De la conscience du corps …

… vers la maîtrise du geste

®
Robert BUTTET
A. Cibrario

Antoine CIBRARIO

« Conscience posturale & maîtrise du geste » marque déposée 4éme trimestre 2009
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 L’activité physique

Précisons, si besoin est, que l’activité physique fait appel au travail de

différentes parties du corps, comme, en autre, les membres supérieurs,
inférieurs et la colonne vertébrale.

Une hyper sollicitation peut faire apparaître, à terme, des troubles

appelés Troubles Musculo Squelettiques

qui produisent tous des douleurs et des limitations de mouvements.
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4 A. Cibrario


Individu
 Un peu de vocabulaire !
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  Os

 Articulations

 Ligaments

 Muscles

 Tendons

 Nerfs
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 Vaisseaux sanguins
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 Notre corporel
Cervicales Cou

Epaules

Dorsales
Coudes

Poignets
Lombaires
Mains

Doigts
Hanches

Genoux
Membres
supérieurs

Rachi Chevilles
lombaire
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Orteils
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 L’articulation

Les surfaces articulaires sont :

• Presque toujours revêtues de cartilage,
• Maintenues en contact par une capsule
articulaire et les ligaments,
• Constamment lubrifiées par un liquide
incolore, le liquide synovial ou synovie.
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 Arthrose

elle peut être incomplète avec diminution de

l’épaisseur du cartilage dont la surface
devient irrégulière et gêne le mouvement et
le rend douloureux

elle peut être complète, avec disparition du

cartilage : le contact articulaire se fait alors os
contre os, ce qui explique l’importance des
A. Cibrario

douleurs.
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 La pression sur les articulations  l’arthrose
Lésion dégénérative des articulations dont les modifications
anatomiques consistent principalement en des lésions
destructives des cartilages articulaires associées à une
prolifération des tissus osseux sous-jacent (bec de perroquets).

Les localisations les plus fréquentes des

arthroses sont les articulations
intervertébrales (cervicale, dorsale et
lombaire) coxo-fémorales (hanches), les
genoux et certaines articulations de la
main et du pied.
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 D’autres articulations : Nos vertèbres

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5 vertèbres sacrées
4 vertèbres coccygiennes
A. Cibrario
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 D’autres articulations : Nos vertèbres

Les vertèbres sont

maintenues ensemble par
tout un réseau de
ligaments et s’articulent
entre elles grâce aux
apophyses articulaires et
aux disques
intervertébraux.

Les ganglions rachidiens

font la jonction entre la
moelle épinière et les
groupes de nerfs

Ce disque intervertébral
Les pathologies du dos sont souvent liées amorti les chocs et garantit
A. Cibrario

aux conflits entre les différents éléments de la mobilité des vertèbres

la colonne vertébrale les unes par rapport aux
autres.
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 Nos vertèbres
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L’anneau fibreux maintien le Le noyau pulpeux joue le rôle

noyau en place. d’amortisseur
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 Le déplacement, le tassement
 Le pincement des nerfs

Image(s)
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 Nos muscles

Formé de fibres dont la contraction produit le

mouvement
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 Nos tendons

Les tendons
• Transmettent la force développée par le
muscle,
• Sont très résistants aux forces de tension,
• Sont peu vascularisés,
• Ont un potentiel de régénération limité
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(d'après PUTZ-ANDERSON)
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 Le tendon …

Les ruptures tendineuses

Tous les tendons peuvent être sectionnés,

mais les plus atteints sont les tendons :
• Des doigts
• Du poignet
• De la cheville, jambier antérieur, rotule
• Extenseurs des orteils

Parmi les ruptures les plus fréquentes, on

trouve celles du tendon du long biceps, des
adducteurs de la cuisse, du tendon rotulien
et surtout du tendon d’Achille.

Certaines activités professionnelles (gestes

répétitifs, efforts violents) peuvent favoriser
ce type de pathologie heureusement peu
fréquente.
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 Nos ligaments

Les ligaments
• courtes bandes de tissu conjonctif fibreux
• structures extrêmement solides.
Les ligaments connectent les os à d'autres os
dans des articulations et font parties de ces
articulations
• Certains limitent la mobilité des articulations,
ou empêchent certains mouvements. Ainsi, ils
protègent l'intégrité de l'articulation des
entorses et des luxations lors de mouvements
forcés
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(d'après PUTZ-ANDERSON)
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 Le ligament et l’entorse
Lésion traumatique d’une articulation provoquée par un mouvement
brutal de distorsion avec élongation ou arrachement des ligaments sans
déplacement des surfaces articulaires, ni fracture.
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 L’articulation et la luxation
Déplacement ou écrasement produit entre deux surfaces
articulaires qui normalement se trouvent en face l’une de l’autre
A. Cibrario
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 Notre réseau nerveux

Un réseau de nerf part de la

moelle épinière vers les
différents organes du corps
humain
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 Nos vaisseaux sanguins
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 Mouvement et effort musculaire

Il existe deux types d’efforts musculaires :

 l’effort dynamique (de mouvement)
 l’effort statique (de posture).

Pour se contracter (faire un

mouvement ou maintenir une
posture) le muscle a besoin
d’énergie : de l’oxygène, des
sucres, etc.
Cette énergie est apportée et
circule dans le muscle par le sang.

Sur ce schéma, la quantité de sang nécessaire est la même, quel que soit
A. Cibrario

le type d’effort. Mais, selon que l’effort effectué est dynamique ou

statique, la circulation du sang dans le muscle et son débit seront très
différents.
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 Mouvement et effort musculaire
A. Cibrario
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 Mouvement et effort musculaire
A. Cibrario
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 Le principe du mouvement !
A. Cibrario
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A. CIBRARIO
Formation Médris : Méthode d'évaluation des risques
 Le principe du contracter/relacher

Les muscles fonctionnent par « couple » : agoniste – antagoniste

Les muscles peuvent avoir plusieurs fonctions : le flexion, la rotation, l’inclinaison.

Chaque muscle possède généralement un muscle antagoniste, c'est-à-dire qui agit
dans le sens opposé.
Le muscle ne travaille jamais seul mais en collaboration, avec ses antagonistes qui
travaillent en effet toujours à minima pour réguler la force et la vitesse du mouvement et
« doser », équilibrer l'action de l'agoniste.

Pour que l'un fléchisse, son antagoniste extenseur doit le laisser faire, sinon il n'y a pas
de mouvement. Quand la tension augmente chez l’un, elle diminue d’autant chez
l’autre (principe des vases communicants)
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 Le mouvement des membres supérieurs
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 Compensation et réflexe antalgique

Le corps, subissant le raccourcissement musculaire, va devoir

se déformer pour éviter les mouvements douloureux, créant
des compensations d’évitements, des déformations
échappatoires.
Comme ces déformations s’installent progressivement, les
douleurs qu’elles provoquent arrivent elles aussi
progressivement.
Lors d’une blessure par exemple, le corps va adopter une
posture antalgique et/ou développer des attitudes afin
d’atténuer, à tout prix et le plus vite possible, la douleur.
Le corps triche , il ne se soucie pas vraiment des
conséquences à moyen et à long terme.
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 Le travail musculaire

Il entraine une dépense d'énergie supplémentaire

Comme nous voulons malgré tout faire les mouvements requis
par notre activité quotidienne, nous forçons, ce qui entraîne
 un travail excessif des muscles et leur usure à terme,
 un recrutement des muscles et articulations voisines
suppléantes (notamment vertébrales), dépense d’énergie
supplémentaire, compensations qui, si elles deviennent
permanentes, dérèglent à leur tour les mécaniques articulaires et
musculaires voisines.
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 Le principe de l’équilibre !
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A. CIBRARIO
Formation Médris : Méthode d'évaluation des risques
35 A. Cibrario
 Notre équilibre

La stabilité et la mobilité de cet

édifice ne tiennent qu’au bon
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équilibre des tensions musculaires.

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 Notre équilibre
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 Je tiens debout …
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 L’équilibre des masses
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 Les conséquences du
déséquilibre !
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A. CIBRARIO
Formation Médris : Méthode d'évaluation des risques
  La rupture tissulaire
La blessure survient lorsqu’on applique une
force suffisamment importante ou brutale pour
endommager les organes, ou suite à de
l’usure.

 L’usure
Une force, insuffisante pour créer l’accident,
avec la répétition, affaiblit progressivement les
organes.
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Les excès posturaux, par le raccourcissement musculaire

qu’ils entrainent, sont à l’origine d’une certaine forme
« d’habitude » pour les muscles pouvant entrainer de
l’usure ostéoarticulaire.
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 Le raccourcissement
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 Le raccourcissement
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 Le raccourcissement
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 Les causes du déséquilibre
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A. CIBRARIO
Formation Médris : Méthode d'évaluation des risques
 Écoutons notre corps
ce corps qui nous interpelle, et qui nous gène …
… dans la vie quotidienne et … dans le travail

…et trop tard nous en prendrons conscience par :

 Des douleurs
 De la raideur
 De la maladresse
 De la perte de force
 Des fourmillements …
 Des réductions d’amplitude articulaire
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Mais pourquoi ?
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 Des facteurs ‘mécaniques’

 Gestes répétitifs
 Efforts musculaires excessifs

 Positions articulaires extrêmes

 Postures contraignantes et prolongées

 Chocs ou pressions directes de zones
sensibles
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 Vibrations
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  Stress

 Froid

 Génétique
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…
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 Le rééquilibrage
A. Cibrario
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A. CIBRARIO
Formation Médris : Méthode d'évaluation des risques
 Des voies d’amélioration …

Par la prise en compte « technique » du risque :

 dès la conception du poste de travail
 lors d’un réaménagement d’un poste
existant
http://www.irsst.qc.ca/manutention/fr/intervenir_moyens.html#controle_comportement

Par la prise de conscience de :

 son corporel
 et de sa gestuelle
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 Et agir avant/après …

Par des mises en postures

appropriées :

 Reprogrammer ses
déséquilibres
neuromusculaires

 Maîtriser l’équilibre global de

son corps et le libérer de ses
freins d’hyper tension
musculaire
Rééquilibrer ses mécanismes qui vont vers des
excès et les réadapter à son activité physique .
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 Et pendant …

 Varier sa gestuelle dans son

activité,

 Coordonner au mieux le
placement et l’utilisation de ses
jambes, ses bras, sa colonne
vertébrale, sa tête.

 Par la pratique de déblocage de tensions

redynamiser son corps.
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 Animations pour
mieux comprendre
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Formation Médris : Méthode d'évaluation des risques
 Le poignet et la main
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55 A. Cibrario

L’épaule
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Le coude