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Les onze lois de la réussite

En lisant ce koob, vous découvrirez toute la puissance de votre potentiel et


comment l’utiliser, en puisant en vous-même et en changeant votre manière de
penser et de fonctionner.

Vous apprendrez aussi que :

- l’échec n’est qu’une étape vers la réussite ;

- se forger ses propres croyances est essentiel ;

- les questions abritent souvent des réponses ;

- les mots ont un grand pouvoir.

Ce koob vous permettra de comprendre les fondements théoriques de la


réussite. Pour mettre en pratique ces conseils, nous vous conseillons de lire Être
productif pour dégager du temps pour soi.

L’auteur débute son livre par une histoire : le jour de l’action de grâce (équivalent
canadien de Thanksgiving), une famille démunie reçoit la visite d’un bienfaiteur
qui leur offre de quoi fêter dignement cet événement. Le fils aîné, touché par ce
cadeau du ciel, décide alors d’imiter le bienfaiteur et de prendre sa vie en main.
L’auteur révèle ensuite que ce garçon n’est autre que lui-même, avant qu’il ne
décide d’agir et d’être maître de son existence. Il explique qu’il ne suffit pas de
rester positif pour changer : il est nécessaire d’établir un plan d’action, d’arrêter de
regarder en arrière et de croire que l’on peut y arriver.

L’avis de Koober :

“Les onze lois de la réussite condense en 100 pages les clés du succès et vous
prodigue des exercices facile à pratiquer et accessible à tous. Le coach Tony
Robbins appuie son propos avec des anecdotes personnelles ainsi que des exemples
de différentes personnalités historiques pour vous montrer en quoi ces outils leur
ont été bénéfiques – et pourquoi ils le seront pour vous aussi !
Ce livre de PNL (Programmation Neuro-Linguistique) utilise un langage simple et
une écriture fluide pour plaire à tous. Que vous soyez étudiant, entrepreneur,
sportif ou autre, le bien-être est à votre portée de mains ! Un excellent ouvrage
pour se plonger dans l’univers du développement personnel.”

Pour réussir, il faut savoir se tourner vers l’avenir


Il n’est pas rare que dans la vie, il faille surmonter des obstacles, et cela dans tous
les domaines. Ces complications peuvent engendrer un sentiment de profonde
frustration, voire d’impuissance. Dès lors, la confiance que vous avez en vous en
prend un coup et vous imaginez que jamais vous ne remonterez la pente. C’est le
principe de la “résignation acquise”, ce moment où vous vous dites qu’agir est
inutile et que même en essayant, ça n’aboutira à rien. Selon l’auteur, qui cite
Thomas Edison, l’échec n’est qu’une étape vers la réussite.

Pour surmonter l’échec, il faut se persuader que le passé appartient au passé ; ce


n’est pas en ruminant ses erreurs que l’on trouve des solutions à ses problèmes :
seul le présent compte. Aussi, il est possible de prendre dès à présent la décision
d’agir et pour cela, il faut se concentrer sur les possibilités qui s’offrent à nous.

Il est courant de surestimer nos actions lorsqu’il est question de problèmes que
nous n’arrivons pas à résoudre. Notre cerveau se persuade qu’il a essayé de
surmonter la difficulté des milliers de fois, alors qu’il a juste essayé un petit
nombre de fois. Ce qui compte, c’est de se focaliser sur ses atouts et de les
valoriser. L’auteur illustre son propos avec le cas du colonel Sanders, connu pour
sa célèbre recette de poulet. Il raconte comment cet homme a d’abord réfléchi à ce
qu’il savait faire de mieux, pour ensuite l’exploiter. Bien évidemment, les choses
ne se sont pas passées comme le colonel l’espérait au départ : c’est son désir et sa
volonté inébranlable qui lui ont ouvert les portes du succès. Pour lui, chaque échec
vécu n’en était pas un, ce n’était qu’un pas de plus vers la réussite.

Gardez à l’esprit que chaque situation a une fin : les difficultés ne sont que
passagères et rien n’est définitif. En effet, si l’on décide de s’engager sur la bonne
voie, alors les efforts finiront par porter leurs fruits, ce n’est un secret pour
personne, avec un plan et une volonté de fer, on peut se fixer un objectif et
l’atteindre. Avant tout, il est primordial de prendre la décision, de se dire que “oui,
c’est possible, je peux y arriver” et d’y aller pas à pas.
 2 

L’échec n’implique pas qu’il faille baisser les bras


Rien n’est impossible : il est vital de ne pas se laisser aller à une attitude négative.
Un obstacle devient insurmontable dès lors qu’on se met en tête qu’il l’est, un
point c’est tout. Nous avons tous des problèmes et nous réagissons de façon très
personnelle en conséquence. C’est cela qui différencie les individus : le chemin
emprunté pour résoudre les difficultés rencontrées.

L’auteur prend comme exemple la vie mouvementée de l’artiste Billy Joel. Il relate
les débuts difficiles de ce musicien et le moment où, anéanti par un chagrin
d’amour, l’artiste perd tout espoir, allant jusqu’à vouloir en finir avec la vie. Il se
rend finalement de son propre chef dans un hôpital psychiatrique et cette visite le
bouleverse. Lui qui pensait être désespéré, seul et en perte de repères, il réalise
combien il en est loin. Là-bas, il rencontre des personnes ayant véritablement
touché le fond et comprend que sa cause n’est pas perdue. Il décide donc de
retourner à ce qu’il sait faire de mieux : la musique. Il y travaille assidûment,
jusqu’à ce que le monde entier reconnaisse ses compétences.

En finir avec la vie n’est pas une solution : ce n’est pas parce que rien ne va
aujourd’hui, que rien n’ira jamais. Bien au contraire ! Pour arranger une situation,
il faut se fixer un objectif, et plus on passe de temps à s’investir, plus on se
rapproche de celui-ci : l’échec n’est donc pas une fin en soi.
 3 

Prenez une vraie décision et allez au bout de


celle-ci
Prendre la décision de changer signifie que l’on peut changer : c’est aussi simple
que cela. “Décider de” constitue un choix qui influe sur votre comportement et ce,
de manière générale. Dans la vie, chaque jour apporte son lot d'événements qui
contraignent à la prise de décisions, faciles ou difficiles. Votre avenir découle de
tous ces choix que vous faites au quotidien. Aussi, lorsque vous décidez d’agir
pour obtenir ce que vous voulez vraiment, vos choix seront orientés selon ce but à
atteindre.

Prendre une décision nécessite un engagement complet de sa personne. Souvent,


on ne fait que formuler le désir à l’origine de ce que l’on souhaite. On va se dire,
par exemple, que l’on voudrait être riche, sans rentrer dans les détails, ce qui
revient simplement à dire que l’on voudrait plus d’argent. Cela n’a donc rien à voir
avec le fait de se dire qu’on va tout mettre en œuvre pour bien gagner sa vie, que
l’on va se donner corps et âme à un projet et qu’on ne cessera pas de s’y intéresser
tant que l’on y sera pas arrivé.

Soichiro Honda, célèbre fondateur de la marque éponyme, a réussi, malgré les


difficultés, à s’imposer sur un marché pourtant très concurrentiel. À l’instar du
colonel Sanders, Honda a été contraint de retravailler son projet et a essuyé un
nombre incalculable de refus. Toutefois, sa volonté a fini par triompher ; il avait
décidé que, quoiqu’il arrive (notamment la seconde guerre mondiale), il finirait par
y arriver, que rien ne pourrait l’arrêter. Il avait un mental d’acier. Pourquoi ? Parce
qu’il avait pris une décision capitale : il s’était interdit toute possibilité de défaite.

Prendre une vraie décision est fondamental ; cela revient à remettre son existence
sur la bonne voie, celle que l’on a décidé d’emprunter. De ce choix découle un
comportement et un potentiel encore inexploités, qui vont vous permettre de
découvrir une discipline inconnue. En effet, vous investir corps et âme, tous les
jours, dans ce que vous désirez, vous rendra plus fort et plus confiant.
 4 

Prenez une décision importante que vous


soutiendrez jusqu’au bout : vous forgerez votre
mental
Ed Roberts, paralysé depuis ses quatorze ans, a décidé d’améliorer les conditions
de vie des personnes handicapées. Ce cas est très intéressant car Ed a non
seulement dû composer avec son handicap, mais il s’est aussi battu pour que ses
semblables vivent mieux le leur au quotidien. Ce faisant, il a réussi à capter
l’attention du public et à élaborer des actions concrètes en faveur des personnes
handicapées. Contre toute attente, son handicap lui a permis de développer une
puissance d’action très importante. Ed Roberts est parvenu à changer les choses,
parce qu’il avait décidé de le faire.

Et vous ? Êtes-vous du genre à toujours tout reporter au lendemain ? Que pourriez-


vous faire pour améliorer votre vie ? Courir tous les matins ? Vous investir dans
une nouvelle activité qui vous a toujours fait envie ? Réfléchissez et pensez à deux
actions qui vous tiennent à cœur, des choses simples, faciles à faire. Une fois que
vous les avez trouvées, dites-vous qu’à partir d’aujourd’hui, vous allez vous
engager à les réaliser et ce, quoiqu’il advienne.

Cette simple prise de décision va vous permettre d’apprendre à faire usage de votre
potentiel de décision. Votre mental va s’aiguiser, vous rendre plus fort et par
conséquent, il sera capable de prendre d’autres engagements. Prenez maintenant
une seconde décision, mais attention ! Il faut qu’elle soit plus importante que la
première, qu’elle nécessite d’investir plus de ressources. Ensuite, écrivez ces deux
décisions sur une feuille et n’hésitez pas à en parler à votre entourage, à faire
connaître ce tempérament qui vient de naître en vous.
 5 

Il est parfois important de remettre en cause sa


vision de soi
Vous êtes habité par un pouvoir insoupçonné qui n’est autre que celui de vos
convictions. Il influe sans arrêt sur vos sens, sur votre perception du monde.
L’auteur explique que nos convictions peuvent avoir un impact sur notre physique
comme, par exemple, la couleur de nos yeux. Cet exemple est illustré dans
l’ouvrage de Bernie Siegel “L’amour, la médecine et les miracles”, concernant les
connexions étroites qu’entretiennent le corps et l’esprit. Il y est expliqué que chez
des patients aux multiples personnalités, la conviction d’être quelqu’un d’autre est
si forte qu’elle leur permet de changer d’apparence physique.

À l’origine de vos convictions, il y a une idée bien précise — par exemple, que
vous êtes quelqu’un de généreux. La mutation de cette idée en conviction va
dépendre de votre capacité à la concrétiser. Si vous avez des doutes, alors votre
idée de base sera telle une table à deux pieds : elle ne tiendra pas debout. Ce sont
vos expériences passées qui vous donneront une idée de qui vous êtes.

Si vous pensez être quelqu’un de généreux, parce que tout le monde vous le dit, ça
ne signifie pas que vous êtes certain de l’être. En revanche, si vous agissez au
quotidien pour les autres, c’est différent ; vous allez ainsi nourrir votre idée de
départ, qui est que vous êtes quelqu’un de généreux. En agissant de cette manière,
vous allez ajouter les deux pieds manquants à votre table, pour qu’elle en ait quatre
au lieu de deux. Lorsque vous décrivez qui vous êtes, demandez-vous d’où vous
vient ce que vous affirmez, ce que vous avez vécu, pour vous dépeindre de telle ou
telle façon.

Sachez qu’il est possible de développer des convictions sur n’importe quoi, comme
sur sa vision du monde par exemple. Vous avez certainement nombre d’exemples
qui vous prouvent que les gens sont malveillants, ou l’inverse. C’est à vous de
décider laquelle de ces deux idées vous allez entretenir et nourrir. Il est certain
qu’une idée négative du monde et de ses habitants aura un impact sur votre
parcours.

Demandez-vous en quoi vous devez croire à partir d’aujourd’hui. Prenez le temps


de réfléchir et ensuite, notez cette certitude. N’oubliez jamais que commencer à
croire en quelque chose n’engendre pas tout de suite des résultats : le temps a aussi
son rôle à jouer.
 6 

Les aspects et les événements positifs sont ceux


sur lesquels il faut se concentrer
Ce sur quoi vous portez votre attention a une influence directe sur votre moral : par
exemple, si vous avez des pensées négatives trop longtemps, votre état général en
pâtira. Vous ne devez pas laisser vos pensées négatives prendre le dessus, c’est à
vous de choisir sur quoi focaliser votre attention.

En période difficile, concentrez-vous sur les possibilités que vous avez à


disposition pour vous tirer d’affaire, car tout est une question de point de vue, en
l’occurrence du vôtre. Si, au cours d’une soirée, vous observez un couple qui se
déchire constamment, votre ressenti ne sera pas le même que si vous regardez
ailleurs, vers un groupe d’amis en train de s’amuser, par exemple. Votre
concentration nécessite d’être dirigée ; si vous lui faites emprunter la mauvaise
direction, vous serez fragilisé, voire pire.

Anthony Robbins se remémore ici un épisode de sa vie, lorsqu’il était élève à


l’école de pilotage automobile. Son professeur, qui avait expliqué comment
rectifier sa trajectoire en cas de dérapage et combien il était important de bien
savoir où l’on voulait mener son véhicule, a emmené l’auteur pour une leçon
pratique. Celui-ci pensait avoir compris, mais dès le premier dérapage, il a
commencé à perdre ses moyens et sa concentration. Grâce au professeur, il est
parvenu à se ressaisir et à éviter l’accident. Cet exemple souligne l’importance du
temps nécessaire à l’adaptation de sa concentration : prendre la bonne direction ne
se fait pas en un clin d’œil, une période d’adaptation est nécessaire, avant de
récolter les fruits de ce changement.

C’est en vous concentrant sur votre objectif que vous allez convoquer les forces
nécessaires à sa concrétisation. En vous focalisant sur les doutes et la peur, vous ne
parviendrez pas à aller dans la bonne direction. Ce sont autant d’embûches que
vous pouvez surmonter en gardant le contrôle de votre concentration.
 7 

S’il n’existe pas de réponse à une question,


mieux vaut changer d’angle de vue
Se poser les bonnes questions peut se révéler extrêmement bénéfique, voire
permettre de s’extraire des pires situations. Stanislavsky Lech, juif déporté dans un
camp d’extermination pendant la seconde guerre mondiale, avait tout perdu et
connu le pire. Un jour, il décide de s’échapper : il explique qu’au départ, il se pose
les mauvaises questions, est assailli par le doute et la peur. Il décide donc de
modifier sa manière de penser : quels moyens possède-t-il pour mener à bien son
plan ? C’est en réfléchissant ainsi qu’il réussit son évasion.

Nous nous posons des questions en permanence, il est donc judicieux de choisir
celles qui peuvent nous servir. Tout comme les convictions ou la concentration,
elles influent sur notre état général. Il est donc important de se concentrer sur
l’objet de vos préoccupations et de réfléchir aux possibilités qui se présentent à
vous, en faisant, par exemple, la liste des questions que vous vous posez face à un
problème.

L’auteur utilise cette technique, mais procède également à des exercices dans sa
vie de tous les jours. Le matin et le soir, il réfléchit à son existence et s’interroge
sur celle-ci. Lorsqu’il commence sa journée, il se demande ce qui le rend heureux,
ce qui le motive ou encore, ce qu’il aime faire. Le soir, il se demande quelle leçon
il a retenu ou ce qu’il a fait pour améliorer son existence. Cette habitude simple a
des effets très positifs et permet d’apprendre à se poser les bonnes questions.

Se poser des questions permet de réfléchir à ses problèmes différemment. Elles


sont de véritables alliées qui vous permettront d’ajuster votre concentration et de
trouver des solutions auxquelles vous n’aviez pas pensé auparavant. Vous pouvez
même en user avec les autres, afin de les aider, s’ils en éprouvent le besoin.
 8 

Le corps est le meilleur allié du mental


Ce qui vous affecte influence votre physique, et inversement. Le corps traduit les
émotions : si vous rencontrez quelqu’un de déprimé, son état physique sera le reflet
de ce qu’il ressent. Marcher les épaules rentrées, la tête baissée, le regard fixé sur
le sol, sont autant de signaux d’alertes qui mettent en évidence un problème chez la
personne. Au quotidien, nous ne cessons d’envoyer des signaux aux autres sur
notre état général. Parallèlement, plusieurs expériences ont démontré qu’une action
du corps a un impact sur l’état d’esprit, d’où la fameuse “thérapie par le rire”. Si
vous affichez physiquement une émotion particulière, alors vous l’éprouverez, que
vous choisissiez la haine, la tristesse ou la joie. N’hésitez pas à tenter l’expérience !

L’auteur a lui-même décidé, un jour, de changer ses habitudes, d’adopter un


nouveau langage corporel. Au départ, il percevait l’expérience comme inefficace et
inintéressante, mais rapidement, il en a découvert les effets sur son esprit. Il a
compris qu’il pouvait travailler sur lui-même par ce biais et, avec le temps, il est
devenu plus positif, et beaucoup plus réactif. Ce qui était un choix conscient de sa
personne au départ, est devenu un mécanisme instinctif.

Si vous vous retrouvez un jour dans une impasse, levez-vous, étirez-vous, faites un
grand sourire et posez-vous des questions sur votre problème. Prenez le temps
nécessaire, n’oubliez pas que vous avez le contrôle de vos émotions. En agissant de
la sorte, vous adopterez un autre point de vue sur ce qui vous tracasse, vous
réfléchirez autrement, de façon plus positive.
 9 

Imitez ceux qui vous inspirent


Observez ceux qui sont bien dans leur peau et qui vous inspirent, prenez le temps
d’étudier leur langage corporel, l’énergie qu’ils dégagent et ce que vous ressentez
en les regardant. Anthony Robbins lui-même n’a pas hésité à imiter ceux qui
avaient confiance en eux et à reproduire leurs gestes. Faites de même : concentrez-
vous sur ces personnes. Il va de soi que vous n’aurez pas tous les détails de leur
aisance en tête, mais ce n’est pas un problème : visualisez la personne dans son
ensemble.

Soyons un peu plus concret : tandis que vous lisez ce résumé, prenez le temps de
vous lever et de réfléchir à ce que vous souhaitez, à quelque chose qu’il vous tient
particulièrement à cœur de concrétiser. Pensez-y et commencez à espérer que cela
se fasse. À quoi ressemble votre visage pendant que vous y pensez ? votre corps ?
Quelle posture adoptez-vous ? Reproduisez l’expérience avec un schéma négatif : à
quoi ressemblez-vous cette fois ? Prenez bien le temps de vous observer.

À présent, vous allez vous concentrer sur chaque partie de votre corps, pendant que
vous songez à la réussite de votre projet. Votre visage, vos membres, votre voix,
vos muscles, vos épaules, etc., passez tout en revue dans les moindres détails. Que
ressentez-vous à cet instant précis ? Vous pouvez reproduire le même exercice,
mais en imaginant la pire conjoncture possible. Encore une fois, demandez-vous ce
que vous ressentez. Ceci fait, recommencez la même chose, mais cette fois, avec la
conviction que vous allez réussir, que rien ne vous arrêtera. Prenez toujours le
temps d’observer votre corps, votre posture, votre ressenti ; la confrontation aux
différents cas de figure vous permettra de trouver le langage corporel qui vous
convient le mieux.

Les autres constituent aussi une source d’inspiration. Si vous côtoyez des gens
ayant réussi, observez-les de la même façon que lors de l’exercice précédent.
Prenez le temps de les écouter et de les regarder en détails, que ce soit leur
démarche, leur façon de s’asseoir ou de s’exprimer.
 10 

Les mots ont un réel impact sur les autres et sur


soi-même
L’auteur raconte que lors d’une réunion de travail où il se sent vraiment mal, il
découvre, par l’intermédiaire de son associé, l’importance du choix des mots. Il
décide ensuite de l’imiter en réutilisant l’un de ses termes, réalisant ainsi comment
les mots peuvent agir sur son propre ressenti, mais également sur celui des autres.

Il existe une grande différence entre dire que l’on est énervé et dire que l’on est
ennuyé. Souvent, remplacer un mot par un autre joue grandement sur l’affect. Il
n’y a qu’à voir l’impact qu’ont eu les discours les plus célèbres sur leurs auditeurs,
notamment le célèbre “I have a dream” de Martin Luther King Jr.

Les mots jouent un rôle très important dans la vie de tous les jours, que vous soyez
seul ou au contact d’autres personnes. Si vous êtes “en désaccord” avec un
collègue de travail, ce n’est pas la même chose que si vous êtes “en conflit” avec
lui. Les mots suggèrent des idées, des images et, par conséquent, des émotions bien
précises. Au quotidien, vous pouvez donc agir directement sur vos émotions, en
employant un vocabulaire précis.

Pour y arriver, rien de tel qu’un exercice : prenez une feuille et sur un côté, écrivez
les mots négatifs que vous employez. Ensuite, en face de chaque mot, notez un mot
qui pourrait le remplacer, mais en lui enlevant son aspect négatif. Par exemple, au
lieu de dire que vous êtes fâché, vous pouvez écrire que vous êtes désappointé.
Ensuite, sur une autre feuille, notez les termes plutôt neutres que vous employez
souvent et en face, d’autres qui pourraient exprimer la même chose, mais plus
positivement. Par exemple, vous pouvez transformer “bon” en “excellent” ou
“intéressant” en “génial”. Prenez autant de temps que nécessaire : n’oubliez pas
que cette expérience est ludique et non redondante.
 11 
Les métaphores agissent concrètement sur notre
vision du monde
Pour certains, la vie est un jeu ou un champ de bataille, tandis que pour d’autres,
c’est un jardin de roses. Les métaphores sont souvent utilisées au quotidien.
Comme les mots, elles agissent sur votre vision des choses et, par conséquent, sur
votre affect. Si vous vous dites que la vie est un combat, vous ajusterez votre
vision du monde et votre état d’esprit dans ce sens. Vous devez donc faire preuve
de précaution lorsque vous employez des métaphores.

Martin Sheen et sa femme ont une vision bienveillante du monde et de l’humanité.


Un jour, Martin Sheen raconte à l’auteur ce qu’il a vécu durant le tournage
d’“Apocalypse Now” et qui a modifié sa métaphore personnelle de l’existence. En
effet, le tournage du film a été très compliqué et émaillé d’incidents divers. L’un
d’eux a été la crise cardiaque de Martin Sheen. Lorsqu’il s’est retrouvé à l’hôpital,
sa femme est venue à son chevet et lui a répété que la vie n’était qu’un film, ni
plus, ni moins. L’impact de ces mots a été tel, que Martin Sheen a compris, dès
lors, qu’il parviendrait à remonter la pente. Cette histoire illustre à quel point le
mental influe sur le corps, à quel point la perception joue sur l’équilibre psychique
et physique.

Et vous, quelles métaphores utiliseriez-vous pour définir votre existence et le


monde dans lequel vous vivez ? Est-ce un panier de crabes ? Un “no man’s land” ?
Un jardin merveilleux ? Que se passerait-il si, justement, votre monde était ce
jardin ? Il serait plein de couleurs, de chemins agréables à emprunter. Quels
éléments positifs pouvez-vous extraire de votre vision du monde ? Quelles sont ces
choses qui vous interpellent, vous touchent, vous émerveillent ? Ces fragments qui
vous incitent à voir combien la vie est belle et combien elle mérite d’être vécue.
N’oubliez pas que vos soucis sont comme un sac de briques que vous portez en
permanence : tout ce que vous avez à faire, c’est de le poser.
 12 

Fixez-vous un objectif et ne le lâchez plus


Lorsqu’un individu accomplit un exploit, la chance y est rarement pour quelque
chose : celui-ci s’est fixé un but à atteindre. Michael Jordan est devenu un joueur
de renom justement parce qu’il n’acceptait pas d’arriver second et ce, dans
n’importe quelle catégorie. Plus précisément, c’est l’échec qu’il a essuyé dans sa
jeunesse qui l’a conduit sur le chemin de l’excellence et de la gloire. En effet, ce
dernier n’a jamais réussi à intégrer l’équipe de basket-ball de son école. C’est après
avoir été recalé qu’il décide de devenir un joueur exceptionnel : c’est son objectif.

En vous fixant un but à atteindre, toutes vos forces convergeront dans ce sens.
Vous serez donc plus à même de vous en rapprocher et de réussir. Ce faisant, votre
existence va changer : vous rencontrerez de nouvelles personnes et découvrirez de
nouvelles choses sur vous-même. Toutefois, vous n’atteindrez pas votre objectif
immédiatement ; pour y arriver, vous devrez être en permanence concentré sur lui,
devenir une machine que rien ne peut arrêter. Chaque jour sera une occasion
d’apprendre, de progresser, d’évoluer dans le bon sens.

Pour réussir à atteindre votre objectif, il est nécessaire de procéder étape par étape :
les marathoniens ne commencent pas par courir un marathon, ils s’entraînent
d’abord sur des distances plus courtes, ils éduquent et préparent leurs corps. Ne
négligez jamais les petites victoires qui parsèmeront votre route. Un pas vers
l’objectif est déjà le début de quelque chose. Pour illustrer son propos, l’auteur
reprend une citation anonyme : “Toute victoire commence par un premier pas.”

Savoir ce que l’on veut confère un avantage, car beaucoup d’entre nous sont
incapables de définir ce qu’ils souhaitent concrètement. Ils survolent la vie sans
vraiment s’impliquer. Que voulez-vous ? Tout au fond de vous, à quoi aspirez-
vous ? Commencez tout de suite à dresser une liste : prenez une demi-heure avec
vous-même, dans un coin tranquille, et songez à ce que vous souhaitez plus que
tout, puis écrivez-le. N’hésitez pas à rentrer dans les détails, à préciser ce que vous
feriez si vous atteigniez votre but. Tout commence là, dans votre tête.
 13 

Conclusion
Vous détenez le pouvoir : il ne tient qu’à vous de changer le cours de votre
existence. C’est pourquoi il faut prendre soin de vous-même en permanence. Grâce
aux techniques présentées dans cet ouvrage, vous possédez toutes les clefs pour
améliorer dès à présent votre vie et réaliser vos rêves.
Ce qu’il faut retenir de ce koob :

- pour réussir, il faut savoir se tourner vers l’avenir ;

- l’échec n’implique pas qu’il faille baisser les bras ;

- prenez une vraie décision et allez au bout de celle-ci ;

- prenez une décision importante que vous soutiendrez jusqu’au bout : vous
forgerez votre mental ;

- il est parfois important de remettre en cause sa vision de soi ;

- les aspects et les événements positifs sont ceux sur lesquels il faut se concentrer ;

- s’il n’existe pas de réponse à une question, mieux vaut changer d’angle de vue ;

- le corps est le meilleur allié du mental ;

- imitez ceux qui vous inspirent ;

- les mots ont un réel impact sur les autres et sur soi-même ;

- fixez-vous un objectif et ne le lâchez plus.

Je change #AvecCeKoob
Le changement, c’est demain matin ! Koober vous donne la méthode pour
utiliser et mettre en action ce koob de manière concrète. Un kickoff immédiat
pour changer dès demain matin.

Voici une mise en pratique très simple et très efficace pour vous mettre sur la voie
de la réussite. Elle s’étale sur 10 jours et vise à combattre directement la négativité.
Au cours des 10 prochains jours, engagez-vous à bannir la négativité de votre
affect, vos pensées et votre vocabulaire. Si jamais vous n’y arrivez pas,
questionnez-vous, afin de développer un autre point de vue et de gagner en
positivité.
Dès le matin, stimulez votre esprit en vous interrogeant sur la journée à venir, et le
soir, répétez l’opération, mais cette fois en revenant sur la journée écoulée.
Demandez-vous, au réveil, comment vous pouvez améliorer votre existence, et au
coucher, quels enseignements vous avez assimilés. Durant les 10 prochains jours,
ne songez qu’aux solutions à vos problèmes et surtout, ne vous blâmez pas, ne
vous accablez pas de reproches. Si jamais vous en veniez à être négatif pendant
plus de 5 minutes, alors recommencez l’exercice dès le lendemain, pour les 10
jours suivants.

Avec cette méthode, vous allez pouvoir chasser la négativité de votre esprit,
pendant 10 journées consécutives. Si vous échouez, recommencez encore et encore
et ce, jusqu’à ce que vous y arriviez. Pendant cette période, vous allez apprendre
énormément de choses sur vous-même. Vous allez apprendre à vous connaître et
vous allez gagner en confiance. Au lieu de vous focaliser sur les problèmes, vous
allez apprendre à privilégier les solutions. Répéter cet exercice va révéler tout votre
potentiel et vous permettre de tirer le meilleur de vous-même.

L’auteur raconte qu’il a échoué la première fois qu’il a tenté de faire cet exercice.
C’est avec le temps et la volonté qu’il est parvenu à le réussir, mais également à
transformer véritablement sa vie.

Il propose ensuite que vous oubliiez vos problèmes et que vous songiez à ceux qui
en ont de plus graves que vous. Il vous demande de chercher quelqu’un que vous
pourriez aider, de vous engager envers une autre personne qui vous est totalement
inconnue. Il explique qu’à travers cette action, c’est à vous également que vous
porterez secours, qu’à travers les autres se trouvent également vos propres
réponses.
 

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