FONCTIONS | FRANÇAIS-RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire
*En règle générale, le nom est précédé d’un déterminant (voir plus loin).
LE PRONOM
*Le pronom remplace un nom, de manière à éviter les répétitions.
Exemple : Cette voiture est très puissante; elle roule très vite (« Elle » remplace le
nom « voiture » et évite de le répéter).
*Dans l’exemple précédent, le pronom « elle » est mis à la place de « voiture », qui est
son antécédent. On dit que c’est un pronom de rappel ou de reprise.
*Parfois, le pronom désigne directement une personne ou une chose. Dans ce cas, il
n’a pas d’antécédent. On l’appelle un pronom de désignation.
LE VERBE
*Le verbe varie en fonction de la personne (je, tu etc), du temps (présent, imparfait
etc), du mode (indicatif, subjonctif etc) et de la voix (active ou passive). En d’autres
termes, le verbe se conjugue. Sur tous ces points, voir leçon sur le verbe.
*Le verbe est le noyau de la phrase, autrement dit le mot le plus important.
LE DÉTERMINANT
*Le déterminant est un petit mot, qui se place avant le nom. On dit qu’il
le détermine : ce qui veut dire qu’il en indique le genre (masculin ou féminin) et le
nombre (singulier ou pluriel).
-Un article.
-Un adjectif :
POSSESSIF
DÉMONSTRATIF
INDÉFINI
: certains légumes, chaque jour etc.
INTERROGATIF
NUMÉRAL
L’ADJECTIF
*L’adjectif se rapporte à un nom ou un pronom, sur lesquels il apporte des
informations.
Exemples : Une jolie maison (l’adjectif « jolie » donne des précisions sur le mot
« maison »).
Exemple : une belle voiture (l’adjectif « belle » est féminin singulier comme le nom
« voiture », auquel il se rapporte).
L’INTERJECTION
*L’interjection est un mot court, qui permet d’exprimer une émotion, un sentiment.
Elle est suivie par un point d’exclamation.
Exemples :
LA CONJONCTION
*La conjonction de coordination (mais, ou, et, donc etc) relie deux mots.
L’ADVERBE
*L’adverbe précise ou modifie le sens d’un verbe.
Exemples :
Exemples :
LE NOM
– Fiche de cours de grammaire française –
RÈGLE GÉNÉRALE
LE NOM : DÉFINITION
Le nom est aussi appelé « substantif« . Ce mot permet de désigner un objet, un
animal, une personne, un endroit ou encore une notion abstraite.
Exemples :
Le nom s’accompagne souvent d’un article (« le, un…), d’un adjectif possessif (« mon,
ton… ») ou d’un autre terme. On les appelle des déterminants.
Exemples :
LE NOM COMMUN
Il désigne des êtres ou des objets qui appartiennent à la même catégorie.
Exemples :
Les oiseaux (le nom « oiseau » désigne tous les animaux qui appartiennent à cette
catégorie).
Les camions (le nom « camions » désigne tous les véhicules qui appartiennent à cette
catégorie).
LE NOM PROPRE
Contrairement au nom commun, le nom propre désigne une personne (ou un groupe
de personnes), un lieu ou une chose qui sont uniques.
Exemples :
Louis XIV est un roi de France (Il y a ici deux noms propres : « Louis XIV », qui désigne
une personne, et « France », qui désigne un pays, c’est-à-dire un lieu).
Le Louvre est un grand musée (le nom propre « Louvre » désigne un monument,
c’est-à-dire une chose).
Exemple : Une mouche.
Exemples :
Un tournevis (ce mot composé est formé de deux mots soudés, « tourne » et « vis »).
Un porte-avions (ce mot composé est formé de deux mots reliés par un trait d’union).
Un compte rendu (ce mot composé est formé par deux mots séparés par un espace.
On appelle cela une juxtaposition).
Un verre à vin (ce mot composé est formé de deux mots reliés par la préposition
« à »).
Exemples :
Exemples :
RÈGLE GÉNÉRALE
Les noms communs et les noms propres ont un genre, masculin ou féminin. Il est
déterminé par :
Exemples :
*Leur suffixe (suite de lettres se trouvant à la fin d’un mot). Voir des exemples dans la
suite de la fiche.
Ce ne sont là que quelques exemples. Pour être sûr du genre d’un nom de choses, le
mieux est de consulter un dictionnaire.
Exemples :
Exemples :
*Les noms de fleuves et de rivières sont féminins (la Loire, la Garonne etc) ou
masculins (le Rhône, le Gange etc).
*En principe, les noms de bateaux sont masculins (le France) et les noms de voitures
féminins (une Mercédès, une Clio etc). Mais il y a des exceptions.
Exemples :
*Certains mots ont un genre au singulier et un autre au pluriel. C’est le cas des mots
« amour », « orgue » et « délice ».
Exemple :
Un premier amour (masculin) est toujours inoubliable.
Il se souvient de ses premières amours (féminin).
*Le féminin des noms de métiers en « er » ou « ier » se forme avec un accent grave
sur le premier « e » et un « e » final.
Exemples :
*Le féminin est parfois marqué par le redoublement de la dernière consonne du nom
masculin, à laquelle s’ajoute un e.
Exemple :
Exemples :
*Certains noms de métiers ne varient au féminin que par l’article qui les précède.
Un alvéole
Un armistice
Un astérisque
Un chrysanthème
Un effluve
Une épithète
Un esclandre
Une oasis
Une orbite
Un ovule
Un tentacule
Un testicule
_
RÈGLE GÉNÉRALE
Le féminin d’un nom ou d’un adjectif se forme en ajoutant un « e » au masculin.
Exemples :
Exemples :
Exemples :
Exemples :
Blanc, blanche
Franc, franche
Exemples :
Turc, turque
Public, publique
Exemples :
Beau, belle
Agneau, agnelle
Exemples :
Exemples :
Neuf, neuve
Un veuf, une veuve
LES MOTS EN « EUR »
Exemples :
Exemples :
Meilleur, meilleure
Majeur, majeure
Exemples :
Exemples :
Mou, molle
Fou, folle
Exemples :
Menteur, menteuse
Un chanteur, une chanteuse
Exemples :
Exemple :
Exemples :
Exemples :
Frais, fraîche
Malin, maligne
Vieux, vieille
RÈGLE GÉNÉRALE
Le féminin d’un nom ou d’un adjectif se forme en ajoutant un « e » au masculin.
Exemples :
Exemples :
Exemples :
*En règle générale, les mots se terminant par « c » ont un féminin en « che ».
Exemples :
Blanc, blanche
Franc, franche
Exemples :
Turc, turque
Public, publique
Exemples :
Beau, belle
Agneau, agnelle
Exemples :
Exemples :
Neuf, neuve
Un veuf, une veuve
Exemples :
Exemples :
Meilleur, meilleure
Majeur, majeure
Exemples :
Exemples :
Mou, molle
Fou, folle
Exemples :
Menteur, menteuse
Un chanteur, une chanteuse
Exemples :
Exemple :
Exemples :
Exemples :
Frais, fraîche
Malin, maligne
Vieux, vieille
*Un groupe nominal (ou GN) est un ensemble de mots. Il peut être formé d’un nom
commun ou d’un nom propre, auxquels s’ajoutent un déterminant, un ou plusieurs
adjectifs, un verbe, un adverbe etc.
Exemple :
Une puissante voiture (ce GN est formé d’un nom commun, « voiture », d’un
déterminant, « une », et d’un adjectif qualificatif, « puissante ». Le mot le plus
important est « voiture ». On dit qu’il représente le « noyau » ou le « chef de
groupe » du GN. En effet, si vous supprimez ce nom « voiture », la phrase ne veut
plus rien dire).
Exemples :
Le gros chat dort (1er GN, composé d’un nom commun, « chat », noyau du GN, d’un
déterminant, « le », d’un adjectif qualificatif, « gros » et d’un verbe, « dort »).
Près de la cheminée (2e GN, composé d’une préposition, « près de », d’un
déterminant, « la » et d’un nom commun, « cheminée », qui est le noyau de ce 2e
GN).
Exemple :
Le chat du voisin a mangé les souris (Question : Qui a mangé les souris ? – Réponse :
le chat du voisin. « Le chat du voisin » est donc le groupe nominal sujet du verbe
manger).
ATTRIBUT DU SUJET
Comme son nom l’indique, l’attribut du sujet donne des précisions sur le sujet. Il se
place après un verbe d’état : être, paraître, demeurer etc.
Exemples :
APPOSITION
Le groupe nominal mis en apposition est placé à côté du nom, mais séparé de lui
par une virgule.
Exemple :
Sa maison, un vrai labyrinthe, est très grande (Le groupe nominal « un vrai
labyrinthe », est mis en apposition au groupe nominal « sa maison »).
COMPLÉMENT DU NOM
Il est relié au nom par des prépositions comme de, à, par, pour, avec, sans etc.
Exemples :
Exemple :
Pour le trouver, on doit répondre aux questions : « à quoi ? », « à qui ? », « de
quoi ? », « de qui ? » etc.
Exemple :
Exemple :
Il passe ses vacances dans une station de sports d’hiver (Question : Où passe-t-il ses
vacances ? – Réponse : Dans une station de sports d’hiver. Le groupe nominal « dans
une station de sports d’hiver » est un complément circonstanciel de lieu).
Exemple :
Il a travaillé pendant les vacances d’été (Question : Quand Jean a-t-il travaillé ? » –
Réponse : « Pendant les vacances d’été ». Le groupe nominal « pendant les vacances
d’été » est un complément circonstanciel de temps).
Remarque : Le groupe nominal peut être encore complément circonstanciel de
manière, de but, de moyen etc.
L’ADJECTIF QUALIFICATIF
*L’adjectif est un mot qui s’ajoute à un autre mot pour en préciser le sens. Comme il
contribue à qualifier ce mot, on lui donne le nom d’adjectif « qualificatif« . C’est la
première catégorie d’adjectif.
Exemples :
Une grande table (« grande » est un adjectif qualificatif, qui précise le sens du nom
« table ». Grâce à lui, on a davantage de renseignements sur cette table).
Exemples :
Exemple :
Jean est content (« content » est un adjectif qualificatif, attribut du sujet Jean. Il
exprime le sentiment ressenti par Jean; il est relié au sujet par « est »).
-Épithète : dans ce cas, l’adjectif qualificatif est placé directement à côté du mot qu’il
qualifie, sans aucun autre mot entre eux.
Exemple :
Exemple :
Remarque : L’adjectif qualificatif peut être une forme verbale. On l’appelle alors un
adjectif verbal. Il se termine le plus souvent par « ant », comme le participe présent,
dont il découle mais avec lequel il ne faut pas le confondre.
Exemples :
L’ADJECTIF DÉMONSTRATIF
Ce, ces, cet, cette sont des adjectifs démonstratifs. Ils permettent de montrer la
personne ou l’objet désignés par le nom auquel ils se rattachent.
Exemple :
J’aime ce meuble (« Ce » est un adjectif démonstratif, qui désigne un meuble
particulier à la personne à laquelle je parle).
L’ADJECTIF POSSESSIF
Mon, ton, son, ma, ta, sa, notre, votre, leur etc sont des adjectifs possessifs. Ils
permettent de savoir qui est le possesseur d’un animal ou d’un objet, ou quel lien
unit le sujet au nom introduit par l’adjectif possessif.
Exemples :
J’ai oublié mon cartable à l’école (l’adjectif possessif « mon » permet de savoir que le
cartable m’appartient).
J’obéis à mes parents (« Mes » exprime le lien filial qui m’unit à mes parents).
L’ADJECTIF INDÉFINI
Aucun, certain, chaque, plusieurs, n’importe quel, nul etc sont des adjectifs indéfinis.
Ils expriment une idée de quantité ou une certaine indétermination par rapport au
nom qu’ils accompagnent.
Exemple :
J’ai lu plusieurs livres (« Plusieurs » indique bien que je n’ai pas lu qu’un seul livre).
N’importe quelle veste vous tiendra chaud (On ne sait pas exactement quelle veste
protègera le mieux contre le froid).
Exemples :
Exemple :
Exemple : La belle voiture (si on enlève « belle », le groupe nominal « la voiture » a toujours
un sens).
Exemples :
Le chien de mon frère (« de mon frère » est le complément du nom « chien ». Il est une
expansion du groupe nominal « le chien »).
J’appréhende la journée de demain (« de demain », expansion du groupe nominal
« j’appréhende la journée », est le complément du nom « journée ». « Demain » est un
adverbe).
Elle doit prendre le temps de manger (« de manger », formé de la préposition « de » et du
verbe « manger », est le complément du nom « temps ». C’est une expansion du groupe
nominal « elle doit prendre le temps »).
Exemples :
Ma voiture, un modèle récent, est très rapide (« un modèle récent » est apposé (ou mis en
apposition) au nom « voiture ». C’est une expansion du groupe nominal « ma voiture est très
rapide »).
Mon voisin, un homme charmant, me rend souvent service (« »un homme charmant » est
apposé au nom « voisin ». C’est une expansion du groupe nominal « mon voisin me rend
souvent service »).
Exemple :
Cet homme qui bavarde est mon voisin (« qui bavarde » est une proposition subordonnée
relative, qui complète le nom « homme ». C’est une expansion du groupe nominal » cet
homme est mon voisin).
Remarque : La proposition subordonnée relative peut être placée directement à côté du nom
qu’elle complète, comme dans l’exemple précédent. Mais elle peut aussi être mise en
apposition – Exemple : Cet homme, qui bavarde, est mon voisin.
LAISSER UN COMMENTAIRE
*Le verbe est un mot essentiel, autour duquel s’organisent les éléments de
la proposition (la proposition est une phrase ou une partie de phrase).
Exemple :
L’enfant mange sa soupe (« mange » est le verbe de la proposition. Sans lui, elle n’a
aucun sens).
Exemple :
Exemples :
-Du mode : c’est la manière dont le verbe exprime une action, un état etc. Parmi ces
modes, on trouve l’indicatif, le conditionnel, le subjonctif etc.
Exemple :
-Du temps :
Exemple :
-De la personne :
Exemples :
-Du nombre :
Exemples :
Exemples :
J’ai pris le train (cette forme est le passé composé du verbe « prendre ». Le verbe
« avoir » a perdu son sens propre pour aider à la formation du passé composé du
verbe prendre).
Exemple :
*Au premier groupe : Ce sont les verbes dont l’infinitif se termine en « er » (à
l’exception du verbe auxiliaire « aller »).
Exemples : chanter, manger, marcher, chasser etc.
*Au deuxième groupe : Ce sont les verbes dont l’infinitif se termine en « ir » et le
participe présent en « issant.
Exemples :
*Au troisième groupe : Ce sont tous les autres verbes. On les appelle aussi verbes
irréguliers. Ce groupe est lui-même divisé en plusieurs catégories :
Exemples :
La conjugaison désigne les formes que peut prendre un verbe. Ces formes dépendent
:
DE LA PERSONNE
La personne indique qui fait l’action qu’exprime le verbe. Les personnes sont
exprimées par les pronoms personnels sujets : je, tu, il/ils, nous, vous, ils/elles.
DU MODE
Le mode indique la façon dont le verbe exprime l’action ou l’état. Il existe des modes :
Exemples :
–Le gérondif :
DE LA VOIX
DU RADICAL DU VERBE
Exemples :
Pour trouver le radical des verbes des 1er et 2e groupes (voir leçon), il suffit de retirer
la terminaison « er » (1er groupe) ou la terminaison « ir » (2e groupe).
Exemples :
Chanter. On retire la terminaison « er » et on obtient le radical « chant ».
Finir. On retire la terminaison « ir » et on obtient le radical « fin ».
Exemples :
DE LA TERMINAISON DU VERBE
Exemple : Je chante (« e » est la terminaison du verbe) – Nous chantons (« ons » est
la terminaison du verbe).
*Le présent de l’indicatif : j’aime, tu aimes, il aime, nous aimons, vous aimez, ils
aiment.
*L’imparfait de l’indicatif : j’aimais, tu aimais, il aimait, nous aimions, vous aimiez, ils
aimaient.
*Le passé simple de l’indicatif : j’aimai, tu aimas, il aima, nous aimâmes, vous
aimâtes, ils aimèrent.
*Le futur simple de l’indicatif : j’aimerai, tu aimeras, il aimera, nous aimerons, vous
aimerez, ils aimeront.
*Le présent du subjonctif : que j’aime, que tu aimes, qu’il aime, que nous aimions,
que vous aimiez, qu’ils aiment.
*Le subjonctif imparfait : que j’aimasse, que tu aimasses, qu’il aimât, que nous
aimassions, que vous aimassiez, qu’ils aimassent.
*Le conditionnel présent : j’aimerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous
aimeriez, ils aimeraient.
J’avais perdu mes clefs, mais je les ai retrouvées (le pronom « les » remplace « clefs ».
Sans le pronom, il aurait fallu répéter le mot « clefs » dans la deuxième proposition).
Attentifs en classe, ils le sont toujours (« le » remplace l’adjectif « attentifs »).
Exemple : J’ai goûté ces fraises – Elles sont très bonnes (le pronom personnel
« elles » est au féminin pluriel, comme le mot « fraises », qu’il remplace).
SUJETS
Exemples :
Je pars en vacances (question : Qui part en vacances ? – Réponse : je. « Je » est donc
le sujet du verbe partir).
Nous aimons lire (« nous » est le sujet du verbe aimer).
COMPLÉMENTS D’OBJET
Exemple : J’aime bien ce livre. Je le lis tous les jours (question : Je lis quoi tous les
jours ? – Réponse : « le ». « Le », qui remplace (ou représente) le mot « livre », est
complément d’objet direct (COD) du verbe lire).
RÉFLÉCHIS
Exemple : Ma voiture est lente, mais la tienne est puissante (« la tienne » est un
pronom possessif, qui remplace le mot « voiture ». Comme celui-ci, il est au féminin
singulier).
SIMPLE
Exemple : Ma maison est grande, mais celle de mon voisin l’est encore plus (« celle »,
qui remplace le nom « maison », est un pronom démonstratif).
COMPOSÉE
Remarques :
Exemple : Tu as mis un pull qui m’irait bien (« qui » est un pronom relatif, qui
représente le mot « pull », son antécédent. « Qui » introduit la proposition
subordonnée relative : « Qui m’irait bien »).
*Ils expriment une quantité nulle (nul, aucun etc), négligeable (quelques-uns), vague
(plusieurs) ou représentant une totalité (tout).
LES ADVERBES
Les adverbes sont des mots invariables, qu’ils soient :
*Des adverbes formés à partir des adjectifs (en ajoutant « ment », « emment » ou
« amment » à ces adjectifs).
Exemples :
Rapidement (« rapide » + « ment »).
Prudemment (formé à partir de l’adjectif « prudent »).
Couramment (formé à partir de l’adjectif « courant ».
LES CONJONCTIONS
Les conjonctions sont également invariables. On trouve :
LES CONJONCTIONS DE COORDINATION
Elles relient des mots, des groupes de mots, des parties de phrases ou des phrases.
Exemples :
Mon frère et moi sommes allés nous promener (la conjonction de coordination « et »
est invariable. Elle relie les deux mots « frère » et « moi »).
Je suis allé à la campagne mais je n’en avais pas envie (la conjonction de coordination
« mais » relie deux phrases).
Astuce : On peut regrouper les conjonctions de coordination dans cet ordre : mais,
ou, et, donc, or, ni car. Elles forment la phrase : « Mais où est donc Ornicar ? », facile à
retenir. Mais, bien sûr, l’orthographe n’est pas la même !
*Ce sont aussi des mots invariables. Les conjonctions de subordination introduisent
une proposition subordonnée, c’est-à-dire une partie de la phrase qui dépend de la
proposition principale.
Exemple : Je crois que mon frère est en vacances (« que mon frère est en vacances »
est une proposition subordonnée, introduite par « que », conjonction de
subordination invariable).
LES PRÉPOSITIONS
Dans, à, de, sans, par, parmi, à cause de, sous, sur, chez etc sont des prépositions.
Autre mot invariable, la préposition est un mot simple ou composé qui relie des mots
ou des groupes nominaux entre eux.
Exemple : Le chien de mon père (la préposition « de » relie les groupes nominaux
« le chien » et « mon père »).
LES INTERJECTIONS
*Les interjections sont eux aussi des mots invariables. Ils permettent de traduire un
sentiment ou une émotion. À l’écrit, ils sont suivis d’un point d’exclamation.
Ce que l’on nomme ici la position, peut être un groupe nominal (un groupe d’au
moins deux mots dont un nom commun), un nom propre ou un verbe.
Il a un RV à 10 h.
Il avait un RV à 10 h
« À la » devant un nom féminin devient « au » devant un nom masculin et non pas
« à le ».
Pour noter une durée, on utilise 2 propositions, celle de départ « de » et celle
d’arrivée « à ».
Devant un prénom
DE
Il est utilisé avec « à » pour signaler une durée, comme nous l’avons vu
précédemment.
Pour se souvenir de toutes les prépositions, il est nécessaire de les apprendre par
cœur
À, dans, par, pour, en, vers, avec, sans , sous, sur, entre, derrière, chez, de,
contre.
Loin, là, ici, depuis, vers, jusqu’à, jusque, près, après, avant, arrière, devant,
derrière, dessus, dessous, dans, dedans, à côté.
QUELLES SONT-ELLES ?
Nous vous avons donné la phrase mnémotechnique en début de cours, voici donc les
conjonctions de coordination qu’elle comporte phonétiquement : Mais où est donc
Ornicar ?
ATTENTION
Le « où » de la phrase à se souvenir n’est pas une conjonction de coordination, celle-
ci n’est pas destinée à être écrite, mais à être apprise par cœur et utilisée uniquement
à l’oral.
MAIS
Ce mot relie deux phrases ou deux mots qui s’opposent, se contrarient ou apportent
une nuance.
OU
Sans accent, on peut le remplacer par ou bien. Cette conjonction est utilisée pour
exprimer un choix entre deux ou plusieurs possibilités.
ET
Pour différencier le « et » (conjonction de coordination) du « est » (3e personne du
singulier de l’auxiliaire ou verbe être) on utilise « et puis » et « était ».
On peut utiliser des virgules pour remplacer les « et » dans un choix de plus deux
éléments, ne gardant que celui de la fin de l’énumération.
> Pour ma glace, je voudrais une boule vanille, une boule pistache et une au
chocolat.
> En vacances, je vais à la mer et à la montagne.
> En mars, j’irai à Paris et en septembre, je descendrai à Nice.
DONC
La conjonction de coordination entraîne une proposition complément circonstanciel
de conséquence (CC de Conséquence).
> La voiture n’a plus d’essence, donc il faut faire le plein.
OR
La conjonction de coordination « or » est toujours précédée d’une virgule comme «
mais » et « donc ».
> La pizza est bonne, mais elle n’est pas assez chaude.
> La pizza est bonne, or elle n’est pas assez chaude.
NI
La conjonction de coordination « ni », souvent doublée, s’utilise avec la négation « ne
».
CAR
La conjonction de coordination « car » introduit une proposition complément
circonstanciel de cause (CC de Cause).
TEMPS
Lorsque, quand, comme, alors que, après que, avant que, aussitôt que, cependant
que, dès que, dès lors que, d’ici que, du moment que, durant que, jusqu’à ce que, lors
même que, pendant que, sitôt que, tandis que, tant que, depuis que, en attendant
que, une fois que.
CAUSE
Puisque, comme, à cause de ce que, attendu que, d’autant que, d’autant plus que,
du fait que, parce que, vu que, étant donné que.
CONSÉQUENCE
À tel point que, à ce que, au point que, comme quoi, de telle sorte que, en sorte que,
si bien que, tellement que, c’est pourquoi, de façon à ce que, de façon que, à ce que.
BUT
À seule fin que, afin que, de telle sorte que, de peur que, de crainte que, pour que, de
façon à ce que.
Ex : Installez cette table ici de telle sorte que les convives profitent bien du spectacle.
MANIÈRE
Comme, à mesure que, au fur et à mesure que, ainsi que, aussi bien que, de telle
sorte que, de même que, en sorte que, selon que, sans que, comme si, de façon à ce
que.
Ex : Il n’a pas réussi à réciter sa poésie devant la classe alors qu’il l’a apprise par
cœur.
CONDITION
Si, à condition que, à moins que, autant que, au cas où, en cas que, dans la mesure
où, du moment que, pourvu que, sans que, pour peu que, suivant que.
EX : Les enfants pourront aller jouer dehors à condition qu’il fasse beau.
Ex.1 : Oh, cette chanson est belle, elle me donne le frisson ! (Oooh, cette chanson
est beeeelle, elle me donne le frisson !).
Les mots soulignés sont prononcé sur une note plus élevée et plus longue.
Ex.2 : Il faisait encore nuit quand j’ai entendu un bruit vers la tente, ouah, je me suis
levé en sursaut ! (Il faisait encore nuit quand j’ai entendu un bruit vers la
tente, ouaaah, je me suis levé en sursaut !
Les mots soulignés sont rehaussés d’un ton, et l’interjection allongée dans le même
temps.
Ex : Oh, que tu es belle dans cette robe ! (Oooh, que tu es belle dans cette robe !)
Il est nécessaire d’augmenter l’intonation vers les aigus au niveau du mot « belle »
pour en intensifier l’admiration.
PEUR
La syllabe unique est rehaussée d’un ton, le mot avec deux syllabes est rehaussé sur
la première, tandis que l’interjection à trois syllabes voit l’intonation se poser au
niveau de la seconde syllabe.
SOULAGEMENT
Ouf ! Enfin ! Et bien !
ENCOURAGEMENT
Oh hisse ! Allez !
AVERSION, DÉGOÛT
Berk ! Pouah ! Arf !
ORDRE
Au niveau des ordres, la prononciation doit être brève, car le verbe est à l’impératif,
sauf pour demander le silence, on appuie sur le u long en l’accompagnant souvent
d’un geste d’un doigt vers la bouche.
APPEL
Ohé ! Hé ! Ho ! Ouh ouh ! Hem !
DOULEUR
Aïe ! Ouille ! Ouch !
ONOMATOPÉE
Pan ! Paf ! Vlan ! Hi (entre rire et pleur)
Ex : Je lui donnais juste un conseil, et vlan, il est parti en claquant la porte !
JURON ET RÉSIGNATION
Zut ! Flûte ! Purée ! Oups ! Bah ! Pff ! Hum !
Exemples :
Exemples :
Exemples :
REMARQUE
Certains adverbes sont employés comme des adjectifs qualificatifs. Ils restent
invariables.
D’autres sont aussi des noms communs. Certains ne sont pas invariables.
LA PHRASE DÉCLARATIVE
Ce type de phrase est le plus courant. La phrase déclarative permet de raconter
quelque chose, de décrire une action ou de donner une opinion ou une impression.
Elle se termine par un point et comprend un ou plusieurs verbes conjugués.
Exemples :
Ces voitures roulent toujours très vite.
Mon petit frère a cassé son jouet.
Je n’aime pas les glaces.
Je trouve qu’il fait trop chaud aujourd’hui.
LA PHRASE INTERROGATIVE
Elle permet de poser une question et se termine par un point d’interrogation. On
peut la construire :
Exemples :
–L’adjectif interrogatif :
Exemples :
Exemples :
Qui a parlé ?
Où sont allés les enfants ?
Que vous est-il arrivé ?
–L’adverbe interrogatif :
Exemples :
LA PHRASE IMPÉRATIVE
*La phrase impérative sert à donner un ordre ou à faire une demande. Dans ce type
de phrase, le verbe est à l’impératif et il n’y a pas de sujet. Selon les cas, la phrase
impérative se termine par un point d’exclamation ou un simple point.
Exemples :
LA PHRASE EXCLAMATIVE
La phrase exclamative permet d’exprimer un sentiment ou une émotion avec une
certaine force. Elle débute par un mot exclamatif et se termine par un point
d’exclamation.
Exemples :
LA PHRASE SIMPLE
La phrase simple est formée d’une seule proposition indépendante.
LA PHRASE COMPOSÉE
La phrase composée est formée de deux ou plusieurs propositions indépendantes.
Les propositions peuvent être :
Exemples :
Elle s’est préparée et elle est sortie (cette phrase composée est formée de deux
propositions : « Elle s’est préparée » et « elle est sortie », reliées entre elles par la
conjonction de coordination « et »).
Il a mangé mais il a encore faim.
Elle a pris son panier, donc elle est sortie faire ses courses
JUXTAPOSÉES
Dans ce cas, la phrase composée est formée de deux propositions séparées par une
virgule.
Exemples :
Elle a couru, elle est fatiguée (la phrase composée est formée de deux propositions
indépendantes « Elle a couru » et « elle est fatiguée », séparées par une virgule).
Il ferme sa porte, il descend l’escalier.
Elle s’allonge sur son lit, elle s’endort aussitôt.
Exemples :
Exemples :
Exemples :
Je ne mange pas de pain.
Je ne cours plus aussi vite.
Il ne prend jamais le train.
Il n’aime guère la musique.
Il n’a rien vu de la ville.
Il n’est ni beau ni laid.
Exemple : Je ne porte pas les valises (le verbe « porte » se trouve entre « ne » et
« pas », les deux mots de la négation).
Remarque : devant une autre voyelle, « ne » s’élide. On écrit alors « n' ».
Exemples :
*La place des autres éléments de la négation (pas, plus, jamais…) dépend du temps
du verbe.
-Le verbe est à un temps simple (voir leçon), comme le présent, l’imparfait ou le
futur de l’indicatif par exemple. Dans ce cas, le deuxième mot de la négation se place
derrière le verbe.
Exemple : il ne mange pas son dessert.
-Le verbe est à un temps composé (voir leçon). Dans ce cas, le deuxième mot de la
négation se place après l’auxiliaire (être ou avoir).
-Le verbe est à l’impératif. Dans ce cas, la phrase négative commence toujours par
« ne ».
-le verbe est à l’infinitif. Dans ce cas, les deux mots formant la locution négative se
placent avant le verbe.
Exemples :
Je ne le vois plus.
Elle n’en a pas parlé
LA FONCTION SUJET ET LA
FONCTION VERBE | FRANÇAIS-
RAPIDE
Posted on 21 juillet 2021by MatoSan2021Maertenin Fiches grammaire
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En français, la phrase de base est construite sur le modèle « sujet + verbe +
complément ». Mais qu’est-ce qu’un sujet ? Comment interagit-il avec le verbe ? Et
pourquoi parle-t-on de « fonction sujet » et de « fonction verbe » ?
sujet
verbe
complément d’objet (direct ou indirect, c’est-à-dire COD ou COI)
complément circonstanciel (de lieu, de temps, de cause)
Exemple :
Dans cette phrase, « Le chat » est le sujet du verbe « mange ». « La souris » est le
complément d’objet direct (COD) du verbe « mange ».
Exemple :
On voit donc que le même groupe nominal (« le chat », « la souris ») peut avoir une
fonction différente selon la phrase.
LA FONCTION VERBE
La fonction verbe est tout simplement un verbe qui exprime une action (à la voix
active ou passive) ou un état.
Exemples :
LA FONCTION SUJET
Différents mots peuvent avoir la fonction sujet.
je
tu
il / elle / on
nous
vous
ils / elles
Exemples :
Je bois un café.
Un groupe nominal est composé par exemple d’un article défini ou indéfini, d’un nom
et d’un adjectif.
Exemples :
Exemples :
Le verbe infinitif qui a la fonction de sujet peut aussi avoir un complément d’objet
direct (COD) :
Exemples :
Une proposition subordonnée relative est une proposition introduite par un pronom
relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel).
Exemples :
Exemple :
Au présent :
Au passé composé :
NB : On peut citer le cas particulier du participe passé avec le verbe avoir qui
s’accorde avec l’objet de complément direct (COD), et non avec le sujet, quand celui-
ci est placé avant le verbe.
Exemple :
Exemple : Le coureur est content d’avoir gagné la course (« d’avoir gagné la course »
est complément de l’adjectif « content »).
LE COMPLÉMENT DE NOM
Le complément de nom est un groupe de mots (ou groupe nominal) qui complète un
autre nom.
Exemple : Jean est le père de la mariée (« de la mariée » est le complément du nom
« père »).
Dans ce cas, le complément est un nom commun (« mariée »), relié à l’autre nom
(« père ») par une préposition (« de ») et un article (« la »).
LE COMPLÉMENT DE L’ADJECTIF
Il complète un adjectif et en précise le sens.
Là encore, le complément est relié à l’adjectif par des prépositions comme « à »,
« avec », « contre », « pour »…
Exemples :
LE COMPLÉMENT DU VERBE
Le complément du verbe est un mot ou un groupe de mots qui le complètent et en
précisent le sens. Il en existe plusieurs sortes :
Le COD complète le verbe de manière directe, sans être relié à lui par une
préposition. Il permet de répondre à la question « quoi » ou « qui ».
Exemple : Jean emmène sa voiture au garage (« sa voiture » est le COD du verbe
emmener. Question : Jean emmène quoi au garage. Réponse : sa voiture).
Le COD peut être un nom, un groupe de noms, un verbe à l’infinitif ou encore une
proposition (c’est-à-dire une partie de la phrase. Exemple : j’attends que le bus
passe. La proposition « que le bus passe » est le COD du verbe attendre).
Le COI complète le verbe de manière indirecte, en étant relié à lui par une
préposition. Il permet de répondre aux questions « de qui », de quoi » ou « à qui »,
« à quoi ».
Exemple : Jean parle à son frère (« à son frère » est le COI du verbe parler. Question :
Jean parle à qui? Réponse : « à son frère »).
Le COS complète un verbe qui a déjà un COD. Il est relié à ce COD par une
préposition (« à » dans l’exemple suivant), sauf quand il est remplacé par un pronom.
Exemple : Il indique la route à un passant (« La route » est le COD du verbe indiquer.
« À sa grand-mère » est le COS du même verbe).