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LES CLASSES DE MOTS ET LEURS

FONCTIONS | FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 LES CLASSES DE MOTS ET LEURS


FONCTIONS
_

On parle de la classe d’un mot pour indiquer la catégorie grammaticale à laquelle il


appartient. On distingue :

DES CLASSES DE MOTS VARIABLES


LE NOM
*Le nom désigne une réalité concrète (personne, animal, chose) ou abstraite
(sentiment, idée etc).

Exemples : voisin, chien, table, peur etc.

*En règle générale, le nom est précédé d’un déterminant (voir plus loin).

Exemples : un chien, le chat, mon père etc.

*Il possède un genre (masculin ou féminin).

Exemples : le cheval (masculin), la voiture (féminin).

*Il est au singulier ou au pluriel (nombre).

Exemples : la maison (singulier), les jardins (pluriel).

LE PRONOM
*Le pronom remplace un nom, de manière à éviter les répétitions.

Exemple : Cette voiture est très puissante; elle roule très vite (« Elle » remplace le
nom « voiture » et évite de le répéter).
*Dans l’exemple précédent, le pronom « elle » est mis à la place de « voiture », qui est
son antécédent. On dit que c’est un pronom de rappel ou de reprise.

*Parfois, le pronom désigne directement une personne ou une chose. Dans ce cas, il
n’a pas d’antécédent. On l’appelle un pronom de désignation.

Exemple : Tu prends le train demain.

*Il existe différentes catégories de pronoms (personnels, démonstratifs, possessifs,


indéfinis, relatifs, interrogatifs).

LE VERBE
*Le verbe varie en fonction de la personne (je, tu etc), du temps (présent, imparfait
etc), du mode (indicatif, subjonctif etc) et de la voix (active ou passive). En d’autres
termes, le verbe se conjugue. Sur tous ces points, voir leçon sur le verbe.

*Le verbe est le noyau de la phrase, autrement dit le mot le plus important.

LE DÉTERMINANT
*Le déterminant est un petit mot, qui se place avant le nom. On dit qu’il
le détermine : ce qui veut dire qu’il en indique le genre (masculin ou féminin) et le
nombre (singulier ou pluriel).

Exemples : le cheval, ma blouse, ces fleurs etc.

*Le déterminant peut être !

-Un article.

Exemples : la table, les chaises, un pantalon, une chemise etc.

-Un adjectif :

POSSESSIF

: mes jouets, son piano, sa trousse etc.

DÉMONSTRATIF

: ce bateau, cet arbre, ces bijoux etc.

INDÉFINI
: certains légumes, chaque jour etc.

INTERROGATIF

: quel jouet as-tu choisi?

NUMÉRAL

: deux navires (adjectif numéral cardinal) – Le premier (adjectif numéral ordinal).

L’ADJECTIF
*L’adjectif se rapporte à un nom ou un pronom, sur lesquels il apporte des
informations.

Exemples : Une jolie maison (l’adjectif « jolie » donne des précisions sur le mot
« maison »).

*Il s’accorde avec le nom ou le pronom en genre et en nombre.

Exemple : une belle voiture (l’adjectif « belle » est féminin singulier comme le nom
« voiture », auquel il se rapporte).

*L’adjectif peut être attribut ou épithète (voir leçon sur l’adjectif).

DES CLASSES DE MOTS INVARIABLES


LA PRÉPOSITION
*La préposition introduit le complément d’un nom, d’un adjectif, d’un verbe ou d’un
adverbe. Elle indique le rapport qui existe entre eux.

Exemple : le cheval de Jean.

*La préposition peut être :

–Un mot simple : à, chez, dans, de, devant etc.

–Une locution ( plusieurs mots) : à cause de, au lieu de etc.

L’INTERJECTION
*L’interjection est un mot court, qui permet d’exprimer une émotion, un sentiment.
Elle est suivie par un point d’exclamation.
Exemples :

 Ah ! Vous voilà enfin


 Ouf ! Il a réussi son examen

LA CONJONCTION
*La conjonction de coordination (mais, ou, et, donc etc) relie deux mots.

Exemple : Le loup et l’agneau;

*La conjonction de subordination (que, parce que, alors que etc) relie deux


éléments d’une phrase.

Exemple : je veux que tu manges ton dessert.

L’ADVERBE
*L’adverbe précise ou modifie le sens d’un verbe.

Exemples :

 Il descend lentement les escaliers


 Il part directement à la gare

LES MOTS VARIABLES


*Comme leur nom l’indique, les mots variables se modifient en fonction du genre et
du nombre.

Exemples :

 Beau (masculin singulier), belles (féminin pluriel). « Beau » est un adjectif.


 un cheval (masculin singulier), des chevaux (masculin pluriel). « Cheval » est un nom.

*Les verbes se conjuguent et varient donc en fonction de nombreux éléments (voir


plus haut).

LES MOTS INVARIABLES


Comme leur nom l’indique, les mots invariables ne changent pas et s’écrivent
toujours de la même façon.
LE NOM – COURS DE GRAMMAIRE |
FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 LE NOM
– Fiche de cours de grammaire française –

RÈGLE GÉNÉRALE
LE NOM : DÉFINITION
Le nom est aussi appelé « substantif« . Ce mot permet de désigner un objet, un
animal, une personne, un endroit ou encore une notion abstraite.

Exemples :

 J’aime les gâteaux (le nom « gâteaux » désigne un objet).


 Mon chat est très agile (le nom « chat désigne un animal).
 J’en parlerai à mon oncle (le nom « oncle » désigne une personne).
 Je suis allé au cinéma (le nom « cinéma » désigne un lieu).
 C’est une preuve d’amitié (le nom « amitié » désigne une notion).

Le nom s’accompagne souvent d’un article (« le, un…), d’un adjectif possessif (« mon,
ton… ») ou d’un autre terme. On les appelle des déterminants.

LE GENRE ET LE NOMBRE DU NOM


Un nom peut être au masculin ou au féminin. C’est ce qu’on appelle son genre. Le
déterminant qui le précède permet parfois de le connaître.

Exemples :

 Le chien (l’article « le » indique que le nom « chien » est masculin).


 La chaise (l’article « la » indique que le nom « chaise » est féminin.)

De même, un nom peut être au singulier ou au pluriel. C’est ce qu’on appelle


son nombre. Là encore, le déterminant apporte une précieuse indication.
Exemples :

 Ma voiture est en panne (le mot « voiture » est au singulier).


 Les pluies sont abondantes cette année (le mot « pluies » est au pluriel).

LES DIFFÉRENTES CATÉGORIES DE NOMS


Il existe plusieurs sortes de noms. Les principales sont :

LE NOM COMMUN
Il désigne des êtres ou des objets qui appartiennent à la même catégorie.

Exemples :

 Les oiseaux (le nom « oiseau » désigne tous les animaux qui appartiennent à cette
catégorie).
 Les camions (le nom « camions » désigne tous les véhicules qui appartiennent à cette
catégorie).

LE NOM PROPRE
Contrairement au nom commun, le nom propre désigne une personne (ou un groupe
de personnes), un lieu ou une chose qui sont uniques.

Exemples :

 Louis XIV est un roi de France (Il y a ici deux noms propres : « Louis XIV », qui désigne
une personne, et « France », qui désigne un pays, c’est-à-dire un lieu).
 Le Louvre est un grand musée (le nom propre « Louvre » désigne un monument,
c’est-à-dire une chose).

Remarque : Contrairement aux noms communs, qui commencent par


une minuscule, les noms propres commencent par une majuscule.

LE NOM SIMPLE ET LE NOM COMPOSÉ


Le nom simple est formé d’un seul mot.

Exemple : Une mouche.

Le nom composé est formé de deux mots ou davantage.

Exemples :
 Un tournevis (ce mot composé est formé de deux mots soudés, « tourne » et « vis »).
 Un porte-avions (ce mot composé est formé de deux mots reliés par un trait d’union).
 Un compte rendu (ce mot composé est formé par deux mots séparés par un espace.
On appelle cela une juxtaposition).
 Un verre à vin (ce mot composé est formé de deux mots reliés par la préposition
« à »).

LES AUTRES CATÉGORIES


Il existe encore d’autres sortes de noms, comme :

LES NOMS ANIMÉS ET INANIMÉS

Exemples :

 Le voisin, le commerçant, le chien (mots animés : désignent des personnes ou des


animaux).
 La table, la gentillesse (noms inanimés : désignent un objet ou une notion abstraite).

LES NOMS INDIVIDUELS ET COLLECTIFS

Exemples :

 Un homme, un rocher, une mouette (noms individuels : désignent un seul être, un


seul objet ou un seul animal).
 Une foule (de gens), un troupeau (de moutons) (noms collectifs : désignent un
ensemble de personnes ou d’animaux).

LE GENRE DES MOTS: LE MASCULIN


ET LE FÉMININ | FRANÇAIS-
RAPIDE.FR
Posted on 6 août 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 LE GENRE DES MOTS: LE


MASCULIN ET LE FÉMININ
– Fiche de cours de grammaire française –

RÈGLE GÉNÉRALE
Les noms communs et les noms propres ont un genre, masculin ou féminin. Il est
déterminé par :

*L’article qui les précède : le, la, un, une etc.

Exemples :

 Le cheval (l’article « le » indique le masculin).


 Une maison (l’article « une » indique le feminin).

*Leur suffixe (suite de lettres se trouvant à la fin d’un mot). Voir des exemples dans la
suite de la fiche.

LE GENRE DES NOMS DE CHOSES


Le genre de ces noms n’obéit à aucune règle précise.

ON PEUT SIMPLEMENT DIRE QUE, EN RÈGLE GÉNÉRALE, LES


NOMS DE CHOSES SE TERMINANT PAR LES SUFFIXES SUIVANTS
SONT MASCULINS :
LES SUFFIXES EN « IER »

: un sablier, un encrier, un sorcier etc.

LES SUFFIXES EN « OIR »

: un miroir, un tiroir etc.

LES SUFFIXES EN « ON »

: un blouson, un bouton etc.

LES NOMS SE TERMINANT PAR LES SUFFIXES SUIVANTS SONT LE


PLUS SOUVENT FÉMININS
LES SUFFIXES EN « SION » ET « TION »

: la télévision, une précision, une création, une traduction etc.

LES SUFFIXES EN « URE »

: une blessure, une peinture etc.

LES SUFFIXES EN « ADE »


: une marmelade, une parade etc.

Ce ne sont là que quelques exemples. Pour être sûr du genre d’un nom de choses, le
mieux est de consulter un dictionnaire.

LE GENRE DES NOMS D’ANIMAUX


LES NOMS D’ANIMAUX NE VARIANT PAS EN GENRE
Le même nom sert à désigner le mâle et la femelle. Pour les distinguer, on ajoute
« mâle » ou « femelle » au nom de l’animal.

CELUI-CI PEUT ÊTRE MASCULIN :

Exemple : un zèbre mâle, un zèbre femelle.

IL PEUT ÊTRE FÉMININ :

Exemple : Une souris mâle, une souris femelle.

LES NOMS D’ANIMAUX VARIANT EN GENRE


*Pour obtenir le féminin de certains noms d’animaux, il suffit d’ajouter un e à la
terminaison du nom masculin, parfois en redoublant la consonne.

Exemples :

 Un lapin, une lapine


 Un chien, une chienne

*Parfois, il faut modifier la dernière consonne du nom masculin et rajouter un e.

Exemple : Un loup, une louve.

*Dans de nombreux cas, le nom féminin est complètement différent du nom


masculin.

Exemples :

 Un cheval, une jument


 Un coq, une poule
 Un lièvre, une hase

LE GENRE DES NOMS PROPRES


Très souvent, il n’existe pas de règles précises pour déterminer le genre des noms
propres.

*Les noms de pays prennent le masculin ou le féminin, selon l’usage.

Exemples : La Belgique, le Danemark, le Royaume-Uni, la France etc.

*L’usage est également hésitant pour les noms de villes.

-Si ce nom est précédé d’un article, il indique le genre.

Exemple : La Rochelle est féminin.

-Sinon, le genre est indifféremment masculin ou féminin.

Exemple : Paris est beau ou Paris est belle.

*Les noms de fleuves et de rivières sont féminins (la Loire, la Garonne etc) ou
masculins (le Rhône, le Gange etc).

*En principe, les noms de bateaux sont masculins (le France) et les noms de voitures
féminins (une Mercédès, une Clio etc). Mais il y a des exceptions.

Remarque : Nous n’avons cité que quelques exemples de noms propres.

LES NOMS À DOUBLE GENRE


*Certains noms se mettent à la fois au masculin et au féminin. Mais, en changeant de
genre, ils changent aussi de sens.

Exemples :

 Un moule (ustensile de cuisine), une moule (mollusque).


 Un tour (de magie), une tour (construction.
 Un livre (pour lire), une livre (monnaie ou unité de poids).
 Un vase (pour les fleurs), la vase (boue) etc

*Certains mots ont un genre au singulier et un autre au pluriel. C’est le cas des mots
« amour », « orgue » et « délice ».

Exemple :
 Un premier amour (masculin) est toujours inoubliable.
 Il se souvient de ses premières amours (féminin).

LE FÉMININ DES NOMS DE MÉTIERS, TITRES ET


FONCTIONS
*Certains noms de métiers prennent un e au féminin.

Exemple : Un marchand, une marchande.

*Le féminin des noms de métiers en « er » ou « ier » se forme avec un accent grave
sur le premier « e » et un « e » final.

Exemples :

 Un berger, une bergère.


 Un charcutier, une charcutière

*Le féminin est parfois marqué par le redoublement de la dernière consonne du nom
masculin, à laquelle s’ajoute un e.

Exemple : Un mécanicien, une mécanicienne.

*Les noms de métiers en « eur » prennent la terminaison « euse » ou « eure » au


féminin.

Exemple :

 Un soudeur, une soudeuse.


 Un professeur, une professeure.

*Les noms en « teur » prennent la terminaison « teuse » ou « trice ».

Exemples :

 Un monteur, une monteuse.


 Un précepteur, une préceptrice

*Certains noms de métiers ne varient au féminin que par l’article qui les précède.

 Un juge, une juge.


 Un artiste, une artiste
Remarque : le féminin « cheffe » (féminin de « chef ») est souvent admis par l’usage
actuel.

LISTE DE MOTS SUR LESQUELS ON FAIT SOUVENT


DES ERREURS DE GENRE
Beaucoup de gens hésitent sur le genre de certains mots. On peut s’en souvenir en
apprenant par cœur le genre de ces mots ou en les retrouvant dans ses lectures.

*Voici une liste, non exhaustive, de ces mots :

 Un alvéole
 Un armistice
 Un astérisque
 Un chrysanthème
 Un effluve
 Une épithète
 Un esclandre
 Une oasis
 Une orbite
 Un ovule
 Un tentacule
 Un testicule

Remarque : Les adjectifs associés au mot « gens » sont masculins ou féminins en


fonction de leur place dans la phrase.

Exemple : Ces vieilles (féminin) gens sont fatigués (masculins).

LE FÉMININ DES NOMS ET DES


ADJECTIFS | FRANÇAIS-RAPIDE.FR
Posted on 6 août 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 LE FÉMININ DES NOMS ET DES


ADJECTIFS
– Fiche de cours de grammaire française –

_
RÈGLE GÉNÉRALE
Le féminin d’un nom ou d’un adjectif se forme en ajoutant un « e » au masculin.

Exemples :

 Un passant, une passante


 joli, jolie

D’AUTRES MANIÈRES DE FORMER LE FÉMININ


En effet, il existe bien d’autres façons de marquer le féminin.

LES MOTS SE TERMINANT PAR « E »

*Pour certains mots se terminant par un « e », le masculin et le féminin


sont semblables. Seul l’article change.

Exemple : un élève, une élève.

*Le féminin de certains mots se terminant par « e » est en « esse ».

Exemples :

 Un tigre, une tigresse


 Un maître, une maîtresse

CERTAINS MOTS DOUBLENT LA CONSONNE AU FÉMININ

Exemples :

 Les mots en « as » : las, lasse


 Les mots en « eil » : pareil, pareille
 Les mots en « el » : personnel, personnelle
 Les mots en « et » : sujet, sujette (exceptions : certains mots en « et » ont un féminin
en « ète » – Exemples : complet, complète – discret, discrète etc).
 Les mots en « ien » : un chien, une chienne
 Les mots en « il » : gentil, gentille
 Les mous en « ion » : un champion, une championne
 Les mots en « on » : bon, bonne
 Les mots en « os » : gros, grosse
 Les mots en « ot : sot, sotte

LES MOTS SE TERMINANT PAR « C »


*En règle générale, les mots se terminant par « c » ont un féminin en « che ».

Exemples :

 Blanc, blanche
 Franc, franche

*Mais ils ont parfois un féminin en « que ».

Exemples :

 Turc, turque
 Public, publique

Remarque : Au féminin, on ajoute « que » on mot « grec » tout en conservant le


« c ». On écrit donc « grecque » au féminin.

LES MOTS EN « EAU »

Les mots en « eau » ont un féminin en « elle ».

Exemples :

 Beau, belle
 Agneau, agnelle

LES MOTS EN « ER » ET « IER »

Les mots en « er » ou en « ier » ont un féminin en « ère » ou en « ière » (ne pas


oublier l’accent grave).

Exemples :

 Un boulanger, une boulangère


 Un charcutier, une charcutière

LES MOTS SE TERMINANT EN « EUF »

Les mots en « euf » ont un féminin en « euve ».

Exemples :

 Neuf, neuve
 Un veuf, une veuve
LES MOTS EN « EUR »

*En règle générale, les mots en « eur » ont un féminin en « euse ».

Exemples :

 Un vendeur, une vendeuse


 Un danseur, une danseuse

*Parfois, le féminin est en « e ».

Exemples :

 Meilleur, meilleure
 Majeur, majeure

*il peut être en « rice ».

Exemple : Un ambassadeur, une ambassadrice.

*Dans le langage juridique et littéraire, le féminin de certains mots en « eur » peut


être en « eresse », mais ce féminin est d’un emploi vieilli.

Exemples :

 Un demandeur, une demanderesse


 Un chasseur, une chasseresse

LES MOTS EN « OU »

Les mots en « ou » ont un féminin en « olle ».

Exemples :

 Mou, molle
 Fou, folle

LES MOTS EN « TEUR »

*Le féminin des mots en « teur » peut être « teuse ».

Exemples :
 Menteur, menteuse
 Un chanteur, une chanteuse

*On peut aussi trouver le féminin « trice ».

Exemples :

 Un auditeur, une auditrice


 Un traducteur, une traductrice

LES MOTS SE TERMINANT PAR « X »

*Les mots en « eux » ont un féminin en « euse ».

Exemple : Heureux, heureuse.

*Les mots en « oux » ont un féminin en « ouse » ou en « ouce« .

Exemple :

 Un époux, une épouse


 Doux, douce

LE FÉMININ DE CERTAINS MOTS EST COMPLÈTEMENT DIFFÉRENT DU


MASCULIN

Exemples :

 Un homme, une femme


 Un garçon, une fille
 Un coq, une poule

LE FÉMININ DE CERTAINS MOTS NE RÉPOND À AUCUNE RÈGLE


PARTICULIÈRE

Exemples :

 Frais, fraîche
 Malin, maligne
 Vieux, vieille

LE FÉMININ DES NOMS ET DES


ADJECTIFS | FRANÇAIS-RAPIDE.FR
Posted on 6 août 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire
 LE FÉMININ DES NOMS ET DES
ADJECTIFS
– Fiche de cours de grammaire française –

RÈGLE GÉNÉRALE
Le féminin d’un nom ou d’un adjectif se forme en ajoutant un « e » au masculin.

Exemples :

 Un passant, une passante


 joli, jolie

D’AUTRES MANIÈRES DE FORMER LE FÉMININ


En effet, il existe bien d’autres façons de marquer le féminin.

LES MOTS SE TERMINANT PAR « E »

*Pour certains mots se terminant par un « e », le masculin et le féminin


sont semblables. Seul l’article change.

Exemple : un élève, une élève.

*Le féminin de certains mots se terminant par « e » est en « esse ».

Exemples :

 Un tigre, une tigresse


 Un maître, une maîtresse

CERTAINS MOTS DOUBLENT LA CONSONNE AU FÉMININ

Exemples :

 Les mots en « as » : las, lasse


 Les mots en « eil » : pareil, pareille
 Les mots en « el » : personnel, personnelle
 Les mots en « et » : sujet, sujette (exceptions : certains mots en « et » ont un féminin
en « ète » – Exemples : complet, complète – discret, discrète etc).
 Les mots en « ien » : un chien, une chienne
 Les mots en « il » : gentil, gentille
 Les mous en « ion » : un champion, une championne
 Les mots en « on » : bon, bonne
 Les mots en « os » : gros, grosse
 Les mots en « ot : sot, sotte

LES MOTS SE TERMINANT PAR « C »

*En règle générale, les mots se terminant par « c » ont un féminin en « che ».

Exemples :

 Blanc, blanche
 Franc, franche

*Mais ils ont parfois un féminin en « que ».

Exemples :

 Turc, turque
 Public, publique

Remarque : Au féminin, on ajoute « que » on mot « grec » tout en conservant le


« c ». On écrit donc « grecque » au féminin.

LES MOTS EN « EAU »

Les mots en « eau » ont un féminin en « elle ».

Exemples :

 Beau, belle
 Agneau, agnelle

LES MOTS EN « ER » ET « IER »

Les mots en « er » ou en « ier » ont un féminin en « ère » ou en « ière » (ne pas


oublier l’accent grave).

Exemples :

 Un boulanger, une boulangère


 Un charcutier, une charcutière
LES MOTS SE TERMINANT EN « EUF »

Les mots en « euf » ont un féminin en « euve ».

Exemples :

 Neuf, neuve
 Un veuf, une veuve

LES MOTS EN « EUR »

*En règle générale, les mots en « eur » ont un féminin en « euse ».

Exemples :

 Un vendeur, une vendeuse


 Un danseur, une danseuse

*Parfois, le féminin est en « e ».

Exemples :

 Meilleur, meilleure
 Majeur, majeure

*il peut être en « rice ».

Exemple : Un ambassadeur, une ambassadrice.

*Dans le langage juridique et littéraire, le féminin de certains mots en « eur » peut


être en « eresse », mais ce féminin est d’un emploi vieilli.

Exemples :

 Un demandeur, une demanderesse


 Un chasseur, une chasseresse

LES MOTS EN « OU »

Les mots en « ou » ont un féminin en « olle ».

Exemples :
 Mou, molle
 Fou, folle

LES MOTS EN « TEUR »

*Le féminin des mots en « teur » peut être « teuse ».

Exemples :

 Menteur, menteuse
 Un chanteur, une chanteuse

*On peut aussi trouver le féminin « trice ».

Exemples :

 Un auditeur, une auditrice


 Un traducteur, une traductrice

LES MOTS SE TERMINANT PAR « X »

*Les mots en « eux » ont un féminin en « euse ».

Exemple : Heureux, heureuse.

*Les mots en « oux » ont un féminin en « ouse » ou en « ouce« .

Exemple :

 Un époux, une épouse


 Doux, douce

LE FÉMININ DE CERTAINS MOTS EST COMPLÈTEMENT DIFFÉRENT DU


MASCULIN

Exemples :

 Un homme, une femme


 Un garçon, une fille
 Un coq, une poule

LE FÉMININ DE CERTAINS MOTS NE RÉPOND À AUCUNE RÈGLE


PARTICULIÈRE

Exemples :
 Frais, fraîche
 Malin, maligne
 Vieux, vieille

LE GROUPE NOMINAL: C’EST QUOI ? |


FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 QU’EST-CE QU’UN GROUPE


NOMINAL ?
– Fiche de cours de grammaire française –

*Un groupe nominal (ou GN) est un ensemble de mots. Il peut être formé d’un nom
commun ou d’un nom propre, auxquels s’ajoutent un déterminant, un ou plusieurs
adjectifs, un verbe, un adverbe etc.
Exemple :

 Une puissante voiture (ce GN est formé d’un nom commun, « voiture », d’un
déterminant, « une », et d’un adjectif qualificatif, « puissante ». Le mot le plus
important est « voiture ». On dit qu’il représente le « noyau » ou le « chef de
groupe » du GN. En effet, si vous supprimez ce nom « voiture », la phrase ne veut
plus rien dire).

*La même phrase comprend souvent plusieurs groupes nominaux.

Exemples :

Le gros chat dort près de la cheminée. Cette phrase de divise en deux GN :

 Le gros chat dort (1er GN, composé d’un nom commun, « chat », noyau du GN, d’un
déterminant, « le », d’un adjectif qualificatif, « gros » et d’un verbe, « dort »).
 Près de la cheminée (2e GN, composé d’une préposition, « près de », d’un
déterminant, « la » et d’un nom commun, « cheminée », qui est le noyau de ce 2e
GN).

LES FONCTIONS DU GROUPE NOMINAL


Les principales fonctions du groupe nominal sont les suivantes :
SUJET
Le groupe nominal peut être sujet du verbe. Pour le trouver, on peut poser la
question : »Qui a + verbe ».

Exemple :

 Le chat du voisin a mangé les souris (Question : Qui a mangé les souris ? – Réponse :
le chat du voisin. « Le chat du voisin » est donc le groupe nominal sujet du verbe
manger).

ATTRIBUT DU SUJET
Comme son nom l’indique, l’attribut du sujet donne des précisions sur le sujet. Il se
place après un verbe d’état : être, paraître, demeurer etc.

Exemples :

 Le métro est un transport en commun (Le groupe nominal « un transport en


commun » est l’attribut du sujet « le métro »).
 Cette voiture semble un vrai bolide (« Le groupe nominal « un vrai bolide » est
l’attribut du sujet « cette voiture »).

APPOSITION
Le groupe nominal mis en apposition est placé à côté du nom, mais séparé de lui
par une virgule.

Exemple :

 Sa maison, un vrai labyrinthe, est très grande (Le groupe nominal « un vrai
labyrinthe », est mis en apposition au groupe nominal « sa maison »).

COMPLÉMENT DU NOM
Il est relié au nom par des prépositions comme de, à, par, pour, avec, sans etc.

Exemples :

 La poignée de la casserole est chaude (le groupe nominal « de la casserole » est le


complément du nom « casserole »).
 Le moteur de la voiture est puissant (Le groupe nominal « de la voiture » est
complément du nom « moteur »).

LES AUTRES COMPLÉMENTS


Il en existe plusieurs sortes :

LE COMPLÉMENT D’OBJET DIRECT

Pour le trouver, on doit répondre à la question : »quoi ? ».

Exemple :

 Jean a mangé tout le gâteau (Question : Jean a mangé quoi ? – Réponse : Tout le


gâteau. Le groupe nominal « tout le gâteau » est complément d’objet direct du verbe
manger).

LE COMPLÉMENT D’OBJET INDIRECT

Pour le trouver, on doit répondre aux questions : « à quoi ? », « à qui ? », « de
quoi ? », « de qui ? » etc.

Exemple :

 Il parle de ses vacances (Question : De quoi parle-t-il ? Réponse : De ses vacances. Le


groupe nominal « de ses vacances » est complément d’objet indirect du verbe parler).

LES COMPLÉMENTS CIRCONSTANCIELS

Ils indiquent dans quelles circonstances se déroule l’action. On peut ainsi trouver :

*Un groupe nominal complément circonstanciel de lieu. Pour le trouver, on doit


poser la question : ‘ »Où ? »

Exemple :

 Il passe ses vacances dans une station de sports d’hiver (Question : Où passe-t-il ses
vacances ? – Réponse : Dans une station de sports d’hiver. Le groupe nominal « dans
une station de sports d’hiver » est un complément circonstanciel de lieu).

*Un groupe nominal complément circonstanciel de temps. Pour le trouver, on doit


répondre à la question : « quand ? ».

Exemple :

 Il a travaillé pendant les vacances d’été (Question : Quand Jean a-t-il travaillé ? » –
Réponse : « Pendant les vacances d’été ». Le groupe nominal « pendant les vacances
d’été » est un complément circonstanciel de temps).
Remarque : Le groupe nominal peut être encore complément circonstanciel de
manière, de but, de moyen etc.

L’ADJECTIF: C’EST QUOI ? COURS


AVEC EXEMPLES | FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 C’EST QUOI UN ADJECTIF ?


– Fiche de cours de grammaire française –

L’ADJECTIF QUALIFICATIF
*L’adjectif est un mot qui s’ajoute à un autre mot pour en préciser le sens. Comme il
contribue à qualifier ce mot, on lui donne le nom d’adjectif « qualificatif« . C’est la
première catégorie d’adjectif.

Exemples :

 Une grande table (« grande » est un adjectif qualificatif, qui précise le sens du nom
« table ». Grâce à lui, on a davantage de renseignements sur cette table).

*L’adjectif qualificatif s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il


accompagne.

Exemples :

 Des pluies régulières (l’adjectif qualificatif « régulières » est féminin pluriel, comme le


mot « pluies » qu’il accompagne).

*Par ailleurs, l’adjectif qualificatif peut être :

–Attribut du sujet : dans ce cas, il exprime une qualité ou un sentiment qui se


rapportent au sujet. Il lui est relié par ce qu’on appelle un « verbe d’état » : être,
paraître, demeurer etc.

Exemple :
 Jean est content (« content » est un adjectif qualificatif, attribut du sujet Jean. Il
exprime le sentiment ressenti par Jean; il est relié au sujet par « est »).

-Épithète : dans ce cas, l’adjectif qualificatif est placé directement à côté du mot qu’il
qualifie, sans aucun autre mot entre eux.

Exemple :

 C’est un ciel nuageux (« nuageux » est un adjectif qualificatif, épithète du nom


« ciel »).

–Mis en apposition : l’adjectif qualificatif mis en apposition est séparé du reste de la


phrase par une virgule. À l’oral, cette virgule correspond à une pause dans la lecture.

Exemple :

 Courageux, il se lance dans la bataille (« Courageux est un adjectif qualificatif mis en


apposition).

Remarque : L’adjectif qualificatif peut être une forme verbale. On l’appelle alors un
adjectif verbal. Il se termine le plus souvent par « ant », comme le participe présent,
dont il découle mais avec lequel il ne faut pas le confondre.

Exemples :

 Il commença à lire, captivant son public (« Captivant » est un participe présent, qui


reste invariable).
 Ce sont des histoires captivantes (« Captivantes » est un adjectif verbal, qui précise le
sens du nom auquel il est rattaché. Contrairement au participe présent, il s’accorde en
genre et en nombre avec ce nom).

LES AUTRES ADJECTIFS


L’adjectif qualificatif n’est pas le seul. Il en existe d’autres, qu’on appelle aussi
des déterminants. On trouve ainsi :

L’ADJECTIF DÉMONSTRATIF
Ce, ces, cet, cette sont des adjectifs démonstratifs. Ils permettent de montrer la
personne ou l’objet désignés par le nom auquel ils se rattachent.

Exemple :
 J’aime ce meuble (« Ce » est un adjectif démonstratif, qui désigne un meuble
particulier à la personne à laquelle je parle).

L’ADJECTIF POSSESSIF
Mon, ton, son, ma, ta, sa, notre, votre, leur etc sont des adjectifs possessifs. Ils
permettent de savoir qui est le possesseur d’un animal ou d’un objet, ou quel lien
unit le sujet au nom introduit par l’adjectif possessif.

Exemples :

 J’ai oublié mon cartable à l’école (l’adjectif possessif « mon » permet de savoir que le
cartable m’appartient).
 J’obéis à mes parents (« Mes » exprime le lien filial qui m’unit à mes parents).

L’ADJECTIF INDÉFINI
Aucun, certain, chaque, plusieurs, n’importe quel, nul etc sont des adjectifs indéfinis.
Ils expriment une idée de quantité ou une certaine indétermination par rapport au
nom qu’ils accompagnent.

Exemple :

 J’ai lu plusieurs livres (« Plusieurs » indique bien que je n’ai pas lu qu’un seul livre).
 N’importe quelle veste vous tiendra chaud (On ne sait pas exactement quelle veste
protègera le mieux contre le froid).

LES ADJECTIFS INTERROGATIFS ET EXCLAMATIFS


Ce sont les mêmes : quel, quels, quelle, quelles. Mais un adjectif interrogatif est utilisé
dans une phrase interrogative, terminée par un point d’interrogation. Alors qu’un
adjectif exclamatif trouve sa place dans une phrase exclamative, terminée par un
point d’exclamation.

Exemples :

 Quels livres lisez-vous ? (« Quels est un adjectif interrogatif).


 Quels beaux livres vous avez ! (« Quels » est un adjectif exclamatif).

LES ADJECTIFS NUMÉRAUX


Ils sont eux-mêmes divisés en deux catégories, les adjectifs numéraux cardinaux et
les adjectifs numéraux ordinaux.

*Les adjectifs numéraux cardinaux expriment une quantité précise.


Exemples :

 Trois chaises ou quatre oranges.

*Les adjectifs numéraux ordinaux indiquent le rang dans un ensemble.

Exemple :

 Il occupe la troisième place.

Remarque : À part « premier » et « second », les adjectifs ordinaux se forment en


ajoutant le suffixe « ième » à l’adjectif cardinal correspondant (« huitième » = « huit »
+ « ième »).

LES EXPANSIONS DU GROUPE


NOMINAL: COURS ET EXEMPLES |
FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 LES EXPANSIONS DU GROUPE


NOMINAL
– Fiche de cours de grammaire française –

*Certains mots, ajoutés au groupe nominal, en précisent le sens. On les appelle


des expansions du groupe nominal.

*Ces mots enrichissent le groupe nominal, mais ne sont pas indispensables à sa


compréhension. Si on les supprime, la phrase que forme le groupe nominal reste
compréhensible.

Exemple : La belle voiture (si on enlève « belle », le groupe nominal « la voiture » a toujours
un sens).

LES DIFFÉRENTES EXPANSIONS DU GROUPE


NOMINAL
Le groupe nominal peut être enrichi par :
UN OU PLUSIEURS ADJECTIFS QUALIFICATIFS
Exemples :

 La petite fille blonde dort (les adjectifs qualificatifs « petite » et « blonde » enrichissent le


groupe nominal « la fille dort ». Ils sont donc des expansions de ce groupe nominal).
 Le gros chat ronronne (l’adjectif qualificatif « gros » est une expansion du groupe nominal
« le chat »).

UN GROUPE DE MOTS INTRODUITS PAR UNE PRÉPOSITION


La préposition introduisant ce groupe de mots peut être de, dans, avec , pour, sans, vers etc.
Le groupe de mots enrichissant le groupe nominal a alors la fonction de complément de nom.
La préposition peut introduire un nom, mais aussi un adverbe ou un verbe à l’infinitif.

Exemples :

 Le chien de mon frère (« de mon frère » est le complément du nom « chien ». Il est une
expansion du groupe nominal « le chien »).
 J’appréhende la journée de demain (« de demain », expansion du groupe nominal
« j’appréhende la journée », est le complément du nom « journée ». « Demain » est un
adverbe).
 Elle doit prendre le temps de manger (« de manger », formé de la préposition « de » et du
verbe « manger », est le complément du nom « temps ». C’est une expansion du groupe
nominal « elle doit prendre le temps »).

UN GROUPE DE MOTS MIS EN APPOSITION


Un groupe de mots mis en apposition est placé à côté du nom qu’il qualifie, mais séparé de lui
par une virgule. Dans ce cas, l’apposition est une expansion du groupe nominal.

Exemples :

 Ma voiture, un modèle récent, est très rapide (« un modèle récent » est apposé (ou mis en
apposition) au nom « voiture ». C’est une expansion du groupe nominal « ma voiture est très
rapide »).
 Mon voisin, un homme charmant, me rend souvent service («  »un homme charmant » est
apposé au nom « voisin ». C’est une expansion du groupe nominal « mon voisin me rend
souvent service »).

LA PROPOSITION SUBORDONNÉE RELATIVE


Rappel : La proposition subordonnée relative est formée d’un groupe de mots complétant un
nom ou un pronom, qu’on appelle des antécédents. Ce groupe de mots est introduit par un
pronom relatif (qui, que, quoi, dont etc).

Exemple :
Cet homme qui bavarde est mon voisin (« qui bavarde » est une proposition subordonnée
relative, qui complète le nom « homme ». C’est une expansion du groupe nominal  » cet
homme est mon voisin).

Remarque : La proposition subordonnée relative peut être placée directement à côté du nom
qu’elle complète, comme dans l’exemple précédent. Mais elle peut aussi être mise en
apposition – Exemple : Cet homme, qui bavarde, est mon voisin.

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LE VERBE : C’EST QUOI ? | FRANÇAIS-


RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 LE VERBE : C’EST QUOI ?


– Fiche de cours de grammaire française –

*Le verbe est un mot essentiel, autour duquel s’organisent les éléments de
la proposition (la proposition est une phrase ou une partie de phrase).
Exemple :

L’enfant mange sa soupe (« mange » est le verbe de la proposition. Sans lui, elle n’a
aucun sens).

Remarque : La plupart des propositions contiennent un verbe. Seules quelques-unes,


souvent exclamatives, en sont dépourvues.

Exemple :

Quelle belle voiture !

*Le verbe exprime une action, un état ou une intention.

Exemples :

 Je marche dans la rue (le verbe « marche » exprime une action).


 Il est commerçant (le verbe « est » exprime un état. Il indique ce qu’est cette
personne).
 Il veut des bonbons (le verbe « veut » exprime une intention).
*Le verbe varie en fonction :

-Du mode : c’est la manière dont le verbe exprime une action, un état etc. Parmi ces
modes, on trouve l’indicatif, le conditionnel, le subjonctif etc.

Exemple :

Il chante (le verbe est au mode indicatif).

-Du temps :

Exemple :

Je chantais (le verbe est à l’imparfait de l’indicatif);

-De la personne :

Exemples :

Je chante, tu chantes (« je » et « tu » sont les deux premières personnes du singulier.


« Nous » et « vous » sont les deux premières personnes du pluriel).

-Du nombre :

Exemples :

Il chante, ils chantent (dans le premier exemple, le verbe est au singulier, dans le


second, il est au pluriel).

LES DIFFÉRENTS TYPES DE VERBES


Il existe en effet :

DES VERBES AUXILIAIRES


Ces verbes, être et avoir, perdent leur sens propre et s’associent à d’autres verbes
pour former les temps composés.

Exemples :
J’ai pris le train (cette forme est le passé composé du verbe « prendre ». Le verbe
« avoir » a perdu son sens propre pour aider à la formation du passé composé du
verbe prendre).

DES VERBES TRANSITIFS


Ils peuvent être suivis d’un complément d’objet direct (COD) ou d’un complément
d’objet indirect (COI). Après ces verbes, on peut donc poser la question « quoi ? »
pour trouver un COD ou lesc questions « de quoi ? », « à quoi ? » etc, pour trouver un
COI.

Exemple :

 L’enfant mange sa soupe (Question : L’enfant mange quoi ? – Réponse : Sa soupe. Le


verbe « mange » est suivi d’un COD. C’est donc un verbe transitif, suivi d’un COD).
 Jean tombe de sa chaise (Question : Jean tombe de quoi ? – Réponse : De sa chaise.
C’est donc un verbe transitif, suivi d’un COI).

DES VERBES INTRANSITIFS


Ils ne sont pas suivis d’un COD, mais ils sont parfois construits avec un complément
circonstanciel (de lieu, de temps etc).

Exemple : Il part dans le Jura (Question : Il part où ? – Réponse : Dans le Jura. C’est


donc un verbe intransitif, suivi d’un complément circonstanciel de lieu).

DES VERBES IMPERSONNELS


Ils ne se conjuguent qu’à la troisième personne du singulier.

Exemples : Il neige, il pleut, il faut etc.

Remarque : Les verbes transitifs ou intransitifs ne sont pas forcément suivis de


compléments.

Exemples : Les enfants mangent, le train part.

LES DIFFÉRENTS GROUPES


En effet, les verbes peuvent appartenir :

*Au premier groupe : Ce sont les verbes dont l’infinitif se termine en « er » (à
l’exception du verbe auxiliaire « aller »).
Exemples : chanter, manger, marcher, chasser etc.

*Au deuxième groupe : Ce sont les verbes dont l’infinitif se termine en « ir » et le
participe présent en « issant.

Exemples :

 Finir (participe présent : finissant).


 Garnir (participe présent : garnissant).

*Au troisième groupe : Ce sont tous les autres verbes. On les appelle aussi verbes
irréguliers. Ce groupe est lui-même divisé en plusieurs catégories :

-Les verbes dont l’infinitif se termine en « ir » et le participe présent en « ant ».

Exemples :

 Courir (participe présent : courant).


 Partir (participe présent : partant).

-Les verbes en « endre ».

Exemples : Prendre, dépendre, attendre etc.

-Les verbes en « eindre ».

Exemples : atteindre, éteindre, déteindre etc.

-Les verbes en « oudre ».

Exemples : Résoudre, coudre, absoudre etc.

-Les verbe en « oir » ou en « oire ».

Exemples : Recevoir, voir, croire, boire etc.

COMMENT CONJUGUER UN VERBE ? |


FRANÇAIS-RAPIDE.FR
Posted on 6 août 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire
 COMMENT CONJUGUER UN
VERBE ?  QU’EST-CE QUE LA
CONJUGAISON ?
– Fiche de cours de grammaire française –

La conjugaison désigne les formes que peut prendre un verbe. Ces formes dépendent
:

DE LA PERSONNE

La personne indique qui fait l’action qu’exprime le verbe. Les personnes sont
exprimées par les pronoms personnels sujets : je, tu, il/ils, nous, vous, ils/elles.

DU MODE

Le mode indique la façon dont le verbe exprime l’action ou l’état. Il existe des modes :

*Personnels (le verbe est accompagné d’un pronom personnel) :

–L’indicatif : exprime l’action et le réel.

Exemple : Je mange un fruit.

-Le subjonctif : Exprime un souhait, une obligation ou une action incertaine.

Exemples :

 J’aimerais que tu viennes (souhait)


 Il faut que tu partes (obligation)
 Il se peut qu’il vienne (action incertaine)

–L’impératif : exprime un ordre.

Exemple : mange ton dessert !

*Impersonnels (ils ne varient pas selon la personne et ne s’accompagnent pas de


pronoms personnels) :
–L’infinitif :

Exemples : parler, chanter, courir etc.

–Le participe : Il peut être passé ou présent.

Exemples : chanté, parlé , couru (participes passés) – chantant, parlant, courant


(participes présents).

–Le gérondif :

Exemples : en parlant, en chantant etc.

Remarque : de nombreux grammairiens considèrent que le conditionnel est un


temps de l’indicatif et n’est donc pas un mode en soi.

DE LA VOIX

La voix peut être :

*Active : le sujet du verbe fait l’action.

Exemple : Le petit garçon caresse son chat.

*Passive : Le sujet du verbe subit l’action.

Exemple : Le chat est caressé par le petit garçon.

DU RADICAL DU VERBE

Le radical du verbe est la première partie du verbe. En règle générale, il ne change


pas quand on conjugue le verbe.

Exemples :

 Le radical du verbe « manger » est « mang ».


 Le radical du verbe « parler » est « parl ».

Pour trouver le radical des verbes des 1er et 2e groupes (voir leçon), il suffit de retirer
la terminaison « er » (1er groupe) ou la terminaison « ir » (2e groupe).

Exemples :
 Chanter. On retire la terminaison « er » et on obtient le radical « chant ».
 Finir. On retire la terminaison « ir » et on obtient le radical « fin ».

Remarque : certains verbes du 3e groupe changent de radical lorsqu’ils sont


conjugués à certains temps, comme le présent ou le futur de l’indicatif.

Exemples :

 Boire : je bois (radical « boi »), nous buvons (radical « buv »)


 Craindre : je crains (radical « crain »), nous craignons (radical « craign »)
 Aller (verbe du 3e groupe malgré sa forme en « er »). Je vais (radical « va »); nous allons
(radical « all »), j’irai ou j’irais (radical « ir » pour le futur de l’indicatif et le conditionnel).

DE LA TERMINAISON DU VERBE

*Contrairement au radical, cette partie finale du verbe varie selon le temps et la


personne.

Exemple : Je chante (« e » est la terminaison du verbe) – Nous chantons (« ons » est
la terminaison du verbe).

*La terminaison dépend donc du temps employé. Il existe :

DES TEMPS SIMPLES

Nous prendrons l’exemple des verbes du 1er groupe.

*Le présent de l’indicatif : j’aime, tu aimes, il aime, nous aimons, vous aimez, ils
aiment.

*L’imparfait de l’indicatif : j’aimais, tu aimais, il aimait, nous aimions, vous aimiez, ils
aimaient.

*Le passé simple de l’indicatif : j’aimai, tu aimas, il aima, nous aimâmes, vous
aimâtes, ils aimèrent.

*Le futur simple de l’indicatif : j’aimerai, tu aimeras, il aimera, nous aimerons, vous
aimerez, ils aimeront.

*Le présent du subjonctif : que j’aime, que tu aimes, qu’il aime, que nous aimions,
que vous aimiez, qu’ils aiment.

*Le subjonctif imparfait : que j’aimasse, que tu aimasses, qu’il aimât, que nous
aimassions, que vous aimassiez, qu’ils aimassent.
*Le conditionnel présent : j’aimerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous
aimeriez, ils aimeraient.

*L’impératif présent : aime, aimons, aimez.

DES TEMPS COMPOSÉS

*Le passé composé de l’indicatif (formé des auxiliaires « être » ou « avoir » au


présent de l’indicatif + participe passé du verbe) : j’ai aimé, tu as aimé, il a aimé, nous
avons aimé, vous avez aimé, ils ont aimé.

*Le plus-que-parfait de l’indicatif (auxiliaires « être » ou « avoir » à l’imparfait de


l’indicatif + participe passé) : j’avais aimé, tu avais aimé, il avait aimé, nous avions
aimé, vous aviez aimé, ils avaient aimé.

*Le passé antérieur de l’indicatif : (auxiliaires « être » ou « avoir » au passé simple


de l’indicatif + participe passé) : j’eus aimé, tu eus aimé, il eut aimé, nous eûmes aimé,
vous eûtes aimé, ils eurent aimé.

*Le futur antérieur de l’indicatif : (auxiliaires « être » ou « avoir » au futur simple de


l’indicatif + participe passé) : j’aurai aimé, tu auras aimé, il aura aimé, nous aurons
aimé, vous aurez aimé, ils auront aimé.

*Le subjonctif passé : (auxiliaires « être » ou « avoir » au subjonctif présent +


participe passé) : que j’aie aimé, que tu aies aimé, qu’il ait aimé, que nous ayons aimé,
que vous ayez aimé, qu’ils aient aimé.

*Le subjonctif plus-que-parfait : (auxiliaires « être » ou « avoir » au subjonctif


imparfait + participe passé) : que j’eusse aimé, que tu eusses aimé, qu’il eût aimé, que
nous eussions aimé, que vous eussiez aimé, qu’ils eussent aimé.

*Le conditionnel passé 1ère forme : (auxiliaires « être » ou « avoir » au conditionnel


présent + participe passé) : j’aurais aimé, tu aurais aimé, il aurait aimé, nous aurions
aimé, vous auriez aimé, ils auraient aimé.

*Le conditionnel passé 2ème forme : (auxiliaires « être » ou « avoir » à l’imparfait du


subjonctif + participe passé : j’eusse aimé, tu eusses aimé, il eût aimé, nous eussions
aimé, vous eussiez aimé, ils eussent aimé.

*L’impératif passé : (auxiliaire « être » ou « avoir » à l’impératif présent + participe


passé) : aie aimé, ayons aimé, ayez aimé.
La conjugaison des verbes à tous ces temps n’est pas la même pour les verbes des 2e
et 3e groupes.

LE PRONOM : C’EST QUOI ? |


FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 QU’EST-CE QU’UN PRONOM?


– Fiche de cours de grammaire française –

*Un pronom est un mot qui remplace (ou représente) un nom, un adjectif ou une


proposition (partie de la phrase). Il permet ainsi de ne pas les répéter.Exemples :

 J’avais perdu mes clefs, mais je les ai retrouvées (le pronom « les » remplace « clefs ».
Sans le pronom, il aurait fallu répéter le mot « clefs » dans la deuxième proposition).
 Attentifs en classe, ils le sont toujours (« le » remplace l’adjectif « attentifs »).

*En règle générale, le pronom personnel s’accorde en genre et en nombre avec le


nom qu’il remplace.

Exemple : J’ai goûté ces fraises – Elles sont très bonnes (le pronom personnel
« elles » est au féminin pluriel, comme le mot « fraises », qu’il remplace).

*S’il remplace un adjectif ou une proposition, le pronom personnel « le » est neutre.

Exemple : Si vous partez, dites-le-moi (« le » remplace la proposition « si vous


partez »).

LES DIFFÉRENTES CATÉGORIES DE PRONOMS


Il en existe en effet plusieurs sortes. On trouve :

LES PRONOMS PERSONNELS


Je, tu, il, nous, vous, ils, me, te, le, la, lui etc sont des pronoms personnels. Ils peuvent
être :

SUJETS
Exemples :

 Je pars en vacances (question : Qui part en vacances ? – Réponse : je. « Je » est donc
le sujet du verbe partir).
 Nous aimons lire (« nous » est le sujet du verbe aimer).

COMPLÉMENTS D’OBJET

Exemple : J’aime bien ce livre. Je le lis tous les jours (question : Je lis quoi tous les
jours ? – Réponse : « le ». « Le », qui remplace (ou représente) le mot « livre », est
complément d’objet direct (COD) du verbe lire).

RÉFLÉCHIS

Le pronom personnel est réfléchi quand il représente la même personne que le sujet


du verbe.

Exemple : Ils se lavent (« se » est un pronom réfléchi. Il désigne les mêmes personnes


que « ils ».

Remarque : « En » et « y » sont également des pronoms personnels.

LES PRONOMS POSSESSIFS


Le mien, le tien, le sien, le nôtre, le vôtre, le leur etc sont des pronoms possessifs. Ils
s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils remplacent.

Exemple : Ma voiture est lente, mais la tienne est puissante (« la tienne » est un
pronom possessif, qui remplace le mot « voiture ». Comme celui-ci, il est au féminin
singulier).

LES PRONOMS DÉMONSTRATIFS


Ils se présentent sous une forme :

SIMPLE

: Celui, celle, ceux etc.

Exemple : Ma maison est grande, mais celle de mon voisin l’est encore plus (« celle »,
qui remplace le nom « maison », est un pronom démonstratif).

COMPOSÉE

: Celui-ci, celui-là, celle-ci, ceux-ci, ceux-là etc.


Exemple : Regarde ces montres. Préfères-tu celle-ci ou celle-là ?

Remarques :

 En principe, on emploie « celui-ci » ou « celle-ci » pour désigner une chose proche,


et « celui-là » ou « celle-là » pour désigner une chose plus éloignée.
 Certains pronoms démonstratifs, comme ceci ou cela, sont neutres. Ce qui signifie
qu’ils remplacent aussi bien un nom masculin qu’un nom féminin.

LES PRONOMS RELATIFS


Qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle etc sont des pronoms relatifs. Ils
représentent un nom ou une proposition, qui sont des antécédents. En outre, ils
introduisent une proposition subordonnée relative.

Exemple : Tu as mis un pull qui m’irait bien (« qui » est un pronom relatif, qui
représente le mot « pull », son antécédent. « Qui » introduit la proposition
subordonnée relative : « Qui m’irait bien »).

LES PRONOMS INTERROGATIFS


Qui, que, quoi, lequel, laquelle, à laquelle etc sont des pronoms interrogatifs. Ils
permettent de poser une question.

Exemple : Qui est cet homme ? (« qui » est un pronom interrogatif).

Remarque : On peut trouver un pronom interrogatif dans une phrase interrogative


indirecte – Exemple : Je ne sais pas qui sera là ce soir (la phrase interrogative directe
serait : « Qui sera là ce soir ? »).

LES PRONOMS INDÉFINIS


*Nul, aucun, personne, quelques-uns, plusieurs, la plupart, tout etc sont des pronoms
indéfinis.

*Ils expriment une quantité nulle (nul, aucun etc), négligeable (quelques-uns), vague
(plusieurs) ou représentant une totalité (tout).

Exemple : Plusieurs candidats ont réussi l’examen.

LES MOTS INVARIABLES : C’EST QUOI


? | FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 LES MOTS INVARIABLES : C’EST


QUOI ?
– Fiche de cours de grammaire française –

Un mot invariable est un mot qui ne s’accorde ni en genre ni en nombre. Il s’écrit


donc toujours de la même façon.

LES DIFFÉRENTES CATÉGORIES DE MOTS


INVARIABLES
Les mots invariables sont :

LES ADVERBES
Les adverbes sont des mots invariables, qu’ils soient :

*Des adverbes de temps : hier, demain, aujourd’hui etc.

*Des adverbes de manière : bien, mieux, surtout etc.

*Des adverbes de lieu : devant, ailleurs, autour etc.

*Des adverbes de quantité : beaucoup, peu, plus etc.

*Des adverbes formés à partir des adjectifs (en ajoutant « ment », « emment » ou
« amment » à ces adjectifs).

Exemples :

 Rapidement (« rapide » + « ment »).
 Prudemment (formé à partir de l’adjectif « prudent »).
 Couramment (formé à partir de l’adjectif « courant ».

LES CONJONCTIONS
Les conjonctions sont également invariables. On trouve :
LES CONJONCTIONS DE COORDINATION

Elles relient des mots, des groupes de mots, des parties de phrases ou des phrases.

Exemples :

 Mon frère et moi sommes allés nous promener (la conjonction de coordination « et »
est invariable. Elle relie les deux mots « frère » et « moi »).
 Je suis allé à la campagne mais je n’en avais pas envie (la conjonction de coordination
« mais » relie deux phrases).

Astuce : On peut regrouper les conjonctions de coordination dans cet ordre : mais,
ou, et, donc, or, ni car. Elles forment la phrase : « Mais où est donc Ornicar ? », facile à
retenir. Mais, bien sûr, l’orthographe n’est pas la même !

LES CONJONCTIONS DE SUBORDINATION

*Ce sont aussi des mots invariables. Les conjonctions de subordination introduisent
une proposition subordonnée, c’est-à-dire une partie de la phrase qui dépend de la
proposition principale.

Exemple : Je crois que mon frère est en vacances (« que mon frère est en vacances »
est une proposition subordonnée, introduite par « que », conjonction de
subordination invariable).

*Les conjonctions de subordination sont simples (que, quand, comme etc)


ou composées (alors que, bien que, avant que, dès que etc).

LES PRÉPOSITIONS
Dans, à, de, sans, par, parmi, à cause de, sous, sur, chez etc sont des prépositions.
Autre mot invariable, la préposition est un mot simple ou composé qui relie des mots
ou des groupes nominaux entre eux.

Exemple : Le chien de mon père (la préposition « de » relie les groupes nominaux
« le chien » et « mon père »).

Voici d’autres exemples avec des prépositions.

 Nous allons chez des amis.


 Le vélo est dans le garage.
 Je suis allé me promener avec mes parents

LES INTERJECTIONS
*Les interjections sont eux aussi des mots invariables. Ils permettent de traduire un
sentiment ou une émotion. À l’écrit, ils sont suivis d’un point d’exclamation.

Ah !, hélas !, zut !, aïe ! etc sont des interjections.

*Les onomatopées, qui imitent un bruit ou un son, sont des sortes d’interjections.


Elles sont sont également invariables.

Exemples : Pan ! cui-cui, meuh !

C’EST QUOI UNE PRÉPOSITION |


FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 C’EST QUOI UNE PRÉPOSITION ?


QUELLES SONT LES PRÉPOSITIONS
EN FRANÇAIS ?
– Fiche de cours de grammaire française –

La préposition est un petit mot invariable engendrant un complément. Etymologie (analyse


du mot). Préposition : « pré » comme dans préfixe et « position » qui concerne le mot
important. La préposition (le petit mot) prend place avant la position.

Ce que l’on nomme ici la position, peut être un groupe nominal (un groupe d’au
moins deux mots dont un nom commun), un nom propre ou un verbe.

NOUS ALLONS VOUS AIDER À COMPRENDRE À


TRAVERS DES EXEMPLES
À
La préposition « à » s’écrit avec un accent, le verbe avoir à la 3ème personne du
singulier au présent de l’indicatif (présent simple) s’écrit « a » sans accent et peut être
remplacé par la 3ème personne de l’imparfait (passé) « avait ».

Il a un RV à 10 h.
Il avait un RV à 10 h
« À la » devant un nom féminin devient « au » devant un nom masculin et non pas
« à le ».

Papa va à la cuisine, maman est au jardin.

« À »devant un horaire ainsi que devant un verbe dans un nom composé

On mange à 19 h dans la salle à manger.

Pour noter une durée, on utilise 2 propositions, celle de départ « de » et celle
d’arrivée « à ».

J’ai pris le train de Paris à Nice. On peut remplacer ces prépositions par d’autres.


J’ai pris le train depuis Paris jusqu’à Nice

Devant un prénom

J’ai prêté mon livre à Louis.

DE
Il est utilisé avec « à » pour signaler une durée, comme nous l’avons vu
précédemment.

« De » Paris « à  » Nice.

Pour signaler une quantité, une portion

J’aimerais manger de la purée (une portion de).


J’aimerais manger un peu plus de purée.
J’aimerais manger du pain. « Du » est la contraction de « de le »
J’aimerais manger un peu plus de pain. (> Ici, comme à « plus de purée », nous avons
déjà le quantitatif devant, la portion, donc, on ne la répète pas.)

Au clair de la lune (contraction de à le)


Mon ami Pierrot
Prête-moi ta plume
Pour écrire un mot (Dans le but de, pour engendrant un CC de but)
Ma chandelle est morte
Je n’ai plus de feu (De quoi ? De engendre un COI, pour un COD, pas de préposition).
Ouvre-moi ta porte
Pour l’amour de Dieu. (Dans le but de…)
AVEC
Préposition marquant l’accompagnement. Il est suivi d’un prénom, d’un groupe
nominal (GN) ou même d’un nom commun unique.

Je joue avec mon frère. Avec engendre un COI, on utilise la préposition pour poser la


question : « Je joue avec qui ? » Réponse : « avec mon frère » qui est un groupe
nominal.
Je joue avec Léo. Nous retrouvons le COI (complément d’objet indirect). Avec +
prénom.
Je joue avec plaisir. Ce nom commun engendre un CC de manière. « Je joue
comment ? » Avec plaisir.

LES AUTRES PRÉPOSITIONS


Les prépositions en général, engendrent un complément. Il est nécessaire d’utiliser le
sujet, le verbe, et certaines prépositions pour poser la question qui parait la plus
évidente :
Je mange de la purée (COD)
Je mange quoi ? (de la représentant une quantité) On ne dit pas : « Je mange de la
quoi ? »
Je marche sur le trottoir (CC de Lieu).
Je marche où ?
Je parle avec ma sœur (COI)
Je parle avec qui ?

Pour se souvenir de toutes les prépositions, il est nécessaire de les apprendre par
cœur

LES PRÉPOSITIONS TEMPORELLES


On les retient dans l’ordre alphabétique :

À, après, avant, dans, de, depuis, des, en, jusque, pendant.

LES PRINCIPALES PRÉPOSITIONS


Un moyen pour s’en rappeler facilement, mémorisez cette phrase: « Adam part pour
Anvers avec cent sous sûrs, entre derrière chez Decontre. »

À, dans, par, pour, en, vers, avec, sans , sous, sur, entre, derrière, chez, de,
contre.

LA MÉTHODE DU CUBE À APPROCHER ET EN FAIRE LE TOUR


Imaginez un cube à 5 m de vous, il est posé au sol, vous devez trouver les
prépositions sur votre chemin et autour du cube.

Loin, là, ici, depuis, vers, jusqu’à, jusque, près, après, avant, arrière, devant,
derrière, dessus, dessous, dans, dedans, à côté.

C’EST QUOI UNE CONJONCTION DE


COORDINATION ? EXPLICATION
FACILE | FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 C’EST QUOI UNE CONJONCTION


DE COORDINATION ?
– Fiche de cours de grammaire française –

Mais où est donc Ornicar ? Cette phrase mnémotechnique contient phonétiquement


(en sons) toutes les conjonctions de coordination de la langue française. Nous allons
vous les détailler.

QU’EST-CE QU’UNE CONJONCTION DE


COORDINATION ?
La conjonction de coordination est un mot invariable qui relie deux phrases ou deux
mots.

QUELLES SONT-ELLES ?
Nous vous avons donné la phrase mnémotechnique en début de cours, voici donc les
conjonctions de coordination qu’elle comporte phonétiquement : Mais où est donc
Ornicar ?

> Mais, ou, et, donc, or, ni, car.

ATTENTION
Le « où » de la phrase à se souvenir n’est pas une conjonction de coordination, celle-
ci n’est pas destinée à être écrite, mais à être apprise par cœur et utilisée uniquement
à l’oral.

COMMENT LES UTILISER ?


Voici comment utiliser et reconnaître les conjonctions de coordination

MAIS
Ce mot relie deux phrases ou deux mots qui s’opposent, se contrarient ou apportent
une nuance.

> Je ne vais pas à Paris, mais à Nice.


> La pizza est bonne, mais elle n’est pas assez chaude.

La conjonction « mais » est toujours précédée d’une virgule.

OU
Sans accent, on peut le remplacer par ou bien. Cette conjonction est utilisée pour
exprimer un choix entre deux ou plusieurs possibilités.

Lorsque le choix s’effectue entre au moins trois éléments, certains « ou » sont


remplacés par des virgules.

> Tu préfères aller à Paris ou à Nice ?


> Tu préfères aller à Paris, à Toulouse ou à Nice ?

ET
Pour différencier le « et » (conjonction de coordination) du « est » (3e personne du
singulier de l’auxiliaire ou verbe être) on utilise « et puis » et « était ».

La conjonction « et » associe deux mots ou plus (noms communs, adjectifs ou noms


propres), deux propositions d’égales valeurs.

On peut inverser les propositions ou les mots en gardant la conjonction de


coordination à la même place sans changer le sens de la phrase ou la valeur des
mots.

On peut utiliser des virgules pour remplacer les « et » dans un choix de plus deux
éléments, ne gardant que celui de la fin de l’énumération.
> Pour ma glace, je voudrais une boule vanille, une boule pistache et une au
chocolat.
> En vacances, je vais à la mer et à la montagne.
> En mars, j’irai à Paris et en septembre, je descendrai à Nice.

DONC
La conjonction de coordination entraîne une proposition complément circonstanciel
de conséquence (CC de Conséquence).
> La voiture n’a plus d’essence, donc il faut faire le plein.

Comme avec « mais », « donc » nécessite une virgule placée devant.

OR
La conjonction de coordination « or » est toujours précédée d’une virgule comme «
mais » et « donc ».

« Or » introduit une proposition comme « mais », avec plus d’importance.

> La pizza est bonne, mais elle n’est pas assez chaude.
> La pizza est bonne, or elle n’est pas assez chaude.

NI
La conjonction de coordination « ni », souvent doublée, s’utilise avec la négation « ne
».

Il possède la même fonction que « et » dans la forme affirmative, mais en négatif.

>  Je n’aime ni les endives ni les épinards.


>  Je ne fais ni la vaisselle ni le ménage.

CAR
La conjonction de coordination « car » introduit une proposition complément
circonstanciel de cause (CC de Cause).

« Car » possède une signification équivalente à parce que. On peut d’ailleurs la


remplacer par la locution conjonctive de subordination « parce que ».

Une virgule précède la conjonction « car ».

>  Je ne vais pas à la piscine, car elle est fermée.


LA CONJONCTION DE
SUBORDINATION: C’EST QUOI ? |
FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 QU’EST-CE QU’UNE CONJONCTION


DE SUBORDINATION ?
– Fiche de cours de grammaire française –

Une conjonction de subordination est un mot invariable reliant deux propositions


entre elles, n’ayant pas la même valeur. Étymologie : conjonction : con « avec » ou
« et » et jonction « morceau, portion » comme une jonction d’autoroute, ou d’un
pont par exemple. Subordination : « sub » signifiant, dessous, inférieur et ordination
exprimant la position, le rang.

La conjonction de subordination relie donc, une proposition principale à une


proposition subordonnée, de valeur inférieure, mais indispensable à la phrase.

La conjonction de subordination, contrairement à celle de coordination appartient à


la proposition qu’elle débute.

LES 6 PRINCIPALES CONJONCTIONS DE SUBORDINATION


ENTRAÎNANT UNE PROPOSITION SUBORDONNÉE :
Comme : Comme il fait beau, nous allons pique-niquer. (CC cause)

Lorsque : Lorsque tout le monde sera installé, on pourra partir. (CC temps)

Puisque : Puisque la télé est en panne, on va jouer à un jeu de société. (CC cause)

Que : J’aimerais que la pluie cesse.

Quoique : Il ne devrait pas faire froid aujourd’hui, quoique le vent commence à se


lever. (opposition ou concession)

Si : Tu achètes une baguette en rentrant si la boulangerie est ouverte. (condition)


LES AUTRES CONJONCTIONS DE SUBORDINATION
Pour les reconnaître plus facilement, on les classe par catégorie entraînant une
proposition complément circonstanciel du même nom :

TEMPS
Lorsque, quand, comme, alors que, après que, avant que, aussitôt que, cependant
que, dès que, dès lors que, d’ici que, du moment que, durant que, jusqu’à ce que, lors
même que, pendant que, sitôt que, tandis que, tant que, depuis que, en attendant
que, une fois que.

Ex : Lorsque la nuit tombe, il est temps de rentrer.

CAUSE
Puisque, comme, à cause de ce que, attendu que, d’autant que, d’autant plus que,
du fait que, parce que, vu que, étant donné que.

Ex : Puisque personne ne veut aller à la plage, j’y vais toute seule.

CONSÉQUENCE
À tel point que, à ce que, au point que, comme quoi, de telle sorte que, en sorte que,
si bien que, tellement que, c’est pourquoi, de façon à ce que, de façon que, à ce que.

Ex : Ce t-shirt me plaisait à tel point que je l’ai acheté.

BUT
À seule fin que, afin que, de telle sorte que, de peur que, de crainte que, pour que, de
façon à ce que.

Ex : Installez cette table ici de telle sorte que les convives profitent bien du spectacle.

MANIÈRE
Comme, à mesure que, au fur et à mesure que, ainsi que, aussi bien que, de telle
sorte que, de même que, en sorte que, selon que, sans que, comme si, de façon à ce
que.

Au fur et à mesure que le temps passait, le ciel s’assombrissait, la pluie allait


certainement tomber.
OPPOSITION, CONCESSION
Alors que, cependant que, quoique, bien que, loin… que, où que, quand bien même
que, qui que, si ce n’est que, si… que, encore que, même si, quelque… que, tout que.

Ex : Il n’a pas réussi à réciter sa poésie devant la classe alors qu’il l’a apprise par
cœur.

CONDITION
Si, à condition que, à moins que, autant que, au cas où, en cas que, dans la mesure
où, du moment que, pourvu que, sans que, pour peu que, suivant que.

EX : Les enfants pourront aller jouer dehors à condition qu’il fasse beau.

Vous pouvez remarquer que certaines conjonctions de subordination se retrouvent


dans plusieurs catégories. Il est nécessaire de lire le reste de la phrase pour en saisir
la circonstance. Certaines conjonctions de subordination sont des conjonctions de
coordination auxquelles est rajoutée « que », comme « avant que », « après que »…

L’on retrouve régulièrement des propositions subordonnées commençant en tête de


phrase, précédant donc la proposition principale. La phrase commence alors par la
conjonction de subordination.

L’INTERJECTION: C’EST QUOI ? |


FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 L’INTERJECTION: C’EST QUOI ?


– Fiche de cours de grammaire française –

L’interjection est un petit mot invariable n’ayant aucune fonction grammaticale


(emploi ou rôle dans la phrase comme le verbe, le sujet, ou le complément…).
L’interjection donne le ton à la lecture et elle est généralement accompagnée d’un
point d’exclamation en fin de phrase. Elle apporte une émotion ou la surprise que
veut partager l’auteur et qui doit être ressentie par l’auditeur pendant la lecture du
narrateur.
L’on retrouve de nombreuses interjections dans les bulles de bandes dessinées (BD) :
onomatopées ; exclamations ; réactions, sentiments ; ordres sous formes de mots-
phrases ; jurons.

Si l’interjection peut se suffire à elle-même dans la bande dessinée, on la retrouve


régulièrement en littérature au tout début de la phrase, suivie d’une virgule, puis de
la nature ou l’explication qui en découle : « Oh, tu m’as fait peur ! »

La phrase dotée d’une interjection est généralement exclamative. Le ton donné à


l’ensemble des mots diffère d’une phrase affirmative ou négative ou encore
interrogative.

Si la forme affirmative ou négative ne demande pas de rondeur, si elle peut aisément


être lue d’une voix monocorde (sur une seule note) il n’en est pas de même pour les
formes interrogatives ou exclamatives. La forme interrogative s’élève de façon
tonique vers la fin, alors que la phrase exclamative monte vers les aigus au moment
de l’interjection ainsi que du mot (nom ou adjectif) mis en valeur ou dominant.

Ex.1 : Oh, cette chanson est belle, elle me donne le frisson ! (Oooh, cette chanson
est beeeelle, elle me donne le frisson !).

Les mots soulignés sont prononcé sur une note plus élevée et plus longue.

Ex.2 : Il faisait encore nuit quand j’ai entendu un bruit vers la tente, ouah, je me suis
levé en sursaut ! (Il faisait encore nuit quand j’ai entendu un bruit vers la
tente, ouaaah, je me suis levé en sursaut !

Les mots soulignés sont rehaussés d’un ton, et l’interjection allongée dans le même
temps.

LES PRINCIPALES INTERJECTIONS


La même orthographe peut être utilisée pour imager plusieurs émotions ou
sentiments. Deux lettres peuvent être simplement interverties pour en changer
l’intonation et l’émotivité.

ADMIRATION, INDIGNATION, DÉSIR, SURPRISE, SATISFACTION,


JOIE, ÉTONNEMENT, IMPATIENCE…
Si le mot est court, la sonorité est allongée à la prononciation. Avec une seule syllabe,
l’interjection se lit comme une note de musique longue « Oooooh ! ». Si l’interjection
comporte deux syllabes, l’intonation longue sera portée sur la première syllabe.
Oh ! Ah ! Ouah ! Et bien ! Et ben ! Houlà ! Ah bon ! Oh la la ! Et ben ! Et bien !
Hum ! Humm ! Houlà !

Ex : Oh, que tu es belle dans cette robe ! (Oooh, que tu es belle dans cette robe !)

Il est nécessaire d’augmenter l’intonation vers les aigus au niveau du mot « belle »
pour en intensifier l’admiration.

PEUR
La syllabe unique est rehaussée d’un ton, le mot avec deux syllabes est rehaussé sur
la première, tandis que l’interjection à trois syllabes voit l’intonation se poser au
niveau de la seconde syllabe.

Hi ! Ha ! Ho ! Hé ! Houlà ! Oumpf ! Au secours ! À l’aide !

Ex : Houlà, cache-moi, je ne veux pas le voir !

SOULAGEMENT
Ouf ! Enfin ! Et bien !

Ex : Enfin, la réunion est terminée, on va pouvoir rentrer chez nous !

ENCOURAGEMENT
Oh hisse ! Allez !

Ex : Allez, vas-y, tu vas y arriver !

AVERSION, DÉGOÛT
Berk ! Pouah ! Arf !

Ex : Pouah, la soupe est trop salée !

ORDRE
Au niveau des ordres, la prononciation doit être brève, car le verbe est à l’impératif,
sauf pour demander le silence, on appuie sur le u long en l’accompagnant souvent
d’un geste d’un doigt vers la bouche.

Allez ! Chut ! Stop !


Ex: Chut, ne faites pas de bruit, les enfants dorment ! (Chuuuut, ne faites pas de bruit
les enfants dorment !)

APPEL
Ohé ! Hé ! Ho ! Ouh ouh ! Hem !

Ex : Ohé, on est là, venez nous rejoindre !

DOULEUR
Aïe ! Ouille ! Ouch !

Ex : Ouch, je me suis tapé le petit orteil contre le pied de table !

ONOMATOPÉE
Pan ! Paf ! Vlan ! Hi (entre rire et pleur)

Ex : Je lui donnais juste un conseil, et vlan, il est parti en claquant la porte !

JURON ET RÉSIGNATION
Zut ! Flûte ! Purée ! Oups ! Bah ! Pff ! Hum !

Ex : Pff, je n’ai vraiment pas envie d’y aller !

C’EST QUOI UN ADVERBE ?


EXPLICATION ET EXEMPLES |
FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 C’EST QUOI UN ADVERBE ?


– Fiche de cours de grammaire française –

Un adverbe est un mot invariable qui modifie d’autres mots. Il peut s’agir d’un


verbe, d’un adjectif ou d’un autre adverbe.
Exemples :

– Il marche lentement (l’adverbe « lentement » précise le sens du verbe « marche »).


– Ce livre est très intéressant (l’adverbe « très » modifie l’adjectif « intéressant »).
– Il conduit vraiment rapidement (l’adverbe « vraiment » modifie l’autre adverbe
« rapidement »).

Mais un adverbe peut aussi modifier le sens d’une phrase.

Exemple : Franchement, je ne trouve pas ce film intéressant (l’adverbe


« franchement » modifie le sens de la phrase qui suit).

COMMENT SE FORME UN ADVERBE ?


Certains adverbes, comme « mieux », « bien » ou « vite » sont déjà formés. Pour
former les autres, on ajoute en principe le suffixe « ment » à un adjectif.

Exemples :

– Rapidement (« rapide »+ « ment »).


– Facilement (« facile » + « ment »).

Cependant, il est souvent nécessaire de mettre l’adjectif au féminin avant de lui


ajouter le suffixe « ment ».

Exemples :

– Lentement (« Lente » + « ment »).


– Brutalement (« brutale » + « ment »);

Pour les adjectifs se terminant par « ant » ou « ent », il faut


ajouter « amment » ou « emment » pour former l’adverbe.

Exemples :

– Couramment (formé sur l’adjectif « courant »).


– Évidemment (formé sur l’adjectif « évident »).

Certains adverbes sont composés de plusieurs mots et portent le nom de « locutions


adverbiales ».

Exemples : tout de suite, tout à coup, sur place, en bas…


L’ADVERBE ET LE GROUPE ADVERBIAL
L’adverbe fait partie de ce qu’on appelle un « groupe adverbial ». Il en est le noyau,
c’est-à-dire la partie la plus importante.

L’adverbe peut former à lui tout seul le groupe adverbial.

Exemple : Jean mange lentement.

En plus de cet adverbe-noyau, on peut trouver un autre adverbe, qui en modifie le


sens. On l’appelle donc un « modificateur » de l’adverbe. Ces deux adverbes
composent le groupe adverbial.

Exemple : Ils ont marché très vite.

LES DIFFÉRENTES CATÉGORIES D’ADVERBES


Tous les adverbes ne modifient pas les mots de la même façon. C’est pourquoi il en
existe différentes sortes. On trouve ainsi:

LES ADVERBES DE LIEU


Ils permettent de répondre à la question « où » ? Ici, là, dessous, près, loin, dehors,
devant… sont des adverbes de lieu.

Exemple : Nos amis nous attendent dehors.

LES ADVERBES DE TEMPS


Ils permettent de répondre à la question « quand ? » Après, bientôt, demain,
aujourd’hui, jamais, quelquefois… sont des adverbes de lieu.

Exemple : Aujourd’hui, j’ai décidé d’arrêter de fumer.

LES ADVERBES DE QUANTITÉ


Ils permettent de répondre à la question « combien ? » Assez, beaucoup, davantage,
moins, très, trop… sont des adverbes de quantité.

Exemple : J’ai acheté beaucoup de livres.

LES ADVERBES DE MANIÈRE


Ils permettent de répondre à la question « comment ? » Bien, mieux, volontiers et les
adverbes en « ment ».

Exemple : Il a descendu doucement les marches un peu raides de l’escalier.

Il existe encore d’autres catégories d’adverbes, comme les adverbes d’affirmation, de


négation ou d’interrogation.

REMARQUE
Certains adverbes sont employés comme des adjectifs qualificatifs. Ils restent
invariables.

Exemple : Vous voyez ces personnes debout ?

D’autres sont aussi des noms communs. Certains ne sont pas invariables.

Exemple : prendre les devants.

LES TYPES DE PHRASES – COURS DE


GRAMMAIRE + EXEMPLES |
FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 LES TYPES DE PHRASES


– Fiche de cours de grammaire française –

Il existe plusieurs types de phrases. On trouve en effet :

LA PHRASE DÉCLARATIVE
Ce type de phrase est le plus courant. La phrase déclarative permet de raconter
quelque chose, de décrire une action ou de donner une opinion ou une impression.
Elle se termine par un point et comprend un ou plusieurs verbes conjugués.

Exemples :
 Ces voitures roulent toujours très vite.
 Mon petit frère a cassé son jouet.
 Je n’aime pas les glaces.
 Je trouve qu’il fait trop chaud aujourd’hui.

LA PHRASE INTERROGATIVE
Elle permet de poser une question et se termine par un point d’interrogation. On
peut la construire :

*En plaçant le sujet après le verbe.

Exemples :

 Puis-je vous aider ?


 Pourrai-je aller au cinéma ?

*En utilisant des mots interrogatifs, comme :

–L’adjectif interrogatif :

Exemples :

 Quel est ton avis ?


 Quelle route prenons-nous ?

–Le pronom interrogatif :

Exemples :

 Qui a parlé ?
 Où sont allés les enfants ?
 Que vous est-il arrivé ?

–L’adverbe interrogatif :

Exemples :

 Combien coûte cette table ?


 Pourquoi partez-vous si tôt ?
 Comment avez-vous fait ?

–La locution « est-ce que » :


Exemple : Est-ce que vous aimez marcher ?

LA PHRASE IMPÉRATIVE
*La phrase impérative sert à donner un ordre ou à faire une demande. Dans ce type
de phrase, le verbe est à l’impératif et il n’y a pas de sujet. Selon les cas, la phrase
impérative se termine par un point d’exclamation ou un simple point.

Exemples :

 Arrête de parler tout le temps !


 Donne un pourboire à ce serveur.
 Prenons le train.

*Certaines phrases impératives sont dépourvues de verbe.

Exemple : baignade interdite.

LA PHRASE EXCLAMATIVE
La phrase exclamative permet d’exprimer un sentiment ou une émotion avec une
certaine force. Elle débute par un mot exclamatif et se termine par un point
d’exclamation.

Exemples :

 Quelle belle robe tu as ! (« Quelle » est un déterminant exclamatif)


 Comme tu as grandi ! (« Comme » est un adverbe exclamatif)
 Combien elle avait besoin de soutien ! (« Combien » est un adverbe exclamatif)

*La phrase exclamative est parfois dépourvue de verbe.

Exemple : quel désordre !

LA PHRASE SIMPLE ET LA PHRASE


COMPLEXE: C’EST QUOI ? |
FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire
 LA PHRASE SIMPLE ET LA PHRASE
COMPLEXE: C’EST QUOI ?
– Fiche de cours de grammaire française –

LA PHRASE SIMPLE
La phrase simple est formée d’une seule proposition indépendante.

Rappel : La proposition est un ensemble de mots organisés autour d’un verbe.

Exemples de phrases simples :

 L’enfant mange sa soupe (la phrase se compose d’une seule proposition, organisée


autour de « mange » (forme du verbe manger). Elle est indépendante parce qu’elle se
suffit à elle-même).
 La voiture passe dans la rue.
 Je lave ma voiture.

LA PHRASE COMPOSÉE
La phrase composée est formée de deux ou plusieurs propositions indépendantes.
Les propositions peuvent être :

RELIÉES ENTRE ELLES PAR UNE CONJONCTION DE


COORDINATION
Rappel : Mais, ou, et, donc, or, ni, car sont les conjonctions de coordination (voir
fiche).

Exemples :

 Elle s’est préparée et elle est sortie (cette phrase composée est formée de deux
propositions : « Elle s’est préparée » et « elle est sortie », reliées entre elles par la
conjonction de coordination « et »).
 Il a mangé mais il a encore faim.
 Elle a pris son panier, donc elle est sortie faire ses courses

JUXTAPOSÉES
Dans ce cas, la phrase composée est formée de deux propositions séparées par une
virgule.

Exemples :

 Elle a couru, elle est fatiguée (la phrase composée est formée de deux propositions
indépendantes « Elle a couru » et « elle est fatiguée », séparées par une virgule).
 Il ferme sa porte, il descend l’escalier.
 Elle s’allonge sur son lit, elle s’endort aussitôt.

FORMÉES PAR UNE PROPOSITION INDÉPENDANTE PLUS UNE


PROPOSITION INCISE
La proposition incise se loge dans la proposition principale. Elle sert à rapporter les
paroles de quelqu’un ou à ménager une parenthèse dans le discours.

Exemples :

 Je voulais, répondit-il, vous demander votre avis (« répondit-il » est une proposition


incise. Elle rapporte les paroles de la personne qui parle).
 Je refuse de vous donner de l’argent, dit-il en s’énervant (« dit-il en s’énervant » est
une proposition incise).
 Le rouge, c’est ma couleur préférée, vous va très bien (« c’est ma couleur préférée »
est une proposition incise. Elle n’a pas de rapport direct avec la proposition : « Le
rouge vous va très bien. Elle est donc une sorte de parenthèse).

METTRE UNE PHRASE À LA FORME


NÉGATIVE | FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 22 août 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

COMMENT TRANSFORMER UNE


PHRASE À LA FORME NÉGATIVE ?
QU’EST-CE QU’UNE PHRASE NÉGATIVE ?
La phrase négative permet de nier quelque chose ou d’indiquer qu’un événement
n’a pas eu lieu. En principe, elle dit le contraire de la phrase affirmative.

Exemples :

 Le soleil brille aujourd’hui (phrase affirmative).


 Le soleil ne brille pas aujourd’hui (phrase négative).
 Les cours ont repris ce matin (phrase affirmative).
 Les cours n’ont pas repris ce matin (phrase négative).

COMMENT FORMER UNE PHRASE NÉGATIVE ?


*On construit une phrase négative en y plaçant une locution négative. Les
principales locutions négatives sont : ne…pas, ne…plus, ne…jamais, ne…guère, ne…
point, ne…rien, ne…personne, ne…ni…ni.

Exemples :

 Je ne mange pas de pain.
 Je ne cours plus aussi vite.
 Il ne prend jamais le train.
 Il n’aime guère la musique.
 Il n’a rien vu de la ville.
 Il n’est ni beau ni laid.

*En règle générale, le verbe est encadré par les deux mots de la négation.

Exemple : Je ne porte pas les valises (le verbe « porte » se trouve entre « ne » et
« pas », les deux mots de la négation).

Remarque : devant une autre voyelle, « ne » s’élide. On écrit alors « n' ».

Exemple : Je n’ai pas soif.

LA PLACE DES MOTS INDIQUANT LA NÉGATION


* »Ne » se place toujours avant le verbe.

Exemples :

 Il ne boit pas de vin.


 La petite fille ne range jamais ses jouets

*La place des autres éléments de la négation (pas, plus, jamais…) dépend du temps
du verbe.

-Le verbe est à un temps simple (voir leçon), comme le présent, l’imparfait ou le
futur de l’indicatif par exemple. Dans ce cas, le deuxième mot de la négation se place
derrière le verbe.
Exemple : il ne mange pas son dessert.

-Le verbe est à un temps composé (voir leçon). Dans ce cas, le deuxième mot de la
négation se place après l’auxiliaire (être ou avoir).

Exemple : il n’a pas mangé son dessert (« pas » se place après « a », forme de


l’auxiliaire « avoir »).

-Le verbe est à l’impératif. Dans ce cas, la phrase négative commence toujours par
« ne ».

Exemple : Ne marche pas si lentement !

-le verbe est à l’infinitif. Dans ce cas, les deux mots formant la locution négative se
placent avant le verbe.

Exemple : Je te conseille de ne pas courir si vite.

*Si la phrase négative contient un pronom (voir leçon), celui-ci se place derrière


« ne ».

Exemples :

 Je ne le vois plus.
 Elle n’en a pas parlé

LA FONCTION SUJET ET LA
FONCTION VERBE | FRANÇAIS-
RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 LA FONCTION SUJET ET LA


FONCTION VERBE
– Fiche de cours de grammaire française –

_
En français, la phrase de base est construite sur le modèle « sujet + verbe +
complément ». Mais qu’est-ce qu’un sujet ? Comment interagit-il avec le verbe ? Et
pourquoi parle-t-on de « fonction sujet » et de « fonction verbe » ?

QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE LA NATURE


D’UN MOT ET SA FONCTION ?
En grammaire, on parle de « nature » et de « fonction » des mots.

QU’EST-CE QUE LA NATURE D’UN MOT ?


La nature d’un mot est tout simplement son identité de base. Elle ne change jamais.
Parmi les natures de mots principales, on peut citer :

 les déterminants (le, la, les, un…)


 les noms (homme, femme, chat, chien…)
 les pronoms (il, elle, nous…)
 les adjectifs (grand, beau, fort…)
 les verbes (manger, finir, prendre…)
 les groupes nominaux (un beau chat, un homme fort, une belle femme…)
 les adverbes (rapidement, lentement…)

QU’EST-CE QUE LA FONCTION D’UN MOT ?


La fonction d’un mot est tout simplement le rôle que joue le mot dans la phrase. Un
mot peut donc avoir une fonction différente selon sa place dans la phrase. Parmi les
fonctions de mots principales, on peut citer :

 sujet
 verbe
 complément d’objet (direct ou indirect, c’est-à-dire COD ou COI)
 complément circonstanciel (de lieu, de temps, de cause)

Exemple :

Le chat mange la souris.

Dans cette phrase, « Le chat » est le sujet du verbe « mange ». « La souris » est le
complément d’objet direct (COD) du verbe « mange ».

Exemple :

La souris voit le chat.


Dans cette phrase, « La souris » devient le sujet du verbe « voit » et « Le chat »
devient le complément d’objet direct (COD) du verbe « voit ».

On voit donc que le même groupe nominal (« le chat », « la souris ») peut avoir une
fonction différente selon la phrase.

COMMENT INTERAGISSENT LE SUJET ET LE


VERBE ?
En français, un verbe doit obligatoirement avoir un sujet exprimé dans la phrase
(exemple  :  L’enfant mange ses haricots), sauf à l’impératif (exemple  :  Mange tes
haricots  !).

LA FONCTION VERBE
La fonction verbe est tout simplement un verbe qui exprime une action (à la voix
active ou passive) ou un état.

Exemples :

Il a écrit un roman.  (action à la voix active)

Ce roman a été écrit par un auteur talentueux.  (action à la voix passive)

Elle semble fatiguée.  (état)

LA FONCTION SUJET
Différents mots peuvent avoir la fonction sujet.

LES PRONOMS PERSONNELS SUJETS

Les pronoms personnels sujets sont :

 je
 tu
 il / elle / on
 nous
 vous
 ils / elles

Exemples  :
Je  bois un café.

Nous  mangeons des fraises.

Ils  parlent français.

LES GROUPES NOMINAUX

Un groupe nominal est composé par exemple d’un article défini ou indéfini, d’un nom
et d’un adjectif.

Exemples :

La gentille voisine  me donne souvent des œufs.

Un bon élève  apprend ses leçons régulièrement.

Les chanteurs populaires  vendent beaucoup de disques.

LES VERBES À L’INFINITIF

Un verbe à l’infinitif peut également avoir la fonction sujet.

Exemples :

Lire  est intéressant.

Voyager  ouvre l’esprit.

Le verbe infinitif qui a la fonction de sujet peut aussi avoir un complément d’objet
direct (COD) :

Boire du café  réveille.

LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES

Une proposition subordonnée complétive est une proposition subordonnée qui


donne des informations sur les circonstances.

Exemples :

Qu’il soit en retard  ne me gêne pas.


Qu’il pleuve pendant mes vacances  m’est égal.

LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES RELATIVES

Une proposition subordonnée relative est une proposition introduite par un pronom
relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel).

Exemples :

Qui ne saute pas  n’est pas français.

Qui dort  dîne.

L’ACCORD DU VERBE AVEC LE SUJET


Dans la majorité des cas, le sujet est ce qui détermine la forme du verbe. En effet, le
verbe conjugué s’accorde en personne, en nombre et parfois en genre avec le sujet,
notamment au passé composé conjugué avec l’auxiliaire « être ».

Exemple :

Au présent :

Il mange une pomme.  (sujet « il » : troisième personne du singulier)

Nous mangeons une pomme.  (sujet « nous » : première personne du pluriel)

Ils mangent une pomme.  (sujet « ils » : troisième personne du pluriel)

Au passé composé :

Il est venu.  (sujet « il » : masculin singulier)

Elle est venue.  (sujet «  elle  »  : féminin singulier)

Ils sont venus.  (sujet «  ils  »  : masculin pluriel)

Elles sont venues.  (sujet «  elles  »  : féminin pluriel)

NB : On peut citer le cas particulier du participe passé avec le verbe avoir qui
s’accorde avec l’objet de complément direct (COD), et non avec le sujet, quand celui-
ci est placé avant le verbe.
Exemple :

La pomme qu’il a mangée.

Ici, le participe passé « mangée » ne s’accorde pas avec le sujet « il » (masculin


singulier) mais avec le COD « la pomme » (féminin singulier) placé avant le verbe.

LA FONCTION COMPLÉMENT: C’EST


QUOI ? | FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire

 LA FONCTION COMPLÉMENT:


C’EST QUOI ?
– Fiche de cours de grammaire française –

Comme son nom l’indique, le complément est un groupe de mots qui complète un


autre terme. Il peut s’agir d’un nom, d’un adjectif, d’un verbe, d’un pronom ou encore
d’un adverbe.

Exemple : Le coureur est content d’avoir gagné la course (« d’avoir gagné la course »
est complément de l’adjectif « content »).

En principe, le complément n’est pas indispensable à la compréhension de la phrase.


Ainsi, pour reprendre l’exemple précédent, la phrase « Le coureur est content » se
suffit à elle-même. Le complément ne fait que la préciser.

LES DIFFÉRENTS COMPLÉMENTS


Il existe en effet plusieurs sortes de compléments :

LE COMPLÉMENT DE NOM
Le complément de nom est un groupe de mots (ou groupe nominal) qui complète un
autre nom.

Exemple : Jean est le père de la mariée (« de la mariée » est le complément du nom
« père »).
Dans ce cas, le complément est un nom commun (« mariée »), relié à l’autre nom
(« père ») par une préposition (« de ») et un article (« la »).

Le complément de nom peut être aussi un adverbe:

Exemple : Les voitures d’autrefois étaient plus solides (« Autrefois » est le


complément du nom « voiture »).

Il peut être un verbe :

Exemple : Ce sont des bonbons à croquer (« Croquer » est le complément du nom


« bonbons »).

LE COMPLÉMENT DE L’ADJECTIF
Il complète un adjectif et en précise le sens.

Exemple : Ce rocher est difficile à escalader (« à escalader » est le complément de


l’adjectif « difficile »).

Là encore, le complément est relié à l’adjectif par des prépositions comme « à »,
« avec », « contre », « pour »…

Exemples :

 Sois plus aimable avec ton frère


 La maison est protégée contre le vol

LE COMPLÉMENT DU VERBE
Le complément du verbe est un mot ou un groupe de mots qui le complètent et en
précisent le sens. Il en existe plusieurs sortes :

LE COMPLÉMENT D’OBJET DIRECT (COD)

Le COD complète le verbe de manière directe, sans être relié à lui par une
préposition. Il permet de répondre à la question « quoi » ou « qui ».

Exemple : Jean emmène sa voiture au garage (« sa voiture » est le COD du verbe
emmener. Question : Jean emmène quoi au garage. Réponse : sa voiture).
Le COD peut être un nom, un groupe de noms, un verbe à l’infinitif ou encore une
proposition (c’est-à-dire une partie de la phrase. Exemple : j’attends que le bus
passe. La proposition « que le bus passe » est le COD du verbe attendre).

Remarque : Le COD peut être remplacé par un pronom personnel.


Exemple : On peut remplacer « ils ont pris l’avion hier » par « ils l’ont pris hier ».
« L’avion » et « l' » sont tous deux COD du verbe prendre.

LE COMPLÉMENT D’OBJET INDIRECT (COI)

Le COI complète le verbe de manière indirecte, en étant relié à lui par une
préposition. Il permet de répondre aux questions « de qui », de quoi » ou « à qui »,
« à quoi ».

Exemple : Jean parle à son frère (« à son frère » est le COI du verbe parler. Question :
Jean parle à qui? Réponse : « à son frère »).

LE COMPLÉMENT D’OBJET SECOND (COS)

Le COS complète un verbe qui a déjà un COD. Il est relié à ce COD par une
préposition (« à » dans l’exemple suivant), sauf quand il est remplacé par un pronom.

Exemple : Il indique la route à un passant (« La route » est le COD du verbe indiquer.
« À sa grand-mère » est le COS du même verbe).

Remarque : Il existe également des compléments de l’adverbe ( « Elle mange trop de


gâteaux »), ou du pronom (« Lequel de ces élèves est le vôtre? »).

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