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LE MEUR

Kilian
31514060

Que percevons nous ?

La question de la perception est fondamentales car elle est notre seul accès au monde et à
autrui. Si nous pouvons être sur de nos sens, ceux ci n’en reste pas moins faillibles, ainsi,il m’est
possible de me tromper sur le vrai sens des choses, d’où le fait que l’on puisse se demander « que
percevons nous » aussi bien pour savoir ce qu’il nous est possible mais aussi si ce que nous
percevons est réel. Cette question est essentielle de par son caractère à la fois individuel et commun.
En effet, elle nous renvoie à savoir : percevons nous tous le monde de la même façon ?
Nous étudierons d’abord la perception comme un problème de compréhension. Nous verrons
ensuite que de cette compréhension doit découler un apprentissage et enfin que cet apprentissage se
fait grâce à la combinaison entre les perceptions physique et mentales

Nos perceptions proviendrait de base de nos organes sensoriels, ceux ci, hors handicaps ou
tromperie, perçoivent de la même façon le monde qui nous entoure puisque nous somme censé être
constitué de la même façon au sein de notre espèce. En effet, si nous avons les même perceptions,
c’est l’interprétation de celles ci qui nous induit en erreur et créer des dissonances perceptives entre
individus : je perçois la même chose que toi, c’est parce que je le comprend différemment que cela
m’apparaît différent. A partir de ce point,nous pouvons établir que nos perceptions ne reflète pas la
réalité de manière pure et objective. Nous pouvons prendre pour exemple l’expérience du bâton
brisé ; en effet celui ci, se scinde  en deux une fois que je le plonge dans l’eau . En réalité je le
perçois scindé mais il ne l’est pas, cela ne dépend que de mon point de vue : si j’observe le bâton
dans l’eau de face, il se scinde, mais pas lorsque je regarde de haut, car l’action de la lumière ne
peut avoir lieu si je ne suis pas face à lui .
Il n’existe pas de perception pure de la réalités car toutes perceptions suppose un spectre plus ou
moins étendues de sens par lequel nous comprendrons le monde , celui ci différeras beaucoup d’une
espèce à l’autre, par exemple le chien perçoit le monde d’abord par l’odorat tandis que les humains
utilise principalement la vision. En revanche, ce spectre ne varie que très faiblement entre deux
humains .
Nous avons notre propre manière de distinguer le monde, et ces capacités ne sont pas appliqué de la
même façons par toutes les êtres vivant, car il n’existe pas qu’une seule façon de percevoir son
environnement. Prenons l’exemple du poisson : leurs monde est totalement différent du notre,
d’abord parce que les poissons évolue dans un volume et non sur un plan comme nous. Ensuite,ceux
ci sont soumis au courant, à l’affaiblissent de la lumière , leurs déplacement ne sont pas limité dans
l’espace, etc . Ce monde nous apparaît étranger mais nous oublions qu’il fait partie du notre aussi,
nous n’y évoluons pas et c’est la seule différence. Ce monde nous paraît aussi étranger car nous ne
possédons pas les qualia nécessaire pour comprendre ce que c’est que d’être un poisson, comme le
théorise Nagel avec une chauve souris. La perception est une question de compréhension de son
environnement.

Nous avons vu précédemment que la perception était avant tout une question de
compréhension, en effet, au-delà d’être un processus purement physique, les perceptions font partis
d’un ensemble d’états mentaux, la plaçant au niveaux de phénomène. Pour reprendre les qualia de
Nagel ,percevoir c’est faire l’expérience à la première personne, ce qui implique le ressentis, ce
qu’on en comprend, ce qu’on ressens. Lorsque nous réfléchissons à la question de la perception, il
faut se rappeler que notre perception ne vaut que pour un être humain car nous pensons selon notre
propre cadre sans savoir .
Nous pouvons apporter une précision supplémentaire à notre manière de percevoir : car si nous
percevons la même chose que nos pair, nous ne la percevons pas de la même manière en fonction de
nos expérience. Nous pouvons prendre pour exemple notre faculté à ressentir la douleur, la
nociception, perception présente pour nous annoncer une blessure et par extension une situation
dangereuse. Un individus marche dans la rue et glisse sur une plaque de glace, la douleurs de la
chutes lui serviras à se méfier des plaques de glace lorsqu’il en verras une, chose que ne feras pas
quelqu’un n’ayant pas fait cette expérience .
Par l’apprentissage de nos expériences nous comprenons mieux notre environnement et ce qu’il s’y
produit . C’est pour cela que nos sens ne ce limite pas qu’a des perceptions extérieure (au loin ou
sur la surface de notre corps) mais aussi à des perceptions physique ou bien intérieure ou bien plus
spécifique à notre corps, comme la thermoception, sens de la chaleur ou la proprioception, sens de
la position du corps dans l’espace. Ces perceptions physique intérieur nous rappel d’ailleurs que
nous ne percevons pas le monde en étant en dehors de lui mais bien un élément à part entière de
celui ci. Ainsi la perception est une question de compréhension mais aussi d ‘apprentissage de son
environnement.

Nous avons vu juste avant que nous comprenions le monde par sa perception, son
interprétation puis l’apprentissage que l’on en fait . En effet l’expérience joue un rôle dominant
dans la perception de notre monde. Le corps est par exemple la première couche psychologique du
« moi » que nous développons ,et bien avant qu’une pensée rationnelle se mettent en place, nous
interagissons avec le monde par le média physique. Cependant nous ne somme pas qu’un agrégat de
perceptions et de sensations, nous sommes aussi un être pensant. Nous avons vu précédemment que
nous percevions des sensations internes, car nous étions un corps dans un monde et non en dehors,
nous pouvons ajouter qu’au delà des perceptions physique nous avions aussi des perceptions
mentales : je perçois mes propres pensées, mes états mentaux. C’est d’ailleurs pour cette raisons
que je peux analyser mes perceptions physique, quand je perçois l’objet, je perçois aussi l’idée de
l’objet et l’association des deux aboutit à la compréhension de la situation.
Mais mes perceptions mentales ne s’arrêtent pas là, puisque je suis capable de les percevoir chez
autrui. L’homme , étant un animal politique doit pour pouvoir vivre en groupe, être capable de
comprendre les intention de son prochain, ce que Kant nommeras l’intersubjectivité. C’est ce qu’il
se produit lors d’interactions, j’analyse les intentions, les humeurs des autres afin de m’accorder à
eux pour poursuivre l’échange. A la manière des trompes l’œil de Descartes, je ne peux pas non plus
avoir une confiance aveugle en cette capacités car si la nature est capable de me tromper par des
illusions, l’autre peut aussi me mentir, se jouer de moi. Mais si l’ont met de coté le caractère
véridique de ce que je comprend, je suis tout de même capable de déceler de la joie, de la colère etc,
je suis aussi capable de savoir comment l’autre finiras son discours parce que je comprend son idée.
Ainsi, nos perceptions ne sont pas régis que par des sensations physique mais aussi par les états
mentaux qui en découle ou non : mon humeurs du moments me feras percevoir les choses soit plus
négativement, soit plus positivement. Ainsi ,la perception est une affaire de
compréhension,d’apprentissage mais aussi de pensée.

Ainsi nous avons vu ce qu’il nous était possible de percevoir, si tout le monde percevait le
monde comme nous nous le voyions. Le monde n’est pas perçus de la même façon par tout le
monde de manière individuelle. En effet la vision de chacun est influencé tout d’abord par son état
physique, par sa propre compréhension de ce qu’il voit entend, par son vécu, qui feras naître en lui
des résurgences de souvenirs à la perception de certain stimulus mais pas à d’autre etc. Enfin, les
états mentaux d’une personnes peuvent influencer sa perception des choses, ainsi il suffit d’un seul
changement parmi ces élément pour que la vision d’une personne soit complètement différente d’un
autre. Même si la perception commune nous indique que nous verrons tout les deux un vélo à
l’apparition de celui ci, la perception individuelle feras ressurgir des éléments chez l’un qui
n’apparaîtrons pas chez l’autre, et le vélo seras alors perçus différemment.

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