu: l'indique
Fie. 87. - la figure 82 ;on l’aucixntera en-
. LU core, par la suppressi.: des frot-
NIV
B; ._. B
nee
RA
a
NT
—— —.
A;
A
CE
I/
0
AS
FIG. 82.
eton peut facilement mesurer une différence de potentiel de 100 volts à1/rovolt
près. | .
BC
Y
des
teurs fixes constitués par les deux paires de quadrants BB,, CC, chacun
opposé.
AR
quadrants communiquant électriquement avec le quadrant
l'aiguille
Les quarants sont séparés par des rainures étroites, de sorte que
dans la boîte qu’ils constituent et est ainsi soustraite à l'influence
est enferme
R
LIB
ITY
RS
IVE
L UN
Fig. 84.
Fc. 83.
RA
comportant minimum es d'ouve IL’ etcomm unique ntavec des bomesextérieures iso”
par des colonnes isolant Ja cage, ou ae unees
qui permet tent de les mettre en relation avec découpée ans
lées QQ' d'élect aussi légère que possible , est
CE
anique é
néce desres
ssai Î platPO eaux
’aigu
char, ger l'ai i le, les organes de régl
guil a£ mécécani
r6glage teaux supe r
terv alle
guille à hau teu r con ven able, au milieu de l'in d Ts
l'ai
e de quadrants, etnts pour amener Sa po r se
. rieurs et infésym rieurs de la boîtrapp lorsque Ie qua re qa
UI
RY
de l'appareil, la cage enlevée et la boîte de quadr emble -
ants partiellemer:t démontée.
* Désignons par Vi le potentiel de l'aiguille, V.et
V, les potenticis des deux
——. ei |. paires de quadrants, On zx, en pre.
RA
‘ imière approximation, considérer l'ap-
pareil comme formé de deix conden-
sl
AR
LIB
. par la paire de quadrants BB, et la
. partie de l'aiguille en red : il est
nr
ITY
Vo — V;; le moment, par rapport à
l’axe de
AE
S
” à faire rentrer l’aiguille à l':térieur des .
Lumire RE
ER
quadrants:BB,, est indépe-antde la
position de l'aiguille, et est conné par
Ja formule du‘ paragraphe ::-écédent :
NIV
rs cé re
où
N'—N — Ta,
SUV
. .
— Va — (Vo — VIT =" Ta,
|
a (Vi—v) (— HV,
. }
ÉLECTROMÈTRE A QUADRANTS 113
74. Montage hétérostatique. — L'appareil est généralement utilisé avec
un montage hétérostatique, On dispose d’une pile de charge pouvant établir une
Y
différence de potentiel V, de l’ordre de 100 ou 200 volts, et l'on se propose de
AR
mésurer une différence de potentiel v, de l’ordre d’une fraction de volt.
Le montage le plus commode est celui que représente schématiquement
la figure 86. Les deux pôles de la pile de charge sont reliés à la cage ct à l'ai-
R
guille (V5 = V), l’une des paires de quadrants est réunie à la cage, ct la diffé-
rence de potentiel v est établie entre les deux paires de quadrants (Va = 0,
LIB
Vi = v). On a alors, en négligeant dans le second facteur v/2 devant V :
k
œ = T Vv.
Y
SIT
La déviation est proportionnelle à la différence de polenticl à mesurer. Les va-
tiations accidentelles de la différence de potentiel auxiliaire V modifient la
sensibilité, sans modifier le zéro de l'appareil, puisque pour v — o on a tou-
joursa 0. : ‘ . ,
ER
Si la différence de potentiel à mesurer v devient plus grande, et n’est plus
NIV
=
LU
NT{ppp
RA
Ath
V
«= À Vu.
r
BC
RY
ona V, — 24 £, Vo = —7, la déviation devient « = iv + €) (e —): la
RA
cement du zéro : le second dispositif est inférieur au premier pour des mesures
de différences de potentiel très faibles, Il convient d’ailleurs de signaler que, si
la différence de potentiel V est fournie par une batterie d'accumulateurs, de
LIB
100 volts par exemple, elle peut rester constante à x millivolt près pendant
plusieurs heures, si la batterie ne débite aucun courant. |
L'électromètre à quadrants, donnant des déviations proportionneiles aux
différences de potentiel qui lui sont appliquées, permet de mesurer le rapport
ITY
de deux différences de potentiel v et v’ par l'observation du rapport des dévia-
, ., , V œ . , .
tions & et x’ qu'elles fournissent : on a -, = —- Il permet de déterminer
! œ!.
S
la valeur d’une différence de potentiel lorsque la constante de proportionnalité;
ER
= = ê V, a été déterminée par étalonnage à partir d’une différence de poten- .*
. | - ‘ 0
su ee ue v æ Les
ici encore, on mesure en réalité le rapport D = de la différence de poten-
| : Vo %o |
_ tiel étudiée à la différence de potentiel étalon. L'électromètre à quadrants est un
LU
: les bords de l'aiguille s’approchent des fentes qui séparent les quadrants : la
déviation n'est proportionnelle à la différence de potentiel que si elle n'est
AS
pas trop grande, Nous avons de plus supposé que l'aiguille était parfaitement
plane et parallèle aux quadrants, condition que la nécessité de lui donner une
très faible épaisseur empêche de réaliser. Enfin, nous avons négligé certaines
UI
‘actions
en assimilant le système des conducteurs à deux condensateurs, au
lieu d'exprimer son énergie par les formules générales, contenant toutes les
capacités et tous les coefficients d'influence. Pour toutes ces raisons, la pro-
BC
Y
potentiel à comparer seront combinées de telle sorte que la mesure électromé-
trique se réduise à constater que deux points M, et M, sont au même potentiel :
AR
par exemple, s’il s’agit de vérifier l'égalité de deux piles, on les opposera l’une
à l’autre de façon qu'entre les bornes extrêmes M, M, on ait une diffé-
- rence de potentiel Av égale à la différence v — y” des différences de potentiel
R
qu’elles fournissent. On emploiera le premier montage : on prendra le zéro de
LIB
l'appareil en réunissant les deux paires de quadrants au même point M,, puis
on isolera l’une des paires de quadrants et on la réunira au pointM, ; si la dé-
viation est nulle, on aura v = v”. Sion a une très faible déviation, on calcu-
lera la valeur de Av en admettant sa proportionnalité à la déviation : comme
ITY
Av est un terme correctif, l'erreur commise sur sa mesure n'entraîne qu'une
… erreur relative négligeable sur la mesure de v. |
La sensibilité de l'appareil est caractérisée par la valeur de la plus petite
différence de potentiel Av que l’on peut observer ; elle est liée à la plus petite
déviation A que l’on peut observer par la relation :
. Av= TL
RS
a. ( 2)
IVE
. Pour réduire autant que possible cette valeur de Av, on peut d’abord réduire
fin
la valeur du couple de torsionT', c’est-à-dire prendre un fil de torsion aussi
et aussi long que possible; on est limité de ce côté par Ia nécessité de conserver
UN
chercher à augniente r la
2 unités C. G. S. On peut ensuite
ion ne peut pas être obtenue par une augmenta-
RA
et l’autre cas, on est limité par l'accrois sement des forces électrostatiques
de l'aiguille, qui finissent
verticales, provenant des dissymétrite inévitables :
i re d’un axe horizontal.
par la faire nn la distance des quadrants à environ 3 millimètres, ct
I/
dixième de millivolt.
ous élec
— L'électromètre ètre à quadrantst peut aussi être
D idiostatique.
. one tagedérence de potentiel auxiliaire. L'une des paires de quadrants
BC
Ste & > ie À la cage, l’autre à l'aiguille, et on établit entre ellesla différence de
RY
La déviation est proportionnelle au carré de la différence de poteuliel, sous les
, mêmes réserves que tout à l'heure. L'électromètre à quadrants peut alors ser-
. vir à la mesure relative de différences de po-
| ‘ tentiel alternatives.
RA
| 2 Comme la différence de potentiel # à mesurer
‘ : est toujours beaucoup moins grande que la
” - différencede potentiel auxiliaire V de la mé-
LIB
[ EE thode hétérostatique, v°/2 sera toujours très
inférieur à vV : le montage idiostatique est
beaucoup moins sensible que le montage hété-
zostatique. Cette infériorité est d’ autant plus
ITY
v marquée. que v est plus petit; en particulier,
' , Fc. 88.
si l’on emploie une méthode de ZÉr0, ON ComM-
parera la sensibilité des deux méthodes en comparant les différences de po-
S
-tentiel v' et v qui donnent la même déviation ; on a :
a ER Le
— =. Vo. { U j |
NIV
LT 200 ” :
ve V2Vu= Ÿ To00 — 45 volt environ.
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
Y
R AR
CHAPITRE VIII
LIB
MESURES ÉLECTROSTATIQUES
ITY
I. — UNITÉS ÉLECTROSTATIQUES
— gH, (4)
. Be —>
A
AS
On voit que toutes les unités ainsi définies peuvent être considérées comme
formant un syslème à quaire unités fondamentales, les trois unités mécaniques
de longueur, de masse et de temps, et l'unité de quantité d'électricité. Si ces
UI
1-2 (6)
RY
condensateur
calculable :
La v=£
|
fa8-2
RA
. €o? Eur €
:
.
_t&
AV+4 0 ‘H=4=, =,
€
LIB
? €o 4Te
Un système électrostatique d’unités est un système
comportant plus ne
. Comme unités fondamentales que les trois unités mécani
ques, l'unité de quan-
tilé d'électricité ayant été choisie de façon que le coefficient
numérique & de la loi
ITY
de Coulomb soit égal à x. Les formules (6) et (7) ne contiennent
plus alors que
les coefficients nümériques x ou 4x, et l’on doit considérer
l’unité de quantité
d'électricité comme une unité dérivée, définie par la
formule :
. .
S
,
_. . f= TL. ER (67
77. Système d'unités électrostatiques C. G.
Un système S. —
électrostatique d'unités est entièrement défini lorsqu'on
à défini les unités
NIV
Y
défini les unités en choisissant pour unités de force et de longueur Ia dyne et
le centimètre. On peut avoir à faire un changement d'unités dans lequel on
AR
conserve les mêmes conventions de définition, mais dans lequel on change
la grandeur des unités fondamentales choisies, Il est alors commode, pour
calculer le rapport des nouvelles unités aux anciennes, d'employer les for-
R
mules symboliques dites équations de dimensions, qui fournissent les valeurs
de ces rapports pour les unités dérivées en fonction des valeurs correspon-
LIB
dant aux unités fondamentales. ,. .°. : unité d
par + exemple la :formule a(6'), qui nous a serviPNRà définir l'unité de
Kepren onsré see
ue pouvons l'écrire :
quantité d'électricité ; en y faisant g' = g, nous
2 1
ITY
f=$ où . ‘g=rf.
&= (0)
_#f{E\,
gen
; À °
des deux
est égal à l'inverse du rapport quantité d électricité à
lle unité de
désignons par Q le rapport de la nouve rapport de la nouvelle unit de lon-
l'ancienne : de même, désignons par I, le
la nouvelle unité de force à l'ancienne.
gueur à l'ancienne, par I le rapport de
NT
:
On a :
- * Ler
FA , Q= LP
CE
Lo, 77 L, «
de la quantité d'élec-
Cette dernière relation est dite l'équation de dimensions deux grandeurs de.
le rappo rt de
tricité, Chacune des quantités Q, I, Fest
de dimensions est une relation
ire un nombre, I/éé quatioÎ nler l
I/
es ; si nee
des conventions faites pour le choix dimensions difiér : s en
on trouve pour la même grandeur des
ne unité fondamentale du système C. G. $. Elle
BC
tons ; plus
+ fard des RE
, + as
Y
et celle de la quantité d'électricité devient :
AR
° 3 1
e Q= LEMPTA,
IBR
Le champ électrique H est défini par la relation H = f/g; son équation de
dimensions est : . :
| ° _8 -1 -1 1
H= LMT®?,1L 2MIT = "JL 2M?T1,
YL
Le potentiel électrique V'peut être défini par la relation V = glr ; son équation
de dimensions est :
3 1 ° 1 1 |
SIT
V = LEM?T-1 . L71 = LEMET-1.
= 470 et, comme e et 47 sont des nombres, le second membre a bien les
dimensions d'une longueur. De même, le champ
électrique a les dimensions
. d'une charge électrique divisées par J?, c'est-à-dire
CE
Pour
un grand nombre d'applications, les
umtés électrostatiques C. G. S. sont incommo
des, et l’on a défini d’autres
AS
RY
du paragraphe 76. . .
T/unité pratique de travail est le joule, On retrouve sa définition en fai-
sant, dans la formule W = QV, Q = x coulomb et V = x volt : le joule est
RA
le travail fourni par les forces électrostatiques quand un coulomb subit une
chute de potentiel d’un volt. On obtient sa valeur en unités €. G. S. en
exprimant cette même relation en unités électrostatiques C. G. S. : en faisant
LIB
Q —3.10°et V — 1/300,la formule donne W = 107. Le joule vaut 10? ergs.
L'unité pratique de capacité est le farad, On le définit en faisant, dans la
formule Q = CV, Q = x coulomb et V = x volt : c’est la capacité d’un con-
-densateur qui, chargé avec une différence de potentiel de ï volt, porte une
Y
charge de ï coulomb. On obtient sa valeur en unités électrostatiques C. G.S.
en exprimant cette même relation en unités électrostatiques C. G. $, : en
SIT
faisant Q = 3.109 et V — 1/300, on obtient C—9.x10t1, Ie farad vautog.1ot1
unités C. G.S. | . , cpeoct
Les quatre unités pratiques que nous venons de définir permettent d HE
ER
quer. dans le système pratique les formules (1) à (3) du Pepe 7 à es
autres relations de ce paragraphe ne peuvent être appliquées dans és système
pratique qu’à condition de le rattacher à un système d unies mes ee
n'a étéa op
Cerattachement peut être fait de diverses manières, dont aucunenous
IV
: a ons cf
internationalement, et dont aucune n'est légale en France
adopter comme unités m le s
UN
formule (s), qui montre immédiatement que cette unité est SR par uatre
sys ea a nes
Le système pratique peut donc être considéré comme un
‘unités fondamentales : mètre, kilogramme-masse, Fois bi raire de ces
TR
Il _ SOURCES D'ÉLECTRICITÉ
I/
‘ , iles
appart
ame niet d'ine source d'électricité, cestière d'un s au
el V entre LS con icteur
susceptible de créer une différence de potenti
UI
leur SE à ; ê se Fe fée
constituent ses bornes, et de la maintenir lorsqu'on l doit rester c
nce te potentie
Dans les expériencesde mesures, cette différe
BC
Y
” l'ordre de grandeur des différences de potentiel qu'ils peuvent fournir,
AR
On construit couramment des dynamos donnant des différences de potentiel
‘ continues de 500 et 1.000 volts, et même de 10.000 et 20.000 volts, On réalise
facilement, à l'aide de transformateurs où de bobines d’induction, des diffé-
IBR
_rences de potentiel alternatives atteignant, et même dépassant, 200.000 volts.
Enfin on constitue facilement des sources à potentiel très constant par des.
batteries de piles, ou mieux d'aécumulateurs (cf, $$67 et 74). Un accumnlateur
peut être formé de deux Jamesde plomb, convenablement traitées, plongées
YL
A nb 8 |. A C 8 |.
SIT
EE M - |
Fc. 89. | | FIG. 90.
ER
dans un tube à essai contenant de l'acide sulfurique étendu ; il donne une dif- |
férence de potentiel très voisine de deux volts, et une batterie de 100 volts,
composée de 50 tubes à essais contenus dans une même boîte, et isolés par
NIV
nul,
mais, pour passer du conducteur À au conducteur B, ilfaut parcourir, entre -
. les deux couches, une longueur e dans un champ H — 4x, et par suite subir
une chute de potentiel Vas = Va — Vp — He — 4ance.
UI
Fou
_Si l’on intercale entre les métaux À etB un troisième métal C (fig. 90), leur
différence de potentiel Va — Vs n’est pas modifiée, et reste égale à Vas (loi
. des chaînes métalliques, $ 173). Mais, si on les sépare (fig. 91) par un conduc-
BC
.
teur L liquide — un électrolyte — leur différence de potentiel Va — Vs —
Var, + Vis n'est plus égale à Van, etla différence
de l'ordre du volt. Si l’on soude aux deux conducteurs
V = Va — Vp— Van est
À et B deux fils d’un
même métal, par exemple du métalÀ, la différence de potentiel entre deux
*
SOURCES D'ÉLECTRICITÉ 123
points M et M'-pris sur ces deux fils est Va — Vi: = Var +
Vin — Vin = V.
Cet appareil, dont la réalisation constitue l’œuvre capitale
RY
- de Volta; est une pile : il établit et maintient entre ses
- deux pôles MM une différence de potentiel V.
RA
81. Machines électrostatiques à frottement. —
Lorsqu'on veut obtenir une différence de potentiel con-
tinue de quelques milliers ou de quelques dizaines de
milliers de volts, on redresse par une lampe-valve ($ 359)
LIB
la différence de potentiel alternative produite par un trans-
L. VYVY
. formateur ($ 447) où par une bobine d’induction ($ 237).
On n'emploie plus dans la pratique les machines électros-
Y
tatiques; nous allons pourtant les décrire sommairement,
. Car la connaissance des phénomènes qu'elles peuvent pro-
SIT
duire permettra de comprendre plus facilement comment LD
l'étude des courants électriques se relie à celle de l'élec- 7
tricité statique. ° ER | FIG. 92.
Ja production de l'électricité dans les machines élec- | |
trostatiques est due soit aux phénomènes de frottement, soit aux phénomènes
d'influence,
IV
UN
AL
N TR
CE
I/
AS
UI
BC
‘124 MESURES ÉLECTROSTATIQUES
L'origine de l’électrisation par frottement semble être la différence de po- _
‘ tentiel de contact : s’il était possible de séparer les deux métaux À et B de-
Y
. Ja figure 89 en rompant le contact simultanément sur toute l'étendue de la
AR
surface de contact, chacun d’eux emporterait la partie correspondante de la
couche double, et se trouverait chargé à un potentiel élevé, comme dans
l'expérience de l'électroscope condensateur ($ 33). L'expérience devient pos-
sible si l'un au moins des corps À et B est un diélectrique, sur lequel l’électri-
IBR
cité reste où elle se trouve ; maïs le frottement est alors nécessaire pour que
la surface de contact ne se réduise pas à quelques points, | -
Supposons que le corps À soit un morceau de drap et le corps B un disque
YL
‘de laiton tenu par un manche isolant : si nous les frottons l’un sur l’autre, le
disque de laiton s’électrise. Portons-le à l’intérieur d’un cylindre de Faraday C
et faisons-lui toucher la surface intérieure : sa charge passe intégralement sur
: la surface extérieure,et il peut être retiré à l’état neutre. L'expérience
SIT
peut être
répétée indéfiniment, et rien ne limite, en théorie, la charge que peut acquérir
le cylindre. Le corps B peut tout aussi bien être un disque de verre : on ne’
peut plus le décharger par contact dans le cylindre de Faraday, mais il suffit
ER
- de garnir la surface intérieure de celui-ci de pointes (Ag. 92), pour que l’élec-
tricité qui y est développée par influence s'écoule par des aigrettes ct vienne
neutraliser l'électricité positive du disque de verre. L'équilibre est réalisé
NIV
quand la surface intérieurest
e déchargée, et tout se passe comme si la charge
du disque de verre était passée à la surface extérieure du cylindre.
_ Les phénomènes que nous venons de décrire sont exactement ceux qui se
passent dans une machine de Ramsden (fg. 93) : le transporteur est le plateau
LU
PISE] ]
F6. 94. « diélectrique À et dépasse légèrement sa
: | . surface, Le moule étant en relation avec
le sol, on électrisela paraffine négativement en la frottant
UI
RY
ducieur ou inducteur, B le transporteur et C le collecteur. I1 suffit, pour réaliser
une machine électrostatique à influence, de répéter indéfiniment les opéra-
tions par un dispositif mécanique, tel que celui de la machine de Tœpler
RA
(fig. 95). Sur un disque circulaire de verre mobile sont collées deux feuilles
d'étain BB',séparées par un intervalle isolant ; l’une des moitiés du disque
se trouve en face d’un plateau À,
LIB
également en verre recouvertde Collecteur
métal ; deux balais P et Q peuvent | |
A
mettre les secteurs BB’ en commu-
°
-_ mication avec le sol et avec le col-
\NSITY
0
lecteur. Supposons l'inducteur À‘
chargé d'électricité négative, et fai- L
INKKKKKKKKKK
CZ
sons tourner le disque dans le sens CZ
indiqué par la flèche ; le transpor- Z
teur B se rapproche de l'inducteur,
ER
en communiquant avec le sol par le
N
Z
balai P, et se charge d'électricité
positive ; puis il s'éloigne, Sa Capa-
IV
|
cité décroît et son électricité posi-
tive s'écoule dans le collecteur par
UN
LL LL
le balai Q. La charge de l'inducteur
À est entretenue par une machine
Le
e :
‘ ‘ identiqu génér alement des
les constr ucteti rs collent
dede pee | Requete inverse. peus con der
tournent ent $En$
bandes de papier d'étain, et qui
N
dE és métaliques PP
eus Samba portent à leurs EE Iques
CE
‘les plateaux À EL B- (
: ivem.
l'élect ricité transp ortée par les plateaux, et com-
L ar recule C. : |
armatures d'u ? n condensateur CC’, le sch séma
hine surau
î
rend ra com p te du fon cti onnement dee cettecet mac inég aux.
‘Onr se e cor
- sont représentés pat des cerc
les
I/
d £
> ù nèc hes
hes
& 5 les flècart
Lenent i indi quen t le sens
97 bl ehineetDo en nc
fon cti onneme iqu la rép ition ct le sens des
dé la figure
en s lalatmac
eau x, les sig nes ind
AS
de
No ta
us ti des
err diamétél ralec bb!tramiq ènuee ssur
uen ce du pl ate au A sur le con ducteu t ,
charge s. L'i
L' nfl F j alais de £
ges. e trouvent sous S€5
fateau B quis L,in fluence du plateau pan de mêm e sur
UI
1 Î
rainées
Pts end, Dositives en b.
positivesen 4", négatives en. es che ages cnt
le plateau A des charges, nent 12 distribution, figure. An te rivant sous
1es
par la rotation, ent
retien pos iènen peig
BC
ux se déchargent : PL
peignes PP’, les platea élec-
en fait, Jorsqu'on réunit
av g e s la machine amorcéé : les MA’, Ia mac hin e
L Ra t kes bou
en amenant+ au contac
‘ triquement les Dogue s PP!
126 Ce MESURES ÉLECTROSTATIQUES
Y
que le frottement des balais suffise à les créer.
AR
IBR
YL
SIT
ER
NIV
LU
RA
— . . . FIG. 96,
potentiel maximum qu’on. peut obtenir est limité, soit par la déperdition, :
co Ce | soit par les aigrettes ou les
“étincelles qui peuventjaillir
CE
RY
qui constitue le collecteur. Avec des collecteurs de quelques mètres de dia-
mètre, portés par des colonnes isolantes de quelques mètres de hauteur, on
atteint des potentiels de plusieurs millions de volts.
RA
* 88. Débit et puissance
des machines électrostatiques. — On peut
étudier une machine électrostatique comme on étudie une dynamo, au point
LIB
de vue du courant et de la puissance électrique qu'elle fournit. Nous allons en
dire quelques mots, pour montrer cette analogie, sans insister sur les défi-
nitions, que nous donnerons d’une façon plus précise dans l'étude des cou-
rants. ‘ ‘ . ‘ - _ - ‘
Y
Si Fon réunit les deux pôles de la machine par un conducteur de très grande
SIT
résistance, par exemple une corde mouillée, ou un conducteur métallique
-présentant entre deux pointes ou deux faisceaux de pointes un intervalle à
travers lequel jaillit une aigrette, l'électricité produite par la machine s'écoule,
au fur et à mesure de sa production, à travers ce conducteur. Ce courant
ER
électrique peut étre mesuré par les procédés usuels de mesure des courants, en
Particulier en intercalant dans le circuit an galvanomètre, ou même, Si la machine
est assez puissante, un mnilliampèremètre de type industriel. On obtient assez
IV
Une machine électrostatique qui débite 1/10 de milliampère Sous 100.000 volts
fournit une puissance de 10 watts; une machine qui débite x milliampère sous
2.000. s fournit 2 kilowatts. | . .
TR
d’ailleurs très mauvais, les frottements étant-en gén cons Te a for rnit de
Les machines électrostatiques à influence sont réverstuies. SI es Le ointes
l'électricité au collecteur, une partie.de cette LR Pre À e au en
I/
1 ionn
‘ es, qui i fonction
idé ables :: on le acti
pas trop considér "ü d'ell
i onne l'une la prem itte s & jeton 1e
courant produit par
rateut, la seconde reçoit
comme moteur. On peut dire que l'électricité a servi ä
BC
d'énergie.
. de,
par seconde.
{:) On sait qu'un ampère est un courant qui transporte un coulornb
128
Y
AR
.- 84, — Nous avons décrit
Différences de potentiel : potentiels explosifs.
au chapitre précédent les électromètres qui servent à la mesure des diffé-
rences de potentiel en valeur relative ou en valeur'absolue. On peut employer
IBR
ces appareils à la détermination du potentiel explosif entre deux conducteurs,
c'est-à-dire de la différence de potentiel qu'il faut établir entre eux pour qu’il
: 0 ets ,
jaillisse une étincelle. Il est assez mal déterminé, parce qu’il dépend d’un
grand nombre de circonstances, en particulier de l’état d'humidité du gaz
YL
‘et de la forme des conducteurs. Nous reviendrons sur le phénomène de la
décharge lorsque nous étudierons les courants dans les gaz (chap. xxxiv). |
Nous indiquerons simplement ici comment on détermine le potentiel explosif,
SIT
par exemple entre deux sphères métalliques.
Les deux sphères A et B-sont montées sur un #icromètre à élinceiles (fig 08),
ER
NIV
LU
RA
NT
- Fic. 98.
àV 06, 7 2 5 10 centiméètres.
metre
20.700 32.300 . 58.600 106.000 142.500 volts.
À
RY
’étivcelle. | .
RA
85. Mesures de capacités. — On réalise facilement un condensateur cal-
culable en adoptant la forme du condensateur plan, à lame d’air et à anneau
‘de garde. La mesure de sa capacité résulte de la mesure de ses dimensions ;
c’est une mesure absolue en unités électrostatiques. La mesure d’une capacité
LIB
quelconque se ramènera à la me-
sure du rapport de cette capacité _: GC
à celle d’un condensateur calcu- .
lable, où à celle d'un conden- | électrométrg
Y
sateur préalablement étalonné.
SIT
Ces mesures relatives peuvent
être céiectuées à l’aide d’un élec- sol
tromètre, en employant par
exemulie le dispositif représenté
ER
par la figure 99. Au moyen
d'une pile P, on chargele conden-
sateur C à un potentiel VQ mesuré
IV
C— Vi TV
CVo = (C4 ©) Ve
Q =
l
ait influ enceœ des
mettant ses deux armatures ên communica tion, éviter1 qu'il y
celles de peut, ef soigner l'isole-
armatures de l’un des condensateurs SUT
CE
les intervertissant
grande, les erreurs de la éim graduation de t'éle
la précision sera plus ites étant ainsi inss on pourra aussi enr
l'influence des capacités paras : cu» c
BC
Y
teurs Cet C',etl'on a:
AR
(C+ CV
; = (C— €) Vo, ’ ES— VV
C ppvi
_ i—e
un V
IBR
ployée est une véritable méthode de zéro.
On réalise encore une méthode de zéro en employant un disposit
if analogue
YL
SIT
ER
NIV
C . C
R-
LU
A ur
sol . source “cel électromètre
F1. 100. . . F1G. ror.
RA
‘
GC,
GC
UI
RY
mesurant les déviations, de Signes contraires,
qu’elles donnent à l'électromètre,
RA
Y LIB
SIT
re
Fic. 102.
{l est plus commode d'employer un condensateur variable, tel que ER celui qui
est représenté par la figure 102 : les variations de 1 capacité y sont
continues :
elles sont dues aux variations de la ° |
surface en regard des armatures, C;. CG
IV
produites par une rotation qu’on
commande par un bouton isolant
UN
‘ | L V.
| CG (Vi un) = CG (1 — V:) et Re
— ne a
AS
Y
. quence (ou oscillations électriques entretenues) permet, en cx:nparant les
périodes propres de deux circuits, de comparer deux capacités er:tie elles avec
AR
une précision de l’ordre du millionième, bien supérieure à celle rue peuvent
donner les méthodes précédentes (voir $ 321). ,
Des montages analogues peuvent être employés pour les mesures de coef-
IBR
ficients d'influence ; on se rendra facilement compte, en supposant :, = = 0,
- que dans le montage de la figure 103 on mesure en réalité le raprst des cocf-
-_ ficients d'influence des conducteurs À et B sur le conducteur M.
YL
Enfin la mesure d’un pouvoir inducteur spécifique est, par dcfinition, la
mesure du rapport de deux capacités; elle se fera par l’une ou l’autre des
méthodes que nous venons de décrire. Nous verrons au chapitre xx ($ 200)
dans quel cas cette grandeur a un sens défini. \
SIT
86. Mesure des charges. — Nous avons déjà indiqué au piragraphe 32
comment on peut mesurer une charge en adjoïignant àl'électromèt:. uncylindre .
ER
de Faraday, dans lequel on apporte la charge à mesurer. On pei.: employer à
re
V
NIV
LU
RA
0
NT
F1G. 104.
CE
rupteur I (fig. 104). Sa charge Q est une fonction linéaire de son potentiel v
et du potentiel V de l'aiguille : on a Q = Cu— C'V ; au moment où l’on coupe
AS
ce potentiel v est mesuré par l'électromètre, dont la déviation est par suite
proportionnelle à la charge gq.
Si la capacité C de l’ensemble de l'électromètre et du cylindre de FaradaY”
BC
RY
aux différences de potentiel est moins grande, mais dont la capacité peut être
plus petite. .
Il est nécessaire, dans ces mesures, de protéger avec le plus grand soin le
RA
conducteur isolé.contre l'influence de tout autre conducteur, en l'entourant.
complètement, y compris les fils de connexions, d’une enceinte métallique
reliée au sol (cf, $ 41) : si cette précaution a été négligée; si par exemple le
LIB
cylindre de Faraday n’est pas protégé, il suffit d'en approcher la main pour
faire varier la capacité C, et par suite la déviation.
Nous avons supposé les cocfficients C et C’ constants : en réalité, leur valeur
dépend de la position-de l'aiguille de l'électromètre, Dans le cas de l'électro- ;
Y
mètre à feuille d'or, on peut négliger leurs variations, qui sont petites devant
la capacité du cylindre de Faraday ; mais il n’en est plus de même dans le cas
SIT
de l’électromètre à quadrants ; tant que la déviation, et le potentiel v, restent
faibles, on peut négliger les variations de € ; maïs on ne peut pas négliger celles
de C’, qui sont multipliées, dans la relation qui donne la charge Q, par un
ER
potentiel V, constant et grand par rapport à v. On peut toutefois remarquer
qu'elles sont proportionnelles aux déviations, et que, par suite,la déviation est
encore proportionnelle à la charge q ; mais l'étalonnage de l'appareil pour la
IV
mesure des charges ne peut pas être déduit de son étalonnage pour la mesure
des potentiels. ‘ :
On s’affranchit de ces difficultés en employant une méthode de zéro, On
UN
réunit par exemple le conducteur isolé à l’une des armatures d’un conden-
sateur variable étalonné ; l’autre est portée À un potentiel fixe V’. Sir
est la capacité de ce condensateur, Ia charge totale du conducteur isolé est
AL
teur reçoit une charge g = té; sa déviation & à l'instant £ est proportionnelle
‘à q, et sa vitesse de déviation & /£est proportionnelle au courant ?, La mesure
de la vitesse de déviation donne la mesure du courant en valeur relative. Re-
BC
Y
puisse observer avec sécurité des déplacements de x centimètre : ‘heure, cor-
” respondant, avec une sensibilité de 2 millimètres par millivolt, à vs courants
AR
de l’ordre de 10-15 ampère. Les électromètres, en particulier lé: .:tromètre à
quadrants, ou l’électroscope à feuille d’or avec montage hétéro: tique, sont
beaucoup plus sensibles pour la mesure des petits courants que ;:5 galvano-
IBR
. mètres, qui ne permettent guère de dépasser pratiquement 10-** 1mpère;
Ici encore il est préférable, du moins pour la mesure des courants qui ne
sont pas trop faibles, d'employer une méthode de zéro ; outre l: avantages
indiqués à propos de la mesure des charges, on a celui de ne nas avoir à
YL
‘tenir compte de l’inertie de l'aiguille en mouvement. On cw:loiera par
exemple le montage du condensateur variable décrit au para aphe précé-
dent ; on déplacera lentement l’armatuüre mobile de façon à ma«'::tenir cons-.
SIT
tamment le spot au zéro, et on miesurera le temps À qu'on «:-ploie à la
* déplacer d’une position extrême à l’autre. Si To et I, sont les 'aleurs des
nue
capacités correspondantes, la valeur du courant est à. = LD V',
ER
choisira la capacité du condensateur et le potentiel V’
— Mt, on
suivant ‘+ courant à
mesurer : les valeurs de T', et l, peuvent aller, suivant la constructiun réalisée,
NIV
de quelques unités électrostatiques à quelques millièmes de micro{arad. Avec
‘ce montage, les mesures relatives de courants se ramènent à de. mesures de
temps, ‘et on obtient des mesures absolues, en unités électrost.siques, si le:
condensateur variable est calculable ou étalonné. . |
LU
à ‘10716 ampère, ,
UI
BC
RY
RA
| . DEUXIÈME PARTIE
MAGNÉTISME
Y LIB
CHAPITRE IX
SIT
HYPOTHÈSES ET LOIS FONDAMENTALES
IV ER
I. — HYPOTHÈSES FONDAMENTALES
UN
tique d’un courant électrique, des aimants artificiels, Les aimants présentent
la propriété d'attirer la limaille de fer ; en général, un barreau aïmanté est fa-
briqué de telle sorte que cette propriété se manifeste presque uniquement au
TR
voisinage de ses extrémités, qu’on appelle les pôles de l’aimant, Les deuxex-
trémités ne sont pas identiques : si l’on suspend un aimant par son centre de
gravité, loin de tout autre aimant ou de toute autre substance magnétique,
N
l’une de ses extrémités se dirige vers le Nord. On l'appelle le pôle Nord de l'ai-
CE
_mant, l'autre est le pôle Sud, En approchant l’un de l’autre deux aimants, on
constate que deux pôles de même nom se repoussent, que deux pôles de noms
contraires s'attirent,
Si l'on approche d’un aimant, ou si l’on place dans une bobine parcourue par
I/
. nente. - .
Nous admettrons (cf. $$ 99 et 111), par analogie avec ce que nous avons
‘admis en pesanteur et en électrostatique, qu'on peut calculer les forces qui
BC
Y
- —
placée en un point où le champ est H, est donnée par la relation vectorielle :
AR
e / _
> >
EF = 7H.
IBR
. deur est l'intensité du champ magnétique.
La force ct le couple qui s’exercent sur un aimant s’obtiendrent par la ré
” duction à une force ct un couple du système des forces qui s’exercent sur toutes
YL
. les masses magnétiques positives où négatives réparties à l'inttrivur de cet
‘aimant. . ro .
C'est ainsi que nous expliquerons l'orientation d’un aimant durs le champ
magnétique terrestre en admettant qu'au voisinage des deux pôles c'e l'aimant
SIT
‘se trouvent des masses magnétiques de signes contraires, sur :csquelles le
Champ terrestre produit des forces de directions opposées. Nous ceriviendrons
de représenter le champ magnétique terrestre dans nos régions pu: un vecteur
dirigé vers le Nord, c’est-à-dire de considérer comme
magnétiques situées au voisinage du pôle Nord d’un aimant,
ER positives: ivs masses
NIV
89. Loi de Coulomb. — Pour calculer les actions exercées 1" deux ai-
* mants l'un sur l'autre, nous admettrons, comme en électrostatiu..…,la loi de
Coulomb : deux masses magnétiques ponctuelles mn ct m° exercer! l'une su
l'autre deux forces égales ct opposées, dirigées suivant la droite qui :rs joint, él
LU
- . T : 1 um’
‘ . F= — —-
Ho 7
NT
I #2
Lo r°
UI
RY
aimantée, on à: En dehors de la matière
°
divH — 0, AV = 0.
RA
Sil’on convient de choisir le cocfficiy,ent
égal à 1, les unités
règles que nous venons d'énoncer s'appellent des définies par les
unités électromagnétiques.
Lorsqu'on emploie un tel système d'unités, les
LIB
formules exprimant la loi de
Coulomb, le champ et le potentiel créés par une
masse #1 à une distance r,
sont : | ,
mm’ a nn
Y
=:ri = 23; V=—,
r | r
SIT
Si les unités mécaniques sont les unités C. G. S., les unités magnétiques
ainsi définies sont les unités électromagnétiques C. G. S.
(cf. $ 106). L'unité,
électromagnétique C. G. S. de champ magnétique s'appelle le gauss.
ER
La distribution du champ magnétique dans l'espace peut être représentée,
soit par les surfaces équipotenticlles, soit parles lignes de force du champ. Cette
dernière représentation peut être matérialisée par l'expérience bien connue des
spectres magnétiques. On fait tomber de la limaille de fer au moyen d’un
IV
tamis
sur un Carton horizontal, et
on imprime de petites se-
UN
VE
(Ag. 105). Nous ne pourrons NN ANNE
if; PAS ET
: RRNNX
donner que beaucoup plus loin SN ss VER À
TR
emploi
_rience ($ 194) ; nous l'emploie- =DS DRE
RTS
LEE
rons “néanmoins, d’une façon
ANR
N
- 27 AU ANSE
AIN
90. Répartition des PHASE |) RES
massesaimant,
un
magnétiques
—
dans
Les hypo-
HAN
SE227 ANRT
I/
les
conducteurs électriques’; il n’y aura aticun théorème analogue à celui des
écrans électriques. Mais nous complèterons les hypothèses fondamentales par
BC
Y
que le flux de force du champ magnétique à travers une surface ferm.’: quelconque
g'iine coupe pas de matière aïmantée est nul, même s'il y a des airs à l’inté-
AR
rieur de la surface.
L'existence des phénomènes d’aimantation induite montre que: :: valeur et -
la répartition des masses magnétiques dans un morceau de fer ainr:ité dépen-
IBR
dent du champ magnétique auquel ce morceau de fer est soumis. N::s néglige-
rons pour lemoment ces phénomènes, et noussupposerons l’aimant:1on rigide,
c'est-à-dire la distribution des masses magnétiques parfaitement :{terminée,
et indépendante de la position de l'aimant et du champ auquel ji: : st soumis,
YL
Les résultats obtenus s’appliqueront à des aimants présentant une.‘ .1antation
Permanente assez forte, et placés dans des champs magnétiques 1.67 faibles
pour que l'aimantation induite soit négligeable par rapport à l'.-1antation
SIT
permanente. Ils s’appliqueront aussi à des aimants quelconques, -.nt qu’on
ne modifiera pas leur position, ou le champ auquel ils sont soumis : :!: permet-
front de calculer les forces qui s’exercent entre eux, si l’on connait :à réparti-
-
ER
tion des masses magnétiques qui correspond à cette position ou à «champ.
"+ vu
NIV
ad :
nous désignons par H ji: vecteur
champ, chacune des masses magné-
tiques #4 de l'aimant est soumise à
NT
> =
une force f = #7} parallèle au vec- :
teur H. Formons la résultante de
CE
force À — H£w,parallèleauchamp
- Hetdemêmesens,appliquéeenunpointN, quiest lecentredegravité des masses
AS
De même la résultante des forces appliquées à toutes les masses. négatives est
UI
. JL C
une force F =} Ent, parallèle au champ Fi ct de sens opposé,
appliquée
en un point S dont la position ne dépend pas du champ Ë.
BC
RY
lèle au champ H (fe. 107). Cette propriété permet de
vérifier expérimentale-
-ment qu’un champ magnétique est uniforme, en vérifia
nt qu'un aimant sus-
pendu aux différents points de ce champ y prend des directi
RA
ons parallèles.
Nous reviendrons, au chapitre suivant, sur la détermination expéri
mentale de
‘la direction d’un champ magnétique ; nous indiquerons simplement
ici que
l'expérience montre que le champ magnétique terrestre est uniforme, dans
LIB
une
étendue, petite par rapport au rayon de la Terre, mais considérable par rapport
aux dimensions des aimants dont
on fait usage ; nous verrons plus H
tard qu’on peut également réaliser : TT?
Y
un champ magnétique uniforme ‘ - |
SIT
à l’intérieur d’une bobine parcou- F F
Tue par un courant électrique,
On peut obtenir une première
Fio. 107.
“vérification des hypothèses fon- ER
‘damentales en vérifiant expérimentalement que le système des forces ma-
‘gnétiques exercées parle champ terrestre sur un aimant se réduit bien à un
‘couple. On montre que la composante verticale de la résultante est nulle en
IV
vérifiant par des pesées que le poids d’un barreau d'acier est le même avant
et après l’aimantation ;on montre que la composante horizontale est nulle en
UN
montrant qu'un fil auquel on suspend unaimant n'est pas dévié dela verticale.
92. Moment magnétique d’un aimant. — Le problème de l'action du
champ uniforme H sur l'aimant est résolu quand on connaît les points N et S
AL
> —
M = IXm.
| > . . “_ ”
‘Le vecteur M est lié à l'aimant ; il tourne avec} lui, ctl'aimantesten équilibre
dans un champ uniforme H lorsque le vecteur M est parallèle au vecteur H.
I/
données, par ses projections M;,M,,M. Si nous désignons par £, n, &,E!, nt!
les coordonnées des pointsNetS,ona:
= — E) En, My =
UI
Y
| M = ny + Em#, M; = Eny + Em’y’, M = Dis + En
AR
. . - . >
Supposons que l'aimant de moment magnétique A soit form’ #2 plusieurs: :
- > —
parties, qui soient des aimants demoments magnétiques M,,M., … L'une des.
IBR
‘sommes, telles que Enix. relative à l’aimanttotal, est la somme des termes |
Zmx + Emx… relatifs aux diverses parties, L'une des coutposintes M,
du moment magnétique de l'aimant total est la somme des Composantes.
Mis + M …,'des moments magnétiques des diverses parties. Le H0ment ma-
YL
—
gnétique M d'un aimant composé de plusieurs autres aimants est do:e égal à la.
somme géomélrique des moménts magnétiques des aimants composants 2
SIT
> > >
M = M, + M,
ER
Dans certains appareils, on utilise un système forméde deux aimants égaux
fixés sur le même équipage et disposés en sens inverse (fg. 108) : son moment
| magnétique total est nul,et il est en équilibre dans inchamp .
NIV
uniforme, par exemple dans le champ terrestre, quelle que
Soit son orientation, Un tel système est appelé un système
asiatique. Quand les grandeurs M, et M, des deux moments
magnétiques sont égales, et qu’on cherche à régler {a disposi-
LU
CS ‘ 7 e
AS
UI
&t
BC
“FIG. 109. LT
Fic. 110.
présenter des propriétés mag
propriété d'attirer la limaille. rrétiques, par exemple jouissent” seules de Îa
tion, admettre que los
de fer: On peut alors, en première approxima-
masses magn étiques sont localisées aux extrémités
#
ACTION D'UN CHAMP UNIFORME SUR UN AIMANT I4I
-cohfondre les points N et S avec ces extrémités, et leur distance / avec la lon-
RY
gueur du baïreau. .
93. Calcul du couple exercé > par un champ uniforme sur un aimant,
RA
:-— Supposons que le vecteur== S\ fasse un angle Oar ec levecteur HE (fig. x10).
Le moment du couple formé par les deux forces L et I” est, en valeur absolue:
LIB
C=F.NP—F./sin0 = H mn .isin0 = MH sin0.
: es
Il tend à faire tourner l'aimant dans le sens qui amène le vecteur M sur le
—>
Y
vecteur H.
> .
On sait qu'on représente un couple par un vecteur C perpendiculaire au
SIT
plan du couple, dont la grandeur
"est égale au moment du couple, et
dont le sens est lié par une con- ER
vention arbitraire au sens de la
rotation que produit le couple. Si
Jon représente analytiquement
IV
les phénomènes par rappoït à un
ZI}
trièdre de coordonnées Oxyz, le
UN
À
trois vecteurs M, X, Cest direct, (en avants
c'est-à-dire de même sens que le Fc. 111,
CE
nous écrirons :
> + +
C=MAI.
BC
Il faut remarquer que, dans cette notation symbolique, l' ordree des deux f ac
teurs ï} et H n’est pas indifférent : le sens de rotation dde M [vers H et celui de H
Vers ï sont opposés ct les deux vecteurs M À H et H Â il sont opposés.
142 . HYPOTHÈSES ET LOIS FONDAMENTAL:::
Si les vecteurs M etH sont donnés analytiquement par jeu:: project
ions
Y
2. M, M, EH, H,, IH sur trois axes rectangulaires, on expriut
ra le produit
vectoriel à l’aide des formules qui donnent
AR
les valeurs algébriqu. des projec-
tions sur les trois plans de coordonnées de l'aire du parallélogr:u CES
. | | ue rie M,H.On
obtient les composantes Cr, Cy, C du vecteur C suivant
IBR
les tro: à xes, c'est-
à-dire les moments du Couple par rapport à ces trois axes,
par ie formules:
© = MH: — MH, C> = MH, — M:H:, C —= ABTE. ee MH:
YL
Ce sont ces trois équations qui sont résumées par l'équaticu xymboli
> > — que
C = MAX. Elles mettent en évidence le fait que le moment C: du couple
par
rapport à un axe Oz ne dépend que des composantes
SIT
M, M., ï{,, H, du
moment et du champ situées dans le plan 20y perpendiculaire à «ut
axe. Elles
mettent aussi en évidence, par leur forme linéaire par rapport :.1- quantités
M, M,, M d'une part, H,, H,, IH d'autre part, que si l’un ci: l'autre
des
— —
ER
vecteurs M ou Hest la résultante de plusieurs autres vecteurs, le ceiple
résul-
tant est égal à la somme géométrique des couples composants.
|
NIV
RS + +
A + M.) À H=M = > > —
AH+ M AH; MAG +H)=MAI. D
--M A Hz
- La relation que
nous venons d'établir, Ca
trièdre des axes, Toutefois nous conviendrons H, ne dépend pas “11 sens du
LU
+ ”
Règle d’Ampère : on suppose un observateur | placé suiv
ant un des axes, Ox
Par exemple, la tête dans la direction positive : le sens de
rotation positif dans
le plan perpendiculaire, de Oy vers Oz, est le sens qui va deva
NT
nt lui de sa droite.
à sa gauche ; s’il regarde dans la direction positive de l'axe
Oy, la direction
positive de l'axe Ozest à sa gauche.
Règle de Maxwell : on Suppose un tire-bouchon placé .
CE
—. MH sin 0, en désignant
posantes horizontales du moment magnétique de l’aimant
et du champ magnétique terrestre, Il est facile de vérifier expérimentaleme
nt
PR U couple est proportionnel au sinus de l'angle d'écar
t 0, soit
2 l'éduilibrant par un Couple de torsion, soit en étüdiant les oscillations de
l'aimant pour différentes amplitudes. Nous reviendrons sur les mesures ma
-
RY
tionnalité du couple à sin 0.
Ces mesures permettent de déterminer la constante de proportionnalité,
A =C/ sin 0 = MH ; nos hypothèses fondamentales se traduisent par le fait
que la constante A est le produit de deux facteurs, dont l’un dépend unique-
RA
ment de l'aimant, et l’autre dépend uniquement du champ magnétique où il
est placé. °
Portons successivement l’aimant en divers points où la composante horizon-
LIB
tale du champ magnétique a pour grandeur H, H,, H..., ct déterminons 1-5
constantes À, À, À... correspondantes. Nousavons,d'aprèsla relation À = MI: :
H, : A Hz; =_ À,
; os
Y
—
H À HA
SIT
_ Cette expérience définitla mesure des champsH,, H... .en fonction du champ
magnétique H; elle permet de mesurer un champ magnétique par un nombre,
si l'on a choisi, d’une façon arbitraire, une unité de champ magnétique. Les
ER
hypothèses faites se traduisent ici par le fait que les valeurs trouvées pour les
rapports _ ne doivent dépendre que des champs magnétiques et doivent être
IV
les mêmes quel que soit l’aimant employé. C'est un fait qu'on peut consi.
dérer comme vérifié directement par l'ensemble des expériences faites, soit
UN
A,
«Me:
>
eh =
El
h
[3
bd
TR
"M4 ˣ _<
pe
= Ji,
M À’ M
mm
4
AS
Les hypothèses fondamentales se traduisent ici par le fait que la valeur trou-
: !
vée pour le rapport À doit être indépendante du champ magnétique employé
UI
Nous avons supposé le champ H uniforme sun tel Champ est réalisé par le
champ terrestre et par le champ magnétique à l'intérieur d'une bobine par-
courue par un courant électrique ; d’ailleurs, si nous employons à nos mesures,
comme cela est effectivement possible, un aimant suffisamment petit, nous
144 - ‘ HYPOTHÈSES ET LOIS FONDAMENTALES
pourrons toujours supposer le champ magnétique uniforme dans l’espace
occupé par l’aimant,
Y
AR
II. — ACTIONS SUBIES ET CHAMP CRÉÉ
PAR UN. PETIT AIMANT
IBR
. t .
‘
YL
H ° son moment magnét
L,
ique est M — : 1. Supposons qu'il
soit placé dans le champ magnétique
_
H créé par un
système d’aimants permanents, les masses HE CE — on
SIT
étant placées aux points A et B où le potentiel du champ
>
H a les valeurs Va et Vs (fig. 112). Il y est sermis à
des forces magnétiques, et si nous le déplaçons, nous
ER
pouvons recueillir le travail effectué par ces ferces ma-
grétiques. Écartons-le indéfiniment du systne d'ai-
mants qui produit le champ: la masse magique
NIV
1%
passe d’un point où le potentiel est Vs à un point où le
FIG. 112,
potentiel est o, le travail effectué par la force ::11 qui
agit sur elle est VA; de mêmele travail effectué par la force
qui sgit sur
LU
- E= m(Va—Va)
RA
Comme le champ est produit par des aimants permanents, les échanges
d'énergie avec le milieu extérieur du système formé par les aimants - :
permanents
NT
oo W= m (Va— Vi).
Comme la distance BA — J est très petite, on peut écrire, en
désignant par
Hi la composante dans la direction BA du champ magnétique neH au centre O
I/
- : 7. > —
Va Va — Hit 1 W= — mHy. 1 — —M.H=—M K
L'énergie d'un petit aïmant'dans un champ magnétique est égale en valeur abso-
UI
magnétiques. _
: Nous avons considéré un aimant formé de deux masses
ponctuelles, ce qui
Correspond expérimentalement au cas d’un barreau dont les dimensions
trans-
versales sont très petites par rapport à la longueur.
quelle que soit la forme de l'aimant,
La formule s'applique, :
tant que ses dimensions restent assez
ACTIONS D'UN PETIT ALMANI' 145
petites pour que les variations du champ de l’un à l'autre
de ses pointsrestent
RY
négligeables vis-à-vis de sa valeur H : nous pouvons
en effet grouper deux par
deux les masses magnétiques ponctuelles réparties dans
l'aimant de façon à
constituer des doublets, de moments magnétiques dit,
RA
possédant l'énergie :
dW = dl; l’énergietotale est W =—/f# dM=— fait = —NHf
Le même raisonnement montre que la formule s'applique, quelles que soient
LIB
les dimensions de l'aimant, si Je champ H est uniforme.
On remarquera la différence entre la définition de l'énergie magnéti
que don.
née ici, et la définition de l'énergie électrostatique donnée au paragraphe 60.
Nous avons calculé en électrostatique l'énergie totale qu'on peut recucilli
Y
r
en ramenant un système de conducteurs à l'état neutre ; ici nous caleulon
SIT
s
seulement l'énergie qu’on peut recueillir en éloignantJe petit aimant du sys-
tème qui produit le champ, c'est-à-dire l'énergie potentielle mutuelle
de ce
système et du petit aimant.Nous ne pouvons pas calculer l'énergie totale du
ER
système d'aimants, comme nous avons calculé l'énergie totale du système de
conducteurs, parce que nous ignorons quel travail il a fallu fournir pour ai-
manter les aimants, tandis que nous savions quel travail il avait fallu fournir’
pour charger les conducteurs. Par contre, nous pouvons calculer plus facile-
IV
ce système et le milieu extérieur que le travail accompli par les forces magné-
tiques qui agissent sur le petit aimant, Ce travail est égal à la diminution de
CE
_. dx
AS
reste constant ; on a:
>
Y
le système des forces magnétiques qui s’exercent sur l’aimant se réduit à un
couple : c’est le résultat déjà trouvé directement.
AR
Calculons maintenant le moment I, des forces par rapport à un axe passant
par le centreO dupetitaimant.Ona:L=— 2Ww. Il faut évaluer la variation
dx
IBR
dW de l'énergie pour une rotation dx autour de l’axe considéré. L'énergie peut
semettre sousla forme W=—— AH cos0, en désignant par 0 l'angle des deux vec-
teurs M et H ; dans la rotation autour d’un axe passant par le point O,MetH
YL
restent constants, et seul 0 peut varier. Si l’axe est situé dans le plan défini
> —>
SIT
par rapport à la rotation de, et la dérivée PT est nulle : le moment des forces
par rapport à cet axe est nul. Si au contraire l’axe est perpendiculaire à ce plan,
la variation d8 est égale à la rotation d«,etl'ona:
ER
L= 7 = 2 cos 0) = — MHsin0.
NIV
directement pour le couple dans un champ uniforme, et que nous avons expri-
‘ més symboliquement par la relation vectorielle Ê= M Â H. L'action d'un
RA
de la forme X = M SL .
Ces formules ont été déduites de l'expression de l'énergie, et n'ont été éta-
blies que pour un petit aimant à aimantation rigide, placé dans le champ d’ai-
CE
mule qui donne l'énergie n’est valable que dans le cas particulier considéré, on
ie au contraire appliquer dans tous les cas les formules qui donnent le couple &
Ja force :
UI
>
=
à I JH,
J
ÊÉ=MAË et X =
dx
BC
>
induite ; le champ magnétique H peut être créé par des aimants à aimantation
induite ou des courants électriques.
ACTIONS D'UN PETIT AIMANT 147
97. Potentiel créé par un petit aimant. — Consid
érons un doublet ma-
RY
gnétique formé par deux masses ponctuelles + 1ct—11
placées en deux points,
À et B, séparés par une distance / ; son moment magnétique
est M = mil. Con-
sidérons un point P, défini par sa distance OP = 7 au centre
de l’aimant et par
RA
> =
l'angle 0 des directions OPet BA
(Ag. 113), et calculons le poten- P
LIB
-en supposant la longueur Z très
petite par rapport à la distance
r. Sir, ct 7, sont les deux dis-
tances AP et BP, le potentiel
Y
newtonien créé en P par les
SIT
masses magnétiques < #: et — m1
est : .
mu ————
—— "À,
ER M
Prenons sur PA ct PB des M6. 113.
longueurs PA’ et PB égales à r :
la droite OA’, par exemple, peut être considérée indifféremment
IV
comme per-
pendiculaire à l’une ou l’autre des directions très voisines POou
PA;le triangle
UN
fa —n = 1 cos 0,
:
UI
ï
Ld
V =
Lim
.
0
F
Le potentiel en nn
BC
Y
: o1 peut alors consiéérer la di.
rection OP et la distance 7 comme identiques
AR
pour
tiques formés par les masses réparties dans l’aim tous les doublets magné-
an:,
Si l’on emploie la rotation vectorielle, on mettr
a cette formule sous une
IBR
ES
forme symbolique en introduisant un vecteur —
() de direction OP ct de gran-
: I .
deur z On aura aiors :
YL
ne —
I I
V=-M. a)
Ho r
SIT
>
I
Le vecteur —(À, us À à 42 0.
de direction PO, peut être considéré :
comme représentant
le Champ newtonien créé au point O par une
masse agissante + x j'uicée en P,
z I
champ qui dérive du potentiel +
; On peut donc écrire:
ER
NIV
(1) I | +. I
grad ©I V=— UI M. grad
—
(
in
Pour le calcul analytique de cette expression, la dista
LU
Fic. 114. 0 .
valeur du champ magnétique en
P. Il est évident que ce champ est situé dans
| es le plan défini par la droite OP et
"le: vecteur M, puisqu'il est produit par deux
cées dans ce plan. Nous le décomposerons masses magnétiques À et B pla-
en deux composantes rectangu-
ACTIONS D'UN PETIT AIMANT 149
- Jaires, l'une, radiale, B,, dirigée suivant
OP, l'autre tangenticlle H4, dirigée
RY
berpendiculairement à OP (Ag. x14).
La composante radiale H,, comptée positiveme
nt dans le sens de O vers P,
est donnée par :
RA
ôV 2Mcos0
LIB
La composante tangentielle Hs s'obtient
en calculant la variation 4V du
potentiel pour un déplacement dé suivant
la perpendiculaire à OP. Dans ce
déplacement, 7 reste constant, et l'ang
le 0 varie d'une quantité 40 — Le Ona
Y
donc, H étant compté positive-
ment dans le sens des angles0
SIT
FH, P,
croissants: . TT.
| av 10V MsinQ
H=
! —— ët se: r 0 "\
— "Sn
per,
ER ON
Le champ aux différents points \
IV
d'une droite OP passant par l'ai- +
mant garde une direction constante | —
UN
M
N
His He
CE
sa valeur H,
est :
AS
HeHs=c
Cette propriété est très importante, car sa vérification constitue une vérifi-
cation expérimentale de la loi de Coulomb. Supposons en effet que le champ
créé par une masse magnétique # à la distance 7 soit H= m9 (r), © (r) étant
une fonction quelconque: il dérive d’un potentiel V — mf (r), etona
150 HYPOTHÈSES ET LOIS FONDAA ENTALES
ef) =— 7} (r. Repr
enons avec cette hypothèse le
en un point P par un doublet magnétique (fg. 113). calcul du pot-ntiel créé
Y
On aura :
V=
AR
frs — uj (r) = mf r) Ga — #2) = — Mf'(r)
cos 0 = M5 {5 cos 0.
Le champ qui dérive de ce potentiel a pour composante
s :
R
H=—5,=—M d
(r)fs cos 0, H: =_T
= ;
IB x |
I o (r) sin 0,
IE
Les champs H, et H, dans les deux positions princi
YL
pales de Gauss ( 0 —0o
to) sont :
SIT
| H=—M' vs6) He M
oh
et leur rapport est :
M r 20,
he ERpr)
L'expérience montre que ce rapport est égal
à 2 : on a donr:
NIV
2
Sn _=? _2 d’où logo
= —2lo
(rgr + )logé:
m=Ë 2°
LU
PWI= .
expérimentale de la
loï de Coulomb infiniment plus précise que celle de Coulomb,
99. Résumé des hypothèses fondamentales et des vérifi
CE
cations expé-
rimentales. — Nous sommes partis des hypothèses fondam
entales exprimées
par la formule Ê = miEt et par la loi de Coulomb,
complétées par l'hypothèse
que la masse magnétique totale d'un aimant est nulle. Nous
en avons déduit
I/
la seule grandeur caractérisant l’aimant qui y figure est ‘on moment0 maené-
tique M. Toutes les expériences de vérification ont porté sur ces formules,
et
les quantités mesurées, forces, couples ou champs, peuvent toujours être cal-
BC
magnétiques, es
Nous aurions pu prendre comme hypo
thèses fondamentales les faits expri-
mes par ces formules, et considérer un aimant quelconque comme formé par
la
ACTIONS D'UN PETIT AIMANT 151
juxtaposition de petits aimants, définis chacun
par leur moment magnétique.
Notre exposé aurait alors suivi de plus près l'expé
RY
rience ; nous n’aurions pas cu
à considérer des masses magnétiques, qui n'existent
sans doute pas, ni à faire
une hypothèse supplémentaire pour affirmer l'impossibil
ité de les isoler. Mais
cette méthode aurait eu l'inconvénient de ne pas montre
RA
r directement que le
champ magnétique est un champ newtonien ct de compli
quer la définition du
système d'unités électromagnétiques. Nous aurions été amenés À
introduire,
comme conséquence de nos hypothèses fondamentales, la notion
LIB
de masses
magnétiques fictives permettant un calcul plus facile des forces : il
n’y a aucun
inconvénient à prendre cette notion comme point de départ. Nous montrerons
d’ailleurs au chapitre XI comment la répartition de ces masses magnétique
s
fictives peut se déduire de la connaissance du moment magnétique des
Y
difié-
rentes parties de l’aimant.
SIT
IV ER
UN
AL
N TR
CE
I/
AS
UI
BC
Y
AR
CHAPITRE
IBR
X
MESURES MAGNÉTIQUES
YL
SIT
I. — MÉTHODES D'ORIENTATION
.
>
la direction de la composante H du champ située
dans ce plan. La détermina-
tion de la position d'équilibre permet donc de déter
miner la direction de cette
Composante, si la position de la ligne S'N’ dans
l’aimant est connue.
RA
la direction exacte :
UI
RY
un Cadran, qui figure une rose des
vents; dans Îes boussoles marines, ou
compas, le cadran divisé est fixé à l'aigu
ille et tourne avec elle en face de
repères fixés au navire. Le problème le
plus délicat, surtout dans les navires
RA
en fer, est la correction des erreurs dues
au champ magnétique produit par
l’aimantation, permanen
te ou induite, de la masse du navir
compensation des compas en disposant, dans e : on obtient la
leur voisinage, des aimants et des
masses de fer qui compensent ce champ magn
LIB
étique.
L'usage de la boussole nécessite Ja connaissance
ridien géographique avec le méridien magnétiq de l'angle que fait le mé-
ue, c'est-à-dire avec le plan
verti cal contenant la composante horizontale du
champ magnétique terrestre.
Cet angle s'appelle la déclinaison: il se déte
Y
rmine à l'aide d'une boussole de
déclinaison. On obtient une grande précision dans
la détermination de la posi-
SIT
tion d'équilibre du barreau aimanté en visant
avec des microscopes des traits
fins tracés sur ses extrémités: bien entendu, on
élimine les erreurs de cen-
trage en visant les deux extrémités, et on appli
que la méthode de retourne-
ment signalée plus haut. Les microscopes de visée
ER sont portés par le cercle
vertical d’un théodolite ordinaire, de sorte qu'on peut
déterminer successi-
vement, avec le même appareil, le plan du méridien
magnétique et le plan du
méridien géographique; on lit leur angle sur Je cercle horizontal,
IV
p avec sa composante
horizontale, Cet angle s'appelle. l’inclinaïson et se déte
rmine à l’aide d’une
boussole d'inclinaison. Dans cet appareil, l'aiguille aima
ntée est mobile autou r
d’un axe horizontal, auquel on peut donner différente orie
s ntations : deux
cercles gradués, l’un vertical, l’autre horizontal, permette
AL
nt de mesurer l'angle
que fait l'aiguille avec l'horizontale, et l'azimut du plan
qu’elle décrit: on
déduit la valeur de l'inclinaison de mesures faites dans diffé
rents azimuts. En
plus des erreurs signalées à propos de la boussole de décli
TR
10 secondes. . |
La valeur de ces angles varie d'un point à l’autre de la Terre : on trouvera
AS
dans les annuaires, tels que celui du Bureau des Longitudes, des cartes repré-
sentant ces variations. En France, le pôle Nord de l'aiguille aimantée se place à
l'ouest du méridien géographique et se dirige vers le bas : la déclinaison est occi-
UI
dentale et varie environ (en 1940) de 6° ro’, à Nice, à 120, à Brest; l'inclinaison
est positive et varie environ de 609 15', à Perpignan, à 660, à Dunkerque, |
Ces nombres varient d'ailleurs avec le temps; en dehors des variations
BC
Y
plitude de la variation diurne est plus grande en été qu’en hiver ; ctie est com-
AR
prise entre 4 et 12 minutes. La grandeur de la variation diurne est d’ailleurs
différente suivant les années, et paraît liée à l’activité solaire, manifestée par
le nombre de taches du soleil,
IBR
101. Magnétomètre. — Te problème étudié au paragraphe précédent est
celui de la détermination de la direction d’un champ magnétique par rapport
à une direction-repère donnée à l'avance, méridien géographique ou 1xe d’un
YL
navire, Il arrive qu'on se propose simplement de mesurer l'angle que font
entre elles les composantes horizontales de différents champs magnétiques,
dont les directions sont peu différentes, et qu'on peut établir successivement
SIT
en un même point.
On place alors en ce point une aiguille aimantée, suspendue à ua fil sans
torsion (fil decocon),etportantunmiroirquipermetde mesurer, par la méthode
optique, les angles dont elle tourne. L'aiguille peut être prise très ptite, de
> .Z
ER
centimètre de longueur par exempte, et on
h, R Peut presque toujours admettre que ic champ,
U dans l’espace où elle se déplace, est uuiforme.
NIV
pièce de fer ; on les construit par exemple en bronze bien exempt de fer.
Si le magnétomètre placé en un point P est soumis uniquement à l’action
NT
champ, Si l’on fait ensuite agir sur Jui un champ 7, créé par des aimants où
des courants disposés de telle sorte que le champ # soit perpendiculaire à la
composante horizontale H (fig. xx), il s'oriente de façon
que le vecteur It
I/
>
champs H et Z ; il tourne alors d’un angle «, donné par
l'équation :
UI
tang « = à.
RY
00,
1/40.000 (5/!), et correspond à un champ # égal à H/40.0 celle du miroir est
00 ; nous verrons que
la Composante horizontale H est environ 0,2 gauss,
le champ 4 ainsi mis en
RA
évidence est de 1/200.000 de gauss. On peut encore mesure
r des champs plus
faibles en réduisant le champ directeur H, par l’action d’un aimant qui
pro-
duit au point P un champ dont la composante horizontale est parallèl
e à H
LIB
et de sens contraire.
Si, au contraire, l'angle de déviation « est plus grand, il peut être mesuré
avec une erreur relative très faible, si l’on détermine avec soin la distance
de
l'échelle au miroir et son orientation par rapport au rayon lumineux. Le rap-
Y
port À / H = tang œ est alors déterminé avec une grande précision.
SIT
Nous verrons plus tard l'application de cette méthode à la mesure des cou-
rants électriques par les champs magnétiques qu'ils produisent (chap. xxv) ;
inversement, elle permet de déterminer, à partir des mesures absolues de cou
rants électriques (chap. xxvi), la valeur de la composante horizontale du
ER
champ terrestre, avec une précision de l’ordre du 1/10.000.
IV
102. Mesure de Fe — Supposons que le champ magnétique Z soit le
—
UN
M M
Hein Dir)
TR
2 M 1 M
tang«1 = 5° EH tangas = n°
CE
de mesurer le rapport MM 6, ,
des moments magnétiques de
AS
Y
‘ _ relative. On prendra pour distance 7 la distance du magnéto-
AR
HP mètre P au centre magnétique O du barreau. Il peut ne pas
coïncider avec son centre de figure : on s’affranchit aisément de
cette erreur en faisant, pour chaque position principale, quatre
IBR
expériences à la même distance, d’abord en retournant Je bar-
tte
>
reau M bout pour bout, puis en le plaçant dans la position
symétrique par rapport au magnétomètre, et en prenant la
YL
moyenne des quatre déviations peu différentes obtenues.
>
L'action du barreau M ne peut d'ailleurs pas être assimilée à
celle d'un aimant infiniment petit ; elle dépend de 1a réparti-
SIT
tion des masses magnétiques dans le barreau. Aucune méthode
ne permet de connaître cette répartition avec assez de précision
pour calculer les corrections ; on peut heureusement les déduire
directement des expériences. |
ER
Reprenons le calcul du champ produit par un doublet ma-
ÿz!}
Fis. 119.
électromagnétique (49 = 1). La loi de Coulomb donne :
____m M "_2rl 2M I 2M ë
CT) CET CT
H = IT
ET
JT ET
LU
R Z (it)
2 2 4 ar
2
La parenthèse contient un développement en série par rapport à F qui est
RA
e 9
Fic. 120. + 5°
RY
À B À B
tango, = 3 + 73 tangas = F + F°
RA
:
Les coefficients À, et À, ° sont égaux aux rapports tx
2M M
LIB
C'est ainsi qu'a procédé Gauss : les distances 7 ont varié de 130 à 400 centi-
mètres, les déviations de 2° 14’ à 4’ 36”, et le rapport des cocfficients Act A2,
qui était déterminé avec une précision de l'ordre du millième, a été trouvé
exactement égal à 2.
Y
SIT
Il. — MÉTHODES D'OSCILLATIONS
-_ par rapport à l'axe vertical, est — MH sin 0 ($ 96 ); s'il est abandonné à lui-
même, il va osciller autour de sa position d'équilibre. Si l'on suppose qu'il
n'est soumis à aucune force autre que les forces magnétiques, et en particulier
qu'il n'existe pas de forces d'amortissement, et si on désigne par I le moment
AL
de © — MH sin0.
0=0
= 0, cos ax[27% Lo);
— 0);
UI
Y
de l'aïmant et à la racine carrée du champ magnétique qui agit sur lui.
AR
JL est facile de déterminer expérimentalement cette période avec précision :
on peut par exemple fixer un miroir sur l’aimant pour repérer eyactement son
passage par la position d'équilibre, et l'amortissement des oscillations est en
IBR
général assez faible pour permettre d'en compter un grand nombre. Le bar-
reau doit être suspendu par une suspension sans torsion, ou du moins dont
le couple de torsion soit négligeable par rapport au couple magnétique. Les
amplitudes doivent rester petites ; on sait que, dans le mouvement du pen-
YL
dule, la période T” des oscillations d'amplitude petite 0, est liée à Ja période
2
des oscillations d'amplitude infiniment petite par la relation T’ =! É + ns);
SIT
. 02 cr . . «po ,
la correction —L est inférieure au 1/r.000 si l'amplitude 0 est inférieure à
16 P 9
Vo,016 = 0,126, soit environ 7°.
ER
Les formules établies s'appliquent à un aimant dont l’aimantation est
rigide. En réalité, à son aimantation permanente, qu'on peut caractériser
par l'intensité d’aimantation 5, égale au rapport M/vde son moment magné-
NIV
tique à son volume, se superpose toujours une aimantation induite produite
par le champ.H, qui varie quand l’aimant se déplace par rapport à ce champ.
L'erreur relative sur la période qui en résulte est d'autant plus importante
que est plus grand, et 5 plus faible : pour des barreaux d'acier à section
LU
à en tenir
compte que pour des mesures de haute précision,
NT
T=2 LT T'= 2%
na
x
Il _ T°
Tr
"V ML
I/
Cette méthode a souvent été employée pour déterminer les valeurs rela-
tives de la composante horizontale du champ magnétique terrestre en diffé-
rents lieux. La principale difficulté provient des variations possibles du mc-
UI
RY
TE H—Ir, CO Ta Te
TT H+Ir LT TIH TE
RA
On comparera de même les moments magnétiques
M et M’ de deux aimants
en les faisant osciller en un même point du champ magnét
ique terrestre. Les
période s T' et L" sont données, en désignant par I et I’ les momen
ts d'inertie
LIB
des deux aimants, par les relations :
s / LL = 2x 1/ 12. Mr,
Le ex \/ Ter \/ ji ,T
MIT
Y
Pour déterminer le rapportM'/M,il faut mesurer le
SIT
rapport des
périodes et le
tapport des moments d'inertie. Ces dernicrs peuvent se
calculer d'après les
dimens ions des aimants, ou se déterminer expérimentalement
comme nous
le verrons au paragraphe suivant, On peut éliminer cette
ER mesure accessoire
‘ en montant les deux aimants sur le même support, les +
deux vecteurs M et \
étant parallèles, d'abord de même sens, puis de sens contraire
: on constitue
ainsi un aimant unique, dont le moment magnétique est d’abord M
+ M, puis
IV
M— M’, et dont le moment d'inertie est constant et égal à I + I’.
Les deux
périodes T et T” sont liées par la relation :
UN
… AT,
| MI = 7
CE
e 2
l= LE,
…
BC
Y
. en cuivre, à des distances égales 7 de l’axe de rotation (fig. 121) : le moment
AR
magnétique n’est pas modifié, le moment d’inertie devient X -{- 2u°, et la
période prend une nouvelle valeur TL". On a :
IBR
L 4Ë 2 — AT ae
Fi Pen+ ar)
d'où, par soustraction :
YL
ame dou
PTE ser 24 He rue,
TR
SIT
I serait d’ailleurs facile, si la précision des expériences le nécessitait, de
tenir compte du moment d'inertie des cylindres y par rapport à leur axe.
Ces mesures fourni:sent la valeur du produit II = MH. Nous avons déjà
vu ($ 102) comment on peut déterminer, pour le même aimant, le rapport
p = M} ER
H. De ces deux mesures, on déduit, en fonction des u:ités méca-
niques +eu.es, les deux quantités BH? = 1/9 et Mu, = He. En unités élec-
tromagnétiques, u, est, par définition, égal à x : on obtient donc une mesure
NIV
Fc. 121.
avec des aciers spéciaux au tungstène, construire
des barreaux pour lesquels la valeur de 5 atteint et dépasse 500 (cf. $ 196).
AS
RY
Hu. Ce sont ces quantités qu'il faudrait introduire dans
unités pour suivre
les définitions des
la marche des mesures, Mais nous avors déjà dit ($
si nous avions pris comme hypothèses fondamentales 99) que.
les formules qui expri-
RA
ment l’action d'un champ magnétique sur un aimant ou
Île champ magnétique
créé par un aimant, nous aurions introduit, pour simplif
ier les calculs, la no-
tion de masse magnétique et la loi de Coulomb : il n'y
à aucun inconvénient
à prendre ces dernières notions comme point de départ
LIB
pour la définition du
système d'unités. |
Comme les unités électriques ($ 76), les unités magnétiques |
peuvent étre
considérées comme formant, avec les unités mécaniques,
un système à quatre
tunilés Jondamentales,
Y
les trois unités mécaniques de longueur, de masse
et
de temps et l'unité de masse magnétique. Les unités de champ
magnétique, de
SIT
flux de force magnétique, de moment magnétique, d'inten
sité d’aiman-
tation sont définies, à partir des quatre unités fondamentales, par
les for-
mules mêmes qui définissent ces grandeurs :
ER
F— mIl, o -fñ ds, ‘M=/Em, I= 7
IV
1 num’ EF + 7
=: — Myred
V= -
Bo # Ho r
AL
masse magnétique ayant élé choisie de façon que le cocfficient Lo de la loi de Cou-
lomb soit égal à 1; c'est donc une unité dérivée, définie par la formule :
1= non
N
r? °
CE
Siles unités mécaniques choisies sont les unités C. G. S., le système d'unités
ainsi défini est le système électromagnétique C. G. S.
L'unité électromagnétique C. G. S. de masse magnétique est la masse magné-
tique qui, placée à un centimètre d'une masse égale, la repousse avec une force
I/
d’une dyne.
L'unité électromagnélique C. G. S. de champ magnétique est le champ qui,
AS
travers une surface d'un centimètre carré d'un champ uniforme d’un gauss .
normal à cette surface. Cette unité s'appelle le maxwell (cf. $ 113).
. L'unité électromagnétique C. G. S. de moment magnétique est 1e moment .
BC
RY
magnétique est égal à ‘’unité
électromagnétique C. G. S. de moment magnétique et dont
le volunre +5t un
centimètre cube. - .
RA
107. Équations de dimensions des unités électromagnétiq:::5. —
Si l'on change les unités mécaniques, en conservant la convention
êe = I,
on ob:ient de nouvelles unités électromagnétiques, qu’on peut
LIB
calculer À l'aide
. de leurs équations de dimensions ($ 78).
Si, dans la formule de définition de la masse magnétique, nous
faisons 34! = 11,
nous obtenons l'équation de dimensions de la masse magnét
ique :
Y
, 3 1
m= PA, M=LAT,
SIT
| °m= JLMET-1,
À
8 1
D—=H.S— ]JI/MT-1,
LU
‘ £ 1
RA
JU = LAMIT-1,
‘Celles de l'intensité d’aimantation :
NT
. -1 1
It rer,
CE
té d'aimantation
et le champ magnétique sont évidemment des grandeurs de natures difié-
rentes, et dans un système d'unités non électromagnétique, elles ont des dimen-
AS
sions différentes. ro
Si l’on forme les dimensions du produit OH et du rapport Fr”
JT
°n trouve :
UI
LIB
ÉTUDE DES MILIEUX AIMANTÉS
ITY
I. — RÉPARTITION DES MASSES MAGNÉTIQUES
A L'INTÉRIEUR D'UN AIMANT
RS
| 108. Almantatlon. — Nous n'avons pas cherché jusqu'ici À préciser
quelle
était la répartition des masses magnétiques, dont nous admettions l'existe
nce
IVE
. à la surface ct à l’intérieur des aimants. 11 est d’ailleurs inutile de connaîtr
e
cette répartition pour calculer les actions exercées par de petits aimants en
des points éloignés, ou subies par ces petits aimants dans des champs sensible-
. ment uniformes. Sa connaissance n’est nécessaire que pour étendre les résul-
UN
tats à des aimants de plus grandes dimensions, par exemple pour calculer Je
champ'en un point voisin d'un aimant.
Nous continuerons à nous placer dans le cas de l'aimantetion rigide : les masses
“magnétiques occupent des po-
AL
[S N/S2 NAÂSs
dans ces conditions chacune Fc, 122.
desiparties secomporte comme
CE
un aimant entier ; quelle que soit la portion de l’aimant que nous considérions,
elle contient des quantités égales de magnétisme positif et négatif. C’est d’ail-
leurs 1à une des hypothèses fondamentales dont nous sommes partis ($ 90).
Montrons qu’elle n’est pascontradictoire avecl’existenceapparente de masses
I/
gnétiques, comme on peut le montrer par son spectre magnétique : deux masses
magnétiques égales en valeur absolue et de signes contraires, telles que
N,etS,, placées au même point, ne produisent aucun champ, et l’action du
BC
RY
‘cules qu’on puisse théoriquement obtenir sont les molécules ; biur: sue cette
* limite soit loin de pouvoir être atteinte expérimentalement, nou-. :#endrons
l'hypothèse jusque-là, et nous admettrons que chaque molécule &* matière
RA
aimantée constitue un aimant. . , |
Nous n'avons pas besoin, pour l'étude que nous allons faire, de connaître
. J’origine des propriétés magnétiques de la molécule. Indiquons touifois que
LIB
l'hypothèse la plus vraisemblable est celle d'Ampère : la molécule niagnétique
contient des charges électriques en mouvement, c’est-à-dire des courants élec-
triques qui sont équivalents à des aimants (cf. $ r3t).
Les actions subies ou exercées par un aimant À sont la résulturte des ac-
Y
. tions subies ou-exercées par les différents éléments en lesquels on pcit décom-
poser la matière aimantée. Nous savons que l’action subie ou exerete par ur
SIT
petit aimant dépend uniquement du vecteur moment magnétique qi:1 ie carac-.
rise. Considérons un petit élément de volume dv, autour d’un point ïi de l'ai-
mantA (fig. 123) ; il constitue un aimant de moment magnétique #\{ ; comme
ER
le moment magnétique d’un aimant est égal à la somme des mom: ts magné-
me ,
tiques de ses différentes parties, dM est proportionnel à du, et on peut définir
NIV
— .
un vecteur I par la relation :
SE
—
l'=
LU
Pris autour du point M; sa grandeur est l'intensité d’aimantation 3 el/c cst égale
_au quotient du moment inagnélique de l'élément par son volume.
Les actions magnétiques exercées ou subies par l'élément de volume dy sont
NT
Mn , . ne TX re . -
- entièrement définies par son moment magnétique dM = I du. Les actions ma-
. gnétiques exercées ou subies par un aimant peuvent être entièrement calculées
CE
> ,
lorsqu'on connaît l’aimantation Ï en ‘chaque point de la matière aimantée.
C’est ce calcul que nous allons faire maintenant.
I/
+.
potentiel dont il dérive. Le champ H est celui qui existait au point M avant:
UI
créées par le système B, mais aussi aux forces crééés par les autres parties de
. l'aimant A. Mais ces dernières forces sont des forces intérieures ; leur résul-
tante pour l'ensemble de l’aimant A est nulle, et ‘elles ne produisent aucuñ:
travail lorsqu'on le déplace. C'est le champ H, produit par le système B seul,
que nous avons à considérer pour calculer les forces qui agissent sur l’ensemble :
© MASSES d1A GNÉTIQUES A L'INTÉRIEUR D'UN AIMANT
165
. “de l’aimant A et le travail que peuvent fournir ces forces quand on
éloigne in-
RY
définiment l'aimant À, c'est-à-dire l'énergie potentielle mutuelle de l’oimant À
“èt du système B. ° -
Nous savons ($ 95) que l'énergie magnétique de l'élément de volume dv, de
RA
ne > _ _ >
“moment magnétique dM = Idv, dans le champ H = — grad V, est :
AW=—aM.H=T.gadV.@.
LIB
—
L'énergie magnétique W de l’aimant A dans le champ H s’obtiendra en
faisant la somme de l'énergie de tous les éléments contenus dans le volume
ITY
total v de l'aimants on a: |
VETIIES
JT grdV . du.
RS
Si les phénomènes sont exprimés analytiquement par rapport à un trièdre
d’axes Oxyz, cette formule peut s'écrire :
IVE
‘ AV VV dV\
W - ff % + I d + LH % dxdydz.
. Ÿ .
UN
F2 ° ss ‘ v
et: .
R
Fo ds , dy, OL :
NT
aimantée, le sens du vecteur dS, porté par la normale à la surface, étant le sens
MN qui va vers l'extérieur (fig. 123). h .
UI
: . >
Is = 6, —divi=p.
On peut écrire :
w = [JV cs + (f] V. par.
“ . (2
166 . ÉTUDE DES MILIEUX AIMANTÉS
Si nous nous rappelons que, d'après la définition même du potèri:.
RY
l'éner-
gie d’un système de masses magnétiques #i placé dans un champ
1: dérive
. du potentiel V est W = Z Var, nous voyons que l'énergie d'un aina
À à ai-
mantation rigide, placé dans un champ Mmagndlique créé par un systèris :":imant
RA
4 . s |
.. bermanents B, ::: ‘même
‘2 1 que celle d'un sème At
j
LIB
de masses magn:.ijues ré-
Darlies à la surjs"rde l’ai-
nant, avec ui: densité
superficielle « =: I,, ét à
Y
l'intérieurdel'airnnt, avec
une densité cubise p =
SIT
—
— div ].
La résultanis et le
ER moment rést‘tiat du
système de :::s qui
ÿ s'exercentsut : ::mantA,
| + ou sur le ss ème de
NIV
partielles de l’éx..rgie W:
‘ on obtiendra is s1ême ré-
FIG, 123. ‘ sultat dans les :rux cas.
| - Nous avons r:mtré au
RA
Paragraphe 96 que l'expression des forces a une signification plus générale que
celle de l'énergie ; le résultatobtenu peut s'appliquer à unaimant
À quelconque,
à aimantation
u -
- 0 .
H quelconque,
>
dérivant ou
1
ts.
. "
>
far o = ln
‘ ‘
etp=—divl. .
I/
97) :
av = L A. grad © =
| Bo
BC
RY
mantÀ au point P: |
_V= as
gas du
pau,
. ES +] Uo*
RA
8 " v
LIB
de masses À’: le potentiel créé par l'aimant À est tdentique à celui que crée le sys-
tème de masses A”, Il en est évidemment de même pour le champ magnétique, qui
est le gradient du potentiel changé de signe.
Nous aurions pu d'ailleurs déduire sans aucun calcul le résultat relatif au
ITY
potentiel de celui relatif à l'énergie ; le potentiel créé en P par l’aimant A n'est
en effet autre chose que l'énergie mutuelle de l’aimant A et d’une masse ma- * ”
gnétique + x placée en P, et le travail recueilli en les éloignant indéfiniment
l'un de l’autre est le même, qu'on déplace A ou la masse + 1.
RS
111. Équivalence entre un aimant et un systèmo de masses magné-
tiques. — En résumé, les forces subies et les champs créés par l'aimant A
IVE
peuvent se.calculer en le remplaçant par le système A’ de masses magnétiqués:
c'est l'hypothèse fondamentale que nous avons prise comme point de départ
de notre étude du magnétisme. Nous venons de démontrer que cette hypothèse
UN
tition des masses magnétiques si l'on connaît la répartition des dimants élé-
. >
mentaires ; nous avons trouvé les relations p = — div I ct o = ];. Xin général,
cette seconde répartition est aussi mal connue que la première,
et il est prati-
R
nales ; les masses magnétiques totales de ces couches sont IS et— IS, en
désignant par S$ la section du barreau. . : | | |
Cette répartition ne peut être considérée que commeune première approxi-
mation: l'expérience du spectre magnétiquesuffità montrer qu’il ya des masses
268. ÉTUDE DES MILIEUX ANANTÉS
magnétiques sûr les surfaces latérales,
au vois
inage des extrémités, ct .::2elles
RY
ne sont pas négligeables sur une
longueur qui est de l'ordre de
dimensions transversales du barr grand ur des-
eau. Elle pourra être utilisée pour
champ créé par le barreau en un ca! ier le
point dont la distance au barreau
par rapport à ses dimensions transver est : rande
RA
. longueur, ou pour calculer l’action sales, sans être grande par Tappio:t
'sur le barreau d’un champ non unif à sa”
Varie lentement au voisinage de chaq or:.e, qui
ue extrémité, tout en ayant des
très différentes pour les deux extrémités. valeurs
LIB
IL — CHAMP ET INDUCTION MAGNÉTIQUES
Y
SIT
112. Définition du champ et de l'inductio
d’un aimant. — Il est évidemment impossible n magnétiques à l’ini--ieur
le champ magnétique à l'intérieur d’un aiman
de définir expériments} nent |
t, et Ta formule trouvée iout à
ER
l'heure ($ ro) pour le potentiel créé par cet
aimant : ,
‘ [oiS.
NIV
| v = J—. edu _ De
ET — nn o == I»,mm =—P—= divi),)
: v
. : H = _ grad V,
+
era lechamp magnétique au-point M: .
. >
façon dont varie le vecteur H lorsq
u'on traverse la surface de l’aimant,
AS
de Poisson : on a, à l'intérieur de
tière aimantée : la ma-
| TU :
.
Ho div H> = 4xp,
BC
.
ou divu,H + andiv D = 0.
Le vecteur aimantation L ne satis
| ‘ - e ea
par suite
CHAMP ET INDUCTION MAGNÉTIQUES 169
= . ES
div H n’est pas nul non plus : le flux du vecteur H n’est
pas conservatif, Nous
RY
. . . Le
considérerons un nouveau vecteur B, que nous définiro . .
ns par la relation
‘vectorielle : - ‘
RA
_ — >
° B= BL + 47L
— . . , .
.
Le vecteur B sera, par définition, l'induction magnétique au point u
LIB
M. De sa
définition résultela relation suivante, qui exprime que sonflux est conserva
tif :
. + , _ + ‘ >
divB = divuH + 47 divi, ou divB = 0,
ITY
Remarquons que les définitions données ne font intervenir que l'état actuel
de l'aimantation ét du champ; elles s’app'iquent donc au cas de
l'aimanta-
tion induite ; il en sera de même des théorèmes que nous démontrerons dans
RS
les paragraphes suivants. Les définitions et les théorèmes s'appliquent égale-
ment quel que soit le mode de production du champ, pourvu qu'il dérive d’un
potentiel : nous utiliserons cette remarque lors de l'étude des champs créés par
IVE
‘les courants.
> + . . .
teurs H ctB sont valables en tous les points de l'espace, extérie urs ou inté-
rieurs à la matière aimantée, A l'extérieur de la matière aimantée, où l’aiman-
> — _
tation Lest nulle, les vecteurs H ct B = #,H ne diffèrent que par le facteur
AL
’. constant p,; ils jouissent tous deux des propriétés du champ newionien en
dehors des masses agissantes. Ils dérivent d'un potentiel : leur circulation
le long d’un chemin fermé qui ne pénètre pas dans la matière aimantée est
R
nulle. Ils ont un flux conservatif; leur flux à travers une surface fermée qui
ne renferme pas de masses agissantes est nul; nous savons même ($ 90) que,
NT
leur direction est en général différente, car il n'ya aucune raison pour que le
vecteur aimantation en un point d'un aimant à aimantation rigide ait même
AS
mn .
Considérons d'abord le vecteur champ magnétique H : par définition, le
champ magnétique dérive d'un potentiel V; sa circulation, le long d'un circuit
BC
RY
néral la divergence du vecteur H n’est pas nulle,
le flux de force du vect2:. “hamp
magnétique n'est pas conservatif à l'intérieur de la altère
aimantée. :
. Considérons maintenant le vecteur induction magné
RA
—>
tique B. Comi: :: vec-
teur aimantation I n’a aucune raison de dériver.
d’un potentiel, l'i:/:ction
B = UE + 4rl ne dérive pas en général d'un Poleñliel:
> > L + «
LIB
?
la
induction magnétique le long d'un circuit fermé travers circulation d: ecteur
pe LR s
Y
sn
NOUS avons vu que le flux du vecteur 2 à tra-
SIT
” vers une surface fermée extérieure À [a :: atièr
e
aimantée est nul, et il résulte imméd:..
“uent
: de la définition de l'induction que { : a en
ER
tous les points de la matière aimanté:. div >B
= 0, c'est-à-dire que leflux de Bà tra. une
surface fermée, entièrement intéric
NIV
à la.
matière aimantée, est nul, Il reste à c« : ‘dérer
le cas d’une surface E qui coupe parti : ment.
la matière aimantée (fig. 125).
FI. 125. ._ .… Nousne pouvons pas appliquer dires ’:ment
LU
| | |
le théorème de Green à cette surface, cer elle
renferme une partie de la surface de l’aima
nt, qui est une surface de dixconti-
nuité pour le vecteur >B. Nous décomposeron
.,.»
.
: j’une
+
,
.
est le flux, à travers la portion 2, de la surfa
ee
ce Zinté rieure . à l'aimant, £a vec-
Le
teur B = pH «
+ 4nl; _
l’autre le flux, à travers la portion Z, exté .
.
. rieure àS l'ai-
4e
NT
. —
ant, du vecteur B — Bol. On a :
:
CE
:
Le vecteur Hest le champ newtonien créé
par la distribution de masses ma-
AS
vers la surface Zest égal au produit par de Gauss, son flux à tra-
4r/u, des masses magnétiques conte:. .
nues dans la partie V du volume de l'aim
ant et sur la partie S de sa surface.
UI
intérieure à la surface Z :
. o
BC
V ; on a :
RY
., J div L dv = [JT + [7 és,
RA
v Er s
et:
to [UHOS = — 4x (JT,
LIB
s
- . Si
s
ne X est nul,
Le flux du vecteur B à travers une Surface fermée quelconque
est nul, méme si
ITY
celle surface coupe la matière aimantée. Les lignes de force
+ du champ de vec-
teurs B s'appellent les lignes d’induction : elles peuvent être
tracées d'une
. façon continue dans tout l'espace, et y fonment des tubes d'induc
tion fermés
RS
. , >
sur eux-mêmes (Ag. 126) ;le flux du vecteur B s'appelle le flux d’induction ou
flux magnétique 3 4 conscrue la même valeur à travers toutes les
sections d'un
même tube d'induclion, que ces sections soient prises en dehors de l'aimant
IVE
ou à
l'intérieur de la inatière aimantée, Le | |
Les deux vecteurs induction et champ magnétiques que nous avons définis
sont essentiellement distincts à l'intérieur de l’aimant, et y ont des propriétés
UN
de leurs grandeurs H et N ER
B = ,H est une cons- —
tante qui ne dépend que Lo)
CE
convention de définition,
qui ne correspond à au- FI0. 126.
cune réalité expérimen-
UI
RY
relation qui montre que le champ, l'induction èt l'intensité d’ain:«rtatiôn
sont trois grandeurs ayant mêmes dimensions (cf. $ 107).
En un point extérieur à la matière aimantée, le champ et l’induciion de-
RA
viennent identiques. L'induction magnétique se mesure donc avec i:: r7ême
unité que le champ magnétique, et le flux d’induction se mesure avec i: 11ême
unité que le flux de force magnétique; dans le système électromag: tique
LIB
C. G. $., ces unités sont le gauss et le maxwell ($ 106). Signalons toutelis que
certains auteurs réservent les noms de gauss et de maxwell aux unités “icetro-
‘magnétiques C. G.S. d’induction et de flux d’induction, et emploient pour
l’unité électromagnétique C. G. S. de champ le nom d'ærsted : cette Cistinc-
Y
tion paraît inutile, car, d’une part, il est impossible de placer des instrisnents
de mesure du champ et de l'induction à l’intérieur de la matière aixruitée,
SIT
et, d'autre part, il est impossible de savoir si des instruments placés à l’exté-
rieur” mesurent le champ ou l'induction, qui d’ailleurs doivent être exnrimés
en unités électromagrétiques par le même nombre
114. Conditions aux
ER
limites. — Nous allons chercher comment +:rient
les vecteurs champ et induction magnétiques lorsqu'on franchit la snrface
NIV
oo
Nous savons que la fonction potentiel V est continue et a des valeurs infini-
ment voisines aux deux points À et |
A’. Prenoasun autre couple quelconque . . KBn
CE
de potentiel Va — Vr, Va — Vy
différent entre elles d'une quantité inf-
AS
°
niment petite, autrementditsont égales. aimant
Ces différences de potentiel repré-
sentent la circulatior des composantes
UI
tés ou non: ., ‘ ee _.
CHAMP ET INDUCTION MAGNÉTIQUES 173
. Nous savons d’autre part que le flux du vecteur induction est le même à
travers les différentes sections d’un tube d’induction : considérons un tel tube,
RY
- ét coupons-le par deux surfaces AB ct A'B’ infiniment voisines, parallèles à la
surface de séparation, de part et d'autre de cette surface (fig. 128). Les flux
: >
du vecteur B à travers ces surfaces sont les flux des composantes B,, BL’, ;
RA
ces flux sont égaux ; les surfaces AB, |
. A‘B' sont égales à un infiniment petit : N
près ; elles .sont d’ailleurs quelconques :
LIB
. les composantés B,, B', sont égales. La H ñ
composante normale. de l'induction ma- ñ
gnélique varie d'une façon continue lors-
quon traverse la surface qui sépare un
ITY
anilieu aimanté du vide environnant, où, LL.
“d'une façon plus générale, lorsqu'on tra- Lé Hs, ÿ-
verse le surface de séparation de deux DS 8/7.
?
RS
‘ anilieux, aimantés où non. ‘s
Es ee : $T= HeHs
Reprenons les deux vecteurs H ct H, vide TT À EN,
champs magnétiques dans l'air et dans \
IVE
la matière aimantée en un point Adela 21mant. \e
surface de séparation (fig. 129); ces deux | Ve,
vecteurs ont même composante tangen- . 9
ticlle, ils sont donc dans un même plan \ FI0. 129.
UN
+ tangg , _H
AL
tango =- jp =
de
Désignons par un, 1e rapport entre les composantes normales B',et H',
R
face de séparation des deux milieux une arête, avec deux plans tangents dis- :
tincts, qui font avec la surface de séparation des’ angles © ct o’.
AS
. > > .
au vecteur B’. Le vecteur B’ dans l’aimant r’a pas en général pour direction
—>
la direction du vecteur H’; le cas où ces deux vecteurs ont même direction est
BC
RY
nor-
mal à la surface de séparation, et subit une réfraction donnée par la formule :
tango" = u tango.
RA
Nous verrons que, lorsque le milieu aimanté est du fer, les valeurs de & sont
‘considérables et souvent dépassent 1.000 : ilen résulte que, à moins que l'angle
g’ne soit voisin de 90°, l’angle o est très petit : les lignes d’induction dans l'air
LIB
.Sont approximativement normales à la surface du fer. ee
Un autre cas particulier intéressant (cf. $ 122) est celui où l’aimanta
normale à la surface de séparation, c’est-à-dire où le vecteur tion est
aimantation se
réduit à sa Composante normale I,, la composante tangent
Y
ielle I, étant nulle,
On a alors dans la matière aimantée :
SIT
°
B'n = Uon+ 4rln, © B' = po.
-_ Comme on a, à l'extérièur de la matière aimantée, B;= boH,, on
ER voit qu’on a
à la fois: _ | |
‘ Br — Br, B: — B”.
NIV
térieur de cette cavité, Nous allons montrer que les résultats obtenus dépen-
dent de la forme de la cavité. _. | ;
D'après les résultats trouvés au paragraphe I10, on peut calculer le champ
NT
sité superficielles =], à sa surface,Le champcréé en M par les masses pdv n'est
pas modifié par l'existence de la cavité, à condition que son volume soit suf-
fisamment petit : l'action des masses ‘pd qui ont été supprimées lorsqu'on a
enlevé la matière qui la remplissait tend en effet vers o avec son volume. De
I/
même le champ créé par les masses adS réparties à la surface extérieure de l’ai-
mant n'est pas modifié par le fait qu’on a creusé la cavité. La résultante des
AS
RY
le sens de l'aimantation est égal au champ magnétique à l'intérieur de l'aimant.
Supposons maintenant que la cavité ait la forme d’un cylindre aplati, dont
4 . >
les bases sont perpendiculaires au vecteur aimantation I (#g. 131) et dont la
RA
hauteur est négligeable vis-à-vis des dimensions transversales. Les masses
magnétiques réparties sur les parois de la cavité sont alors placées sur les bases
du cylindre, avec des distributions uniformes 5 = 1 sur celle des bases où
LIB
le vecteur I est dirigé vers l'extérieur de l’aimant, c'est-à-dire vers l’intérieur
de la cavité, — © = — Isur l’autre. Le champ que crée l’une des bases au point
M est le champ newtonien créé par un plan indéfini portant une répartition
ITY
uniforme des masses agissantes ($ 18) : il est égal en unités électromagnétiques
RS
IVE
UN
AL
" : e cé
. à 2x0, perpendiculaire au plan indéfini, et dirigé dans la direction du vecteur I.
NT
Le champ créé en M par l'ensemble des masses magnétiques réparties sur les
>
parois de la cavité est un vecteur égal à 4x1, et le champ total en M
est H + 4x. Le champ magnétique en un point d'une fissure plane perpendicu-
CE
> > pt e- .
LIB
. FEUILLETS MAGNÉTIQUES
Y
116. Définitions. — On appelle feuillet magnét
SIT
mince aimantée de telle ique une lame inf: nent
sorte que l'aimantation en. Chaque
male à la surface, et que poi
le moinent
du feuillet soit Ptoportionne magnétique ZM d'un élé nt soit nor-
l à la ment de sariace
constant :- surface 4S de cet élémen
° ‘ ER t: Le T&:1DOTt
‘
NIV
LU
s la notation vectoriel
le, on représente l'é
lément de
T
.
_ Surface 4S Par >
un vecteur 4$S di-
‘ rigé sui vant Ja normale à cet
NT
4M de l'élément a est
précisément
dirigé dans cette direction.
. Peut donc considérer On
FIG. 132, | Ja relation
| qui définit la puissance d’un
I/
U : Lo
UI
BC
densités superfici
icielles unifor
Une Couche positive, , mes L Let__
T ; la face positiv e de
Ja face négative la lame porte
une couche négati
ve, |
AY
RY
rons d'indiquer à la fin du chapitre ($ 127) ce que deviennent les principales
formules dans un système d'unités non électromagnétiques.
Dans le système électromagnétique C. G. S., l'unité de puissance d’un
RA
feuillet est la puissance d’un feuillet dont le moment magnétique par centi-
mètre carré est égal à l'unité électromagnétique de moment magnétique. Les
‘ ‘ 5 1
LIB
dimensions du moment magnétique ($ 107) sont LEMPT1; celles de la surface |
sont L?. La puissance d’un feuillet est le rapport d’un moment magnétique à
une surface: ses dimensions sont :
ITY
1 1
U= LAMET-,
RS
| I — ACTIONS SUBIES PAR UN FEUILLET
DANS UN CHAMP MAGNÉTIQUE
IVE
117. Énergie d’un feuillet dans un champ magnétique. — Considé-.
rons un feuillet de puissance U, dont la surface 3 est limitée par un contour €,
UN
U 48 est ($ 95):
— —
R
> ,
dW= — dM.H=—UHdS.
NT
> .
qui le composent ; d'autre part le flux ® du champ H à travers la surface ©
est égale à la somnie des flux à travers les éléments de surface qui la com-
posent. On à : |
UI
we /ffave-v/ffas--ve.
BC
ES
“Le sens du vecteur 4S étant défini, le flux ® est défini sans ambiguïté : c'est
le flux qui pénètre dans le feuillet par sa face négative.
Comme la lame aimantée qui constitue le feuillet est nécessairement placée
crüunAT 4° él ‘ , ‘ 12
_ 178. : FEUILLETS MAGNÉTIQUES
RY
en dehors de la matière aimantée B qui crée le champ H, la valeur du vec-
> . .. - A ”
teur H en un point M du feuillet est la même que celle du vecteur
“ . * .
induction &
en ce point, avant que le feuillet n’y ait été placé: le flux ® peut être considéré
RA
comme le flux d'induction produità travers la surface Z par les aimants qui
> : - -
créent le champ H. Ce flux d’induction est conservatif : sa valeur ne dépend
N . . que du contour € qui limite la
LIB
surface Z ($ 7). On peut. le cai-
. Culer en remplaçant ja surface Ÿ
.par une autre surface Z', en
Y
‘même par une surface EX” qui
coupe la matière aimantée F,
SIT
pourvu que ces surfaces ajert
même contour et que’ leurs faces
positives se correspondent. Dour
ER
feuillets de même puissaz:::,
dont les surfaces sont Z et =,
formentavecle système d'aimaits
NIV
|
118. Travail des forces magnétiques dans le déplacement d'un
feuillet. — Si les liaisons imposées au feuillet C lui permettent de se déplacer
NT
. Qui revient simplement à dire qu’un corps soumis à une force tend à se dé-
placer dans le sens dé la force, c'est-à-dire dans le sens où elle accomplit un
travail positif, Le feuillet se -déplacera de façon que son énergie poten-
tielle W =—U9® diminue, c’est-à-dire que le flux D augmente. Il sera en équi-
I/
libre stable quand son énergie potentielle sera minima, c’est-à-dire quand le
flux ® sera maximum.
AS
| |
Un jeuillet placé dans un champ magnétique tend à se déplacer de façon à
_ €mbrasser le plus grand flux possible par sa face négative ; il est en équilibre
UI
RY
nce du feuillet par la
varialion du flux qui le traverse. |
Dans le déplacement considéré, le contour € du feuillet décrit
une surface X,
RA
limitée par ses deux positions Cet Ce (fig. 135). Elle forme,
avec les deux posi-
tions E, et E, de la surface du feuillet, une’surface fermée. Le sens positif
—>
MN, |
LIB
de Ja normale au feuillet 3, et le sens positif M,N,de la normale
au feuillet 2
sont dirigés, l’un vers l'extérieur, l'autre vers l'intérieur
de la surface fermée,
.Choïisissons comme sens positif de la normale à la surface _—
Z le sens MN qui
ITY
est le même, par rapport à la surface fermée, que le sens
>
MiN, :. dans
‘la figure 135, ce sens est celui
qui est dirigé vers l'extérieur z
RS
vention une fois faite, le flux
d'induction à travers la sur-
face Z est défini sans ambi-
IVE
guité : soit ® sa valeur. Ce
flux, qui est le flux à travers
la surface décrite par le con-
tour du feuillet dans son dé
UN
RY
- ticulièrement utile dans le cas des courants électriques, que nous
assimilerons
aux feuillets. I1 nous faut d’abord choisir le sens positif de parcours le long
du contour C : nous choisirons celui qui est au sens positif de la normale
RA
à ja
surface du feuillet, cé que le sens positif de rotation dans un des
plans de
- Coordonnées (0x vers Oy) est au sens positif de l'axe (Oz) perpendiculaire
à ce
plan. Avec le choix que nous avons fait, une fois pour toutes, du
LIB
sens du
trièdre de coordonnées ($ 93), c’est Le Sens dans lequel il faut tourner
un tire-
Bouchon pour qu'il progresse dans la direction Dositive de la normale
au feuillet ;
Ou encore, c'est le sens qui traverse des pieds à la têle un observateur
placé sur
le contour du feuillet de telle sorte qe, lorsqu'il regarde vers l'intérieu
Y
r du feuillet,
4l ait la normale positive, c’est-à-dire la jace positive du Jeuillet, à
sa gauche.
SIT
Si ce dernier observateur, placé sur un élément AB, du contour C,,
:
.
regarde
la surface 3, il voit vers sa gauche la normale positive MN, —>
à cette surface :
si maintenant il se tourne de façon à regarder la surface Z, décrite
ER par l'élément
AB, dans son déplacement, il voit vers sa droite la normale
MN à positive
cette surface, d’après la définition donnée de cette normale, par
- >
continuité
NIV
la direction AA,
e. e
_
crite par l'élément A,B, est positif sile champ H
est du même côté de cette surface que la normale
ES .
NT
.| la forme suivante :
NN ensvant Le flux coupé farunélément au contourau feuillet
AS
RY
eo. JW 2wsy D
Le
x = ——
- —
U —=+ | L== —
=UT.
RA
. La résultante et le moment résultant du système de forces ne dépendent
que de la puissance du feuillet et du flux ® à travers son contour ; on peut
LIB
alors se proposer d’en chercher une expression qui ne dépende que des don-
nées géométriques qui définissent ce contour, et des valeurs du champ magné-
- tique en ses divers points. Nous allons montrer qu’on peut trouver un système,
formé de forces appliquées aux éléments du contour, équivalent au système.
ITY
réel des forces magnétiques qui agissent sur le feuillet.
Pour que deux systèmes de forces soient équivalents, il faut et il suffit que
le travail accompli par ces deux systèmes, pour un déplacement élémentaire
quelconque, soitle même. Le travail — 4W accompli par les forces magné-
RS
tiques dans un déplacement élémentaire, dans lequel le flux coupé par le
contour du feuillet est dd, est égal à Ud®. Si l'on désigne par de le flux |
IVE
coupé dans ce déplacement par un élément ds du contour,le flux db est égal à
la somme des flux do, le travail Uaid est la somme des termes Ude. Appli-
quons à chaque élément ds une force ñ telle que son travail 4G dans le dé-
UN
placement élémentaire soit Udo: la somme des travaux des forces Î/ est égale
à U4®, le système formé par les forces 7 est e
équivalent au système des forces magné- 2
Josmmenmhmsrmmme——
tiques réelles.
AL
vecteurs &s, ä et H ($ 5). Menons par le point A, la normale A,P à la face CHds” .
(AB;D,E,;)}; soit a, le point où elle'coupe la face opposée A,B,D,E,, et du la
longueur À,a,. La Jongueur dn est la hauteur du parallélépipède correspon
BC
RY
dG = Udp = U.H ds sin« .dn.
-$
RA
Cette expression est le produit d’une quantité, U.Hdés sin &, quin ne dépend
pas du déplacement FA par une longueur, dn= "Aa, qui est la projection
LIB
du déplacement ä sur une droite fixe AP, perpendiculaire aux deux direc-
tions H et ds. Elle représente, pour un déplacement à quelconque, le travai
d’une > force Î dirigée suivant la droite AP, et égale à UHds sin « : c’est:
Y
force 7 cherchée, .
SIT
Précisons le sens de cette force, Rappelons que le sens de l'élément äs cet
défini par un observateur placé sur l'élément ds, regardant le feuillet, et ayant
ER
sa face positive à sa gauche. Le flux coupé do et par conséquent le travail
48 = Ude sont positifs ($ 118) si le déplacement à est dirigé vers la gauclie
NIV
dique HE, dirigée vers la gauche d’un Observateur blacé suivant l'élément ds ei
regardant dans la direction du champ H, et égale, si « est l'angle de l'élément äs
NT
et du champ É, à U. H ds Sin. o.
On peut «encore dire que la force 1f. est dirigée dans un sens tel que le trièdre ds,
CE
EH, f: soit direct, et que sa grandeur est égale à l'aire du parallélogramme cons-
. truit sur les vecteurs U 4 et H: on reconnaît la définition du produit vec-
I/
Tu À
UI
._ Les forces qui s’exercent sur un feuillet ne dépendent évidemment que des
valeurs du champ magnétique aux différents points du feuillet
BC
dans sa posi-
. tion actuelle, Le théorème que nous venons de démontrer s ‘applique,
quelle
que soit la façon dont* ce champ magnétique est produit.
RY
nées, à partir des Composantes
# « .
24 DA,
}
As DA
:
DAy ds
° °
7
RA
_ Br = dy ù : B= d Bass
Ce sont ces trois relations qui sont résumées par la notation symbolique :
LIB
es ES
B=rotÀA, .
. Le théorème de Stokes s'énonceen disant que la circulation d'un vecteur
ITY
le long d'une courbe fermée© est égale au flux de son rotationnel. à travers une
surface Z quelconque limitée par ceite courbe. Il s'exprime par Ja relation :
RS
> — >
[ra À ds,
E . C
IVE
ou, en définissant analytiquement les vecteurs B et À par leurs composantes ‘
par rapport à trois axes oxyz : °
x . C
la circulation du vecteur A le
. long du contour € du rectangle, prenons d’abord les deux côtés MN et PO :
la circulation le long d’un de ces côtés est celle de 1a composante parallèle à
oy, qui a pour valeur, d’après son développement en série limité au premier
184 ° FEUILLETS MAGNÉTIQUES
DA,dx
?
: on. dAy
x 2dx
RY
terme, en D“: A, + Es 7" eten D :'A, — La figure montre que,
>.
le parcours MN est égal à + dy, le parcours PQ à — dy. La somme des:
RA
termes correspondant à ces deux côtés dans la circulation est donc :
PsRE)dé dy di Mydx ne
LIB
(a+ a (a, — d 2 dy dxdy.
. __ n Li
De même les deux autres côtés NP et QM fournissent les termes :
As d ,4 De D ge 2 de puy
Y
(+ ) (a) ae = a
SIT
2
ER
NIV
LU
RA
NT
CE
FIG. 139.
_
En égalant le flux du vecteur B à la circulation — .
du vecteur À, on obtient :
VA Me,
I/
| _—
div. rot À = o.
. On vérifiera aisément cette identité, en formant
des dérivées secondes des composantes A,, À,, A. cette expression à l’aide
CHAMP CRÉÉ PAR UN FEUILLET 185
. | +
On remarquera que, si le vecteur À dérive d’un potentiel, son rotationnel
RY
est identiquement nul : les trois conditions nécessaires pour qu’un vecteurÀ
dérive d’un potentiel ($ 4) expriment en effet que les trois composantes de
—
rot À sont nulles.
RA
Lo
Inversement, si l’on se donne un champde vecteurs B dont le flux est conser-
vatif, c’est-à-dire satisfaisant à la condition div B = 0, il est possible, en
LIB
. — >
général, de trouver un vecteur À dont le vecteur B soit le rotationnel. Les
composantes A;, À,, A; sont définies par trois équations aux dérivées par-
tielles : il existe une infinité de solutions, c’est-à-dir: une infinité de vec-
ITY
.—> . : ,
teurs À satisfaisant à ces équations. Il est évident, en effet, que l’on peut
>
ajouter au vecteurÀ us vecteur À’ qui dérive d’une fonction potentiel quel-
Conque, sans modifier son rotationnel. On profite de cette indétermination
RS
= - —> >"
pour lui imposer de satisfaire à la condition div À = o : le vecteur À ainsi
défini à partir du champ de vecteurs B s'appelle le potentiel-vecteur de ce
IVE
- champ ‘ .
Le vecteur
a
induction magnétique
>B satisfait partout à la
NS
condition div B = 0;
> . «
UN
— U9, ® étant le flux d’induction, créé par le système B, qui traverse une
surface X, limitée par le contour C, avant que le feuillet n’y ait été placé
NT
RY
placée en P, c'est-à-dire à l'énergie mutuelle du feuillet et de cette masso
(cf. &$ 97 et 110). On a ($ 117):
V=—US,
RA
le flux Détant le flux à travers la surface Z du feuillet du champ magnétique
produit par la masse + TI placée en P ; ce flux est défini sans ambiguïté, le
sens positif de la normale à cette surface étant défini.
LIB
On sait ($ 15) que ce flux est égal à l'angle solide Q du cône sous lequel cu
voit du point P la face négative du feuillet. On a: .
V=—UQ.
Y
Le potentiel magnétique créé en un point P par un feuillet magnétique est
SIT
| égal en valeur absolue et de signe CC'i-
. E! M” raire au produit par la Puissance dis
feuillet de l'angle solide du cône sous lenriel
ER
“on voit du point P la face négative dus fertil-
let.
Ce potentiel ne dépend pas de la surface
NIV
Va= — UQ.
FtG. t41:
RY
- Va— Va = 4rU.
RA
étant plus grand du côté de la face positive. oo .
Le champ magnétique créé par le feuillet peut se calculer à partir de la
fonction potentiel V; on a : . ‘ ‘
LIB
H==— grad
V = UgradQ.
ITY
des points situés en dehors de la matière aimantée qui constitue le feuillet.
Mais nous savons ($ 112) qu'on peut étendre la définition de la fonction
potentiel aux points intérieurs à l’aimant, et définir en ces points un vec-
RS
_— .
teur H, champ magnétique, qui dérive toujours d’un potentiel. Considérons
($ x16) le feuillet comme formé de deux surfaces parallèles, séparées par une
distance 4, et portant des couches uniformes de magnétisme, de densités
IVE
_ . me
+ Iet — I (fig. 142) ; la puissance du feuillet est U = Ia, et le champ H est
le champ newtonien créé par ces deux couches. L'épaisseur « doit être regar-
. dée comme infiniment petite; pour calculer le champ H en un point P inté-
UN
| 1
AL
>
rapport à & (cf. $ 30). Le champ H est | [5
la somme du champ # créé par la par- |
ie “
R
la face positive à la face négative, et égal à al. Lorsqu on passe, par le tra-
jet BA situé à l'intérieur de la matière aimantée, du point B de +la face positive
au point A de la face négative, la circulation du champ ' est égaleà
I/
arl X a = 4rU, tandis que celle du champ h est négligeable, parce que sa
grandeur reste finie, tandis que la longueur a est infiniment petite. La cir-
AS
|
a bienla même valeur, qu’on la calcule pour un trajet qui ne coupe pas la
BC
RY
intérieur — arl
doit être considéré comme infiniment grand. La fonction
potentiel est une
fonction continue et uniforme : sa variation est infiniment
rapide dans l'épais-
seur du feuillet, et a pour grandeur 4xU lorsqu'on passe
RA
de la face négative à Ja
face positive. Pour calculersa valeur en un point P, il est
nécessaire de savoir de
quel côté du feuillet se trouve le point P : suivant le côté
où se trouve le point P,
le potentiel y a l’une ou l’autre des deux valeurs, — UN
ou U (45— Q), qui dif-
LIB
fèrent entre elles de 4xU, et ne dépendent que du contou
>
r du feuillet. Le champ
magnétique en P a la valeur U grad Q, qui ne dépend
que du contour du feuillet.
Mais ces formules ne sont valables qu'autant qu'on est assuré
est en dehors de la matière aimantée. = que le point P
Y
-
SIT
122. Induction magnétique.° — J'étude du vecteur ° na '.
B, induction nisgné-,
‘tique, ne présente pas les mêmes difficultés : l'aimantation étant normale
à la
surface qui limite la matière aimantée, il reste continu à la traversée de cette
-”:
surface ($ 114). À l'extérieur du feuillet, il est égal au champ magnétique;
ER
est continu à travers l'épaisseur, infiniment petite, du feuillet il
: il peut être
calculé en un point quelconque de l'espace, à partir de l’angle
solide Q sous
lequelon voit de ce point le contour du feuillet, ‘par la
NIV
formule :
> >
B=— UgradQ,
de la matière aimantée.
La valeur du vecteur induction en un point P ne dépen
d que du contour du feuiilet ;
elle est indépéndante, sans aucune restriction, de la Dosition de
sa surface.
Le champ de vecteurs B peut être représenté par les
RA
lignes d’induction,
tangentes en chaque point au vecteurB en ce point.
En dehors de la matière
!
aimantée, ces lignes se confondent avec les
NT
c-
- tion L va, à l'extérieur du feuillet, du point
Bau
point A, et fraverse le feuillet
, du pointÀ au point
de L: ce positiv
BC
RY
tions d’un même tube d’induction, quelle que soit leur position et leur orien-
tation.
RA
128. Potentiel d’induction. — Évaluons la circulation & du vecteur induc-.
tion É d’un point M, à un point M,, le long d’une courbe T (Ag. 144). Si la
LIB
courbe l' ne coupe pas la surface du feuillet, le vecteur B est égal en tous ses
points au vecteur H, et la circulation& est égale . © M
à la différence de potentiel magnétique entre
les deux points M, et M, : f
ITY
_—_
> .
G—=| Bds = V, —V..
T
ll
RS
ee
MA 2;
NT
G = [ds = Vi Va + arU.
r
1%
k étant un nombre entier, positif ou négatif. La circulation & du vecteur B
BC
RY
tions; elle n'est pas uniforme. Si l'on cherche à fixer cette fonction en lui
attribuant au point M, la valeur V,, on trouvera pour sa valeur au point M,
T expression V, + k. 4rU, le nombre entier k étant indéterminé ; elle présente
RA
le même genre d’indétermination que la fonction y = arc tg x, à laquelle on
peut attribuer une quelconque des valeurs y + &x.
Nous appbellerons encore potentiel la fonction non uniforme Y, susceptible au
LIB
point M, de l infinilé de délerminations Vi+k.4arU, et nous dirons que le vecteur
induction B du champ magnétique créé par un feuillet dérive d'un potentiel, que
ous appellerons pôtentiel d'induction. Il est essentiel de ne pas oublier qu'il
Y
"s'agit là d'une nouvelle définition, qui n'est en accord avec la définition usuelle du
potentiel que si l'on s’interdit de traverser la surface du feuillet.
SIT
Lorsqu'on calcule les dérivées du potentiel, la constante #.47U n'inter-
vient pas. La relation entre l'induction et son potentiel conserve donc, dans
le cas d’un potentiel non uniforme, la forme habituelle représentée symboli-
quement par la relation : -
> >
ER
B—— grad V.
NIV
y Cd dx ùy ?
ou,.en notation vectorielle :
—>
totB = 0.
RA
RY
le long d'une courbe fermée T' passant une fois à l'intérieur du contour C du
feuillet, et y passant de droite à gauche pour uni observateur placé sur ce contour
dans le sens positif, est égale au produit par 4* de la puissance U du feuillet.
RA
Le potentiel d'induction a diminué de 4rU lorsqu'on revient au point de départ
après avoir parcouru une fois la courbe l".
Ce dernier théorème est particulièrement important : son application aux
LIB
courants électriques donne la théorie des circuits magnétiques, d'un usage
constant en électrotechnique, et fournit l’une des équations fondamentales
de la théorie de Maxwell. |
124. Calcul de l’induction et du potentiel-vecteur. — En un point P
ITY
situé en dehors de la matière aimantée, le vecteur inductionB est identique
au vecteur champ magnétique, et par conséquent à la force qu'exerce le
feuillet sur une masse magnétique + r placée en ce point. Cette force est la
RS
résultante des forces élémentaires exercées par chacune des masses magné-
tiques c4S dont l’ensemble constitue le feuillet : l'application du principe de
l'action et de la réaction aux forces élémentaires ($ 89) montre qu'elle est
IVE
égale en grandeur et directement opposée à la résultante des forces exercées
par la masse magnétique + 1 placée en P sur les masses magnétiques o 4S.
Or nous savons ($ zr19) que ce dernier système de forces est équivalent à un
UN
‘ point P.. D | | |
- Le champ magnétique créé en un point M du contour du feuillet à une dis-
AL
vations exprimées par le symbole grad étant effectuées par rapport aux Coor-
NT
> I L
= — Uds À grad ;'
tions par rapport aux coordonnées du point P,.ce qui revient à changer le
sens du vecteur gradient; nous écrirons donc :
AS
€
: …. Le - ‘ Es > °
On peut la considérer comme la somme de vecteurs dB = — / correspondant
192 : FEUILLETS MAGNÉTIQUES
| ! ne .
RY
aux différents éléments du contour. Le champH créé en M par la masse + r
placée en P est dirigé suivant PM et a pour grandeur -; : d’après la règte
. .
RA
donnée au paragraphe 119, la force / appliq " Uassi
uée en M a pour grandeur + = ;
elle est perpendiculaire au plan défini par l'élément ds et R droite PM, et
LIB
dirigée vers la gauche d’un observateur. placé sur l'élément ds dans le sens
positif et regardant dans le sens du champ Ë. On en déduit immédiatement
la règle qui donne la direction, le sens et la grandeur du vecteur 4B = — Î
8
Y
(Ag. 146), et qui n’est d'ailleurs que la
_ traduction des formules précédentes :
SIT
— 7 + Levecteur-induction magnétique créé
dA dBe-f parun Jeuillet beut étre considéré comme
Carre cuiante des inductions élémentaires
+ ER
créées par les éléments du contour du
feuillet. L'induction. élémentaire créée
Par un élément ds en 10 point P, situ
NIV
Lu on |
être considérée que comme l'expression Il est évident que cette loi ne peut
d’une équivalence mathématique, et
que le champ magnétique est créé pat
la matière aimantée répartie sur la
NT
VE
I
F6 Dre
P=;=
0
I/
® 3,
U (2 d&—; æ) Pau),
U (£ dx — x ae) ul
U (£ À
y — 3 ax)
UI
RY
valeur ?- de Ja fonction p: | 17
,
U d%,
dA; = + dA, = U Ÿ, Ts
dr= U €.
RA
+ ?.
LIB
dA
> =
ds
ÙU 55,
. * .
7
.
>
parallèle au vecteur gs.
ITY
Le vecteur induction B,
B somme de tous les vecteurs db, dérive d'un poten-
tiel-vecteur À, somme des potentiels-vecteurs élémentaires 4 relatifs à tous
les éléments du contour du feuillet: ses composantes sont :
.
| he ft [ax RS d
QUE dz
IVE
UN
AL
Produit par l'élément ds, placé au point M, en un point P, situé à nne distance r
de l'élément, si un vecteur parallèleà l'élément ds a de même sens, dont la gran-
CE
BRUHAT, 4° éd. | - | 13
194 -_ FEUILLETS MAGNÉTIQUES. .
| |
On remarquera de ° plus que le vécteurÀ satisfait à la
RY
: ‘ se
condition div À = : o.
En effet, la fonction p = : n'est fonction que des
différences %—%, y—;,
2, de sorte qu'ona:
RA
. % __%
dE dx?
et qu'on peut écrire :
LIB
|
+.
MOQUE [? TES
à Puma _0
CEE TE Be HS, dy + Sd
Y
- C ‘ L ©
SIT
[OL — ACTIONS MUTUELLES
ER DE DEUX FEUILLETS
ortionnel à U : : |
‘D—MU,
NT
le coefficient M ne dépendant
les contours C et C’ des que des Paramètres géométriq
deux feuillets, ues qui définissent
Le travail qu’on peut recueillir en
déplaçant le feuillet C’ et en ’élo
CE
-
D’= MU”,
RY
travers la surface de l’autre :
D _®
| Tu uv
RA
L'énergie W —= — MUU’ s'appelle l'énergie mutuelle des deux feuillets ; elle
est égale en valeur absolue et de signe contraire au produit de l'inductance mutuelle
LIB
par la Puissance des deux feuillets. .
[1 faut bien remarquer que le flux d'ne représente pas le flux du vecteur
induction qui existe lorsque les deux feuillets sont en présence : c’est le flux
du vecteur induction créé par le feuillet C supposé seul (cf. $$ 1og et 117).
ITY
Je même, l'énergie W ne représente pas l'énergie potentielle totale du ‘sys-
tème des deux feuillets, mais uniquement leur énergie mutuelle (cf. $ 95) :
ses variations représentent le travail qu'on peut recueillir lorsqu'on déplace
l'un par rapport à l’autre les deux feuillets, dont l’aimantation est supposée
RS
rigide, ‘ :
Le calcul de la résultante et du moment résultant du système des forces qui
agissent sur l’un des feuillets se fera comme d'habitude à partir de l'énergie
IVE
($$ 65, 96, xr9). On obtient pour leurs composantes :
X=—
&WwW Lou ! LLGW _ pyr Te
À.
x uu êx? 6x = UU
UN
Comme d'habitude, ces formules ont une application plus générale que celles
qui donnent l'énergie : nous aurons plus tard l'occasion de revenir sur cette
remarque ($ 247). :
AL
grandeur qui ne dépend que du choix des unités el des paramètres géométriques
NT
qui définissent les contours des deux feuillets. Bien entendu, les sens de parcours
des contours doivent être définis; si l’on change l’un d’entre eux, c'est-à-dire
si l’on renverse le sens de l’aimantation du feuillet correspondant, l'inductance
CE
“A = L.
RY
espèce qu’une longueur.
Le flux d’induction ® qui traverse |
le contour C’ peut s'exprimer à
potentiel-vecteur À du cham p créé parle feuillet U ;0na ($ 120) l’aide du
:
RA
= [ A ds!
e-
LIB
Le. potentiel-vecteur A peut s'ex
primer par une intégrale éten
tour C du feuillet U ($ I24) : due au con-
e 7 . —
_ ds
Y
À = fé
:
SIT
€
. On a donc :
,
-
Me o = ff dsSas
'de
ER
C,c’
Cette formule, dite formule de
NIV
| a ffHearee
RA
C,C’
NT
.
tiques. Comme l'élément différentiel t
Sd cos £ est homogène à une long
elle met en évidence le fait que ueur,
les dimensions d’une inductance
celles due longueur; elle n'est mutuelle sont ‘
naturellement applicable, sans
I/
,.
élémentaire 49 : il est égal à d/us le flux d’in he
duction
, puisqu'on a par définition ($
1l en résulte que les formules
qui donnent l'énergie W d’un
112) B — pH.
tion du flux d’induct
ion qu'envoie à travers sa surface
feuillet en fonc-
mants permanents ($ II7), ou en fonc un système d’ai-
tion du potentiel-vecteur À dont
dérive
ACTIONS MUTUELLES DE DEUX FEUILLETS 197
le vecteur induction de ce système ($ 120}, et celle qui donnele travail corres-
RY
pondant au flux coupé AD ($ 118), sont:
WT UT PRE ce Uae
RA
… Ho "Ho Bu
tandis que la force appliquée à l'élément de contour conserve pour expression :
LIB
"f=Uds AH
‘ > | > >
ITY
d'angle solide Q est maintenant Q/u, et le flux d’induction correspondant
est D — Q, L'énergie mutuelle de cette masse et du feuillet est— UQyw,, et l’on
en déduit les valeurs du champ ($ 121) et de l'induction ($ 122) créés par le
feuillet en un point extérieur, ainsi que le potentiel vecteur d’où dérive l'in-.
RS
duction ($ 124) : ‘
- _
H = U gdo, B = rot
À = UgradO,. i-uf#
IVE
0 . e r
r
frs F8 - 0.
Ho
r
R
Pour conserver dans les systèmes d'unités les plus employés la formule
NT
te frè-sfrefs-affs
- > LB
f di (ÈS s as
dla
M=t
c ee € . ce € :
I/
° >
. Up U®’. MUU’_ of dsds
VE ho de Bo ]) 7
UI
ce
BC
RY
RA
TROISIÈME PARTIE
COURANTS CONTINUS |
Y LIB
_ CHAPITRE XIII
SIT
GÉNÉRALITÉS SUR LES COURANTS ÉLECTRIQUES
ER
NIV
"gés d'électricité (fig. 148) ; ce seront par exemple les deux armatures d’un con-
densateur. Soient g, et 9, leurs charges, V, et V, leurs potentiels. Relions-les
par un fil métallique AB de capacité négligeable : les deux conducteurs n’en
‘ forment plus qu’un seul, et il s'établit un nouvel
RA
nalssons pas Îes quantités réelles des deux électricités portées par chacun
des
conducteurs, mais seulement leur somme algébrique. Nous pouvons seulement
dire que le phénomène qui s’est produit est équivalent au transport
d’une
BC
RY
même nous dirons que le filest parcouru par un courant électrique, dont le sens
est le sens dans lequel s'écoule l'électricité positive. Si pendant le temps df, entre
les instants # et # + dé, le fil est traversé par une quantité d'électricité dg, nous .
RA
appellerons intensité du courant à l'instant £ le rapport a.
LIB
129. Courant continu. — Supposons (£g. 149) les conducteurs C, et C,
reliés aux deux pôles d’une source d'électricité Le
($ 80), capable de maintenir entre eux une diffé- ci
rence de potentiel constante. Il s'établit un régime C,
ITY
permanent, dans lequel les charges des deux I
conducteurs restent également constantes. La v,
source fournit à chaque instant au conducteur S
C, une quantité. d'électricité positive égale à celle
RS
qui s'écoule par le fil AB, au conducteur C, une
quantité d'électricité négative égale à la quan-
tité d'électricité positive qui arrive par le fil AB.
IVE
L'intensité du courant qui traverse le fil AB reste
constante : le courant est dit un courant continu. 7 |
- I résulte des définitions données que Le quantité FIG. 140.
UN
à la quantité
On peut encore dire que l'intensité qu an continn est égale
d'électricité qu'il transporte par unité delemps. k us
R
RY
ducteur pendant le temps £ est égale à celle quien sort, et l'intensité
du cotrast
3 = 9 / test la mème pour toutes les sections du conducteur.
On peut concevoir que la source d'électricité S est aussi
traversée, pendant
RA
le temps #, par la même quantité d'électricité g. Elle forme,
avec le conducteur
- AB, un circuit électrique fermé, parcouru pat le courant
constant 3 ({g. 140).
Le courant va, dans le conducteur AB, du potentiel le plus élevé
au potentiel
LIB
le moins élevé, et à travers la source,du potentiel lemoin
sélevéaupotentiel 1e
plus élevé, Nous emploierons désormais exclusivement
ce langage ; l'hypothèse
qu'il traduit est entièrement équivalente à celle que nous
qu'ici, que la source produit des quantités égales
avons employée jus-
d'électricité positive et néga-
Y
tive, puisque la seule quantité accessible à l'expérience
des deux électricités : il a l'avantage de permettre est la somme algébrique
SIT
de traiter la source comme un
tronçon quelconque du circuit, qui ne diffère des autres
que parce qu'il possède
la propriété d'élever d’une certaine valeur le potenti
el de l'électricité qui le
traverse, Si nous reprenons la Comparaison faite
tout à l’heure entre un cou-
tant électrique et un courant d'eau, la source joue ER le
élève l'eau d’un certain niveau à un niveau plus élevé, rôle d’une pompe qui
et est parcourue par ie
même courant que la canalisation extérieure,
NIV
dans l’eau,
ce sel se décompose : c’est le
Phénomène d’électrolyse, On montre comm
odément ce phénomène en décom-
posant de l’eau, acidulée par de l'acide sulfur
une batterie de quelques accumulateurs; ique, par le courant fourni par
CE
RY
magnétique, dont l’action a aimanté l'aiguille d'acier.
. Les indications que nous venons de donner suffisent à montrer que les pro-
priétés des courantssont toujours les mêmes, |
RA
qu'ils soient fournis par des piles, des dyna-
mos, des machines électrostatiques ou la dé-
charge de condensateurs. Il n'y a pas deux.
LIB
sortes de courants électriques, il n’y a que
” des courants plus ou moins intenses; l'étude
du courant électrique est l'étude de l’élec- |
tricité en mouvement, tandis que l'électro- FIG. 150.
ITY
statique était l'étude del’électricité en équi- | .
libre. Nous verrons d’ailleurs que l'assimilation d’un courant électrique à un
déplacement d'électricité est. justifiée par des expériences dans lesquelles on
réalise un tel déplacement en déplaçant un conducteur chargé {chap. XXXI) :
RS
on produit ainsi un véritable courant électrique, qui crée un champ magné-
tique mesurable au voisinage du conducteur ep mouvement.
Nous étudierons en détail dans les chapitres suivants les trois effets que nous
IVE
venons de signaler. Remarquons dès maintenant que l'observation de l'un
d'eux peut servir à déceler l'existence d'un courant électrique dans un cir-
cuit, et que sa mesure peut servir à mesurer l'intensité du courant. La mesure
UN
mant sur un circuit parcouru par un courant, forces dont l'exis de . e tion
déduire de l'existence des précédentes par l'application du principe de Tac
et de la réaction.
CE
dans des apres spéciaux es actions des courants sur Les ansst de
131. Lois fondamentales de l’électromagnétisme. — Nous étudierons
AS
! : i nité éle
aimants sur les courants; mais, pour pouvoir dti © U :
d'intensité de courant, nous donnerons dès maintenant les lois fondamentales
UI
. ,e 1E Ii en résulte
uit que les lorces qui
et est proportionnel à l'intensité du courant.
S'exer ne sur un aimant placé dans le champ magnétique du courant sont
après le principe
proportionnelles à l'intensité du courant, et inversement, d
de l’action et de la réaction, que les forces qui s’exercent sur un Circuit parcouru
202 GÉNÉRALITÉS SUR LES COURANTS ÉLECTRIQUES
par un courant électrique, et placé dans le champ d’un aimant, sont
RY
propor-
tionnelles à l'intensité du courant. : -
Nous n'indiquerons pas de vérification expérimentale de cette
loi. C'est
une loi fondamentale vérifiée par la vérification de l’ensemble
RA
de ses consé-
quences, en particulier par toutes les mesures de courant faites
avec des gal-
vanotnètres à aimant mobile ou à cadre mobile, dans lesquelles
les quantités
effectivement mesurées sont les forces qui s'exercent entre un
LIB
courantet un
aimant. Si l'on veut choisir, parmi la multitude des mesures
électriques que
nous rencontrerons, celles dont la réalisation entraîne
une vérification directe
de la loi fondamentale, on peut citer les mesures d'intensité
de courant faites
sur des circuits bifurqués ($ r41), ou les mesures de la charge
Y
teur faites au galvanomètre balistique ($ 258). Dans le premier d'un condensa-
cas, l'intensité
SIT
du courant dans le circuit principal est, d’après la définiti
on même de l’inten-
sité, égale à la somme des intensités dans les circuits dérivés
loi fondamentale en vérifiant que l'indication d’un galvano : on vérifiera la
mètre placé dans le
circuit principal est égale à la somme des indications
ER
dans les circuits dérivés. Dans le second cas, on vérifier
des galvanomètres placés
a la loi fondamentale
en vérifiant que la déviation du galvanomètre balistiq
ue est proportionnelle
à la quantité d'électricité qui l’a traversé, c'est-à-dire
NIV
à la charge du conden-
sateur. Il est à peine utile d'ajouter que l’une et
l’autre de ces expériences ont
été faites des milliers de fois. -
La seconde loi fondamentale est que, Pour calculer
les actions qui s’exercent
entre un aimant
LU
= AU.
AS
RY
de la force quis’exerceentre deux charges électriques égales, f = g?/er*, montre
que le nombre g quiles mesure varie comme € : ilen est de même du nombre
i= gJt. L'expression de l'énergie mutuelle de deux feuillets de même puissance,
RA
> —>
. U? ff ds ds’ . —
er fl = ($ 127) montre que le nombre U varie comme Vs. Le
LIB
‘rapport À = i/U varie donc comme Ve/u,, et nous pouvons écrire :
ir co . —
=
Ù C e Lo” ou Ho VEotto U
i= ©© Veoto VU,
ITY
la constante e ne dépendant plus que des unités mécaniques. Nous reviendrons
plus tard (chap. xxvn) sur sa signification et sur sa détermination expéri-
mentale : indiquons pourtantdès , à présent, qu'elle varie, quand on modifie
RS
les unités mécaniques, comme le nombre qui mesure une vitesse, et qu'elle
est numérique ment égale à la vitesse de la lumière dans le vide (300.000
km/sec = 3.101 cm/sec). Si les unités mécaniques choisies sont les unités
IVE
C.G.S., on a donc : ‘
c=3.1010.
d’Intensité
UN
: .
valent soient liés par la relation
Lo = TU.
CE
< coefficients
cela revient à choisir les
© D'après ce que nous venons de voir, façon que l'on ait :
se
numériques 60 { €t lo qui définissent ces unités de
I/
C'eoto = I.
AS
: Le ce
ui = Use réduit à à = U.
à des unités mécaniques données
Ces deux conventions font correspondre ité ; NOUS AVONS vu que le nombre q
tité d'électric
| deux unités différentes de quan t «,
qui mesure une char ge élec triq ue varie, quand on modifie le coefficien
2035 GÉNÉRALITÉS SUR LES COURANTS ÉLE
CTRIQUES :
- comme la quantité Ve : quand
RY
on passe du système électrostati
ausystème électromagnétique (co que (e, = 1}
= 1/0), il est d ivisé par ce. Comme
des nombres qui mesurent une A le rapport
même grandeur avec deux unités
différentes
RA
Statique. Comme, dans les deux syst
aux quantités d'électricité par la èmes, les intensités de courant sont
liées
LIB
relation g = it, et que l’unité de
la même par hypothèse, c repr temps est
ésente aussi le rapport des unités d'in
courant. tensité de
Dans les systèmes électrostatiques
, les dimensions de l'unité de quan
tité
Y
3 1
d'électricité sont Q — BNPT 2 ($
78). Celles de l’unité d'intensité
sont donc : : de courant
SIT
°
. 8 1
I = à = LMT-2,
. 11
dimensions U = L2M2r-1 ($ 116) . .
,
d'intensité de courant et cell les dimensions de l'unité électromagnétique
RA
es de l'unité électromagnétiq
d'électricité sont : ue de quantité
NT
I= LMT-A,
1 1 : .
Q = IT = 12M2
1 1
RY
Le rapport de l'unité électromagnétique C. G. S. de quantité d'électricité à
l'unité électrostatique C. G. S. a la valeur © — 3.101, : |
Dans chacun des deux systèmes, l’un des deux coefficients «, et p, des deux
RA
lois de Coulomb est égal à 1, tandis que l’autre est égal à 1/c°; c’est-à-dire à
a Mais il faut bien remarquer que cette dernière valeur numériqne
LIB
n’est pas une valeur connue a priori : elle résulte d’une détermination expé-
rimentale du rapport c. Si par exemple on mesure un courant par la méthode
de zéro décrite au paragraphe 87,en utilisant un condensateur calculable
chargé par une différence de potentiel auxiliaire mesurée par un électromètre
ITY
absolu, on obtient une mesure absolue du courant en unités électrostatiques
(s = 1); maïs on n'obtient pas une mesure absolue en unités électromagné-
tiques, parce que les formules qui donnent les capacités du condensateur et
RS
de l’électromètre à partir de leurs dimensions géométriques contiennent le
coefficient &, et que la valeur exacte de ce coefficient dans le système élec-
tromagnétique ne peut être connue que par d’autres mesures électriques.
IVE
134. Unité pratique. — Toutes Jes fois qu'on aura à calculer le champ
magnétique créé par un courant, ou l’action d'un champ magnétique sur un
UN
unités rend leur emploi incommode, on les a remplacées par des multiples ou
des sous-multiples : le système ainsi défini est le système pratique. à
NT
On PE le
= ft. Cette unité s'appelle
ver, dans le système pratique, la relation g
coulomb. . , ”
par un courar
Le coulomb est la quantité d'électricité transporlée par seconde
I/
RY
national Commie étant l’infensité du courant qui, en passant
dans une solution
de nitrate d'argentdans l’eau, dépose 1M6,11800 d'argent Dar seconde.
aujourd’hui que les mesures électromagnétiques On estime
absolues sont plus précises
RA
que les mesures par électrclyse, etla 8e Con Jérence
générale des Poids et Mesiires
(Paris, 1933) a décidé que l’on abandonnerait, à partir
* de Londres pour revenir à la définition de l'ampère de 1935, la définition
à partir de l’unité électro-
LIB
magnétique. La définition légale en France, donnée
par la loi du 2 avril 1916,
de l’unité d'intensité de courant.est d’ailleurs encore
international
la définition de l'ampère
par les phénomènes d’électrolyse : il convie
si les deux définitions sont théoriquement nt d'ajouter que,
différentes, l’ampère international
ITY
dela Conférence de Londres et Je dixième
de l'unité C. G. &. ne différert
(cf. $ 267) que d’une quantité inférieure aux erreurs
électrolytiques (quelques cent-millièmes). des meilleures mesures
Rappelons que nous avons déjà dit ($ 79) que
RS
la seule unité mécanique défi-
nie légalement dans le système pratique est
l'unité de travail, le joule, mais que
le système pratique peut être rattaché
à un système d'unités mécaniques
— Système M. K.S. — dans lequel les unités
IVE
fondam
le kilogramme-masse et la seconde. Les unités pratiq entales sont le mètre,
ues électriques ont d’ail-
leurs été choisies (cf. $$ 274 et 277) de façon que
Ces do = 1 soit satisfaite : Le système constit la relation de coordination
ué par les unités électriques
UN
d’autre part on a,
en mètres par seconde, © = 3.108, le
coefficient €o est € = 9 ns valeur que .
nous avons déjà indiquée au parag
raphe 23.
:
UNITÉS D'INTENSITÉ DE COURANT . 205
L'équation de dimensions de l'unité électromagnétique de champ magné-
1 1
tiane, H = L 2M?T1 ($ 107) montre que, dans le système électromagnétique
Y
M. K. $., l'unité de champ magnétique ou d’induction magnétique ($ 113)
AR
vaut Vro-gauss. D'autre part, quand on passe de ce système à un système
non électromagnétique sans modifier les unités mécaniques, la formule de Cou-
lorab, sm" — pofr?, montre que le nombre #: qui mesure la masse magné- ‘
IBR
tique est multiplié par Vus, la formule de définition du champ, 1="#n1H,
montre que le nombre H qui mesure le champ magnétique est divisé par Vus,
et la formule de définition de l'induction, B = y, H, montre que le nombre B
YL
est multiplié par Vu, : l’unité de champ magnétique devient donc Vu fois plus
grande, et l'unité d’induction Vu, fois plus petite. Dans le système unités
pratiques-unités M. K. $., que nous venons d'envisager (u, = 10-7), l’unité de
SIT
champ vaut donc ro :V10-7= 10 u.6. m. C. G. S. et l'unité d’induction
vaut 10, ro? = rot u.é. m. C. G.S. : ce sont le milliærsted et le myriagauss.
Quant à l'unité de flux d’induction, c’est le flux d’un myriagauss à travers
ER
un mètre carré, elle vaut 105 maxwells (cf, $ 277). :
L'unité de force, le millisthène, valant 105 dynes,la formule / — #7}X montre
que l'unité de masse magnétique du système unités pratiques-unités M. K,.S.
NIV
135. Vecteur courant. — Nous avons étudié jusqu'ici des courants qui
CE
RY
On comprendra immédiatement la signification physique
de ces définitions
en comparant le mouvement de l'électricité positive
dans le conducteur à
l'écoulement de l'eau dans un
RA
canal : appliquées à ce dernier
mouvement, elles définissent
en chaque point un vecteur
LIB
qui n'est autre que la vitesse
de l'eau en ce point. :
= Si,en un point M, nous con-
ITY
sidérons un élément de surface
dS$, normal au vecteur courant
À (fig. 152),la quantité d'élec-
tricité dg qui traverse par se-
RS
conde l'élément de surface 48,
est, par définition :
IVE
ie. 151, | | | dgq = 3 dSn.
ES
Sa normale avec le vecteur 4; sa Projec-
tion sur un plan normal au courant est
dSn = 4S cos 0. La quantité d'électricité” .…
NT
Y
aul; autrement dit, ce flux est conservalif,
et le vecteur # satisfait en tous les
points du conducteur à la condition :
AR
div?
V5 °8. Cd
de dy,Ty diTD 0
IBR
Considérons en particulier un conducteur cylindrique, dont
Jes dimensions
transversales sont petites par rapport à la longueur, parcouru
par un courant
électrique : les lignes de courant sont
YL
parallèles aux génératrices (fig. 153).
Nous avons défini deux grandeurs dis- . ==
>
SIT
La première est la quantité totale d'élec- ‘
tricité qui traverse le fil par unité de FI. 153.
temps : c'est l'intensité I du courant dans
+ |
ER
le fil. La seconde est le vecteur courant électrique : en chaque point du fil ;: ilest
parallèle en chaque point aux génératrices du cylindre, et sa grandeur ? est
égale à la quantité d'électricité qui traverse par unité de temps l'unité de sur-
NIV
BRUHAT, 47.4. ï
+
RY
RA
CHAPITRE XIV
LIB
LOI D'OHM
ITY
I. — CONDUCTEURS LINÉAIRES
RS
136. Loi d’Ohm : résistance. — Nous avons vu au paragraphe 129 que,
si nous réunissons par un fil métallique homogène AB deux conducteurs €, et
IVE
C2 (fig. 154) maintenus par une source S à des potentiels constants
Va et Vy,
il s'établit un régime permanent, dans lequel le fl AB est parcouru par
un
Courant continu, d'intensité +, allant du potentiel le plus élevé au potentiel
le moins élevé. L’intensité : dépend de la différence de potentiel Va — Vs
UN
VaVa _ ue
RA
‘ ?
Va — Vs = 7i
AS
i
Vx
= Ce,
CONDUCTEURS LINÉAIRES
209
La valeur de cette constante est,
par définition, la résistance de la port
de conducteur MN. . ion
Y
Si un conducteur AB se Compose
de divers tronçons tels que AM, MN,
( fig. 154), il est évident que la NB.
AR
différence de potentiel Va — Vn entr
mités du conducteur AB est égale e les extré-
à la Somme des différences de pote
Va — Va, Vu — Va, Vx — Vs entre ntiel
les
résulte de la définition même de a tési extrémités des divers tronçons. II
IBR
stance que la résistance d'un conduc-
teur linéaire formé de plusieurs cond
ucteurs placés bout à bout, ou, com
l'on dit généralement, disposés ex série, me
est la somme des résistances des di-
verses portions,
YL
Nous r’indiquerons aucune vérification expé
rimentale de la loi d'Ohm :
c’est la loi fondamentale qui est à la base de tout
es lesmesures électriques,
et le fait de pouvoir effectuer ces mesures sans abou
tir à des contradictions
eu fournit une vérification permanente, qu'on peut
SIT
regarder comme extré
mement précise, étant donnée la précision des mesures
électriques. Citons,
parmi les mesures les plus précises, celle d'une résistance par le
Wheatstone ($ 142) et celle d'une force électromotrice par la méth pont de
ER ode d'op-
position ($ 156) : le fait qu’elles donnent des résultats indépend
ants de l'in-
tensité du courant qui traverse la résistance À mesurer ou la rési
stan qui
constitue le potentiomètre est une vérification expérimental de la loi ce
e d'Ohm.
NIV
Tous les résultats que nous avons indiqués supposent essentie llement que
l'intensité du courant est la même à travers toutes les sections du conduc-
teur AB. J/s supposen t qu'aucune charge électriq
| latérale de ce conducteur, c'est-à-dire qu'il est parf ue ne traverse la surface
CE
tées par la surface de ce conducteur sont différentes edans les deux cas. Si,
Par e exem
riod d étple,biiclasemechar
nt geAu port
couréeant,parc'est
le tron pendMN
que, çon ant augm
cetteente pendant la pé-
période, le courant
UI
RY
d'intensité <>
nous supposons les dimensions transversales du fl négligeables Par
rapport
à sa longueur.
. Supposons ce fil partagé en # segments égaux (trois dans
RA
. la figure 155, AL,
,
MN, NB): ces # segments ont des longueurs égale l +
s, L' — ml et des résistances
A : 8 égales 7. Nous avons déjà
LIB
| "NE remarqué
que la résistance totale du fil est égale
| à la somme des résistances des diffé
| Arc. 155. .
| rents segments : chacune de ces résistances
ITY
est »’ = - La loi d’Ohm, et la définition de la résistanc:
# qui en résulte,
:
entraînent donc les deux lois suivantes : .
La résistance d'un fil conducteur cylindrique est proportionnelle à
sa longueur :
RS
7
L ;
JS
IVE
La différence de potentiel N' = r'à entre deux Doints d'un fil cylindrique
par-
Cotris par un courant électrique est proportionnelle à la longueur l' qui
sépare
ces deux points :
UN
potentiel
variables à volonté et connues en valeur relative, au moyen
d’un appercil
RA
n
cun courant entre les conducteurs C, et C, ; si la dérivati qu’il ne passe au-
on ACCC est par-
— courue par un courant #, il
7
UI
reste approximativement
A TT 8: exact à la condition que ce
7" ‘ courant 2’ soit négligeable par
BC
Y
versé par un courant proportionnel à sa surfaents de la section du fil est tra-
ce, Si nous considérons le fil AB
AR
comme formé par la juxtaposition de x fils de
longueur / et de section s' = 5
IBR
= Le Ta résis-
Va Vr Va— Vn
tance est 7’ — en
= 47, Nous voyons donc que :
La résistance d'un fil cylindrique conducteur est inversement proportionnelle
YL
à sa section :
IS =
no
SIT
Les deux lois qui donnent la variation de la résistance avec la longueur ct
avec la section peuvent être réunies dans la formule :
. j ER
LA = p s’
e.
Ce coefficient, qui ne dépend plus des dimensions du fl, ne dépend que de sa
nature et de son état, et caractérise le métal dont il est formé, On l'appelle
la résistivité de ce métal. On considère aussi souvent l'inverse de la résisti-
LU
Conque : elles supposent simplement que la section soit constante et les di-
mensions transversales petites par rap-
“port à la longueur. En fait, les résis- ds
NT
rt
A
AS
? ‘ Fc. 158.
UI
RY
de
éléments
longueur : si 4S est la section de l'élément ds, et o sa conductivité,
la résis-
tance du fil entre les deux points À et B sera :’. .
RA
TJ
_ f°&.
cas’
LIB
a L .
ITY
quotient du nombre V qui
. mesure Îa différence de potentiel établie entre ses
extrémités par le nombre à
qui mesure l'intensité du courant qui le traverse : on a :
RS
V :
‘ =
?
L'unité de résistance est la résistance d'un conducteur
IVE
13 courant égal à l’unité de courant lorsqu'on établit qui est parcouru par
entre ses bornes une diffé-
rence depotentiel égale à l'unité de différence de
potentiel. Le
‘Cette définition est valable dans tous les systèm
es d'unités.
UN
. n 31 . . .
($ 78) ; celles de l'intensité de courant sont I — LAPT ($ 133);les dimensions
RA
des formules :
1 k ur, e
|
r= px. ou‘, … =
I/
1 Lu
SE R'L T-x,
UI
Y
le travail des forces électriques qui agissent sur elle soit égal à un erg. Comme
l'unité électromagnétique C. G.S. de quantité d'électricité vaut © — 3.1010
AR
unités électrostatiques C. G. S., l'unité électromagnétique C. G. S. de diffé-
rence de potentiel vaut 1/0 = 1/3.101° unités électrostatiques C.G.S. (cf.$ 151).
L'unité électromagnétique C. G. S. de résistance est, d'après notre définition
IBR
générale, la résistance d'un conducteur qui est parcouru par un courant d'intensité
égale à l'unité électromagnétique C. G. S. d'intensité de courant (i = 0 = 3.10
u. é.s.) lorsque la différence de potentiel entre ses bornes est égale à l'unité élec-
YL
tromagnétique C. G. S. de différence de potentiel (V = 1/0 = 1/3.10% u. é. 5.)
Elle est égale à 7 — Vi = 1/0? = 1/9. 10% unités électrostatiques C. G. $.
(cf. $ x5t). . .
L'unité pratique de différence de botentiel est le volt; le volt est, par défini-
SIT
tion, égal à 108 unités électromagnétiques, de sorte que l'unité pratique de
travail, définie par la formule W = qV à partir du coulomb (10-t u. é. m.)
et du volt est le joule, qui vaut 10° ergs. Le volt vaut 10‘/c = 1/300 d'unité
ER
électrostatique C. G. $.: c'est la définition provisoire que nous avons donnée
au paragraphe 23. . . , .
L'unité pratiquede résistance est la résistance d'un conducteur qui est Bar-
NIV
courts par un courant d'un ampère lorsqu'on établit entre ses extrémités une
différence de potentiel d'un volt : elle a reçu le nom d'ohm. On emploie naturel-
lement aussi les multiples et sous-multiples décimaux de l'obm, en particulier
le mégohn, qui vaut un million d’ohms, et le æicrohim, qui vaut un millionième
LU
d'obhm. : .
La différence de potentiel d’un volt valant V = 10% u. é. m., et l'intensité
d'un ampère valant # — 10°1 u.é.m., le conducteur de résistance égale à l'ohm
a une résistance 7 — V/i = 10° u. é, m. L'ohm vaut 10° unités électromagnétiques
RA
,
pour l’ampère ($ 134) que l’on reviendraitx à partirC.G.S
de 1935 à la définition
de l'ohm comme une résistance égale à z0° u. é. m. C.G.S.
Dans la pratique, on calcule généralement les résistivités par la for-
UI
(") La section de cette colonne de me reure est d'ailleurs de 1 millimètre carré; maïs la déffni-
il est plus facile de mesurer avec précision,
tion est donnée à partir de la masse, qu
‘214 … ! LOI D'OHM
prendre garde qu'il s'agit là d'unités qui n’appartiennent à aucun système
RY
régulier, et, dans les formules générales où intervient la résistivité, il faudra
transformer les nombres usuels de façon à l’exprimer, parexemple, dansle sys-
tème électrostatique, I] suffit de se rappeler que l'unité électrostatique C. G.S.
RA
de résistance vaut 9.101! ohms, et par conséquent que l’unité électrostatique
de résistivité vaut 9.10!1 ohms-centimètres.
LIB
139. Données numériques et résistances usuelles, — La résistivité
des métaux est en général de l'ordre de quelques microhms-cm. Les métaux
les plus conducteurs sont l'argent et le cuivre : aussi emploie-t-on le cuivre
pour les câbles électriques, les enroulements de dynamos, etc. Les alliages
ITY
ont en général des résistances supérieures à celles des métaux purs : on les
emploie lorsqu'on veut obtenir de grandes résistances, par exemple pour la cons-
truction des rhéostats. Toutefois certains bronzes, phosphoreux ou siliceux,
RS
ont une résistance électrique peu Supérieure à celle du cuivre, tandis que leur
résistance mécanique -est très supérieure : ils sont souvent employés pour la
construction des lignes aériennes. ‘ 7, oc
La résistivité d’un conducteur varie avec la température : elle augmente
IVE
avec la température dans la plupart des cas, et on peut en général représenter
sa. variation par une formule de la forme : _
UN
| - p= Po (I + œf).
La précision avec laquelle on-peut mesurer la résistance d’un conducteur
a permis d'employer cette mesure à la détermination de très faibles élévations
de température, comme celles d'un fil de platine recevant un rayonnement
L
Fer... .- | "II 55
Mercure sssssssossee
Ferro-nickel css
- 94:076 . &,8745
0,74 Fe: 0,25 Ni: 0,008 C 80 -:
Maillechort sers 9
BC
Y
da .ure 160, les spires sont
int. -calées entre des plots sur
AR
lesquels s'appuie un contact
glissant : le courant arrive par
la borne de gauche, qui com-
IBR
munique avec le premier plot,
traverse les spires comprises
entre les différents plots, jus-
YL
qu’à celui sur lequel repose la
manette, et s'écoule par une
bone qui communique avec la
manette : la résistance aug-
SIT
mente à mesure qu'on déplace
SR
la manette vers la droite.
PT
Dans le rhéostat de la ER
figure 1671, la résistance est
Er
constituée par un fil isolé
enroulé sur un cylindre; ses
NIV
déplace le curseur
. € vers la droite : le
rhéostat ainsi utilisé
r\ ilaAS
I/
constitue un poten-
i
tiomètre. .
hujh
J} RTE
AS
1 55%
On utilise cons-
# ES
tamment dans les
laboratoïres de me-
UI
2
La figure 162 représente un des modèles les p lus couramment employés
c : ; lesLes
différentes bobines forment des séries analogues à celles des boîtes de poids :
leurs résistances sont les multiples x, 2, 2, 5 de l'ohmet de ses multiples dé-
cimaux, et la résistance totale est de 11.110 ohms. Leurs extrémités sont réu-
216 | LOI D'OHM
nies à des pièces de cuivre fixées sur une plaque d'ébonite : des chevilles de
RY
cuivre, qu'on enfonce dans des échancrures ménagées entre elles, permetten
t
de supprimer du circuit les résistances correspondantes, dont la valeur est gra-
vée sur l’ébonite. Il faut prendre soin d’enfoncer ces chevilles avec une
forte
RA
pression, les résistances de contact n'étant négligeables qu'à cette condition.
Les résistances des boîtes de résistances sont étalonnées en les comparant
à l'ohm-étalon par les procédés que nous verrons plus loin. Cet étalonnage
n'est valable que pour la température à
LIB
laquelle il a été fait, le plus sou-
ITY
RS
IVE
UN
régime permanent est atteint, la charge portée par les portions de conducteurs
qui l’environnent reste constante. La quantité d'électricité qui arrive à
Chaque instant au point C est donc égale à celle qui s'en éloigne, La somme des
BC
inlensités des courants qui s'approchent d'un sommet du réseau est égale
à la
Somme des intensités des courants qui s'en éloignent.
Cette loi ‘
est ce qu’on appelle la première loi de Kirchhoff. Choisiss
sens positif ons pour
sur chaque conducteur le sens qui s'éloigne du
considérons point C (fg. 164), et
l'intensité du courant électrique qui le parcourt
comme une gTan-
RÉSEAUX DE CONDUCTEURS
217
deur algébrique, positive quand le courant circule
dans le sens positif; négative
quand il circule dans le sens négatif : la somme
algébrique des intensités des
Y
courants qui s'éloignent d'un sommet du réseau est nulle.
On peut écrire :
AR
Zi=o.
IBR
que la somme
YL
SIT
B
Fic. 163.
ER . .
‘F0. 164.
lesquels le sens positif choisi s'éloigne du sommet est égale à la somme algé-
brique des intensités des courants correspondant aux
conducteurs pour lesquels le sens positif s’en rapproche.
Considérons maintenant un circuit fermé formé par un
LU
Va Ve ri Ve— Vi = is Vs —Va=isrs
CE
Zri= 0.
dans lequel on parcourt le circuit, il est évident qu'ils devront figurer dans
i terme — 7i ; au lieu
jeu de +F7 71. |
“ Poe RU Ner la distribution des intensités dans un réseau de conducteurs,
.e
iti arb itraires sur chacun des conducteurs,
on prendra des sens positifs et on
nn.
écrira les relations de Kirchhoff pour les différents sommets et jour les
diffé-
RY
rents circuits fermés que l'on peut constituer, On aura un système d'équa-
tions linéaires, qui contient exactement autant d'équations indépendantes
qu’il en faut pour déterminer les intensités inconnues. Ces équations admettent
RA
‘un seul système de solutions, et fournissent les valeurs algébriques
des inten-
sités.
Si on considère par exemple le réseau de conducteurs de Ja figure 163, et si
l'on prend comme données l'intensité du courant qui y est amené par
LIB
le con-
ducteur PA et s'écoule par le conducteur DQ, on vérifiera aisémen
t qu’on
obtient six équations indépendantes pour déterminer les intensités
dans les
six conducteurs du réseau en appliquant la première loi de Kirchho
ffaux trois
sommets À, B, C, et la seconde aux trois circuits ABC, BCMD
ITY
et CMDN.
L'équation qu'on obtiendrait en appliquant la première loi de
au sommet D est une conséquence des trois premières, celle Kirchhoff
qu'on obtiendrait
en apoliquant la seconde loi au circuit BCND, par exemple,
est une consé-
RS
quence des deux dernières.
La démonstration que nous avons donnée de la seconde loi de Küchho
Suppose ft
implicitement tous les conducteurs de même nature, Nous
IVE
verrons
dans le prochain chapitre comment il faut modifier la formule
pour teni:
compte des différences de potentiel au contact entre deux
métaux différen ts :
nous verrons également plus loin ($173) que la relation Sri
= 0 reste valable
pour des circuits formés de métaux quelconques, pourvu
UN
‘ ducteur PA se partage en A
1 OZ M 1 . : entre différents conducteurs
— À = Mer, = :. AM,B, ANLB, ete, qui se .rejoi-
NT
üHitine. =I
BC
Y
Cn peut écrire ces relations :
AR
Vin _Dhbhth I
| 1 ZI 1 lil, ÿ'1
IBR
“a. Va Ta nn Ve 13 °° r
YL
au
faisceau de conducteurs, I] sérait parcouru par un courant d'intensité I, et
-on aurait, d’après la loi d'Ohm : :
SIT
Va—V= Red
R
luent. su
Un cas important est celui d'un
appareil de mesure des intensitès de
NT
btenir la valeur de I, . .
Re ultiplier Les indications de l'appareil par un nombre #1, qui est le rap-
AS
I ï
i . I ms I _g Serge
ls €.
= î =1 s
AE
1 I,
BC
Si l’on veut, par exemple, que”! soit égal à 100, il suffit de prendre gs = 99
on $ = £ / 99.
220 LOT D'OHM
Dans la pratique, il n'y a pour ainsi dire pas une seule mesure
de courant
dans laquelle ilne soit fait usage d’un sbunt, soit que l'opérateur
RY
le
même, soit que le constructeur l'ait disposé une fois pour toutes dispose lui-
à l’intérieur
- du boîtier de l’appa-
RA
reil. Les ampèremètres
à cadre mobile, par ex-
emple, donnent en géné-
LIB
ral une déviation cor-
respondant à toute l’é-
chelle lorsque le cadre
est traversé par un cou-
ITY
rant de quelques milli-
ampères: ilfautshunter
le cadre pour mesurer
des courantssupérieurs,
RS
et on peut mesurer un
courant quelconque, de
or
1.000 ampères si l’on
IVE
veut, en choisissant cor:
venablement la résis-
tance du shunt.
UN
Lorsqu'on utilise un
shunt extérieur, lescon-
nexions sont en général
celles que représentent
L
gligeables, Do
142. Pont de
UI
Wheatstone,— Onuti.
lise, pour la comparaison des résistances,
un montage connu sous le nom de pont
de Wheatstone, Quatre résistances
BC
Tu T2
T8 T4S0nt disposées de façon à
former un
quadrilatère (fig. 160) ; au moyen FIG. 169.
d’une
pile P, on établit entre deux Sommets
opposés À et B une certaine différence
de potentiel : entre les deux autres sommets C et D on dispose un galva-
RÉSEAUX DE CONDUCTEURS 221
nomètre G. Lorsque le régime permanent cest établi, il passe un certain
courant dans la diagonale CD : on dit que Le pont est équilibré lorsque son
Y
intensité est nulle.
AR
L'application de la première loi de Kirchhoff aux points C et D montre que
les conducteurs AC et CB sont alors parcourus par un même courant £;, ct les
conducteurs AD et DB par un même courant %,. L'application de la seconde
IBR
loi aux deux circuits ACD, BCD donne les équations :
ii = too ia = de
YL
On peut remarquer que ces équations expriment que les potentiels Ve et Vo
des points C et D sont égaux, en exprimant que les différences de potentiel
Va — Vo et Va — Vpn d'une part, Vo — Vs et Vo — Vn d'autre part, sont
égales. Si on égale les deux valeurs qu'elles fournissent pour le rapport 5 : #,
SIT
on obtient la condition d'équilibre du pont en régime permanent :
ER
Pour mesurer une résistance inconnue 74, on réalise un pont de Whcatstone
avec cette résistance et trois résistances étalonnées Ty To Ta Cton fait varier
NIV
l’une de ces résistances jusqu’à ce que le pont soit équilibré. On emploie géné-
ralement des boîtes de résistances spéciales, dites boîtes à pont, contenant les
LU
RA
NT
CE
I/
AS
FiG. 170.
trois résistances r,7273 connectées de tellesorte au ai fitde réunir, par des sis
UI
de résistances To, 100 et 1.000, de sorte qu'on peut tdonx SE nepPOrt rel 7: es
valeurs 0,01, 0,1, I, 10 et 100 la résistance Ta peu ones ones les valeurs
exprimées en nombres entiers d'ohms de x à 11.110 ohms. Deux interrup-
222 . . LOI D'OHM
teurs I'et J permettent de couper le courant de Ia pile ou d'isoler le galvano-
RY
mètre : pour faire une mesure, on ferme d’abord l'interrupteur I, pour laisser
le régime permanent s'établir dans les branches du pont, puis l'interrupteur JT:
l'impulsion du galvanomètre donne immédiatement le sens de la différence
de potentiel Ve— Vp. Il est important de ne laisser passer le courant que pen-
RA
dant le temps strictement nécessaire à l'observation, pour éviter l'échauffe-
ment des fils ; il est également important, pour éviter toute perte de temps,
d'essayer les diverses bobines de la résistance 7, dans l’ordre strictement
LIB
décroissant, jusqu’à ce qu’on ait trouvé deux valeurs de cette résistance don-
nant, l'une une déviation à droite, l’autre une déviation à gauche. On peut
enfin, lorsqu'on a trouvé deux valeurs de r, différant d'ün ohm, l’une trop
forte et l'autre trop faible, pousser l’approximation plus loin en mesurant
Y
les déviations correspondantes, et admettant qu’elles sont proportionuelles
SIT
“à l'erreur de réglage.
Les mesures faites par cette méthode peuvent être extrêmement précises,
si l'on dispose d’un galvanomètre sensible, Même avec un galvanomètre de
‘type courant, il est facile, dans la mesure des résistances moyennes, d'obtenir
ER
une précision du cent-millième, à condition que les résistances soient définies
avec cette précision : il est nécessaire que tous les contacts soient parfaite-
ment assurés, que les résistances des fils de connexion des branches du pont
NIV
= —
d’un
Champ électrique É — — grad V (1) : ilest naturel d'admettre que
sa direction
est la même que celle de la cause qui le produit, et qu’il lui est
proportionnel.
C'est cette hypothèse qui est à la base de la théorie donnée
I/
l'énoncerons, en disant :
par Ohm ; nous
. Le vecteur courant électrique ($ 135) en un Doint d'un ‘
AS
> —
i=6ËE.
Nous admettons que, dans 1 conducteur homogène, parcouru
BC
par un régime
Y
Nous
:
prendrons comme point de départ ces hypothèses fondamentales,
AR
que nous admettrons sans chercher à les vérifier directement, et nous en déve-
lopperons les conséquences. Nous montrerons en particulier que, parmi
ces
. conséquences, se trouvent les lois données aux päragraphes précédents pour
R
les conducteurs linéaires, lois dont la vérification résulte de l'ensemble des
mesures électriques ($ 136). ‘
LIB
>
Le calcul du vecteur courant 7 résulte du calcul du vecteur champ élec-
[ .
> °
triqueE en chaque point, et ce dernier calcul se ramène au calcul de la fonc-
Y
- >
tion potentiel V. Le vecteur courant : a en chaque point même direction que
SIT
le champ électrique É, il est normal à la surface V — Ce qui passe par ce
point ; les lignes de courant soit confondues avec les lignes de force, ct sont les
> > .
trajectoires orthogonales des surfaces équipotentielles. La loi d'Ohm +? = 6£ ER
peut s’écrire :
— _
i=—ograd V.
NIV
Nous avons déjà remarqué .($ 135) qu'en régime permanent le vecteur
? satisfait à la condition div
courant = o. Il résulte de la loi d'Ohm que
| © A , . ;
rien nous apprendre sur les déplacements réels des charges électriques qui
produisent le courant électrique. Rien ne nous empêche de supposer que
seule l’une des deux électricités est susceptible de se déplacer ; maïs nous
devons supposer que, dans chaque élément de volume du conducteur par-
I/
du slindre (fig 171) et les surfaces équipotentielles sont —>les plans‘ de scc-
BC
è° , :
tion droite du cylindre La grandeur à du vecteur courant # en un point M1
est : : . av.
15
GRUHAT, 4° éd,
224 _ LOI D'OHM a
La fonction potentiel V et sa dérivée o ont la même valeur en tous les
RY
‘points du plan de section droite PQ : il en est de même de la quantité r, et le
courant total I qui traverse la section PQ du fil est : |
RA
I=is=—os .
LIB
al
- a en tous les points du fil la même valeur :
| WI
& 0
Y
SIT
et la variation totale de la fonction potenti1 d’une extrémité à l’autre du
fil est :- E
V—v=—f aA—S,
N y_1lr
ER
o
1"
Os
Q
- longueurs en centimètres. - | | |
On fait quelquefois les calculs en exprimant le courant ? en ampères
AS
par
centimètre carré et la résistivité p en ohms-em. : la relation É = ei donne
alors
.. le champ électrique en volts par centimètre. Ces unités sont commode
s au
UI
Y
soient maintenues par une source d'électricité à des potentiels constants V,
et V,; il va passer dans le milieu un courant allant de l’une à l’autre de ces
AR
surfaces, qui sont dites les électrodes d'entrée et de sortie du courant: Ies.
lignes de courant vont de l’une à l’autre des électrodes, et elles sont normales
aux surfaces équipotentielles (fig. 172). \
R
La détermination de la distribution des courants dans le milieu conducteur
LIB
se ramène à la détermination de la fonction potentiel V. Comme en tout point
> .
du milieu conducteur, on a AV = —divE= 0,leproblèmerevientà déterminer
une fonction V qui ' ‘
satisfasse, en tous les :
Y
points de l’espace qui
SIT
environne les élec-
trodes, à la condition
AV = o, et sur les.
électrodes, -à la condi- ER
tion V = Cie. C'estle |
même problème que
celui qui a été étudié
NIV
en électrostatique poux
l'équilibre des conduc-
teurs (chap. 1v et v);
LU
lessurfaces équipoten-
tielles' sont les mêmes
dans les deux cas, les
lignes de courant du
RA
tique. La solution trouvée pour le milieu indéfini est évidemment encore va-
lable pour un milieu fini, limité par une surface formée tout entière par des
lignes de courant du système indéfini. On saït résoudre le problème dans un
CE
certain nombre de cas, et les résultats trouvés onttoujours étéen accord avec
ceux qu'on obtient expérimentalement en mesurant les potentiels en diffé-
‘ rents points du conducteur.
Il est facile de montrer, par des raisonnements analogues à ceux que nous
I/
milieu, , et par conséquent le vecteur courant , sont des fonctions linéaires des
. . >
à tra
: il en est de même du flux T du vecteur 5 à travers la sur-
7 j à
Î
UI
$,
PS ces due du courant total qui traverse le milieu entre les électrodes
I s’annule avec la différence de potentiel V, — V,, il lui est
TL et S 2 : comme
nécessairement proportionnel. Le courant qui traverse un milieu conducteur
BC
RY
— Par un courant d'intensité 4I:
. le vecteur courant : en un point M où la :
section du tube de courant est 4S a pour
| grandeur i = a le champ électrique É en ce point est tang
RA
ent au tube de |
Courant, et a pour grandeur E =? =
4x. la différence de potentiel entre
LIB
-deux points MM voisins sur une même
ligne de courant est Var — Var =
| a ds .
En intégrant cette expression tout c dS
le long de la ligne de courant, on obtie
nt :
Y
Fo ‘
| VV = ral, 1 ds
SIT
avec r -f 5 4
. 4.
L’intensité totzle I du courant qui trave
” €n faisant la somme des intensités rse le milieu conducteur s'obtient
ER
4I qui parcourent les différents tube
force : . . . | s de
=V=
: V, ,
NIV
ns avec. LL f:
k-f Lffr
Ce calcul est celui de la résistance
d’un faisceau de conducteurs : la
LU
: V
I/
FiG. 173.
_ Fic. 174.
AS
. Ds
exprimer la résistivité 6 — ce
j e 0 I
ohtus-cm., ‘ et les , longueurs’ et ;
les surfaces
en centimètres et en centimètres Carr
és : on obtient alors la résistance
BC
- Ohms. ‘ -R en
: - Nous citerons comme applicat ot |
ion l'exemple de la réalisation de
national : la colonne de Merc
ure, de I millimètre carr
l'ohm inter-
‘en À dans un ballon, d'enviro é de section, se termine
n 4 centimètres de diamètre, :
(Âg. 174); le courant y est amené Par une électrod rempli de mercure
'
e B opposée à À, et l'extré-
MiLIEU CONDUCTEUR HOMOGÈNE 225
mité de la résistance-étalon, c’est-à-dire le point dont on nxsure ie potentie
l,
Y
est en C, au centre du ballon. La théorie permet de calculer la résistance du
. mercure qui remplit le ballon entre la sortie À du tube et le plan de l’élec-
AR
trode C; cette résistance n'est pas négligeable, elle est équivalente à celle
d’une colonne de mercure de x millimètre: carré de section et d'environ o12,45
de longueur. La correction à apporter à la longueur (106,3) de l'ohm pour
R
tenir compte des deux extrémités est donc d'environ omm,0, et atteint presque
LIB
le millième de cette longueur. -
Y
SIT
ER
NIV
LU
RA
NT
CE
I/
AS
UI
BC
RY
RA
CHAPITRE XV
oo . ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
Y LIB
L— LOI DE JOULE
SIT
146. Loi de Joule, — Reprenons l'expérience qui nous
Courant électrique’: deux conducte a servi à défirir le
urs Cet C (fg. 175), portés
ER
ment à des potentiels Viet V,, respective- . :
sont reliés par un fil
méta llique AB. Entre l'instant
£ et linstant z + di,
il s'écoule dans le fil une:
quantité d'électricité
NIV
L : ‘
: W — (Va — Va)g = (Va — Va)it,
. L'expérience montre que cette énergie
I/
an A: |".
fil parmi les propriétés: générale B
s
” Courant électrique ($ 130). La quan du r Ve
tité” *
de chaleur dégagée Q est équivalente
UI
FIG. 156.
au .
travail W, et on a, en désignant par
J l'équivalent mécanique dela calor
ie :
BC
Y
JQ = W = rit. :
AR
Le phénomène de dégagement de chaleur dans un conducteur est souvent
appelé effet Joule, et la loi que nous venons d'obtenir est la loi de Joule :
La quantité de chaleur dégagée par le bassage d'un courant continu dans un
R
. conducteur est proportionnelle à la résistance du conducteur, au carré de l'intensité
du courant, el au temps pendant lequel le courant a passé.
LIB
Cette loi a été établie expérimentalement par Joule en 1841 ; nous ne rela-
terons pas ses expériences, pas plus que nous n'avons indiqué de vérification
expérimentale des lois fondamentales dont nous l’avons déduite ; nous consi-
dérerons que la loi est vérifiée par l’ensemble des applications qui en ont
Y
été faites. .
SIT
Si la résistance 7 est mesurée en ohms, l'intensité # en ampères, et le temps {
en secondes, la relation Va — Vs == ri donne la différence de potentiel en
volts, et la relation g — i# donne la quantité d'électricité en coulombs. La rela-
tionW = (Va — Ve) g donne alors l'énergie en joules ($ 23), et il en est de
ER
même de la relation W = ri%, On obtiendra la valeur de Q en petites calories
en prenant pour J la valeur 4,18, qui exprime en joules l'équivalent méca-
nique de la petite calorie. . |
NIV
Y
= = pi,
ME cn Elec:
147. Applications. — La li de Joue est ONE c
dégagée pa
CE
i iculer la chaleur
enroul ements des dynamos et des moteurs, ou câbles des
le de
représente de la puis-
transports d'énergie électrique. Cette chaleur dégagée , pour améliorer le
perdue
sance perdue, et c’est pour réduire cette puissance
I/
rendement des machines ou des transnu issions, quon doit prendre pour
consti tuer les conduc teurs du cuivre de faible résisti vité et leur donner une
AS
du courant
cette élévation de température qui limite généralement 1 intensité
qu'on peut faire. passer dans un appareil. Elle est extrê mement variable
tue le refroi dissem ent des conduc-
t les conditions dans lesquelles s'effec
suivan
teurs : pour une même résistance et pour un même courant, l'élévation de tem-
4
.
RY
- Valeurs de la densité de Courant,
en ampères par millimètre carré
admet qu’il est imprudent de dépasser , qu'on
dans la pratique industrielle, pour des
fils de cuivre : ‘ u °
RA
Enroulements de dynamos : induit.
. ss... tester ess
— — inducteur, ...., séessssessssesese 4
Canalisations électriques: filnu à es 2
l'airlibre (sectionsinférieures à smmi
LIB
— — fil sous moulure, ..,..... ) 6
, .
Les bobines des boîtes de résistances,
Particulièrement mal refroidies qui sont noyées dans la paraffine,
* On peut admettre que la puis sont
Y
-en Chaleur dans chaque bobine sance dépensée
ne doit pas dépasser 1 /10 de watt
maximum qu’on: peut faire . Le courant
SIT
passer sans danger dans une
- bobi ne de I.000
obms est, d 1 après cette règle
Sos
, = V T.00 0,1 Zn
0 = 100 d ampère.
. : C'est le dégagement de
chaleur dû à l'effet Joule qui
ER
part des appareils de chauffage est utilisé dans Ja plu-
électrique : bouilloires, fers à repasser, four
3 s à
NIV
de sectionconvenablement choisie
que l'intensité du courant ait ; ce fil fond avant
attei t une valeur dangereuse
appareils du circuit, pour les autres
:
. 148. Mesures basées sur la loi
RA
. - : JQ = rit,
permet de calculer la résistance 7 du , |
conducteur, si l’on mesure l'intensité
. Courant. ‘ ; du
CE
Y
encore plus précise que leur mesure absolue : la quantité de chaleur apportée
.… dans un calorimètre, où estplongée une résistance, par uncourant électrique qui
AR
la traverse peut être calculée en valeur relative avec une très haute précision,
ct l'emploi de ce procédé pour produire une quantité de chaleur connue a reçu
de nombreuses applications. Nous citerons, par exemple, la détermination de
R
la chaleur spécifique de l’eau aux différentes températures. ‘
LIB
149 Ampèremètres thermiques. Ia mesure de la quantité de chaleur
dégagée dans une résistance connue permet de calculer l'intensité du courant
qui la traverse. Les méthodes calorimétriques sont d'un emploi trop compli-
qué pour être pratique, mais on peut
Y
estimer la quantité de chaleur dégagée
SIT
par l'élévation de température du
conducteur, mesurée par la dilatation
qu’elle produit. Ce principe est celui des
ampèremètres thermiques. Le courant
ER
échauffe un fil fin AB fixé à une de
ses extrémités À ; les déplacements de
l'autre extrémité sont amplifiés par un-
NIV
compa-
dégage plus de chaleur; l'ampèremètre est gradué empiriquement, par
i areil. . Le
Tes appareils Srésentent l'inconvénient que les résidus de dilatation du fil
CE
,
en Fe rene auent. ee
ouels de ce type donnent une déviation correspondant à
AS
It À 0,2 ampères sous 2,5 Volts. Ils sont assez fragies, en ce sens que le
passe, e d' m courant ne dépassant que relativement peu celui qui corres-
pond à la déviation
: totale
nt à employer ruptureappareils
produit lacomme Me fe a des appareilsil
par porthermiques
BC
RY
plus grande faculté de surcharge que les appareils à dilatati
on d'un fil: Ja
consommation devient particulièrement faible si l'élément
chauffant ct la
soudure corresp ondante sont placés dans une ampoule où l’on a fait
RA
de façon à éviter leur refroidissement par convect le vide,
ion et à obtenir pour üne
même énergie dépensée une élévation de température
plus grande : on arrive
ainsi à construire des instruments thermiques capable
s de mesurer des cou-
LIB
rants de 2 à 3 milliampères.
* Dans les ampèremètres thermiques, comme dans tous
les appareils où le phé-
nomène à observer dépend du carré de La grandeur à mesurer, les
voisines du zéro sont très serrées, et ils ne peuvent graduations
pratiquement servir que
Y
pour des intensités du courant supérieures au tiers
de l'intensité maximum
qu'ils peuvent mesurer. Ils ne sont guère employ
SIT
és pour les mesures de cou-
rants continus; mais nous verrons que ce sont les
appareils de mesure les pius
.Amportants pour les Courants alternatifs: Ils peuvent naturellement
d’un shunt ($ I41) pour servir à la mesure être munis
d’une intensité élevée, ou d’ime
ER
résistance additionnelle ($ 136) pour être
employés comme voltmètres.
,
NIV
| Va— Vi = vi. | L |
UI
voient |
Y
AR
Nous savons que ces formules définissent les différentes unités électros-
tatiques (u. é. s.) C. G. $. lorsqu'on prend pour unité de quantité d'électricité
R
l'unité électrostatique C. G. $., comme unité de temps la seconde et comme
unité de travail l'erg. Nous ne reviendrons pas sur les définitions et les dimen-
LIB
sions de ces unités, que nous avons déjà données ($$ 22, 46, 78, 133, 138).
Y
de la seconde et de l’erg par les formules du paragraphe précédent. Nous ne
SIT
reproduirons pas ici les définitions des u. 6. m. C. G. S. de quantité d’électri-
cité et d'intensité de courant données au paragraphe 133, ni celles des u. é. m.
‘€. G.S. de différence de potentiel et de résistance, que nous avons données
Au paragraphe 138. Quant à l'u. 30. C. G. S. de capacité, il résulte immédiate-
ER
ment de la formule de définition g = € (Vä-Vn) que c’est la capacité d’un con-
-densateur dont la charge est égale à l’u. é. m.C.G.S., de quantité d'électricité
quand la différence de potentiel entre ses armatures est égale à l’u. é. m.
NIV
C. G. S. de différence de potentiel. |
Répétons encore une fois que, dans le système électromagnétique C. G. $,
comme dans le système électrostatique C. G. $., l'unité de temps est la seconde,
l'unité de travail est l’erg: l'unité de puissance est l'erg/seconde. D autre part,
LU
une chute de potentiel égale à une u. é. m., et produit par suite un travail d'un
erg. Appliquons à cette expérience la formule W = g (Va— Va), en exprimant
les. différentes grandeurs en unités électrostatiques. Nous avons W = 7,
NT
CRC)
Va Vo
Ÿ = n =
Qt
,
1
AS
l'un é. m. C. G. S. de rési fstance est 9.10° fois plus pelile que lu. ë. s. C. G.S.
Prenons enfin un condensateur pour lequel on a, en u. é. m. C. G.S.,
UI
Va—Vr=1,C=retg=1;ona,enu.é.s. C.G.S.:
| 3 LL;
Ce 1
BC
, %. é. s. C. G.S.
l'u. é. m.C. G.S. de capacilété vaut 9.10ten
es
t également de calculer les dimensi ons
Les form ules de défi niti on per met
234 _ ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
. desu. 6. m., à partir de celles de l'unité de
” - d'intensité de courant (8133): quantité d'électricité et de l'unité
.
RY
‘ 1 1 |
Q = JM, 11
I = LM,
RA
On obtient pour l'u. é. m. de différence de
potentiel :
v=N_ Ir
2AIT
.2 - jp
8 ‘1 :
LIB
pour l’u. é. m. de résistance :
Y
SIT
ER
152. Unités pratiques. — Nous avons déjà
dit ($ 134) que le système
NIV
>
| q = à, .
la définition de l'unité pratique de quant
ité d'électricité, le coulomb, qui
vaut 1/10 d'u. é. m. C. G. S.,et3.1
0 ué.s. CGS
‘ L'unité pratique de résistance est l'ohm !
I/
9.101
L'unité pratique de différence de potentiel
, aire, définie par la formule : est le volt. C’est une unité secon-
oi |
,
UI
7 Va— Vs = pi .
Le volt est la différence de potentiel qui existe entre .
résistance d'un ohn Parcourue par un
les deux extrémités d'une
courant d'un ampère. Si on applique
cette résistance, qui vaut par définition 10° à
BC
-Courant égal
u. é. m. ét est parcourue par un
à'r0"1 u. é. m., la loi d'Ohm, on
trouve, en unités électromagné-
_ tiques, Va Vs = 109. roi — 108, Le volt vaut donc
. I .
108 u. é. m. C. G.S.,
et par conséquent 3108 . I
© 300
‘ T
é.s. Ce G. $.
î
4
Y
tique de travail, qui est le joule, par la formule : .
AR
W= g {Va — Va).
R
Va — Vs = 108, donc W = 107 : le joule vaut 107 ergs. De même l'unité
LIB
pratique de puissance, le watt, vaut 107 ergs/secondes.
- De même, nous avons déjà donné ($ 46) la définition de l'unité pratique de
capacité, le farad, à partir du coulomb et du volt, par la formule :
Y
ge C(Va
— Va).
SIT
q= 1, Va— Vp=1,ona,er u.é.m.,g= 1071,
Si l’on a, en urités pratiques,
1
.Va— Vs = 108, donc € — = = 107%, Le farad vaut 10? u. 6. m.C, G.S., et
ER
ar suite9, roltu. é. s. C. G.S. ae
? On vérifiera que les différentes définitions données dans ce paragraphe
conduisent bien aux valeurs des unités pratiques en unités électrostatiques
NIV
technique, ne
Ponte qui sont eusceptibles de se modifier avec les progrès de la
a i des définitions correctes. |
ion Je nous avons données des unités secondaires, à partir des
unités principales, sont les définitions légales (décret du 26 juillet 919). Mais
NT
par
nous savons déjà que les définitions légales des unités principales, onnges
1919 ($$ 134 et 138), ne sont pas celles que nôus \ enons de om L
la loi du 2 avril
de
ner, Conformément aux recommandations de la Conférence de Londres
CE
1908, les unités principales Jégales sont définies par leurs représent ations;
: 25 dit aussi férence
nc générale
ê é
des Poids et
s déjà dit aussi.que la 8e Con
de revenir, à partir de 1935, aux
Mesures, Fenue à Paris en 1933, à décidé
I/
Fcez précises pour que les différences entre les unités de Londres et les mul-
s rec tés C. G. S. ne dépassent jamais quelques dix-millièmes.
tps décimaus des pe nous ne ferons en général pas de distinction entre
UI
les deux systèmes < Poe appellerons ohm, ampère, ctc., les mntiples ou
sous-multiples décimaus exacts des u. é. m. C. G.S., et ras “ppe és obm
BC
RY
numériques , aussi bien dans le système pratique
que dans les systèmes électro.
statiques et électromagnétiques ($ 133).
Parmi les autres formules que nous
avons données, la plupart contiennen
t les coefficients e, ou bo et ne peuv
RA
être appliquées sans coefficient numériqu ent
e
statique (e, = 1,p — 1/c?) ou électromag que dans un seul système, électro-
nétique (Bo = 1, & = 1/0?). La plu-,
part aussi contiennent les expressions
de forces et de longueurs, et ne peuvent
LIB
être appliquées dans le'‘système prati
-
que qu'après avoir défini des unités pra-
tiques de force et de longueur.
Nous avons déjà dit ($$ 23, 79,
” système pratique ne peut être ratta 134) que le
ché ni au système C. G.S$., ni au
tème M. T. S., mais qu'on peut le sys- :
rattacher au Système M. K. S.; dans
Y
les unités de longueur, de masse et lequel
de force sont le mètre,le kilogramme
millisthène ; le système ainsi constitué et je.
SIT
car le coefficient Bo ÿ à la valeur
n'est pas un système électromagnétique,
p, = 1077, tandis que le coefficien
défini par la relation Ceto = 1 et t «, y est
est par suite, d’après les déterminations.
expérimentales de Ja quantité C
= 3.108 m/sec, égal à 1/9. r0®.
ER
. TT. — FORCE ÉLECTROMOTRICE
NIV
Y
alors :
=(fr+e)t,
AR
ou, en désignant par R la résistance totale r + 6 du circuit :
e= Ri.
R
En résumé, on appelle force électromotrice d'un générateur le rapport de la
LIB
Puissance électrique qu'il fournit à l'intensité du courant qui le traverse. |
L'intensité du courant qui parcourt un cirouit fermé comprenant 1n générateur
ct des résistances est égale au quotient de la force électromotrice du générateur qui
broduit ce courant par la résistance totale du circuit. .
Y
L/analogie de cette loi avec la loi d'Ohm est évidente : nous la désignerons
SIT
sous le nom de loï d’Ohm appliquée à un circuit fermé. Cette analogie montre
de plus que la force électromotrice cest une grandeur demême nature qu'une
différence de potentiel. Cette identité de nature résulte d'ailleurs immédiate-
ment de l’analogie des définitions des deux grandeurs : la différence de poten-
ER
tiel est le rapport du travail fourni à la quantité d'électricité déplacée, la
f. é. m. est le rapport de la puissance fournie à l'intensité du courant, c'est-à-
dire de l'énergie fournie par seconde à la quantité d'électricité qui traverse,
NIV
; d'und’un générateur.
€ “ — Si l’on 1
154. Différence de potentiel aux bornes
nérateur, lail différerice
veutge connaître
du suffit d'appliquer la loi Ved pe
de potentiel qui existe entre bornesa
— Vo sous sa première lesforme
CE
pi.
. pe : t6cieure du générateur
ré Si a rite ntité piest négligeable devantri,c est-à-dire devant
sIStance ex différence de potentiel aux bornes est égale à la force électro-
Et énérateur. Il en est ‘ainsi pour les accumulateurs dans toutes les
UI
ÿ & me
, :
. conditions d'emploi. , érateurs, il n’en est ainsi que lorsque la résistance
Pour la plupart des gén nde, et que l'intensité 2 du courant de-
BC
RY
cuit ouvert est égale à sa force électromotrice. . :
Lorsque le générateur fournit un courant, la différence de Dotcntiel entre scs
. Vornes est inférieure à sa force électromotrice : elle en diffère d’une quantité,
égale au produit de la résistance du générateur par l'intensité du courant aui
RA
le traverse, qu'on appelle souventla chute de potentiel olhnique à l'intérieur du
générateur. : | - |
Ces deux lois s’appliquent quelle que soit la façon dont la f. é. m. du gé-
LIB
nérateur varie avec l'intensité du courant qui le traverse ; mais leur applica-
tion est particulièrement commode lorsqu'elle en est indépendante. Ia
mesure de la différence de potentiel aux bornes du générateur en circuit
ouvert donne alors la valeur de saf. é. m., valeur qu'on peut utiliser pour
Y
l'application de la loi d'Ohm où pour le calcul de la différence de potentiel aux
SIT
bornes en circuit fermé.
La relation : :
‘ ‘ Vr—Vo=e—pi, .:
ER
est indépendante de la résistance du circuit extérieur, et exprim
e la différence
de potentiel entre les deux extrémités P et Q de la portion
PSQ du circuit, en
fonction des quantités e et p qui la caractérisent, et de l'intens
NIV
ité : du courant
5 : | qui la traverse dans le sens QP.On peut
A: NP considérer qu’elle remplace, pour cette
— AS Y- —— partie ducircuit, l'expression habituelle
LU
Vo—Vr= pi—e. | -
. Si l'on considère une portion de circuit AB, qui contient
un générateur S
CE
Va—Vi=ri—e..
AS
Y
séparés par une colonne liquide conductrice MN. constituée par de l’eau acidu-
lée. Les deux pôles de la pile sont l'extrémité P du conducteur PMet l’extré-
AR
mité Q d’un second conducteur en cuivre TQ soudé au zinc. Si l'on réunit les :
deux pôles PQ par un fil de cuivre, un cou-
rant passe dans le circuit ainsi formé; il va, à .Q_ TT _N M P
R
l'extérieur, du pôle positif P au pôle néga-
tif Q..
LIB
Nous avons déjà indiqué qu'à la surface
de séparationde deux conducteurs de na-
ture différente, il existe une différence de
Y
potentiel de contact ($ 80). Entre deux
points MM, très voisins de la surface de ‘Etc. 180.
SIT
séparation du cuivre et du liquide, par |
exemple, ilexiste une certaine différence de potentiel Vars— Vars, que nous dé-
signerons par Ja notation Cu/L. Soit z l'intensité du courant qui parcourt le
ER
circuit ; étudions les variations du potentiel tout le long. du circuit, en, appli-
quant la loi d'Ohm à chaque conducteur homogène, et en tenant compte des
différences de potentiel de contact. On a
NIV
Ve — Vni = pri
V—Veun.
Vra — Vr,
Va VsVi=DZs
= Zn/Cu
VVUEVe RS
Va
Na = pi LT F3 Var_— Cu/L =
LU
On obtient : | \
.* pitri—e=o,
CE
équation qui est identique à celle du paragraphe 153: nous pouvons déduire,
de l'existence de la différence de potentiel de contact, toutes les propriétés qui
ont été établies dans les paragraphes précédents. Nous voyons de plus que,
conformément à la définition du paragraphe 137, la résistance p de la pile est la
I/
somme des résistances des conducteurs en série qu'elle contient,et que sa f.é. an. est
la somme des différences de potentiel au contact entre ces conducteurs.
AS
RY
. même ordonnée que le point de départ À. Il est évident que la somme e des
RA
LIB
A +
Y
EP N,
D °
SIT
Lou tz Ne Mo
Pile L
P ER Q
Conducteur extérieur 7
FIG. 181.
NIV
CUT,
ü Zn N L: MCu
P Laa Mesure
__ 156. forcerélect
des forces électromotrices.
force-électromotrice pe ee 2
d’un générateur est
UI
Y
un voltmètre électrostatique ($ 72). |
AR
On peut mesurer avec précision le rapport des f. . m. de deux piles, ou,
d'une manière générale, le rapport de deux différences de potentiel, par une
méthode de zéro. Pour vérifier l'égalité de deux piles P, et P,, on oppose ces
R
deux piles, en réunissant par exemple leurs deux pôles négatifs par un conduc-
teur AA, et en réunissant leurs deux pôles positifs B,B, aux bornes d'un ”
LIB
P
— |
Y
SIT
(7}-
|
ER
L-&l
3 AT
l&æ, TA, 2
NIV
* galvanomètre G. S'il indique qu’il ne passe aucun courant dans le circuit, les
potentiels Va, et Va, d’une part, Vn, et Vs, d'autre part sont égaux, ctilen
est de même des différences de potentiel Vn, — VA, et V, — Va, qui sont
RA
ne passe aucun courant dans la partie du circuit qui contient la pile P;, c'est-à-
dire que sa f. é. m. e est égale à la différence de potentiel Ve, — Va. L'intensité
du courant dans les deux parties AC, et C;B de la résistance AB a alors la
même valcur ; si nous désignons par R, et R’, leurs résistances, par R la
I/
a = à (Va — Va).
+
RY
devant R (cas d’un accumulateur), la différence de potentiel Vi — Va est
égale à la f. é. m. e de la pile P, et la mesure donne directement le rapport des
f. é. m, des piles P, et P: .
RA
oi a _ Ra,
€ R
Dans la pratique, on constitue les résistances R, et
LIB
R', par deux boîtes de
résistances identiques ; on enlève d’abord toutes les chevilles de l'une des .
boîtes, et on maintient constante la somme Ri + R', En ayant soin, chaque
fois qu'on enlève une cheville de la seconde boîte, de la remettre à la place
correspondante sur la première. Avec un galvanomètre sensible, la
Y
méthode
peut être extrêmement précise, et on peut atteindre le z /100.000 si les résis-
SIT
tances et les-f. é. m. sont définies avec cette précision (CE. $ 142). Il faut
en
particulier prendre garde que nombre de piles se polarisent, c’est-à-dire
que .
leur f. é. m. diminue quand elles fournissent un courant ($ 172). La pile P doit
” être impolarisable, et il faut placer sur le circuit de la pile P,uninterrupteur
ER l,
. Qu'on ne ferme que pendant le temps strictement nécessaire à la constatat
ion
‘du sens de l'impulsion du galvanomètre. : -
Des mesures relatives faites par les méthodes d'opposition, on déduira des
NIV
mesures absolues, si l’une des piles étudiées est une pile étalon dont
la f. é. m.
est connue en valeur absolue, Le décret du 26 juillet 1919 indique comme pile
étalon l'élément Weston ($ 180) et donne pour valeur de sa f. é. m. à 20° 1,0183
LU
volt international. |
Pas = Ÿ = (Va Va
BC
Y
trique Ÿ qu’il fournit lorsqu'il est parcouru par un courant d'intensité à :
AR
® = ei,
R
W= = cit, | |
LIB
et la loi d'Ohm généralisée exprime que cette énergie est égale à la somme de
l'énergie Wro disponible à l'extérieur et de l'énergie w = pi dissipée par
effet Joule à l’intérieur :
Y
W= Wro + w, cit = (Ve — Vo)it + pitt, e = Vr — Vo + pi
SIT
L'énergie WrQ disponible à l'extérieur du générateur est inférieure à l’éner-
gie électrique totale, et 1e rendementest : ER
Wro _ Vr—.& Vo; _ pi,e
.W
NIV
We
On remarquera que cette fraction tend vers zéro, et que le rendement tend
vers l'unité, quand l'intensité z du courant tend vers zéro. ‘
RA
Les différentes relations que nous venons d'établir ne contiennent que les
caractéristiques P et e du générateur, et l'intensité ; du courant qui le traverse ;
elles sont indépendantes de la nature du circuit extérieur, des f, é. m. qu'il
NT
ces transformations de l'énergie dans l'étude des piles (chap. XvIT) et des
dynamos (chap. XXXIX). |
RY
s'effectue une décom-
- ù position électrolytique qui fait apparaître
‘de l'énergie chimique, où un moteur élec-
trique, qui fournit de l'énergie mécanique.
RA
Un tel appareil est un récepteur d'énergie
électrique. ‘
On peut développer sur les récepteurs
LIB
des considérations analogues à celles
| que nous avons développées à propos
FIG. 185. | des générateurs. L'énergie électrique dis-
-_ porible entre les deux bornes À et B du
Y
récepteur R (fig. 185), parcouru par: un courant d'intensité
3, dirigé de A
SIT
vers B, est :
|
Wan = (Va — Va) it.
Elle peut être décomposée en deux part ER
ies, l’une :
w = pit,
NIV
.
= r _W ve
- _q. . [W' = ei);
| .
NT
=£: = ei,
i
W' = Wan — w, CO = (Va — Va) à — pit,
AS
ee Va — Vn — pi.
Le rendement du récepteur est le rapp
formée et la puissance électrique ort entre la puissance électrique tran
s-
totale absorbée :
UI
7
W r
€
|
+
. î
e
Wan Var Gr
BC
: et la fraction de l'éner
gie perdue est :
D î
Wan Va Vi
_ ÉNERGIE ÉLECTRIQUE 245
Elle tend encore vers zéro avec l'intensité du courant.
Y
y Cette dernière remarque est importante au point de vue de l'application
des principes de la Thermodynamique aux phénomènes électriques. Ces phé-
AR
nomènes ne sont pas réversibles, en ce sens qu’au cours des transformations de
l'énergie, d'énergie mécanique en énergie électriqueet inversement,une certaine
fraction en est toujours tratisformée en chaleur par effet Joule. Mais cette frac-
R
tion tend toujours vers zéro avec l'intensité du courant, et on peut toujours,
LIB
‘théoriquement du moins, envisager des transformations qui s'effectuent assez
lentement, avec des courants assez peu intenses, pour qu'on soit en droit de
les considérer comme réversibles, et d'appliquer les relations que fournit, pour
les transformations réversibles, le second principe de la Thermodynamique.
—
Y
.159. Généralisation des lois d'Ohm et de Kirchhoff. — Nous avons
SIT
«montré ($ 154) que,si l’on considère une portion AB de circuit,de résistance r,
parcourue de À vers B par un courant d'intensité %, et contenant un généra-
teur def. é.m.e,ona: : | . -
‘ ‘ Va— Vi=ri—e.
ER .
De même, nous venons de mpntrer que, pour une portion de circuit AB, de
résistance r, parcourue de À vers B par un courant d'intensité ?, et contenant
NIV
Cas : + . -
Va— Va=ri—e
Zri—Ee=o, ou i=S
UI
formule qui donne l'intensité d'un courant dans un circuit fermé quelconque,
quand on connaît les résistances de ses différents tronçons et les f. 6. m. des
BC
RY
tés des courants
qui les parcourent, on choisira un sens positif arbitraire sur
chacun des con-
‘ducteurs ; on écrira la première relation de Kirchhoff, 21 — Oo,
pour les diffé-
rents sommets du réseau, et la seconde relation, Zri—
RA
Xe = 0, pour les diffé-
rents circuits fermés qu’on peut constituer avec les conduct
eurs. On aura,
.Pour déterminer les intensités inconnues, un système d'équations linéaires, qui
contient exactement autant d'équations indépendantes qu'il .
LIB
en faut. Il admet
un seul système de solutions, et fournit les valeurs algébriques
des intensités.
Par exemple, dans le cas du pont de Wheatstone($ 142,
fig. 169), les données
sont les résistances 7., TaTy7a des quatre branches du
pont, la résista nce R du
galvanomètre, la résistance p et la f, é. m. ede la pile, et on
Y
a à déterminer les
intonsités dans ces six conducteurs. On aura trois équations
indépendantes
SIT
en écrivant la première loi de Kirchhoff pour les trois sommet
s A, Cet D, et
trois autres équations indépendantes en écrivant la seconde
loi pour les tois
_ circuits fermés ACD, CDB et PACB. On pourra ainsi calcule
r l'intensité 5 du
Courant qui traverse le galvanomètpour ER
re une valeur quelconque des résis-
tances ; en particulier, on pourra chercher quelle est la sensibil
ité de la mesure
de la résistance r,, en cherchant de combien il faut la modifie
r, à partir de la
valeur correspondant à l'équilibre, pour que ? passe de
NIV
la valeur zéro à
une valeur mesurable, : | :
Dans ces calculs, il faut prendre garde qu’il ’est pas toujout
s possible de
considérer les forces électromotrices comme des quantités
ayant un signe
LU
ire de connaître
la nature de tous les conducteurs, et de tenir compte
des différe nces de poten-
” tiel de contact qui existent entre deux conducteurs formés
de métaux diffé-
rents. Ces différences de potentiel peuvent toujours être négligé
CE
es dans la pra-
tique industrielle ; nous verrons d’ailleurs ($173) que, dans
un circuit métal-
lique fermé, maintenu tout entier à la même température,
leur somme est
nulle, de sorte qu’il n’y a pas lieu d’en tenir compte
dans le calcul de Ze
I/
AS
UI
BC
Y
R AR
CHAPITRE XVI
LIB
ÉLECTROLYSE
Y
SIT
I. — LOIS DE L'ÉLECTROLYSE
ER
160. Lois qualitatives. — Si l’on plonge dans certains liquides deux élec-
trodes métalliques reliées aux deux pôles d’une source d'électricité (fig. 186),
on constate qu’il s'établit un courant électrique à travers le liquide, et qu’en
NIV
la cathode. . . ‘
Les électrolytes sont les acides, les bases et les scls, dis-
sous dans l’eau, où dans certains autres liquides tels que
RA
peuvent réagir, soit sur les électrodes, soit sur le dissolvant. Ces réactions, dites
réactions .secondaires, font qu'on obtient des produits différents de ceux
qu’indique la règle qualitative. Nous allons en donner quelques exemples.
UI
RY
courants des machines électrostatiques produisaient l’électr
olysè ; ce sont
: également des électrolyses de ce type qui servent pour reconna
ître le signe des
pôles d’une source à l’aide des papiers Cherche-pôles,
RA
Si l'on électrolyse, entre deux électrodes de fer, une solution étendue de
soude NaOH, le métal Na, qui se porte à la cathode,y agit sur l'eau pour redon-
‘ner dela soude NaOH, avecdégagement d'hydrogène (Na + H°0 = NaOH + HT);
LIB
le radical OH, qui se porte à l’anode, y redonne de l'eau, avec dégagement
d'oxygène (20H = H°O + O)}, de sorte que-la quantité totale de
soude conte-
oo nue dansla solution reste constante, et que tout .
se passe comme si l’eau était électrolysée. Cette |
Y
électrolyse est une des préparations industrielles
de l'oxygèneet de l'hydrogène.
SIT
Si l’oti électrolyse une solution de sulfate de
_ cuivre SOfCu entre deux électrodes de cuivre, le
métal Cu se dépose sur la cathode ; le radical 5C4 |
ER
attaque le cuivre de l’anode et régénère le sulfrte
… de cuivre (SO4 + Cu = SO'Cu). La solution reste
- Analtérée dans l’ensemble, et le phénomène se ré-
NIV
du cuivre pur. ‘
161. Lois de Faraday. — Les lois quantita-
RA
tions. ‘
Ces lois peuvent se résumer dans l'énoncé suivan
La masse d'un électrolyte déterminé déco t (première loi de Faraday) :
mposée par le Passage du courant est
Proportionnelle à la quantité d'électricité
qui l'a traversé. |
m = Àq = kit.
LOIS DE L'ÉLECTROLYSE - 249 .
Le coefficient Æ ne dépend que de la nature chimique de l’électrolyte.
Y
« Il résulte immédiatement des lois fondamentales de la Chimie (loi des pro-
portions définies) que la même loi peut être appliquée aux masses 12, et #11, des
AR
produits recueillis dans la décomposition. On aura, par exemple, pour la masse
.de métal déposé : | |
Ma = À = Rail. ‘
R
Le coefficient k, représente la masse de métal déposée par le passage de
LIB
l'unité de quantité d'électricité, c'est-à-dire, dans le système pratique, d'un
coulomb. L'expérience montre qu’il ne dépend que de la nature du métal, et
qu'il est le même quel que soit le sel de ce métal qu’on électrolyse, à condition
qu’on compare entre eux des sels où le métal ait même valence. On lui donne
Y
le nom d’équivalent électrochimique du métal : on a, par exemple, en milli-
SIT
grammes par coulomb, pour l'équivalent électrochimique de l'argent 1,118,
pour celui du cuivre dans les sels cuivriques (SOfCu) 0,3295, dans les sels cui-
vreux (Cu?Cl?} 0,650.
L'expérience montre que les équivalents électrochimiques des métaux
ER for-
- ment un système d’équivalents chimiques : ils représentent les masses de ces
métaux susceptibles de se substituer à une même masse d'hydrogène, et par
conséquent sont proportionnels aux quotients de leurs masses atomiques par
NIV
go étant une constante qui ne dépend que des unités choisies. La masse M, de
métal déposé est alors :
RA
=4M,
‘ | PT Ge P
“ht 4)
UI
RY
RA
loi ont pourtant été obtenues, en
particulier dans les
s de déterminer l’équiva lent élec
trochimique de l’ar-
LIB
gent.
Ces recherches ont donné une
valeur de cet équivalent égale
m. C. G.S., à quelques cent-millièm à o,o11180.
tional de l'argent étant Ag es près ; le poids atomique interna-
= 107, 880, la valeur correspondan
Y
.9649,3 u. é. m, C. G.S$., soit 9649 te de g, est
3 coulombs. Des déterminations
cision comparable faite d’une pré-
SIT
s avec des
lombs : on peut donc admett dépôts d’iode, ont donné 4o = 9650
re po Ur o la valeur 96500 coul 8 cou-
. treur certainement très infé ombs'avec une
rieure à 1/10.000.
AAC Go 95: S20 2,5 C
ER
NIV
électrolytique du cuivre. On
pourrait multiplier ces exemples
, et l’ensemble
8le, prend de jour en jour plus tuant l’électrochimie et l'électrométallur-
d’i mp ortan
LU
dues.
: On peut encore citer, comme appl
emploi pour recouvrir les
ication des phénomènes d’électrolyse,
objets de mince s couches méta leur
des solu lliques. En empl oyant
NT
tions convenablement
dissous que de La Concentratio choisies, tant au point de vue de Ja nature du sel
‘ment l'intensité du Cou
n et de la température, et en réglant conv
rant, enable-
. Couches parfaitement adhére on arriv e à déposer la plupart des métaux en
CE
Y
analyse chimique de précision/I1 est nécessaire de prendre certaines précau-
tions, pour éviter. que le bain ne devienne acide et pour obtenir un dépôt
AR
continu et bien adhérent, dé on puisse facilement laver et débarrasser, avant
séchage, de toute trace dé sel dissous ; il convient de se placer dans les condi-
tions précisées par les/ésolutions de la Conférence de Londres, notamment
R
en ce qui concerne Ja nature des électrodes (anode en argent et cathode en
platine), la concentration de la solution (15 à 20 o/o) et la densité du courant
LIB
“(au plus 1/5 d’aripère par centimètre carré à l’anode, 1/50 d'ampère par
centimètre carré à la cathode).
Au total, étdnt donnés les progrès réalisés depuis 1908 dans les mesures
Y
électriques et fnécaniques, il semble qu’à l’heure actuelle les déterminations
absolues sont ‘au moins aussi précises et aussi commodes que les détermina-
SIT
tions électrolytiques, et c’est la raison pour laquellé la 82 Conférence des
Poids et Mesures a décidé en principe ($ 134) d'abandonner la définition de
. Londres.
ER
II. — THÉORIE DES IONS
NIV
positive; ce sont les cathions. Les autres, constitués par les radicaux unis au
métal dans la molécule d’électrolyte, portent une ——
charge négative; ce sont les anions. C’est ainsi
qu’une solution étendue de chlorure de sodium ne
CE
RY
_vers l’anode. Lorsqu'ils arrivent au contact des électrodes e,c’est-à-dire
métalliques, ils
perdent leur charge, qui passe dans le métal, et deviennent
des atomes
susceptibles d’être décelés par leurs propriétés physiques et chimiqu neutres,
RA
. pothèse d’Arrhénius explique immédiatement la décomposition es. L'hy-
-en atomes
de la molécule
neutres par le passage du courant, et le fait que les
produit s de dé-
composition n'apparaissent qu'aux électrodes. Elle expliqu
LIB
e en même temps:
le passage du courant, par un apport d'électricité positive
- apport égal d'électricité négative à l’anode, le transpo à la cathode et un:
rt de l'électricité étant
produit dans la solution par les déplacements des
ions. ‘
- La quantité d'électricité positive qui s'écoule par
Y
le fil qui relie la cathode au
générateur est égale à la charge qué portaient les cathion
s qui s’y sont trans- |
SIT
formés en atomes métalliques neutres. Comme,
dans un
* Sont.tous identiques entre eux, c’est-à-dire ont la.mêm même électrolyte, ils
e masse et portent la
même charge, la quantité d'électricité transportée
par le courant est nécessai-
rement proportionnelle à la quantité de métal déposée,
ER ou à la quantité d’élec-
trolyte décomposée, C’est la première loi de Farada
y.
On sait que les masses atomiques des élément
s et les masses moléculaires
des composés sont. proportionnelles aux masses
NIV
égale
au produit par p d’une charge élémentair
e constante, e — #.
. L'étude des propriétés des gaz a permis, par l'appl
ication de la théorie ci-
NT
Y
miques. Si des solutions de chlorure de sodium ou de chlorure mercurique
AR
. donnent toutes deux un précipité avec l’azotate d'argent, cela ne tient pas à
une propriété commune des molécules des deux chlorures, dont on ne conce- :
vrait pas très bien la cause, mais à une propriété caractéristique de l'ion Cl-,
qie contiennent
ces deux dissolutions. De même, les propriétés caractéristiques
R
des solutions acides, par exemple leur action sur les réactifs colorés, sont des
LIB
propriétés caractéristiques de l'ion Ht. .
C'est encore la même théorie qui explique les résultats relatifs à la couleur
des solutions, par exemple des solutions de même concentration moléculaire
des divers permanganates présentent la même bande d'absorption et
Y
absorbent la même proportion de Iumière : la couleur de ces solutions est
celle de l'ion MnOï. | ‘
SIT
Pour faire l'étude complète des propriétés chimiques des solutions, on com-
plète l'hypothèse de la dissociation électrolytique en admettant qu'il peut
arriver, si la solution n’est pas très étendue, qu'une fraction seulement du
ER
nombre total de molécules soit dissociée : sur # molécules d’électrolyte mises
en dissolution dans l'unité de volume de la solution, #« sont dissociées: « est
un nombre, plus petit que l'unité, qu'on appelle le degré de dissociation. Il
dépend de la nature de l’électrolyte (cf. $ 167) et il tend dans tous les cas vers
NIV
ily aen tout, dans l'unité de volume de la solution, 2° = 71 (1-—«) + 117% centres
assimilables à des molécules dissoutes. C'est ce nombres’ = n + n{f—1)«
qui doit être introduit dans les formules, et qui pourra être déterminé par
CE
> :
admettrons que, lorsqu'un ion est soumis à un champ électrique E, il se dé-
+ >
‘place avec une vitesse proportionnelle au champ, v — kE,; le coefficient k s'ap-
UI
RY
forme et parallèle aux génératrices du uni-
cylindre. Nous nous placerons dans
_ le
: cas d'ions monovalents, par
exemple dans le cas de l’élec-
RA
trolyse du chlorure de sodium
NaCL. Les deux ions Nat et CI-
portent alors des charges + e
LIB
et —e; si leurs mobilités res-
PRE V. TT > pectives sont k, et Æ, leurs
B NM D vitesses, dansla partie cylin-
! LÉ drique du conducteur électro-
ITY
B° Ni M” D” - tique, sont , = 4, E et
FIG. 189. = RE. Lescathions quitra.
une section MM du tube sont ceux versent pendant une seconde :
S
qui, au début de cette seconde, étaient
compris entre cette section MM’ et
une section NN’ distante de U= ER
c'est-à-dire dans un volume de dissolutio AE,
n égal à RES ; si Ja solution placée
dans le tube cylindrique contient #
molécules de NaC1 par centimètre
et si le degré de dissociation est a, cube,
elle contient nx cathions Na+ par
centi
NIV
î = = a (ki + A)Ee,
et comme la direction de ce courant
s _
‘relation: . . trique E, la
oi
> :
AS
= >
t = 6Ë, | ViTE
avec :
c
‘ Ÿ= na (£r + k)e.
UI
Y
tion moléculaire, c’est-à-dire le nombre de molécules-grammes d'électrolyte
AR
qu'elle contient par centimètre cube, on a # = Nc ;: comme ona e — D, on
peut écrire : -
IBR
Ÿ= a (%1 + Ro) oc.
YL
à la concentration et au degré de dissociation. Pour les solutions très étendues
‘(x = 1), elle est proportionnelle à la concentration.
On peut donnér de cette loi un autre énoncé, en introduisant la conductivité
moléculaire x, définie comme le quotient de la conductivité par la concentra-
SIT
tion moléculaire :
À “À ct (ka + Ro)Go
ER
La conductivité moléculaire a une valeur constante pour les solutions très clen-
dues ; cette valeur s’appelle Ze conductivité moléculaire limite :
NIV
Do = (A1 + A2) 90
LU
Œ = —.
>
© Des raisonnements analogues pourraient être faits dans le cas des électro-
NT
lyÿtes contenant des ions polyvalents. Comme les quantités qui sont équiva-
lentes sont, non pas les molécules-grammes, mais les valences-gramtmes, on
définit alors, au lieu de la conductivité moléculaire, la conductivité Æquiva-
CE
RY
. .
amesurées.
_ La conductivit é des électrolytes augmente avec la températur e; la vaiia-
tion relative est assez considérable, et est de l’ordre de 1/40 par degré. On
RA
peut remarquer que cette augmentation relative est voisine de la diminution
relative du coefficient de frottement intérieur de l'eau; ce fait vient à l'appui
de l'interprétation donnée de la relation v = RE, qui doit exprimer l'équilibre
LIB
entre la force électrostatique et la force de frottement qui agissent sur j'ion,
On sépare aujourd’hui les électrolytes en deux classes, les électrolyes jorts
° | dont le type est le chiorure
| 0,002 de potassium KCI e° les
ITY
| co électrolytes faibles, dout le
. AL type est l'acide acéiique
#0 D TS CHS-COH.Les deux cot:rbes
S
i J s d : -, dela figure 190 représentent,
' / , Ÿ ER 8 avec des échelles d’ai'!
7 0,901
différentes, les vari:
Æ
pour ces deux corps ‘ie la
peicH
= TT
y
conductivité s (inverse de la :
NIV
0° 1
FIG. 190. conductivités molécuiaires
oc - À y sont représentées par
les coefficients angulaires des droites telles-que OM, les conductivités imolé-
RA
sont celles que fait prévoir l'étude physico-chimique de l'équilibre qui s'éta-
-blit dans la solution entre les ions et les molécules non dissociées, et il y a un
accord numérique satisfaisant, tant du moins que les solutions ne sont pas
‘trop concentrées, entre les valeurs de « que fournissent les mesures de conduc-
I/
| Il en est de même pour les valeurs que fournissent les mesures cryoscopiques,
ébullioscopiques, tonométriques, ou de pression osmotique : les écarts entre
les divers groupes.de déterminations n'apparaissent qu’en solution concen-
UI
-. trée, et leur cause doit évidemment être cherchée dans le fait que les lois telles
que la loi de Van't Hoff, les lois de Raoult, la loi d'action de masses ne sont
“que des lois grossièrement approchées, qui ne sont pas plus applicables aux
BC
-Solutions concentrées que la loi de Mariotte n’est applicable aux gaz comprimés
à haute pression. ‘ : 5
. Pour les électrolytes forts (RCI, acides forts, bases fortes inorganiques, sels
- €n général), au contraire, la conductivité est à peu près proportionnelle à la
THÉORIE DES IONS . 257
concentration, et le calcul du degré de dissociation conduit
à des valeurs peu
différentes de l'unité; leur loi de variation en solution étendue est
d'ailleurs
Y
tout'à fait incompatible avec la loi d'action de masses. On est ainsi conduit
à
supposer que les électrolytes forts sont entièrement dissociés (« — 1) à foute con-
AR
_ centration : c’est là-une hypothèse à rapprocher du fait que, même dans
le
cristal de sylvine, il n'existe pas de molécule KCI, mais uniquement des ions
KT et CI ($ 397). . .
IBR
On explique alors les variations de la conductivité moléculaire x —
" & (k1 + #2) 9, par des variations avec la concentration des mo ilités kcte,
dues aux forces électros'atiques qu’exercent sur chacun des ions les autres ions
. qui l'entourent : la diminution des mobilités quand la concentration augmente
YL
a d'ailleurs été mise directement en évidence par les mesures dont nous indi-
querons le principe dans le paragraphe suivant, ‘
Il est à noter que les forces électrostatiques entre ions ne peuvent prendre :
SIT
leur valeur normale
que si les ions ont Ie temps, malgré leur mouvement d’en-
semble, de prendre à chaque instant la même distribution statistique dans
l'espace qu’en l'absence de champ. On explique ainsi, par la diminution des
forces électrostatiques qui s'opposent au mouvement, l'augmentation de la
ER
conductivité observée expérimentalement pour les courants’de haute fré-
‘ quence (10% par seconde) ou pour les déplacements rapides correspondant
aux champs très forts (100.000 volts/cm).
NIV
seconde #1, cathions Nat qui y entrent à travers la section BB'et elle en perd
autant qui en sortent à travers la section DD'; elle reçoit de même #, anions
CI à travers DD’, et en perd 1, à travers BB’. Au total, la masse liquide
reste à l’état neutre, et la composition du liquide dans le tube reste invariable
I/
pendant l'électrolyse. . °
Considérons maintenant le compartiment cathodique, à droite de DD”. I1
AS
perd par seconde, à travers DD’, x, anions Cl-, qui emportent une charge
— 7e, et il reçoit #, cathions Na*, qui apportent une charge + #,e, Au total,
il gagne une charge positive (n, + #,)e, qui doit s'écouler par la cathode C:
UI
-L'intensité du courant qui s'écoule par la cathode est I = (n, + 1,)e, c'est
bien celle que nous avons calculée pour une section du tube. La solution con-
tenue dans le compartiment cathodique à perdu #, anions CI- qui l'ont quitté
258 ÉLECTROLYSE
à travers la section DD”, et #, + #, cathions Na qui se sont déposés sur ja.
cathode; par contre elle a reçu, à travers DD’, #, cathions Na*, de scie
RY
qu’elle a perdu finalement #, anions Cl- et #, cathions Nat. Autrement: dit,
la solution s'appauvrit au voisinage de la cathode, et perd, par seconie,
_#, molécules de chlorure de sodium NaCl.
RA
Répétons les mêmes raisonnements sur le compartiment anodique, à gauche
de BB" : à travers BB’, il reçoit par seconde #, anions Cl-, et perd #, cathions
Nat; #, + #, anions CI- viennent se décharger sur l’anode, et y sont neutra-
LIB
lisés par un courant I = (#, + 1,)e amené par le circuit extérieur. Les +7,
atomes de CI ainsi produits se dégagent et le compartiment anodique perd fina-
lement #, cathions Nat et (7, + n,) — 1, = #1, anions C1-. La solution s'ap-
‘ pauvrit au voisinage de l’anode, et perd par seconde #, molécules de chlorüre
de sodium NaCl.
ITY
.
© Âlest possible de réaliser l’électrolyse dans des conditions telles qu'il n'y ait
pas de courants liquides mélangeant les différentes parties de la masse de
l'électrolyte, ni de diffusion égalisant leurs concentrations : il suffit parexemuie
S
de séparer la cuve en deux parties par une cloison poreuse. On peut alors dé.
ER
terminer, par l'analyse des parties de la’ solution qui remplissent les Geux
compartiments, les masses #1, et 11, d’électrolyte qui ont disparu respective-
ment du compartiment anodique’et du compartiment cathodique. On à :
NIV
Mi Mi NoES - À
Ma Ma Naheles Ro
L'expérience fournit donc la valeur du rapport des mobilités des ions : pour
LU
le chlorure de sodium, par exemple, on trouve que ce rapport est ézal à 0,66.
- Nous avons vu au paragraphe précédent comment on pouvait obtenir la
. somme x, + &, des mobilités des ions. Connaissant
RA
Y
ment d’une sphère de rayon &, on peut déduire, de la valeur de k, une valeur
AR
approximative du rayon de l'ion : pour l'ion K+ par exemple, on trouve une
valeur de l’ordre de 1,2.10-8 centimètre, en assez bon accord avec celles que
+ fournissent d’autres méthodes,
IBR
IIT. - POLARISATION DES ÉLECTRODES
YL
169. Force contre-électromotrice de polarisation. — Si l’on établit,
entre deux électrodesde même métal plongeant dans une solution électroly-
SIT
tique, une différence de potentiel V, et si l’on mesure l'intensité du courant
- qui traverse l'électrolyte, on constate, en général, qu’elle estinféricure à l’in-
tensité = V /7 qu'on calculerait par la loi d'Ohm, d’après la résistance de
la colonne liquide placée entre les deux électrodes. L'interprétation de ce phé-
ER
nomène résulte immédiatement des considérations énergétiques développées
au paragraphe 158 : lorsque le régime permanent est établi, le passage d’une
quantité d'électricité # décompose une quantité d'électrolyte proportionnelle
NIV
à #4, ct fait ainsi apparaître dans la cuve à électrolyse une énergie chimique pro-
portionnelle à if. La réaction s'accompagne, en général, d’un échange de cha-
leur avec le milieu extérieur (cf. $ 172), mais, de toutes façons, la quantité
d'énergie développée est proportionnelle.à là quantité d’électrolyte décompo-.
LU
sée, et peut être représentée par l'expression gif. L'énergie électrique Vit appor-
tée par le passage du courant est égale à la somme de l'énergie eit et de l'éner-
gie rit dégagée par effet Jouleyona:
RA
V— ec
vf = et + ré J = 7 —
NT
RY
€
risent, et atteint en quelques centièmes de seconde la valeur limite h ==
: ÿ
Ces courbes montrent que la polarisation n’existe que lorsque Îe courant a 1x. sé
RA
ee pendant un certain temps, et qu'elle est
Î. inappréciable tant” qu’il n’a pas trans
porté une quantité d'électricité assez
LIB
-grande — de l’ordre du microcoulemb
par centimètre carré d'électrode. C'est
cette remarque qui permet la mez:ure
de la résistance des électrolytes jar
ITY
la méthode du pont de Wheatstonc en
employant un courant alternatif, conte
nous l'avons indiqué au début du 5::2-
0 —
S
& graphe 167; le courant change de sens
- 7 7 ic. 192, après un temps extrêmement court. <e
|
ER
l'ordre du millième de seconde si la ré-
quence est une fréquence musicale, et le courant de sens inverse dépol::ri:e
l'électrode, …. °
NIV
EE, :
un courant +’, qui est dirigé dans l'électro-
lyte en sens inverse du courant primitif 5. |
| t|
|
On peut employer par exemple le montage .
RA
t
4
Si, après avoir coupé le courant 7, on laisse ouvert le circuit de la cuve élec-
trolytique, les surfaces des électrodes reprennent peu à peu leur
état primitif ;
” les gaz absorbés, dans le cas de l'électrolyse de l’eau, se dégagent et se diffusent
dans la masse liquide: 11 y a dépolarisation spontanée des électrodes;
il faut
POLARISATION DES ÉLECTRODES 267
d’ailleurs des hcurcs pour obtcrir ainsi une dépolarisation . Complète:
” Si l'électrode est constituée avec le métal même du scl électrolysé, le dépôt:
Y
de métal sur cette électrode si elle est prise comme cathode, ou sa dissolution ‘
AR
. dans l’électrolyte si elle est prise comme anode, ne modifient en rien la nature
du contsct métal-solution : on réalise ainsi une électrode impolarisable, Si,
par exemple, on électrolyse une solution de sulfate de cvivre entre deux élec-
rodes de cuivre, la réaction se ré-
IBR
duit à un transport de cuivre de
lanode à la cathode ; il n’y a pas
d'énergie chimique mise en jeu, ni
YL
d'énergie mécanique si les électrodes
sont au même niveau, et la f. é. m.
7 de polarisation est nulle : l'expé-
tience vérifie bien ces conclusions.
SIT
Nous verrons dans le prochain cha-
pitre l'application des électrodes im-
polarisables à la construction des
piles ; on peut également les em.
ployer.dans la mesure de la résis-
ER
tance des électrolvtes.”
NIV
permanent d'intensité # très faible, maïs jamais nulle. L'existence des phéno-
mènes de dépolarisation spontanée exige en effet qu’un courant traverse cons-
tamment l'électrolyte,-pour maintenir à une valeur constante la f. é. m. de
polarisation des électrodes, et empêche cette f. é. m. d'atteindre exactement .
262 . ÉLECTROLYSE:
_la valeurV. L'électrolyse de l’eau acidulée par ce courant permanent amère
. sur les électrodes une quantité de gaz juste suffisante pour remplacer celle G:i
RY
disparaît par diffusion, -et n'est accompagnée d’aucun dégagement gazeux
visible : c’est le phénomène de l’électrolyse invisible.
oo Il est presque impossible de représenter «
RA
phénomène par des lois précises, car l’ intoue
sité % du courant d'électrolyse invisible dé.
_pend de toutesles circonstances qui peuvent
LIB
modifier la dépolarisation spontanée. Si, jar
exemple, on insuffle de l'air dans la solution
au voisinage de la cathode C (fig. 195), on
facilite l'oxydation de l'hydrogène accius
ITY
dans le platine, et par suite la dépolarisaiton
spontanée de la cathode ; on observe inr:xé6-
diatement une augmentation de l'intensi ité
S
du courant #%, mesurée par le galv:.
mètre G. ER
‘Si l'on augmente progressivement la dé.
rence de potentiel V, ce qui est facile cz la
prenant sur un potentiomètre (fig. of, on
NIV
cuit ouvert, l'intensité1 serait nulle pour les valeurs deV inférieures à e; pour
les valeurs supérieures, elle serait égale, comme nous l'avons admis au para-
graphe précédent, à V— e ; la courbe obtenue en portant V en abscisses
. .
NT
et 1, en
ordonnées (fig. 197) se composerait des deux droites OA et AB. En réalité, la
courbe expérimentale est une courbe sans point anguleux, asymptote à la
CE
‘
plomb, l'anode s’oxyde profondément, et prend une couleur brun chocolat,
caractéristique de la formation d’oxydes de plomb très oxygénés : le phéno-
mène de la polarisation des électrodes se traduit ici par une modification
chimique qui porte sur une grande quantité de. matière et absorbe pour 5a
POLARISATION DES ÉLECT RODES
263
production une grande quantité d'électricité, Cette
quantité d'électricité peut
se retrouver dans le Couratit de dépolarisation, et l'appa
reil
cumulateur : il se comporte comme s'il pouvait emmagasine constitue un ac-
RY
r de l'électricité
et la restituer ensuite (fig. 108). ‘
On augmente la capacité en répétant plusieurs fois la
charge et la dé-
RA
charge; à chaque fois la transformation atteint des parties
plus profondes de
l’anode, rendue poreuse -
par la successiondesréac.
IB
tions chimiques qui s'y s
produisent. On peut con-
tinuer la formationenin-
YL
ysogel:
tervertissant le rôle des”
SIT È
9!
lames de plomb, de façon
que les deux électrodes AI=S0" EH:
soientégalement poreuses LE
et oxydées, et participent . | =
toutes deux aux phéno- Charge, FIG. 198. Décharge.
mènes de polarisation. ER
_ C'est par le procédé que nous venons de décrire que les premiers accumu-
.
- . i DÉCITARGE
NT
CHARGE
Cathode........... SO#Pb + EH = SOtH? + Pb
Anode...,.......... SOPDb +- SO + 2110 = 2SO!H? + PbO*
I/
plus concentrée en acide sulfurique ; c’est à ce moment qu’on doit remplir les
bacs avec de l’eau distillée pour compenser les pertes par évaporation, et véri-
fier que la densité du liquide est bien 220 Baumé. | : ‘
Pendant la décharge, la f. 6. m. tombe très vite de 2,5 à 2 volts, puis reste
264 _. ‘. ÉLECTROLYSE
très longtemps voisine de 2 volts : l’accumulateur constitue alors une souice
à f. é. m. constante. Vers la fin de la décharge, elle diminue rapidement : os ::e
RY
doit jamais pousser la décharge au delà de 1,8 volt, et on ne doit pas laisser
longtemps une batterie déchargée. Dans l’un et l’autre cas, les plaque: se
.sulfatent : les plaques positives, qui normalement sont rouges, et les placues
RA
négatives, qui normalement sont grises, se recouvrent d'in dépôt blanchâire
de sulfate de plomb SO#Pb, qu'on ne peut que difficilement faire disparaitre
par des charges prolongées.
LIB
La résistance intérieure des accumulateurs peut presque toujours être cousi-
dérée comme négligeable, et leur f. é. m. dépend peu de la température : cle
varie d'environ 3/10.000 de volt par degré.
Les accumulateurs ordinaires ont une capacité de l’ordre de 11 ampètes-
ITY
_heures par kilogramme de plomb. Le courant normal de décharge est celui qui
correspond à la décharge totale en 10 heures, soit environ 1 ampère par kilo-
gramme de plomb. La puissance correspondante est 1 ampère X 2 volts == 2
S
watts; pour disposer d’un cheval — 736 watts — il faut 368 kilogramnics de
plomb. Signalons toutefois qu’on a réalisé, pour les batteries de démarrage
ER
.des voitures automobiles, des accumulateurs dont la capacité, pour les
régimes de décharge lents, peut atteindre 25 ampères-heures pat kilogranme -
‘ de plomb, et qui peuvent supporter, sans détérioration, des régimes de
NIV
pour la charge employer un générateur ayant une f. é. m. d'au moins 2,5 volts,
le rendement en énergie atteint rarement 70 0/0. .
Les accumulateurs au plomb sont des appareils coûteux, lourds, incem-
RA
plomb. Leur seul avantage semble être une moins grande fragilité et une plus
grande facilité d'entretien, et cet avantage est suffisant pour que lèur usage
AS
que l'on a recours, dans l'industrie lorsque l’on veut emmagasiner de l'énergie
électrique pour parer à des insuffisances momentanées des dynamos généra-
trices, dans les laboratoires lorsque l’on veut avoir des sources d'électricité
BC
IBR
Lars de Conduite PILES ÉLECTRIQUES-
°
YL
I — CHAINES DE CONDUCTEURS
SIT
ENTIÈREMENT MÉTALLIQUES
‘un
172. Différence
conducteur
de potentiel ER
de contact et effet Peltier.— Considérons.
formé de deux parties A et B constituées par des métaux
différents. Nous avons déjà indiqué ($ 80) qu’il existe entre les deux métaux
À et B une différence de potentiel, dite différence de potentiel de contact :
NIV
Vu — AUS — V.
RY
est une barre de bismuth, les conducteurs AA’ sont deux barres da cuivre.
Les soudures sont placées au centre de deux ballons CC’, qui commuriquent
par un tube horizontal étroit TT’; les masses d'air contenues dans
i:s deux
RA
ballons sont séparées par un index liquide I. Lorsqu'on fait
passer un cou-
rant ; dans le sens indiqué par la flèche, l'air du ballon C’ s’échauf
fe, celui du
ballon C se refroidit et l'index I se déplace de droite à gauche. Si l'on
renverse
LIB
le sens du courant 5, les phénomènes inverses se produisent,
et l'index
se déplace en sens inverse. « - .
Dans les expériences de mesure, il faut prendre garde qu'à l’effet
Péltier
se superpose toujours l'effet Joule. Désignons par r la résistan
ce de 1: partie
S ITY
ER
NIV
LU
RA
NT
_FIG. 200
CE
l'étendue de la sur-
tiel de contact V est de l’ordre du
. l'ordre de quelques millivolts : voici volt, la f. é. m. Peltier est
quelques nombres donnant, en mill
Sa Valeur à o pour quelques ivolts,
couples de métaux ; il y a dégagemen
t de
CHAINES ENTIÈREMENT. MÉTALLIQUES 267
chaleur lorsqué le courant passe du métal cité le premier au second métal.
Bismuth/Cuivre..........,,,........ ssrsoouoss "21
Y
al: 15? Y
Cuivre/Zinc....,...........,.....,....,....... 0,03 3,11 V
AR
Fer/Cuivre..:..,.,,....,.......... osssreresee 3 3.(6 # V
On remarquera que l'effet Peltier présente les caractères d’un phénomène
réversible : les énergies échangées .changent de sens lorsqu'on renverse le
IBR
cnrs du courant, et au transport d’une même quantité #{ d'électricité dans un :
sens et dans l’autre correspondent un dégagement et une absorption de cha-
leur + vit égaux en valeur absolue. En réalité, il s’y superpose toujours le
Gigagement de chaleur irréversible ri? produit par l'effet Joule; mais le
YL
rapaxit de l'énergie calorifique dégagée par le phénomène irréversible à
De ee
l'énergie
. , So on us HA ni . |
mise en jeu par le phénomène réversible, er tend vers o avec
SIT
l'intensité : du courant. Le phénomène réel est un phénomène irréversible,
qui tend vers la réversibilité parfaite lorsque les transformations — ici les
mouvements de l'électricité — deviennent extrêmement lentes. On sait que
ER
c'est le caractère de tous les phénomènes réels, et qu’on définit en Mécanique
et en.Thermodynamique un phénomène réversible comme la limite de phé-
nomènes réels dont l'évolution est indéfiniment ralentie; l'effet Joule joue
NIV
icile rôle que jouent les frottements en Mécanique. ‘
+7
1
pour y revenir après avoir parcouru le circuit, nous avons rencontré succes-
_sivement les deux différences de potentiel de contact +, et — Ÿ; dont la
BC
somme est nulle: nous pouvons dire que, dansle circüit bimétallique considéré,
maintenu tout entier à la même température, la somme: des: d. d. p. de
contact est nulle: ce | os:
Considérons maintenant une chaîne de conducteurs formée par un riombré.
4
268 ©. PILES ÉLECTRIQUES
quelconque de conducteurs métalliques constituant un circuit fermé (fig. 202).
L'expérience montre qu'un tel circuit n’est parcouru par aucun courant,
RY
quels que soient le nombreet la nature des conducteurs, pourvu qu'it soit
tout entier maintenu à la même température ; on peut le constater en
« constatant qu'il ne produit dans son voisinage aucun champ magnétique,
RA
et l'expérience peut être très précise, si par exemple l’un des conducteurs
du circuit est enroulé de façon à former le cadre d’un galvanomètre sensible.
Prenons comme tout à l'heure des couples de points MN, PQ, RS au
LIB
voisinage et de part et d'autre de chaque soudure. Entre deux points d'un .
même couple existe une différence de potentiel de contact, que nous dési- :
gnerons par une notation telle que A/B; chacun des conducteurs métalliques
homogènes est. en équilibre électrostatique, et tous ses points sont au inême
ITY
potentiel. On a : ° oo
Vu — Vs = A/B, ‘ Vs—V=0,
VV — Vo = BE, . . Ve — Vr = O,
S
Vr — Vs — CA, . Vs— Vy= ©.
ER
En additionnant membre à membre toutes ces relations, on obtient :
AJB + B/C + CJA = o. |
NIV
Cette relation. exprime la loi des chaînes métalliques, qui a été érioncée
par Volta : ‘ | Lo
Dans un circuit quelconque, entièrement métallique, et dont ous les poïnis
sont à la même température, la somme des d. d. P. de contact est nulle.
LU
. C'est cette loi qui permetde ne pas tenir compte des d. d. p. de contact
: dans l'application à un circuit fermé de Ja loi
d’Ohm ou de la seconde loi de Kirchhoff, Ze == Xri
RA
interne AU = W + JQ:
est nulle, la quantité de chaleur JTQ = gËv qu'il a fallu
founir est également
nulle. Nous pouvons encore'dire que :
… Dans un circuit quelconque, entièrement métallique, et dont 1.
tous les -poinis soni
à la même température, la Sonime des j. é. m.
Peltier est nulle, - |
CHAINES ENTIÈREMENT MÉTALLIQUES 269
Supposons la soudure RS supprimée et le circuit ouvert (fig. 203)
évident que rien n’est changé dans la répartition des potentie
: il est
ls, puisque le
circuit était en équilibre électrique. La loi des chaînes métalli
Y
ques peut être
énoncée sous une seconde forme, équivalente à la prernière :
AR
Lorsque deux métaux À et C sont séparés par un ou plusieurs inétaux
tnter-
inédiaires maintenus tous à la même température, la difJérence de potentie
l entre
ces deux métaux est la même que s'ils étaïent directement en contact :
IBR
AJC = A/B + B/C.
De même, la somme des f. ë. m. Peltier qui existent dans une portion d'un cir-
YL
cuit métallique maintenue tout entière à la nréme lenpéralure ne dépend que de la
Halure des inétaux qui en constituent les extrémités, et est tndépendante de la nature
des métaux intermédiaires. _ _
Cette loi permet, par exemple, dans l'observation de l'effet Peltier, de réunir
SIT
Par une soudure, faite avec un alliage fusible quelconque, les deux métaux À
et B en expérience : la présence.de la soudure entre les deux métaux ne modifie
en rien la f. é. m. | °
174. Force électromotrice
ER
de température. — Nous venons de voir
qu'il existe une d. d.:p. de contact entre deux métaux différents. De même,
NIV
‘il existe une d. d. p. de contact entre deux échantillons d’un même métal pris
sous des états physiques diflérents. La différence peut provenir des traite-
ments mécaniques différents auxquels ont été soumis les échantillons;
l'écrouissage ou le recuit modifient les d. d. p. de contact. Elle peut également
LU
- . | | y
le potentiel V, de l'extrémité À est, par exemple, supérieur d'une quantité
au potentiel V, de l'extrémité B, l'aisons passer dans le conducteur un cou-
tant d'intensité à, dirigé de A vers B : on devra recueillir par seconde un tra-
I/
RY
RA
elle est au-dessus de la
courbe Cr’D qui
Correspond au courant — î. La
LIB
tempé-
quand le courant est
dirigé de À vers
B (0 — MP) que lor
squ'il est dirigé de
B vers À (0° — MP’).
Co
d'échauffement ou de mme les causes
ITY
Par
refroidissement
conductibilité, Tayonnemert
effet Joule sont les et
mêmes dans les deux
S
Cas, c'est que l'effet
Thomson Gigage
de la chaleur dans le
ER Premier cas, et en
absorbe dans le seco
FIG. 205. nd: l'effet est alors
… dit Positif.
‘
obtient un effet de Sen Dans le cas d’une
NIV
Alle,
Il en résulte que la f. «
é. sn. qui existe entre
NT
la partie AB du Conduc
teur, deux Points infi
ni-
I/
AS
Era
1
= Leuy’ = [ao
| CT
_. Cette f. 6. m. £za Teprésente .
BC
Y
à la température ordi,nair, e,
#
AR
175. Couples
thermo-électriques. — Nou
exister dans un circuit métall s v enons de voir qu’il peut
ique des f, é. m. de deux espèces,
IBR
v qui existent au contact de deux les f. 6. m. Peltier
’ métaux différents, et les f. é. m.
de tempéra-
ture f h 40 qui existent dans un
conducteur homogène dont les diffé
rents points
sont à des températures différente
YL
s. La valeur des f, é. m. Peltier
d’ailleurs de la température des conta v dépend
cts.
Lorsque le circuit ne contient que
l’une des deux sortes de f. é. m.,laf.é
tota'e est nulle. Dans un circuit .m.
formé d’un nombre quelconque de
SIT
et tout entier à la même temp métaux
érature, ou dans un circuit form
du même métal et dont les différente é tout entier
s parties sont à des températures quel-
Conques, la somme des f. é, m. est nulle. Si le
circuit est fermé, il n’est parcouru par
Cun Courant.
au- ER
Mais si les deux phénomènes coexistent,
:
l'expérience montre que la f. é. m. total
NIV
e
n'est en général pas nulle. Prenons, par
-xemple, un circuit formé par deux métaux
À et B, réunis par deux soudures MN, et
LU
.,
à
te Ÿ
- leur 752, en désignant par la résistarice totale du circu
. .
it. Comme l'éne
,,
rgie:
AS
est nulle, On a : | : /
UI
4 1 | |
Vol — Vi + à [na0 — ï f'irao +rË=.0,
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BC
Ou : " / , |
‘ fo ÿ : 1,
rie, avec CV — tit f (4° — }) d0,
| ‘ : be °
ERUHAT. 4€ éd, 18
ob ! vouUt mi “tniüra à
‘ . " fe es .
F :
0 _ Ci a
Cidai
272 ‘PILES ÉLECTRIQUES ..
‘ . Le système se comporte comme s’il comprenait un
générateur de fé.rmer.
il s'appelle un couplethermo-électrique, ete s'appellelaf
.é. m.thermo-élect:: ûe
du couple pour les températures 0, et 0.. Cette
RY
f: 6. m. est toujours pete :
c’est ainsi que, pour le couple fer-cuivre (A = Fe, B
— Cu), à la tempér:iure.
ordinaire, une différence de potentiel d’un degré
(0, = 0, + 1°) donne une f. é. m. de “+ 13 microv entre les deux sou.'ures
RA
olts environ. On lemarguera
qu'il est nécessaire, pour interpréter les f. é.. m. thermo
-électriques, de ianir.
compte à la fois des f. 6. m. Peltier et des
f. é. m. de température. L'::s le
cas du couple fer-cuivre, on a #’ — 2,2, h
LIB
= — 8,4 et }° — 3 — + 10,6 AU
volts ($ 174); la fé. m. de température, dans
les conditions indiquées, ::pré-
sente plus des 4/5 dela f. é. m.totale.
Nous savons que la f. 6. m. qui existe dans Lo
une portion du circuit mainionue
tout entière à la même température ne dépen
ITY
d
teurs qui en constituent les extrémités ($ 173). que de la nature des cr:duc-
chaînes métalliques porte ici le nom de Cette conséquence de la ici des.
loi des métaux intermédiair:s et
s'énonce généralement de la façon suiva
nte
La f. é. m. d'un couple thermo-électrique : oo
S
.
n'est pas modifiée, si l'on tiiicrcale
dans le circuit un où plusieurs Métaux inter ER
médiaires, pourvu que la parïie dis
circuit ainsi constituée soit maintenue
à une même lenpérature.
Il résulte en particulier de rette |
NIV
_. valeur de la f. 6. m. thermoélec-
trique. CU
11 en résulte aussi qu’on peut ferq
RA
positivement quand il va de P à Q à
travers le galvanomètre, donc de
B à À à travers la soudure chaude
mesure de l'intensité ; donne la valeur de 0,. La
la fé.
totale 7. La mesure des variations de l'inten m. e, si l’on connaît la résistance
sité £ quand on fait varier la tem-
pérature d’une des soudures donne
I/
é
|
e=(r+e) à, eV Vo=pi=e—yi.
Si la résistance p devient très grande, on ad— 0 et Vr—Vo=e.
23 Dans ur.
. °
CHAINES ENTIÈREMENT MÉTALLIQUES 273
csitple thermo-électrique en circuit ouvert, comme dans tout autre générateur;
{x différence de potentiel entre les bornes est égale à la force électromotrice, à la con-
aiion que les deux bornes soient formées du même métal et soïent à la inême tem-
Y
s'éralure. Il en résulte que la f. é. m. peut, comme celle d’une pile quelconque,
AR
tire mesurée par la méthode d'opposition : la seule précaution à prendre est
«1e les extrémités PQ du couple, ainsi que toutes les résistances du potentio-
1-ètre de mesure, restent exactement à la même température O.
IBR
L'identité entre la d. d. p. aux bornes et la f. 6. m. exprime qyle la somme
des f, 6. m. Peltier et des f. 6. m. de température est égale à la sonu te des d. d. p:.
de contact correspondantes; mais cefte égalité, valable pour d'ensemble din
ccuple, ne l’est pas pour chacune des f. é. m. Elle tient à ce qu’une quantité:
YL
d'électricité g qui passe de Q en P sé retrouve finalement dan le même métal,
à l2 même température, de-sorte due toute l'énergie eg qui/lui a été fournie
sous forme d’énefgie calorifique $e retrouve dans l'augmentation (V,-V.)g
SIT
Ge l'énergie électrique; il en est bas de même lorsque l'éléctricité passe d'un
siétal à un autre métal, d’une fempérature à une autre fempérature : l'état
fual n'étant pas identique à l'État initial, il y a une variation, que nous ne
savons pas calculer, de l’énergié interne. | °
ER
176. Variation de la f. 6 m. avec la température : applications. —
La f. 6. m.e dépend des températures 0, et 0..Si nous appliquons la formule
NIV
e=n—ut+fh-na0.
ti .
et a , | M
RA
€ — Vo +
= V1 fl do, N, K
ou
(hr —— 7) à} d0
NT
‘ FiG. 208,
Er —ex»
I/
température variable 0. |
: Lorsqu'on fait croître la température 0 à partir de la valeur 6,, la fé. m.
e part de la valeur zéro; il peut arriver qu’elle croisse constamment lorsque Îa.
274 " . PILES ÉLECTRIQUES
température croît; mais, le plus souvent, ellé atteint
un maximum pour “ne
certaine valeur 0,, de la température, puis décroît. La
courbe représent::1ve
de cette variation (fg. 208) présente un axe de symétrie vertical
RY
, et peut ‘ie,
en général, assimilée à une parabole.
Lorsque la température atteint une valeur 04, symétrique
de 0, par rapport
à 0», Ja £. é. m. s’annule, puis change de sens. Ce phénomène
RA
est le phénou:ène
de l’inversion, Il est particulièrement facile à constat
er avec le couple fer- °
- cuivre : si l’on maintient une soudure à la tempér
ature ordinaire, et si l'on
Chauffe l’autre dans la flamme d’un bec Bunsen
LIB
, le courant va d’abord du
cuivre au fer
à travers la soudure chaude, et il change de sens lorsque
dure chaude atteint une température d'environ 500° la :ou-
centigrades.
La courbe représentative de la figure 208 peut servir
à déterminer la f£. “. m.
du couple entre deux températures 0, et 0, quelcon
ITY
ques. Il suffit de preuure
sur la courbe les deux points M, et M; correspondants
: la f. é. m. chexhée
est la différenceNN, de leurs ordonnées: Inversement, si l’une
est maintenue à une température connue 0,, et des sourires
si l’on porte l’autre à ur: *:m-
S
pérature inconnu e 0,, la mesure de la f. é. m. permettra de déterm
leur de cette température iner :. a-
date MU ER Pts
La mesure des températures constitue la principale applica€. £-
thermo-électriques. tion des ccsples
Parmi.les couples les plus employés
‘ on peut citer le couple fer/constantan (alliage conten dans les laboraï.ires,
NIV
la température ($ 256).
| _- ‘ Lo trets
. Tiudud areua .
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0
II. — CHAINES DE CONDUCTEURS CONTENANT
Y
° DES ÉLECTROLYTES
AR
4
IBR
on inter-
calaïit dans le circuit un conducteur électrolytique, et construisait, en 1795,
. la première pile électrique. On constitue une pile de Volta en plongean
t dans
une cuve contenant de l'acide sulfurique étendu une lame de cuivre L, et
une
YL
ame de zinc L (fig. 209); les deux pôles À et B de la pile sont form£s par deux
fils d’un même métal M. L'expérience montre, si le circuit n'est pas fermé,
qu'il existe entre les deux points À et B une différence de potentiel, facilement
mesurable à l’aide d’un électromètre : le pôle À relié
SIT
au cuivre est le pôle positif, et son potentiel est su-
périeur à celui du pôle négatif d'environ 0,9 volt. En
‘reprenant la notation du paragraphe 173, ct dési.
gnant par I, le liquide, cette différence de potentiel
est :
ER
V—V=e= M;Cu+
NIV
Cu/L + LjZn + Zn/M.
On a donc :
‘ e = Cu/L + L/Zn + Zn/Cu.
RA
RY
circuits sont fermés, puisque les parcelles de plomb sont enrobées dar. ‘e
Zinc ; c'est l’électrolyse qui se produit dans ces piles minuscules qui déc..:-
pose l’acide sulfurique, et provoque, surles parcelles de plomb, un dégagen..nt
RA
: d’hydrogène. On a là un exemple du rôle important que jouent les phi::0-
inènes électriques et les différences de potentiel de contact dans la plupart
des réactions chimiques. En ce qui concerne la pile de Volta, on voit la
né:vs-
LIB
sité de constituer la lame négative par du zinc pur, qu’on peut d’ailleurs
r:in-
placer par du zinc amalgamé. Dans ces conditions, la lame négative
n'est sas
. attaquée par l’acide lorsque le circuit est ouvert, et la réaction
de substiti::on
du zinc à l'hydrogène dans l'acide sulfuriqué peut être considérée
comme d.+er-
ITY
minée par le passage du courant. o , |
On comprend pourquoi les f. €. m. des piles à électrolÿte sont bear:
plus grandes que les f. é. m. des couples thermo-électri
::p
ques. Ces derr:i
es
représentent l'énergie électrique créée, au passage de l'unité de quantit
S
é d’:ce-
tricité, par la transformation de l'énergie calorifique fournie par
ER le milie:: ::1r
effet Peltier et effet Thomson. L'énergie électrique créée par les
première: :0-
vient, non seulement de ces phénomènes calorifiques, mais encore de l’éns.
jie
chimique libérée par la réaction (cf. $ 181).. Comme dans les
couples the:110-
NIV
[ SO'H? + Cu = SO'Cu + H°
d'habitude, du
phénomène de polarisation des électrodes ($ 169) : il se
développe, à la sur-
face des électrodes, et par le fait même du passage du courant
AS
PN qui ferme
son circuit, et on constate que l'intensité du courant
diminue progressive-
ment, jusqu’à arriver à une valeur à peu près nulle. Si on ouvre
<uit de la pile, et qu’on réunisse ses deux bornes alors le cir-
BC
à un électromètre à quadrants, .
On constate que leur différence de potentie
” la pile en circuit ouvert, le phénomène de lla est à peu près nulle : si on laisse :
dépolarisation spontanée se pro- .
duit, et 6n constate que la différence de
potentiel remonte peu à peu, jusqu'à
reprendre sa valeur primitive, 4u bout d'une
heure par exemple. >
CHAINES CONTENANT DES ÉLECTROLYTES 277.
-. La facilité avec laquelle la pile de Volta sé polarise la rend à peu près inuti-
lisable comme source d'électricité. La modification de la f. 6. m. est due
Y
principalement à la modification de la surface de la lame positive, qüi se
recouvre d'hydrogène. On réduira beaucoup la polarisation en .entourant
AR
la lame positive d'un oxydant, qui fait disparaître cet hydrogène au fur et
à mesure de sa formation : c’est le principe des piles à dépolarisant, et l'expé-
rience du paragraphe 170 (fig. 195) nous fournit une image du rôle de l'oxydant.
IBR
.… Nous ne décrirons pas les nombreux types de piles À dépolarisant qui ont
été imaginés, à l’époque où les piles étaient les seuls générateurs d'électricité
connus. La seule qui soit encore employée est la pile Leclanché.
Dans la pile Leclanché, le dépolarisant est du bioxyde de manganèse,
YL
aggloméré autour de l'élestrode positive, constituée par un cylindre de char-
bon. L'électrode négative est un bâton de zinc, et l'électrolyte une solution
de chlorure d'ammonium (sel ammoniac). La f. €. m. est voisine de 1,5 volt.
SIT
. Lors du passage du courant, le chlore se porte sur le zinc, et forme ‘du chlo-
rure de zinc, qui se dissout; l'ion NH! se porte à la cathode, ct y donne dé
l'ammoniaque NH, qui se dissout, et de l'hydrogène, qui est brûlé par le
bioxyde de manganèse, Comme le dépolarisant est solide, il n’agit qu'assez
ER
lentement, et la polarisation n'est que particllement évitée quand la pile
-
débite; mais elle se dépolarise très vite quand le circuit est ouvert. La pile
Leclanché est encore couramment employée lorsqu'on n'a besoin que d'un
NIV
service intermittent, pour les sonneries électriques par exemple: elle est
utilisée également, en immobilisant le liquide par une substance gélatineuse,
comme pile transportable. ‘
Un perfectionnement notable de la pile Leclanché est constitué par la pile
LU
Féry, dans laquelle une disposition judicieuse des électrodes et l'emploi pour
l'électrode positive de charbon poreux permettent de supprimer le bioxyde
de manganèse et d'obtenir une. dépolarisation efficace par la seule action
RA
de l'oxygène de l'air. E
O2 remarquera que les piles à dépolarisant, comme la pile de Volta, sont :
‘des piles irréversibles,
NT
lames de cuivre dans une même solution de sulfate de cuivre, elles présentent,
par rapport à Ja solution, la même différence de potentiel de contact, ct la
AS
— NOfAg à 1,7 0/0 — NOAg à 0,17 0/0 — Ag, on a trouvé une f, €. im. de
9",057. Aussi Jeatr intérêt est-il purement théorique. | |
‘ On obtient des piles impolarisables susceptibles d'applications en prenant
deux électrodes de métaux différents, plongées chacune dans ‘ne solution
t
278
°
| PÎLES ÉLECTRIQUES
d’un d2leurs sels. On peut prendre comme typ: de ces piles la pile j‘aniell,
constituée par la chaîne conductrice :
RY
Cu — solution de SOfCu — éolution de SOIZn — Zn.
RA
qui varient d’un
modèle à l’autre, soit qu’elles soient séparées Par un vase
poreux, soit c'it'elles
soient simplement superposées, la solution de sulfate de.cuivre,
plus ‘oncen-
trée et plus dense, étant au fond (pile Callaud, encore employ
LIB
ée en télégrae
phie). Le pôle positif est constitué
par le cuivre, et, dans le fonction.-ment,
le courant va, à l'intérieur de ia pile, du zinc au cuivre. L'électrolyse
amène
sur le zinc des ions SO!-—-, qui le disbolvent, et sur le cuivre
desions C::! +, qui
s’y déposent, Les natures des deux surfaces ne sont pas modifié
ITY
es, il x siin-
plement augmentation de la concentration de la solution de sulfate
de zinc,
et diminution de la concentration de la solution.de sulfate de
cuivi:. Ces
variations de concentration sont trop lentes pour produire des
modif. .+ions
S
appréciables de la £. é. m. ; on maintient d’ailleurs généra
lement s2..fe la :
solution de sulfate de cuivre, enla mettant au contact
ER de cristaux d:: ce sel.
La valeur de la f. é. im. dépend de la concentration de la solution de sui.:.te
Zinc et du degré de pureté des métaux et des sels ; elle de
est voisine de x, : volt,
et reste remarquablement constante ‘lorsque la pile débite
NIV
des cour2..!s de
l'ordre du centième d'ampère.
.. Ÿ
Une pile comme la pile Daniell peut être considérée
condition bien entendu que les coutants restent
comme révers: ile, à’
assez peu intenses pour que
LU
/
construit suivant les indica-
tions de la Conférence de 1908,
est :
|
._ inercure — solution saturée de
UI
4 i
CHAINES CONTENANT DES ÉLECTROLYTES : 279
‘amalgame au mercure et dépose, sur cette dernière électrode, le métal du
sulfate mercureux. La solution de ce sulfate est maintenue saturée par la dis-
Y
solution du sel solide placé au-dessus du mercure ; mais, comme il est peu
AR
soluble et que sa dissolution est très lente, la pile se polariserait si on Jui
demandait beaucoup de courant : la pile-étalon ne doit jamais débiter.
On l'emploie pour mesurer des f. 6. m. ou des différences de potentiel
par la méthode d'opposition ; comme sa £. €. m. est connue en valeur absclue,
IBR
elle fournit des mesures absolues, qui ont une valeur légale. En eflct, quoique
"le volt soit défini légalement comme une uaité secondaire, à partir des deux
unités pripcipales, ampère
YL
et ohm,le décret du 26 > ET
juillet 1919 indique que le So-Cq Z.
volt: international est prati- . Solution
I p——"|}/ saturéo \
SIT
uement égal à ——- de la =]
4 EL or8z =
Î. é. m. de l'élément Weston —
à la température de 20°,
La Conférence de 1908 a
d'autre part ajouté que la f.
ER —.
=:
: IT
| |
— 0,0000005 (0 — 20)°
+ 0,00000001 (0 — 20jî, +
RA
volts internationaux avec une erreur qui ne dépasse pas 2/100.000 (cf. $ 273bis).
f.é. m. € est traversée par une quantité d'électricité g, elle fournit une énergie
électrique eg.
AS
pile et le milieu extérieur, des échanges de chaleur autres que l'effet Joule,
correspondant à l'effet Peltier présenté par Îles conducteurs. Si Q désigne.la
chaleur ainsi fournie par la pile au milieu extérieur, on a, d’après le principe
BC
- de l’'équivalence :,
| U = eg + JQ.
280. . PILES ÉLECTRIQUES.
: Si le circüit de la pile est fermé sur une résist
ance, l'énerg ie électrintie cg
est entièrement transformée en chaleur par effet Joule:
mais s’il est :-rmé
RY
sur un récepteur, tel qu'une magnéto Gramme, une partie
peut être recueillie sous forme de travail mécanique. de cette ::rgie
Si la force contr:.{lec-
tromotrice du récepteur devient presque égale à Ia f,
6. m. de Ja pile, le curant
RA
- devient très faible, l'effet Joule devient négligeable
($$ 157 et 158}, “:: l'on
peut transformer en travail toute l'énergie eg.
Dans le cas des pilesthers:> (ec:
triques, la variation d'énergie interne U est nulle,
et le travail eg est équ: 1lent
à l'énergie calorifique — JQ absorbée par {a pile
LIB
($ 175). Dans le casd’:..c pile‘
à électrolyte, il représente, si la pile fonctionne
à température constar:« ct si
la réaction qui s’y effectüe
est réversible, la diminution d'énergie utilis:
qui correspond à la transformation pour laquel ile À
le la diminution totale d':: craie
ITY
est U. On sait que les valeurs de U et A Corre
spondant à des transforr::::ons
‘dans lesquelles les états initiaux d’une part,
les états finaux d'autre Pur, ne
diffèrent que par leur température, c’est-
à-dire pour lesquelles g a 1a : me
valeur, sont des fonctions de la température
S
absolue T liées entre elle: jar le
théorème d’Helmholtz : . ER _-
. r À. .
UeA—Ti
On a, en remplaçant A par sa valeur CE
NIV
U=. eg—T4
< = 5 T de
eq T Q ne | J at
LU
q-
disparaît,
La relation entre U, cet D est suscepti
ble d’une vérification expérimen-
CE
Ft.
: + "
, ce qui est exactement la valeur , ;
expé-
‘rimentale de € pour les solutions conc
entrées. -
. Mais il ne faut pas oublier que Ia relation d'HelimhD | EE
UI
———————_——
Y
: QUATRIÈME PARTIÉ
AR
« ÉLECTROMAGNÉTISME .
IBR
————
YL
CHAPITRE XVIII.
. CHAMP MAGNÉTIQUE
SIT
DES COURANTS
:
I. — CHAMP MAGNÉTIQUE. CRÉÉ PAR UN CIRCUIT FERME
ER
NIV
Nous n'avons rien de plus à dire que ce qui est contenu dans les énoncés
du paragraphe 131, nous allons simplement donner quelques exemples de
leur application, et les traduire par différents types de relations mathéma-
RA
du courant. . US
- Nous avons réuni dans cet énoncé les deux lois fondämentales que nous
avions distinguées au paragiaphe 131 : la première était que le champ créé.
en un point est proportionnel à l'intensité, définie électrostatiquement, du
I/
même contour. | L .
+ Notre énoncé compare le sens du courant et le sens du feuillet : il suppose
donc qu'on a fait correspondre au sens de l’aimantation du feuillet un
UI
sens de parcours sur son contour : c'est ce qui a été fait au paragraphe 118, et
la loi n’est valable qu'avec la correspondance précisée dans ce paragraphe. Elle
peut être représentée par la règle d'Ampère : Ja face positive du feuillet est”
BC
située à la gauche d’un observateur, couché sur le circuit de façon que Je cou-
rant lui entre par les pieds et lui sorte par la tête, et regardant la surface du
s : Ld
282. CHAMP MAGNÉTIQUE DES COURANTS
: feuillet — ou encore par la règle de Maxwell : ja direction
du vecteur &’-anta.
tion du feuillet est la direction dans laquelle progresse
un tire-bouche:. qu'on
RY
‘ tournedans le sens du courant ($ 03). ‘ |
Les lois fondamentales du paragraphe 131 ont été énoncé
|
es en parut des
forces exercées sur un aimant Par un Courant ou par
un feuillet ; ces forces
RA
": mesurent les champs magnétiques qui existent,
dans l’un
points où est placé l’aimant. Il ne peut être placé qu'en où l’autre cas, aux
dehors de la prtion
de l'espace qui est déjà remplie par la matière aimari
tée qui constiue le
LIB
feuillet, et par conséquent en des points où les
vecteurs champ mas:‘tique
et induction magnétique créés, soit parle couran
t, soit par le feuilk'. sont
liés par lamême relation, B — H9H. On peut donc introduire
Comme nous l’ayvons fait ici, l'induction magnétique dans l’e-oncé, -
au lieu du chr:.», et
ITY
s'affranchir ainsi de toutes les difficultés qui résult
ent des discontinw:.’s du
champ magnétique créé par le feuillet sur les
surfaces qui le limitent : L’nploi
” du vecteur induction, dont la valeur en un point
est complètement irc ‘pen-
dante de la position de la surface du feuillet ($
S
122), permet de faire 1e 1lcul
. simultanément pour tous les poi nts de l’espac
e, et de ne pas s'occuper de la
ER
position de cette surface.
Le coefficient de proportionnalité entre les nombr
l'intensité du courant et la puissance du feuill es 5 et U qui mesurent
et équivalent dépend des : iités
NIV
Lot = U.
Y
.… positif ou négatif, En remplaçant dans cette relation U par pot, nous obtenons
le potentiel d'où dérive l'induction magnétique B créée par le courant 3 équi-
AR
valent au feuillet U; en divisant par y, nous obtenons le potentiel V d'où
dérive le champ magnétique H = Bu. Donc :
Le champ magnétique créé par un circuit parcouru par un courant d'inten-
IBR
sité à dérive d'un potentiel non uniforme, susceptible de l'une des déterminations :
YL
0
SIT
embrassant le circuit C parcouru par
le courant; clles traversent 1ne surface
limilée par ce circuit de droite à gaucle,
pour un observateur placé Sur le circuit
dans le sens du courant et regardant celle
ER ET
surface. : |
NIV
Considérons en particulier (fig. 212)
un circuit C ayant la forme d'une cir-
conférence de centre O et de rayon r.
L'une des lignes de force est constituée,
LU
r
. A = 2r(1— cos 0), avec tang 0 — Le
CE
Le champ magnétique en P est dirigé suivant Ox, dans le sens qui a été
AS
.
précisé plus haut, et a pour valeur absolue :
-1 3 _
ext F) 2,2% |=2rir (124 r) FA
UI
u = =mi[-w+"
Ja formule : u
u = €,
7
284‘ . CHAMP MAGNÉTIQUE DES COURANTS
+ On a quelquefois à considérer des bobines circulaires plates, formées de NX
spires assez rapprochées pour. qu'on puisse les considérer comme confor.
lues,
RY
Le champ créé au centre de la bobine est la somme des champs
créés sr les
-N spires : il est dirigé suivant l'axe, vers la gauche de l'observateur
placé sur
le courant et regardant le centre de la bobine, et sa valeur est :
RA
a _ 27 Ni
LIB
. 184. Solénoïdes. — On appelle solénoïde un ensemb
le de courani: cir-
* culaires, de même rayon, de même interisité et'de même
sens, dont 15 slans
sont perpendiculaires à un axe Commun, ‘qui passe-par tous
leurs centres, et
S ITY
ER mnt.
sont équidistants (fig. 213). Les calculs que nous allons faire sur
NIV
le soit :nïde
théorique s'appliquent très approximativement à une bobine constit
u:* par
un fil conducteur enroulé en hélice sur un tube ayant
la forme d’un cv:'ndre
de -révelution (#g. 214) : l’approximation est encore meilleur
e quand on a
LU
: Ia distance de deux
spires voisines est & = 5 > et le nombre total de spires
est, si Z est la longueur
du solénoïde, N = 74.
NT
| . |
: Chacune des spires est équivalente à un feuillet magnétique ; on peut la rem-
-° placer par une masse de ma-
CE
7 ce : h sément
deux la’ distance a de
spires : les différents feuillets seront alors en contact
‘masse continue de matière aimantée, ayant
et formeront une.
Ja forme d’un barreau cylin-
UI
Y
équivalent est mu iS = NSuf: tique de l’aimant
AR
|
En un point P extérieur, le champ H créé par le soléno
e. #» + > °, »
+ .
champ % créé par l'aimant : on le calcule facilement,
si Ja distance
. au solénoïde est grande par rapport à ses dimensions transversales,du point P
IBR
plaçant chacune des deux couches terminales par une en rem-
masse magnétique
unique, placée en son centre, où même, si cette distance est
grande par rap-
port à la longueur Z, en employant les formules qui donnent
Ie champ créé par .
YL
un petit aimant. ’
En un point M intérieur (fg. 216), l'induction créée par le solénoïde
est identique à l'induction B — Hot + 4xl créée par l’aimant. Si le solénoïde
SIT
est très long et le point M situé très loin des faces terminales, le champ k créé
.
: +
en M par les masses - sut est négligeable : le vecteur B se réduit au vecteur
ER
4, qui est parallèle à l'axe xx et dont la grandeur est 4rmuf. Le champ créé
par le solénoïde est H = B/u, : .
Le champ magnétique à l'intérieur d'un solénoïde infiniment long est uni-
NIV
H = 4rni.
H= 1,
AS
10
I = 1,25 fie
BC
RY
au sommet des «.
. révolution sous lesquels les disques sont vus du point N, on
a ($ 18) :
| h = — 2rni(1 —cos a) — 2xni (1 — cosf),
RA
et : oo.
H = 4 + 4rni = 2rni (cos & + cos fi).
La formule usuelle H = 4rni suppose que les angles
« et B sont
LIB
as: petits
pour qu'on puisse confondre leurs cosinus avec l'unité
.
- Nous pouvons tra-r l'en-
semble des lignes de force qui
représentent le cham: magné-
ITY
tique créé par le :5“noïde
(fig 217). Au centre i:
noïde, où le champ est
S
elles sont parallèles en
ER à l’axe du solénoïde ; «
s'approche des extré:
> champ diminue, et elk:
NIV
barreau aimanté,
Il convient d'ailleurs de te-
marquer que les calculs e sont
| plus valables lorsqu'on s’'ap-
RA
Fic. 218. |
que si l’on se trouve à une distance
x , . C du contour du feuillett grangra de parar rapprapport
, à la dist o
ance a. Chaque spire est un courant circulaire, qui produit un champ
CHAMP MAGNÉTIQUE CRÉÉ PAR UN CIRCUIT FERMÉ 287
magnétique analogue à celuique représentela figure 212,ct c'est dela superpo-
Y
sition de tous ces champs élémentaires que résulte le champ du solénoïde.
Il est facile, si les spires sont assez écartées, de montrer, par l'expérience du
AR
spectre magnétique, qu'il reste, au voisinage de chaque spire, des lignes de
force entourant cette spire (fig. 218).
IBR
185. Champ créé par un courant rectiligne indéfini. — Un courant
rectiligne indéfini 2/2 produit un champ magnétique dont les lignes de force
présentent nécessairement la même z
symétrie que le courant rectiligne,et K
YL
sont, par conséquent, des circonfé- Ï
rences l'ayant la droite z'z pour axe !
(fig. 219). Le champ en un point P LL
SIT
est perpendiculaire au plan 2'zP, ct TN
sa valeur ne dépend que de la dis- o
tance 7 du point P à la droite z'z. c A M ÿ
prenons un plan Il quel- p
Si nous
conque passant par l'axe z'z, par
ER
TK
L'induction magnétique B créée par le courant est identique à celle que crée
le feuillet. Sa circulation | B ds — 2rrB, le long d’une circonférence T qui
RA
c'est
traverse une fois la surface du feuillet, est égale ($$ 123 et 127) à 4rU,
à dire à 4m uÿf. On a donc:
NT
. >
nés par les règles habituelles : le champ H est dirigé vers la gauche d’un obser-
vateur placé sur le courant et regardant le point P, ou encorele sens de rota-
tire-bouchon
tion des lignes de force est le sens dans lequel il faut tourner unTe
UI
| 19
sronaAT 4° éd.
288 CHAMP SÂGNÉTIQUE DES COURANTS
RY
186. Théorème d'Ampère. — Soit
un feuillet, de contourC et de puis-
sance U, et une courbe fermée T Pass
RA
ant une fois à l’intérieur du contour
(Ag. 220). Nous savons ($ 123) que la circulation du vecteur C
tique le long de la courbe fermée, P est induction magné-
égale à 4rU, en supposant qu'on
LIB
à la face positive.
Cette loi, appliquée au courant équivalent
nous appellerons le théorème
au feuillet, constitue ce que
d’Ampère :
La circulation du vecteur chanb magnétique
ITY
créé Par un circuit parcouru par
tn courant, le long d'une courbe fermée
bassant une fois à l'intérieur de ce
circuit, dans le sens qui va de la droite vers
la gauche pour un observateur blacé
Sur Ce courant, est égale au produit par 47
de l'intensité du courant :
S
> ER
H ds = 4ni.
T-
NIV
Ce théorème
n’est qu'une autre expression du fait,
‘° champ magnétique créé par uu déjà indiqué, que le
courant dérive d’un potentiel non
uniforme,
dont les déterminations diffèrent entre elles
C de
LU
pour l’ob-
servateur placé sur la courbe C,
est le même
que le sens dans lequel Ja courbe Cpasse à
l’inté-
rieur de la courbe T,, pour l'observateur
Fic. 220. placé
‘Sur la courbel". On peutconsidérert com
I/
me l’in-
,
. tensité-du courant .qui traverse, dans
positif, une surface X limitée par la cour le sens
AS
les aimants
nd ., U :
Le
EXPRESSIONS ANALYTIQUES 289
+
et du champ créé par les courants : le champ H, dérive d’un potentiel ($ 113),
et sa circulation le long du contour fermé l'est nulle : il n’y a pas lieu d'en
Y
tenir compte, quelle que soit la nature et la position des aimants, que leur
aimantation soit rigide ou induite (cf. $ x9o), que la courbe T' les traverse
AR
où non. .
Nous arrivons ainsi à l'énoncé suivant du théorème d'Ampère :
La circulation du champ magnétique cré£ par un système quelconque de cou-
IBR
ranis el d'aimants le long d'une courbe fermée quelconque T' est égale au produit
ar 4x de la somme des inlensités des courants qui traversent, dans le sens positif,
une surface 3 limitée par la courbeT,, .
YL
187. Relation de Maxwell-Ampère. — Je théorème d'Ampère s’ap-
plique encore quand les courants sont répartis dans tout le volume d'une
matière conductrice. On sait que l'intensité totale du courant qui traverse
SIT
la surface E est alors égale au flux à travers cette surface du vecteur cou-
rant Fque nous avons défini en chaque point de la matière conductrice ($ 135).
On a: . ‘
Jds
= aff ras. ER
Tr Z
NIV
>
La circulation du vecteur H le long d'une courbe quelconque est égale au flux”
du vecteur 4x t à travers une surface limitée par celle courbe. On sait ($ 120) que
né -
cette propriété définit le rotationnel d’un vecteur : elle peut s'exprimer par
LU
la relation symbolique :
ré >
tot H = 4x1,
RA
%
de —
_dH,
à = 4Tez,
Ye
à —
_ME
ua = A4Tty)
NT,
à _HErdy =_ Anse
NT
conducteur ne dérive pas d’un potentiel (rot IL :£ o), est une des équations‘
fondamentales de la théorie de Maxwell : pour rappeler à la fois qu'elle est’
due à Maxwell et qu’elle exprime une loi énoncée par Ampère, nous l’appel-*
lerons la relation de Maxwell-Ampère,
I/
Élle est valable dans-tous les milieux, quelle que soit leur nature. Elle est
valable dans l’espace qui avoisine les conducteurs comme dans les conduc-
AS
teurs eux-mêmes, dans les milieux aimantés comme dans le vide. Nous avons
raisonné jusqu'ici sur des courants continus, correspondant à un état de
régime permanent : nous admettrons qu'elle est encore valable pour les
UI
courants variables.
La démonstration que nous en avons donnée, par l'assimilation des cou-
rants aux ieuillets, suppose essentiellement que tous les courants électriques
BC
sont des courants fermés. I1 en est évidemment ainsi dans tous les cas où
un régime permanent est établi. Nous verrons au chapitre xx qu'on doit
considérer qu'il en est encore de même dans le cas des courants variables,
290 CHAMP MAGNÉTIQUE DES COURANTS
et qu'on doit par exemple considérer le coura
nt de décharge d’un conden-
Sateur comme fermé, au point de vue élect
romagnétique, à travers le diclec-
trique du condensateur : l'équ
RY
ation de Maxwell-Ampère sera valable
diélectrique, comme dans tout autre milie dans ce
u.
On remarquera que la forme, rot H — 4,
donnée à cette équation, Stip-
RA
pose que les grandeurs H et sont mesurées
avec des unités coordonnées par la
relation c'e, = 1 (cf. $ 180), et que le
système d’axes choisi est le système
d’axes à gauche, défini par les règles d'Am
père ou de Maxwell.
LIB
188. Loi de Biot et Savart. — Nous
avons trouvé, au Paragraphe
une expression qui permet de calculer 124;
l'induction magnctique créée par un
ITY
z feuillet comme la ré-
sultante de vecteurs
élémentaires corres-
pondant aux diffé-
S
… rents' éléments du
dHiensrrière)
ER contour du feuillet.
Ce calcul s'applique
immédiatement au
NIV
champ magnétique
créé par un circuit
Parcouru par un cou-
a rant, et son expression
LU
| Ÿ constitue la loi de
Biot et Savart :
Lechamp magnétique
RA
comme la résultante de
créés Par les éléments du circuit. Le cham champs élémentaires
ER Un point P situé à une distance p élémentaire créé par uns élém ent ds
» de l'élément, dans une direction
CE
ds sin &
a = 1SSSR
AS
r
Nous avons également donné, au para
dans la notation vectorielle. On
graphe I24, l'expression de cette loi
a,le système d’axes étant le syst
ème À gauche
UI
N
EXPRESSIONS ANALYTIQUES 291
Comme exemple de l'application de la formule de Biot et Savart, nous
pou-
vons calculerle champ créé en son centre O par un courant circulai
Y
re de
rayon 7 (fig. 222). La droite MO est
AR
perpendiculaire à l'élément ds, on a
TL: est
a=nr/2et sin: « — 1;le vecteur dH y M
perpendiculaire au plan du cercle, il est r, ñ
IBR
dirigé suivant l'axe Ox, et sa valeur ü >
est :
ar = 2, C
YL
r X10. 222,
On a donc :
SIT
4 { 27
ne fase ffan fs pa
c
ER
C'est le résultat déjà trouvé par une autre méthode au paragraphe 183.
L'expression vectorielle de la loi de Biot ct Savart montre immédiatement
>
qu'on peut remplacer dans le calcul le vecteur ds par d’autres vecteurs dont
NIV
il est la somme géométrique, par exemple par ses composantes dx, dy, dz
>
suivant les trois axes de coordonnées : le champ créé bar l'élément ds est égal
à la somme géométrique des champs créés
LU
RY
modifier au point de vue des vérifications expérime
rentiel de Biot et Savart : il est possible ntales, à J'éÉlément diié.
d'imaginer une infinité de lois élé-
mentaires qui soient équivalentes pour
les circuits fermés, et qui soient par
RA
conséquent également justifiées au point
de vue expérimental.
189. Potentiel-vecteur
d’un système de courants, — Le champ ma-
LIB
: + .
gnétique H créé par un circuit C ParCouru
par un courant d'intensité z a la
‘même expression que le champ créé par un feuillet de contour C
sance pf, et par conséquent que l'induction créée et de puis-
par un feuillet de même con-
ITY
tour ct de puissance U = 5. I1 dérive donc d’un
potentiel-vecteur À dont l'ex-
pression est celle que nous avons calculée aux paragraphes 124
et I27:ona:
S
H'= rotA et A =; FT
ER C
7
.. + fi
, Un ‘ ‘ _ _ r
RA
FiG. 224, |
, + à à
vectoriel z ds peut s’écrire:'4S ds ou i'dv,
| _ €t le potentiel-vecteur est (nous sup-
pri l'accent,. et remplaçons +1j’ par >
BC
Primons - avec
?, la notation
ñe prêtant pas À con le symbole vecteur
fusion) :
r
+
EXPRESSIONS ANALYTIQUES ‘ 293
- L'intégrale doit être étendue à tout le volume du milieu conducteur
par-
couru par des courants. Elle reste définie même pour les points situés à
Y
l'in-
téricur de ce milieu ($ 14). |
AR
>
On remarquera l'analogie de l'expression du potentiel-vecteur À ct de
l'expression en unités électrostatiques du potentiel électrique V créé par ure
distribution de masses agissantes de densité p :
IBR
|
v= [ff ed.
_ r
YL
Nous savons que le potenticl scalaire V satisfait, en dehors de la région
occupée par les masses agissantes, à l'équation de Laplace :
SIT
AV = o,
AV + 47p=0.
ER
NIV
>
AA = 0;
NT
+ >
CE
AA + qi = 0.
>
’ +: —>
E=—grad V,
AS
—
UI
dv ur.
a L +
Ja relation : .
— >
I = rot À,
294 CHAMP MAGNÉTIQUE DES COURANTS
et cette relation, jointe à l'équation de Poisson, redonn
e l'équation de Maxwell-
Ampère : s
RY
> >
rot H — 4Ti.
x .
RA
°
LIB
> 7 > >
tot rot À — grad. div À —AA.
Répétons encore une fois que toutes les formules écrites dans ce
Supposent que les Chapitre
unités électriques et les unités magnétiques choisi
es sont
ITY
liées par la relation de coordination C'eoto = 1 (8 133). Si l’on emploie
tème d'unités dans un Sys-
lequel cette relation n’est pas satisfaite, l'inte
courant et la puissance U du feuillet équivalent nsité ? du
sont liées parla relation ($r32)
S
Bot = © Vecuo U.ER
Le raisonnement du paragraphe 183 donne alors
pour l'expression du poten-
tiel V d’où dérive le chanfp magnétique créé par
le Courant, et pour la circu-
NIV
C VEotto C \Eoto
.r
>
NT
rotH = 15.
C Vos
On dit quelquefois que, dans les systèmes
CE
choisies de façon que le théorème d'Ampère d'unités usuels, les unités sont
+ => s'exprime par la relation
H ds — 4xi. La formule générale que nous
venons de donner montre que
c’est là une convention de coordination
I/
IBR
AIMANTATION INDUITE
YL
S—s—
J— Ÿ
SIT
I. — PARAMAGNÉTISME ET DIAMAGNÉTISME
-X portionnalité existe ; nous étudierons à part le cas du fer, pour lequel elle
n'existe pas. . LA
3,8-0
Pour quelques corps, assez rares, les deux vecteurs I ct H sont de même
I/
sens: ces corps sont dits paramagnétiques, Leur susceptibilité x est posi-
l'air
tive. O peut citer parmi eux l'oxÿ£ ène (x = 0,16.10-6 à o°,76omn),
. (x = 0,03.106) et la plupart des'éels de fer (x — 6.107 pour les cristaux
AS
et sont de sens opposés. Les corps de cette catégorie sont dits diamagnétiques;
leur susceptibilité x est négative. Elle est toujours très faïble en valeur
C'est ainsi qu'on a, pourle bismuth x — — 12 Ro,
BC
absolue,de l’ordre de 10
.1076, pour l'alcool x = — 0,641074, -r. g US.
pour l'eau x = —0,7
Le vecteur hais magnétique, à l'intérieur d’un corps aimanté, est
Go
296 AIMANTATION INDUITE
nd
Test parallèle et proportionnel‘ à A,
— .
>
et ilen est de même de B. On a :
Y
B = H + 47H = pH, ‘ = I + 47,
AR
Le rapport constant u de l'inductio
n au champ s'appelle la perméabilité
magnétiq
ue. Il est supérieur à r pour les
à I pour les corps diamagnétiques.
corps paramagnétiques, inférieur
IBR
Dans l’un et l'autre cas, il est très
de l'unité, et en diffère, tout voisir
au moins pour les corps diamagné
quantités qui restent toujours de l’ordre tiques, de
Dans les systèmes d'unités électrom dur millionième, ,
agnétiques, que nous employons
tématiquement dans ce chapitre, sys-
YL
les trois grandeurs B, H et I ont
mensions ($$ 107 et 113), et les mêmes di-
rapports x et u sont des nombres, indé
de la grandeur des unités fondamentale pendants
s, Si l'on passait à un système non
électromagnétique, le rapport des facte
SIT
urs par lesquels il faudrait multiplier
les unités de champ et d’induction serai
t égal au coefficient u de la loi de Cou-
Zlomb, et il faudrait écrire B — tuH,
en conservant à la perméabilité u la
-même valeur numérique, indépendante
des unités choisies, qu’enu. é. m.
ER
: sn à
191. Forces subies Par une particul :
e para- ou diamagnétique. —App
T'ON au calcul de ces forces les formules du paragraphe 66. Si v est 'i-
le volume
NIV
ea
| > —>
(C=M.H.sin0)
TR
> 2
7 QI > à je à9 (T°
I (I!)
ou : |
I/
|
- Ver dE dH, dH:
À = % ( % +
AS
dx +H)
‘ I |
D :
= ,#5 (EH? + H,2 + H:!)a ._
S I. Rd(H°)
UI
Y
magnétiques, dans le sens des champs décroissants pour les corps diamagnétiques.
R
Supposons que l'axe Ox soit précisément dirigé dans la direction de la
force ; la grandeur de la force est :
RA
_ - 2 ST
FX = 20 2 L Lu EE
2 dx dx
LIB
La force, exprimée en dynes, est égale au produit de la susceptibilité par le
volume exprimé en centimètres cubes, par l'intensité du chanrb exprinée en gauss
Y
n
A
SIT
N S N KR S
A° {| 8’ Ê Ÿ &
|
ER _ LL
FIG, 225. ‘ Fic. 226.
NIV
et si l'on excitel’électro-
aimant, on Ja voit tour-
ner ct venir prendre une, :
position A'B', de façon ; STI :
I/
_.
A'B' où le champ est moins intense.
On obtient des résultats analogues avec des substances liquides, en les rla-
çant dans un tube vertical! communiquant avec un réservoir R, de façon
BC
Y
est paramagnétique (solution de chlorure ferrique),
il tend, au contraire, à.
rentre
r dans la région des champs
AR
intenses, et son niveau s'élève dans le:
tube T.
192. Énergie d’une particule magnétique . — placée dans un champ
IBR
Les formules que nous venons d'appliquer pour le calcul
déduites de l'expression de l'énergie d’un petit aimant des forces ont été
à aimantation rigide:
placé dans le champ magnétique. Nous avons déjà
remarqué ($ 96) que les.
forces ne dépendent pas de la façon dont sont créés
YL
le champ magnétique
, et l’aimantation du petit
aimant, mais seulement de
leurs valeurs actuelles, et
SIT
oO
E—————— qu'au contraire, l'énergie
0 dépend de toutes les va-
leurs par lesquelles ils ont
ER
passé au cours de la trans-
formation qui amène le sys-
Fi. 228. tème de l'état pris comme
NIV
origine
actuel. Elle représente le travail qu'il à fallu fourni des énergies à l’état
transformation, et au besoin pour entretenir le champ r pour effectuer cette
. de cette transformation.
magnétique au cours
‘
LU
t magnétique du petit
aimant. Dans tous les cas, la composante suivant Ox
de la force qui s'exerce sur
TR
>
ée entre le système
et le milieu extérieur que le travail G fourni par la
force magnétique X : ce
CE
W = G -fà éro
2. à 100
v[TÈe
>
>
x dx
AS
z z
.
Pour achever le calcul, il est indispensable de savoir com
.
> .
ment I varie en
fonction de 4, au cours du déplacement, tandis que
UI
nt, et on avait : +
. Dome
W = 1 A >
D de = — HR
-
PARAMAGNÉTISME ET DIAMAGNÉTISME 299
Pour une substance para ou diamagnétique, le vecteur I est proportion
. ”, >
ne!
e
>
Y
au vecteur H; on a:
+ >
R
1 = >H,
+ DESa
RA
Vue fa Lun I
dx 2 2
z
LIB
Employons cette expression pour le calcul des forces magnétiques dans
l'expérience de dénivellation décrite au paragraphe précédent (fig. 227).
Nous l'avons décrite avec un électro-aimant ; nous devons ici supposer le
Y
champ créé par un aimant permanent, mais l'expression obtenue pour les
forces sera valable dans tous les cas. Lorsque le niveau du liquide s'élève
SIT
d'une hauteur d4z dans le tube T de section s, on peut dire qu’un volume de
liquide s dz passe du résérvoir R, où le champ est nul, dans la partie AA’ du
tube T, où le champ est H; l'énergie magnétique augmente de W = —? xHPs dz,
ER
c’est-à-dire qu’on a fourni, contre la force magnétique Z, un travail :
G =— Ze W=— Ms de,
NIV
‘<tona:
LU
RA
À =
> o),
Fllle est dirigée vers le haut (Z > 0) si le liquide est paramagnétique {x
NT
X = xl SE
li
AS
Le champ non uniforme est créé par un aimant en ter à cheval ou un élec-
+tro-aimant, dont les pôles limitent un entrefer en forme de coin ; la force peut
être mesurée par une balance de torsion (fig. 229). Pour obtenir des mesures
UI
Y
forces X et X est égal au rapport des torsions « et &
du fiT
AR
IBR
ta aranaate
Les angles « et «’ se mesurent aisément par la méthode optique Fo 4
, à l'aide
d’un miroir M porté par le levier BC de la balance de torsion.
La même méthode peut être appliquée aux liquides, en les
enfermant dans
une ampoule de verre ; il faut bien entendu tenir compte
YL
de la force qui
s'exerce sur le verre de l’ampoule : on la mesure par une expérie
nce préalable
avec l’ampoule vide. L:
On peut également, dans le cas des liquides, employer la méthod
e de déni-
SIT
vellation (£g. 227). Nous avons vu
| que les forces magnétiques sont
T égales aux forces de pression corrcs-
ER
pondant à une pression :
I
NIV
= + *H,
2
de o®,I, et la dénivellation
magnét ique correspondant à un champ de 20.000 gauss n’est que 1mn,4.
susceptibilité de l'eau semble avoir été déterminée La
par cette méthode à
moinsder/r000 près.
Les formules ont été établies en Supposant le corps ‘
I/
l'énergie devient :
W = —° (x — %5) VIA,
BC
Y
et montrent ainsi qu'il y a, entre ces acux phenomènes, une différence plus
R
profonde que le simple changement de signe a‘une coustante. Il est avan-
tageux, pour les exprimer, de ne pas défirur la susceptibilité à partir du mo-
RA
ment magnétique I de l'unité de volume, mais à partir du moment magné-
tique I' de l'unité de masse, Si 4 est la densité du corps, l'unité de masse
LIB
occupe le volume v — : et l'on a l' = Iv — FL le coefficient d’aimantation
4
Y
Le coefficient d'aimantation des corps diamagnétiques est indépendant de la
SIT
température (x = Ce, cf. $ 353 a).
Le coefficient d'aimantation des corps paramagnétiques est inversement pro-
portionnel à la température absolue (XE = Cte, cf. $ 353 b et c). :
ER
II. — FERROMAGNÉTISME
NIV
paragraphes,
auquel était Soutnisé une particule de la substance magnétique était iden-
tique au champ H, qui existait, au point À où la particule est placée, avant
qu'on l'y ait apportée. I1 est évi-
RA
| F,
dent que cette hypothèse ne peut
————>
pas être rigoureusement exacte. La cl.
ils = 7
substance devient un aimant, et crée
NT
é A —> +
au point À un champ # : la parti-Î
7
— > > L TE
champ H == H4 + 4. Dans le cas e
des substances paramagnétiques, FIG. 230.
comme des substances ferro-
__ —
I/
parallèle à H,, qui serait la même pour toutes les particules qui composent
le barreau : il deviendrait un aïmant, dont l'action serait équivalente à celle
‘302 AIMANTATION INDUITE
de deux distributions superficielles unifo
rmes, de densités + L'ét — I, répar-
ties sur ses faces terminales Net S (fig. 230).
Y
variable d’un point à l’autre ; en
Elles créent au pointÀ un champ},
un point de l'axe, il est dirigé en
AR
. > seus inverse
du champ H,, et joue bien le rôle d’un
champ démagnétisant.
nat
Chacune des couches porte une masse
totale Is ; le champ k qu'elles créent
IBR
au ‘centre du barreau de longueur Z est
de l'ordre de 2 Ta =]: = Pour
(2)
YL
les substances paramagnétiques, 1/H est de
—}>
l’ordre de 10-1 ou 1076, et R est
négligeable vis-à-vis de H : on peut confondre >
+ le champ H au point A avec le
champ primitif H,.
SIT
Il en est de même pour les substances
pour lesquelles I/H est de l’ordre de 1076, diamagnétiques,
Mais, s’il s'agit d’un barreau de fer, le rapport |
plus loin les variations, peut être supérieur I/H, dont nous étudierons
à 100, et même atteindre 1.000 ;
ER
le arpport AH n’est pas négligeable, à moins que le rapport s/l?
ne soit très
faïble : si par exemple 5 = 400, 2 sera inférieur I
à si S est inférieur
1.000
NIV
Y
I, ct,
si le disque est suffisamment large, le
champ démagnétisant est % = — Æl.
R
Pour un corps para- ou diamagné tique, le rapport 1/ H est de l'ord
— re de 1076,
RA
‘ et le champ # est encore négligeable >
par rapport à H ; mais pour un disque
de fer, si I / H est supérieur à 100, c'est au
contraire H quitest négligeable :
LIB
devant 4, et comme on a H = H, + 4 — Ho
—45l, on a I — Ho, L'aiman-
tation, au lieu d'être égale à plusieurs centaines de
fois le champ imposé,
n'en atteint pas
le dixième. |
On peut maintenant comprendre ce qui airive lorsqu
Y
'on place
de fer doux obliquement dans un champ uniforme (fig. 233). un barreau
Sans entrer
SIT
‘dans des calculs précis, on peut dire que . °
‘la composante I, du champ dirigée sui-.
vant l'axe du barreau produit une ai- . ñ Fe
mantation longitudinale intense, et que ER 9 *
la composante T perpendiculaire produit esl
une aimantation transversale négligeable : : 7
>
NIV
>
dans la: direction du champ Ho. Nous
‘avons là l'explication d’un des premiers IG. 232,
phénomènes observés dans l'étude du : |
RA
L A paramagnétiques, vers
I N les régions oùle champ
est le plus intense.
I/
A LÆ DA . 195. Courbe de
Fic. 238. Première aimanta-
AS
magnétique qui la produit, et peut même ne pas lui être parallèle. Elles sonten
même temps caractérisées par une valeur élevée de cette aimantation. Les
substances ferromagnétiques sont peu nombreuses : en dehors de métaux
BC
Y
lesquels le métal a passé. Elles sont différentes suivant que l’acier
a été trompé
co
AR
. (acier dur) ou a été rccuit {acier
Ls doux) ;elles sontmodifiées parles.
n7 M chocs que peut subirle batrcau :
OCE>
N
LOOOEDN:
IBR
elles ne sont pas les mêmes: sui-
vant que le barreau a déjà été
aimanté ou non. Aussi nous bor-
nerons-nous à quelques inudica-
RÉ
YL
tions générales.
Le fer perd ses propriét:: ma-
L
je de LA
SIT
une température voisine de 7750
‘ centigrades. On le constats faci-
lement, en constatant qu'us: clou
porté au rouge dans un Lx: Bun-
ER
il sen n'est plus attiré par tn ai-
F7
©
2000
I
A
1500
N TR
1000
CE
500
I/
AS
H qauss
to: | Fic. 235. L
UI
Y
rant ? et la déviation « du magnétomètre (ou plutôt tang «) mesurent en va-
R
leur relative le champ H ct l'intensité I de l'aimantation induite.
Ia figure 235 représente, pour deux cas extrêmes, les courbes de preinière
RA
aïmantalion obtenues en faisant croître progressivement le champ à partir
de Ja valeur zéro; elles se rapportent, l’une à un acier extra-doux deux fois
frecuit, l'autre à un acier trempé. L'intensité d’aimantation, proportionnelle
LIB
15000
ÉORCEPLTO |
| [\
Y
12500
\
SIT
10000
ER
7500
, 1
NIV
: gauss
$000r | ee
LU
° 4
AN |
RA
Jtuosa2o | = sem - À
j
© 25 50 3 100 125 150
H gauss
NT
Et6. 236.
| - Les wti
au champ pour des champs très faibles, croît ensuite plus vite que le champ,
CE
Y
perméabilité part d’une valeur initiale u, — 320: elle
croît très vite dès
que le champ dépasse quelques centièmes de gauss, atteint
AR
un
Em # 14.800, pour un champ inférieur à 0,5 gauss, et décroît maximum
Quand le champ H augmente indéfiniment, l'intensité d'aima à nouveau.
ntation I tend
vers une limite : la susceptibilité + tend vers o, et la perméabilité
IBR
l'unité. Le fer aimanté à saturation se comporte comme u vers
une substance non
magnétique, en ce sens que les variations du champ
ne modifient pas son
aimantation et y produisent des variations égales de
On a pu obtenir avec du fer très pur des perméab l'induc tion.
YL
sant 100 000, pour des champs de l'ordre de 0,1 ilités maxima y, dépas-
gauss. Des alliages industricis
de fer et de nickel, l’hypernik à 50 0/o de nickel
et le Permalloy à 78,5 ofo de
nickel, donnent des perméabilités maxiina du même ordre, mais leur aimanta-
SIT
tion à saturation est inférieure de 25 à 30 o/o à celle
du fer.
1609 ER
1 . mm |
acien don
a «
Le -
NIV
A|
acte Lo
800 em ë
pe
A LU
=1690
FIG. 237.
AS
Y
les courbes
d'hystérésis de l'acier extra-doux et de l'acier trempé étudiés au paragraphe
R
précédent. Pour l'acier trempé, en réduisant le champ à partir d'une
valeur
H = 200, on décrit la partie AB de Ja courbe, et, lorsque le champ
RA
est nul,
l'acier conserve une aimantation rémanente égale à 595. Pour la faire dis-
paraître, il faut appliquer un champ de sens inverse — H,, représenté par OC
et égal à 52 gauss : c'est le champ coercitif. On achève de décrire le cycle en
LIB
faisant varier le champ de—1£, à — H (partie CD), puis de — HT à zéro (par-
tie DE) et de zéro à H (partie EFA).
La trempe et l'écrouissage d’une matière magnétique augmentent en
général le champ coercitif,ct élargissént le cycle d'hystérésis; le recuit a
Y
au contraire pour effet de Ie rétrécir. Pour l'acier extra-doux deux fois recuit
SIT
des figures 235 à 237, le champ coercitif n’est plus que 0,37 gauss. C'est
d’ailleurs là une valeur exceptionnelle : pour les fers ct aciers doux du com-
merce, Ie champ coercitif est en général compris entre 1 et 2 gauss. D'ailleurs,
la diminution du champ coercitif obtenue par recuîit n'est pas toujours très
ER
stable : pour des tôles maintenues à quelques dizaines de degrés au-dessus .
de la température. ordinaire, il peut augmenter spontanément, en l'espace
de quelques semaïnes, dans une proportion qui est de l'ordre de grandeur
NIV
on prendra, pour des raisons que nous développerons daus le prochain para-
graphe, des aciers doux à cycles d’hystérésis étroits. Les courbes obtenues
par la méthode que nous avons décrite ne peuvent d ailleurs donner qu'une
RA
térésis. ; |
Pour la fabrication des aimants permanents, tels que ceux qui entrent -
dans les magnétos ou les appareils de mesure à cadre mobile, on devra prendre
au contraire des aciers trempés. Un aimant permanent se trouve placé normale-
I/
ment dans son champ démagnétisant, c'est-à-dire que son état correspond à un *
point tel que P (Æg. 237), ct il ne faut pas que son aimantation puisse être dé-
AS
possible avoir son cireuit magnétique fermé par une armature de fer doux, de
façon à réduire le champ démagnétisant. On a fabriqué des aciers au tungs-
tène trempés, dont le champ coercitif atteint 70 gauss, et l'aimantation réma-
BC
nente 850, et des aciers au cobalt, dont le champ coercitif est encore trois fois |
plus grand; l'addition de titane à l'acier au cobalt permet même d'atteindre
un champ coercitif de go0 gauss, avec une aimantation rémanente de 500 C.G.S.
308 « AIMANTATION INDUITE
197. Échauffement
An À ice
créé
#3 .,
par un aimant permanent, déplaçons, suivant une ligne de force ox que rous
Y
* supposons rectiligne (fg. 238), une particule de fer de volume v, de forme .
‘
AR
, telle que son champ démagné-
- tisant soit négligeable, La j:ar-
S— EE z ticule étant placée en M a une
Fic. 238.
IBR
. aimantation Î correspondant
_ : au pointA du
(Ag. 239). Éloïignons-la à l'infini : elle décrit la portion AB cycle d’hystérésis
de ce cycle ct.
_ nous recueillons, sous forme de travail, l'énergie
($ 192) :
YL
_- S 00 a 0
à u
Vrf ao fra ° .
F & ne france x ovan
:
SIT
« /
z
°
ZW=—% X aire ABCDEFA.
: f
‘sant sur une particule fixe.
AS
Y
le cycle d'hystérésis. Dans la pratique industrielle, on calcule l'énergie W
dépensée par unité de volume par une formule empirique, dite formule de
R
Steinmetz :
RA
W = Bus
où B est l'induction maxima, correspondant aux extrémités du cycle, et n un
LIB
- coefficient qui dépend de la nature du métal. La valeur de ce cocfficient,
pour l'acier trempé de la figure 237,.est 0,0337, pour l'acier extra-doux de
la même figure 0,00054. Pour les fers et aciers doux du commerce, il est en
général compris entre 0,001 et 0,002.
Y
Calculons, par exemple, l'énergie dissipée par hystérésis dans chaque centi-
SIT
mètre cube d’un acier doux pour lequel n — 0,0015, parcourant un cycle
compris entre B = + 15.000 et B =— 15.000 C. G. $. On a :
III. — APPLICATIONS
RA
crée un champ magnétique, dont les lignes de force ont la forme représentée
schématiquement par la figure 241 ;entrela face ABctle pôle N, entre la face CD
ct le pôle S, le champ du noyau est de même sens que celui de l’aimant ;
CE
de fer doux : on peut s'en rendre compte par l'expérience du spectre magné-
tique. D'autre part, le champ créé par le noyau dans les parties del’aimant NS
AS
plus étroit.
On peut employer un autre langage, en considérant les lignes d’induction.
Elles sont identiques dans l'air aux lignes de force, maïs elles peuvent étre
BC
Y
plus perméable au flux
d’induction que l'air, que rappelle le mot de
perméabilité employé pour
AR
désigner le rapport B / H.
On remarquera que, si l’aimant est assez long pour
que le champ démagné-
tisant soit nul dans la section EF, l’aimantat
ion et l'induction dans cette
IBR
. section ne sont pas modifiées, Le flux d’induction
total reste le même; scule,
YL
——.
SIT
4 5
IN, iS!
#
11 #; \i:!
tt til
1nts ‘il
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y — fi
|
Ii 1yli
suis
ER
sus out
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sul 1110
31! 1uit
nl Plat
tit 140
NIV
14 Fou
juil rt
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111) tint
Hi111, lis
1
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jals "ju!
LU
1510 Ni
on tas
fil
its
intl
ii
iii
itts
} hi
FF 111}
SN i ,
A
‘
N TR
du rapport B/ H pour
le fer doux, les lignes de force dans l'air au voisina
ge du noyau sont nor-
AS
II4). ‘ .
… Soit maintenant un solénoïde B ParCouru par un
courant d'intensité : :
il crée un champ magnétique, dont les lignes de force —
ou les lignes d’induc-
BC
Y
remarquera d’ailleurs qu'il
n'est, en général, pas pos-
R
sible de négliger le champ
RA
démagnétisant : nous avons
vu,au paragraphe 194 qu'il
faudrait que la longueur du
barreau soit .de l'ordre de
LIB
1.000 fois son diamètre.
= Dè même, si l'on ap-
proche des pôles d'un
électro-aimant en fer à |
Y
110 243
cheval une armature de fer [e
SIT
doux (#g. 244), on pourra répéter les raisonnements faits sur l'aimant perima-
nent : si l'entrefer est assez étroit, le flux d'induction est entièrement cça-
ualisé par le fer. Mais, comme l'aimantation du fer doux qui constitue les
ER
noyaux de J'électro est beaucoup plus
forte, ct'Sürtout varie beaucoup plus
vite avec le champ que celle de l'acier
trempé qui constitue l'aimant perma-
NIV
RY
. ‘ ei qu'elle crée dérive d'un
; Ë potentiel, et que sa cir-
«
culation est nulle ic ing
RA
æ d’un contour fermé. Cou-
D TT sidérons alors, autour de
L la ligne JL, un tube d'in-
LIB
y + duction T, et soit «# le
C flux d'induction à tra-
is vers une section auel-
conque de ce ‘tube.
ITY
… FIG. 245. En un point M où cette
. section est 48, l'induction
est B—
aas? et le champ H — und Le théorème d'Ampère a pour
S
‘expression :
ER e ] n %4
r-f:
LL
ue 4S ,
= 4TN?, | ou 47 i= r db, avec DA =
NIV
L
D ‘
Le flux total ® est la sommedes flux 4® à tfavers les différents tubes d’in-
duction. On a : .e.
LU
magnétique
L'expression obtenue pour le flux d’induction dans un cireuit
dans
est analogue à celle que donne la loi d'Ohm pour l'intensité du courant
le rôle de Ia force électromo-
un circuit électrique. La quantité 4rN5, qui joue
NT
de
la quantité R, qui joue le rôle
trice, s'appelle la force magnétomotrice;
iden-
la résistance, s'appelle la réluetance. Les formules qui la définissent sont
a résistance d'un conducteur non linéaire
tiques à celles gui définissent
CE
- Le
courant en ampères, la force magnétomotrice en u. é, m. est
/ 10
ts. oc .(
AS
une valeur définie : mais on remarquera que, pôur les aciers doux et les induc-
Y
_ tions élevées, les deux bratiChes du cycle d’hystérésis sont suffisamment rap-
” prochées pour qu'il n'y ait pas à tenir compte de ces phénomènes.
R
On effectue toujours le calcul de la réluctance en adoptant pour chaque
partie du circuit magnétique une valeur moyenne de la section et de la lon-
RA
gueur,etenletraitant commeune suite de conducteurs linéaires (R = y 2)
:
Des formules empiriques permettent de faire les corrections nécessaires potr
LIB
| ° .
tenir compte des angles, des -joïnts des tôles, ete.
Le théorème des circuits mägnétiques ne‘donne jamais qu'une valeur assez
grossièrement approchée du flux d’induction. IL y a toujours des fuites
magnétiques : certaines lignes d'induction sortent du fer, ct leur faisceau
Y
s'épanouit un peu à la traversée de l'entrefer. On en tient compte, pour
SIT
_chaque type d'appareil, en multipliant la valeur trouvée par un coefficient
empirique, inférieur à l'unité.
ER
200. Électro-almants. — Nou:snous bornerons à de très brèves indications
‘sur ces appareils, dont le schéma est celui de la figure 245. Ce sont à peu près
Les seuls appareils employés pour la production des champs magnétiques.
donné exige d'autant plus d'am-
NIV
polaires
Les électro-aimants de jaboratoire sont en général munis de pièces
les lignes d'inductio n se resserrent (fig. 246). Les
coniques, dans lesquelles et,
une aimantatio n faible,
noyaux des bobines conservent une large section et
BC
RY
près que possibl e de l'entrefer, et en
en constituant
que possible : on augmente les densités de courant admissibles
de cuivre refroidis par un couran t d’eau qui les
fes conducteurs par des tubes
RA
LIB
S ITY
ER
NIV
LU
RA
ï À À À
UI
Lo
reils où l’on utilise
Les électro-aimants sont employés dans une foule d'appa
soit pour soulever
l'attraction qu'ils exercent sur une armature de fer doux, pièce mobile.
vre d’une
des objets pesants, soit pour commander la manœu
imativ ement la force d'attra ction, en la considérant
. On peut calculer approx
n l’une sur l'autre de deux couches de magnétisme
comme résultant de l’actio
’
APPLICATIONS 315
de densités superficielles + I ct — I (fig. 248) : la première crée un champ
Y
égal à 271 et la seconde est soumise, par unité de surface, à une force f == 27k°.
Exprimons cette force en fonction de l'induction, qui est donnée par le calcul
R
du circuit magnétique : on a B = H + 47, et comme H est toujours petit
RA
vis-à-vis de B, on peut le négliger, et prendre I = 2. La force portante
par unité de surface est alors :.
LIB
B\ LB?
j=2 (2) = &
Avec une induction B de 15.000, on peut obtenir une force portante d’en-
Y
. viron 9 millions de
dynes où 9 kilogram- |
SIT
EN
mes par centimètre
NN
carté. L
La force avec 1a-
SNS
Ligne ER
æ
|
valeur donnée du cou-
rant magnétisant, elle
ASS
GNND seuit
R
CE
est d'autant plus
Nu
local
L< U
l'induction est plus faible. Cette circonstance est très désavantageuse pour.
qui
la construction des appareils tels que les relais employés en télégraphie,
doivent être actionnés par les courants très faibles transmis par de Iongues
polarisés
lignes. On obtient une plus grande sensibilité en employant des relais
I/
(fig. 249). On aimante légèrement le noyau par l'action d’un aimant permanent
AS
LIB
DIÉLECTRIQUES
ITY
1. — ÉQUILIBRE ÉLECTRIQUE
S
du diélectrique. — L'une des hypothèses font sen
201. Polarisation
de l'électrost: tique
tales { 20) dont nous avons déduit tous les théorèmesER un nonibree 4,
en u. é. s. par
est qu’une charge électrique ponctuelle, mesurée
milieu où elle est jnacée.
crée un champ électrique égal à L quel que soit le
NIV
charges. jolari-
du diélectrique, La
Cette hypothèse est celle de la polarisation
ntation d'une substance
sation d’un diélectrique peut être comparée à l'aima : |
élément de volume dv d’une substa nce paramagnétique
RA
paramagnétique. Un
aimant élémentaire -— un
placé dans un champ magnétique H devient un :
et l'aimantation TL est
© doublet magnétique — de moment magnétique T&,
NT
polarisation Best un
doublet électrique, de moment électrique P dr. ‘La
F#, qui lui est pro-
vecteur, de même direction et de même sens que le champ
I/
..portionnel : —
>
P=Rr
AS
ET
llerons sa SuSCep-
Le coefficient 4 caractérise le diélectrique : nous l'appe
uipilité diélectrique. : |
UI
Y
qu à appliquer les résultats obtenus, en remplaçant les grandeurs magnétiques
R
par les grandeurs électriques correspondantes. On remarquera que tous ces
calculs supposent essentiellement que l'expression de la loi de Coulomb est
RA
= ,: sans cocfficient numérique. Toutes les £
grandeurs doivent être mesurées dans le système
LIB
électrostatique, et toutes les formules que nous don-
nerons ne sont valables que dans ce système. La
constante À, comme la constante e que nous défi-
nirons tout à l’heure, sont alors indépendantes de
Y
- la grandeur des unités fondamentales (cf. $ 190).
Es
SIT
Le champ électrique E créé en un point extérieur
par un volume v rempli du diélectrique est le même FIG. 250. .
que celui d'un système de masses électriques,
réparties à la surface du diélectrique avec une densité superficielle o = P,,
ER
+ Le
dans le volume
du diélectrique avec une densité cubique p = — div P
créé par cette. distribution de masses agissantes. Cette expression définit une
fonction potentiel continue en tous les points de la surface et du volume du
LU
les charges comprennent les charges qui créent le champ primitif el les charges ©
et p représentatives de la polarisation. - .
De même que nous avons défini l'induction magnétique ($ 112), nous défi-
NT
> — > ES
B=LE+4P=EeX, e = 1 + 47h.
tenant de ce nom.
Le flux du vecteur induclion électrostatique est conservalif dans toute région
de l'espace ne contenant pas de masses agissantes + autres que les charges de pola-
=
UI
>
.
Il en résulte aussi que Ze potentiel satisfait, à l’intérieur du diélectrique, «
RY
=
l'équation de Laplace, AV = 0, car on a AV = — div E,
Nous n'avions pas trouvé de propriétés analogues à ces deux dernières
> —_
RA
dans l'étude des aimants : c’est que nous avions supposé H et I indépendants
l'un de l’autre, ce qui est effectivement réalisé dans le magnétisme du fer.
- _ >
- Ici, au contraire, nous supposons toujours les vecteurs P et É proportionnuls :
LIB
les propriétés correspondantes sont analogues à celles des substances para-
et diamagnétiques. /
À la surface de séparation de deux diélectriques, les conditions de passage
sont les mêmes qu’à la surface de séparation de deux milieux aimantés ($ 11.) :
ITY
ty «a continuité de la composante tangentielle du champ électrique (fig. 251) et
de la composante normale de l'induction électrostatique :
S
E FE = E?, - Ba = B', cEn = en
ER
. Le champ et l'induction électrostatique ont toujours même direction : jes
lignes d'induction coïncident avec les lignes de force. Le fluxdu vecteur i:@uc-
NIV
LU
RA
IG. 251.
NT
tion électrostatique est le même à travers les différentes sections d'un tube de force |
gui traverse la surface de séparation ; il y à à-ceite surface une réfraction des
lignes de force (fig. 252), donnée par :
CE
tange tango’
€ E
I/
Y
niment voisin lui est normal.
R
Reprenons, dans le cas actuellement considéré, la démonstration donnée
au paragraphe 29 du théorème de Coulomb :
RA
(fig. 253). Les charges électriques qui
créent le champ comprennent les charges
portées par le conducteur, avec une densité
LIB
superficielle s, et les charges représenta-
tives de la polarisation, réparties à la sur-
4
face du diélectrique avec.une densité o”
= P,. Lorsqu'on tient compte de toutes
Y
ces charges, le champ dérive d’un poten-
SIT
tiel, qui a toujours pour expression Y 1;
ses propriétés sont les propriétés habituelles,
et on peut appliquer le théorème de ER
Gauss. Le flux de force à travers la FIG. 253.
surface fermée A'B'BCAA'’, D — Eds, est
égalau produit par 4x dess charges odS + o'4S qu elle contient, et on a E ==
NIV
B = 4x0, E = 4,
o+o=—E
CE
©
= —e
7 €
ES
FIG. 254.
Pour unc même charge superficielle « du :
. conducteur, le champ électrique K au voisi-
I/
"nage est e fois plus pclit lorsqu'il est au contact du diélectrique que lorsqu'il est
| dans le vide. L'induction électrostatique B est la même...
AS
RY
quer qu’en. tenant. compte des charges représentatives de la polarisati...
‘ nous pouvons substituer l'énoncé suivant, dans lequel n'interviennent qui
les charges réellement apportées à l’intérieur de la surface 2°: |
RA
Le flux de force du champ électrique à travers une surface fermée prise das
un diélectrique homogène de pouvoir inducteur spécifique & est égal en u. ë. 5.
au produit par € de la charge électrique totale Placée à l'intérieur de cette surjr:2.
LIB
… €
° > > .
Il en résulte, puisque l’on a toujours B = E, que :
Le flux du vecteur induction électrostatique à travers une surface fermée r:#1-
* conque est égal au produit par 4x de la charge électrique totale contenue à l’z:r::
ITY
rieurde. celle surface. : . Le
” Ce dernier énoncé du théorème de Gauss est applicable même au cas “in
milieu diélectrique hétérogène, en ‘vertu de la conservation du flux d’inc:c-
S
tion lorsque les lignes d’induction traversent la surface de séparatiot: ‘ie
deux diélectriques. ER os Le
204. Équilibre des conducteurs dans un milieu diélectrique. — £1:p-
posons que, dans un milieu diélectrique homogène indéfini, ou, ce qui rev:
NIV
‘au même, dans une enceinte métallique fermée entièrement remplie du direc
trique,et maintenue au potentiel o, soient placés des conducteurs isolé:
uns des autres. La fonction potentiel V a une valeur constante sur la suce
LU
c 0 == E,
47 - =E 47 = €6, 0
E
Les conducteurs étant maintenus à des potentiels constants, les charges élec-
BC
triques totales Q,
22
Q',... portées parles conducteurs du système S sont & fois plus
grandes que les charges correspondantes Q, Q'o … du système $ :
On 2e
___ ÉQUILIBRE ÉLECTRIQUE 32:
Les relations qui permettent de calculer les charges, connaissant la fonction
Y
potentiel, sont. linéaires, pour le système $ comme pour le système S. Les
R
théorèmes démontrés pour le système S,,; concernant l'addition ‘des états .
d'équilibre ($ 38) et la possibilité de définir entièrement l'état d'équilibre,
RA
en se donnant la valeur du potentiel ou de la charge totale de chaque conduüc-
teur ($ 30), sont encore applicables au système S. En particulier, si l'on se
donne, pour les charges des conducteurs du système $, les valeurs Q, =
LIB
8, Qo' = 2, … on obtiendra pour les potentiels les valeurs V — Ÿ,
y
NO Vo.
Te?
Y
Si les différents conducteurs portent les mêmes charges Qo Qo', + dans les.
deux systèmes S et S, le potentiel en un même point, et par suile aussi la d ifférence
SIT
de potentiel entre deux conducteurs, sont e fois plus pelils dans le système S que
dans le système So.”
C = eCo
loi expéri-
L'hypothèse de la polarisation nous a permis de retrouver la
NT
&
LITTLE
LL T TT
ragraphe 54.
On pourrait, par des rai- F6. 255.
AS
LE
sonnements analogues, pas -
ser de l'équilibre électrique du système So à celui d’un système $’, obtenu à
compris entre deux sur-
UI
RY
nierest lié à la densité 04 sur les plateaux par le théorème de Coulomb ; on ::
D mel nu
RA
La différence de potentiel entre les plateaux est : o
LIB
‘
ITY
La capacité d’une surface S du condensateur plan indéfini est en u. é. 5. :
Ce a DS, .
S
- Do -Va — Va &
oi | ee | am (e +2)
ER
‘On remarquera que noùs n'avons pas parlé, dans ce paragraphe come
‘dans le précédent, de la polarisation du diélectrique (?) : le fait fondamerial
NIV
qui permet de traiter tous les problèmes d'équilibre électrique est la possi-
_bilité de définir, en chaque point d’un diélectrique, un..vecteur indue io:
> > -
B — <F, auquel on peut appliquer le théorème de Gauss sous la forme ‘:
LU
dans un champ électrique non uniforme est soumis à des forces électrosta-
tiques,et est attiré vers les régions où le.champ est le plus intense. Ce sont
ces forces qui expliquent la vieille expérience de l'attraction des corps légers
I/
Y
entre eux une différence de potentiel à l’aide d'une machine électrosta-
R
tique. ‘. . : .
On peut également faire, avec un diélectrique liquide, une expérience de
RA
.dénivellation analogue à celle quia été
faite avec une substance paramagné-
{tique liquide : il suffit de disposer les
LIB
plateaux À ‘et B d’un condensateur
dans un flacon R contenant du sulfure
de carbone, de façon que le niveau
du liquide se trouve dans le champ
Y
électrique. Quand on charge le conden-
sateur avec une machine électrosta-
SIT
tique,on voitle niveau du sulfure decar- *
bone s’abaisser dans le tube latéral T:
. sous l’action des forces électrostatiques, ER
* le diélectrique tend à pénétrer dans EG. 256.
la région des champs intenses comprise - |
entre les plateaux, comme s’il était soumis à des forces de pression hydro-
NIV
statique. | | .
. Considérons maintenant des conducteurs placés dans un diélectrique fluide,
de façon qu’on puisse mesurer les forces qui s’exercent sur eux. En vertu
‘d’une de nos hypothèses fondamentales ($ 20), les forces qu'ils exercent les
LU
uns sur les autres peuvent se calculer, à partir de leurs charges, par la loi de
#
Coulomb, f — 7, quel que soit le milieu interposé. Mais nous venons de voir
2
que le diélectrique, liquide ou gazeux, placé dans le champ créé par les cor-
RA
;
324 _ DIÉLECTRIQUES
très peu supérieur à l’unité, par exemple à des diélectriques gazeux. Les cs:
culs sont béaucoup plus compliqués. dans le cas général, -et il est plus
cor:-
RY
mode, pour calculer les forces, de partir de l’expression de l'énergie d'un
sy:
tème de conducteurs. Cette expression, W — 2 D'QV, aétédéduite directem::.:
RA
de la définition du potentiel (chap. vi); elle ne dépend ‘pas du milieu «:i
. sépare les conducteurs, et il en est de même de l'expression des forces à paii::
de l'énergie ($$ 65 et 66). Ft |
LIB
-. Reprenons, par exemple, les deux systèmes S et So du paragraphe 204, par-
‘tant les mêmes charges Q,, Q", … Pour unemême position, quelconque d’ai!-
leurs, des conducteurs, leurs potentiels sont + fois plus petits pou? le système S
ITY
. que pour le système S,, l'énergie W =2 Du du système S est e fois n'us
. . En . E
petite que l'énergie Wo = = DV du système So. La forceX = — = ni
S
s'exerce sur un conducteur du système S est aussi « fois plus petite qu in
oT
force X, = — ne 5 ‘
qui s exerce - A
sur le même ER «
conducteur du système $, : ie| :
forces électrostatiques qui s'exercent sur des conducteurs, placés dans un d:.7:e-
trique homogène et indéfini, sont, pour les mêmes charges des conducteurs, &
NIV
Le . . Eco 3° #3
‘les derniers chapitres, n’ont de sens que pour des circuits fermés. .
Pour pouvoir les étendre à des courants tels que les courants de décharge
d'un condensateur AB (Ag. 258), il est nécessaire.de constituer des circuits
fermés par des lignes de courant tracées à l'intérieur du diélectrique
du con-
. densateur. . ie
COURANT DE DÉPLACEMENT .. 323
Y
dont les armatures sont séparées par un diélectrique de pouvoir inducteur
spécifique e. Soit I l'intensité.du courant qui parcourt à l'instant # le con-
R
ducteur extérieur; nous la sup- ‘ .
RA
posons mesurée en ti é. S., et
comptée positivement, dans . LE 7
conducteur, dans le sens de B 4 |
+0
LIB
vers A; si Q est la charge totale ME
B
_
E| 1 Q
en u. é. s., de l’armature À, on a
s prie -c 7
4 : devons, à l'inté- : .
I — . Nous
Y
rieur du diélectrique, tracer des |
FIG. 259.
lignes de courant, et définir, en
SIT
chaque point, un vecteur courant
+ .
I. Par raison de
4 tel que l'intensité totale correspondante soit précisément ER
le vecteur 2 doit être normal aux plateaux, et sa grandeur :,
symétrie, points.
positivement de À vers B, est la même en tous les
comptée >
-
vecteurs % est 15, ct on a :
L'intensité totale des courants définis par les
NIV
._I_140_d &,.
t=STS a
au champ T dans le dié-
LU
‘ do e dé
NT
> + -
Les deux vecteurs ? et Æ ont
même direction, normale aux pla-
teaux, ct sont comptés positive-
CE
>
3 —=
AS
47
Fi. 260.
au Cas où le fil conducteur C, qui
“Nous allons généraliser cette expression
quantité d'électricité dQ= Id!
transporte le courant d'intensité I, apporte la
UI
r induction électrostatique”
. ture en remarquant que. le-vecteur cÉmA est le vecteu
. - B |
. nous appellerons le déplacement
B, et en désig nant par D le vecteu r F que
t I peut être considéré comme
électrique. Nous allons montrer que le couran
” 326 .. DIÉLECTRIQUES .
fermé par un système de courants dans le-diélectrique, caractérisé ef chaue.
- . + aD.
RY
point par un vecteur courant : —
dt SU .
Pour cela, il nous faut montrer que, étant donnée une
surface quelconque: ES |
RA
entourant le conducteur À, l'intensité J — _ d :
du Coura nt qui.y entre rar
le fl C est égale à l'intensité totale Î 1 4S des courants qui en sortent, c'i:5t.
LIB
” à-dire au flux
.
dS
À
de l'i:ié-
dE - ‘ dt ?
ITY
rieur vers l'extérieur. Le L
Cette égalité est une conséquence immédiate du théorème
: de Gz:.:
d'après le dernier énoncé de ce théorème donné au paragraphe
S
> > +
203, &: ux
du vecteur D = B / 4x à travers la surface 5, de Sl'intér
_est toujours égal à la charge Q du conducteur A : on a :
ieur vers l’extc ur, ER
380
NIV
. D + dQ _+:
IE a = at
5. E ie .
NT
En résumé, où peut considérer tous les courants électriques comme des cou-
rants ferinés, à condition d'admettre qu'il existe dans les diélectriques, touies
les fois que l'induction électrostatique y varie, des courants, dits courants de
CE
FT 4 4x à \
AS
7
BC
” -
elè
Tr
Y
($ 187).
par la relation de Maxwell-Ampère
ment est lié au champ magnétique
R
de déplacement. — Supposons
RA
208. Interprétation des courants
évident que le vide ne conti ent
d’abord que le diélectrique soit le vide. Il est >
. .
nt de déplacement, ñ = = F ne
LIB
pas de charges électriques, et que le coura
où
correspond. à aucun déplacemient d'électricité. En un: point de l'espace
de l’espace sont modifiées; a
il
es
-
Y
subi une sorte de déformatio Lo k
>
SIT
-
admet que la variation de ce déplace-
électrique E : da théorie de Maxwell
.
e,à uncourant
au point de vue électromagnétiqu
nes
champ ËÉ
>
RA
ter le
s nous représen
>
déplacer. S'ils
es qu'il exer ce sur CUX, à pour effet de les , Jeur trans-
trique, par les forc toute la masse du diél ectr ique
étaient libres de se mouvoir dans ue obéissant à la loi d'Ohm, comme nous
cour ant élec triq
port produirait un qu'ils
ytes ($ 163) ; nous devrons admettre
I/
l'avons vu dans le cas des électrol , et qu'u n jon ne peut pas sortir de
ectrique
sont liés aux molécules du diél > |
AS
de
Lorsqu'il s'écarte à une distance }
. la molécule à laquelle il appartient. soumis, par l'effet de ces liaisons, à une
est
sa position d'équilibre. initiale, il .
>
qui tend à l'y rame ner ; la nouvelle
UI
à !,
force quasi-élastique, proportionnelle
\
_ .
ue E.
proportionnel au champ électriq ait qu’u ne seul e espè ce d'io ns mobiles.
Supposons, pour simplifier, qu'il n’y ue molécule
ient N molécules, et chaq
® L'unité de volume du diélectrique cont
328 DIÉLECTRIQUES
contient, par exemple, un ion de charge + e qui subit le déplacement Ÿ = £ UE.
‘ tandis que la charge complémentaire — e reste immobile. La molécule acquis:
RY
ainsi un moment électrique M = « = À Ke,et le moment électrique de l’ur:!’.:
de volume, la polarisation, est - ‘
RA
P = NM= Ne = NAe EE.
LIB
charges électriques+ €, a produit dans le diélectrique un véritable couruit
électrique, dont la direction est celle de ce déplacement. Considérons tr:
surface d'aire égale à l'unité, normale au vecteur / ; tous les ions qui sé tro:i-
ITY
- vaïent primitivement à une distance de cette surface inférieure à 4, c’est: :
_dire dans un volume"!, l'ont traversée ; leur nombre est N}, et ils ont traius-
- -porté,à traversla surface unité prise normalement au courant, la quant, .5
S
d'électricité g = Ne. Pendant l'intervalle de temps 4f, ils ont transporté ‘à
même quantité d'électricité qu’un courant à — a = x ER et le courari fà
Dolarisation produit par le déplacement des ions est représenté par le vecisu:
NIV
LT
t 4 =
_ï =dl = —e
dl
. Courant Ne a h | Le.
Revenons maintenant au courant de déplacement dans le diélectrinz: :
LU
+
T22= ZI:
—— —
148 ï
RAT
1, &
ad
7>, . + ie
RA
°
Dans un grand nombre d'applications, on peut se contenter, suivant la
l ne
? — a ne du courant de dépla-.
conception de Maxwell, d’introduirela valeur
I/
Y
à pote ntiel cons tant , on
d'une source e
quefois plusieurs heures pour atteindr
R
avsuente avec le temps; il faut quel à trois où quatre fois la charge initiale,
égale
u:c valeur limite, qui peut être
RA
fil conduc- ..
temp s très court . De même, lorsqu'on réunit par un
pr + en un verre, leurs potentiels
condensateur à lame de
eur les deux armatures d'un le condensateur n’est pas entiè-
seconde, mais
s'ésalisent en une fraction de
LIB
réun isse à nou-
les armatures, puis qu'on les
ruruent déchargé. Si l'on isole obtenir une nouvelle déch arge .
peut
venu après quelques minutes, on de l'hypothèse fondamentale de
la pola-
nous avon s dédu ite
La théorie que les faits expé rime ntaux.
re compte de tous
ration ne suffit donc pas à rend ne s'applique qu'à des substances idéales,
Y
, qui
C'est une théorie simplifiée omènes sont com--
ectriques parfaits. Les phén
SIT
gue nous appe llerons des ‘diél propriétés carac
, par la superposition, aux
réels
püqués, pour les diélectriques it, d’autres propriétés, en
général très mal
diél ectr ique parfa aine conduc-
téristiques d’un r une cert
le diélectrique peut présente
connues. En particulier, aussi pré-
ER
r de sa masse, soit à sa surfa ce; il peut
tibilité, soit dans l'intérieu 211). | -
d'hystérésis (cf. $$ 210 et
senter des phénomènes ique ment cons idér er comme
iques qu’on peut prat
Il existe quelques diélectr gazeux et la paraffine
NIV
10°
. faible longueur d'o nde {xo$ à
faits. On obtient des-
s se- com por ten t Com me des diélectriques par liquant les formules.
lectri que en app
accord avec l'expérience dans le soufre
résultats en parfait on des ondes hertziennes
à la propagati ,
des diélectriques parfaits (10'? à rot oscillations par seconde) dans le quartz
CE
où des ondes infra- rou ges Ces dié lec tri que s pré sen ten t
bien que, pour les charge s et décharges ordinaires,
harges résiduelles:
les phénomènes des déc
I/
se com por
tanée, la lame MN
de zéro. Il y produit un
mp électrique différent
rieur de cette lame un cha de la lam e MN est devenu un:
quend le volume
courant, qui ne cesse que par le courant sur
charges apportées lentement
BC
RY
: . traverser la lame pour se recombiner, ct
us ‘ “elles maintiennent des charges par ir-
Z fluence sur les coniducteurs AB : le cs:-
RA
WII. densateur n’est pas entièrement déchar::.
E Elles maintiennent également un chau»
FIG. 262. ‘ ._ électrique à l’intérieur de la lame Mi: :
LIB
. ce champ va disparaître lentement, rar
: l'effet du courant qu'il produit, et lorsqu'il aura disparu,on aura atte:
un nouvel état d'équilibre, dans lequel les conducteurs À et B pourrc .
donner une décharge résiduelle,
ITY
Prenons maintenant un condensateur entièrement rempli du diélectrirue
(Âg. 263). S'il existe entre les deux surfates À et B une différence de poten-
tiel V, il existe nécessairement, dans le diélectrique qui les sépare, un ch:"1n
S
E= V/e.ïlls’établit un état de régime permanent, dans lequel les armat TES
portent les charges nécessaires à la création de ce champ, et le diélectr.11e
est parcouru par le cou-
rant qu'on en déduit par .
ER
Le 7
la loi d'Ohm. Le calcul.
NIV
\
montre qu'ils'établittrès. e! LL £ ‘y
vite, en un temps de . : Z LA
l’ordre du dix-millième de
Ji Ze
seconde
; de même, sil’on . :
LU
Il n’en est plus de même si l’on isole les armatures : elles forment alors deux
conducteurs reliés par une très grande résistance, celle du diélectrique, et
elles se déchargent très lentement à travers cette résistance (cf. $ 234). L'étude Le.
NT
Y
pate qui les sépare, E = VJe, est nul. À cause de l’hystérésis, le diélectrique
conserve une polarisation rémanente P, dirigée dans le sens du champ pri-
R
mitif. En un point M (fig. 264), elle crée un champ E’, qu’on peut calculer
RA
en remplaçant son action par
celle d’une couche de densité + P | . va
placée sur la surface B'et d'une 9=+ P __A
couche de densité — P placée Z EZ
LIB
7 :
sur la surface A. Puisquelechamp
ehM est nul, c’est que lechampE’ Z Z
est annulé par un champ opposé, TP Z B LL |
charges portées par
Y
créé par des
les plateaux. Le plateau À con- * Ji. 264.
SIT
charge de densité * .
serve une
plateau B une charge de densité « = — P : le condensateur
o = + P, le ‘
n'est pas entièrement déchargé.
la polarisation rémanente .
Si le condensateur est abandonné à lui-même,
+ P et — P
ER
portées par les plateaux de-
disparaît lentement. Les charges le.
une décharge résiduel
viennent libres, et peuvent être recueillies dans
l'hystér ésis magnétique, produit un
L'hystérésis diélectrique, comme
NIV
élevée.
“d'énergie où l’isolant est soumis à une. tension relié aux bornes d’un
plus loin qu’un condens ateur parfait,
Nous verrons en avance de 7/2 sur la diffé-
alternateur, reçoit de cet alternateur un courant
ance absor bée est nulle ($ 291).
NT
la puiss
rence de potentiel ($ 295), de sorte que
patio n d'éne rgie dans un conde nsateur à diélectrique imparfait cor-
A la dissi une valeur 5zf2— 0:
respond une diminution de la différence de phase, qui prend re
onnelle à sin a, ct l'angle «, qui mesu
CE
des pertes
forme elliptique des cycleset la diminution
de la fréqu ence puissent s'interpréter en admet tant l'existence d'ions mobiles
nel à la vitess e (viscosité diélectrique); ces ions,
avec un frottement proportion
BC
LIB
: ACTION DES CHAMPS MAGNÉTIQUES
-SUR LES COURANTS
ITY
Lo — Fe 4
S
© I. — ACTION SUR UN CIRCUIT FERMÉ ER
212. Généralités. — Les lois fondamentales de l’électromagnéti:se,. que
NIV
lème des forces auxquelles est. soumis, dans le même champ, un feuillei snagné-
tique ayant ème contour ct même sens que le courant, et dont. la puissance est
. Broportionnelle à l'intensité du courant. : °
RA
dans ce Chapitre et dans les Chapitres suivants, sauf au paragraphe 245 bis où *
. nous reviendrons sur cette question, que les diverses grandeurs sont mesurées
dans un système d'unités satisfaisant à la relation de ccordination Ces = 21
BC
Y
par l’action mutuelle de deux courants. Nous admettrons qu’il y a une identité
R
complète de propriétés entre les champs magnétiques des courants et ceux
des aimants. |
RA
213. Expression générale du travail et des forces. — L'équivalence
. des deux systèmes de forces qui agissent sur un circuit fermé parcouru par
LIB
un courant et sur un feuillet de même contour entraîne l'égalité des travaux
accomplis par ces deux systèmes de forces pour un même déplacement. Nous
voyons donc, que d’après la première des lois établies au paragraphe 118 :
Un circuit fermé parcourt par un courant et placé dans un champ magnétique
Y
tend à se déplacer de façon à embrasser le plus grand flux d'induction possible
SIT
par sa face négative; il est en équilibre stable lorsque ce flux a la valeur Maxima
compatible avec les liaisons. : |
Lorsqu'un feuillet passe d’une position où il est traversé par le flux d'induc-
tion ®, à une position où il est traversé par le flux ®,, le travail des forces
ER
électromagnétiques est ($ 127) & = U (De — d}/uo En remplaçant U par
ut, on obtient la loi relative aux Courants : |
NIV
G= à (D:— du)
qui agissent Sur tn
_ Le travail accompli par les forces électromagnéliques
de ce circuit est égal
circuit fermé parcouru par un courant dans le déplacement
flux d'induction qui
LU
du
au produit de l'intensité du courant par l'accroissement |
traverse une surface limitée par le circuit.
s'appli que sans difficulté, et donne le travail en ergs,
La formule & — 2 A9
l'inten sité en
| di Set AD sont donnés en u. 6. m. Si l'on donne la valeur s,fa deon peut l’appli-.
RA
É
irface utilisée les calculer, ellesne dépendent
pourrles
‘ ®, sont indépendantes de la surf it parcouru par le courant ;
circu
que du contour qui la limite, c'est-à-dire du est donné, à partir du sens du
posit ive à la surface
le sens de la normale du tire-bouchon. . | |
courant, par la règle d'Ampère ou la règle
I/
RY
. | . - _ 4€ _.d®. _ d& __,do
| | Saut Leg is
RA
On remarquera que. nous avons évité de parler de l'énergie des courants,
Nous avons pu calculer l'énergie d’un aimant permanent placé dans un champ
magnétique parce que, lorsque nous apportons l’aimant dans le char:p, les
échanges d'énergie se réduisent au travail fourni contre les forces élcciroma- ’
LIB
gnétiques. Lorsque nous déplaçons un courant, nous devons tenir com pie de
l'énergie que nous dépensons pour entretenir le courant au cours de :°1 dé-
placement ; nous verrons dans le prochain chapitre les lois qui perirettent
ITY
de calculer cette dernière énergie, et nous pourrons ensuite aborder la Gestion
_ de l'énergie des courants. ' en
*
S
d’abord l'action sur’ un circuit: ‘ermé
. LL | |
d’un champ uniforme H, tel que le champ magnétique terrestre ou le champ
. à l'intérieur d’un solénoïde. Le système des forces agissant sur ic circuit
ER
. _
se réduit à un couple, qu’on peut.calculer, à partir du moment magnétique M
NIV
|-du Me nr
feuillet équivalent au courant, par la formule x € = +M À H. >
. Si le circuit est plan, et si S est l'aire de la surface plane limitée per le cir-.
z cuit, le moment magnétique M cest égal
LU
>
le vecteur M sur le vecteur H, et sa
valeur est MH sin 0 — u,!SH sin 0.
Si le circuit est mobile autour d'un
I/
° > : Le
cet axe ne dépend que de la compo-.
sante H du champ perpendiculaire à l'axe 2/2. Le circuit est en équilibre
u
stable
lorsque son plan est perpendiculaire à H : dans le cas de la figure
UI
_ ' — 265, le
. Champ H est dirigé suivant Oy, etle circuit est en |équilibre quand
|
il est dans
le plan Oz, le sens du courant étant le sens positif de ce
BC
.
ACTION SUR UN. CIRCUIT FERMÉ 335
. JD ne
est 7 5 = — ®t sin 0 : c'est la valeur calculée directement, le signe — indi-
Y
quant que le couple tend à ramener le circuit à sa position d'équilibre.
R
Si le circuit se compose de N circuits plans, de même aire $, parallèles et
de même sens, le moment magnétique du feuillet équivalent est NuoiS. C’est
RA
‘le cas d’un solénoïde ; le couple auquel il est soumis dans un champ uni-
>
forme H avec lequel son axe fait l'angle 0 est NfSH sin 0.
LIB
Si le circuit se compose de deux circuits plans de même aire parallèles et de
sens contraires, le moment magné-
tique total est nul. On a réalisé un TT
cadre astatique, analogue aux sys- A
Y
tèmes astatiques réalisés avec deux
aimants opposés ($ 92). Dans un
SIT
champ uniforme, le flux qui le tra-
verse est toujours nul, et il n’est
soumis à aucun couple, quelle que ER
soit sa position.
Nous utiliserons les formules que
nous venons d'écrire au calcul des
NIV
! S
tence et le sens des couples que NN
nous venons de calculer. S CO) D
quelques c
NT
Indiquons maintenant
expériences relatives au Cas des
champs non uniformes. Suspendons,
&
en face d’un barreau aimanté ou du
CE
noïde est équivalent à celui des forces qui s’exercent sur l'ensemble des feuillets
équivalents. Nous savons que cet ensemble de feuillets constitue un barreau
‘aimanté ($ 184) : les actions qui s’exercent entre un solénoïde et un barreau
aimanté, ou entre deux solénoïdes, sont identiques à celles qui s’exercent
entre deux barreaux aimantés. Il est facile de le vérifier expérimentalement,
pRUHAT. 4*éd. . 23
._336 ACTION DES CHAMPS MAGNÉTIQUES SUR LES COURANTS
et de montrer par exemple que les extrémités de même signe de deux solé-
noïdes se repoussent, que les extrémités de signes contraires s'attirent ; on
RY
a vérifié également (expériences de Weber) qu'il était possible de répéter avec
des solénoïdes courts les mesures fondamentales du magnétisme, telles que les ‘
avait faites Gauss avec des barreaux aimantés (chap. x).
RA
215. Mesure des champs magnétiques : balance de Cotton. — On
& peut mesurer un champ ma-
LIB
S " gnétique en mesurant ia force
qu’il exerce sur un circuit par-
couru par un courant, On
ITY
N mesurera le rapport de deux
« champs magnétiques en me-
FALL: - Ô F surant
2 le rapport des forces
KA 87 qu'ils exercent sur le même
S
s . Circuit parcouru par ie même
Fic. 267.
M. p
.
ER courant ; on obtiendra
mesure absolue en mesurant
une .
on emploie la balance de Cotton (fg. 267 et 268). Le circuit mobile est cons-
titué par une bande métallique fixée sur un arc de verre, et se compose
de
ACTION SUR UN CIRCUIT FERMÉ 337
Y
deux arcs de cercle concentriques AC, BD, réunis par deux conducteurs
radiaux AB, CD. Cet arc est placé à l'une des extrémités d’un fléau de ba-
R
lance EOF, mobile autour d'un couteau © qui coïncide exactement avec le
RA
centre des deux arcs, et on équilibre les forces électromagnétiques par des
poids-placés dans le plateau P. Le courant est amené à l'arc par deux con-
ducteurs juxtaposés OE ; la surface comprise entre ces deux conducteurs est
LIB
négligeable et il n’y a pas lieu d'en tenir compte dans le calcul du flux ® ;
de même il n’y a pas lieu de tenir compte du flux à travers le reste du circuit,
constitué par la source qui fournit le courant et les fils MN qui l’amènent
à la balance, parce qu'il est situé assez loin de l'électro-aimant pour que le
Y
champ y soit négligeable ; on peut d’ailleurs torsader onsemble les fils MN
dans la région voisine de la balance, pour réduire encore davantage ce flux.
SIT
Le flux à travers le circuit se réduit au flux à travers l'arc ABCD. Si le
fléau tourne d’un angle da, sa variation do est égale au flux à travers les deux
petites surfaces ABA'B’, CDC'D'; ce dernier est d'ailleurs négligeable, si
l'arc est assez long pour que l'élément CD se trouve nettement en dehors
ER
du champ de lélectro. Désignons par H l'intensité de ce champ, supposé
normal au plan du circuit, et uniforme sur la longueur de l'élément AB, par!
NIV
. est: ab
Fi = HR.
1x
RA
. Il faut naturellement, pour obtenir cette précision, que les conditions géo-
métriques et mécaniques soient réalisées avec une précision correspondant
aux chiffres qui viennent d’être indiqués; le fléau doit étre rigide et exempt
BC
RY
- des décigrammes, exercées par l'électro-aimant sur le verre diamagnétique
qui constitue l'arc portant le circuit.
RA
216. Actions mutuelles de deux courants. — Considérons deux cir-
* cuits fermés en présence C et C’, parcourus par des courants £ et 5’. Les champs
- magnétiques créés par ces circuits,
LIB
ct les forces auxquelles ils sont
soumis, sont les mêmes que pour
les deux feuillets équivalents, et
nous pouvons appliquer les résul-
ITY
‘ tats obtenus pour les feuillets. Nous
introduirons dans les calculs l'induc-
tance mutuelle M des deux circuits
FiG. 26 {$ 125). C’est une grandeur, homo-
S
gène à une longueur dans le système
électromagnétique ER
{$ 126), qu’ on peut calculer par la formule de Neumann
(S 127):
NIV
nn EE Ds cose
cc
LU
D = Mi,
tandis que le flux envoyé par le second circuit à travers.le premier est :
NT
‘ ‘ | D = Mi.
æ
I/
aux inlensités des deux courants, et à un coefficient qui ne dépend que des données
géométriques qui définissent les deux circuits et leur position relative.
Le calcul de ce coefficient, par la formule de Neumann, est en général très
UI
Y
ductance mutuelle des deux circuits est M = = — 4x N'S" cos 0; la bobine C’
R
est soumise à un couple de moment TV = 11’ =.— 4ruN'S'ii’ sin 0, et le
RA
flux envoyé par le cicuit C’ à travers C est D’ = 471N'S'1" cos 0. Si l'on rem-
place la bobine C’_par l’aimant A’ équivalent, dont le moment magnétique
est AW’ — N’Si, on peut énoncer ce dernier résultat en disant que le flux
LIB
envoyé par l’aimant A’ à travers le solénoïde indéfini € est D’ = 472 cos 0.
On voit par cet exemple comment les propriétés de l'inductance mutuelle
permettent de résoudre certains problèmes : comme les deux circuits jouent
exactement le même rôle pour sa définition, on peut choisir pour son calcul
Y
celui des deux flux ® et D’ qui s’y prête le mieux, et se servir du résultat
SIT
pour calculer l’autre. On est ainsi conduit aux mêmes calculs que dans
l'application, au calcul des forces, du principe de l’action et de la réaction;
les deux procédés sont équivalents.
ER
IL. — ACTION SUR UN ÉLÉMENT DE COURANT
NIV
titue un feuillet par un système de forces appliquées aux éléments de son con-
tour. Dans le cas de feuillets, ce théorème ne traduit qu’une équivalence
mathématique ; dans le cas des courants il peut avoir une signification phy-
sique : on peut constituer un circuit déformable, dont un élément seul est
RA
mobile, et mesurer la force qui s'exerce sur cet élément. Rien ne prouve &
priori que .cette force aura pour valeur l'expression calculée au para-
graphe 119; les lois établies jusqu'ici ne s'appliquent qu’à des circuits fer-
NT
parcouru par un courant d'intensité i, faisant l'angle « avec le champ, est perben-
> >
diculaire es
:
= oi ds À H.
RY
est : ‘
dG = ide,
RA
le flux do étant complé positivement guand le déplacement s'effectu
>
s vers la
gauche Pour un observateur placé sur l'élément às dans le sens du
courant et
regardant dans la direction du champ magnélique.
LIB
Dans ce paragraphe et les deux paragraphes suivants, nous
appliqu erons
ces formules en faisant po = 1, c'est-à-dire en supposant toutes
les grandeurs
mesurées en u. é, m.:Hen gauss, de en maxwells, ds en centimètres,
Jen dynes,
4G en ergs; si l'intensité est donnée par sa valeur 5; en ampères
ITY
, nous intro-
duirons la valeur en u. é. m. ? — Ta[10.
La loi de Laplace peut être appliquée, soit au calcul de la force
qui s'exerce
sur un élément de courant, soit au calcul de la résultante et du momen
t résul- ‘
S
tant du système deforcesquis’exerce
f ER
sur un circuit fermé. Elle permet
B quelquefois, dans ce dernier cas, des
HE & X7ÈS p Calculs plus simples que l'évaluation
< 7
\ du flux total. Si l'on considère par
NIV
f”
exemplela balance deCotton (jfg. 267)
F1G. 270. on voit que la force qui s'exerce sur
l'élément CD est nulle, parce que le
Champ est nul ; les forces qui s'exercent sur les arcs AC et BD
LU
passent par
. l'axe O; Ia force qui s'exerce sur l'élément AB est normale
à cet élément, et
égale à Hi. Le moment résultant de toutes les forces par rapport
à l’axe O'
se rédtit au moment HR de cette dernière force: c’est le résultat trouvé, par
RA
Sur le pôle P,et, par la loi de Laplace, la force f— ids.Hsino = 22-56 se &
“exercée par le pôle P sur l'élément AB. Ces deux forces sont perpendic
ulaires
au plan PAB et forment un couple : elles ne sont pas égales et directement
I/
Creuit fermé et d’un pôle d’aimant ; elles sont évidemment représentées par
deux forces égales et directement opposées, puisqu'elles sont équivalentes
UX actions qui s'exercent entre le pôle P et les masses magnétiques portées
BC
Y
l'action mutuelle de deux éléments de courants ds, ds’, Ici les forces trouvées
peuvent ne pas avoir même direction et ne pas être égales. On peut chercher
R
à trouver une expression de la force élémentaire qui satisfasse at principe
RA
de l'égalité de l’action et de la réaction ; c'est un exercice de calcul sur les
” systèmes de forces qui sont équivalents pour des circuits fermés. Il ne pré-
sente aucun intérêt physique, et l'expression trouvée ne correspond pas plus
LIB
à la réalité que la loi de Biot et Savart, puisque la seule réalité physique est
l’action d’un circuit fermé sur un élément de courant.
Y
d'un champ magnétique sur un élément de courant, et de vérifier que Ja force
a bien la direction indiquée par la loi de Laplace. Plaçons horizontalement
SIT
un aimant en ferà cheval NS, ct, entre les pôles de cet aimant, suspendons
un fil de cuivre vertical OA, mobile en tous sens autour du point ©, dont
l'extrémité inférieure plonge dans une rigole pleine de mercure. Si l'on fait
ER
passer un courant dans le fil OA, le fil se déplace. perpendiculairement au
champ magnétique, dans le sens prévu par la règle d'Ampère (fig. 271). Si
NIV
———,
LU
RA
NT
CE
circulaire AA’ remplie de mercure, se bifurque dans les branches et sort par
l'axe O. Les forces qui s'exercent sur.les deux côtés du cadre forment un
couple, qui fait tourner l'équipage, dans le cas de la figure, dans le sens
BC
RY
procisiin chapitre
_ comment l'énergie correspondante est fournie par la source
qui entretient
le courant.
L'expérience réussit encore si l’on remplace le cadre rectanguliir
RA
boîte métallique formée d’un fond plat BB’ et d'une paroi cylind e par une
riyue ABA'B'
dont le bord AA plonge tout entier dans la rigole. L'effet
des forces élec-
tromagnétiques n'est pas de faire tourner le courant
LIB
autour de l'axe NS
à l'intérieur de la matière mét:ilique qui
constitue le cylindre, mais de foire tourner
le cylindre lui-même. Nous devons considérer
ITY
les forces électromagnétiques conne appli-
quées à la matière conductrice pari ourue par
ul courant. ' |
Citons encore l'expérience
S
de 4 roue de
Barlow (fig. 273). Un disque de crivre, mo- :
ER
bile autour d’un axe horizontal €, jionge très
légèrement, par son bord inféricur, dans une
rigole DEF contenant du mercure ; ilse met
NIV
Y
du champ magnétique qu'il crée traversent toutes dans le sens positif la sur-
- face limitée par le courant : quel que soit le sens du courant, cette surface
R
reçoit toujours le flux par sa face négative, et celle est traversée par un flux
RA
d'autant plus grand qu’elle est plus grande. D'après la loi générale du para.
graphe 213, le circuit tend à se déformer de façon à recevoir le plus grand flux
possible par sa face négative, c'est-à-dire de façon à augmenter sa surface.
C’est ce qu'on montre parune
LIB
expérience due à Ampère :
le courant d'un accumula-
teur arrive à deux rigoles
parallèles RR’ remplies de
Y
mercure et réunies par un
SIT
pont AB (fig. 274), formé
d’un fil de fer flottant surle
mercure; lorsque l’on ferme
le circuit de l'accumulateur, ER
quel que soit le sens du : ic. 274.
courant, on voit l'équipige | .
mobile glisser sur le mercure et s'éloigner des bornes d arrivée MN. |
NIV
un champ identique à celui d’un feuillet simple. Le flux créé par les feuil-
: lets MNab pénètre par la face po-
N sitive dans le feuillet abAB : cette
RA
Fi0. 275.
CE
carré
l'action du courant même qui parcourt ce circuit, est proportionnelle au
de l'intensité du courant ; cette proportionnalité à une puissance paire de
l'intensité indique que, comme nous l'avons déjà dit, le sens de la force ne
UI
| | .
change pas lorsqu'on change le sens du courant.
‘Le calcul de la force à partir des dimensions géométriques est en général
‘assez compliqué (cf. $ 230); on peut le faire simplement dans le cas où Ja
BC
partie mobile et la partie fixe du circuit forment toutes deux des circuits
presque fermés, et peuvent être traitées pratiquement comme des circuits
fermés. Ce sera le cas, par exemple, pour l'appareil qu'on constitue en réu-
nissant en série le grand solénoïde C et la petite bobine intérieure C’de Ja
“344 ACTION DES CHAAPS [A GNÉTIQUES SUR LES COU
RANTS
figure 269 ($ 216), de façon à constituer un
seul circuit parcouru par un
même courant. Il est inutile, pour calculer
les forces qui s’exercent sur la
bobine mobile, de calculer le flux total
RY
qui la traverse : il suffit de calculer
la partie variable de ce flux, c’est-à-dire le
flux envoyé par l4 bobine fixe.
Autrement dit, on peut appliquer directemen
t la formule du paragraphe 216,
- Cn y faisant’ = z :1a bobine C'est soumi
RA
se à un couple dont le moment est
T'=OUEH sin0 = 4r1N'S'R sin0. Nous
verro
tif est celui d’un électrodynanomètre usuel ns (chap. xxv1) que ce disposi-
* tique, dans son principe, à celui d’un ; remarquons aussi qu'il est iden-
moteur-série ($ 431) ; dans l'un comme
LIB
dans l’autre de ces appareils, on utilise
l’action d'un courant sur Jui-même,
‘et les forces ne changent pas de sens quand
on change le sens du courant : ils
peuvent être employés en courant altern
atif,
S ITY
ER
NIV
LU
RA
DS
NT
nn25 mme
.
CE
I/
AS
UI
BC
R Y
RA
CHAPITRE XXII
LIB
PHÉNOMÈNES D'INDUCTION
Y
I. — LOIS GÉNÉRALES DE L'INDUCTION
SIT
°
ion ont
220. Expériences fondamentales. — Les phénomènes d'induct
été découver ts par Faraday en 1831. On peut résumer
ER les conditions dans les-
quelles ces phénomènes se produisent par l'énoncé suivant : *
Lorsqu'on fait varier, bar un procédé quelconque, le flux d'induct ion magné-
courant
tique qui traverse un circuit fermé conducteur, ce circuit est le siège d'un ’
NIV
en revue |
Passons rapidement
diverses expériences Correspon-
dant aux divers procédés de mo-
RA
RY
is ou de cou-
ranis produit un courant induit dirigé de telle façon que les
forces Gui résultent
de son existence S'opposent au mouvement.
|
On peut dire que les courants induits correspondent à une
RA
sorts d’inertie
électromagnétique, qui s'oppose, par les forces qu’elle produit
, aux variations
de flux, comme l’inertie de la matière s'oppose, par les forces
d'inztie, aux
variations de vitesse.
LIB
S ITY
ER
NIV
LU
RA
F2G. 277.
NT
on approche’
l'aimantA de la bobine B (Ag. 277), le flux qui traverse la bobine
de haut en
bas augmente ; le courant induit doit produire, à l’intérieur
de la bobine,
‘un champ dirigé vers le haut : son sens est celui
de la flèche. La bobine par-
Courte par le courant induit est équivalente
I/
Y
circuit B en enfonçant, à l'intérieur de la bobine B’ parcourue par le courant
R
constant £’, un noyau F de fer doux : on observe à ce moment un courant in-
RA
Y LIB
SIT
ER
NIV
LU
RY
221. Courants de Foucault, — Dans les expériences
décrites jusqu'ici,
le circuit où se développaient les courants induits était un circuit
RA
linéaire, Si
l'on déplace une masse conductrice dans un champ magnét
ique, il se déve-
loppera de même des courants induits dans cette masse conduc
trice : ce sont
les courants de Foucault. D’après la loi de Lenz, ils sont soumis
LIB
à des forces
qui s'opposent au mouvement: on le constate facilement en faisant
un disque de cuivre, normal au champ, entre les pôles d’un tourner
électro-aimant.
Tant qu’il ne passe pas de courant dans les bobines de l'électr
o, il sufñt d’un
effort très faible pour faire tourner rapidement le disque ;
ITY
dès qu'on excite
” l'électro-aimant, le disque est arrêté, et on ne parvient à
le faire tourner len-
tement qu'avec un effort considérable.
Nous verrons tout à l'heure que l'intensité des courants
induits dans un
S
circuit donné est proportionnelle à la vitesse de variation
du flux à travers ce
circuit. Les courants de Foucault parcourent, à l'intérieur
ER
des circuits définis par les lignes de courant qui leur
du disque de cuivre,
correspondent ; leur
intensité est proportionnelle à la vitesse de variation
du flux à travers ces
circuits et par suite à la vitesse de rotation du disque
NIV
; il en est de même des
forces qui s’exercent sur eux. Les forces. électromagné
sur le disque constituent des forces d'amortissement tiques qui agissent
proportionnelles à la
vitesse et dirigées en sens inverse de la vitesse. Elles
sont employées à ce
LU
Y
couru à l'instant # par le courant d'intensité < crée, à cet instant, les mêmes
R
champs magnétiques et subit les mêmes forces que le feuillet équivalent.
— Nous admettrons qu'on peut appliquer, à chaque instant, les lois d'Ohm
RA
et de Joule : dans un conducteur AB de résistance, on a à chaqueinstant,
entre les valeurs Va — Vrde la différence de potentiel aux extrémités, ede la
force électromotrice,etdel’intensitédu courant, a relation Va— Vn + e =ri :
LIB
pendant le temps df, l'énergie électrique créée par la f. é. m. e est ci d,
l'énergie dissipée par effet Joule est ri%dt, — De même, nous admettrons
qu’on peut appliquer à chaque instant la loi de laraday, et que la quantité
d'électrolyte décomposée pendant le temps dt cest toujours proportionnelle
Y
à la quantité d'électricité dg = # dt qui a traversé le circuit pendant ce temps.
SIT
Remarquons d’ailleurs que toutes ces hypothèses ne sont pas toujours
valables. Nous avons déjà signalé qu'on ne peut admettre la constance de
l'intensité du courant aux différents points d'un circuit que si l’on néglige
les capacités des conducteurs qui le constituent ($ 136) ; nous verrons plus
ER
tard que le champ magnétique se propage avec une vitesse finie à partir du
circuit qui le produit (chap. xxxt), et que la résistance d’un conducteur peut
tre plus grande pour les courants variables que pour les courants continus
NIV
($ 322). Mais ces phénomènes ne se manifestent que pour des courants très
rapidement variables, et nous pourrons, sans erreur appréciable, appliquer
à chaque instant les lois des courants continus à des courants lentement
variables.
LU
, 2, AD
proportionnelle à la dérivée TH dt flux par rapport au temps ; celte f. 4 m.ne.
dépend ni de la résistance du circuit ni de l'intensité du courant qui le parcourt,
NT
-dant le temps % est positive ; d’après la loi de Lenz, le courant induit doit
AS
produire un flux négatif et être dirigé dans le sens négatif du circuit. La for-
mule qui exprime la loi fondamentale de l'induction devra contenir le signe —.
L'expérience montre de plus que, si les différentes grandeurs sont exprimées
UI
— 7:
E=
dt
RY
€o = — 1078 De
RA
Nous n’indiquerons pas de vérification expériment
ale de la loi fondamentale
de l'induction. Elle est constamment utilisée
pour le calcul des générateurs
d'électricité, ainsi que dans un grand nombre
LIB
de mesures, dont nous étudie-
ons ‘quelques-unes : ces calculs et ces mesur
es en fournissent une vérifi-
cation permanente.
Comme exemple de son application, considéron
s un circuit plan, d'aire $,
tournant d'un mouvement uniforme, avec une vitess
ITY
e angulaire w, autour d’un
axe z'z; supposons-le placé dans un champ unifo
rme, champ magnétique ter-
testre ou champ d'un solénoïde, dont la Comp -
_
osante normale à l'axe 2’z est H
S
(fig. 280).Prenons un sens positif-sur le circuit, et soit ON la
plan du circuit. Si l’on choisit convenablement- normale au
ER
l'origine des temps, l'angle
des deux vecteurs H et ON est of, et le flux d’indu
ction qui traverse le cir-
z cuit est, en u. é. m., d — HS cos wf :
NIV
: expériences de détermination de
l'obm, dans lesquelles on l’a utilisé :
on a mesuré la valeur de e, ($ 272),
CE
41= = —.
+ à
Pendant le temps 4, ce courant transporte la quantité d'électricité
.
. d4q = idt db o
= — 7 Entre les instants A et & oùk le circuit
._ -
est traversé ,
par
+ LOIS GÉNÉRALES DE L'INDUCTION
tn
ui
"
les flux D, et D, il transporte la quantité totale d'électricité :
Y
" Ats° ls
R
[ii [2-2——s,
RA
hi h
LIB
La quantité d'électricité transportée par les courants induits est égale au quo-
lient de la diminution du flux d'induction à travers le circuit par la résistance
totale du circuit. |
Cette expression suppose les flux ®, et ®,, la quantité d'électricité g et la
Y
résistance 7 mesurés dans un même système d'unités. Si les flux sont mesurés
en maxwells, tandis que les quantités d'électricité g. sont mesurées en cou-
SIT
lombs et les résistances 7, en ohms, il faut remplacer les flux par leurs valeurs
10"8#0 en unités pratiques, et on obtient :
ge = 105 Di,
ER
Yo
Les flux ®, ct ®, sont les flux totaux qui traversent le circuit aux ins-
NIV
tants f, et £, ; ils comprennent les flux créés par le courant lui-même. On n’a
pas à tenir compte de cette dernière partie du flux si l'on applique la for-
mule entre deux instants £, et /, auxquels le courant induit est nul. Si l'on
LU
tion qui traverse une bobine b placée entre leurs bornes, et par suite les
variations du champ magnétique auquel elle est soumise. Nous allons en indi-
quer quelques applications, en faisant tous les calculs en u. é. m.
CE
né-
Pour mesurer, par exemple, la composante verticale Z du champ mag
e terr estr e, on empl oie une bobi ne b à spir es hori zontales , qu'on retourne
tiqu
ion
face pour face : si la surface totale des spires est $, les deux flux d'induct
ec-
qui traversent la bobine sont ®, = ZS et D, = — ZS, ct la quantité d'él
I/
ZS x .
tricité induite est g — 229. On mesure de mêmela composante horizontale en
r
AS
dans la mesure de l'inclinaison (cf. $ 100) par une méthode de zéro, en cher-
chant à orienter l'axe de rotation de façon que les courants induits soient nuls
pour une rotation quelconque : cet axe est alors parallèle au champ magné-
BC
. |
tique terrestre.
De même, pour mesurer le champ H d’un électro-aimant, on emploie une
bobine à de petites dimensions, placée dans l'entrefer, normalement au
champ; si S est sa surface totale, elle est traversée par le flux d’induction
BRUIAT. N° éd. 23
352 - . PHÉNOMÈNES D'INDUCTION. * :
‘ =.
‘D, — HS. On la fait sortir brusquement du champ, par l’action
«qui l'écarte suffisamment pour que le flux D, qui la traverse d’un ressort,
dans la nouvelle
RY
«position soit nul ; la quantité d'électricité qui a parcouru le
circuit est g== TS -
La déviation du galvanomètre balistique ou du fluxmètre
est propoi t:nnelle’
RA
à g, donc à H; on étalonne l'appareil en répétant la même
opératisit avec
la même bobine et avec un champ magnétique connu, qu'on
peut :;roduire
. à l’aide d’une bobine étalon parcourue par un Courant
mesuré er valeur
LIB
absolue.
On peut employer une méthode analogue pour la mesure
de l'ü:dnction:
dans un barreau de fer: La figure 281 représente l'appar
eil d'Hofkinson,
utilisé pour la mesure de la perméabilité du fer. I1 comporte
un circuit r1agné--
ITY
tique fermé, constitué par l'éprouvette aa’ du métal à essayer, et
cadretin
. massif de fer doux PQ de réluctance négligeable. La rélucta
nce
magnétique se réduit à celle de la partie de l'éprouvette compri dti circuit
se ecrire 1cs
S
bords intérieurs du cadre, a 5 et si les bobines magnétisantes BB'com
rortent
ER
N spires et sont parcourues par un courant d'intensité 1, le flux d'iriuc
tion
est D — 4:Ni P. L'éprouvette ‘aa’ se compose de deux parties apy'iqu
ées
NIV
June sur l’autre par des faces bien planes ; on tire l'une d'elles, et 1a
lobine
induite b’, sollicitée par un fil élastique, saute hors du champ de l'apourei
l :
elle est alors parcourue, si elle comporte # spires, par une quantité d'étectri
-
LU
2 np a ,
CItÉ 9 =——; qu'on mesure au galvanomètre balistique ou au fluxmiicure.
| 7° Ba
Le même appareil peut servir à tracer la courbe d'hystérésis d’imi bar:
D | reau ag, en trépétant l'expé-.
RA
aa R
nulle part’ de magnétisme libre,
&
Y
des flux de coupés par ses divers éléments. La £, é. m. d’induction totale qui
R
existe dans le circuit, e — — d® / dt, peut être considérée comme la somme
de f. 6. m. d’induction élémentaires :
RA
de =
= %
&”
LIB
existant dans chacun des éléments du circuit.
Les sens positifs suivant lesquels doivent être comptés la £. €. im, de ct le
flux do sont liés par la règle établie au paragraphe 118. Le flux de coupé par
Y
—
l'élément AB est positif si le déplacement s'effectue vers la gauche pour ant obscr-
SIT
valeur placé sur l'élément dans le sens posilif ct regardant dans la direction du
champ magnétique. La f. é. in. d'induction est alors négative, c'est-à-dire dirigée
de B vers A. C’est le cas de la figure 282 : on y voit immédiatement que le
flux qui traverse le circuit C de bas en haut augmente quand l'élément AB
ER
vient en A'B'; et que le sens de la £. 6. m. induite donné par la loi de Lenz est
bien le sens PA. Les techniciens emploient souvent, au lieu de la règle que
nous venons de rappeler, la règle des trois doigts de la main gauche : l'index
NIV
qu'un condensateur dont les armatures sont, reliées aux extrémités de l'élément
mobile se charge. C'est cette expérience qu'on répète lorsqu'on mesure, avec
la diflérence de potentiel aux bornes d’une
BC
RY
limitée par Je contour C est Cgal
tion du vecteur à là circula. :
À le long de ce contour :
D= [JR = [Ra
RA
"ES c
LIB
° —
Les valeurs des vecteurs À et
B en‘un point M dépendent,
des coordonnées #yz du point non «: uiement
M, mais encore du temps /. Le
gration C étant fixe, on peut contour d’inté.
calculer la f. é. m. d’induction
dans ie circuit
ITY
LU h
le db dA >
= 84; 24, 84:
= [- rh f(Eras das ,\
S
« Ba)
C
ER ‘ : °
. >
scalaire des deux vecteurs raàs et — ÀSi? c’est-
G-dire ‘au produit de la longueur ds de
RA
pe
l'élément par.la; Projection —
JA.
du vec-
—
NT
. à ,
Tic, 283. “ deur — + Sur l'élément :
CE
7 JAds>
= fa de — = —<DA.à.
LR
I/
augmente d’une quant ité g.de, qu'on peut considérer comme le travail
d’une force g ge, pendant le déplacement
ds : on peut dire que la charge g est
UI
Y
d'intensité ; ‘ |
R
RA
Un conducteur linéaire tmmobile, placé dans un champ magnétique variable,
dont le vecteur induction dérive du potenticl-vecteur À, cs soumis à sin champ
‘ U e > .
LIB
électrique, égal à la composante, suivant le conducteur, dis vecter T
»: . , «4 e ‘ JA
Y
en quantités indéfinies dans le conducteur MM’, vont se mettre en mouve-
SIT
ment, S'il fait partie d’un circuit fermé, il s’établira un courant dans ce cir-
cuit, et la différence de potentiel 4V entre les extrémités MM’ du conducteur
sera donnée par la loi d'Ohm : dV = de — à dp.
Elle peut d’ailleurs être nulle. Prenons, par exemple, un circuit circulaire,
ER
placé dans le champ uniforme d’un solénoïde, normalement à ce champ, et
© produisons-y des courants induits en faisant varier le courant du solénoïde.
Les f. é. m. d’induction sont évidemment réparties uniformément tout le long
NIV
est nulle. Tous les points du circuit sont au même potentiel, bien qu’il soit
parcouru par un Courant électrique, et ne soit par suite pas en équilibre élec-
. trostatique. !
RA
d
F1G. 284.
tion &. On pourra dire que l'élément MM est
UI
RY
226. Induction dans Ia masse d’un conducteur. — Les quelques indi-
cations que nous venons de donner suffisent à mon-
trer que, dans un conducteur immobile soumis
RA
à un
champ magnétique variable, il n’est plus possible
d'appliquer les lois ordinaires de l'électrostatique. De
même que, pour étendre ces lois à l'étude dex con-
LIB
ducteurs non homogènes, il faut introduire des diffé-
rences de potentiel de contact qui s’ajouicxt aux
différences de potentiel newtoniennes créées par les
Charges libres, de même, pourlesétendre aux conduc-
ITY
teurs placés dans des champs magnétiques variables,
ilfaut introduire un champ électrique d’induction, qui
Fic. 285, s'ajoute au champ électrostatique qu’on calcute, par
S
| la loi de Coulomb, à partir des charges électriques.
Si nous considérons, dans la masse d'un conducteur, un segment de droite
+ Se
4 = MM (fig. 285), nous avons vu qu'ine charge élect
ER
rique + x qui se
déplace suivant MA’ acquiert une énergie égale au travail, — 2
NIV
ds, de à |
>
.
Composante, suivant - ù
le déplacement, du vecteur — SF Quelle que soit la
direction du déplacement ds, ce travail peut être consid
® h 4
LU
, re
> .
:
travail du vecteur — ‘JA ,
# dans le déplac rA .
ement 4S : on peut dire nu
qu'il existe,
. . >
RA
—
5}
E = Ki+ de = — Ÿ — grad .
I/
iel. La relation
-‘{} Dans le cas d'un conducteur mobile
, il faudra encore ajout. représentant
d'icduction Correspo ndant au flux coupé par < Jonter un terme représentant la
chaque élémen la f
f, € m.
t dans son déplacement. :
EXPRESSIONS ANALYTIQUES 387
>
à . Le
Ei = — =C peut en effet s’écrire :
R Y
‘>
rot F4 = —
2C
RA
- : .
. >
calcul
puisqu'on a, par définition, B = rot À, et que la possibilité, pour le
LIB
l'identité
des dérivées partielles, d'intervertir l'ordre des dérivations, donne
dA D ee |
rct F = tot À. |
mb,
Puisque le champ électrostatique É,, correspondant à Ja loi> de Coulo>
Y
est nul. On a done rot E = rot KE, ct
SIT
dérive d’un potentiel, son rotationnel
total :
la relation précédente peut s’écrire avec le champ électrique
=
à BR _ ER
$ = — rot E.
e .
: nous
des grandeurs qui caractérisent le conducteur sa conductibilité que lorsque
hypothèse sur sa nature, et on ne fait interve nir
électrique. Nous n'avons:
le champ
l'on veut calculer les courants produits par
l'exist ence du champ électrique en M au fait qu'ili
RA
+
ique (8 208) : les deux phénomènes,
trique variable, il existe.un champ magnét
ique variable, nous apparaissent
champ électrique variable, champ magnét
La théorie de Maxwell, qui étudie les condi-
‘ainsi comme liés l’un à l'autre.
par eux les ondes lumineuses, n'est
tions de leur propagation, et représente
I/
ns établies au para-
Ampère ($ 187). La seconde est la dernière des relatio à Maxwell ct qu'elle
r à la fois qu’elle est due
graphe précédent ; pour rappele y, nous l'appellerons
par Farada
exprime la loi de l'induction découverte
UI
RY
> —>
- e= | Eds.
€ .
RA
Cette Ï. 6. m. totale est donnée, en désignant
par D le flux du vecteur
induction B à travers une surface X limitée par le contou
: : = dl ‘
. 1
r C, par :
-
LIB
db & >>
7 = {[f5&
ITY
cct l'on a:
S
ER
t
> .
D3 =—irotr,
>
RA
Ù dy Où Duww) dx
La relation de Maxwell-Faraday, comme la relation de
Maxwell-Ampère,
CE
"est valable dans tous les milieux, quelle que soit leur
nature. La forme que
nous en avons donnée suppose essentiellement, comme
la forme de la loi
fondamentale de l'induction que nous avons utilisée, que le système d’axes
choisi est le système d’axes à gauche, défini par les règles d'Ampè
re ou de
I/
LIB
INDUCTION PAR LES COURANTS VARIABLES
\ -
Y
SIT
I. — INDUCTION MUTUELLE ET SELT-INDUCTION
7
CiCs .
bobines.
un exemple au paragraphe 216 pour le cas de deux
qui prenne nt naissan ce dansle circuit C;
Calculons les f. €. m. d'induction
e les deux circuit s l’un par rapport à l’autre, ou lorsque
lorsqu'on déplac
RA
= 2 _ = dot)
CE
8 dt. dt
:
Si les circuits sont immobiles, M est constant, ctona
I/
NÉ.
AS
à
Si de même, les deux circuits étant immobiles, on fait varier le courant
une f. é. m.
qui parcourt le circuit C., cette variation produit, dans le circuit C,,
UI
a=—N
RY
. On réalise une expérience dans laquelle cette f. 6. m. intervient seul: par
le
procédé déjà indiqué au paragraphe 223. A l'instant 0, le circuit C,
est par-
- COUT par un courant permanent7,, et le circuit C,, qui ne contient
aucune
RA
‘fé. m., n’est parcouru par aucun courant; à l'instant ?, on coupe brusuue
ment
le courant f,; au bout d’un temps très court 0,ils’établit un nouvel état
de régime permanent, dans lequel les deux circuits ne sont parcoutus par
LIB
aucun courant. Entre les instants 4 <tet, > # + 0,'le flux d'induct
ion à
travers le circuit C, a varié de D, = Mi, à P,'— 0; si sa résistanc
e cst r,, ce
. , Lat
circuit a été parcouru par °une quantité
242 229 y e cie
d'électricité qg = ,L ,
que l'on peut
ITY
mesurer avec un. galvanomètre _balistique ou un fluxmètre; cette mesure
fournit une mesurede l'inductance mutuelle M des deux circuits.
S
229. Self-induction. — Un circuit parcouru par un courant d'intensité 5
est traversé par un flux ® créé par ce courant lui-même; comme
ER le champ en
Chaque point est proportionnel à #, il en est de même du flux P. Nous
pouvons
poser :- °
NIV
rice
de self-induction :
‘ ‘
_ = _ ad
° . dt . dt
I/
Le cas le plus important est celui d’un circuit indéformable parcouru par
AS
di
UI
sl :
Y
et un galvanomètre G, dont la self-inductance est faible. Lorsque le régime
R
permanent est atteint, le galvanomètre G est parcourt par un cou-
rant ÿ,; et son aiguille subit une certaine déviation & : on place une petite
RA
cale contre cette aiguille, de façon à la maintenir à la déviation & lorsqu'on
coupe le courant. Si on le rétablit, en fer-
. mant l'interrupteur I, l'aiguille subit une
LIB
impulsion qui lui donne une déviation supé-
rieure à æ : le courant dans la bobine I,
passant de o à 1, il y existe une f. é. m. de
self-induction €, qui produit, dans la bobine,
Y
un courant en sens inverse de 7, et, dans
SIT
le galvanomètre, un courant 1, de même
sens que 7% : c'est l'extra-courant de fer-
meltire. , |
Dans une seconde expérience, on place ER
- Ja cale de façon qu'elle maintienne l’ai-
guille au zéro lorsque le galvanomètre est —<,.
A |
parcouru par Je courant . On coupe le cou-
NIV
I .
rant en ouvrant l'interrupteur I : l'aiguille
P.
subit alors une impulsion en sens inverse
- de la déviation «. Le courant dans la bo- Tic. 286.
bine L,passantdes à o, il y existe une £. 6. m.
LU
n produit
la surface, une augmentation de son intensité : la f. é. m. d'inductio
qui tend à s'opposer à la variation de flux, donc à compenser la
un courant
diminution de la surface par une augmentation de l'intensité.
UI
RY
I = 2 = ATH NS = LS.
Cette valeur n’est qu’une valeur approchée; le champ ne reste pas uni-
RA
forme jusqu'aux sections extrêmes de la bobine, et il n’est pas non plus uni-
forme dans toute l'étendue d’une section. Il existe, au voisinage des spires,
des lignesde force fermées qui entourent chaque conducteur ($ 184, fig. 218);
LIB
la circulation du champ magnétique le long d’une d’entre elles est 47i, et si
son rayon moyen est r, le champ moyen correspondant est 2ifr ; il augmente
indéfiniment lorsque > diminue. D’une manière générale, le calcul du flux
circuit formé de conducteurs linéaires, à uue valeur
Y
conduit, pour un
> —/
SIT
infinie; si l'on veut appliquer Ja formule de Neumann Î dsds : enconfondant
« c, ©
les deux contours d'intégration € et C’, les éléments voisins donnent ties termes
ER
infinis. Il est nécessaire d'introduire dans le calcul le diamètre du fi qui cons-
titue le circuit, et de tenir compte du fait qu’un filet conducteur «ie section
infiniment petite dS n’est parcouru que par un courant d'intensité infiniment
NIV
petite di = 1,48 : on trouve alors des champs magnétiques finis, mine à l’in-
térieur du conducteur. .
Le calcul de la self-inductance d’un circuitde forme simple, par exemple
‘d’une bobine circulaire à enroulement régulier, à partir de ses dimensions
U
des mesures purement géométriques. Mais le calcul n’est valable que pour une
loi donnée de répartition du courant et ces étalons ne doivent être employés
courants lentement variables, à cause des modifications
N
qu'avec des
de la répartition du courant qui se produisent en haute fréquence ($ 322).
CE
Les calculs auxquels on est ainsi conduit sont les mêmes que ceux qu'on
. doit faire pour l'application du théorème des circuits magnétiques ($ 199),
et comportent les mêmes approximations; ils donnent des résultats accep-
tables pour des aciers doux à hystérésis très faible et des aimantations nette
ment inférieures à la saturation. Si l’enroulerment se compose de N spires,
MUTUELLE ET SELF-INDUCTION 363
INDUCTION
le flux qui traverse uné spire
et si la réluctance du circuit magnétique est R, A7N :
rNi . _ » et sa self-induc-
D =
est FT, Je flux total qui traverse le circuit est
Y
R
R
È d 47N?
AR
tance est L = SR.
circuit, — La définition de la
231. Self-inductance d’une portion de
R
t fermé : lorsque nous parlons
self-inductance n’a de sens que pour un circui c ‘
LIB
de la self-inductance d’une bobine, ‘
nous supposons implicitement que
les deux extrémités de son enroule-
ment sont réunies. Dans la pratique,
Y
la bobine fait partie d’un circuit
comportant une source et des con-
SIT
ducteurs extérieurs plus où moins
D L
longs; en toute rigueur, le flux Fc. 287.
qui la traver se dépen d de la forme
du circuit. Mais,
de l'ensemble
ER même que si les
pour un coura nt donné, il est approximativement le
t reliée s direc temen t et l'approximation
deux bornes de la bobine étaien surfac e limitée par le reste
tage la
est d'autant meilleure qu'on réduit davan
NIV
RY
cuits, ces flux s'ajoutent aux précédentsou s’en retranchent, et la valeur de L
peut être supérieure ou inférieure à la somme L, + I. C’est ainsi que, dans
‘ la double bobine représentée par la figure 288, les valeurs de La et 1 sont
” 6,27 et 0,18 henry (x henry = 10°? u. é. m.), leur somme est 0,45 henry:
RA
et la
self de l’ensemble peut varier, : lorsqu'on: tourne ‘la: bobine: inférieure
de
180 degrés, de 0,23 à ‘0,67 henry. Cet appareil constitue une bobine de self-
induction réglable; un cercle gradué donne à chaque instant l'angle des
LIB
deux
bobines, et un étalonnage préalable permet de connaître la valeur de la self-
induétance corréspondant à chaque valeur de l'angle.
Y
232. Unités d’inductance.— Les relations d = Mi et e = — d'a!
dont :
nous sommes partis sont valables dans tous les systèmes d'unités
SIT
cui satis.
font à la relation de coordination Cet = I; on peut donc, dans
tous ces
systèmes, utiliser au calcul des f. 6. m. de self-induction et d'iscuct
ion
. mutuelle les deux formules : ER |
du courant varie d'une quantité égale à l'unité d'intensité par unité de temps.
Supposons qu’on ait e —Iu.é.s. — cu.é. m. {$ xsx) et difdt =: zu. é.s.
AL
— 1 amp/sec
— 10% 4u.é. m.; on a L = r henry = 10° u. é. m. L'unité pratique d’induc-
tance, appelée le henry, vaut 10° 1. é. mm: C. G. S.. |
N
plus petites
€tpourl, une valeur 10° fois plus petite qu’en u. é. m. C.
G.S., ce qui corres-
pond bien au fait que le henry vaut 10° u. é. m. C. G.S.
Le henry constitue une self-induction pratiquement réalisable. | |
Les cons-
tructeurs fournissent des séries de bobines étalonnées, dont les self-in
ductances
,
Y
. » ,
AR
Sa self-inductance est r henry, et sa résistance
environ 100 ohms. : .
Lorsqu'une bobine comporte un noyau de fer,
R
sa self-inductance peut facilement être de l'ordre de
plusieurs henrys : c’est ainsi que la self d’un récep-
LIB
teur Morse ordinaire est de l’ordre d’une dizaine
d'henrys; elle varie d’ailleurs quand les déplace-
inents de l’armature modifient la réluctance.du
.
Y
circuit magnétique.
Un circuit de transport d'énergie, formé de
SIT
à 1 mètre l’un de
deux fils de cuivre: de 4 millimètres de diamètre placés
ctance de 2,6 millihenr ys par kilomètre de ligne double.
J’autre, a une self-indu
les conducteu rs sont en
Une ligne télégraphiqué de mêmes dimensions, dont tion.
élevée, à cause de l'aimanta
fer, peut avoir une self-inductance dix fois plus
ER
des conducteurs. . | Le
circuit en rapprochant
_ La self-induction diminue si l'on réduit la surface du
de cuivre au contact, c'est-à-dire séparés par une
NIV
ERS
“1, — ÉTUDE DE QUELQUES CAS PARTICULI
I/
AS
un circuit. — Considérons un
du régime variable dans
233. Etude ité
formé par des conducteurs de capac
circuit fermé, isolé dans l'espace, cont enan t un géné-
UI
la relation :
di =" - di
e—L ou Latrise
-366 INDUCTION PAR LES COURANTS VARIABLES
Les différentes grandeurs peuvent être exprimées en u. é. m., en u. é.s. ou
en unités. prâtiques (volts, ampères, secondes, ohms, henrys). J'outes les
Y
formules que nous allons établir sont valables à la fois dans le système éiectroma-
AR
gnélique, dans le système électrostatique ct dans le système pratique.
L'équation obtenue est une équation différentielle linéaire du premier
ordre à coefficients constants, avec second membre. L'intégrale générale est :
R
ft
LIB
: —£
1=; +Ae L.
Elle est la somme de deux termes : le premier, efr, est une solution parti-
ITY
“culière qui représente le régime permanent du courant dans le circuit, Le
rl : . - .
second, Ae L, est la solution générale de l'équation sans second narabre, et
représente la partie variable du courant : $a diminutiôn avec le temps est
ù
RS
!
‘représentée, en posant L/r = +, par l'exponentielle e :, L'intensité variable
est divisée par e — 2,72 chaque fois qu'il s’est écoulé ün temps À -: +; elle
IVE
est réduite au millième de sa valeur initiale après un temps { — = },0g 1.000
. = 6,9 Tr. É ° :
- Le temps + = L/r, qui caractérise la rapidité de la décroissance du courant .
variable, s'appelle la constante du temps du circuit. Pour des enroulements
UN
Sans noyau de fer, il est toujours très faible : pour une bobine à grande self-
induction, telle que celle de la figure 289 (L = 1 henry, 7 = 100 ohms), il est
de l’ordre du centième de seconde. Il n’a de valeurs appréciables que pour
L
cas, les calculs que nous faisons ici ne représentent qu’une première approxima-
tion, la self-inductance d’un enroulement à noyau de fer n’ayant pas de valeur
bien définie ($ 230). °
NT
-4)
1=t I—e 7).
AS
une valeur qui en diffère extrêmement peu; elle n’en diffère plus que de
1/1.000 au bout d’un temps égal à 6,9 +.
BC
* {x} On constate facilement que le courant d’un électro-aimant met un temps appréciable
à:
s'établir lorsqu'on étudie les phénomines maznéto-optiques, tels que la polarisation rotatoire
magnétique d’une substance p'acée entre les pièces polaires. Si les nicols sont primitivemeut à
l’extinction, le rétablissement de la lumière, quand on ferme le circuit de l'électro, est a5$ez
lent pour qu'on suive nettement l’augmentation progressive du champ. .
DE QUELQUES CAS PARTICULIERS 367 |
_ ÉTUDE
zéo
Ja quantité d'électricité transportée par le courant entre les instants _
etéest: © ‘
Y
t - - . … £
Lost -
AR
g = f'ia=it+ 307 (e — ) = a Le — ê +).
© - ° . L
Elle est inférieure à la quantité d'électricité go = ‘of qui serait transpo rtée.
R
ce g9 — q, repré- :
dans le même temps par le courant de.régime îo ; la différen
LIB
le temps !
sentée sur la figure 201 par l'aire hachurée, tend vers Li, / » quand
ITY
RS
IVE
UN
Pic. 291.
L
r
re pas de x/1.000 quand { est supérieu
RA
7.
d'électricité — Di/7 = — Lio/ disparition du courant. Si l'on ouvre
Étudions maintenant la période de d’induction
rimé brusquement, la f. 6. m.
l'interrupteur I, le courant est supp dont la
général une étincelle de rupture,
CE
en
est très grande, et il se produit oser ons qu oi Supprime
durée et la résistance sont mal connues. Nous supp -
c à l'instant £ — 0, par exemple en court
le courant en supprimant la f. 6. m. dans l'équation géné rale « = 0, ct
circuitant la source. Nous devons fairet
I/
t
i= ie s.
UI
baaa(ts) (9
représentée
BC
3 y \I RC ‘/e
g= f'id=—is\o
9.
24
BRUHAT. 4° éd.
368 INDUCTION PAR LES COURANTS VARIABLES
Y
Dofr.
Si, dans un circuit fermé, de self-inductance L et de résistance r const:ates,
AR
on produit, -pendant un temps 0, une f. é. in. e, la quantité totäle d'électricité
R
LIB
ITY
RS
IVE
Fic. 292.
UN
qui parcourt le circuit a la même valeur, g = 0, que s’il n'y avait pis de -
phénomènes d'induction. La quantité d'électricité Léo / #, éransportée en .
. moins lors de l'établissement du courant, est transportée en plus après la
L
deux courbes des figures 291 et 292, et l'égalité des aires qu'elles limitent.
C'est par suite de cette égalité qu'il est possible, comme nous l'avons déjà
montré au paragraphe 223, de mesurer, à l’aide du galvanomètre balistique
NT
($ 159), devient :
Va—V=Ri+LÉ
BC
Y
| rUiRUr Ie
AR
L at R dt + C—°
Cette relation, comme celles aont elle a êté déduite, peut étre employée en mesu-
rant les différentes grandeurs en u. é. m., en u. ë, s, ou en tinités praliques.
R
C'est une équation différentielle li-
néaire du second ordre à cocfficients
LIB
constants, sans second membre, Son
intégrale générale contient deux cons-
tantes arbitraires, dont on fixera les
. valeurs d’après les conditions initiales:
ITY
. à l'instant £—0 où l'on établit la com-
munication entre les deux armatures,
onag=geti= 0. |
RS
Pour calculer l'intégrale générale,
on doit d'abord résoudre l'équation
caractéristique :
IVE
nn:
La + Rx +x=o.
L,e
Ja forme de l'intégrale dépend de ‘ Fo. 293.
UN
férents cas ; nous aurons d’ailleurs l'eccasion d'y revenir lorsque nous étu-.
RA
tance dissipe de l'énergie par cffet Joule, comme les forces d'amortissement
transforment de l'énergie en chaleur par frottement.
I/
g = Àe-# + Be-#, i= —°
{ = 0, : = o ct g = Go}:
Ea tenant compte des conditions initiales (pour
BC
on trouve :
Y
% et tendent vers zéro lorsque # augmente indéfiniment ; les courbes ani les
AR
représentent ont la forme indiquée par la figure 204. -
© Dans le cas particulier où la self-induction du circuit est négligeable, l'équa-
R
LIB
ITY
RS
IVE
L UN
RA
NT
CE
I/
Fic. 294.
AS
faisant
fai B—=c
= etu = &
L =?—“- obtient
Î :‘
F
-£ - +
+
g=qe -t=&e .
Y
temps = CR.
AR
DÉUXIÈME CAS: m4 = 0: l'équation caractéristique a une racine
R
double, «= — 21, en tenant compte des conditions initiales, on trouve :
R
(2 )
LIB
| quétet,
g = qolt + a) ed, [a li
- Les courbes ont la même forme que dans le cas précédent ; on démontre
ITY
qe
RS
IVE
L UN
RA
NT
CE
PAR + -
I/
AS
UI
Fic. 295.
ent
BC
que, pour les mêmes valeurs de £ cet de C, elles tendent plus rapidem
vers zéro (cf. $ 248).
Y
orme :
AR
g = Act cos (ot— o). { 2 \)
La charge ct l'intensité du courant sont représentées par des fonctions sinu-
. soïdales amorlies ; elles oscillent (fig. 2095) entre ies valeurs corspondant
R
à deux courbes exponentielles symétriques, de constantede temps —
LIB
È = 2.
L'intervalle de deux points tels que AM, ou NN; est la pseuds-
période
cp 2 Æ —
©
ITY
Dans le cas où la résistance est assez faible pour que R£ soit 1n:-‘igeable
Le © = —I
, devant 41,/ C, la quantité
= 2 Ÿ 4 L= —— R R° . peut être
ê nt égais
prise . VLÉ
vale àis TZ.
RS
À s'établit dans le circuit des oscillations peu amorties, de
période :
| T = 27 VIC. (ro)
IVE
Cette période, T = 27 VLC, est dite la période propre du circuit.
Nous reviendrons plus tard (chap. xxx) sur l'étude des
oscillations élec-
UN
triques ainsi produites, Signalons simplement que leur existence a été montrée
<n 1858 par Feddersen,en examinant au miroir tournant l’étincelle de
dé-
“charge d’un condensateur ; leur fréquence peut être mesurée
en comptant
de nombre de traits lumineux observés, chaque trait lumine
ux correspondant
L
Y
!
AR
ee R Rue: dans la bobine C. Où a: P n avant et
l'autre après la variation du flux
té 4
R
1 1 dt 1 = Re Po jet
a te n Rd+
2
! ë
LIB
tu h
h ‘ FA
ITY
ü 53
fée-Hlee ct [ha
,
1
ls
LT
e
RS
Ja relation se réduit à : 7 3
Ra fn
C
troduction du shunt ne 1110»
RA
bile ($ 255).
236. Pont de Wheats=
I/
tone.—J/étude expérimen- D
s
tale du régime variable dan .
AS
t
le pont de Wheatstonce peu |
com-
être employée pour la I
paraison des self -induc-
P
UI
autres branches sont constituées par des résistances 74, r4 nori inductives,
Y
et on dispose les appareils de façon qu'il n'y ait pas d'inductio: mutuelle
entre les divers conducteurs. Supposons le pont réglé de telle sort que, soit
AR
en régime permanent, soit à l'ouverture ou à la fermeture de l'interrupteur I,
il ne passe jamais aucun courant dans le galvanomètre G. À u: instant {
quelconque, les branches AC ct CB sont parcourues par un même courant ‘
R
d'intensité 7,, les branches AD ct DB par un même courant d'intensité tas
LIB
et les points C et D'sont au même potentiel. En exprimant l'égutiié, à l'ins-
tant 4, des différences de potentiel Va — Ve et Va — Vpn d'une part, Ve— Vn
-€t Vn — Vs d'autre part, on obtient les relations : ‘
ITY
di . dis . . .
Ju % + Vita = Le à + Votos . Ysti = Yato.
De la seconde, on tire :
=7 25, RS
de Ltd,
dr, dt
IVE
et ces valeurs, portées dans la première, donnent :
di
a . =, Ta di u, r7%,
Ta & + Fifi Tir at Ta re le
UN
ñ =7,7
,, Li =1,*
= le, ou UaD cn,
nr | 14.
NT
Y
cuit primaire un courant continu ; un interrupteur le coupe brusquement :
le noyau se désaimante, et la variation du flux d'induction produit dans le
AR
secondaire une f. é. m. qui peut être considérable, si la variation est très
brusque et le nombre de spires secondaires très grand.
Le noyau est constitué par un faisceau de fils de fer doux, isolés les uns
R
des autres par du vernis : il faut en effet éviter la production de courants de
… Foucault, qui échaufferaient le noyau et ralentiraient la décroissance du flux
LIB
d’induction.
- Le circuit primaire est enroulé autour du noyau; son cocfficient de self-
induction est assez faible pour que le courant s’y établisse rapidement, ct
qu’on puisse par suite mettre en jeu une grande puissance par la multi-
ITY
Secondaire
en
RS
IVE
UN
Primaire
L
RA
Tic. 298.
NT
. . .
de spires, quelques
D
assezintense pour
centaines au plus, dans lesquelles doit passer un courant
le noyau ; le fil qui le constitue est du gros fil de cuivre,
CE
aimante r forteme nt
de 1 ordre d'une frac-
de 2 à 3 millimètres de diamètre ; sa résistance totale est
, des cou-
‘tion d'ohm, et on peut y faire passer, sans échauffement exagéré d’ampères.
plusieur s dizaines
rants qui atteignent, pour les bobines puissantes,
il peut com-
Le circuit secondaire est enroulé autour du circuit primaire ;
I/
isolement
: de la nécessité de réaliser entre les différentes spires un
ments ordinair es, on enroule une couche de fil d'une extré-
1 Dans les enroule
en arrière ; la spire qui termine la
mité à l’autre de la bobine, puis on revient
BC
e spire de
Ÿ seconde couche est enroulée directement au-dessus de la premièr
la première couche, alors qu’elle en est séparée, dans le circuit, par toutes
du circuit pri-
les spires contenues dans Îles deux couches. Lors de la rupture
de potentiel égale à la
maire, il existe, entre ces deux spires, une différence
,
- 376 INDUCTION PAR LES COURANTS VARLA: LES
somme de toutes les f. 6. m. induites dans les spires interm
éuinires ; elle est
d'autant plus grande que la bobine est plus longue, ct
Y
peut “:ffire à percer
l'épaisseur d’isolant qui entoure le fil, Dans les bobines
puis: ::tcs, on assure
AR
l'isolement en enroulant le secondaire en bobines courtes
{:x/cttes), dispo-
sées les unes à la suite des autres : on les sépare par
des c'oi-ons isolantes
suffisimment épaisses pour supporter Ja différence
de potuutiel qui peut
R
exister entre deux bobines voisines (Ag. 298) ; elles sont
sement isolées du primaire.
égali-ient soigneu-
LIB
238. Fonctionnement. — Ii est difficile de donner
une th':rie complète
“u fonctionnement de la bobine d'induction, car
l'étincelle de rupture du
Courant primaire le prolonge dans des conditions
ITY
qu'il est imyic-sible de pré-
- ciser. Nous pouvons néanmoins représenter schématiqu
ement p.:: des courbes
(fig. 299) l'allure des variations du courant primaire et de la f. 6.
::1. secondaire,
<n Supposant que le circuit secondaire n’est parcouru par auct:r courant.
À l'instant À,
j RS
l'interrupteur ferme le circuit primaire, et le couran
t s'y
établit suivant la loi habituelle,
|
IVE
Damme représentée par la co:rbe ABD;
7 à l'instant 8, l'interrupteur le
B. B, . coupe : l'intensité touibe à zéro,
| suivant une loi que nots ne pou“
UN
+ € M. induite dans le
secondaire, qui est proportionnelle à — 44 / d!, est
Tepré-
Seutée par le coefficient angulaire de la tangente à la courbe du courant pri
Maire. Dans Ii’période Ab d'établissément, la courbe AB monte lentement,
I/
on
& au contraire une f. 6. m. positive et très grande
(courbe B’C’).
|
Si l'on ferme le circuit secondaire par une très grande résistance, elle
PatCourue par des courants alternativement négatifs est
et positifs, qui trans-
UI
portent des quantités d'électricité dont la Somme algébrique est nulle. Si l’on
” Considère en effet deux instants, tels que ceux qui correspondent aux points À
ct A;, le flux a repris la même valeur,'et, d'après une des relations
BC
Y
il suffit de réunir par deux conducteurs de grande résistance, par exemple
des cordes mouillées, les deux bornes de la bobine aux bornes d’un galvano-
AR
mètre, ou d’un milliampèremètre, pour constater que l'appareil reste au zéro
lorsque la bobine fonctionne normalement ; si on manœuvre l'interrupteur
à la main, assez lentement pour observer séparément l'effet de l'établissement |
R
et de la rupture du courant primaire, on constate qu'on obtient des impul-
sions égales et de sens contraires.
LIB
_ILest facile toutefois d'obtenir des courants redressés. Si l'on ménage dans
le circuit une coupure de quelques millimètres, correspondant à un potentiel
explosif de l’ordre de 10.000 volts, la différence de potentiel induite à la rup-
,
ITY
travers cette coupure’: on le vérifie facilement : R
en manœuvrant l'interrupteur à la main. Le circuit
induit peut être considéré comme ouvert dans la
RS
période A'B', comme fermé dans la période B'C';
il est parcouru par un courant toujours de même
sens, et, siles ruptures sont assez rapprochées, le
milliampèremètre prend une déviation permanente,
IVE
comme si ce courant était continu.
Le même dispositif peut être employé pour
charger un condensateur C Gig. 300) à travers
UN
Si
des étincelles EE’ de quelques millimètres.
on réunit ses deux armatures par une résistance
B
non inductive R, assez grande pour donner une
7 = CR
valeur élevée à la constante de temps
L
d'électricité recueillie
© D'autre part, dans l'emploi de la bobine, la quantité intense, que
est d'autant plus
est d'autant plus grande, ct le courant obtenu
entes. Les perf ectionnements apportés aux
les interruptions sont plus fréqu
durée de la rupture, et, acces-
interrupteurs ont cherché surtout à réduire la
378 INDUCTION PAR LES COURANTS VARIABLI:S
7
soirement, à réduire les autres intervalles Ab et CA,. Remarquons ‘ue, lorsque
Y
l'on réduit la durée Ab, le courant primaire est coupé bien avant d'avoir at-
teint sa valeur maxima : pour maintenir à la même valeur le cottiant BB et
AR
le flux ® correspondant, il suffit d'augmenter la f. 6. m. de la source qui
alimente le primaire.
Les premiers interrupteurs étaient des trembleurs, analogues à ceux des
R
sonneries électriques, attirés directement par le noyau de la bohire. On les
utilise encore pour les.petites bobines, employées, par exemple, en llectricité
LIB
Médicale. La figure 301 en représente un modèle un peu perfectionné : la
‘ palette de fer doux P attirée par le noyau vient frapper
la lame I, légère et flexible, et rompt en l'ent::inant le
ITY
contact ab; elle cesse alors d’être attirée, et est rappelée
en arrière par le ressort R. La rupture se produit au mo-
ment où la palette P a déjà une vitesse notable: lescontacts
de platine ab s’éloignent rapidement l’un de l’autre, et leur
RS
distance devient très vite assez grande pour que l’ctincelle
de rupture s'éteigne. .
On améliore le fonctionnement dela bobine en rétinissant
-
IVE
_les deux bords 4b de la coupure aux armatures “’un eon-
densateur de l'ordre du microfarad. S'il s'établit rentre
eux une différence de potentiel, c’est en effet que lu f. é. m.
UN
pensable avec les interrupteurs type trembleur, et permet avec eux d'obtenir
AS
bleurs à contacts solides par des interrupteurs à mercure. Les uns comport
‘une tige verticale animée d'un mouvement. alternatif au cours duquel ent
elle
plonge dans un bain de mercure ; une couche d'alcool ou de pétrole disposée
BC
cure établit le contact primaire lorsqu'il vient rencontrer des colonnes métal-
liques disposées dans le cilindre ; l'appareil est entièrement rempli de gaz
Y
d'éclairage, qui donne une étincelle de rupture très réduite, Ces derniers
AR
interrupteurs sont fréquemment employés dans les installations médicales
de rayons X : ils permettent de couper des courants primaires de plusieurs
dizaines d’ampères avec des fréquences de 100 à 200 par seconde, et d'obtenir
R
. au secondaire des étincelles de plus d’un mètre, ou des courants de plusieurs
milliampères. |
LIB
Enfin, on emploie dans les laboratoires l'interrupteur électrolytique de
Wehnelt. Il est constitué par un vase de plomb C formant cathiode (fig. 302),
rempli d’un électrolyte, qui est le plus souvent une :
solution de sulfate de magnésium, et par une tige de
ITY
platine À formant andde, protégée par un tube de verre
qui ne laisse libre qu’une longueur de quelques milli-
mètres. La chaleur dégagée par le passage du courant
RS
prôduit autour de l’anode une gaîne isolante de vapeur,
qui l’interrompt brusquement ; il se rétablit dès que
la vapeur s'est condensée. La figure 302 reproduit un
modèle disposé de telle sorte que tout l'électrolyte du À
IVE
vase V (4 à 5 litres) soit mis en mouvement parles €
différences de densité qui résultent de l'élévation de
température au voisinage de l’anode, et participe à
UN
secondaire
inductanceI, l'énergie disponible est = LE; quand la capacité C du
est CV® :
est chargée avec la différence de potentiel V, l'énergie apparue
. ss, + I 1
CE
cette rela-
on a nécessairement CV?< LE, Il est d’ailleursdifficile d'appliquer ct
enroulement,
tion ; la charge du secondaire est répartie tout le long de son
de
la capacité diffuse C n'est pas calculable ; de même l'existence du noyau
I.
I/
Ve
Jprt car
{ à
UI
em
BC
Y
RAR
CHAPITRE XXIV
LIB
ÉNERGIE ÉLECTROMAGNÉTIQUE
ITY
L — CIRCUITS MOBILES DANS UN CHA): °
RS
= MAGNÉTIQUE INVARIABLE
240. Corrélation des phénomènes
IVE
d’induction et des
mènes phsno
électromagnétiques. — Considérons un élément conducteur
Aï3 placé dans
un champ magnétique invariable et parcouru par un courant d'inten
sité 1};
Supposons-le mobile : entre les instants £ et
£ + di, il coupe
RouUS compterons positivement dans le sens défini aux paragr un jiux de, que
UN
Les forces électromagnétiques auxquelles il est soumis fournis aphes 118 et 217.
sent, dans ce
déplacement, un travail d& = ; de ($ 217). D'autr
e part, pendant le tempsd/,
l'élément AB est le siège d’une f. 6. m: d'ind
uctio
définition même de la f. é. m., cela veut dire qu'iln est6 =créé— dans
de} dt; d'après la
L
l'élément une .
RA
courant
signe du flux Coupé do : le fonctionnement comme constant , on doit changer le
moteur et le fonctionnement,
Comme générateur correspondent, Pour un même sens du courant,
de déplacement opposés. aux deux sens
|
11 convient d’ailleurs de remarquer que l'énergie
égale à l'énergie disponible aux bornes électrique ei dé n’est pas
de la portion de circuit AB dans
le
4
CIRCUITS MOBILES DANS UN CHAMP INVARIABLE 351
Y
.passer à l'énérgie aux bomes, tenir compte de l'énergie dissipée par effet
AR
Joule : la transformation intégrale de l'énergie électrique en énergie méca-
nique, ou réciproquement, ne peut être réalisée qu'en se plaçant dans les
conditions de la réversibilité, c'est-à-dire pour des intensités de courant infi-
R
* niment petites ($ 158). |
Le théorème que nous venons de démontrer est souvent employé dans la
LIB
pratique, pour calculer le travail mécanique absorbé par une dynamo géné-
ratrice ou la force contre-électromotrice d’un moteur électrique. Il est facile
de réaliser des expériences montrant la corrélation qu'il indique : c’est ainsi
que le déplacement d’un fil vertical entre les branches d’un aimant en fer à
ITY
cheval (fig. 271,'8 218 ct fig. 276, $ 220) nous a servi à montrer l'existence
d’une part des forces électromagnétiques et d’autre part des phénomènes
d'induction : de même, on peut obtenir des f. 6. m. d’induction en déplaçant
la bobine mobile de la figure 266 ($ 214). De même encore, on peut obtenir
RS
des courants induits à l’aide de la roue de Barlow (fig. 273, $ 218), qu'on fait
tourner à la main, ou par un petit moteur. On fait d’abord traverser la roue
par le courant d’une pile, elle tourne dans un certain sens, ct est le siège d'une
IVE
force contre-électromotrice d’induction qui absorbe une quantité d'énergie élec-
trique équivalente au travail mécanique fourni par la roue ; on retire la pile,
on ferme le circuit de la roue sur un galvanomètre, ct on la fait tourner en
UN
|
L'énergie mutuclle d'un courant ct d'un système d'aimants est aille,
AS
par un sécond
Supposons maintenant que le champ magnétique soit créé
par un courant d'intensité constante :’: dans la
circuit C’ fixe et parcouru
mutuelle M,
position actuelle du circuit C, les deux circuits ont une inductance
= Mi. Sup-
UI
RY
le courant ? à travers le circuit C’ varie de D’ = Ms à D'+ 4" = (M -; 4M,
” » Le iM . a
et la f. é. m. d'induction y est e’ = + ä Il apparaît dans le circuit
RA
fixe C’ une énergie électrique dw' —'e'idt = — 1'4M ; la symétrie de
cette expression suffit à montrer qu’elle est égale à l'énergie dw qui appa-
. raît, pendant le même temps df, dans le circuit mobile C ; lorsque ce dernier- .
LIB
vient d’une position infiniment éloignée à la position C, il apparaît, dans
. , M
Y
: Oo
SIT
des deux courants ; c’est la somme, changée de signe, du travail & et des
énergies électriques w et w' : |
ER
Si l’on veut-exprimer les forces électromagnétiques qui agissent sut le cir-
IV
cuit C’ à partir de l'énergie, il suffit d'écrire que & est le travail de ces forces :
leur résultante suivant Ox, par exemple, est : ‘
UN
2G _DW _.,.0M
x De
Rapprochons de ces formules celles qui ont été’établies pour les feuillets
AL
, et les forces magnétiquessq qui agissent sur l’un d’eux sont ë données par :
çg_#%_
TT x
UV
2Wx y? ©
I/
Dans tous les cas, on peut, pour le calcul des forces et de leurs travaux,
AS
remplacer les courants par les feuillets équivalents (U = ut) : c'est l'hypothèse :
fondamentale dont nous sommes partis. Mais on n’a jamais le droit de faire
celte substitution pour le calcul de l'énergie, non plus que dans l'expression des
UI
jeu, par suite des phénomènes d’induction, une énergie supplémentaire dont il
”. faut tenir compte : on peut comparer les calculs développés ici à ceux qui ont
été faits en Flectrostatique ($$ 65 et 66) pour les déplacements des conducteurs
"à charges constantes et à potentiels constants. .
_ CIRCUITS FIXES ET COURANTS VARIABLES 383
RY
D'INTENSITÉ VARIABLE
RA
: 242. Énergie d’un courant.— Reprenons l'équation qui donne l'in-
tensité : du courant en régime variable, dans un circuit de résistance r, de
self-inductance L,, contenant un générateur de f. é: m. e ($ 233) :
LIB
di .
c=Lz tri
= ci dt fournie
Exprimons à l'aide de cette équation l'énergie électrique dU
ITY
par le générat eur entre les instant s é et £ + di:
S
transformée en chaleur dans
Une partie de cette énergie, dQ = ridl, est ER
Li di, ne réapparaît pas immédia-
Je conducteur ; mais l'autre partie, dW =
le couran t, et constitue une énergie poten-
tement : elle est emmagasinée par
espèce , que nous appell erons l'énergie électromagné-
tielle d'une nouvelle la valeur î,
Lorsque l'intensité passe de la valeur o à
NIV
tique du courant.
est :
l'énergie totale ainsi emmagasinée
Oo
e «
% . Lyc . ,
ie du courant. Elle sera reslt-
dépenser ne énergie 7 Li?, qui représente l'énerg
,
calori fique
tromagnétique est transformée en énergie Jedi / dt, ct le calcul de
= —
rupture. On a en effet, à chaque instant, ri
Joule donne :
CE
statique. .
sateur de capacité C à tra-
Considérons de même la décharge d’un conden
à chaque instant, entre-la difié-
vers un circuit L, » (fig. 303). Nous avons, sa charge g, <t l'inten-
du condensateur,
rence de potentiel V aux armatures
BC
-
sité à du courant, les relations?
di ____4 .
BRUHAT. 4° éd.
884 ÉNERGIE ÉLECTROMAGNÉTIQUE
d'où : ‘ .
: V dg + Li di + ritdt = 0.
RY
Dans cette expression, Vdgest l accroissement 4W’ de l’énergi: “lectrosta-
tique du condensateur, Cut:."pondant
RA
à l'élévation à un potentiei V de la
charge dg ; La di est l'accroi-<:n1ent dW
de l'énergie électromagnétii::: du cou-:
LIB
rant ; rit est l'énergie dQ d:-sipée par
effet Joule, et l'équation €‘! + 4W
+ dQ —.0 exprime la conse: ration de
l'énergie dans la décharge &:1 conden-
Y
sateur.
Supposons Ia décharge :-:iflante : .
SIT
nous aurons alternativemc:" transfor-
mation de l'énergie électrc. ‘tique en,
énergie électromagnétique, =: del’éner-
br
ER
gie électromagnétique en: rgie élec-
trostatique. A l'instant où ‘1 charge
FIG. 303. ‘ du condensateur est maxi, ie cou
IV
ant est nul, et l'énergie
18 est cutièrement
sous la forme électrostatique ; sa valeur est W', — 2= Re À l'instant où la:
UN
. dans le mouvement d’un système oscillant, par exemple d'un pendule. Quand
le pendule est à son élongation maxima, son énergie est tout entière de l'énergie
” potentielle, la masse du pendule se trouvant au point où le potentiel de gra-
CE
magnétique ILE
2 que possède dé lectricité en mouvement : on Jui donne quel-
AS
les forces d'inertie et les f. 6. m. de self-induction (cf. 234); d'autre part les .
frottements et l'effet Joule.
‘
243. Énergie d'un système de courants. — Nous nous bornerons att
cas de deux circüits
. .
en présence,
»
C, et C,; parcourus par des courants d’in-
,.
4
CIRCUITS FIXES ET COURANTS VARIABLES 385
d’un nombre
tensités à, et 3, : les calculs s’étendraient sans difficulté au cas
deux cir-
quelconque de circuits. Nous désignerons par ri et: les résistances des
RY
par I, et L. leurs self-inductances, par M leur inductan ce mutuelle ,
cuits, Ce
et #, dans les circuits Ci et
Pour .créer chacun des courants f,;
les éner-
supposés infiniment éloignés l’un. de l’autre, il faut dépenser
RA
, ,
rapprocher ensuite l’un de l'autre
. ,
La
.
_gies W, = È Li
: so °
et We > Loi; pour
Wie = Mite ($ 241). L'énergie
les deux courants, il faut dépenser l'énergie
LIB
courants est la somme de l'énergie
- électromagnétiqué totale W du système des deux
courants et de leur énergie muluelle :
propre de chacun des deux
ITY
nous venons d'utiliser a été
L'expression de l'énergie mutuelle Vie que déplacement d’un circuit par-
le
obtenue en évaluant l'énergie dépensée dans
S
ce déplacement, il n°y a pas
couru par un courant d'intensité constante ; dans
a à tenir compte que des: énergies
ER
de phénomènes de self-induction, et il'n’y nétiques. On peut
électromag
d'induction mutuelle et du travail des forces gie totale W, en calculant
l'expression de l'éner
aussi obtenir directement
?, et ï, dans les circuits ©, et G
l'énergie dépensée pour créer les courants
NIV
a = In +
nges d'énergie :
Lilles fournissent l'équation des écha
di) + rade + rat
NT
raigdt
rateurs pendant le temps dt, par dQ l'énergie raidt + Latidi, em-
l'énergie électromag nétiquie
chaleur dans les deux circuits, par dW, Lefdi s emmaga-
ue
imagasinée par le premier, par dW: l'énergie électromagnétiq = M did)
terme, AWia = M (fidis + tdi)
sinée par le second ; le dernier
I/
._
valeurs O aux valeurs 1, et 1, les
Lorsque les deux intensités passent des
cocfficient M conservant une valeur
UI
RY
- On dépense bien au total la même quantité d'énergie pour créer les cuisants
RA
ct 1, dans le système des circuits C, ct C., qu'on les crée dans les circuii: immo-
biles ot! qu’on. rapproche des circuits après les avoir créés. 7 .
Nous avons démontré ce résultat en utilisant, par la relation w — 7° —=—6
LIB
employée au paragraphe 241, la corrélation des phénomères électr :
tiques et des phénomènes d’induction. Inversement, on peut le cisidérer
. Comme une conséquence nécessaire du principe de la conservation d« l’éner-.
gie, et en déduire la corrélation des phénomènes électromagnétiques et des
Y
ad
phénomènes d’induction : Zæ loi fondamentale de l'induction, e =. —
dt?
SIT
apparaît alors comme une conséquence du principe de l'énergie ct de l'rpothèse
fondamentale d'Ampère.
.-244, Localisation de l'énergie
ER
électromagnétique. —
?Amis en Klectrostatique. ($ 64) que l'énergie électrostatique d’u-: :ystème
N::: avons
8e F
admettrons de même que l'érergie électromagnétique d'un système de courants
est répartie dans tout. l'espace, et qu'un élément de volume du,en un point où
- le champ magnétique est H ét la berméabilité u, contient l'énergie # pe do, Nous
AL
RY
d’induction T, on obtient :
> — ‘ .
ut, BAS fa 1 ge dD.4ri=2idp.
ls
[#E d= 5 Hds=
RA
CT cr
Le flux dd est celui qui traverse un élément d£ découpé par le tube T
LIB
sur une surface Z limitée par le contour du courant. Si l'on fait la somme des
flux dd pour tous les tubes d’induction, on obtient le flux total ® = Li
envoyé par le courant à travers la surface Z. On a, en étendant la première
intégrale à tout l'espacé soumis au champ magnétique du courant :
ITY
IT Bol dv=
*s y = 1;ii 4œ IL
3 Li
S
et l'intégrale calculée représente bien ER
l'énergie électromagnétique du cou-
gant 2
. Considérons maintenant un -système
NIV
. +
+ +
+ 2H1H, cos « = HS + H,? + 2H Hs.
. H? = H;° + Hs.
NT
a donc:
‘On
? (lues s
LT, dv.
du = Î*E du + [|] fée dv + [feee
If"
CE
W
e I a
logue au précédent :
= Pi Has ds = BidS . Hads = dd Hads 3
+ —+ + —+
ne
put
BC
> Le
Lo : ttoHills dv = di ds.
47 47
T la
388 : . ÉNERGIE ÉLECTROMAGNÉTIQUE
Deux cas peuvent se présenter. Ou le tube T; et le flux dP, qu'-voie le
courant #, à travers ce tube ne traversent pas une surface EX, limiic: var le . :
RY
> — .
. contour C,, et la circulation J H,ds est nulle. Ou ils la traversent, &’ : ile est
Ta
RA
égale à gris la somme des flux 40, correspondant aux tubes d'i:iuction
de cette espèce est le flux D, = Mi, envoyé par le courant à travers. le cir-
‘cuit C,. On a finalement, la première intégrale étant étendue à tout ‘space :
LIB
. .
N . ‘. ÊE . .
. .
Fu ot 9 « Ti .
. : ÎT= me di = ee fs = Mis
D Dé ce ue - : SR L
Y
do représente bien l'énergie mutuelle W'.. = Mi,
SIT
L'intégrale Î] BA
des deux courants, et l'intégrale Îl If san dv représente bien l'é: -:gte élec-
ne pouvait iraverser
qu'unefoislasu:::1celimi-
tée par l'un des circuits :
il serait aisé de: sétendre
AL
. conque de circuits, ou
d'une répartition quel-.
Fi. 306% conque de courants dans
° un milieu conducteur.
I/
8r
7 389
| CIRCUITS FIXES ET COURANTS VARIABLES
La théorie de Maxwell (cf. chap. xxx)
subissent des variations périodiques.
de cette énergie, et elle conduit à lui
a pour objet l'étude de la propagation ance des résultats ainsi obtenus est
RY
port
identifier l'énergie lumineuse : l'im
ficat ion remarqua ble de l'hy pothèse de la localisation de l'énergie
une justi
RA
dans le milieu.
LIB
définies , et qu’en chaque point du milieu la per-
tance mutuelle des circuits sont actuell e et des valeurs
de la valeur
méabilité a une valeur définie, indépendante l’espace sou-
la région de
antérieures du champ. Ils n’ont plus de sens lorsque
mise ‘au chimp magnét ique contien t du fer.
ITY
t à l'instant 4, à travers le circuit
Dans tous les cas, si un courant produi
®, il existe dans ce circuit une f. é. m. de
. qu'il parcourt, un flux d'induction t un
nce du circuit est 7, ct s'il contien
_ self-induction — dd / di. Si Ja résista nt é est donnée par:
S
du couran t à l'insta
générateur de £. 6. m. 2, l'intensité à ER
db :
= a + ri.
est’!
rateur pendant le temps dé
NIV
Zest la longueur du
_titué par un tore de fer, Si
, le champ magn étiq ue en un point du fer
-tore
père, H = 4=Ni!l ;
est, d'après le théorèmed'Am
le flux D est donné, à partir
I/
si S est sa section,
pression ® = NBS.
de l'induction B, par l'ex se mettre
r peut
L'énergie à db dépensée dans lefe
AS
vH 4B
x NS dB =
sous la forme
Fc. 307.
: l'énergie div dé-
désignant par v le volume LS
UI
- à l'aide
eur
{dB
du fer est “ ct on peut la calculer
pensée par unité de volume
(fig. 307) :
avec H et B comme coordonnées
BC
RY
, valeur; l'énergie w a été dissipée sous forme de chaleur.
: Ramenons cette expression à celle du paragraphe 197. On a B = 4H + 4xl;
| l'énergie dissipée par unité de volume et par cycle d’hystérésis e::, les inté-
RA
grales étant prises le long de la courbe qui représente ce cycle :
LIB
La première intégrale est nulle pour un cycle fermé, puisque’ l'é'fnent dif-
… érentiel est une différentielle exacte 4 (u5H?/2) ; la seconde représc: : l'aire du
Y
cycle d'hystérésis construit avecH et I comme coordonnées. |
SIT
°.245 bis. Travail électromagnétique et loi de l’inducticr ‘ians un :
système d'unités quelconque. — Nous avons supposé jusqu'ic: -:ue les di-
verses grandeurs électriques et magnétiques étaient mesurées dans 11 système
ER
d'unités satisfaisant à la relation de coordination C?equ, = 1. Si nou. bandon-
nons cette restriction, notis devons prendre, pour exprimer l'équive'-sce entre
le feuillet de puissance U et le courant d'intensité , la relation ($ 132):
IV
_ His © Ve U.
UN
Les raisonnements des paragraphes 213 et 217 donnent alors pour le travail
des forces électromagnétiques et pour la force élémentaire les valeurs :
{ (D: — D) 7-58 | ,#
AL
Teva ” | even
L'équivalence entre le travail électromagnétique et l'énergie étectrique est
_ un fait, indépendant des unités employées. On a toujours ($ 240) ei di = —4&,
R
E = — 1 dd
CE
cVeoto dt
On prend quelquefois, comme relation conventionnelle reliant l’unité de .
flux d’iuduction magnétique à l'unité de force électromotrice, la formule
e = — d®/d! : on voit que cette convention de coordination entre les unités
I/
magnétiques et les unités électriques est équivalente à celle que l’on. adopte
> +, :
_en posant Cu
AS
= I, ou ($ 189) JE ds = 4ri.
Si nous introduisons, dans le raisonnement du paragraphe 227, la valeur
que nous venons d'obtenir pour la f. é. m. d’induction, nous obtenons la relation
UI
: ° -rotE = —
- Le | | © Veoto.& .
‘ Quant à l'expression de l'énergie localisée uuçH? du/8x, elle ne contient
que des grandeurs magnétiques, et est évidemment indépendante du choix
des unités électriques, : - : .
/
RY
CINQUIÈME PARTIE |
RA
MESURES ÉLECTRIQUES
LIB
CHAPITRE XXV
ITY
‘GALVANOMÈTRES
S
ER
E MOBILE AUTOUR D'UN AXE
1.— MOUVEMENT D'UN SYSTÈM
NIV
e
idérons un système matériel mobil
246. Formules générales. — Cons s, sous l'act ion desqu elles
forces extér ieure
autour d’un axe, et soumis à dès
e stable. Nous supposerons que, lors-
il peut prendre une position d'équilibr ion d'équilibre, Le moment des forces
LU
posit
w'il est écarté d'un angle 0 de sa 0 doit .
ent à l'y rame ner est prop orti onnel à l'élongation 0. I/'angle
qui tend tée posi tive ment dans
algébrique, comp
être considéré comme une quantité : le mome nt résul tant tend à faire
dans l'aut re
” un certain sens, négativement position o : nous le désignerons par
RA
la
mouvoir le corps de la position 0 vers Nous supposcrons de plus que, lorsque
_— C0, C étant une const ante posit ive. ées
à des forces d'amortissement, dirig --
le système se déplace, il est soumis repr ésen
NT
la vites se ; nous
la vitesse et proportionnelles à
en sens inverse . de 0 ,
1 étant une
par rapport à l'axe par — 1
terons le moment de ces forces
du système
CE
æ0. !
17 ona:
AS
mobiles ;
très grand nombre de systèmes
Cette équation s'applique à un prod uit par la tors ion d’un fil
ple quand il est
dans certains cas, par exem l à j'él onga tion 0
le directeur est proportionne
BC
ou d’un ressort spiral, le coup ue à des osci llat ions d'am pli-
uation s'appliq
quelle que soit sa valeur, et l'éq produit par
Dans d'au tres cas, par exemple quand il est directeur est
ude quelconque. champ magnétique, le coup le
d’un
l'action de la pesanteur où
"392. __ GALVANOMÈTRES
proportionnel à sin 0 ; on peut remplacer sin 0 par 0 à
condition qu.+ :’élon-
gation ‘reste suffisamment petite : l'équation différentielle
linéaire. :t les
RY
formules qu'on en déduit ne sont valables que pour les
petites osti:::tions.
De même, si l'amortissement est dû à la résistance
de l'air, et si 1: -. itesse
devient trop grande, il peut arriver que la résistance
croisse plus » ‘:e que
RA
. da vitesse : les formules ne sont alors valables qu’à
condition que les +!'csses
“restent suffisamment faibles. _
L'intégrale générale de l'équation différentielle du
_-
mouvement «tient
LIB
deux constantes arbitraires : on les déterminera par les
conditions j:::iales,”
élongation et vitesse angulaire à l'instant # — 0. Quant
à la forme €: cette
intégrale, on sait qu’elle dépend de la nature des racines
de l'équatio:: sarac-
téristique : | |
Y
LE + fr + Ce 0, (2)
SIT
et, par conséquent, du signe de la quantité 72 — 4IC (cf.
$ 234).Si
cett: ‘uan-
- tité est négative, le mouvement est un mouve
ment oscillatoire ami, ‘Si
- elle est positive ou nulle, le mouvement ne présen
te pasd'oscillation:. ; :
"Teil est
critique. . ‘
ER
dit apériodique : le cas où elle est nulle correspond à
l'amorti:::ment
° ! |
Dans un appareil de mesures, le système mobile est
en outre sour:i: à un
IV
couple qui dépend de la quantité à mesurer, et qui
est en général indé: idant
de l’élongation-: dans un galvanomètre, il est propor
tionnel à l'intrisité ÿ
UN
ne
Lorsque l'app areil a attei.nt sa positnsion d'équ
Le
ilibre, 0 — «,on a üdo
R
20 : | °
0 et
!,
NT
. ° . NN
de — ® donc Ca = Xi : la déviation « est propo . se
°
rtionnelle à l'intensité 3, et
en, T° ,. A
la sensibilité « / j est égale à 4/C La valeur 0 —| « peut a
être consi1202
dérée comme
‘ une intégrale particulière de l'équation avec
CE
‘ | ‘
247. Mouvement oscillat
oire amorti. — On a j? — 4IC
cines de l'équation Caractéristique sont comp < o. Les ra-
UI
PTT TT FL) |
et l'intégrale générale, qui contient les deux constantes
est :. : 7 arbitraires 0, et 9,
: ot : Le . : ‘
0 = Que
cos {roi — o).
MOUVEMENT D'UN SYSTÈME MOBILE AUTOURD'UN AXE 393
figure 308 ; après un temps T= = 1.
Elle est représentée par la courbe I dela
cela près que toutes les
RY
e à lui-même, à
le: mouvement se reproduit identiqu Le mouvement est dit
la quantité e 1,
- élongations sont multipliées par ériode, et la quantité 8 — AT
do-p
pseudo-périodique 3 T est ja pseu ’
RA
loga rith mique. ‘ ‘
est le décr émen t
t de mesurer l'intervalle de temps M’,
ILest facile de mesurer T et 5. Il suffi
à Ja position d'équilibre dans le même
.qui sépare deux passages consécutifs en valeur relative deux élongati
ons
LIB
de mesurer
sens, pour obtenir L'; il suffit r
Oy et Onszs POUT en déduire la valeu
-maxima successives de inême sens, .
*
de 5, par la relation à — log 05 / On
er expérimentatement les rapports
Ces mesures permettent de détermin I, /etC,
fournissent à et & en fonction de
ITY
C/letf/21. Des formules qui
. on tire: à -
(
Ë SAS - _ et , CT—e _ + LÉEn (+)
S
ssement
un appareil, de modifier l'amorti
IL est souvent possible, dans
ER dire cteu r. Si l'on supprime
ni le couple
sans changer le moment d'inertie 8=0 , le mou vem ent est un
af— =0, 21=
+ es forces d'amortissement, on le plus
, de péri ode mn, = 27 VI/C:on caractérise
NIV
5?
T=TVÿitx
.
T=T ( + Ë)
s si l'amortissement est
commodes et plus rapide
CE
eur
déviation au 1/100 de sa val il ment tel que
suffit de choisir un amortisse de 1/8, et la
osci llat ions ,
1/1.000 après trois : le rapport 82/ 4r° est vois in
5 = 2,3
l'on aît On+r / On = OT, et période %, de 1/15 de sa val
eur.
UI
RY
produit A, qui est égal à C /I, reste constant, et la différence À, — :.., qui L
est égale à
2 — 41
VER,
ep
croît :’ l'un des
:
coefficients,
° .
A, est su;rrieur
RA
à la quantité à = VC / I et croît constamment, l’autre, à, est ini:rieur
à 2 et. décroit. Le terme et diminue toujours moins rapidement
LIB
0
8
Y
SIT
CS Mouvement périodique amort4
EE RKEEZX L,
6 , 4
{
EN
IV ER
UN
R AL
NT
CE
Fc. 308. - !
RY
est également plus rapide que pour un
_pour un amortissement supérieur. I
ement oscil latoire amorti (f<2V IC),
‘amortissement inférieur : dansle mouv est
,
égal à j / 21, et inférieur à
6
le coefficient à de l'exponentielle
RA
de la période To = 2% VI! C, l'amor-
% = VC /I. Pour une valeur donnée
le retour le plus rapide à la position
lissement critique est celui qui donne
trois courbes de la figure 308, qui
d'équilibre. C'est ce que montrent les
LIB
rs de I et de C, et à des valeurs différentes
- correspondent aux mêmes valeu l'élonga-
à marqué les instants dy, dx et 4 auxquels
de f, et sur lesquelles on ale. C'est 1à la raiso n pour laquelle
tion est réduite à x/5 de sa valeur initi
ssement critique dans les appareils de
on emploie assez souvent l'amorti
ITY
mesures courantes. À
t, un Cas particulier de mouvement.
Étudions, pour cet amortissemen ède
est à sa position d'équilibre, ct poss ant
J'instant é = 0, l'équipage mobile À et B en écriv
S
ons les cons tant es
une vitesse angulaire @o Détermin obtient À = 0, B = ©, ct
On
0,004 0= oct d0/ dt = ©
que, pouré=
ER
est :
l'équation du mouvement
1T An Lan, avan
Lin
I/
116. 309.
oscillations de
AS
To I I
Le
27 CT à
BC
nte at boul du
l'élongalion maxime 0 est allci
© Avec l'amortissement critiLU que,
£ e à c°
2x 4 est égal
—J . op.
=" 2r
d emps To
39% | +.‘ GALVANOMÈTRES
RY
tement l'amortissement. I/équation
ie ee , - , 27 ..
ditions initiales données 7.5
est alors 0- — _7. dog Sin “Lo; Sans. amnortisse"n t,
. . . ..
RA
l'élongation maxüna0', est atteinte au bout du temps à — £ et sa valet est
0 = 2e + w9. Elle est € = 2,72 fois plus grande que celle qui corresprit à
LIB
l'amortissement critique, et est atteinte au bout d’un temps : = 1,57 fois ‘
NE :1
plus long. 7 |
Y
| II. — GALVANOMÈTRES À AIMANT MOBILE
SIT
249, Boussole des tangentes. — Nous prendrons, comme type À: plus
simple du galvanorsèire
ER aimant mobile, la
-des tangentes (fig. 372).
be:<50le
Le
courant dont on veu. ‘éter-
IV
miner l'intensité 2 trrverse
un cadre circulaire S de
UN
rayon a, comportant N
spires, orienté dans ‘e plan.
du méridien magnétique ;
aü centre se trouve uue ai-
AL
_ Fee Vt MG SE
. L'appareil peut servir à des mésures relatives; il peut également servir
à des mesures absolues en u. é. m./si la composante horizontale 4 et la cons-
BC
la bous-
. 250. Galvanomètre à miroir : sensibilité. — On transforme
en supprim ant le pivot, qui
sole des tangentes en un galvanomètre sensible
RY
frottements, et en suspendant l'aiguille aimantée
peut toujours introduire des
déviations par la
à un fil Sans torsion, tel qu'un fil de cocon. On mesure les ;: comme on se
méthode optique, au moyen d’un miroir collé sur l'aiguille
RA
s, on peut confondre l'angle «
borne alors à l'observation de.faibles déviation
déviation « = Gi/ II. Po
avec sa tangente, et prendre PE formule de la
. QRN AT
ya Patérôt, aa B
LIB
est égale à 6, ou nl
La sensibilité du galvanomètre, H
à laisser au milieu de la bobine-
. pour l’augmenter, à diminuer @, c'est-à-dire
dans lequel on place une toute petite
un espace vide aussi étroit que possible,
augme nter N, c'est- à-dire à enrouler sur le cadre
aiguille. I1 y a intérêt à
ITY
pas lieu de les multiplier indéf-.
plusieurs couches de fil; il n’y a d’ailleurs e que son rayon augmente,
: l’action d’une spire dimin ue à mesur
niment de
ages qu’on peut retirer de l'addition
et il vient un moment où les avant vénients qui résultent
S
que compensé s par les incon
nouvelles spires sont plus
la résistance. Enfin il y a avantage à
de l'augmentation correspondante de
ER au-dessus de l'ap-.
. diminuer le chemp-direct
pareil un ain}
eur B : on y parvient enU. plaçant
Corre
Irecte
cteur , qui donne un champ VU pres
> -
que opposé au champ mn
NIV
Co > une
+ & (fig. 312) peut être réduità
° :
b =
terrestre H : le champ directeur enab leme nt la posit ion
e, s1' ‘on règle conv
valeur ae faible qu'on le désir ntation
de l’aimant correcteur . On peut en même temps lui donner une orie
galvanomètre dans une posit ion quel-
quelconque, ce qui permet de placer leétique.
LU
LL
magn
conque par rapport au méridien é
bien rema rque r qu'en même temps qu'on augmente la sensibilit
Il faut la péri ode des oscil la-
D on augmente
par la réduction du tip directeur gation 0, le couple directeur, dû à l'ac-
RA
expr
lations, on peut confondre ces générale du paragraphe 246, en
sous la forme
l'équation du mouvement pour des
période est To = 27 VI D; si,
prenant C = A et À =[MG. La on se donne à l'avance sa valeur, on doit
CE
Fr ‘
, £
lectures,
s »
Cetœ _
déplacements con ‘ . Ve -
>
teur est Tem-
F à la valeur & (fig. 312), le champ direc
<>
passe de la valeu r
iv
398 GALVANOMÈTRES
| AC ,.
placé par le champ ba, et sa direction peut même être assez modifiée pou :ril
T ° ‘
RY
en résulte un retournement de l'aiguille. I1,est préférable, pour obter::: un
à - To - zéro stable, de consi:'uer
=. h | — l'équipage mobile jar un .
M système astatique ns, .
RA
HF
h, —_—#, y's’ (892),surlequei f’ac-
à ., tion du champ teriritre
est très faible ; l'ainant
LIB
Frs Fe
correcteur, placé au-dessus de l'appareil, agit inégalement sur les deux
aiguilles ; son déplacement permet d’une part d'amener le système dans une .
position d'équilibre quelconque, d’autre part de faire varier le couple ctirec-
Y
teur, et, par conséquent, la sensibilité et la période. La bobine galvarsmé-
- trique doit agir sur une seule des deux aiguilles; on peut augmenter i:. sn
SIT
sibilité de l'appareil, sans augmenter sa période, en plaçant
autour de la seconde aiguille une seconde bobine, disposée
de façon ‘que le courant la traverse en sens inverse de la
leur donner des dimensions transversales petites par rapport à leur Jongticut
NT
d’une des bobines, et, du centre de l’autre bobine, une lame mince de nuica
destinée à augmenter la résistance de l'air et à obtenir un amortissement
rapide. I/aïimant correcteur NS, qui permet de faire varier la période et la
position du zéro, peut être élevé ou abaissé, et peut également tourner autour
I/
‘appareil possède une série de bobines interchangeables, qui ont mêmes dimen-
sions et ne diffèrent que par la section du fil qui constitue leur enroulement.
de
Lorsqu'on remplace une bobine B par une bobine B' contenant un fil
UI
section p fois plus petite, et formant par suite p fois plus de spires, on mul-
tiplie par p la valeur du champ magnétique créé au centre par un courant
BC
Lance; on a, cétant une constante, «/i= c V7, ouencore « = c ri; on peut dire
GALVANOMÈTRES À AIMANT MOBILE 309
la dévia-
.que, pour un champ directeur et des dimensions de bobines donnés, é-
puissance rÀ consomm ée dans le cadre galvanom
tion ne dépend que de la
RY
trique.
déterminée dépend
Le choix des bobines à employer pour une mesure
par un générateur
- de la nature de cette mesure. Si le courant est produit circuit extérieur
résistance du générateur et du
RA
de f..é. m. e, et si la
e ue est
est p, son intensité est îi = 5 ; La déviation du galvanomètre
LIB
ce somme
« = ci Vr — ; le dénominateur de cette expression est la
Vr ++Vr
; il est minimum, et la déviation
de deux termes dont le produit est constant égaux, c'est-à-dire lorsqu'on a
ITY
termes sont
est maxima, lorsque ces deux :
choisir
7 = p. On doit, autant que possible,
soit voi-
un galvanomètre dont la résistance
cireuil.
sine de la résistance extérieure du
S
mesurer une très faible
Si l'on veut ER
‘de température à l'aide d'un
différence
dont la résis-
couple thermo-électrique, des
tance est toujours faible, on prendra ct
NIV
à fil gros
bobines pet résistantes, de
court. Si l'on veut faire des mesures avec
f.é; m. par la méthode d'opposition,
des ré-
un circuit extérieur comprenantohms, on
LU
10.000
sistances de l’ordre de
long et fin,
‘prendra des bobines à fil ordre.
du même “
ee .
il
‘la qualité d'un galvanomètre, par le dépla- ER IH ne / rs
pte de ce que l’on peut,
commen ifier & # SEUL LÀ:
‘ce t de l’aimant correcteur, mod DE
NT
bobines, NT
carrée de da
tionnellement à la racine mple, con *
exe
résistance. On peut, par ibilité par le ES
venir de caractériser la sens Fc. 314.
dont dévie le spot
I/
nombre A de divisions .
une distance du
sur une échelle placée à est de 10 secondes, la
isions, quand Îa période
AS
00 div
miroir égale à 2.0 x microampère. Pour un
de x ohm, et le courant de ode
résistan ce des bobine s des bobines, ct une péri
unic résistance 7 ohms
courant de a ampères,
T, la déviation # sera :
UI
Ta
A. Joffae 2e \re
#4 3+ 100 "
BC
es du miroir,
ible, avec une échelle À 2 mètr
On peut admettre qu'il est poss 26
. prumar 4° éd.
‘406 .. GALVANOMÈTRES
d'apprécier-le 1/10 de millimètre : le plus petit courant mesurable da COT-
respond à 5x = 1071, et est donné par :
RY
105
êia —
AT? ;
RA
On a réalisé des galvanomètres pour lesquels la constante À atteint une
… Valeur de 1.000 et qui comportent des bobines de résistance 7 = 40.000 ohms :
le plus petit courant observable, avec üne période de 10 secondes, est alors :
LIB
. 107$
+ 1071 ampère.
CELL]
Dig = —
1 000 . 100 , 200
Y
Le galvanomètre de Lord Kelvin est un galvanomètre très sonsible ; il
est particulièrement approprié aux méthodes de zéro, dans lesquelles on a
SIT
simplement à constater l'existence et le sens d’un courant très fail'2, Il peut,
à la rigueur, être employé à des mesures directes d'intensité, à coridition de
l'étalonner au préalable avec un courant connu : mais l'étalonnrs: ne reste
valable qu'autant que le champ ER
directeur ne subit pas
Pour vérifier l'égalité d’un courant à mesurer à et d’un coura::t connu to,
de mstifications.
Courant. ‘ . -
252..Ampèremètres et voltmètres
à fer mobile, — Les appareils indus-
I/
frants permanents
“terminé par
ABA'B', et l'aimant mobile ab edt porté par un axe
deux pivots tournant dans des chapes \d’agate ; il} entraine
* ne aiguille mobile devant un cadran divisé, sur lequkl on lit Iintensité
du courant. L’aimant mobile est, en réalité, un bgrreau de fer doux,
GALVANOMÈTRES À AIMANT MOBILE 40!
qui s'aimante sous l'influence de agnétiques agissants, cet
RY
s'oriente suivant leur résultante ( ). Le système mobile peut porter un
amortisseur qui rend son mou ériplique, où presque. Les forces
directrices qui agissent sur l’a ès grandes ; on peut employer
RA
LIB
teur est supprimé. Le couple directeur est produit par l'action d’un ressort
spiral, et les forces qui produisent la
déviation sont celles qui tendent à amener
“le barreau de fer doux mobile dans Ja .
position qui donne la réluctance minima
ITY
au circuit magnétique des bobines parcou-
-rues par le courant à mesurer. Des dispo-
sitifs très variés ont été employés : le
S
ressort R peut par exemple maintenir le
barreau ab dans une position oblique par
ER
rapportaux bobines (fig. 316), ctlechamp
du courant tendre à l'orienter suivant
‘leur axe. Pour une position donnée, le
NIV
voir être utilisés en courant alternatif, Leur inconvénient est que leurs indi-
cations peuvent être affectées par l’hystérésis du fer doux mobile ct être dif-
férentes en courant continu suivant que l’on fait les mesures avec courant
CE
lorsque la différence de potentiel de 100 volts est appliquée aux bornes d'un
_voltmètre de 100 volts, ses bobines sont parcourues par un courant de l'ordre
de o,E ampère. : .
BC
RY
les appareils thermiques ($ 149); par contre les appareils é!:ctromagné-
tiques ont l'avantage d’être beaucoup plus robustes que les annpareils ther-
miques. |
RA
III. — GALVANOMÈTRES A CADRE MOBILY
LIB
253. Principe et sensibilité. — Dans un champ magnétiuu uniforme
horizontal H,on suspend, entre deux fils de torsion métalliques :.:” (fig. 317),
un cadre plat BB’,desurfaceS,compor!: tNspires;.
les fils aa’ servent en même temps à . :merée du.
Y
courant. Ils sont disposés de façon qu: :2 plan du
SIT
cadre soit parallèle au champ, lorsqu'i n’est par-
_Couru par aucun courant ; si on le fait mer d’un
angle 0 (fig. 318), il est soumis à un coupnie de tor-
ÎP
|
ER
sion égal à — C0. Ie flux magnétique «ui traverse
alors le cadre est D — NSH sin 0, ou & = Désin 0,
‘ | 8 8 H en désignant par %, le flux qui le traverse lorsqu'il
IV
. est perpendiculaire au champ ; lorsqu'il est parcouru
par un courant d'intensité 1, le cadre est soumis à un
UN
: .dp " . :
couple électromagnétique 1 a = 1%, cos 0. Pour des
ao
élongations 0 faibles, on peut prendre cos 0 = 1; la
=
a’
somme des deux couples est ï D, —C0, et l'appareil
AL
B _— H
bilité varie proportionnellement au carré de la
8°
tériode.,
AS
oo B :
- On peut également chercher à augmenter _ Fe.3r8,
sensibilité en augmentant le flux D, = NSME
RL,
UI
RY
et d’enroulement différent, La déviation reste la même pour une même puis-
sance consonunée dans le cadré ; la sensibilité varie comme la racine carrée de
la résistance, ct on doit, autant que possible, choisir pour chaque mesure 11
RA
cadre dont la résistance soit voisine de celle du circuit extérieur. :
Comme on dispose en général avec chaqué galvanomètre d'une série de
cadres interchangeables, et comme il est fe de remplacer par d’autres les
fils de torsion, on peut, comme nous l'a ns fait pour les galvanomètres à,
LIB
aimant mobile, caractériser la sensibilit d’un galvanomètre à cadre mobile
par le nombre À de divisions dont dévié le spot, sur une échelle placée à une
distance du miroir égale à 2.000 divisions, quand la période est de 10 sc-
condes, la résistance du cadre de 1/ohm, et le courant de T microampère.
ITY
Pour un courant de % ampèrés, uné résistance 7 ohms du cadre, ct une pé-
riode T, la déviation x est : / :
. Te
S
# = À . 10fia 2e Vrs
ER
et si l’on peut apprécier le x/10 de division, le plus petit courant mesurable
est :
NIV
oi
. D aurD Te = MA
.
ment 0, pour des angles 0 qui peuvent
atteindre 45° de part et d'autre dela po- 2 MANADET
| Li us
sition d'équilibre. Si lescôtés verticaux
UI
Fo. 310.
du cadre ont une longueur / etles côtés |
horizontaux une longueur d, le flux |
coupé dans un déplacement d0 par chacun des côtés verticauxest {4.40 [2,etle
BC
d0 = NSfX
flux total coupé parlecadreestdb= d0,ou,en posint NSF =D,
Nidff
indépendant de
db = Pd0 ; le couple électromagnétique, à dd / d0 = oi, est
‘la position du cadre, et les déviations sont proportionnelles aux courants
mesure à l'aide
dans tout le secteur où l'intensité b est constante. On les
k © GALVANOMÈTRES .
404
deux boutons, placés à la partie supérieure de
d'un miroir fixé au cadre:
Y
l'appareil, permettent de régler la tension des fils de suspension, et d'amener
le zéro dans la position convenable. Se
AR
La surface S du cadre est en général de l’ordre de 15 à 20 centimètres car-
tés ; sa résistance 7 peut aller de I à
1.000 ohms. Les fils de suspension sont
IBR
des fils d'argent de quelques cen-
tièmes de millimètres de diamètre eï
de quelques centimètres de longueur,
ou des fils plats très minces de laiton.
YL
_ Le champ magnétique dans l’entrefer
: peut être de l’ordre de Æeoe-gauss.
\
Fic, 320. |
- ° La constante À peut atteindre une
SIT
valeur de l’ordre de 200, et le plus petit courant mesurable, avec uu cadre
. de 1.000 ohms et une période de 10 secondes, est alors :
107$ I
=5:
ER=
10719 7
ampère.
7 Jia = -
200.100 4/1 000
On construira un galvanomètre à cadre mobile 10 fois plus sensible cn
NIV
Fic. 321.
ce dispositif est employé dans certains galvanomètres,
qui comptent parmi les appareils de mesure les plus sensibles pour les
courants alternatifs.
UI
. | \
« »s CI 12 * -
Y
l'ajouter à la f. é. m. extérieure &,. Si la résistance totale du circuit est R, le
AR
courant à mesurer, qui est le courant qui traverse le cadre lorsque l'équilibre
: . ur: _ 4 :
est atteint, a pour intensité % — R: sauf dans des cas exceptionnels, la self-.
R
induction ducadre est négligeable, et lecourant qui le traverse à l'instant {a pour
LIB
intensité : ? — % ns € LA RS En portant cette valeur de 7 dans l’équa-
tion du mouvement, on obtient : ;
- I d0
PE + (+ D\ne) 40à + CO os
= Pois .
Y
On voit qu’on peut ne pas faire intervenir explicilement les couranis induits,
SIT
à condition de prendre un coefficient d'amottissement composé de deux termes :
l'un, , caractérise l'amortissement par les frollements de l'air sur le cadre
‘nobile, et est toujours très faible; l'autre, D / R, caractérise l’anvortissement
ER
par les courants induits, eb peut être beaucoup plus fort. ‘
L'amortissement critique sera réalisé si la résistance totale R a une valeur R.,
dite résistance critique, donnée par la relation :
NIV
DE .
1+ R
0 =— 2vIc.
: |
si
si elle est inférieure à R,, son mouvement est apériodique : en particulier,
on met le cadre en court-circuit, on obtient le plus souvent un amortissement
à
très fort, et on observe que le galvanomètre ne reviert que très lentement
sa position d'équilibre. L'observation de Ia nature du mouvement pour dif-
NT
t,
férentes valeurs de la résistance extérieure permet de déterminer facilemen
après quelques tâtonnements, la valeur de cette résistance qui correspond
CE
127 y, De 4T/C
UI
I'2k.
BC
cal-
fournit donc le rapport / Re, et la mesure de ,R. permet d'achever le
Aaut n rellement effectuer
cul des différentes constantes D, I, Cet j. Il
tous les calculs en unités électromagnétiqués; car es diverses constantes
CG. S$. | .
ne peuvent être mesurées qu’en unités
406 . GALVANOMÈTRES
© Leur connaissance permet de calculer les caractéristiques du mouvement,
Y
ét en particulier l'amortissement, correspondant à une résistance quelconque
R du circuit. Supposons / négligeable, et la résistance R>R. ; on a un mou-
AR
vement oscillatoire amorti, et le coefficient de l’exponentielle, à = D /2KI,
est inversement proportionnel à la résistance R. En désignant, comme au
‘paragraphe 248, la valeur correspondant à l'amortissement critique par
IBR
= Là
d = mi V£Vi2 nan ne
onai—= % R “T 27e Re,
R? sil'amorti
si l'amortissement n'est est
pas trop considérable, la pseudo-période T diffère peu dela période T, ($ 247}:
YL
le décrément logarithmique est 5 = AT = 27 < Si,par exemple,on donne à
la résistance totale du circuit une valeur égale à ro fois la résistance critique,
SIT
on a S = 0,63 : le rapport de deux amplitudes consécutives, 041 / 0, — 5-3
est de l’ordre de 1/2. Dès que le circuit du galvanomètre est fermé, même sur des
résistances relativement grandes, ses oscillations s'amortissent rapidement ; cuite .
facilité d'amortissement, jointe à la fixité du zéro, rend l'emploi du gair1-
ER
nomètre à cadre mobile beaucoup plus pratique que celui du galvanomèire
à aimant mobile,
NIV
et se déplaçant devant un cadran divisé. C’est ainsi, par exemple, que sont
construits les appareïls destinés à la mesure industrielle des températures
par-les couples thermoélectriques ($ 176). -
Lorsque les courants à mesurer atteignent le milliampère, on peut em-
RA
ZI
Y
reils de contrôle. Comme la
du mode de lecture, les appareï ls de contrôle sont munis d’une
ticllement
AR
e, se déplace au-
aiguille dont l'extrémité, formée d’une lame mince vertical
le prolongement
dessus d’une glace : on place l'œil de façon à la voir dans
et on peut déterminer,
de son image. On évite ainsi les erreurs de parallaxe,
R
de l’ordre
erreur qui est
la position de l'aiguille devant la graduation avec une
tre ; si la longueu r de l’aiguil le est de l'ordre du décimètre,
LIB
du 1/10 de millimè
et si l'échelle entière corresp ond à une déviation de 90°, donc à une longueur
l'intensité d’un
d’une quinzaine de centimètres, il est possible de mesurer ité maxima
erreur qui ne dépasse pas le millième de l'intens
courant avec une . |
:
. que peut-mesurer l'appareil.
Y
on qui couvre
Les appareils industriels à cadre mobile donnent une déviati
SIT
tts.
de quelques milliwa
toute l'échelle quand le cadre consomme une puissance
en général , une résista nce de l'ordre de
+ Dans les ampèremètres, le cadre a, correspondant
pères,
’ohm, et tourne de 90° pour un courant de 30 milliam
différence de potenti el à ses bornes de l’ordre du vingtième de-volt ;
à une
dans les ampèremètres destinés à la
ER
mesure des intersit és supérieures, le
Dans les voltmètres, a
cadre mobile est placé en dérivation sur un shunt. de go® quand on
ohms, et il tourne
résistance du cadre est de l’ordre de 100
NIV
du boîtier
sont, en général, disj-osés à l'intèrieur
nce du shunt est très infé-
Dans la plupart des ampèremètres, la résista
constituent un circuit dont ja
rieure à celle du cadre : le shunt et le cadre
RA
Y
AR
électrodynamiques,
sont les meilleurs en
courantalternatif;teur
IBR
LS
EE seul inconvénient est
queleurconsommation
qui peut atteindre 10
OS> . watts, esta peu jorie. -
YL
Les wattmétres sout
5 _ ne destinés à mesurer ja
- puissance
| F6, 323.
dépensée
. dans un
SIT
© circuit
… (g.323),P= (Va — Va)i. Les bobines DD’ qui créent le champ sont constituees
-- Par un gros fil parcouru par le courant : ; le cadre mobile à fil fin KE/
sa résistance additionnelle ct
FF’ sont placés en ER ‘
dérivation entre les bornes AB du circuit C:
ils sont parcourus par un courant: propot-
tionnel à la différence de potentiel Va — Vr.
NIV
EF est:
toujours assez grande pour que, dans
la pra-
tique, z’ soit négligeable vis-à-vis
de 2. _ Hi
Nous pouvons rattacher au wattmètre
CE
EE Fc, 324.
et ses ressorts spiraux sont supprimé
s, et remplacés
AS
Y
étalonné ; dans un modèle courant, I tour ‘du disque
de 2,5 watts-h eure, c'est-à- dire 2,5 X 3.600 — 9.000 joules.
gie consommée
AR
d'aiguil les qui se déplacent
‘ Le disque entraîne, par un rouage, un système
permett ent la lecture directe, en hectowatts-"
sur des cadrans divisés et
heure, de l'énergie consommée,
R
IV. — GALVANOMÈTRE BALISTIQUE
LIB
un gal-
- 258, Principe et sensibilité. — On se propose de mesurer avec
dans un temps très court,
vanomètre Ja quantité d'électricité g qui traverse,
par exemple, la charge d’un
Y
un circuit où l'on intercale cet apparei Ce
l. sera,
condensateur, dont on réunit les deux armatures à travers le galvanomètre,
SIT
qu'on fait
* ou bien encore la quantité d'électricité induite dans une bobine ,
sortir brusquement du champ magnétiq ue d'un électro-a imant.
é par
L'équation du mouvement d’un galvanomètre, parcouru à l'instantnn
toujours être mise sous la forme : ER
un courant d'intensité à, peut
æ0
TEST d0
+ CO = Hi. |
NIV
suivant qu’il
Seules les significations des constantes F, C et k diffèrent
galvanom ètre à cadre
s'agit d'un galvanomètre à aimant mobile ou d’un
mobile, .
le galvanomètre
LU
court pour
Nous supposons l'appareil partant du repos, et le temps + assez
pas le temps de se déplacer d’une façon appréci able ; entre les
- qu'il n'ait d0 / dd = 0;
o, on à
“instants o et r, on a constamment 0 = o. À l'instant .
CE
à l'instant +, on a @0 / dt = we
On a : ‘
. + + :
+ + ‘
© | 40 do a0 F
I/
= Oo ai dt = Lo 0 0, fo = O}
IE di = a
o
AS
o . o
d'où :
TIus= Ag.
UI
sement. Nous avons donné, au paragranhe 248, les formules qui permettent
de calculer sa valeur 0, pour l'amortissement critique et sa valeur 0" pour
|
un amortissement nul :
D =- 0» de = Toni &0 = Ed
410 . G'LVANOMÈTRES
Comme w, est proportionnel à g, l’élongation maximum est, dans chagçie
cas,. proportionnelle à la quantité d'électricité qui a traversé le galvanomètre.
Y
Le rapporto,/g est égal à k/I; on peut exprimer I à l’aide de la période,
AR
TN = 2rVi[C, et À à l’aide de la sensibilité aux courants continus : pour ün
courant permanent 1, la déviation & s'obtient en faisant dans l'équation
du mouvement a = £
IBR
= 0 ;onaC« = kï,. On obtient finalement :
mA, _ ua
PET 0 TC TT 6 Le 7?
YL
"D_12Z
, FE Vo 2e,
q € 0 S'IR q
5
SIT
calculer la sensibilité du galvanomètre employé comme balistique à partir
. de sa sensibilité aux courants continus. Elles établissent une relation eutre
_les nombres 6, / x où 0% / «, et g / &T) {chacun
ER dé ces nombres est le rapport
de deux grandeurs de même espèce, et où peut fâire les calculs en employant
des unités quelconques : divisionsde Jéchelle pour les déviations 0 ét &,
coulombs où micro-coulombs pour lès/qua
NIV
. 0°
Si l'on veut au contraire calculer Ja ser£ibilité du balistique à partir de
ses constantes de construction, il eét néfessaire d'exprimer les déviations
. en radians et les quantités d'électricité h u. é, m) En rétablissant dans les
dernières formules les valeurs du rapport « / à — &/ C, et de la pulsation
LU
27 [To = WYC/l,on
a:
0 =: v, ic?
= Ey
RA
ex x
259, Emploi du galvanomètre à cadre mobile, — Dans le galvano-
NT
l'amort
1 issement dépend presqu e uniquement de cette résistance : le cocf-
ficient % a pour valeur 0 et le coefficient F peut, en général, être confondu
avec DZ /R; la déviati on _imaxima ue reste proportionnelle
I/
à la quantité
d'électricité g qu'autant qu'on ne modifie pas le circuit. Si
l’on mesure la’
charge d’un condensate ur,. le galvanomètre est en
AS
Y
n’en sorte très vite, d’allonger a pério
lent, et son élongation maxima
dra en même temps son mouvement plus
AR
plus facile à observer. .
on peut surcharger le cadre
Pour réaliser l'augmentation de la. période,
à augmenter son moment d'iner-
par des petites masses de plomb, de façon dernières formules du paragraphe -
R
et les
_tie I : ce n'est là qu'un expédient,
de diminuer la sensibilité 0/q.
LIB
précédent montrent qu'il a l'inconvénient
Dans certains instruments construits Spé- *
cialement pour être employés comme balis-
nt
tiques (Âg- 325), on a augmenté le mome
Y
augm enta nt la large urdu cadre :
d'inertie en
mauva ise, Car
c'est là une solution moins
SIT
sensi-
on compense en partie la réduction de
bilité due à l'augmentation de I par une
men-
augmentation de sensibilité due à l’aug
-tation du coeffi cient k = D, = NSE ER
Mais
la fi E
il vaut mieux augmenter simultanément El En Ti ai
ilité en réduisant le coupl e
” périodeet la sensib x | il sl il
tor-
directeur © par l'emploi d’un fil de
NIV
y a L+ ad
sion plus fin; le calcul montre qu'il
pour pouvo ir prend re un fil de
avantage,
le, à réduir e le
torsion aussi fin que possib
LU
| :
est impos sible
férieur au rapport «/i; enfin, il emen t avec la
atteinte au cours du mouv
d'évaluer l'elongation nraxima appré-
permanente. Aussi ne peut-on guère
même précision qu'une déviation
CE
mbs. .
d'électricité inférieures à 107$ coulo un gal-
cier au balistique de quantités raphe 235, que, lorsq u'on shunte
Nous avons déjà signalé, au parag par-
la quant ité d'électricité qui traverse le circuit se
yanomètre balistique, qu'un .cour ant
shunt suivant la même loi
I/
Y
quel-
AR
Er
SSP OT
re mount
IBR
De aude
YL
SIT
FX. 326.
glace, et l'extrémité de l'aiguille est assez fine 40°; il est muni d'une
pour qu'on puisse évaluer
le x/x0 de division. - -
Soit R la résistance totale du circuit du fluxmètre, .
et e, la f. é. m. exté-,
LU
Lo + (+ R)S = LR
L'appareil sert À mesurer les champs magnétiq
tuelle. ‘Le circuit extérieu ues par la méthode pabi-
NT
0. o
æ0 do" : 40 , [7
[ dt = = 9, PAL = [ol - Or — 00,
(% S .
L ,
JE dt — Le] =-<
BC
.
° o =,
s
. ©
d'où :
dt
(+R (0 09 = Le.
GALVANOMÈTRE BALISTIQUE 413
La déviation 0, — 0, est proportionnelle à la variation du flux 9, quelle que
soit la durée t, — 1, de celte variation. Dans les conditions usuelles d'emploi,
Y
la résistance R est assez faible pour que l'amortissement soit très rapide :
le fluxmètre s'arrête après un temps + — #, de l’ordre de quelques dixièmes
AR
de seconde. D'autre part, le coefficient 7 est très petit vis-à-vis de D? /R,
et on peut écrire :
ii ne
O0 = je
R
LIB
On peut dire que cette formule traduit directement la Joi de Lenz : avec les
qui
- hypothèses faites, qui reviennent à négliger toutes les forces mécaniques
0,) du
agissent sur lui; le cadre se déplace de façon que la’ variation D, (0, —
Y
flux qui le traverse compense exacteme nt la diminuti on + du flux qui traverse
°
la partie extérieure du circuit.
SIT
proportion- .
La déviation mesure directement le flux +, avec un cocficient de é direc- .
dant de la résistanER
ce : le fluxmèt re est étalonn
nalité à peu près indépen
{150 de radian et si le
tement en flux. Si, par exemple, une division vaut I
flux D est de 1,5.10$ (par exemple H = 10%,N = 75, S = 20), chaque divi-
sion correspond à une variation de flux de 10.000 maxwells.
NIV
IBR
MESURES ÉLECTROMAGNÉTIQUES ABSOLUES
YL
———
SIT
261. Classification des méthodes de mesure. — Les unités électrot:12-
s
‘ gnétiques ont été définies à partir des unités fondamentales du systèine
ER
C. G.S. La mesure d’une grandeur électrique dans le système électromagr#-
tique C. G. S. peut être obtenue par une expérience dans laquelle on mestre ‘
uniquement des grandeuts mécaniques, longueurs, masses, temps, ou forces :
NIV
quelles le rapport des deux grandeurs à mesurer est donné directement par
le rapport des lectures faites sur un même appareil : c’est ainsi qu’on peut
mesurer le rapport des intensités de deux courants par la mesure du rap-
NT
port des déviations d’un galvanomètre, Ces méthodes sont dites des méthodes :
de déviation ; elles permettent d'obtenir la valeur de la grandeur à mesurer
par une simple lecture, si l’on a déterminé une fois pour toutes le coefficient
CE
valeur de la grandeur à mesurer : c’est ainsi, par exemple, que sont établis
les ampèremètres. os |
AS
Y
on de l’ordre du
Les appareils industriels ordinaires donnent une précisi t étalonnés,
contrôle, lorsqu' ils sont soigne usemen
AR
centième ; les appareils de
oi des méthod es de déviation
permettent d'atteindre le millième. Mais l’empl
une plus grande précision. En
devient d'autant plus difficile que l'on désire la gran-
ion n'est qu'approximativement proportionnelle à
général, la déviat
R
peut varier avec le temps;
deur à mesurer, et le coefficient de proportionnalité
, c’est la tangente de la.
LIB
par exemple, dans un galvan omètre à aimant mobile
couran t, le déplacement de
déviation qui est proportionnelle à l'intensité du n’a plus la même valeur,
l'aimant amène ses pôles en des points où le champ
Les corrections à faire se
le champ directeur peut subir des modifications. la précision ; en même
Y
multiplient à mesure qu'on cherche à augme nter
devient plus délicate. .
temps la mesure géométrique de la déviation
SIT
employant des méthodes de
On s’affranchit de toutes ces difficultés en
eil de mesure sont dis-
zéro : l'appareil à étudier, l'appareil étalon et l'appar l'appareil de mesure
l'expé rience consis te à ramene r
posés de telle sorte que ion, et la seule qua-
n’a plus besoin deconn aître lesERlois de sa déviat
au zéro : on t des cas, c’est un
e, Dans la plupar
lité qu’on Jui demande est d'être sensibl résist ances : le rap-
ant des
- galvanomètre, et on le ramène au zéro en modifi espèce prise comme
de même
port de la grandeur à déterminer à la grandeur
NIV
262.
méthodes de mesures relatives
tives. — Nous avons décrit les principales
sont l’application. Nous allons
lors de l'étude des différentes lois dont elles . |
en donner ici un bref tableau d'ensemble. iques sont les résistances,
les grand eurs électr
I/
e précis
se comparent entre elles avec une très grand
d’une résistance quelconque.lors-
tone ($ r42) ; il permet d'obtenir la valeur d’une telle
étalonnées. L'étalonnage
qu’on dispose d'une boîte de résistances
de vérifier l'égalité de deux résis- .
BC
Y
‘ par rapport à l'intensité étalon définie légalement sous le nom d’ar:père
AR
international ($:134), se fait par une expérience d’électrolyse. Il peut être
plus commode, si l’on dispose d'une résistance étalon construite de liçon
que le passage du courant ne modifie pas sa valeur par échauffement, de :vm-
IBR
placer la mesure de l'intensité par la mesure de la différence .de potentiel à
ses bornes ; on effectue cette mesure par la méthode d'opposition, et c1 en
déduit l'intensité par la loi d'Ohm, ? = V/7. |
Si maintenant on se place au point de vue industriel, la mesure fonda“1e
n-
YL
tale est celle des intensités de courant, qu’on effectue par une méthodi:
de
déviation, à l’aide d’un ampèremètre (chap. xxv). La mesure d’une ïrce
électromotrice à l'aide d’un voltmètre ($ z 36) est la mesure de l’intensi
t: du
SIT
Courant qu'elle produit dans une résistance connue. La mesure d’une
r-sis-
tance résulte de la mesure simultanée, à l’aide d’un voltmètre et
d’un amyire-
mètre, de la différence de potentiel qui existe entre ses bornes
et de l’irfen-
sité du courant qui la parcourt,
ER
Rappelons aussi qu'on peut employer comme Instruments de
” électromètres. mesure les
Les voltmètres électrostatiques sont employés industricile-
ment à la mesure des différences de potentiel élevées ; es .
divers électromètres
NIV
f. é. m. et les intensités
grandeurs autres qüe les résistances, les
de courant, rappelons qu'on mesure une puissance
par le wattmètre, une énerg
ie par le compteur Elihu Thomson ($ 257). L'em-
ploi du pont de Wheatstone e
UI
de deux champs magnétiques par le rapport des décharges induites dans une
plus commo-
même bobine ($ 223); cette dernière mesure s'effectue d'ailleurs
Y
dément à l’aide d’un fluxmètre ($ 260). \ ‘
AR
-263. Mesures absolues. — On sait qu'on peut réaliser la mesure abso-
lue de certaines grandeurs — différences de potentiel et capacités — en unités
électrostatiques C. G. S. Mais il faut bien remarquer que la mesure d'une
R
grandeur en unités électrostatiques ne peut nous fournir sa mesure en unités élec-
tromagnétiques que si nous connaissons le rapport des unités électromagnéliques
LIB
et électrostatiques C: G. S. correspondantes. En fait, il y a guère que pour les |
capacités qu'on ait avantage à réaliser, par l'emploi de condensateurs cal-
culables, les mesures absolues én u. 6, s., et à multiplier les nombres obtenus
par le rapport des unités de capacité. Nous étudierons dans le prochain cha-
Y
pitre les méthodes employées à la détermination du rapport des unités et les.
SIT
résultats obtenus ; nous nous bornerons ici aux mesures absolues faites direc- :
tement en unités électromagnétiques. :
Il est inutile de comparer directement aux unités fondamentales méca-
niques toutes les grandeurs électriques : il suffit que cette comparaison soit ‘
ER
- faite. pour quelques grandeurs principales convenablement choisies, à la
mesure desquelles on ramène la mesure absolue des autres grandeurs. C’est
ainsi que, si l'on sait mesurer une intensité de courant en valeur absolue, on
NIV
soit en employa nt la
: peut mesurer un champ magnétique en valeur absolue,
nt à un champ étalon, créé par
balance de Cotton ($ 215), soit en le compara par
permet
une bobine de dimensions connues : cette dernière’ méthode de la compo-
LU
capacité d’un
G.S. la
tricité en valeur absolue; on peut mesurer en u. é. m. C.
condensateur, en mesurant son potentiel et sa charge, et une sel£-inductance, :
en la comparan t à une capacité, à l'aide d’un dispositif de pont de Wheatstone
CE
($ 300). : | |
que
On n’a donc à réaliser de mesures absolues électromagnétiques directes
de potentiel.
pour les intensités de courant, les résistances, et les différences abso-
en valeur
On peut d'ailleurs réduire ces mesures à deux : si l’on connaît
I/
détermination de l’ohm. Nous allons décrire les plus importan tes parmi les
depuis la création des systèmes d'unités
méthodes qui ont été employées,
électriques, à ces deux déterminations. Dans toutes les formules que nous
BC
absolues élec-
écrirons, nous supposerons toujours, puisqu'il s’agit de mesures
mesurées en u. é. m. {po = I}.
tromagnétiques, que toutes les grandeurs sont
418 MESURES ÉLECTROMAGNÉTIQUES ABSOLUES'
Il est bien entendu qu’on n’a jamais, dans un laboratoire qui n'est pas spé-
RY
cialisé dans la Métrologie, à réaliser ces mesures, car on dispose toujours de
résistances étalons et de piles étalons permettant de se borner à des mesures
. relatives. On peut d’ailleurs toujouis faire vérifier ces étalons par un labo-
. ratoire de Métrologie (en France le Laboratoire Central d'Electricité).
RA
LIB
IL — DÉTERMINATION DE L'AMPÈRE
Y
SIT
264. Principe des électrodynamomètres absolus. — Nous avons déjà
indiqué, au paragraphe 257, le principe des: électrodynamomètres : lorsque
deux circuits C et C’ sont parcourus par le même courant, les forces qui
s’exercent entre eux sont proportionnelles au carré de son intensité :. Si M
ER
désigne l'inductance mutuelle des deux circuits, la composante F suivant un ‘
axe et le moment résultant T par rapport à cet axe du système de forces agis-
sant sur l’un des circuits ont pour expression :
IV
‘
=. 0M = LTM
UN
(8 219). La bobine C' est portée à l'extrémité d’un fléau de balance C'OA
et
- oi établit l'équilibre en plaçant des poids dans le plateau P. Pour
l'action du champ magnétique terrestre sur le circuit mobile, réduire
BC
on place, autant
que possible, l’atête du couteau O dans le plan du méridie
n magnétique ; pour
l'éliminer complètement, on établit l'équilibre lorsque le
circuit C’ est seul
Parcouru par le courant #, puis on fait passer le
courant dans les deux cir-
cuits et on rétablit l'équilibre en ajoutant une masse
7 dans le plateau P. Le
+
| DÉTERMINATION DE L'AMPÈRE 419
moment
moment du poids sg par rapport à l'axe de rotation O est gl ; le
est :
RY
des forces électro magnéti ques est l'; la conditio n d'équilibre
… __ mg
Fame, — zmiNS"
RA
du courant dans le
On fait une seconde mesure en intervertissant le sens pour faire Je
circuit C seul : on doit alors enlever une masse #', et on prend,
LIB
calcul définitif, la moyenne des masses #7 et mm".
t d'un demi-ampère
Il est facile de réaliser un appareil tel qu’à un couran de
il est possible
(i = 0,05) corresponde une masse 71 égale à 1. gramme, et nt qui amènent
de torsio n des spirale s d'arge
ITY
réduire suffisamme nt le couple
e sensible
le courant à la partie mobile pour qu’on puisse utiliser une balanc une préci-
e. Pour qu’il soit possible de mesurer avec
au 1/10 de milligramm
la bobine C’, on est
sion correspondante la surface S' d'une des spires de
RS
suite de donner
obligé de lui donner des dimensions assez grandes, et par ur. Il n’est
une grande section , et surtou t une grande longue
* au solénoïde C à faire une correc-
guère possible de le prendre assez long pour ne pas avoir
et de vérifie r un long
IVE
, et la difficulté de réalise r
tion des bouts importante tres à bobines
rodyn amomè
” enroulement fait qu’on préfère en général les élect |
plates à l'électrodynamomèëtre Pellat.
UN
lèles. — Je principe, dû
266. Électrodynamomètres à bobines paral
circulaires C et C’
à Lord Kelvin, en est le suivant. Considérons deux spires
parallèles, de même axe OO", par-
courues par des courants de même
AL
Fic. 328.
chacune des spires Cet C’ par une. :
bobine plate.
e C’est suspendue à l’un des
Dans un électrodynamomètre absolu, la bobin
UI
RY
des feuillets équivalents soient ceux qu’indiquent sur la figure les signes de
leurs faces. On établit l'équilibre en plaçant des masses échantillonnées “ans
les plateaux de la balance ; on renverse le sens du courant dans les bornes
RA
fixes, et le poids de la masse qu’il faut ajouter dans l’un des plateaux your
rétablir l’équilibre représente huit fois la force qui s'exerce entre l’une des
bobines C’ et l’une des bobines C. On répète l'expérience en plaçant les poids
LIB
sur l'autre plateau, de façon à éliminer les défauts de justesse de la balarce ;
On Îa répète encore en changeant le sens du courant dans le groupe de bobines
CCD, de façon à éliminer l’action des bobines fixes d’un groupe sur la bo-
. bine mobile del’autre. L
Y
Dans l'appareil du Laboratoire Central d'Électricité, le poids à ajouter,
pour rétablir l'équilibre après renversement d’un courant de 0, 5 ampère, est
SIT
d'environtogramnies;
les connexions qui
ER . amènent le courant à
la partie mobile sont
faites par des spirales
de ruban d’argeut x
IV
n’exercent qu’un
couple négligeable.
CÈ I faut naturelle-
DE Ts ment que les dimen-
AL
longueur du
la
fil enroulé, en ayant soin, pour tenir compte
_ Que subit le fil lorsqu'on 1e tend, de faire cette mesure de l’allongement
sous la tension même
d enroulement; On mesure 1a hauteur et la distance des bobines à
‘Cathétomètre, L'ajustement des bobines doit l’aide d’un
I/
RY
de l'argent. Les expériences les plus récentes et les plus précises
pour la quantité d'argent déposé par un coulomb (o,x u. é. m. C. G. &.) des
7 et 1M8,1180 5; ces valeurs sont très voisines
valeurs comprises entré 1M8,1179
la conféren ce de Londres,
RA
de la valeur 1m8,1180 0 qui avait été adoptée par
l'ampère
en 1908, pour définir l’ampère international, et on peut affirmer que vrai.
international ne diffère que de quelques cent-mil lièmes au plus de l'ampère
dynamique de l'in-
Ces mêmes expériences ont montré que la mesure électro
LIB
que la détermin ation du poids d'argent
tensité du courant était plus précise
c’est pour cette raison que la 8e Conféren ce Générale des Poids et
déposé :
les applications métrolo giques, à la
Mesures a décidé ($ 134) de revenir, pour
définition de l’ampère à partir de l’unité C. G.S. . |
ITY
Les électrodynamomètres absolus sont toujours des appareils encombrants
et de réalisation difficile à cause de la nécessité d'atteindre dans leur construc-
tion la perfection géométrique ; ce sont des appareils réservés aux grands
RS
laboratoires nationaux de mesures. Mais on peut construire sur les mêmes
principes des électrodynamomètres-balances, qu’on étalonne par comparaison
_ avecles appareils fondamentaux, et qui jouent le rôle que jouent en| métrolo-
IVE
gie les étalons secondaires. .
La figure 330 représente l’ampère -étalon construit sur le principe de l'élec-
Pellat. °
‘trodynamomètre
Les dimensions en sont
UN
du dix-millième.
miligramme près, on peut obtenir une précision de l’ordre peut-être même
cette précision , et
On obtient pourtant plus commodément
à mesurer dans une résis-
une précision supérieure, en faisant passer ie courant
BC
RY
chez les constructeurs et dans les laboratoires de vérification, sont toujours
faits avec des résistances étalons en manganine et des piles étalons Weston.
RA
IL — DÉTERMINATION DE L'OHM
LIB
268. Généralités. — Dès que les lois fondamentales du courant électrique
Y
eurent été établies, on reconnut la nécessité de réaliser un étalon de résistance
SIT
qui püût être universellement adopté, et pour cela d’effectuer la mesure abso- :
lue des étalons employés, à partir des unités mécaniques. De nombreuse
mesures ont été effectuées depuis 1850 ; nous nous contenterons d'indiquer
sommairement Je principe des diverses méthodes. ER :
-_ On peut, pour mesurer une résistance en valeur absolue, partir de la loi de
Joule ou de la loi d'Ohm ; mais, comme les mesures calorimétriques sont moins
précises que les mesures électriques (cf. $ 148), les seules méthodes importanies
IV
sont celles qui sont basées sur la loi d'Ohm, 7 = e / à : on produit une f, é. in.
calculable e, et on mesure l'intensité ; du courant produit. Comme les seules
UN
et mesurer le courant z par le champ H' qu’il crée; les quantités e et 3 sont les
produits des quantités H et H' par des coefficients de nature purement géo-
métrique ou mécanique, et le quotient e/i se déduit de mesures mécaniques
TR
baslitique
calculable (boussole des tangentes), ayant le même champ terrestre
champ directeur, de sorte que la valeur de H s'élimine et
H pour
n'a pas à être mesu-
trée, - ‘
BC
‘
Si le cadre du galvanomètre est un cadre circulaire de Nspires,
de rayon 4,
sa sensibilité en courant continu, pour de faibles déviations,
est % — ZEN, ä
(8 250); si sa période est T, sa sensibilité comme
- +» +
‘
balistique est
CRI
« . ? 4 ‘
_. 423
_DÉTERMINATION DE L'OHM
te g est liée à .
37 Ti EH ($ 258) : la quantité d'électricité indui
RY
à tra-
= Ho. La variation de flux AP
la déviation 0 par la relation g =
2N'SH,
N' spires de surface $, est AD =
vers le cadre inducteur, comportant
RA
: |
et la résistance du circuit est ($ 223)
LIB
; si la dévia-
0 fournit la valeur absolue de +
La mesure de S, de 4, de T'et de lignes trigonomé-
ra dans les formules les
ITY
tion n’est pas petite, on introdui
triques au lieu des arcs., ible,
sant un galvanomètre balistique sens s.
On a amélioré la méthode en utili sole des tang ente
é à celle de la bous
.dont on compare ensuite la sensibilit ales, inhérentes à l'emploi du retour-
RS
des diffi cultés spéci
Mais il reste toujours être faite en un temps très court
par.
nement d’un cadre ; l'opération doit ; il est difficile de définir avec préci-
ètre
rapport à la période r du galvanom de l’ap-
ivée, et d'éviter les ébranlements
IVE
sion les positions de départ et d'arr
ent et de l'arrêt du cadre .
pareil lors de la mise en mouvem en produisant la décharge dans
le balis-
s résul tats
: On obtient de meilleur On dispose
ion mutuelle (Kirchhoff, 1849).
tique par un phénomène d'induct
UN
!
_yr. 2.5.
/
177AD =Merez
"0
CE
ma 0 corr
galvanomètre, et l'élongation maxi terviennent que par leur
« et 0 n’in
rant &' dans le circuit C’. Les déviations et s' ;il est d'ailleurs facile d’em-
AS
RY
— Lorsqu'un aimant oscille à l’intérieur d’une bobine dont le circuit est ferrné,
il produit des variations du flux qui traverse la bobine, et l'intensité des cot-
rants induits peut se déduire de l'étude des forces qu'ils exercent sur l’aiman: :
RA
. ce sont, d’après la loi de Lenz, des forces qui s'opposent au mouvement, et
leur étude est celle de l’amortissement des oscillations. Quoique cette 116-
thode n'ait pas toujours fourni de très bons résultats, nous en indiquerens le
LIB
principe ; les formules que nous allons établir peuvent aussi servir à calcui2r
l'amortissement d’un galvanomètre à aimant mobile. ‘
L'aimant ss, dont lemoment1:4a-
Gi gnétique est M, est placé (fig. 331) un
Y
L, : - un point où le champterrestre est 1
ce x
SIT
€ . et où la bobine BB', lorsqu'elle st
parcourue par un courant d'int:n-
” sité 7, crée unchamp Gi perpendic:t-
- ic. 330 ° laîre à H. Nous supposerons ies
ER
| oscillations de l'aimant de faible auit-
plitude : lorsqu'il est écarté d’un angle 0 de sa position d'équilibre, il est
soumis à deux couples, dont les expressions MH sin 0 et MGI cos 0 peuvent
IV
être confondues avec MHO ++ MO. or
Pour calculer le flux ® envoyé par l’aimant à travers la bobine, on le rem-
UN
place par le solénoïde équivalent qui comprend N° spires de surface S’, et est
Parcouru par un courant ?’ tel que N’S’ = M (cf. $ 216); l’inductance mutucile
du solénoïde et de la bobine est N’S/G sin 0, et le‘flux D est D =
— MG. La f.é. m. induite dans la bobine par le mouvement N’S/2 G sin 0
de l’aimant
AL
æ0 APG1 40
Ts + + MHO0 = o,
+ dt
=
EG
T——
1—7T, MH .M cz
— LE
ce 2lr. °2r
AS
I H° 2 T|'H: 5° Tr" °
UI
BC
RY
induite et aux courants de Foucault |
.
les courants qui circulent dans le cadre
Cette méthode a
RA
magnétique d'un cadre tournant, —
271. Champ
en 1863 et 1864 par le Comité de
été employée dans les expériences réalisées
en 1881 par Lord Rayleigh. La f.'é. m.
l'Association Britannique, et reprise
r d’un axe vertical, dans ie champ
LIB
” d’induction est créée par la rotation, autou
ortant N spires de surface S. I/in- ‘
magnétique terrestre H, d’un cadre, comp
la valeur moyenne ,, du champ
tensité des courants induits est mesurée par ; comme ce champ est perpen-
magnétique qu’ils créent au centre O du cadre tion d’un aimant, le rapport
ITY
la dévia
diculaire au champ H, on mesure, par
p magné tique terrestre H i’intervient pas dans
ln / EH 3 la valeur du cham -
mesurée avec =précision.
J'équation finale, et n’a pas besoin d'être . .
tique moyen ln en calculant ses
RS
Nous allons calculer le champ magné ‘
nt
. deux composantes Xet V suiva Yÿ . NN
terres tre |
la direction Oxduchamp | ‘
e
IVE
et suivant la direction Oy perpen-
diculaire. Nous supposons que le
cadreBB'fait v tours par seconde ;
sa vitesse angulaire est © = 27Y,
UN
au :
et, à l'instantf, la normale ON
plan du cadre fait avec Ox un
angle «t (fig. 332). Sil’intensité du
courant induit est 1, le champ
AL
et ses
cos wtet h, = h sin wf. Remar-
NT
loi
quons d’abord que, d’après la IG. 332.
.
delenz,le champha poureffet de tion du cadre , donc de produire
la rota
s'opposer à la variation de flux due à
CE
cb à
eq
: = NS sinowt. La composante
l'intensité du courant induit est i —
CNSHo 4. à
V = + On détermine la direction :
est x/2, la valeur moyenne de hyest
page mobile, .
ps H et V au moyen d’un équi
de la résultante des deux cham
bn
426 MESURES ÉLECTROMAGNÉTIQUES ABSOLUES
comportant une aiguille aimantée et un miroir, suspendu par un fil de cocon.
RY
Sa période est assez longue (de l’ordre de To secondes), et le cadre tourne assez
vite (5 à 1o tours par seconde), pour que l'aiguille prenne une direction £xe :
- sa déviation «, à partir de la direction H qu'elle prend quand le cadre est: im-
RA
mobile, est donnée par : DT
LIB
’ et la résistance 7 du cicuit du cadre se calcule par la formule :
y = TENSv,
Y
tanga
SIT
On mesure avec précision, par un procédé stroboscopique, le nombre + de
tours par seconde. On mesure les dimensions du cadre, pour en déduire les
valeurs de Get deS. Enfin on mesure la déviation «:; avec un cadre circu!aire
ER
de 30 centimètres de diamètre comportant 300 spires, on a pu obtenir une
déviation de 6°, correspondant à un déplacement du spot d'environ 26 cen-
* timètres sur une échelle à x mètre ; si l’on évalue le x [10 de millimètre, on a
IV
H y a lieu d'ajouter, à l'expression que nous avons donnée, des termes cor-
rectifs tenant compte des phénomènes de self-induction et des courants in-
duits par l’aimant dans le cadre. Ces termes contiennent le coefficient de self-
induction du cadre et le rapport M / H du moment magnétique de l'aiguille
AL
portance des courants induits par l'aimant, on prend une toute petite aiguille,
de quelques millimètres de longueur ; les couples directeurs sont alors très
faïbles, il faut une suspension tout à fait sans torsion, et il faut soigneuse-
N
calculable, par un
‘Courant d'intensité 2 ; la résistance 7 à mesurer est parcouru
e par le même
Courant 7, et on règle l’appareil de façon que la différence
AS
. . . . Joe . UT. x
La méthode a été employée pour la première
fois par Lorenz (1873), en
faisant tourner une roue de Barlow dans le champ
magnétique sensiblement
BC
eme Gi.re,
1%
DÉTERMINATION DE L'OHM 427
la
Les mesures se réduisent aux mesures de longueur donnant & et G,età
RY
mesure du nombre de tours par seconde qui établit l'équilibre.
par deux
‘Dans les expériences de Lord Rayleigh (1883), le champest produit
res, une
” bobines plates accolées : chacune d'elles a un diamètre de 52 centimèt on
est d'envir
RA
hauteur de 2 centimètres et contient 800 spires. Leur distance
tournant , dont le diamètre est
‘ 3 centimètres; on place entre elles le disque
fait une dizaine de tours par seconde. Des £. 6. m.
de 31 centimètres, et qui
glissantes
thermoélectriques peuvent prendre naissance au contact des pièces
LIB
disque, et introduire des erreurs : on les
qui établissent les connexions avec le
i
réduit en formant les ressorts
de contact avec le même métal
que le disque, et on élimine à
ITY
peu près complètement leur
effeten prenant la moyenne des
résultats obtenus pourles deux
RS
sens inverses du courant ?.
La f. é. m. eétant toujours
. faible, même avecun courant ?
IVE
assez intense, la résistance7 doit
être très faible. Dans les expé-
riences de Lorenz, elle était
_constituée par une colonne de
UN
mercure de 2 à 3 centimètres de
diamètre, de façon à pouvoir en
déduire par unsimple calcul la
valeur de l'unité mercurielle.
AL
en faisant tourner
On obtient des f. é. m. plus grandes (Wuilleumier, 1890)
$, dans le champ H = Gi
un cadre ouvert, comportant N spires de surface
angulaire © = 2rv. Ilexiste alors entre
d’une bobine longue, avec une vitesse
induit une f. 6. m. alternat ive, € = NSHo sin o!
I/
tentielz7,on a:
PET 27NSGv.
BC
RY
nait 50 spires par centimètre, et était parcourue par un courant d'une
douzaine d’ampères ; la résistance 7 était prise sur un ruban de maïllectort,
et valait environ 0,3 ohms : il était facile de la comparerensuite à l'étalon 1er. *
RA
curiel légal. L .
Dans toutes ces expériences, il faut réaliser et étudier avec beaucoup de soin
l’enroulement de la bobine qui. produit le champ. Comme les dimensions des
LIB
pièces mobiles doivent être assez grandes pour qu’on puisse les mesurer avec
précision, on doit lui donner une large section, et il n’est jamais possible de: lui
donner une longueur suffisante pour qu’on puisse la considérer comme infini-
ment longue : le calcul précis de la constante G est assez compliqué, et doit
Y
tenir compte de la position des extrémités de la bobine. Enfin on doit ét;mi-
ner l'action du champ terrestre en plaçant l'axe de la bobine normalement au
SIT
méridien magnétique et en faisant des mesures pour les deux sens inverses du
courant £,
ER
- 273. Mesures en courant alternatif. — Les progrès considérables réa-
lisés depuis une vingtaine d’années dans la technique des mesures en cou:ant .
alternatif ont conduit à l'emploi denouveaux diepositifs darislesquelsla mesure
IV
absolue d’un temps, nécessaire à la détermination absolue d'une résistance
($ 268), est remplacée par la mesure de la fréquence d’un courant altercatifs
UN
Quant à la mesure absolue d’une longueur, elle s'obtient par l'emploi de deux
circuits ayant une inductance mutuelle M calculable, ou d’un seul circuit ayant
-une self-inductance L, calculable : nous savons en effet que les coefficients L
. €t M sont homogènes, en u. é. m., à des longueurs ($ 126). |:
AL
fo Sin of, ayant même intensité et présentant une différence de phase de x/2,
parcourent respectivement une résistance 7 et l’une des bobines d’un étalon
d’induction mutuelle. On oppose l’une à l’autre, sur un galvanomètre à vibra-
N
+ = Mo.
I/
mutuelle
on
A, est réglable, et on l'ajuste, ainsi que la résistance 7’, de façon que
le galvanomètre à vibration G ne soit traversé par aucun courant : le courant
dans le conducteur AD est alors également nul, tandis que les circuits
d’une part par la source S, le primaire de M, et Ia résistance formés,
r, d'autre part
DE L'OHM
DÉTERMINATION Le gasbis
parles secondaires des deux inductions mutuelles, sont parcourus par descou-
rants alternatifs + et 5’, ayant pour fréquence celle de la source $. ”
RY
RA
LIB
ITY
RS
Fic. 333 bis.
— M, dijat produit
: Écrivons d’abord que la f. é. m. d'induction mutuelle
IVE
R; nous
le courant ?” dansun circuit de self-inductance JL, et de résistance totale
avons :
di di’ , = ©.
MatLagtk
UN
de l'induction mutuelle M :
| di’
ï
nitrt
dit —
M — — = 0:
R
NT
LaTMRy,rd
Mid
condition
s 2’, cos of la valeur à l'instant £ du courant i'; cette
Désignonpar
I/
devient :. |
AS
ro M:ow°
Lo . KR —— cos a,
M,
FT sin of + M
TT cos wf =—— ; sin wf +
—
UI
l'ona:
et elle ne peut être satisfaite à tout instant quesi
_Rr = MMou?.
BC
RY
de l’étalon de résistance. Dans les mesures de Campbell, la fréquence, quiétait
de 100 périodes par seconde, fut mesurée par comparaison avec un diapason
étalon; les différentes quantitésavaient pour valeurapproximativeM, = 0,015
RA
henry, M, = 0,010 henry,R = 30 ohms, 7 = 2 ohms, L = 0,0035 henry.
Dans une autre méthode, employée par Gruneisen et Giebe en 1920, l’étalon
d’induction était uneself-induction Ld’environ 0,07 henry, formée de r8ospires
enroulées sur un noyau de marbre de 18 centimètres de longueur et 35 centi-
LIB
mètres de diamètre, et les mesures eu courant alternatif de fréquence 500 n’ont
été employées que pour le comparer à une capacité C, constituée par un con-
densateur à air d'environ 0,2 microfarad par la méthode que nous décrirons ‘
au paragraphe 300. Le pont de Wheatstone étant alors équilibré par deux
Y
résistances #1, 7, (d'environ 1.000et 500 ohms), on a ($ 300) :
SIT
L= Crire. | \
r: =
71 vL —
7?
TR
|
CE
sentaient d'ailleurs pas très exactement l’ohm, à cause d’une erreur commise
AS
tine-argent. L'expérience a montré que ces alliages étaient sujets à des varia-
tions avec le temps, et des comparaisons faites en 1881, entre des étalons qui
avaient initialement même résistance, ont montré l'existence d’écarts qui pou-
BC
RY
la Conférence de Londres en 1908, lorsqu'elle définit l'ohm international
comme étant le résistance à 0° C. d'une colonne de mercure de section uni-
orme, de longueur 106°,300 ei de masse 14,4521.
RA
Après la Conférence de Londres, les différents laboratoires métrologiques
construisirent des étalons mercuriels satisfaisant de façon aussi précise que
possible aux spécifications choisies, puis se préoccupèrent de déterminer leur
LIB
valeur en unités absolues. 11 apparut bientôt, grâce surtout à l'augmentation
de la précision des mesures en courant alternatif ($ 273), que la détermination
absolue d'une résistance peut être effectuée avec plus de précision que la construc-
tion d'un étalon mercuriel : les différents étalons mercuriels construits par un
ITY
même laboratoire diffèrent toujours entre eux de quelques cent-millièmes.
à
C’est pour cette raison que la 8€ Conférence générale des Poids et Mesures
décidé, en 1933, d'abandonn er la définition de l'ohm à partir de l'étalon
mercuriel pour revenir à la définition à partir de l'unité C. G.S. (cf. $ 138).
RS
résis-
En fait les différents pays avaient pris comme étalons de l'hom des
tances de manganine, étalonnées à partir d'étalons mercuriels, et périodique-
de telles résis-
IVE
ment contrôlées : lorsqu'elles sont convenablement construites,
millio-
tances ont une variation avec le temps qui ne dépasse pas quelques
nièmes par an. Des comparaisons de ces résistances entre elles, effectuées au
définir, par
Bureau International des Poids et Mesures, ont permis en 1935 de
UN
leur moyenne, un ohm international moyen, dont chacune diffère d’une quan-
tité, généralement inférieure à 10 microhms, connue à 0,1 microhm près.
de Lorenz
Des mesures faites dans différents laboratoires par la méthode
de
($ 272) et par les méthodes de courant alternatif ($ 273) ont alors permis
AL
une erreur ne dépassant pas deux cent-milliè mes : Pol international est supé-
NT
ont permis de définir un volt infernational moyen : les différences entre cette
valeur moyenne du volt et les valeurs adoptées dans les différents pays ne dé-
près. ‘
passent pas 10 microvolts et sont connues à quelques microvolts
I/
une
Le volt international moyen et l'hom international moyen définissent
unité d'intensité de courant, l'ampère international moyen. Les déterminations
AS
absolues les plus récentes ont donné pour le rapport de cette unité à l’ampère
absolu (1071 u. é. m. C. G. S.) des valeurs comprises entre 0,99986 et 0,99994 :
on peut admettre que l'ampère international moyen vaut 0,9999 ampère absolu,
UI
volt
à 1/10.000 près, et par suite que le volt international moyen vaut 1,0004
f. é. m. de l'élément Weston, à 20° C., égale à 1,01830 volt inter-
absolu. La
G. $.).
national, vaut done 1,0187 volt absolu (x,0187 . 108 u. é. 1m. C.
BC
BRUHAT. 4° éd. 28
RY
RA
CHAPITRE XXVII
LIB
RAPPORT DES UNITÉS
Y
SIT
IL — RAPPEL DES DÉFINITIONS
DES DIFFÉRENTS SYSTÈMES
ER D'UNITÉS
les relations utilisées dans tous les systèmes d'unités pour définir les unités
secondaires à partir des unités mécaniques et des unités de quantité d'élec-
UN
v=ir (r=résstance), .
f=mh (5)
(m= masse magnétique, 4 = champ magnétique), (6)
m=md (m=— moment magnétique, d — longueur), . (7)
m=us (= puissance d’un feuillet, s = surface).
N
(8)
CE
2
W= = qu— -cu— T;; wav (0)
CRE)
1m
1m
D
UI
Chaque système d'unités peut être caractérisé par les valeurs des coefficients :
numériques qui figurent dans les expressions des deux lois de Coulomb :
BC
1== hd
1 gg” I ne
Le je, mm’ 0)
RY
d'obtenir diverses relatio ns où
pour la capacit é
ainsi pour l'énergie mutuelle de deux charges électriques et |
d'un condensateur à lame d'air les express ions :
RA
L_ig _ 4$ ’ ur)
| Le & d° Rd
LIB
s dans le vide :
tandis qu'on obtient pour l'énergie mutuelle de deux feuillet
‘ TS dd’ (12)
W=—— ——
ITY
Ho. r .
:
En complétant les relations de définition par les suivantes
RS
(b= induction magnétique), ( 3)
b=uh (14)
o=bs (?= flux magnétique),
(= coefficient d'induction mutuelle), (15)
IVE
un = au
et. pour l'énergie des
on obtient, pour la circulation du vecteur-induction.
feuillets les expressions : ”
UN
men ‘
J bdd= au, : et W=— (16)
. ‘ . Ho
AL
électriques et des
. Les relations qui contiennent à la fois des grandeurs
en général simult anémen t les coefficients
grandeurs magnétiques contiennent s de quantité
convien t de choisir les unités fondam entale
co et wo. Mais, si l’on
R
importantes :
onobtient, sans coefficient numérique, les relations
o= Mi, w = mi”, (18)
I/
fs dd = 4ri,
AS
l'induction :
ainsi que les relations qui expriment les lois de
à .
UI
v=— 7 (19)
RY
électrostatiques sont définis par la convention qu’expriment les formules (17)
à (20) et par la convention e, — 1. Le coefficient p, y dépend des unités méca-
niques choisies ; nous savons déjà ($ 133) qu'il est égal à 1/C?, C étant unc cer-
RA
taine vitesse, égale, dans le système C. G. S., à 3. 1010 (cf. $ 284).
On peut dire que l'unité principale y est l’unité de quantité d'électricité,
définie, à partir des unités mécaniques, par la loi de Coulomb f — gg'/@.
LIB
À partir de cette unité principale électrique et des unités mécaniques, les rela-
tions (1) à (5) et la relation (20) permettent de définir les autres unités élec-
triques. Rappelons les équations de dimensions des unités électrostatiques de
quantité d'électricité, d'intensité de courant, de différence de potentiel, de
Y
capacité et de self-inductance :
SIT
3 1
Q = L'APT-1, I = à = L'AT-2 V — L = LAC:
=
R=z=LAT, 27 C=ÿ=l Q ER Le VT = _y-1re
LT
L'unité principale électrique, définie par la formule (17) avec pu, = x, est
l'unité d'intensité de courant : c'est l'intensité du courant équivalent au feuillet
de puissance unité. À partir de cette unité principale électrique, les relations
N
(1) à (s) et (20) du paragraphe 274 permettent de définir les autres unités
électriques du système électremagnétique. Rappelons les formules de dimen-
CE
1 1 | 1 1 3 1
Q=IT = LM, I = IÉMSTA, V = . = LÉMT,
AS
v LTI,
R=+= : c=$= Lire, |
een
UI
RY
de quantité d'électricité... ..... zcoulomb= 10-1u.é.m. G.G.S.
4° L'unité joftu.é.m. G.G.S.
de différence de potentiel ..... 1 volt =
5° L'unité 1o7ergs.
=
RA
6° L'unité de travail. ....ssssesssesesess zjoule
de capacité.................. zfarad = 10° u.é.m. G.GS.
mn L'unité 1otu.é.m.G.G.$.
rhenry —
8 L'unité de self-inductance ..........
LIB
J1 faut y ajouter : .
. zuwatt = 107 ergs-secondes
g° L'unité de puissance ...............
ITY
. Le système légal d'unités électriques diffère seule différence, au point de
la
dont nous venons de rappeler la définition :
des définitions, est que ses unités principales, ampère international et
vue
t par leurs étalons, nous savons
ohm international, sont définies directemen
RS
nt être bientôt abandonnées.
d'ailleurs que ces définitions par les étalons doive s légales dont nous venons
Si l’on borne le système prati que aux neuf unité
ons
de rappeler les définitions, on ne peut évidemment yappliquer queles relati
IVE
que les neuf grandeurs correspon-
qui ne contiennent pas d’autres grandeurs
défini r une unité pratique de flux — qui vaut 105
dantes. Il est naturel de
autres formules ne peuvent être
maxwells — par la formule (10); mais les pratique à un système d'unités
UN
le systè me
appliquées que si l'on a rattaché
que ce système peut être le système
mécaniques. Nous avons déjà dit ($ 134)
raphe 274 peuvent alors être appliquées
M. K. S. : toutes les formules du parag _ J
9-10
n de prendre uÿ = 10 Tet & =
os us
Le
en unités pratiqués, à conditio
AL
UES
DES UNITÉS ÉLECTROMAGNÉTIQ
R
11. — RAPPORTS |
ET DES UNITÉS ÉLECTROSTATIQUES
NT
mesurable lors-
d'espèce donnée est MN
qu'on peut définir le rapport de deux
-à-
grandeurs de même espèce, c'est et F 4
dire lorsqu'on peut définir l'éga lité
I/
par
l'addition de ces grandeurs. Si,
exemple, nous considérons deux lon-
AS
RY
rons par la notation (U), on peut définir le nombre qui mesure une longueur.
Par définition, le nombre qui mesure une grandeur (L) est le rapport de cette
grandeur à la grandeur de même espèce prise comme unilé; on a :
RA
L= ()
Ü
On démontre que le rapport de deux grandeurs de même espèce cst égal au
LIB
rapport des nombres qui les inesurent avec une inême unité :
@-0-@-+
1) \U/°"\U/ 7
Y
Dans le cas des longueurs de la figure 334, le nombre Z, égal au rapport ()
SIT
U/
A1 , ,
“est 6; le nombre Z', égal au rapport G) est 2 : les rapports (5) et j sont
‘égaux à 3. ee ER UT
. : Changeons maïntenant d'unité, et prenons comme unité une nouvelle
_ longueur MN, que nous désignerons
IV
D) . . «
FM | par (U)) ;soitZ, — (©) le nombre qui ,
° FT . ° . . 17.
UN
+ 335.
. à l'inverse du rapport de ces unités :
L Œ : © - (©
: 2 \0,/°\U/ (y
TR
Dans le cas de la figure 335, le nombre Z est égal à 6, le nombre /, est égal
N
.279. Rapports des différentes unités. —'On peut considérer que les
verses unités électriques des deux systèmes électrostatique et électroma-
gnétique sont déduites, par les relations du paragraphe 274, de l'unité .de
I/
Tapport des unilés de quantité d'électricité dans les deux systèmes, on peut cal-
quers par 1 application des relations comnrimnes de définition, le rapport des ‘
ces ealeule correspondant à une-grandeur électrique quelconque. Kffectuons
UI
ine même quantité d'électricité (Q) successivement dans les deux systèmes,
* rapport des deux nombres gx et gs qui la mesurent est égal à=; on a:
! 3 à . .
c=( m\ 9,
Cs Qm
UNITÉS ÉLECTROMAGNÉTIQUES ET ÉLECTROSTATIQUES 435
RY
— it peut être appliquée success ivement aux nombres qui
La relation g
ainsi,
; on obtient
mesurent les grandeurs (Q) et (I) dans les deux systèmes
des nombres % et îs qui mesuren t l'intensité (1),
RA
en fonction de e, le rapport
e et électrostatique d'in-
et, par suite, le rapport des unités électromagnétiqu |
tensité de courant (1) et (Is).
Des relations :
LIB
qu = im, gs = üst,
.
on déduit :
(Fe = EL 0e
JL) in gm _
ITY
la charge (Q), placé dans
Considérons un point matériel électrisé portant mbres €
(Es), par lesno
un champ électrique (E), mesuré, avec les unités (En) et
force mesuré e en dynes par le nombre j ; on a, entre
RS
soumis
et es: il est à une
:
les nombres f, Qms.Qs> Em» €s, 1eS relations
- Î == qmêms = ses,
IVE
d'où :
Œ 25, _9m. I,
Es) em gs €
UN
10 = QUm, 1 = qsus;
Vm\ _ Us _gm 1
Vs . Um gs. (3
R
nm = CmUms gs = CsÙs,
on a : |
et
[Om _6s 9 Um 02,
I/
Cs Cm m Vs
Um == Ymim, vs = rss,
BC
RY
et (£,) sont liés par les relations :
RA
LIB
Nous avons exprimé tous les rapports en fonction du nombre e ; rapport
des unités électromagnétique et électrostatique de quantité d'électricité.
Y
Nous verrons tout à l'heure que, dans le système C. G. S., ce rapport est
égal, à un millième près, à 3.101°: nous pouvons dresser, des rapports entre
SIT
les principales unités électriques, le tableau récapitulatif suivant :
t être modifiées
si l'on modifie les unités fondamentales, Comme
elles sont définies par des
conventions différentes, elles sont modifiées
de façon différente, et leur
rapport est aussi modifié : la valeur du nombre
e dépend des valeurs chcisies
pour les unités fondamentales, et il est possibl
I/
est
dans le second, les unités fondamentaleune autre quantité d'électricité (Q») ;
s sont des grandeurs (L),
et les deux unités de quantité d'élrctric (M),
ité sont des quantités d'électric(T°),
ité
(Q°) et (9m). Dans le premicr système, le rapport des unités
électromagné-
UNITÉS ÉLECTROMAGNÉTIQUES ET ÉLECTROSTATIQUES 437
certain nombre C;
tique et électrostatique de quantité d'électricité est un
-@ ): <-®
dans le second, c’est un nombre c';ona:
RY
£-(6 (8)
RA
Cette expression peut s'écrire :
LIB
c _ (& : 9.
C Qn *VQs
ITY
arbi-
On le démontre facilement, en prenant une quantité d'électricité
nombres qui
Qs et g's les
traire (Q) comme unité, eten désignant par 9m, Q'm» ona
Qn, Q'n, Qs et Q's;
mesurent, avec cette unité, les quatre grandeurs
RS
alors :
@):@- EEE
UN
1 1 3 1
Qn = LME, Qs = LMIT,
R
2, (£) (® ct ( 5) .
existent entre les nombres ()
Qn/' \Qs/’ \L/ (M) ET)"
+. 1
CE
D
ge) LYC) Q'\ _ [LŸMV (INT
(6) -C M)? G =(£ (&) G) ?
I/
ct on a finalement :
1 1 3 1.
(LV
(L) et (1) sont le
Si le premier système est le système C. G. S., les unités
UI
sont : . |:
(L'). Les dimensions de l'unité de vitesse
Ve LI,
438 -_ RAPPORT DES UNITÉS
: Le rapport des unités de vitesse des deux systèmes est :
RY
VA L (EAN (2
V/— 7) F) ?
RA
et le rapport des deux nombres v' et w qui mesurent la même vitesse dans
les deux systèmes est :
+-9-9'@-£
LIB
+ Dans un système d'unités, basé sur les mêmes Jormules que le
système C. G.S
ais dont les unités fondamentales sont quelconques, le rapport des
uniiés élec-
tromagnétique et électrostatique de quantité d'électricité est égal
Y
au nombre qui
Mesure la vilessé de la lumière dans Le vide.
|
SIT
C'est ce qu'on exprime d’une façon plus brève en disant que
a les dimensions d’une vitesse, et qu'il est égal à la vitesse de le rapport c
la lumière dans.
le vide. Nous verrons, par l'étude des relations de
Maxwell, que le nombre c
mesure effecti ER
vement une vitesse, la vitesse de propagation
tromagnétiques dans le vide : l'identité de leurs vitesses des ondes élec-
dans le vide est le premier argument donné par de propagation
Maxwell à l'appui de sa
théorie de l'identité des ondes lumineuses et des
IV
ondes électromagnétiques..
UN
1 3 1
N
nm. Vs Cm rs) . ds
CE
deux
de potentiel ou capacité — dont la déte grandeurs électriques — différence
rmination directe en unités électro-
statiques peut réellement être
précise.
|
UI
BC
es €
détails de Montage, qui vari Mesure des capacités — sans insister sur les
ent d’un Expérimentateur
à l’autre,
MESURE DU RAPPORT c 439
de la valeur Ts
282. Mesure des différences de potentiel. — La mesure
tue à l’aide d’un électro-
RY
d’une différence de potentiel (V) en u. é. s. s'effec cylindrique. Pour
ux où électr omètre
mètre absolu, électromètre à platea
mesure avec les modèles ordi-
obtenir suffisamment de précision dans cette une source dont la f. é. m.
oyer
RA
naires d’électromètres, il est nécessaire d'empl
si l’on emploi e des piles, il faut une batterie
soit supérieure à 1.000 volts;
de plusieurs centaines de piles.
de potentiel (V) en u. é. m. peut
La mesure de la valeur v, de la différence
LIB
d'opposition, avec une pile
résulter de sa comparaison, par une méthode
dans la construction d’une pile-
étalon; mais, comme la précision obtenue
obtient dans les mesures absolues des cou-
étalon est inférieure à celle qu'on
déterminer ensuite la valeur exacte
rants et des résistances, on est amené à
ITY
ant avec un électrodynamomètre
de la f. é. m. de la pile étalon, en mesur
étalon.
le courant qu’elle produit dans une résistance préféré employer un dispo-
Aussi la plupar t des expéri mentat eurs ont-ils
RS
Ca
|
IVE
UN
R AL
NT
CE
F1c. 336.
sitif utilisé pour la première fois par Lord Kelvin (1869), ctrodynamomètre,
et à l'éle
simultanément les deux mesures à l'électromètre
AS
RY
les parties mobiles de l’électromètre et de l’électrodynamomètre, et en équi-
librant l’une par l’autre les forces qui s’exercent sur elles. Dans les expé-
riences de Maxwell (1868), le fléau commun portait l’un des plateaux d’un
RA
électromètre à plateaux et l’une des bobines d’un électrodynamomètre à
bobines parallèles. Hurmuzescu (1895) emploie un électromètre cylindrique
et un électrodynamomètre Pellat, La figure 336 représente le schéma de son
LIB
montage : le courant (1), produit par la source $, qui est une dynamo de
2.000 volts, traverse les deux bobines € et C’ de l’électrodynamomètre, ainsi
que la résistance (R), dont les extrémités À et B communiquent avec les deux
armatures C, et C, de l’électromètre. Si # est le nombre de spires par e:#-
Y
mètre du solénoïde indéfini C, N’ le nombre total de spires de la bobine C’
SIT
et S'leur surface, le couple électrodynamique qui agit sur la bobine C'($ 265)
estT' — ATUN'S im si a, et & sont les rayons des cylindres de l’électromètre,
K 2
la force dé atshr le cylindre intérieur (8 72) est f = _.Sigestie
| 41087
ER
. ‘ 1
bras de levier OD, l'équilibre est atteint lorsqu'on a P = f4, d'où :
IV
‘ j Pin
im = EE Lo * enN. ee Éeg
/16rnN'S" log ndy=
UN
ec == 2 =Prim = HT
ÿy | ad À Fr
TZ LT 5 tJ"
ts 16 NS" 10g° po eN 9
1
TR
,
. Lorsque l'équilibre est atteint, il se maintient, quelles que soient les varia-
tions du courant (1). On le réalisera en réglant convenablement la résistance
(R) : l'opération est assez facile, parce que l'équilibre obtenuest stable. Les
N
seules mesures à faire, en dehors de celle de la résistance Ym, Sont des mesures
CE
a Un = Fm
et la valeur c, de la capacité en u. 6. m. se déduira de la mesure
en u. é. m.
de la valeur g» de la charge (Q) prise par le conden
sateur.
La plupart des expérimentateurs font cette mesure par un procédé
permet d'éliminer de l'équation finale la valeur #, qui
et Perry M" de de l'inten
li ité (1): Ayrton
sité
(1879) mesurent la charge 9» à l’aide d’un Slvan
ometn, A AA
DU RAPPORT c 441
MESURE
RY
rge est parcouru à chaque seconde
charges par seconde, le circuit de décha anomètre à période assez longue, .
; un galv
par une quantité d'électricité v(Q) sité
t, subit une dévia tion constante, et mesure une inten
RA
placé dans ce circui = VEm?m im. On à
la valeur en u. é. m. est dm = Vgm
de courant (I'), dont _
finalement : vS vrn i
csLeS ewrmim | 2 Te
c =
LIB
= Cm ATE 1m 4TE Ym
re
ques $ et €, on a à mesurer le nomb
En dehors des dimensions géométri et le rappo rt des inten sités
tance (R)
de décharges v, la valeur mn de ja résis
ITY
ode
est, en général, effectuée par une méth
(5) = de Cette dernière mesure
ne (J.-J.
ogue à celui du pont de Wheatsto
Li
de zéro, soit par un montage anal anomètre diffé renti el (Kle mencic,
RS
du galv
Thomson, Rosa), soit par l'emploi
1884).
ifiant, le schéma des expériences
La figure 337 représente, en le simpl =
IVE
UN
R AL
(C1
NT
CE
I/
AS
RY
résistance), l’inducteur C, est porté du potentiel o du point B au potentiel (V)
du pcint À, et le collecteur se charge par influence. Le commutateur introduit
alors, entre le collecteur et le sol, le circuit G; du galvanomètre,
RA
puis réunit
l'inducteur C, au sol B (position représentée par la figure) ; le collecteu
r se
. décharge à travers le galvanomètre. Enfin le commutateur rétablit
la commu-
nication directe du collecteur avec le sol.
LIB
Le galvanomètre difiérentiel ($ 2 51) comprend deux cadres
distincts,
Giet G, agissant sur deux aiguilles différentes montées sur
le même équipage;
il est réglé de façon à rester au zéro lorsque les
deux cadres sont parcourus
par le même courant. Le cadre G, est intercalé, avec un shunt
Y
S, sur le cir-
cuit parcouru par le courant (1) ; on règle la résistanc
e du shunt de façon que
SIT
le galvanomètre reste au zéro. Les deux cadres soat alors parcourus par
des
Courants d'intensité (I’) égales, et le rapport (©) des intensi
tés dans la résis-
tance (R) et le cadre G, se déduit du rapport des résist
ER ances du shunt S et
du cadre G,.
, Ces expériences ont fourni pour le rapport © la valeur
|
2,992 ; leur préci-
Sion est voisine du millième,
IV
lecommuta-
teur tournant T' est celle qui existe entre
les points
DetE. Le courant (l'), qui est le courant
de charge
TR
(2) = SE
_Si les deux résistances (Ri) et (R;) sont
CE
RY
et 3,004, et pour le rapport des unités des
des nombres compris entre 2,998 deux
entre 2,991 et 3,009 : on pouvait admettre que les
nombres compris
‘
nombres étaient égaux à 3:101%, à environ x/I.000 près. e ont été
RA
Depuis, de nouvelles mesures extrêmement soignées du nombre
la méthode des capacité s : la
faites par Rosa et Dorsey (1907). On a choisi
ètre absolu de précision , c’est-à-d ire d'une capacité
réalisation d'un électrom
difficile que celle
calculable dont une-armature est mobile, est en effet plus
LIB
part, la méthode des différenc es de potentiel
d'une capacité simple. D'autre
e de la première puissanc e du nombre r, qui mesure, en valeur.
fait dépendre
la méthode des
absolue, la résistance étalon employée, tandis que, dans
onnel à VTm :
ITY
© est proporti
capacités, on obtient une formule dans laquelle
qui résulte de l'inexactitude de l'ohm interna-
erreur sur la mesure de »
grande dans la méthode
tional entraîne une erreur relative deux fois moins
des capacités,
RS
form23 plans, cylin-
Rosa et Dorsey ont utilisé des condensateurs de diverses
le plus grand soin les diverses cor-
driques et sphériques; ils ont fait avec
le calcul de la capacité cs, du
rections, et en particulier ont tenu compte, pour
IVE
le.diélectrique du conden-
pouvoir inducteur spécifique de l'air qui constitue
à une précision du dix-millième, et donnent,
sateur. Ils espèrent être arrivés e à l'ohm
rapporté
après réduction à l’ohm vrai de la valeur ru primitivement .
bis) : |
international (cf. $ 273
UN
c = 2,9979 . 1019.
v = 2,99796 . 1010,
ure à 1/10.000. On voit
l'erreur sur ce nombre étant certainement très inférie
R
RA
COURANTS ALTERNATIFS
LIB
CHAPITRE XXVIIT
Y
SIT
ÉNERGIE ÉLECTRIQUE ET LOI D'OHM
ER
I. — FONCTIONS PÉRIODIQUES ET FONCTIONS SINUSOIDALES
IV
FO =IE+T.
On appelle fréquence de la fonction périodique, et nous désignerons par la
TR
1o=—1(r+7)
AS
Les fonctions périodiques les plus importantes sont les fonctions sinusoï-
dales. Une fonction sinusoïdale reprend la même valeur lorsque l'argument
UI
augmente de 2x; si l’on prend comme origine des temps l'instant où elle
atteint sa valeur maxima, une fonction sinusoïdale symétrique est de la forme :
BC
27
y = Y cos T°
y = Y cosot.
FONCTIONS PÉRIODIQUES ET SINUSOIDALES 445
et à la fréquence
La quantité « s'appelle la pulsation, elle est liée à la période
par les relations :
RY
T=
D
a
Oo = = 27,
SIS
e|
RA
sinusoïdale : dans le cas
La quantité Y est la valeur maxima de la fonction -
aire, Y en est l'ampli
où y représente l’élongation d'un mouvement pendul
tude.
dales y et z de même
LIB
Gi lon considère simultanément deux fonctions sinusoï nt où la fonction y
comme origine des temps l'insta
période, et si l’on prend :
et z se mettront sous les formes
atteint sa valeur maxima, les deux fonctions y
2 = Z cos (ot — 0).
ITY
y = Ÿ cos,
RS
entre — met + x. Tandis que la fonction
T° à :sio est comptis entre
4 = 0, la fonction #l’atteint à l'instant = 2e
fonction y ; sio est compris entre O
IVE
oet 7, la fonction z est et retard sur la
0, les deux fonctions atteignent simulta-
et — 7,2 est en avance Sur y. Sio —
temps et sont constamment de
nément leurs maxima, s’annuient en même de phase, ou simplement qu'elles
d
même signe : on dit qu'elles sont en accor phase. Sie = -E 7, leurs valeurs
UN
même
sont 6% phase, ou encore qu’elles ont
en même temp s leurs maxima, et s’annulent en même
absolues atteignent aires : on
temps ; mais les deux fonctions sont constamment de signes contr
encore que leurs phases sont oppo-
dit qu’elles sont en opposition de phase, ou son maximum au temps ë = T/4,
AL
guadr
rcdardsury;sio =—7/2,2esten :
L'im port ance des fonct ions sinus oïdal es vient de ce que l'étude d’une fonc-
NT
2
UI
3 k
BC
RY
fondamental.
286. Représentations géométriques. — Considérons (fig. 339) un vec-
RA
tni-
.
LIB
laire, c’est-à-dire l'angle qu’il décrit par seconde, est © — 27v = 27 / D. Soit
= .
OA sa direction à l'instant £ = o : à l'instant #, l’angle des deux directions
Y
> ea . > —>
OA et OM est wf, et la projection Om du vecteur tournant OM sur la direc-
SIT
—
tion fixe OA est y = V cos of. Une fonction sinusoïdale peut être représentée
géométriquement par la projection, sur une direction fixe, d'un vecteur tournant,
IV ER
UN
AL
n
un ta da’
TR
ot — ©. Les deux fonctions sinusoïdales ayant même période, les deux vec-
> >
teurs OM et ON tournent avec la même vitesse angulaire, et font entre eux un
AS
. : e . ge T7 > ‘
tions sur Ja direction OA des deux vecteurs OM et ON, par conséquent à la
. . > , > se
projection Op de leur résultante OP. Comme les deux vecteurs OM et ON
tournent en formant un angle constant, la figure OMNP tourne sans se défor-
. > :
mer, et le vecteur OP est un vecteur de grandeur constante, tournant avec
PÉRIODIQUES ET SINUSOIDALES 417
FONCTIONS
ES
sinusoïdale de pul-
une vitesse angulaire w ; sa projection Op est une fonction période est encore
fonctions sinusoïdales de même
RY
sation ow : La somme de deux maxima U est égale à la
une fonction sinusoïdale de—> même période. Sa valeur
longueur OP du vecteur OP; saES différence de phase ÿ avec la fonction y est
RA
- +
égale à l'angle des directions OM et OP,
les formules de la trigo-
Ces quantités peuvent être calculées en appliquant
OMP ou être déterm inées graph iquem ent : il suffit, pour
nométrie au triangle
LIB
OMP dans une position
cette dernière détermination, de construire le triangle:
aux règles suivantes
quelconque. On aboutit ainsi
origine des angles qui repré-
On choisit une direction quelconque Ox comme
, et on convi ent de compter dans un certain
sentent les différences de phase
ITY
les retards (fig. 340). On représente la
sens les avances de phase, dans l'autre >
OM, de longueur OM = Y, porté suivant
fonction y — Ÿ cos of par Un vecteur ‘
Ox ; on représente la fonction
RS
z—7 cos (oi—®) par un vec-
> avances
teur ON, delongueur ON =Z,
IVE
faisant avecla direction Ox un
angle ©, les valeurs positives
de o étant portées dans le
sens des retards. La fonction
UN
u = Ucos(wi—), égale à la
sonne des deux fonciions y cz,
estreprésentéepar levectetur OP,
e géométrique des
AL
égal à la somm
> >
vecteurs OM ct ON qui repré-
sentent ces deux fonctions. La
R
. — La valeur moyenne
AS
on calc ule
o _
u'on a f (i) + i(e+ à = 0.
de l'intégrale s’annulent deux à deux, puisq
BC
r moyenne du carré y° de la
Il n’en est plus de même si l’on calcule la valeu
toujo urs positive. On est ainsi amené à
fonction y, puisque la quantité y* est une quantité Ve dont
périodique : c'es
définir la valeur efficace d’une fonction
448 ÉNERGIE ÉLECTRIQUE ET LOT D'OHM
Y
| ve=r/f y°di.
AR
: 0
R
v2 PT
| Ve = T J cos? 2 (ot
(cf —— o)9) dt.dt
LIB
Oo
Y
ne dépend évidemment pas de l'instant auquel on les fait commencer. On a en
SIT
particulier : :
| o
D AT
J COS? (ui — €) dé = J ER COS® (wi® — e) d/”,
o | ‘ m .
4
. T
ou, en faisant dansla seconde intégrale le changement de variable #’ = # +
4
NIV
c'est-à-dire of! = ot + = :
v .
LU
T
f cos® (oi — o) di =f sin (ot _— ce di
0 . o 2. < . . . : 7 x
=> f
| 6
"
.
On a donc:
. | Ve = D
NT
Ve = +
La valeur efficace d'une fonction sinusoïdale est égale à sa valeur maxima divi-
CE
288. Généralités. — Nous avons déjà indiqué ($ 222) que, lorsqu'on fait
tourner un cadre portant un enroulement conducteur dans un champ magné-
BC
Y
compre nant un nombre entier de pé-
périodiques, un tour de l'alternateur réduite. |
général ement assez
AR
riodes ; l'importance des harmoni ques est d'ailleurs
sinusoïd ales, et nous admet-
Nous n’étudierons dans ce qui suit que les f. é. m.
sinusoïdales les
trons qu’on peut pratiquement confondre avec des f, 6. m.
es dans la pratique .
R
f. é. m. réellem ent employé
un courant
Si l’on place un alternateur dans un circuit fermé, on y obtient
LIB
m. Nous verrons plus loin
périodique, dont la période est celle de la f. é. nce, la self-
m. est sinusoïdale, et si la résista
($ 293 et suivants) que, si la f.é.
inductance et la capacité du circuit sont bien définies, l'intensité du cou-
fonction sinusoïdale,
rant qui le parcourt est également représentée par une
ITY
entre la f. 6. m. et l'intens ité du courant une dif-
mais qu’il existe en général ité du courant est
l'intens
férence de phase y : la f. 6. m. étant e = E cos ot, èses réalisées;
toujour s ces hypoth
i — I cos (mt — +). Nous supposerons pas applicables
que nous obtiendrons ne sont
RS
en toute rigueur, les formules
noyaux de fer, dont la self-i nductance
aux circuits comprenant des bobines à er à con-
on pourra les appliqu
n'est pas définie ($ 230); en pratique, import e de signale r
Mais il
dition que le fer reste join de la saturation.
IVE
la courbe qui represe nte les varia-
que, lorsqu'on s'approche de la saturation,
tif n'a plus du tout la
tions avec le temps de l'intensité du courant alternade la f.é. m. : on peut, à
ons
même forme que celle qui représente les variati en harmoniques.
t riche
UN
que
courants téléphoniques, qui ont même période saus fil des
en télégraphie
ont des fréquences de l’ordre de 1.000; on utilisedernières sont appelées les
RA
Y
AR
- 289. Mesure de la fréquence d’un courant alternatif. —
Tes méthodes
à employer dépendent de l'ordre de grandeur de cette fréquence. Nous
indi-
querons plus tard le procédé qu’on emploie pour les courants de
haute fré-
R
quence ($ 321) ; pour des courants de fréquence musicale, il suffit d'interc
aler
dans le circuit un téléphone, et de déterminer, par comparaison
LIB
par exemple
avec des diapasons, la hauteur du son obtenu.
Dans le cas des courants de basse fréquence employés dans les ‘
transports
d'énergie, on n’a presque jamais à faire cette mesure : si l'on
peut accéder à
l'alternateur qui les produit, ilsuffit de regarder comment il est
Y
construit pour
savoir combien il donne de périodes par tour, et de mesurer,
à l’aide d'un comp-
SIT
teur de tours, le nombre de tours par seconde pour déterminer la fréquen
ce. Si
l'on ne peut pas accéder à l'altemateur, le meilleur procédéest
de faire tourner,
à l’aide du courant, un moteur synchrone ($ 442) et de compter le nombre
de
tours qu'il fait dans un temps donné. Nous indiquerons dans le
ER prochain cha-
pitre des procédés basés sur l'inscription galvanométrique ($ 304) ou
Ja réso-
nance d'une lame vibrante ($ 30r). Nous nous contenterons ici d'indiq
uer un
procédé basé sur les phénomènes d’électrolyse.
NIV
Sur une plaque de cuivre L (fig. 341), on étale une feuille de papier
bibée d’une solution de ferrocyanure de potassium et d’azota fort im-
te d’aminonium,
et on fait passer le courant à travers la feuille
LU
JdQ = riat.
1 Si le Courant + est un courant
périodique de période T, La quan
eur Q dégagée par période tité de cha-
BC
Y
être exprimée par la nème relatio n en courant alternatif
La loi de Joule peut courant condinits
cer l'inten sité du
qu'en courant conti, à condition de rempla
AR
.
par l'intensité efficace du courant alternatif.
ortan ce de la notion d'inten sité efficac e : c’est la quantité
On voit parlà l'imp parcourt
qu’il faut connaître pour calculer l’échauffement d'un conducteur
R
de calculer les pertes par effet
par un courant alternatif, soit qu'il s'agisse
où un moteur, soit qu’il s'agisse
LIB
Joule dans un alternateur, un transformateur à incandescence. C'est éga-
ou une lampe
de réaliser un appareil de chauffage
directement par un ampèremètre
1ement la quantité dont la valeur est donnée
u et parcourt par le courant
thermique ($ 149), étalonné en courant contin
ITY
alternatif.
sinusoïdal à = 1 cos (oi — o),
Rappelons que, si le courant est un courant
é maxima I divisée par Ÿ2.
l'intensité efficace L est égale à l'intensit
RS
ons,
un courant alternatif. — Considér
291. Puissance transportée par conq ue parcouru par un
342), un circuit C quel
entre deux points À et B (fig.
ë,
courant sinusoïdal. À l'instant
IVE
les
la différence de potentiel entre
F
points À et B, comp tée posit ive-
À est
ment quand le potentiel de
UN
v =
supérieur à celui de B, est
ant n’est , en géné-
V cos ot: le cour
rence
ral, pasen phase avecla diffé Fc. 342.
-
de potentiei (cf. $ 288) ; son inten |
L
tivement quand il va de A vers quan tité d'électric ité 4 dt, qui subit
sporte une
4 et £ + dt, le courant i tran ie :
ce transport fournit une énerg
une chute de potentiel v ;
NT
aW = vi dl.
une
courant dans le circuit C pendant
L'énergie électrique apportée par le |
CE
période est : T o
— ©) di.
= Î vidt == VI J cost cos («wi
VW
o o
I/
On a T
on ? I
AS
Y
@ = T = VE cos De
AR
La puissance moyenne transporlée far un courant alternatif est égale au pro-
duit de l'intensité efficace par la différence de potentiel efficace, multiplié par
R
le cosinus de la différence de phase qui existe entre la différence de potentiel et
LIB
l'intensilé.
Cette expression diffère de l'expression de la puissance en courant continu,
non seulement par la substitution des valeurs efficaces aux valeurs continues,
mais encore par l'introduction du facteur cos ©, qu’on appelle le facteur de
Y
puissance. : |
La formule de Ia loi de Joule est applicable quelle que soit la résistance
SIT
considérée, résistance d’un conducteur avec ou sans self, résistance d’un gé-
nérateur ou d’un moteur. La formule de la puissance, ® = VI cos ©, appli-
quée à la différence de potentiel v aux bornes d’un générateur, donne a puis-
ER
sance disponible dans le circuit extérieur; la même formule, £ — E,I, cos +’,
appliquée à la force électromotrice e du générateur, donne la puissance totale
fournie par le générateur. De même pour un moteur, suivant qu’on intro-
NIV
différence de phase, |
Si nous développons l'expression de l'intensité :
NT
et si nous posons : .
CE
nous voyons que Île courant à peut être considéré comme la somme
I/
= Vel coso = VI
La à puissance trans portée par un courant alternatif peut -
partir des valeurs efficaces de la différence de pote être calcülée, à
BC
Y
contena nt aucune f. 6. m. Si l'intensité du
dépourvue de self-induction et ne
à cet instant, entre ses extré-
AR
courant qui la parcour t à l'instant f est î,ilexis te
des quantité s v? et 5? est
mités, une différence de potentiel v — ri; le rapport
égal à chaque instant à 7°, et il en est de même du rapport de leurs valeurs
sont liées par la formule or-
moyennes V.? et I, : les valeurs efficaces V, et I,
R
e un réseau de conducteurs
dinaire de la loi d'Ohm, V, = rl,. Si l’on considèr des
LIB
de même Îles expressions
dépourvus de self-induction, on peut appliquer
continu, aussi bien aux valeurs
lois d'Ohm et de Kirchhoff valables en courant
valeurs efficace s des intensités et des difié-
à un instant £ quelconque qu'aux
rences de potentiel. du cou-
té efficace
ITY
Nous avons déjà signalé ($ 290) que la valeur de l'intensi ment par l'appareil,
ètre thermiq ue est donnée directe
rant dans un ampèrem f ; sion le shunte,
courant alternati
quelles que soient la fréquence et la forme du des ampèrem ètres
addition nelles, on obtient
ou si on lui ajoute des résistances
RS
efficace de n'impor te quelle
et des voltmètres permettant de mesurer la valeur l. Les indicati ons des
ce de potentie
intensité ou de n'importe quelle différen f qu'en courant
allernali
divers appareils thermiques sont les mêmes en courantpour les courants de haute
IVE
et sont indépend antes de la fréquence , méme
continu,
additionnelles soïent dépour-
fréquerzce, à condition que Les shunts et les résistances
| ‘
vus de self-induction.
mesures en courant alternatif,
Signalons en passant que l'on peut, dans les
UN
+
nsité relatives au circuit pri-
valeurs de la différence de potentiel où de l'inté
maire, aux mesures en cour
En dehors des appareils thermiques, on peut employer
NT
#’ du courant qui le
au moins aux basses fréquences, que l'intensité
par la relati on î' — v}r et est pro-
parcourt à l'instant { est donnée
de poten tiel v qui existe au même instant
BC
Y
Les instruments les plus employés à l'heure actuelle ponr les basses fré
quences sont les appareils
AR
électromagnétiques à fer doux mobile ($252). Pour
les fréquences de 25 à 2.000, on emploie de plus en plus des appareils à redres-
seurs, dans lesquels le courant, redressé par un redresseur à oxyde
de cuivre,
($ 320) est mesuré par un appareil à cadre mobile : ces appareils, beaucoup
R
plus sensibles que les précédents, peuvent donner une déviation qui couvre
LIB
toute l'échelle pour une consommation de l'ordre de quelques miiliwatts
(cf, $ 256). : |
Enfin, comme appareil de zéro dans les mesures de laboratoir
e ($ 300),
on emploie généralement des galvanomètres à vibration
($ 301}, permettant
Y
de déceler, pour les fréquences industrielles, des courants
de l’ordre de 10 8
ampère en consommant une puissance de l'ordre de 10713
SIT
watt.
UT. — APPLICATION DE LA
ER LOI D'OHM
ue.
dique est établi, en cherchant simplement l'intégrale particulière périodiq
, à partir d’uneint ensité donnée # = Icos (mi—+), on
Nous avons vu comment
Y
et on
pouvait calculer la différence de potentiel v: on répétera le même calcul,
fonction
choisira I et © de façon que la fonction trouvée soit identique à la
AR
donnée v = V cos of, c'est-à-d ire de façon qu'on ait :
= V cos,
(Lo sing + r cose) I cosoi + (— Lo coso + r sing) I sinut
R
avoir:
Pour que cette identité soit vérifiée quel que soit £, on doit
LIB
(Lo sine +rcose) I= V et (— Lw coso + r sing) I = 0.
ITY
Lo
tango —
r
et en les ajoutant
D'autre part, en élevant au carré les deux équations
membre à membre, on obtient :
(3 + Lot) RS
= VE,
IVE
quantités I ct V par 2,
ou, en extrayant la racine carrée et divisant les deux:
s efficaces
de façon à mettre en évidence les valeur
_ Ve
UN
vr° + L?0°
qu'il renferme.
tang @ est positif; les deux gran-
La relation tang ® = Lur montre que
deurs V et I étant essentiellement positives, sin © et cos y sont alors tous deux
et r/2. Le courant alternatif dans un
CE
Y
pour v == 10f, il suffit d’enrouler un conducteur de façon qu'il forme quelques
AR
spires pour obtenir des valeurs très élevées de Lo, et pour qu'il ne laisse presque
pas passer de courant. .
L'expression qui donne l'intensité efficace peut encore être mise sous la
R
forme :
T T
LIB
TL = —— Ve = Ye, LT,
rVr+(£) 2 Y VI + tango 2 LA
Y
ment que la puissance consommée dans le conducteur, Ve, cos © == rl, y |
est entièrement dissipée par effet Joule. On voit par 1à même que les formules
SIT
obtenues ne peuvent être qu’une première approximation dans le cas des
bobines à noyau de fer, où le courant doit apporter en outre la puissance dis-
sipée dans le fer par hystérésis (cf. $ 288). ER
294. Emploi de la représentation géométrique. — Ie calcul, que nous
avons fait tout à l'heure, de l'expression ri + I, di / dt peut être effectué facile-
NIV
>
z de longueur Lol, faisant avec At
EU un angle x / 2 dans le sens des
> avances de phase (fig. 344); la
CE
Low .
.
tlon ri |. représentéerepar le vecteur Az
>
(Ag. 345) : le trian
au triangle rectangle A4'B', dont les côtés de l'angl gle AaB est semblable
résoudra le problème en construisant un trian e droit sont 7 et Le. On
gle rectangle A,a’,B', de côtésr
et Lo ; il sera égal au triangle Aa'B' : Ja mesur
e de l'angle A, donnera l'angle +,
APPLICATION DE LA LOI D'OHM 457
donnera le rap-
et la détermination du rapport des deux longueurs AB : AjB', la valeur de I.
ude des deux triangles AaB et Aa'B', c'est-à-dire
port de similit
Si on en a besoin pour des
Y
constructions ultérieures, il
AR
‘sera facile de reporter, à
partir de la direction AB, Lu
l'angle ©, et de construire %
R
le triangle AaB.
à
Pratiquement les valeurs
LIB
intéressantes des différentes Fc. 345.
grandeurs sont les valeurs c'est-à-
effectuer toutes les constructions,
efficaces : on les emploiera pour et réduites dans
précédentes
dire qu'on tracera des figures semblables aux
ITY
|
le rapport de V2 à x. : on dispose en série le circuit
rraitons, comme exemple, le problème suivant de chauffage AB d'un
© four électrique et.une
RS
ECEPE
SS eu JS) bobine BC à noyau
de fer (fig. 346) ; leurs
Fic. 346. résistances c* leurs
IVE
veut obteni r un courant d'intensité
self-inductances sont »’, ?”, L’, L’. On des diff érencesde
les valeurs efficaces
efficace I, donnée : quelles doivent être C?.
C,Aet
potentiel entre les points À ct B, Bet
UN
>
=
et de
Bb et 6C, parallèles aux premiers, |
RA
donnera
BC, AC; la construction
avances de phase
égalment leurs
® SUT l'intensité du courant.
9!, 9", de
On remarquera que, par ‘suitephase,
I/
différence de
l'existence d'une de
a" — 9", entre les deux différences po-
AS
: la
semblable au triangle AaB
construisant le triangle AcC est supérieure à la
immédiatement qu’elle
est égale à r'T'. La figure montre dans un circuit ne comportant que des
longueur Aa = 7'L : l'introduction,
‘458 ÉNERGIE ÉLECTRIQUE ET LOI D'OHM
résistances et des selfs, d’une bobine à noyau de fer, a pour effet d’y réduire
l'intensité du courant. On emploie souvent de telles bobines, dites bobines de
Y
réaction, pour régler l'intensité du courant alternatif dans un circuit : elles
présentent, sur les rhéostats, l'avantage de consommer très peu d'énergie, car
AR
la différence de potentiel à leurs bornes est presque en quadrature avec le
courant.
R
295. Courant dans un condensateur. — Réunissons les deux armatures
LIB
A et B d’un condensateur (fig. 348) aux deux bornes A’
et B’ d'un alternateur, de façon à établir entre elles une
différence de potentiel alternative : à chaque période,
chaque armature se charge alternativement d'électricité
Y
positive et d'électricité négative. Les quantités d’électri-
cité correspondantes sont fournies par l’altermateur : la
SIT
source et les fils de connexions sont parcourus par un
courant alternatif, dont la période est celle de la diffé-
rence de potentiel, ER
Soit v — V êos wf la différence de potentiel Va — 78,
"et 7 l'intensité, à l'instant #, du courant qui parcourt les
conducteurs dans le sens des flèches (fig. 348). Si la capa-
NIV
| L'intensité efficace L est donnée par la relation, valable aussi bien en uni-
tés pratiques (volts, ampères, farads) qu’en unités C. G. S. :
NT
= CV
_ Ve,
Vz =
CE
Co
On peut, pour la commodité de la représentation, considérer que le courant ?
traverse le condensateur de l'armature A à l’armature B, et dire que, tandis
I/
Sous une difference de potentiel donnée, est d'autant Plus grande que la fréquence
v = & / 25 est plus élevée. Un condensateur de x microfarad, placé entre les
bornes d’un alternateur à 50 périodes fournissant
UI
Y
le condensateur, de l’armature À à l’armature B, est représenté par le vecteur
AR
=
AM (fig. 349) de longueur L, la différence de potentiel va— vn est repré-
sentée par le vecteur AB, de longueur
» >
M
R
avances
LIB
un angle égal à 2 dans le sensdes retards. A
ITY
densateur et une résistance induc-
tive. — Étudions maintenant un cas plus
général : la difiérence de potentiel sinu-
soïdale v = V cos wf est appliquée aux
bornes AB d’un circuit comprenant en
série des conducteurs possédant une
self-induction et des condensateurs. Pour
RS
.
FIG. 349.
IVE
à un conducteur AD, de
plus de simplicité, nous le réduirons (fig. 350)
conde nsate ur DB, de capacité C : on
résistance 7 et de self-inductance I, et un
se rendra compte facilement que
-q les formules peuvent être appli-
UN
+ri= A — UD, i= EL
LÉ
& I
LÉ 4 + Ga = ve V cost.
BC
Y
tion sans second membre est toujours assez rapidement amortie (cf. $ 234), et
on obtient la valeur de g correspondant au régime périodique en cherchant
AR
une intégrale particulière périodique : on substituera à g la fonction g =
Q sin (ot — <), et on déterminera Q et + de façon que l'équation soit satis-
faite; l'intensité du courant sera ? = dg / dt — &Q cos (ot — p).
R
Nous ne développerons pas ce calcul, qui est identique à celui que nous
ferons au paragraphe 302 sur les phénomènes mécaniques représentés par la
LIB
même équation différentielle, et nous établirons les formules générales par {a
méthode graphique. |
Soit Aa (fig. 351) le vecteur, de direction Âx et de longueur r1,, qui repré-
Y
sente lafonction ri ;traçons le vec-
SIT
teur d, delongueur Lol, et de di-
rection æ, faisant avec Ax l'angle
ER # : 2 dans la direction des
- >
avances avances : le vecteur AD repré-
| sente ($ 294) la différence de po-
NIV
. —
tionay,a pour valeur (Lo — &) L: la différence de phase o entrelesfoncti
ons
sinusoïdales y et 3,.comptée positivement dans le sens
des avances de la difié-
rence de potentiel sur le courant, c’est-à-dire des retards
du courant sur la
I/
Lo 2
tango =
UI
La valeur
efficace V, de la différence de
otentiel est représentée par la
BC
Y
+ (co — a)
AR
Le sens de la différence de phase 9 dépend du signe de la quantité Le — =
Si & < Lo, le courant est ex retard sur la différence de potentiel, le circuit sc
R
comporie comme un circuit inductif sans condensateur. Mais l'effet de sa selj-
LIB
—
°&
2
ITY
en
RS
IVE
,
ea
UN
SA
È
AE
L
RA
©
Z
LS
+
NT
CE
rw rw
I/
or
FiG. 352.
AS
tant plus que Cest plus petit et 1 / Co plus grand et plus voisin de Lo.
Si a > Leo, Le courant est en avance sur La différence de potentiel, le circuit
BC
Y
Les courbes I et IT de la figure 352 représentent la façon dont varient 9
et L, lorsqu'on fait varier C, les autres quantités, y compris V., restant
AR
r Ta
constantes ; on y a pris comme abscisses les valeurs de
C
Les formules générales que nous venons d'établir et de discuter peuvént
R
être appliquées en unités pratiques comme en unités C. G. S. Elles compren-
#-
LIB
nent comme cas particuliers les cas déjà étudiés : circuit ne comportant qu'un
conducteur G = o) ou qu’un condensateur (7 = I, — 0). Elles perinettent de
calculer l'intensité à partir de la différence de potentiel, où réciproquement :
Y
ces calculs peuvent être effectués par la méthode graphique : il suffit, dans les
constructions du paragraphe 294, de remplacer la quantité Lo par la quantité
SIT
Lo — —. I :d
Co
ER
, 297. Résonance. — Lorsqu'on étudie les variations du courant
en fonc-
” tion des variations de l’une des quantités JL, C, ou w,on est toujours
conduit à
considérerla valeurparticulière de Ja variable qui annule la quantité
NIV
Lo — = ;
etrendminima, et égaleàla résistance r,laquantité # + (Lo — a selle
° &)
sépare la région où le rôle de la self-induction est prépondérant, et
LU
où le cou-
Tant 2st en retard sur la différence de potentiel, de celle où le rôle de la capa-
cité est prépondérant, et où le courant est en avance, C’est pour cette
valeur
Parliculière que l'intensité efficace du courant est maxima » les effets
de la capa-
RA
LC = 7, où T= ZE 27 VIC.
o
CE
Elle montre que la période propre T, = 27 VLC du circuit ADB ($ 234) est
alors égale à la période T du courant allernatif : c’est pourquoi
on dit qu'il ya
résonance (cf. $ 303).
. Dans certains cas, la courbe qui représente l'intensité
I/
C + AC:
cité
ue n Va Le Va *
2 di LILIANE. 2
’ + [Le — -54(| Le
APPLICATION DE LA LOI D'OHM 463
: I
ou, puisque Le — = —0:
Co
Y
_
1 1\°
LA — #3
E(aë) er
AR
Supposons AC assez petit pour qu'on puisse calculer A (1/C ue
ve . e, et le confondre avec AC/C2. On S obtient : (r/0) comme u
- différentiell
R
AC _ Litres,
LIB
e = +Cr=ESe Er LT
ITY
d’une faible modification de la capacité, à partir de la valeur qui correspond
à la résonance, pour réduire notablement l'intensité du courant ; on a une
résonance aiguë. La discussion, faite par rapport aux variables I, ou ©
(cf. $ 303) conduirait encore à caractériser l'acuité
RS
de la résonance par la même quantité Cwr = r / Le. D
Pour des valeurs données de la capacité el de la self,
la résonance est d'autant plus aiguë que la résistance
IVE
est plus faible, c'est-à-dire que l'amortissement des oscil-
lations propres du circuit (}) est £lus faible ($ 234).
353),
Répétons, dans le cas de la résonance (fig.
la figure 351 : on voit
la construction géométrique de
UN
_ avances
immédiatement que, sir est petit vis-à-vis de Lo, Vo = pole
les longueurs AD = V'et DB = V'esont beaucoup
Co
plus grandes que la longueur AB = V4 Les diffé
condensa-
rences de potentiel V”. ct V', aux bornes du
L
que la
jeur et de la self sont beaucouf plus grandes
RA
[LS
différence de potentiel totale Ve; on dit qu'il apparaît VErte
d'autant
dans le cireuit des surtensions ; elles sont Tic. 3534
est plus aiguë, car
plus importantes que la résonance
NT
/ Co |;
le rapport des différences de potentiel V'e = I, de
et V, = rle est précisément égal à la quantité Cor qui caractérise l’acuité
Le ee .
la résonance.
CE
de fer,
Ilimporte de rappeler que, si le circuit contient des bobines à noyau
et qu’en particu-
les formules ne constituent qu'une première approximation,
d'obtenir une résonance très aiguë : on s'en rendra compte
lier il est impossible
doit
en remarquant que le dégagement irréversible de chaleur dû à l'hystérésis
I/
() Si cet amortissement est faible, le rapport rT/2LI, diffère peu du décrément logarithmique à
et on a AC/C == ë/r (cf. $ 303). ‘
- 464 ÉNERGIE ÉLECTRIQUE ET LOI D'OHM
Les phénomènes de résonance sont constamment utilisés dans le réglage
des circuits à haute fréquence employés en télégraphie sans fil, et les relations
Y
qui définissent les conditions de la résonance sont fondamentales dans la
théorie de la T. S. F. .
AR
La résonance peut également se produire dans les réseaux de distribution
d'énergie à basse fréquence, surtout lorsque la capacité des lignes qui consti-
m. n'est passinusoïdale, la résonance
tuent le réseau est assez élevée ; si la f.6.
R
peut aussi s'établir sur un des harmoniques. Ces phénomèaes sont à éviter,
LIB
à cause des surtensions, dangereuses pour les isolants, qu'ils produisent dans
le réseau : remarquons, à ce propos, que la différence de potentiel que doit sup-
porter l'isolant est, en réalité, la différence de potentiel instantanée maxima
- qui est V2 fois plus grande que la différence de potentiel efficace.
Y
Il est facile de se rendre compte expérimentalement de la façon dont lin-
SIT
tensité du courant dépend de la self-induction et de la capacité du circuit, si
ion dispose, par exemple, d’un alternateurà 500 périodes (o — 27 X 300 =
3140), d’une bobine sans fer à self-induction variable, telle que celle de la
figure 288 ($ 231), dont la self peut varier de 0,23 à 0,67 henrys (Low — 720
ER
à Lo — 2100), pendant que sa résistance conserve une valeur constante de
9 obms, et d’un condensateur de 0,2 microfarad (x / Co — 1590). On mcesu-
rera l'intensité du courant avec un ampèremètre thermique sensible et la dif-
NIV
qu'on obtient un courant de 0,06 ampère. Si l'on place en série la bobine, avec
la self maxima, et le condensateur, on constatera qu'on obtient un courant
dont l'intensité, 0,2 ampère, est très supérieure à celle (0,05) que laisse pas-
NT
à chacun des conducteurs qui le composent. Comme, chaque fois qu’on addi-
*onne deux différences de potentiel ou deux intensités, il faut tenir compte
de leur différence de phase, les calculs sont assez compliqués, et il est souvent
Préférable d'employer la méthode graphique. |
APPLICATION DE LA LOI D'OR 465
Y
de valeur efficace V (1) ; les deux points A et B sont réunis par deux circuits
dérivés, comprenant, le premier un conducteur de résistance 7 et de self-in-
AR
uctanceT,le second un condensateur de capacité C. On demande de calculer
l'intensité du courant I fourûi par l'alternateur. |
R
Soit AB (hg. 355) le vecteur, de longueur V, représentant la différence de
potentiel v. Construisons d’abord le vecteur qui représente le courant dansle
LIB
ITY
RS
avances .
IVE
UN
par l'alternateur est représenté par le vecteur AM, somme géométrique des
vecteurs AN, ct AM, : avec un double décimètre et un rapporteur, on déter-
AM, quimesur e l'intensité efficace I, et l’angieo,
minera sur l'épure la longueur
I/
e de potentiel .
qui estla différence de phase entre le courant et la différenc cfficace
en avance, et son intensité
Dans le cas de la figure 355, le courant est
AS
| |
est inférieure à celle des courants composants. Lo :
vis-à-vis de la quantité
Supposons que la résistance 7 soit négligeable
le courant 5, est en quadrature retard sur la différenc e de potentiel v (fig. 350),
UI
_et a pour intensité efficace I, — V/Lo. Les deux courants 1, et z, sont en oppo-
>
Y
faite, c'est-à-dire si le circuit fermé constitué par les deux dérivations est en
résonance sur la période de la f. é. m. de l’alternateur.
AR
|
En réalité, le courant n’est jamais nul, parce que la résistance 7 n’est jamais
R
Ma
Y LIB
SIT
M
ER
NIV
«lr
M.
Fic. 356. | FIG. 357.
LU
nulle : mais, Si la résonance est aiguë, on peut obtenir dans les conducteurs en
dérivation un courant beaucoup plus intense que celui que fournit l'alternateur.
Si la f, é, m. de l’alternateur est la somme de deux f, é. m. sinusoïd
RA
ales, de
pulsations o et w, de valeurs efficaces comparables,
laf. 6,
fournit dans Le circuit de l'alternateur un courant beaucoupm, plus
de pulsation œ
intense que
la f. 6. m. de pulsation © : le circuit dérivé joue le-rôle d'un filtre, où d'un
NT
300. Pont de
AS
Wheatstone. — Nous
avons déjà indiqué
comment, en prenant
UI
Y
une self-induction à une capacité : la self L,, de résistance négligeable, et la
capacité C constituent deux branches opposées DB et AE du pont (fig. 357),
AR
et les deux autres branches AD et EB sont constituées par des résistances
r, et 7, sans self ni capacité,
>
R
Soit AB (fig. 358) le vecteur qui représente la différence de potentiel sinu-
scïidale va — vp, de pulsation w, établie par la source $ entre les points À et B.
LIB
Supposons d’abord le téléphone T enlevé : les deux branches AD et DB sont
parcourues par le même courant 7, en retard sur la différence de potentiel,
les deux branches AE et EB par le même courant ,, en avance sur la difié-
rence de potentiel. La- figure 358 représente, une fois effectuée, la construc-
ITY
tion géométrique qui fournit les intensités efficaces I, et I, de ces deux cou-
rants, et leurs différences de phase 9, et © par rapport à va — vn. La
différence de potentiel va — vp est représentée par le vecteur AD, de lon-
RS
gueur 71l,, en retard d’un angle ©, sur le vecteur ÀB ; la différence de poten-
tiel Un — 78 est représentée par le vecteur DB, de longueur Lol;, en avance
IVE
d’un angle x / 2 sur le vecteur AD. La différence de potentiel vo — up est
représentée par le vecteur ÉB, de longueur 7,1,, en avance d’un angle 9, sur
UN
teur ÀE, de longueur I, / Co, en retard d’un angle x / 2 sur le vecteur EB. La
—
>
vecteur DE. . .
RA
Pour que le téléphone intercalé entre les points D ct É ne soit parcouru par
aucun courant et reste silencieux, il faut que cette dernière différence de po-
tenticl scit nulle. Les deux pointsD ct E doivent coïncider et les deux triangles
rectangles ADB et AEB se confondre en un seul, dont les deux angles aigus
NT
sont les angles ©, et ?.. Ces deux angles sont donnés par les relations :
Lo I
CE
mentaires :
tango tangee = I, ou L = Crire
AS
Y
si rest petit par rapport à Lo, on obtient toujours un minimum de son très
accentué, et facile à observer; on peut, au besoin, établir une formule de cor-
AR
rection, permettant de tenir compte de la résistance r. |
I est d’ailleurs préférable, si r n'est pas négligeable, de mettre en dérivation
sur le condensateur une résistance 7’, comme l'indique la figure 357 bis (pont
R
‘ de Maxwell); on peut alors annuler le
LIB
courant dans la diagonale en agissant
surla résistance r’ et sur l'une des résis-
tances 7, ou r,. Quand cette cordition
est réalisée, le diagramme est ceiui de
Y
la figure 358 bis : le vecteur AT), de
longueur 7.l,, représente les. différences
SIT
de potentiel égales en grandeur ct en
phase Va — Vn et Va — Ve: le vecteur
EB, de grandeur 7,I,, résultante
ER des
vecteurs DIF et FB de grandeur: rl,
et Lol;, représente les différences de
FIG. 357 bis. potentiel Vpn — Vs et Ve — Vn. Le
NIV
nl=rte
TE LL,
I
Si LL
ï I’
1.
‘I
he Lol, F
F6 3e8 bis
Divisons membre à membre ces deux
I/
R
ACTIONS ÉLECTROMAGNÉTIQUES
LIB
ITY
I. — CHAMPS MAGNÉTIQUES ALTERNATIFS
RS
courant alternatif de péricde'T\, elle crée en un point O un champ magnétique #,
dont la direction est constante, et dont le sens et l'intensité varient comme
IVE
le sens et l'intensité du courant. Supposons qu’un
aimant #s soit placé au point O, et que, lorsque B
>
le champ # n'existe pas, ilsoit soumisàun couple
directeur — couple magnétique ou couple de tor-
UN
Si la période ‘FQ des oscillations propres du système mobile est grande par
rapport à la période T du courant, il n’a pas le temps de se déplacer d’une
appréciable avant que le couple électromagnétique n'ait changé de
façon
sens, et on n’observe aucune action : si l'on fait passer un courant alternatif
I/
Y
mant, et parcourues par le courant téléphonique. La force magnétique qui
s'exerce sur la membrane de fer doux varie dans le même sens que l'intensité
AR
du champ total : elle est augmentée par le passage du courant dans un certain
sens, diminuée par son passage en sens contraire ; les vibrations élastiques
de la membrane étant très rapides et très amorties, ses déplacements suivent
R
les variations de la force, et produisent un son dont la période est culie du
LIB
courant. Il convient d’ailleurs de remarquer que, dans les téléphones ordi-
naires, la période T\, de la plaque, qui est de l’ordre du millième de seconde,
est de l’ordre de grandeur de la période des sons aïgus de la voix humaine ;
il peut en résulter une altération de certains sous, tels
Y
ne tn M_., Pavillon
QUE Ceux a des sifflantes
‘
et des consonnes.
PO Plaques
—rL0 P obines Lorsque . T, est égal à , T, toutes les impulsions =eçues
SIT
S1j 1 EH > »
verres Par le système mobile s'ajoutent, comme s'ajoutent les
impulsions communiquées à une balançoire à des ins-
tants séparés par un intervalle de temps égal à la pé-
ER
riode de ses oscillations. IL y a résonance, et le mcuve-
ment prend une grande amplitude : nous étudierc:is en
détaïl cephénomène dans un des prochains paragraphes.
NIV
pas la même
pour les différents harmoniques, et si le courant n’est pas sinusoïdal,
l’élargis-
sement du spot n’est pas proportionnel à l'intensité efficace, Mais, avec
une
source à fréquence bien constante, ce sont d'excellents appareils
CE
blit pour % RAT 12,sa période est T/2 au lieu de T, et la résonance s’éta-
d'un s 2, On emploie quelquefois, pour déterminer la fréquence
de fa a ernatif, un appareil constitué par une série
: ler, de longueurs différentes, encastrées dans un même de lames élastiques
périodes propres sont support, dont les
connues; on approche successivement des
différentes
CHAMPS MAGNÉTIQUES ALTERNATIFS 471
lames une bobine parcourue par le courant à étudier, et on cherche quelle
est celle dont les vibrations prennent la plus grande amplitude : c’est celle
Y
dont la période propre est la plus voisine de T /2.
AR
302. Calcul des oscillations forcées. — Reprenons l'équation du mou-
vement du système mobile — aimant ou cadre mobile — sous la forme géné.
rale donnée au paragraphe 258 :
120MH
R
do +=. .
LIB
I est le moment d'inertie, — K40 / dt le couple d'amortissement, — C0 le
couple directeur, ki le couple électromagnétique produit par le courant d’in-
tensité à. Supposons le courant sinusoïdal, de la forme # — iQ cos «f, et posons
ITY
P = hi; le couple électromagnétique est égal à P cos of, et l'équation du
mouvement devient :
a | #0 àtr coC0 ==
latFg P cos.
RS
. L'intégrale générale de cette équation s'obtient en ajoutant, à l'intégrale
générale de l'équation sans second membre, une intégrale particulière de
IVE
l'équation avec second membre. Cette intégrale particulière est de la forme
0 — 0, cos (of — +) : elle représente un mouvement oscillatoire de même pé-
riode que le couple électromagnétique, et correspond à ce qu'on appelle les
oscillations forcées du système mobile. Quant à l'intégrale générale de
UN
les oscillations
© un terme d'amortissement (F # o), et nous n'étudierons que
forcées, de période T = 27 / «, qui subsistent seules au bout d'un certain
AS
sitio,
=— w0, sin (oi — o) = +606 sino cost — 60, Coso
d0 = — 0, cos (e/ — o} = — oh.
TE
472 ACTIONS ÉLECTROMAGNÉTIQUES
et l'identification des coefficients des deux termes en cos w£ ct sin sé donne
les deux relations :
Y
(C— Tu?) 0, cos n + Fo0,sin o = P, (C— Jo’) Osinn ‘9, c089 = 0.
AR
La seconde donne la différence de phase © :
Fo F o £
R
ml
a —=
C— IS LIof—« on?
LL vo
LIB
oO
Y
0, = P _ P |
OV CR Vo Ps ou
SIT
On rapprochera les formules que nous venons d'obtenir de culs
&vons établies au Paragraphe 2096, concernant le régime
que nous
des oscillations élec-
triques forcées — courant altematif de période imposée ER
T — dans un circuit
dont les oscillations électriques propres ont une
période
signalé (f1234) l'identité-de forme des équations différen \,. Nous avons déjà
tielles qui représentent
les oscillations électriques et les oscillations mécaniques
NIV
F To — €,
tangÿ = tang (e — à) =— cotaigo = F
NT
et :
D) = do = P
CE
l'inverse de la Capacité et C à
(cf. $$ 234 et 242).
AS
croit de o à + co qua
nd «& croît de o à ©
%o à + ©. Si l'on se reporte aux équati et de — 0 à o quand « croit de
Voit facilement, P €t 0 étan on: S qui donnent cos @ et sin2.
t des quantit és essentiellement on
positives, que
CHAMPS MAGNÉTIQUES ALTERNATIFS 473
1crsque o croît de o à w, 9 croît de o à + / 2, et que, lorsque « croît de «9 à
+ 0, o croit dex/2 à x; ces variations sont représentées par la courbe (I)
Y
de la figure 361. Le mouvement du système oscillant est toujours en relard sur le
couple qui le produit, et la différence de phase augmente à mesure que la période
AR
+
r
R
I
LIB
an+
ITY
#
de M
RS want
!
IVE
UN
N P
#9
L
RA
il
NT
nprns
© We a
CE
F1G. 361.
à la période
par rapport
ils sont en opposition de phase lorsqu'elle est pelite ce, lorsque les deux
quadraliré, at momen t de la résonan
propre: ils sont en
AS
. . nn
Périodes sont égales. étudier la quan-
iors de l'ampl itude 0,, il suffit d
Pour étudier les variat
radical au dénominateur de
tité y = Fo? + 1° (o02 — w%? qui figure sous le
UI
Y
Quand w est égal à ww la quantité
que I est plus petit. Lorsque la pé-
est petite, et elle est d'autant plus petite
AR
de des cscillations propres, l'ant-
.riode des éscillations forcées est égale à la pério
P / Fos, d'autant plus grand que l'anoï-
plitude présente un Maxima, 0, =
résonance,
tissement est plus faible : c'est le phénomène de la
R
les coefficients Jet C, ni par cons éque nt la période propre To
Si, sans modifier la valeur de la quantité y
F°, en dimi nue
on diminue le couple d'amortissement
LIB
: mais ja variation n’est appré-'
correspondant à une puisation quelconque &
8e
Y
CR
SIT
ue ER
at
NIV
LU
RA
NT
nécessai à re
d'autant plus aiguë que l'amor lissem ent devient plus faible.
résonance devient
compl èteme nt la varia-
AS
‘ : . So
+ «2
| |
[s
- 2
par [Eo
&
s +:
,
@e—
-
an] = ras ….
et . D Fe
dy SO ,:,,
‘ = lot [È + 2 (42 — n |.
dx)
CHAMPS MAGNÉTIQUES ALTERNATIFS 475
La fonction y est minima quand'sa dérivée s’annule, c'est-à-dire pour une
valeur x du rapport © / «, donnée par: | ,
Y
°
‘
‘ 3
EL
«,
‘
Xm° =
a
3 31e
o
d'où Mn = I
AR
tn
Om — @ ‘ _
:
La différence relative —— entre la valeur w, de & correspondant au
R
0
est
maximum de l'amplitude et la valeur approchée & admise plus haut
LIB
rapport à 8; à moins que le
égale à %n — 1 ; elle est du second ordre par
.
mouvement ne soit extrêmement amorti, elle est tout à fait négligeable. Si,à
de moitié
par exemple, l'amplitude des oscillations propres diminue
ct &/ 4r® est de l'ordre de 1/80.
chaque période, 8 est voisin de 0,7,
ITY
y. .que donne L
La valeur maxima de l'amplitude correspond à la valeur : J
à y la valeur x? de x2: ana:
2
La différence relative avec la valeur approchée
: P
admise ( m = y? COITCS-
“O9
RS
IVE
= Loi à) est aussi du second ordre en à.
: 2 e.
pondant à ÿ» — Lo?
de la résonance augmente
Pour nous rendre compte de la façon dont l’acuité
UN
R
8
.
2
TT
1 &*
Éutpet=szs
ë
47 (5)
RA
! ° . 1 58
Où . #
= st at):
NT
de 2. Si l'on
| On voit que ue 1}° est de l'ordre de _ et x? — x de l'ordre
CE
, ô a:
néglige les puissances supérieures de on
2 ô I
we #eite FSI
e
I/
O9 mn . UT
tt
Y
soient assez amortis pour que le régime des oscillations forcées s'établisse
AR
rapidement. .
D’après la discussion faite au paragraphe précédent, il résulte du fait que
Th est petit par rapport à T,et © petit par rapport à w,,que le mouvement
R
de l'oscillographe est en phase avec le courant à étudier. Pour le calcul de
l'amplitude 0,, la quantité y peut être réduite à son terme principal, lof ;
LIB
l'élongation 0, produite à l'instant £ par le courant d'intensité z — 1,cos wi, a
pour expression :
8 == 6, cosof —- Tag
+: cosot =— ÉoC cost == =ci à
cos of
Y
La déviation est proportionnelle à chaque instant à l'intensité du corrant, el
SIT
le coefficient de proportionnalité est le même qu'en courant continu. Cor1me ce
résultat est indépendant de la période, on peut l'appliquer à la fois at: terme
fondamental et aux harmoniques qui constituent un courant périodique
ER
| quelconque : les variations dela déviationreproduisent fidèle-
ment les varialions de l'intensité, même si le courant west
pas sinusoïdal, et leur enregistrement donne la forre du
NIV
et de lentilles fixes, l’image d’un arc électrique sur une plaque photographique
mobile, La période propre est de l’ordre du dix-millième de seconde, la résis-
AS
Y
oscillant : maté-
que les oscillographes à système
Signalons d’ailleurs e plus guère au-
moins employés : on n’emploi
AR
riel sont de moins en cathodiques ($ 378), qui permettent de
es
jourd’hui que les oscillograph dues à l'inertie de l'équipage
complètement des limitations |
s'affranchir
R
mobile. produit par
ons, dans le champ alternatif cos wf, un
305. Courants induits. — Plaç
LIB
alte rnat if d'in tens ité i = I
un courant
un circuit C parcouru par C'es t le siège d’une f. 6. m. d'in te un très
duction alter-
circuit C’ : ce circuit
second s'il compor
valeur efficace très élevée,
native, qui peut avoir une prin cipe des tran sfor mateurs, que nous
: c'est là le
ITY
grand nombre de spires TT
étudierons au chapitre XL. il est parcouru par un courant alternatif 3’ de
Si le circuit C’ est fermé, électrodynamiques
i, et est soumis à des forces
même période que le courant s l'ex périence connue
RS
ant À sur le courant i’. Dan
par j'ac tion du cour cons titué par une
produites C est
d'Elihu Thomson, le circuit par un anneau de cuivre
sous le nom d'expérience C'
de fer doux, et le circuit
bobine verticale à noyau : quand on fait passer
le courant
IVE
ité du noyau
qu’on enfile sur l'extrém tate que l'anneau est repo
ussé avec une
dans la bobi ne, on cons
est importante,
expérience
le projeter en l'air. Cette es,
alternatif
force assez grande pour forc Fo
possibilité deproduire des
parce qu'ellemontre la AE c”
UN
_des sens
de réaliser des moeurs, Œvecmême,
et par conséquent mobile es fermésur lui-
appareils dont lé circuit l'extéricur (cf. $ 310)
;
courant de
et ne reçoit aucitni ons som-
er quelques indicati
L
donn
aussi allons-nous .
maires sur sa théorie. sur les
RA
ind uct
ité ? du courant uit C’ une
variations de l'intens circ
nt dans le
le circuit C produise # = M dijt, dont la
f 6. m. d'induct ion di / dt, et
CE
Sa
nt, en quadratur
qui est, par conséque ui anneau
le circ uit C’, constitué par
courant à ; dans de la résis-
résistant, les effets Fic. 364.
I/
les caractéristiques du
par le cour ant alte rnat if dansle cireuit Cuit: C'.
ortée du cire
du fait de la présence
euit C sont modifiées 31
pRUMAT. 4° éd.
Fu ALU I _
. doté
ape ss iv 1 Ge he ai
478 ACTIONS ÉLECTROMA GNÉTIQUES
nu immobile :
Elles sont d’ailleurs modifiées, même si l'anneau C' est mainte
dans le cir-
et si sa résistance est négligeable. En effet, le courant 1! produit
Y
f. é. m. d’induction, — Mdÿ’ / dé, qu’on doit ajouter à la £. 6. m. de
cuit Cune
AR
s 7 eti’ sont
self-induction — J,dÿ / di ; dans le cas envisagé, les deux courant
tion,
en opposition de phase, et il en est de même des deux f. 6. m. d’induc
contrair es. On peut dire que la f. é. m.
qui sont à chaque instant de signes
R
a pour effet de diminue r la f. é. m. de self-in duction ,
d'induction mutuelle
on
et que l'effet d'une induction mutuelle est équivalent à l'effet d'une réducti
LIB
de la self. Si la différence de potentiel aux bornes de la bobine C est maintenue
constante, l'intensité efficace du courant qui parcourt cette bobine est aug-
mentée quand on enfile l'anneau C’ sur le noyau : on le vérifiera facilement
à l'aide d’un ampèremètre thermique.
Y
On pourra rapprocher, du raisonnement fait ici lorsque le circuit C' est
SIT
parcouru par un courant entièrement déwatté, celui que nous ferons, dass :
l'étude des transformateurs industriels ($ 448), lorsque le circuit C’ est par-
couru par un courant presque entièrement watté : là encore, l'existence du
courant i’ dans le circuit C’ angmente l'intensité efficace du courant : dans
ER
le circuit C. : |
NIV
di = Loos, i,=
AS
deux circuits consécutifs de l’altemateur, tels que AB, et A:B; (fig. 365);
présentent entre elles une différence de phase de x / 2 ; les f. é. meactés
qui sont fournies par les circuits A/B, et A,B, sont en opposition de phase. |
BC
Y
sont identiques, ils ont même inten 6. m. e,et &. De tels courants
les deux f.
même différence de phase 7/2 que
AR
LE D,
R
LIB
+, 6 & D
Y
Fr, & o
a x
SIT
0 Fr ER D
Fio. 365.
t être
3 leurs intensités à l'instant é peuven
NIV
identiques,
et un fil de reto ur FA. Si les trois circuits sont triphasés,
fil d'aller B,D, e de courants
t forment un systèm
les courants qui les parcouren représentées par Îles formules :
peu ven t être
dont les intensités
NT
télégraphiques
Je retour de plusieurs lignes
De même qu'on peut assurer uniq ue, de mêm e on peut
la terre, formant un conducteur de retour basé s ; on réu-
par trois courants trip
fils de retour des
réunir en un seul les trois respondantes des trois
I/
EE +
eux des
Mae MoMsJ qui font entre
.
.
urs de mêm e long ueur
1 , OM,
par des vecte ngle équilatéral, et leur
de 27 Î 3; la figu re qu'ils forment est un tria
angles courant, cf
BC
ru par aucun
fil de retour ff nest parcou |
somme OM est nulle. Le
peui être supprimé. de
age en étoile.
décrire est appelé le mont entre deux
e que nou s ven ons —v,
Le mont ag
ouverts, la dif férence de potentiel v,
Lorsque les circuits sont
480 ACTIONS ÉLECTROMAGNÉTIQUES
Y
dans les deux circuits correspondants de l'alternateur. Représentons grapli-
quement les trois f. 6. m. «1, &, es, de valeur efficace commune F4 (f£. 368) :
AR
u F F
R
LIB
B2
2 E &
Y
D fs
SIT
DTA f f’
Fic. 366.
° , , .
ER > > >
elles sont représentées par trois vecteurs OB,, OB,, OB,, de longueur Æ,
. , . —> >
faisant entre eux des angles égaux à 27 / 3. La différence OB; — OB: est le
NIV
B;
LU
avances
RA
/
NT
CE
: >
vecteur BB, : les différences de potentiel entre les fils sont représentées par
I/
. > >
les vecteurs B,B;, B,B, et BB, qui sont les trois côtés d’un triangle équila-
AS
trois fils EF qui amènent les courants triphasés. On établit ainsi entre
Zeurs extrémités des différences de potentiel triphasées : s'ils sont identi-
ques, ils sont parcourus par des courants triphasés, dont on calculera .faci-
lement les intensités dy To 2 Si l’on connaît les différences de potentiel
entre les fils et les caractéristiques des circuits. Les intensités des courants.
TOURNANTS ° 4SI
CHAMPS
t, d'après la première loi de Kirch-
qui parcourent les trois fils F,, Fo et Fson lera par Ja méthode graphique -
les calcu
off, d9 — dy Ÿ8 — d1 CE 1 — ä, : on
Y
courants 4 42 %a par les trois vecteurs
(fig. 370), en représentant les trois
AR
— > >
OM, de longueur I; les courants dans les « fils sont représentés
OM,, OM,
: la figure montre immédiatement
> >
R
LIB
ia
2-1,
F
Y
SIT
F2
ER
M, T3-h
Fa
- Etc. 370.
NIV
Is. 369. ‘
un système de cou-
équilatéral et représentent
qu'ils forment un triangle
cace Ie V3 O).
rants triphasés d'intensité effi
LU
couranté poly-
mportance industrielle des
307. Champs tournants. — L'i de réaliser des mot eurs parti-
provient de la possibil ité qu’ils offrent magnétiques
phasés champs
stes, grâce à l'emploi des
RA
senter par : Hi = H: = Gi =
mp dirigé suivant Oy, t au
produit en O un cha de la même façon par rappor
s, et disposées
AS
Y
H: = H, = GI cos, Hy = H, = GIsinor.
AR
Son intensité H est :
H = VER + Hi = GI,
R
et il fait avec Ox l'angle « donné par :
LIB
° tan, a =
g H:
2 tngot . , x = of.
Y
Le champ magnétique créé en © par les deux bobines fixes parcouriics par
les courants diphasés a une intensité X constante, et sa direction tourne avec
SIT
ER
NIV
LU
RA
NT
CE
$ F10. 377.
FIG. 372.
ants triphasés :
3 $ 3
On les fait passer respectivement dans trois
bobin
occupant des positions qu'on peut déduire les unes esdes identiques B;, B2, By.
BC
tions de 27/3 autour d’un axe Passant autres par des rota-
par le point © (fig. 372). Les champs
€ dirigés suivant 3 axes OA,, OA,, OA»,
faisant entre eux des angles égaux de 27/3; ils ont même valeur
maximum CI,
de phase égales à 2r/3.
CHAMPS TOURNANTS 483
nt { par le vec-
Considérons le premier de ces champs, représenté à l'insta$ 286) comme la
Y
vecteur peut être consid éré (cf.
teur OH, = GI cos of : ce
OM, et OM’,, de gran-
somme 204, (fig. 372) des projections des deux vecteurs
AR
s avec la même vitesse angulaire w, et
‘deur-G1/2, tournant en sens inverse la direction OA;
dont la direction est confon due à l'insta nt # = 0 suivant
É, est la résultante des
il revient au même de dire que le champ alternatif OM, et OM". Considé-
R
deux champs tournants représ entés par les vecteu rs
LIB
: il est aussi la résultante
ee
rons maintenant le champ H, dirigé suivant OA, grandeur GI/2, dont les
de même
de deux champs tournants de sens inverses, à l'instant é = T/3; comme
entre elles et avec OA,
directions sont confondues temps égal
parcourt dans un
l'angle 2x/3 de OA, avec OA, est précisément
Y
deux champs qui tourne dans le sens positif est représenté
à T/3, celui de ces es
SIT
considéré pour le champ Hi,
à l'instant # par le même vecteur OM; déjà rique de OM, par rapport
symét
l'autre est représenté par le vecteur OM',
de
somme de deux champs tournants
à OA,. De même le champ H, est la ER
dans le sens positif est re-
tourne
sens inverses d'intensité GI/2 : celui qui précédents, tandis que celui qui
que les
présenté par le même vecteur OM, ue
senté par le vecteur OM’, symétriq
tourne dans le sens négatif est repré
NIV
|
de OM, par rapport à OÂs —> > es +
faut
résultant H = Ha + Ho + Hs, il
Pour former à l'instant # le champ de définir : trois d'entr e eux —
nous venons
faire la somme des 6 vecteurs que triangle équila téral et
aux 3 côtés d'un
LU
OM'y OM» OM's — sont parallèles sont confondus entre eux : le champ
ont une somme nulle; les trois autres
,
longueur
OM dirigé suivant OM, dont la
résultant Fit est donc un vecteur e le vecteur OM,
e 3G1/2; il tourne, comm
RA
OM = 30M3 a la valeur constant if, et passe sur les trois dire ctio ns
posit
avec la vitesse angulaire « dans le sens 2T/3. Les couranis triphasés, comme les
OA: OÀ, aux insta nts o,T/3 et
OA,,
d'ailleurs tous les courants
courants diphasés, comme
NT
tournant sur un
308. Action d’un champ
où existe un champ
aimant. — En un point O,
H et de vitesse
I/
nt d'intens ité
magnétique tourna
ants polyphasés de
angulaire @o» CTÉÉ Par des cour un aimant per-
AS
plaç ons
fréquence v9=©0 / 2° a pour
dont le moment magnétique
manent,
qu’il tourne, autour du
grandeur. M, et supposons une vitesse angu-
UI
> >
à l'instant ? = 0, H et M leurs directions
BC
ae, H) = &. JLes différents vecteurs font entre eux les angles :
Boo, Goo, GE) = BEN) + Mol + Bobi) = (000)
Y
à
AR
‘ :
Le champ magnétique H produit à l'instant £ sur l’aimant M> un
coupleT,
dont la valeur, comptée positivement dans le sens de la rotation du champ,
R
est 5 |
T= ME sin (M, H) = MH sin{(o,— @) t + «].
LIB
Si les vitesses angulaires w et wysont différertes, ce couple, alternativemen
positif et négatif, est alternativement moteur et résistant; sa
t
valeur moyenne
est nulle, et il ne fournit au total aucun travail.
Y
S l’aimant est lancé, dans le ‘sens de rolalion du champ, avec
une vitesse
SIT
angulaire inférierre à @o, Où s'il est lancé en sens inverse
avecunevitesse angit-
laire quelconque, et si son mouvement n’est bas enirelenu par une
force extérieure,
sa vitesse se ralentit peu à peu par l'effet des frottements, et il finit
complètement. par s'arrêter
ER
Si l'aimant est lancé, dans le sens de rotation du champ,
—.
avec une vitesse
angulaire o égale à os, c'est-à-dire si les deux rotations sont synchro
> >
nes,
NIV
du champ tournant
est susceptible d'entretenir son inouvement,
el snême de vaincre
un couple résis-
tant appliqué à l'airrant. _ |
C'est le principe des moteurs synchrones (cf. chap. | |
NT
: _
Soit l', la valeur du couple résistant, produit
par les frottements et par les
machines entraînées par le moteur : le retard
« se fixe à une valeur telle que
le couple moteur, =MH sin «, Soit égal àll,.
Supposons que, pour une raison
I/
Y
couple résistant une valeur supérieure
moteur, c’est-à-dire si l’on donne au , l'aimant se
AR
le couple moteur
à la valeur maxima MH que peut atteindre he.
s'arrê te : on dit que le moteu r se décroc
ralentit et
mouvement de l’aimant.
R
309. Forces électromotrices induites par le de l’éner-
provient évidemment
__ Le travail fourni par un moteur synchrone
LIB
tée par les coura nts polyp hasés dans les bobines qui
gie électrique appor ant à travers ces bobines
par l'aim
créent le champ tournant. Le flux envoyé d’ind uction polyphasées qui
et y crée des f.é. m.
varie au cours de la rotation,
du moteu Il résulte du théorème
r.
représentent la force contre-électromotrice
Y
mènes d’induction et les phénomènes
général sur la corrélation entre les phéno
par le couple moteur est à chaque
électromagnétiques(1) que le travailfourni par les forces contre-électromo-
SIT
bée
instant égal à l'énergie électrique absor e ins-
: bien enten du, cette énergi e ne se partage pas également à chaqu
trices nt la valeu r totale
n'est qu’en prena
tant entre les différentes bobines, et ce qu'on trouvera que les différents
ER
e
de l'énergie pour une période entièr au
nts qui const ituen t le systè me de courants polyphasés apportent
coura
moteur des énergies égales. ts
romotrice induite dans un des circui
NIV
a COS x. Quand
phase oest égale à x, et on le moteur tourne à vide et que la
puis-
valeu r absolu e, et quand
diminue en en quadr ature avec le coura nt.
Ja f. 6. m. est
sance consommée est nulle, moteur, et faisons
hasés qui alimentaient le
NT
Y
transfor-
mation réversible de l'énergie mécanique en énergie électrique, et réciproquement
:
AR
la force électromotrice d'induction a toujours la même valeur efficace;
seule sa
différence de phase © avec le courant varie, en mème temps que l'angle
« dis inc
ment magnélique de l'aimant et du champ tournant créé Par les bobines
: dans
R
lefonctionnement moteur, on a sin « > o ef cos o < O; dans
le fonctionnement
générateur, on a sin « < 0 et cos» > 0.
LIB
310. Action d’un champ tournant sur un circuit
fermé. — Plaçons
en O (fg. 374), dans le champ tournant d'intensit
éH et de vitesse angulaire,
Y
un circuit plan C, de surface S, de résistance
r, de self-inductance IL,j supposons que son
SIT
plan contienne l'axe autour duquel tourne
le champ magnétique, et tourne lui-même
autour de cet axe avec une vitesse angu-
ER
laire ©. Choisissons sur le circuit un sens
-positif pour compter les f, 6. m. et les cou-
rants; nous choisissons par à même, d’après
NIV
comptée
positivement dans le sens de la
rotation du champ, est 0 = (5 — «) Ë + « ; le flux du champ H
le circuit C est D = SH cos 0, à travers
et laf . 6. m. induite dans le cadre a pour.
RA
valeur : .
6e — À = SG — 0) sin(— (a
0) # s+ el,
NT
1 = SE (oo) tang
= Lo o 6),
PET (00 — 0 ?
AS
Y
_ signant par D, = SH le flux maximum à travers le cadre :
AR
Tn = 22 SI SH (o9—
coso = 2= SH VFET «) E
Go— | /L + (Gy— 0)
FE
R
1 _Pérlo — 0),
Tar+léjo—co)
LIB
sens que le champ, avec une vilesse
Lorsque le cadre iourne dans le même
dont la valeur
angulaire inférieure (w < &$), îl est soumis à 4n couple moteur principe des
fournir du travail : c'est le
moyenne west pas nulle, et il peut
Y
aucun
moteurs asynchrones, dans lesquels le circuit mobile ne reçoit
SIT
courant de l'extérieur.
la vi-
Pour étudier la variation du couple moyen I, en fonction de
» D
2° en posant
angulaire w, nous l'écrirons sous la forme Ty =
- :
tesse ER
+ + Æ (wo — &). La quantité y est la somme de deux termes,
77 69 — &
dont le produit est constant; elle est minima quand ‘les deux termes
NIV
valeur absolue.
change de signe en gardant 1a même de l, en fonc-
la courbe qui représente les variations
construire (fig. 375)
croît jusqu'à un maximum
- tion de w 2 le couple part de Oo pour & =—,
2
jusqu’à o quand © croît
RA
les frottement
r lo représenté par le point B ; silo
au repos, il est soumis à un couple moteu
à I7, il se met en mouvemen t dans le sens de la rotation du
_est supérieur ement reste sur l'arc BMP de la
champ. Tant que le point figuratif du mouv
UI
Y
du cadre tournant est toujours inférieure à celle du synchronisme, c£ Liti est
AR
d'autant plus inférieure que la charge est plus forte. Pour la charge maxima,
en
+
R
ét
Y LIB
SIT
ER
NIV
LU
RA
{Fic. 375.
NT
ses
la différence | relative
: 20
— 7 2
Ÿ est égale r
à La,
. 0
. % * NOUS verrons que, dans les
-
moteurs industriels, dont le circuit tournant comporte un
noyau de fer doux,
CE
: 21405 Los
On voit qu'on augmente sa valeur en introduisant dans le circuit mobile
une résistance supplémentaire : la courbe en pointillé de la figure
AS
375 repré-
sente la variation du couple moteurl', pour une résistance du circuit mobile
cinq fois plus grande que celle qui correspond à la courbe
en traits pleins.
UI
Y
une expression de la forme :
AR
ÿ = 1 sin (0 — g) + I’ sin (0° — 9°).
deux
être calculées en considérant les
Les quantités I, I’ @ et ge! peuvent
R
qui relie
elle le cour ant tèl a
champs séparément, car l'équation différenti l'instant £ par la superposition
ant prod uit à
LIB
f. é. m. e est linéa ire, et le cour
produiraient séparément à cet
de deux f. é. m. est la somme des courants que
instant les deux f. . m. agissant seules, £ par le champ résultant est .
à à l'instant
Le couple exercé sur le courant
Y
9°)
p = SiH sin6 + SiH’ sin 0’=sin SIH sin 0 sin (0 — g) + SI'Hsin0’ sin (0° —
0 sin (0° — &).
+ STH' sin 0’ (0 — ç) + SLH sin
SIT
les valeurs
avec des périodes différentes:
Mais les angles 0 et 0’ varient sont nulles, et le couple moyen se réduit
ER
termes
moyennes des deux derniers es : le couple moyen
ennes des deux premiers term
à la somme des valeurs moy est égal à la somme
champs tournant en SENS inverses sant séparément.
_ produit par l'action de deux cham ps agis
produiraient ces deux
NIV
h__à
CE
}
Fig. 375 bis.
ple résultant
cuit est immobile, le cou
I/
ati f, Si le cir
pulsation du cha mp alt ern est soumis, de la
s s’il est jancé ave c une vitesse « voisine de ou, il élevé, repré-
AS
susceptibles de _. |
le. mis à deux champs alter-
un artifice convenab pposons Je circuit C sou
sec ond exe mpl e, su valeurs maxima À
Comm e
tan gul air es, de même pulsation &,, de amps
phase +. Chacun de ces ch
natifs de direction s rec
une différence de
et h', et présentant entre EUX
489 ACTIONS ÉLECTROMA GNÉTIQUES
peut être décomposé en deux champs tournants invers
es, de grandeurs
h]2 et }'[2, et la figure 375 bis, représentant la positi
on.des vecteurs à l'instant
où le champ 4 est maximum, montre que les deux
Y
champs qui tournent avec
la vitesse + «, présentent entre eux une différence
de phase r/2 — 4, tandis
AR
que ceux qui tournent avec la vitesse — «, prése
ntent la différence de phase
7/2 + ÿ. Ajoutons alors par la règle de Fresne
l les champs qui tournent dans
le même sens : le circuit est soumis à l'action
de deux champs tournants de
R
sens inverses, dont les intensités sont donné
es par les relations :
LIB
BA
Be(+ (7ON +alpp.
ang me
JAN Ah.
(4 (Eng
Jan:
Y
réduire à son premier terme r? le déno
minateur de la formule établie au para-
graphe précédent pour le couple moye
SIT
n; en posant S?/2r = 2A, l'applicat
de cette formule aux deux champs tour ion
nants donne pour le couple résultant
:
D= 24 (04 — à) Hi? — 2A (0, + ©) Hi — 2A
04h" sin 4 — Ac (H? + 42).
ER
Le dispositif que nous venons d'étudier
à induction, qui sont à peu près les seuls est, en principe, celui des compteurs
la pratique, depuis que les distributions compteurs d'énergie employés dans
NIV
d'éne
€2 Courant alternatif, Le conducteur mobil rgie se font presque uniquement
les courants 5, est un disque de cuivr e, où se développent par induction
e placé dans l'entrefer d’électro-aimant
s
LU
RA
lé de ÿ = r/2—osurle champ 4. Un
Permanent produit un couple d'a
mortissement — Bo (cf. $ 221), aimant
la vitesse de régime est donnée de sorte que
par la relation :
CE
— Bo + 240,hh° Sin ÿ —
Ac (42 + h?)= 0 OU _w— E 22e CRE)
Dans la pratique, la tension E est
I/
R
COURANTS DE HAUTE FRÉQUENCE
LIB
I, — PRODUCTION DES COURANTS DE HAUTE FRÉQUENCE
Y
SIT
amorties. — Les premiers courants de haute fré-
311. Oscillations
s par la décharge
quence obtenus ont été les courants alternatifs produit
d'un condensateur dans un circuit de faible
au
résistance, Nous avons étudié ces courants
ER
paragraphe 234 (3°); ce sont descour ants
dont les variations de.
pseudo-périodiques,
repré-
l'intensité en fonction du temps sont
NIV
à celle de
sentées par des courbes analogues
la figure 376.
l'un
La figure 377 indique le’ schéma de
peut employer pour leur
LU
self-induction L, formée
et on le décharge dans un circuit comprenant unede décharge est interrompu
le circuit
de quelques spires de gros fi! de cuivre: par un éclateur EE’, formé de
deux sphères métalliques placées à
NT
Y
de sa valeur primitive, et on peut consi
dérer que la décharge est terminée.
Si, par exemple, le fonctionnement de
AR
la bobine chargele condensateur 50fois
Par seconde, on aura dans le circui
t oscillant 50 trains d'oscillations
amorties, durant chacun 1/1.000 de seconde, et
séparés par des intervalles
R
courbe représentant l'intensité en fonct
ion du temps a la forme représenté
LIB
schématiquement par la figure 378 e
: les étincelles jaillissent aux insta
nts
Y
RE
SIT
lp ; Ve. t
F1c. 378,
ER
représentés par les points O, O; O4 et donne
train d’oscillations OA, OA, OA, nt naissance chacune à un
…
Les courants ainsi obtenus dans le circuit de décha .
NIV
Peuvent fournir par induction dans d'autres rge, ainsi que ceux qu ils
circuits, soit directement, soit après
Propagation des ondes qu'ils créent (Télégraph
ie
ment Parler des courants allernatifs. Leur intensans fil), ne sont pas à propre-
sité n’est pas une fonction
périodique
LU
re du circuit :
T = 2x VLC.
L'importance de cette formule a conduit
I/
le nombre c, = = ($ 270), et on a :
t= 27 \/ L2) ou [ms
CL nes
BC
PRODUCTION DES COURANTS DE HAUTE FRÉQUENCE 491
: L'expérience peut être considérée comme une mesure du rapport des unités
c : la vérification de la formule résultera de l'accord des nombres aïnsi obtenus
Y
avec ceux que fournissent les autres méthodes. . .
AR
On peut déterminer # en examinant l’étincelle au miroir tournant : son
éclat est maximum en même temps que l'intensité du courant, et elle s'éteint
quand le courant s’annule. On observe une série de taches lumineuses sépa-
R
. rées, qu’on peut photographier, chaque période correspondant à deux taches.
On mesure la vitesse de rotation du miroir, sa distance à la plaque et l'inter-
LIB
valle des taches, et on peut alors calculer la valeur de la période. Si le miroir
peut tourner à 500 tours par seconde, et si l’on place la plaque photographique
à 1 mètre du miroir, on peut mesurer des périodes de l'ordre de 10"? seconde,
correspondant ‘chacune à une longueur de l’ordre du demi-millimètre sur
Y
la plaque. . | :
La formule théorique a toujours été vérifiée d'une façon satisfaisante par
SIT
les expériences : les valeurs trouvées pour le rapport © ont toujours été com-
prises entre 2,9 et 3,1.101 C.G. $.,et les meilleures déterminations ont donné
des valeurs qui ne diffèrent pas de plus de 1/100 de la valeur 3. 10° donnée
ER
par les autres méthodes.
le calcul des self-induc-
Il est difficile d'espérer une précision meilleure :
incertitude, due au. fait que leur
tances présente toujours une certaine
conducteurs ($ 230);
NIV
valeur dépend de la répartition des courants dans les aux faibles capa-
d'autre part, pour les très hautes fréquences, correspondant pas négligeable.
self peut n'être
_ cités,la capacité des fils qui constituent la
la formule T = 27 VLC est bien vérifiée par
Aussi considérerons-nous que
LU
c'est leur emploi qui a permis la plupart des onie progrès récents de la télégraphie
la téléph sans fil. |
sans fil, ainsi que la réalisation de est celui de l'arc chantant.
Le premier procédé qui a permis leur obtent ion
CE
Y
respondant : d’où le nom d'arc chantant donné au dispositif ; en réduisant
Let C, on peut réduire la période jusqu’à dépasser la limite des sans percep-
AR
tibles, et on peut obtenir des fréquences de l’ordre de 100.00,
On peit comparer les oscillations électriques d’un circuit aux vibrations
élastiques d’un diapason. On comparera lés oscillations amorties aux vibra-
R
tions qu’on obtient en excitant le diapason par un choc, et les triins d’oscil-
LIB
lations amorties obtenues par le montage du paragraphe 311 au: séries de
vibrations qu’on obtienten frappant le diapason avec un marteau à des inter-
valles réguliers, assez espacés pour qu'il ait le temps de revenir au rcpos entre
deux séries de vibrations. Quant aux oscillations entretenues par l'arc chan-
Y
tant, on les comparera aux vibrations du diapason entretenues par le frot-
tement d'un archet.
SIT
On sait d’ailleurs que ce n’est pas là le procédé d'entretien habituellement
employé pour le diapasor : le procédé usuel consiste à placer.entre sex branches
une bobine, dans laquelle on fait passer le courant d’une pile au nxyen d’un
ER
contact commandé par le mouvement même du diapason. On emsrunte au
‘ C ._ Mouvement un peu d'énergie pour
manœuvrer le contact ; mais le cou-
NIV
UI
Y
taillée, placée entre les armatures du condensateur du circuit oscillant. Les
lampes à trois électrodes servent alors à la fois à amplifier les oscillations
AR
électriques et à restituer au quartz, par le jeu des forces électrostatiques qu'il
subit, l'énergie nécessaire à l'entretien de ses vibrations. Comme dans le dia-
pason entretenu, la fréquence est très sensiblement la fréquence propre du vibra-
R
teur mécanique oscillant librement; si les réactions des oscillations électriques
sur les oscillations mécaniques ne sont pas trop fortes, elleestindépendante des
LIB
caractéristiques du circuit oscillant (cf. $ 321) : il y a là une différence essen-
tielle avec l’arc chantant ou l'oscillateur à lampes sans quartz, dans lesquels
la période des oscillations est la période propre du circuit oscillant.
. Signalons enfin qu'on a pu construire des alternateurs à haute fréquence
Y
(8 441), donnant des f. 6. m. dont la fréquence atteint 20.000. Ici encore, la
SIT
fréquence est indépendante des caractéristiques du circuit oscillant; elle ne
dépend que de la vitesse de rotation de l'alternateur.
314. Courants induits par les courants
ER de haute fréquence. — Au
‘voisinage d'un circuit P parcouru par un courant de haute fréquence existe
un champ magnétique al- :
ternatif de mêmefr équenc e: E
NIV
lâche. Le
On réalise quelquefois l'accou-
plement de deux circuits par le
BC
RY
les deux circuits ; on doit tenir compte, dans le calcul des f. 6. m. d’irduction
qui existent dans les conducteurs AD et DB, parcourus par les courants ;
et : — i', à la fois de leur self-induction et de leur induction mutuelle.
RA
Enfin, l'accouplement peut être réalisé par influence électrostatinue, sui-
vant, par exemple, le schéma représenté par la figure 382. Les deux points AA',
réunis au sol, sont constamment au potentiel 0 ; le courant de haute fré-
LIB
quence qui parcourt le circuit P se dérive en partie, par le condensateury,
dans le circuit $, et y entretient des oscillations. Si la capacité + est faible,
. le courant ainsi dérivé est
8 fr petit par rapport au cou- -
Y
A rant primaire, et le cou- .
T | . plage est lâche ; si la capa-
SIT
TTC cité y est grande, l& cou-
{|
s plage est serré.
À A ER L'accouplement jar in-
Fc. 382. duction mutuelle se prête
: | | | particulièrement à i'obten-
tion de différences de potentiel très élevées : c'est dans ce but qu'il a été
NIV
employé pour la première fois par Tesla. Il produisait, à l’aide d’une étin-
celle EE’ (fig. 383), des oscillations amorties dans un circuit dont !: self,
formée de quelques spires de gros fil de cuivre, constituait le primaire L d’un
transformateur ; le circuit secondaire $, formé d'un grand nombre de spires
LU
de fil fin, entourait les spires primaires, et le tout était placé dans une cuve
remplie d'huile isolante. |
Avec le dispositif de Tesla, o n obtient, entre les extrémités AB du circuit
RA
du circuit, un tube à gaz raréfié, sans électrodes, placé entre deux plateaux
communiquant avec À et B, s’illumine par l'effet des courants qu’y produit
le champ électrique alternatif. Il est assez remarquable que les oscillations
UI
Y
circuits Cet C’ couplés; la production d'un le circuit
le passage d'un courant alternat if i’ dans
cuit primaire C provoque
AR
le circuit primair e, et modifie
secondaire C’ ; le courant secondaire réagit sur et nous aurons
ce phénom ène ($ 305),
ses propriétés. Nous avons déjà signalé
s de basse fréquence,
l'occasion d'y revenir, en ce qui concerne les courant est particulièrement
IBR
Son étude
dans l'étude des transformateurs industriels.
fréquence, dont la fréquence. :
importante dans le cas des courants de haute
caractéristiques du circuit où ils se
est le plus souvent déterminée par les
ire peut avoir pour effei de modifier,
produisent . a présence du circuit seconda
YL
la période du courant primaire.
non seulement l'intensité ei la phase, mais encore couplés par induction mu-
C et C’,
Considérons deux circuits distincts,
alternat if soit produit dans le circuit C
tuelle, et supposons qu’un courant
à lampes le courant secondaire ?’
SIT
;
par un arc chantant où un oscillateur — Mdi’{di
une f. €. m. d'induction
réagit sur le circuit primaire C en y créant mutuelle M des. deux circuits
l'induc tance
qui devient négligeable lorsque les oscillations éntrelenues dans
lâche,
est assez faible. Si le couplage est ER ;
par. la présence du circuit secondaire
le cireuit C ne’sont pas modifiées primair e. Les courant s
propre T du cireuit
elles ont pour période la période pé-
quelles produisent par inducti on dans le circuit secondaire C’ ont pour
NIV
que le coup
de la période connue T
Supposons maintenant _
de deux circuits couplés. —
316. Résonance ant un alter-
le circuit primaire C en y plaç
CE
ateur, l'in
constante la f. é. m. de l'altern inégaux, POUT Lo= Tict To T2; ces deux
passe par deux maxima , en général
lage estserré.
AS
ent
les deux périodes Tet Te tend ctivement des
facil e de se rend re compte qu'on obtient effe
circuits, et il est
lorsque la période de l'al ternateur passe
maxima de l'intensité secondaire To passe par la valeur T, le circuit
pri-
BC
RY
de l'inten-
variations
_ qu’elle produit. Lorsque T, passe par la valeur [’, les ntent aucune particu-
coura nt i et de la f: 6 m. — Mdi / dt ne prése
. sité du
résonance sur la f. é. m.
larité : mais le circuit secondaire, de période TT”, est en
RA
T, et l'inte nsité effic ace du coura nt secondaire passe
— M di / dt de période
par un maximum. |
ts sont en résonance,
Lorsque le couplage est lâche et que les deux circui
LIB
onaT,=T,=T=— TT; quand To varie, on obtient, pour la valeur T, =
dans tous les autres
= T',un maximum unique, beaucoup plus accentué que
valeu r, on réüui t à la fois l'intensité du
cas, puisqu'en s'écartant de cette
ire et l'inte nsité du coura nt secondaire produ it par un cou-
courant prima
Y
rant primaire donné. .
considérer
En résumé, si Le couplage des deux circuits est serré, on doit les
SIT
en résonance sur l'alternateur ; «ti voi-
conne un ensemble, qu'on doit meltre
“arable
sinage de l'une des périodes de résonance, l'acuité de la résonance est con:
circui t. Si le coupl age est lâche, on doit relire
à celle que donnerait un seul ER eur, et ii réso-
séparément chacun des deux circuits en résonance sur l'alternat
it.
nance peut être beaucoup plus aiguë que celle que donnerait un seul cireïs
NIV
étudie
317. Oscillations amorties dans les circuits couplés. — Si l’on
en tenant compte de l'amor-
les oscillations libres de deux circuits couplés,
ent
tissement des deux circuits, on trouve que les courants qui se supernos
courants pseudo-périodiques, dont les périodes et les décrémen ts sont .
LU
sont des
en général différents ; si les amortissements ne sont pas trop forts, les pseudo-
périodes diffèrent peu des périodes T, et T, qui correspondent à des aimortis-
sements nuls. oo ee ‘ | | L
RA
Dans le cas du couplage lâche, les périodes T et T, sont les périodes propres T
et T' des deux circuits, et les décréments sont leurs décréments caractéristiques à
et #': Si le cifcuit secondaire C' est plus amorti que le circuit primaire C,
NT
(3" > 8), ses oscillations propres, de période C’,s’amortissent beaucoup plus vite
que les oscillations forcées, de période T, qui y sont produites par le courant.
primaire, et au bout d’un certain temps, ces oscillations forcées subsistent
seules. C'est ce qui se produit lorsqu'un circuit à oscillations entretenues
CE
agit, par un couplage lâche, sur un autre circuit, qui possède nécessairement
un amortissement : le problème est alors le même que le problème des oscil-
lations forcées étudié au. paragraphe 302, et nous avons donné au para-
I/
daire C’, ce sout les oscillations de période T” qui subsistent seules au bout
d un certain temps. C'est ce qui se produit lorsqu'on fait agir, sur un cir-
cuit C’ de résistance faible, un circuit C où l’on crée, par une étincelle,
des oscil-
UI
Y
dans
En réalité, il y a tout de même eu circuit C’ que
uné grande amplitude dans le
est avantageux, pour obtenir e plusieurs
AR
ux, si l'on donn
comme il est avantage
leurs impulsions s'ajoutent, même phase de son mou vem ent : où
de les donnerà la
au pendule, période
chocs
réso nanc e, en donnant au cireuit C la même C' sur
mnetira les deux circuils en circuit
IBR
que Ja réso nanc e du
qu'au circuit C’. On rema rquera d'ailleurs
ë ; l'existence d'une
cireuit C ne peut pas être aigu
les oscillations amorties du d'ét abli ssem ent du régime des
303) que le temps
résonance aiguë suppose (& et il ne peut en être
par rapport à leur période,
oscillations forcées est long
YL
men t.
produit disparaît rapide
ainsi si la cause qui les ée avec un couplage
L'excitation par cho c peut également être employ C ne joue plus :
j'ét ince lle primaire est éteinte, le circuit
serré, car, Jors que re. Les quelques oscil-
oscille avec Sa période prop
SIT
aucun rôle : le secondaire d'énergie au circuit C’.
nissent alors davantage
lations du circuit € four
1. — MESURES EN HAUTE
ER FRÉQUENCE
— Avant d'étudier
amplification.
318. Détection et
if de haute fréquence,
t de mes ure r l'in tens ité d’un courant alternat
permetten
x qui per-
nous étudierons Ceu
déc eler son existence .
LU
. mettent de inten-
son
dans un circuit quand que nce,
En bas se fré
sité est faible. est
comm od e
le procédé le plus le
RA
rapport à cell
_ faible par
éphone sont
membrane du tél
Les seuls ap-
sans action sur elle.
CE
ent directement
pareils qui soi
au pas sag e d'u n courant
sensibles t les ap-
son
® de haute fréquence s. leur
I/
RY
ive, le courant 2
ne passe que pendant la moîtié de Ja période ‘
potentiel alternat
correspondant à ce sens.
On construit la caractéristique du
RA
détecteur en établissant entre ses
bornes des différences de potentiel
Va —-Vg continues, et en mesurant,
LIB
pour chaque valeur de Va — Vo, l'in-
tensité 7 du courant qui le traverse.
pointe positive pointe nègetive La caractéristique d’un déiccteur à
j°
MY" galène (fig. 385) se compos: de deux
Y
Fic. 385. - | droites, se raccordant très sensible- -
ment à l'origine : on peut dire que,
SIT
4 lorsque la pointe est négative, le détecteur se comporte comme une résistance
faible (de l'ordre de 1.500 ohms) et que, Jorsqu” elle est positive, il se comporte |
comme.une résistance forte (de ER
l’ordre de 15.000 ohms). 8:
Pour rechercher si un cir- ; ]
cuit est parcouru par un cou- Ÿ_D
NIV
—
A et B de ce circuit (fig. 386), .
le détecteur D et le galvano- c : s
LU
“la forme indiquée par la figure 387, et son intensité moyenne 9 n’est pas
‘nulle, Le galranomètre T, dont laà période est toujours très grande par
rapport à celle du cou-
CE
sistance intérieure du
galvanomètre, une valeur
du même ordre que la ré-
UI
i eu sistance du détecteur,
c'est-à-dire de l’ordre de
s
0
1.500 ohms (cf. $8 257
BC
Y
plus intense fourni par une batterie d’accu que celle du
e est la même
. des variations périodiques, dont la périod grande. Suivant les montages
AR
courant primitif et dont l'intensité est plus
courants alter-
employés, les couran ts périodiques obtenus peuvent être des
courants redressés : La lampe peut
natifs, à intensité moyenne nulle, ou des
IBR
comme détecteur. On peut réaliser
fonctionner conne amplificateur où
par l'emploi d'une série de lampes, et
plusieurs amplifications successives de cou-
: on arrive, à partir
redresser le courant final par une dernière lampe de 1071* ampère, à obtenir
tifs de haute fréquence de l'ordre
YL
rants alterna
rs milliampères, susceptibles d'agir
des courants redressés de l'ordre de plusieu
ou sur un galvanomètre enregistreu1
sur un ampèremètre de modèle courant,
un récept eur Morse ou un relai télégraphique.
à courte période, ou même sur
SIT
ue, dans le montage représenté pat
319. Emploi du téléphone. — Lorsq es
ètre T par un téléphone, les bobin
la figure 386, on remplacele galvanom pério dique de haute fréquence
le coura nt
. du téléphone sont parcourues par ER membrane subit un
redressé, représenté par la courbe de la figure 387 : la
ant au passa ge d'un courant continu
déplacement permanent, correspond obleni r 1417 SON, 1l faut
rend aucun son. Pour
d'intensité 1, et le téléphone ne de fréquence musicale.
NIV
moyen dans le
cker. La hauteur du son perçu
électriquement, qu’on appelle un‘ti son inten sité dépen d. unique-
la lame,
téléphone est celle des vibrations de Le princ ipal incon-
fourni par le détecteur.
ment de l'intensité 5, du courant qu'on pourr ait recuei llir
que l'énergie
RA
de fréquence v',
s, un autre courant alternatif
duit, par un ‘oscillateur à lampe la super posit ion des deux
peu diffé rente s,
Si les deux fréquences v et v' sont élect rique s, et on a par seconde
batt emen ts
courants donne naissance à des
CE
par
?, obtenu après détection présente
n = v— v battemerts. Le courant exerc e sur la memb rane
l'att racti on qu'il
seconde # maxima et # minima ; rend
avec la fréquence n, et le téléphone
du téléphone varie périodiquement, 100.0 00 et v' — 99.00 0, on
le, ona v ==
I/
RY
celer, soit le courant basse fréquence obtenu après détection, et si la membrane
du téléphone est en résonance sur la fréquence #. Il a l'avantage de fournir au
téléphone un son musical-très pur, facile à distinguer même au milieu de
RA
À YAA YAAAAMJVUaeY W WWRUNW A UVA A \\
LIB
_
[A AA AAA
Y
SIT
| UV | VUUUU ER
Ann annNNNAi
NIV
LU
Fic 388.
Hi —— | le ; - ne
CE
| La em : D - NE
AS
Fic. 389.
t
\
PA
\
50r-
MESURES EN HAUTE, FRÉQUENCE
uence v, qui donne le ‘sifflement ° de
de hauteur.1.000, et le courant de fréq .
Y
hauteur 6.000... .
de haute fréquence à décel er est constitué
‘Signalons enfin que, si le courant peut, après
AR
de la figur e 378 ($ 311), on
par les trains d’oscillations amorties employer aucun dispo sitif auxiliaire.
détection, l'observer au téléphone, sans i et inte rrom pu à chaque
rellement établ
Le courant redressé se trouve natu la haut eur corr espond
IBR
rend un son dont
train d’oscillations, et le téléphone La figure 389 repré sente dans ce cas
à la fréquence des trains d'oscillations. 1), le courant redressé (courbe I) et
be
te courant de haute fréquence (cour ence équivalent à ce dernier au point :
le cour ant péri odiq ue de basse fréqu 20 trains
YL
(courbe 111). S'il y a, par exemple,
de vue de l’action sur le téléphone téléphone; sily ena
d un ronflement dans le
d'ondes par seconde, on enten - - ” ‘
facile à percevoir.
500, on entend up son musical
SIT
de potentlel. — Les
intensités et des difiérences
Mesure des courant de
tent de déceler l'existence d’un rer, plus ou
320.
diff éren ts pro céd és qui per met
de mesu
circuit permettent également
haute fréquence dans un
nsit é.
ER |
moins grossièrement, Son inte courants en cou-
met guère que de classer les
L'emploi du téléphone ne per les, suivant que le son perçu est intense
ants faib varie l’inténsité du
rants intenses et en cour
NIV
RY
(Abraham et Bloch); sa sensibilité est pratiquement indépendante de la fré-
quence ; il permet de mesurer,en valeur relative, des différences de potentiel
de l'ordre du millivolt, en empruntant au circuit où elles sont pretiuites une-
RA
énergie de l’ordre de 10-11 watt. . Lot
© En dehors des électromètres et des voltmètres électrostatiques (S 72), les.
seuls appareils qui permettent les mesures sans étalonnage spécial en haute fré-
LIB
quence sont les appareils thermiques. L'échauffement d’un condiv-ieur suffi-
samment fin ne dépend que de l'intensité efficace du courant qui l: parcourt,
-.et est indépendant de sa fréquence; si le conducteur est dépourvu de self-
induction, le rapport de l'intensité efficace du courant à la difiérence de
Y
potentiel efficace aux bornes ne dépend pas non plus de la fréquence : les.
indications des ampèremètres et voltmètres thermiques, étalonné: en cou-
SIT
rant continu, restent valables en haute fréquence. .
On obtient une grande sensibilité avec les appareils à résistance de chauffage
© fixe et couple thermoélectrique si l’on mesure le courant thermrétectrique
ER
- par un galvanomètre sensible : les thermogalvanomètres peuvet.* donner,
avec une période d’oscillation de 10 secondes, une déviation eppréciable
lorsqu'on y dépense une puissance de l’ordre de 10-$ watt.
NIV
père, cf. $$ 251 et 254). On est également loin de la sensibilité d’un télé-
phone, qui donné un son perceptible lorsqu'un courant de basse fréquence lui
CE
Y
variat ions de l'intensité du couran t dans le circuit du con-
Pour suivre les
emètre thermique, ou simple-
AR
trôleur d'ondes, on peut y intercaler un ampèr
e dont on cherch e à-rendre l'éclat maximum.
ment uné lampe à incandescenc est
‘ Dans les appareils de précision, il
nécessaire, pour avoir une résonance
IBR
aiguë, de ne pas intercaler de résistance
dans le circuit où l'on étudie les oscil-
jations forcées: il est également néces-
YL
saire, pour ne pas altérer les périodes,
. d'employer un couplage très lâche, et
par suite d'utiliser un dispositif de
mesure sensible. On peut, par exemple,
SIT
5
la
utiliser le dispositif représenté par
a. figure 390 a : le couran t qui parcou rt
FIG, 390
‘ Je circuit étalonné crée, par induction
: ER -
nt de même période dans un circuit
de la bobine A sur la bobine E, un coura un téléph one T les variations
on suit dans
récepteur sans condensateur, et né
le détecteur D et interrompu avec
de ce dertiier courant, redressé par rendre le son du
NIV
mesure consist e à
fréquence musicale par un ticker V: la peut même, pour réduire encore le
On
téléphone aussi intense que possible.
fermer le circuit de la bobine É sur un amplificateur.
‘couplage nécessaire, que
l'intensité du son de battements
LU
et suivre
.
donne le montage hétérodyne.
servir à mesu-
Les contrôleurs d'ondes peuvent
oscilla tions amorti es aussi
rer la fréquence des mais
enus;
RA
e de l'ordre du millième.
avec une erreur relativ atteindre à
amélio rer la précisi on, et
On peut
ant la méthode de
peu près le 1/10.000, en modifi
.
CE
fun B
une méthode de
résonance de façon à en faire
ensa teur C forment l’une Ù
zéro. La self L et le cond
pont de Wheatsto ne (fig. 390 b),
des branches d’un ées par des Fic. 390 b.
cons titu
I/
les
ct MQ sont des résistances pures,
MP
alors constamment égaux; puisque e: ce résul-"
dans les deux parties decircuit MPN et MQN ont même phas
cour ants comp orte comme une résis-
être atteint que sile conducteur PN se
BC
tat ne peut
1 ($ 296), sila période estT = 2rVLC.
tance pure, c'est-à-dire si l'on a LCu? = v’ de deux courants ? et $” peut être
La comparaison des fréquences v et
grande lorsque ces fréquences sont
réalisée avec une précision encore plus
/ _
RY
dans le téléphone un son de hauteur #7 = -Æ (v— v’). On détermine le signe
de v — v' en cherchant dans quel sens varie la hauteur du son lorsqu'on
modifie la fréquence v' : s'il devient plus aigu, c’est-à-dire si la différence
RA
v— y augmente en valeur absolue, quand on diminue v', c’est que v est supé-
rieur à v!. On mesure exactement la valeur de #7 en amenant Ie son du télé-
phone à l'unisson du son d’un diapason étalon, dont la hauteur est #3. Si
LIB
la fréquence v vient alors à varier, le son du téléphone, # = » — v’, donne des
‘battements acoustiques avec le son #, du diapason; on peut très bien per-
cevoir ces battements lorsqu'ils se produisent à raison de x par 10 secondes,
c’est-à-dire lorsque la différence 7 — #, est égale à o,1. On peut donc constater
Y
et mesurer, lorsque les fréquences de comparaison v' cl n restent fixes, une varia-
SIT
tion de la fréquence v de l'ordre de 0,1, c'est-à-dire, si v = 100.000, 11e variation
relative de l'ordre du millionième. Ces mesures sont parmi les jus précises
de la physique moderne, et ne peuvent guère se comparer qu'atix mesures
interférentielles de l'Optique. La même méthode permet d’ailleurs de com
ER
. parer à la fréquence v’ une fréquence v voisine d'un de ses multipie: entiers pv
à condition que le courant £’ soit assez riche en harmoniques pour qu'on puisse
NIV
on peut comparer entre elles les périodes de. deux circuits. Les confrôleurs
d'ondes et les oscillaieurs étalons de fréquence doivent étre étalonnés expéri-
mentalement; la période des étalons principaux doit étre comparée directement à
NT
que, si l'on couple par induction, avec un couplage même lâche, les circuits
. oscillants de deux oscillateurs de fréquences propres très voisines, il se syn-
chronisent par l'effet de leurs réactions mutuelles, et donnent des oscillations
I/
Y
de ces rappo rts est le produit de quatre nombres
des nombres entiers et qu'un
AR
sans €ITEUTS:
entiers inférieurs à 15, faciles à compter rd'hui être ceux dont le maître
Les étalons les plus précis sembl ent aujou
piézoélectrique. Un quartz de fréquence
oscillateur est un oscillateur à quartz
ième osciilateur d'une série d’oscilla-"
IBR
160.000 peut par exemple être le quatr alter-
10 : le premier donnera un courant
teurs accrochés par l’harmonique horlo ge astro nomiq ue. On peut
à une
natif de fréquence 160, facile à comparer synchrone qui, parun train d’engre-
un mote ur
même actionner par ce courant e
YL
commande le mouvement d'un rouag
nages démultiplicateur convenable, vérit able pendu le, dont le régul ateur
une
ordinaire d'horloge; on réalise ainsi étages
const itué par le quartz piézoélect rique, et les périodes des différents s
ést heure s, peuve nt être déter minée
SIT
ille des
de démultiplication, du quartz à l'aigu qui ne paraît limit ée que par la
du millionième,
avec une précision de l'ordre :
s.
précision des observations astronomique
de l'amortissement
ER
d’un circuit. — D'après les for-
Mesure ($ 234),
pour la décharge d'un condensateur ent des
322.
_ mules que nous avons établies orti ssem
8 = AT, qui caractérise l'am
je. décrément logarithmique, près aucune
NIV
métalliques
l'is olant de la bobi ne, courants induits dans les pièces supportent
constitue par exemple dans les pylô nes qui
qui avoisinent le circuit oscillant, des conducteurs portés à
un
effluves qui partent
une antenne de T. S: F., e d'ondes hertziennes
nnée pat le circuit sous form
RA
de
inexistants dans les circuits dans ces derniers
d'on de; lorsqu'on veut obtenir
que ceux des cont rôle urs
amortiss ement faible, on doit y
uits une réso nanc e aiguë , c'est-à-dire un nomènes, en
circ portance des deux premicr$ phé
réduire autant que possible l'imdes condensateurs à Jame d'air, et en évitant
CE
Joi de Lenz
leur effet.est, d’après la mince à la surface
passe que dans une couche très
bien qu'en fait, Le courant ne où effet pelliculaire) : l'énergie dissipée par effet
du conducteur (effet de coque, espond au passage d’un cour
ant, con-
BC
qui corr
Joule est plus grande que celle section du con-
é, égal emen t réparti dans toute la
tinu de même intensit la profondeur x
calcule, pour un fil de cuivre,
ducteur. C’est ainsi que, si l'on ième de la valeur corres-
ant est réduite au mill
à laquelle la densité du cour
| 506 | COURANTS DE HAUTE FRÉQUENCE
pondant à la surface, on trouve, pour un courant téléphonique äe fréquence :
100.000,
RY
1.000, % — ï4 millimètres et, pour un .courant de fréquea-e
x = 1004,- . .
Si ce phénomène n’a pas d'importance pour des fils très fins, tels que le
fil dilatable d'un ampèremètre thermique, il peut devenir gênit pour les
RA
conducteurs de grande section, tels que ceux qui transportent ivs courants
intenses qu’on utilise dans les circuits d'émission de télégraptie sans fil;
._ il devient encore plus gênant quand ces conducteurs sont enrouls de façon
LIB
à constituer une bobine de self-induction, car chaque fil est soumis au champ
magnétique créé par les autres spires. On emploie comme conducteurs des
lames minces, ou de gros tubes creux; pour les bobinesà plusieurs couches, on .
emploie un artifice analogue à celui qu’on utilise pour réduire fes courants
Y
de Foucault dans le fer des appareils industriels, et on réduit l'énergie dissipéé
SIT
par effet Joule dans les selfs en les construisant avec du fil divisé, formé
d'un faisceau de fils fins isolés les uns des autres.
Quoique da formule à = % n'ait pas de signification théorique, on peut
ER
l'employer potir définir, à partir de la valeur du décrément logarithmique à
- déterminée expérimentalement, une résistance r, qui sera la résistance d’amor-
-tissement du circuit: c’est la valeur qu’il faudrait donner à ia résistance
NIV
pour produire, par l'effet Joule seul, l'amortissement que produit en réalité
l’ensemble des diverses pertes d'énergie. ,
- La mesure du décrément logarithmique 5 ou de la résistance d'amortisse-
LU
par le pont à résonance décrit au paragraphe précédent (fig. 390 b). Lorsque
.ce pont est équilibré, la branche PN se comporte comme une résistance pure,
et:sa résistance pour la fréquence employée est liée à celle des trois autres
branches par la formule usuelledu pont de Wheatstone, rifr; = rafri (8. 142).
U
,
BC
Y
AR
|: CHAPITRE XXXI
IBR
pu CHAMP ÉLECTROMAGNÉTIQUE
PROPAGATION
L
1. — THÉORIEDE MAXWELL
ITY
et
if qui parcourt un
l. —-Le courant alternat
323. Relations de Maxwel mp magnétique alter-
voisinage de ce circuit un cha
S
circuit oscillant produit au rnatives qui existent entre <es points
ntiel alte
natif, les différences de pote qui l'environne un champ électrique alterna-
produisent dans tout l'es pace ER
vu (227) que ces deux phénom
ènes — champ
tif, Nous avons d’ailleurs déjà électrique variable — sont inséparables l'un:
mp
magnétique variable et cha l'un d’entre eux dans une région de l'espace y
IV
de l'autre: la pro duc tio n de
production de l'autre.
entraîne nécess: airement la
+ +
es, E et à
UN
1 € _
ue = rotH, es —— + = —-r0t#.
CE
4 c\Eoto ©!
7 C\Eoto
relations, indépendantes pro de la nature du milieu, boron-
. A ces deux premières res , qui dépendent de ses priétés. Nous nous
aut ucteur
peut en ajoute r deu x parfait, de pouvoir ind
I/
>i = so Ÿ
|Œ
UI
T
%
=
En
— :
+
190);
.
relation B = utoll ($
. h ‘
B = MH.
33°
_BRUHAT. 4° éd.
508 PROPA GATION DÙÜ CHAMP ÉLECTROMA GNÉTIQUE
Pour développer les calculs, il est commode de choisir un système d'unités
symétrique, c’est-à-dire de choisir pour les deux coefficients eo Ct 1 des valeurs
RY
égales. Posons donc &, = bo; portons les valeurs de x et B données par les deux
dernières équations dans les deux relations de Maxwell-Ampère + de Maxwell-
RA
Faraday; nous obtenons les équations fondamentales du champ électromagné-
tique variable dans un diélectrique : :
ce Œ >
>
2 rea +
LIB
ce æ& = rotH - = rot.
Y
ht = 47; ils
choisissent même parfcis les unités de longueur et de temps d: façon que la
SIT
constante €, quine dépend ($ 132) que de ces unités, soit égale à r. On obtient
ainsi des formules ne contenant plus que très peu de coefficient:
numériques;
mais on est toujours obligé de revenir aux systèmes usuels lersqu'on veut
mesurer expérimentalement les différentes grandeurs. Aussi conserverons-
ER
nous les unités mécaniques usuelles, qui seront en principe les unités C. G. S.
(C = 3.101), et nous définirons notre système symétrique d'unités par la condition
fo = Lo = 1. Comme les unités électriques sont définies entièrement,
NIV
à partir
des unités mécaniques, par la valeur choisie pour le coeffici
ent «,, tandis que
les unités magnétiques sont définies entièrement par la valeur
de u,,
que nous adoplons ainsi sont identiques, Dour le champ électrique E et lelescourant
snilès
LU
—_ >
_
4c rot _roH,th, “128
c à =—10tE#,R Tes
1 52 »_%
B = H,
NT
lesS relations entre les cha mps étant, comme dans tous les systèmes symé-
triques : ‘ . .
CE L-
+
_
es
4
|5
= 10tH,
rJ
O 71m
at
t % = — totE..
v.
I/
| 324. Équ
quat
ation de pro Pagation du champ
nons la dérivée partielle électromagnétique. — Pre-
Par rapport à { des deux membres de la première
IAS
PS . "
équation ; remarquons qu'on - à > à .
à Y (rot H) = rot 5; ; puisqu'on peut tou-
: . . à
Jours intervertir l'ordre des dériva
tions partielles par rapport aux différentes
U
Y
eo # ue . ue
. . . E .
. . . . Le
AR
1. ss ec > :
"dE, a une divergence nulle, et :
_Le vecteur 7? égal au rotationnel du vecteur + H, .
Ce . Poe i D
IBR
. , - ,
L
de ce dernie r, l'équa tion
-limitons à j'étude
dE ce rédui
ITY
À ea on qui donne Fe réduit, en posant :
div É = o. L'équati
‘
6
S
IV ER
agation du champ électrique variable;
Cette équation est l'équation de prop équations
sous la forme symbolique où nous l'avo écrite, elle représente trois
ns
UN
7 du
PR_ à (UE 4 Erdy? 4 VE).
dz?
TR
Le dx?
de :
de der dpt
N
de
d’une onde plane. — Nous nous bornerons à l'étu
Propagation OsC-
CE
_—
RY
soit la valeur def,
trouve que, pour mscette équation soit satisfaite quelle que
on doit avoir @(2) = 22 : Je double signe correspond à la possibilité d'avoir
RA
la propagation des ondes dans l’un et l’autre sens de l'axe des z.
w2
Prenons ® (2) — T° 'est-à-dire :
LIB
. ue n°
E = À coso (e — E),
v
_ ME : À o 2
YÉ | 2 L ox z
Y
>
SE === — Aw?'cos«
— 2° (e —_ ) 2
L AE == pe 05 © (e —— :)
— |}.
SIT
Le champ électrique, À cos w (e — £ } qui existe à l'instant {en un print d'un
ER
plan situé à une distance z du plan x0y, a même valeur que le chamy Xcos ‘of!
“qui existait à l'instant lit : en un point du plan xOy ; les variations
NIV
du champ électrique mettent pour aller de l’un à l’autre de ces plans d'onde,
un temps é— {= £ : elles se propagent avec une vitesse v dans le sens j:ositif de
l'axe Oz. | a
LU
Fe = À, = sin © ( — s): ; pour qu'elle soit nulle, quel que soit #, on doit
avoir À, = 0, donc E, = 0. Le vecteur champ électrique est situé dans le plan
NT
d'onde, ce qu’on exprime en disant qu’il se propage par des ondes transversales.
Choisissons l'axe Ox, dans le plan de cordonnées x0y, de façon que sa direc-
tion soit celle du champ électrique Ë Les composantes de ce champ sont’
CE
alors:
“Er = A cos (s— €}, | E=0 E = 0.
. LL
I/
dH Eu q
‘Le champ magnétique est donné par l'équation GC rotE:ona:
IAS
M = —Cc\-
FE —
à oO,
JE
TT =—
dE —
dE. | —=
dt èy ùz dt ( dx ) °
U
dH E n -
+ = — (5 -T) = —Ÿ ao sinu(s— ©),
BC
. _ -
d'où, puisque H est une fonction périodique :
Y
si ue
rique et 1 e champ magnétiq
électrig
se.
barique
élect ; en un point quelconque, le chat b élect
AR
le vid(see = x), la vitesse de
Si le milieu dans lequel se propagent les ondes est nélique et électrosta-
électromag
propagation v est égale au rapport sc des unilés
à 300.0 00 kilomètres par seconde. Si
tique de quantité d'électricité, c'est-à-dire
IBR
vitesse de propagation dans
égale à la
le milieu est un diélectrique, la vitesse v est
e par la racine carrée du pouvo ir inducleur spécifique. En particu-
le vide, divisé
l'air est un peu inférieure à la vitesse de
lier, la vitesse de propagation dans 3 dix-millièmes.
iron
propagation dans le vide, et en diffère d'env
L
d’onde. — Figurons, en
ITY
géométrique. Longueur
Représentation né-
eurs champ électrique et champ mag
326.
chaque point M de l'axe Or. les vect
S
IV ER
UN
AL
FIG. 391.
vecteurs, qui
e à l'in stan t 4 = Oo (fig . 307) : les lieux des extrémités de ces
TR
tiqu |
cos
wo?
sont
% ct H, = À Ve
o7
posantes E, = À cos
s !
se réduisent à leurs com
et
z aux mêmes
et yOz, qui coupent l'axe des
N
il importe de remarquer
Pour construire la figüre, en t liée à la conventien que nous avons faite sur
iellem
de Maxwell est essent t à l'heure, que les deux
sen s du tri èdr e Oxÿ 7 ;“Je résultat trouvé tou
le NE traduire géométriquement par
même phase, peut se
> ,
I/
x
champs E et H ont e à un instant À quelconque, le
141} point M quelconqu
ct
l'énoncé suivant: 6% ction de propagation Oz
. .
>
AS
.
dire
.
ct la
.
>
mp mag nétiqu e FH
champ électrique E, le chae sens qié le trièdre fondamental d'Ampère ; l'o
nde
forment 1 tri èdre de mêm sui van t le cha mp élec -
ver s la gau che d'u n obs ervateur placé e.
se propage magnétiqu
UI
s la direction du champ
trique et regardant dan e tracer les courbes de la figure 391, non plus
à
Supposons qu' on veu ill distance z' de l’o
, rig ine ,
4: en un point M, à une
j'instant 0, mais à l'instant Le
BC
es à cos o (° — vb:
oportionnell
t por ter en ord onn ée s des quantités pr v
il fau °
spo udaient à l'instant oau
ées que celles qui -corre
Ce sont les mêmes ordonn
512 PROPAGATION ‘DU CHAMP" ÉLECTROMA GNÉTIQUE
RY
MM = 23 = vi; il suffira de déplacer les deux sinusoïdes, duris la direc-
—>
. pa . ‘
RA
tion Oz, d'une longueur v£: c’est la représentation géométrique du fait que
. les ondes se propagent avec une vitesse w dans le sens O7, et parcourent une
longueur vi dans le temps 4,
LIB
. > — à L
À un instant quelconque, les deux vecteurs E et H ont la mênte valeur en
deux points M et M, tels que les quantités correspondantes _ et “2 diffèrent
Y
de 2x. La longueur z, — z, qui est la période dans l’espace des sinusoïdes que
nous venons de tracer, s'appelle la longueur d'onde de l'onde électromagné-
SIT
tique. On a: . ‘ £ LS
A—£=2r = vT,
ER
La longueur d'onde est la plus petite distance de deux plans d'onde dans les-
quels les champs électriques et magnétiques ont même Phase. La longues:r d'onde à
dans le vide d'une onde electromagnétique de période donnée est égale au produit
NIV
diélectrique : -
ÀA= CT; : ; V=vT=cT:
Qi<
" >
-
RA
:
v
-
planes indéfinies. Si l’on a une source de très petites dimen
sions) et un champ”
électromagnétique Tayonnant dans toutes les directions
source, les cùdes obtenues sont des ondes -sphériques, qui à corre partir de cette .
spondent à
I/
. . Li >
- Une autre solution
de l'équation
.de propagation
2
D = :
vrhÉ. Au. voisi-
IAS
; ©
nage de la source,les deux champs ne sont pas ‘ en phase;et
SN:
< an ce
LT |
la | vitesse
Pagation de la phase ‘n'est pas égale à y. Ce n'est qu’à une distance de pro-
‘ E
de l«
Source grande par rapport à la'‘longueur d'onde
à = y, c'est-à-dire quand le
rayon de courbure de-la surface d'onde est devenu
grand par rapport à la
U
ongueur d onde ».u On peutadmettre que les ondes sphériques jouissent des
memes propriétés que les ondes planes : les deux champsen
BC
un point M
u
forment, avec "1 le rayon OM
>
qui |Joint la source à : ce point, un° trièdre
ngle dont le sens est défini par la règle
‘ |
trirec-
, ‘
. RL "
d'Ampère ; ils ont même phase, le
rapport de leurs intensités est Ve; et ils'se propagent dans la direction OM
ve °° THÉORIE DE MAXWELL 0 513
e à mesure qu'on ? s'écart
avec la vitesse v. D'autri e part, E, l'amplitude diminu grande :
une sphère de surface Dlus
de la source, et que l'onde s'étale sur
Y
source, on peut admett re que l'ampl itude diminu e en
lorsqu'on est loin de la
$ 327). ot
raison inverse de la distance à la source (cf.
AR
par l’onde électromagnétique. — Repre-
327. Énergie transportée
planes : un élément de volume dv, situé au point M
IBR
nons le cas des ondes
sont FE; = À cos w ( — 5) et
où les champs électrique et magnétique v
z : 2 ° .
une énergie dU quiest la somme
H,=A Ve cos w ( 1 — 2) contient,à l'instant {,
L
24 }
rgie électromagnétique ($ 64 ét $
de l'énergie électrostatique et de l'éne
ITY
(eo = Lo — 1):
avec les unités choisies
localisées dans cet élément ; on a,
|É© £
A? cos" cos! w («—?)
T% dv
au L£gx + TLgr lat =
gyegn
S
1, z cos? (— 2) . du,
+ 3R Ve cos’ w (— 2)] du = 4
ER contiendra une
volume du situé au point M
A l'instant {', l'élément de
IV
-
quantité différente d'é- x
|
.nergie,et pourra même
UN
ait MM'=v(t—1),
contiendra précisé-
ment la quantité d'é-
TR
nait l'élément du à
l'instant {. Il est na-
N
servation de l'énergie,
de dire que l'énergie dU \
a été transportée de M
I/
rgie
sant par M, la quantité d'éne ent de volume
qui est local isée, à l'instant £, dans un élém= vdSdt:
t + dt est celle
= v dt, et de vol ume du
de base 4S, de hauteur dz
BC
(fig. 392)
© ea’ _2\gsar=£ ©.E, -d$.d.
au = .e 4 costu | 5)£ She> e costu(s \asdr 47° PHy
514 PROPAGATION DU CHAMP ÉLECTROMAGNÉTIQUE
L'énergié qui traverse la surface dS pendant une secor.de s’cbtiendra, puis:
RY
que la période T est très petite par rapport à la seconde, en remplaçant
RA
milieu donné, elle est proportionnelle au carré de la quantité À : c'est ce qu’on
exprime en disant que l'intensité du rayonnement est proportionnelle au carré
de l'amplitude de la vibration. .
. De même qu'on peut représenter, dans l'écoulement d’un fluide, la quan-
LIB
_tité de fluide qui traverse une surface pendant un certain temnys par le flux,
à travers cette surface et pendant ce temps, du vecteur vitesse, de même id
on peut représenter la quantité d'énergie dU qui traverse la suface dS pen-
Y
. dant le temps df par le flux, à travers cette surface et pendant ce temps,
ES
SIT
d’un vecteur P (fig. 392) défini par l'équation qui donne dU : il est dirigé sui-
vantla direction Oz de propagation, c’est-à-dire perpendiculairenent au plan
ne — ES
défini par les deux vecteurs É et H, et forme avec eux un tritdre . DT
E,H,P
ER
direct ; Sa grandeur = LH, est égale au produit par 1 de l’aire d'u rectangle
de côtés EF, et H,. On peut résumer cette définition en écrivant
NIV
BBA = 2% *E A ,
LU
urs Ë et E. ‘
Dans le cas des ondes sphériques, ces rayons sont les rayons des sphères
qui constituent les surfaces d’onde ; l'énergie qui
IAS
Y
Les oscillations électriques que nous
Oscillateur de Hertz. —
AR
328.
dans un circuit fermé, constitué en
avons étudiées jusqu'ici étaient produites un fil :
: réunissant par-
8 conducteur les deux
IBR
©: armatures d'un con-
densateur (fig. 393).
Leur rayonnement
électromagnétique est
L
toujours faible, car
deux éléments opposés ;
ITY
du circuit, tels que MN
et M'N', parcourus à.
l'instant 4 par le même
S
courant d'intensité ?
ic. 393.
(cf. 8335), produisent,
en un point Pun peu ER
éloigné, des champs magné
.
tiques opposés qui
ment. De même, le
* s'annulent presque complète dehors de l'es-
IV
en
champ électrique est très faible condensateur : la
pace limité par les armat ures du
électrostatique reste
UN
.. Terre
7! oscillant. ‘
FiG. -394. : plus intense, on
* Pour obtenir un rayonnement oscillant fermé P
circui t
mutuelle, j'énergie du
fait passer, par induction
TR
le coura nt al- -
(fig. 394). C'est alors
.
ternatif de haute fréquence indüit
CE
it le
dans l'antenne A'B' qui produ
cham p élect romag nétiq ue rayon nant
très grand es dis-
observable à de
I/
tard
. tances. Nous reviendrons plus qui
itif,
(8$ 333 et 452) sur ce dispos
AS
fil,
est celui de la télégraphie sans id + Pic. 395.
et nous nous Borverons à décrire
en du-
l'oscillateur de Hertz, au moy s hertziennes,
UI
RY
électriques, égales et de signes contraires, placées en deux points A et B
(fig.o* 396), » et réunies par un élément de courant AB; en un point M, situé dans
‘le plan perpendiculaire à AB en son milieu O, le champ électrique E est paral-
RA
èle à t le champ magnétique H est perpendiculaire au plan xAB; Si
° - > . . à ; : . . la
LIB
H longueur d'onde, les chamjÿ: E et H
forment une onde électron-1gnétique
dont les propriétés peuvent être
confondues avec celles d’une onde
Y
Ë . plane. | -
FIG. 396. La décharge oscillante qui traverse
SIT
l'oscillateur est amortie : ::s ondes
obtenues sont des ondes amorties. Les sinusoïdes qui représentent les champs
à un instant donné aux différents points de l’espace, comme celles qui repré-
ER
- sentent les variations du champ avec le temps en un point donné. doivent
être remplacées par des courbes analogues à celles de la figure 370 (S 311);
à chaque étincelle correspond, dans l’oscillateur, un train d excillations
NIV
tenir couramment des fréquences de l’ordre de 10% par seconde, et, paf
suite, des ondes dont la longueur d'onde estde l’ordre du mètre; on a pu,
avec dés montages spéciaux, abaisser la longueur d'onde jusqu’à un centi-
RA
mètre ; les longueurs d’onde plus courtes n’ont pu être obtenues qu’en ondes
amorties. Dans l’oscillateur de Hertz, la capacité C, réduite à celle des boules, |
. €t la self L, réduite à celle d’un courant rectiligne, sont très faibles; leurs
mesures c, (en u. é. s.) et L,, (en u.é. m.) sont de l’ordre de grandeur des dimen-
NT
Y
condensa teur plan C et d’un
Le résonateur de Blondlot est formé d’ un petit
par exemple rectangulaire (fig. 398)
AR
circuit l' de forme géométrique simple,
imativement calculable d'après ses
äe période propre T' = 27 VE, appro
dimensions. Son amortissemient est
IBR
rrès faible, et son emploi est parti-
culièrement intéressant pour l'étude
r .
U— .C
L
réglant la distance des plateaux du
nt
ITY
£rès bonne résonance avec la période
dans
yropre des ondes, et d'obtenir,
con circuit, des courants suffisam-
une
ment intenses pour faire briller
S
Fiu. 398. |
peut
lampe qu'on y intercale ; on des procédés indiqués
l” un quelconque
également étudier ces courants par
au chapitre précédent.
ER la direction
s qu’une on de électromagné
tique se PrOpa ge suivant
Supposon
+
4
c sité mesure l'ampli-
tude des variations dt
N
champ magnétique.
Plaçons au contraire
CE
À ! le résonateur dans la
le
position II, avec
Î circuit I dans le plan
il x0y et les plateaux :
I/
|
du condensateur pa-
AS
mp électrique a Iternatif
Ë développe,
UI
RY
on emploie un radiomètre, dont l'équipage mobile, formé de lames de mica
suspendues dans !e vide par un fil de quartz, porte un résonateur sur l'une de
ses faces: ce résonateur est constitué par une couche très mince «l'argent ou
RA
de platine déposée sur le mica et découpée en portions isolées de d'mensions
telles qu’elles s’accordent sur les ondes étudiées. Les courants qui y sont
induits produisent un échauffement du résonateur, et une déviation de l’équi-
LIB
°: page radiométrique proport'onnelle à l'énergie de l’onde incidente.
Y
mesure de leur vitesse de propagation, est l'expérience des ones station”
SIT
naïres.
Reprenons l'onde électromagnétique plane étudiée aux paragiit phes 325 et
326. dont les courbes-I de la figure 400 représentent les chamj: électrique
et magnétique à l'instant £; ces champs, dirigés respectivement suivant Ox
ER
et Oy. ont pour valeurs, en posant À Ve =B: |
‘ z
NIV
Ÿ
FIG. 400.
BC
Y
| —*)
AR
À coso (1 ©), H, = B cosu
| B,=
IBR
: x
. B, = — À cosu (:+ à) H, = B cosu (: +5)
L
: :
{fg. 400, III) ont pour expression :
ITY
. H=&+e 2B cos cos of.
E = E, + E,= 2À sin sinof,
H
nt les variations des champs E et
Les courbes de la figure 401 représente les cour bes I,
S
rents insta nts : é = © pour
en fonction de la distance z, à diffé T'/ 8 pour
bes II,4 = TJ 4 pour les courbes III, { = 3
4 — T/8 pour les ceur IV ER
UN
AL
N TR
CE
I/
F1G. 401.
AS
|
urs de E et de H. .
équations donnant les vale e phase en tous les
Chacun des deux cham ps électrique et magnélique a mêm
champs sont en
ondes se superposcnt, el ces deux
points de l'espace où les deux
BC
Y
est nulle pour les points N dont la distance z à l'origine est un multiple entier de
AR
à2 (: = À à Eu . = Ex) elle est maxima poier
les points V dont la distance à l'ori-
: . een en 7e - A À 272
R
gine est un multiple entier impair de À (2 = T\ :
(22 + 7) 2 7 = ke + =). Les
Points N sont les nœuds du champ électrique, les points V en sont lés
LIB
ventres : la
distance de deux nœuds ou de deux ventres consécutifs est égale à la
moitié de la
‘longueur d'onde ; la distance d'un nœud au ventre le plus voisin
est ésale au quart
de la longueir d'onde. no
Y
L'amplitude de la variation du champ magnétique
, 2B cos 0 est au contraire
SIT
Maxima pour les points N (Æ = 5) et tulle
pour les points V F = kr + 2):
les nœuds du champ électrique sont des ventre
s pour le champ magi#tique, et les
ventres du champ électrique sont des nœuds Pour
ER
le champ magnétique.
| Dans la Propagation d'une onde unique,
les champs électrique et magné-
tique atteignent leur maxima successivement
les sinusoïdes I et I de la figure 400 se dépla en tous les points de l’espace;
NIV
FIG. 402.
BC
EXPÉRIENCES DE.HERTZ ©... S2
: l'onde réfléchie
de dimensions grandes par rapport à.la longueur d'onde semblable à
naires
forme avec l'onde incidente un système d'ondes station
Y
venons d'étu dier. Le champ électri que est nul dans le coriduic-
celui que rous
nodal pour le champ
AR
est un plan
teur qui constitue Je miroir : la surface du miroir oo
électrique. |
, à l’aide du résona-
_ Hertz a effectivement observé des nœuds et des ventres n I
la positio
teur, et a vérifié Jeur alternance. Sion place le résonateur dans
R
stants
N’ équidi
(fig. 402), on observe des maxima de courants en des points
LIB
le piemier est sur la surface du miroir ; il n'est parcou ru par aucun cou-
dont
N'. Si on. le
rant en des points V', situés au milieu des intervalles des points
n II, le courant qui le parcou rt est au contrai re maxi-
place dans la positio
mum aux points V', nul aux points N°. - '
Y
Ricsure de la vitesse de propagation des ondes hertziennes. —
SIT
331.
mesurer l'inter-
Les expériunccs que nous venons d'indiquer permettentsontde des
dieux nœuds consécut ifs; si les ondes étudiées ondes'entre-
valle d de de pro-
leur vitesse
tenues, on peut. de la mesure de leur période T, déduire
pagation
ER
= à = < La longueur d'onde doit naturellement être
petite par
éliminer les réflexions
rapport aux dimensions du miroir employé, et il faut
murs d'un labora-
parasites telles que celles qui peuvent se produire sur les
NIV
du premier
le résonateur est toujours assez faible. Les. conditions d'action
quand
circuit sur le second sont celles qui ont été étudiées au paragraphe 317,
: quand
l'amortissement du primaire est très supérieur à ce‘ui du secondaireions élec-
CE
des oscillat
l'onde incidente rencontre le résonateur, elle y produit oscillations ont pour
triques suivant le mode d’excit ation dit « par choc ». Ces
persistent longtemps après
période la période propre T' du résonateur, et elles -
le traïn d'ondes de l’onde incidente l'a dépassé et a cessé d'agir.
I/
que
après s'être réfléchi sur
Lorsque le train d'ondes revient sur le résonateur, dire au bout d’un temps
AS
mêmes qué
dépendent de cette amplitude finale; ils sont qualitativement les
ceux que nous avons étudiés théoriquement au paragraphe précédent; les
nœuds et les ventres ont la même disposition, mais, dans le calcul de leurs dis-
522 PROPAGATION DU CHAMP ÉLRCTROMA GNÉTIQUE
lances, on doit introduire, au lieu de la périodeT de l'oscillateur, la période
bropre T' du résonateur.
Y
…., [ |
Les nœuds N’ et les ventres V' observés par Hertz correspondent à la pé-
AR
riode propre du résonateur, comme, dans une expérience d'interférences
op .
tiques faite en lumière blanche, les franges observées à travers un verre
IOUge :
correspondent à une longueur d'onde caractéristique de ce verre,
et l1 vitessé y
R
est donnée, à partir de la longueur d'onde X déduite de leur intervali
e, par la
relation : L
LIB
! .
. à”
Se
v — 1
Y
Il est naturellement avantageux ($ 317), pour obtenir des phénom
ènes aussi
SIT
marqués que possible, de choisir la période T”
égale à la période T.
. La vitesse de propagation a également pu être mesuré
rence directe, en mesurant le temps + mis par les signaue par vue expé-
x de télégraphie
ER
san$ fil pour aller: de ‘rence en -
AB | ° - SA. Amérique. Le principe €e la mé-
FIG. 403.. : thode employée (Abralizm, Du-
four et Ferrié) est le suivant: ot!
NIV
instants {+ retf', et les intervalles qui séparent leur récept x, au poste B'aux
ion sont, an poste
B,0 = {4j + -etau poste B', 6°—# _} — 7 : de
temps + mis par un signal
pour aller de Paris à Washington est 9 . . Z
RA
UT. — PROPAGATION
UI
Y
du fil parcourus par le courant sont à des potentiels différents; nous désigne-
rons par V le potentiel de l'élément MM, ‘par g la charge répartie à sa surface,
AR
du con-
et par É le champ électrique en P: le vecteur É, normal à la surface
_ _
ducteur, est dirigé suivant le rayon du cylindre. Les deux champs H et Esont
R
. °
des champs alternatifs, qui doi-.
LIB
vent satisfaire aux relations fon- | . Ë
damentales de Maxwell ; ils for-
mentuneondeélectromagnétique, .
qui se propage dans la direction : JpÀ —
Y
au {plan. qu'ils détermi- of: Ÿ PATAEER> {)
normale + +
LL
F
nent, c’est-à-dire
. ,
parallèlement
.
Z
SIT
ZM M
aux fils, avec la vitesse v qui H
caractérise le milieu environnant ‘ FIG. 404.
le fil: le courant t.et la charge gq
qui les créent doivent, ainsi que le potentiel V, se propager le long du fil avec ER
celle même vilesse v. |
On peut admettre qu’au point P le champ électrique E est proportionnel
NIV
B=
v
. ° : . 4
V = Vo cos w ( — À). . EE T cos (| —#)
potentielle du
sée dans ce milieu. L'énergie, apportée par l'alternateur en O, s'y propage
dans le fil
par une onde électromagnétique, et le courant que cette onde induit pal est
n'est en quelque sorte qu’un phéno mène access oire, dont l'effet princi
de canaliser l'énergie électromagnétique le long du fi, et de l'empêcher de
I/
Ondes
, 333. ation électrique stationnaires. Oscillateur linéaire. — Supposons qu’à
l'oscill :
UI
, . re
= V, cos w (— 2)
Vi - = cos w (s— #)
BC
se Propageant le long du fil dans le sens Ox, nous superposions une seconde
oscillation de même amplitude, se propageant dans le sens opposé Ox’. En
en
comptant positivement suivant Ox'-les abscisses x! et les courants :’,, et
4° éd © 34
BRUHAT,
524 PROPAGATION DU CHAMP ÉLECTROM A Gr:
“ TIQUE
supposant l’origine convenablement choisie,
on peut écrire ++ équat
Ï ions :
Y
. Vi x . .
Vicoio (: — Fr) 2 = 1, coSw (e — 4°“|.
AR
Rapportées au même axe Ox que les premières, elles devicr
nient :
_Va= .# . . Tr
R
Vi coso +) =— 1 Cow [4 = L)
LIB
La superposition des deux ondes donne au point
€t un courant ! : d’abscisse x 211 potentiel V
ru ‘
‘ ox Le
V= Vi Vi = 2V, cos 5, COSuY, th his
. .
2igsneu sinot.
Y
Ces équations sont analogues à celles
SIT
que nous avons discutés au para-
graphe 330, et les valeurs du potentiel
et dé l'intensité peuvent être repré-
entées par des sinusoïdes analogues à
celles de la figure 401. Par la super
Silion de deux ondes égales se propageant po-
en sens inverse, on obticst, le long du
fil, un système d'ondes Slalionnaires. Il
ER
existe une série de points, distants l'un
de l'autre de 2, Pour lesquels l'intensité du courant
du | courent électrique ; est nulle : ce sont les nœuds
l'intensité du courant est maxima en une autre série de
NIV
° ° un oscillateur linéaire AB
(Âg. 405), formé d’un con-
ducteur rectiligne isolé à
RA
Y
mité A, dont le potentie l est cons:
tenne de té‘égraphie sans fil (#g.406). L'extré
AR
potentie l et un ventre de courant , l'extré mité isolée B
tant, est un nœud de
lorsque l’oscillation qui
est un ventre de potentiel et un nœud de courant;
il n’ya ni nœud niventr einterm édiaire s:
s'établit est l’oscillation fondamentale,
quart de
la période propre T de l'antenne est telle que sa longueur L soit égale au
R
quart d'onde,
la longueur d'onde à = vT ; on dit alors que l'antenne vibre en
LIB
ler valeurs efficace s du potentiel et de l'inten-
et les courbes qui représentent
L
.sité ev ses différents points sont les courbes V et i de la figure 406:
une self. I, qui
Le circuit oscillant d’une antenne réelle comprend toujours
Y
8 gene
SIT
Nœud ……B
ER
NIV
ets
—
dr
LU
RA
Ventre
NT
e P (cf. $ 328) :
sert à y créer des oscillations par l'action d'un, circuit primair
CE
les courbes qui représe ntent les valeurs efficaces du potenti el et de l'intensité
ont alors les formes indiquées par la figure 407. Il est facile de déterminer
expérimentalement la courbe des intensités, en: intercalant un ampèremètre
thermique dans l’antenne, au point où l’on veut mesurer l'intensité efficace ;
I/
d’un électromètre:
on-peut également obtenir la courbe des potentiels à l’aide
les résultats expérimentaux sont entièrement d'accord avec les prévisions
AS
théoriques. |
de l'énergie obtenue par les fils permet,en eflet, de recueillir davantage d’éner-
gie dans le résonateur, et de déterminer avec plus de précision les positions
Pour lesquelles il n’est parcouru par aucun courant. D'autre part, la production
des ondes stationnaires le long des fils n’exige pas l'emploi d’un miroir : il est
æ
Y
quent d'opérer avec des oscillations faiblement amorties, où même des oscilla-
tions entretenues, qui permettent d'utiliser des résonateurs très sensibles,
AR
On dispose l'expérience de la façon représentée schématiquemext par la
figure 408 : les oscillations sont produites dans un circuit primaire P ; elles
créent par induction, dans une self $, une f. 6. m. alternative, qui produit des’
R
courants alternatifs dans les deux fils F,F.. Deux éléments en regard de ces
fils, MM',, M, M’, sont parcourus à l'instant { par des courants parallèles et
LIB
opposés d'intensité :, ils portent des charges électriques + get — g,et il existe
entre eux une différence de potentiel V. Au milieu M de la droite qui les joint,
il existe un champ électrique E, dirigé suivant cette droite et proportionnel
+ e » D > e. + # - e .
Y
. se > . , ° )
à V, et un champ magnétique H, perpendiculaire au plan des fils et propor-
DÉCRIRE SIT ZX
Se ER F_ / _Z
FIS. 408.
NIV
tionnel àt:on peut répéter sur ces deux champs, sur les courant
s jet sur les
potentiels V, les raisonnements faits aux paragraphes
précédents.
Pour produire la réflexion de l'onde électromagnétique, et créer les
LU
ondes
Stationnaires, il suffit ded réunir 1 es deux fils par un
pont métallique Q, qui
provoque, au point où il est placé,la formation d’un
nœud de potentiel ; en le
déplaçant, onfait varier la période des oscillations propres ducircuit
SF,F,Q;
RA
qu'o “asie au champ électrique, ne sera parcouru par aucun courant lors-
f és sera aux nœuds du Champ électrique, qui sont aussi les nœuds de
nœuds du . te porcrtiel V. On obtient plus de précision en recherchant les
férence de po L nue D la mesure directe, par un voltmètre sensible, de la dif-
I/
nécessaire po ste fltemative qui existe entre les deux points MM, ; il est
mement qe € voltmètre intercalé entre ces points ne consomme qu'extré-
AS
du
et larésonateu
move r (8S 337);
33 d'onde À, = vl' observée correspondait à la période T”
cette période T' était calculée à partir de ses difnensions,
prises. entre omètres et Du _ enus pour différent es longueurs d'onde com-
admise peur le rapport 6 aucsi bi a
5 ètr =
3,0285.101, concorde avec la valeur
on peut l'espérer avec ce mode de calcul.
PROPAGATION LE LONG DES FILS D 527
oscillations employées sont
Dans les expériences récentes (Mercier, 1923), les
é est compa rée directement à celle du
des oscillations entreter ues ; leur périod
dé indiqué à la fn du para-
Y
pendule d’une horloge astronomique par le procé On
de l’ordre du cent-millième.
graphe 321, ct est connue avec une précision
AR
à mettr e le circui t en résona nce, et on
déplace le pont mobile Q de façon
nomètre, après détection,
trace la ccurbe de résonance en mesurant au galva
Q. La position de résonance est
le courant induit dans un circuit voisin de
R
près, et la distan ce de deux positions de résc-
définié à 1/10 de millimètre ue
d'onde. La valeur obten
nance consécutives est égale à la demi-longueur
LIB
avec des fils de 177,2 de diamètre placés à
pour la vitesse dans l'air,
4 mètres de longueur d'onde,
2 centimètres l'un de l’autre et des ondes de
est v = 259.360 km / sec. | -
fait que la dissipation
Mais, à ce degré de précision, il faut tenir compte du
Y
Joule dans les fils qui canali sent l'onde électromagrétique
d'énergie par effet
SIT
ution de sa vitesse, comme la dissip ation d'énergie par
entraîne une dimin
une onde soncre entraîne
frottement sur les parois d’un tuyau qui caralise ée théorique-
être calcul
une diminution de sa vitesse. Cette diminution peut
nt, toutes
ER coriections faites. pour
ment, et les expériences de-Mercier donne
n des ondes planes indéfinies dans le vide, la valeur
la vitesse de propagatio
près,e t parfaitement d’ac-
v = 2,9979.101°, exacte probablement à 1/10.000 706. Lo, et
lumière, v =2,99
cord avec les valeurs admises pour la vitesse de la
NIV
le long des
courant. L'étude de la propagation des ondes électromagnétiques
d’un fl, à un ins-.
fils montre que l'intensité du courant aux différerts peints
ce, dont la période le long
. tant donné, est une fonction périodique de la distan
NT
résulle que
re. Il en
du filest égale à la longueur d'onde dans le milieu qui l’entcu et que l'hypothèse
les variations d'un point à l'autre du circuit sont négligeables,
est négligeable
du courant constant est applicable, quand la longueur du circuit
CE
parcourent.
par rapport à la longueur d'onde des oscillations quile nts fer-
Cette condition est généralement satisfaite pour les circuits oscilla té
més étudiés au chapitre xxx : la présen ce d’un conden sateur , de capaci
effet
très grande par rapport à la capacité propre des fils conducteurs, a pour
I/
vent dans les résea ux téléph onique s : dans le premie r cas, la fréquence, de
l'ordre de 50, correspond à une longueur d'onde de l’ordre de 6.000 kilomètres ;
“dans le second,la fréquence, de l’ordre de 1.000, corres pond à une longueur
BC
d'onde de l’ordre de 300 kilomètres. Maïs il faut remarquer que cette dernière
que cer-
longueur est fréquemment atteinte par les lignes téléphoniques, et
tains transports d'éner gie s'effec tuent sur des distances qui ne sont pas né-
s
Y
qui, recevant l'énergie électrique à une extrémité sous un potentiel élevé et
AR
avec une intensité de courant faible, la restituent à l’autre extrémité avec
une forte intensité de courant et sous un potentiel faible.
Dans l'étude du champ magnétique du cceurant alternatif (chap. xx1x),
R
nous avons aussi supposé qu’on pouvait le calculer à chaque instant, par la
lei d'Ampère ou par la loi de Biot et Savart, à partir de l'intensité du courant
LIB
dans le circuit à cet instant. Ici encore cette hypothèse n’est valable qu'à la condi-
lion que les distances du point considéré aux différents éléments du cireuit soient
tiégligeables par rapport à la longueur d'onde des oscillations électriques ; elle
est
pratiquement valable dans tous les cas autres que celui de l’oscillateitr ouvert,
Y
car le champ magnétique est alors pratiquement nul dès qu'on s'écatte
du cir-
cuit fermé parcouru par le courant ($ 328).
SIT
.
Dans le cas d’un circuit oscillant à condensateur, les courants de
déplace-
ment qui ferment le circuit sont limités à l'espace compris entre les armatures
du condensateur ; ils ne forment qu'une longueur faible du circuit
total,
peuvent être négligés dans l'application des lois de l'électromagnétisme. et
ER
Il
n'en est plus de même dans.le cas de l’oscillateur ouvert
: les courants qui le
Parcourent ne sont pas les mêmes en ses différents points,
et ils sont fermés par
NIV
Y
leur longue ur d'onde. Le spectre visib'e
deux catégories ne diffèrent que par prolongé
o,4p et o,7u; ilest
- correspond à des longueurs d'onde comprises entre
AR
a pu isoler,
du côté des grande s longueurs d'onde par le spectr infra-rouge; on
e
ayant des longueurs d’onde
dans le rayonnement du bec Auer, des radiations radiations
le rayonnement de l'arc au mercure, des
R
. de 100 et 108 p, et dans
pu être obtenues à par-
de longueur d'onde 314u. Les ondes hertziennes ont qui sont employées
LIB
tir d’une longueur d'onde de 30 (Lvitskaïa, 1927) ; celles
et 30.000 mètres.
10 mètres
en T. S. F. ont des longueurs d'onde comprises entre
électromag nétiq ues dans un milieu de
La vitesse de propagation des ondes
vitess e de propagation de la
pouvoir inducteur spécifique € est © | Vegla
Y
d'indice de réfraction #'est othèse de
e / n. L'hyp
lumière dans un milieu
Maxwell :
l'identité des deux phénomènes conduit à la relation de
SIT
7 ee= np? ‘ (1 ? M) .
. :
carrée \/eg— 2,12. mènes de dis-
qui présen tent encore des phéno
I existe d’ailleurs des corps
des ondes hertziennes : c'est par
persion appréciables dans. le domaine
e de propagation v dans l'alcool
NT
cou viAT de ee
les ondes.
nétique rencontre un milieu conduc teur, elle y
Lorsqu'une onde électrômag
iques qui l'emp êchen t de pénétr er profo ndément
produit des courants. éléctr
UI
ie est réfléchie. La
à l'intérieur de ce milieu : la plus grande partie de l'énerg
eur R d’un métal à
théorie de Maxwell fermet de calculer le pouvoir réflect
la relation obtenue :
partir de sa conductibitité qe de la période T des ondes;
BC
. ; ‘
2 lumineuses de grande longueur
I—R— WT est applicable aux ondes
‘d'onde. La quantité 1 — R a pu'être mesurée pour différents métaux, pour
530 | PROPAGATION DU CHAMP. ÉLECTROMAGNÉTIQUE
jations infra-rouges de longueur d'onde à = 25,5u (Rubens
et Hagen) : |
Y
de nn en tient ne difièrent des valeurs calculées que de quantités :
assez faibles, qui varient de 10 0/0 (cuivre et or) à 1 0/0 (nickel a argent). «
AR
Le champ magnétique alternatif de l'onde incidente exerce sur les couran |
alternatifs induits dans le milieu conducteur des forces de répulsion, analogues
à celles de l'expérience d’Elihu Thomson. ($ 305); ces forces, prévues par
R
Maxwell dès 1874, ont pu être mises en évidence dans le cas où cette onde est |
une onde lumineuse (Lebedew, 1900) : elles constituent la pression de radia-
LIB
tion. -
Y
les phénomènes de réflexion sur les miroirs plans; il avait reconnu q'ie les lois
SIT
de la réflexion des ondes électromagnétiques étaient celles de la réflexion des
ondes lumineuses, en munissant l’escitateur et le résonateur de réflecteurs
métalliques cylindriques; il avait également montré l'existence des phéno-
mènes de réfraction en employant un grand prisme d’asphailte. L obtention
ER
< d'ondes électromagnétiques de courtes longueurs d'onde a permis
La reproduire la plupart des phénomènes de 2epuis de
l'optique sans qu’on soit obligé de, C
” donner aux appareils des dimensions exagérées.
NIV
le
miroir peut être une surface métallique ou être formé par des fils parallèles
à l’antenne, espacés de 10 à 30 centimètres.
.
Les phénomènes de la réflexion vitreuse et de la réfraction s’observent,
par
RA
€ Newton. | |
Une série d'antennes parallèl
es, régulièrement espacées,
et alimentées par
(1) Pour les ondes lumi
neuses fraie D), on a Me
3,85, na = 416, n$ = 5,02.
IDENTITÉ DES ONDES = 31
à la sui-
des courar:ts dont la phase varie d'une quantité fixe d'une antenne
ion optique:
vante, rayonne de l'énergie comme les traits d’un réseau de diffract
Y
s ont
les interférences entré les vibrations émises par les différentes antenne s e de certaine
pour effet que l'énergie semble ne se propager qu’au voisinag
AR
privilég iées. Ces antenne s “multipl es à émission dirigée sont dès
directions
e industri elle de la trans-
maintenant couramment employées dans la pratiqu
Le
R
mission par ondes courtes ($ 452).
la diffraction
De même, on a répété les expériences fondamentales de
LIB
res des anneaux de dimensi ons con-
optique er: isolant par des écrans circulai
de l'onde hertzien ne. On a reprodui t égaleme nt, avec
venables sut la surface
ion du type de
des ondes de quelques centimètres, des phénomènes de diffract
des réseaux
la diffraction cristalline des rayons X ($ 388), en les recevant sur
Y
constitu és par des bâtonne ts métalliq ues de. quelque s milli-
” dans l’espace
ants.
mètres disnosés en rangées régulières dans des plans réticulaires équidist
SIT
qui sont des ondes transversales comme les ondes :
Les ondes hertziennes,
polarisation; .
‘lumineuses, peuvent présenter comme elles les phénomènes de
Hertz, dont le champ électriq ue a une .
les ondes fournies par l’excitateur de
ER
direction bien déterminée, sont polarisées rectilignement.
ou de pa-
On a pu les analyser en les recevant sur un miroir plan de soufre
rienne; la valeur de l'indice déduite de
raffine placé sous l'incidence brewsté
cette expérience est en bon accord avec celle que fournit sa mesure directe.
NIV
nce
On éteint l'onde émise par l’excitateur en plaçant le miroir, sous l'incide
brewstérienne, de façon que le vecteur champ électrique de l'onde soit dans le
lumi-
plan d'incidence : la comparaison avec la réflexion vitreuse des ondes tion
LU
otale.
e
La polarisation des ondes hertziennes peut d’ailleurs être mise en évidenc
très facilement, pour les ondes de quelques décimètres ou même de quelques
CE
rec-
mètres de longueur d'onde, si le récepteur est constitué par une antenne
: le courant induit.
tiligne dans laquelle on a intercalé un appareil de mesure
dans l'antenne est proportionnel à la composante du champ électrique paral-
lèle à l'antenne ($ 456), et il suffit d’avoir une ‘antenne orientable et de cher-.
I/
cher quelle est l'orientation qui donne la réception optima pour déterminer
AS
la réflexion était maxima quand le champ électrique était parallèle aux fils.
élec-
Lorsque l’onde rencontre une grille ainsi disposée (fig. 409 1), le champ
des fils est
un courant dans chaque fil; si l'intervalle
trique de l'onde produit
BC
e comme un con-
petit par rapport à la longueur d’onde, le réseau se comport tota-
ducteur plein, qui arrête l’oride électromagnétique et la réfléchit presque
lement. Si on tourne le réseau de go (Ag. 409, I), de manière que les fils
soient perpendiculaires au champ électrique, aucun courant n’y est produit ;
s
532 PROPAGATION DU CHAMP ÉLECTROMAGNETIQUE
la grille n'exerce aucune action, et l'onde hertzienne la traverse libreirent
Y
Un tel réseau constitue donc un analyseur; il peut aussi servir de polari-eur:
si la vibration qui le rencontre a une orientation quelconque, elle est décoinpo-
AR
sée en deux; l’une, dont le champ électrique est perpendiculaire aux fils, est
transmise; l’autre, dont le champ électrique est parallèle aux fils, est réfléchie.
On a réalisé des réseaux de fils de cuivre fins dans lesquels l'intervalle des.
R
fils n’est que de 1ou, et on a vérifié (Du Bois et Rubens) que ces réseaux cons-
LIB
tituaient des polariseurs pour les ondes infra-rouges de longueur d'onde sipé-
rieure à 100u. Pour cela, on reçoit ces ondes sur le réseau, après les avoir nola-
risées par réflexion sous l'incidence brewstérienne sur une lame de quart:, et
on mesure au radiomicrornètre l'énergie transmise. On constate qu'elis est
Y
° .maxima quand les fils du réseau sont situés dans le plan d'incidence du fais-
ceau sur la lame de quartz, et qu’elle devient nulle quand ils lui sont pe:sen-
SIT
diculaires. D’après les conventions usuelles en Optique, le plan de polarisition
ER
NIV
LU
7 FIG. 409.-
RA
Dersion rate Se Fe D suur d onde est représentée par une courbe de dis-
OP cols de à fait analogue à celles que fournissent en optiqu
é$ e les
étudiés au voisinage de leur bande
d'absorption.
UI
BC
Y
.
AR
sernblent on effet montrer que, pour les ondes courtes, le champ à la réception
n'est pas ioujours vertical, mais présente quelquefois une inclinaison corres-
pondant à une rotation du plan de polarisation. : +
R
338. donction du spectre infra-rouge:et du spectre électrique. —
LIB
Nous avons dit (8 336) que les ondes infra-rouges ont pu être observées jusqu'à
une longueur d'onde de 314 microns’'et que les ondes hertziennes ont pu être
produites à partir de la longueur d'onde de 30 microns: Il existe donc une séne
de longueurs d'onde, de 30 à 314 microns, qui peuvent être obtenues à la fois
Y
par.voie c2lorifique et par voie électrique. Les expériences de Nichols et Tear
(1922) oùt montré que les ondes produites par les deux procédés pouvaient
SIT
être reçues et étudiées par le même appareil, et qu'elles devaient être consi-
dérées corime identiques entfe elles. | |
Le récepteur employé par Nicho's et Tear est le radiomètre que nous avons
ER
décrit à là fin du paragraphe 329. La longueur d'onde des radiations est
mesurée par le dispositif que représente la figure 409 bis : les rayons issus de
NIV
Ke
LU
RA
NT
CE
I/
ent
formé par un assemblage de plaques de cuivre dont les faces avant constitu
une série de miroirs plans M,, M., …, dont les plans sont séparés par une cer-
taine distance 5; un dispositif mécanique permet de faire varier S tout en
BC
Y
assez nets même pour des ondes très amorties..L'expérience consiste à recher-
cher la valeur de à qui produit la déviation maxima; elle est rendue par-
AR
ticulièrement délicate par l'irrégularité des sources qui fournissent les.
- oscillations de courtes longueurs d'onde : l’einploi
T d’une ‘lame semi-transparente S et d’une lentile L,
R
concentrant la portion de l'énergie qu’elle réfléchit
-Sur un second radiomètre R' permet de contrôler les.
LIB
variations de la source, et le rapport des déviation.
des deux appareils R et R’ fournit à chaque instant
UK la proportion de l'énergie renvoyée sur le premier par
| l'interféromètre. .
Y
oo |
L'oscillateur est constitué par deux petits cylindres
SIT
CC de tungstène soudés dans des tubes de verre
(fig. 409 fer); ces deux cylindres sont chargés par un
TT transformateur, dont les pôles sont réunis à deux
FIG. 409 fer. tiges TT arrivant près des cylindres: l’interpostion
ER
d'une grande résistance sur le circuit empêche l'étin-
celle de charge d'être oscillants,de sorte que les ondes sont produites nique-
ment par l'étincelle de décharge qui jaillit entre les cylindres.
Le refroiclisse-
NIV
ment des cylindres est assuré à la fois par un courant d’air comprimé
descen-
dant au fond de chaque tube, et par un jet d’huile-J projeté entre eux. Dans .
. les Premières expériences, Nic hols et Tear obtinrent des
ondes dont la lon-
gi d'onde descendait jüsqu'à.rrm,8; plus tard, ils descendirent au-dessous
LU
aainsi leurs xpériences ont réalisé de façon définitive la jonction entre les
rions hertziennes et les radiations optiques,
et, en les rapprochant de
véaliser el Neck G 396), nous pouvons dire aujourd’hui que nous savons
CE
va diofret ace
AS
UI
BC
Y
‘ SEPTIÈME PARTIE
AR
LES BASES. EXPÉRIMENTALES
R
DES THÉORIES MODERNES
Y LIB
CHAPITRE XXXII le
SIT
. GÉNÉRALITÉS SUR LES THÉORIES ÉLECTRONIQUES
ER
L. — COURANTS DE CONVECTION .
NIV
—
339.— Champ magnétique d’un courant de convection circulaire.
lors de l'étude des courants
Nous avons insisté,à plusieurs reprises($ 130), circuit
le fait que les courants qui résultent de l’action sur un
LU
électriques, sur
forces électromotrices
. fermé des différencès de potentiel de contact ou des
d’induction étaien t identi ques à ceux que produit le
élec rique
passage dans un conducteur de la charge
RA
que,
0]
t électri
que la propriété essentielle d'un couran
magnét ique, avait pu être
la production d’un champ
NT
L
mäintenue une charge électrique.
+
CE
1]
+
T
x
(fig. 410);
laire AA' tournant autour d'un axe OO"
+
en face d’un
à Je prendre conducteur, et à le placer
+
conden sateur : si
forment les deux armatures d'un
Ce
eux une
2
Y
leurs vérifié que les résultats n'étaient pas modifiés lorsque les disques étaient
divisés en secteurs isolés par des fentes ra--.
AR
diales. . |
Considérons sur le disque mobile une cou-
ronne circulaire, comprise entre deux circon-
R
férences de rayons r et 7 + dr (fig. 411). Sa
surface est 27 dr, et elle porte une charge
LIB
g= 2rr6 dr;si le disque fait v tours par
seconde, cette charge traverse v fois par se-
conde un élément de droite MM’. La couronne
est équivalente à un courant circulaire, dont
Y
l'intensité a pour valeur di — Vg =.27rV 2e dr
SIT
= et dr; elle-crée en O un champ ma-
gnétique dirigé suivant FIG. 411.
O'O, dont l’inten-
ER
sité, dans un système d'unités satisfaisant à la relation de coordination
2rdi revV
Cegto = I, a pour valeur 4H — = — ‘dr : l’ensemble des courants
NIV
. - €
D
H = 314 X 125 X 6.10! y 20
° | 9.100 = 5,2.10—6 gauss,
NT
| 340. Expéri
! ences. . — Dan
D: s les expé
goques: ob AA'et Ai péri
ri ences de Rowlan| d (1876), les deux
e. 412) sont en ébonite
ncaux n ct an 1 Sont en verre doré dorée,et les dus disques
nas de ga © PR et DD : les deux condensateurs sont munis
BC
Y
différence de potentiel établie entre les plateaux mobiles et les plateaux fixes ;
AR
cette différence de potentiel, obtenue par une batterie de petits accumulateurs,
est mesuré: par un électromètre abso!u, et la vitesse est mesurée par un comp-
teur de tours. ° | et L
R
- La déviation de l'équipage astatique ne inesure qu'en valeur relative le
champ magnétique auquel est soumis l'aimant #s : pour le connaître en gauss,
LIB
on étalonnc f’appareil en faisant passer un courant connu dans des bobines
CC’, C.C’,, dont les dimensions et les distances à l'aimant sont connues. _
Y
SIT
nu
7 NS
L
na
©
ER
° D__B B, D,
NIV
” LÉ KR R
É NI
. ° R »
* ‘ = : A
' 1 p N 7 0
LU
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S o
A IN R
4 Nil A
RA
5 _N PIN
NS LP A
7 À A
NT
NC
cd. Ga, 12
CE
NN Fr
D æ
N B, AEDi . eo
I/
ÉE’ contenant 1.300 tours de fil fin (fig. 413) ; cette opération est effectuée
© 20 fois par seconde par un commutateur tournant, qui renverse le. sens de la
différence de potentiel entre les disques, et qui redresse en même temps les
. ourants induits, de façon qu'ils parcourent tous dans le même sens le
538 GÉNÉRALITÉSUR
S LES THÉORIES ÉLECTRONIQUES
#
Y
encore
l'appare
à l'aide
il des bobines CC”, C,C’, (fe. 412). Li .
AR
Les déviations obtenues dans ces expériences ont coïncidé avec les dévia-
Lions prévues avec une approximation de l'ordre de 2 0/0. C est un résult at que
l'on doit considérer comme très satisfaisant, étant données la petitesse
des
R
Champs magnétiques à mesurer et la difficulté des expériences, et l'on peut
en
conclure que le champ magnétique, créé par des conducteurs chargés qui
se dé-
LIB
placent, est identique au champ magnélique créé par des conducteurs
parcourus
par des courants. On admet aujourd’hüi que, dans tous les Cas,
le cham y magné-
tique est effectivement créé par des charges électriques qui
se déplaccut, et on
interprète les courants de conduction par le
Y
déplacement, à l'intérieur du conducteur, de
particules électrisées dont les trajectoires .
SIT
sont les lignes de courant.
+
teur 3 ds qui entre dans cette ‘ formul
°
e en fonction de la charge
. |
g — à ds de
l'élément et de sa vitesse y =
2x4 ; comm e le vecteur vitesse 9 a la même
NT
. . nd — v
direction MM, que le vecteur : .
ds, on a :
CE
TOUS
274 XV.
. ds = 2rav. Ads — gv.
nu
avec ne
vilesse v, et faisant partie d'un
Courant lermé, peut être
AS
Considérons maintenant
une particule électrisée unique M port
Charge € et se déplaçant ant une
dans le vide avec une vitesse y
—
cédent n'esSt plus applicabl :le raisonnement pré-
e,
BC
Pour Puis
p
des circuits fermés ($ 188). ui que la loi de Biot
Rp : ! ue
ee gr a m'a de +
consti
élément de courant ouvert,
s de déplaceme
qu’on doit considérer
nt répartis dans tout
l'espace :
COURANTS DE CONVECTION . . 539
:» €
elle produit en un point P (fg. 415) un champ électrique Ë = —<{€o grad °
Y
. >
. —_
un courant de déplacement : — SE,
AR
AT à
par rapport au plan
Le phénomèné qui produit le champ est symétrique
que doit être
MCP défini par la vitesse v et le point P, le champ magnéti
La ! #
e. =
« - >
: »
R
lui être perpendiculaire; les
symétrique par rapport à ce plan, c'est-à-dire
iques sont des circonf érences ayant pour axe le vec-
LIB
lignes de farce magnét
d’une de ces
teur v, et l'intensité du champ est la même en tous les points
circonférences I. Appli-
quons le théorème d’Am-
Y
père à la circonférence F';
ona:
SIT
RE = ff.
ER .T £
> Es
MP et de v: le rayon de la
. crconférence I'est r sin «
et la circulation du champ
LU
, .
°
M sous
i travers la surface Z limitée par la circonférence T, vue du point rs la
eQ/e($ 15); le coura nt total à trave
angle solide Q = 2x (1 — cos a),est
surface X est : ‘ ‘
NT
£ E
i = rdo, où eye,
MH’ = dx sina s d’où Ur
AS
sinœ , ou
pr Si
TR
n
2rrH sinœ = 2760
BC
Y
droite si la charge e est négative : c'est ce dernier cas qui est représenté par la
figure 415, le champ étant dirigé d'avant en arrière par rapport au plan de la
AR
figure. . |
On peut résumer cet énoncé eu disant que : le champ magnétique créé par
une particule électrisée en mouvement est encore donné par la loi de Biot ct Savart
R
— \ —
en y remplaçant le vecteur ids par le vecteur eu ; on a:
LIB
> — , I >
H= grad: À ev.
Y
Il. — MOUVEMENT D'UNE PARTICULE ÉLECTRISÉE DANS
SIT
UN CHAMP ÉLECTRIQUE OU DANS UN CHAMP MAGNÉTIQUE
\
ER
342. Action d’un champ électrique : application du théorème des
forces vives. — Si une particule électrisée, dont la charge est e, est placée dans
un champ électrique E, elle est soumise à une force électrostatique :
NIV
+ |
| 1=eE,
LU
Ge (Vi— V,).
RA
to. la masse de la particule est #1, sa vitesse passe, d’aprèsle théorème des
lorces vives, d’une valeur v, à une valeur v, liées par la relation
:
NT
I
3m (v$ — vf) = Ge
(V, — Va).
CE
Vi — l'A = V, on obtient : = | . f ° .
2 €nv, ‘ V =
UI
. çathode €, sont attirés par l'anode A, et:l’atteignent avec une vitesse v qu'on
Y
u.é.m.,
peut calcuier par la relation ci-dessus. Si on a V.= 40 .000 volts — 4.102
onav—2,1,76. 107.4. 10 —
AR
.. = 1,42.10%etv =1,2.10!cm/sec.
Æ 5 He — 120.000 km/sec. ; on a pu, avec
C des différences de potentiel de
R
FIG. 416. l’ordre de 250.000 volts, obtenir
‘ des vitesses quise rapprochent de
LIB
.
la vitesse de la lumière, et ui sont inférieures de moins de 1/10 de sa valeur.
Y
_ l'émission d'un rayonnement électromagnétique monochromatique, soit qu’il
SIT
s'agisse d’un rayonnement lumineux (émission d'un spectre de raies par les
gaztraversés par une décharge électrique, $ 367), soit qu'il s'agisse derayonsX,
c'est-à-dire d’un rayonnement électromagnétique de très courte longueur
d'onde (production des rayons X, $ 383). Dans d’autres cas, l'arrêt par une
ER
surface métallique d’un rayonnement électromagnétique peut être accompa-
gné de l'émission d'électrons, soit qu’il s'agisse d’un rayonnement lumineux.
(effet photoélectrique, $ 355), soit qu'il s'agisse de rayons X (rayons catho-
NIV
. une constante universelle égale à 6,61. 10-27 C. G. S.C'est ainsi que l'arrêt d’un
électron de masse m, correspondant à une disparition d'énergie cinétique
CE
rayonnante,etle
: mv? = eV, provoque l'apparition d’un quantum hyd’'énergie
principe de {a conservation de l'énergie se traduit par la relation d’Einstein:
I/
1 ° c
ev=;mi=hv=br ce
AS
Y
. sale à 7 6 10-0
Nous verrons ($ 350) que la charge e de
l’éle ctron est égale à 1, 6.10
AR
u. 6. m. environ. À un potentiel V de l’ord
re de 5 volts (5. 105 u. é. m.) corres-
pond une longueur d'onde :
1 = C __6,61.10-?7,3,rot0
R
eV 1,6.10-20,5,108
LIB
del'ordre de 2, 5.10-5 cm — 2.500 angs
violet ; à un potentiel de l'ordre trôms, appartenantau spectre ultra-
de 40.000 volts Correspond une
d'onde de 0,3 angstrôms, apparten longueur
ant au spectre de rayons X.
Y
344. Action d’un champ électrique unifor
SIT
électrisée, portant une charge me. — Lorsqu'une particul
e
+ e, se déplace dans un champ
k électrique uni-
forme E, °
elle èst soumise à une force —> > ; .
constante f — &E : les équ
que celles du mouvement d’un corpsatipesan
ons de son
ER
s nt | forme : la trajectoire est une Parabole, dont t dans
Parallèle au champ K., l'axe est
Supposons que des particules élec
NIV
condensateur de lon
-
gueur } (fe . 417).
Lorsque le condensa-
RA
viennent frapperen un
point À un écran AB FI0. 417.
Perpendiculaire à Ox, situé à
une distance D du milieu O'
CE
l'éc
ran en B ; On Sait d’ailleu
en M à la parabol € rencontre rs que la tangente
la tangente au sommet Ox au milieu 1
Si la masse de la particule O 5 de Os.
est #1, son accélération,
dirigée en sens inverse
UI
BC
ce temps, la composante de
sa vitesse suivant Oy
:
8 acquis une valeur y, , _ Eel
— vt = my—.
Ta tangente en M à la parabole fait avec
MOUVEMENT D'UNE PARTICULE ÉLECTRISÉE : 543
‘ D, Ed
. l'axe Ox un angle « donné par tang &« = T7= et la déviation électrique
Y
y = AB est donnée par : |
AR
I €.
De D ÉRER TR
R
Supposons par exemple que les particules soient des électrons de vitesse
LIB
e / m est
v = 50.000 km / sec. — 3: 10° C. G. S., pour lesquels le rapport
u. é. m. ; prenons 1— 10 centimèt res, D = 50 centimètr es, .
égal à 1,76.107
E — 100 volts/em — 1019 u.é.m.Ona:
Y
= —1_- +1,76. 107.100. 10.50 = 3,5 CH. environ.
YT 25. 1018
SIT
4
de Laplace, en
H, est soumise à une force i qu'on peut calculer par la loi
. y remplaçant le vecteur ids par le vecteur a. On a:
LU
ri = eu A É. ‘ - :
+
>
:
v et E; elle est dirigée vers la
. perpendiculaire au plan défini par les deux vecteurs
Ÿ
NT
CE
I/
AS
UI
H
(en avant)
oo FIG. 419.
FIG. 418.
BC
dans la direction
gauche d'un observateur placé suivant la vilesse el regardant e est négative
: duchamp, si la charge e est “positive ; vers sa droite si la charge
v
(fig. 418 : e est négatif, Det î sont dans le plan de la figure, H en avant).
544 GÉNÉRALITÉS SUR LES;THÉORI
ES ÉLECTRONIQUES
Supposons qu’une parti
cule électrisée soit lancée avec une vitess:
une direction Ox, dans un champ magn v suivant
étique.utiforme H, de direction Oz
Y
ce —
perpendiculaire à Ox (fig. 419). La force f, =
perpendiculaire au vecteur H,
AR
toujours située dans le plan xOy, perpendicu est
laire à Oz, qui contient la vitesse
initiale : la trajectoire est une trajectoire
- . plane du plan 40y. En un point quel-
conque M la force, et l'accélération, ES
R
normales à la vitesse v, sont normales
Le > à la
trajectoire : Ja vitesse y conserve une. . Lo,
grandeur v constante, La vitesse _y,
LIB
, si-
tuée dans le plan x0y, est toujours
| .
normale au cha [
mpH> : la force TT/ a une gran-’
deur constante 1 = evH, et l'accélé
ration, normale à la trajectoire,
a la valeur ‘
constante y = mm"Î _eH . S dési
SOU 2 gnons par,
Y
p le rayon de courbure de la
trajnt
ectoire au poin. t M, 1 nt
SIT
a normale
accélération est ©v? : Je rayon de courbure
sn. est
Constant, et la trajectoire est Une ù P
circonférence, de rayon :
ER
p=uètreyM n trI.
Y e H
Si la particul
NIV
ZT 1
. PTS Er108
o—s 28 em.
Il est possible de réa
] liser, à l’aide de bo
BAUSS uniforme dans un bines un champ d’une centaine
RA
ET
I/
AS
UI
BC
MOUVEMENT D'UNE PARTICULE ÉLECTRISÉE . 545.
UM de rayon pet de sa tangente MB (fig. 420). Si la déviation «est assez petite,
on peut admettre que Îa longueur de l'arc OM est égale à ! ; l'angle des deux
Y
° L lH. - 4
rayons OC et MC est « — x = _ : la tangente MB rencontre la tangente à
AR
l'origine Ox en un point O’ qui est très sensiblement le milieu de O7», et la
déviation magnétique y — AB sur un écran ‘situé à une distance D de O'
R
est : ‘ Do
LIB
346. l'lesure de la vitesse v et du rapport e / m. — L’action d’un
Y
champ électrique sur une particule électrisée permet, soit en mesurant le po-
tentiel V qui a servi à la lancer, soit en mesurant la déviation électrique pro- :
SIT
écrase
.: , . sr TJ € PS
duite par un champ E connu, de déterminer la quantité -; x L'action
d’un champ magnétique connu H permet, soit en mesurant le rayon P des tra: .
4 L € . . ,
ER
jectoires circulaires, soit en mesurant la déviation magnétique, de déterminer
: ,
la quantité 5° —. L'action simultanée d'un champ électrique et d'un champ
"
NIV
magnétique sur une même particule permet par suite de déterminer les deux quan-
tités em et v. _ .
Des dispositifs très variés ont été imaginés pour réaliser l'expérience; nous
“n’en citerons qu’un, qui a été appliqué par J.-J. Thomson àl'étude des rayons
LU
1H . Y
NT
Ë k'.
CE
lo Jo TP. FF
I Ü o” M . : A |
mm" P | É
CE 6
I/
AS
FIG. 421.
condensateur PP! et les bobines CC’ qui produisent les deux champs sont dis-
posés de façon qu'ils agissent sur la même longueur Om = l; on reçoit les.
UI
Y
1-8 - 1:82
AR
nm ED. 25 HD.
On'en tire : -
LE,y 2:1E À
R
TH m ID H° y
LIB
Ondéduitla valeur de E de la mesuredela différence de potentielentrelespla-
teaux PP',et la valeur de H de 1a mesure du courant qui parcourt les bobines
CC”. On détermine les valeurs de y et de z par l'enregistrement des points d’im-
pact sur une plaque photographique : on enregistre d’abord les points d'impact
Y
sans aucun Champ, puis avec chacun des deux champs agissant séparément, de
SIT
"
façon à tracer sur la plaque, par les points À, b et b', les deux axes Oy ct Oz par
rapport auxquels on doit mesurer les coordonnées du point B que donne l’ex-
périence définitive. Le |
Le faisceau des particules est délimité par deux diaphragmes étroits DD"
ER
qu'il doit traverser avant de pénétrer dans la région O1; s’il est homogène,
c'est-à-dire composé de particules identiques entre elles et avant toutes même .
vitesse, on obtient un point unique B : s’il se compose de particules différentes
NIV
s
partir de la quantité d'électricité — 9649 Calculé cette charge élémentaire à
gramme
u.é. M.— transportée par un atome-
monovalent, et du nombre N d’at
gramme d'unélément quelconque omes Contenu dans un atome-
; en admettant-pourlenombre
la valeur 6. 10 donnée par d’Avogadro N
I/
23 ! # .
la théorie Cinétique des gaz, nous
. ’1
Y
De même ,la mesure de la charge portée par
mentaire d'un ion électrolytique. é
radioactives a montr
AR
es particules qui constituent les rayons « des substances
électro lytique divalent
quie chacune d'elles porte la même charge qu'un ion
valeurs du rapport € / 157 trouvée s pour les rayons
(& 400). De même encore, les
qui les composent sont des
R
positifs ont conduit à supposer que les particules
se produis ent, portant une ou
atomes où des molécules du gaz où ils
LIB
. ee
deux charges égales à celle de l'ion électrolytique
Le seul fait qu’on n'ait jamais observé de charges d’un ordre de grandeur
électro lytique monovalent conduit à
inférieur à celui de la charge d’un ion
t pas exister et quel'él ectrici té possède une struc-
supposer qu'elles ne peuven
Y
e d’atomes insécables, et
ture discontinue : de même que la matière se compos
ue contient un nombre entier
SIT
qu’une quantité quelconque d'un élémen t chimiq
par des charges élémentaires
de ces atomes, de même l'électricité est constituée
icité contient un nombre entier de
indivisibles, et une quantité quelconque d'électr
hypoth èse est aujourd ’hui généralement ad-
ces charges élémentaires. Cette ER
allons décrire maintenant, en
mise : les expériences de Millikan (1908), que nous
© : .
fournissent une démonstration directe.
NIV
y _ | _mg—Ëe, ef)
Vo
AS
. Vo fo me m
e
de chute v et v. On peut laisser la goutt
IL est facile de mesurer les vitesses établ ir un cham p E assez fort
UI
p du microsco pe,
tomber de haut en bas du cham et ainsi de suite,
lorsqu'elle arrive en haut,
pour qu’elle remonte, le supprimer plusieurs
suivre le mouv emen t de la même goutte pendant nt de cal-
de sorte qu’on peut permette
BC
Y
cation des lois de la viscosité des gaz : l'application de ces lois au mouvement
AR
de sphères de très petits rayons entraîne certainement des erreurs qu'il est
difficile d’évaluer,et la valeur absolue de e est toujours déterminée avec beau:
coùp moins de précision que le rapport e /m. 5 |
Les expériences de Millikan ont été répétées très souvent, avec des gouttes
R
liquides ou des grains solides de différentes substances et de différentes dimen-
LIB
sions,suspenduesdans différents gaz,à la pression atmosphérique ouà des pres-
sions plus basses. Les valeurs trouvées pour e sont toujours des multiples entiers
_de la charge élémentaire e : 1a charge e contient quelquefois 1 ou 2 charges
élémentaires ; elle en contient souvent 3, 4, 5... et mêmer sou20. ‘
Y
La structure discontinue de l'électricité se manifeste d’une façon paiticuliè
rement frappante lorsque la charge de la goutte vient à varier au cours de
SIT
l'expérience, par suite de la rencontre de la goutte et d’un des centres chargés
qui existent toujours dans le gaz : la variation est toujours discontinue, et la
charge passe brusquement de p à p' charges élémentaires, la différence pb —#
ER
étant presque toujours égale à + 1. Le rapport des deux charges e et e’ de
la même goutte peut être déterminé avec une grande précision, puisque sa
valeur ne dépend pas de la valeur admise pour la masse #1 : on trouve toujours
qu'il est très exactement égal au rapport des deux nombres entiers
NIV
et p’.
Les déterminations récentes du coefficient de viscosité de l’air conduisent
pour la charge élémentaire à des valeurs comprises entre 4,796 et 4,813 . 1071?
“M ‘ s. Il semble qu'on peut admettre, avec une erreur relative inférieure
LU
1/500 : - oo
€ = 4803. 10" u, é, s = 1,602. 10-20 1 é. mm. :
A cette valeur correspond pour le nombre d'Avogadro la valeur :
RA
N — =: re .6 PE :
= 6,022.
‘
10°,
NT
c-
L'on ons eRrOnS qu’il ya émission
de particules chargées négativement
AS
DA à ous Vénus 5
BC
Y
leur du rapport e/1h, et
produit la raie étudiée, on trouve toujours la même.va
n. Voici d’ailleur s quelque s-unes
AR
cette valeur -est celle qui caractérise l'électro
des valeurs obtenues expérimentalement : rt OT
es
3 Jiare ce
2 + CT oh Ho
R
UE siennes Té -
Rayo ns cath odiques...,.......... 1,760. 107 u. €. m. (Dunnington, 1937)
Électrons photo-électriques........ 1,756."107 (Alberti, 1912)
LIB
1,76 . 10° (Dushman, 1914)
Électrons des métauxincandescénts.
1,765. 10° (Schaefer, 1913) . .:
duradium.:....:.....
. 107 ” (Sivers, 1906)
Rayons f | du polonium .......... 1,7
.
Spectres de l'hydrogène (Ha et Da).. 1,758. 107 (Williams, 1938)...
Y
Phénomène de Zeeman 1,757. 10? . (Houston, 1934)
SIT
és inférieures aux _
Ces nombres ne diffèrent les uns des autres que de quantit
pas douteux que
erreurs d'expériences; on remarquera d’ailleurs qu'il n'est ues à ceux des
les électrons émis par les métaux incandescent s sont identiq
ER vitesse, par
rayons cathodiques, car il suffit de les lancer avec une grande
obtenir des rayons
l’action d'in champ électrique (tube Cooolidge, $ 384), pour
phénom ènes que nous
NIV
Toners. cui ai no
!
& D r,759.101u.é. nn: : +.
RA
près. |
qui doit être exacte à un-millième mn
NT
: Lou
admettrons-que: la charge
‘350. Masse et rayon de l'électron.— Nous
e = 1,602. 107%.u.6. M; On €
de l’électron est égale à la charge.élémentaire
CE
107 = 0,9II.10 7 .
déduit pour la valeur de.sa masse m = 1,602 .107*/1,759-
d'hydrogène : dans l'élec-
de l'atome
Comparons cette masse à la masse 7x élémen taire €, et le rapport de sa
trolyse,l'atome d'hydrogène porte la charge
I/
l'élec-
charge à sa masse est = ea = 0,958.10t ; le rapport de la masse de
‘ -
AS
“Mu : sse
0,958 . 10° _ ° } a masse
L_.7
1 atome d , hydrogène est me © 3739: 101 = :836
m
D à8 celleAE deAL Pi
tron
d'un aiome d'hydrogène el à for-
d'un électron est très petite par rapport à celle UT.
UI
tiori par rapport à celle d'un l’élec atome d'un autre élément. e électrisée unir.
On assimile en général tron à: une petite sphèr
formé ment: Évalu ons toute s les grand eurs en u. Ë. M. (60 — 1Jc°). En un point M
BC
Y
. , .
TC F7 énergie électroma-
2 cin?
AR
gnétigue dWy — E H'AV = S Ée :
dV proportionnelle à y?, On évalue
l'énergie totale du champ électromagnétique encalculant
l'intégrale decesdeux
expressions, étendue à tout l’espace extérieur à la sphère
R
de rayon à qu’oc-
cupe l'électron : l'énergie électrostatique W. = Ji AW: est
LIB
indépendante de
la vitesse v ; l'énergie électromagnétique W = ST aWh est proportionnelle:
au carré de cette vitesse, et on peut la mettre
sous la forme W,, — 3I uv? ; le
Y
,
SIT
calcul donne d’ailleurs pu — 2e?
ph
Pour faire acquérir à une particule électrisée,
. vitesse v, il faut emmagasiner dans l'espace qui primitivement au repos, la
ER
l’environne une énergie poten-
: 2 , I
tielle égale à s v?, par_ consé,quent lui : fournir: un travai
7,
l repré,senté , par cette
expression. Ce travail doit être ajouté à celui
NIV
ipe
de la conservation de l'énergie,
. r pris sous la forme du théorème des forces vives
G = 3 mv®: pour les appliquer à une
Particüle électrisée, il faut remplacer
la masse
RA
_
»
électromagnétique u = 2€. On
4
’
Ke
a peut tirer de là la
2 ‘
cm.
AS
Y
obtenues théoriquement pour la varia-
dépenser un travail infini. Les formules imentalement, avec une
ées expér
tion de la masse avec la vitesse ont été vérifi
AR
quabl e, par la wesu redu rappo rt e / m, soit pour des rayons
précision remar
es ont attein t 150.000 km/sec, soit pour les
cathodiques rapides dont les vitess
les vitesses peuvent atteindre les
rayons 8 des substances radioactives, dont
R
-
99 centièmes de celle de la lumière,
LIB
1V, — L'ÉLECTRON ET.LA MATIÈRE To
Nous avons vu que les électrons peu-
Y
_ 851. Constitution des atomes. —
très variés, et que leurs propriétés
vent être obtenus dans des phénomènes
SIT
les rayons cathodiques produits à
sont toujours les mêmes, qu'on considère
ons extrai ts d’un métal par l’action de la
partir d’un gaz quelconque, les électr
nétique, ou encore les rayons B prove-
- chaleur où d’un rayonnement électromag
ilité d'obtenir des électrons à par-
ER
nant des substances radioactives. La possib
que quelc onque conduit à admettre que l’éleciron
tir d'éléments de nature chimi
nous allons indiquer dès maintenant
est un constituant universel de la mafière ;
sur la constitution de la matière qui
NIV
le nombre
nombr e d'élec trons de B à A. Comme
par le passage d’un certain e est toujou rs un nombr e entier, la
d'électrons qui passent d’un corps à l’autr nombre entier de fois la charge
de
UI
Y
d'un élément au suivant; plus exactement, 2/ est égal au numéro d'ordre de la
_ case qu'occupe l'élément dans le tableau périodique de Mendeleef. T1 est égal à
AR
1 pour l'hydrogène (H = 1), à 2 pour l’hélium (He — 4).., et à 92 pour le
dernier élément, l'uranium (U = 238). Comme la massede l'électron est pe-
tite par rapport à la massede l'atome d’hydrogène, la masse totale des élec-
R
trons que contient un atome est toujours petite par rapport à la inasse de
cet atome, et la masse atomique peut être confondue avec la masse du noyau.
LIB
Nous verrons que, dans les phénomènes de radioactivité, il y a modification
de la nature chimique de l'élément radioaëtif; ces transformations radioac-
tives doivent donc s'accompagner d’une modification du noyau. Nous verrons
que cette modification consiste dans l'expulsion, soit d’un électron (rayon-
Y
nement f), soit d'une particule chargée positivement : on est ainsi conduit à
SIT
admettre que Les soyaux atomiques ont eux-mêmes une.constitution complexe,
et contiennent à la fois des électrons 'et des centres positifs (cf. $ 422 fer).
L’expulsion d'un de ces éléments, en même temps qu’ellé modifie la nature
chimique de la substance, modifie la charge du noyau, donc le nombre ato-
ER
mique N. On admet que la saure chimique. d'un élément dépend uniquement
du nombre atomique N. Il peut arriver que deux noyaux atomiques aient la
même charge totale, mais que leur constitution, en électrons et en centres
NIV
positifs, soit différente : ces deux noyaux ont alors des masses différentes.
Les ‘éléments correspondants sont dits isotopes : ils onf Les mêmes propriétés
chimiques s'ils ont aussi le même Spectre, mais ils ont des masses atomiques dij-
lérentes. S'il s'agit d'éléments radioactifs, leurs propriétés
LU
radioactives sont
différentes; aussi a-t-on d’abord découvert leur existence dans les familles
d éléments radioactifs; on connaît à l'heure actuelle de nombreux cas d’iso-
topie même parmi les éléments les plus répandus (cf. $ 382).
|
RA
courant éearee admet depuis Ampère que cet aimant est en réalité un'
courants ati La théorie électronique interprète immédiatement ces
un électron à res d'Ampère par l'assimilation de l'orbite parcourue par.
CE
Y
:
bite est opposé au champ H, dans le second il lui est parallèle. Dans les deux
le
AR
cas, la force f = Hev exercée par le champ sur l'électron est dirigée suivant
:
rayon de l'orbite, mais, dans le premier cas, elle est dirigée vers le centre, et,
dans le second, vers l'extérieur. Dans le premier cas, elle produit une augmen-
tation de l'accélération normale w?r, ainsi que de la vitesse angulaire w, et le
R
Y LIB
SIT
M'
ER
421 a ' | F1G. 421 b.
FIG.
NIV
moment magnétique prend une valeur M’ plus grande que M; dans le second
prend une valeur M
cas, elle produit une diminution de w, et le moment
inférieure à M : les figures montrent immédiatement que, dans l’un et l’autre
LU
et crée
chaque orbite électronique, quel que soit le sens de rotation de l'électron,
pour l'ensemble de la molécule, un moment magnétiqu e opposé au champ.
Par suite
venons de
C’est la définition du diamagnétisme ($ 190) : la théorie que nous
résumer, et qui est due à Langevin, fait donc apparaître le diamagnétisme
NT
par
comme une propriété tout à fait générale de la matière. Elle l'explique
un mécanisme intérieur à la molécule, tout à fait indépendant de l'agitation ther-
bien compte
mique des molécules, et par suite de la température : elle rend donc
CE
tiques
inversement, la mesure du coefficient d’aimantation des corps diamagné
qui sont
permet de calculer les rayons des orbites : les valeurs ainsi obtenues, celles
AS
plan de
, b) Paramagnétisme. — Nous avons SUPPOSÉ que l'orientation du.
l'orbite électronique n'était pas modifiée par l'action du champ magnétique !
t d'orbites,
C'est ce qui se produit lorsque l'atome contient un nombre suffisan magnétique
BC
Y
. magnétique résultant M. En l'absence du champ extérieur, les atomes
AR
contenus dans un certain volume de matière ont toutes les orientations
possibles, et.l’aimantation résultante de la substance nous apparaît comme
>
nulle. Sous l’action du champ H, chaque atome tend à s'orienter de façon
R
>
que son moment magnétique total M soit parallèle au champ et de même
LIB
sens; la somme géométrique des moments magnétiques des atomes contenus
dans le volume considéré cesse d’être nulle, elle prend une certaine valeur qui.
est de même sens que le champ : Ia substance est paramagnétique. Le para-
magnélisme est donc une propriété particulière de certains atomes, liée à une
Y
répartition particulière de leurs orbites électroniques, et par conséquent à urie
place particulière dans la classification de Mendeleeff ($ 415) : les éléments
SIT
.paramagnétiques sont ceux des groupes du fer, du palladium, du platine, et
de la famille des terres rares.
>
Bien entendu, le champ H, en même temps qu’il oriente les atomes, modifie
ER
les orbites électroniques en faisant apparaître dans chacune d’elles un moment
dirigé en sens inverse du champ : c’est ce qu'on appelle le diamagnélisie sous-
jacent, qui est toujours superposé au paramagnétisme." Mais il est en général
NIV
on a ainsi montré pour ces deux Corp S que ce coefficient est la différence de :
deux termes variant suivant les deux lois de Curie relatives aux deux phé-
nomènes, ° ‘
RA
Y
de Langevin (fig. 427 c), dont les abscisses sont les valeurs du rapport À
AR
bien
et les ordonnées les valeurs de l’aimantation spécifique o. Mais il faut
que, dans les condition s usuelles, on se trouve sur une partie de la
noter
aux
courbe qui est pratiquement confondue avec la tangente OT à l’origine:
R
, il faudrait des champs, tout à fait inaccessib les, de
‘températures ordinaires
gh O ines
l'ordre de 300.000 gauss pour observer un écart de 1 0/0; Kamerlin
LIB
tion,
a pu toutefois observer nett-ment la courbure de la courbe d’aimanta
des points correspon dant au point M de la figure 424 c, à 86 o/o
et atteindre
la température
de la saturation, en étudiant le sulfate de gadolinium jusqu’à
Y
le rapport par
de l'hélium liquide (T = 1931 K), c'est-à-dire en augmentant
SIT
:
abaïssement de la température T.
ces para-
€) Paramagnétisme à champ moléculaire. — I1 existe des substan d'aiman-
du coefficient
* magnétiques dont les variations avec la température
ER t bien à la loi :
tation + ne satisfont pas à la loi de Curie yT = Cte, mais satisfon
LT — 6) = Cr,
NIV
: :
la forme :
- C
o=CcEE, ou ="
LTHTT—-C
CE
avec 0 = Cn.
ce qui est bien la loi expérimentale indiquée,
Le champ moléc ulair e est par exemp le obser vable sur l'oxygène comprimé
sphères : on trouve alors 0 = —54 K, c'est-à-dire que le champ
I/
à 100 atmo
s'applique également à la sus-
moléculaire est négatif; la loi y (T — 06) = Cie ratures supérieures
à des tempé
ceptibilité des métaux ferromagnétiques pris néti
AS
Y
de coefficient angulaire a Si la température T est assez basse, cette droite
AR
coupe la courbe de Langevin en un point A, pour lequel les deux
relations
sont satisfaites : le point À représenteun état de la substance où
elle conserve
l'aimantation o sous l’action du champ moléculaire #0 seul ; on démontr
R
e d'ail-
leurs que c'est un état d'équilibre stable, tandis que l’état défini
par le point O
est instable. Ainsi, pour foule lempérature inférieure à une certaine
LIB
ture 0, une substance à champ moléculaire Dositif acquiert, en l'absence tempéra-
champ magnétique extérieur, une aïmantation spontanée s. La de tout
substance est
alors dite ferromagnétique.
L'aimantation spontanée n’est d’ailleurs en général pas observab
Y
que, en l'absence de champ dire-teur extérieur, elle
le parce
a toutes les directions pos-
SIT
sibles pour les différents éléments de volume en lesquels
on peut décomposer
toute portion un peu notable de matière: elle n'apparaît
que lorsqu'un champ
extérieur rapproche toutes ces directions les unes
des autres: on l’observe
avec sa vraie grandeur lorsque le champ extérieu
ER
r est assez intense pour les”
rendre toutes parallèles
. Ces variations de l'aimantation apparente
Champ représentent la coutbe d’aimantation classiqu avec le
e de la substance ferro-
magnétique : la saturation, au sens usuel du mot, est égale
NIV
dis par
of 1 tion du
j ferroma
; gnét Î
pérature de
isme est donc é
d onnee par la '1
relat'on 8 = ( 4 1 : c'est
AS
Ainsi, la théorie
UI
Y
quisser n’est évidemment qu’une première approximation. Le champ molé-
culaire représente les forces qui s’exercent entre atomes voisins, et, comme
AR
toutes les forces intermolécujaires, il doit subir des fluctuations : la considé-
ration de ces fluctuations permet d'expliquer que, pour le fer et le nickel, la
constante 0, du paramagnétisme à haute température (point de Curie Para-
R
magnétique) soit supérieure de quelques dizaines de degrés à la température 0,
de disparition de l’aimantation spontanée (point de Curie ferromagnétique).
LIB
Dans une substance à champ moléculaire négatif (0 < o}, la théorie des fluc-
tuations du champ molécutaire indique que, lorsque la température devient
inférieure à — 6, la loi de Curie est profondément modifiée, et le paramagné-
tisme est à peu près indépendant de la température : c'est le paramagnétisme
Y
constant, observé sur certains métaux comme le manganèse,
SIT
f) Hystérésis. — L'hypothèse du champ moléculaire a permis également
d'interpréter les phénomènes présentés par les cristaux ferromagnétiques,
Nous n'étudierons pas ces phénomènes : nous indiquerons seulement en
ER
queïques mots un résultat particulièrement suggestif présenté par la pyrrho-
tine (pyrite de fer) lorsqu'on la soumet à un champ parallèle à une certaine
direction privilégiée du cristal. L’aimantation, dans un champ d'intensité
NIV
amené à penser que les phénomènes irréversibles qui constituent le cycle d'hys-
térésis d’un barreau de fer sont dus aux renversements successifs des aiman-
tations spontanées dans les divers domaines élémentaires qui y sont juxta-
CE
dans un téléphone, après amplification, les courants induits dans cette bobine’
par les variations de l’aimantation. En faisant varier lentement, de façon
AS
centimètre cube. ‘
Y
R AR
CHAPITRE XXXIII
LIB
ETUDE DES COURANTS DANS LE VIDE ABSOLU
Y
354. Passage d’un courant dans le vide. — On sait que le vide absolu
SIT
est un isolant parfait. Dans les vides extrêmement avancés qu'on sait pro-
duire maintenant, où la pression, inférieure à toute pression mesurable, est
Certainement in érieure à 1/100.000 de millimètre de mercure, on peut établir
ER
entre deux électrodes métalliques des différences de potentiel «2 plusieurs
centaines de milliers de volts sans qu'il passe aucun courant entre elles.
Mais si, par un procédé quelconque, on fait sortir des électrons de 1 une des
NIV
I. PHÉNOMÈNES PHOTO-ÉLECTRIQUES
AS
Y
trons par des molécules gazeuses, sous l’action des rayons ultra-violets
AR
extrêmes dont les longueurs d'onde sont de l’ordre de 1.009 anzstrôms.
L'étude du phénomène dans les gaz est compliquée par le fait que les élec-
trons émis se fixent sur les molécules gazeuses pour donner des ions négatifs
R
(8 366), et que, dans un champ électrique un peu intense, ils peuvent acquérir
des vitesses suffisantes pour ioniser d’autres molécules gazeuses ($ 367). Nous
LIB
nous bornerons à son étude dans le vide, pour des métaux tels que le zinc
et les métaux alcalins. Nous supposerons que la surface étudiée est parfaite-
ment propre et très brillante : l'état de la surface joue en effet un rôle impor-
* tant dans l'émission des éle trons, et, comme.il s’agit de métaux très oxy-
Y
dables, il est facilement modifié par la présence dans le tube à v:de de traces
SIT
d'oxygène ou de vapeur d’eau.
En opérant dans le vide, on a pu, par l’action simultanée d’un champ élec-
‘ trique et d’un champ magnétique, mesurer la valeur du rapport e/ 577 pour
les centres négatifs émis, et constater ainsi que ces centres sont bien des
ER
| |: .
électrons ($ 349).
Pour un mélal donné, l'émission d'électrons n'a lieu que si la longueur d'onde
est inférieure à une longueur d'onde limite X,, autre-
de la radiation excitatrice
NIV
ment dit si sa fréquence v est supérieure à une fréquence limite v,. Pour les
LU
RA
NT
CE
sol
GIP TIIT TITI TITI TITI TT TT IT TT.
I/
métaux tels que le zinc, la radiation limite À, est une radiation ultra-violette,
et l'effet photo-électrique ne peut être observé qu'avec la lumière ultra-vio-
lette. Pour les métaux alcalins, elle se trouve dans le spectre visible ou même
UI
le
dans le spectre infra-rouge : on peut observer j'effet photo-électrique sur
Potassium avec la lumière du jour, sur le rubidium avec une lumière rouge:
|
BC
de faible intensité.
que:
La mesure du nombre d'électrons émis se fait avecla cellule photoélectri
que représente schématiquement la figure 422 bis. La partie C de la paroi inté-
tieure d’une ampoule de verre ou de quartz est recouverte d’un dépôt d’un
métal alcalin, ct les électrons émis peuvent être recueillis par une boucle
-560 ÉTUDE DES COURANTS DANS LE VIDE ABSOIU
Y
l'anode et la cathode, une différence de potentiel suffisante pour que la pre-
AR
mière recueille tous les électrons émis par la seconde, et l’électromètre E — que
l'on peut remplacer par un galvanomètre lorsque les courants sont assez
intenses, ou qu'on les amplifie au préalable ($ 361) — mesure le courant qu’ils
R
transportent (cf. $£$ 87 et 364). Lorsque l’ampoule À est complètement vidée
de gaz, on trouve que le sombre d'électrons émis, lorsque la cathode reçoit 1n
LIB
faisceau de rayons lumineux monochromatique KR, est proportionnel au flux
lumineux apporté par ce faisceau. Le coefficient de proportionnalité varie avec
la longueur d'onde de la radiation employée : pour le potassium, par exemple,
l'émission électronique est maxima pour des radiations violettes de longueur
Y
d'onde voisine de 0*,440. |
SIT
La proportionnalité du courant électrique au flux lumineux perinet d’em-
ployer l'appareil à des mesures photométriques. On peut ainsi espérer aug-
menter la précision de ces mesures; tandis que l’insuffisante sensibilité de
l'œil aux contrastes ne permet pas.de dépasser le 1/r00 ou le x/2c0 dans les
ER
mesures visuelles, il ne semble pas impossible de mesurer les courants photo-
électriques à 1/1.000 près. De plus, les appareils de mesure descourants se
prêtent à l'enregistrement de leurs déviations, et on a pu, à l’aide des cellules
NIV
recueilli par l'anode, apporté surtout par les électrons produits par cette i0-
nisatton, est beaucoup plus intense que le courant transporté par les électrons
photoélectriques Proprement dits. Mais il faut encore un flux lumineux
de
CE
n ($ 343), les électrons émis, sous l'influence d’une lumière excitatrice mono-
AS
ch î
£hromatique £
de fréquence :
v, doivent ,
posséder la force vive = mu? = hv. En
"2
ae, faut comp ter qu'une partie de l'énergie hv doit être employée pour
UI
31 v 2 = hv— W,.,.
\
Y
tron ne peut sortir de la plaque que si l’on a hv > Wo-
AR
tous la
Les électrons qui quittent la plaque éclairée ne possèdent pas
entièreme nt à la surface du mét 1,
vitesse v. La lumière n’est pas absorbée
à une profondeu r qui peut être de l'ordre du micron; les
mais y pénètre
R
colli-
électrons qu’elle produit à la fin de son trajet peuvent être entrés en
et avoir ainsi
sion avec des atomes de métal avant de sortir de la plaque,
LIB
quel-
subi une perte de force vive. D'autre part, leur vitesse a une direction à la .
et sa composant e normale
conque par rapport à la surface du métal, .
v.
plaque peut avoir toutes les valeurs comprises entre © et
de cette
Il est possible de mesurer expérimentalement la valeur maxima v
Y
en face de la plaque éclairée P, une seconde
composante normale. On place, reçoit
SIT
portée, par rapport à P, à un potentiel négatif — V : elle ne
plaque P', é‘ectrique
à fournir contre le champ
d'électrons que si le travail & qu’ils ont
? mv° qu'ils peuvent pos-
pour l’atteindre est inférieur à la force vive maxima
ER
séder. On mesure cette force vive en reliant la plaque P' à
un électromètre, et
de recevoir un cou-
en cherchant pour quelle valeur de V l'électromètre cesse
rant. En réalité, les deux plaques P et P' étant toujours faites avec des mé-
NIV
On a:
e=! mi =e (V — V),
7 2
RA
= Wo — eVe:
‘et la relation d'Einstein donne, en posant Wi
Le (V— Vo) = B— Wa eV = hv—Wi
NT
avec la valeur h/e = 1,37 3.10 "1 u. é. s. fournie par l'étude du rayonnement
. » |
du corps noir.
photoélectrique de deux
Si, avec une même plaque P',on étudie l'émission
BC
II. — PHÉNOMÈNES
Y
THERMO-IONIQUES
AR
357. Émission d'éle ctrons par les corps incandescents.
— Le fait que
l'air devient conducteur au voisinage d’un corps
incandescent a été décou-
vert en 1725; mais ce n’est qu'en 1907 que Richa
R
rdson a montré qu’il est dû
à l'émission de corpuscules négatifs identifiés depuis
avec les électrons
LIB
{c/. $ 349). L'existence de ce phénomène a
été reconnue sur un grand nombre
de corps; citons le carbone, les métaux tels que
. €t même des oxydes non conducteurs,
le platine et le tungstène,
tels que la chaux et la baryte.
Nous n'étudierons pas les Phénomènes dans
l'air : ils sont compliqués, non
seulement par l'ionisation
Y
de l'air, mais encore par l'émission par la subst
incandescente de centres chargés positivement ance :
, qui sont probablement des
SIT
molécules de gaz occlus, ou des atomes
de potassium ou de calcium provenant
des impuretés salines de la
surface. Signalons simplement que ces phéno
doivent jouer un rôle important dans le mènes
fonctionnement de l'arc électrique,
dont le charbon négatif incandescent
ER
émet de nombreux électrons, transp
or-
pères par centimètre carré: on a
ue cette émission d'électrons, en
NIV
éscence,
:
pour provoquer 0alumage de l'arc,
,
nement.
B Si le filament est seul dans l’espace, les
FIG. 423. électrons émis s’en écartent très peu et
, ne
l'on place en face de lui une plaque tardent pas à y rentrer ($ 35F). Mais,
P, et qu’à l’aide d’une batterie d’accu-si
I/
Y
:
de plaque de plusieurs dizaines de milliampères, correspondant à une inten-
AR
:
sité de plusieurs ampères par centimètre carré de la surface du filament
a émission d’un véritable torrent d'électrons , dont le nombre, par seconde
il y
une émis-
et par centimètre carré, peut dépasser 101, On obtient d'ailleurs
R
pour une températu re moins é evée, en incorpora nt au
sion du même ordre,
d'oxyde de baryum; la
tungstène 1 à 2 o/o de thorium ou en le recouvrant
LIB
moins grande,
puissance nécessaire pour le chauffage du filament est par suite
et les lampes modernes peuvent fournir des courants électroniques de plus
de 100 milliampères par watt consommé dans le filament.
la plaque, une énergie
Chaque électron acquiert, en allant du filament à
Y
Lo 0 , : .
ous batterie de plaque B;
cinétique ; mi = eV: cette énergie est fournie par la
SIT
la plaque, et la plaque,
elle disparaît au moment du choc de "électron contre
les électrons, s'échauffe. L'énergie
soumise à.un véritable bombardement par
qu'elle reçoit par seconde, W = iV, peut atteindre plusieurs watts : si la
ER
être portée au rouge.
plaque n'est pas suffisamment épaisse, elle peut
— Supposons que, la température du fila-
358. Courant da saturation.
NIV
saturation. : -
partie initiale est la même; mais le courant de satura la plaque pour obtenir
auquel il faut porter
tant plus grande, et le potentiel
e du filament est
la saturation est d'autant plus fort, que la températur
BC
plus élevée. , Le
ont pu être calculées à partir de
Les courbes obtenues expérimentalement rience est très
la théorie électronique, et l'accord entre la théorie et l'expé
de l’existence dans
satisfaisant, Le point de départ du calcul est l'hypothèse
564 ÉTUDE DES COURANTS DANS LE VIDE ABSOILU
le tungstène d'électrons libres, soumis à un mouvement désordonné d’agita-
Y
tion therm que analogue à celui des molécu'es d’un gaz. Dans ce rouvement,
AR
un certain nombre d’entre eux franchissent, à chaque instant, la surface du
métal; il se crée ainsi au voisinage du filament un champ électrique, qu va
en décroissant à mesure qu'on s’en écarte, et qu rappelle les é'ectrons vers
l'intérieur du métal. Si l’on crée, à l’aide de la plaque, un champ extér'eur
R
faible dirigé vers le filament, ceux des é ectrons qu ont quitté le métal incan
LIB
descent avec de grandes v tesses peuvent échapper à sonattraction, et atteindre
la plaque; orsqu on augmente le champ extérieur, il compense le champ
d attraction en des points qui sont de plus en plus rapprochés du fi'ament,
et il peut capter de plus en plus d électrons. Maïs il me peut pas en capter
Y
davantage qu’il n’en sort du filament : lorsque le potentiel de plaque a atteint
une valeur suffisante, la plaque reçoit tous les électrons qui sortent du fila-
SIT
ment; e courant qu'ils transportent estle courant de saturat'on, il n'augmente
pas lorsqu'on augmente le potentiel. Si l’on augmente la température du fi'a-
ment, l'agitation thermique des électrons qu'il contient ‘augmente : ie nombre
ER
des électrons qui le quittent pendant une seconde augmente, et l'intensité du
courant de saturation augmente,
NIV
employées
pour redresser les courants alternatifs. En donnant au filament une surface
Suffisante, on peut obtenir des courants redressés de plusieurs ampères. La
Puissance redressée est d'autant plus grande que la différence de potentiel
CE
appliquée est plus élevée: elle est toujours inférieure à la puissance consommée,
une partie de l'énergie, qui est au moins de 10 à 20 o/o, étant employée à
échauffer la plaque par le bombardement électronique. La plaque P
doit donc
i
êtr € assez« massive : ? 2 .
I/
construit
couramment des lampes-valves redressant une puissance d’un kilowatt
sous
sant Rene de potentiel de l’ordre de 2.000 à 15.000 volts; en refrailis-
UI
dans une tan ement la plaque par un courant d’eau, on est arrivé à redresser
La figure De ne puissance de 60 à 70 kilowatts sous 8.000 volts.
faitement redire ee gente on Kénotron capable de donner des courants par-
BC
tiel alternatives
alternatiees +.dont 0ela plusieurs milliampères,
valeur maxima est de avec
l’ordredesde différences de poten-
200.000 volts. Pour
1e déformant, de L rstatiques qui agissent sur le filament ne risquent pas, en
? , mener sur la plaqu
€
métallique ,
ment à l’une Plaque, on l l'entoure d’un
, éuni
anneau 4, réun
de ses extrémités : la différence de potentiel filament-
PHÉNOMÈNES THERMO-IONIQUES . 565
Y
D'autre part, l’ampoule doit être assez volumineuse, pour éviter qu'il ne jail-
AR
lisse des étincelles le long du verre entre les deux bornes f et p auxquelles est
appliquée la différence de potentiel alternative. Dans l’usage de ces appareils,
R
Y LIB
SIT
FIG. 425. ER
le circuit de chauffage, qui a une borne / commune avec le circuit à haute ten-
NIV
rhéostat de
sion, doit être soigneusement isolé : la batterie de chauffage et le
être
chauffage doivent être placés sur des supports isolants, et le rhéostat doit
manœuvré à distance à l’aide d'une tige isolante.
LU
e est | | |
plus d'élect rons, et la caractéristiqu
v. Lorsque la grille devient posi-
une courbe ABC, tangente en À à l'axe des
tive, elle agit comme agissait la plaque dans la lampe-valve; le nombre
t augmente avec v, et on finit par obtenir le cou-
d'électrons qui la franchi
566 ÉTUDE DES COURANTS DANS LE VIDE ABSOLU
rant de saturation : la caractéristique, après avoir présenté une partie rapi-
Y
dement ascendante BD, se termine par une branche horizontale DE.
Lorsque la grille est négative, elle ne peut recevoir aucun électron; lorsqu’elle
AR
est positive, elle n’en reçoit qu’un très petit nombre, car la plupart des électrons
passent entre ses mailles et vont jusqu’à la plaque : Le courant de grille est tou-
jours faible par rapport au courant de plaque. Les lois de sa variation sont celles
R
que nous avons étudiées au paragraphe 358 : la caractéristique ée grille OG
part du point O tangentiellement à l’axe des v. Dans les modèles courants de
LIB
lampes à trois électrodes, le courantde plaque est de l'ordre de plusieurs milli-
20
Y
î . E
mitlismpères
SIT
ER \
.
o
NIV
‘ « G
C
[ae ste
_courant
rille
—"
LU
La #1
20 ° 30 v 60
volts -grille
FIG. 427.
RA
une ba-
par fee électrisée positivement par frottement, on décharge la grille
portait : On con attirant sur la borne extérieure l'électricité négative qu'elle
UI
Y
commande avec une dépense de travail très faible, et qui manœuvre l'énergie
AR
de la batterie B. L'énergie ainsi manœuvrée est trans-
formée en chaleur par effet Joule dans le circuit, en
travail mécanique dans le mouvement de l’ampèremètre
R
A ; elle peut être transportée dans un autre circuit couplé
avec le circuit de plaque, par exemple par induction
LIB
mutuelle: mais si les chutes de potentiel ohmiques et
les f. é. m. d'induction dans le circuit de plaque sont
faibles par rapport à la f. é. m. de la batterie B, l'éner-
gie est presque entièrement transformée en chaleur
Y
dans la plaque par le bombardement électronique.
SIT
361. Applications. —On peut prendre comme schéma
de la lampe à trois électrodes le modèle ancien représenté
tungs-
par le figure 428: le filament F est un filament de ER
tène rectiligne; la grille G est une hélice en fil de nickel
disposée autour du filament, et la plaque P est un
Fc. 428.
cylindre de nickel qui entoure le tout. Les deux extré-
NIV
:
mités du filament, la grille et la plaque communiquent
la lampe, et permettent de la
avec quatre broches, qui traversent le culot de
douille spéciale. C’est à une lampe de ce type, à un
placer facilement sur une
potentiel de plaque de 80 volts,
courant de chauffage de 0,63 ampère et à un
LU
et Om', et le courant de
CE
leurs Om
©
.
3
o
UI
obtenir
de quelques micro-ampères pour
primitif, d’un courant alternatif if de plusieur s milliam pères : la
dans le circuit de plaque un courant alternat
lampe fonctionne en lampe amplificatrice. séparés par une certaine résistance 7
Entre deux points du circuit de plaque,
568 ÉTUDE DES COURANTS DANS LE VIDE ABSOLU
(Ag. 426), il existe une différence de potentiel alternative v — tr;
on peut faci-
lement réaliser un montage tel que cette différence de potenti
Y
el soit 5 à xo fois
plus grande que celle qui est appliquée à la grille; on
peut l'appliquer à la
AR
grille d'une seconde lampe, et obtenir ainsi une nouvelle amplification
réalise facilement des amplificateurs à 3 et 4 étages. Comme : on
les variations du
courant de plaque suivent instantanément celles du
potentiel de grille, on peut
R
aussi bien amplifier des courants de haute fréquence
fréquence musicale, des
que des courants:de
courants sinusoïdaux que des courants pseudo-
LIB
diques amortis, ou que les courants continus d'inten pério-
sité variable correspondant
à la réception des signaux Morse : les amplificateurs sont employ
dans la téléphonie ordinaire que dans la télégraphie és aussi bien
des courants de haute fréquence ($ 318), on peut sans fil. Dans la mesure
amplifier le courant de haute
Y
fréquence primitif, ou bien on peut amplifier |
le courant de basse fréquence
obtenu après détection; en combinant les deux
SIT
liser des appareils comportant
amplifications, on a pu réa-
jusqu'à ro lampes successives, et donnant
lement une amplification fina-
considérable. :
Reprenons le schéma de l'amplification donné
par la figure 429 : le courant
de grille, dont l'intensité maxima
ER
#:N correspond à une différence de poten-
tiel On, emprunte au circuit oscilant primitif une puissance de l’ordre du
microwatt. Si le courant de plaque est
fourni par une batterie de 80 volts, le
NIV
Y
valeur très
résistance R: à cause de la grande valeur de R, il se fixe à une
la partie courbe de
AR
faible, et le point de fonctionnement se trouve en N, sur
la caractéristique de grille voisine de son origine (fig. 430 b).
Supposons alors qu’on ajoute au potentiel de grille la différence de potentie
alternative créée entre les points AetBpar :
R
l'établissement des oscillations dans le circuit u
LIB
oscillant S : c’est ce que réalise le dispositif, dit (|
du condensateur shunté, de la figure 430 a, grâce F 1.
à l'emploi de la petite capacité C, de quelques .
cent-millièmes de microfarad, qui permet aux
Y
oscillations d'atteindre la grille sans avoir à
traverser la résistance R. La superposition du
SIT
potentiel alternatif au potentiel continuOnfait ”
osciller le potentiel de grille entre deux valeurs
Op et Op' (fig. 430 db), auxquelles correspondent :
des courants de grille Og et Og' dont la valeur
ER =
moyenne i’ = Or’ est supérieure, à cause de la
courbure de la caractéristique de grille, à la Li pe
NIV
. Lo
s'abaisse. L'ensemble de la figure formée par
la caractéristique de grille, le
les points N, P, P' se déplace vers la gauche sut
à une certaine valeur représentée par On
potentiel moyen de grille se fixe par j'ordonnée primi-
et le courant de plaque passe de la valeur représentée
RA
avantage
du nouveau potentiel de
sans inertie : le temps nécessaire à l'établissement
les oscillations, est le temps néces-
grille, lorsqu'on amorce ou qu'on supprime
AS
musicale, : ‘
RY
RA
CHAPITRE XXXIV
LIB
ss
Y
SIT
L— LES IONS GAZEUX
| :
Il est naturel de supposer que le mécanisme du passage du courant à tra-
vers un gaz est le même que celui du Passage du courant à travers un élec-
‘ trolyte : lorsqu'un gaz est traversé
RA
long TT’, dans l'axe duquel est placée une électrode isolée BB’ (fg. 431); il
est ionisé à l’entrée du tube par une ampoule radioactive À, et scrt du tube
dans le Champ électrique qui existe entre la boule et la cage d’un électros-
BC
Y
venus perdre leurs charges sur le tube TT’ ou sur l’électrode BB”. .
AR
Citons encore une autre expérience : on charge un électroscope E (#g. 432),
par exemple négativement, et on recouvre sa boule d’un chapeau de paraf-.
fine C. On fait passer un faisceau de rayons X à proximité de l’appareil :
IBR
l'électroscope semble se décharger; mais si, après avoir
supprimé le faisceau ionisant, on retire le chapeau rayonsX . ”.
C, on constate que l’électroscope a conservé sa charge,
et que la paraffine porte une charge positive qui agissait
YL
sur lui par influence. Les ions positifs étaient attirés
par la charge négative dè la boule, mais ils ne pouvaient -
pas. l'atteindre, et venaient se fixer à la surface de. .
SIT
l'isolant. : Ÿ
363. Condensation de la vapeur d’eau: mesure
de la charge de l'ion gazeux. — Si l'on détend
ER
adiabatiquement de l’air saturé de vapeur d’eau, de |
façonà lui faire occuper un volume final égal à x fois FIG. 432.
le volume initial, l’air se refroidit et la vapeur d’eau À .
NIV
devient sursaturante. Si l’air n’est pas ionisé et est bien dépourvu de pous- :
‘sières, il n’y a condensation que si la sursaturation est très forte : on n'observe
la formation d’un nuage de gouttelettes d’eau liquide que pour des valeurs
du rapport de détente x supérieures à 1,38. CA .
LU
d'autant plus intense que l’ionisation est plus forte, dès que le rapport de
. détente atteint 1,25 (C. T. R. Wilson, 1897). Les ions provoquent la conden- ”
sation de la vapeur d'eau sursaturante, chacun d'eux devenant le centre d'une
NT
goutte d’eau. Pour montrer que l’action est bien due aux ions, on produit l'io-
nisation entre deux plateaux métalliques, et on établit entre eux un champ
électrique intense, de l’ordre de 100 volts par centimètre : les ions sont captés
CE
par les plateaux au fur et à mesure de leur formation, il n’en reste que très
peu dans le gaz, et on constate qu'il ne se forme plus qu'un nuage extré-
mement léger. | | L D
Les brouillards obtenus dans ces expériences tombent lentement, et on peut
I/
. mesurer leur vitesse de chute : par l'application des lois de la viscosité des
gaz, on peut en déduire le rayon des gouttes, ainsi que leur poids #18. En
AS
RY
._ 364. Conductibilité des gaz ionisés. — Pour étudier la conductibilité
d’un gaz ionisé, on place ce gaz entre deux plateaux P,, P, (fig. 433), entre les- *
RA
LIB
+—7—— 2
——
Y
SIT
ee]
nl
je
C
ER
| pp - l - — …..
Ô—
NIV
FIG. 433.
LU
Y
différence de potentiel, et qu'on s'approche du potentiel explosif, l'intensité
AR
du courant croît à nouveau: nous supposerons pour le moment qu'on reste
toujours suffisamment loin des conditions de la décharge disruptive pour
que ce dernier phénomène n'intervienne pas (voir $ 369). 7 :
IBR
Le caractère essentiel des courants dans les gaz ionisés est le fait que, lorsqu'on
augmente la différence de potentiel, le courant atteint une intensité limite Ts;
pour des potentiels suffisamment élevés, .son intensité est indépendante de’ la
valeur de la différence de potentiel. On dit alors qu'on a atteint la saturation,
YL
et le courant I, s'appelle le courant de saturation: |
La théorie des ions permet facilement d'expliquer les différentes particu-
Jarités de la courbe du courant. Supposons que le rayonnement ionisant pro-
SIT
duise, par seconde, dans chaque centimètre cube du gaz compris entre les
plateaux P,, P,, p ions'de chaque signe. En l'absence de champ éle:trique, le
nombre des ions contenus dans le gaz n'ira pas en augmentant indéfiniment :
les ions sont animés, comme les molécules
ER du gaz, de mouvements désor-
donnés; il peut arriver qu’un ion positif et un ion négatif viennent à se ren-
contrer, et les conditions du choc peuvent être telles qu'ils se recombinent :
_pour redonner une molécule neutre. Ces collisions, et les recombinaisons des ions
NIV
qui en résultent, sont d'autant plus nombreuses qu'il y a davantage d'ions dans
le gaz : il vient un moment où elles font disparaître, par seconde et par cen-
-timètre cube, autañt d’ions qu’il s’en forme. L'équilibre stati *’que est alors
atteint, et, à partir de ce moment, le gaz renferme un nombre d'ions constant;
LU
soit # le nombre d’ions de chaque signe que contient chaque unité de volume.
Si l'on établit entre les plateaux un champ électrique E, les ions se dé-
placent; le gaz oppose une résistance à leur mouvement, et on peut admettre
RA
que leur vitesse est proportionnelle au champ. Nous désignerons par k,E la
vitesse des ions positifs, par &,E celle des ions négatifs; les coefficients k, et k,
sont les mobilités des ions. Si le champ électrique est très faible, le déplace-
NT
ment des ions est très lent, et modifie peu leur concentration; on peut admettre
qu’il y a toujours # ions positifs et # ions négatifs par centimètre cube. Les
nombres d'ions des deux signes qui traversent par seconde une surface de
1 centimètre carré normale au champ sont AnE et AnE, et la charge qu'ils
CE
intensité : .
I iS = (Hi +) ne e (Va— Vi).
UI
noue ee . ee .. -. oi pose SR :
(} Dans le cas du courant thermoionique étudié au paragraphe 358 (fig. 424), l'intensité croissait
plus vite quela différence de potentiel. Cela tient à ce que les iois qui transportent lé courant
574 ÉTUDE DES COURANTS DANS LES GAZ
… lle varie en raïson inverse de la distance des plateaux. Le gaz se comporte comm
un conducteur métallique, de conductibilité#" — (4, + kjne. . :
RY
= Lorsque le champ devient plus intense et qué les ions se déplacent rapi-
dement, on ne peut plus admettre que la concentration du gaz en ions reste
constante. Il est évident qu’il y a une valeur limite que l'intensité du courant
ne peut pas dépasser : c’est celle qui est obtenue quand tous les ions produits
RA
dans le gaz atteignent les plateaux, c’est-à-dire quand le temps qu'ils mettent
_ pour aller du point où ils sont produits jusqu’à un plateau est trop court pour
qu'il puisse y avoir des phénomènes de recombinaison. Chaque plateau reçoit
LIB
.
alors par seconde, quelle que soit la valeur de la différence de potentiel,
PSa ions portant une charge pSde. Le courant correspondant est le courant
. de saturation, et son intensité est :
ce
Y
TL = pSde.
SIT
. L'intensité du courant de saturation est proportionnelle au nombre des ions
.… Produits par seconde dans le condensateur ; elle mesure l'intensité de l'ionisation.
Si l'on écarte les plateaux, l'ionisation restant uniforme et le nombre d'ions
Produits par unité de volume réstant constant, l'intensité I, du courant de satu-
ER
ration augmente : il y a là une nouvelle différence entre les courants produits
dans les gaz ionisés par des différences de potentiel assez élevées et les cou- |
rants de conduction ordinaires.
NIV
° Vo
365. Mesurede la mobilité des ions. — Les mobilités À, et À, sont sus-
ceptibles de mesures directes: différentes méthodes ont été employées ; nous .
LU
Le
RA
NT
CE
ausar lil dk qi
I/
P;P,, solidaires l’un de l’autre et tournant autour d’un axe OO’. Les diffé-
Y
champs électriques entraînant les ions d’un certain signe depuis la chambre C
jusqu’à l'électrode de mesure E, tandis que ceux de l’autre signe sont rejetés
AR
sur les parois de la chambre C. |
Les plateaux P,, P, portent chacun deux fenêtres radiales étroites disposées ”
suivant un même diamètre (fig. 435), les joues J,, J, portent chacune une
IBR
fenêtre d’axe vertical, identique aux fenêtres des plateaux. Lorsque les pla-
teaux sont en rotation, les ions ne peuvent pénétrer dans la boîte que lorsque
l’une des fenêtres F, se trouve en face de la fenêtre ®,; si la longueur de la
boîte B est Z, et la différence de potentiel entre les bornes V, le champ y est
YL
E = VJI, la vitesse des ions AV/I, et ils arrivent à la fenêtre ®, au bout d’un
temps é — l2/RV. Ils ne peuvent alors sortir que si l’une des deux fenêtres F,
se trouve précisément en face de ®., c'est-à-dire si les plateaux ont tourné
SIT
exactement d’un demi-tour pendant le temps £. L'électrode E ne recevra donc
de courant que si la période T de la rotation des plateaux est telle que l’on ait :
I
2
=t—= ER
“AV
La ,
|
: L'expérience consiste à faire varier soit la vitesse de rotation des plateaux,
soit la différence de potentiel V jusqu'à recueillir à l'électromètre un courant
NIV
aussi intense que possible; la mobilité des ions est alors donnée par la relation:
. 2B. -
co E= Tr o
LU
Par exemple, pour les ions négatifs dans l'air sec, pour L = _fn,2,
_ 2.X-6,22,10 :
T = 0,56sec., on trouve V = 127 v., d'où l'on déduit k = 6,56 X 130 = 2,09 : |
RA
courbes beaucoup plus étalées que ne-le laisserait prévoir le calcul fait en
tenant compte de la largeur des fenêtres. La discussion des expériences montre. :
‘ que, dans tous les cas étudiés, 2} existe dans le gaz des ions dont les mobilités
CE
- ont toutes les valeurs possibles entre deux limites : par exemple, dans l’air sec,
les mobilités des ions négatifs sont comprises entre 1,35 et 3,30 10
la valeur k, =-2,16, qui correspond au courant le plus intense, est seulement |
11 valeur la plus probable. oo. E
I/
RY
électron, l'ion positif par le reste dela
molécule. Au cours de leurs mouvemen
désordonnés: d’agitation thermique, les ts
électrons et les molécules neutres
- viennent à:se rencontrer, un certain
nombre de ces chocs s'effectuent dans
des
RA
- conditions telles que l'électron se fixe
sur la molécule neutre, et, au bout
temps très court, la plupart des ions d’un
négatifs sont constitués par des moié-
cules portant un ion supplémentaire, L'ion
positif et l'ion négatif, ayant tous .
deux des dimensions Comparables à celles
LIB
de la molécule, devraient alors avoir
même mobilité : mais on admet géné
ralement que la molécule chargée s’en-
toure par attraction électrostatique d’un
cortège de molé-ules neutres, et que
les mobilités que l’on mesure correspo
ndent aux ions polymoléculaires ainsi
constitués. Il peut alors y avoir des
Y
différences entre les assemblages qui
respondent aux ions des deux signes cor-
, et on peut également expliquer
SIT
modifications dans la constitution de l'ass par des
emblage les différences de mobilité
entre l'air sec et l'air humide : l'add
ition de vapeur d’eau à l'air provoque
la fixation de molécules d’eau sur l'ion négat rait
if, ce qui augmente son diamètre
et réduit sa mobilité; dans l’ion positi ER
f, au contraire, les molécules d’eau
substitueraient à des’molécules d'air, ce se
qui correspond à une diminution de
Sa masse et à une augmentation
de sa mobilité. /
Différentes expériences semblent en .
effet montrer-que les mesures de mobi-.
NIV
égatifs; une telle valeur Correspond cm, pour la mobilité des ions
nécessairement à des centres charg
ensions, qui ne peuvent être que és de
rience montre également l'existenc des électrons libres. L'expé-
e d'électrons libres dans l'azote
et dans l'hydrogène (ke =. 1700) (k: = 267)
pris sous des pressions à peine
inférieures
IONISATION PAR CHOCS .. - ‘577
à la pression atmosphérique; mais ces mobilités sont très sensibles aux
Y
moindres traces d’impuretés, et il suffit par exemple de l’addition de faibles
AR
_ quantités d'oxygène pour faire pratiquement disparaître tous les électrons
libres par formation d'ions négatifs d'oxygène. . = . .
On a même pu évaluer l’ordre de grandeur du nombre de chocs que doit
IBR
subir l’électron avant sa combinaison avec la molécule neutre : pour l’oxy-
gène, il y aurait un choc sur 8.000 qui serait suivi de combinaison; pour l'air,
qui contient une molécule d'oxygène pour quatre d'azote, il y en aurait un
sur 40.000; pour le gaz carbonique, il n’y en aurait qu'unsur 15 millions; dans .
YL
l'hydrogène, l'azote, les-gaz rares, il n'y en aurait aucun. Pour juger-de la
. signification de ces nombres, on n'oubliera pas qu’une molécule d’un gaz à
‘la pression atmosphérique subit plusieurs milliards de chocs par seconde; dans
l'air, ce n’est qu'aux très basses pressions qu'il apparaîtra des électrons libres :
SIT
on trouve en effet que, jusqu'à une pression de omm,15, la mobilité des ions
négatifs varie en raison inverse de la pression, mais que, pour des pressions
plus basses, elle subit une augmentation plus rapide, indiquant l'apparition
ER
d'électrons libres. 7 : | _,
Les valeurs des mobilités données à la fin du paragraphe précédent sont
relatives aux petits ions, qui se forment normalement dans l'ionisation par les
NIV
fois plus petites : ce sont de gros ions, constitués par le groupement, autour
de la molécule centrale chargée, d’un nombrede molécules neutres qui peut
atteindre plusieurs centaines.
RA
par le champ éléctrique, sont susceptibles, lors de leurs chocs sur les molécules
neutres, de les briser, et d’en arracher un électron, c'est-à-dire de produire de
AS
nouveaux ions. Ce phénomène est appelé l’ionisation par chocs; ses lois sont
encore mal connués; elles dépendent de la nature de l'ion qui le provoque et
de la nature du gaz où il se produit. Nous indiquerons seulement quelques
UI
_cule, ioniser cette molécule, il faut qu’il possède une énergie cinétique mv°/2
supérieure ou au moins égale à une certaine valeur W; s'il y a ionisation, une .
énergie cinétique égale à W disparaît au moment du choc : elle représente le
travail d’ionisation, c’est-à-dire le travail qu’il faut dépenser pour faire sortir
un électron de la-molécule. On peut l’exprimer par la différence de potentiel V
578 :. ÉTUDE DES COURANTS DANS LES GAZ .
nécessaire pour Communiquer.à l’électron
tiel V, donné par la relation la force vive W :
= W, s'appelle le potentiel le ‘poten-
RY
eV
du gaz. - ° d’ionisation :
Il peut être mesuré à l’aide - | |
du dispositif représenté sch
la figure 436 (Franck et Hertz). Dans un récipient ématiquement par.
RA
On produit des électrons à contenant un gaz raréfé, .
l'aide d’un filament ‘incande
lance par l’action d’un cha scent FF’, et on les
mp électrique E;, produit entr
e le filament et une
LIB
it, entre la grille G et une plaqu- Dans la seconde partie’
.. e métallique P, portée
. à un potentiel V, —. Va; un champ
Y
à l'électromètre sens inverse de E,; on choisit E,, dirigé en
la différence de-po-
SIT
/. . tentiel V, assez élevée Pour qu'aucun
- | ne puisse parvenir à la plaque des électrons
V-V P. S'i n’y a pas
production d'ions positifs dans le
: mètre auquel est reliée Ja plaque P gaz, un électro-
ER
PB —— ne reçoit aucun
Courant; si au contraire les électrons
| [7 sent la grille ont qui franchis- |
une vitesse suffisante pourioniser
fe. .
NIV
le gaz, ilya production d'ions posit
G. | ifs, qui sont -
entraînés par Je champ E, et
LE apportent un cou-
TV rant sur la plaque P. L'expérience cons :
FFF .vaïier le potentiel Vi de la grille, iste à faire
et à mesurer, à
LU
gaz; ell i
à 25,4 volts pour l’hélium C
. . |
Lorsque le gaz étudié est Un DOUTE st
représente le travail qu'il faut gaz mon oat orique, le travail
dépenser Pour faire sortir un élec d’ionisation W-
I/
relation : . :
l d'ionisation, par la
| ce e
BC
Y
À = 1.188 angstrôms. ‘ ui si
AR
La valeur du potentiel d'ioni tion, calculée à partir de cette longueur
d’onde:
hc 6,61 . 10—?7 . 1019:
= 1 . 108 u. é.m. = 10,4 volts,
"Te
IBR
1 188. 10—{/, 1,6.. 10-?°
YL
_ 368. Potentiel de résonance. — Supposons que, dans un récipient conte-
- nant un gaz raréfié monoatomique, par exemple de la vapeur de mercure, on
émette des électrons à l’aide d’un filament incandescent FF’ au potentiel V,
SIT
(Ag. 437), et qu'on recueille ces électrons sur une plaque P, portée à un po-
tentiel V, supérieur à V...Si on mesure à l’électromètre l'intensité + du courant .
obtenu, et qu’on construise la courbe qui représente ses variations-en fonction
de la différence de potentiel V, — V,, on constate naturellement qu'elle pré-
ER
sente un point anguleux M pour une valeur de cette différence de potentiel
égale au potentiel d'ionisation, V — 10,4 volts (fig. 438) : il.y a en effetà ce
‘ moment accroissement brusque du courant par suite de l’ionisation du gaz.
NIV
LU
Ve
à lélectromètre
RA
V’
NT
gie W', passerde son état normal À à un état différent B, caractérisé par une
autre disposition des orbites des électrons qu’il contient; il peut ensuite, par
un nouveau choc, passer de l’état B à un autre état C, et finalement être io-
UI
nisé par un troisième choc. Le potentiel V’, nécessaire pour faire passer l'atome.
‘| de l’un à l’atre des deux états À et B dans lesquels il peut exister, s'appelle
le potentiel de résonance. .
BC
L’atome tend à revenir à son état normal A : s’il ne subit pas un second
choc presque immédiatement après le premier, il reviendra de l’état B à l'état À
.en libérant une quantité d’él'énergie W' : il y aura apparition d’un rayonnement .
lumineux, de fréquence v donnée par la relation d'Einstein, hv° — eV’. On -
constate effectivement, dans le cas de la vapeur de mercure, l'émission de la
\
580. ÉTUDE DES COURANTS DANS LES .GAZ
raie de résonance ultra-violette À = 2.537 angstrôms. La valeur du potentiel
de résonance, calculée à partir de cette longueur d'onde,
RY
: 27 Jo . ‘ ;
= 2 = Séee a et = 4,88. 10$ u. é. m. = 4,88 volts,
RA
est en très bon accord avec la valeur observée expérimentalement.
LIB
(fig. 439), placés dans.un gaz à une pression p, et séparés
Piy - yP2 par une distance d, une différence de potentiel sufhsante, une
ÿ étincelle jaillit entre les deux plateaux. La différence de
. potentiel nécessaire pour que l'étincelle jaillisse s'appelle le
Y
N1 iêm
Ma
potentiel explosif (cf. $ 84). .
' ‘Dans la plupart des gaz, on constate, « en faisant varier la
SIT
pression, la température et la distance des: plateaux, que le
polentiel explosif entre deux plateaux indéfinis ne dépend que
de la masse de gaz contenue entre les deux plateaux, par cenli-
V, L. d
inètre carré de leur surface : c'est la loi de Paschen.
Pb Si l'on opère à température constante,
: ER et si l'on se con- .
. tente de l'approximation donnée par la’ loi de Mariotte,
NIV
FIG. 439. cette masse, qui est la masse de gaz contenue à la pression
p dans un cylindre MIN,M, No de base # et de hauteur d
LG 439), est proportionnelle à pd. On peut alors exprimer la loi de Paschen :
en écrivant que le potentiel explosif V ne dépend que du produit pd :
LU
| _ V = {tba).
Pour des valeurs élevées du produit p4, la courbe qui représente cette fonc-
RA
1800
NT
. np TT
1200 FL
CE
mm ET
V'ivoitss
I/
AS
‘ D ° air -
UI
9,0007
O,0025 0,005 0,007S 0,01
BC
_ pd (atmosphères- centimétres)
F1G. 440.
tion peut être confondue avec une droite, V = a + bpd; dans le cas de l’air,
\
IONISATION PAR CHOCS L 58r
Y
V = bpd. Pour des valeurs faibles du produit pd, la courbe a la forme indiquée
par la figure 440; elle présente un minimum M : dans le cas de l'air, sa valeur
AR
est d'environ 340 volts, et il correspond à une valeur du produit pd d’ environ
7.107! atm.cm.
On peut considérer que cette même coùrbe représente les variations du
IBR
potentiel explosif en fonction de la distance des plateaux, quand on maintient
la pression p constante, ou encore qu’elle représente les variations du potentiel
explosif entre électrodes fixes (4 — Cte), en fonction de la pression. On voit
que, dans ce dernier cas, l'augmentation du potentiel explosif constatée quand
YL
la pression décroît au-dessous de la valeur que caractérise le point. M cor-
respond au fait que le vide absolu est un isolant parfait. :
SIT
370. Théorie de la décharge disruptive. — Dans la théorie des ions, on
explique la décharge disruptive en admettant qu'il existe toujours entre les
plateaux quelques ions, et que le gaz est rendu conducteur par les phénomènes
ER
d'’ionisation par chocs qu'ils provoquent lorsque le champ électrique devient
assez intense. .
L'existence d'ions dans l'air normal résulte de l'existence des phénomènes
de déperdition : un électroscope, parfaitement isolé à l’ambre, placé dans un
NIV
actives. On peut déduire le nombre d'ions qui existent dans l’air de la mesure
de la charge qu'ils apportent à l’ électroscope : l'air de l'atmosphère contient
normalement plusieurs milliers d'ions par centimètre cube; l'air enfermé
dans un vase clos ne contient jamais moins de :10 à 20 ions par centimètre
RA
cube. —-
L’ionisation par chocs ne peut amener le passage entre les deux plateaux
d’une étincelle, c’est-à-dire d'une quantité d'électricité extrêmement grande
NT
par rapport à la charge d’un ion, que si elle est produite par les ions des deux
signes, Supposons en l'effet que seuls les ions négatifs puissent produire l'ioni-
sation, et considérons un ion négatif A‘qui part du plateau P, au potentiel le
CE
moins élevé pour se diriger vers le plateau Pau potentiel le plus élevé (fig. 439);
il crée sur son chemin de nouveaux ions négatifs, qui se dirigent avec lui vers
P.. Au bout d’un temps très court, tous les ions négatifs ainsi créés, aussi
bien que ceux qui préexistaient, seront arrivés sur ce plateau ; il n’y en aura
I/
plus dans le gaz, l’ionisation par chocs et le courant cesseront. Il n’en est plus
de même si les ions positifs C sont aussi capables de produire l'ionisation par
AS
chocs : ceux qui sont produits au voisinage du plateau P, par lés derniers ions
négatifs qui l’atteignent sont entraînés par le champ vers P,, et créent entre les
plateaux de nouveaux ions négatifs, qui peuvent entretenir l'ionisation par
UI
RY
ions négatifs. L'hÿpothèse faite généralement
est que l'ion est arrêté complè-
” tement lors de son choc sur une molécule, qu'il y ait'io
force vive qu'il possède au moment d'un choc est alors nisation ou non: la. |
égale au travail de Ja.
RA
… force électrique qui agit sur lui dans l'intervalle
qui sépare deux chocs : si l'on
_désigne par E le champ, par e la charge de
l'ion et par son libre parcours.
moyen, c’est-à-direJe chemin qu'il parcourt entre
- égal à Ed. Le libre Parcours moyen / est inver
deux chocs, ce travail est.
LIB
semen t proportionnel à la.
pression À, et peut être représenté par la quanti
té 3? le champ E est égal à.
| 5 la force vivede l'ion au moment d’un choc est es Si l’on admet que
l'ioni-
Y
sation peut avoir lieu lorsque cette force vive est
supérieure à une certaine:
SIT
valeur W, on trouvera que la décharge disrup
tive peut avoir lieu si l’on a
V >+ + pd : c'est la proportionnalité du potentiel
explosif au produit pd
observée pour les valeurs élevées de ce produit. ER
Ce raisonnement suppose essentiellement que le
libre parcours moyen / est.
petit par rapport à la distance d des plateaux :
si les plateaux sont très rap-
prochés, ou si la pression est très basse, il peut
NIV
oo
371. Cas des gaz rares.— Si l'on mesure les
potentiels explosifs dans les.
‘: 8az rares — hélium, néon, argon — pris à l'état pur, on
obtient des valeurs beaucoup plus faibles que dans l'air
I/
Y
‘expérimentale en est fournie par les mesures des mobilités des ions (cf: $ 366).
AR
Uné seconde différence provient de ce que les lois du'choc d’un électron sur
“une molécule ne sont pas les mêmes pour les molécules monoatomiques des
gaz rares et pour les molécules telles que celles d'oxygène. Dans l'oxygène,
ce choc est mou : un électron qui a heurté une molécule perd sa vitesse, qu'il y
IBR
ait eu ionisation ou non, et l’ionisation ne peut se produire que si l'électron
-acquiert la force vive nécessaire dans l'intervalle qui sépare deux chocs. Dans
Jes'gaz rares, au contraire, le choc est parfaitement élastique : l'électron qui a
YL
heurté une molécule sans l’ioniser rebondit avec une force vive égale à celle :
-qu'il avait avant le choc.Lorsque l’électron passe d’un point AàùàunpointB
(fg. 441), son accroissement de force vive est toujours égal à e (V,— V,),
quel que soit le nombre de chocs qu'il a subis dans ce parcours; il pourra pro-
SIT
duire l’ionisation par choc en B, si la différence de potentiel totale V, — V,
-est suffisante, quel que soit le ‘nombre de molécules qui se trouvent entre
À et B, c’est-à-dire quelle que soit la .
ER
V
1 pression. Ilest d’ailleurs nécessaire que
toutes les molécules rencontrées soient :
des atomes de gaz rares : il suffit que
NIV
pénètrent dans le volume R' : on constate qu'il est égal à celui qu'on peut-
calculer par la théorie cinétique, dans l’hypothèse du choc parfaitement élas-
tique. Si l'on remplace l'hélium par de l'oxygène, la plaque P ne reçoit
UI
RY
RA
machine électrostatique: son
LIB
aspect: diffère peu de celui de
. décharge obtenue à l'aide d’un la
e bobine d’induction, qui four
une différence de potentiel
Périodique, mais toujours de
nit
sens. ° même
: La figure 443 représente schéma
Y
| En partant de la Cathode C, on tiquement l’aspect du tube.
rencontre d’abord une mince
SIT
: Es couche très lumineuse, dite gaine cathodique,
obscur, dit espace obscur puis un espace :
de Crookes, dont la longue
_mente à mesure que la Pres ur aug-
sion diminue. Ensuite vien
| région faiblement lumineuse, t une
ER
dite lumière négative, qui est
LERE Le
j
sépa-
SE
:
É
fl 4
“D
2
NIV
espace obscur espace obsour
de Faraday À de Crockes
A :
=
colonne positive mn
| TT
| lumière négative ine
| MERS au
LU
FIG. 443.
Rubhmkorf ,
373. Potentiel et cha
mp électrique dans
çant en différents Points je tube, — On peut,
en pla- -
du tube une pointe mét
allique qui sert de son
de,
. DÉCHARGES A BASSE PRESSION 385
Y
mesurer la différence de potentiel qui existe entre ce point et l’une des élec-
trodes. Les résultats obtenus sont représentés, dans le cas d’une décharge sans ‘
AR
stratifications, par la courbe I de la figure 445. La répartition des potentiels.
_est caractérisée surtout par l'existence d’une variation régulière, tout le long
de la colonne positive, et d'une chute brusque, dite chute de potentiel catho-
IBR
dique, au voisinage immédiat de la cathode. Le gradient du potentiel dans .
la colonne positive dépend de la pression et de l'intensité du courant. Il aug-
mente quand la pression croit, et diminue quand le courant augmente : dans
le cas de l’azote, il est de l’ordre de 30 volts par centimètre pour un courant
YL
de 1'milliampère et une pression de I millimètre de mercure. La .valeur de la
chute de potentiel cathodique semble indépendante de la pression et de l’in-
SIT
v
ER
NIV
LU
RA
NT
se espace cbseur Le
colonne positive Féétardey gite “éscroches
CE
FIG. 445.
-explosif minimum dans le gez qui remplit le tube; elle est d'environ 430 volts
dans l'air. Le potentiel est à peu près constant dans l’éspace obscur de Fara-
AS
day et dans la lumière négative: il subit une chute rapide, peu importante
d’ailleurs, au voisinage de l’anode.
© IlLest facile de déduire de la répartition des potentiels les valeurs du champ
UI
RY
positifs. On admet généralement que ces derniers ne peuvent acquérir une
vitesse suffisante pour l’ionisation que lorsqu'ils arrivent dans.le champ élec-
trique élevé qui existe au voisinage de la cathode. La cathode reçoit un afflux :
RA
positif, qui provient de toutes les régions de l’espace obscur de Crookes, et qui
produit à sa surface une ionisation intense, libérant ainsi des électrons,qui
vont se diriger vers l’anode et entretenir dans tout le tube l’ionisation du gaz.
LIB
L'ionisation produite à la surface de la cathode par
les ions positifs se manifeste par l'existence ‘de la,
gaine lumineuse cathodique; il est d'ailleurs difficile:
de savoir si les électrons sont arrachés aux molécules
Y
du gaz ou aux molécules du métal qui constitue Ja
cathode, car l'analyse spectrale de la lumière de la
SIT
gaine cathodique montre à la fois les raies du gaz
- et celles du métal.
L'existence de l’afflux positif n'est pas douteuse;
ER
dans certains cas, il est nettement visible : dans un
tube à rayons cathodiques contenant de l'oxygène, il
est rose et se distingue nettement du faisceau de
NIV
_
375. lonisation par les électrons. — Les électrons, produits à la surface
de la cathode par l’afflux positif, se mettent en mouvement vers l’anode:
BC
ils
| @) Le fonctionnement n'est satisfaisant qne si la pression a une
j valeur convenable : un régu-
lateur O permet de faire rentrer du gaz dans
le tube.
“e
DÉCHARGES A BASSE PRESSION. 587
acquièrent une grande vitesse à la traversée de la chutede potentiel catho-
- dique, et constituent alors les rayons cathodiques, que nous étudierons dans
Y
le prochain chapitre. Ils produis ent l'ionitation des molécules gazeuses qu'ils +
rencontrent : il se forme à chaque choc ionisant un ion positif, qui se dirige
AR
-vers la cCathode, et un électron, qui se dirige vers l’anode, et prend d’ailleurs
le plus souvent une vitesse suffisante pour pouvoir à son tour produire l’ioni-
sation de nouvelles molécules, La cathode reçoit donc un nombre d'ions :
IBR
positifs bien supérieur à celui des électrons qu’elle émet; comme d’autre -
part ces ions, beaucoup plus lourds, ont une mobilité beaucoup plus faible
que les électrons, il se produit, dans l'espace qui avoisine la cathode, une
acc umulation de charges positives, qui explique la décroissance du champ
YL
à mesure qu’on s'éloigne de la cathode (fig.445, courbe Il). Lorsqu’ on arrive
à la lumière négative, le champ électrique, dirigé vers l’anode, créé par cette.
répartition spatiale positive, compense à peu près totalement le champ produit
SIT
par le potentiel extérieur appliqué au tube, et le champ résultant est devenu
à peu près nul.
Les électrons cathodiques qui arrivent à la tumière négative ont été ralentis
par les nombreux chocs ionisants qu'ils ont subis; le champ étant très peu
ER
intensé, les ions positifs et négatifs qu’ils forment en produisant l'ionisation
ne peuvent également prendre que des vitesses très faibles : la lumière néga-
tive est une région d’accumulation des ions des deux signes. On a pu-montrer,
NIV
1 La luminosité du gaz est produite par l'excitation de ses atomes par les -
chocs électroniques (88 367, 368 et 417) : presque nulle dans l’espace obscur
de Crcokes, où il y a peu d'électrons, elle devient intense dans la lumière néga-
RA
tive. On a constaté qu’elle y était bien produite par les électrons qui viennent .
de la cathode, en constatant qu’un objet placé dans l'espace obscur de Crookes ‘
les arrête et porte ombre dans la lumière négative. Le champ très faible qui
NT
et la recombinaison des ions, qui se fait sans doute principalement sur les
parois. Si au contraire les conditions dé cet équilibre ne se trouvent pas réa-
lisées, il y a formation de stratifications,. avec des striès sombres, analogues
BC
BRUHAT. 4 ‘éd. | ‘ | 3
RY
© CHAPITRE. XXXV
RA
RAYONS CATHODIQUES ET RAYONS POSITIFS
LIB
——
L — RAYONS CATHODIQUES
Y
. : 376. Production des
SIT
rayons cathodiques. — Lorsqu'on réduit
-en-plus la pression dans un tube à décharges, de plus
l'espace obscur de Crookes
s'agrandit de plus en. plus et il finit par rempl
ir tout le tube. Les tubes de
: Crookes sont des tubes dans lesquels la pression
ER a été réduite à une valeur de
‘l'ordre du 1/100 ou du 1/1000 de millimètre de mercure ;
il est nécessaire,
‘pour -y produire la décharge, d'établir entre
les électrodes une différence de-
_ potentiel de plusieurs dizaines de kilovolts. La
chute de potentiel cathodique,
NIV
gazeuses‘et
par-ionisation. de molécules
, provenir de points dont le potentiel est
rieur déjà notablement supé-
à celui de la cathode: En fait, l'expérience mont
de rayons cathodiques fourni Par un tube re($ 378) que le faisceau
UI
Y
Sous leur action, le verre émet une lumière verte, le rubis une lumière rouge, -
AR
la craie une lumière jaune orangé. Les gaz que contient .
lé tube de Crookes peuvent eux-mêmes” devenir lumi- A
neux, malgré leur raréfaction; la lumière qu'ils émettent
IBR
:est toujours peu intense. Sa couleur dépend de la nature
du gaz: elle est jaune si le vide a été fait dans un tube
contenant de l'oxygène. | v
On peut ainsi apercevoir le faisceau cathodique sur
YL
- tout son trajet : on constate qu'il est émis normalement par
la cathode, quelle que soit la position de. l'anode (fig: 447),
et qu'il se propage en ligne droite. Le courant qui traverse
SIT
le tube, et qui provient nécessairement de l’anode, ne doit .
donc pas être confondu avec le courant que transportent :
les électrons du faisceau cathodique. On peut encore mon-
- FIG. 447.
trer que la propagation est .rectiligne en plaçant un obs-.
ER
tacle métallique ben forme de croix sur le trajet des rayons, -
et en observant, grâce à la fluorescence. des parois de l'ampoule, l'ombre c :
qu’il porte surces parois (#g. 448). Dans un tube à gaz peu raréfié, que l’espace
NIV
FIG. 448. |
I/
Enfin, signalons dès maintenant que les substances frappées par les rayons
: cathodiques émettent un rayonnement électromagnétique de courte longueur
d'onde, qui constitue les rayons X, et que nous étudierons dans un chapitre”
BC
spécial. . J
j
©5909 RAYONS CATHODIQUES ET: RAYONS POSITIFS
rayons cathodiques étaient. constitués. par des. particules ‘électrisées. négati-
vement, toutes:identiques entre elles. : .:: :,. . 2, Dust
RY
. Lorsqué:les rayons cathodiques rencontrent un obstacle, leur ‘énergie. ciné:
tique disparaît, et se transforme pour la plus grande païtie en énergie:calori-
fique. L’échauffemerit produit peut être assez intense pour porter au rouge, et
RA
même, fondre, une lame mince de platine placée au. point où. convergent les
élestfons émis par une cathode concave (fig. 447). Si on_laisse un. faisceau
cathodique un peu-intense atteindre'les parois.de l’ainpoule, le verre. qui les
LIB
constitue se ramollit; si l’on prolonge trop l'expérience, il finit ‘par céder. à la
pression extérieure... MT RAGE er rias mms .
‘ Nr ST a Lire Le
Y
” facile à réaliser, et réussit même avec.des champs faibles. I1 suffit d'approcher:
un barreau aimanté ordinaire du tube à la.croix pour voir l'ombre de la croix
SIT
se déplacer; elle devient en même temps plus floue, car les rayons contiennent
des électrons de vitesses différentes, qui sont inégalement déviés par le chämp
magnétique. . . :: ed CUT .. . :
ER
Les rayons cathodiques sont aussi déviés par le-champ électrique ; comme les:
o : - - : 5
NIV
LU
- Fe 440 D
RA
par .
I/
AS
UI
à . Fr. . . *
ua id ons Li DHL LU
Et ei age Lher;i °!
‘Hne’expbérience. directe. {Perrin}, en Les recepant
dans un cylindre de Faraday
BC
Y
reste immobile, mais si on dévie le faisceauà l'aide
la feuille de l'électroscope
AR
‘d’un aimant de façon à l’ameñer à tomber sur l'ouverture 6 et à pénétrer dans
le cylindre, on constate aussitôt que l’électroscope se charge négativement.
On pet, dans cette expérience, mesurer la charge g reçue par le cylindre
IBR
de Faraday : s’ila reçu x électrons, cette charge est g — ne. On peut également :
mesurer la quantité de chaleur Q qu'il a reçue : elle est équivalente à l'énergie
cinétique #mv? / 2 perdue par les # électrons etona:
YL
. . . Le, 1. : °
ns
. JQ_ Om oo
Cette mesure fournit la valeur de la quantité = . & : elle peut remplacer,
SIT
pour la détermination de la vitesse v et du rapport € / m, la mesure de la dé-
viation électrique. Du ee eee LL, EL
Nous avons déjà dit quels avaient été les résultats de ces mesures ($ 349) :
ER
quels que soient le mode de production.des rayons cathodiques et la nature du gaz-
contenu dans le tube, les particules qui les composent sont des électrons, carac-
10 uré-8r
térisés par. une valeur constante du rapport e | m, égale à-4: 76 ln.
NIV
Les vitesses y varient d’une expérience à l’autre, et, dans un faisceau donné
de rayons cathodiques, d’un électron à l’autre. On a obtenu, avec les tubes
de Crookes, des vitesses comprises entre 20.000 et 200.000_km/sec. ; dans le
vide parfait, en utilisant les électrons émis par une cathode incandescente et
LU
cathodique.
d'enregistrer sur une plaque photographique pla. é£ dans le tube les oscilla-
” tions des courants de bg te fréquence utilisés en Pélégraphie sans fil. -
æ. 8 +
CE
d'épaisseur (Lenard,
cathodiques traversent cette Jame:; ils forment dans l'air les rayons de Lenard.” .
AS
Les rayons produits dans le tube de Crookes sont rapidement arrêtés. dans.
l'air à la pression atmosphérique par leurs chocs contre les molécules gazeuses,
et ne s’y propagent pas à plus de quelques centimètres;la propagation n'est .
d’ailleurs pas rectiligne, par suite des déviations produites par ces chocs. TIs .
UI
produisent dans l’air une ionisation intense, accompagnée d’une vive ïlu-
. mination; ôn constate en-même temps la formation d'ozone. muse
BC
- Au lieu de faire. sortir les rayons à l'air libre, on peut-les faire passer dans
une enceinte oîrexiste une pression réduite, de l’ordre par exemple de quelques
centimètres de mercure: on constate que.leur’ parcours est d'autant plus
‘592 RAYONS CATHODIQUESET RAYONS POSITIFS
grand qüe la pression est plus basse, et que la vitesse initiale des électrons
est plus grande. © co : : -
RY
-’ On. a répété l'expérience de Lenard avec des rayorïis plus rapides, produits.
‘par des tubés à cathode incandescente : les tubes du modèle ordinaire peuvent
fonctionner sous des différences de potentiel de 200.000 à 300.000 volts, et
: .Coolidgea construit des tubes spéciaux fonctionnant jusqu’à 900.000 volts.
RA
Ila ob‘enu dans l'air des parcours de-l'ordre du mètre, et observé des actions ;
chimiques particulièrement vives : c’est ainsi que ces électrons très pénétrants
colorent rapidement la silice fondue, le sel gemme, la sylvine.
LIB
IL — RAYONS POSITIFS
Y
SIT
380. Production des rayons positifs. — Nous avons déjà signalé ($ 374) -
ER
que l'émission des électrons par la cathode d’un tube à décharges était pro-
- voq'ée par l’arrivée sur. la cathode d’ions positifs, qui constituent l’affux
positif. Dans un tube de Crookes où la chute de potentiel cathodique a une
NIV
valeur très élevée, ces ions arrivent sur la cathode avec une grande vitesse :
si la cathode est percée, ils traversent ses ouvertures et forment dans la ré- ”
gion Q Située en arrière d’elle (fig. 451) des faisceaux de rayons positifs ou
-- Tayons-canaux. ot . ‘ ‘
LU
RA
NT
jus. 451.
Les rayons-canaux ont été découverts par Goldstcin en 1886; leur exis- ”
CE
. tographique, à couche sensible très mince et très riche en sel d'argent, qu'ils”
impressionnent, .. - s :
AS
Les rayons positifs produisent une ionisation intense des gaz qu'ils tra-
versent; ils sont arrêtés très rapidement si la pression n’est pas très basse, :
Dans les tubes construits spécialement pour leur production, on fait dans la
UI
partie Q qu'ils doivent traverser un vide aussi parfait que possible: on doit :
‘ néanmoins conserver dans la partie P-une pression, de l'ordre du 1/100 de
millimètre de mercure, qui permette la formation de l’afflux positif. On sépare .
BC
Y
émettre, dans un vide parfait, de l’ordre du millième du millimètre de mercure,
AR
de pla-
par une anode incandestente. L'anode est, par exemple, un filament
uement à une températ ure.
tine recouvert d’un sel alcalin, et chauffé électriq
un peu inférieure à la température de fusion de ce sel : les atomes alcalins-
IBR
à travers
chargés positivement sont extraits du sel et projetés en ligne droite
anodiques , s’il un
existe champ élec-
le tube, de façon à constituer des rayons
e, à la-sur-
: trique suffisant, de l'ordre du demi-million de volts par centimètr
. face’ de l’anodé. On arrive à réaliser cette condition en employant une anode
YL
des pointes, $ 43) et en établissant entre elle et la cathode .
pointue (pouvoir
une différence de potentiel de l'ordre de 100.000 volts. Aux pressions extrê-
.mement basses auxquelles on opère, et.que l'on ma'ntient par le fonctionne-
dans le gaz ne s'éta-
SIT
‘ ment permanent d'une pompe convenabl e, la décharge
extraits du
blit pas, et le courant est entièrement transporté par les ions positifs
débits de plusieurs milliampères. |
sel : on a pu obtenir des
le vide élevé ainsi emploÿé, les rayons anodiques , ne rencontra nt pas :
Dans ER de la
‘ de molécules gazeuses susceptibles, par leur choc, de leur faire émettre
visibles. Ils ne sont décelable s que par de petites houppes
lumière, ne sont pas
.
‘lumineuses, dont la couleur dépend de la nature du métal alcalin employé,
NIV
doit
. qui apparaissent aux points où ils frappent la cathode. Cette dernière
.
toujours être placée assez près de l’anode; mais on peut la percer d’un canal
des-
qui laisse passer les rayons positifs intenses obtenus dans les appareils.
tinés à leur étude. | ot
LU
indiquée au paragraphe 351 : landis que l'électricité négative peut exisler-à l'élal
libre, sous forme d'électrons, l'électricité positive est loujours liée à un support
matériel: un: atome est chargé positivement lorsqu'il a perdu un ou plusieurs
- électrons; la masse de l'ion positif ainsi forméne diffère pas d'une façon appré-
UI
RY
="16.10"?.0649 = 15,4. 10"; on trouve v — 4. 109 — 4.000 km/sec. environ.
- La quantité 3#1° / 2e représente la chute de potentielqui a lancé la parti-
cule : elle est d même ordre de grandeur pour les rayons positifs que pour
les rayons cathodiques, et la déviation éle. trique, qui est proportionnelle à
RA
. la quantité e/m?, est aussi du même ordre de grandeur. Mais la déviation
magnétique, qui est proportionnelleà la quantité e / #v, est beaucoup plus .
faïble pour les rayons positifs; dont la vitesse est plus faible : il a néanmoins
LIB
: été possible de la mesurer avec précision. Lo +
Dans les expériences de détermination du rapport e / m…, il est nécessaire de.
mesurer simultanément les deux déviations, car les ions qui constituent un
faisceau de rayons. positifs n'ont pas tous la même vitesse. Les premières
Y
mesures ont été faites par J.-J. Thomson par la méthode décrite au para-
SIT
graphe 346 : l'action simultanée des deux champs parallèles E et H produit
deux déviations rectangulaires y et z, et la valeur de e./1# est: -
€ Li1E.#
7 ID
ER ou t
- ni H y. ° ‘
Tous les ions de même espèce, pour lesquels la valeur de € l'm estla même,
NIV
- E -p=—. =.
2 ‘ É : D 7.
le rapport des ordonnées z' et z correspondant à une même valeur del’ab cisse.
" . L'expérience montre qu’un gaz quelconque contient toujours des ions d’es-
pèces différentes. L’hydrogène donne deux paraboles, correspondant l’une
à l'atome H portant une charge élémentaire (H4), l’autre à la molécule H®?
I/
gnétiquede sens contraires aux premières : il est donné par des ions négatifs
H-, qui se forment dans l’ionisation du gaz produite par les rayons positifs,
et est faible si le vide est élevé. | ..
UI
‘ Dans toutes ces expériences, si le vide a été fait avec une pompe’
à mercure,
on trouve des paraboles produites par les atomes de mercure
ionisés, notam-
-ment les paraboles Hg&+ ct Hg44. On voit que l'éunte
des rayons positifs cons-
LE \
Y
permet presque d'étu- :
aux méthodes purement chimiques, en songeant qu’elle
AR
qu'un dixième de milligramme de mer-
dier les atomes individuellement, alors |
cure, par exemple , contient encore plus de 197 atomes.
IBR
admet l'hypo- :
382. Spectrographie de masse : les isotopes. — Si l’on
discontinue de l'électr icité ($ 347), c'est-à- dire si l’on
thèse de la structu re
à un multipl e entier simple
admet que la charge e d’un ion est toujours égale
du rapport des valeurs
d'une même charge élémentaire, on voit que la mesure
YL
à deux ions permet de mesurer , à un nombre entier près, le rap-
de e | in relatives
des masses
“port des masses des atomes qui les constituent, c'est-à-dire le rapport soit.
peut être. faite,
atomiques des éléments qui les fournissent. Cette mesure
SIT
à l’aide d’appareïs -
au moyen de l'appareil à parabolesde J.-J. Thom: on, soit
a été construit par Aston, qui utilisent
plus perfectionnés, dont le premier
également les déviations électrique et magnétique, et qui fournis sent, au lieu
le cliché obtenu
d'une série d’arcs de paraboles, une série de petites droites ;
ER d'ions:
a l'aspect. d’un spectre de raies, dont chacune caractérise une espèce
tube.
c’est le spectre de masses du mélange gazeux placé dans le
important :
Les expériences d’Aston ont fourni-un résultat cxtrémement
NIV
tés chimiques
Ces deux éléments sont deux isotopes ($ 352): leurs proprié
ues, de sorte qu'aucu ne réaction chimiqu e n'est capable de les
‘sont identiq
ns tré Cort
‘séparer. Le mélañge des deux À sotopes conserve au cours des réaclio
et c'est pourquoi .
NT
AgCl = 143,
naturel renferme toujours la même proportion de molécules
CE
des iso-
Nous verrons plus loin ($ 415) comment on interprète l'existence
+opes : deux atomes isotopes possèden t des noyau xde masses différent es,
AS
t
électronique. Les spectres de raies émis par les atomes ne dépendent égalemen
des électrons (cf. $ 417) : deux atomes isolcpes ont pratique ment
que des orbites ”
le même spectre; il ne peut apparaître dans la position des raies que de très
BC
RY
là d’écarts de l’ordre du millionième, qui ne peuvent être observés que grâce
à l'extrême précision des mesures de spectroscopie interférentielle. On peut
:. s'attendre à des différences plus importantes dans l'étude des spectres de bandes,
RA
qui sont produits par des rotations et des oscillations des atomes dans la. .
* molécule, et sont plus directement liés à fleurs masses: une variation de:
: 2 # ou 3 |pour 100 ED
de la masse d’un des atomes peut entraîner
a
un déplacement
2
LIB
de plusieurs angstrôms des raies qui constituent certaines bandes. C’est ainsi .
qu’on a pu montrer que les bandes de CuC1 sont formées de raies quadruples,
Correspondant aux deux isotopes du chlore de masses atomiques 35 et 37, et
- aux isotopes du cuivre de masses atomiques 63-et'65, formant les quatre
Y
molécules ‘Cu #5C1, 65Cu 2501, 2Cu Cl et 55Cu 37CI. De même, l'étude des bandes
d'absorptionde l'oxygène atmosphérique a montré l'existence des isotopes
SIT
70 et 10, la proportion de 70 étant environ 1/3.000"et celle de 180 1/500.
© Dans les spectrographes de masse modernes, une disposition convenable
. des’ champs électrique et magnétique assure une double focalisation, .ras-
ER
semblant en un même point de la plaque photographique réceptrice les ions :
de même masse émis avec ‘des vitesses légèrement différentes ou dans des
directions formant un faisceau divergent d'ouverture notable. On arrive ainsi
NIV
à obtenir des raies fines, dont la largeurne dépasse pas 1/10 de millimètre, et à .
déterminer le rapport des masses de deux ions avec une précision de l’ordre
de 1/50.000, tout au moins lorsque ces deux ions ont des masses voisines, comme
par exemple la molécule d'hydrogène lourd 2D° et l'atome d’hélium He, la
LU
chimistes doivent donc être augmentées d'environ 2/10.000 pour être compa-
rées à celles des physiciens. On peut dire que, dans l’ensemble, la concordance
est excellente:la masse atomique calculée, à partir des mesures de la spectro- . °
CE
TH = 2,0147) les masses de lous ces îsolopes sont exprimées, dans le système
FO —.16, par des nombres très voisins de nombres entiers. Nous reviendrons
plus loin ($ 422 {er) sur l'interprétation de ce fait, ainsi que sur l'interprétation
BC
”
des écarts
à (défauts de ma Sse) entre les masses des isotopes et les nombres entiers:
Précisons seulement que ces écarts sont très généralement inférieurs
à 1/1.000
en väleur relative.
De nombreux efforts ont été faits pour obtenir la séparation des | isotope
s
RAYONS POSITIFS Se » 597
qui constituent un élément naturel. Le spectrographe de masse ne permet pas ‘
en effet d'isoler des quantités importantes desions qui parviennent en des points-
différents du récepteur. Ce n’est qu'avec les métaux alcalins qu'on peut obtenir
Y
* des faisceaux d'ions positifs relativement intenses, transportant par exemple :
AR
‘un courant de 100 microampères ce qui correspond pour le lithium à un débit
de 0,02 milligramme par heure : on est arrivé à séparer complètement en leurs
isotopes des échantillons de quelques milligrammes de rubidium et de potas- .
- -sium, |:
IBR
Les différents isotopes ‘d'un même.élément ayant mêmes propriétés chi-
miques, leur séparation ne peut être réalisée qu’en utilisant les propriétés :
physiques qui dépendent directement des masses des atomes, ou des masses .
YL
des molécules des composés qu'ils forment. Les meilleures : méthoëes . sont
<elles qui font appel aux différences des vitesses d’agitation moléculaire que
fait prévoir la théorie cinétique classique, et qui utilisent la. diffusion, soit à |
‘travers une paroi poreuse, soit dans la vapeur de mercure d'une pompe à dif-,
SIT
fusion: On est ainsi parvenu par exemple, par des fractionnements répétés, -
-à obtenir des enrichissements notables de néon (Ne=: 20 19) €en isotopes Ne
-et Ne, ct même à isoler l'isotope 2Ne à l'état pur.
ER -
Dans le cas de l'hydrogène, la masse ‘de l’isotope lourd H, ou déutériimn,
est le double de celle de l'hydrogène ordinaire. Le rapport des masses des deux
‘isotopes est ici égal à 2, au lieu de ne différer de l’unité-que de quelques cen-.
NIV
tandis que l’eau naturelle ne contient que des quantités de l'ordre de 2/10.000
‘d’eau lourde ?H20, l’eau qui a subi l’électrolyse arrive à en contenir 1/2.000.
. Le mélange d’hydrogènes préparé par réduction de cette eau peut être enrichi
RA
<n isotope lourd par liquéfaction et distillation : on obtient ainsi des mélanges
qui donnent au spectrographe de masses les raies des atomes *H+ ou des mo-
lécules *H2H.On a même pu par diffusion obtenir l'isotope *H'à l'état pur
NT
le spectre de l'atome 2H est le même que celui de l'atome 1H, mais les raies
sont déplacées d'environ 1,5 angstrôm vers le violet; dans les spectres des .
molécules H?H et ?H?, les déplacements sont tels, par rapport aux raies de
CE
chiffres quelle est l'importance des études modernes sur les isotopes : elles
. peuvent conduire à remettre en cause un certain nombre de définitions fonda-
AS
RA
LES RAYONS X
Y LIB
‘I PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES
SIT
Lu
383. Production d2s rayons X dans un tube de Crookes.— Les rayons
X, ou rayons de Rœntgen, ont été découverts par Rœntgen en 1895; on sait :
ER
maintenant qu'ils sont constitués par un rayonnement électromagnétique
. dont la longueur d'onde, très courte, est de l’ordre de l’angstrôm, et qu'ils
“sont émis par toutes les substances frappées par des rayons cathodiques.
NIV
\
PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES : 599 , :
tube de Crookes, l'énérgie cinétique mv°/2 estau plus égale à eV. La relation
X
d'Einstein fournit done une limite supérieure de la fréquence v des rayons
Y
émis par le tube, .et par.suite. une limite inférieur e de leur longueur d'onde ”
AR
- LT Fc ‘
: ri ee rot
A = cJ/v.Ona:
À £
. <a
CE
IBR
ou
. Sila différence de potentiel est V == 40.000 volts = 4. 10"? üu. é.m,ona! “ -3y
: . : . .
2) . cree
. -
.3: 18 Le D o tte ur re Gyé2t0
6,£. , 1824 X > 0,3 angstr ôms ° environ:y DEP
1>=—1,69; 109). 4. Loi} 4: < cu::
. ‘
YL
.on peut former un spectre de
Nous indiquerons tout à l'heure comment
rayons X et mesurer les longueurs d'onde de cés rayons. Le spectre fourni
SIT
par une anticathode comprend un spectre continu, dont la limite est très
nette du côté des courtes longueurs d'onde, la position de cette limite concorde
parfaitement avec celle qu’on calcrile par la relation d'Einstetein l’on admet
.que sa détermination est l’une des
ER
meilleures méthodes de mesure de la..
constante h : la valeur deh/e ainsi obtenue dansles mesuresles plus récentes est
he = 1,3762. ro" (cf. $ 356). d'où, pour e= 4,803 .107%° u.é.s.,h — 6,67. 10711.
L'emploi du tube de Crookes présente l'inconvénient que la pression y.
NIV
électrons sont émis par une cathode incandes -ente, formée d’un filament de
tungstène F. L’anticathode est constituée par une lame de tungstène À, portée
‘par un bloc de cuivre solidaire d’un tube de molybdène T. On porte le fila-.
CE
- Le fonctionnement
du tube de Crookes; dans ce dernier, l'émission des rayoris cathodiques est’
liée à l'existence d’une chute de potentiel cathodique importante; pratique-!.
ment; presque toute l’ampoulese trouve au potentiel de l’anode'($ 373), et on.
RY
"ons cathodiques diffusés
RA
escence intense, verte ou bleu par l'anticathode
e suivant la nature
idge au contraire, il n'y a plus
€tiln’y a plus de de chute de potentiel.
positifs sur la paroi: les élec 8az dont l'ionisation puisse amener des centres
LIB
‘la. paroi jusqu’à ce qu'elle trons diffusés par l’anticathode viennent charger.
ait pris un potentiel tel qu’i
teindre “toute l'ampoule est ls ne puissent plus l’at-
Pratiquement au potentiel |
de la cathode, et c’est
Y
SIT
ER
NIV
LU
RA
| IG, 453.
“ !
le col de l’anticathode qui supporte
doit être particulièrement allongé. toute. la différence de potentiel, et qui
NT
Y
-et obtenir des rayons X ayant une longueur d'onde de l'ordre de 0,07 angs--
AR
trôm : ces rayons, qui peuvent traverser plus de'10 centimètres de plomb,
appartiennent au domaine des TAYONS y des substances radioactives {$ 404).
IBR
385. Propriètés des rayons X. — L'existence des rayons X peut être”
décelée, soit par l’impression qu'ils produisént sur la plaque photographique,
soit par la fluorescence qu’ils provoquent sur des écrans au platinocyanure de
baryum ou au tungstate de cadmium. Ils n’excitent. pas la fluorescence du
YL
verre : la fluorescence verte des parois de l'ampoule de Crookes est produite
par des rayons cathodiques secondaires.
Les rayons X se propagent en ligne droite et traversent la plupart des Subè-
SIT
‘tances, en subissant une absorption qui dépend à la fois dé la longueur d’ onde
des rayons et de la nature de la substance. L’absorption par l'air, par la lame
. de verre qui constitue la paroi de l’ampoule, par la feuille de papier noir qui.
. entoure la plaque photographique ou par la feuille de carton qui porte la subs-
ER
-tancé fluorescente est en général négligeable; l'absorption par les chairs du
‘corps humain est faible, l'absorption par les os est plus importante. Les mé-.
taux ont un pouvoir absorbant assez fort, d'autant plus fort que la masse ato-
NIV
mique du métal est plus élevée : une lame de plomb de 2 centimètres d’ épais-
seur constitue un écran qui arrête la plupart des rayons X.
Dans un grand'nombre de cas, l'absorption diminue régulièrement à mesure
que la longueur d’onde diminue : dans le cas de l'aluminium, la loide variation
LU
est assez bien connue pour qu'on puisse déduire la longueur d'onde de la
radiation de la mesure de son absorption; ce sont en général des écrans d’alu-
minium, d’une épaisseur de l’ordre du centimètre, qu'on emploie lorsqu'on
RA
mous ; les rayons de courte longueur d’onde, produits par des différences de
‘ potentiel élevées, sont très pénétrants, et sont appelés des rayons durs:ona
réalisé des rayons très mous de longueur d’onde supérieure àà 100 angstrôms,
CE
versent un objet dont les différentes parties produisent des absorptions diffé- -
rentes, les parties paques donnent des ombres, qu’on peut observer sur un
AS
la possibilité de faire varier leur dureté dans de larges limites permet de les
employer àà l'examen d'objets d’opacités très différentes. Parmi leurs princi-
pales applications, citons leur emploi en médecine, pour l'examen des frac-
BC
tures des os, la recherche dans les tissus des corps étrangers métalliques,ete.,
êt leur emploi en métallurgie pour l'étude de l’homogénéité d'un métal au voi-
_Sinage d’une. soudure, la recherche des bulles dans les métaux coulés, etc. :
- L'action des rayons X sur les tissus de l'organisme peut produire, si elle est
très prolongée, des brûlures profondes extrêmement dangereuses ; il est indis-
602 | s. ‘:* !'RAYONSEt'X
+.
pensable, dans les installations. radioscopiques, de protég
er les opérateurs par
des écrans de plomb, des tabliers en-Caoutchouc.contenant du
plomb, des
glaces et'des lunettes en. verre à base de plomb. Il semble
RY
que les tissus tels
que les tissus cancéreux soient plus rapidement détruits que
les tissus sains :
on a essayé d'obtenir la guérison du cancer par l’action,
convenablement :
dosée, des rayons X.°°
RA
‘ . Lo - - “ « «
Un corps quelconque, recevant un faisceau de rayons X, ém
| secondaires, sur lesquels nous reviendrons plus loin
des
et rayons
: ils sont formés de rayons X
($ 393) et d'électrons animés de grandes vitesses ($ 394).
LIB
- .
. Les rayons X produisent l'ionisation des gaz, etla mesure du courant de.
saturation dans le gaz ionisé ($ 364) fournit une mesure de
l'intensité du fais-
Ceau de rayons X, I1 semble que le Phénomène que produit directe
ment leur
action sur les molécules du gaz est l'émission de: rayons secondaires,
Y
constitués
par des électrons animés de grandes vitesses, et que ce sont ces rayons
secon-
SIT
daires qui produisent l'ionisation du gaz (cf. &
394).
386. Optique physique des rayons X.-— Dès la découve
rte desray ons X,
on s’est préoccupé de rec herchér quelle pouvait être leur nature,
ER et on a cons-
taté que ni le champ électrique, ni le champ magnétique n'étaie
nt susceptibles
de les dévier, c’est-à-dire qu'ils n'étaient pas constitués par
des particules
électrisées. On a également pu déterminer leur vitesse de propagation,
NIV
mettre en évidence .
des phénomènes de réflexion, de réfraction et de diffrac
tion analogues aux
Phénomènes de l'Optique n’ont fourni que des résultats
négatifs, et ont sim-
| piement permis de conclure que la longueur d'onde des rayons
X devait être
RA
valles extrêmement serrés, que constituent les atomes d’un cristal : les phé-
nomènes de diffraction cristalline des rayous X ont permis,
dans les dix
années qui ont suivi la découverte de Laue, de mesurer leurs
longueurs d'onde
CE
avec précisi on et d’en édifier une véritable spectroscopie. Bien que ces ques-
. tions se rattachent plus à l'O ptique qu’ à l'Électr
icité, nous en dirons quelques
mots dans les paragraphes suivants; nous allons aupara
vant indiquer quelques
expériences plus récentes,’ qui ont reproduit, avez les rayons X, les phéno-
I/
Y
Sin E — 0») = sing vie vai
AR
Pour 5 = 5.10%, on trouve ainsi 0» — 3,1.10"% radian = 11'; l'angle du
faisceau réfléchi et du faisceau incident doit être 22’, valeur parfaitement
observable avec un faisceau de rayons X suffisamment délié, tel qu'on peut
IBR
l'obtenir en le limitant par des fentes fines. L'expérience a en effet été faite
* avec succès, aussi bien pour le verre que pour différents métaux; Siegbahn a
même réussi, en faisant tomber un faisceau délié au voisinage de l’arêteA.
YL
d’un prisme (fig. 454), à obtenir sur une plaque photographique P trois taches
SIT
ER
SES
NIV
FIG. 454.
LU
distinctes, une tache D non déviée correspondant à ceux des rayons qui passent
en dehors de l’arête, une tache R correspondant aux rayons réfléchis, une
tache T correspondant aux rayons transmis par le prismeet dont la déviation
est en sens inverse de la déviation optique habituelle. Si'le faisceau contient
RA
. uellement à x. . Î | . °
On a pu reproduire avec les rayons X les phénomènes d’interférences
dits franges de Lloyd ; les rayons proviennent d’une fente de 0,1 x de largeur
CE
avec des fentes de quelques microns, les phénomènes de diffraction par une
fente; les franges sont en tout point semblables à celles de l'Optique et
AS
RY
cos 9 — cos (A —0) = np,
#
RA
spectte ,
grordre .
LIB
0 =
spectre
tordre
rayons
réfléchis
Y
Ÿ
SIT
_ rayons
N
S
mo É | T directs
FIG. 455.
ER
ou, en tenant compte de la petitesse des angles 6 et À, et en introduisant:
l'angle &« — À — 20 du rayon diffracté et du rayon réfléchi
NIV
:
np}
0)
_= (A—
2
—0 «A
2
LU
Y
PAR LES CRISTAUX
AR
IBR
388. Réflexion d’une onde plane par un réseau cristallin. — Rappe-
lons d’abord que, d’après les hypothèses fondamentales de la cristallographie
. un cristal est constitué par des éléments identiques — atomes, molécules ou
groupements de molécules — distribués régulièrement dans l’espace, aux som-
YL
mets des mailles d'un réseau. Dans le cas d’un cristal appartenant äu système:
cubique, la maïlle élémen-
taire du réseau est un cube,
et le réseau est constitué pat
SIT
une infinité de mailles cu-:
- biquesidentiquesentreelles:
les éléments matériels, que ER
nous supposerons, pour la
commodité du langage, être
des atomes, occupent les
NIV
fondément : la formation
d’un faisceau réfléchi fait
. intervenir tous les atomes
du cristal, qu’ils se trouvent
NT
tées par les traits d’un réseau : le faisceau réfléchi est bien défini, et sa
direction est celle dans laquelle toutes les ondes élémentaires diffractées sont .
en accord de phase.
BC
‘On trouvera dans les traités d'Optique le détail des calculs qui fournissent: :
les conditions nécessaires à la réalisation de cet accord de phase. Groupons:
tous les atomes suivant un système de plans réticulaires, c’est-à-dire suivant
| contenant tous (fig. 457). Soit d l'équidistance
des plans équidistants, les
606 ! " RAYONS X
A,H de ces plans, 0 l’angle que forment avec eux les ray
ons incidents S,A,....
On montre d'abord que les ondes diffractées par les di
fférents atomes d'un
RY
RA
Y LIB
SIT
ER
FIG. 457.
NIV
FIG. 458.
BC
Y
| . 24 sin 6 = Pà,
AR
p étant un nombre entier quelconque.
On voit quelles sont les différences qui existent entre la réflexion des rayons
X et celle des rayons lumineux. Les rayons lumineux ont une longueur d’onde-
IBR
qui est grande par rapport à l'intervalle des éléments cristailins : la matière’
se compôrte pour eux comme si elle était continue, et la réflexion a toujours.
“lieu sur la surface du cristal. Au contraire, les rayons X ont une longueur
. d'onde comparable à la distance des atomes; ils pénètrent profondément dans
YL
le cristal, et on ne peut observer de rayon réfléchi que si les ondes réfléchies à
l'intérieur du cristal ne détruisent pas par interférence celles qui sont réflé-
chies à la surface : à ce point de vue, on peut comparer la réflexion des rayons x
SIT
par un cristal à la réflexion des ondes lumineuses par les plaques obtenues
dans la photographie en couleurs par la méthode de Lippmann. Fo
. De même, tandis que la direction des rayons lumineux réfléchis à la surface
d’un cristal ne dépend que de l'orientation de cette surface, la direction des
ER
rayons X réfléchis à l’intérieur du cristal dépend uniquement de l'arrange-
ment des atomes, c’est-à-dire de l'orientation des plans réticulaires : elle ne
dépend pas de l'orientation de la surface cristalline. Il existe d’ailleurs dans
NIV
abscisses les angles 0 et en ordonnées les intensités z : elle présente des maxima
extrêmement nets (fig. 462, $ 391), et permet de déterminer les valeurs 0,, 0,,
6,, … des angles 0 pour lesquels la réflexion a lieu (!). on
UI
L'expérience montre que les réflexions successives se font bien sous des angles 0,,
6,, 0, … correspondant aux valeurs successives 1, 2, 3... du nombre entier p et
BC
() 11 serait difficile de déterminer la position du cristal pour laquelle le plan réflecteur est
parallèle au rayon incident SI ; au licu de mesurer l'angle 6 on mesure l'angle 20 que forment
les positions de réflexion symétriques C et C’. : * :
Go8 : RAYONS x - ;
«
que les rayons réfléchis font bien avec le ray on incident les angles 20,, 20,,
20.
Elle donne en même temps la valeur du rapport à /d:
RY
2 sin 6, =“ = —— = —
RA
C’est ainsi que, dans la réflexion des
rayons X du palladium sur un cristal
de sel gemme, la valeur de ce rapport
LIB
est voisine de 0,1, et les angles 0 sont
de l’ordre de 60, 129, 189... :
‘On peut aussi déterminer la direction ‘
des rayons X réfléchis en les recevant
Y
sur une plaque photographique (de …
SIT
Broglie). On fait tourner lentement le
cristal de façon que les rayons réfléchis
AN balaient la plaque P (fig. 460): elle n’est
ÿK
D .
\ > impressionnée qu'aux points R pourles-
_ _
ER
quels la déviation HIR a l’une des va-
| R à l'électromètre leurs privilégiées 20,, 28, … On déduit
- la valeur del’angle 0 de la mesure de la
NIV
absorbée, On peut aussi, si la plaque est assez grande, y enregistrer les deux
déviations symétriques HR et HR' correspondant aux deux positions C et C
du cristal. et déduire l'angle 40 de la mesure de la distance RR'. ue
RA
même Spectre; on a ? :
. 24sin 6, = pi; 24 sin 0’, = p\';
x = sin 0%. R H
BC
R°
À Sitl 04 F1G. 460.
Y
précision, on
d'ordre élevé; pour les mesurer avec
gonio mètre , et on détermine l'angle 48 dont il
graphique sur l’alidade d’un
AR
raies R et R' coïncident (Siegbahn).
faut la faire tourner pour que les deux
On est ainsi arrivé à déterminer le rappo rt.des longueurs d'onde de deux
du
rayons X avec une précision voisine
radiations appartenant au spectre de
IBR
- cent-millième. : :
— Comme les rayons X
Étude de la structure d’un cristal.
. 890.
peuvent être réfléchis par les différents
YL
D 6
plans réticulaires suivant lesquels on peut \
grouper les atomes d’un cristal, l'étude. NC
.
des spectres de rayons X permet de déter- N
SIT
-
miner la répartition de ces plans dans = E
C
l'espace, et peut par suite donner des | LUN
©
renseignements sur la structure du cristal. . D
radiation est réfléchie sur les
ER US
Une même . K
\
différents systèmes de plans réticulaires D a
pour des angles différents 6,, 02..., CS Bk-r K
9... 0,, 92... et l'on peut observer les -
NIV
oo = 4" V3,
d = d'V2
| ” -
et on doit avoir :
UI
sin 0"
TU
sin Ô, sin6”,
BC
RY
les éléments placés à chacun des sommets sont analogues, et les volumes
“occupés dans chaque cristal par une molécule-gramme comprennent
le même .
nombre de cubes élémentaires. Le volume occupé par une molécule-gramm
RA
e
d’un corps de masse moléculaire M dans‘un cristal de densité p est
volume d'un cbeu élémentaire est 43. D'autre part, pour une radiationM/p;le
donnée,
on a d sin 6 — }/2 — Cte, On doit donc avoir pouritous lescris
LIB
taux d’un même.
groupe : - . vas
: . Mpis = Ce, ou sin 0 YM/ = Ctè, :
: : Effectivement, en mesurant les valeurs de 6 pour
Y
les rayons du palladium,
On à trouvé que les valeurs de cette quantité étaient
égales, pour le chlorure
SIT
de sodium NaC1, à 0,312, pour le chlorure de potass
ium KCL à 0,314 et, pour
le bromure de potassium KBr, à 0,312.
‘ | ro
391. Constitution des sels cristallisés. — Nous
éléments placés aux sommets des mailles du réseau
avons supposé que les
cristallin sont des atomes :
ER
: | et : -. c’est en effet la conclusion à
NIV
. . Orlorsqu'onétudiecette réflexion,
on observe, en plus de la réflexion avec déviati
on de 21°, une première réfle-
-xion plus faible pour une valeur de l'angle 20
égale à z10 : la figure 462 repro-
duit la courbe obtenue () par la méthode
de l'ionisation ($ 389). Pour
I/
() Les absciss
es sont les angles 2 fournis par
la position de la chambre d’ioni
données sont les courants d’ionisation sation; les or-
mesurés. On remarquera que chacun
est double, parce que la raie des maxima observés
du palladium cmployée est en
réalité un doublet.
DIFFRACTION DES RAYONS X PAR.LES CRISTAUX Gr.
‘ constitutions différentes; le plan IJKL ne contient que des atomes de sodium,
le plan.ABC.ne contient que des atoines de chlore, et la véritable équidistance
PU .
Y
des plans’ réticulaires ete ci
parallèles à ABC est la: : - Q— - D
AR
distance 24" des deux: F Ut
plans identiques ABC et
ABC: = .
IBR
On est ainsi conduit
à représenter la distri-
bution des atomes dans
le cristal de sel gemme
YL
‘par le schéma de la f- -
gure 463 : le long d’une”
arête du réseau, on ren-
SIT
contre ‘alternativement
un atome de sodium et
un atome de chlore. 1} ER
n'y a nulle part de grou-
pement qui ressemble à 6
une molécule de chlorure
FU ÿ Se
NIV
cinq autres. . |
Desdistributions ana- ON Oct
| F1G. 463. :
logues ont été trouvées
NT
que le travail qu'il faut fournir contre les forces électrostatiques pour sé-
parer les ions les uns des autres au sein du milieu diélectrique constitué par
et |
UI
l'eau. ‘
392. Valeur absolue des longueurs d’onde. — La connaissance de la
BC
RY
spécifique P du cristal; le volume d’un cube élémentaire est &; on a :
| M : n ZE M, .
> — 2N4&, d= N° s
RA
On trouve ainsi, en prenant N = 6, 23: 10%, M — 58,5, p = 2,17 :
d = 2,814 angstrôms. ° ‘ n
LIB
Il est facile de déterminer le rapport des distances des plans réticulaires de.
deux cristaux : à partir de la valeur qui caractérise le sel gemme, prise comme
étalon, on pourra calculer les valeurs qui correspondent à un autre cristal
Y
quelconque.
On peut également, à partir de cette distance d, calculer en valeur absolue
SIT
‘la longueur d'onde à des rayons X qui donnent des réflexions pour les’ angles
Gr 0,..; on a: |
> .
valéur N — 6,05. 10° que l’on admettait il y a quelques années. Lorsque l'em-
ploi des réseaux ($ 387) permit de déterminer avec précision en valeur absolue
la longueur d'onde À d'une radiation X, et par conséquent lé quidistance d
NT
d’un réseau cristallin, on préféra conduire le calcul de- façon à déduire de ces
mesures la valeur N du nombre d'Avogadro, ou, ce’ qui est équivalent, la
charge élémentaire e (Ne — 9649 u. é: m.) : on obtint ainsi des valeurs de €
CE
comprises entre 4,799 et 4,803. 10710 u.é.s., supérieures à la valeur 4,77 . 10719
qu'avait donnée Millikan. Les expériences ‘récentes ont montré que c'était
cette dernière valeur qui était trop faible, par suite d’une précision insuffisante
dans la détermination du coefficient de viscosité de l'air : nous avons dit au
I/
férence de marche maxima entre les rayons réfléchis sur deux plans réticu-
lairés consécutifs est 24, et ces rayons ne peuvent jamais être en phase si à
est supérieur à 24. On peut utiliser la réflexion cristalline aux mesures de
BC
longueur d'onde tant que la longueur d’onde ne dépasse pas une douzaine
Meter à en employant des cristaux à larges mailles, tels que le mica
= 10,1 À).
SPECTRES DE RAYONS X 613
” En étendant sur du plomb une couche mince d'acide mélissique, on forme
uñ savon à molécules orientées, dont l’équidistance des plans réticulaires est
de 87 A; Dauvillier a réussi avec un tel réseau à mesurer des longueurs d’onde
Y
allant jusqu'à 150 A. Mais, dans ces régions, il semble plus avantageux
(Thibaud, 1927) d'employer les réseaux sur verre sous l'incidence :rasante
AR
(8 387); quel que soit d’ailleurs l'appareil que l’on emploie à l'étude des rayons
mous, il est nécessaire d'opérer dans le vide, à cause de l'importance de l’ab-
sorption de ces rayons par l'air. ‘
IBR
Du côté des petites longueurs d'onde (rayons X très pénétrants), la prin-
. cipale difficulté provient de la petitesse des angles à mesurer.’ Avec un cristal :
de sel gemme, Frilley (1928) a réussi à mesurer des angles 6 d’une dizaine
YL
de minutes, et à atteindre des longueurs d'onde dont la plus courte était de
16 millièmes d'angstrôm. Ces longueurs d'onde se mesurent d’ailleurs plus .
commodément par la méthode des spectres corpusculaires ($ 394).
SIT
III. — SPECTRES DE RAYONS X
ER
393. Production, du’spectre d'émission d’un élément. — Le spectre
des rayons X obtenus en faisant tomber des rayons cathodiques sur une anti-
cathode métallique se compose d’un spectre continu et d’un spectre de raies;
NIV
sa limite du côté des courtes longueurs d'onde est très nette et peut être
‘calculée par la relation d’Einstein, eV = hv ($ 383); les longueurs d'onde des
raies sont caractéristiques des atomes contenus dans l'anticathode. En général,
la plus grande partie de l'énergie émise correspond au spectre de raies : en
LU
pour obtenir des rayons durs, on emploie, avec des différences de potentiel
élevées, des anticathodes de tungstène (W — 184) ou de platine (Pt = 195).
Un corps quelconque, sur lequel on fait tomber un faisceau de rayons X,
CE
émet à son tour d’autres rayons X, qu’on appelle des rayons secondaires
(Sagnac). Ils comprennent à la fois des rayons diffusés, identiques aux rayons .
incidents, et des rayons secondaires proprement dits, formés des radiations
caractéristiques de la substance qui les émet. Ce sont en général ces derniers
I/
l'aide des rayons X secondaires qu'il émet sous l’action des rayons X produits .
par un tube Coolidge. L Fo. ‘ |
On n’obtient ainsi que celles des raies de l'élément dont la longueur d'onde À
UI
RY
se faire que par quanta égaux à ho: quel que soit le mécanisme des échanges,
la fraction W de cetté énergie qui est restituée par l'atome sous forme de
rayonnement secondaire est inférieure à hv,; comme l'énergie W, échangée:
RA
entre l’atome et le rayonnement de fréquence v, est égale au quantum d’éner-
gie h,on a nécessairement bv < hv,, ou À > do
LIB
394. Spectre d'absorption et émission d'électrons secondaires. —-
Lorsqu'on interpose sur le trajet d’un faisceau de rayons X formant un spectre:
continu un écran d'épaisseur convenable, on obtient un spectre d’absorption.
Quand la longueur d'onde va en décroissant, les rayons deviennent de plus
Y
7 Se | . , en plus pénétrants et l’ absorption
. : Un, décroît régulièrement; mais, pour
SIT
certaines longueurs d'onde, l’ab-
Absorption
à A1, il peut céder à l’atome des quanta d’énergie hv supérieurs à W,,' et l’ex-
pulsion des électrons peut avoir lieu : l'établissement brusque de ce phéno-
AS
employé par M. de Broglie est représenté par la figure 464 bis. Le radiateur
secondaire, dé forme linéaire, est placé en S, à une distance AS= a au-dessous
d’une large fente F} et l’ensemble de l'appareil, dans lequel on peut faire le :
SPECTRES DE RAYONSX 615
centaine de gauss,
vide, est placé dans un champ magnétique uniforme d’une
perpendiculaire au plan du tableau. Les électro ns de vitesse 7 décrivent dans
ceux qui passent par
Y
ce champ des circonférences de rayon p = v = 5 ($ 345);
photographique Penun
AR
Je milieu À de la fente viennent rencontrer la plaque
point M, diamétraleme nt op .: - >
IBR
qu'ils décrivent; la mesure de
l'abscisse AM — x permet de
calculer ? par la relation 4 =.
x? a?, On montre d’ailleurs :
YL
facilement que les électrons de
même vitesse v qui ont passé
par d’autres points de la fente
SIT
viennent rencontrer la plaque
en des points très voisins du
point M : toutes les circonfé-
rences décrites, qui ont même ER
diamètre 2p, sont en effet tan- F16. 464 bts.
gentes à la circonférence T' de .. -
|
2e, et pas- | . -
centre S et de rayon
NIV
à la largeur de la fente.
sent à une distance de M qui est très petite par rapport
de même vitesse se réuniss ent. donc sur la plaque P pour y
‘Les électrons
$ émet des électro ns de vitesses
donner une raie fine. Si le radiateur secondaire
la mesure fournit ja valeur
V1, v..., On obtient un spectre corpuseulaire, dont
LU
; mé =h(—v, co
du spectre
Le spectre corpusculaire est ainsi une transposition ”
ces des discontinuités d'ab-
l'élément S, et sa mesure permet le calcul des fréquen
. Inversement, l'emploi
AS
n des fréquences
emploi est donc parfaitement justifié pour la déterminatio (cf. $ 404).
diffrac tion cristall ine
trop élevées pour permettre la mesure par lectri que
gie entre ce phén omèn e
.et l'effet photoé
On remarquera l’analo
| 616 | | .. RAYONS X
($ 356); la relation qui donne la vitesse des électrons est la même dans les
deux cas, mais les travaux W, et W, nécessaires à l'expulsion d’un électron .
RY
ne sont pas les mêmes : il est probable que les électrons expulsés par les rayons
X ne proviennent pas de la même région de l’atome que les électrons expulsés
*_ par la lumière ultra-violette. D'autre part, comme les fréquences des rayons X
‘ sont beaucoup plus grandes que les fréquences lumineuses, l'énergie hv est
RA
beautoup plus grande dans le cas des rayons X, et les électrons émis ont en
général des vitesses beaucoup plus grandes : on a pu.observer des vitesses:
de l’ordre de 180.000 km/sec, correspondant ($ 342) à des potentiels de
LIB
120.000 volts. Il y a lieu de noter que, pour de telles vitesses, le calcul doit
tenir compte de la variation de la masse de l’électron avec la vitesse signalée
à la fin du paragraphe 350. -
* C’est d’ailleurs à cet effet photoélectrique qu’est due l’ionisation par. les
Y
rayons X : les expériences de C. T. R. Wilson, dont nous parlerons plus loin
SIT
- (cf. $ 404, fig. 468), montrent que l’ionisation ne s’effectue pas suivant le tra-.
jet des rayons X, mais suivant la trajectoire des rayons corpusculaires arra-
chés par les rayons K aux molécules du gaz. Dans le cas des gaz rares, la
“Photographie de ces trajectoires a montré (Auger, 1926) qu’un atome du gaz
ER
pouvait être le point de départ de plusieurs rayons corpusculaires d’inégale
‘longueur, et l'explication en est très simple dans la théorie que nous venons
d’esquisser; soient en effet v, et v, les fréquences de deux discontinuités d’ab-
NIV
une place vide dans les orbites électroniques, qui peut être comblée par la chute
de l'électron 2 sur l'orbite qu’occupait précédemment l'électron x, avec mise
‘en liberté de l’énergie W, — W, = h (v,— v,). Cette énergie peut apparaître
RA
gies cinétiques des électrons expulsés rendent bien compte, au moins quali-
tativement, des longueurs obtenues expérimentalement pour leurs trajec-
toires dans le gaz. ‘
I/
même pour tous les éléments. Aussi les lois de la répartition des raies sont-elles
beaucoup mieux connues pour les spectres de rayons X que pour les spectres
lumineux. . : ‘
UI
On répartit les raies d’un spectre de rayons X en séries, qu’on désigne sous
le nom de raies K, raies L, raies M... et, dans chaque série, on désigne les
raies par les notations K., K,, KR; …, ete. De même, il existe, pour chaque
BC
Y
es que
un peu élevée. Les raies M, encore plus molles, ne peuvent être observé
AR
pour des élément s.très lourds. - - |
(ou d'une
Comparons entre elles les longueurs d'onde d’une même raie
simples.
même discontintuté d'absorption) dans les spectres des différents corps
la masse ato-
IBR
. Elle corresp ond à des rayons de plus en plus durs à mesure que
e v dans le spectre.
mique de l'élément augmente, et on trouve que 54 fréquenc
e N de
d'un élément quelconque est proportionnelle au carré du nombre atomiqu
-
cet élément ($ 352); c’est la loi de Moseley.
YL
On a, À étant une constante : CT .
v = AN, : = AN.
même raie
. Si l'on représente sur un même diagramme les fréquences d’une
SIT
et en
atomiques N
‘pour tous les éléments, en portant en abscisses les nombres
ées les racines carrées des fréquenc es, on obtient une droite passant
-ordonn
ne représen te, pour les raies d’émis- -
par l’origine. En réalité, la loi de Moseley ER nuités d’absor-
sion, qu’une approximation assez grossière; pour les disconti entales, on
ption, en construisant le diagramme d’après les valeurs expérim
avec une très
trouve bien que tous les points se placent sur la même droite
pas tout
NIV
consti-
396. Rayons X et radiations lumineuses.— Les rayons X sont .des
ondes électro magnéti ques; leur nature est identiqu e à celle
tués par des Cette
d'onde.
ondes lumineuses, et ils n'en diffèrent que par leur longueur
RA
qu ‘is
de très courte longueur d’onde ionisent l’air par l'effet photo-électrique l'in-
l'ionisent par
produisent sur les molécules gazeuses, comme les rayons X
termédiaire des électrons qu'ils arrachent à ses molécules. oo
X sont
Les lois de la distribution des raies dans les spectres des rayons
I/
Ra)
. * I
entiers. | . ee. Fe os
Pour N — 1, cette formule représente avec une très grande approximation
les raies lumineuses du spectre de l'hydrogène; en donnant à la valeur 2
618 . + RAYONS'X:
RY
des longueurs d'onde des raiesde cette série appartenant au speètre visible
est R — 3,290 . ‘1015. : :, :-. ., Dee Te
Dès que le nombre atomique N devient un peu grand, la formule de Balmer
RA
donne pour les fréquences des valetirs extrêmement élevées, qui appartiennent
au spectre de rayons X. Prenons par éxemple p — 1, g — 2 : nous obtenons
une raie dont la fréquence théorique, v — 0,75 RN2, est proportionnelle au
LIB
carré du nombre atomique, conformément à la loi de Moseley. Pour l’hydro-
gène (N = 1), cette fréquence théorique correspond à la longueur d'onde
-2 = 1216 À : on connaît une raie ultra-violette ayant précisément cette lon-
gueur d'onde (Lyman). Pour le païladium (N — 46), la formule donne une
Y
longueur d'onde À = 0,576 A : la longueur d’onde de la raie K, est 0,584 A.
La même formule représente, soit des radiations lumineuses; visibles ou ultra-
SIT
. violelles, soit des rayons X, suivant l'ordre de grandeur des fréquences auxquelles
“elle conduit : la loi de Moseley permet de relier entre elles des radiations lumi-
neuses et des radiations de Rœnigen. Les deux phénomènes sont produits par le
même mécanisme, et il n’y a pas de différence de nature entre eux.
ER
Les travaux récents ont montré que les radiations dont les longueurs d'onde
sont de l'ordre de 200 angstrôms pouvaient être obtenues, soit par les mé-
thodes de production des rayons ultra-violets, soit par les méthodes de pro-
NIV
ont été obtenues comme ravons X par Holweck, grâce à l'emploi d'appareils
analogues au tube Coolidge, fonctionnant sous différence de potentiel très
faible (30 à 60 volts), et à l'observation des rayons dans l’air à pression réduite.
Holweck décelait l'existence des rayons X mous par l’ionisation qu’ils pro-
RA
-culier permis à Thibaud d'obtenir, sur la même plaque et avec le méme appareil
des raïes ulira-violettes et des raies de Rônigen, et elle réalise complètement la
jonction des deux domaines. : .
Il n'existe donc aucune discontinuité entre les radiations lumineuses et les
I/
varient d'une façon continue, des rayons X durs aux rayons X mous, des ‘
rayons X aux rayons ultra-violets, des rayons ultra-violets aux radiations
visibles et aux radiations infra-rouges, et enfin des radiations infra-rouges |
UI
aux ondes hertziennes, dont les longueurs d'onde vont d'une fraction de mil- .
limètre à quelques myriamètres (cf. $ 338). Nous connaissons les caractères
essentiels des ondes électrbmagnétiques et nous savons qu'ils varient d’une
BC
RADIOACTIVITÉ
YL
1. — RAYONNEMENT DES SUBSTANCES RADIOACTIVES
SIT
‘397. Généralités. — Les atomes radioactifs émettent des rayons sus-
ceptibles d'ioniser les gaz et d'impressionner la plaque photographique ou les
ER
écrans fluorescents: ils subissent en même temps une transformation qui
modifie leur caractère chimique. La nature et l'intensité di rayonnement émis
ainsi que la vitesse de la transformation, sont les nêmes, pour un alome don.
NIV
quelle que soit la combinaison où il est engagé; elles ne dépendent pas non plus
des agents physiques. température, champ électrique, etc., qu'on peut faire
agir sur lui. 2 ° Fe
LU
activité ait été constatée est l'uranium (Becquerel, 1896); l'élément qui se
prête lè mieux à l'étude des phénomènes radioactifs est le radium, découvert :
en 1898 par M. et Mme Curie. Le radium (Ra = 226) est plusieurs millions
NT
‘de fois plus radioactif que l’uranium; sa transformation est pourtant assez
lente pour que ses propriétés ne soient pas modifiées d’une façon appréciable
au bout d’une dizaine d'années. C’est un métal de la famille des métaux alca-
CE
lino-terreux,et ses sels ne peuvent se séparer des sels de baryum que par des
cristallisations fractionnées.Il a été préparé à l'état métallique, mais on
l'utilise généralement sous la forme d’un de ses sels, chlorure ou bromure :
la radioactivité est une propriété atomique, et ne dépend pas de la nature
I/
du sel employé. | L os | .
On peut doser la quantité de radium contenue dans une substance quel-
AS
RY
29 Les rayons 8, cent fois plus pénétrants que les rayons «, sont constitués
‘ par des électrons lancés avec ‘une très grande vitesse;
&, T 3° Les rayons y, cent fois plus pénétrants que les
RA
À rayons $, sont des rayons X de très courte longueur
d'onde. ” :
LIB
. 398. Parcours, vitesse et rapport «/m des par- :
Ê cultes « — Les rayons « sont peu pénétrants; ils ne
peuvent traverser une lame. d'aluminium que si son
épaisseur ne dépasse pas quelques centièmes de mil-
Y
limètre. Dans l'air, à la pression atmosphérique, ils
sont arrêtés après avoir parcouru quelques centimètres;
SIT
H Ra la. valeur de ce parcours dépend de la nature de l’élé-
"Ti
« sont
de quantités inférieures aux erreu1s d'expérience : foutes les farlicules
identiques entre elles, quel que soit l'élément radioactif quiles fournit. Les valeurs
égales
obtenues sont voisines de 4.800 u. é. m. ; on peut admettre qu'elles sont
. à la moitié du rapport e / #x — 9.649 u. é. m. qui caractérise l'ion hydrogène”
RA
- dans l’électrolyse : dans les rayons «, la charge élémentaire est supportée par
une masse égale à deux fois la masse de l'atome d'hydrogène. Si l'on admet
sa
que chaque particule porte deux charges élémentaires, on en déduit que
NT
,
4.10% (x,92. 10°)?92 —— 1,23. 1075 5 ergs. C’est 16 : que possé-4
l'énergie
W 1 — 2° 6:02.
AS
Y
comme Ra C, donnent bien
tables spectres de rayons «. Si certains éléments,
AR
desrayonsayanttous même vitesse, d’autres fournissent au contraire un rayon-
nement complexe : c’est ainsi que les rayons « de Th C donnent un groupe
de six raies, pour lesquelles l'écart extrême des vitesses est environ 4 0/0.
R
en
On a d'autre part montré qu'il existait, à côté des rayons « normaux, et
proportion de l’ordre de 10.000 fois plus petite, des rayons à longs parcours,
LIB
dont le parcours atteint par exemple 11°,6 pour Th €’.
Y
extrêmement petit de matière radioactive, et exarminons l'écran à l’aide d’une
d'étoiles, qui s'allument et s'éteignent aussitôt.
SIT
loupe : l'écran paraît constellé
Chacune de ces scintillations est produite par l’arrivée sur l'écran d’une par-
ticule «; si les conditions de l'expérience sont convenablement choisies, on
parti-
peut compter le nombre de scintillations,. c’est-à-dire le nombre de
ER
dans l'angle solide « défini par le con-
cules « émises par le grain radioactif O
tour de l'écran. C’est la première expérience dans laquelle on ait observé nn
: phénomène produit par une particule isolée, el qui aît permis de dénombrer direc-*
IV
tement les atomes d’un corps (cf. $ 400). Nous allons montrer par quelques
chiffres la possibilité de la réaliser. ‘ -
UN
de
La radioactivité d’un sel de radium est due à la destruction des atomes
($ 407) qu'il y a chaque année destructio n d’un atome sur
radium; on admet
x 86400,
2:300 ; à chaque seconde’il y a destruction d'un atomesur 2.300 X 365
sur 7,25.101. Un atome-gr amme, c'est-à-dir e
soit à peu près .un atome
L
qu'elle
milligramme de radium, quantité facilement mesurable par l’ionisation
seconde. Si le rcdium est en équi-
produit : il s’y détruit alors 37 atomes par
désintégra tion, la destructio n d’un atome corres-
CE
©, dans
pénètrent par une petite ouverture, vue du point O sous l'angle solide
une chambre d’ionisation. À l’arrivée d'une particule correspond le passage.
«
d’un courant entre les électrodes: le nombre d'ions produit par une particule
BC
est assez grand pour que ce courant puisse être enregistré par des appareils
sensibles : on peut par exemple, en l’amplifiant par un amplificateur à lampes.
faire en sorte que l’arrivée de chaque particule « se traduise par un signal:
{
622 : RADIOACTIVITÉ
inscrit par un récepteur Morse. Un tel appareil constitue un compleur à-
tontsation. D _
RY
L'expérience montre qu'un milligramme de radium émet par seconde
147 millions de particules à, l'erreur étant inférieure à 2 millions.
RA
400. Nature de la particule &« — On peut- mesurer directement la
charge transportée par les particules‘« émises par une quantité donnée de
radium dans un angle solide donné : il suffit de les recevoir dans un cylindre
LIB
de Faraday. L'expérience est assez délicate : il faut opérer dans le vide pour
- éviter la production de nouvelles charges par ionisation du gaz, il faut se
débarrasser des rayons $ en les déviant par un champ magnétique ($ 403)
et il faut éviter, par l'emploi d’un champ électrique convenable, que les élec-
Y
. trons produits par l'impact des rayons « ne s’échappenñt du cylindre de Fara-
day. On a trouvé que l’ensemble des particules « émises parun millisramme de
SIT
* radium transportait un courant de 4,5.10"11 ampère : les 147 millions de parti-
. Cules émises à chaque seconde emportent une charge de 4,5.10°11 coulomb,
soit-4,5.104? u. é. m. Chacune d'elles porte une charge e — 4,5.10°12 : 147.106
ER
= 3.10% u. é. m. = 9.101 u. é. s. environ. Il faut d’ailleurs faire une cor-
rection pour tenir compte de ce que certaines particules « ont capté un élec-
tron (cf. $ 401) avant de pénétrer dans le cylindre de Faraday ; les expé-
NIV
_riences les plus récentes (Schopper, 1935) donnent e.= 9,560.10-1° u. é. s.;
cetlecharge est égale, aux erreurs d'expérience près, à deux fois la charge élémen-
‘taire e — 4,803. 1071, . ..
- : La charge d'une particule est ainsi déterminée par une expérience directe :
LU
7 On admet ($ 352) que l'atome d’hélium se compose d’un noyau portant deux
charges positives autour duquel gravitent deux électrons : la particule a est
tdentique au noyau de l'atome d'hélium, et elle reconstitue l'atome d’hélium lors-
qu'elle s'arrête et qu’elle revient à l'état neutre en fixant deux électrons. Cette.
NT
émet traversent la paroi de verre, et sont recucillis dans un tube plus large
qui.entoure le premier; au bout d’un certain temps, on fait passer dans un
* tube de Geïssler le gaz contenu dans le tube large, et on constate qu’il donne
le spectre de l’hélium.
I/
.- o .
Le nombre de particules « émis par le radium ou par son émanation peur
AS
-N = 6,3. 10%, concorde bien avec la valeur donnée par les autres méthodes. *
Y
molécules gazeuses ionisées par chaque particule & : il est considérable, et
peut atteindre, dans l'air à la pression ordinaire, des valeurs de l'ordre de
AR
200.000. La grandeur de ce nombre explique que les corps radioactifs puissent .
produire des courants d’ionisation mesurables alors que le nombre d’atomes
qui se détruisent est extrêmement faible, et que l’on ne peut mettre en évi-
R
dence ni la transformation chimique de la matière radioactive, ni la charge
LIB
électrique emportée par les rayons qu'elle émet.
Les ions formés dans un gaz par les rayons « peuvent être rendus visibles
grâce à la condensation de la vapeur d'eau sursaturante qu'ils sont suscep-
tibles de produire ($ 363). La photographie des goutles ainsi produites a permis
Y
de photographier les trajectoires des particules x (C.-T.-R. Wilson). On produit
la détente adiabatique d'une masse d'air humide en présence d’un grain de
SIT
matière radioactive, et, un instant très court après la détente, on éclaire vive-
ment le gaz par une puissante étincelle électrique. Les rayons « émis par la
substance radioactive entre-la déténte et l’illumination ont produit, tout le .
ER
long de leur parcours, des ions dont chacun s’est entouré d’une ‘gouttelette
d’eau; l'appareil photographique, disposé latéralement par rapport au fais-
ceau lumineux, enregistre, grâce à la lumière qu'elles diffractent, la position
de ces gouttes au moment de l’étincelle. La quantité de matière radioactive
IV
est assez faible pour que les particules « soient peu nombreuses, et l’illumi-
nation suit la détente d’assez près pour que les ions n'aient pas eu le temps .
UN
. de38mm,s et que 90 o/o des rayons ont des parcours qui ne diffèrent pas de
1 millimètre de cette valeur moyenne; J'approximation que nous avons faite
624 . oo e RADIOACTIVITÉ
au paragraphe 398, en considérant le parcours comme-caractéristique de l’élé
ment, peut donc être considérée comme satisfaisante dans la plupart des cas.
RY
Le rayon « n’a pas exactement les mêmes propriétés tout le long de son tra-
jet : c'est. sinsi que le nombre d'ions qu’il crée par millimètre de parcours
commence par croître lentement, passe par un maximum 3 à 4 millimètres
RA
avant la fin du trajet, puis décroît rapidement jusqu’à s’annuler. Il est d'autre
part probable que, dès sa sortie du noyau radioactif, la particule «, ou atome
d’hélium doublement chargé He#, est apte à capter un électron au hasard
LIB
des chocs moléculaires, pour donner un atome simplement chargé Het; elle peut
ensuite le perdre au moment d'un autre choc pour redevenir Het+, ces deux
transformations inverses s’effectuant peut être 1.000 fois le Iong du parcours
à grande vitesse. Puis, lorsque la particule a été suffisamment ralentie par
Y
les chocs qu'elle a subis, l’ion He+ peut capter un second électron pour donner
l'atome neutre He; cé n’est qu'après un certain nombre de chocs et de trans-
SIT
formations Het + Heet He + Het que la vitesse de la particule devient trop
faible pour qu’elle produise l’ionisation, la scintillation ou l'impression pho- :
tographique, et qu’ellé est définitivement transformée en un atome neutre He.
ER
402. Énèrgie dégagée par les substances radioactives. — Les rayons «&,
comme d'ailleurs les rayons 8 et les rayons y, transportent de l'énergie; iorsque
les particules « ont été arrêtées complètement par une série.de chocs sur les
NIV
radium qui les fournit dans un tube de verre à parois assez épaisses, ou en le
recouvrant d’une lame d'aluminium de quelques dixièmes de millimètre
d'épaisseur. . * * { Fi . |
Y
Les rayons B sont constitués par des électrons animés de très grandes vilesses. .
Les déviations magnétique et électrique sont assez faciles à produire et à
AR
” observer: l’action simultanée du champ magnétique et du champ électrique
permet de déterminer la vitesse vet le rapport e {m. Le rapport e / m est celui
| - ee
R
quicaractérise l'électron. .
. Les vitesses trouvées sont F Te — mes
LIB
en général de 40 à 80 0/0 ‘ |
de la vitesse de la lu-
mière; pour certains
rayons du radium, elles
Y
atteignent 299.700
km/sec. La théorie élec-
SIT
. -tromagnétique indique
.($ 350) que la masse
apparente d’un électron ER
. augmente avec sa vitesse,
et croît indéfiniment
quan sa vitesse tend
IV
vers celle de la lumière.
Cette théorie est confir-
UN
On peut donc considérer comme établi que tous les rayons $ sont constitués
par des électrons : dès lors, la simple mesure de la déviation magnétique per-
met de calculer leur vitesse. La mesure s'effectue à l’aide de l'appareil décrit
CE
méthode que celles des rayons « ($ 401). Elles sont marquées par des files de
gouttes qui paraissent séparées; celles des rayons rapides sont à peu près rec-
_ tilignes, celles des rayons lents sont courbes, mais ne présentent pas de coudes
626 RADIOACTIVITÉ.
brusques (fig. 467) : les électrons qui forment les rayons B sont déviés par
chacun des atomes qu'ils traversent. « .
RY
. . Les particules B ne produisent pas de scintillations sur l'écran au sulfure
de zinc; quoi qu’elles produisent une ionisation moins intense que les parti-
cules &, on a pu les dénombrer'par la méthode d'amplification et d'inscription
RA
du courant d'ionisation provoqué par l’arrivée de chaque particule. On a
vérifié directement qu’elles portent une charge négative en les recevant dans
au cylindre de Faraday. On a mesuré le nombre d'ions créé par éhaque parti-
” ‘cule B : il est de 12.600 .
LIB
pour une particule rapide
à la pression ordinaire.
Y
rayons y sont des rayons
SIT
très pénétrants : certains
rayons y du radium
peuvent traverser 22 cen-
ER timètres de plomb. Il est
facile de les séparer des
rayons « et B, soit en fai-
sant traverser au rayon-
NIV
en recouvrant la sub- :
stance radioactive d’une
lame de plomb de
RA
quelques millimètres
d'épaisseur, qui ne laisse
; passer que les rayons Y.
NT
encore ainsi atteint les rayons y les plus pénétrants. Ces deux méthodes ont
Permis de classer les radiations y émises par les divers éléments radioactifs
en de véritables spectres de raies caractéristiques de ces éléments; il est à
RAYONNEMENT DES SUBSTANCES RADIOACTIVES 627
ées concüurremment, elles
‘ noter que, dans le domaine où elles ont été employ la relation
que
*_ ont fourni des résultats parfaitement concordants, c'est-à-dire
ein ($ 343) est parfaitement vérifiée jusqu'aux longueu rs d'onde de l’ordre
d'Einst
Y
‘ N ee | -
du centième d'anzstrôm.
transformations qui
Les rayons y sont le plus souvent fournis par des
AR
ue de ces transformations.
donnent en même temps des rayons B; l'étude chimiq
que le fait primor dial y. est l'expul sion d’un'élec-
(loi de Soddy, $ 410) montre
($ 352). Cet électron, émis avec une grande vitesse,
R
tron du noyau atomique
les couches électroniques
constitue le rayon B primaire; il doit, en traversant
X. comme les électrons
LIB
qui entourent le noyau, exciter leur spectre de rayons
tre de rayons X'des atomes
d'un faiseau de rayons cathodiques excitent le'spec
ne sont sans doute autres que les rayons X
de l’anticathode, et les rayons
de l'éléme nt fourni par la désin tégra tion .de l'élément radio-
caractéristiques
du radium, un
Y
de rayons y.
actif : c’est ainsi qu’on a trouvé, dans le spectre
ues aux raies de Rüntge n du plomb et du bis-'
certain nombre deraies identiq
SIT
radium ($ 4x). Mais cette
muth, isotopes des produits de transformation du
y; il est pro-
explication ne peut convenir qu'aux moins pénétrants des rayons du noyau ato- :
pénétr ants ont leur origine à l'intér ieur même
bab'e que les plus ER des orbites des particules
mique ; ils y sont produits par un réarrangement
intranucléaires rendu possibl e par le"départ de l’élect ron de désintégration :
celui que nous'avons
_ leur mécanisme d'émission serait en somme analogue à
ons lumineuses et les .
IV
envisagé aux paragraphes 368 et 394 pour les radiati
électroniques extra-
radiations X produites par le réarrangement des orbites
7 7 °° dt ce
nucléaires (cf. $ 4179)
UN
égration sont
on admet généralement aujourd’hui que ces électrons de désint :
ceux qui forment le fond continu du spectre f naturel,
ormations où
On a également observé des rayons Y dans certaines transf
est constitué par des rayons «,et on a trouvé dans
I/
noyau dans l’un de ces divers états possib les ; l'énerg ie emport ée par
ue « est la différence entre l'énergie du noyau initial et celle du noyau trans-
,
formé, de sorte que les différences d'énergie des divers rayons « représentent
628 … . +: RADIOACTIVITÉ
les différences des divers niveaux d'énergie du noyau transformé, et ce
sont:
_ces différences d'énergie qu'emportent les rayons y lorsque ce noyau revient :
à con état stable par le réarrangement des particules intra-nucléaires,
RY
Danslecas du thorium C par exemple, la mesure des vitesses des 6 groupes
de rayons « a permis de calculer les énergies de 6 niveaux permettant de re
trouver par leurs différences les énergies hv de 15 groupes de rayons y:le
RA
nombre de groupes de rayons y étant supérieur au nombre de niveaux, il
existe
entre leurs fréquences des relations de combinaison analogues à celles que l’cn
a trouvées dans'les spectres optiques et les spectres de rayons X. De telles
LIB
relations de combinaison, vérifiées avec la même précision, de l’ordre
du mil-
lième, ont'aussi été trouvées dans les spectres des rayons y nucléaires accom-
pagnant les transformations f : elles justifient l'interprétation que nous avons
donnée plus haut de l'émissionde ces rayons par des réarrangements des
Y
constituants du noyau consécutifs à l'expulsion de l’électron de désintégra-
SIT
‘tion. ‘
_ IL — TRANSFORMATIONS RADIOACTIVES
ER
405. L'émanation du radium. —*Prenons une certaine quantité d'un
sel de radium préparé depuis quelque temps, et mesurons son activité; dis-
NIV
des autres gaz' rares. Sa densité a pu être mesurée par des pesées
effectuées :
à l’aide d'une balance spéciale, sensible à quelques millionièmes
de milli-
gramme; elle correspond à une masse atomique de
222. :
BC
Y
des électrons qui gravitent autour du noyau, et fournit un atome d’émanation.
‘Finalement, l'atome de radin s'est transformé en un atome d'hélium et un
AR
atome d'émanation; en adoptant pour l’'émanation, appelée aussi radon, le
symbole Rn, on peut représenter la transformation par l'équation : -
R
Ra + He + Run
qui exprime bien la relation qui existe entre les trois masses atomiques,
LIB
Ra = 226, He = 4, et Rn = 222. . ° ,
406. Loi de transformation d’une substance radioactive. — L'émis-
sion d’un rayonnement par l’émanation s'accompagne de la destruction d’une
Y
partie de ses atomes. Cette destruction est facile à mettre en évidence : on
SIT
enferme l'émanation dans une chambre d’ionisation parfaitement close, et on
mesure d'heure en heure le courant de saturation qu'elle y produit; si l’on a
soin de ne commencer les mesures que quelques heures après avoir rempli la.
chambre d'ionisation, on trouve que le courant décroît très régulièrement avec
ER
‘le temps. | :
La quantité d'émanation est réduite de moïtié au bout d'un temps
T = 3,83 jours; au bout de 4 nouveaux jours, elle est encore réduite de
IV
n = no?
RA
I .
. D * _.
me Ta AT — Log2 = 0,693. . +
| 19 2 \ | |
CE
simple, avec une constante radioactive à, et une période T = 0,693 / à, dont les
valeurs sont caractéristiques de l'atome radioactif.
Prenons une certaine quantité de substance contenant un élément de cons-
UI
RY
dans la substance étudiée. cr |
Le plus souvent cette destruction donne naissance à des atomes d’un autre.
élément radioactif, qui se transforme à son tour avec une autre constante \’,
RA
et ainsi de suite; la radioactivité totale de la substance est la somme des radio-
activités dues aux divers éléments: elle est représentée par la somme de
plusieurs exponentielles d’exposants — à, — 14...
LIB
407. Équilibre du radium et de l’émanation. — Prenons une certaine
quantité d’un sel de radium contenant, à l'instant 4, # atomes de radium, et
n''atomes d’émanation. Le nombre d’atomes de radium qui se transforment |
Y
pendant le temps d{ est du = Xi di; il apparaît dn', — dn atomes d’émana-
tion, et en même temps il s’en détruit : dn', = A'n'dt.
SIT
Si dn', est égal à du',; la quantité d’émanation reste constante : le radium
est'en équilibre avec son émanation. Les nombres d’atomes de radium et
d’émanation en présence sont alors liés aux'constantes radioactives À et à
les relations : .
ER
de ces deux éléments, et à leurs périodes T et TL’ (AT = \'T’ — Log 2), par
‘
BORA
NIV
qu'un gramme de radium est en équilibre avec 0,62 millimètre cube d'émana-
tion. La période T’ de l'émanation est connue et égale à 3,83 jours. On en
déduit la valeurde la période du radium, T= 1.590 ans; la proportion d’atomes
RA
2 == CE 2 7 environ.
NT
n 1.590. 2.300 |
Si l'on sépare le sel de radium de son émanatiôn, il en produit une nouvelle
‘quantité, de façon à rétablir l'équilibre : le nombre d’atomes d'émanation
CE
dr
di + Le,=
\n ne nt.*t.
UI
l'équi-
libre est le temps nécessaire à l'amortissement de l’exponentielle
e-xt : il est
le même que le temps nécessaire à la disparition d’une quantit
é donnée d’éma-
nation, et est de l’ordre d’un mois.
: !
TRANSFORMATIONS RADIOACTIVES "631
Y
de l’ordre de 30 minutes. On doit la considérer comme un dépôt
période
frotter .
AR
solide qui s’est formé à la surface de l'objet employé : il suffit de le
faire disparaîtr e la radioactiv ité induite; elle est
au papier de verre pour
subs-
enlevée par le papier de verre, qui devient lui-même radioactif. Les
ation
tances qui la constituent ne sont autres que les produits de transform
R
n, car il suffit, pour l'obtenir, de placer l'objet dans un vase .
de l'émanatio
LIB
contenant de:l’émanation.
Les courbes de décroissance des rayonnements & et émis par les dépôts
de radioactiv ité induite peuvent être représe ntéespar des sommes d’expo-
les interprète par l'existence de plu-
nentielles d'exposants différents. On
Y
sieurs éléments — radium À, radium B.., — de périodes différentes; chacun
le suivant.
d'eux se détruit, suivant une loi exponentielle simple, en donnant
SIT
chimiques di‘férente s: la plupart d'entre eux
Ces éléments ont des propriétés
séparés à l’état pur par les procédés de l'analyse chimique. La
ont pu être
l'atome de radium jusqu'à l’ob-
succession des transformations subies par ER ans, est
tention d’un élément un peu stable, le radium D, de période 22
représentée par le schéma suivant : Lo.
IV
UN
3,83 Jours 3 min ‘26,8 min. 19,7 min. 10#sec. ‘22 ans
1590ans
L
e
632 + RADIOACTIVITÉ - OÙ
direcle, que le radium était un des produits de transforination de l'uranium. I a
préparé du nitrate d'urarie soigneusement purifié et ne contenant aucune
RY
trace de radium, et, après quelques années, il a pu caractériser, par l’exis-
tence de l’'émanation, la présence d’une faible quantité de radium dans l am-
poule contenant le sel d’urane.
RA
On peut répéter, sur l'équilibre entre l’uranium et le radium, le raisonne-
ment que nous avons fait sur l'équilibre entre le radium et son émanation.
L'équilibre est certainement établi dans les minéraux, dont l’âge est grand
LIB
._ par rapport à la période du radium:; ils doivent contenir des nombres # et #1
d'atomes d’uranium et de radium dont le rapport est égal au rapport des
périodes de ces éléments :
Y
Rs
&s
I
SIT
L'expérience montre en effet que le radium et l’ufanium coexistent tou-
jours dans leurs minerais, et que le rapport des tune 1rs en radium et en ura-
nium est le mêmé pour tous; il est d’ailleurs ext. êm ment faible : une pech-
ER
blende très riche, contenant près de 50 0/0 d'uranium, ne contient pas deux
décigrammes de radium par tonne. La mesure du rapport des teneurs permel
de calculer la période de l'uranium à partir de celle du radium : elle est d’en-
NIV
viron 4,6 milliards d'années. Ce chiffre a été confirmé parla mesure de la ‘quan-
tité d'hélium dégagée par la transformation de l'uranium, mesure qui a pu
être réalisée par un dosage spectroscopique. |
Les minerais d'uranium contiennent, outre l’uranium et le radium, tous
LU
deux des électrons qui gravitent autour du noyau: S'il émet une particule 6,
la charge positive du noyätu augmente d’une quantité égale à une charge élé-
AS
Y
de Men-
Le tableau ci-dessous reproduit les 12 dernières cases du tableau
qui lui corres-
deleeff. On a inscrit en haut de chaque case le nombre atomique
AR
On a reprodui t, en tête de chaque colonne, les symboles de quelques-uns
pond.
pour rappeler
des éléments contenus dans les premières lignes du tableau,
colonne est
les caractères chimiques qui caractérisent la colonne : la première
R
LIB
s
71° Pb Bi
Y
204 | 207 | 208
SIT
Produit
inal €
TC 208 |HTC
208. [——!}ThC"| 212
. TB 212 |
|.
212 ER °
°
RThA
RTE
.
\
Produit
final
206 . y RaF
IV
[LRaE 7 210 L
‘ RaD-<. 210 - .
| Rac"{7210 |} Rac
UN
Em Th d
<F
RA
220 xl |
° 224 BRd Th
MsThl' | 228
228
MsTh147
- 228 À——+ Th
232
NT
<-En Ra. — :
222 Ra .
CE
226 |flot |:
230 mA
L_UX;""f7 238
UX, <L_234
234 [ ———f-U1
238
I/
AS
celle des gaz rares, analogues à l'hélium; la troisièine contient les métaux
alcalino-terreux, analogues au magnésium et au calcium, etc.
On a placé les éléments anciennement connus — thallium (T1), plomb (Pb),
UI
.
bismuth (Bi), thorium (Th) et uranium (UI) — dans les colonnes que leur
assiguent leurs propriétés chimiques, et on a disposé les produits de transfoi-
BC
RY
Le tableau contient tous les dérivés du thorium dont l'existence est actuel-
lement admise : mésothorium I et II (!), radiothorium, thorium X, émanation
du thorium, thorium A, B, C, C’ et C”. On remarquera l'existence d’une bifur-
RA
cation après le thorium C : 35 o/o des atomes de thorium C qui se détruisent
émettent des particules « et donnent des atomes de thorium C’, qui émettent
ensuite des particules B pour donner un produit final non radioactif: 65 o/o
LIB
des atomes de thorium C émettent au contraire des particules 8, pour donner
du thorium C”, qui redonne, par émission de particules «, le même produit .
final non radioactif que le thorium D. Il existe d’ailleurs, comme l'indique le
tableau, une bifurcation analogue dans la famille du radium, entre le radium C
Y
et le radium D; mais il n’y a que 4 atomes de radium Csur 10.000 qui
émettent des particules £ pour donner du radium C”.
SIT
|
* On connaît une autre famille radioactive, comprenant une dizaine d’élé-
ments, dont le plus important est l’actinium (Ac — 227, N — 80). Son produit
final, comme ceux des autres séries, est un isotope du plomb (N = 82), mais.
sa masse atomique ER
dcit être 207. On a cru longtemps qu'elle dérivait de l’ura-
nium II par une bifurcätion analegue à celles que nous venons de signaler;
: on admet p'utôt aujourd’hui qu’ellé est indépendante de la famille du radium,
NIV
célles que leur assignent les colonnes du tableau où ils sont placés. Citons comme
exemple le radium et l’'émanation qu'il donne par expulsion d’une particule «
($ 405) : le radium est placé, conformément à ses caractères chimiques, dans
NT
qui gtavitent autour de lui sont les mêmes pour tous les éléments isotopes;
mais la constitution du noyau est différente. Considérons par exemple le ra-
AS
“dium À et le radium F, inscrits tous deux dans la case 84: quand un atome |
de radium À se transforme en un atome de radium F°, il expulse successivement
2 parti:ules «, portant 4 charges élémentaires positives, et 4 particules B, por-
UI
Y
éléments isotopes ont des“propri élés radioactives
des rayons e, le mésothorium I
émettent sont différents : le radium émet
AR
rayons B; les rayons & du radiu m À ont un parcours de 4°m,50,
émet des
Leurs périodes sont différentes :
ceux du radium F ont.un parcours de 32,72.
NS
R
: |
celle du radium F est 140 jours. les procéd és habituels de
par
LIB
Il est impossible de sépare r deux isotopes
tion des isotop es non radioactifs
l'analyse chimique; mais tandis que la sépara es radioa ctifs est rendue
(8 382), celle des isotop
est extrêmement difficile radioactives . Le fait
tions
extrêmement facile par l'existence des transformaplus courte que le radium F
fois
Y
seul que le radium À a une vie enviro n 60.000
radium contiennent 60.000 fois
entraînela conséquence que les minerais de
SIT
$ 407) : le traitement chimique de .
moins de radium À que de radium F (cf. pratiquement pur, tandis
ium —
ces minerais donne du radium F — ou polon du radium À parfai-
radioactif fourn i par l'émanatio n contient
que le dépôt ssib lede séparer par
même, s’il est impo
ER
tement exempt de radium- F. De on peut facilement
du thorium,
des procédés chimiques ‘le radiothorium bout d'un an ou deux,
thori um; au
extraire le mésothorium des minerais de um pour qu’on puisse
nt de radiothori
IV
le mésothoriaura um produit suffi samme
chimique.
l'isoler facilement par les procédés de l'analyse éléments non radioactifs que
dressé , les
D'après le tableau que nous avons
UN
de l’ordr e de x
également de petites différences,
elles de petites différences
raies de leurs spectres lumineux présentent entre
de longueur d'onde ($ 382). LS |
UI
BC
‘ - ' . . + 41
BRUHAT. 4° éd.
RY
:
RA
#
CHAPITRE XXXVIII
LIB
LA CONSTITUTION DE LA MATIÈRE
Y
SIT
L. — LES CONSTITUANTS DE L'ATOME
ER
412. Le noyau et les électrons. — Rappelons d’abord comment on a été
NIV
on doit admettre que dans tous les atomes, quelle que soit leur nature chi-
mique, les particules négatives sont identiques entre elles; et sont constituées.
par des électrons. La possibilité d'observer des ions positifs portant plusieurs.
CE
charges — on a obtenu dans lés rayons positifs des atomes de mercure por-
tant 8 charges élémentaires — conduit d’ailleurs à admettre que l’atome peut
contenir un nombre assez grand d'électrons. |
Les ions positifs ont toujours une masse pratiquement égale à celle de
I/
: l'atome qui les a fournis ($ 381). L'atome contient donc une seule particule
positive, indivisible, dont la masse représente la plus grande partie de la:
AS
uns.
sur les autres des forces d’ attraction et de répulsion électrosta
tiques. Leur:
disposition doit être telle que Îa configuration de l'atome
soit une configu-
rationd'équilibre, ou du moins uve configuration stable. C'est la
BC
Y
verselle. ° | pe
AR
— Dans-les trans-
:. 413. Nombre d'électrons contenus dans l’atome. des particules
formations’ radioactives, le noyau positif de l'atome expulse
d'électrons
que le nombre
chargées : la charge de ce noyau est modifiée, ainsi
R
l'atome neutre; en même temps, la nature
qui gravitent autour de lui dans
mentale des trans-
chimique de l'élément ‘radioactif est modifiée. L'étude expéri
LIB
loi de Soddy : lorsqu' on passe d’un
formations radioactives a conduit à la qui
leeff
ique de Mende
élément au suivant, dans la partie du tableau périod
charges élémentaires portées par
contient les corps radioactifs, le nombre de
. généralisation de cette loi expé-
le noyau atomique augmente d’une unitéLa
Y
ue l'hypothèse. que
rimentale à l’ensemble du tableau des éléments constit
ogène $e compose
SIT
e au paragraphe 352 : l'atome d'hydr
nous avons indiqué
gravite un électron portant
d’un noyau portant une charge + e autour duquel
rang N A
la charge — e; l'atome qui occupe là case de
compos e d’un noyau '
dans le tableau de Mendeleeff se ER
+ Ne autour duquel gravite nt N
portant la charge
électrons portant chacun la charge — ee.
re a pu, :
_. L'ordre de grandeur de la charge nucléai
IV
on
grande, ces forces ne peuvent produire de déviati
RA
s- oi
toire qu’elle décrit sous l'influence de la force électro
0 que fait avec sa direc-
tatique Fe / 7°, et en particulier de calculer l’angle
AS
cot ç _ dut, | |
| "2 seæÆ | |
| |
L'expérience a pu être réalisée grâce à la possibilité d'observer le point
BC
RY
et calculer la probabilité pour qu’une particule « passe à une distance 4 de
‘ l’un de ces noyaux. En faisant une hypothèse sur la valeur de E, on peut en
déduire la probabilité pour qu’une particule « subisse une déviation 0 : cette
RA
derrière probabilité peut être déterminée expérimentalement, en observant
les points d'impact d’un grand nombre de particules, et l'expérience permet
par suite de vérifier l'hypothèse faite sur la valeur de E. Dans d’autres expé-
LIB
. tiences, on a photographié, par la méthode de €. T. R. Wilson ($ 407), les tra-
jectoires des particules « dans l'argon, et mesuré les déviations 0, qui sont
données directement par les coudes observées dans ces trajectoires. |
. : Ces expériences ont toujours fourni des valeurs de la charge dont l’ordre
Y
. de grandeur correspond bien à l'hypothèse rappelée au début de ce para- -
SIT
graphe : c'est ainsi que pour le cuivre, l'argent et le platine, qui occupent dans
. de tableau périodique les cases 29, 47.et 78, les expériences de dispersion des
particules « ont donné pour la charge. du noyau des valeurs égalesà 29,3,
” 46,3 et 77,4 fois la charge élémentaire: pour l’argon, qui occupe la case 18.
la répartition des déviations correspond
ER
à une charge du noyau égale à 19 fois
la charge élémentaire. _ | |
Dans les expériences faites avec.la chambre de Wilson,.on observe non
NIV
avec la vitesse initiale de la particule « les deux bras de cette fourche. Les
photographies donnent également les parcours, ce qui permet ($ 398) d’éva-
luer les vitesces : on vérifie que les angles, les vitesses et les masses satisfont
bien aux formules des chocs élastiques que l’on déduit en Mécanique des deux
NT
formules que donnent les calculs dont nous avons indiquéle principe : elles
montrent que la loi de Coulomb, prise comme point de départ de ces calculs,
AS
tions différente de celle que donnent les formules, et on arrive à cette conclu-
sion que la loi de Coulomb cesse d’être applicable pour des distances de l'ordre
de 107% centimètre, C’est là la distance à laquelle se font sentir des forces
BC
Y
‘on peut encore, par l'appl ication des lois de la viscos
coefficient de diffusion. Tous
ions électrolytiques de leur mobilité ou de leur
AR
re atomiquede l'ordre de 107$ cen-
ces calculs fournissent des valeurs du diamèt par
.timètre : on peut admettre que c'est là le diamètre des orbites décrites
Lo D oei
les électrons les plus éloignés du noyau.
R
raison que l’on fait fré-
On voit qu’il n’y a rien d’exagéré dans la compa e des électr ons qui
, le systèm
- quemment entre un atome et le système solaire au système des planètes qui
LIB
gravitent autour du noyau positif corre spond ant
e est d’ailleurs plus com-
gravitent autour du soleil. La structure de l’atom contenir plusieurs dizaines
pliquée que celle du système solaire, puisqu'il peut
relatives sont plus grandes,
d'électrons au lieu de huit planètes; ses dimensions
Y
extérieurs est de l’ordre de
‘puisque le diamètre des orbites des électrons
SIT
que le diamètre de l'orbite de Nep- .
‘00.000 fois le diamètre du noyau, tandis | ——
fune ne vaut que 7.000 diamètres solaires. . par le choc des particules «, et
Revenons aux noyaux atomiques projetés
rogène; comme ce noyau est
considérons le càs particulier d’un noyau d'hyd
ER lancé avec une vitesse
«, il peut être
- . quatre fois plus léger que la particule
grande et avoir un parcou rs plus long que le rayon « générateur. Dans le :
. . plus
choc élastique indique que le
cas d’un choc direct, l'application des lois du
IV
dans les chocs où la partic ule « subit une très grande dévia-. :
ne sont obtenus que
RA
« qui les ont produits : pour Ô = 30°, elle est encore 1,38 fois,
des rayons
1,13 fois celle de ces rayons «.
. tandis que pour 6 — 459, elle n’est plus que
paragraphe, la répartition des
: : Comme nous l’avons indiqué au début de ce
CE
hydrogénée quel-
naison
séulement l'hydrogène gazeux mais encore une combi quelques électrons-volts
gie de
conque, par exemple de la paraffine : l'éner
AS
tencoredes scintillations,
gène à 90 centimètres d’une source deradium C’, reçoi que
C’ ne soit.
bien. que le parcours dans l'hydrogène. des rayons « du radium
640 -LA' CONSTITUTION DE:LA MATIÈRE
de .20 centimètres. Ils produisent l’ionisation des gaz, le nombre d'i
duits étant du même ordre que po ur des rayons « de même ons pro- ”
vitesse,et peuvent
_être dénombrés par un compteur à ionisation ($
399). On a pu mesurer
RY
leurs déviations par un champ magn étique et par un
champ électrique : Le
rappott efm est bien celui qui correspon, 4 au noyau positif
H+ de l'atome d'hydro-
gène.Ce noyau H+, qui joue, comme nous le verrons, un
-dans les études et 1 es théories de la structure nucléai rôle très important
RA
re, a reçule nom de.
proton.
LIB
-. 415..Le tableau périodique des éléments. — Si l'on
range les éléments
par ordre de masse atomique croissante, et si l’on suit les variatio
ns d’une
même propriété dans toute la série des él éments, on constate qu'il existe deux
modes de variation nettement diffé rents. Certaines propriétés
varient d’une
Y
‘façon régulière de l'élément le pl us léger à l'élément le
plus lourd : citons
commie exemple les longueurs d’o nde des rayons X caractéristiques,
SIT
qui dimi-
nuent suivantJa loi de Moseley ($ 395). Les propriétés
chimiques, au .Con-
traire, semblent subir une variat ion périodique. Si l'on part de l’hélium,
on
rencontre d’ abord des éléments de plus en plus différents au point
de vue chi-
ER
mique, puis on retrouve avec le néon des propriétés chimiques analogues à.
celles de l’hélium; de même les él éments qui suivent le néon
se rapprochent,
de ceux qui suivent l’hélium.
_ Cette périodicité a été signalée en 1869 par Mendeleeff, et : l’a conduit
NIV
dresse
à
r le tableau qui porte son nom et dont nous reproduisons ci-dess
ous les
premières lignes :
\
LU
2 3 .4 s 9
Hélium Lithium | Beryllium
6 :. 7. 8 :
‘Bore Carbone| Azote [Oxygène] -Fluor
He—4| Li=7. | Be—9o<| B—uxxr
RA
|C=7r2 N=14 O = 16 F = 19
10 IH 1 23 47 -1s 5 16 | 7
Néon | Sodium: |Magnésium [Aluminium [Silicium Phosphore|
NT
Soufre Chlore
Ne—20| Na = 23 | Mg — 24 | Al—27 |Si=28| p = 31 [S= 32) = 35,5
CE
18 . 29. 5,20: 2x 22 F . 23 | 24
Argon . 25
|Potassium} Calcium Scandium | Titane Vanadium Chrome Manganèse
A = 40|"K=39 | Ca=40 | Se 45 TDi=48| V=51 |Cr
= 52] Mn= 55
I/
AS
Y
et l’exi stenc e de deux modes possibles
En résumé, l'existence des isotopes nts montrent qu'on
des éléme
de variation d’une propriété le long de la série
AR
deux catégo ries, dont l'orig ine doit être
peut ranger les propriétés des éléments en les propri étés radioa ctives,
distincies de l'ato me;
cherchée. dans deux régions bien on du noyau ; aw contraire,
constituti
ainsi que la masse atomique, dépendent de la
R
raies — raies lumin euses et radia tions :
- Les propriétés chimiques, les spectres de , ou, cé qui renien t
e totale du noyau
LIB
de Rœntgen —, ne dépendent que de la charg autour de lui dans l'atome neutre.
au même, du noïnb re des électr ons qui gravil ent
Y
ques, présenter un caractère pério-
rendre compte des propriétés chimi
propriétés chintiques. Les atomes
SIT
dique, correspondant à la périodicité des
que lorsq ue le nombre d'électrons qu'ils
. reprennent le même caractère chimi
en supposant que les électrons sont .
contiennent augmentede 8. On l'explique (1) contient, lors- .
la couche extérieure
. répartis en couches successives, et que ER
sont située s sur une même
dont les orbit es
- qu'elle est complète, 8 électrons sont les électrons, en
complète : ce
sphère; mais elle n’est ‘en général pas chi-
déterminent les propriétés
nombre inférieur à 8, qu’elle contient, qui et
IV
‘ Ts
miques de l’élément. s figure leur aptitude à
s des atome
Parmi les propriétés les plus importante ayant une valen ce carac -
UN
à-di des
re ions
former des combinaisons salines, ©” est- un nombre égal d’atomes
| téristiquede l'atome. Lorsqu'on met en présence
Ci, il se forme du chlorure de sodium :
de sodium Na et d’atomes de chlore e atome de sodium
s actuelles, que chaqu
cela veut dire, dans les conception
et ces électrons sont fixés par les
L
e de 96.50
chute de potentiel de 3 volts pour une charg Ce sont ces mêmes
pour une molécule élémentaire.
gie de 3 électrons-volts
quelques volts, que libèrent les
AS
RY
-sont les plus éloignés du noyau positif, et sur lesquels l'attraction de ce noyau
est en partie compensée par la répulsion des électrons intérieurs. La pério-
dicité des‘propriétés chimiques conduit à admettre que les couches de 8 élec-
RA
_ trons sont les plus stables, et que les atomes possédant une couche extérieure
de 8 électrons ne peuvent ni en gagner ni en perdre : ce sont les éléments de
valence o, ne donnant pas de combinaisons chimiques, qui forment la famille
LIB
des gaz ïares, He, À, etc. ° ° ON
-" Partons par exemple du néon, et suivons le tableau périodique. ($ 415). Le
. héon, élément de valence 0, contient 10 électrons, dont deux forment une
couche intérieure, et 8 une couche extérieure complète. Pour passer du néon
Y
” au sodium, il faut ajouter à l'atome un 11 électron, qui forme à lui seul une
troisième couche, extérieure aux deux premières : c'est cet électron qui se
SIT
détache facilement pour former l'ion positif monovalent Nat observé dans
- NaCI. Dans l'atome de magnésium, la couche extérieure contient deux éles- ”
trons : on peut avoir l'ion positif divalent Mgt+, observé dans MgC!° ou Mg. :
ER
‘ De même dans l'atome d'aluminium, on a trois électrons de valence, expli-
- quant la formation .de l'ion positif trivalent Alt++, observé dans AICB.
Passons maintenant au silicium; la couche extérieure contient 4 électrons :
c’est la perte de ces 4 électrons qui forme l'ion Sitt#+, susceptible d'attirer
NIV
- valence nulle : l'atome d’argon contient une couche intérieure de deux élec- .
trons, et deux couches complètes de 8 électrons. Si on ajoute un 19€ électron,
il se dispose de façon à former à lui seul une quatrième couche extérieure aux
précédentes; l'aspect extérieur de. l'atome de potassium est le même que
I/
[ ‘ : oc
La théorie de la valence que nous venons d’esquisser suppose que la couche
extérieure ne peut pas contenir plus de 8 électrons, mais il
faut remarquer
‘qu’elle ne nous dit rien sur le nombre d'électrons des
couches intérieures :
#
LES CONSTITUANTS DE L'ATOME. : : 643 .
s peuvent
: l'étude des spectres de rayons X montre que certaines de ces dernière
contenir 18 et 32 électrons. Il peut donc arriver, lorsqu'on passe d'un élément
les’
‘au suivant, que l’électron nouveau se dispose sur. une orbite intérieure;
Y
deux éléments consécutifs ont alors même/configuration extérieure et pas-
C'est ce qui se produit en parti-,
AR
.sèdent des propriétés chimiques analogues.
aît 18 éléments
_culier dans le groupe du fer, et c'est ce qui explique qu'il y
et le krypton : l'addition du
_entre les deux gaz rares consécutifs, l'argon
le potassi um monoval ent et le cel-
R
198 et du 209 électron a formé, dans
divalent, une quatriè me couche au delà de la troisièm e couche de 8 élec-
cium
LIB
31° électron qui fournit, avec le gallium, ‘
trons; mais ce n’est que l'addition du
, contenan t une quatrièm e couche de 3 électrons au delà
un élément trivalent
. Les éléments du groupe
de la'3€ couche, qui est maintenant de 18 électrons
couche intérieur e encore incompl ètement garnie,
. du fer contiennent donc une
Y
fait la cause de
mais contenant plus de 8 électrons : on peut chercher dans ce
iques par laquelle on explique
l'insuffisance de symétrie des orbites électron
SIT
| |
l'existence du paramagnétisme ($ 353).
Ia cons
C’est à partir de cette loi expérimentale que l'on a calculé la valeur de
permis depuis
“tante universelle h — 6,61: 10? C.G.$.La théorie des quanta a
RA
de grouper un grand nombre de phénomènes très différents les uns des autres:
($ 356), à
nous avons vu son application aux phénomènes photo-électriques
et de résona ($$
nce. 367 et 368), à la
NT
qui avait été excité par exemple par un choc électronique, se trouvait dans un
AS
état où son énergie avaït une valeur W: supérieure à sa valeur normale :ilest
revenu à un état où son énergie a une valeur moindre W,, et la diminution
de son énergie est donnée par la relation : | | ‘
UI
We — Wi= hv.
BC
Le fait que les radiations émises forment un spectre de raies, et non pas un
"spectre continu, montre que les énergies W, et W, ne peuvent pas varier de
644 LA CONSTITUTION DE LA. MATIÈRE
façon continue. L'étudé expérimentale des spectres optiques et des- spectres
‘de rayons X montre d’ailleurs que, dans l’un et l’autre cas, les fréquences des
RY
raies émises satisfont au principe de combinaison, énoncé par Ritz dès 1908:
un alome peut être caractérisé par une série Wa Was. F We .» Wire. de
. valeurs de l'énergie, et les fréquences des différentes raies qui constituent son
RA
spectre. sont données par les différences:
hy = Win — Wan. ‘ ,
LIB
C’est ainsi que les différents niveaux d'énergie de l’atome d'hydrogène sont
donnés par la formule W,, — — Rh/n?, en désignant par R une constante qu'on
. appelle la constante de Rydberg (cf. $ 396) ; on connaît des raies qui correspon-
dent à # — 1, m = 2, 3,..., d'autres qui correspondent à # = 2,71 = 3, 4,..,
Y
. d’autres encore qui correspondent à — 3,98= 4, 5,..! : pour toutes ces raies,
SIT
. les longueurs d'onde mesurées sont égales, avec une précision de l’ordre du
cent-millième,”aux longueurs d’onde théoriques. L'étude expérimentale des
spectres permet donc de déterminer avec une très grande précision les divers
niveaux d’ énergie possibles d’un atome, ER .
Les divers niveaux d'énergie, de l'atome d'hydrogène correspondènt aux
diverses orbites que l'unique électron de cet atome peut décrire autour du
| noyau; de même, les divers niveaux d'énergie que détermine l'étude des spec-
NIV
tres optiques correspondent, aux orbites que peuvent décrire les électrons de
valence. Les spectres de rayons X, correspondant à des fréquences v ‘et des
énergies hv beaucoup plus élevées, sont produits par les déplacements d’élec-
. trons beaucoup plus fortement liés au noyau, c’est-à-dire par les déplacements
LU
des électrons des couches internes : leur étude permet la détermination des
‘ niveaux d'énergie sur lesquels se trouve l'atome lorsqu'il a perdu un des élec-
‘trons de ces couches. La structure simple des spectres de rayons X permet de
RA
cuivre une même raie à travers toute la série des éléments ($ 395), et de voir
comment s'édifient successivement les divers niveaux d'énergie à mesure que
l’on passe des éléments les plus simples aux éléments les plus lourds. Nous
NT
tion stable a conduit à admettre que les électrons y gravitent autour du noyau
central; d’après la théorie électromagnétique classique, un tel mouvement
AS
ment des électrons à l'intérieur de l'atome : conservant pourle calcul des orbites
la loi de Coulomb et les lois de la Mécanique classique, ilfitl hypothèse que,
Parmi la suite continue d'orbites que l'on petit ainsi calculer, iln y a que la série
*
2 QUANTA.ET ONDULATIONS ‘1 645.
qui -corres-
discontinudes e orbites qui satisfont à certaines conditions de quañta
. Le long de ces orbites particu-
pondent à des configuralions stables de l'atome on corres-
e pas d'éner gie ; l'émis sion d’une radiati
lières, l’électron ne rayonn . ….
.°:
Y
.
pond au saut d’un électron d’une de ces orbites à une autre. a rendu de très
Bohr — l'afome de Bohr —
” Le modèle d’atome proposé par
AR
classification et l'interpréta-
‘ grands services, et continue à en rendre, pour la
dans les cas les plus simples, de
tion des séries spectrales ; il permet même,
calculer théoriquement les longue urs d'onde des raies qui les composent :
R
R — 2r°e‘m/h°
la valeur théorique qu'il fournit de la constante de Rydbeïg, ience montre
mental e. Mais l'expér
est en parfait accord avec la valeur expéri
LIB
té de faire subir quelqu es correct ions aux résultats
dans certains cas la nécessi que la contradic-
remarq uer
prévus par la théorie de Bohr; on doit surtout pas levée par le fait
tion des théories classiques que nous avons signalé e n'est
conditions de quanta
qu’on a posé comme principe que, lorsque certaines
Y
classique n'existe pas.
sont satisfaités, le rayonnement prévu par la théorie
SIT
tivement
nt défini
Nous verrons plus loin ($ 420) comment les difficultés semblela Mécanique clas- ”
à
levéespar la substitution de la Mécanique ondulatoire
nouvelle Mécanique n'a
sique; mais il ne faut pas <e dissimuler que cette
le calcul théori que des niveau
ER x d’éner gie.que das les cas les
permis jusqu'ici
encore aïnsi pendant longtemps :
plus simples, et qu’il en sera sans doute
ie de l'atome est un ait expéri mental, et c'estl'expé-
l'existence des niveaux d'énerg
s correspondantes.
rience, et non la théorie qui nous fournit la valeur des énergie
IV
UN
considérer comme
ment précises de la relation d’Einstein, et nous pouvons
ivement établi par l'expé que
rience les échanges d'énergie entre la
définit e .
hv, qu'il s'agiss
‘ matière et le rayonnement se font par quanta d'énergie ption |
CE
d'énergie, où
rayonnement X ou y de fréquence v sont constitués par des grains
vitesse ©, une énergie finie et égale à hv.
photons, transportant chacun, avec'une
théorie de la relativit é, un tel corpusc ule possède une masse égale
D'après la
UI
-h . ‘ 5
à et une quantité de mouvement égale à 2: oo
par
… Lorsqu'un photoi: rencontre un atome, dontla masse est très grande
BC
RY
- nomènes devront être différents, du fait que la masse de l'électron n’est pas
très grande par rapport à celle du photon : pour des rayonsX de longueur
d'onde À = 0,1 À., la masse du photon est le dixième de celle de l’électron.
Considérons alors la rencontre d’un photon et d’un électron libre primiti-
RA
vement au repos comme le choc de deux corps élastiques : après le choc, l’élec-
tron aura.une certaine quantité de mouvement mv dans une direction faisant
un angle + avec la direction initiale du photon, et ce dernier aura été dévié
LIB
- d’un angle 8, sa quantité de mouvement étant passée de la valeur ne à Ja
valeur plus petite 2% (fg. 469 a). Mais, d'après l'hypothèse fondamentalé .
Y
des quantade lumière, la diminution de la quantité de mouvement du photon .
SIT
ne peut que traduire une diminution de la fréquence du rayonnement, donc
- une augmentition de sa longueur d'onde : lorsqu'une radialion monochroma-
tique est soumise à la diffusion par la matière, la partie de celte radiation qui est
diffusée par les électrons libres doit avoir une longueur d'onde supérieure à celle
ER
.de la radiation incidente. : | |
NIV
LU
Y
de sa courbure : l'expérience a tou-
- l'expérience dans un champ magnétique,
parla théorie du choc élastique. On
AR
jours vérifiéla relation entre v et 9 prévue
graph ie fa direction AB du photon diffusé,
peut également repérer sur la photo
-électron qu’il donne lorsqu'il est
par l'origine B dela trajectoire BP du photo er simultanément les angles @
R
mesur
absorbé par un atome : on peut alors bien aux lois du choc élastique.
et 0, et constater encore qu’ils satisfont
LIB
ique, non seulement au phénomène stalis-
Ainsi la théorie du choc élastique s'appl
rayons X par la matière, mais au phéno-
tique de la diffusion d'un faisceau de el d'un éleciron. <
mène individuel de la renconire d'un photon ne dépend d’ailleurs pas unique-
e
© L'absorption des rayons X par la matièr émission de photo-électrons et
Y
—
ment des deux phénomènes quantiques
d'envisager. Une partie des radiations
SIT
effet Compton — que nous venon s
de longu eur d’onde, conformément à la
est aussi diffusée, sans changement
pat 1a mise .en vibrations forcées des
théorie électromagnétique classique,
ce phénomène devient de moins en moins
électrons des atomes diffuseurs; mais
on, à mesure que l'énergie de fixation
‘important, par rapport à l'effet Compt
ER ,
plus petite par rapport au quantum-hv
des électrons dans l'atome devient ou des -
éléments diffuseurs plus légers
c’est-à-dire à mesure qu’on étudie des
y durs, l'absorption est due presque
IV
les rayons
rayons X ou y plus durs. Pour
r du coefficient d'absorption peut
entièrement à l'effet Compton, et la valeu la Mécanique
des formules que donne
UN
l'absorption à un nouveau
nucléaire (cf. $ 422). =
ie ondulatoire de la lumière. —
NT
qui se prop
rayons X émet des corpuscules
surtout des chocs de ces corpuscules
de la lumière sur la matière résulte
théorie corpusculaire avait été aban-
. sur les atomes ou électrons. Cette
à cause de son incapacité à expliquer
- donnée.au début du xix* siècle,
I/
RY
lumineuses — se trouvent partagés en deux classes :
d’une part, les phéno-
mènes tels que les’interférences de la lumière, la’
diffraction des rayons X
par.un Cristal ou par un réseau tangent, etc., s'expliquent
par la théorie ondu-
RA
latoire et ne s'expliquent pas dans la théorie Corpusculair
e; d'autre part les
phénomènes d'émission et d'absorption s'expliquent par
la théorie corpus-
culaire et ne peuvent pas s’interpréter dans la théori
é ondulatoire. L'Optique
LIB
semblait, il y a quelques années, divisée en deux grands chapit
- distincts, les phénomènes ne pouvant être groupés dans res entièrement
chacun d’eux que par :
l'emploi de deux hypothèses contradictoires : I. de Broglie
l’idée -de les concilier dans une représentation unique a eu, en 1924,
, en admettant que
Y
chaque quantum de radiation transporte avec lui, comme
l’électron transporte
‘son champ, un phénomène périodique répandu dans tout l’espace
SIT
environnant,
et dont la fréquence est liée à l'énergie du photon par-la
relation d'Einstein,
W = hv; ou encore, sous
une autre forme, il admet qu’une radiation est
‘ méé par une onde présentant des singulatités ponctu for-
elles où se trouve con-
- centrée ER
la totalité ôu la presque totalité de son énergie, chaque
étant pourvue d’un quantum hv. | singularité .
° - et
+ La propagation de l'onde dans le vide est définie par une
certaine équation
NIV
de lumière, .
des photons
, ne sont pas donnés par les lois ordinaires de la Mécani
que new-
tonienne, mais bien par les lois de la propagation de l’onde,
et un faisceau
lumineux se compose d’un nuage de photons dont les
trajectoirsont
NT
es les
courbes orthogonales
aux surfaces © (x, y, 2) = Ce; il en résulte en particulier
que la densité des photons dans üne région quelconque de l'espa
ce est propor-
:- tionnelle à l'amplitude A (x, y, 2) que définit l'équat
ion de l’onde. La liaison
CE
l’existence de franges
noires aux points où l'amplitude A. est nulle, la théorie
corpusculaire fournit
le même résultat en prédisant qu’il ne passe en ces
AS
en rendant comple des effets individuels, dus à un seul photon; qué mellent
les électrons.
en évidence les phénomènes photo-électriques ou la. diffusion par Dore
libres. Let |
Y
AR
s particules maté-
420... La Mécanique ondulatoire et la diffraction'de
le principe’
rielles. — La Mécanique des photons dont nous venons d'indiquér
nom de Mécani que ondulat oire : elle représe nte le mouvem ent des
a reçu le
R
cas complex es où se produis ent les ”
corpuscules de lumière aussi bien dans les
les cas simples où les
phénomènes d’interférences et de diffraction que dans
LIB
ique : on montre
phénomènes lumineux obéissent aux lois de l’Optique géométr
ue ondulat oire <e réduit à la Mécanique.
que, dans ces derniers cas, Ia Mécaniq
Ainsi la Mécaniq ue ondulato ire est d'une applicat ion plus générale -
newtonienne. e appro-..
t comme une premièr
que la Mécanique newlonienne, qui nous en apparaî
Y
l'Optiqu e géométr ique est une premièr e approxi ma-
ximation, au même titre que
SIT
- -
tion de l'Optique ondulaloire. 'hui que.
vient de ce qu’on admet aujourd
L'importance de cette remarque
ire s'applique, non seuleme nt au nouvem ent des phoions,
là Mécanique ondulato
par exemple des élec-.
mais au mouvement des corpuscules de nalire quelconque,
ER
qu'on a fait correspondre à la radiati on lumineuse de lon-
© frons : de même
de mouvement hyje = hf,
gueur d’onde À = €/v un photon de-quantité
v et de quantité de mouvement mv
on fait correspondre à l’électron de vitesse
IV
une onde de longueu r d’onde à = h/mv. Dans les cas usuels, où l'Optique géo-
est la Mécanique newtonienne
métrique est valable, la Mécanique de l’électron
UN
il peut se présenter
classique, telle que nous l'avons appliquée jusqu'ici; mais n'est plus suf-
où l'appro ximation de Optiqu e géométr ique
des phénomènes dire chercher
ue ondulat oire, c’est-à-
fisante, et où il faut recourir à la Mécaniq déduire les
ion de propaga tion des ondes pour en
les solutions de l'équat
L
. | ù °
isolé. tée par
es matériel les, étant représen
- La propagation d'un faïsceau de particul
x, doit donner.
les mêmes équations que la-propagation d'un faisceau lumineu été effectivement
qui a
lieu aux mêmes phénomènes de diffraction : c'est ce
I/
RY
.Broglie n’est plus que de 0,023 angstrôm (1), .
Ces longueurs d'onde sont de l’ordre de grandeur de celles des rayons X, et
les phénomènes de diffraction sont du même type que ceux que l'on observe
RA
avec les rayons X : c’est ainsi qu’on a pu montrer la réflexion sélective des
électrons sur les plans réticulaires d’un cristal de fer ou de nickelen employant
‘un dispositif semblable à celui que nous avons décrit au paragraphe 380, la
Y LIB
SIT
ER
NIV
LU
RA
NT
F1G. 469 €.
CE
pellicule métallique qui contient toujours une grande quantité de petits cris-
taux orientés dans toutes les directions, il donne sur une plaque photogra-
AS
phique des anneaux de diffraction analogues à ceux que donnent les rayons X
dans la méthode des poudres ($ 390 ): la figure 469 c représente un diagramme
ainsi obtenu. On a également pu observer la diffraction sous l'incidence ra-
UI
sante par un réseau optique ($ 387). Dans tous les cas, la longueur d'onde que
l'on peut déduire des mesures est bien celle que fournit la relation de de Broglie,
BC
G) Pour calculer la longueur d'onde des ondes associées aux électrons rapides, il est néces-
saire de tenir compte, suivant la Mécanique de la Relativité, de la variation de la masse de
l'électron avec sa vitesse ($ 350). - DT ee ‘ |
ET ONDULATIONS .. _ 651
QUANTA
qui alteint dans cérlains cas 3/x000 :
avec toute la précision des expériences, certa ine que les électrons se diffracient
l'expérience montre de la façon la plus
ie de de Broglie. Ajoutons que les fais-
conune des trains d'ondes, suivant la théor inairement intenses, au point qu’on
Y
extr aord
ceaux d'électrons diffractés sont
diffraction sur un écran fluorescent au
peut dans certains cas voir les figures de
AR
sité rend quelquefois leur emploi plus
sulfure de zinc, et que cette grande inten les études de structure cristalline
pour
_commode que celui des rayons X |
390). phénomènes
($ Des | |
R
de diffraction ont égalementété observés en recevañt sur .
de
gemme des jets d’atomes d'hélium,
LIB
_ la face de clivage d’un cristal de sel e
laiseant sortir dans le vide par un minc
néon, d’argon, obtenus simplement en un four : la
un récipient chauffé dans
orifice les atomesdu gaz que contient C.,va de 2,3.1 05 cm/s ec
mique, ef, à 60oo
vitesse est ici la vitesse d’agitation ther d'onde corres-
pour l'argon; les longueurs
Y
pour l’héliumà ‘0,73.105 cm/sec trôm
0,43 angstrôm pour l'hélium à 0,13 angs
pondantes, À = h finv, vont de
SIT
leurs peu préci ses, fournis-
diffraction, d’ail
‘pour l’argon; les expériences de observé les anneaux
ordre On a aussi
sent bien des longueurs d’onde de cet: e feuille d’or est traversée par un
lorsqu'une minc
de diffraction produits
lancés par une différence de potentiel
ER
faisceau de protons rapides (ions H*), 64 angstrôm,
d'onde de de Broglie est ici de 0,000
de 200.000 volts : la longueur la valeur expé rimentale que fournit la
et coïncide à rou 2 pour 100 près'avec ©! -
mesure des diamètres des anneaux. . s les fois que des corpuscules matériels
IV
de Bohr, tels que nous les avons indiq t à la fois l'application de la Méca.
osen
dictoires entre eux, puisqu'ils supp es, et le choix de ces orbites par des
RA
son orhite
e évidente si nous assimilons le mouvement de l’électron sur
trair e. Nous connaissons depuis
long de cette orbit
à la propagation d’une onde le perm anent
r desquels existe un régime
. longtemps des sytèmes, à l'intérieu exemple les tuyaux sonores ou les oscil-
CE
par
de propagation d'ondes; ce sont res dont la fré-
le siège d'ondes stationnai
lateurs électriques ($ 333) : ils sont un
disco ntinue de valeurs. L'atome constitue es
. quence peut prendre une cérie stati onnai res, el les orbil
ent des ondes
système analogue dans lequel s'établiss à ces ondes : on comprend ainsi pour-
I/
onnai
pour correspondre à des ondes stati ondulatoire fournit toutes
: la Mécanique
de quanta qu'avait introduites Bohr it à écrire, dans le cas le plus géné-
: les conditions de quanta que l'on avait été condu
BC
RY
cn même temps que les lois de l’Optique géométrique ; elle a permis, dans cer-
+aïns des cas où cette approximation n’est plus valable, d'écrire plus complè-
tement-les conditions de stabilité des orbites (Schrôdinger), et de retrouver’
RA
thécriquement des corrections aux anciennes formules, telles que l’introduc-
tion de demi-quanta, que l’on avait été obligé de faire empiriquement pour
reprécenter par ces formules les faits expérimentaux.
LIB
III. — LES T'RANSMUTATIONS ATOMIQUES
Y
. ET LA STRUCTURE DU NOYAU
SIT
'
ou protons ($ 414), forment les rayons H : ils sont tous dirigés vers l'avant
du faisceau de rayons «, ét leur parcours maximum dans l'air, avec les
‘rayons « du radium C’, est de 28 centimètres. :
Rutherford a découvert en 1919 que des rayons H peuvent également être
LU
produits par le choc des particules « du radium C’ sur des atomes d'azote où
d'aluminium. Il s’agit bien de rayons H, constitués par des protons, comme le
montre la mesure des déviations électrique et magnétique; il ne s’agit pas de
rayons H'naturels, dusà la présence d’atomes d’hydrogène existant dans.
RA
ou de l'aluminium sont émis dans toutes les directions, le parcours de ceux qui
sont dirigés vers l'arrière étant d'ailleurs inférieur au parcours de ceux qui
cont dirigés vers l’avant (67 cm au lieu de go pour Al, 18 au lieu de 40
I/
Y
mène par la méthode
On a pu, dans le.cas de l'azote, photographier le phéno
de clichés, on finit
AR
de C. T. R. Wilson ($ 40) : en faisant un nombre suffisant erminepar une
lesquels une trajec toire d’une partic ule « se.t
par en obtenir sur
élastique, telle que celle ”
fourche anormale ne satisfaisant pas aux lois du choc
d. Le rayon fin est le _
R
469
que l'on voit sur la gauche du faisceau de la figure e indique
branche de la fourch
proton rapiae expulsé du noyau d'azote, j’autre
YLIB
SIT
;
ER
Îi
i'
IV
?
i
ï
UN
L
RA
pas de
le choc. On remarquera qu’il n’y a
. le trajet de ce dernier noyau après : on est ainsi condu it à
trace d’une traje ctoire de la particule « après le choc
noyau d’où elle a expulsé un proton.
supposer qu'elle est restée logée dans le
CE
réaction nucléaire ©:
MN fre = OH 1
:654 LA CONSTITUTION ‘DE: LA: MATIÈRE
où les sommes des indices inférieurs, ainsi que celles des indices supérieurs,
sont les mêmes dans les deux membres. De même les transformations de l’alu-
RY
minium et du bore se représenteront par les équations :
BAl+ He MSIE, B+ He = C+
RA
: On connaît la vitesse des particules « incidentes, et l’on peut déduire celle
LIB
des protons projetés de la mesure de leur parcours. L'application du principe
de la conservation des quantités de mouvement permet d’en déduire la vitesse
de recul du noyau; on peut alors calculer les énergies cinétiques prises par le
‘ proton et le noyau, et, en les retranchant de celle de la particule «, avoir la
Y
valeur de l'énergie absorbée par la réaction. Les résultats sont d’ailleurs encore
assez douteux, à cause de la rareté des chocs photographiés et de l'incertitude
SIT
où l'on se trouve dans les autres cas sur la perte de vitesse qu'a subie la parti-
cule « entre la source et le choc;il semble que la transmutation de l’azote
absorbe une énergie de 1,3. 10% électrons-volts ($ 398), tandis que celle del’alu-
ER
minium peut dans certains cas produire un dégagement d'énergie de 2,3 mil-
lions d’électrons-volts. me tt —.
NIV
plomb, est plus pénétrant que tous les rayonnements précédemment connus.
Bothe et Becker supposèrent qu'il était constitué par des rayons y de fré-
quence très élevée, et, d’après les formules relatives à l'absorption des rayons y
RA
sante, mais qu’ils sont susceptibles de projeter avec de grandes vitesses, lors-
qu’ils les rencontrent, des noyaux d'hydrogène, ainsi que des noyaux, plus
lourds, d'hélium, d'azote, ou même d’argon. De telles projections n'ont jamais
CE
été observées avec des rayons y : on pourrait les interpréter comme un phéno-
mène analogue à l'effet Compton, produit par le choc d’un photon ($ 418) sur
le noyau projeté : mais pour rendre compte ainsi des parcours observés pour
I/
gène el ne portant aucune charge. Dans le choc direct d’un neutron sur un pro-
ton, les deux corpuscules échangent leurs vitesses : la vitesse des neutrons est
celle des protons projetés les plus rapides, elle est de l’ordre de 3.10° cm/sec
pour les neutrons du béryilium, ce qui correspond à une énergie de 4,5. 105
ATOMIQUES.. - 655
T LES. TRANSMUTATIONS
des traj ectoiresdes neutrons et
électrons-volts. L'absence d’ionisation le long : des rayons cor-
aisément
leur faible absorption par la matière s'interprètent
nt les atome s dont ils trave rsent le système d’orbites élec: .
pusculaires ionise on des forces électrosta-
troniques, et en même temps sont ralent is, par l’acti
Y
les corpu scule s qui les const ituent et les électrons
tiques qui s'exercent entre forces n'existent pas, .
AR
ces
liés des atomes; pour les neutrons, non chargés, exceptionnels, des cor-
chocs, tout à fait
et l'absorption ne peut résulter que des nomb reux que la subs-
Ces chocs sont d'aut ant plus
“puscules sur les noyaux. ainsi le fait que, à égalité
ue
R
tance traversée contient plus d’atomes : on expliq fois plus les neutrons.
de paraff ine absorb e trois
de masse traversée, un écran
LIB
absorbe encore moins qu’un
qu’un écran de cuivre et qu'un éçran de plomb les . ee
écran de cuivre. |
nt l'émission de neutrons :
. Les réactions de désintégration qui accompagne
se traduire par des équations
_ sous l’action des rayons « du polonium peuvent
Y
la fin du paragraphe précédent. :
semblables à celles que nous avons écrites à ot
exemple :
En désignant le neutron par #, on écrira par
SIT
Be + He 6C+ 0 _B+:He— EN +
ER ons paraît difficile, car
L'évaluation de l'énergie mise en jeu daris ces réacti béryilium bombardé
exes. Le
les rayonnements observés sont en réalité compl
ons de vitesses différentes, cor-
IV
par les rayons « émet certainement des neutr
types différents; il émet en
respondant peut-être à des transmutations de
pénét rants que les neutrons, puis-
même temps des rayons y, beaucoup moins
UN
eur de 25 milli-
une épaiss
qu’ils sont à peu près complètement absorbés par
Ces rayon s se manife stent, lorsqu 'on admet dans la chambre
mètres de plomb. filtré par une épaisseur
lium sans l'avoir
de Wilson le rayonnement du béryl trons projetés par
tence de trajec toires d'élec
L
du rayon y) dispon
gie libérée dans la réaction. .
de la particule « incidente; de calculer l'éner
on trouve que cette énergieest de 6,1 .10$
AS
RY
4He = 4,0041, C = 12,0038, on en déduit que la masse du neutron doit être :
° fn = 9,0150 + 4,0041 _— 12,0038 — 0,0065 = 1,0088.
RA
‘-En admettant cette valeur, et en prenant B = 11,0129 et HN = 14,0075,
on trouve pour Îa perte de masse dans la réaction de transmutation du bore
II,0120 + 4,0041 — 14,0075 — 1,0088 = 0,0007, correspondant à environ
LIB
650.000 électrons-volts : il semble bien en effet que l'énergie des neutrons
projetés soit du même ordre de grandeur que celle des particules & incidentes.
On voit que la considération des pertes de masse est extrêmement précieuse
-. pour vérifier les hypothèses faites sur la nature des transmutations.
Y
Nous avons déjà dit que l’on avait observé dans la chambre de Wilson la
. projection de noyaux d’azote par le choc des neutrons : l'étude de ce phéno-
SIT
mène a montré que l’on observait assez souvent des fourches anormales
($ 421); par exemple, dans une série d'expériences de Feather, sur 1.460 cli-
chés, 105 montrent des trajectoires de noyaux projetés, et 32 des fourches que
ER
l'on doit interpréter comme mettant en évidence une désintégration de l'atome
d'azote par le choc d'un nettron avec expulsion d'une particule «. 11 semble que
le phénomène puisse être représeñté par la réaction : | ‘.
NIV
ce N + in = 1B + He, _
exactement inverse de la réaction de production des neutrons par le choc des
LU
Les transmutations que nous venons d'étudier sont produites par les rayons «
des substances radioactives; nous avons déjà fait remarquer quel était le
faible rendement de ces transmutations : avec l’azote ($ 421), le rendement est
CE
radioactives. Les sources radioactives les plus intenses qu’on ait préparées jus-.
qu'ici émettent un nombre de particules « de l’ordre de 10° par seconde,
transportant un courant ($ 400) de l’ordre de 3. 10-19 ampère; il n’y a par contre
UI
aucune difficulté à obtenir des faisceaux de rayons positifs d'ions Het ($ 380)
: transportant plusieurs microampères : on a réalisé des faisceaux transportant
30 microampères, et on est arrivé à les accélérer par des différences de poten-
BC
: :
tiel dépassant un million de volts. Ces rayons sont identiques aux rayons &
des substances radioactives, et on a observé la production de neutrons par
leur action sur le béryllium. Bien que la chute de potentiel d’un million de
657
LES TRANSMUTATIONS ATOMIQUES
ment de transmutation soit plus
volts soit encore insuffisante, et que le rende
du polon ium, jeur intensité est tellement ..
faible pour ces rayons que pour ceux
ue est beaucoup plus intense .
supérieure que la source de neutrons ainsi obten actives. ‘
Y
radio
que les sources réalisées à partir de substances rayon s positi fs artifi ciele
produ ites par des
Les premières transmutations
AR
Het, mais avecd es proto ns x.
_ n’ont d’ailleurs pas été obtenues avec des ions des rayon s positi fs d'hyd ro-
produ it
C’est en 1932 que Cockroît et Walton, ayant lts, ont pu obteni r la
iel allant jusqu 'à 700 kilovo
gène soûs une différence de potent
R
production de particules a. C'est
désintégration d'une quinzaine d'éléments, avec
des désintégrations qu’ils repré-
LIB
ainsi qu'avec le lithium et le bore ils obtiennent |
| :
sentent par les équations :
Y
faisceau de protons inci1-
Les particules « éjectées sont observées, à g0° du
SIT
les scintillations qu'elles produisent sur un écran au sulfure de zinc;
” dents, par
d’ionisation. Dans le cas du li-
on peut aussi les recevoir dans une chambre de Wilson,
n la chambre
dans
thium, on a pu enregistrer la transmutatio
ivemen t émission de deux particules «, ces deux
ER
et constater qu'il y avait effect
près opposées : c'est bien
” particules étant projetées dans des directions à peu té de mouvement, la .
ce qu’indique le principe de la conser vation de la quanti
à celle des particules «.
vitesse du proton incident étant petite par rapport
IV
projettent.
directement par les neutrons, mais par les noyaux atomiques que
rogène
leurs chocs, et ce phénomène est plus important pour les atomes d'hyd
658 . LA CONSTITUTION DE LA'MATIÈRE.
” dela paraffine que pour les atomes plus lourds de l'air. On péut.rendre compte
de cette émission de neutrons en admettant qu’une sur 5.000 des particules &
de 8,6 . of électrons-volts produites par l’action directe des protons sur le
RY
lithium produit la désintégration d’un autre atome de lithium avec émission
d’un neutron : c’est le phénomène déjà observé par Bothe et Becker, comme
nous l'avons indiqué au début du’ paragraphe précédent, et représenté par
RA
l'équation : co LT Le ce k |
L | à +2He = %B +
LIB
Des expériences analogues ont été faites en 1933 en produisant les rayons
positifs à partir d'hydrogène contenant une proportion notable de son iso-
tope lourd; les noyaux H de masse 2, qu’on appelle des deutons, ont pu, dans
Y
des tubes de construction tout à fait spéciale, être soumis à des différences de
potentiel accélératrices atteignant 3 millions de volts, tandis que dans d’autres
SIT
tubes on a pu obtenir sous 800.000 volts des rayons positifs transportant
10 microampères. On a observé dans un certain nombre de cas la production
de particules « et de neutrons, quelquefois aussi de protons. Nous nous conten-
ER
terons d'écrire, en désignantle deuton par le symbole D, les équations représen-
tant quelques-unes des transmutations observées: | |
Be+ D — Li + He, Be + ID —%B +»; |
NIV
une
explosion nucléaire, expulsant une ‘autre particule: dans le cas du deuton
pourtant, qui est composé d’un proton et d’un neutron faiblement liés,.on
AS
admet quelquefois que le deuton est dissocié par le choc, un seul de ses éléments
étant capturé par le noyau, de sorte que le proton ou le neutron expulsé pro-
vient en réalité du deuton.
UI
. .
: Nous avons également donné un exemple de transmutation produite par le
bombardement par des neutrons ($421) et nous reviendrons plus loin ($ 422 bis)
Sur les phénomènes le plus souvent observés dans ce bombardement. Signalons
BC
Y
s
. La désintégration ne s’observe que si les
rons- volts : c’est le travail qu'il faut dépenser
au moins égal à 2,20. 10$ élect
AR
l'énergie qui doit être mise en
pour produire la rupture du deuton, c'est de masse qui accom-
La diminution
liberté dans la réaction TH + 5 = FD.
donc 2,20 X 0,00107 — 0,00235 gramme par
pagne cette combinaison est
R
phe de masse donnant H = 1,00813
atome-gramme; les mesures au spectrogra
et D — 2,01473, on en déduit : oo |
LIB
ñ = 2,01473+0,00235 — 1,00813 —31,00895.
neutron que l’on considère aujour-
’est là la détermination de la masse du
s de E et de Détant déterminées à
Y
d'hui comme la meilleure. Les masse
on à 1/50 près, ja cinquième décimale .
1/500.000 près ($ 382) et l'énergie de liais
SIT
in que la masse du neutron,
est tout à fait incertaine; mais il est certa
n, H = 1,0081.
.# = 1,0089, est supérieure à celle du proto
ER du rayonnement. — Nous’
422. L’électron positif et la matérialisation
toujours, quelques précautions :
avons dit ($ 370) que l'air atmosphérique est que l'ionisation rési-
sait aujou rd’hui
que l’on prenne, légèrement ionisé. On due à un rayonnement très
pas faire dispa raîtr e est
IV
duelle que l’on.ne peut nées de la Terre, qui cons-
nant de régio ns de l’espace très éloig
-pénétrant, prove tenda nce actuelle est de consi-
ques. La
titue ce qu’on appelle les rayons cosmi
UN
| ee
de l'ordre de 1075 seconde. bre de Wilson aussitôt après
la déten te dans une cham
Lorsqu'on produit
on observe géné1.ement des trajectoires
qu'un rayon cosmique l’a traverséé,
CE
Blac-
métal de la chambre. Anderson, puis
de particules ionisantes partant du , ont
dans un champ magnétique
kett et Occhialini, répétant cette expérience — une sur 100 clichés — qui
toires
observé en 1932 que certaines de ces trajec trajectoires électroniques ($ 403),
avaient l'aspect ponctué caractéristique des
I/
ons positi fs
Peu de temps après, en 1933, des électr du rayonnement complexe —
chambre de Wilson dars l'action sur le plomb é par le polonium ($421 bis)
rradi
rayons yet neutrons — émis par le bérylliumi ce rayonnement, pàr une lame
BC
l’action sur le plomb des rayons y du radium C et du thorium C”. Les électrons
positifs partent du plomb irradié; ils sont accompagnés d'électrons négatifs
toujours plus nombreux, produits par effet photoélectrique. Par action d’un
RY
champ magnétique convenable, on peut former un spectre magnétique de ces
électrons et y sélectionner par une fente ceux qui ont une vitesse déterminée;
il suffit de changer le sens du champ magnétique pour remplacer, dans le fais-
RA
ceau corpusculaire qui traverse la fente, les électrons positifs par des électrons
négatifs. En faisant agir sur les faisceaux ainsi séparés un champ électrique,
Thibaud put constater que la déviation électrostatique était la même en
LIB
valeur absolue pour les électrons positifs et pour les électrons régatifs : Les
valeurs du rapport e[m caractérisant les deux sortes d'électrons sont égales en
valeur absolue el de signes contraires. : . À
On observe le plus souvent dans la chambre de Wilson deux trajectoires,
Y
l’une d’un électron positif et l’autre d’un électron négatif, qui semblent partir
SIT
d’un même point; c'est ce que montre la figure 469 e, reproduction d’un cli-
. Ché obtenu par I. Curie et Joliot : la trajectoire épaisse y est celle d’un proton
projeté par un neutron, et l'on y distingue les deux trajectoires ponctuées
.Courbées en sens inverses des deux électrons. On interprète aujourd’hui le
ER
phénomène en admettant que, dans le choc contre le noyau de l’atome de
- plomb, le photon hv qui constitue le rayon y a disparu, et que Le rayonnement
. S’est malérialisé en deux électrons, de charge totale nulle, La quantité de.mou-
NIV
vement hv/c ($ 418) du photon s’est partagée entre le noyau lourd et les deux
électrons; quant à l'énergie hv, une partie 2mc? a formé la masse des deux .
électrons, le reste a fourni leur énergie cinétique, l'énergie de recul du noyau
lourd étant négligeable. Le calcul, analogue à celui du paragraphe 427 bis,
LU
Y
un faisce au d'élec trons positif s donna nt la.
Si l’on répète l'opération avec
AR
l'impr ession est 40 fois
même impression sans écran, on trouve qu'avec écran électr ons
fs : on .en déduit que les
* plus forte .que pour les électrons négati matière, à unrayon-
nce, lors de leur absorp tion dans la
positifs donnent naissa
de ce rayonnement dans
R
. nément pénétrant intense. En mesurant l'absorption
interpose entre l'écra n où il est produit.
des écrans supplémentaires qu'on
LIB
constitué par des photons
et la plaque photcgraphique, on peut montrer qu'ilest
de quantum voi:in de 500.000 électrons-volts : on peut alors expliquer sa
recombinent avec les
production en admettant que les électrons positifs se
n simultanée d’un élec-
électrons négatifs de la matière traversée, lannihilatio
Y
et d’un électron négatif, avec dispar ition de la masse 2m, pro-
. tron positif
D’autres expériences, faites en
SIT
duisant deux photons d'énergie hv = mc?. :
dans un compteur d'ionisation,
- enregistrant les photons de dématérialisation ne peut
pourquoi on
conduisent aux mêmes conclusions. On comprend ainsi
électr ons positifs qu’au momen t même de leur production : ils
observer les ER dès qu'ils rencontrent en ira-
se dématérialisent, avec émission de rayonnement,
versantla matière nn électron négalif faiblement lié, et Yon a pu estimer que,
e. - ‘
dans l'air, leur durée de vie est de 1078 à 10? second
IV
MB+ He VC HMHEr :
A1 + He = DSi + 00 + €+s
au lieu de :
I/
72 :
a, l'émission d'électrons positifs ne
Lorsqu'on supprime la source de rayons
un certain temps, pendant lequel elle
cesse pas immédiatement : elle persiste
UI
RY
:: Les isotopes 30P et 18N du phosphore et de l'azote ne sont pas connus
‘précisément parce qu’ils sont radioactifs, et que leur : c’est
durée de vie est trop courte
RA
‘pour qu’ilspuissent exister dans la nature; ils se détruisent, avec
Tiodes que nous avons indiquées, suivant les réacti les pé-
ons :
LIB
‘ | $0 80a: . 8
15P = HS + Ets 2N =
13
ne + Ets
Y
en opérant assez rapide-
ment pour que la radioactivité n’ait pas encore disparu
à la fin du traitement,
SIT
En activant le bore pris sous forme de nitrure de bore
BN — les transmu-
tations artificielles, comme les transformations radioactives,
réac- sont des
tions atomiques qui ne ‘dépendent pas de la molécul
e chimique où est
engagé l'atome — et traitant par la soude-à chaud,
d'ammoniac, qu’on peut ensuite condenser
ER
l'azote se dégage à l’état
: l’'ammoniac
é ‘est condens
. radioactif avec la période de ro minutes, tandis que
le résidu est inactif, De
même, si l’on dissout l'aluminium activé dans l'acide chlorhy
NIV
drique, le phos-
phore forme avec l’hydrogèné naissant le gaz PHS qui
se dégage : le résidu est
inactif, tandis que le gaz dégagé recueilli dans un tube est
actif,
pas douteux que les produits. actifs sont.des isotopes de l'azote Il n’est donc
et du phos-
__ phore : ce sont là des expériences tout à fait remarquables,
LU
1B + iD = %C +, AC= B + e4,
BC
Y
est parti, et sa radioactivité n'est plus
fs formant un rayonne-
trons positifs, mais par celle d'électrons négati
AR
activ es naturelles. .
ment f'identique à celui des substances radio
rayonnement $ qu'on oblient
* Ce sont également des substances radioactives à
ons. Ce mode d'activation paraît
par bombardement de la matière par des sieutr
R
arde ment par des particules « ou
plus général que les précédents; dans le bomb
éléme nts qu'av ec les atomes légers; avec. les
LIB
des protons, on n'obtient de radio
e tous les éléments, y com-
neutrons au contraire, on a obtenu l'excitation de presqu
ine d’exc eptions près. La réaction
pris les plus lourds (Pt, Au), à une démi-douza
souve nt à la captu re du nettron : on obtient
d’excitation se réduit le plus
l'identification chimique, ur
ainsi, comme l’a montré dans de nombreux cas
Y
exemple
écrirons comme
isotope radioactif de l'élément naturel bombardé. Nous
SIT
de l'arge nt, et a réacti on de désintégration, de
la réaction d'activation ‘
| ‘
© période 2205, du radioargent :
Cagtm= ag
ER Ag Ca e _
entre la source de neutrons
Fermi a découvert en 1935 que, si l’on interpose,
IV
transmutalions atomiques. ; |
caractéristiques des
Nous n’avons indiqué dans ce paragraphe que les plus tation déjà
faits aujourd’hui connus; en réalité, les phénomènes de transmu
qui font que les classements
observés présentent une complexité et une diversité
662 - - LA CONSTITUTION DE LA MATIÈRE
et les règles indiqués à l'heure actuelle ne péuvent avoir qu’un caractère pro-
visoire. On jugera de l'importance des résultats acquis depuis la découverte de
RY
la radioactivité provoquée en 1033 par le seul fait qu'il a déjà été obtenu plus
de 200 éléments radioactifs artificiels, alors que les familles radioactives natu-
relles ($ 410) n’en contiennent qu’une quarantaine. A joutons que la possibilité
RA
- de produire artificiellement des faisceaux intenses de rayons positifs ($ 421 fer),
et par là même des sources de neutrons intenses, permet d'espérer que l’on
saura bientôt produire certains radioéléments artificiels en quantité sufñ-
LIB
sante pour obtenir des activités supérieures à celles des quantités accessibles
des radioéléments naturels. | LL
422 ter. La rupture des noyaux. — Dès 1934, Fermi avait trouvé que le
Y
bombardement de l'uranium %SU par des neutrons y produisait une radio-acti-
vité artificielle à rayons f : assimilant les phénomènes à ceux que nous venons
SIT
de décrire, il pensa que la capture du neutron et l'éjection de la particule f
‘ avaient.conduit, à partirde l'uranium, à un élément de nombre atomique 93.
“On trouva ensuite que l’on avait superposition, dans l’uraniüm irradié par les”
ER
neutrons, de plusieurs radioactivités B à périodes différentes : on crut qu’il
s'agissait d'émissions successives, conduisant, à partir de l'isotope *?U formé
par capture du neutron, à des éléments transuraniens de nombres atomiques
NIV
et 93, par éjection de deux particules &. Mais, c'était là une forme de transmu-
tation qui n’avait jamais été observée, et d’ailleurs on ne réussit jamais à con-,
stater l'existence d’une émission de rayons «.
NT
Une autre difficulté fut signalée dès 1937 par Irène Curie et Savitch: en pro-
cédant à des cristallisations fractionnées d’oxalates à partir d’une solution
contenant à:la fois du lanthane (élément 57) et de l’actinium, ils constatèrent
CE
que du radium : ils proposèrent en 1939 d'admettre que les éléments radioactifs
obtenus à partir de l’uranium étaient réellement des isotopes du lanthane et du
AS
baryum, qu’il n’y avait pas d'éléments transuraniens, mais que /e noyau SU
obtenu par capfure d'un neutron se scindait en deux noyaux plus légers, de masses
- respectivement égales à 140 et 90. Si l’on admet que la charge du noyau d’ura-
UI
Y
1
Le > 140sCs —+ Ba >
AR
PV + ZT + ND > Mo > EMa — HRu. .
Sr
uant le grand nombre -
-_ Cette interprétation leva toutes les difficultés, en expliq
R
à des radio-
de périodes observées, et en supprimant la nécessité de faire appel spectres
par l'ident ification, soit par leurs
… activités «: elle fut confirmée depuis
LIB
leurs propriétés chimiq ues, d’isot opes radioac tifs d’une
de rayons X, soit par
de 35 à 42 et de 51 à 57.
quinzaine d'éléments dont les nombres atomiques vont
sellem ent admise . I1 faut toutefois noter que
Aussi est-elle aujourd’hui univer
les noyau x résulta nt de la scission
Y
les masses que nous avons donnée s pour
masses de ces deux noyaux est .
ne le sont qu’à titre d'indication : la somme des
SIT
que la scission
sans doute inférieure à celle du noyau primitif, car on a montré de 2 à
it de l'émission de neutrons rapides, ayant une énergie
s'accompagna
mal connu, serait
IL.LOS électrons-volts; le nombre de neutrons émis, encore
de 2 à 3 par atome détruit. . ER . |
on, libérant
La scission de l'atome d'uranium ifradié est une véritable explosi de 2.10$
théori ques, serait de l'urdre
une énergie qui, d'après certains calculs
s dans deux direc-
électrons-volts. Les noyaux résultant de la scission sont projeté
IV
une ionisation
tions opposées avec des vitesses considérables, et produisent
a observé leurs traject oires à la chambre.
intense des gaz qu’ils traversent : Joliot
UN
: TT
RA
l'autre.
ons nucléa ires connue s, celle qui libère le
C’est, de toutes les transformati
De plus, les neutro ns émis dans la scissio n peuvent produire
plus d'énergie.
dérais onnabl e de supposer que,
de nouvelles ruptures, de sorte qu'il n’est pas
NT
. C .
produire les neutrons. ion
encore que des phéno mènes tout à fait analog ues, avec format
Signalons ont
d’une énergi e du même ordre,
des même isotopes radioactifs et libération m au lie
tant au bomba rdeme nt de neutro ns du thoriu
I/
és chi-"
422 quater. La structure du noyau. — Nous avons vu que les propriét
aïnsi que ses radiatio ns caractér istiques , dépende nt uni-.
- miques d’un élément,
UI
RY
* la densité gazeuse Pat exemple
de l'atome qui dépendent de sa masse —
— sont déterminée Par la snasse
sait d’ailleurs qu’une mêm du noyau. On
e Charge peut être porté par des noya
ux de masses
RA
. différentes, Correspondant à des élém
ents isotopes ($$ 382.et 4x).
Enfin sl existe des Propriélés qui dépenden |
l'alome : ce sont celles qui se traduisent t de la constitution du noyau de
_ transmutations radioactives ct transmut par les transmutations des éléments,
LIB
ations artificielles, L'étude des réac-
Y
SIT
mencée : les transformations radioactiv
es ne
que nous n'avons aucune action sur elles luisont que de peu d'utilité, parce
et qu'elles ne portent que sur les
noyaux les plus complexes, et ce n’est que
depu is 1932 ou 1933 que Jon con-
naît un nombre suffisant de transmutatio
de songer à les 8touper par des hypothès
ER
ns artificielles pour qu’il soit possible
es de structure, L'ensemble des faits
expérimentaux que nous avons rapporté
s dans les paragraphes précédents
.est aujourd’hui solidement établi; l'existenc
NIV
e du neutron et de l’électron
trons ne sont plus douteuses, Mais il
reste encore beaucoup d'incertitude
l'interprétation des Phénomènes, dans
et un bon nombre des formules
LU
sont toujours très approxima xpé rience montre ($ 382) que ces masse
tivement représentées par des nombres s
il est naturel d’en conclure entiers :
de masses toutes égales entr
qu’un noyau quelconque est formé par la réunion
e elle .
NT
infé
On considérait que les tran rieure à l'unité, -
Tayons $ apportaient 1a smutations radioactives avec
preuve de l'existence émission de
noyaux, tandis que les tran d'électrons négatifs dans
les
BC
smutations de Rutherford
preuve de l'existence de ($ 421) apportaient Ja
Protons. Les transformations
Pagnent souvent de Ja prod radioactives s’accom-
uction de rayons « : on
cules &,ou hélions, existaie considérait que les parti-
nt dans le noyau, mais
particulièrement stables, que c’étaient des assembla
formés par 4 protons et ges
2 électrons négatifs, ave
c
_ . : : a
Y
l’unité de la masse 1,008 du proton, c’est-à-dire environ 30. 105 électrons-volts. |
Les découvertes faites depuis 1932 ont modifié profondément ces idées,
AR
Certaines*d'entre elles ($ 421 fer) ont confirmé l'importance de la particule.«
- dansla structure nucléaire, et l’on continuë à penser qu’une bonne partie de la
‘masse du noyau est constituée par des hélions. Mais on suppose que l’hélion
R
est formé par l'assemblage de deux protons et de deux neutrons : la masse .
LIB
. du neutron étant peu supérieure à celle du proton, l'énergie deliaison est peu .
différente de celle que nous venons de calculer. .
La plus simple est sans doute de supposer que les atomes sont tous formés °
de neutrons et de protons, le nombre de protons étant égal au nombre ato-
Y
mique et le nombre de neutrons à l'excès de la masse atomique sur ce nombre;
un certain nombre de neutrons et de protons sont associés en hélions formés
SIT
de deux neutrons et de deux protons ; comme la masse atomique est toujours
au moins égale à deux fois le nombre atomique, on peut supposer que les élé-
ments dont le nombre atomique est pair ne contiennent que des hélions et des”
ER
. neutrons, tandis que ceux dont le nombre atomique est iimpair contiennent des
hélions, des neutrons et un proton non lié.
Les deux électrons, positif et négatif, constituent certainement des parti-
IV
cules de nature différente; mais il semble peu probable qu’il y ait en outre
deux particules de masse unité spécifiquement différentes, le neutron et le :
UN
proton. Lorsqu'on découvrit le neutron, on persa qu ’il était constitué par las-
sociation d’un proton et d’un électron négatif; après la découverte de l’élec-
tron positif, on put aussi supposer que le proton était constitué par l’asso-
ciation d'un neutron et d’un électron positif. C’est cette dernière hypothèse
L
que l’on adopte le plus souvent, depuis qu’on a établi que la masse du neutron
est un peu supérieure à celle du prôton : la combinaison d’un neutron
RA
trons-volts, et l'électron négatif, qui ne peut exister dans le noyau, est immé-
diatement éjecté.
Le classement et l'interprétation des phénomènes deviendront sans doute
BC
RY
Ja somme des masses de ses constituants : pour décomposer un noyau.en
. éléments, il faut lui fournir une énergie W = c’Am équivalent e à ce défaut.
M.
de masse. Si la masse du noyau est égale au nombre entier M, la masse des
protons et neutrons qui le constituent est environ 1,0085 M, et le défaut de:
RA
masse est 0,008 M: l'énergie de liaison ($ 421 bis) est voisine de 9 .10$ M
électrons-volts : cela correspondrait pour l'uranium (M = 238) à 2 milliards
_ L
LIB
.d’électrons-volts. : Le
* L'énergie de liaison n’est d’ailleurs certainement pas exactement propor-
t égale
tionnelle à la masse du noyau; cette masse n’est en effet pas exactemen
a une valeur légèrement différente M + « ($ 382).
au nombre entier M, mais
La partie fractionnaire-e est négative pour les éléments comprisentre O = 16
Y
au con-
et Hg — 200, atteint la valeur — 0,09 vers l'élément La = 139 et est
SIT
traire égale à + 0,09 pour l'uranium (U = 238). C'est pour cette raison que
la rupture du noyau d'uranium, s’accompagnant d'une perte de masse.de .
à un dégage-
l'ordre de 239,09 — 139,91 — 98,95 — 0,23 gramme, donne lieu
ment d'énergie de l’ordre de 2. 10f ER
électrons-v olts. Les calculs n’ont d’ailleurs
supé-
qu'une valeur un peu hypothétique, car, parmi les éléments de masse
rieure à 100, il en est peu pour lesquels la partie fractionna ire e ait été déter-
‘ Le
NIV
minée exactement. . E
à l’inté-
Les lois suivant lesquelles les constituants du noyau sont disposés
entendu, encore moins connues que leur nature. :
rieur du noyau soñt, bien
. Pour passer de l'étude des mouvements de nos machines à celle des mouve-
LU
AR
NOTIONS SUR LES PRINCIPAUX
APPAREILS INDUSTRIELS
R
LIB
—
CHAPITRE XXXIX
Y
DYNAMOS À COURANT. CONTINU
SIT
1. — DYNAMO GÉNÉRATRICE
IV ER
nt les phénomènes d'in-
-,423. Généralités. — La première machine utilisa sous la
a été construite dès 1832
duction pour produire des courants redressés
UN
un cylindre où tambour F
de fer doux sur lequel sont FIG. 470.
. : :
enroulées des bobines A,B:,
UI
chacune de ces
A:B..; pour simplifierle langage, nous supposerons que ‘
s se compose d’une Seule spire;
bobine
3° Un collecteur C destiné à redresser les f. é. m. aiternatives fournies par
BC
RY
cylindre F, un flux d’induction ®,; dont les lignes d’induction ont la forme
indiquée par la figure 471. Le flux d’induction ® qui traverse une spire AB
varie entre les valeurs extrêmes ®, et— ®,, qui correspondent aux deux posi-
tions A5Bo, À'5B'o que la spire peut occuper dans le plan PP’ perpendiculaire
RA
* à la” direction du champ magnétique ; la spire est, par suite, le siège d’une ”
f. €. m. d'induction— dd / dt, qui change de signe deux fois par tour, lors-
qu'elle passe dans le plan PP’.
LIB
La f. é. m. est localisée dans les conducteurs qui coupent des lignes de force :
les conducteurs actifs sont les deux fils de la spire disposés suivant les géné- .
ratrices du sylindre. Les fils placés le long des bases du tambour ne sont que
Y
des fils de connexion, et peuvent
P _
être disposés d’une façon quel-
SIT
conque : le plan de la spire est
- toujours le plan défini par les deux
conducteurs actifs À et B. Le sens
ERde Ja f. é. m. se déduit de l’une
- des règles données au paragraphe
224; on vérifiera facilement sur
la figure 471 que la f. é. m. est
NIV
Pour réaliser l’enroulement, on dispose d’abord une spire A;,B;,, puis une
spire A,B, dont le plan fait avec AB, l’angle «, une spire A,B, faisant avec
AS
Y
celles qu'el les occu
dans des positions parallèles à
e 473 fait immé diat emen t ressortir la continuité et la symétrie
AR
La figur spire
re comme spire origine À.,B, une
de l’enroulement : on peut prend ° :
‘ 7.
quelconque.
induites dans les différentes spires de
_. Pour chercher le sens des f. 6. m.
R
e dans un
472, on peut supposer qu'il tourn .
l'induit à tambour de la figure ,
.
nt
rse une Spire dépend alors uniqueme
:
LIB
betet
champ uniforme H. Le flux qui trave et n’est pas modifié lors-
rt au champ,
de l'orientation de son plan par rappo p
ce dans son plan : les f. é. m. sont les mêmes, dans le cham
qu’on la dépla
See . au
de la figure 472 et pour l'induit à anne
- uniforme H, pour l’induit à tambour t,
Y
° :
emen
de la figure 473. On voit immédiat 1P
SIT
ou l’aut re de ces figur es, que, :
sur l’une cotation
it d’un petit
lorsqu'on fait tourner indu
qu'elles re-
angle à partir de la position
ente nt, le flux d’induct ion qui traverse ER
prés
sens pour
une spire varie dans le même
spire s comp rises entre la spire I
toutes les
inverse pour
et la spire k, et dans le sens
IV
les spires
toutes les spires comprises entre
ret 2k. Les k prem ière s spire s sont
k +
UN
que nous
dans le sens inverse de celui tp’
roulemen t,
avons pris comme sens de l’en FIG. 472. .
t-à-dire dans le sens B;À,... A,B:Â1:
c'es -
NT
contraire le
Les k autres spires sont au re dans le
siège de f. é. m. dirigées dans le sens de l’enroulement, c’est-à-di
t par un cond ucte ur exté rieu r les deux
sens Ap4s Be+a ve Àor Boxe Si l'on réuni À,B,4 et Az41 By (fig. 472 et 473), les
CE
réuni
Les fils de connexion de.l'induit . de
ue insta nt, ceux qui séparent les spires qui viennent
. doivent être, à chaq trav erse r : ils doiv ent changer cons-
vont le
traverser le plan PP’ de celles qui par le collecteur. Il se com-,
UI
est assurée
tamment. C’est cette commutation qui Cou Cygare Coë (AS. 474), disposées
de lame s de cuiv re Ci
‘ pose d’une série es les unes des autres par des lamelles
sur un cylindre solidaire de l'induit, isolé nt avec les fils de connexion B;4 À:
BC
veme
de mica, et communiquant respecti
B;Ay … Sur ces lame s frot tent deux balais MM’, généralement en charbon,
668 DYNAMOS À COURANT CONTINU
qui constituent les pôles de a machine : chaqu
e fois qu’une paire de spires -
est remplacée par la suivante dans le plan PP’,
la paire de lames du collecteur
qui est en contact avec les balais est aussi rempl
RY
acée par la suivante; les .
RA
Y LIB
SIT
ER
NIV
LU
RA
NT
CE
I/
AS
. FIG. 473.
Y
IP | Fo
rotation . -.
AR
.
PRE ner .
R
Y LIB
SIT
IV ER
UN
F1G. 474.
L
;P ;P
NT
-. cotation
EE Se
BK 4
CE
I/
AS
UI
FIG. 475.
BC
s
"valentes de les réunir entre eux : on trouvera la description des différent
types d’enroulement dans les traités spéciaux. |
4
emeqee
RY
= instant dans les % spires AB... AB; qui constituent l’une des moitiés
de
l'induit. >... |
Considérons une spire A;B, qui fait à l'instant t-un angle 0 avec le plan PP’
- (fg. 476), et soit ®, le flux qui la traverse à cet instant; après un temps A/
RA
très petit, elle fait avec le plan PP’ un angle 0 + A, et elle est traversée par
un flux D, + AD. Désignons par « la vitesse angulaire de rotation de.l'induit ;
la f. é. m. e; qui existe à l'instant { dans la spire À;B, est :
LIB
° = — ADi Ab; A6 Am
F7 AI A0 À 9°A0
Si l'angle « de deux spires consécutives est assez petit, c'est-à-dire s'il ya
Y
suffisamment de lames au collecteur, on peut choisir pour Af le temps néces-
SIT
saire pour que l'induit tourne précisément de l’angle «, c’est-à-dire prendre
A0 = à. Le flux d, + A, qui traverse la spire À;B; à l'instant £ + Af est alors
‘le flux ®,,, qui traverse la spire À ;41B;41 à l'instant £, et on peut écrire :
&=— o Bite
ER Di
œ
| Laf. 6. metotale E de la dynamo est : T
NIV
traversée par le flux ®, — %, (1); la spire Aps1By+, est celle qui se trouve :
dans le plan PP” : elle est traversée par le flux Dygs = — Po On a : ‘
RA
E = 2%, 2: !
. ù œ |
_ À la seule condition que l’induit contienneun nombre suffisant de bobines,
la force électromotricede la dynaino conserve une valeur constante.
NT
E = 10"8.N71d.
AS
Y
— On peut calculer le flux
426. Circuit magnétique d’une dynamo.
l’indu it en appliquant le théorème
* magnétique D, qui traverse le noyau de
AR
teurs comprennent
ts induc
dés circuits magnétiques ($ 199). Si les enroulemen { ampères, et si la réluctance
m spires parcourues par un coura nt d'inte nsité
des inducteurs et le noyau de
du circuit magnétique formé par la carcasse
R
_ ion:
l'induit est A, le flux Po est. donré par la relat
LIB
| en
Ri47m
0
Ÿ
dépensant le moins de courant
Pour entretenir le. champ magnétique en
t que possible la réluctance A.
Y
possible dans les inducteurs, il faut réduire autan
tant de diminuer l'épaisseur de
- À ce point de vue, il est extrêmement impor
SIT
polai res du noya u de l'induit (cf. $ 200) ; il
-V'entrefer qui sépare les pièces
conducteurs actifs et laisser
doit néanmoins être assez.large pour contenir les :
un jeu suffisant pour la rotation. : ER
enrou lé l’induit est presq ue toujours un
- Le noyau. de fer sur lequel est .
lesquelles sont
cylindre denté,. présentant des rainures dans nt
uction passe
logés les conducteurs actifs. Les lignes d’ind
IV
, et. les lignes de force du
presque toutes dans les dents
refer ont la forme qu’in dique la figure 477;
champ dans: l’ent
UN
l du paragraphe
il n’y a d’ailleurs rien à- changer au calcu
car le flux qui- trav erse -une spire varie toujours”
précédent, Les induits
ution.
de +-Dj à — Pau cours d’une demi-révol
de très nombreux avan-
dentés présentent sur:les induits lisses
L
peut réduite,
être
les pièces polaires des sommets des dents, |
mètres ; dans
même dans les grandes machines, à 6 ou8 milli e que les deux tiers ou la
peut. n'êtr
CE
la valeu r de Det
duire. On peut en effet déduire, de de ses points, et on con-
en chacun
magnétique, la valeur de l'induction B
circuit, la-valeur de la perméa-
naît, par conséquent, pour chaque partie du . On s'arrange, en général, de
UI
RY
gnétique moyen dans l'entrefer : ce champ est en général de l’ordre de 8.000
- à IO.000 gauss.
Lorsqu'on fait varier le courant inducteur ?, on fait varier dans le même
RA
D ‘sens Îe flux d’induction ®, ; mais,
comme la perméabilité du fer varie
en même temps, il n'y a pas propor-
LIB
tionnalité entre les valeurs de ? et
de ®,. La force électromotrice E de la
. dynamo, qui est proporticnnelle au
flux ®,, n'est pas proportionnelle au : :
Y
courant inducteur z. I est facile d'étu-
SIT
dier expérimentalement la loi de sa
. variation : on fait passer dans les in-
ducteurs ün ‘courant fourni par une
batterie d'accumulateuts, et on mesure
ER
son intensité ? par un ampèremètre ;
on fait tourner la dÿnamo avec une
vitesse constante, en laïssant le circuit
IV
de l’induit ouvert, et on mesure, par
‘ un voltmètre, la différence de poten-
UN
Les deux moîitiés de l’induit sont symétriques par rapport au plan PP’, dans
lequel s'effectue la commutation (fig. 472 et 473) : si nous y prenons deux
CE
. : A
pour créer un champ résultant H' (fig. 480) déplacé par rapport à H d'un
angle 6, dans le sens du mouvement de rotation de l’induit (cf. $ 27x, déter-
mination de l’ohm par la méthode du cadre tournant). C’est 1à une consé-
UI
: | | |
Cette rotation du ‘champ s’accompagne d’une déformation des lignes d'in-
. duction, représentée par la figure 481 : le flux qui traverse une spire est maxi-
‘mum, non pas quand la spire passe dans le plan PP’ par rapport auquel les
deux pièces polaires sont symétriques,
mais quand elle passe dans le plan QQ",
°
DYNAMO GÉNÉRATRICE . … :: ‘673
décalé par rapport à PP’ dans le sens du mouvement. C’est à ce moment que
la f.é. m. induite dans cette spire est nulle, etc'est à ce momént que la com-
mutation doit avoir lieu : les balais doivent être décalés, à partir de la position
RY
. . . . : . . P .
P ° ° !
RA
ro _cotation
Y LIB
SIT
ER
p ee a
NIV
qui convient lorsque le circuit de l'induit est ouvert, d'un angle O dans le sens .
du mouvement. . oo Le
LU
RA
NT
CE
I/
AS
RY
déjà dans une. région du champ magnétique capable de développer une force
électromotrice de renversement qui, combinée à la force électromotrice de
self-induction, provoque le passagé du courant de la valeur + I/2à—TI/2.
RA
Il jaut donc décaler encore les balais d’un nouvel angle 0! dans le sens du mou-
vement, de façon que la commutation s'effectue quand la spire passe dans
un plan RR' faisant l'angle 0 + 6’ avec le plan PP’ (fig. 481). :
LIB
Il est extrêmement important d'arriver à régler la position des balais de
façon à obtenir une bonne commutation, sans étincelles
au collecteur, car
ces étincelles détériorent les lames du collecteur, et mettraient rapidement
la dynamo hors d'usage ; on y arrive d’autant
Y
plus facilement que le flux magnétique créé par
l’induit est plus faible par rapport au flux in-
SIT
ducteur, et que la self-induction de chacune des
spires de l'induit est plus petite. Dans toutes
les machines modernes de puissance supérieure
ER
à quelques kilowatts, on améliore d’ailleurs la
commutation en munissant linducteur de pôles
‘auxiliaires, excités par un enroulement en série
IV
avec l’induit, dont le champ compense le champ # .
de l'induit. | .
UN
la même vitesse de rotation, la réaction d’induit est égale à E,— E. Elle est
en général pour la dynamo à pleine charge, de l'ordre de 5 pour 100 de la
£. . m. à vide. | Fo -
DYNAMO GÉNÉRATRICE 675
_ 428. Excitation en série. — Nous avôns supposé jusqu'ici que le flux :
magnétique était produit par le passage, dans les bobines inductrices, d’un
RY
courant indépendant, fourni par une source extérieure. C’est ce qu'on appelle
. excitation indépendante : elle n'est employée que dans des cas excep-
- tionnels, ét c’est en général la dynamo elle-même qui produit le courant
|
RA
d'excitation envoyé dans l'inducteur.
Dans l'excitation en série, l’induit et l’inducteur sont disposés en série
(fig. 484), et tout le courant produit par la machine traverse les bobines
inductrices ÉE/. Il faut évidemment que la puissance consommée par effet
LIB
Joule dans ces bobines soit petité par |
rapport à la puissance disponible dans
le circuit extérieur, c’est-à-dire que la
.chute de potentiel ohmique dans l'in-
Y
ducteursoit petite par rapport à la diffé-
SIT
— Vs;
rence de potentiel aux bornes Va
la résistance des bobines inductrices doit
être faible, et elles doivent se composer
d'un petit nombre de spires de gros fil. ER
Lorsqu'on fait tourner la dynamo-
série en laissant son circuit ouvert,
l'inducteur n'est parcouru par aucun | Fc. 484.
NIV
RY
mentée de la chute de potentiel ohmique, E — (Va — Vs) = (r + r')I, dans
le circuit intérieur (induit et inducteur) de la dynamo. La différence MM
augmente avec l'intensité I du courant : à la branche rapidement ascendante
RA
de la caractéristique à circuit ouvert correspond une branche un peu moins.
rapidement ascendante de la caractéristique extérieure: à la branche lente-
oo ment ascendante deT, correspond :
LIB
VV | . - une branche descendante de la
NS TM Caractéristique T', ,
. Mo La résistance du conducteur
Y
extérieur, R = (Va— Va) /I, est
représentée sur le graphique par.
SIT
le coefficient angulaire de la
droite OM. Elle ne peut pas
prendre une valeur supérieure
ERau coefficient angulaire R. de la
droite OT, tangente à l’origine à
la caractéristique extérieure : pour
IV
des résistances extérieures supé-
rieures à la résistance critique R.,
UN
la vitesse,
qui abaisse les caractéristiques, et diminue la résistance critique,
suffirait.à
CE
désamorcer la machine, | —.
Si la résistance extérieure vient à diminuer brusquement,
par suite d’un
court-circuit par exemple, le courant augmente dans des proportions
reuses, Si le courant n'est pas .coupé par un disjoncteur, dange-
I/
et si la courroie de
transmission qui entraîne la dynamo ne sante pas, linduit brûle où se
rompt. ce co .
AS
la batterie d'accumulateurs,
. et elle continue à la décharger, avec-une intensité de
lieu de la recharg
courant exagérée, ai
er, - ‘
DYNAMO GÉNÉRATRICE : . - C77
. 429. Excitation en dérivation. — Les inconvénients que nous venons
d'indiquer font que la dynamo-série n'est employée comme génératrice
que dans des cas exceptionnels. On emploie le plus ‘souvent l'excitation en
RY
: dérivation (fg. 486), dans laquelle le circuit.inducteur est placé en dérivation
entre les .bornes de l’induit et n’est parcouru que par-une partie du courant
produit par la machine. Pour : ‘ -
RA
que le circuit inducteur. ne
dissipe par effet Joule qu'une . ( )
puissance petite par rapport:
LIB
à la puissancé disponible dans
le circuit extérieur, il faut
que le courant qui le parcourt
soit faible, c'est-à-dire que
Y
sa résistance soit grande. ==
SIT
Les bobines inductrices d'une:
dynano-dérivalion contiennent
un grand nombre de spires de.
fl fin. ER ; nu
. L'inducteur a, par suite,une . F6. 466.
. grande self-induction, et l’ou- ! ‘ ‘
verture de son circuit peut déterminer des étincelles capables d’endommager
NIV
de
. d’un rhéostat R, placé en série avec l’inducteur ; ce rhéostat, qui permet
” faire varier le flux inducteur et, par suite, la force électromotrice pendant le
fonctionnement de la dynamo, s'appelle le rhéostat d'excitation ou le rhéostat
RA
de champ. : . .
= Lorsqu'on fait tourner une dynamo-dérivation sans réunir les bornes À
et B par un conducteur extérieur, elle fonctionne comme une dynamo-série,
NT
dont le circuit, constitué par l’inducteur et l'induit, est fermé; elle s’amorce
dans les mêmes conditions qu’une dynamo-série. La dynamo-dérivation ne
peut fonctionner comme génératrice que pour un sens de rotation bien déterminé,
CE
RY
CE,
Lorsque la résistance extérieure — représentée par
de la droite OM — devient petite, la diminution de
le coefficient angulaire
Va — Vs devient assez
- Marquée pour que la diminution du courant induct
RA
eur, et la diminuticn de
f. é. m. qui en résulte soient appréciables : la
caractéristique I descend de
plus endeuxi
Cette plus vite, et se termine par. une branche SO revenant à l’crigine.
ème branche est d'ailleurs assez difficile à obser
LIB
moindre ver ; pour la
variation dans le circuit extérieur ou-dans la vitesse
de la machine,
| la résistance tombe au-dessous
Ve de la valeur critique donnée
Y
“E par le coefficient angulaire de
la tangente OT à l’origine, et
SIT
la dynamo se désamorce. On
se rendra compte de l’impossi-
bilité de faire fonctionner la
ER dynamo-dérivation sur une ré-
. sistance extérieure faible en
songeant que, si on_met en :
IV
court-circuit les deux pôles AB,
on supprime par là même tout
UN
FIG. 487.
l'énorme avantage de four-
- . * pir une f. é. m. à peu près
CE
de potentiel constante entre les. Lornes, quelles que soient les variat
la résistance extérieure ou de la vitesse ions de:
de rotation de la machine. .
BC
679
RY
430. Généralités. — Considérons une dynamo qui fonctionne comme
génératrice : on fait tourner sôn induit dans le sens G (fig. 488), dans le champ
magnétique constant produit par l'inducteur. Si la commutation est correc-
RA
tement effectuée, un conducteur actif quelconque À est parcouru à l'instant#
par un courant d'intensité à — I / 2, de même sens que> la f. 6. m. e qui y est .
LIB
induite ; il est soumis à une force électromagnétique / dirigée, d’aprèsla loi >
Y
conducteurs actifs se réduit à ‘un
coupleT": c'est lé couple électroma-
SIT
gnétique qui s'oppose au mouve-
ment.
Nous pouvons appliquer le théo-
rème . général dela corrélation ‘entre ER
les phénomènes d’induction et les
phénomènes électromagnétiques au
circuitinduit, qui est mcbile dans le
NIV
h
rotation de N tours, correspondan
\
t à un angle 2:N, est 2FNT ergs—On
=
NT
re \r- 92
.
4 # I
HT
CE
2h
À
Séparons maintenant la dynamo du moteur qui l'entraînaityet supposons-la
arrêtée dans la position de la figure 488. Faisons passer, dans les inducteurs
Ceux
et dans l'induit, des courants de même intensité et de même sens qu
I/
réduit au couple L = 24X . a leur action fait tourner la dynamo dans le!
{0}
sens M de ce couple. La positidn que nous avons choisie est d’ailleurs quel-
conque : quand l’induit tourne, la commutation assurée par le collecteur ren-
4° éd, ‘ : 44
BRUHAT,
680: DYNAMOS A COURANT CONTINU .
verse le sens du courant dans chaque spire au moment où elle passe dans
plan de flux maximun, et le couple électromagnétique auquel le
RY
mise elle est sou-
garde le même sens. :
Eu résumé, Ja dynamo, recevant &u courant d'une source extérieure,
tonne
fonc-
comme un snoteur ; de couple moteur T est constant, et indépen
RA
dant de
la vitesse de rotation, à condition que le flux indicteur
&, ét le courant I dans
Pinduit restent constants ; son expression est
: ‘
LIB
rer. TL
}
(U dynes-centinttes, Dynmvwells-Tampère) |
. LL
Y
n de la dynamo
générat rice. Ya commutation doit se faire dans le même
SIT
plan pour la motrice
et la génératrice : dans Ja dynamo motrice, les balais doïvent
être décalés en
sens inverse du mouvement, Il est d'ailleurs particulièrement
important pour
les moteurs, tels que ceux des tramways, qui peuven
t être appelé s à tourner
dans les deux sens, de réduire l'angle de calage ER
à zéro (ci. $ 427).
._ Lorsque le moteur entraîne une machine lui offrant un couple ee
résistant
égal au couple moteur, il tourne à une vitesse constante. S'il
fait N tours
IV
par Seconde, la puissance ® qu’il développe est le travail
du couple L'.pour
un angle de rotation égal à 2zN :
UN
P — 0 IL ergs-secondes-=_10=5NnD-Tçatts. | \p=n W ?] -
actif, en sens
inverse du courant qui le parcourt, et elles doivent être considérées
comme
des forces contre-électromotrices, La Jorce contre-électromotrice totale du mo-
leur est donnée par la même expression que la force électromotrice totale du géné-
N
: | @= 20m, = À. = e-E = tn Ÿ
H est facile de retrouver directement l'expression de la puissance &
du
I/
ND TQ °'8s-seconde.
{- :
ule/fa valeur de la force contre-éléctromotrice,
=
en appliquant le théorème -la corrélation entre les ‘phénomènes électro-
“magnétiques et les phénomène s d'induction
; on en déduira la valeur de la
î
À
DYNAMO MOTRICE ... . | 68
| A 1 . 7. .
motrice
force électro} 2otrice) de 14 génératrice, en comparant la dynamo
rice. Ce calcul est plus simple que Celui du paragra phe425; .
et la dynamo/générat
RY
constant e, et de ne pas
il a l'inconvénient de ne pas montrer que la £/ é. m. est
donner, à .chaque instant, sa répartiti on entre les ‘différentes spires.
; ‘ ,
RA
géné-
431. Moteur-série. — La dynamo-série ne peut fonctionner comme
détermin é, et peut alors fournir un
ratrice que pour un sens de rotation bien le mênte
sens. Le moteur-sé rie tourne toujours dans
courant de l’un ou l’autre
LIB
rotation moteur
sens, quel que soit le sens du courant qu'on lui fournit ; le sens de
évident que, si l’on change le sens du
est inverse du sens générateur. Il est à la
courant qui parcourt successi vement les deux enroulem ents, on change
qui le parcourt
fois, pour chaque conducteur de l’induit, le sens du courant
Y
la force
et le sens du champ auquel il est soumis : on ne change pas le sens de
Pour changer le sens de rotation du moteur, on doit inter-
SIT
qui agit sur lui.
courant dans l'induit sans
vertir les connexions, de façon à changer le sens du
le changer dans l'inducteur.. -. . L
Lorsqu'on applique aux bornes du moteur une différence de potentiel
ER
donnée V, ilest parcouru par un courant dont l'intensité I peut être calculée,
loi
à partir de sa résistance 7 et de sa force contre-électromotrice (, par la
d'Ohm :
NIV
tensité I peut atteindre une valeur dangereuse : le moteur arrêté ne doit pas
être connecté directement au réseau de distribution, mais on doit placer cn
4
série avec-lui un rhéostat, dit rhéostat de démarrage, destiné à réduire
l'intensité du courant. de démarrage. Quand la vitesse et la force contre-
RA
est atteint,
Au moment du démarrage, le courant I qui traverse l'induit et l'inducteur
est plus intense que le courant normal, et le flux Dyest également supérieur
au flux normal : le couple moteur, qui est proportio#nel à D{E, est notablement
CE
plus grand que le couple normal. Le moteur-série fournit tin couple de démar-
rage énergique, qui peut être égal à deux fois le couple normal, sans que le
courant de démarrage dépasse 1,3 fois le courant normal. C’est là le principal
I/
RY
vitesse : Ja vitesse de régime
?
d'un moteur-série est d'autant plus grande que le
couple résistant est plus faible. …. .
Si l’on supprime complètement le couple résistant, le courant I doit deve-
RA
nir nul, et la force contre-électromotrice du moteur doit devenir égale à la
différence de potentiel V. Comme l'excitation est supprimée, cette force contre-
électromotrice ne peut être produite que par une vitesse exagérée du moteur.
LIB
Le moteur-série a l'inconvénient de s'emballer à vide : ïl nécessite la présence
continue d’un surveillant, ou l'emploi d’un régulateur centrifuge introduisant
.des résistances dans le circuit quand, par suite de la réduction de la charge,
la vitesse dépasse une certaine limite. |
Y
Comme le couplene change pas de sens lorsque le courant change de sens,
les moteurs-série peuvent être alimentés par du courant alternatif, Les mo-
SIT
teurs construits pour utiliser le courant alternatif ne diffèrent que par des
détails des moteurs à courant continu : en particulier, le noyau de fer de l'in-
ductéur doit être feuilleté, pour y. réduire les courants de Foucault,
432, Moteur-d AE
ER
Comme pour le moteur-série,le sens de rota-.
lion du moteur-dérivation est indépendant du sens de la différence de potentiel
IV
qui lui est appliquée : il est évident que si on inversecettedifférencede potentiel,
on changele sens du courant à la fois dans l’induit et dans l’inducteur, et on
UN
ne change pas le sens des forces. Pour changer le sens de rotation du moteur,
il faut intervertir les connexions de l’induib et de l’inducteur, de façon à
inverser le courant dans l’induit sans l’inverser dans l’inducteur. Les moteurs-
dérivation ne peuvent toutefois pas être utilisés en courant alternatif : à
AL
i
LL. . 1
ed
N TR
CE
——— ” cireuit :
I/
A 00 B extérieur À | NU — B
AS
. Génératrice . 5 7 Motrice
Fc. 489.
UI
teur par une même différence de potentiel alternative, et ces deux cou-
rants ne changent pas de sens a même instant, ‘
Nous avons montré que, pour un même sens du courant dans l’induit et
dans l'inducteur, le sens de rotation motéur était inverse du sens générateur ;
mais on se rend compte immédiatement (fg. 489) que, si l’on conserve le
DYNAMO MOTRICE 683
I’ dans l'in
même sens pour le courant I dans l'induit, le sens du courant
générateur au fonc-
ducteur change lorsqu'on passe du fonctionnement
érivation, le sens
RY
tionnement moteur. Il en résulte que, dans la dynamo-d
propriét é peut être précieuse, :
moteur est le méme que le sens générateur. Cette à l'aide d’un .
par exemple lorsqu'on charge une batterie d'accumulateurs
et d'une dynamo-déri-
groupe électrogène composé d’un moteur à explosions
RA
Y LIB
SIT
pi batterie ER jp
FIG. 490.
le courant produit
vation. Le groupe étant'arrêté, on envoie dans la dynamo
groupe se met en
LU
passe du
pas de sens ; la f, é. m. E' ne change pas de sens, et la dynamo
nt moteur au fonctionnement générat eur. |
. foncti onneme
du moteu r à explosi ons, entraîn ant:
De même, un ralentissement accidentel
CE
er une inver-
une diminution de E’, peut, si E’ devient inférieur à E, entraîn
é de la
sion du courant dans l’induit, mais pas dans l’inducteur ; la polarit
et le régime de charge se rétablit de lui-
dynamo génératrice ne change pas,
| oo. | ce
même quand le moteur reprend.
I/
- . do
ni I
7 —; est propor tionne l à l'inten sité I du couran t qui passe dans
T =
l'induit : il est naturellement plus fort au démarrage qu’en marche normale,
mais son augmentation n'est pas si grande que dans les moteurs-série, païce”
BC
de démar-
qu'il 5’y a pas augmentationdu flux d’induction d,. Le rhéostat
diminuer ce flux
d'ailleurs être disposé de façon à -ne pas
rage R' doit dans l'induit.
(fig. 40ï) ; il doit agir uniquement sur le courant qui passe
6S4 DYNAMOS À COURANT CONTINU
- - Lorsque le moteur tourne à vidé, il prend une vitesse telle que sa force
RY
‘contre-électromotrice Æ soit presque égale à la différence de potentiel V
établie entre ses bornes ; l'induit est alors parcouru par un courant très faible ;
mais l'inducteur est toujours parcouru pat le courant d’excitation normal ;
RA
la £. é. m. E — V ne correspond pas à une valeur exagérée de la vitesse : le.
moteur-dérivation ne s’emballe pas à vide.
Lorsqu'on le charge, l'induit est parcouru par un courant I d'autant plus
fort que la puissance demandée est plus fort e ; en désignant par 7 la résis-
LIB
tance de l'induit, la force
contre-électromotrice devient
E = V— Ïr. La puissance rl°
Y
dissipée par effet Joule dans
l’induit est toujours petite par
SIT
7
—_
|
rapport à la puissance EI
=
=
= transformée en travail méca-
Li
=
=————
=
rs
=
=
=
R'uique (cf. $ 434); la force
es
ER contre-électromotrice E reste :
toujours voisine de la difié-
. rence de potentiel appliquée V.
IV
Comme, d'autre part, le flux ŸG
B A reste constant,la vitesse, dont
la valeur peut être tirée de la
UN
FIG. 491.
relation E — 16=N1%, reste
très voisine de la vitesse à vide. Le moteur-dérivation, fonctionnant sous
me différence de potentiel constante, pour une position fixe du rhéostat d'ex-
citation, Tourne avec une vitesse constante, quelle que soit sa charge : entre la
AL
\
433. Définition. — Considérons d’abord une dynamo génératrice :
nous
avons rap peléau Paragraphe
dans l'in paragraphe 430 430 que la puissance
Î 6 i
électrique P dévelopréé
é ‘ÉC
duit était égale au travail dépensé par seconde contre les forces élec-
tromagnétiques qui agissent sur les conducteurs-actifs. Une partie
de cette
RENDEMENT DES DYNAMOS 685
puissance est dissipée par effet Joule dans les conducteurs mêmede l'induit, et
au contact des balais et du collecteur ; une partie de la puissance électrique
disponible entre les balais est employée à entretenir le courant d'excitation,
RY
et est dissipée par effet Joule dans le circuit inducteur. La puissance élec-
trique ®, effectivement disponible entre les bornes de Ia dynamo est donc
_ toujours inférieure à la puissance totale ® développée dans le circuit induit.
RA
Lorsque la dynamo fonctionne, le fer doux qui constitue le noyau de
l'induit tourne dans le champ magnétique produit par l'inducteur : il est
soumis à un couple magnétique dû à l’hystérésis du fer, et à un couple électro-
LIB
,
magnétique dû aux courants de Foucault qui le parcourent. Il faut dépenser
qui se transfor me finaleme uten chaleur
contre ces couples, un certain travail,
dans le fer j il faut de même dépenser du travail pour vaincre les différents
frottements. La puissance mécanique ®, dépensée pour faire tournerla machine
Y
est toujours supérieureà la puissance ® transformée en puissance électrique.
SIT
La différence : | se 7 .
Le fre Pr rt.
- - pb = Pin —
ducteur, une autre partie est dissipée par effet Joule dans l’enroule ment de
l'induit et au contact des balais : le reste représente le travail ® que four-
pissent par seconde les forces électromagrétiques agissant sur'les conduc-
teurs. Une partie de ce travail est dépensée contre les couples magnétiques
RA
bei
En. À
ie _ BE fe
he
I/
électrique
© On voit que la transformation de J'énergie mécanique en énergie réversib
rmation le :
réalisée par une dynamo n’est pas tout à fait une transfo
AS
entie les
aux phénomènes réversibles que représente la loi de la corrélation
phénomènes électromagnétiques et les phénomènes d’induction Joule, se Super-
par
posent des phénomènes irréversibles créant de la chaleur par effet
UI
RY
égale à r1? et peut être calculée 4 Priori ;
elle augmente à mesure qu’on
demande à la dynamo une puissance plus grand
e, L'induit s'échauffe de
plus en plus à mesur e que la charge augmente ; la température attein
RA
à la fois de la résistance des conducteurs et te dépend
de la façon dont leur refroidisse-
, ment est assuré, Elle ne doit pas devenir exagérée lorsque la dynamo se
trouve accidentellement un peu surchargée ; on
impose quelquefois aux dyna-
LIB
mos de pouvoir fonctionner pendant ure
heure avec une charge supérieure
de 25 6/0 à la charge normale Sans que la tempé
rature de l'induit dépasse
de plus de 50 à 600 la température ambiante. On adopte, en général, dans
conducteurs de l'induit une densité de les
courant de l'ordre de 4 ampères par
Y
millimètre carré, et les pertes dans l’induit, dans le fonctionnement à pleine
charge, sont de l'ordre de 2 o/o de
SIT
la puissance totale.
b) Pertes dans le cuivre de l'inducteur. :
— Ces pertes peuvent également être
calculées par la loi de Joule, Dans une
dynamo-dérivation, le courant induc-
teur est à peu près constant quelle que soit la
charge, et il en est de même
des pertes dans l'inducteur. ER
Le refroidissement est moins bien assuré que:
dans l’induit, par le fait que les bobines
sont fixes au lieu d’être mobiles ;
d'autre part, il y a moins d’inconvénient
à augmenter le volume et le poids
IV
des bobines inductrices fixes que ceux des condu
cteurs induits mobiles, On ne |
dépasse guère des densités de Courant de
I à 2 ampères par millimètre carré,
UN
pertes pat frottement sur l'air. Ces derni ères sont souvent exagérées artifi-
lation et un meilleur
ciellement, de manière à assurer une meilleure venti
augme nter la surfa ce de contact de l'in-
refroidissementde l'induit : on peut
RY
la pile de tôles qui constitue
duit avec l'air en ménageant des évents dans
nées qui chassent l'air vers
son armature, ou munir la poulie d’ailettes incli
des os L'ensemble des pertes par frott ement et ventilation est, en général,
RA
er o/o. . :
Si nous ajoutons les chiffr es indiq ués pour les différentes pertes, nous trou-
: or | ‘
somme est de l’ordre de
LIB
vons que leur 41?
.
LE
2+H2+15+08+1—=7,3
—"1— #7 & est de l'ordre
‘pour 100 de la puissance totale. Le rendement-n-
charge .
Y
de 93 0/0, lorsque la dynamo fonctionne à pleine
ne, difficilement atteinte .
_Ce n'est là naturellement qu’une valeur moyen
SIT
inférieure à xooement kilowatts, facil
pour les dynamos d’une puissance
de l'ordre de 1.000 kilowatts.
dépassée par les dynamos dont la puissance est
ampères sous 500 volts, à
e
à déterminer : il
une dynamo génératrice est facile
ment d’un ampèremètre et d’un voltmètre.-La mesure
wattmètre, où simplé
facile et moins précise : on
de la puissance mécanique est beaucoup moins
peut déterminer la puissance dispon ible sur l'arbre de la dynamo motrice, à
RA
transmise à la dynamo
l’aide d’un frein de Prony, ou déterminer la puissance
e de transmission, la diffé-
génératrice. en mesurant, à l’aide d’un dynamomètr
la courro ie qui l'entraîne. Les
rence des tensions entre les deux brins de
NT
, qu'elle fonctionne
pertes dans une dynamo sont d’ailleurs les mêmes choisir, pour la dé-
comme motrice où comme générat rice, et on pourra
fonctionnement, suivant
termination du rendement, l’un ou l’autre mode de
CE
Do ‘ a
les appareils dont on dispose.
ment n comme généra-
Lorsqu'on dispose d'une dynamo A, dont le rende de fonctionnement, on
trice a été déterminé pour Les différentes conditions
nque A” sans avoir :
peut mesurer le rendement d’une seconde dynamo quelco
I/
. . ’ : C
et on peut calculer n/ puisqu'on connaît . "€ 1
. Nous avons supposé que le rendement 7 de la dynamo génératrice avait
été déterminé préalablement par des mesures mécaniques. On peut se passer
688 DYNABOS A COURANT CONTINU
RY
tiques ; les pertes étant toujours faibles,les deux dynamos fonctionnent
sous des puissances assez voisines, et comme le rendement varie peu avec
la charge au voisinage de la charge normale, on peut admettre que leurs ren-
RA
. dements sont égaux. On a :
LIB
1 = =Vé
Y
d’être exactes en valeur absolue, car on n'a à mesurer que le rapport de deux
‘puissances, et il est toujours facile decomparerentre eux les deux wattmètres.
SIT
Il est indispensable dans ces essais d’accoupler directement par un manchon
les arbres des deux machines ; on ne doit pas transmettre la puissance méca-
nique du moteurÀ/ à la génératrice A par une courroie, car la courroie absorbe : .
une fraction de la puissance, qui est du même ordre — 5 à 10 0/0 — que la
fraction perdue dans chaque dynamo,
IV ER - |
UN
AL
N TR
CE
I/
AS
UI
BC
RY
RA
CHAPITRE XL
LIB
PRODUCTION ET UTILISATION DU COURANT
ALTERNATIF
Y
SIT
1. — ALTERNATEURS-
ER
une force élec-
436. Alternateurs à induit mobile. — On peut obtenir e
continu, dans laquell
- tromotrice alternative à l’aide d’une dynamo à courant
à des points fixes de
NIV
co D — D, cosut.
Deux spires opposées de l’enroulement, telles qué les spires ABiet Az+y1Bzar
NT
: ($424, fig. 472 et 473) sont traversées à l'instant £ par les deux flux + Pet — D,
égaux et de signes contraires . D’après le raisonne ment du paragrap he 425,
laf. é. m. totale qui existe à l'instant { dans une des moitiés de l’enroulement,
CE
It existe entre les bagues reliées aux points CC, #ne force électromotrice
AS
cace est : . . Ÿ
Ee = = FE, = 0,707Ë
BC
vz
: Prenons maintenant sur l’enroulement induit trois points CL Chan
C29+1 qui le partagent en trois parties égales, comprenant chacune » = 24/3
690 : _ - COURANT ALTERNA TIF
. spires Gi ig. 492). Les spires A1 By Apt Bei et Ap4 Bu +1s0nt traversées à
RY
l instant & par les trois flux:
œ, = D, cost, ‘ | Dp+s = D, cos (ce + #, | Dep = D, cos (ee +4).
RA
Y LIB
SIT
IV ER
UN
AL
N TR
CE
I/
AS
UI
BC
Fré! 492.
ALTERNATEURS 7 697
totale qui existe dans la section CiCp+1 est:
La force électromotrice
la . =
— 10-832 ND, sin (ot +5)
‘ Ur
RY
10-8© (Ds— DPp+ 3) = 1078 V3 2% sin (at + =\ 3
e= œ 3,
‘
&.
|
ou: 2 À
NET (oi + 2);
RA
e= _ B sin
de mêre
m. qui exis tent dans les sections Ch+1Cap+i Et Cop-#1C, sont
des f. é.
LIB
‘ B 7
Y
On obtient ainsi un système solidaires de l'induit, on
Co+1 Cop+1 à trois bagues
nissant les trois points Ci
SIT
montés en triangle,
hasé, dont les circuits sont
constitue un alternateur trip Eo V3 / 2, et de
une f. . m. de valeur maxima
et qui donne dans chaque circuit
valeur. efficace Eo V6 / 4 =" 0,612 Fo.
le sont les plus anciens ; ils
ER
sont aujourd’hui
. Les alternateurs à induit mobi l'existence de contacts glissants sur le cir-
que
à peu près abandonnés, parce
et pas d'ob tenir des f. é. m. élevées.
cuit de l'induit ne perm
NIV
e.
_qui ferme le circuit magnétiqu
-‘Il se développe dans la bo-
bine BB' une f. €. m. d’i ndu cti on
NT
vertes d'isolan
| peut être construit pour donner
l'une force électromotrice élevée :
AS
RY
place alors la bobine inductrice unique par un système de 2p bobines, dispo-
sées sur la circonférence d’un volant, et présentant à l’induit alternativement
un pôle nord et un pôle sud (fig. 494) ; la période de la f. 6. m. induite est le.
RA
temps nécessaire pour qu’un pôle nord ait pris la place du pôle nord précédent :
si le nombre de tours par seconde est N, la fréquence obtenue est y = Np. Te
nombre 2p est généralement compris entre 6 et 24 : avec 12 pôles (p — 6), on
LIB
. Téalisera la fréquence de 50 pour une vitesse de 500 tours par minute,
L’induit est constitué par un tambour de fer doux, sur la face. intérieure
duquel sont ménagées des rainures destinées à loger les bobines induites. Il
peut y avoir une ou plusieurs rainures par pôle ; la figure 494 représente le
Y
cas le plus simple, où il n’existe qu’une rainure par pôle, et on n'y a figuré.
qu'une spire par bobine. En suivant l’enroulement d’une extrémité à l’autre,
SIT
On passe de la face antérieure à Ja face postérieure par les conducteurs A,A...
et on revient de la face postérieure à la face antérieure par les conducteurs
B;B2... ; on parcourt d’abord toutes les spires de la bobine AB; puis celles de la
ER
bobine A,B,, etc. : toutes les bobines sont disposées en série. Le nombre
IV
UN
AL
N TR
CE
I/
AS
UI
FIG. 494.
BC
des bobines induites A,B4, A:B... est égal au nombte p de paires de pôles ; si
Chacune d'elles comprend g spires, le nombre total de spires est pq, et le nombre
total de conducteurs actifs est n = 2pg. _
Les lignes d’induction du flux magnétique créé par l’inducteur ont la forme
représentée par la figure 494 ; dans la position que représente cette figure, les
_——
ALTERNATEURS . .693
bobines inductrices S,, S,.. se trouvent exactement en face des bobines in-
duites ; si l'on prend comme sens positif sur le circuit induit le sens de l’enrou--
lement tel que nous venons de le définir, le sens positif des‘normales aux spires
RY
est dirigé vers l’axe de l'alternateur; chacune d'elles est traversée par un flux
d’induction positif, égal à la totalité du flux ®, créé parla bobine inductrice
correspondante. Lorsqu'on fait tourner l'inducteur, la figure formée par les
RA
lignes d’induction tourne avec lui ; le flux ® qui traverse la bobine A;B; dimi-
nue, atteint la valeur — ®, quand le pôle N, est arrivé en face de AB, puis
augmente à nouveau, et reprend la valeur +-P, quand le pôle $; est arrivé en
LIB
face de A,B.. Le flux ® subit donc une variation périodique symétrique, de
fréquence y — Np ; en prenant, comme instant £ = 0, celui qui correspond à
la position de la figure 494, il peut être représenté, en première approximation,
par la fonction sinusoïdale: . _
Y
- (o = 2:Np).
SIT
D= Pccsut
a =— 10% =
ER
10 . 27NpD, sinwf.
La f. &. m. induite a même phase dans toutes les spires ; elle passe d’une .
NIV
valeur négative à une valeur positive pour la position représentée par la fi-
gure 494. La f.é. m. totale dans l'enroulement induit est :
ñ sin: wi.
as Dép,
LU
e=
Sa valeur efficace est :
RA
FiG. 495.
_ S'y a plusieurs rainures par pôle (fig. 495), les f. 6. m. induites dans deux
bobines voisines AB. et A’,B',ne sont pas exactement en phase : la valeur
BC
RY
f. é. m. sinusoïdale, et contenant moins d’harmoniques, que les enroulements à
une seule rainure. ‘ _-
RA
‘ 438. Intensité du courant et différence de potentiel aux bornes. —
Lorsqu'on ferme le circuit de l’induit sur un circuit extérieur, il s’y produit
un courant alternatif. Si l’on connaît les caractéristiques du circuit extérieur,
LIB
et la différence de potentiel efficace V qui existe entre les bornes de l’alterna-
teur, il est facile de calculer l’intersité efficace I du courant, et la différence de-
phase o entre le courant ? et la différence de potentiel v. Pour chercher: com-
ment V diffère de la valeur efficace E de la f. é. m., nous assimilerons l’enrou-
Y
lement induit à un conducteur sans résistance, de self-inductance L. On a alors
SIT
à chaque instant: Fo
| di
vu—e—T, a
ER
En représentant cette relation par la construction géométrique que nous
avons indiquée au paragraphe 294, on obtient la figure 406 : le courant 2 est
IV
représenté par un vecteur OÂ faisant un angle © avec le vecteur OC qui repré
> e ’
RY
Il est bien entendu que ces calc stance 7, et une partie de la chute de tension
duit pos sèd e une rési
mation. L'in l ohmique rl. La
Là 2 pour 100 — cor res pond à la chute de potentie l comporte un
— it n’est pas définie, puisqu'i
RA
self-inductance du circuit indu e électromotrice produite par un courant
la forc
noyau de fer ($ 230). Enfin induit augmente,
don né dim inu e qua nd l'intensité du, courant :
ind uct eur , analogue à celle des .
ateur une réaction d’induit
LIB
car il existe dans l'altern . .
dynamos.
ce de
— Si nous désignons par ÿ la différen
. 439, Puissance et rendement. courant ?, la puissanc e élec triq ue
& et le
Y
phase entre la force électromotrice urs efficaces E et I, par
à partir de leurs vale
créée par l'alternateur est donnée,
SIT
| 1 . -
12 relation :
; & = EI cos Ÿ.
-
emateur sont la f. 6. m. E qu'il déve ;
_ Les données caractéristiques d'un-alt
du courant qu’il peut supporte r
ER
nor mal eme nt
lopp e et l'intensité maxima nd du
dépe
itions ainsi définies, sa puissance
lorsqu'il fonctionne dans les cond t-on pas les diff éren ts types
ne caractérise-
facteur de puissance cos Ÿ. Aussi
NIV
LU
NAN SK
RA
NN
NT
CE
I/
AS
FIG. 497.
ur du pro-
@ en kilowatts, mais par la vale
d’aïternateurs par leur puissance ‘ .
UI
4)
— EV2 cos wteti=IV2 cos (ot —
Représentons les deux fonctions € est représenté par
497 ; le produit ei
par les deux sinusoïdes de la figure 45
xRURAT. 4° éd.
-606 ° : COURANT ALTERNATIF
A : .
RY
c'est-à-dire où l’alternateur absorbe de l'énergie électrique. Nous avons
dans l'alternateur un champ magnétique invariable, qui tourne avec l’in-
ducteur devant un circuit induit fixe ; les couples et les f. é. m. ne dépen-
RA
dent que du mouvement relatif, et nous pouvons encore appliquer à chaque
instant la loi de la corrélation entre les phénomènes électromagnétiques et Les
phénomènes d’induction : l'énergie électrique ei dé qui apparaît pendant le
LIB
temps dé est égale au travail dépensé, pendant le même temps, contre les forces
électromagnétiques. L'alicrnateur absorbe du travail, et oppose par suite.
au moteur qui l'entraîne un couple résistant, pendant la plus grande partie de la
&
Y
couple devient moteur (ei <<. o). Ces. variations du couple occasionnent
toujours des vibrations, qui se traduisent par des ronflements plus ou moins
SIT
sonores. 7
On peut se rendre compte, par un raisonnement direct, du sens du couple
électromagnétique qui agit sur l’inducteur mobile. Si le courant qui parcourt
la bobine A,B, est en phase avec
# ER
la f.é. m. = = 0), il change de sens à l'instant
- & = 0, pour la position de l’inducteur représentée par la figure 494 ; la face
‘intérieure de chacune des bobinés induites, qui était auparavant un pôle sud,
IV
devient à ce moment un pôle nord. Avant que le pôle $, arrive à cette position,
il était repoussé par la bobine AB; après qu’il l'a dépassée, il est attiré; de
UN
teur s’est écarté de la position représentée par a figure 494 d’un angle «, lié
d
-à l'angle «, des deux pôles S;S, par la relation — = = pendant que l'induc-
0 F
TR
teur tourne de l'angle o, la bobine A,B, repousse le pôle S,et attire le pôle N;:
il est soumis à un couple moteur. Pour une même intensité de courant et une
même excitation, la puissance mécanique:
N
CE
. 8 = EI cosŸ — EI cos2r _
° - ° -7 &o
teur est:
a = VI cose.
,
ALTERNATEURS . b97
r dans le cuivrede l'induc-
tretenir le courant d’excitation, et dissipée en chaleu
| oi
teur. On a:
RY
LL | | Re __DHpe,
17, + pe 5 1 En + De
RA
up de place disponi ble sur la carcass e de l'indui t entre les rai-
qu'il reste beauco rs bobines
lorsqu 'onmet plusieu
nures contenant les conducteurs induits ;même
l’une de l’autre, parce que les
par pôle, on ne peut pas les écarter beaucoup
LIB
Lorsqu'on ajoute
forces électromotrices obtenues ne seraient plus en phase.
séparément,et à cons-
de nouvelles bobines, on se trouve conduit à les grouper
distinc ts, dans lesquels les f. é. m. sont
tituer ainsi plusieurs enroulements
angle : l'appar eil réalisé est un alterna teur polyphasé.
décalées d’un certain
Y
ulement d’un alternateur tri-
La figure 408 représente le schéma de l’enro
SIT
ER
NIV
F16. 498. -
LU
entièrement distincts A1B,A:B2.. Apr, A'1B'1Â" tau suivan 2.. B'p et A",B",A",...B'p les
alé es, d'un circui t, d’une distance
- bobines qui les constituentsont déc cutif s de même sens.
égale au tiers de la distance S,S, de deux pôles consé
CE
2T\
e=E V2 cosut, e = E V2 cos (ot — &), e—=5% V2 cos (ut — #).
distincts ; mais
On pourrait utiliser les courants produits dans trois circuits
BC
de l'énergie ($ 446), on
pour réduire le nombre de fils nécessaires au transport
ments induits, soit en triangle, soit en étoile
réunit toujours les trois enroule
ement le montage en étoile, qui permet de définir.
($ 306). On préfère général
CS COURANT ALTERNATIF
- un point neutre, et évite les courants intérieurs lorsque les trois circuits sont
inégalement chargés. oo
Si les trois circuits extérieurs sont identiques, les trois enroulements sont .
RY
parcourus par un système de courants triphasés :
i=142 cos {wi—d), 2'=1V20c0s (ot Æ), i” =IV2cos (ay),
RA
ét la puissance développée par l’aiternateur. est :
LIB
| g = 3ËI cos ÿ.
Y
SIT
En remplaçant chacune des quantités ei, ei’, e"i” par sa valeur :
‘ei = 2ET cos ot cos (wË—1b) ” = EI cos (202—%) + cosd], .…
ER
ei = 2EI cos (or Æ) cos (or —$— 2) = EI [eos (zut —Ÿ— fE ) + cos v| '
e”?” = 2EI cos (ot —_ 4) cos (or —d— #) = EL [cos (20 — d— #) + cos +] >
IV
-onobtient: : | -
UN
car seules les pertes par effet Joule dans l'induit sont triplécs, les autres pertes
restant à peu près les mêmes. ‘ .
Le nombre de cycles d’hystérésis par seconde est, en général, plusgrand dans
I
les alternateurs que dans les dynamos, et les pertes dans le fer sont plus impor-
AS
tantes : elles sont de l’ordre de 2 à 3 pour 100 de la puissance totale. Les pertes
par effet Joule dans les conducteurs induits peuvent au contraire être plus
-_ faïbles que dans les dynamos, parce que les différences de potentiel sont de :
UI
plusieurs milliers de volts, et qu'à une même puissance correspond une inten-
sité moins grande :elles sont de l'ordre de x à 2 pour 100 à picine charge : les
pertes par effet Joule dans l'inducteur sont aussi de l’ordre de x à 2 pour 100. :
BC
RY
des tôle s
au
entre go et 95 pour 100; l'emploi de plus de
les turbo-alternateurs
teindre 98 pour 100, à cos 9 = 0,8, pour ruire.
tenant const
100.000 kilovolts-ampères que l’on sait main
RA
est le siège d’une
441. Alternateurs à fer tournant. — Un circuit fixe
le flux magnétique qui le traverse subit une varia-
f. 6. m. alternative quand
LIB
avec un inducteur fixe, en
tion périodique ; on peut produire cette variation, le
modifiant périodiqueme nt la réluctance du circuit magnétique. C'est là
s les deux enroulements
principe des alternateurs à fer tournant, dans lesquel
inducteur et induit sont immobiles. ‘
Y
SIT
IV ER
UN
AL
FIG. 499.
TR
! FIG. 500.
. dans lesquelles sont disposées
24 bobines induites B.…. B.,. Le - |
passe presque entièrement. par les dents, qui opposent
flux d'induction
UI
est prati-
tandis que le flux qui traverse les douze bobines paires BB,
nul. Quand la roue tourne, le flux qui traverse chaque bobine
quement
et.
700 ‘COURANT ALTERNATIF
é. m. d'induc- .
varie périodiquement de ®, à o et de o à d,: il y produit une f.
est le temps nécessa ire pour que la roue
RY
“tion alternative, dont la période
4.500 tours par minute,
avance d’un: dent. La vitesse de rotation rormaleest de
et la fréquen ce est 75 X 12 — 900. Les f. é. m. sont
soit 75tours par seconde, ion de
-bobines de même parité, elles sont en opposit
RA
en phase dans deux es en
bobines sont disposé
phase dans deux bobines consécutives ; les 24 de
étant enroulé es en sens inverse (fig. 500),
série, deux bobines consécutives
les f. 6. m. soient en phase et s'ajout ent. Lo
façon que toutes
LIB
teur à fer tour-
. L'absence d'enroulements sur la partie mobile d'un alterna
vitesse beauco up plus grande qu’à l'inducteur
nant permet de lui donner une ce beau-
mobile d’un alternateur ordinaire, et, par suite, d'obtenir une fréquen
ons, obtenir
coup plus élevée ; on a pu, avec des denture s de petites dimensi
Y
(Alexan derson) . Comme les pertes dans le fer par
des fréquences de 20.000
SIT
ce, on doit
courants de Foucault augmentent comme le carré de la fréquen tôles très :
de haute fréquen ce par des
constituer les parties soumises au champ di-
_ minces. Les alternateurs de haute fréquence ont été employés pour fournir
une antenne de télégraphie sans
rectement les courants destinés à alimenter ER rendement qui
fil; on a pu réaliser des puissances de d00 kilowatts, avec un
. — dépasse 60 pour 100. TT Le px, # Ji, Llantçu ,
NIV
duit à l'instant { une f. 6. m. e = EV2 cos wi, uncourant à —=IV2 cos (of—),et
oppose au moteur qui l'entraîne un couple résistant Ti ; il absorbe une puis-
sance mécanique moyenne ® — EI cos +, qu'il transforme en énergie
électrique. ‘ : _. 7. |
U
ja même vitesse, dans le même sens, mais que son mouvement soit décalé, par
rapport au mouvement primitif, de l'angle « / 2 de deux pôles consécutifs °
NS, : cela revient à dire qu’à chaque instant il y a, à la place où était la" bo-
bitie N;, une bobine S; enroulée eñ sens contraire. Le couple qui s'exerce sur
* 707-
MOTEURS A COURANT ALTERNATIF
e : c'est, en
ur absolue, mais change de sign
l'inducteur conserve la-:même vale À chaque régime de fonctionnement conne
ur.
valeur moyenne, un couple mote ; on passe de
de fonctionnement: conte mnoteur
Y
générateur correspo nd un régi me lant le motuve-
Ent déca
nt Les mèmes. courants et
l'un à l'autre régime en conserva
AR
à w11€ demi -pér iode ..
/ 2, correspondant
ment de l'inducteur d'un angle « l'inducteur
otri ce indu ite dans l’enroulement fixe par
La force électrom mes ; mais , dans le
ur efficace dans les deux régi
mobile conserve la même vale
R
par rapp ort au régime
ur, elle est reta rdée d'un e demi-période t, par
régime mote conserver ja même expression,
€ = É cos a!,e
LIB
générateur, Nous.pourrons 'les deux régi mes
valeur pour l'angle dans
conséquent, conserver la même tif suiv ant lequ el nous
de changerle sens posi
correspondants, à condition compterons les courants et les s € comme
f. é. m. posi-
ur, nous
comptons e ; dans le mote cons idér eron
opposés, autrement dit, nous
ITY
_tivement suivant des sens alors
pression g — EI cos Ÿ représente
une force contre-électromotrice. L'ex ee Le Lee
la puissance électrique con sommée par le moteur. où le courant dans l’induit
ré ($ 439) que si, au moment
RS
Nous avon s mont l'inducteur se
passe d’une valeur négative à une valeur positive (£ = Ÿ / «),repr ésente la f-
ante d'un angl e « de celle que
trouve dans une position dist l'alternateu r en puissance
transformée par
gure 494, la puissance mécanique
IVE
- -
ot
électrique est :
. f = El cosy = EI cos2 Z,
‘ . &o
UN
comprises
Le fonctiontiement générate ur correspond à des valeurs de «
« comprises .
. :
. ?
mote
=
ur
«
à
:
des vale urs de
nement
entre — 4 et + 4 le fonction
s° En (2
, , .
.
L
. .
générateur
n .
Au fonctionnement
. | .
— Fe et — D
x . .
. œ
+ z et + n ou entre
h
RA
entre
«, correspond un fonctionnement
pour lequel l'inducteura une avance _
4 2°
+
dp C'est-à _
A, un retard
à -dire éd = >0 —
moteur dans lequel il a une avance
NT
, _. :
puissance électrique trans-
.
,
c'est-à-dire « — %o __p;la
œ :
Posons & — 4 +R,
-
CE
nique est:
+ formée par le moteur en puissance méca
r £. o
@ = El cos2r — = FIsin2 Go ° &o : ‘
:
I/
com prisen
stable quand l'angle B est
tant, le fonctionnement est ngle Batteint «of 4 quand la
puissance
«o / 2; l'a
et le retard «' entre « / 4 et ; le moteur se décroche quand elle devient plus
EI
UI
RY
vitesse est toujo urs celle du synchronisme, _
Y donnée. D'autre part, puisque sa
otrice ne dépend quede l'inten-
la valeur efficace E de sa force contre-électrom
la charge produisent des varia-
sité du courant d’excitation. Les variations de
RA
atif consommé, et de son re-
tions de l'intensité efficace I du. courant altern
:
tard + sur la différence de potentiel.
On a, en première approximation (c£. $ 438) :
LIB
: di.
v=e+L,
Y
représentée par le vecteur Ob, da
: $ 438). La différence de potentiel v y est
SIT
ce, et la quantité L di | dt par |
force contre-électromotrice € par le vecteur
2 avec le vecteur où
le vecteur ©, de longueur Lol, faisant l'angle + /.
ER
moteur :
qui représente le courant i. La puissance du
@ = Vicoso = El cosÿ,
NIV
“1C
! "
4
i
‘: courant. augme nte. Dans les moteu rs bien
" le décro-
ù - construits, on n’a pas à craindre
. chage par surcharge, car l'intensité du cou-
t
NT
FIG. 501.
fonctionner avec un facteur de puissance cos &
un courant en avance Sur la différence
BC
<.
MOTEURS A COÛRANT ALTERNATIF 703
les conditions de fonctionriement ‘êu réseau et de l’usine génératrice. Ils. pré-
sentent également l'avantage d’avoir un excellent rendement, identique à :
Y
celui qu’ils auraient en fonctionnant comme alternateurs.
-*Leurs principaux inconvénients sont qu’on doit leur adjoindre une petite
AR
.dynamo à courant continu pour produire le courant d’excitation, et qu'ils ne
* fournissent un couple moteur que lorsqu'ils tournent à la vitesse du synchro-
nisme., lis ne Peuvent pas démarrer par etix-mêmes : on doit, avant de les ac-
R
crocher.sur le réseau, les lancer à la vitesse du synchronisme ; le rotor. peut,
LIB
par exemple, porter des barres de cuivre formant une cage d'écureuil (8 444),
permettant le démarrage en moteur asynchrone.
Ils conviennent particulièrement pour les moteurs qui doivent fonctionner
sans arrêt, à vitesse constante ; c'est ainsi qu'ils sont employés dans de nom-
ITY
breuses installations de traction, pour actionner, dans les sous-stations, des
génératrices à courant continu, de façon à distribuer, en courant continu à
moyen voltage, l'énergie amenée de l’ usine principale par des lignes à courant
alternatif à haut voltage. -
RS
L 444. Moteurs asynchrones polyphasés. — Ces moteurs sont des mo-
teurs à champ tournant dont le type peut être représenté par le dispositif
IVE
- que nous avous étudié au paragraphe 310. Dans un champ tourmant de vitesse
angulaire w), on place un cadre fermé de résistance et de self-inductance L:
si le cadre tourne dans le même sens que le champ;avec une vitesse angulaire &
UN
-. Nous avons montré que, à courant inducteur constant, onà obtient un fonc-
L
Vitesse angulaire diminue à mesure que le couple augmente, mais elle reste
toujours voisine de la vitesse w, de synchronisme ; dans la pratique, elle ne
* lui est jamais inférieure de plus de 4 pour 100. En introduisant des résistances
NT
“tours par seconde égal à la fréquence divisée par le nombre de paires de pôles.
AS
assez grand pour que le couple soit constant, quelle que soit la position de
l'induit par rapport à l'inducteur. Comme il n’existe pas de différence de po-
tentiel sensible entre leurs divers points, les conducteurs actifs à peuvent
BC
n'être pas isolés du fer de l’armature, et être réunis à leurs deux extrémités
par des couronnes de-cuivre b pour former une cage d’écureil (4g. 502). La
cage d’écureuil n’est d’ailleurs utilisée que pour. les moteurs de. faible puis-
sance : pour les puissances supérieures à 5 ou 6 kilowatts, l'induit comporte
ee
| 704 COURANT ALTERNATIF
e
permettent d'y introduir
enroulement isol é, abo utissant à des bagues, qui arrage. UT
un ent du dém
RY
des résistancessupplémentaires au mom es éléments
somme les mêm
polyphasé présente en oû-
Le moteur asynchrone nou s étu die rons plus loin : les enr
nsformateurs que pri mai res , les
constitutifs que les tra stitue nt les circ uits
lements inducteurs y con cuits secondaires, et ces divers
RA
| s les cir
enroul eme nts ind uit t magné-
tro uve nt bob inés autour d’un circui
enroulements se l'i nduit et
par le noyaü de fer de
tique commun constitué
LIB
eur ne tou rne pas,
carcas se de l'i ndu cteur. Lorsque le mot ond air e
la t le sec
un transformateur don
il se comporte comme bornes du pri mai re
l'application aux
… serait en court-circuit : iel fournie par le réseau y produi-
de la différence de pot ent
Y
ondaire, des
primaire que dans le sec
rait, aussi bien dans le les de détériorer. -
intenses, susceptib
SIT
Ÿ p1G. 502. courants extrémement ction . des rés ist anc es de démat-
ntrodu
. les enroulements. L'i des intensités
e l'a ugm ent ati on du couple, une réduction. |
rage ent raî ne, outr -
du cou rt- circuit secondaire. mp
de courant par sup pre
Lorsque le moteur tourne
ssi on
ER
avec la vitesse angulaire
0. Pou r la
©, la vitesse
vite
du cha
sse du synchronisme,.
secondaire est &9— courant secondaire
tournant par rapport au cesse d'être variable et le
sec ond air e aire
NIV
le flux à tra ver s le ormateur à circuit second
l'ap pare il se com porte comme un transf cou rant de très faible
s'annu le:
unte au réseau qu’un
n’empr
ouvert, et le cireuit primaire portait tout à fait commeun transformateur, le
com
intensité. Si l'ap pare il se menté sous une différence
le traverse lorsqu'il est ali la pratique, aurait une
LU
it proportionnelle à wQ —
daire i.—= — ddr dl, sera avec.le flux, le couple serait aussi proportionnel
e
est toujours en quadratur le flux n'est pas le même à travers les circuits pri-
à &, — ©. Mais en réal ité dispersion
des enroulements, la
NT
on
à cause de la dispositi peut, .
maire et secondaire;
gra nde que dans Je transformateur. On
beauco up plus ver se le cir-
magnétique est que le flux
admettre ® qui tra
imation, sta nte,
comme.première approx eur efficace con
e d'une partie de val
CE
cuit secondaire se. compos la fois parles deux courants primaire et secondaire,
à
cos (a9— 0) /, produite par le seul courant secondaire j : dans cette hypo-
ie Li ‘pr odu ite férence
et d’une part ables, avec ja seule dif
uls du par agraphe 310 restent val ond air e, celle qui
I/
ent qua es
jaite au par agr aph e 310 rest | -
constante. .
BC
RY
445. Moteurs asynchrones monophasés.— Un champ magnétique al-
> …. Le , , .
ternatif#= Hcos ot peut être considéré comme la résultante de deux champs
RA
de grandeur constante, H, et H, (H, — H, = H/ 2), tournant en sens inverse
avec la vitesse angulaire w, (fig. 503). Un cadre fermé, placé dans le champ #
LIB
et tournant avec une vitesse angulaire w peu inférieure à w,, sera. soumis, de la
—.
. >
part du champ H,, à un couple moteur élevé, de la part du champ H,, à un
couple résistant faible, qu’on peut
négliger. On peut donc réaliser des
Y
moteurs à courant alternatif
SIT
simple, construits exactement
comme les moteurs triphasés que
nous venons d'étudier, avec la
seule différence que l'inducteur ER
fixe ne porte qu'un seul enrou-
lement au lieu de trois. -
Leur rendement et leur facteur
NIV
d’induction, parce que le circuit mobile n’y est parcouru que par des courants
CE
induits. On utilise aussi, avec les courants alternatifs simples, des moteurs de
dans lesquels le courant de la source
conduction, traverse à la fois le circuit
fixe et le circuit mobile. Ce sont des moteurs à collecteur, identiques, à des
détails de construction près, aux moteurs-série à courant continu ($ 431)°
I/
rant continu : leur couple de démarrage est énergique, et ils peuvent fonction-
ner à toutes les vitesses angulaires, même au delà du synchronisme. |
Ces moteurs sont surtout employés comme moteurs de traction sur les lignes
de chemin de fer que l’on a équip courant alternatif pour profiter des faci-
en ées
U
trois
impossible d'amener aux voitures motrices du courant triphasé, qui exige
et les aiguillages ;
prises de courant, et dont l'emploi complique les canalisations
d'autre part, les moteurs d’induction ont, au point de vue de la traction, 1 in-
vitesse presque constante. . :
convénient de fonctionnerà une
76 . COURANT ALTERNATIF
É HI. — TRANSFORMATEURS .
Y
AR
446. Transports d’énergie.— Le problème du transport de l'énergie élec-
trique s’est posé dès les débuts de l’industrie électrique, et a pris de plus en plus
d'importance à mesure de son développement. Il est en effet souvent impos-
IBR
des-
sible de placer les centrales électriques productrices d'énergie à proximité
villes ou des régions industrielles consommatrices; cette impossibilité est évi-
dente dans le cas des centrales hydrauliques, nécessairement placées au voisi-
nage immédiat des chutes d’eau dont l'énergie doit être transformée en énergie
YL
électrique; elle existe également dans le cas des centrales thermiques, centrales.
à gaz alimentées par des gaz de‘ hauts fourneaux, ou centrales à vapeur dont
au
: l'emplacement est déterminé par les conditions de transport du charbon,
SIT
e sur le carreau même de la
point qu’il est parfois avantageux de les construir
d’ailleurs, le prix d'installation, les dépenses d'exploitation et
mine. Comme
la, consommation de charbon par kilowatt produit sont d'autant moins
élevées que la puissance de l'usine est plus grande, on tend aujourd’hui à
ER
construire des supercentrales de plusieurs centaines de mille kilowatts des-
servant des régions de plus en plus étendues. ° Le
de la dissi-
NIV
PL _ er
NT
pv Tv
Ces mêmes formules sont valables en courant alternatif, si l'on désigne par
V et I les valeurs efficaces, et si l’on suppose le facteur de puissance. égal à
CE
l'unité. : : . |
Si la puissance à transporter @ et la différence de potentiel V sont données,
on ne peut réduire les pertes qu’en réduisant la résistance r de la ligne. À me-
I/
en même temps. | ee |
On est donc conduit, dans les transports d'énergie à grande distance, à réduire
les pertes en ligne en augmentant la différence de potentiel V. Mais, comme il est
UI
porté. En courant continu, cette transformation ne peut se faire que par des
appareils rotatifs, formés d’un moteur alimenté par le courant à trarsformer
et d’un générateur entraîné par ce moteur. En courant alternatif au contraire,
on peut transformer le courant à bas voltage en courant à haut voltage, et
TRANSFORMATEURS : 707.
re comportant aucun drgane
inversement, par des transformateurs statiques
Aussi la plupart dès transports
mobile, et ayant un excellent rendement.
Y
alterna tif. ‘ ‘
d'énergie se font-ils en courant
e le poids de cuivre
L'emploi des courants triphasés rermet encore de réduir
AR
- la perte totale
nce totale, par
. employé dans la ligne. Désignons par € la puissa
de potent iel efficace qui existe entre deux des
en ligne, par V la différence
($ 306); par I l'intensité effi-
bornes d’un alternateur triphasé monté en étoile
IBR
e..
des 3 fils delign
cace de chacun des courants, et par r' la résistance de chacun
et développe une puissance
Chacun des circuits contient une f. é. m. V / V 3,
le fil corres pondant est p/ 3, etona, en sup-
®] 3; la puissance perdue dans ‘
|
YL
posant le facteur de puissance égal à l'unité :
&® ”
? = r'T;
SIT
2 = VI,
3 v3 .3
ra ris ®. r. |
IS ER - Va
asée à
La perte est la même pour une ligne triphasée et une ligne monoph tripha-
fils F’ de la ligne
IV
même tension, lorsque la résistance ' de chacun des
sée est égale à la résistance totale des deux fils F de la ligne monophasée.
fils F, sa sec-
La résistance de l’un des fils F" est le double de celle de l’un des
UN
sa banlieue par
de volts qui desservent les différents secteurs de-Paris et de
lignes de transpor t souterra ines à 60.000 volts. Chaque ligne se compose
‘des
de trois conducteurs logés dans une même armature métallique; ils sont .des-
CE
peut transporter
tinés aux trois phases du courant triphasé, et chacun d'eux
, on eruploie plutôt trois
300 ampères. Dans les installations plus récentes
rts chacun d'une gaîne de plomb et juxtaposés
câbles unipolaires, recouve dans
dans un même caniveau. Depuis quelques anuées,.on utilise des câbles
I/
raines à . |
dans la région parisienne une canalisation à 220.000 volts.
ées par l'intermédiaire
Les lignes à 60.000 volts sont, bien entendu, aliment
ées aux réseaux de dis-
de transformateurs élévateurs de tension, et raccord
UI
Y
on réalise entre les fils d'une ligne
Pour les transports à grande distance,
peuvent dépasser 200.000 volts :
aérienne des différences de potentiel qui
AR
volts. La différence de potentiel maxl-
on a été en Amérique jusqu’à 280.000 dis-
limitée par les dangers de décharge
mum (VV2) qu’on peut atteindre est d'énergie prov enan t des
IBR
ues, par la perte
ruptive, par la rigidité des diélectriq d'autant plus écartés
ligne doivent être
aigrettes qui partent des fils. Les fils de
est plus grande: si sa valeur efficace est
que la différence de potentiel
moins à un mètre l'un de l’autre.
de 50.000 volts, ils doivent être au
diverses distributions et l'aug-
YL
* L'unification en triphasé à 50 périodes des
ue par l'élévation de la différence
mentation du rendement des transports obten ser couramment j’interconnexion
de potentiel permettent aujourd’hui de réali enser par des apports exté-
des centrales. -Ii est ainsi possible de comp
SIT
ales hydrauliques dues aux varia-
-rieurs les variations de puissance des centr
et de parer aux variations horaires
tions saisonnières du régime des cours d’eau,
nécessaire d'entretenir dans les centrales
de consommation sans qu’il soit ER
ue toujours inactifs, De telles jonc-
thermiques des groupes de réserve presq territoire, et le
ons de notre
tions sont déjà réalisées dans de larges porti par des lignes de ‘90.000 à
réseau général: d’'interco nnexi on des centr ales
NIV
es l’ensemble de la France.
“220.000 volts couvrira bientôt de ses maill
Des problèmes nouveaux se sont d’ail leurs posés lorsqu'on a entrepris l'élec-
en effet pas encore réussi à const ruire
trification des chemins de fer. On n’a
fonctionnant en monophasé à 50 périodes,
- des moteurs de traction satisfaisants
U
e d'éte
‘périodes. Il a paru préférable en Franc
ir qu'un seul réseau de transport
centrales aux usines de traction, et de n'avo
formation de la nature du courant dans
d'énergie; il a fallu alors prévoir la trans
R
P
sont bobinés deux enroulements distincts fermé. Les enrou-
magnétique
Les culasses C et les noyaux N, forme un circuit
ennen t des nombr es de spires différ ents #, et ,: lun d'eux est
1ements conti cuivre, l’autre, d’un grand
de gros fil de
formé d’un petit nombre de spires
. 709
TRANSFORMATEURS
pro-
nombre de spires de fil fin. Nous admettrons que tout le flux d’induction
-à-di re que toute s les
duit par l'un des enroulements traverse l'autre, c'est
Y
fer dans toute sa long ueur : on obtie nt ce
lignes d’induction parcourent le |
AR
réluctance au | -
résultat en donnant une faible
. circuit magnétique, et en constituant les en-
roulements par des bobines superposées. *
IBR
On établit, entre les bernes du circuit I, une
différence de potentiel alternative, quiy fait
passer un courant alternatif; ilse produit, dans
le circuit magnétique, un fluxd’induction alter-"
YL
natif, qui-crée, dans le circuit 2, une force élec-
tromotrice .d’induction alternative de même
période que la différence de potentielappliquée
SIT
au premier circuit. Si l’on réunit les bornes du -
circuit 2, ils’y produit uncourant alternatif. Le
circuit 1, auquel on fournit de l'énergie élec-
s’appelle le circuit primaire ;.le cir-
” De
cuit 2, qui restitue cette
Fe Regis
é ie, 5’ ER
$ appelle le Fe Pt
circuit secondaire.
par V1 la différence
Nous désignerons par 71 la résistance du circuit primaire,
IV
é du cour ant qui le parcourt ; par
de potentiel à ses bornes, par 1 l'intensit
ndan tes pour le circu it secon daire ; par ® le flux
To Va, 12 les grandeurs correspo
UN
AN | dd p, le même sens
2 1. résenu:é.m. Nous choisirons - m1e-
nts pour
NT
2
pondant. Nous com
_
pte ron s
|
.
. d d, = Vol HU
à
UV = Fi + 7 Re
70 COURANT ALTERNATIF
faibles, et,
transformateur sont toujours
Les résistances des circuits d'un les puissances 711 et r.Jÿ perdues par
ge,
lorsqu'il fonctionne à pleine char ements sont de l’ordre de I pour TOO de la°
Y
e dans chac un des enr oul
effet Joul puissance Vel four-"
le circuit primaire, ou de la
R
puissance Vil: absorbée par alors de
rapports 7111/ Vi et 732 / Vo Sont
nie par le circuit secondaire ? les plus faibles lorsque le transformateur ne
RA
re
l'ordrede r/100,et ils sont enco de poten-
à plei ne char ge. Nous admettrons que les chutes érences de.
fonctionne pas ours négligeables devant les diff
tiel ohmiques 71%, €t 7afe SOnt touj t : | 7 - ‘
LIB
alors sim ple men
potentiel v,et ve On a
9 He
Vi = wa Va =
ITY
et on a à chaque instant :
L Ta
S LS
Ya
des valeurs
est égal au rapport constant
S
Le rapport des valeurs efficaces UT
| °
instantanées, et l'on à :
ER
| a VaV Te.
— At
différence de
traversent le transformateur, la
IV
les
différence de potentiel faible entre
e les bornes du circuit à fil fin.
IAS
l élev ée entr
une différence de potentie
a-
Intensités.des courants. — Pour obtenir une relation approxim
448. ONS
primaire et secondaire, nous SUPPOSET du :
tive entre les intensités des courants la rélu ctan ce R
constante, c'est-à-dire que
que la perméabilité du fer resté
U
Ce
est indé pend ante de la valeur du flux © qui. le traverse.
circuit magnétique deux cour ants 33 €t %e, €t le théo -
des
BC
71T
EL TRANSFORMATEURS
ire quand le circuit
t-à-dire
, c'est-à-d
Quand le transformateur fonctio une à videant primaire %9 est :
Y
secondaire est ouvert, on a : 22 = 0, et le cour
AR
do = nn jo= À Ÿ
L
en quadraiure retard sur la diffé-
Le courant à vide est en phase avec le flux, et
IBR
entiè remen t déwat té et ne consomme aucune Ppuis-
rence de potentiel v, : il est
à vide se comporte comme . n
sance. L’enroulement primaire du transformateur
L — mo/io = 47%/R;,
= ui J
YL
à vide est toujour s très faible; pour les transformateurs actuels
cace du courant
3 à 5 pour 100 de l'intensité du courant
de grande puissance, elle ne dépasse pas
primaire en pleine charge. LE
SIT
est indépendant de la charge du
Nous avons vu que le flux d’induction ©
transformateur, et est toujours en quadra ture retard sur les différences de
le second aire est fermé, et débite un courant fe, le .
” potentiel v, et v.. Lorsque
circuit primaire est parcouru par un courant : ER Le
a = À
gr © oi,
M = 0 ii
a 18
NIV
i, ctd'un courant.
Le courant primaire est égal à la somme du courant à vide PE
. . .
- Ha . ire, d'intensité effi-
= — rs î, en opposition de phase avec le courant seconda
LU
de tyanstorma-
cace égale à l'intensité efficace secondaire nuutipliée par le rapport
tion. | | ct
ce que transporte
- Le courant à vide 7, étant entièrement déwatté,la puissan
RA
t ’,. Comme cn a à
le courant5, est égale à celle que transporte le couran
chaque instant : .
Î Ve
NT
== ,
2 V1
=—%;, n=#L a
IAS
« Na -:
les Jac-
de transformation ; les différences de potentiel étant toujours en phase,
nt est plus in-
teurs de puissance sont les mêmes days les deux circuits. Le coura
BC
tense dans le circuit qui comporte le moins de spires ; c’est pourq uoi ce circuit .
doit être constitué par un fil plus gros que le circui t à spires nombr euses. .
nsité effica ce I, et la phase . du coura nt #, sont déterminées par les
L'inte
aux bornes du secondaire. Suppo-
caractéristiques du circuit extérieur relié 46
BRUHAT, 4° éd.
712 - COURANT ALTERNATIF
c-
constitué par une résistance noa indu
sons, par exemple, que ce circuit soit -
tive p;0na: |
LV—
RY
. . : .
cs 1, = = 7°
a
=
P
est assez intense pour qu'on puisse
si p est assez faible, le courant primaire
RA
négliger t;0na:
: 2%
en,
2 L ="? M: | o.== ©.
-mt
LIB
nn 6 ;
ue MP
ITY
secondaire,et est entièrement dissipée par circuit primaire est le même que
nte le
courant fourni par là source qui alime
résistance non inductive égale à
si l’on avait remplacé ce circuit par une l'on
on peut le rendre aussi intense que
en£ /n; en diminuant la résistance,
RS
résistances inté-
dans les limites que définit l'existence des
veut, tout au moins .
rieures 7, et #;. | -
e desel-induction unse‘ond enroule-.
On peut dire qu'en placant sur une bobin
IVE
supp rime entièrement les effets de la scl]-
ment fermé sur une résistance faible, on
ur, qui se comportait à vice
induction. Le circuit primaire du transformate
se comporte maintenant comme une
comme une self-induction considérable, vide west qu’une
le courant à
résistance faible, et on comprend ainsi pourquoi it de même que, si le circuit
UN
. .. In
RA
centaines
charge; dans des transformateurs de plusieurs ’ :
réduite à I pour 100. ‘
elle peut être
ue 7,1, dans le pri-
Par suite de l'existence de la chute de potentiel ohmiq E, est inférieure à
UI
RY
ment la forme du courant primaire ; elle peut ainsi produire des harmo- .
niques, notamment l’harmonique 3. Dans le fonctionnement à vide, à une
f. é. m. e, sinusoïdale correspond toujours un flux + sinusoïdal ; mais comme
RA
la réluctance R est fonction de l'induction B, la force magnétomotrice. A4Ttito
et l'intensité du courant primaire ?, ne sont plus sinusoïdales. . |
Les pertes ar courant de Foucault peuvent être réduites à une valeur très
LIB
faible, en constituant le noyau par des tôles d’une épaisseur de l’ordre de
omm,5, parallèles aux lignes d’induction et isolées les unes des autres par
du papier ou par du vernis. Pour réduire les pertes par lrystérésis, on n'emploie
que des valeurs relativement faibles de l'induction magnétique B; on limite,
ITY
le plus souvent, l'induction maxima B,, à des valeurs de l'ordre de 8.000: bèy
C. G.S. On emploié aujourd’hui presque exclusivement des tôles contenant
4 ofo de silicium, dont le coeflicient de Steinmetz ($ 197) est inférieur à 0,007
et dont la résistivité est trois fois plus grande que celle des tôles ordinaires, :
S
de sorte que les pertes par hvstérésis et surtout-par courants de Foucault sont
ER
fortement réduites. Les pertes dans le fer peuvent ainsi, dans certains cas,
être réduites à moins de x pour 100 de la puissance en charge (1).
- Le rendement dépasse, en général, 96 pour 100 pour des transformateurs de
plus de 10 kilovolts-ampères; il peut atteindre 99 et même 99,5 pour 100
NIV
négligeables, mais les pertes dans le fer sont les mêmes qu en charge, puisque
le flux est indépendant dela . Charge. L'existence des pertes à vide a pour consé-
quence que le courant primaire à vide n’est pas entièrement déwatté; la valeur
RA
formateur ayant un rendement à pleine cherge de 97 pour 100, avec des pertes
. dans le fer de x pour 100, et fonctionnant 5 Heures par jour, a un rendeñent
journalier de” 93 pour 100 seulement,
I/
placé dans une enveloppe protectrice en tôle, qui doit être hermétiquement
fermée si le local est humide. On peut avoir recours à un courant d'air artificiel.
BC
RY
au besoin être assuré par une circ
et dont le refr oidi ssem ent peut ateurs à
radiateu rs extérieurs. Les transform
ou par son passage dans des huile : l'huile, à
sont pres que toujours des transformateurs à
haute tens ion isolement, à
RA
un meil leur
échée, assure en effet
condition d'être très bien dess
ique.
cause de sa grande rigidité diélectr
des courants
hasés. — La transformation
450. Transformateurs trip
LIB
urs monophasés
moyen de.trois transformate
triphasés peut être réalisée au Il est poss ible de réunir, en
placés sur les trois phases.
de chacun des trois cir-
un noyau commun, une partie
ils sont traversés par des
cuits magnétiques; comme
ITY
la partie
qui traverse
flux triphasés, le flux résultant supprimée. :
e est nul, et elle peut être
commun
mature d'un transfor-
La figure 506 représente l’ar
des noyaux NiN2N3 porte les
RS
il : mateur triphasé; chacun
aire et secondaire, correspon-
Ml. deux enroulements, prim
réduire la dispersion ma-
‘dant à une des phases. Pour
sont superposés, l'en-
gnétique, les deux enroulements sujet à des accidents,
IVE
plus
roulement à fil fin, qui est le certain
étan t à l'ex téri eur, ou bien ils sont divisés en un
FIG. 506. succèden t alte rnat ivem ent
nombre de bobines qui se
UN
r les lignes
des culasses pris mati ques . On a construit, pour alimente
sant par lles appo rtent, des
RA
. . CES
Eos — 43 sin of, eo = — BV sin of,
Deuxième phase :
UI
exions
groupés en étoile suivant les conn trois
Les circuits secondaires étant O et les
é. m. entre le point neutre
Î.
qu’indique la figure 506 a, les ‘
BC
RY
sentées par des vecteurs et additi onnées par la règle
triphas é fournis se des couran ts équilibrés, en .
Supposons que le second aire
oc. Le diagramme de :
phase par exemp'e avec les f. 6. m. résultantes eoa, eo €t
RA
A
A
LIB
€ |
ITY
€ .
BB
ASE 1 —
S
ER
FiG. 506 a. | | FIG. 506 b.
NIV
Pos =
fournissent des.
-_ La puissance totale est 3E1/2 et les deux phases du diphasé
Len + Pre — Pos‘+ Pos — 3E1/4. Les courants
NT
LIB
TÉLÉGRAPHIEET TÉLÉPHONIE SANS-FIL
Y
SIT
ER
utilise, pour la transmission
451. Généralités. — La télégraphie sans fil prévue
romagnétiques, dont l'existence a été
de ses signaux, les ondes élect
expérimentalement par Hertz’
théoriquement par Maxwell, et démontrée
NIV
ance rayon
sions, tandis que l’augmentation de la puiss :
leur portée ... ‘ -
mettait d'accroître dans les circuits
perme t d'obt enir
L'emploi des oscillations entretenues efficace
CE
ative de l'in-
ication corrél
de l'intensité d'émission se traduit par une modif rompus suivant le rythme
tensité de réception. Des coura nts d'émi ssion inter
AS
par enregistrement
recevoir
transformation en courants continus ($ 318), pour
ou d'us galva nomèt re à cadre mobile. Des cou-
à l’aide d’un appareil Morse signaux Baudot donnent
des
rants d'émission interrompus suivant.le rythme
BC
Y
téléphone, le téléphone reproduit le son
là le principe de la téléphonie sans fil. .
AR
IBR
I — ÉMISSION
u
452. Antenne d'émission. — Nous avons vu qu'un oscillateur parcour
YL
rayonne r le plus d'énergi e pos-
par un courant de haute fréquence doit, pour
avons vu également qu'un oscil-
‘sible, être un oscillateur ouvert ($ 328); nous
lateur constitué par un conducteur
SIT
linéaire, réuni à une de ses extrémités
au sol et isolé à l’autre, possède une
longueur d’onde propre, égale à
quatre fois la longueur du conducteur ER
{$ 333). "
Les premières antennes étaient cons-
.tituées simplement par un conducteur
NIV
| ou C
. cal: il pend librement, et est réuni à sa A | E
partie supérieure à la masse de l'avion. TLTTITTITT Te DTTTTIT d TTT PTIT
qui joue le rôle du sol. La longueur : FIG, 507. Fic. 508. FIG. 509.
RA
sateur, en série avec celui que constitue l'antenne, a pour effet de diminuer
I 1e: : . : ,
ia capacité du circuit oscillant ( & = Y &) et, par suite, de diminuer sa pé-
CE
vs
1
B
de l'antenne, en aug-
mentant. sa self-in-
I/
F1G. 510.
toujours ‘aujourd’hui
sommet
des antennes à grande capacité propre, qu’on réalise en disposant au
un fil horizonta l AB (fig. 510). Le mode de vibration de ce fil est
BC
du fil vertical
nœud de poten-
à peu près le même que s’il était vertical; il existe toujours un
au sol, un nœud de courant à l'extré mité isolée B, et la
tiel au point À relié
égale à quatre fois la
longueur d'onde propre de l'antenne est sensiblement
tal forme avec le sol un condens ateur quicrée
longueur du fil AB. Le fil horizon
\
SANS FIL >
718 TÉLÉGRAPHIE ET TÉLÉPHONIE
ma-
parcourent créent un champ
Y
ants qui le
un champ électrique É; ies cour e
forment l'onde électromagnétiqu
AR
alternatifs
gnétique ra et ces deux champs même dans toutes les directio ns :
n'est pas la
rayonnée. L'énergie rayonnée AB, du côté de l'entrée de poste
A.
ction du fil
“elle est maxima dans la dire ment l’an-
rayonnée, -on constitue générale
IBR
Pour augmenter la puissance C'es t ainsi que le poste
es ou convergents.
tenne par plusieurs fils, parallèl orte une ante nne à 16 fils parallèles,
, comp
de Croix-d'Hins, près de Bordeaux un rectangle
orté s par huit tour s de 250 mètres de hauteur, qui forment
supp Sa capa cité est de
YL
400 mètres de larg eur;
de 1.200 mètres de ongueur Sur L | |
ofarad.
l'ordre de 50 millièmes de micr pote ntie l auqu el on peut
tée que par le
La: puissance du poste n'est limi ique des
ne, c'es t-à-dire par la rigidité diélectr
SIT
porter l'extrém ité de jl’a nten 100. 000 à
ve à des tensions de l'ord re de
isolants qui la süpportent : on arri - ‘ -
200.000 volts. 7 onne lle aux
ergie rayonnée est proporti
Pour une période. déterminée, l'én es >
ER carrés des
É et H, et par conséquent aux
carrés des grandeurs des champs de l'antenne et à, du courant à
sommet
valeurs efficaces V, du potentiel au être représentée par une expression de
peut
sa base. La puissance rayonnée
NIV
par effet
à celle qui représente la puissance dissipée
la forme pig, analogue p s'appelle la résistance de rayon-
le coefficient
., Joule dans un conducteur :
nement de l'antenne. de façon que la puissance perdue
L’antenne doit naturellement être montée petite par rapport à la puissance
LU
soit
par effet Joule dans le circuit oscillant par
les diverses résistances soient petites
rayonnée, c'est-à-dire de façon que La résistance la plus grande est
rapport à la résistance de rayonnement. d'ail-
de l'antenne avec le sol; il faut
RA
de la prise
souvent obligé, pour réduire la résistance dimensions, enterrées dans le sol,
grandes
tenne à des plaques métalliques de à
horizontale une nappe de fils, placés
ou de tendre au-dessous de l'antenne plusieurs points. Ce dernier
CE
à la terre en
quelques mètres du sol, et réunis la
a été employé pour l'antenne transcontinentale de Sainte-Assise;
arufice est de 0,19 ohm, et on a pu
de rayonnement de cette antenne
fils d'antenne, ligne de terre et terre,
résistance
réduire la somme des autres résistances,
rapport de l'énergie rayonnée à l'énergie
I/
d’ohms;
elle n'est que de quelques dixièmes
d'onde de l'ordre de 15.000 mètres, des antennes construites pour
ohm pour
elle peut atteindre et dépasser un de mètres, elle peut dépasser
centaines
- des longueurs d'onde de quelques
BC
Y
| l'énergie rayonnée, grâce à la possibilit
à ondes projetées. Leur principe est
donnée par la construction d'antennes
AR
parag raphe 337.: une série d'antennes verti-
celui que nous avons indiqué au présentant entre,
par des courants
cales parallèles équidistantes, parcourues
rayonne l'énergie électromagnétique
eux des différences de phase égales,
IBR
n optique, de sorte que toute l'énergie
comme les fentes d’un réseau de diffractio
tions privilégiées. En particulier, si
est concentrée autour de certaines direc e et'si tous les
la longueur d'ond
. l'équidistance des antennes est inférieure à
a d'éne rgie rayo nnée que dans la direction not-
YL
courants sont en phase, il ny
e pratiquement un tel système
male au plan du rideau d'antennes. On réalis
de scie que. représente la figure 510 bis.”
d'antennes par l’antenne en dents ence telle que
rs
#4" et nn, a une fréqu
L'énergie, amenée par les conducteu
SIT
à une demi-longueur d'onde;
chaque élément rectiligne ait une longueur égale sont des nœuds du cou-
a", b, b', etc.,
dans ces conditions, tous les sommets 4,
figure, les composantes verticales
rant, et, comme l'indiquent les flèches de la
, le même sens dans tous les éléments ”
des courants ont, à un instant quelc onque ER
NIV
LU
RA
pour la propa-
de l'antenne. Ce sont ces composantes seules qui interviennent
dansle plan horizont al, et l'anten ne fournit une émissio n localisée dans
gation
à la fois vers
le plan vertical normal au plan de l'antenne: L'énergie est émise
CE
ment dite. . :
dans le même
Pour augmenter l’énergie rayonnée, on peut superposet
IAS
Y
amorties, de période T = 27 VLC, sont produits, dans un circuit de self-
C, chargé à une
induction L, par la décharge d’un condensateur, de capacité
AR
différence de potentiel V. |
dans le circuit de
Les oscillations pourraient être produites directement
interca lant l’étince lle entre l'anten ne et la terre. Dans ce cas,
l'antenne, en
IBR
qui est toujour s faible; comme on
la capacité C est la capacité de l'antenne, trop
des étincel les très longues , à cause de la valeur
ne peut pas employer el V
nce de potenti
élevée de leur résistance et de leur amortissement, la différe
YL
mise en jeu à chaque
ne peut pas être extrêmement élevée, et l'énergie 3 CV2
e oscillante dans un
décharge est faible. Aussi produit-on toujours la décharg
par inducti on sur le circuit d'anten ne, par l'un ou
circuit primaire, qui agit
SIT
$ 314).
l'autre des montages Tesla ou Oudin (fig. 380 et 381,
le circuit primaire
On peut alors augmenter la puissance en employant dans
conden sateur s de grande capacit é. On remarq uera ‘qu’on
- une batterie de
ions, c'est-à- dire la longueur
augmente en même temps la période des oscillat
d'onde : les émissions à grande puissan ce ne peuven t ER
être
grande
obtenue
— on
s qu'avec
a atteint
de grandes longueurs d'onde. Quand la-puissance est up :
ts — l'éclate ur chauffe beauco
des puissances d’une centaine de kilowat
NIV
| s
Courant de basse fréquence : Courant de haute tiéquente
Courant continu: £‘ Circuit de Circuit Antenne
_ Circuit d'excitation! Circuit de charge du condensateur ;; décharge d'antenne
RA
:
1
4;
;
$
i'
NT
CE
I/
AS
de
Il y a intérêt, pour augmenter la puissance, à augmenter le nombre
UI
Y
C par l'intermédiaire du transformateur T; la dé-
charge le condensateur
par
‘charge s'effectue par l'étincelle E, dans le circuit CL,, et l'énergie passe,
AR
le transformateur de Tesla L.L,, dans le circuit d'antenne. La self Li du cit-
cuit primaire et la self d'antenne L, sont des ‘selfs variables: leur réglage per-
met de régler la longueur d'onde, et de mettre les deux circuits en résonance.
IBR
Leur couplage est d’ailleurs toujours assez lâche, de façon que les oscillations
d’accouplement aient des périodes voisines’ des périodes propres des deux cir-
cuits ($ 315). De même, le circuit de l'alternateur contient une self S, dont,
le réglage permet de mettre en résonance, sur la fréquence de l'alternateur,
YL
l’ensemble des deux circuits basse fréquence, entre lesquels le transformateur
à noyau de fer T établit un couplage très serré. | 2.
” Pour la manipulation, il y a avantage à ce que le manipulateur M coupe
SIT
des courants aussi faibles que possible. On le dispose en dérivation sur le
rhéostat R qui règle le courant d’excitation fourni à l’inducteur 1 de l’alter-
nateur par l’excitatrice D. Dans la position de repos, l'alternateur est peu
excité, et la différence de potentiel qu’il fournit est insuffisante pour faire
ER
- éclater l’étincelle E; quand on abaisse le manipulateur, l'excitation augmente,
et l'étincelle jaillit. _- x | :
Les ondes amorties ne sont plus employées, avec’ l'émission à étincelle musi-
NIV
cale, que pour les postes à faible puissance (moins de 300 watts) installés à
bord des navires,et en particulier pour les postes de secours, obligatoires sur
certains navires à côté des postes du service commercial. Comme les récepteurs
ne séparent bien les ondes des différentes longueurs d’onde qu'à la condition
LU
l'antenne est l’arc que nous avons décrit au paragraphe 313. -L'oscillation
fondamentale d’un arc est malheureusement toujours accompagnée d’harmo- :
niques et d’oscillations parasites ; aussi les arts ont-ils aujourd’hui totalement
CE
arcs. : , ‘ 7
postes à lampes : nous
Les postes que l’on construit maintenant sont tous des
FIL
722 … TÉLÉGRAPHIE ET TÉLÉPHONIE SANS
313 et 361, commen ploi .des
. l'emt
‘avons déjà indiqué, aux paragraphes ues d'un
d'entretenir les oscillations électriq
Jampes à trois électrodes permet oyés dans les
Y
mont ages empl
e 512 donne le schéma d'un des
circuit. La figur es.
| postes d'émission à petites lamp
AR
llan t de l'antenn e
fintenne Le circuit osci
contient une bobine À qui fait
circuit de plaque de la
partie du
IBR
le
lampe; il agit d'autre part Sur
élec-
circuit de grille pat influence
trostatique, par l'in term édia ire d'un
’
<
o
w
o
YL
met ainsi de l'énergie au circuit
cir-
de grille; la lampe restitue au
AN
SIT
circuit oscillant de l'antenne, .une
me
énergie plus grande, et le régi
cès
permanent est atteint quand l'ex
de l'énergie restituée par la lampe
ER ce
au circuit de plaque sur celle que
circuit lui fournit est égale à l’én er-
gie perdue par l'effet Joule et par
NIV
le rayonnement de l'antenne. La
longueur d’onde. d'émission peut
es
être réglée, dans de très. larg
limites, en modifiant la self d’an- .
LU
| FFE
| _ tenneL.. | :
FIG. 512. : Pour émettre des signaux, il suffit
M,
: . d'interrompre, parlemanipulateur
RA
Vo .
d'antenn e. , la sourc e — redres-
est fourn ie par
L'énergie rayonnée par un poste à lampes
mo — placée dans le circuit de
seur alimenté par le secteur alternatif ou dyna
fournie est employée à échaufter
_plaque. Mais la plus grande partie de l'énergie ement ne dépasse guère 30 à
I/
rend
la plaque lors du choc des électrons : le
it employer une tension plaque
40 ofo; Avec les premières lampes, on pouva ensité moyenne égale à 30 mil-
AS
d'int
de 320 volts et avoir un courant de plaque
s; la puiss ance consommée était de l’ordre de 10 watts, et la puissance
liampère . L
mise dans l'antenne de l’ordre de 3 ou 4 watts.
UI
mais
ant plusieurs lampes en parallèle;
On augmente la puissance en mett plus consi dérab les en empl oyan t
beau coup
on l’augmente dans des proportions de plaqu e plus élevée,
supporter une tension
des lampes plus grosses, pouvant
BC
RY
kil
20.000 volts, de mettre 100 à 120 kilowatts,
nce d'alimentation de 200 à 250
. consomme d'ailleurs une puissa e de l'énergie
ant 5 à ro kilowatts, et le rest
le chauffage du filament employ Sur la pla que : il est
chocs des électrons
étant transformé en chaleur lors des
RA
cul ati on d’e au. "Le s lam pes de
par une cir
. nécessaire de refroidir la plaque org ane s sont
ent des lampes dont tous les
puissance sont encore généralem elle on a fait le vide
en verre, dans laqu
contenus dans une ampoule scellée
LIB
-
es ; mais on empl oie aussi des lampes démontables à enve
une fois pour tout le vide
e entreti {ent constamment
loppe métallique,.dans lesquelles une pomp
au cours du fonctionnement. - et très
d'obtenir des oscillations très pures
ITY
Les postes à lampe s permette nt
qui sont néces-
stables. Pour obtenir les fréquences parfaitement constantes
de réception et aux émissions de télé-
saires à l'emploi des méthodes modernes un maître-oscillateur à
phonie, on produ it généralement les oscillations par ation
RS
c'est après plusieurs étages d'amplific
quartz piézoélectrique ($ 327), et de grille des lamp es de puis-
au circuit
que ces oscillations sont transmises , les coura nts télé phoniques
En Télép honie
sance dont nous venons de parler. ne placé dans un
IVE
sont produits par un micropho
à transmettre, courants qui réseaux géné raux de télép honie, sont aussi
auditorium ou chez un abonné des sance
avant d'agir sur la lampe de puis
amplifiés par une série de lampes qu'elle four nit à l'an tenn e, tandis
pour moduler le courant de haute fréquence sur le circuit de grille de l’un des
UN
ctue
qu'en Télégraphie la manipulation s'effe
étages de cet amplificateur de modulation.
La question de la propagation des
455. Propagation des ondes. —
L
x
pegeton se fait en général mieu .
Te. N a”
expé rime ntal es ont sur tou t porté sur la propag
. Jusqu'en 1919, les études r de tell es
supérieure à 500 Im êtres. Pou
tion des ondes de longueur d'onde êtr e rep ré-
I/
t
reçue à la puissance rayon née peu
ondes, le rapport de la puissance x ne
teur € Vi, de sorte qu'aux,
AS
jou rs ave
On avait ét é ainsi amené
croît tou
de l'antenne émettrice.
arce
grandes que Îa d istlques
des lon gue urs d'o nde d'autant plus loy ient de que
municatio ns
plus gra nde ; les lon gue urs d'onde emp ées alla d'un avion avec
ir est
BC
RY
lantenne de réception. = ee 7
Depuis 1920, ‘les etudes ont été: étendues aux ondes courtes, de longueurs
d'onde comprises entre 10 et 150 mètres, et ont montré que des modifications
RA
profondes des phénomènes de propagation apparaissent lorsqu'on abaisse la
longueur d'onde au-dessous. de 200 mètres. Les puissances reçues peuvent
être incomparablement (102 ou 16%) fois plus grandes que ne l'indique la for-
LIB
mule empirique que nous signalions tout à l'heure: on a pu traverser l'Atlan- .
tique avec une puissance d'émission de 2 watts. Mais en même temps, les phé-
nomènes deviennent beaucoup plus complexes; il existe des zones de silence, .
c'est-à-dire qu’une onde qu’il est impossible de détecter à quelques centaines de
Y
kilomètres de la station d'émission est à nouveau reçue à quelques milliers de
kilomètres; l'intensité de la réception varie dans de très grandes proportions
SIT
avec l'heure de la journée, uné communication très facile la nuit devenant
impossible le jour; les signaux s’affaiblissent ou même disparaissent subitement .
pendant quelques secondes pour reprendre ensuite leur intensité primitive.
ER
Ces irrégularités de transmission ont longtemps empêché l’utilisation des
ondes courtes aux services commerciaux, et ce n'est qu’assez récemment que
l'on a réussi à profiter effectivement de l’économie considérable de puissance
NIV
qu'entraine leur emploi pour les liaisons transatlantiques ($ 459). |
L'explication théorique des divers phénomènes qui se présentent dans la
propagation des ondes autour de la Terre est encore fort incomplète. Il est
certain depuis longtempsque les phénomènes de diffraction ne suffisent pas à
LU
expliquer cette propagation: les études sur les ondes longues conduisirent à .
admettre qu’elles se propagent dans l'atmosphère terrestre entre deux sphères
conductrices, constituées l’une par le sol, l'autre par les régions supérieures
RA
de l'atmosphère. L'existence
de cette couche atmosphérique conductrice, dont
la base serait à une altitude de 80 à 100 kilomètres, est due sans doute à l’ioni-.
sation intense produite dans l’air à basse pression par les rayons cathodiques :
et les rayons ultra-violets provenant du soleil; elle est confirmée par l’étude-
NT
vées ne pouvant pas prendre une amplitude suffisante pour emprunter beau-
coup d'énergie à ces ondes. D’autre part, l'explication des zones de silence est
extrêmement simple (Âg. 513) : une telle zone commence au pointÀ où cessent
d’être perceptibles les rayons directs OA, amortis par les pertes par courants
\
RÉCEPTION . ot 725
au point C,
les obstacles rencontrés; elle cesse
induits dans le sol et dans tous B la couche
qui ont rencon trés en
où parviennent les premiers rayons OBC
‘
RY
ionisée sous un angle d’inci-
‘ E .
dence suffisant pour assurerla D
réflexion totale. Maisilne faut couche conductrice.
"
RA
pas se dissimuler que de nom-
breux détails restent à ex-
pliquer; la propagation des’ A O
LIB
ondes dépend essentiellement
G TITI PTT TIT TT TE
ZSIIITITITITTIT TT TITI TT
,
de atmosphère et de son état -Sol. F1G. 513.
d’ionisation ; ils'agit 1à de phé-
nomènes analogues à ceux que l'on né soit pas encore
météorologie,-et il n’est pas étonnant
Y
qu'étudie la
qui peuventYagir:
arrivé à distinguer les multiples influences
SIT
T1, — RÉCEPTION
ER
réceptions se faisaient toujours autre
-.
456: Cirouit de réception. — Les ssion. Lorsque l’onde électro-
d'émi
fois sur une antenne, analogue à l’antenne Fi
NIV
.
nne form
.
alteïnatifs :
É, 1 .
=
Vr+ (Lo — a)
NT
RY
recevoir est perpendiculaire au plan du cadre, et si le cadre comporte # spires
de’surface S, le flux magnétique qui traverse le circuit de réception est SH,
et la force électromotrice induite est 1S 4H / di; sa valeur efficace est 7SuH,.
RA
. De même qu’un oscillateur fermé rayonne moins d'énergie qu’un oscilla-
teur ouvert, de même un cadre fermé reçoit moins d'énergie qu’une antenne
de dimensions comparables; maïs l'emploi des amplificateurs ($ 361) permet
LIB
aujourd’hui de recevoir. avec une énergie très faible, et la plupart des récep-
‘ tions se font sur cadre. L'un des avan-
A tages du cadre est que la f. 6. m. qui y
| est créée dépend de la direction d'où pro-
Y
vient l'onde : elle est maxima quand le
champ magnétique est normal au plan
SIT
du cadre, c'est-à-dire quand le cadre est
orienté dans la direction du poste émet-
teur; elle est nulle quand le cadre est
ER
orienté dans la direction perpendiculaire.
Il est par conséquent possible d'installer
un poste récepteur à proximité d’un
NIV
poste transmetteur, et de recevoir pen-
| dant la transmission même, à condition
= d'orienter le cadre de façon qu'il ne re-
| . çoive pas l'émission du poste transmetteur
LU
sans qu'elle soit brouillée par les autres transmissions, faites simultanément
par d’autres postes sur des longueurs d'ondes différentes. L'onde de longueur
AS
d'ondex, sur laquelle est accordé le circuit de réception, doit y produire un.
courant appréciable; l'onde de longueur d'onde à + Ax ne doit y produire
‘ qu'un courant faible. On obtient ce résultat en réalisant une résonance aiguë :
UI
. il faut pour cela réduire autant que possible la résistance du circuit de récep-
tion, donc recevoir sur cadre. ‘
La syutonte, c’est-à-dire l’acuité de la résonance, est accrue en observant
BC
le courant dans un circuit oscillant secondaire S (fig. 517), sur lequel le circuit
d'antenne agit par un couplage assez lâche pour que chacun des circuits ré-
sone, sur la force électromotrice à laquelle il est soumis, comme s'il était seul.
Supposons les deux circuits accordés sur la longueur d'onde à, et ayant des
RÉCEPTION : : : 72
dans l’un d'eux conserve une
résonances égalemient aiguës; lorsque la f. é. m. e passe der à À + Aù, l'in- ‘
et que sa longu eur d'ond
| valeur efficace constante, f. é. m. dans
RY
x à o,1. Lorsque la
__tensité correspondante du courant tombe de + A2, l'in-
“J'antenne reste constante, et que sa longu eur d'ond e passe de x à
enne tombe de : à 0,1; il en est de même de la f.é. m.
tensité du courant d'ant
RA
secondaire est réduite, non pas
dans le secondaire, et l'intensité du courant
Le
dans le rapport de 1 à 0,1, mais dansle
rapport de 1 à 0,01. En réalité, l’amélio- Antenne |
LIB
ration de la syntonie par l’adjonction
d’un circuit secondaire est encore plus
grande, car ce circuit, dont les dimensions
sont petites et le rayonnement nul, peut
Y
avoir une résistance plus faible que le
circuit d’antenne, et fournir par lui-même
SIT
une résonance déjà aiguë. | |
On arrive facilement à réaliser une
syntonie permettant de séparer complè- ER
- tement deux émissions dont les longueurs
d'onde diffèrent de 1 à 2 0/0. On peut
ainsi faire des centaines detransmissions .
NIV
par le choïx
tation du cadre, et dans la réception à l’hétérodyne (g 319),
- du son-de réception. Le : .
de remar quer que le temps nécess aire à l'établissement du régime
Il importe
NT
const
ondes entretenues,. à période rigoureusement des ondes entretenues
s qui ont condu it à généra liser la substi tution
des raison e d'émission représente
parfai te de la périod
aux ondes amorties. La stabilité er dans les postes d’émis-
condi tions les plus diffic iles à réalis
d’ailleurs une des
I/
* noës
es. On y arrive, par des procédés que
sion puissants, surtout en ondes court émet teur de faible puissance
rons pas ici,en asservissant le poste à un
AS
ne décri
façon que Sa stabilité soit suffisante.
qu'on peut plus facilement construire de
problème de la réception est
458. Détection et amplification. — Le
UI
_ tensité faible.
lorsque la puissance disponible
ils-permettent d'obtenir une réceptionre forte
du centième de microwatt.
sur l'antenne de réception est de l'ord
Si l’on reçoit des ondes amorties, il suffit ($ 319) de placer en dérivation
ne 47
BRUHAT, 4% éd. FU
=
entre les bornes du condensateur C, (fig. 518) un circuit constitué par un’
RY
détecteur à galène D et un téléphone T : pendant l'émission des signaux, on
entend dans le téléphone un son dont la fréquence est celle des trains d'ondes
de l'émission. Avec üne émission musicale, on obtient une note pure, facile
RA
à distinguer. Les téléphones employés sont des téléphones de grande sensi-
—_—_- : - bilité et de grande résistance :
"Antenne - . ‘ (2.000 à 3.000 ohms) ; on shunte
le téléphone par un petit con-
LIB
| |
‘densateur C’ qui permet aux
oscillations de haute fréquence
de parvenir au détecteur. Le
Y
même montage permet dé re-
cevoir les communications par
SIT
téléphonie sans fil : aux ondes :
. . entretenues reçues par l'an-
_- tenne correspondent des cou-
Terre
‘
|
Fie, 518,
| ER
« rants redressés dont l'intensité
reproduit les modulations de
| l'intensité des ondes; le télé-
IV
phone T, traversé par ces courants, reproduit les sons émis devant le micro-
phone qui module l'émission. * | n :
Si, au contraire, on reçoit par le même montage les signaux Morse ae la,
UN
par exemple une onde radiotéléphonique de 100 mètres de longueur d'onde, pro-
‘duisant dans l’antenne un courant de fréquence v = 3.000.000, onlui superpose -
une oscillation locale de fréquence v — 2.900.000; les battements obtenus,
UI
sont accordés sur la moyenne fréquence : comme une variation de. la fré-
quence v produit une variation relative beaucoup plus grande de la fréquence #
(une variation de x o/o, soit Av = 30.000, de la fréquence v = 3.000.000 pro”
‘duit par exemiple une variation de 30 ofo de la fréquence # — 100.000), le
_RÉCEPTION 7 729
ble de la sélectivité ‘
ngemen de
t fréq uenc e permet un accroissement nota
cha
s.
et une élimination parfaite des brouillage
Y
urs basés sur les principes .que nous
mode rnes sont toujo
‘: Les récepteurs conn us en 1918;
AR
tous étaient parfaite ment
venons d'indiquer, principes qui natu rell emen t permis- d'au gmenter
lampes a
l'emploi des amplificateurs à des lamp es ont
é, et les perfectionnements
considérablement leur sensibilit tion, en empl oyan t pour
musicale de la récep
IBR
permis d'améliorer la qualité laça nt dans
construction spéciale, et en remp électrodes
chaque fonction une lampe de es à quatr e
électrodes par des lamp
certains cas les lampes à trois ici tous les types
ement impossible de décrire
(lampes bigrilles). T1 est naturell Ë
YL
eron s à quel ques exemples.
nous born
de montages employés : nous de radio diffusion (x > 200%) , on peut par
- Pour recevoir des ondes longues le courant de haute fréquence du circuit
une à deux fois
exemple amplifier es bigrilles, puis le redresser par
une lampe
SIT
secondaire de réception par des lamp e détectrice peuv ent d’ailurs être
de la lamp
détectrice. Les-deux circuits à restituer aux
un oscil lateu r à lampes($ 454), de façon
couplés comme dans
on amor tiss emen t ($ 361) ;
oscillation l'énergie perdue par
t
circuits à chaque ssement ainsi
ER
diminution artificielle de J’amorti la sélectivité
c'est le montage à réaction ; la é et
grandes proportions la sensibilit
réalisée augmente dans de très fréquence musicale fournis par la lampe détec-
du récepteur. Les cour ants de
fréquence, jus-
une ou plusieurs Jampes basse
NIV
Les réce
fréquence de l'onde courte, qui
d’abord un amplificateur sur la changement de
ion; on effectue ensuite le
juequ’à cinq étages d'amplificat e séparée, soit par une lampe bigrille agis-
dyn
fréquence, soit par une hétéro llatrice hétérodyne et comme amplificatrice.
RA
réc
tion. Dans les deux cas, le détecteur, quelles
mai ntient constant le courant issu du
fading (cf. $ 459) qui
reçu e : c'est un amplificateur :
AS
plitude de l'on de
que soient les variations de l'am le courant qui sort du détecteur, et agissant
à courant cont inu, alim enté par uence, - di
es de l'amplificateur haute fréq
sur les tensions de grille des lamp l'amplification qu'il four nit.
UI
sens convenable
‘ façon à modifier dans le :
+
Téléphonie sans
459. Emploi commercial de la Télégraphie et de la u point
ance de Ja Téléphonie sans fila
BC
til. — Nous n’insisterons pas sur l'import simplement que le nombre des sta-
dirons
de vue de la radiodiffusion : nous réparties à la surface du globe au début
tions émettrices de radi odif fusi on
600 aux Etats-Unis, et grla'à même époque
. de 1932 était d'environ 1.100 dont
730 TÉLÉGRAPHIE ET TÉLÉPHONIE SANS FIL
"on estimait le nombre de postes récepteurs à 30 millions dont-x4 millions en
Europe et 13 millions aux Etats-Unis. Nous ne dirons rien non plus des émis-
RY
sions de Télévision qui sont tentées actuellément de divers côtés, maïs qui n en
sont encore qu'au début de la période d’expérimentation. ,
La Télégraphie et la Téléphonie sans fil sont les seuls moyens de communt-
RA
cation dont puissent disposer les navires et lés avions. En dehors de leur em-
ploi aux communications commerciales, elles rendent d'importants services
au point de vue dela sauvegarde de la vie humaine et de la sécurité de la navi-
LIB
gation. Des milliers de personnes ont été sauvées grâce aux appels.de détresse
envoyés par Télégraphie sans fil; la #ransinission des bulletins météorologiques
et les déferminations radiogoniométriques de position ($ 456) permettent d'éviter
de nombreux accidents. Enfin les signaux horaires, émis plusieurs fois par
Y
‘jour par plus de cinquante stations réparties sur toute Ja surface de la Terre,
SIT
et donnant, par un signal bref précédé de signaux préparatoires, l'heure exacte
de Greenwichà o,1 seconde — et quelquefois 0,07 seconde — près, ont sup-
primé pour les navigateurs toutes les difficultés de réglage des chronomètres .
et de détermination de la longitude. ER
- Aux réseaux côtiers et aériens, qui travaillent généralement avec des done
- gueurs d'onde de quelques centaines de mètres, se superposent des réseaux de
communications à-grandes distances, travaillant avec de très grandes ou de
IV
‘très petites longueurs d'onde. La télégraphie sans fil tend actuellement à sup-
- planter, pour les communications lointaines, et particulièrement pour. les com-
UN
à . ce
contrôle des puissances dont le territoire est- traversé 2 par la ligne
: aérienne
éri 0 LL De
-dont les flottes sont maîtresses.
dés mers. : ”
. .s ue Ua
:’ La première condition à remplir: pour qu’une transmiss «conion à grandee dista
distance
TR
: : x À 2 : : ê
puisse fonctionner d’une façon pratique ést que la réception puisse être assurée ée |
à tout instant. Nous avons vu comment on avait accru dans d'énormes propor-
‘tions la sensibilité de la réception; mais cela ne saurait suffire. Les principaux .
N
‘d’origine mal connue, qui produisent des bruits dans le téléphone, des es |
“à coudes brusques dans les appareils enregistreurs, et viennent ainsi troub a nu
réception ; dans nos régions, ils sont plus importants le jour que la nuit, et P n |
intenses en été qu’en hiver, Les amplificateurs amplifient leur intensité s è
I/
même temps que celle des ondes utiles; le seul moyen de les éliminer Pre i
est d’avoir une transmission'assez forte pour les dépasser en intensité. nn
AS
a-t-on dû, tant qu'on s'en est tenu aux grandes longueurs d onde, et me Et
‘l'augmentation de la sensibilité des réceptions, construire des postes éme un
de-plus en plus puissants. Prenons comme exemple les communications Fous
UI
la France et l'Amérique. A la Tour Eiffel qui, avec ses 60 kilowatts dau Hans
tenne, ne pouvait communiquer avec les États-Unis que quand les condi Poe
étaient favorables, a succédé en 1915 le postede Lyon, qui mettait on js en
BC
Y
Croix-d' Hins avec l'Am ériq
sécurité que des onde s courtes à
t de la technique
Mais, depuis 1922, le développemen ion; nous avons vu'en effet ($ 455)
AR
l’évolut
complètement modifié le sens de une puis- 7
nt d'ob teni r la mêm e intensité à la réception avec
qu’elles permette atmo sphé riqu es, qui
ssion. Les parasites
sance beaucoup moins grande à l'émi
IBR
ues à mesu re qu’o n accro ît.la
les ondes iong
sont de plus en plus gênants pour coup moins. grande dans les liaisons
ce beau
longueur d'onde, ont une importän l'emploi d'antennes de réception .
nués par
à ondes courtes, et sont encore dimi enant d’une direction bien détermin
ée
s qu'a ux onde s prov
YL
qui ne sont sens ible s cour tes ($ 455),
s de la propagation des onde
(8$ 452 et 456). Les irrégularité ce com-
ord s'op poser à leur emploi pour un servi
qui paraissaient tout d’ab quand on a su (8458) réaliser
acle, d’une part
mercial, ont cessé d’être un obst d'inten-
SIT
à chaq ue instant les variations brusques
: des dispositifs compensant d on <'est aperçu qu'il suffisait
ent le fading, d'autre part quan
sité qui constitu pou-
d'onde convenable ment choisies pour ainsi
de disposer de plusieurs longueurs e quel le heure . C'est
près à n'import
voir assurer la transmission à peu ondes projelées (& 452) telles que les liai-
ER
inte rcon tinental es par
- que les Ziaïsons ou entre Sainte-Assise et J’Amériq
ue du
_ ons entre Sainte-Assise et Saïgon, longueurs d'onde de 14à 17 mètres, et de
Sud, sont assurées de jour avec des
NIV
iaires,
es, tandis que les ondes interméd
nuit avec des ondes de 25 à 40 mètr que le parcours est partiellement éclairé
lors
- de 18 à 20 mètres, conviennent l'obscurité ; ces diverses liaisons sont assu-
par le soleil et part iell emen t dans ondes
25 kilowatts, alors que l'emploi des
rées avec des puissances de 15 Où
LU
sépa-
ption sur cadre, a. été apporté par la
rendu possible par l'emploi de la réce qu’au post e émet teur de
n : c’est ainsi
. ration de l'émission et de la réceptio
e est conj
Sainte-Assis ugué un post e récepteur .situé à Villecresnes, à mi-
arrêt,
poste transmetteur peut émettre sans
NT
RY
utilisés couramment en télégraphie ordinaire. Pour la réception, il faut
amplifier. suffisamment le courant pour actionner un Baudot. récepteur
ou un galvanomètre enregistreur.
RA
Dans les liaisons très chargées, comme les liaisons Londres-Melboume ou
Londres-le Cap, les dispositifs automatiques ont permis de maintenir pen-
dant plusieurs heures des vitesses de transmission atteignant et dépassant
LIB
350 mots par minute; mais, dans la plupart des liaisons, le trafic peut être
. entièrement assuré avec des vitesses de l’ordre de 100 mots par minute. C'est
un débit bien supérieur aux 20 mots à la minute que peut recevoir au maximum .
un lecteur au son; c’est même un débit supérieur à celui que peut fournir un
Y
câble transatlantique, dans lequel l'importance de la capacité à charger à -
chaque signal ne permet guère de dépasser 50 mots à la minute.
SIT
D'un autre côté, l'emploi des ondes courtes a permis d’ établir entre les
différents continents des liaisons téléphoniques que les câbles sous-marins
n'avaient jamais permis de réaliser avec une sécurité suffisante pour donner
ER
lieu à une exploitation commerciale. Nous avons déjà indiqué comment le
courant de l'antenne d'émission peut être modulé par le courant téléphonique
provenant d’un abonné ($ 454), et comment le courant de l’antenne de récep-,.
IV
‘tion peut être transmis après.détection à un autre abonné ($ 458); nous ne
décrirons pas les dispositifs, très complexes, qui assurent une bonne communi- .
UN
cation quelles que soient les distances des abonnés aux postes d'émission et .
de réception, et qui permettent aux deux correspondants de passer instanté-
nément de l'émission à la réception. La première liaison téléphonique trans-
atlantique a été ouverte au trafic commercial en 1927 ;le développement de ces
AL
liaisons a été tel qu’en 1932 plus de go o/o des abonnés au téléphone du monde .,
entier avaient la possibilité d'entrer en conversation directe. Les frais de ces :
liaisons sont d’ailleurs encore assez élevés : une conversation de 3 minutes
TR
coûte 450 francs entre la France et l’Indo-Chine, 787 francs entre Paris et
New-Vork, 1087 francs entre Paris et San Francisco. .
N
CE
I/
AS
UI
BC
Y
TABLE DES MATIÈRES
AR
4
———
IBR
PRÉMIÈRE PARTIE
“ ÉLECTROSTATIQUE
YL
CHAPITRE PREMIER
SIT
: champ électrique.
Champs de vecteurs
Paragraphes.
1. Définition d’un champ
de vecteurs. — Lignes
ER
de force
le long d’une courbe.. er ‘
. Circulation d’un vect eur
seneeeeress e eee
3. Potentiel....... oussos
snressee jessosees snee potentiel......sssssersrse so. .
NIV
mp de vecteurs par le
4 . Représentation d'un cha .
P une surface.
IL —. Flux d'un vecteur à travers
esres .
eoseseresses possdeses
. Définition du flux.s ene e
LU
onousesssnes ese
. Théorè Green...
de me
ou
: champ électrique.
JL. — Exemples de cha nps de vecteurs
RA
teret
eeeeseeee re)
dessesemeesenenees
mp de vite sses.... .. DEEE vos
. Cha .
....see ... ent? .
10. Champ de forces... seseseseeereereee tent
mp de pesanteur. res
IL. Champ d'ac célérati ons : cha
sees sosm oossese essor usure
NT
. Champ
flux.
I. — Champ newionien : potentiel et
21
esssooes
newtonien esse 22
13 Définition du champ ien..s..sesessessseso
ee
ton 24
I/
ue circulaire ..
18. Champ créé par un disq he sphérique uniforme.
t intérieur par une couc
19. Champ produit en un poin
Loi de Coulomb.
Ji. —
seseresessseesreseses
BC
rsesrertee Lanssececesseese
20. Loide Coulomb ...s.s.sssse : poten tiel et flux électrpstatique.. ses...
|
21. Conséquences de la loi
de Coulomb s
esesseeseeeee lesson
22. Unités électrostatique
s C. G. Se rcreomeenenmenes e
OP E e
23. Unités oatques
34 ; TABLE DES MATIÈRES
____:4.
RY
CHAPITRE HI
RA
! Paragraphes. — Pages.
24. Conducteurs et isolants snsssssesssee D 37
38
25. Définition du conducteur . 2
LIB
26. Principe de la conservation de l'électricité sunsssssessnesseseseenessssses es... 39 :
-‘27. Résumé des hypothèses fundamentales de l'électrostatique..... nsoseseees ss. 40
L'an
Y
at
. Champ à l'intérieur d'un conducteur sososressssssssesessssse cesser
AI
SIT
. Champ au voisinage d'un conducteur : thtorème de Coulomb ..... so...
. Pression électrostatique ....:........:............ osseuses serres 43
. Champ dans une cavité creusée à l’intérieur d’un conducteur ..........
. Cylindre de Faraday....... ose sos sosssssdeuessre osseuses . esrosnse 47
. IL. — | Phénomènes
. Généralités sur les phénomènes d'influence monsesnesssossessreseresee F
ER
d'influence.
CHAPITRE IV
Équilibre des conducteurs.
I. — Problème de l'équilibre des conducteurs.
AL
IL — Écrans électriques.
40. Théorème des écrans électriques . 57
N
CHAPITRE V
AS
- Capacite. — Condensateurs.
I. — Capatité et coefficients d'influence.
UI
II. — Condensateurs.
49. Capacité d'un condensateur .... 74
so. Condensateur sphérique....... ‘
41. Condensateur cylindrique ........ nous ns. ssssroomseeres sorsteesrsise ‘77
TROSTATIQUE 735
PREMIÈRE. PARTIE : ÉLÉC -
Pages. .
. soneseeseretee 78 -
Paragraphes." .
dune oden eses eson enee nenesreeett sons e ….
...
52. Condensateur plan ....- eee nee eee enr ess
eseneseenreneeen
Y
de pélec trici té.cr
53- Condensation
— .Condensateurs usuels.
III.
AR
:
.
e-sseseeesttettttt ssssrsess Fesses
, Rigidité diélectrique... .e- ..+. ° esnsosesssssese Dessos jeso
ensa teurs eeesere tnt ..
. Association des cond ssss cs es ee en eee
ee ee
IBR
......-- De
. Condensateurs usuels
CHAPITRE VI.
. Énergie électrique.
de conducteurs.
YL
système
1. — Énergie d'un
. duss ssne oser eee
58. Énergie électrique.. isolé .…. eus
ur
. Énergie d'un conducte
de conducteurs ..
SIT
60. Énergie d'un système
gie d'un con densat eur...---e* ..
61. Éner .
dans le milieu diélectrique
II. — Localisation de l'énergie snsneneeneeeeneenttt
soeeessees donsnn
nossenessnerese sosn ester nr een
62. Condensateur plan nos eeeseseneeeeeenneeee
63. Système de conducteurs
quelconqu
ergie use enen
e D
sero
nen
ee
ess
dos sos ses ER
ernesessesse dosossso
sresess
. Localisation de l'én de l'énergie.
es dectrostatiques à partir
It. — Expression des forc .. nsssnerssee
senssosesenseus
NIV
| .
ctromètres. — Électromètre à feuille d'or
I. — Principe des éle cos usneneesesse
e sors . 101
s ....-s-e-tttttt cos sion ssre nnenssesreee .. 102
or... Desenersssseesonsoss
67. Principe des éle ctr omè tre
! Électromètre à feuilleue d' tet 104
eossnesseesseneseserr
RA
“Électromè tr
à plat eaux
.-..-.ge--sesstest te
Électromètre cylindrique.
72.
dranis.
TL. _ Électromètre à qua ssss eserest 108
électrostatiques.-.-..os
à rotation : voltmètres
CE
.…. io
72. Principe des appareils nn
nts e mmener 113
73: Électromètre à quadra .....s..ssesssrree Donsosnosneosen
ssereeseseeest
115
.74 Mon tag e hétérostatique
see eee eee en? sous. .
erecenerm ene nee
75- Montage jdfostatique..
. CHAPITRE VIN
I/
‘
: Mesures électrostatiques-
AS
121
esse eee sous nono
EUTS eernrennnensneneens 123
80. Dynamos, piles et ACGMUTAt nt.. .... .. hoso ssss nreeseenesee Mostessesses
à frot teme 124°
81. Machines électrostatiques @.ss csse sesesse ..
à influenC 127
82. Machines électrostatiques ..--cesse-rertte
ines électrostatiques....
. 83. Débit et puissance des mach
736 © | TABLE DES MATIÈRES |
‘ IL. — Mesures dlectrostatiques. | Lot
‘ Pages”
Mu ee ° 77,
RY
© Faragraphes. iésetses 128
84. Différences de potentiel : potentiels explosifs. Sousse File essor
ses 129
* 85. Mesures de capacités. .......vessereresssreesenensesersssseeee sussnosoes
132
86. Mesure des charges ............ssssesessssosmesessesesse ensssosusessusss.s
133
GOUTANÉS sercecrer nsc eececennesennnnennnenesse osent eeete
RA
87. Mesure des
DEUXIÈME PARTIE
LIB
MAGNÉTISME
- CHAPITRE IX |
ITY
.et lois fondamentales.
Hypothèses
: IL — Hypothèses fondamentales.
et champ magnétique cnsssssue sossseosersse Desssoseoescsee. 135
RS
88. Masse magnétique
...... sers. es
en messosesosss
dnssoncesssr esse poossee 136
89. Loi de Coulomb
90. Répartition des masses magnétiques dans un aimant cussosnsosees ose 137
CHAPITREX
° 7
NT
Mesures magnétiques. _:
I. — Méthodes d'orientation.
152
100. Détermination de la direction ‘du champ magnétique terrestre .......... soso
CE
eieses 154
101. Magnétomètre .......s.smescesssssesceemessesseseeseseeenseereesnee
102. Mesurede MH essesseesessecseseeeeeenenereeeseeeeeteret eneresrose ‘155
II. — Méthodes d'oscillations.
157
103. oscillations d'un aimant .esesscssoooseessseseesemeensesseresse ensnserersee
I/
105. Mesures
CHAPITRE XI
BC
737.
TROISIÈME. PARTIE : COURANT CONTINU
- Pages.
° ES le
paragraphes. 166
nt... nsssosoondousese covers
110. Potentiel et champ créés par un aima 167
système de masses magnétiques ..........e
111. Équivalence entre un aimant et un
Y
Champ et induction magnétiques.
AR
. IL. —
aimant... 168
112. Définition du champ et de l'induction magnétiques à l'intérieuf d'un 16977
tion ... dnesconedemssssses esesesesessseses
113. Propriétés du champ et de l'induc
osseuses 172
Conditions aux limites. ...ssssssvsososessenenie
R
114. seeseeserensee. 1747
115. Champ dans une cavité à l'intérieur de l'aimant.........s.sesse
LIB
CHAPITRE
XII
Feuillets magnétiques. - . - ®
:
esenesessessses 176
116: Définitions veresesesessenenesensenssessee Laserenere
ITY
un feuillet dans nn champ magnétique.
I — Actions subies par
ique. .…...... soseorensee Jecocee te 377
117. Énergie d'un feuillet dansun champ magnét
déplacement d'un feuillet.....essessesse
178 :
le
S
_118. Travail des forces magnétiques dans 180
.......... dnnsececsvesesensosessesses
119. Forces agissant sur un feuillet.... sssssecsenresesennenerterrttt 182
120. Théorème de Stokes et potent iel-ve cteur....ise
ER ..
IL. — Champ créé par un feuillet.
un feuillet. ...csss.ssseesesse serres 185
Potentiel et champ magnétiques créés par
NIV
121. ent nt 188
seeeseeeneeenenennnernet
122. Induction magnétique. ....ses.ossssseseress . nenerseessessese 189
ressseetiee
. 123. Potentiel d'induction....sossososesesene 197
.........-+..e éécsrersensseseses
124. Calcul de l'induction et du potentiel-vecteur
ts. ”
III. — Actions mutuelles de deux’ feuille
LU
194
.....s..s....e soso duaeeceoscesses
125. Énergie mutuelle de deux feuillets. .e-.sessssesee snssooneeeessseeesses
195
......
126. Calcul de l'inductance mutuelle. s 196
un système non étectromagnétique. Fosse
127. Formules relatives aux feuillets dans
RA
TROISIÈME PARTIE
NT
- COURANTS CONTINUS
CE
CHAPITRE XII
Généralités sur les courants électriques.
.L — Définitions et caractères généraux.
I/
|
nJesnoononsssossesemsenecsenses 198
128. Courant électrique …..s.soss..sesse . © 199 .
doscossscssessesessssesseess
AS
esoenemesessseesosesssosssess 2OI
131. Lois fondamentales de l’électromagnétisme cennen sesessoscessesesresesessees 202
132. Systèmes d'unités électriques et magnétiques.…..sss 203
tique d'intensité de courant.ss.svss
133. Unité électrostatique et unité électromagné
BC
RY
linéaires. .
1. —- Conducteurs . pages-
° | ‘ ses qoss sser e 208
ons ssv ieu
Paragraphes. ce es se sun nnsosesesues tee so rs 210
RA
stan sseese nes eer
136. Loi d'Ohm : rési nss sss ene see esse. dasoocsesome es cusu vees 217
..s sse e soonomens ers
‘137. Résistivité.... se ennsnnesss nuo 214
Unités de rés istance... es ..- s-s ess eer ten tt ésososessssess
138. usuelles ...
Don née s numériques et résistances
139. rs.
de conducteu
LIB
1x. — Réseaux
/ esse uso
216
osseuses ss. 218
esse sses ...
KHGhOT SSES possrersee Mosvso
EE ET EEE EESEESSSESSS
‘540. Lois de 220
PT NREEECET EEE e ser ess sss ese duccsseoosssee.
141, Courants tttt snssuees
e .....s.-e-srcte
142. Pont de Wheatston |
ITY
ducteur homogène.
| _ ir. — Milieu con vsese 222
s eonsussees qussssres
géné ral de la loi d'Ohm...... n ens osssssssses eonssvoree 223
143. Énoncé it sonsssors don 224 ’
aires ...--ssretetett e...sessessssrsreettt
suuserss
144. Conducteurs liné conducteur quelconqu
S
la résistance d'un
145. Calcul de
+ CHAPITRE XV
ER
. Énergie électrique. -
J. — Loi de Joule.
NIV
| esese 228
onesssssse nncceeneseer sese
Jou lerres srisesnes resneeeee ent dnetos es se dessssese 229
. 146. Loi de nnnesdesessessress ess s
osse . 230
.....ses.sereersett
147: Applications ses pnsoosesses esssos
.….... sonsosssesss 231
sur la loi de Joule teen e eee nette
ANT
- 148. Mesures bastes Se er eene sense eenene seen
LU
RQ Ue |
149. Ampèremètres e de potentiel.
de différenc
11. — Unités de résistance et C.G.S. 232
unités électrostatiques
défi nition des unit és dérivées électriques; sen eneeeness ene estt 233
150. Relations de C, Ge Secooroe D nnnneenenmes
N T -234
tiq ues
RA
oma gné ee
151. Unités électr eee en
Men nnnnennnenennenen = +
° 152. D .
156. Mesure
IV. — Énergie électrique. s 242
Lncercceceeeeeeeee
esse. esse
par un générateurs
243
Éne rgi e four nie osve s sous es s euesssessesss.
157. romotrice esnsssns 245
force contre-élect ereseessesss
158. Récepteurs : ..... ose nosnooces
d'Ohm et de Kirchhoff
I/
| CHAPITRE XVI
AS
Électrolyse.
L. — Lois de l'électrolyse.
247
UI
nr nee
160. Lois are rene een
248
een eee 250
161. Lois de Ma eneeeneeee een
e een etenne
162. Applications R |
BC
RY
men
167. Résult ats exp éri sse see osseuses
lidestéions anc snonsoneneeeseeere
168. Mo bi
odes. .
_-I— Polarisation des électr 259
' sce net ene ceneeseneesdeeeseeree
ice de polarisation dnrsnrestesenseseneneeseeste
RA
.. 261.
ce con tre -él ect rom otr
169. For e .escssesooneese
sste Lan
neneeeesseseeereet
262 .
sibl dnnesvenoeosens
170. Électrolyse invi e" ..
ernmenneeneenees est
171. AGCUMUIATENTS
LIB
CHAPITRE XVII
.-.Piles électriques.
iques.
rs entièrement métall
I. — Chaînes de conducieu eeeeeeerttt ... 265
nenese
effet peltier. cemere
ITY
267
fér enc e de pot ent iel de’contact et sse s Mus onsnsseneesessee ...
172. Dif
alliques. -- eo... enssssose 269
173. Loi des chaînes mét PAU.
271
de nn
Le ne ° 273
17,
gbe R P .....- e. Don non soseseress
175. Couples gro température: applic
ations
S
af. é.m . avecla
156. Variation del des électrol ytes.
de conducteurs contenant
ER
Ji. — Chaînes 255
eeresett .. - 276
arnssmeneneseesses sseree
177. pidelVol eta.....-..seseee à dép ola ris ant ...sssssrestre" mns 277
éle ctr ode s : pile s ;
°. 178. Polarisation, des sésensmeneessseese
e 278
es monsovees Ron
NIV
QUATRIÈME PARTIE
LU
L
ÉTISM E
_. ÉLEC TROMA GN ‘
7
mit
RA
CHAPITRE XVIÉ
courants.
Champ magnétique des
un circuit fermé,
NT
Champ
CI — magnétique créé par sosesse 281
rr enosmssesse con
eine
....sssesrese Sne seseseneeneseeeertcirculaire ..sessesssesertet 282
182. Généralités. un point de son
axe par un couran t
snenorses euunsssen
es 284
en eussom
CE
e.
Aimantation induit
mag nétisme.
J. — Paramagnétisme et dia eesses. 295
s donnoseessnssseses
BC
sse.cssss sseesrererer ent ussossssssse e.. ese sse sss ssesse 296
. 190. Définitions e para- ou diamag
nét iqu
sess 293
es par une particul mp .... Jossrsssesse
191. Forces subies subi placée dans un cha
e magnétique net eee eee ere
299
192. Énergie d’une particul nnn eenne seen tete
ÉS reeseneeneen
193° Mesure des M RDUDIL
‘
e
TABLE-DES MATIÈRES
‘740
II. — Ferromagnélisme. ‘
:
: Paragraphes. ‘
s .
194. Champ démagnétisant eu
RY
e de premi ère aiman tatio n...... :
195. Courb . ‘
196. Hystérésis .…....s.ssserse
renese someone . es
ment -par hysté résis .…... ...s- .sserse jeresses penenssetenesessesss
197. Échauffe
Là. ,
et. +. JIL — Applications.
RA
meesesessesses
" 309
| 198. Généralités... D lisasces
nsesesessese
sunnosennsnesennnene
311
nonsossnosseronses
199. Circuits magnétiques ....... 313
«... ssme ssse rees esessreesee
200. Électro-aimants
LIB
‘CHAPITRE XX
Diélectriques.
I, — Équilibre électrique.
ITY
: 316
.s.sssses
201. Polarisation du diélectrique... :: 316
tiques........
Champ et induction électrosta
=
202. ‘318
mb ..... .sr-s sscre e
*fhéorèmes de Gauss et de Coulo 320
S
203.
un milieu diélec trique ..... ....-++s-essee
204. Équilibre des conducteurs dans trique . ...ss seess esesessneserese 321
nant un diélec
Capacité d'un condensateur conte
205.
ue... .sses esess se lesssr
ER
e . 322
206. Forces à l’intérieur d'un diélectriq
“II. — Courant de déplagement.
324
NIV
déplacement
207. Définition et calcul du courant de
seesere 327
déplacement.....ss..ssssssse
208. Interprétation des courants de
III. — Düiélectriques réels.
s réels .....
328
209. Diélectriques parfaits et diélectrique sneossessunesesses
LU
329
* 210. lité des diélectriques. Dones
Conductibi 330
enosnsnens: esossesdessssee
e ee
211. Hystérésis diélectrique.:...
| CHAPITRE XXI
RA
Luce
212. Généralités
des forces........e.ee
213. Expression généra'e du travail et
eoces ssess enses ses unes ePosonossnorese ve...
214. HXGMP IeS
de Cotton ..rserssssemersssese ...
CE
sesse enensesee
217. Loi de Laplace ....ssssessesen mn
se .
213. Expériences... ss. Jes
ême...osee ssnsnorenossesse
‘219. Action d’un courant sur lui-m
AS
CHAPITRE XXII
Phénomènes d'induction.
UI
RY
225. Done nesn emse nses eese seeeeeneneeseeee 356.
e d’un conducteur ensssseeeeesenees
Induction däns la mass
357
226.
day.. + esse ss. dunes nsen
227. Relation de Maxwell-Fara
7
CHAPITRÉ XXITI
RA
.
7
variables.
Induction par les courants
on.
I. — Induction mutuelle et self-inducti
359
LIB
sessee ..
eosre usennemssseesses
de deux circuits...... Toss eses soso 360
228. Induction mutuelle se déas esss enes sesseses
srsrenuse lussosss
229. Self-induction.….. .. Dess esse dussecesneenmseeseeeseeeeseneereent e 361
tances.. eet Musso 363
230, Calcul des self-induc eoss oose eseseses eeee
e portion de CitQuitesses esessesee 364
231. Self-inductance d'un sessosse dunessensmenenee
......e soso. eossosso
ITY
232. Unités d'inductance
iers...
11. — Étude de quelques cas particul
se …. 365
.. Loossoemenmenressere
dans un circuit. eneneses esse. 368
233. Étude du régime variable ee Sossosss osse e nn meneseee
372
S
teur stesee
234. Décharge d'un condensa oensssesssnee lnsesesesene
so. esnsessrssesse léns es . 373
235. Courants dérivés. so eee
se ne en e
TNT nono oseu rese
ecoereseesse
236. Pont de AWheatStONE se
ER .
III. — Bobine d'induction.
/ et
ononenesssesesres so
so 374
s ..
e susssrse mssssonesses . 376
237. Description ..ss.ss.
NIV
essssessssssreeeer s ‘ 377.
238. Fonctionnementeser vessesssnece
seseneuesse cesse
239. interrupteurs ..... snns
| | CHAPITRE XXIV
-
Énergie électromagnétique.
LU
\ …
,
champ magnétique invariable.
1. — Circuits mobiles dans un es «+ 380
omènes électromagnétiqu
omènes d'induction et des phén serre 381
240. Corrélation des phén courants... ess
e osseuse
RA
et des
mutuelle ‘des feuillets
Finergie able.
des couranis d'intensité vari
41.
ssse s nossssoosseessenese
ème de courants sosn ettett osseuses
. 243. lnergic d'un syst e... ...ssssssssesses
rgie électromagnétiqu sessres Doscesessesee ... 389 -
244. Localisation de l'éne .. ss... dsssssonosne
résis
245. Énergie dissipée par hystétique
.
de l'induction dans un système d'unités quel-
et loi 399
CE
CINQUIÈME PARTIE
I/
MESURES ÉLECTRIQUES
AS
CHAPITRE XXV
UI
Galvanomètres.
RY
Paragraphes, e . Pages.
306
249. Boussole des tangentes ......:..7........,......... sossuessssoseses snossssee
250. Galvanomètre à miroir.: sensibilité... ............... ss sossesssssessores 397
251. Galvanomètre de Lord Kelvin . sosssoosossssssssse 5 |
RA
252. Ampèremètres-et voltmètresà fer mobile retereeteteneneesseseses esse.
4
LIB
402
254. Détaïls de construction :.,......,,.. ces... ous sessrorenseecesse 403
255. Amortissement… os. soso... ssssssssreessssnssesssssssses uses sus
e
256. Ampêremètres et voltmètres à cadre mobile .......,., pocsssssseosesss
eus. 40
257. Électrodynamomètres et wattmètres ........,,.,... uses consonseeree 407
ITY
IV. — Galvancnèire balistique. ‘ .
“258. Principe ct sensibilité sense secs . ssscssosse
259. Emploi du galvanomètre à cadre mobile : 409
260. Fluxmètre... £ 410
Sensoresse ss esse
S
ait
+ *, . CHAPITRE XXVI
ER
Mesures éléctromagnétiques absolues.
L — Généralités sur les mesures électriques.
IV
x
IL — Détermination de l’ampère.
264. rincipe des Électrodynamomètres absolus .......,.............. posseesesee 1... 418
L
.
267, Résultats ct applications €
. ul “ parallèles 419
Duccossssesseeues 420
’ Généralités.
263, IL. — Détermination de l'ohm. | :
NT
- 422
20).
a a L anioiï du Balvanomètre
eee nee nn near ne en nee eesser esse .
balistique 2
..422
374 Champ magnétiees Sillations d'un
aimant dans une bobine 424
372. Mesure des f. €, m. par poire tournant Drenesseseeeseesereee 1525
CE
7 S ‘un sssssesesssnse
37 3 Mesures en Courant alt méthode d opposition ........seesesese.sssesses. 426
273 bis, Résultats, RaE dd ucecces sosssssssseses rene …. ns
:
I/
CHAPITRE XXVII
L Rapport des unités. Lo
AS
— La .. D .
276 Relations g Phel des définitions des différents systèmes d'unités.
56 €. UNS de définité . . °
ÿs. Srstèmes Eectroa des unités dérivées...,.,,,.,:............... gereresees 430
UI
432
BC
SIXIÈME PARTIE : COURANTS ALTERNATIFS ‘743
III, — Mesure du rapport c.
RY
Pages.
Paragraphes.
‘ 28r. Caractère des ÉTHOdESe serre seneeoesessoesesensnn esse resessesessseee 438
282. Mesure des différences de potentiel.......ss...sse.. conossssssseosssseceen
sses 439
283. Mesure des capacités .....s.cccesscesneneestenssenenereresesereeeneente
ee 440
RA
442
LIB
SIXIÈME PARTIE
COURANTS ALTERNATIFS
Y
| CHAPITRE XXVIII
SIT
Énergie électrique et loi d'Ohm.
L — Fonctions périodiques et fonctions sinusoïdales.
285. Définitions …..ss.ssss.se ennssens
286. Dane Dénmet ques eee
nsen
ER
te eee
nss
ssssmessnesseesssssseeeeese se
ne eee eee
ee
444
446
447
287. Valeur efficace d'une fonction périodique ...s..sseses.s.soresrsssssessrere
IV
II. — Notions préliminaires sur les couranis alternalifs.
288. Généralités. ..sseeosssossesseeeosesseesese sessoosessssee srnessssscesssee 448
450
UN
. CHAPITRE XXIX
Actions électromagnétiques.
I/
gor.
302. Calcul des oscillations forcées .............sssesssssesesessese mnsssssocse …. 471
303. Résonance. ...rsssssssneneeesenseessessseesssesuessse snnnssssessssseeses … 472
304. Oscillographes …. .esssssssssssssessessmessesseeseseeesesesee susssseienssuse 475
° 477
UI
BRUHAT. 4® éd. 48
744 | TABLE DES MATIÈRES
RY
CHAPITRE XXX
RA
Courants de haute fréquence.
LIB
Paragraphes. Pages.
311. Oscillations amorties.................. sosnoonsssosossssosesssseosssssese 489 bis
312. Vérification de la formule T = 27 VLC cree necssescsoesesnesosnensssensesee 490
313. Oscillations entretenues ................ snroosveuesee snssossssocssusesessse 491
Y
314. Courants induits par les courants de haute fréquence............. cossossnoses - 493
315. Périodes propres des circuits couplés............ éoressssssssssose uso 495
SIT
316. Résonanc de deux circuits
e couplés..... onnersossssssesoesmneseese ss. 495
317. Oscillations amorties dans les circuits couplés .:......... sssnosensessssssesses 496
318.
319. Emploi du téléphone......, se. cussssssssoseses ….
ER
Détection et amplification … ss... dscesoed ondes sesesesetesesesésesessoseeses
sososeesssensesess
497
499
320. Mesure des intensités et des différences de potentiel ....... crsssessssessseses 501
321. Mesure des fréquences ..................... sosssssecsr esse sesssensese
osnsoss © 502
NIV
, CHAPITRE XXXI
LU
I. — Théorie de Maxwell.
RA
523
333. Ondes stationnaires. Oscillateur linéaire. ....,..... sonsssossscsenensnessssnees
. 525
334. Mesure de la vitesse de propagation le long des fs. nossesossosnonneneseneses
variables. … 527
335. Validité des hypothèses faites pour l'étude des courants lentement
UI
S : * SEPTIÈME PARTIE
LES BASES EXPÉRIMENTALES DES THÉORIES MODERNES
RY
CHAPITRE XXXII |
Généralités sur les théories électroniques.
RA
‘ L — Courants de convection.
Paragraphes. Pages,
339. Champ magnétique d'un courant de convection circulaire... ............sssssess 535
LIB
340. Expériences...................î.su ensvessosssssnsessosse mosnosssrsesrosrse 536
341. Champ magnétique créé par unee particule en mouvement .......,. vesssssseres 538
ITY
342. Action d’un champ électrique: ‘application du théorème des forces VIVCS co. ‘ 540
343. Hypothèse des quanta et relation d’Einstein ….......,...,......s...sssesssess + 541
344. Action d'un champ électrique uniforme...........s.....es.s. uessossseussessse 542
345. Action d'un champ magnétique uniforme ......,........sssssssesese sosssesss 543
S
346. Mesure de la vitesse v et du rapport € /m..............4.es scene 7 545
CHAPITRE XXXIII
RA
355. GERÉTAITES ee rereene uns sonnsenenn seen ess esse “os... 558
356. Vitesse d'émission des électrons ...,..,,.,............. “snsssse sossssssssseee . 560 ”
CHAPITRE XXXIV
AS
364. Conductibilité des gaz ionisés ......,...... enseseesenes seen ssssses vossses 572
365. Mesure de la mobilité des ions .................. snssrsossose susssoocssesesss 574
366. Nature des ions gazeux ....... ee ere ss enesevenensesonessesesenensesees 575
746 __ TABLE DES MATIÈRES
IL — Zonisation par chocs.
Paragraphes. Do oo
Pages,
367. Potentiel d'ionisation ...........,............ss..s.. sosous
no some
368.’ Potentiel de résonance ........., 577
369. Loi de Paschen rennes Peer 579
Y
580
370. Théoriede la décharge diruptive vessrese “ss. tenesse
ons ess suesee 581
AR
372. Cas des gaz rares .........,.. cu... tsssonures soso. sonne soso 582
II. — Décharges à basse pression.
372. Aspect de la décharge..........,.......... nus essences
sseose 583
IBR
373. Potentiel et champ électrique dans le tube. Poser essences esse
374. Afflux positif ............. ennnenns ss en ss snedeneenesesssee 584
586
375. lonisation par les électrons .........,, essence eeuenee "586
CHAPITRE XXXV
YL
.
Rayons cathodiques et rayons positifs.
JL — Rayons cathodiques.
SIT
376. Production des rayons cathodiques .....
588
377. Propriétés des rayons cathodiques ....., sus sesesesisessensessese
378. Mesure de la vitesse et du rapport € Jm.....,
589
379. Rayons de Lenard ...........::..,...... .
589
591
IL. — Rayons positifs.
ER
380. Production des rayons positifs........ sos
592
381. Mesure de la vitesse v et du rapport € / #
NIV
I. — Propriétés générales.
383. Production des rayons X dans un tube de Crookes nssnsssssssssussonese 598
© 384. Tube Coolidge .............. so. ns
RA
-- Radioactivité. -
I. — Rayonnement des substances radioactives.
BC
RY
402. Énergie dégagée par les substances radioactives... .......esssssesesssessenesee 624
403. RAYONS B ses sosoresssessssesossssoeeneesenesenerenseseseneneeseessonse 624
404. RAYONS Y cesscororossnossseseseseseseseessuse nono snsoneneeseossesescs 626
RA
IL. — Transformations radioactives.
405. L'émanation du radium .................ssssessessoses nn nosesoese 628
406. Loi de transformation d’une substance JAdOactIVE sen rence rec ceneceeucee 629
630
LIB
407. Équilibre du radium et de l’émanation ses sesesssssecessevenessmssesssesse
408. Radioactivité induite .............., sous ons sense ssssonrosoesnsesse 631.
409. Origine
du radium ....sss.sssessssssossssssese conssonessesenesnesecessesee 631
410: Loi de Soddy .....sssssseessuusssssossssecssee Dosssssesseesensssessessees 632
411. JIsotopie dans les séries radioactives ..... snsnronessensesssesessesessecsseseee 634
Y
CHAPITRE XXXVIII
SIT
La constitution de la matière.
XI. — Les constituants de l'atome.
412.
413.
Le noyau et les électrons... ............. nono
Nombre d'électrons contenus dans l'atome .........
ER
ornn sens
ss
sense ssneresseeeee
scsoossoscesesesse
630
637
414. Dimensions du noyau atomique. — Rayons H.......,.,..........esesssosssee 638
415. Le tableau périodique des éléments... ....,...s.sesscessseseceseocsessessessee 640
IV
416. Les électrons de valence...................... ssnssssesses enososssnosssesses 641
417. L'émission des raies spectrales et les niveaux d'énergie de l'atome... css 643
UN
HUITIÈME PARTIE
CHAPITRE XXXIX
Dynamos à courant continu.
UI
I — Dynamo génératrice.
423. Généralités... sssssosossvessnee ss. so... eusonseossssre 665
666
BC
Y
IL. — Dynamo motrice.
AR
430. Généralités......... soso soon semences seen .. 679
431. Moteur-série .................. conne 687
432. Moteur-dérivation .............,,....... ssssssssess lesssssse 682
IBR
| III. — Rendement des dynamos.
433. Définition.............:... srssvesee …..…... ones nes sense se 684
* 434. Étude des différentes pertes ensssssossssesee cons. sonne sessssusese 686
435. Détermination expérimentale du rendement ....... 687
YL
CHAPITRE XI,
Production et utilisation du courant alternatif.
SIT
JL, — Alternateurs.
436. Alternateurs
à induit mobile..,...... sensor enr ssssoesssssessessesee 689
437. Alternateurs monophasés à induit fixe.....,.,...... sossssssssessossssssessose 69
” 438.
439.
Intensité du
Puissance et rendement...... soso .
ER
courant et différence de potentiel aux bornes... 694°
695
"440. Alternateurs polyphasés .........:...... . 697
441. Alternateurs à fer tournant .......... ….. 699
NIV
703
445. Moteurs asynchrones monophasés ............ . , 705 :
III, — Transformateurs,
446. Transports d'énergie. en s s soso sesesessssessese .. sms. ossse 706
RA
714
CHAPITRE XLI
eee secs
451. Généralités... essences cenoscososesesssesse 716
I: — Émission.
452. Antenne d'émission .......... essossssoosssee sursseeesss sens sreneeneenee 717
I/
453. Production des ondes amorties ............. ons. ess. cosmos 720
454. Production d'ondes entretenues....................... 721
AS
IT. — Réception.
456. Circuit de réception ...................... uso nsssosssserneuesssesevss 725
UI
fi a gne
Î ciblicto se venre e
vats Uniririters ren
}pbio .LitCA LE FI A
.2 IEC A2 LE F7
BC
UI
AS
I /C
EN
TR
AL
UN
IV ER
SIT
Y LIB
RA
RY
BC
UI
AS
I/
CE
NT
RA
LU
NIV
ER
SIT
Y LIB
R AR
Y