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LA DOUANE

La douane est une institution étatique sous la tutelle de ministère de finance avec trois
missions : la perception des droits et taxes, le soutien de l’activité économique et la lutte
contre la fraude.
La douane veille au bon fonctionnement des droits et taxes à l’entrée des produits et services
sur le territoire national.
La douane lutte contre les trafics de stupéfiants, d’armes, des contrefaçons. Elle surveille
l’entrée des produits sur le territoire national des produits dangereux pour la santé humaine,
animale ou végétale sur le territoire national.

1- La douane une administration fiscale

La perception des droits et taxes douanières et du recouvrement des impositions fiscal et


parafiscal.

Les recettes douanières représentent 40% du budget de l’état.

2- La douane à vocation économique

L’administration des Douanes joue un rôle fondamental dans :

- Le développement des échanges commerciaux internationaux


- L’aide et accompagnement des entreprises pour le renforcement de leur compétitivité.
- Elle contribue à l’instauration d’un environnement attractif à l’investissement et le
développement des affaires.
- L’élaboration des statistiques du commerce extérieur.

L’organisation de l’administration des douanes et impôt indirect

L’ADII a son siège social à Rabat. Elle est dirigée par un directeur général nommé par le conseil
des ministres du gouvernement. L’ADII
comprend quatre directions et une division d’audit et d’inspection et des directions régionales.
- La direction de la facilitation du système d’information.
- La direction de la prévention et du contentieux
- La direction des études et coopération internationale
- La direction des ressources et de la programmation

L’ADII a dix directions régionales :

- TANGER MED
- TANGER TETUAN ALHOCIMA
- ORIENTAL
- RABAT SALE KENITRA
- FES MEKNES
- Port de CASABLANCA
- CASABLANCA SETTAT
- MARRAKECH SAFI
- LAAYOUNE DAKHLA
- AGADIR

Champ d’application de l’action de l’ADII

Le code de douane distingue le territoire douanier, le territoire assujetti et le rayon de douane.

1- Le territoire douanier

Par application de l’article 24 du code, l’action de l’administration s’exerce sur l’ensemble du


territoire douanier. Ce dernier s’étend sur la totalité du territoire national y compris les eaux
territoriales.

2- Le territoire assujetti

Est définie comme la partie terrestre du territoire douanier, y compris les ports, les rades, les
plateformes ainsi que les dragues et équipements similaires circulant ou opérant dans les eaux
territoriales. Toute autre installation située dans les eaux territoriales est définie par décret à
exclusion des zones franches.
L’article 3 du code tire les conséquences de la notion du territoire assujetti :

 Zones franches (zone d’accélération industrielle) sous-traitent à tous ou partie des


lois et règlements douaniers.
 L’importation, comme l’entré sur territoire assujetti de la marchandise en
provenance de l’étranger ou zone franche.
 La mise à la consommation : le régime douanier qui permet à la marchandise
importée de demeurer à titre définitif dans le territoire assujetti. Ce régime implique
l’acquittement des droits et taxes exigibles à l’importation et l’accomplissement de
toutes formalités de douanes.
 L’exportation, comme la sortie de la marchandise du territoire assujetti.

3- Le rayon de douanes

Le code prévoit une zone de surveillance spéciale organisée le long des frontières terrestres et
maritimes. Elle constitue le rayon des douanes.

Il est interdit d’importer ou d’exporter des marchandises en dehors des bureaux douaniers. Une
surveillance constante sur les frontières de terre et mer en vue de s’opposer aux importations et
exportation en contrebande. Pour cette raison le législateur à créer le long des frontières
terrestres et maritimes une zone d’action douanière spéciale, appelée « rayon de douane ».

La zone de surveillance spéciale est organisée le long des frontières terrestres et maritimes.

- Soit simplement terrestre (les brigades de surveillance douanières sont implantées sur
une partie de la frontière algérois - marocaine).
- Soit à la fois terrestre et maritime (sur le littoral méditerranéen et atlantique).

Lieux d’accomplissement des formalités douanières

Les formalités douanières ne peuvent être accomplies que dans les bureaux de douane. On
entend par bureaux, l’ensemble de service groupé sous l’autorité respective d’un ordonnateur
et d’un comptable. Service ayant pour mission d’assurer le contrôle des entrées et sorties du
territoire assujetti de personnes et de marchandises, de percevoir les droits et taxes d’une façon
générale.
Le code de douane art. 31-2 prévoit les accomplissements des formalités douanières en dehors
des bureaux de douane à la demande des intéressées et en justifiant la demande (dédouanement
à domicile). Les opérateurs économiques peuvent réaliser certaines formalités de douane dans
leur installation. Seul le directeur de l’administration ou une personne habilité par lui peut
autoriser cette formalité. Il est interdit d’importer ou d’exporter des marchandises en dehors des
bureaux douaniers.
LES REGIMES ECONOMIQUES EN DOUANE
Régime général

Entre tous les régimes douaniers ouverts ou marchandises, le régime le plus important, c’est la
mise à la consommation.
C’est le régime douanier qui permet à la marchande importée par les opérateurs économiques
marocains de demeurer définitivement sur le territoire assujetti. Ce régime implique le paiement
des droits et taxes exigibles en fonction de la marchandise et ses origines.

Régimes économiques en douane

Les régimes économiques en douane couvrent six fonctions économiques :

- Entrepôt de stockage
- Admission temporel (transformation)
- Importation temporaire (utilisation les équipements)
- Exportation temporaire
- Transit
- Drawback

1- Le stockage

L’entreposage des marchandises dans un magasin sous douane agréé par l’administration des
douanes, pendant une duré déterminée. Les entrepôts peuvent être de droit public ou privé.

L’entrepôt privé particulier (EPP) est accordé à tous les opérateurs économiques qui sont
intéressés (transporteur, transitaire, industriel…).

Toute marchandise destinée à l’EPP, bénéficie de la suspension des droits et taxes dont elle est
passible.

Les opérations suscrites sous ce régime économique sont couvertes par :

- Une caution bancaire


- Une cautionne mixte
- Une caution sur engagement
La caution est une garantie pour l’administration de douane qui consigne le montant des droits
et taxes de la dite marchandise. La durée maximale autorisée pour le séjour des marchandises
dans l’EPP est de deux ans. La marchandise stockée dans l’EPP est destinée aux industriels de
l’exportation et de transformation, jamais à la mise à la consommation commerciale.

Les responsables des EPP ont l’obligation de :

- Faciliter les contrôles douaniers.


- Tenir une comptabilité des marchandises entreposées.
- Signaler à l’Administration toute anomalie ou détérioration de la marchandise.

2- Admission temporaire pour perfectionnement actif (ATPA)


appelé aussi la transformation.

Ce régime permet l’importation, en suspension de droit et taxe qui leur sont applicables. La
marchandise est destinée à recevoir une transformation, une ouvraison ou un complément de
main d’œuvre destiné à l’exportation.

Qui sont les bénéficiaires de ce régime ? Les opérateurs économiques qui disposent d’outillage
nécessaire pour la transformation des ces marchandises.

La durée maximale est de deux ans à partir de l’enregistrement de la déclaration de douane.


Une dérogation et toujours possible accordée par le ministère chargé de finance.

L’exportation du produit transformé permet l’apurement des métiers importe sous ce régime.

La cession de la matière ou marchandise d’origine étrangère importée sous ce régime par un


industriel peut être céder à un autre industriel quel que soit le degré d’élaboration. Elle fait
l’objet d’une déclaration de douane DUM.

Sous ce régime transformation ou admission temporaire, les unités industriels bénéficient d’un
pourcentage de taux de déchets qui varie entre 2 et 5 %, selon l’enquête de douane.

3- Importation temporaire (utilisation)


Ce régime permet d’introduire sur le territoire assujetti des marchandises, équipements...en
suspension des droits et taxes pendant une durée déterminée.

Dans ce régime la marchandise importée doit être exportée à l’identique. Le propriétaire de


cette marchandise est un non résidant au Maroc. La durée sur le territoire assujetti varie entre
six mois à deux ans.

Quel sont les produits ou objets concernés ?

- Des objets apporté par les personnes physiques ayant leur résidence à l’étranger
venant séjourner temporairement au Maroc (voiture, matériel informatique, appareil
photo…)
- Pour la personne morale :
*Matériels et équipements destinés à la réalisation de travaux d’une durée
déterminée.
*Films et enregistrements cinématographiques.
*Véhicules à usage commercial TIR
*Marchandises destinés à des manifestations commerciales, foire.

Les importations temporaires des équipements et matériels devant accomplir des travaux sur le
territoire assujetti, donne lieu à la perception d’une redevance de 10 % des droits et taxes
payables chaque trois mois. On dispense de cette redevance, les matériaux de production de
biens destinés à 75% à l’exportation.

4- Exportation temporaire
Aussi appelé (trafic de perfectionnement d’export).

Ce régime permet aux opérateurs économiques marocains de pouvoir exporter temporellement


des machines ou autres marchandises sans subir une transformation ou réparation.
En suspension des droits et taxes à l’importation, elles sont seulement sont soumises aux droits
et taxes de la plus value réalisée à l’étranger.

5- Le transit
Le transit est un régime qui permet le transport des marchandises d’un bureau de douane à un
autre (une marchandise qui rentre par Tanger Med mais elle est acheminée à Marrakech pour
son dédouanement).
Elles circulent sous couvert d’un acquit-à-caution, carnet TIR.

6- Drawback

Ce régime permet suite à une exportation de certaines marchandises, le remboursement d’après


un taux moyen, du droit d’importation acquitté initialement lors de l’importation sous le régime
de la mise à la consommation.
Les taux moyens de remboursement appliqués sont établis par accord entre l’administration et
l’opérateur économique. Ce taux peut être révisé soit par l’administration ou par demande des
opérateurs économiques, en cas de changement de l’un des éléments qui intervient dans leur
production. C’est un moyen d’encourager l’exportateur industriel.
Le dossier de remboursement des droits et taxes comprend :
- Une copie de la déclaration d’export
- Une demande de remboursement
- Une justification d’importation de la mise à la consommation de ces matières
étrangères travaillées au Maroc.

Les obligations des entreprises


Les obligations des entreprises sont identiques pour toutes les entreprises quels que soient leurs
secteurs d’activité ou statuts juridiques.

1- Obligations fiscales

Achats internationaux : paiement du droit et taxe éventuelle.

Ventes internationales : exonération des taxes.

2- Obligations statistiques

La DGDDI a comme mission l’élaboration des statistiques du commerce extérieur. Pour assurer
cette mission, la douane collecte les informations dans les déclarations renseignées avec les
données que les entreprises fournissent. Pour chaque transaction commerciale, à l’import ou
l’export, pour rédiger la déclaration de douane l’opérateur économique fournie des documents
(facture, colisage, l’origine …).

3- Obligation réglementaires

Les opérateurs doivent s’assurer du respect de la réglementation (sécurité sanitaire, conformité


du produit à la norme technique nationale, le respect de l’origine..).

Les fondamentaux de la douane sont liés à la valeur, au classement et à l’origine des


produits.

Si l’opérateur économique veut limiter le risque de voir sa marchandise bloquée ou recevoir


une amende douanière, il est impératif de prendre en compte des éléments incontournables du
dédouanement que sont ces trois fondamentaux. Ces trois piliers du dédouanement sont
indissociables.

A- La valeur en douane
1- Lors de l’importation

Afin de calculer les montants éventuels de droit et taxe à payer on retient la valeur sur la facture.
Il faut intégrer à ce montant le prix du transport jusqu'au point de la première entrée.

2- Lors de l’exportation

C’est le prix de sortie, le montant enregistré sur la facture.


Dans les exportations agricoles on peut utiliser la valeur mercuriale. C’est une valeur estimative
jusqu'à la vente définitive sur les marchés des fruits et légumes (la facture définitive est établie
au moment de la vente).

B- Le classement tarifaire

L’organisation mondiale de la douane a définie des codes numériques permettant de classer


toute marchandise/produit importé ou exporté. Chaque code est appelé « classement tarifaire ».
Six chiffres sont retenus par le système harmonisé mondial. Le classement tarifaire permet :

- d’une part d’identifier un produit (type, utilisation, matière)

- d’autre part, permet d’obtenir le taux de droit de douane éventuel à payer.

C- L’origine

On ne doit pas confondre origine d’un produit avec sa provenance. L’origine d’un produit est
déterminée suivant ses différents lieux de fabrication et le coût représentatif de chaque étape.

Sachant que les composants d’un produit sont rarement d’un même pays, sauf les produits de
la terre.
ACCORS COMMERCIAUX PREFERENTIELS

Afin d’améliorer les conditions d’accès aux marchés, un ensemble d’accords commerciaux
préférentiels ont été établi avec les pays partenaires commerciaux.
*Accord d’association avec l’Union Européenne.

*Accords bilatéraux de libre-échange

- Etats Unis d’Amérique

- Turquie

- Tunisie

- Jordanie

*Accord de libre-échange régional

- Accord d’Agadir (Maroc, Tunisie, Egypte et la Jordanie)

- Ligue Arabe.

*Accord de libre-échange avec des groupements économiques

- Association A.E.L.E. Association Européenne de Libre Echange et l’Espace Economique


Européen « EEE » : L’AELE est une organisation intergouvernementale qui vise à promouvoir
le libre change et l’intégration économique au profit de ses quatre membres qui sont l’Islande,
Liechtenstein, la Norvège et la Suisse. L’AELE n’est pas une union douanière comme UE, ici
chaque pays membre peut déterminer librement ses tarifs douaniers et sa politique commerciale
vis-à-vis des pays tiers.

*Les accords multilatéraux

- GSPC : le système global de préférence commercial est un système crée en 1989 de


réduction des droits de douanes entre les pays en voie de développement.

*Conventions commerciales et tarifaires

- Algérie, Guinée, Irak et la Libye.


Ces accords précisent notamment :

- Les conditions d’accès aux marchés.


- Le démantèlement tarifaire.
- Les restrictions quantitatives à l’importation et l’exportation.
- Les règles d’origine générales et spécifiques.
- Les facilitations des procédures douanières.
- Les mesures de sauvegarde, concurrence, dumping, subvention.
- Les engagements spécifiques à certains secteurs (agriculture).
- Les mesures spécifiques aux investissements, droit de propriété intellectuelle.

Tous ses accords ont comme but de promouvoir et régulariser le commerce mutuel et le
développement de la coopération économique entre pays signataire.
DEDOUANEMENT DE MARCHANDISES
Le cadre légal et réglementaire de l’importateur

Avant d’engager une opération commerciale l’importateur marocain doit connaitre :

- Toutes les dispositions réglementaires et législatives douanières et commerciales


- Son environnement national.
- Ce qui est légal et ce qui ne l’est pas.
- Ce qui peut importer librement et ce qui à besoin d’un accord préalable de
l’administration.

L’opérateur avant d’entamer une opération d’import doit savoir :

- S’il existe un accord entre le Maroc et le pays du va importer.


- Si le produit est libre à l’importation.
- Quelles formalités administratives faut-il réaliser.
- Les modalités de paiement

Toutes ces questions sont importantes pour éviter tout blocage de la marchandise à l’arrivé au
Maroc, et éviter des amendes vis-à-vis de la douane.

Les importateurs doivent être à jour de l’environnement national, car il connait des mutations
profondes.

Le dossier import

La première étape d’une entreprise est de s’inscrire dans le registre des opérateurs de douane
pour pouvoir réaliser des opérations à l’international (dossier juridique complet).

Les documents constituant un dossier d’import sont :

- Déclaration unique de marchandise (DUM).


- Facture commerciale
- Engagement bancaire (port net)
- Certificat d’origine.
- Liste de colisage.
- D’autres documents en fonction de la nature du produit (certificat de conformité,
vétérinaire, sanitaire…).
Le titre d’importation

La réglementation de l’Office des changes stipule : « toute importation de marchandise est


subordonnée à la souscription d’un titre d’importation préalablement domicilié auprès d’un
banque agrée et accompagnée d’un contrat commercial. Aucune expédition de marchandise à
destination du Maroc ne peut être effectuée avant l’obtention ou souscription d’un titre
d’importation ».

Dans le titre du produit on mentionne le type, la quantité et la valeur du produit qui va être
importé.

Pourquoi la domiciliation bancaire ? Quel est sa finalité ?

En domiciliant un titre d’importation auprès d’une banque, l’importateur s’engage à réaliser


toutes les formalités bancaires nécessaires à la transaction commerciale conformément à la
réglementation du commerce extérieur.

La banque est l’intermédiaire de l’Office de change, car la banque réunie toute la documentation
nécessaire prévue par la loi pour le compte de l’Office de change.

La domiciliation est un support de contrôle et de vérification. Elle permet à la douane de vérifier


l’entrée réelle de la marchandise et à l’Office de change de contrôler que le transfert de devise
est conforme au montant sur la facture.

La déclaration unique de marchandises (DUM)

La DUM est le document final de l’enregistrement de notre déclaration en douane. Dans la


DUM on trouve les éléments suivant :

- L’exportateur et son pays d’origine.


- L’importateur : son adresse commerciale, son registre de commerce et le centre qui
la délivré.
- Le déclarant (transitaire ou lui-même).
- Le moyen de transport au départ et à l’arrivée.
- La monnaie et le montant total de la facture.
- Le taux de change du jour de la déclaration.
- La condition de livraison (incoterms).
- Le montant du fret.
- L’assurance.
- Le numéro d’immatriculation du moyen de transport.
- L’origine de la marchandise.
- La localisation de la marchandise
- La position tarifaire de chaque article, la quantité, la valeur et le poids.

La DUM est imprimée en six exemplaires identiques qui sont numérotés de 1 à 6 qui reçoivent
les destinations suivant :

- exemplaire n° 1 pour le service de la recette

- exemplaire n° 2 pour bon à enlever

- exemplaire n° 3 pour le service visite

- exemplaire n° 4 pour le service valeur

- exemplaire n° 5 pour l’office de change

- exemplaire n° 6 pour l’entreprise.

Chaque page est composée de 41 cases numérotées de 1 à 41 et 8 cases de A à H réservées à


l’administration des douanes.

La liste de colisage

La liste de colisage est un document établi par l’exportateur qui permet au destinataire et aux
agents de douane de la visite de connaitre avec précision le nombre, la position et le contenu de
chaque colis.

Une liste de colisage comporte les mentions suivantes :

- les références de la facture définitive


- la désignation de la marchandise et dans quel colis elle est positionnée
- le nombre des colis et leurs poids.
- le nom de l’exportateur avec cette référence doit figurer sur chaque page de la liste
de colisage.
Les certificats d’origine

Les règles qui permettent de déterminer l’origine des marchandises sont déterminées par :

- les pays de matière première


- les pays de production
- les accords préférentiels entre le Maroc et certains pays.

Les certificats d’origine sont délivrés par la douane, les chambres de commerce et d’autres
organismes étatiques.

Dans les certificats d’origine doivent figurer les mentions suivantes :

- La nature de la marchandise.
- Le poids brut et net de la marchandise.
- Le nombre de colis.
- L’origine de la marchandise.
- L’expéditeur.
- Le montant de la valeur de la marchandise.

Opérateur Economique Agrée

Avoir le statut d’Opérateur économique Agrée (OEA) permet de faciliter les dédouanements de
ses marchandises. Les entreprises agréées OEA, détiennent un label de confiance auprès des
services douaniers. Une entreprise agrée est une entreprise qui respecte les normes de sécurité
et de sûreté sur la totalité de son processus. Elle a la certification que tous ses flux sont sécurisés.
Un opérateur économique agrée peut se définir comme un opérateur économique digne de
confiance dans le cadre de ses opérations douanières qu’il accomplit sur l’ensemble du territoire
et il bénéfice de certains avantages, comme des facilités en matière de sécurité et de sûreté
(réduction des contrôles douanières physiques et documentaires).

Le statut OEA apparaît comme un passeport international qui sécurise la chaine logistique.

Pour obtenir le statut d’opérateur économique agrée, il faut procéder à la certification (la chaine
logistique de son système de travail et dans certains domaines le management de qualité) chez
un organisme reconnu car il faudra fournir les données nécessaires aux nouvelles procédures
de contrôle des importations et des exportations (import system control « ISC » et export
system control « ESC »).

Pour l’obtention du statut OEA :

- Faire une demande à l’ADII


- Fournir des garanties sur la solvabilité de l’entreprise.
- La société doit être en conformité avec les réglementations douanières.
- La société contrôle parfaitement sa chaine logistique.

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