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Discussion nocturne numéro 16 

: LES ABYSSES DE L’ÂME

Cher lecteur, me voici de retour après une longue période où je sombrais


passivement dans la légèreté. J’ai longtemps repoussé notre entrevue, car tu vois je savais
que cette fois-ci se serait différent.
Beaucoup de choses ont changés depuis notre dernière nuit. Mais les choses ne
s’arrêtent jamais de changer, elles sont en mouvement constant, la vie est un cercle de
mouvement éternel, un cycle qui ne peut s’arrêter car même la mort n’en est pas la fin mais
seulement une transition. L’arrêt est destructeur, il est le néant. L’Univers, les planètes, la
Terre tourne en rond. Cela voudrait-il dire que quoi que l’on fasse nous finiront au même
endroit ? Que peu importent les mouvements entrepris, nous retournons inéluctablement à
la case départ, Nietzsche avait-il raison, Sommes-nous juste en chemin vers l’éternel retour ?
Il est certain, que ce qui me semble évident c’est que quoi que l’on fasse, il faut agir
tel que notre action soit éternellement voulue. Je m’explique. Agis tel que tu voudrais
toujours agir, sans considération de la temporalité de l’action. Tout est muable mais tout
bouge à vitesse différente. L’instant présent, le passé le futur n’ont de sens que quand ils
sont liés, si tu les sépares de leur chronologie, ils ne sont plus que mot, association de lettre
et de sonorité dépourvue de réalité.
Aujourd’hui je n’ai plus peur d’être qui je suis, j’accepte l’entièreté de mon être,
parfois ca semble évident qu’on doit s’apprécier, au lieu de chercher l’appréciation de
l’autres. J’éprouve un certain mépris pour ceux qui s’acharne inlassemenent à obtenir la
validation de regards étrangers. Ils se perdent dans une sculture plus ou moins faconnées
par des avis et des gouts multiples.

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