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PHOTOVOLTAÎQUE

Table des illustrations


Figure 1: Principe de cellule photovoltaïque ? 6
Figure 2: Spectre du rayonnement solaire 8
Figure 3: schéma de décomposition de la lumière ?9
Figure 4: Partie visible du spectre de la lumière 9
Figure 5: bande de valence et bande interdite dans semi-conducteur ? 10
Figure 6: Dopage de type N 12
Figure 7: Dopage de type P 12
Figure 8: La jonction PN 12
Figure 9: structure basique d'une cellule solaire 16
Figure 10: Panneau photovoltaïque 19
Sommaire
Table des illustrations..............................................................................................................3
Sommaire.................................................................................................................................4
Introduction.............................................................................................................................6
I. Présentation...................................................................................................................7
1. Définition....................................................................................................................7
2. Historique...................................................................................................................8
II. Principe de fonctionnement......................................................................................8
1. La lumière...................................................................................................................8
a. Dualité ondulatoire corpusculaire de la lumière...................................................8
b. Rayonnement solaire..............................................................................................9
c. Constante solaire....................................................................................................9
d. Lumière reçue à la surface de la terre..................................................................10
2. Semi-conducteurs.....................................................................................................10
a. Semi-conducteur intrinsèque...............................................................................12
b. Semi-conducteur extrinsèque ou dopé.................................................................12
c. La jonction PN :.....................................................................................................13
3. Interaction lumière-matière.....................................................................................14
a. Avec un atome.......................................................................................................14
b. Avec un ensemble d’atomes..................................................................................15
III. Les panneaux solaires...............................................................................................16
1. Les cellules................................................................................................................16
2. Type de cellules..........................................................................................................17
3. Localisation des pertes.............................................................................................18
4. Association des cellules : Le panneau photovoltaïque............................................19
IV. Performances............................................................................................................21
Production..........................................................................................................................22
V. Application : Cas de la centrale de Bordeaux-Lac...................................................23
1. Montage des panneaux............................................................................................24
2. Panneaux connectés à l’onduleur 500 KVA :..........................................................24
3. Panneaux connectés à l’onduleur 650 KVA :..........................................................25
4. Dimensionnement de l’installation.........................................................................25
Conclusion(Bilan)..................................................................................................................25
Référence................................................................................................................................27
Introduction
I. Présentation

1. Définition
L’énergie solaire photovoltaïque est une forme d’énergie renouvelable. Elle permet de
produire de l’électricité par transformation d’une partie du rayonnement solaire grâce à une
Cellule photovoltaïque

Figure 1: Principe de cellule photovoltaïque ?

La cellule photovoltaïque est l’unité de base qui permet de convertir l’énergie lumineuse
en énergie électrique.

Un panneau photovoltaïque est formé d’un assemblage de cellules photovoltaïques.

L’éclairement énergétique ou irradiance est un terme radiométrique qui quantifie la puissance d'un
rayonnement électromagnétique frappant par unité de surface. Dans le système international
d'unités, elle s’exprime en watts par mètre carré (W/m² ou  W⋅m-2).

L'éclairement d'une onde lumineuse monochromatique en question est déterminé par son champ
électrique par :

Avec :

, l'amplitude complexe de l'onde du champ électrique ;

, l'indice de réfraction du milieu ;

, la vitesse de la lumière dans le vide ;

, la permittivité du vide.
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2. Historique
1833 : Michael Faraday remarque l'augmentation du pouvoir conducteur de certains métaux
lorsque l'on augmente la température, contrairement aux métaux classiques dont la
résistivité augmente avec la température.

1839: Antoine Becquerel découvre l'effet photovoltaïque. Il constate une différence de


potentiel en éclairant le point de contact entre un conducteur et un électrolyte.

1947: John Bardeen, William Shockley et Walter Brattain découvrent l'effet transistor 1,2.

1954: Fabrication des premières cellules photovoltaïque par les laboratoires « BELL »

1958: Réalisation du premier circuit intégré par Jack Kilby.

1961: Théorie moderne des semi-conducteurs. Kenneth Geddes Wilson décrit les semi-
conducteurs comme isolant à faible bande interdite.

1970: Début des investissements massif des gouvernements et des industriels sans la
technologie du photovoltaïque.

II. Principe de fonctionnement


1. La lumière
a. Dualité ondulatoire corpusculaire de la lumière
Comme les vagues sur l'eau, la lumière est une onde. Contrairement aux vagues sur l'eau ou
au son dans l'air, la lumière n'a pas besoin de milieu de propagation puisqu'elle est capable
de se déplacer dans le vide. C'est une onde électromagnétique, comme les ondes radio.

Lorsqu'un rayon laser passe au travers d'une fente, il est diffracté par la fente. Si on place un
écran derrière la fente, on peut observer la figure de diffraction de la fente. On observe une
tâche centrale brillante, entourée de tâches satellites deux fois moins larges et moins
lumineuses que la tâche centrale.

La lumière est composée de grains d'énergie lumineuse appelés photons de fréquence ν.


L’énergie E de ces photons est donne par la relation de Planck :

avec h étant la constante de Planck (6,626×10-34J s).

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b. Rayonnement solaire
Le Soleil contient 75 % d'hydrogène et 25 % d'hélium et la combustion de ces éléments
permet au Soleil de libérer de la chaleur et les différents rayons (ultraviolets, visibles,
infrarouges, rayons X, etc.) La terre reçoit de l'énergie du Soleil sous forme de rayonnement
électromagnétique.

Le rayonnement solaire est l’émission des particules, appelées photons, en très grandes
quantités. Ces flux de photons qu'on appelle également radiations ou rayons, voyagent dans
l'espace à la vitesse de 300 000 km/s, et atteignent la terre à différentes longueurs d'ondes.
On distingue par leur longueur d'onde les différents types de rayons : c'est le spectre solaire.

Le spectre du rayonnement électromagnétique solaire comporte une très grande étendue.


La figure 2 présente la courbe d'énergie du corps noir à 6000K, le rayonnement solaire hors
de l'atmosphère et le rayonnement solaire au niveau de la mer en fonction de la longueur
d'onde.

Figure 2: Spectre du rayonnement solaire

c. Constante solaire
La constante solaire est la quantité d'énergie solaire arrivant sur une surface de 1 m² placée
perpendiculairement aux rayons solaires, à une distance du soleil égale à la distance Terre-
Soleil. Autrement dit, c’est la quantité d'énergie solaire reçue par une surface de 1 m² placée
au sommet de l'atmosphère terrestre, perpendiculairement aux rayons solaires ; en
moyenne sur une journée et pour l'ensemble du globe, ce rayonnement vaut 345 W/m 2 [4]

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d. Lumière reçue à la surface de la terre


La lumière du soleil reçue par la terre comprend :

 Les Ultraviolets (UV), de 200 nm à 400 nm, invisibles, sans échauffer, provoquent
des dommages sur les cellules extrêmement dangereux ils sont heureusement
arrêtés dès les couches supérieures de l'atmosphère

 La Lumière visible, de 400 à 800 nm, visibles, ils nous permettent de distinguer les
formes et les couleurs

 Les Infrarouges (IR), de 800 à 1400 nm, invisibles, chauffent la matière solide ou
gazeuse qu'ils rencontrent.

Figure 3: schéma de décomposition de la lumière ?

Ainsi, on appelle spectre de la lumière, l'ensemble des longueurs d'onde dont elle est
constituée, en fonction de sa longueur d’onde ou de sa fréquence. Chacune de ces longueurs
d'onde correspondant à une couleur. On peut obtenir un spectre de la lumière en la
fractionnant avec un prisme.

Figure 4: Partie visible du spectre de la lumière

2. Semi-conducteurs
Un semi-conducteur est un matériau qui a les caractéristiques électriques d'un isolant, mais
pour lequel la probabilité qu'un électron puisse contribuer à un courant électrique, quoique

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faible, est suffisamment importante. Sa conductivité électrique d'un semi-conducteur est


intermédiaire entre celle des métaux et celle des isolants. Un semi-conducteur serait isolant
à une température de zéro kelvin (zéro absolu), contrairement à un métal.

Figure 5: Classification périodique des éléments

Le comportement électrique des semi-conducteurs est généralement modélisé à l'aide de la


théorie des bandes d'énergie. Selon celle-ci, un matériau semi-conducteur possède une
bande interdite suffisamment petite pour que des électrons de la bande de valence puissent
facilement rejoindre la bande de conduction. Si un potentiel électrique est appliqué à ses
bornes, un faible courant électrique apparait, provoqué à la fois par le déplacement des
électrons et par celui des « trous » qu'ils laissent dans la bande de valence.

La conductivité électrique des semi-conducteurs peut être contrôlée par dopage, en


introduisant une petite quantité d'impuretés dans le matériau afin de produire un excès
d'électrons ou un déficit. Des semi-conducteurs dopés différemment peuvent être mis en
contact afin de créer des jonctions, permettant de contrôler la direction et la quantité de
courant qui traverse l'ensemble. Cette propriété est à la base du fonctionnement des
composants de l'électronique moderne : diodes, transistors, etc.

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Figure 6: bande de valence et bande interdite dans semi-conducteur

Ainsi, on distingue deux types de semi-conducteur : les semi-conducteurs intrinsèques et les


semi-conducteurs extrinsèques ou dopés.

a. Semi-conducteur intrinsèque
Un semi-conducteur est dit intrinsèque lorsqu'il est pur : il ne comporte aucune impureté et
son comportement électrique ne dépend que de la structure du matériau.

Ce sont les électrons situés sur la couche la plus éloignée du noyau, qui participent aux


liaisons covalentes et qui peuvent, sous l’effet de l’agitation thermique, devenir porteurs de
charge. Le diagramme énergétique est constitué de deux bandes (conduction et valence)
séparé par une bande interdite. Pour franchir cette bande l’électron doit acquérir
de l’énergie (thermique, photon, …). Le nombre d’électrons libres dans un semi-
conducteur intrinsèque reste très faible. 

b. Semi-conducteur extrinsèque ou dopé


Le dopage des semi-conducteurs est l'action d'ajouter des impuretés en petites quantités à
une substance pure afin de modifier ses propriétés de conductivité.

Les propriétés des semi-conducteurs sont en grande partie régies par la quantité de porteurs
de charge qu'ils contiennent. Ces porteurs sont les électrons ou les trous. Le dopage d'un
matériau consiste à introduire, dans sa matrice, des atomes d'un autre matériau. Ces atomes
vont se substituer à certains atomes initiaux et ainsi introduire davantage d'électrons ou de
trous.

Il existe deux types de dopage :

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- Le dopage de type N, qui consiste à produire un excès d'électrons, qui sont


négativement chargés ;

- Le dopage de type P, qui consiste à produire un déficit d'électrons, donc un excès de


trous, considérés comme positivement chargés.

Les schémas suivants présentent des exemples de dopage du silicium respectivement par du
phosphore (dopage N) et du bore (dopage P). Dans le cas du phosphore (à gauche), un
électron supplémentaire est amené. Dans le cas du bore (à droite), il manque un électron ;
c'est donc un trou d'électron qui est amené.

Figure 7: Dopage de type N Figure 8: Dopage de type P

c. La jonction PN :
Une jonction PN est l’accolement d’une région dopée P et d’une région dopée N.
Lors de cet assemblage les porteurs de charges libres s’attirent et se recombinent dans
la zone de jonction où les porteurs libres disparaissent : c’est la zone de transition.

Il ne reste donc plus que les ions dans cette zone qui vont créent un champ électrique


interne  au  niveau  de  la  jonction
et qui empêche les charges libres restantes dans chaque zone
de traverser la jonction pour se recombiner.

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Figure 9: La jonction PN

Les électrons libres sont donc contraints (par la zone de transition) de sortir de la cellule
pour rejoindre des trous dans une autre cellule.

3. Interaction lumière-matière
a. Avec un atome
Le transfert d’énergie des photons aux électrons

Les photons transmettent leur énergie aux électrons périphériques de valence qui s’extraient
de l’attraction du noyau pour devenir des électrons de conduction, produisant un
photocourant. Ce phénomène de photoconductivité a lieu dans les matériaux semi-
conducteurs. Cela se produit uniquement si le photon a suffisamment d’énergie, donc une
longueur d’onde suffisamment faible puisque E (eV)= 1,24 / λ (µm), ce seuil est le gap
optique(ou largeur de bande interdite du matériau utilisé)

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Le transfert d’énergie 

•Si un électron absorbe un photon d’énergie E ≥ Eg . Il bascule de la bande de valence à la


bande de conduction. Il crée ainsi une paire électron-trou.
• le photon 1 qui a exactement l’énergie du gap Eg 

• le photon 2, lui a plus d’énergie E > Eg, il ne crée également qu’une paire
électron-trou et l’excédent d’énergie est perdu par désexcitation spontanée (radiation thermique
= échauffement)

b. Avec un ensemble d’atomes

Cette transformation est basée sur les trois mécanismes suivants :
- absorption des photons (dont l’énergie est supérieure au gap) par le matériau
constituant le dispositif.

- conversion de l’énergie du photon en énergie électrique, ce qui correspond à la
création de paires électron/trou dans le matériau semi-conducteurs;
- collecte des électrons générées dans le dispositif.

Le matériau constituant la cellule photovoltaïque doit donc posséder deux niveaux
d’énergie et être assez  conducteur pour permettre l’écoulement du courant  d’où  l’intérêt des
semi-conducteurs pour l’industrie photovoltaïque.
Afin de collecter les électrons générées, un champ électrique permettant de dissocier les

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paires électrons / trou créées est nécessaire. Pour cela on utilise  une jonction P-N. 

Figure  II-12  :  Structure  (gauche)  et  diagramme  de  bande  (droite)  d’une  cellule  photovoltaïque.
Les  dimensions  respectives  des  différentes  zones  ne  sont  pas  respectées.

Les photons incidents créent des porteurs dans les zones N et P et dans la zone de charge
d’espace. Les photo-porteurs auront un comportement différent suivant la région : dans
la zone N ou P, les porteurs minoritaires qui atteignent la zone de charge
d’espace  sont “envoyés” par  le  champ électrique dans la  zone  P (pour  les trous)  oudans l
a zone N (pour les électrons) où ils seront majoritaires. On aura un photocourant
de diffusion dans la zone de charge d’espace, les paires électron/trou créées
par les photons incidents sont dissociées par le champ électrique : les électrons vont
aller vers la région N, les trous vers la région P. On aura un photocourant de génération.

III. Les panneaux solaires


1. Les cellules
La cellule PV ou encore photopile est le plus petit élément d’une installation photovoltaïque.
Elle est composée de matériaux semi-conducteurs et transforme directement l’énergie
lumineuse en énergie électrique. Les cellules photovoltaïques sont constituées :

 d’une fine couche semi-conductrice (matériau possédant une bande interdite, qui
joue le rôle de barrière d’énergie que les électrons ne peuvent franchir sans une
excitation extérieure, et dont il est possible de faire varier les propriétés
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électroniques) tel que le silicium, qui est un matériau présentant une conductivité
électrique relativement bonne,

 d’une couche antireflet permettant une pénétration maximale des rayons solaires,
d’une grille conductrice sur le dessus ou cathode et d’un métal conducteur sur le
dessous ou anode,

 les plus récentes possèdent même une nouvelle combinaison de multicouches


réfléchissants justes en dessous du semi-conducteur, permettant à la lumière de
rebondir plus longtemps dans celui-ci pour améliorer le rendement.

Figure 10: structure basique d'une cellule solaire

Une cellule photovoltaïque est basée sur le phénomène physique appelé effet
photovoltaïque qui consiste à établir une force électromotrice lorsque la surface de cette
cellule est exposée à la lumière. La tension générée peut varier entre 0.3 V et 0.7 V en
fonction du matériau utilisé et de sa disposition ainsi que de la température et du
vieillissement de la cellule [6].

2. Type de cellules.
 Les cellules mono-cristallines  :
Première génération de photopiles avec un taux de rendement excellent (12-16% ;
23% en Laboratoire). Méthode de fabrication laborieuse et difficile, donc très chère,
Il faut une grande quantité d’énergie pour obtenir du cristal pur.

 Les cellules poly-cristallines

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Elles on un coût de production moins élevé et un procédé de fabrication


nécessitant moins d ‘énergie. Elles ont un rendement 11-13% (18% en Labo) 

 Les  cellules  amorphes  (cellules  de  calculatrices  par  exemple)


Coût de production et rendement plus bas 8-10% (13% en labo). Elles ont une
durée de vie plus faible.

 Les cellules nanocristallines
Une des dernières générations de photopiles, elles fonctionnent selon un principe qui
différencie les fonctions d'absorption de la lumière et de séparation des charges électriques.
Elles ont un rendement global de 10,4%, confirmé par des mesures au laboratoire. Elles ont
un Procédé et coût de production encore plus bas.

Ce sont les cellules amorphes que l’on trouve le plus souvent dans les produits de
consommation comme les calculatrices, les montres etc.… Elles réagissent mieux à des
températures élevées ou à une lumière diffuse.

Les cellules mono et poly- cristallines sont les types de cellules les plus répandues sur le
marché du photovoltaïque (environ 60% de la production).

3. Localisation des pertes


Les principaux facteurs de pertes sont les suivants:
- Rendement quantique < 1; absorption incomplète des photons
- Excès d'énergie par rapport au gap

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Figure 11: Exploitation du spectre solaire AM0 pour une photopile

La Figure 11 illustre l'exploitation du spectre solaire AM0 pour une photopile au


Silicium cristallin.
La zone A correspond à l'énergie des photons non absorbés parce que pas assez
énergétiques; la zone B correspond aux photons dont l'excès d'énergie par rapport au gap
est thermalisé. Typiquement, la perte en A est de 23.5 %, elle peut être plus élevée si le
matériau n'a pas une épaisseur suffisante ou ce qui revient au même si son coefficient
d'absorption est trop faible.
La zone B qui correspond à la thermalisation des électrons représente 33 % de pertes pour le
Silicium. La somme de ces deux pertes, 56.5 % appliquée au photo courant si la collecte était
parfaite et si le facteur de tension était égal au gap, donne pour le rendement théorique du
matériau Silicium:
Jsc Eg = 43.5 %
La cellule entraine aussi des pertes électriques :

Figure 12: Caractéristique I(V) d’une photodiode

Une caractéristique idéale de photopile aurait une courbe I = f (V) décrite par deux droites
perpendiculaires, la photopile se comportant comme une source de courant idéale I i jusqu'à
une tension limite Eg/q ou comme une source de tension idéale E g/q jusqu'à un courant Ii
(Figure 11).
En fait, le facteur de tension q V oc/ Eg peut varier de 0.50 à 0. 75 suivant les matériaux, le
facteur de concentration et le soin avec lequel la photopile a été réalisée.

4. Association des cellules : Le panneau photovoltaïque


Un panneau photovoltaïque est un générateur électrique de courant continu constitué d'un
ensemble de cellules photovoltaïques reliées entre elles électriquement, qui sert de module

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de base pour les installations photovoltaïques et notamment les centrales solaires


photovoltaïques.

Figure 13: Panneau photovoltaïque

Les panneaux sont généralement des parallélépipèdes rectangles rigides et minces (quelques
centimètres d’épaisseur), dont la longueur et la largeur sont de l’ordre du mètre, pour une
surface de l’ordre du mètre carré, et une masse de l’ordre de la dizaine de kilogrammes.
Divers éléments (branchements électriques, fixations, éventuel cadre pour assurer une
étanchéité) sont inclus. Il existe également des modules sous forme de membranes souples
et résistantes, ainsi que des panneaux à concentration, plus complexes mais exploitant
mieux l’élément le plus cher du panneau, la cellule photovoltaïque.

Leur rendement est un peu plus faible que celui des cellules qui les constituent, du fait des
pertes électriques internes et des surfaces non couvertes ; le rendement (par mètre carré)
du panneau complet est plus faible d’environ 10 à 15 % que celui de chaque cellule. La
puissance crête1 d’un panneau photovoltaïque est de l’ordre de 100 à 200 W/m2 (soit un
rendement de 10 à 20 %, les fabricants annonçant environ 15 % pour leurs meilleurs
panneaux), ce qui donne une puissance crête de 50 à 250 W par panneau, selon ses
caractéristiques, notamment sa taille. Cette puissance est livrée sous forme de courant
continu, ce qui est parfait pour un branchement sur une batterie et pour de nombreuses
applications, mais implique une transformation en courant alternatif par un onduleur s’il
s’agit de l’injecter dans un réseau de distribution. La tension délivrée dépend du type des
panneaux et du branchement des cellules. Elle est de l’ordre de 10 à 100 volts.

Outre sa puissance et sa surface, un panneau a trois caractéristiques importantes :

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 l’écart à la puissance nominale, de l’ordre de +/- 5 % ;

 la variation de puissance avec la température (plus de détails dans le paragraphe «


pertes de production ») ;

 la stabilité dans le temps des performances (les fabricants garantissent


généralement au moins 80 % de la puissance de départ pendant 20 à 25 ans).

L’énergie réellement captée par un module dépend de la surface et de la puissance nominale


du panneau mais aussi de l’ensoleillement, variable selon la latitude, la saison, l’heure de la
journée, la météo, le masquage subi, etc

Un module photovoltaïque ne génère aucun déchet en fonctionnement, son coût de


démantèlement est très faible et ses coûts d’exploitation sont quasi nuls. Étanche, il peut
servir de couverture à un toit, sous réserve de bien maîtriser l’écoulement d’eau aux bords
avec un montage adapté. La durée de vie est d'environ vingt à trente ans. [7]

IV. Performances
Les panneaux sont généralement des parallélépipèdes rectangles rigides et minces (quelques
centimètres d’épaisseur), dont la longueur et la largeur sont de l’ordre du mètre, pour une
surface de l’ordre du mètre carré, et une masse de l’ordre de la dizaine de kilogrammes.
Divers éléments (branchements électriques, fixations, éventuel cadre pour assurer une
étanchéité) sont inclus. Il existe également des modules sous forme de membranes souples
et résistantes, ainsi que des panneaux à concentration, plus complexes mais exploitant
mieux l’élément le plus cher du panneau, la cellule photovoltaïque.

Le rendement des panneaux est un peu plus faible que celui des cellules qui les constituent, environs
de 10 à 15%, du fait des pertes électriques internes et des surfaces non couvertes. La puissance
crête1 d’un panneau photovoltaïque est de l’ordre de 100 à 200 W/m 2, ce qui donne une puissance
crête de 50 à 250 W par panneau, selon ses caractéristiques (notamment sa taille). Cette puissance
est livrée sous forme de courant continu, ce qui est parfait pour un branchement sur une
batterie et pour de nombreuses applications, mais implique une transformation en courant
alternatif par un onduleur s’il s’agit de l’injecter dans un réseau de distribution. La tension
délivrée dépend du type des panneaux et du branchement des cellules. Elle est de l’ordre de 10 à 100
volts.

Outre sa puissance et sa surface, un panneau a trois caractéristiques importantes :

 l’écart à la puissance nominale, de l’ordre de +/- 5 % ;


 la variation de puissance avec la température (plus de détails dans le paragraphe « pertes de
production ») ;

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 la stabilité dans le temps des performances (les fabricants garantissent généralement au


moins 80 % de la puissance de départ pendant 20 à 25 ans).

L’énergie réellement captée par un module dépend de la surface et de la puissance nominale du


panneau mais aussi de l’ensoleillement, variable selon la latitude, la saison, l’heure de la journée,
la météo, le masquage subi, etc.

La durée de vie est d'environ vingt à trente ans.

Influence de la température

La température est un paramètre important dans le comportement des photopiles, ne serait-ce


que parce qu'une cellule exposée à une irradiance de 1 kW /m² n'en transforme en électricité
que 12 % au plus, le reste (soit 88 % !) étant dissipé en chaleur. Ainsi si la photopile n'est pas
correctement ventilée, elle peut monter très haut en température et voir ses performances
électriques se dégrader. La figure 14 montre l'influence de la température sur la courbe de
puissance d'une photopile au silicium cristallin.

Figure 14: Influence de la température sur la courbe de puissance d’une photopile

Production
En conclusion, les valeurs moyennes du coefficient de performance PR oscillent entre 0,7 et 0,75.
L’analyse de l’Agence Internationale pour l’énergie montre que les PR varient considérablement de
0,25 à 0,9 avec une valeur moyenne de 0,72.

Les kWh/Wc produits par un dispositif photovoltaïque peuvent alors s’exprimer comme le produit de
trois facteurs indépendants :

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P* : Puissance nominale produite en conditions STC (W).

: Irradiation annuelle effective incidente sur le module (kWh/m2).

G* : Irradiance STC (1 000 W/m2).

FO : Facteur prenant en compte les pertes par ombrage 5.

À partir de là, il est possible d’estimer une productivité électrique annuelle. Les valeurs qui suivent
sont indicatives et approximatives, car ce type de mesure est très sensible aux conditions et
conventions adoptées : avec ou sans héliostat, avec ou sans les pertes de l’onduleur, en moyenne
sur une région ou sur un lieu-dit particulièrement propice, etc. en kWh/Wc/an 6 ; ici le coefficient de
performance PR (Performance Ratio) adopté est de 0,75 et pour une surface inclinée de façon
optimale.

 Sud de l’Allemagne : ~0,9


 Espagne : ~1,4
 Îles Canaries : ~2,0
 Île d’Hawaii : ~2,1
 Déserts (Sahara, Moyen-Orient, Australie, etc.) : ~2,3
 Maximum pratique terrestre : ~2,4 (Désert d'Atacama, proche de l’équateur et
particulièrement sec)

Toutefois, les valeurs réelles peuvent être bien plus faibles.

V. Application : Cas de la centrale de Bordeaux-Lac


La centrale photovoltaïque de Bordeaux-Lac est équipée de panneaux de marque
« Suntech », équipé de cellule à Silicium monocristallin.

(6100 panneaux couvrant 78000 m², P=12Mw c)

Les panneaux ont les caractéristiques suivantes :

Tension de service : 36,6 Volts

Courant de service : 5,33 Ampères

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L’installation est équipée de 8 onduleurs 650 KVA

Tension en entrée est de 500 à 820 Volts continus

Intensité maximale en entrée est de 1350 Ampères

L’installation est équipée de 12 onduleurs 5000 KVA

Tension en entrée est de 450 à 820 Volts continus

Intensité maximale en entrée est de 1200 Ampères

1. Montage des panneaux 

Les panneaux sont montés en série pour obtenir la tension nominale de l’onduleur.

Les séries de panneaux sont ensuite montées en parallèle afin d’obtenir la tension nominale
d’utilisation de l’onduleur.

2. Panneaux connectés à l’onduleur 500 KVA :


On considère que la tension nominale d’utilisation de l’onduleur est de 450 Volts.

Calcul du nombre de panneaux dans la série :

450
=12,2 9 On montera donc des séries de 12 panneaux en parallèle
36,6

On considèrera que l’intensité maximale d’utilisation est l’intensité nominale d’utilisation :


1200 Ampères

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Photovoltaïque

Calcul du nombre de séries de panneaux :

1200
=225 On montera donc 225 séries de 12 panneaux en parallèle pour alimenter un
5,33
onduleur de 500 KVA

Soit au total 2700 panneaux par onduleur.

3. Panneaux connectés à l’onduleur 650 KVA :


On considère que la tension nominale d’utilisation de l’onduleur est de 500 Volts.

Calcul du nombre de panneaux dans la série :

500
=13,61 On montera donc des séries de 14 panneaux en parallèle
36,6

On considèrera que l’intensité maximale d’utilisation est l’intensité nominale d’utilisation :


1350 Ampères

Calcul du nombre de séries de panneaux :

1350
=253 On montera donc 253 séries de 14 panneaux en parallèle pour alimenter un
5,33
onduleur de 500 KVA

Soit au total 3542 panneaux par onduleur.

4. Dimensionnement de l’installation
L’installation Comporte 12 onduleurs 500 KVA et 8 onduleurs 650 KVA.

Nous avons donc un total de :

2700 ×12+3542 ×8=60736 Panneaux

Conclusion(Bilan)
,vhvjvkj

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Photovoltaïque

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Photovoltaïque

Référence
1-http://fr.wikipedia.org/wiki/Lumi%C3%A8re#cite_note-1

2-http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doschim/decouv/couleurs/loupe_spect_lum.html

3-http://www.soleil.info/uv-meteo/soleil-terre-et-uv/le-spectre-solaire.html

4-http://www.insu.cnrs.fr/environnement/glossaire

5-http://fr.wikipedia.org/wiki/Semi-conducteur

6- Angel Cid Pastor « Conception et réalisation de modules photovoltaïques électroniques ».


Thèse de Docteur. Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse, 2006.

7- http://fr.wikipedia.org/wiki/Capteur_solaire_photovolta%C3%AFque

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