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COURS 1

SHS def : Ce sigle signifie « Sciences Humaines et Sociales ». Il désigne un ensemble de


disciplines scientifiques dites « non expérimentales ».
3 ex : la sociologie, l’ethnologie, l’histoire.

Démarche scientifique def : La démarche scientifique repose sur la recherche d’objectivité à


travers la réflexion, l’analyse et la critique. Le travail des scientifiques permet de
comprendre comment fonctionne le monde, et de construire des solutions pour l’avenir.
Le travail d’un scientifique est sans cesse évalué par ses pairs, ce qui garantit la qualité des
informations données. Les chercheurs sont très généralement détenteurs d’un doctorat
(Bac +8).

Pourquoi la publication est au cœur de l’activité scientifique  ?


► Elle leur permet de se rendre visible et de mettre en valeur les thématiques
étudiées et les équipes avec lesquelles ils travaillent
► Elle est constitutive de la science puisque c’est l’échange entre les chercheurs
qui permet de la faire avancer
► La publication est un résultat de recherche. En ce sens, elle permet la
justification des crédits alloués à la recherche.

A quoi l’auteur s’engage quand il signe un texte ? :


La signature est la reconnaissance de la paternité intellectuelle et d’une contribution
significative à la conception ou à la réalisation des travaux présentés.

« Sociologie des sciences », Bruno Latour :

 sociologue, anthropologue et agrégé de philosophie français, professeur émérite à


Sciences Po, né à la fin des années 1940

 Selon Latour, la construction des faits scientifiques passent par l’ouverture et la


fermeture de « boites noires ». L’établissement d’une « boite noire » est le processus par lequel un
fait est établi comme objectif et véridique, sans questionnement sur sa construction ou son
origine.

 Les boites noires servent alors à la construction d’autres énoncés, d’autres raisonnements.
modalité positive de l’énoncé 1 : l’énoncé 1 est contenu et renforcé dans l’énoncé 2.
modalité négative de l’énoncé 1 : l’énoncé 1 est contenu mais remis en question par
l’énoncé 3. La boite noire est ré-ouverte.

 Un énoncé peut se voir offrir la qualité de fait ou d’artefact en fonction de


la façon dont il est inséré dans d’autres énoncés. Un énoncé, en lui-même, n’est rien : ni un
fait, ni une fiction. Ce sont les autres qui le rendent tel selon ce qu’ils en font.

 le recours aux alliés : Pour construire et déconstruire une « boite noire », on


a besoin d’alliés. Plus je vais attaquer une boite noire, plus je vais avoir besoin d’alliés
puissants. C’est-à-dire que je vais faire référence au travail d’autres pour consolider mon
discours. Plus mes alliés sont bien placés et de poids, plus la position est renforcée. Tout fait
scientifique existe et est la conséquence du jeu précédemment décrit. Si une idée n’est pas
reprise pour servir une autre idée, alors elle n’existe pas, même si elle est particulièrement
pertinente et intéressante. Un individu isolé ne peut pas construire un fait.

 5 outils pour convaincre les lecteurs :

1. Renforcer sa position en multipliant les détails techniques : le codage des données, les
représentations en courbes, la présentation de résultats sous forme de figures, etc. sont
autant d’éléments difficiles à remettre en question.

2. Empiler soigneusement chaque « couche » sur la précédente, c’est-à-dire bien construire


l’articulation entre ses différents arguments.

3. Bien définir quel est le lecteur voulu. La manière de présenter ses arguments dépend du
lecteur ciblé : tout texte exige que le lecteur soit équipé de plus ou moins de ressources.

4. Bien se positionner en tant qu’auteur. L’auteur doit se positionner, mais avec attention.
Il doit faire preuve de prudence dans ce qui est discutable, et établir une boite noire dans ce
qui ne l’est pas.

5. Capter le lecteur. L’auteur doit construire un texte logique, c’est-à-dire pousser le


lecteur de l’introduction à la conclusion, sans qu’il y ait d’autres interprétations possibles
que celle de la conclusion.

 la controverse au cœur de l’activité scientifique :

► Une controverse vise à transformer un objet et construit des représentations

► La controverse créée des frontières faisant apparaître des profanes et des


spécialistes. Elle fait apparaître des acteurs, rend visible des réalités sociales,
réorganise des liens entre des individus.

► La controverse nécessite donc de passer par des médias, afin de pouvoir toucher un
public.

► La controverse est basée sur une construction argumentative et une logique de la


preuve.
COURS 2
Écrit scientifique = état de l’art et apport d’une réflexion analytique par un scientifique
spécialiste du domaine.

Articles de revues (périodiques) → information spécifique, avec un niveau d’analyse variable


mais habituellement plus profond qu’un article de journal.
Son contenu est souvent plus actuel que dans les livres.
➢ Revues scientifiques: spécialisées ou savantes
➢ Revues professionnelles: techniques ou de métier
➢ Revues d’intérêt général: d’information ou de vulgarisation
➢ Revues populaires: grand public ou magazines

Interet d’une source non scientifique ? Une source non scientifique peut être très
intéressante et utile à citer ! Mais cela signifie qu’elle n’a pas été validée par le « circuit »
académique et scientifique. Il faut l’utiliser avec précaution : identifier bien son contexte de
production et les objectifs des auteurs.

6 elements à prendre en compte avant de commencer sa recherche  ? :


➢ La question que je me pose
➢ Les mots clés de mon sujet
➢ Le type d'information que je recherche
➢ Le type de document dans lequel je peux trouver cette information
➢ La quantité d'information dont j'ai besoin
➢ Le temps que je dispose pour mener ma recherche à bien

A quoi servent les diff types de doc ?


Actes de colloques → aborde les tout derniers résultats de la recherche concernant des thèmes très
spécifiques.

Archives → indispensables à l’histoire .Elles peuvent aussi fournir des informations sur les causes d’un
événement ou d’une situation présente.

Articles de revues (périodiques) → information spécifique, avec un niveau d’analyse variable mais
habituellement plus profond qu’un article de journal.
Son contenu est souvent plus actuel que dans les livres.
➢ Revues scientifiques: spécialisées ou savantes
➢ Revues professionnelles: techniques ou de métier
➢ Revues d’intérêt général: d’information ou de vulgarisation
➢ Revues populaires: grand public ou magazines

Articles de journal → Les sujets sont souvent traités d’un point de vue plus informatif que analytique.

Brevet → document légal pr procédés nouveaux susceptibles d’applications industrielles. Le brevet donne
accès à de l’information technique et stratégique ne se trouvant pas dans les revues savantes.
Dictionnaires/encyclopédies → Ouvrages de référence

Données statistiques → décrire qualitativement et quantitativement une situation actuelle.

Livres /manuels → On consulte les livres pour faire le point sur son sujet, trouver des arguments et étayer
les idées qu’on souhaite formuler.
Lois et règlements/normes → Les recueils juridiques présentent l’aspect légal d’un fait, d’une situation ou
d’un événement.

Prépublication (document non publié) → comme articles scientifiques, mais l’approbation par les pairs
n’est pas complétée.

Publications institutionnelles /rapport → Des documents officiels des ministères,des organismes publics,
des organismes non gouvernementaux (ONG), des entreprises, des associations ou des groupes de
pression.

Test → Ils sont des instruments destinés à mesurer ou à évaluer des sujets.

Thèse/mémoire → Ces rapports de recherche des études supérieures.


Ces documents recèlent une information inédite qui rassemblent l’essentiel de la littérature sur une
problématique .

Les moteurs de recherche ? :


les applications web permettant d’accéder à des ressources à partir d’une requête.
► Les guillemets pour faire une recherche sur une expression précise
opérateurs booléens
► Le tiret permet de retirer un mot de la recherche

Les articles scientifiques sont disponibles en ligne par l’intermédiaire de bases de données.
La plupart des bases de données sont payantes mais certaines sont gratuites. Les principales
sont :

► En SHS : Persée, Érudit, OpenEdition (en majorité), Jstor (en partie), Cairn (en
partie)
► En sciences expérimentales : Érudit, Pubmed (en partie)

Ipubli ? : les Humanités Environnementales, les TED Talks, la vidéothèque du CNRS, Agritrop,
Gallica et la bibliothèque numérique mondiale
COURS 3 :
indiquer la source de toutes les données chiffrées, textuelles ou picturales =
► Référencer dans le corps de votre texte (voir cours suivant)
► Regrouper toutes ces références à la fin de votre dossier dans une page intitulée
« Bibliographie »
, l’ensemble des références indiquées dans le corps de texte doit se retrouver dans votre
bibliographie… et vice-versa

La bibliographie : documents sous format papier cités, en fin de rapport, sur une ou
plusieurs pages.

La sitographie recense les sites internet utilisés.

Comment faire biblio : ordre alphabetique / chronologique si mm auteur /


Pas changer l’ordre des auteurs car reflète l’importance de la contribution de chacun !

normes pour présenter une bibliographie : Exemples : la norme APA (American


Psychological Associat

Toutes les normes bibliographiques présentent globalement les mêmes.


info pas toujours présentées de la même façon ni dans le même ordre selon les normes.
Chaque revue ou éditeur précise les normes bibliographiques et de référencement
attendues dans les Notes aux auteurs/Instructions aux auteurs/Guides For Authors.

« NC » signifie « Non connu ».


Si vous ne connaissez pas l’un des éléments nécessaires pr ref biblio remplacez l’élément
par « NC ».

« pp. » renvoie à une étendue de pages

« p. » renvoie à :
un nombre total de page s’il est placé après le chiffre
une page précise s’il est placé avant le chiffre

« Et al. » désigne la suite des auteurs.


Quand comporte de nombreux auteurs, on n’indique que le premier auteur que l’on fait
suivre de la mention « et al. » Cette mention est toujours en italique et toujours suivie par
un point.
La mention (dir.) désigne le directeur scientifique d’un ouvrage.

COURS 4

Le plagiat ? C’est une faute éthique, révélant un manque d’intégrité scientifique et


pénalement punissable.

- La sanction peut aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 300 000 € d’amende.

- Elle peut également s’accompagner des mesures suivantes : annulation de


l’épreuve/du diplôme obtenu, avertissement/blâme, exclusion temporaire ou
définitive de tout établissement supérieur, interdiction d’examen, etc.

► Ex : s’attribuer explicitement les idées d’un autre

► exposer les idées d’un autre sans en indiquer la source (c’est-à-dire sans les
référencer)

Le référencement est un outil permettant de vérifier la pertinence d’un texte  ?

► Vérifier que l’idée de l’auteur a correctement été retranscrite (pas de contre-sens,


par exemple)

► Vérifier le contexte dans lequel l’auteur a avancé l’idée (s’il n’a pas, dans la suite de
l’article ou de l’ouvrage, posé des limites, par exemple)

► Vérifier la qualité des références

Quand faut-il referencer ? :

- Quand on cite directement le contenu d’un texte, Il s’agit alors d’une citation
directe.

- Quand on paraphrase un auteur, quand on évoque le point de vue d’un auteur,


Vous reprenez l’idée d’un auteur de façon synthétique, mais en utilisant vos propres
mots. Il s’agit alors d’une citation indirecte.
- Quand on intègre des photographies, des images, des données, des statistiques,
des graphiques, etc. , Que l’on a extrait, par exemple, d’un document (rapport, site
internet, etc.)

Les différents types de citation ?

► Citation courte de quelques mots, Les citations courtes sont intégrées dans la
phrase et encadrées par des guillemets

► Citation longue de plusieurs lignes, Les citations longues sont mises en retrait
et écrites avec une police différente (caractères plus petits)

Quand utiliser les crochets dans une citation ?

► On utilise […] pour couper une citation. Faites attention à bien choisir votre coupure
: la phrase doit être compréhensible et doit conserver le sens voulu par l’auteur.

► Lorsque vous souhaitez rappeler le nom auquel renvoie un pronom, vous pouvez
utiliser les crochets à l’intérieur d’une citation.

Existe-t-il plusieurs normes de référencement dans le texte ? Comment les trouver ?

Comme pour la bibliographie, il existe plusieurs présentations possibles du référencement


dans le texte.  Pour connaître la norme qui vous est imposée, lisez bien les consignes ou
consultez la note aux auteurs/les instructions pour les auteurs de la revue ou de l’éditeur qui
vous publie.

2 normes vues en cours ?

Crochet  Un numéro entre crochet est ajouté à la suite de la citation, par ordre
d’apparition. Les numéros sont ensuite regroupés à la fin du document, dans une partie
appelée « Références », qui se situe après la conclusion et avant la bibliographie. La
référence bibliographique de chaque source est alors présentée, associée au numéro
correspondant. En général, la partie « Références » remplace la bibliographie !

Parenthèses  Les parenthèses s’utilisent dans le corps de texte, après la citation :


- Lorsque vous citez des propos précis, une donnée qui apparaît à un endroit donné d’un
écrit : (nom de l’auteur, année : n° de page).
-Lorsque vous citez une idée générale/la méthodologie utilisée par un auteur dans un écrit:
(nom de l’auteur, année). N’oubliez pas que vous devez faire un référencement dans le
texte ET une bibliographie si vous utilisez les parenthèses !
2 abréviations qui vous permettent de ne pas écrire à nouveau une référence que vous
avez déjà mentionnées précédemment ?

► Ibid. (ibidem = même) pour signifier que la source est identique à la précédente.

o Le cas échéant, vous devez faire suivre l’abréviation du numéro de la page où


se trouve l’information (exemple : Ibid., p. 123)

► Op. cit. (opus citatum = ouvrage cité) pour signifier que vous avez déjà cité cette
source auparavant (mais pas de façon consécutive)

o Vous devez mentionner le nom de l’auteur, (voire même l’année de


publication si vous citez plusieurs textes de cet auteur), suivie de l’abréviation
et, le cas échéant, du numéro de la page où se trouve l’information (exemple :
Dupont, 2003, op. cit., p. 123)

Presenter images dans le texte ?  :

Une illustration (figure, graphique, tableau, etc.) ne doit jamais être gratuite ou
« illustrative »: elle doit servir la compréhension de votre argumentaire ou s’intégrer dans un
objectif de synthèse.

Les éléments obligatoires pour référencer une image

► Indiquer la source de l’image

► Indiquer la nature et le numéro associé à l’image (s’il y en a plusieurs) : figure 1,


figure 2, etc., graphique 1, graphique 2, etc., tableau 1, tableau 2, etc.

► Indiquer le titre de l’image

La table des illustrations

► Toutes les illustrations utilisées doivent être ensuite répertoriées, par ordre
d’apparition, dans une table des illustrations située à la fin du document.

► La table des illustrations contient : la nature de l’illustration, son numéro, son titre
et la page dans laquelle elle apparaît (mais pas la source).

► NB: La table des illustrations est parfois appelée « Table des figures » lorsqu’elle ne
contient que des figures.
COURS 5 :

La problématique est ?:

► la présentation d’un problème sous forme d’une question directe ou indirecte. Elle
permet de développer un raisonnement.

► La problématique est un questionnement général qui entraîne des questions


partielles. Elle met en jeu des arguments contradictoires.

► La problématique ne débouche jamais sur une solution immédiate et n’entraîne pas


une réponse de type «oui» ou «non» !

► Elle est le « fil rouge » du propos.

Focus ?

Lorsque vous construisez votre problématique, faites bien attention à l’échelle choisie !

Si votre focus est trop large :

► Trop de références, un choix impossible


► Une mauvaise problématique

► Une présentation des faits trop générale et de type monographique

► Un intérêt scientifique assez limité

Si votre focus n’est pas assez large :

► Un manque de références, pas assez de choix

► Un intérêt scientifique limité (pas de généralisation possible, pas de possibilité


de sortir votre analyse de son contexte)

► Un hors sujet : vous ne rendez compte que d’une partie de ce que l’on vous
demande

Si bon focus : Trouvez une « tension » au sein de votre sujet, deux éléments qui semblent en
opposition.

Utiliser la balance « pourquoi » / « alors que » peut être un bon moyen pour formuler une
problématique pertinente.

Ex mauvaises problématiques : Trop descriptive, Exemples: Qui sont les français qui partent
en vacances au mois d’août ? Comment fonctionne la relation élèves/enseignants à
SupBiotech ? Trop générale, Exemples: Quel est l’avenir des biotechnologies en France ? Où
en est la recherche sur les OGM ?

COURS 6 :

Comment construire un plan ?

Le plan IMRAD est le plus utilisé, essentiellement dans les publications anglophones en
sciences expérimentales :

Introduction (quel est le problème étudié ?)

► État de l’art sur la question

► Situation de l’article par rapport à l’état de l’art

Matériel et méthodes (comment a-t-il été étudié ?)

► Méthodogie utilisée, description de l’expérimentation


► Peut être distinguée en « matériel » (sujets et objets utilisés) et « méthode »
(interventions réalisées, techniques d’évaluation, etc.)

Résultats (quels sont les résultats ?)

► Résultats détaillés, généralement accompagnés de schémas ou de tableaux

Discussion et limites (que signifient ces résultats ?)

► Analyse des résultats

► Mise en comparaison avec la littérature existante

► Limites d’interprétation des résultats, de la méthodologie utilisée

► Recherches à effectuer pour compléter les résultats

Plan non imposé :

Vous organisez alors vos données autour de 3 (dans l’idéal) thématiques distinctes, qui sont
autant de sous-questions répondant à votre problématique.

Concrètement, votre introduction doit contenir :

- La définition du sujet et des notions-clés : Présentez, de manière succincte, le


contexte. Donnez les chiffres-clés ou définissez les notions-clés le cas échéant.

- La justification du sujet, de sa pertinence

- La problématique (c’est-à-dire la tension que soulève le sujet), sous la forme d’une


question directe ou indirecte

- L’annonce du plan (c’est-à-dire les questions qui vont être soulevées par la
problématique)

La conclusion ne doit pas être une redite :

- Dans un premier temps, rappelez le résultat-clé de votre recherche, en prenant de la


distance sur vos propos.

- Puis ouvrez vos résultats : intégrez-les dans une question plus globale, proposez une
recherche complémentaire, etc.
Qu’est ce qu’un bon titre ?

► Court

► Pertinent par rapport au contenu

► Mais non descriptif

► Suscite l’intérêt

Cours 7 :

Les différentes parties qui constituent un dossier  ?`

Pour un rapport ou un dossier scolaire, la page de couverture doit contenir :


- Le nom de l’auteur

- Le titre (et, le cas échéant, le sous-titre)

- L’institution / l’école (avec le logo)

- La date ou l’année

- Le niveau (pour les rendus scolaires)

- Le lieu du stage (pour les rapports de stage)

La deuxième page (c’est-à-dire le dos de la page de couverture) est blanche (hors indication
de la source de l’illustration de la page de garde le cas échéant). Ces deux premières pages
ne sont pas numérotées.

La troisième page et les suivantes contiennent, le cas échéant :

- La dédicace

- Les remerciements

- L’avertissement

Si votre dossier n’en contient pas, la troisième page présente le sommaire.

La différence entre une table des matières et un sommaire ?

Le sommaire:

► Est situé après la dédicace/les remerciements/l’avertissement

► Ne présente pas toutes les parties de votre rapport, mais seulement les niveaux les
plus importants : Premier chapitre, Deuxième chapitre, I, II, III, A, B, C. Au moins deux
niveaux apparents !

La table des matières:

► Est située après la bibliographie ou les annexes (ou la table des illustrations le cas
échéant)

► Présente en revanche tous les niveaux, y compris les 1, 2, 3 et les a, b, c.

Comment faire une liste des abréviations ( ou acronyme ) ?


► Est directement après le sommaire

► Présente les significations de chaque initiale d’un acronyme

► Est classée par ordre alphabétique

► Mais ne donne pas de définition

► Se doit d’être exhaustive (même pour les acronymes très connus, comme « OGM »)

Comment faire un glossaire ?

► Se situe directement après la liste des acronymes

► Centralise les définitions des termes spécifiques/techniques propres à votre sujet

► Les termes y sont classés par ordre alphabétique

► Permet de présenter des définitions basiques sans alourdir le corps de texte

Comment faire un annexe ?

L’annexe permet de communiquer un document dans son intégralité. Ex :

► Les transcriptions d’entretien

► Les discours

► Les supports de communication (affiches, flyers…)

► Les documents professionnels

► Les captures d’écran de sites internet

► Les textes de loi

Comme pour la bibliographie, ne mettez en annexe que les documents que vous citez
dans votre texte Les annexes se situent à la fin du dossier, après la bibliographie

- Si vous avez plusieurs documents en annexe, vous devez les numéroter (annexe 1,
annexe 2 , annexe 3 , etc.)

- Tout document mis en annexe est associé à un titre. En dessous de la numérotation


de l’annexe, vous devez indiquer son titre.
- En général, à partir des annexes, on passe à une pagination avec des chiffres romains

Si vous avez plusieurs annexes, vous devez les faire précéder d’une « table des annexes ».

Comment faire une table des illustrations ?

: Si vous avez plusieurs illustrations dans votre texte, vous devez les répertorier, par ordre
d’apparition, dans une table des illustrations située à la fin du document.

La table des illustrations contient: la nature de l’illustration, son numéro, son titre et la
page dans laquelle elle apparaît (mais pas la source).

Recapitulatif organisation d’un dossier :

► Page de couverture

► Deuxième page: blanche

► Remerciements/dédicace/avertissement

► Sommaire (si pas de table des matières)

► Liste des abréviations

► Glossaire

► Texte (introduction, partie I, partie II, partie III, conclusion)

► Bibliographie

► Table des annexes

► Annexes

► Table des illustrations

► Table des matières (si pas de sommaire)


Cours 8

Quels sont les 3 types d’arguments pour convaincre ?

- L’argument d’autorité : argument qui renvoie au jugement d’une personne ou d’une


institution dont la valeur est incontestable.

- L’argument par analogie / par comparaison : établir des similitudes entre plusieurs
cas spécifiques.
Analogie : pour des faits qui n’appartiennent pas, à priori, au même univers.
Comparaison : pour des faits qui appartiennent, à priori, au même univers.

- L’argument logique : raisonnement qui s’appuie sur la déduction ou l’induction.


La déduction : consiste à partir d’une règle générale pour en inférer un résultat sur un
objet particulier. Logique du général vers le particulier.
L’induction : raisonnement qui consiste à partir de faits particuliers pour en inférer
une règle générale. Logique du particulier vers le général.

Quelles règles de choix de style ?


► Le style prescriptif et normatif : « on devrait », « il faudrait »…
► Le sensationnel : « c’est une révolution », « c’est incroyable…
► Evitez le style « oralisé » :
-Les phrases à l’oral sont souvent mal construites car nous parlons spontanément
sans prendre le temps de penser à l’enchaînement des mots.
-Des intellectuels prennent la parole dans l’espace public mais peu sont pertinents.
De fait, ils ne sont pas très écoutés
Evitez le style « familier »
Evitez de personnaliser des objet inanimés

Que mettre dans un paragraphe ?


► La règle veut que 1 paragraphe = 1 idée. De préférence, chaque paragraphe
commence avec un retrait (un alinéa)
► Eviter les phrases veuves et orphelines : Dans la mesure du possible, évitez de vous
retrouvez avec la première ligne d’un paragraphe en bas de page (ligne « orpheline »)
ou la dernière ligne d’un paragraphe en haut de page (ligne « veuve »).

L’italique est utilisé pour ? :


► Éventuellement pour insister sur un mot (mais n’en abusez pas!)
► Les mots en langue étrangère (y compris en latin). Exemple: in vivo, in vitro, ad hoc,
business, etc.
► Les titres. Exemple: L’ouvrage intitulé les médecines alternatives
► Les noms de bateau ou d’objets relevant de cette catégorie. Exemple: le voilier La
Marie-Jeanne

Les guillemets sont utilisés pour ? :


► Les citations
► Les mots détournés de leur sens premier
► Les mots familiers

Si vous faites une citation qui n’est pas en français  ? :


► soit mettre le texte original dans le corps du texte et la traduction en note de
bas de page,
► soit mettre la traduction dans le corps du texte et le texte original en note de
bas de page
Et, dans tous les cas, vous devez préciser qui a fait la traduction !

Les principaux éléments de typographie ?

Règles Signes de ponctuation Exemples

Précédés et suivis par Point-virgule ; Le directeur est arrivé ; la réunion va pouvoir


un espace commencer.
Point d’interrogation ? Jean est-il arrivé ?
Point d’exclamation ! Jean est arrivé !
Deux points : Il a dit : « Jean est arrivé ».  
Guillemets classiques « »
Tiret du milieu - Jean – le directeur – est arrivé.
Pourcentage % 30 % des candidats étaient présents.
Point . Jean est arrivé.
Accolés au mot qui les
précède mais suivis Virgule , Pierre, Jacques et Jean sont arrivés.
par un espace Points de suspension … Pierre aussi est arrivé…
Parenthèses () Jean (en tant que directeur) prend alors la parole.

Accolés aux mots


qu’ils encadrent Crochets [] « Jean [le directeur] a alors pris la parole »
expliqua-t-il.

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