I) GENERALITES
+VCC
+VCC S OFFSET
NC NULL
-
V -
S
+
V +
OFFSET
NULL V- V+
-VCC -VCC
Les bornes +VCC et –VCC permettent de polariser l’A.O., c’est à dire de fournir
l’énergie électrique continue qui permet aux transistors internes de fonctionner.
Généralement, ces tensions sont égales respectivement à +15V et –15V.
Comme tout amplificateur de tension, l’A.O. est représenté par le schéma de la figure 2 :
A Rs
Re S
-
V
Vs
V+
+ -
Entrées V et V : respectivement appelées entrée non inverseuse et entrée inverseuse ;
1
Re : Résistance d’entrée de l’amplificateur, très élevée (de l’ordre de 10 12 dans le
cas du TL081) ;
+ -
: Tension différentielle telle que : = V - V ;
Rs : Résistance de sortie, très faible;
A : Gain de l’amplificateur, très élevé (de l’ordre de 105) mais ne peut être considéré
comme constant dans la fréquence que dans une plage restreinte (bande passante),
s’étalant de la fréquence nulle à la fréquence de coupure fc.
Au-delà de fc, le gain A chute typiquement à la vitesse 6dB/octave (Fig. 3). Cependant
même à des fréquences très supérieures à fc, le gain A reste suffisamment grand pour
que l’amplificateur opérationnel garde ses caractéristiques.
Remarque
Si à l’aide d’un amplificateur opérationnel aux caractéristiques suivantes : fc=10 Hz et
A=105, on réalise un montage ayant un gain en tension G = 5, on montre que ce gain
reste constant jusqu’à une fréquence f telle que f.G = fc.A, soit jusqu’à la fréquence f =
200kHz.
On dit que le produit Gain-Bande Passante est constant.
A|dB
Pente de
6dB/octave
f
fc
Slew-rate
Une autre caractéristique d’un A.O. est la vitesse maximale d’évolution de la tension
de sortie appelée slew-rate : SR= dVS max ; pour un A.O. de type 741 le Slew Rate, SR est de
dt
l’ordre de 0,5 V/μs.
Re = ∞ : Les courants des entrées (+) et (-) sont forcément négligeables, aucun courant
n’entre dans un amplificateur opérationnel ;
2
Rs : La tension de sortie VS est indépendante du courant de sortie. VS est donc
indépendante de la charge.
fc = ∞ : Les performances de l’amplificateur opérationnel restent presque les mêmes
quelle que soit la fréquence.
A = ∞ : C’est la caractéristique la plus importante pour un A.O., en effet :
- Si e+ ≠ e- donc si ε ≠ 0, la relation VS = A ε avec A = ∞ donne VS = ∞
Ces valeurs n’ont aucune signification physique car la tension de sortie VS ne peut
dépasser la tension d’alimentation fixée à VCC. Pratiquement, la tension de sortie
s’arrête au niveau de la tension Vsat qui est la tension de saturation, inférieure à
VCC d’environ 1 à 2 V.
- En contre partie, si la tension VS reste comprise entre Vsat sans les atteindre, on
-
déduit que ε = 0 et par conséquent V+ = V .
Remarque
- Si le montage réagit de lui-même (par l’intermédiaire d’une contre-réaction) pour
maintenir la tension de sortie VS entre Vsat, la tension ε est nulle et
l’amplificateur est en fonctionnement linéaire ;
- Dans le cas d’une réaction négative ou d’un fonctionnement en boucle ouverte,
l’A.O. est saturé et la tension de sortie est telle que : VS = Vsat.
1) Montage suiveur
-
+
Ve Vs
-
Soit : V+ = Ve V = Vs
En mode linéaire : ε=0 Ve = Vs
L’intérêt d’un tel montage (de gain unité) réside dans son utilisation comme étage
séparateur ou adaptateur d’impédance.
2) Montage inverseur
La contre-réaction est assurée cette fois par un réseau de résistances R1 et R2 (Fig. 5),
ce qui permet d’obtenir une valeur de gain différente de l’unité.
R2
i
R1
i
-
ve +
vs
3) Montage non-inverseur
4
R2
i
R1
i
-
+
Vs
Ve
En l’absence de courant dans les entrées de l’A.O., le même courant i traverse les
résistances R1 et R2 qui constituent un diviseur de tension.
Soit : e Vs R1 ; e+ = Ve
R1 R2
R1 R2
D’où le gain en tension du montage : G Vs 1 R2
Ve R1 R1
Remarque
Le gain en tension du montage non-inverseur ne correspond pas rigoureusement au
signe près au gain du montage inverseur. La modification apportée dans le circuit de la figure
7 permet d’obtenir cette correspondance :
R2
R1
-
R1
+
Vs
R2
Ve
e Vs R1 ; e Ve R2
R1 R2 R1 R2
e+ = e - G Vs R2
Ve R1
5
4) Montage soustracteur
Si l’on applique simultanément des tensions sur les entrées inverseuses et non-
inverseuse de l’A.O., on obtint un fonctionnement en soustracteur (Fig. 8)
R2
R1
-
R1
+
Vs
V1
V2 R2
On obtient : e V2 R4
R3 R4
Vs R1 V1 R2
e
R1 R2
Soit :
R1 R2
Vs V2 R4 V1 R2
R1 R3 R4 R1
On obtient ainsi un comportement soustracteur, mais avec un terme de gain différent sur
chaque entrée.
En prenant : R3 = k. R1
R4 = k. R2
6
5) Additionneur inverseur.
R3
i3
V3
R2 R
i2 i
V2
R1
i1
V1 -
+
Vs
On a :
𝑉1 = 𝑅1 𝑖1
𝑉2 = 𝑅2 𝑖2
𝑉3 = 𝑅3 𝑖3
-
La loi des nœuds en V nous donne :
𝑖 = 𝑖1 + 𝑖2 + 𝑖3
En sortie, on a :
7
𝑉𝑠 = −𝑅𝑖
𝑅 𝑅 𝑅
𝑉𝑠 = − 𝑉1 + 𝑉2 + 𝑉3
𝑅1 𝑅2 𝑅3
On voit qu'on peut ajuster le gain globalement en jouant sur R, et le gain de chaque
entrée en jouant sur les résistances Ri. Ce montage offre donc toutes les souplesses.
On peut obtenir un additionneur inverseur pur en fixant toutes les résistances du montage à la
même valeur.
𝑅𝑒𝑖 = 𝑅𝑖
6 ) Montage intégrateur.
Nous attaquons ici les montages opérationnels plus sophistiqués que de simples
additions ou soustractions.
C
i
R
i
Ve -
Vs
+
𝑉𝑒 = 𝑅𝑖
En sortie, le condensateur a aux bornes de ses armatures une charge électrique q égale à :
𝑞 = 𝑐𝑉𝑠
8
Cette charge électrique est l'intégrale du courant i qui traverse le condensateur ;
compte tenu du sens de i, on a :
𝑞= −𝑖𝑑𝑡
1
𝑉𝑠 = − 𝑉𝑒 𝑑𝑡
𝑅𝐶
1) Montage dérivateur.
i R
C
i
Ve -
Vs
+
En entrée et en sortie, on a :
𝑉𝑠 = −𝑅𝑖
𝑞 = 𝑐𝑉𝑒
𝑑𝑞
𝑞=
𝑑𝑡
9
Au final, on obtient :
𝑑𝑉𝑒
𝑉𝑠 = −𝑅𝐶
𝑑𝑡
R
D
n
D
ve Rn vs
D
D D
n Vnréf n
D
Fonctionnement du montage : n
lorsque ve<Vréf, le potentiel de l’entrée inverseuse est supérieur au potentiel de l’entrée
non inverseuse, <0 donc 𝑣𝑠 = −𝑉𝑠𝑎𝑡 ≈ −𝑉𝐶𝐶
lorsque ve>Vréf, le de l’entrée inverseuse est supérieur au potentiel de l’entrée non
inverseuse, >0 donc 𝑣𝑠 = 𝑉𝑠𝑎𝑡 ≈ 𝑉𝐶𝐶
D’où la caractéristique de transfert du comparateur :
vs
D
VCCn
D
n
0 ve
Vréf
D
D
-VCC D
n
n n
D
Exemple, les figures suivantes indiques la tension de sortie vs lorsque la tenstion d’entrée ve
est sinusoïdale.
10
ve
VM D
Vréf n
D
t
n
0 T/2 T
vs
D
VCC
n
t
0
-VCC
VCC
D
8 7
3 n D D
D n n
2
n
D
n 4 1
-VCC
D
D
Composant
D n type 311
n
D n
Ce circuit peut être utilisé avec des tensions d’alimentation différentes pour VCC et
n
pour le transistor. Il est d’autre part, il est possible de compenser la tension de décalage en
sortie (OFFSET) et de bloquer le fonctionnement du circuit par une commande dite
« STROBE » active à l’état bas.
Exemple d’utilisation
11
+5
D
+15V n RC
D D
n n
vs
D
ve
n
D
n -15V
D
Comparateur inverseur type 311
n
D
ve
n
E1
t1 t2
t
-E2
vs
5V
90%
10% t1 t2
t
tr tf
tPLH tPHL
𝑡𝑃𝐿𝐻 ≈ 115𝑛𝑠 = 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑎𝑔𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑏𝑎𝑠 𝑎𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑎𝑢𝑡
𝑡𝑃𝐻𝐿 ≈ 165𝑛𝑠 = 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑎𝑔𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑎𝑢𝑡 𝑎𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑏𝑎𝑠
𝑡𝑟 ≈ 80𝑛𝑠 = 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑡é𝑒 𝑒𝑡 𝑡𝑓 ≈ 20𝑛𝑠 = 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑠𝑐𝑒𝑛𝑡𝑒
2) Triggers de Schmitt
Ce sont des comparateurs à deux seuils, un seuil pour le passage de l’état haut à l’état
bas et un seuil pour le passage de l’état bas à l’état haut. On les appelle aussi comparateurs à
hystérésis.
12
R2
R1
ve
R vs
V0
𝑅2 𝑣𝑒 + 𝑅1 𝑣𝑠
𝜀= − 𝑉0
𝑅1 + 𝑅2
𝑅1 𝑅1 + 𝑅2
𝑣𝑒 > − 𝑉𝑠𝑎𝑡 + 𝑉0 = 𝑉1
𝑅2 𝑅2
vs va rester égale à +Vsat tant que ve est supérieure à V1, si non vs basculera à –Vsat. V1
est le seul de basculement de +Vsat à –Vsat. On aura :
vs
+Vsat D
D n
0 ve
V1
D
D D
-Vsat n
n n
D
vs va rester égale à –Vsat tant que ve est inférieure à V2, si non vs basculera à +Vsat. V2
est le seul de basculement de –Vsat à +Vsat. On aura :
13
vs
+Vsat D
n
D
n
0 ve
V2
D
D D
n
–Vsatn n
D
V1 et V2 sont les seuils du comparateur,
n
d’où la caractéristique du Trigger de Schmitt
non inverseur :
vs
+Vsat D
D n
0 ve
V1 V2
D
D D D
n
n n -Vsat n
ve
vs
R1 R2
V0
𝑅2 𝑉0 + 𝑅1 𝑣𝑠
𝜀= − 𝑣𝑒
𝑅1 + 𝑅2
14
Si 𝑣𝑠 = +𝑉𝑠𝑎𝑡 ≈ 𝑉𝐶𝐶 tension d’alimentation, alors 𝜀 > 0 donc
𝑅2 𝑉0 + 𝑅1 𝑉𝑠𝑎𝑡
𝑣𝑒 < = 𝑉2
𝑅1 + 𝑅2
vs va rester égale à +Vsat tant que ve est inférieure à V2, si non vs basculera à –Vsat. V2
est le seul de basculement de +Vsat à –Vsat. On aura :
vs
+Vsat D
D n
0 ve
V2
D
D D
-Vsat n
n n
D
Si 𝑣𝑠 = −𝑉𝑠𝑎𝑡 ≈ −𝑉𝐶𝐶 tension d’alimentation, alors 𝜀 < 0 donc
n 𝑅2 𝑉0 − 𝑅1 𝑉𝑠𝑎𝑡
𝑣𝑒 > = 𝑉1
𝑅1 + 𝑅2
vs va rester égale à –Vsat tant que ve est inférieure à V2, si non vs basculera à +Vsat. V2
est le seul de basculement de –Vsat à +Vsat. On aura :
vs
D
+V sat
n
D
n
0 ve
V1
D
D D
n
n –Vsatn
D
n
V1 et V2 sont les seuils du comparateur, d’où la caractéristique du Trigger de Schmitt
inverseur :
vs
+Vsat D
D n
0 ve
V1 V2
D
D D D
n
n n -Vsat n
15
c) Applications des triggers de Schmitt
Les signaux issus de capteurs sont rarement carrés, il faut donc les transformer en
signaux carrés compatibles avec un traitement logique. Voir figure suivante :
ve
D
V1 n
D
V1
n t
D
vs D
n
D n
t
D
ve
D
V1 n
D
V1
n t
D
vs D
n
D n
t
D
Dans ce cas, plus les parasites ont des amplitudes importantes nplus les seuils du trigger
doivent être éloignés. On trouve ici une propriété importante : l’insensibilité aux parasites est
directement fonction de la largeur de l’hystérésis.
16
a) Exemple de montage
C’
vc
ve R i
vs
R1 R2 C
V0
b) Etat stable
c) Déclenchement du monostable
d) Etat instable
1
−𝑉𝐶𝐶 − 𝑉0 = 𝑣𝑐 + 𝑅1 + 𝑅2 𝑖 = 𝑖𝑑𝑡 + 𝑅1 + 𝑅2 𝑖
𝑐
En dérivant l’équation on obtient :
𝑑𝑖 1 𝑑𝑖 𝑑𝑡
+ 𝑖 = 0 𝑠𝑜𝑖𝑡: =−
𝑑𝑡 𝑅1 + 𝑅2 𝑐 𝑖 𝑅1 + 𝑅2 𝑐
D’où la solution :
𝑡
−
𝑖 𝑡 = 𝐾𝑒 𝑅1 +𝑅2 𝑐
17
−𝑉𝐶𝐶 −𝑉0 −𝑣𝑐 (0)
𝑖 0 =𝐾= , le potentiel aux bornes du condensateur étant continu donc :
𝑅1 +𝑅2
−𝑉𝐶𝐶 −𝑉0 −𝑉𝐶𝐶 +𝑉0 −2𝑉𝐶𝐶
𝑖 0 =𝐾= , d’où la valeur de la constante d’intégration 𝐾 = .
𝑅1 +𝑅2 𝑅1 +𝑅2
−2𝑉𝐶𝐶 𝑡
−
𝑖 𝑡 = 𝑒 𝑅1 +𝑅2 𝑐
𝑅1 + 𝑅2
𝑑𝑖 1 𝑑𝑖 𝑑𝑡
+ 𝑖 = 0 𝑠𝑜𝑖𝑡: =−
𝑑𝑡 𝑅1 + 𝑅2 𝑐 𝑖 𝑅1 + 𝑅2 𝑐
D’où la solution :
𝑡
−
𝑖 𝑡 = 𝐾′𝑒 𝑅1 +𝑅2 𝑐
𝑇
− 𝑉𝐶𝐶 −𝑉0 −𝑣𝑐 (𝑇) 𝑉
𝑖 𝑇 = 𝐾′𝑒 𝑅 1 +𝑅 2 𝑐 = , 𝑣𝑐 𝑇 = 𝑣𝑐 𝑇 − = −𝑉𝐶𝐶 − 𝑅2 𝑖 𝑇 − 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 𝑇 − = − 𝑅0
𝑅1 +𝑅2 1
𝑇
− 2𝑉𝐶𝐶 𝑉0
𝑖 𝑇 = 𝐾 ′ 𝑒 𝑅 1 +𝑅 2 𝑐 = − 𝑅 , d’où la valeur de la constante d’intégration :
𝑅1 +𝑅2 1
18
2𝑉𝐶𝐶 𝑉0 𝑇
𝐾′ = − 𝑒 𝑅1 +𝑅2 𝑐
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1
2𝑉𝐶𝐶 𝑉0 − 𝑅 𝑡−𝑇
𝑖 𝑡 = − 𝑒 1 +𝑅2 𝑐
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1
𝑅1 + 𝑅2 𝑡−𝑇
−
𝑣𝑐 𝑡 = 𝑉𝐶𝐶 − 𝑉0 − 𝑅1 + 𝑅2 𝑖 𝑠𝑜𝑖𝑡: 𝑣𝑐 𝑡 = 𝑉𝐶𝐶 − 𝑉0 − 2𝑉𝐶𝐶 − 𝑉0 𝑒 𝑅1 +𝑅2 𝑐
𝑅1
2𝑉𝐶𝐶 𝑅1 𝑡−𝑇
−
𝑉 + 𝑡 = 𝑉0 + 𝑅1 𝑖 𝑡 = 𝑉0 + − 𝑉0 𝑒 𝑅1 +𝑅2 𝑐
𝑅1 + 𝑅2
2𝑉𝐶𝐶 𝑅1
Cette tension évolue de sa valeur initiale positive à 𝑡 = 𝑇 + vers 𝑉0 positive
𝑅1 +𝑅2
pour 𝑡 → +∞.
V–(t)
V0
t
+
V (t)
2𝑉𝐶𝐶 𝑅1
𝑅1 + 𝑅2
V0
2𝑉𝐶𝐶 𝑅1
− + 𝑉0
𝑅1 + 𝑅2
vs(t)
VCC
–VCC
19
Remarque :
A partir de t=T, vs est revenue à l’état stable, mais si l’on redeclenche tout de suite le
montage, celui-ci ne fournira pas une période égale à la précédente. Il faut attendre que toutes
les grandeurs soient revenues à leur état stable.
Il faut donc attendre après le temps T un temps TR appelé temps de récupération avant
de redenclencher le montage. Ce temps se calcule de manière approchée :
𝑇𝑅 = 3 à 5 𝑅1 + 𝑅2 𝐶
f) Améliorations du montage
Réalisation de V0
C’
vc
ve R vs
R2 C
R1 R4
𝑅4 𝑅3 𝑅4
𝑉0 = 𝑒𝑡 𝑅1 =
𝑅3 + 𝑅4 𝑅3 + 𝑅4
Remarque :
On a intérêt à diminuer V0 au maximum de façon à avoir la période T la plus
grande possible sans augmenter ni R1 ni R2, et donc sans augmenter le temps de récupération.
Circuit de déclenchement
20
C’
vc
ve R D i
vs
R1 R2 C
V0
Dans le cas où ve(t) est un signal rectangulaire, les signaux présents à l’entrée 𝑉 − sont
données dans le figure suivante :
ve ve
t
0
t
0
𝑉− 𝑉−
t t
-0,6V -0,6V
C’
vc
R2
ve R D vs
R1 C
D’
V0
21
Dans ce cas, la diode va conduire pour 𝑣𝑠 = 𝑉𝐶𝐶 et par conséquent la résistance R2 sera
shuntée. La constante de temps de la recharge finale du condensateur est 𝑅1 𝐶. Le temps de
récupération sera de l’ordre de 3 à 5𝑅1 𝐶 au lieu de 3 à 5 𝑅1 + 𝑅2 𝐶
ve
0 t
vD
0 t
vs
VDD
T
0 t
vc C
vs
R1 R2
22
Le montage fonctionne en commutation, la réaction positive se fait par un diviseur
résistif tandis que la réaction négative est produite par un circuit RC. Une variation de la
tension de sortie est immédiatement répercutée sur l’entrée (+) alors que la tension sur
l’entrée (-) varie lentement du fait du condensateur. La variation se trouve donc accentuée et
produit rapidement la saturation.
Fonctionnement du montage
Calcul de la période de vs
𝑇 = 𝑡2 − 𝑡1 + 𝑡1 − 𝑡0
𝑡 1 −𝑡 0 𝑡 1 −𝑡 0
2𝑅1 +𝑅2 𝑅2
𝑣𝑐 𝑡1 = 𝑉2 + 𝑉𝐶𝐶 𝑒 − 𝑅𝐶 − 𝑉𝐶𝐶 = 𝑉1 ⟹ 𝑉 𝑒− 𝑅𝐶 =𝑅 𝑉𝐶𝐶
𝑅1 +𝑅2 𝐶𝐶 1 +𝑅2
𝑅1
𝑡1 − 𝑡0 = 𝑅𝐶 ln 1 + 2
𝑅2
𝑡 2 −𝑡 1 𝑡 1 −𝑡 0
2𝑅1 +𝑅2 𝑅2
Et 𝑣𝑐 𝑡2 = 𝑉1 − 𝑉𝐶𝐶 𝑒 − 𝑅𝐶 + 𝑉𝐶𝐶 = 𝑉2 ⟹ − 𝑉𝐶𝐶 𝑒 − 𝑅𝐶 = −𝑅 𝑉𝐶𝐶
𝑅1 +𝑅2 1 +𝑅2
𝑅1
𝑡2 − 𝑡1 = 𝑅𝐶 ln 1 + 2
𝑅2
𝑅
D’où la période 𝑇 = 𝑡2 − 𝑡1 + 𝑡1 − 𝑡0 = 2𝑅𝐶 ln 1 + 2 𝑅1
2
23
Chronogrammes
vc(t)
V2
0 t
t0 t1 t2
V1
vs(t)
T
VCC
t
0 t0 t1 t2
–VCC
Modification de la période T
vc C
vs
On peut modifier le rapport cyclique pour une même fréquence, pour cela on utilise le
montage suivant :
24
R3 D1
kR
R4 D2
vc C
vs
R1 R2
P2=50k
1nF K
12k 1N4148
10nF
0,1F
TL081
1F
10F vs
P1=25k 82k
1,2k
10 F 2 à 20 Hz
1F 20 à 200 Hz
25
10nF 2 à 20 kHz
R2
C
R1
R
vs2 vs1
vs2
Fonctionnement du montage
1
𝑣𝑠2 = − 𝑅𝐶 𝑣𝑠1 𝑑𝑡 , 𝑣𝑠1 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 é𝑔𝑎𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡 à + 𝑉𝐶𝐶 𝑜𝑢 − 𝑉𝐶𝐶 𝑑𝑜𝑛𝑐
𝑣𝑠1
𝑣𝑠2 = − 𝑡 + 𝐾, 𝐾𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑′𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑅𝐶
L’amplificateur opérationnel, R1 et R2 forme un trigger de Schmitt non inverseur, ses
−𝑅 𝑅
seuils de basculement sont : 𝑅 1 𝑉𝐶𝐶 = 𝑉1 pour basculer de +𝑉𝐶𝐶 à − 𝑉𝐶𝐶 et 𝑅1 𝑉𝐶𝐶 = 𝑉2 pour
2 2
basculer de −𝑉𝐶𝐶 à + 𝑉𝐶𝐶 . 𝑅1 < 𝑅2 .
Pour analyser le fonctionnement du montage, on va considérer qu’initialement, à t=0,
le condensateur C est déchargé et 𝑣𝑠1 = +𝑉𝑠𝑎𝑡 ≈ 𝑉𝐶𝐶 .
Pour t>0,
𝑉𝐶𝐶
𝑣𝑠2 (𝑡) = − 𝑡
𝑅𝐶
𝑉𝐶𝐶
𝑣𝑠2 (𝑡) = + 𝑡 − 𝑡0 + 𝑉1
𝑅𝐶
26
𝑉𝐶𝐶
𝑣𝑠2 (𝑡) = − 𝑡 − 𝑡1 + 𝑉2
𝑅𝐶
A t=t2, vs2 atteint le seuil V1 du trigger, vs1 bascule à nouveau à – 𝑉𝐶𝐶 et un autre cycle
recommence.
𝑇 = 𝑡2 − 𝑡1 + 𝑡1 − 𝑡0
𝑉 𝑉 𝑅
𝑣𝑠2 𝑡1 = + 𝐶𝐶 𝑡1 − 𝑡0 + 𝑉1 = 𝑉2 ⟹ 𝐶𝐶 𝑡1 − 𝑡0 = 2 1 𝑉𝐶𝐶
𝑅𝐶 𝑅𝐶 𝑅2
𝑅1
𝑡1 − 𝑡0 = 2𝑅𝐶
𝑅2
𝑉𝐶𝐶 𝑉𝐶𝐶 𝑅
Et 𝑣𝑠2 𝑡2 = − 𝑅𝐶 𝑡2 − 𝑡1 + 𝑉2 = 𝑉1 ⟹ − 𝑅𝐶 𝑡2 − 𝑡1 = −2 𝑅1 𝑉𝐶𝐶
2
𝑅1
𝑡2 − 𝑡1 = 2𝑅𝐶
𝑅2
𝑅
D’où la période 𝑇 = 𝑡2 − 𝑡1 + 𝑡1 − 𝑡0 = 4𝑅𝐶 𝑅1
2
Chronogrammes
vs2(t)
V2
0 t
t0 t1 t2
V1
vs1(t)
T
VCC
t
0 t0 t1 t2
–VCC
27
c) Oscillateur Contrôlé par Tension (VCO)
C’est un générateur de signaux périodiques dont la fréquence est contrôlée par une
tension.
Exemple de montage avec amplificateur opérationnel.
VCC
R
r C
R
R
P R
Ei
v0 v1
RB
R1 R2 v2
D
Fonctionnement du montage :
28
𝐸𝑖
𝑣1 𝑡 = − 𝑡 − 𝑡0 + 𝑉2
𝑅𝐶
𝐸𝑖
𝑣1 𝑡 = + 𝑡 − 𝑡1 + 𝑉1
𝑅𝐶
On obtient deux signaux périodiques, l’un triangulaire (v1) et l’autre rectangulaire (v2).
𝑇 = 𝑡2 − 𝑡1 + 𝑡1 − 𝑡0 = 2 𝑡2 − 𝑡1 = 2 𝑡1 − 𝑡0
𝐸 𝐸 𝑅1
𝑣1 𝑡2 = + 𝑅𝐶𝑖 𝑡2 − 𝑡1 + 𝑉1 = 𝑉2 ⟹ 𝑅𝐶𝑖 𝑡1 − 𝑡0 = 2 𝑅 𝑉𝐶𝐶
1 +𝑅2
𝑅1 𝑉𝐶𝐶
𝑡1 − 𝑡0 = 2𝑅𝐶
𝑅1 + 𝑅2 𝐸𝑖
𝑅1 𝑉𝐶𝐶 1 𝑅1 +𝑅2
D’où la période 𝑇 = 4𝑅𝐶 et la fréquence 𝐹 = = 𝐸𝑖 . la fréquence
𝑅1 +𝑅2 𝐸𝑖 𝑇 4𝑅𝐶𝑅1 𝑉𝐶𝐶
de v1 et v2 est proportionnelle à la tension de contrôle Ei.
29
TIMER 555
I) CONSTITUTION
C’est un circuit intégré à huit électrodes, constitué de deux comparateurs, une bascule
RS et un transistor de décharge.
VCC
8
7 Transistor
R
6 de décharge
seuil r
S Q
commande 5
3
R Q sortie
2
basculement
R
1 4
Remise au Niveau
Bas (RNB)
II) FONCTIONNEMENT
2
Si on n’utilise pas de commande, alors la tension de commande est 3 𝑉𝐶𝐶 . Lorsque la
tension seuil dépasse la tension de commande la sortie du comparateur se met au niveau haut,
ceci met la bascule au niveau haut.
Si la broche reliée au collecteur du transistor de décharge est branchée comme indiqué
si la figure suivante :
VCC
R
7
r C
30
La sortie Q de niveau haut sature le transistor bipolaire, et le condensateur se
décharge.
Lorsque la sortie Q est au niveau bas, le transistor bipolaire se bloque et le
condensateur se charge vers VCC à travers R.
1
Le deuxième comparateur a une tension seuil de 𝑉 sur l’entrée non inverseuse.
3 𝐶𝐶
1
Lorsque la tension de basculement est inférieure à 3 𝑉𝐶𝐶 , la sortie du comparateur se met au
niveau haut et remet la bascule au niveau bas.
La broche RNB (Remise au Niveau Bas), si elle à la masse le dispositif est inhibé (c’est une
caractéristique marche arrêt). Par fois cette broche est reliée directement à l’alimentation.
VCC
8 4
R
7
sortie
6 555 3
basculement
2 vs
1 5
ve C
vc
VCC
8 R
7
R
6
r
vc
S Q C
5
3
R Q sortie
2
basculement
1 4
VCC
a) Etat stable
2
C déchargé, car si non, vc sera égale à 𝑉𝐶𝐶 qui est supérieure à 3 𝑉𝐶𝐶 , ceci mettra la
bascule à l’état haut qui entraine la saturation du transistor de décharge et par la suite la
décharge du condensateur C. Le transistor doit être saturé à l’état stable donc 𝑄 = 𝑉𝐶𝐶 et
31
𝑣𝑠 = 𝑄 = 0. L’entrée R de la bascule doit être à 0 si non Q sera égale à 0 ce qui entrainera le
1
blocage du transistor. Donc ve doit supérieure à 3 𝑉𝐶𝐶 on considère 𝑣𝑒 = 𝑉𝐶𝐶 à l’état stable.
b) Fonctionnement
2
Lorsque le tension aux bornes du condensateur atteint 3 𝑉𝐶𝐶 il y aura basculement du
premier comparateur vers le niveau haut (S=VCC), ce qui met la bascule au niveau haut
(Q=VCC), la sortie à l’état bas (vs=0) et le transistor se sature. Le condensateur se décharge
alors rapidement.
c) Chronogrammes
ve
VCC
0 t
vc
VCC
2
𝑉
3 𝐶𝐶
t
0
vs
VCC
T
t
0
32
VCC
R1 8 4
7
sortie
R2 555 3
6
2 vs
C 1 5
vc
VCC
8 R1
7
R
6
r R2
S Q
R C vc
3 sortie
R Q
2
vs
R
1 4
VCC
a) Fonctionnement du montage
1
Considérant qu’initialement, à t=0, le condensateur C est déchargé 𝑣𝑐 0 = 0 < 3 𝑉𝐶𝐶 .
𝑆 = 0 , 𝑅 = 𝑉𝐶𝐶 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑄 = 0 et 𝑣𝑠 = 𝑄 = 𝑉𝐶𝐶 , le transistor est bloqué.
Pour t>0, le condensateur C se charge vers VCC à travers la résistance R1 et R2, la
tension vc augmente exponentiellement de 0 vers VCC, soit :
𝑡
−
𝑣𝑐 𝑡 = 𝑉𝐶𝐶 1 − 𝑒 𝑅1 +𝑅2 𝐶
2
A t= t0, vc atteint le seuil 3 𝑉𝐶𝐶 du premier comparateur et S bascule à 𝑉𝐶𝐶 , 𝑅 se trouve
à 0 donc Q passe à 𝑉𝐶𝐶 , (𝑣𝑠 = 𝑄 passe à 0), le transistor se sature. Après l’instant t0, C
se décharge à travers R2. La tension vc décroit exponentiellement en partant de
2
vc=3 𝑉𝐶𝐶 à vc=0
2 𝑡−𝑡 0
−
𝑣𝑐 𝑡 = 𝑉𝐶𝐶 𝑒 𝑅2 𝐶
3
33
1
A t=t1, vc atteint le seuil 𝑉𝐶𝐶 du deuxième comparateur et R bascule à 𝑉𝐶𝐶 , 𝑆 se
3
trouve à 0 donc Q passe à 0 (𝑣𝑠 = 𝑄 passe à 𝑉𝐶𝐶 ), le transistor se bloque. Après cet instant C
1
se recharge vers +VCC à travers R1 et R2. vc évolue exponentiellement de la valeur vc=3 𝑉𝐶𝐶
vers vc=VCC.
2 𝑡−𝑡 1
−
𝑣𝑐 𝑡 = 𝑉𝐶𝐶 1 − 𝑉𝐶𝐶 𝑒 𝑅1 +𝑅2 𝐶
3
2
A t=t2, vc atteint le seuil 3 𝑉𝐶𝐶 du premier comparateur et S bascule à 𝑉𝐶𝐶 , 𝑅 se trouve
à 0 donc Q passe à 𝑉𝐶𝐶 , (𝑣𝑠 = 𝑄 passe à 0), le transistor se sature et un autre cycle
recommence.
On obtient à la sortie du montage un signal rectangulaire périodique.
b) Calcul de la période de vs
𝑇 = 𝑡2 − 𝑡1 + 𝑡1 − 𝑡0
2 𝑡 −𝑡 1
− 1 0
𝑣𝑐 𝑡1 = 𝑉𝐶𝐶 𝑒 𝑅2 𝐶 = 𝑉𝐶𝐶 ⟹ 𝑡1 − 𝑡0 = 𝑅2 𝐶 ln 2
3 3
𝑡 2 −𝑡 1
2 − 2
Et 𝑣𝑐 𝑡2 = 𝑉𝐶𝐶 1 − 3 𝑉𝐶𝐶 𝑒 𝑅 1 +𝑅 2 𝐶 = 3 𝑉𝐶𝐶 ⟹ 𝑡2 − 𝑡1 = 𝑅1 + 𝑅2 𝐶 ln 2
𝑅
D’où la période 𝑇 = 𝑡2 − 𝑡1 + 𝑡1 − 𝑡0 = 𝑅1 + 2𝑅2 𝐶 ln 1 + 2 𝑅1
2
c) Chronogrammes
vc(t)
𝑉𝐶𝐶
2
𝑉
3 𝐶𝐶
1
𝑉
3 𝐶𝐶
0 t
t0 t1 t2
vs(t) T
𝑉𝐶𝐶
0 t
t0 t1 t2
𝑡 2 −𝑡 1 𝑅1 +𝑅2
Le rapport cyclique du signal vs est 𝛼 = = ce rapport est compris entre
𝑇 𝑅1 +2𝑅2
0,5 et 1. Pour avoir 𝛼 = 0,5 il faut que R1 soit très petite par rapport à R2.
34
VCC
R1 8 4
3 vs
7
R2 555
6
2 5 P
C 1
vc VCOM
2
Sans la tension de commande on avait les tensions seuil suivante : 𝑉 pour le
3 𝐶𝐶
1
premier comparateur et 3 𝑉𝐶𝐶 pour le deuxième comparateur. Avec la tension de commande
𝑉𝐶𝑂𝑀
on aura 𝑉𝐶𝑂𝑀 pour le premier comparateur et pour le deuxième. Les chronogrammes
2
obtenus sont les suivants :
vc(t)
𝑉𝐶𝐶
𝑉𝐶𝑂𝑀
𝑉𝐶𝑂𝑀
2
0 t
vs(t)
𝑉𝐶𝐶
0 t
35
VCC
8 4 RE R1
basculement 2 555
7
I0
R2
ve 6
1 5 vs
C
Nous avons remplacé la résistance du circuit monostable par une source de courant à
base de transistor bipolaire. Cette source de courant produit un courant constant I0 qui va
charger le condensateur C.
𝑅1
𝛽 𝑅1 + 𝑅2 𝑉𝐶𝐶 − 𝑉𝐸𝐵
𝐼0 = 𝐼𝐶 = 𝐼 ≈ 𝐼𝐸 =
1+𝛽 𝐸 𝑅𝐸 +
1 𝑅1 𝑅2
1 + 𝛽 𝑅1 + 𝑅2
1 𝐼0
𝑣𝑐 𝑡 = 𝐼0 𝑑𝑡 = 𝑡
𝐶 𝐶
ve
VCC
0 t
vc
VCC
2
𝑉
3 𝐶𝐶
t
0
T
2 𝐶𝑉𝐶𝐶
𝑇=
3 𝐼0
36
FILTRES ACTIFS
les filtres actifs, en mettant en œuvre des amplificateurs opérationnels, permettent de
réaliser des étages élémentaires dont la résistance de sortie est quasiment nulle. La fonction de
transfert de chaque cellule devient ainsi indépendante de la charge apportée par l’étage
suivant et le filtre peut être réalisé en montant en cascade des filtres élémentaires dont les
transmittances ont été déterminées indépendamment.
𝑇0 𝑠
𝑇 𝑠 = = 𝑇0
1 1+𝑠
1+𝑠
𝑤
Comme 𝑠 = 𝑗 𝑤 ; donc
𝑐
𝑤
𝑗𝑤
𝑐
= 𝑇0 𝑤
1+𝑗𝑤
𝑐
𝑇0 est le gain statique et 𝑤𝑐 est la pulsation de coupure.
37
Filtre passe bande
𝑤
2𝑚𝑗 𝑤
𝑐
𝑇 𝑠 = 𝑇0 2
𝑤 𝑤
1 + 2𝑚𝑗 𝑤 + 𝑗 𝑤
𝑐 𝑐
𝑜𝑢
𝑇0
𝑇 𝑠 = 𝑤 𝑤
1 + 𝑗𝑄 𝑤 − 𝑤0
0
𝑤𝑐 = 𝑤0
1
𝑄 est le facteur de qualité. 𝑄 = 2𝑚
a) Structure générale :
D4
Y4
D1 D2
Y1 A Y2
ve D3 Y3 vs
RA RB
Les dipôles D1, D2, D3 et D4 sont soit des résistances ou des condensateurs, selon la
nature du filtre.
On aura :
𝑅𝐴 𝑣𝑠 𝑅𝐴 + 𝑅𝐵
𝑉− = 𝑣𝑠 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 =
𝑅𝐴 + 𝑅𝐵 𝑘 𝑅𝐴
𝑌2 𝑣 𝑠 𝑣𝑠 𝑌2 + 𝑌3
𝑉+ = 𝑣𝐴 = 𝑉 − = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣𝐴 =
𝑌2 + 𝑌3 𝑘 𝑘 𝑌2
𝑣𝑠
𝑌1 𝑣𝑒 + 𝑌2 𝑉 + + 𝑌4 𝑣𝑠 𝑌1 𝑣𝑒 + 𝑌2 𝑘 + 𝑌4 𝑣𝑠
𝑣𝐴 = =
𝑌1 + 𝑌2 + 𝑌4 𝑌1 + 𝑌2 + 𝑌4
𝑣
𝑣𝑠 𝑌2 + 𝑌3 𝑌1 𝑣𝑒 + 𝑌2 𝑠 + 𝑌4 𝑣𝑠
𝑑𝑜𝑛𝑐 = 𝑘
𝑘 𝑌2 𝑌1 + 𝑌2 + 𝑌4
𝑣𝑠 𝑣𝑠
𝑌1 𝑌2 + 𝑌1 𝑌3 + 𝑌2 2 + 𝑌2 𝑌3 + 𝑌2 𝑌4 + 𝑌3 𝑌4 = 𝑌1 𝑌2 𝑣𝑒 + 𝑌2 2 + 𝑌4 𝑌2 𝑣𝑠
𝑘 𝑘
38
D’où la fonction de transfert :
𝑣𝑠 𝑌1 𝑌2
𝑇= =
𝑣𝑒 𝑌1 𝑌2 + 𝑌1 𝑌3 + 𝑌2 𝑌3 + 𝑌3 𝑌4 + 𝑌2 𝑌4 1 − 𝑘
1 1
𝑌1 = ; 𝑌2 = ; 𝑌 = 𝑗𝐶3 𝜔 𝑒𝑡 𝑌4 = 𝑗𝐶4 𝜔
𝑅1 𝑅2 3
C4
Y4
R1 R2
Y1 A Y2
ve C3 Y3 vs
RA RB
𝑣𝑠 𝑘
𝑇(𝑗𝜔) = =
𝑣𝑒 1 + 𝑅2 𝐶3 + 𝑅1 𝐶3 + 1 − 𝑘 𝑅1 𝐶4 𝑗𝜔 − 𝑅1 𝑅2 𝐶3 𝐶4 𝜔 2
𝑇0
𝑇 𝑠 = 2
𝑤 𝑤
1 + 2𝑚𝑗 𝑤 + 𝑗 𝑤
𝑐 𝑐
Avec :
1 1 𝑅2 𝐶3 𝑅1 𝐶3 𝑅1 𝐶4
𝑇0 = 𝑘; 𝑤𝑐 = 𝑒𝑡 𝑚 = + + 1−𝑘
𝑅1 𝑅2 𝐶3 𝐶4 2 𝑅1 𝐶4 𝑅2 𝐶3 𝑅2 𝐶3
1 1
𝑌1 = 𝑗𝐶1 𝜔 ; 𝑌2 = 𝑗𝐶2 𝜔; 𝑌3 = 𝑒𝑡 𝑌4 =
𝑅3 𝑅4
39
R4
C1 C2 Y4
Y1 A Y2
ve R3 Y3 vs
RA RB
𝑣𝑠 −𝑘𝑅3 𝑅4 𝐶1 𝐶2 𝜔2
𝑇(𝑗𝜔) = =
𝑣𝑒 1 + 𝑅4 𝐶1 + 𝑅4 𝐶2 + 1 − 𝑘 𝑅3 𝐶2 𝑗𝜔 − 𝑅3 𝑅4 𝐶1 𝐶2 𝜔 2
1 1 1
𝑌1 = ; 𝑌2 = 𝑗𝐶2 𝜔; 𝑌3 = + 𝑗𝐶3 𝜔 𝑒𝑡 𝑌4 =
𝑅1 𝑅3 𝑅4
R4
C2 Y4
R1
Y1 A Y2
ve C3 R3 vs
RB
Y3 RA
𝑅 𝑅4
𝑣𝑠 𝑘 𝑅 3+ 𝑅 𝑗𝐶2 𝜔
1 4
𝑇(𝑗𝜔) = =
𝑣𝑒 1 + 𝑅3 𝑅4 𝐶3 + 𝑅1 𝑅4 𝐶2 + 𝑅1 𝑅3 𝐶3 𝑗𝜔 − 𝑅1 𝑅3 𝑅4 𝐶 𝐶 𝜔 2
𝑅 +𝑅 1 4 𝑅 +𝑅 2 3 1 4
40
Qu’on peut écrire sous la forme :
𝑤
2𝑚𝑗 𝑤
𝑐
𝑇 𝑠 = 𝑇0 2
𝑤 𝑤
1 + 2𝑚𝑗 𝑤 + 𝑗 𝑤
𝑐 𝑐
4) Structure de Rauch
a) Structure générale :
Y4 Y5
Y1 A Y3
Y2
ve vs
𝑣𝑠 𝑌1 𝑌3
𝑇= =−
𝑣𝑒 𝑌5 𝑌1 + 𝑌2 + 𝑌3 + 𝑌4 + 𝑌3 𝑌4
1 1 1
𝑌1 = ; 𝑌2 = 𝑗𝐶2 𝜔; 𝑌3 = ; 𝑌4 = 𝑒𝑡 𝑌5 = 𝑗𝐶5 𝜔
𝑅1 𝑅3 𝑅4
𝑅
𝑣𝑠 − 𝑅4
1
𝑇(𝑗𝜔) = =
𝑣𝑒 1 + 𝑗 𝑅3 𝑅4 + 𝑅 + 𝑅 𝐶 𝜔 − 𝑅 𝑅 𝐶 𝐶 𝜔 2
𝑅1 3 4 5 3 4 2 5
1 1
𝑌1 = 𝑗𝐶1 𝜔 ; 𝑌2 = ; 𝑌3 = 𝑗𝐶3 𝜔; 𝑌4 = 𝑗𝐶4 𝜔 𝑒𝑡 𝑌5 =
𝑅2 𝑅5
41
𝑣𝑠 −𝑅2 𝑅5 𝐶1 𝐶3 𝜔2
𝑇(𝑗𝜔) = =
𝑣𝑒 1 + 𝑅2 𝐶1 + 𝐶3 + 𝐶4 𝑗𝜔 − 𝑅2 𝑅5 𝐶1 𝐶3 𝜔 2
1 1 1
𝑌1 = ; 𝑌2 = ; 𝑌3 = 𝑗𝐶3 𝜔; 𝑌4 = 𝑗𝐶4 𝜔 𝑒𝑡 𝑌5 =
𝑅1 𝑅2 𝑅5
𝑅2 𝑅5
𝑣𝑠 𝑅1 + 𝑅2 𝑗𝐶3 𝜔
𝑇(𝑗𝜔) = =
𝑣𝑒 1 + 𝑅1 𝑅2 𝑅 𝑅 𝑅
𝐶3 + 𝐶4 𝑗𝜔 − 𝑅1 +2 𝑅5 𝐶3 𝐶4 𝜔 2
𝑅 +𝑅 1 2 1 2
5) Filtre Universel
C’est un dispositif à trois sorties qui permettant d’avoir les trois type de filtre.
R1
C
R1 C
R2
R2
ve vs3
vs2
vs1
RB
I) DEFINITION
𝑑2 𝑥 𝑡
+ 𝜔0 2 𝑥 𝑡 = 0
𝑑𝑡 2
Ce sont des oscillateurs constitués d’un circuit oscillant de type LC avec pertes
résistives et d’une résistance négative pour compenser les pertes.
xe xs xs
Amplificateur
xs
xr Réseau de
Réaction
E S S
A
KS K
43
Deux solutions sont alors possibles
Si 1 − 𝐴𝐾 ≠ 0, 𝑆 = 0 Le système ne fait pas apparaître de signal oscillant en sortie
𝐴𝐾(𝑗𝜔) = 1
Soit
Dans l’exemple qu’on va traiter, on utilise une diode Tunnel pour avoir une résistance
différentielle négative.
r LC CL
E D L C R vs
𝐿𝐶 est une bobine de choc, elle est choisie pour se comporter comme un circuit ouvert
à la fréquence des oscillations.
𝐶𝐿 est une capacité de liaison choisie pour se comporter comme un court circuit à la
fréquence des oscillations.
1) Circuit de polarisation
r
E D VAK
ID
Ipic
Point de
Ivallée fonctionnement
VAK
Vpic Vvallée
44
2) Fonctionnement en régime variable
i1 i2 i3 i4
L C R vs
𝑟1 = −𝑎 − 𝑎2 − 𝜔0 2
1er cas ∆> 0 ⟹ 𝑎2 − 𝜔0 2 > 0 ⟹
𝑟2 = −𝑎 + 𝑎2 − 𝜔0 2
⟹ 𝑣𝑠 𝑡 = 𝐴1 𝑒 𝑟1 𝑡 + 𝐴2 𝑒 𝑟2 𝑡
𝑟1 = −𝑎 − 𝑗 𝜔0 2 − 𝑎2
2ième cas ∆< 0 ⟹ 𝑎2 − 𝜔0 2 < 0 ⟹
𝑟2 = −𝑎 + 𝑗 𝜔0 2 − 𝑎2
𝑎 2 −𝜔 0 2 𝑎 2 −𝜔 0 2
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑣𝑠 𝑡 = 𝐴1 𝑒 −𝑎𝑡 𝑒 −𝑗 + 𝐴2 𝑒 −𝑎𝑡 𝑒 +𝑗
1 1
Si 𝑎 > 0 ⟹ − 𝜌 < 𝑅 ⟹ 𝑒 −𝑎𝑡 décroit et les oscillations disparaissent.
1 1
Si 𝑎 < 0 ⟹ − 𝜌 > 𝑅 ⟹ 𝑒 −𝑎𝑡 croit 𝑣𝑠 𝑡 aussi, mais la limitation par la non
linéarité de la caractéristique de la diode entraine donc un mauvais fonctionnement.
Si 𝑎 = 0 ⟹ 𝑅 = − 𝜌 on aura des oscillations entretenues et :
1
⟹ 𝑣𝑠 𝑡 = 𝐴 sin 𝜔0 𝑡 + 𝜑 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 =
𝐿𝐶
3ième cas ∆= 0 ne présente pas d’intérêt pour réaliser un oscillateur.
45
III) Oscillateurs à réaction
1) Oscillateurs de type RC
Cet oscillateur est constitué d’un pont de Wien et d’un amplificateur, comme indiqué
sur la figure qui suit :
C R
v1
C R v2
RB
RA
𝑣1 𝑅𝐵
𝐴= =1+
𝑣2 𝑅𝐴
𝑅
𝑣2 1 + 𝑗𝑅𝐶𝜔 𝑗𝑅𝐶𝜔 𝑗𝑅𝐶𝜔
𝐾 𝑗𝜔 = = = =
𝑣1 𝑅 + 1 + 𝑅 1 + 𝑗𝑅𝐶𝜔 2 + 𝑗𝑅𝐶𝜔 1 + 3𝑗𝑅𝐶𝜔 + 𝑗𝑅𝐶𝜔 2
𝑗𝐶𝜔 1 + 𝑗𝑅𝐶𝜔
K(j) peut être écrite aussi sous la forme :
1
𝑣2 3
𝐾 𝑗𝜔 = =
𝑣1 1 + 𝑗 𝑅𝐶𝜔 − 1
1
3 𝑅𝐶𝜔
46
𝑅𝐵 1
La condition 𝐴𝐾 𝑗𝜔0 = 1 impose 1 + = 1 soit 𝑅𝐵 = 2𝑅𝐴 qui est la condition
𝑅𝐴 3
d’amplification.
R B R D R
v1 C C C v2
𝑣
Calcul de la fonction de transfert du réseau de réaction : 𝐾 𝑗𝜔 = 𝑣2
1
𝑣1 − 𝑣𝐵 𝑣𝐵 − 𝑣𝐷
𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑 𝐵: = 𝑗𝐶𝜔𝑣𝐵 + 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣𝐵 2 + 𝑗𝑅𝐶𝜔 = 𝑣1 + 𝑣𝐷 (1)
𝑅 𝑅
𝑣𝐵 − 𝑣𝐷 𝑣𝐷 − 𝑣2
𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑 𝐷: = 𝑗𝐶𝜔𝑣𝐷 + 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣𝐷 2 + 𝑗𝑅𝐶𝜔 = 𝑣𝐵 + 𝑣2 (2)
𝑅 𝑅
1
𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛: 𝑣2 = 𝑣 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣𝐷 = 𝑣2 1 + 𝑗𝑅𝐶𝜔
1 + 𝑗𝑅𝐶𝜔 𝐷
Ce qui conduit à :
𝑣2 1
𝐾 𝑗𝜔 = = 2 2
𝑣1 1 + 𝑗𝑅𝐶𝜔 6 − 𝑅𝐶𝜔 − 5 𝑅𝐶𝜔
2
Cette fonction de transfert est réelle si 6 − 𝑅𝐶𝜔 = 0, donc la pulsation des
6
oscillations est 𝜔0 = . Pour entretenir les oscillations il faut utiliser un amplificateur de
𝑅𝐶
1
gain A de sorte que : 𝐴𝐾 𝑗𝜔0 = 1. Ce ci implique que 𝐴 − 29 = 1, donc il faut utiliser un
amplificateur inverseur de gain 29.
2) Oscillateur de type LC
47
a) Oscillateur Colpitts
VCC
LC
R2 L
CL
C1 C2
R1
RE
CE
𝐿𝐶 est une bobine de choc, elle est choisie pour se comporter comme un circuit ouvert
à la fréquence des oscillations.
𝐶𝐿 est une capacité de liaison choisie pour se comporter comme un court circuit à la
fréquence des oscillations.
C1 C2
v1 v2
1 𝐶1 + 𝐶2
𝑓0 =
2𝜋 𝐿𝐶1 𝐶2
𝑣2 𝐶1
𝐾 𝑗𝜔 = =−
𝑣1 𝐶2
𝐶
Donc, pour entretenir les oscillations, il faut vérifier par la suite la condition − 𝐶1 𝐴 = 1, A
2
étant le gain de l’amplificateur. Soit :
𝐶1
21 = 1.
𝐶2
48
b) Oscillateur de Clapp
VCC
LC
R2 C3 L
CL
C1 C2
R1
RE
CE
1 𝐶3 𝐶1 + 𝐶2 + 𝐶1 𝐶2
𝑓0 =
2𝜋 𝐿𝐶1 𝐶2 𝐶3
Dans le cas où 𝐶3 est très petites devant 𝐶1 𝑒𝑡𝐶2 cette fréquence devient de l’ordre de :
1 1
𝑓0 =
2𝜋 𝐿𝐶3
Cette fréquence devient peu sensible aux fréquences inter électrodes du transistor.
c) Oscillateur Hartley
VDD
RD
CL2 C
CL1
L1 L2
RG
RS
CS
CL1 et CL2 sont des capacités de liaison ; CS est une capacité de découplage.
49
𝑣2
Pour la détermination de la fonction de transfert 𝑇 = du montage, on va utiser le
𝑣1
schéma équivalant du transistor à effet de champ suivant :
G D
vgs gmvgs
S S
v1 RG vgs gmvgs R D vD L1 L2 v2
De même :
Donc :
𝑣2 𝑔𝑚 𝑅𝐷 𝐿1 𝐿2 𝐶𝜔3
𝑇(𝑗𝜔) = =𝑗
𝑣1 𝑗𝐿1 𝜔 1 − 𝐿2 𝐶𝜔 2 + 𝑅𝐷 1 − 𝐿2 𝐶𝜔 2 − 𝑅𝐷 𝐿1 𝐶𝜔 2
1
−𝑔𝑚 𝑅𝐷 𝐿1 𝐿2 𝐶 𝜔0 3 𝑔𝑚 𝑅𝐷 𝐿1 𝐿2 𝐶 𝑔𝑚 𝑅𝐷 𝐿1 𝐿2 𝐶
𝐿1 + 𝐿2 𝐶
𝑇 𝑗 𝜔0 = = =
𝐿1 𝜔0 1 − 𝐿2 𝐶 𝜔0 2 1 𝐿1 𝐿1 + 𝐿2 𝐶 − 𝐿2 𝐶
𝐿1 1 − 𝐿2 𝐶
𝐿1 + 𝐿2 𝐶
50
Donc :
𝐿2
𝑇 𝑗 𝜔0 = 𝑔𝑚 𝑅𝐷
𝐿1
d) Oscillateur à quartz
Le quartz est un cristal qui a la particularité d’être piézo électrique. Il possède deux
électrodes collées sur deux faces opposées. Une application d’une différence de potentiel
entre ces électrodes entraine une déformation du cristal et inversement, une déformation du
cristal entraine l’apparition d’une différence de potentiel entre les deux faces du cristal.
Du point de vue électrique, on peut décrire le cristal par le schéma électrique de la
figure ci-dessous.
L
Q Q’ CM
CS
Quartz
Q’
La capacité CM est beaucoup plus grande que CS qui de l’ordre des femto Farads.
1 1
𝑗𝐿𝜔 + 𝑗𝐶 𝜔 1 − 𝐿𝐶𝑆 𝜔2 1 − 𝐿𝐶𝑆 𝜔2
𝑆 𝑗𝐶𝑀𝜔
𝑍= = = −𝑗
1 1 𝑗𝐶𝑀 𝜔 1 − 𝐿𝐶𝑆 𝜔 2 + 𝑗𝐶𝑆 𝜔 𝐶𝑀 + 𝐶𝑆 𝜔 − 𝐿𝐶𝑀 𝐶𝑆 𝜔 3
𝑗𝐿𝜔 + 𝑗𝐶 𝜔 + 𝑗𝐶 𝜔
𝑆 𝑀
Soit
1 − 𝐿𝐶𝑆 𝜔2 −𝑗 1 − 𝐿𝐶𝑆 𝜔2
𝑍 = −𝑗 =
𝐶𝑀 + 𝐶𝑆 𝜔 − 𝐿𝐶𝑀 𝐶𝑆 𝜔 3 𝐶𝑀 + 𝐶𝑆 𝜔 𝐿𝐶 𝐶 𝜔 2
1 − 𝐶 𝑀 +𝑆 𝐶
𝑀 𝑆
Donc :
51
𝜔 2
−𝑗 1− 1 1 𝐶𝑀 𝐶𝑆
𝜔𝑆
𝑍= 2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔𝑆 = 𝑒𝑡 𝜔𝑃 = 𝑜ù 𝐶𝑃 =
𝐶𝑀 + 𝐶𝑆 𝜔 𝜔 𝐿𝐶𝑆 𝐿𝐶𝑃 𝐶𝑀 + 𝐶𝑆
1− 𝜔
𝑃
𝜔 2
−1 1− 𝜔
𝑆
𝑍 = 𝑗𝑋, 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑋 = 2
𝐶𝑀 + 𝐶𝑆 𝜔 𝜔
1− 𝜔
𝑃
Comme 𝐶𝑀 ≫ 𝐶𝑆 on aura 𝜔𝑆 ≈ 𝜔𝑃
S P
VCC
LC
Q
R2
CL
C1 C2
R1
RE
CE
52
3) Oscillateur commandé par tension, VCO
C’est un oscillateur dont la fréquence est contrôlée par une tension. Pour avoir une
fréquence variable dépendant d’une tension, on peut utiliser, par exemple, une Varicap. La
varicap est diode à jonction. En polarisation inverse, elle se comporte comme un condensateur
dont la capacité est fonction de la tension appliquée aux bornes de la jonction.
VCC
LC
Capacité Bobine
R2 L de liaison de choc
CL LC
CL
C1 C2
Varicap VIN
R1
RE
CE
53