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Département de Français.
Année académique 2020/2021
UE : 241 Morphologie et Phonologie
Dr. Tabi Manga François Guillaume
Descriptif de cours (en présentiel ou en ligne) 26/10/2020
Entête
Code de l’Unité d’Enseignement : LMF 231
Intitulé de l’Unité d’Enseignement : Phonologie
Code de l’Elément Constitutif : LMF 231
Intitulé de l’Elément Constitutif : Morphologie et Phonologie
Equipe pédagogique : Dr. Tabi Manga François Guillaume
Horaires, lieu du cours et nombre de séances : Vendredi-12h00-14h00 à A.702 et Samedi-
12h00-14h00 à A.702
Année académique et semestre : 2020-2021, semestre 1
Descriptif du cours
Langue d’enseignement : Français
Contenu du cours Lieu et heures du cours vendredi et samedi 12h00-14h00 à A.702.
Rappel de l’objectif général : Il s’agit de situer la phonologie dans la linguistique descriptive,
de présenter les différentes branches de la phonologie et permettre à l’étudiant d’être capable
de faire une étude phonologique d’un corpus de français donné.
Objectifs spécifiques
- Indications théoriques sur la phonologie
- Descriptif de la phonologie
- Accents et intonations
- Etudier les branches de la phonologie (identification des morphèmes-phonématique-).
-La segmentation
-La commutation
-Identifier les traits pertinents et les traits distinctifs.
-La prosodie.
Contenu du cours.
Le cours couvre les aspects suivants :
I-/ Histoire de la phonologie
II-/ Les différents domaines de la phonologie
III-/ L’étude phonématique
IV-/ La démarche d’une étude phonologique segmentale
Méthodes d’enseignement
Cette unité d’enseignement articule CM et TD
Mode d’évaluation
L’évaluation est faite individuellement sur table (des questions à développement court) au
cours d’un contrôle continu.
Objectifs de l’enseignement :
Le cours intitulé phonologie a pour objectifs principaux, de permettre à l’étudiant de :
- Situer la phonologie dans la linguistique descriptive ;
- Présenter les différentes branches de la phonologie ;
- Etre capable de faire une étude phonologique à partir d’un corpus de français donné.
Afin d’aboutir à la distinction des différents traits distinctifs et/ou pertinents des sons
émis lors d’un acte de langage. L’atteinte des objectifs posés nécessite de la part de
l’étudiant des prérequis. Il devra avoir des acquis en phonétique car la phonétique et la
phonologie sont deux domaines de la linguistique s’intéressant à l’aspect sonore du langage.
Ces deux disciplines se complètent. Le phonéticien identifie et décrit expérimentalement les
caractéristiques des de parole au moyen de divers appareils. Le phonologue construit un
modèle permettant de comprendre le fonctionnement des sons dans la langue.
PLAN DU COURS
BIBLIOGRAPHIE
La phonologie s’appréhende comme une science qui étudie le langage humain. Il s’agit ici du
langage dont la manifestation est l’expression vocale de ce langage. Elle est divisée en
plusieurs branches : la phonétique, la phonologie, la syntaxe, la sémantique, qui sont les
parties de phonologie descriptive.
La phonologie étudie les sons du langage pour montrer leurs traits descriptifs dans le langage
autrement dit, elle a pour but de dégager le fonctionnement des sons d’une langue spécifique,
le terme phonologie a été conceptualisé suivant des écoles linguistiques, qui ont permis de
mettre en place les fonctionnements de la phonologie.
a. L’école de Prague
L’école de Prague a modélisé le langage après les fondements structuralistes de Saussure liés
à la dichotomie langue/langage, synchronique, diachronique.
Cette école a mis en place le fonctionnalisme qui est une théorie dont le principe est le
suivant ; Dans une chaine parlée, un élément « x » existe grâce à la présence d’un autre
élément « y » qui a un rôle par rapport à « x ». Il s’agit de l’interdépendance entre « x » et
« y ».
Elle a permis de montrer que la phonologie se démarque de la phonétique (puisque cette école
a permis d’établir que toutes les composantes ou tous les éléments phonologiques dans une
langue ont des fonctionnalités (caractéristiques distinctives spécifiques par rapport aux autres
phonémes).
b. L’école de Copenhague
La glossématique va distinguer les plérèmes et les cénèmes, pour elle les plérèmes sont les
signes de la phonologie dotés de sens, tandis que les cénèmes sont dépourvue de contenu c’est
le cas des sons d’une langue. Les cénèmes sont des unités minimales dotées de valeur
descriptives. Faire la cénèmatique revient a étudier les valeurs descriptives des sons dans une
langue (cette cinématique est très proche de la phonologie fonctionnelle de Prague).
Cette école a été développée par Léonard Bloomfield. Sa théorie se fonde sur le principe selon
lequel les éléments d’une langue ne se rencontrent pas de manière arbitraire dans l’axe
syntagmatique. Dans une chaine syntaxique la disposition des éléments obéit à certaines lois.
On reconnait que l’école distributionnelle a participé à l’éclosion comme science de la
phonologie car elle a permis d’étudier les contextes d’apparition des sons dans les corpus de
langue.
Elle a été développée principalement par Chomsky. Selon cette école l’étude du langage se
fait de manière empirique en se fondant sur des données observables. À partir de ce que l’on
observe, on analyse les données dans le corpus et on en tire des conclusions. C’est l’approche
hypothético-générative. L’intérêt pour la phonologie est bien évidement l’analyse des
phénomènes dans un corpus fermé afin de dégager des lois ou des fonctionnements
phonologiques.
prise en compte de toutes les différences mise en relief des traits phoniques à valeur
phoniques distinctive (tri): critère de pertinence
Le principal objectif de la phonologie est d’élaborer les différents systèmes phonologiques des
langues dans l’optique de voir comment les sons d’une langue fonctionnent. La langue est
considérée comme un système fermé ou clos. Les éléments qui la constituent forment un
système et partagent des rapports d’oppositions tout en assurant des fonctions. Dans cette
optique, on aura la phonologie structurale qui a des niveaux ou des domaines schématisés de
la manière suivante :
a. Prosodie
C’est un domaine qui étudie des phénomènes tels que le ton, l’accent, l’intonation, le rythme
dans les énoncés phonologiques. Certains l’appellent la phonologie supra-segmentale. Elle
s’intéresse au fonctionnement des syllabes phonologiques, des mots, des groupes et des
phrases phonologiques.
b. La phonématique
Encore appelée phonématique pragmatique, a pour but d’étudier le fonctionnement des sons
d’une langue c’est-à-dire, de les décrire afin de cerner leurs différences d’oppositions
pertinentes ou d’établir leurs traits distinctifs et leurs fonctions distinctives. Elle ne porte pas
sur la syntagmatique autrement dit, elle ne s’occupe pas de l’agencement des sons dans les
syllabes, dans des mots phonologiques ou dans des groupes phonologiques. Elle est
paradigmatique. C’est une phonologie qui priorise le test de commutation qui se fait dans
l’axe paradigmatique et consiste à remplacer un phonème par un autre, ce qui permet
d’obtenir des rapports d’oppositions ou de congruences.
c. La phonologie générative
Elle s’occupe des phénomènes abordés par la prosodie tels que : les tons, les accentuations, les
harmonies vocaliques, les intonations dans l’optique de dégager des lois de phonologiques
dans une langue. Elle met l’accent sur l’axe syntagmatique pour étudier les combinaisons des
phonèmes qui vont former des syllabes, des groupes phonologiques, des mots phonologiques.
L’enjeu de cette phonologie est d’établir des lois de fonctionnements.
Cependant, il faut dire que la phonologie générative s’adosse sur la phonétique. Car c’est elle
qui donne le matériau phonique à la phonologie puisque chaque langue est composée d’un
nombre limité de sons du langage.
III.1. Le phonème
Dans une chaine parlée sa présence à un point peut donner un sens différent à un
autre énoncé lorsqu’il va changer de position. Les phonèmes permettent d’établir des
différences entre les mots phonologiques d’une langue et peuvent s’opposer. La phonologie
distributionnelle conçoit le phonème comme une réalité phonétique formant une famille de
sons. Autrement dit un phonème constitué de son identité sonore principal et des sons
assimilés.
En somme, Quelle que soit la tendance, ce qui importe est de savoir qu’un phonème d’une
langue est dotée de traits distinctifs permettant de l’opposer aux autres phonèmes de la même
langue.
- Il s’agit ici de la vibration des cordes vocales du [b] et de son absence dans le [p] (tous
les autres traits communs aux deux sons : il s’agit de consonnes occlusives et
bilabiales) : on parlera du voisement et du non voisement de [b] et [p] terminologie
auditive). Le [b] est voisé ou sonore alors que le [p] est non voisé au son d
- /d/ est dental ou alvéolaire /p/ consonne est occlusive et sourde p est non voisé
Le phonème est une entité minimale de la phonologie dotée d’une fonction distinctive ou
d’une pertinence. Il est pertinent dans une langue par ce qu’il permet de distinguer les mots
dans un système linguistique. Un son est pertinent ou linguistique dès lors où sa présence à la
place d’un autre phonème entraine le changement de sens d’un mot.
La notion de paires suspectes est liée au phonème. Il s’agit concrètement d’un couple de sons
d’un corpus, dont les caractéristiques différent totalement.
Une paire minimale se définit comme un couple de mots quasi homonymiques (mots
phonologiques). Ces mots se distinguent l’un de l’autre par un seul phonème qui occupe une
même position dans les deux mots. On peut avoir une position initiale, une position interne et
une position finale. C’est le cas des mots tel que pan et banc qui forment une paire minimale.
L’on doit avoir une seule différence phonique. La paire minimale permet d’établir l’inventaire
des sons d’une langue. Le procédé par lequel on trouve des paires minimales implique la
substitution d’un phonème par un autre dans un même environnement, c’est la commutation.
Exemple : « Faux » et « Veau ». Ils n’ont pas le même sens et leur transcription diffère par un
seul son : /fo/ et /vo/
Le principe est de dégager les caractéristiques constantes des phonèmes. Quelles sont celles
qui sont pertinentes, autrement dit, celles qui permettent de distinguer ce phonème de tous
les autres phonèmes du système. Soit le tableau ci-après qui définit le statut phonologique de
3 consonnes.Il se fonde sur la combinaison de 4 propriétés articulatoires distinctives.
le phonème /d/ partage deux traits avec les autres consonnes: « oral » et « occlusif »; il
s’en distingue par 2 traits: « voisé » et « dental»;
les phonèmes /k/ et /t/ ont 3 traits en commun: « oral », « occlusif », « non voisé »; ils ne
se distinguent que par un trait: /k/ est vélaire, /t/ est « dental».
/d/ et /t/ sont des paires minimales: ils ne s’opposent que par un seul trait pertinent: le
voisement. Par contre, /k/ et /d/ ne sont pas des paires minimales: ils s’opposent par
plusieurs traits simultanément.
Donc, un phonème dans une langue donnée :
comporte et réalise simultanément plusieurs caractéristiques (articulatoires, perceptives,
physiques);
est identifié sur la base de ses traits distinctifs. Ils assurent la distinction entre lui et les
autres phonèmes de la langue;
Méthodiquement la recherche des paires suspectes se fonde sur les paires minimales
contenues dans le corpus. Les oppositions des sons se déclinent deux catégories
L’on parle d’opposition des phonèmes en contexte identique lorsque dans le corpus :
TPE : à partir des mots du françai, montrer que les phonèmes /m/ et /b/ s’opposent en
contexte identique.
L’on parle d’opposition des phonèmes en contexte analogue lorsque dans le corpus :
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- Les contextes dans lesquels les sons s’opposent ne sont pas identiques parce qu’ils
comportent une seconde différence phonique, autrement dit les mots que porte de son
ont une différence phonique.
Exercice :
Etudier l’opposition des phonèmes en contexte analogue des mots chômage et sauvage.
- Les contextes dans lesquels les deux phonèmes apparaissent bien qu’étant pas
identique sont tous de même proche ;
- Les mots présentent des différences de sens.
c. Analyse de la variation
La variation constitue une des étapes de l’étude phonologique. En effet, il est pratiquement
impossible d’avoir les mêmes formes d’usages d’une langue comme le français.
Sur le plan phonologique, les locuteurs d’une langue francophone n’ont pas la même
forme/marque d’identification sonore au niveau de leur articulation des mots.
La phonologie tient donc compte de ce principe de variation et l’on distingue deux types de
variation de sons.
-La variation contextuelle : elle est une étape qui consiste à examiner les contextes
d’apparition des sons suspects dans l’optique de voir s’ils partagent les mêmes contextes
d’apparition dans le corpus.
En effet, lorsque les paires suspectes apparaissent dans les mêmes contextes, dans un corpus,
on les considère comme des phonèmes distincts (différents). La démarche consiste alors à
lister à partir du corpus tous les contextes d’apparition des sons. Finalement, on a une
variation contextuelle dès lors où l’on à faire à un couple qui partagent des distributions
similaires dans un système phonique.
Une variation de phonème est libre dès lors que la commutation d’un phonème par un autre
ne provoque pas le changement de sens.
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Exemple : põe
Pain
Pê
La variation est conditionnée lorsque dans un système phonique on a affaire à des allophones
en variation contextuelle d’un même phonème et parfois en variation libre.
Exemple :
Para Prêtre
Fara
- On indique la paire suspecte concernée et le trait phonétique qui distingue les deux
sons ;
- On présente l’ensemble des contextes dans lesquels les sons concernés apparaissent.
1- Elaboration du corpus
Le corpus se définit comme un ensemble de données langagières. Il s’agit des sons, des mots,
des textes. Ce corpus est obtenu grâce à la collecte des données sur le terrain. Le chercheur
peut donc enregistrer auprès des populations locutrices d’une langue ces données en
linguistique structurale. Le corpus ne représente pas toute la langue, il n’est qu’un échantillon
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qui doit présenter tout de même laisser percevoir les caractéristiques de la langue que l’on va
examiner.
En phonologie, on n’a pas besoin de maitriser la langue que l’on étudie, par ce que l’on
travaille sur un corpus.
L’élaboration d’un corpus de phonologie se fonde sur des mots isolés d’une langue de ce
corpus qui sont transcrits phonétiquement. La transcription se fait entre les crochets carrés
Exemple :
1 [to] = tôt
3 [do] = dos
Après avoir inventorié le matériau phonique, on les classe dans le tableau phonique. Pour le
faire, il faut au préalable maitriser le tableau phonétique de la langue utilisée notamment de la
disposition des sons qui proviennent de l’API. Les tableaux phoniques présentent les
phonèmes en insistant sur leur rapprochement. Dans ces tableaux l’on va distinguer des
colonnes, des ordres et des colonnes de série ou ligne horizontales ou figure les sons qui ont
le même mode d’articulation ou un même degré d’aperture.
Les sons qui partagent un même ordre (point d’articulation figure) sur des colonnes verticales
Exemple :
P, m, t, d, b, n
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On va dresser un tableau pour les consonnes, un tableau pour évaluer les voyelles et
éventuellement les semi-voyelles ou les semi-consonnes.
Pour le français qui nous intéresse on a les ordres bilabiales, labiodendal, l’ordre alvéolaire
l’ordre alvéodental.
- Série mode d’articulation mode voisé, sourd, mode oral, mode occlusif, mode nasal ;
- Les voyelles on aura l’ordre antérieur, l’ordre médian, l’ordre postérieur ;
- Les degrés d’aperture (mode d’articulation), le mode orale le mode nasal, le mode
fermé, le mode très fermé.
NB : dans un tableau on ne doit pas modifier les ordres ou les séries au risque de
rapprocher les phonèmes qui ne sont pas proches. Il peut arriver qu’un corpus ne donne
pas tous les ordres ou séries intermédiaires qui vont rester vide. Un bon tableau permet de
voir des paires suspectes c’est-à-dire les sons qui sont proches.
L, m, n, Y, K, G, F, S, V, Ȝ, t, P, d, S
1- La syllabe
La syllabe désigne d’une manière générale une unité ou une structure segmentale composée
de deux voyelles auxquelles s’ajoute des consonnes. Cet ajout peut être d’ailleurs facultatif.
Le noyau d’une syllabe est sa voyelle signifiante. Les consonnes qui constituent une syllabe
sont moins sonores que la voyelle par conséquent les consonnes seront donc les marges.
Exemple :
Ta
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T= noyau a = marge
Toutefois, il arrive que certaines consonnes de certaine langue soient sonores et donc proches
voyelles.
a- Le découpage syllabique
Dans une structure syllabique on sépare les syllabes par des points.
b- Les tons
- Tons ponctuels est dit ponctuel lorsqu’il est unique, il y’a une absence de variations.
On a des tons et des traits très haut représenter par deux petits traits que l’on place au-
dessus de la syllabe porteuse du son très haut (ʺ) exemple : quoi /kwȁ/.
- Le ton haut représenter par un seul petit trait (/) exemple : quoi / kwa//.
- Le ton moyen il est représenté par un petit trait horizontal placé par un petit trait
exemple : quoi /kwā/.
- Ton trait bas représenté par deux petits traits vers la droite (\\).
-
c- Les tons modulés
Il s’agit des intonèmes complexes, c’est la combinaison de deux tons complexes on aura :
Dans ce cas on peut les considérer comme étant des noyaux syllabiques mais pas en français.
La syllabe devient donc une unité phonologique supérieure au phonème.
Elle est un ensemble de sons produits en une seule émission de la voix à l’aide d’une courte
bouffée d’air commandée par le mouvement des muscles intercostauds.
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Exemple : Accompagnement : [akāmPaɲmã]
L’organisation des syllabes dépend des langues on peut avoir les cas suivants :
2- L’accent
Il faut distinguer, les langues à accent fixes et des langues à accents mobiles. Le français est
une langue à accent fixe par ce que dans cette langue l’accent intervient toujours au début de
la phrase phonologique permettant la suite d’autres intonèmes. Il sera dit conclus lorsqu’il
intervient à la fin d’une phrase phonologique. L’on distingue plusieurs catégories intonatives
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Exemple :
Intonation aigue
Si la bière était fraiche j’en boirais.
Aigu bas
- Tu te repose
Un groupe mélodique permettant d’identifier une phrase phonologique désigne une séquence
de syllabe comportant une syllabe accentuée à la fin de ce groupe. L’intonation est dotée de
plusieurs fonctions.
3- Le rythme
Exemple : juste ciel ! / tout mon sang/ mes veines /se glacent.
- On délimite les groupes rythmiques en plaçant une barre oblique après une syllabe
accentuée.
Remarque : dans un alexandrin ou l’on a une césure on place deux barres de césure afin
de séparer l’hémistiche.
Le rythme est dit régulier lorsqu’il varie dans l’énoncé (constant), binaire lorsqu’il
varie dans les deux groupes rythmiques identifiés comportant un même nombre de syllabes,
ternaire lorsque trois groupes rythmiques identifiés comportent un même nombre de syllabes
et le rythme cumulatif lorsque le groupe rythmique identifie un nombre spécifiques de
syllabes.
L’analyse de la rythmique peut déboucher sur une interprétation stylistique en rapport avec la
subjectivité et l’état émotionnel de l’émetteur.
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