1. Définition
L’énergie solaire photovoltaïque est une forme d’énergie renouvelable. Elle permet de
produire de l’électricité par transformation d’une partie du rayonnement solaire grâce à une
Cellule photovoltaïque
La cellule photovoltaïque est l’unité de base qui permet de convertir l’énergie lumineuse
en énergie électrique.
Un panneau photovoltaïque est formé d’un assemblage de cellules photovoltaïques.
L’éclairement énergétique ou irradiance est un terme radiométrique qui quantifie la puissance d'un
rayonnement électromagnétique frappant par unité de surface. Dans le système international
d'unités, elle s’exprime en watts par mètre carré (W/m² ou W⋅m-2).
L'éclairement d'une onde lumineuse monochromatique en question est déterminé par son champ
électrique par :
Avec :
, la permittivité du vide.
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2. Historique
1833 : Michael Faraday remarque l'augmentation du pouvoir conducteur de certains métaux
lorsque l'on augmente la température, contrairement aux métaux classiques dont la
résistivité augmente avec la température.
1947: John Bardeen, William Shockley et Walter Brattain découvrent l'effet transistor 1,2.
1954: Fabrication des premières cellules photovoltaïque par les laboratoires « BELL »
1961: Théorie moderne des semi-conducteurs. Kenneth Geddes Wilson décrit les semi-
conducteurs comme isolant à faible bande interdite.
1970: Début des investissements massif des gouvernements et des industriels sans la
technologie du photovoltaïque.
Lorsqu'un rayon laser passe au travers d'une fente, il est diffracté par la fente. Si on place un
écran derrière la fente, on peut observer la figure de diffraction de la fente. On observe une
tâche centrale brillante, entourée de tâches satellites deux fois moins larges et moins
lumineuses que la tâche centrale.
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b. Rayonnement solaire
Le Soleil contient 75 % d'hydrogène et 25 % d'hélium et la combustion de ces éléments
permet au Soleil de libérer de la chaleur et les différents rayons (ultraviolets, visibles,
infrarouges, rayons X, etc.) La terre reçoit de l'énergie du Soleil sous forme de rayonnement
électromagnétique.
Le rayonnement solaire est l’émission des particules, appelées photons, en très grandes
quantités. Ces flux de photons qu'on appelle également radiations ou rayons, voyagent dans
l'espace à la vitesse de 300 000 km/s, et atteignent la terre à différentes longueurs d'ondes.
On distingue par leur longueur d'onde les différents types de rayons : c'est le spectre solaire.
c. Constante solaire
La constante solaire est la quantité d'énergie solaire arrivant sur une surface de 1 m² placée
perpendiculairement aux rayons solaires, à une distance du soleil égale à la distance Terre-
Soleil. Autrement dit, c’est la quantité d'énergie solaire reçue par une surface de 1 m² placée
au sommet de l'atmosphère terrestre, perpendiculairement aux rayons solaires ; en
moyenne sur une journée et pour l'ensemble du globe, ce rayonnement vaut 345 W/m 2 [4]
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Les Ultraviolets (UV), de 200 nm à 400 nm, invisibles, sans échauffer, provoquent
des dommages sur les cellules extrêmement dangereux ils sont heureusement
arrêtés dès les couches supérieures de l'atmosphère
La Lumière visible, de 400 à 800 nm, visibles, ils nous permettent de distinguer les
formes et les couleurs
Les Infrarouges (IR), de 800 à 1400 nm, invisibles, chauffent la matière solide ou
gazeuse qu'ils rencontrent.
Ainsi, on appelle spectre de la lumière, l'ensemble des longueurs d'onde dont elle est
constituée, en fonction de sa longueur d’onde ou de sa fréquence. Chacune de ces longueurs
d'onde correspondant à une couleur. On peut obtenir un spectre de la lumière en la
fractionnant avec un prisme.
2. Semi-conducteurs
Un semi-conducteur est un matériau qui a les caractéristiques électriques d'un isolant, mais
pour lequel la probabilité qu'un électron puisse contribuer à un courant électrique, quoique
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a. Semi-conducteur intrinsèque
Un semi-conducteur est dit intrinsèque lorsqu'il est pur : il ne comporte aucune impureté et
son comportement électrique ne dépend que de la structure du matériau.
Les propriétés des semi-conducteurs sont en grande partie régies par la quantité de porteurs
de charge qu'ils contiennent. Ces porteurs sont les électrons ou les trous. Le dopage d'un
matériau consiste à introduire, dans sa matrice, des atomes d'un autre matériau. Ces atomes
vont se substituer à certains atomes initiaux et ainsi introduire davantage d'électrons ou de
trous.
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Les schémas suivants présentent des exemples de dopage du silicium respectivement par du
phosphore (dopage N) et du bore (dopage P). Dans le cas du phosphore (à gauche), un
électron supplémentaire est amené. Dans le cas du bore (à droite), il manque un électron ;
c'est donc un trou d'électron qui est amené.
c. La jonction PN :
Une jonction PN est l’accolement d’une région dopée P et d’une région dopée N.
Lors de cet assemblage les porteurs de charges libres s’attirent et se recombinent dans
la zone de jonction où les porteurs libres disparaissent : c’est la zone de transition.
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Figure 9: La jonction PN
Les électrons libres sont donc contraints (par la zone de transition) de sortir de la cellule
pour rejoindre des trous dans une autre cellule.
3. Interaction lumière-matière
a. Avec un atome
Le transfert d’énergie des photons aux électrons
Les photons transmettent leur énergie aux électrons périphériques de valence qui s’extraient
de l’attraction du noyau pour devenir des électrons de conduction, produisant un
photocourant. Ce phénomène de photoconductivité a lieu dans les matériaux semi-
conducteurs. Cela se produit uniquement si le photon a suffisamment d’énergie, donc une
longueur d’onde suffisamment faible puisque E (eV)= 1,24 / λ (µm), ce seuil est le gap
optique(ou largeur de bande interdite du matériau utilisé)
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Le transfert d’énergie
• le photon 2, lui a plus d’énergie E > Eg, il ne crée également qu’une paire
électron-trou et l’excédent d’énergie est perdu par désexcitation spontanée (radiation thermique
= échauffement)
Cette transformation est basée sur les trois mécanismes suivants :
- absorption des photons (dont l’énergie est supérieure au gap) par le matériau
constituant le dispositif.
- conversion de l’énergie du photon en énergie électrique, ce qui correspond à la
création de paires électron/trou dans le matériau semi-conducteurs;
- collecte des électrons générées dans le dispositif.
Le matériau constituant la cellule photovoltaïque doit donc posséder deux niveaux
d’énergie et être assez conducteur pour permettre l’écoulement du courant d’où l’intérêt des
semi-conducteurs pour l’industrie photovoltaïque.
Afin de collecter les électrons générées, un champ électrique permettant de dissocier les
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paires électrons / trou créées est nécessaire. Pour cela on utilise une jonction P-N.
Figure II-12 : Structure (gauche) et diagramme de bande (droite) d’une cellule photovoltaïque.
Les dimensions respectives des différentes zones ne sont pas respectées.
Les photons incidents créent des porteurs dans les zones N et P et dans la zone de charge
d’espace. Les photo-porteurs auront un comportement différent suivant la région : dans
la zone N ou P, les porteurs minoritaires qui atteignent la zone de charge
d’espace sont “envoyés” par le champ électrique dans la zone P (pour les trous) oudans l
a zone N (pour les électrons) où ils seront majoritaires. On aura un photocourant
de diffusion dans la zone de charge d’espace, les paires électron/trou créées
par les photons incidents sont dissociées par le champ électrique : les électrons vont
aller vers la région N, les trous vers la région P. On aura un photocourant de génération.
d’une fine couche semi-conductrice (matériau possédant une bande interdite, qui
joue le rôle de barrière d’énergie que les électrons ne peuvent franchir sans une
excitation extérieure, et dont il est possible de faire varier les propriétés
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électroniques) tel que le silicium, qui est un matériau présentant une conductivité
électrique relativement bonne,
d’une couche antireflet permettant une pénétration maximale des rayons solaires,
d’une grille conductrice sur le dessus ou cathode et d’un métal conducteur sur le
dessous ou anode,
Une cellule photovoltaïque est basée sur le phénomène physique appelé effet
photovoltaïque qui consiste à établir une force électromotrice lorsque la surface de cette
cellule est exposée à la lumière. La tension générée peut varier entre 0.3 V et 0.7 V en
fonction du matériau utilisé et de sa disposition ainsi que de la température et du
vieillissement de la cellule [6].
2. Type de cellules.
Les cellules mono-cristallines :
Première génération de photopiles avec un taux de rendement excellent (12-16% ;
23% en Laboratoire). Méthode de fabrication laborieuse et difficile, donc très chère,
Il faut une grande quantité d’énergie pour obtenir du cristal pur.
Les cellules poly-cristallines
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Les cellules nanocristallines
Une des dernières générations de photopiles, elles fonctionnent selon un principe qui
différencie les fonctions d'absorption de la lumière et de séparation des charges électriques.
Elles ont un rendement global de 10,4%, confirmé par des mesures au laboratoire. Elles ont
un Procédé et coût de production encore plus bas.
Ce sont les cellules amorphes que l’on trouve le plus souvent dans les produits de
consommation comme les calculatrices, les montres etc.… Elles réagissent mieux à des
températures élevées ou à une lumière diffuse.
Les cellules mono et poly- cristallines sont les types de cellules les plus répandues sur le
marché du photovoltaïque (environ 60% de la production).
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Une caractéristique idéale de photopile aurait une courbe I = f (V) décrite par deux droites
perpendiculaires, la photopile se comportant comme une source de courant idéale I i jusqu'à
une tension limite Eg/q ou comme une source de tension idéale E g/q jusqu'à un courant Ii
(Figure 11).
En fait, le facteur de tension q V oc/ Eg peut varier de 0.50 à 0. 75 suivant les matériaux, le
facteur de concentration et le soin avec lequel la photopile a été réalisée.
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Les panneaux sont généralement des parallélépipèdes rectangles rigides et minces (quelques
centimètres d’épaisseur), dont la longueur et la largeur sont de l’ordre du mètre, pour une
surface de l’ordre du mètre carré, et une masse de l’ordre de la dizaine de kilogrammes.
Divers éléments (branchements électriques, fixations, éventuel cadre pour assurer une
étanchéité) sont inclus. Il existe également des modules sous forme de membranes souples
et résistantes, ainsi que des panneaux à concentration, plus complexes mais exploitant
mieux l’élément le plus cher du panneau, la cellule photovoltaïque.
Leur rendement est un peu plus faible que celui des cellules qui les constituent, du fait des
pertes électriques internes et des surfaces non couvertes ; le rendement (par mètre carré)
du panneau complet est plus faible d’environ 10 à 15 % que celui de chaque cellule. La
puissance crête1 d’un panneau photovoltaïque est de l’ordre de 100 à 200 W/m2 (soit un
rendement de 10 à 20 %, les fabricants annonçant environ 15 % pour leurs meilleurs
panneaux), ce qui donne une puissance crête de 50 à 250 W par panneau, selon ses
caractéristiques, notamment sa taille. Cette puissance est livrée sous forme de courant
continu, ce qui est parfait pour un branchement sur une batterie et pour de nombreuses
applications, mais implique une transformation en courant alternatif par un onduleur s’il
s’agit de l’injecter dans un réseau de distribution. La tension délivrée dépend du type des
panneaux et du branchement des cellules. Elle est de l’ordre de 10 à 100 volts.
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IV. Performances
Les panneaux sont généralement des parallélépipèdes rectangles rigides et minces (quelques
centimètres d’épaisseur), dont la longueur et la largeur sont de l’ordre du mètre, pour une
surface de l’ordre du mètre carré, et une masse de l’ordre de la dizaine de kilogrammes.
Divers éléments (branchements électriques, fixations, éventuel cadre pour assurer une
étanchéité) sont inclus. Il existe également des modules sous forme de membranes souples
et résistantes, ainsi que des panneaux à concentration, plus complexes mais exploitant
mieux l’élément le plus cher du panneau, la cellule photovoltaïque.
Le rendement des panneaux est un peu plus faible que celui des cellules qui les constituent, environs
de 10 à 15%, du fait des pertes électriques internes et des surfaces non couvertes. La puissance
crête1 d’un panneau photovoltaïque est de l’ordre de 100 à 200 W/m 2, ce qui donne une puissance
crête de 50 à 250 W par panneau, selon ses caractéristiques (notamment sa taille). Cette puissance
est livrée sous forme de courant continu, ce qui est parfait pour un branchement sur une
batterie et pour de nombreuses applications, mais implique une transformation en courant
alternatif par un onduleur s’il s’agit de l’injecter dans un réseau de distribution. La tension
délivrée dépend du type des panneaux et du branchement des cellules. Elle est de l’ordre de 10 à 100
volts.
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Influence de la température
Production
En conclusion, les valeurs moyennes du coefficient de performance PR oscillent entre 0,7 et 0,75.
L’analyse de l’Agence Internationale pour l’énergie montre que les PR varient considérablement de
0,25 à 0,9 avec une valeur moyenne de 0,72.
Les kWh/Wc produits par un dispositif photovoltaïque peuvent alors s’exprimer comme le produit de
trois facteurs indépendants :
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À partir de là, il est possible d’estimer une productivité électrique annuelle. Les valeurs qui suivent
sont indicatives et approximatives, car ce type de mesure est très sensible aux conditions et
conventions adoptées : avec ou sans héliostat, avec ou sans les pertes de l’onduleur, en moyenne
sur une région ou sur un lieu-dit particulièrement propice, etc. en kWh/Wc/an 6 ; ici le coefficient de
performance PR (Performance Ratio) adopté est de 0,75 et pour une surface inclinée de façon
optimale.
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Les panneaux sont montés en série pour obtenir la tension nominale de l’onduleur.
Les séries de panneaux sont ensuite montées en parallèle afin d’obtenir la tension nominale
d’utilisation de l’onduleur.
450
=12,2 9 On montera donc des séries de 12 panneaux en parallèle
36,6
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1200
=225 On montera donc 225 séries de 12 panneaux en parallèle pour alimenter un
5,33
onduleur de 500 KVA
500
=13,61 On montera donc des séries de 14 panneaux en parallèle
36,6
1350
=253 On montera donc 253 séries de 14 panneaux en parallèle pour alimenter un
5,33
onduleur de 500 KVA
4. Dimensionnement de l’installation
L’installation Comporte 12 onduleurs 500 KVA et 8 onduleurs 650 KVA.
Conclusion(Bilan)
,vhvjvkj
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Référence
1-http://fr.wikipedia.org/wiki/Lumi%C3%A8re#cite_note-1
2-http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doschim/decouv/couleurs/loupe_spect_lum.html
3-http://www.soleil.info/uv-meteo/soleil-terre-et-uv/le-spectre-solaire.html
4-http://www.insu.cnrs.fr/environnement/glossaire
5-http://fr.wikipedia.org/wiki/Semi-conducteur
7- http://fr.wikipedia.org/wiki/Capteur_solaire_photovolta%C3%AFque
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