Je dédie ce travail à :
A mes chers parents, à mes frères Ce travail est avant tout le vôtre. C’est le fruit de
tant de sacrifices que vous m’avez si amoureusement consenti pour me permettre d’aller
jusqu’au bout de mon rêve.
A mes amis Avec qui j’ai partagé l’amertume des périodes difficiles et la joie des jours
meilleurs Je vous dis tous « GRAND MERCI »
Vu l’accueil chaleureux que j’ai reçu durant la période de ce stage effectué au sein de
l’OFFICE National de l’électricité et de l’eau potable – BO, j’exprime mes sincères
remerciements à Monsieur le Directeur Régional de l’ONEE-BO Mr. BERKIA Mohamed qui
m’a accueilli à l’ONEE-BO.
Et bien sûr à mes formateurs Mr.Hachami Alaoui Akram et Mr. LAHMIDI Hicham
pour leurs conseils avisés, leurs attentions et leurs soutiens tout au long de la période de stage.
Mes remerciements vont aussi à Mr. Bouzekri Idrissi Taoufiq pour ses orientations et
son encadrement tout au long de ma carrière au sein de L'ONEE-BO Fès.
Je suis également reconnaissant à toute personne qui m’a aidé, de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.
Aujourd'hui, Les entreprises, quel que soit son caractère et son activité, accordent une
grande importance à la gestion budgétaire. Cette dernière occupe une place primordiale dans
chaque structure, et plus particulièrement, les établissements bénéficiant d'un financement
étatique.
En effet, la gestion budgétaire de ces établissements est plus ou moins compliquée, ils
sont soumis à des contraintes particulières, notamment l’obligation qui leur est faite d’établir
des budgets sincères, et d’optimiser la performance par une utilisation rationnelle des
ressources allouées.
Introduction générale
Conclusion Générale
DG Directeur Générale
CG Contrôle de gestion
La gestion budgétaire s’expose donc étant qu’une nécessité absolue, sa fonction est
omniprésente dans chaque structure, et plus particulièrement dans l’établissement bénéficiant
d’un financement étatique.
Ces entreprises qui ont un caractère public, sont soumises à des restrictions,
notamment l'obligation qui pose l’élaboration des budgets sincères, et d’optimiser la
performance par une utilisation rigoureuse et rationnelle des ressources allouées.
L'ONEE-Branche Eau, étant un établissement public, n'en fait pas une exception, il fait
face à des difficultés par rapport à sa gestion budgétaire :
- L’inefficacité des méthodes de prévisions utilisées qui produisent des écarts entres
prévisions et réalisations
De ce fait, souciant d’une bonne gestion économique, les dirigeants ont pris
conscience de l'exigence de mettre en place des mesures d’amélioration de leur système
prévisionnel et d’avoir des outils de pilotage adaptés pour atteindre les objectifs assignés à
l’entreprise.
Mais également, mener une étude focalisée sur la rationalisation des ressources et sur
la mise en place d’un contrôle efficace et performant présente un intérêt à deux niveaux :
- Quels sont les méthodes et outils de contrôle budgétaire mises en œuvre pour toucher
la performance visée ?
- La deuxièmes partie sera consacré au cadre pratique de notre étude dans lequel seront
analysées les pratiques de la gestion budgétaires mises et leurs procédures du contrôle qui
donneront lieu à des propositions des pistes d'amélioration.
Une gestion budgétaire efficace, est toute une procédure qui doit englober tous les
aspects prévisionnels de l’activité de l’entreprise. C’est donc un mode de pilotage et de
mesure de performance qui garantit une gestion saine et rationnelle des ressources.
L’objet de cette partie est de présenter la procédure budgétaire. Après avoir défini le
budget et la gestion budgétaire, nous identifions la conception du contrôle budgétaire et ses
différents outils, et finalement l'analyse des écarts qui font la raison principale du contrôle.
Il convient au préalable de définir le concept de budget et d'entamer les rôles qu'il doit
assurer au sein de l'organisation.
On peut définir le budget comme étant une expression financière et comptable des
plans d'actions mets en œuvre par une entreprise afin que ses objectifs visés et les moyens
disponible sur le court terme se convergent vers la réalisation des plans opérationnels.
Bref, le budget exprime l'ensemble des moyens et des actions mis en œuvre pour la
réalisation du programme d'activités d'une entreprise, d'un centre de responsabilité, ou d'une
fonction pour une période futur bien déterminée (généralement une année). Il s'élabore à partir
des plans opérationnels et de processus de planification.
À la base d'un budget disponible, l'entreprise met ses prévisions afin d'anticiper les
risques éventuels et les difficultés de tout nature, et d'opter pour choix des programmes
d'activités à partir des scenarios possibles, des marges de manœuvre disponibles, et des zones
majeurs d'incertitude.
Plans
opérationnels
Contraintes
Plans d'actions
Incertitudes Hypothèses
Budgets
Les budgets agissent comme des outils de contrôle de gestion, de simulation et d'aide à
la décision, d'incitation et de gestion des conflits. L'explication de ce dernier aspect est que,
selon lui, le budget est un quasi-contrat qui facilite la convergence des motivations de tous les
agents impliqués et a le potentiel de garantir la paix sociale nécessaire au bon fonctionnement
de l'entreprise par des moyens financiers compromis.
- Dans le sens d’une amélioration de la communication interne car c’est avant tout une
méthode de coordination favorisant les échanges entre les hommes et qui aide à atteindre les
objectifs fixés en montrant comment le profil est généré et en identifiant les causes des
résultats.
L’élaboration du budget des ventes est l’une des phases les plus importantes du
processus budgétaire, parce que l’ensemble des autres budgets et le résultat final reposent sur
la prévision qui en a été faite.
En ce qui concerne la prévision à court terme, elle est déterminée à partir des éléments
suivants :
Ces prévisions en termes de quantité seront ensuite valorisées par rapport aux tarifs
prévisionnels pour aboutir à une prévision de chiffre d'affaires mensuel. Prix de vente des
nouveaux produits seront déterminés selon les règles en vigueur, concernant Produits
existants, le prix de vente prévu sera déterminé conformément à la politique Concurrence
générale sur les prix et les produits. Cette évolution prédit la tarification est fonction des
conditions du marché et de la concurrence.
Dans une entreprise industrielle, l’élaboration du budget de production est l’une des
tâches primordiales à l’intérieur du cycle budgétaire ; c’est certainement là que se situe le
travail le plus intéressant du contrôle de gestion, et c’est aussi le budget à l’établissement
duquel travaillent le plus grand nombre de responsables.
Le budget des achats de matières est établi en volume et en valeurs d’après les
prévisions de production élaborées précédemment ainsi qu'en fonction de l’évolution
souhaitée du stock matières.
Les quantités sont résultants des nomenclatures techniques des produits et tiennent
compte des évolutions technologiques prévues, tant par le bureau d’études, que par le
marketing.
Les prix d’achats prévisionnels sont fixés en fonction d’une évolution probable des
prix et des politiques de vente des fournisseurs. Ils prennent en considération des remises,
rabais et autres ristournes, et il y a lieu de vérifier que leur évolution est cohérente avec celle
des prix de vente.
On note bien, que le budget d’achats établie par le service responsable des achats doit
aussi incorporer le coût des transports sur achats, le coût des services achats et autres frais
d’approvisionnement et des prévisions mensualisées des niveaux de stocks matières, valorisés
en fonction des prévisions.
Les choix des investissements d’aujourd’hui seront donc éprouvés dans le futur et
conditionnent l’évolution et l’amélioration à long terme de l’entreprise : ainsi l’investissement
est un enjeu sur l’avenir.
- Faire le choix entre projets alternatifs dans un domaine où les décisions ne peuvent
pas se focaliser sur des phénomènes d’apprentissage (le développement d’un produit est
différent du lancement du produit précédent) et ou les univers dans lesquels se positionne la
décision sont incertains : les outils d’aide à la décision peuvent permet le gestionnaire dans
ses choix ;
- Suivre la mise en œuvre des investissements pour faire respecter les prévisions de
dépenses telles qu’elles sont budgétées dans le budget des investissements.
La BBZ est une méthode de budgétisation qui a pour règle de base la construction d'un
budget uniquement fondé sur les objectifs fixés à atteindre, indépendamment de toute
référence au budget de l’année N-1. Cela signifie que chaque dépense doit être approuvée et
que par principe la reconduction d’un budget d’une année sur l’autre. La référenciassions par
rapport aux acquis du passé n'est plus obligatoire
Le terme budget base zéro ne signifie pas que les budgets sont remis à zéro chaque
année. Il s’agit plutôt d’une procédure de mise sous tension du management afin de mieux
définir les objectifs à atteindre, d’évaluer les alternatives et les actions à accomplir, d’établir
l’ensemble des possibilités de financement et d’évaluer la charge de travail et les indicateurs
de mesure de la performance. Enfin, il s’agit surtout de forcer les managers et de les pousser à
prioriser leurs choix et à parvenir à établir rationnellement ces choix.
En effet cette méthode est en liaison directe avec les méthodes ABC et ABM et
constituent au même titre qu’eux un outil pertinent et efficace de mesure de la performance de
l’activité de l’entreprise. L’ABB consiste à prendre comme point de départ les activités qui
sont essentielles pour la réalisation des objectifs de vente comme de la production afin de
pouvoir faire une budgétisation des ressources qui seront exploiter par ces méthodes, et pour
cela l’entreprise devra procéder suivant ces étapes :
- Evaluation et budgétisation des ressources qui seront consommées par les activités.
Cette méthode a pour intérêt de concentrer ses efforts sur une amélioration de la
productivité en vue d’une optimisation des ressources exploitées par les activités au lieu
d'avoir recours à une négociation avec les responsables pour une éventuelle réduction des
frais. Les budgets ne sont plus des instruments des coûts, mais plutôt des outils permettant de
détecter les causes et les effets des variations inattendues des paramètres.
Cette méthode a pour avantage de fournir une image fidèle de la situation financière
de l’entreprise et permet une meilleure appréciation des coûts d’un établissement.
Le budget programme arrange les choix budgétaires autour des politiques publiques,
compare les coûts et les résultats des programmes et n’en retient que les plus efficace et
efficients par rapport aux priorités. Un programme ne vaut donc que par sa capacité à résorber
un déficit, augmenter des capacités, abaisser un fléau. Sous cet angle, le budget est la dernière
étape qui passe par la prospective, la planification et la programmation, avant la
budgétisation. Il est centré par les objectifs que l’on cherche à atteindre (sorties ou ‘out-
Autrement dit, le budget programme est le reflet d’un processus qui met en valeur des
fins à atteindre et les traduits en dépenses nécessaires. C’est un instrument de politique
économique et sociale qui revêt un caractère hautement technique au niveau de son
élaboration.
Elle est l’organe de la société. Elle établit le plan stratégique et détermine les objectifs
généraux en s’assurant de leur compatibilité avec la mission et l’intérêt global de l’entreprise.
La direction générale chiffre ses objectifs et les exprime en fonction de la performance
attendue de chaque centre de responsabilité.
L'entreprise est alors divisée en sous-ensembles qui sont habilités à consacrer des
ressources humaines, matérielles et financières dans la fourchette cible négociée avec la
hiérarchie. Le centre de responsabilité fait donc partie de l'entreprise et sert au calcul de la
performance du manager responsable.
2.1) Le centre de coût :
C’est un département de l’entreprise qui doit produire des biens ou des services au
moindre cout et avec la meilleure qualité, sorte d'optimisation des facteurs de production. La
mesure de performances du responsable se fait sous forme d'une norme de cout, de qualité et
de délai à respecter.
2.2) Le centre de dépenses discrétionnaires :
C’est un service fonctionnel qui n''est pas directement rattaché à un produit (exemple :
service administratif), dont la mission est d'aider une activité opérationnelle et disposant d'un
budget. Le responsable est jugé sur sa capacité à respecter sa dotation budgétaire.
C’est une unité dont la responsabilité s'appuie principalement sur la réalisation d'un
chiffre d’affaires maximum du produit ou de l'activité concernée. La mesure de performance
repose sur le volume et/ou le valeur des ventes.
C'est une variété de centres de profit dans laquelle le dirigeant est également jugé par
rapport à la bonne gestion des actifs utilisés. Le responsable dispose d'une large autonomie et
son objectif est de maximiser le rendement des investissement et/ou le bénéfice résiduel.
La planification est alors une démarche qui consiste, à partir d’une connaissance de
l’entreprise, ainsi que de ses forces et faiblesses (diagnostic), à faire des choix concernant
l’avenir à long terme (plan stratégique), et à définir les moyens permettant de concrétiser ces
choix (plan opérationnel).
La planification a des avantages qui participent à la maitrise du futur. On distingue :
L’anticipation et la maitrise des changements dans l’environnement par une attitude
volontariste.
La coordination de l’ensemble des activités de l’entreprise pour atteindre les buts visés
La réalisation d’une meilleure décentralisation des activités
Le contrôle efficace de la réalisation des objectifs poursuivis par rapport aux standards
définis dans les plans
Le plan stratégique est le processus qui fixe les grandes orientations stratégiques, les
grand objectifs et les principaux choix : couple produits /marchés,
spécialisation/diversification, internalisation/investissement. Il consiste à faciliter
l’acquisition, l’utilisation et l’affectation des ressources nécessaires à la réalisation desdits
objectifs.
Le plan stratégique une fois terminé, conduira à la mise en place du plan opérationnel.
En ce sens, le plan d’action doit être correctement développé et mis à jour, un plan
d’action peut aider à maintenir une équipe orientée c’est une carte de route des activités. Un
plan d’action bien structuré se considère comme un outil d’une aide vraiment incroyable voire
même une source de plusieurs idées pour relier un ou plusieurs produits ensemble. Il est
important d’identifier, de caractériser et d’identifier le champ ouvert par le plan d’actions. Il
s’agit d'entourer les différents facteurs présents dans les activités de l’entreprise.
- Stratégies : les voies et moyens définis pour atteindre les objectifs fixés
- Ressources à engager : le budget des dépenses prévus pour chacune de ces opérations
Pour atteindre son efficacité l’élaboration du budget doit respecter six grands principes
4.1.1. Principe de non remise en cause de la politique générale de l’entreprise :
Cette stratégie entraine, dans un deuxième temps, une division des rôles, et
l’établissement des plans à long et moyen termes. Le système budgétaire qui est à la fois un
moyen de mise en œuvre à court terme et un moyen de contrôle de ces plans, ne peut se situer
que dans leur contexte, il ne remet pas en cause la réflexion à long terme.
4.1.2. Principe de la totalité du système budgétaire :
La définition claire des responsabilités ne doit pas nuire à l’esprit d’équipe et aux
solidarités interdépartementales nécessaires. Ainsi, chaque responsable doit chercher à
optimiser sa performance locale sans que cela empêche l’obtention d’une performance
globale.
Chaque fois que des nouvelles informations significatives apparaissent, une révision
budgétaire est nécessaire. Il s’agit d’adapter ses points de repère aux réalités changeantes, de
façon à toujours être informé sur la situation actuelle. Il est cependant recommandé de prévoir
des situations dans lesquelles les prévisions budgétaires seront actualisées (changements
importants intervenant sur une ou plusieurs variables considérées comme facteurs exogènes)
et dans ce cas il conviendra de réaliser les modifications éventuelles.
Plusieurs auteurs ont abordé le processus budgétaire sous ses différents ongles, nous
essayons dans ce qui suit de présenter une démarche en sept étapes énumérées ci-dessous.
Cette étape consiste à mener une analyse générale sur les tendances économiques du
marché pour l’année à venir et son incidence sur l’évolution de l’entreprise. Cette étude doit
porter sur :
L’établissements des états estimatifs des ventes pour les nouvelles activités.
Les prévisions des charges commerciales et techniques qui en découlent.
L’examen de l’investissement à réaliser
La révision des décisions pouvant modifier la répartition des tâches et donc structure
du budget.
Cette étude est pilotée et contrôlée par la direction générale qui peut désigner un
comité de cadre ou faire appel à un cabinet spécialisé pour la réalisation de ce travail.
Chaque centre de responsabilité est amené à confectionner son propre budget tout en
veillant au respect des orientations définies par la direction générale.
-établir des budgets conformes aux instructions figurant dans la note d’orientation
4.2.4. Le pré-budget :
A partir des données des études préparatoires et des prévisions des services
fonctionnels (marketing, direction technique…), le service de contrôle de gestion va estimer
par grandes masses les résultats possibles pour l’année à budgéter. Ce travail oblige à tester
les différentes simulations faites par les responsables en comité budgétaire afin de retenir le
projet budget qui apparait le meilleur.
- non mensualisé 24
Cette phase qui est assuré par le contrôleur de gestion a pour objectif primordial la
vérification du réalisme et de la cohérence interne des propositions des différents services.
Une fois le budget est validé, une approbation du projet par le conseil
d’administration s’impose. Cette étape demeure importante dans la mesure où le conseil est le
seul organe habilité à autoriser l’exécution du budget et à apporter des modifications sur les
résultats obtenus. C’est pourquoi la direction générale doit suivre constamment les phases
antérieures pour que les corrections éventuelles ne bouleversent pas totalement le travail
effectué. On obtient ainsi un budget définitif, qui théoriquement, doit être arrêté avant la fin
de l’exercice.
Il est à noter que ce budget étant établi en N peut faire l’objet des réajustements
compte tenu des réalités de l’exercice n+1.
L’élaboration d’un calendrier budgétaire est une étape essentielle pour préparer
l’exécution d’un budget. A ce niveau, disposer d’une procédure de planification revêt une
grande importance.
L’objectif principal du travail consiste pour les opérationnels à faire concorder les
objectifs et le plan d’action avec la conjoncture économique et à mensualiser les chiffres
budgétaires pour faciliter le suivi. Le travail d’élaboration des budgets est donc facilité et
beaucoup plus court.
Le calendrier doit préciser pour chaque poste le travail budgétaire à faire en indiquant
toutes les informations nécessaires et les opérations budgétaires à effectuer à chaque stade :
33 ENCG FES |FATIMA ZAHRA
GHOULOU
Qui collecte l’information ?
Qui la transmet, à quelle date et à qui ?
Quelle instance est autorisée à prendre telle décision ?
Il s’agit des règles d’or qui a pour objectif la préparation des budgets fonctionnels.
Généralement parlant, elles sont destinées encadrer l’action de l’entreprise en matière de
dépenses et de recettes. Al 'origine, ces principes sont au nombre de quatre :
5..1.1. Le principe d'annualité budgétaire :Le principe de l’annualité vise à ce que les
prévisions de recettes et de dépenses contenues dans le budget ne soient pas établies pour une
période trop longue. Ainsi L’exécution doit s’effectuer entre le 1er janvier et le 31 décembre
de chaque année.
5.1.2. Le principe de spécialité budgétaire :C’est le principe, selon lequel les dépenses
ne sont accordées que dans le cadre d’un budget. Les crédits sont ainsi ouverts de manière
détaillée, et sont spécialisés par chapitre groupant les dépenses selon leur nature ou selon leur
destination. Le principe de spécialité des dépenses des budgets consiste alors à n’autoriser une
dépense qu’à un service et pour un objet particulier
5.1.3. Le principe d'unité budgétaire :Le principe stipule que l’ensemble des recettes et
des dépenses doivent être retracées dans un document unique. Il s’agit ainsi de s’assurer de la
bonne lisibilité du budget, et donc, avoir une vision précise et globale de la situation
financière
34 ENCG FES |FATIMA ZAHRA
GHOULOU
5.1.4. Le principe d'universalité budgétaire : Ce principe recouvre deux règles : celui
de non-compensation et celui de non-affectation.
- la sincérité budgétaire implique une sincérité dans les évaluations opérées, ce qui
interdit les sous-estimations des dépenses et les surévaluations des recettes, et une sincérité
des informations fournies
- L’engagement de la dépense est l’acte par lequel une entreprise crée ou constate à
son encontre une obligation de laquelle découlera une charge. La décision d’engagement
d’une dépense repose sur plusieurs conditions, la disponibilité des crédits, la durée de
l’autorisation et l’exacte imputation sur le principe de la spécialisation budgétaire
Prévisions
Comptabilité
Budgétisation
Réalisations
Normes
Ecarts
La mise en place des budgets est souvent accompagnée par une décision de
décentralisation des responsabilités, par la création de différents centres de responsabilités.
Ce principe consiste à définir des seuils en dessous desquels les écarts sont considérés
comme normaux, et pour lesquels aucune action n’est entreprise. Ainsi les responsables du
centre n'est intéresseront qu’aux rubriques faisant apparaître des écarts significatifs supérieurs
à ces seuils, tandis que les écarts exceptionnels seront transmis au niveau hiérarchique
supérieur pour détermination des actions d’amélioration à entreprendre.
On peut tirer quatre phases principales dans le processus du contrôle budgétaire, qui
sont :
- Elaboration des prévisions
- Calcul et mesure des réalisations
- Identification des écarts
- Mesure et identification des causes
2.1) Elaboration des prévisions :
Cette étape est appelée aussi la phase de budgétisation, il fait partie du processus
d’élaboration du budget. Il consiste à préparer les prévisions budgétaires sur la base des
études techniques des produits et des études statistiques qui permettent de dégager divers
scénarios à projeter sur l’avenir.
Les réalisations sont dégagées sur la base des données et chiffres enregistrés par la
comptabilité générale et analytique. Ils présentent les résultats et les consommations réelles.
La pertinence et la clarté des méthodes utilisées dans le calcul des réalisations, sont très
importantes du fait qu’elles permettent de connaitre l’origine de toute anomalie détectée plus
tard pendant l’étape d’identification des écarts.
Les écarts budgétaires sont identifiés par le rapprochement entre les prévisions et les
réalisations. La confrontation entre ces deux derniers engendre deux types d’écarts :
- Ecart global qu’il faut tirer de la gestion par exception, qui s’occupe du suivi des
facteurs des stratégies
Cette phase du contrôle est très importante, parce qu’elle détermine les actions et les
mesures à entreprendre après la détection des causes réelles des écarts constatés. En effet,
toute action ou modification peut engendrer un changement des règles de jeu dans toute
l’entreprise. C’est ainsi qu’il faut prendre les mesures avec prudence et entretenir un dialogue
avec tous les niveaux. Cependant, les mesures à prendre auront un impact sur les deux volets
essentiels de ce processus, à savoir : les prévisions et les réalisations.
Les actions correctives se répercutent sur les réalisations dans le cas où les causes sont
internes.
L’ajustement de la norme (prévisions), se fait quand les causes derrières les écarts
budgétaires sont externes, ainsi il faut revoir les critères de base de déterminations de
ces écarts.
D’une manière générale, sur le dégagement des écarts, il convient d’effectuer :
La comparaison de la prévision à l’objectif budgétaire pour tirer des décisions alors
qu’il est encore temps pour agir
La comparaison du réalisé mensuel avec la dernière prévision, et non le budget, pour
en tirer des enseignements immédiatement pour la nouvelle prévision ; la référence
budgétaire étant trop ancienne et grossière pour une analyse du réalisé, alors que la
dernière prévision est récente et représente en principe un engagement du management
Le rapprochement du réalisé avec le budget uniquement pour les cumuls des flux
3.1) La planification :
Qui correspond à la mise en œuvre des objectifs à long et moyen terme et allouer les
ressources nécessaires pour leur atteinte. La planification permet ainsi d’atteindre la
performance souhaitée grâce à l’atteinte des objectifs.
Qui constituent des outils d’aide à la décision et qui donnent lieu à des indicateurs de
performance qui peuvent aider à l’amélioration du processus budgétaire, et qui apportent des
solutions aux dérives constatés. Ces tableaux sont souples et modulables et peuvent être
modifiés à n’importe quel moment, selon les besoins et les contraintes du contexte
- Il est tout d’abord utile aux opérationnels, car il constitue un guide dans leur action
quotidienne et leur permet de prendre conscience des conséquences financières de leurs choix
techniques.
- Il permet également aux dirigeants d’obtenir une synthèse des diverses activités de
l’entreprise, et aux responsables financiers de disposer de chiffrages en valeurs. 35
C'est notamment le cas si les objectifs budgétaires prévus sont difficiles à atteindre, si
la gestion est autoritaire ou si le régime de sanctions incitatives est inadéquat.
De constater les charges et les produits par nature de la période budgétaire considérée
et déterminer le résultat qui en découle
En outre, la comptabilité générale permet de fournir aux dirigeants des données utiles
au contrôle budgétaire : d'identifier les causes de leurs malaises et de prendre les mesures
correctives afin de rétablir la situation. Donc elle sert d'aider les administrations de mieux
planifier, suivre et contrôler les opérations quotidiennes de l’entreprise.
- Faire apparaître les écarts dès qu’ils existent : cette condition suppose une saisie
d’engagement
-Permettre l’identification de leurs causes : cela exige qu’il y ait autant d’écarts que
d’hypothèses budgétées. Par exemple si le budget d’approvisionnement intègre les hypothèses
de coûts des matières, de volume de moyens des commandes, de remises obtenues, de niveau
de stocks moyens, il faut suivre trois catégories d’écarts ;
-Les faire connaître à ceux qui peuvent agir en conséquence et ou en sont responsables
Le contrôle budgétaire est avant tout un dispositif de contrôle qui ne peut être efficace
que lorsque le système d'information est fiable et que les différents acteurs de l'organisation
respectent les obligations légales. D'où la nécessité d'appuyer le système de contrôle
budgétaire par le contrôle interne.
Le contrôle interne est un processus, conçu et mis en place par les personnes
constituant le gouvernement d’entreprise, la direction et d’autres membres du personnel, pour
fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs de l'entité en ce qui
concerne la fiabilité de l’information financière, l'efficacité et l'efficience des opérations, ainsi
que leur conformité avec les textes législatifs et réglementaires applicables. Il en résulte que le
Le contrôle interne, objet de la présente Norme ISA, est constitué des éléments
suivants
L’environnement de contrôle
Le processus d’évaluation des risques de l'entité
Le système d'information, y compris les processus opérationnels afférents,
relatif à l’information financière et à sa communication -Les activités de
contrôle
Le suivi des contrôles.
Dès lors, un bon système de contrôle budgétaire doit reposer sur un système du
contrôle interne qui doit servir et aider l'entreprise à atteindre ses objectifs.
D’aide à la prévision
De contrôle et de comparaison.
D’aide à la décision,
Lorsque qu'un TB ne contient que des indicateurs financiers issus des données
budgétaires, on parle de tableau de bord budgétaire. Un TB permet de contrôler en
permanence les réalisations par rapport aux objectifs budgétaires fixés, facilite la localisation
des performances et la mise en œuvre des responsabilités en respectant le découpage en
centres de responsabilité. De plus, le tableau de bord budgétaire peut contenir les écarts entre
réalisations et prévisions budgétaires ; il est recommandé, dans ce cas, de n'y faire figurer que
les écarts significatifs conformément au principe de gestion par exception du contrôle
budgétaire. Toutefois, la redécouverte du tableau de bord prospectif suggéré par Kaplan et
Norton, lui évite de n'être qu'un simple reporting financier et comble certaines insuffisances
du seul « contrôle par les chiffres » d'un système de contrôle budgétaire.
2.3) Le reporting
Le principe d'exception : un seuil de tolérance est lié pour chaque rubrique dans le but
de faciliter les vérifications de la Direction générale.
Cependant l'outil informatique devra être utilisé avec délicatesse puisqu'il reste
tributaire des données introduites par l'homme et qu'il ne peut donner réponse à tout.
L'absence ou la défaillance d'au moins un des outils que nous venons d'évoquer et la prise en
compte du facteur humain engendrent de nombreux disfonctionnements du système
budgétaire.
La comparaison des réalisations et des prévisions fait apparaitre des écarts qui doivent
être à la fois pertinents et significatifs. Un écart est dit pertinent lorsqu’il est utile, fiable,
actuel, et obéissant à une logique économique et s’intégrant dans un ensemble plus large
d’appréciation de la performance.
Il existe plusieurs approches pour faire apparaitre les écarts entre les données
budgétaires et les résultats réels. (YAZAN, 2002) proposent cinq approches qui permettent
d’apprécier globalement l’avancement accomplis aux vues d’objectifs prédéfinis, à identifier
les éléments les plus alarmants et à entreprendre les mesures nécessaires.
Cette analyse sert à faire une comparaison entre la situation réelle des principaux
ratios d’analyse financière et la situation prévue. Elle permet de faciliter l’analyse des écarts
des postes de bilan
Il s’agit ici de mener une analyse plus précise des causes des écarts significatifs
repérés dans le but de :
Pour cela, il convient de décomposer les écarts en deux groupes : les écarts sur coûts et
Pour cela, il convient de décomposer les écarts en deux groupes : les écarts sur coûts et les
écarts d'efficacité.
Ainsi, lorsque les écarts significatifs sont localisés, on cherche les facteurs à l’origine de ces
dérapages et on établit des relations de cause à effet entre ces facteurs et les écarts relevés.
Les personnes habilitées proposent alors les mesures correctives appropriées en fonction du
phénomène en question.
Il s’agit de procéder aux contrôles budgétaires des centres revenus en N-1 à partir des
prévisions de vente ; les services commerciaux de l’entreprise ont établi un budget des ventes.
Celui-ci constitue un chiffrage prévisionnel du chiffre d’affaires de l’entreprise pour l’année
N. (Naro &al, p :172,2011)
Ces différentes formules peuvent entre regroupées sous la forme du tableau suivant :
Charges
du personnel
Charges
de téléphone
Frais de
déplacement
Total des
charges
Le contrôleur de gestion ne doit pas se contenter d’effectuer un suivi des budgets ligne
par ligne, il est tenu de faire une analyse profonde en prenant en considération la possibilité de
compenser un écart positif sur une ligne par un écart négatif sur une autre ligne.
Il se doit de mener une analyse méticuleuse des faits avec le gestionnaire pour savoir si
les éléments favorables ou défavorables sont temporaires ou permanents et de détecter les
éléments favorables mais accidentels, qui cacheraient un élément défavorable, mais
permanent.
Le rôle du contrôleur de gestion dans l’interprétation des écarts se révèle donc comme
très important. Son travail ne doit pas se limiter à donner des chiffres et construire des
tableaux, Il doit procéder à un suivi des actions passées et évaluer l’impact de ces actions sur
l’avenir, Il doit également porter un jugement neutre, mais crédible grâce à la connaissance
qu’il a de l’entreprise dans laquelle il évolue
Mener une analyse sans savoir ce qu’il faut faire, qui va le faire et comment il le fera
est une perte de temps et de moyens pour l’entreprise. Il est essentiel, après avoir identifié les
causes d’écart, de pouvoir expliquer à son hiérarchie la nature des mesures et actions à
entreprendre pour rattraper l’écart par rapport au budget.
Les actions qui seront mises en œuvre pour réajuster le budget devront être consignées
par écrit afin que, lors des réunions suivantes, on puisse examiner l’avancement des mesures
correctives décidées. Il est préférable que le temps consacré à l’étude des éléments passés soit
moins important que celui attribué à la projection sur l’avenir.
- infléchir le résultat attendu (contrôle dit à priori : l’action corrective est mise en
œuvre avant même que l’opération soit complètement terminée).
Dans certains cas, il arrive de ne rien faire, il s’agit d’un écart exceptionnel dû à un
phénomène conjoncturel qui n’a aucune relation avec le processus sous contrôle
- L’adaptabilité : l’action corrective doit porter sur le facteur qui exerce la plus grande
influence sur les résultats .il est nécessaire d’utiliser une mesure adéquate de correction afin
d’aboutir aux résultats espérés .la correction ne doit être ni trop forte, ni trop faible.
L'analyse efficace et pertinente des écarts est l'élément de base pour offrir une
interprétation qui permet une définition claire de la raison essentielle de cet écart pour que
l'entreprise puisse adopter la mesure corrective convenable. Et par la suite, donner une base
solide à l'utilisation des outils de contrôle de gestion.
Conclusion
La gestion d'une entreprise veut dire en premier lieu la prévision et l'allocation des
ressources, le contrôle des risques et la motivation des hommes pour atteindre les objectifs
visés.
Dans ce sens, la prévision se considère comme étant l'élément le plus important dans
le système de gestion de l'entreprise qui intervient pour la réalisation le suivi et le contrôle des
prévisions et des moyens utilisés, et qui sert à apporter des éléments d'information décisive au
management, à travers l'exploitation du système d''information.
Dès cet instant, la gestion budgétaire se révèle être un moyen indispensable pour
chaque organisation et plus particulièrement aux établissements publics qui sont, à cause de
leur dépendance financière à l’état, tenues à établir des budgets sincères, et d’optimiser la
performance par une utilisation rationnelle des ressources allouées.
L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable est créé en 1972 par le Dahir N°1-
72-103 du 18 Safari 1392 (03/04/1972), ceci a compris quatre titres qui sont :
Titre 1 : dénomination et objet, qui décrit la nature des activités de cet office qui s’est
appelé depuis 1929 la Régie des Exploitations Industrielles (R.E.I).
Titre 2 : organisation administrative, ce titre désigne les méthodes et les instructions de
fonctionnement administratives.
Titre 3 : les ressources et l’organisation financière.
Titre 4 : dispositions diverses.
En 1977 le dahir portant loi n° 1-77-261 du 24 Chaouia 1397 (8 octobre 1977), fait
transférer l’ONEE- Branche Eau sous la tutelle de l’Office National de Transport (O.N.T), ce
dernier s’est chargé d’assurer le service public à caractère commercial de l’ONEE.
Les efforts de l’ONEE-Branche Eau pendant les trois dernières décennies ont visé
l’approvisionnement total de l’eau potable en milieu urbain. Aujourd'hui, l'Office s'est fixé
une nouvelle stratégie visant la généralisation de l'accès à l'eau potable pour l'ensemble des
citoyens et l'intervention dans le secteur de l'assainissement liquide dans une vision globale
et intégrée du cycle de l'eau.
Afin de réaliser les objectifs cités ci-dessus, l’ONEE-Branche Eau a plusieurs missions
et engagements à réaliser.
Les grands titres de ces missions se résument dans les activités suivantes :
Planification de l'approvisionnement en eau potable (AEP) à l’échelle
nationale ;
Production de l'eau potable ;
Distribution de l'eau potable pour le compte des collectivités locales ;
Gestion de l'assainissement liquide pour le compte des collectivités locales ;
Contrôle de la qualité des eaux ;
Pérenniser, Sécuriser et renforcer l'AEP en milieu urbain ;
Généraliser l’accès à l’eau potable en milieu rural ;
Rattraper le retard en matière d'Assainissement liquide ;
Pour bien comprendre ces missions, nous allons les distinguer entre activités
principales, et celles particulières.
Au-delà de ces activités principales, l’Office assume d’autres activités particulières sur plusieurs
niveaux, aussi bien variés que différent.
Rôle social :Pour encourager l’accès à l’eau potable l’ONEE-Branche Eau a établi un système
tarifaire en vigueur et progressif pour favoriser le développement des services publics (exemple : les bains
maures, les fontaines publiques).
Gestion des bornes fontaines :par l’invention dans le monde rural, en créant les petits centres et
chefs-lieux de communes, installation des bornes fontaines qui sont contrôlées par un gardien gérant afin
d’éviter ou pour mieux dire limiter le gaspillage de l’eau.
Amélioration de la qualité de l’eau : l’office a confié à des jeunes lauréats, issu des écoles de
formation professionnelle, des travaux de maintenance et de réparation mais bien évident sous
l’encadrement (responsabilité) de l’office.
DIRECTION GENERALE
DIRECTION DIRECTION
INGENIEURIE DE DEVELOPPEMENT ET
FORMATION PROSPECTION
POLE
POLE POLE
DEVELOPPEME POLE FINANCES
INDUSTRIEL RESSOURCES
NT
DIRECTION
58 DIRECTION DIRECTION ENCG FES |FATIMA
DIRECTION ZAHRA
RESSOURCES
PLANIFICATION PATRIMOINE FINANCIERE HUMAINES
GHOULOU
Au niveau général, la direction à Rabat, se compose de quatre directeurs centraux chacun d’eux est
chargé d’un pôle, ce dernier rassemble les tâches ou les missions qui ont le même degré de spécialité.
La première direction centrale est chargée du développement, elle participe à l’élaboration des
stratégies de l’Office en termes de généralisation de l’eau potable et d’assainissement, et aussi la protection
de l’environnement. En outre elle réalise les études et les travaux des grands projets d’investissements, et
met en place les plans et les programmes nécessaires à la réalisation des objectifs de l’Office tout en suivant
la réalisation de ces projets.
La troisième direction centrale, est celle chargée du pôle finances. Cette entité se compose de deux
sous-directions qui assurent le financement des activités de l’ONEE-Branche Eau, ainsi piloter le processus
de contrôle de gestion et gérer le système d’information et informatique de l’Office.
Finalement, on trouve le pôle industriel, ceci contrôle deux directions ; la première est chargée du
patrimoine, et elle a pour mission d’assurer la pérennité et le bon fonctionnement des installations, tout en
rationalisant leur gestion. La deuxième est la direction Contrôle Qualité des Eaux qui définit les stratégies
dans ce domaine, et assure le développement de cette fonction.
Afin de garder un attachement hiérarchique au niveau national, les directions régionales sont rattachées
au pôle industriel.
Au niveau régional, il existe 10 directions régionales (DR), qui sont divisées selon les régions du
pays, et chacune d’elles occupe un territoire qui rassemble les villes qui ont la même géographie. Ces
directions se résument comme suit :
Chacun des directeurs régionaux est chargé de diriger les activités dans la région et plus
particulièrement :
Dans toutes les directions régionales il y a la même forme hiérarchique, celle-ci se compose
essentiellement de quatre divisions, et dans certaines directions on trouve des directions provinciales
(DP) ou des agences mixtes.
SERVICE CONTROLE
DES OPERATIONS
DIVISION DIVISION
DIVISION SUPPORT DIVISION FINANCES
DEVELOPPEMENT INDUSTRIELLE
SERVICE SERVICE
SERVICE TRAVAUX SERVICE
EXPLOITATION REGLEMENT DES
D'AEP COMMERCIAL
ASSAINISSEMENT ACHATS
SERVICE CONTROLE
SERVICE ETUDES SERVICE SERVICE DE GESTION ET
D'ASSAINISSEMENT MAINTENANCE ADMINISTRATIF SYSTEME
D'INFORMATION
SERVICE
SERVICE JURIDIQUE
AMENAGEMENT SERVICE CONTROLE SERVICE MOYENS
ET ACTIONS
TRAVAUX DE LA QUALITE COMMUNS
FONCIERES
ASSAINISSEMENT
SERVICE GESTION
DES STOCKS
Toute fois et dans le but de généraliser les services de l’ONEE-Branche Eau, les directions
provinciales ont été créé afin d’assurer les travaux, dans les petites villes ou communes, sur plusieurs
niveaux.
Dans le côté technique préparer et programmer les études, assurer le suivi des études des
opérations dont il assure la gestion, assurer le suivi des travaux des opérations dont il assure la gestion
Au niveau de l’exploitation gérer les unités de production et les réseaux de distribution, assurer le
suivi de l’amélioration des indicateurs d’exploitation, suivre la qualité de l’eau produite.
Cette agence est la nouvelle forme des directions provinciales, et elle se caractérise par le
système de diriger des entités dans des villes qui se trouvent dans des régions différentes. Son rôle
actuel est la Gestion de la production, de la distribution et de l’assainissement, et maintenance des
installations au moindre coût et dans des conditions optimales (continuité du service public, qualité,
sécurité et hygiène, protection de la Ressource, …) des unités relevant de son aire géographique, la
participation à la généralisation de l’alimentation en eau potable.
La détermination des coûts de revient et résultats analytique de la région du Centre Nord en :
Veillant à la détermination, l’analyse et le commentaire régulier des coûts de revient et
des résultats analytique établis périodiquement par axe d’analyse (centre, activités,
produit, niveau organisationnel, zone géographique, etc.) ;
Assurant le suivi et le contrôle de cohérence des données physiques de facturation et
d’exploitation servant d’unités d’œuvre pour le calcul des coûts de revient analytiques
L'ONEE-BO comme le cas de chaque établissement à caractère public fait face d'un ensemble de
difficultés vis à vis de son financement, ainsi que le mode de gérer et d'exécuter son budget de la manière
qui le permet d'atteindre ses objectifs.
Apres avoir définir l'entreprise ainsi que son environnement organisationnel, nous allons
consacrer le chapitre suivant la procédure budgétaire au sein de l'ONEE-Branche Eau en identifiant les
différentes phases d'exécution budgétaire et de contrôle.
La gestion budgétaire au sein de la direction régionale de l’ONEE-Branche Eau se fixe des objectifs
du chiffre d’affaires, du résultat souhaité, et se fixe les dépenses pour l’horizon budgétaire à venir et
d’améliorer les performances et d’éviter les aléas de future.
Dans ce chapitre, on va entamer l'utilité du contrôle budgétaire pour l'établissement ainsi que les
différentes phases d'exécution et du contrôle, dans l'objectif d'atteindre les buts visés à travers cette
procédure du contrôle.
Il est important de rappeler les principes de base du système budgétaire qui sont établit
pat la réglementation avant aborder le contrôle budgétaire.
Le principe de l’annualité impose que le budget soit voté chaque année pour un an. Le
budget est donc se compose de l’ensemble des prévisions ainsi que les autorisations de
dépenses et de recettes pour une année civile. Il est limité dans le temps, pour la durée d’un
exercice qui commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre.
Les dépenses de chaque titre (titre I et titre II)sont couvertes par des recettes de même
nature et que les recettes du titre II ne peuvent en aucun cas couvrir les dépenses du titre I. En
outre, aucune dépense ne peut être inscrite au budget tant au titre I qu'au titre II, si elle n'est
L'incompatibilité des fonctions de décision et d'exécution qui sous-tend le principe crée les
conditions favorables à un contrôle réciproque des opérations budgétaires de ces deux
acteurs :
-L'Agent comptable procède à une vérification préalable des titres de recettes et de dépenses
émis par l'Ordonnateur avant leur prise en charge (comptabilisation suivie de leur
encaissement ou paiement)
-L'Ordonnateur vise les documents qui lui sont soumis par l'Agent comptable et certifie en
particulier le compte financier établit par ce dernier.
2.2) Le contrôle organique :
-Un contrôle à posteriori exercé par une vérification trimestrielle de l'état d'exécution des
budgets et l'examen en fin d'exercice du compte financier.
Il convient de signaler que lors des sessions budgétaires, le Conseil de Gestion peut être
amener à formuler des recommandations à l'endroit de la Direction Générale pour la prise de
mesures correctives ou même proposer des sanctions
Au niveau de la Direction Générale 5, une fois la note reçue, le service de contrôle de gestion de la
direction financière envoie à son rôle une note à tous les départements et unités de la direction avec
une copie au directeur régional afin d’élaborer les propositions budgétaires dans un délai de deux mois
(Juillet et Août).
Au cours de cette période, les départements préparent des propositions budgétaires en mesure de leur
besoin, et les renvoient au service de contrôle de gestion qui sera le représentant de ces propositions, il
a un rôle décisif dans la négociation des propositions.
A. Budget d’investissement
-L’inscription à titre prioritaire, des projets financés ou couvert par des ressources
propres et sûres de l’ONEE-Branche Eau,
-La justification sur les plans économique et financier de toute reconduction de projets
non encore entamés dont le report de crédits est sollicité,
Les prévisions d’investissement à proposer par chaque entité doivent être présentées
par programme et par centre selon la typologie suivante et dans une logique de cohérence et
de vision globale :
La liste des gérances à prendre en charge en N+1 doit être également transmise par
DEP à DRH pour les besoins en moyens humains et à DMC pour les moyens généraux et
DCM pour les prévisions de vente.
La liste des gérances à prendre en charge en N+1 doit être également transmise par
DPA, à DRH pour les besoins en moyens humains et à DMC pour les moyens généraux.
B. budget d’exploitation
Les propositions des budgets d’exploitation devront être établies séparément pour
l’AEP urbaine, l’AEP rurale et l’assainissement liquide.
A- Produits d’exploitation
- Les recettes dont la réalisation est prévue au titre de N+1, doivent être
programmées sur la base de prévisions fiables et justifiées en tenant compte des réalisations
effectives des exercices antérieurs
- Le recouvrement des créances doit être amélioré en mettant en place les moyens nécessaires
pour récupérer tout arriérer,
- Les prévisions N+1 doivent être établies selon deux scénarios : un scénario de base avec
stagnation des tarifs des ventes d’eau potable et un autre sur la base d’une hypothèse
d’augmentation de 5% des tarifs en vigueur.
B-Charges d’exploitation :
Les prévisions des charges d’exploitation doivent obéir aux considérations suivantes :
- Les charges d’exploitation doivent être maîtrisées voire réduites par l’optimisation des coûts de
facteurs de production,
- La progression des produits d’exploitation ne doit pas, nécessairement, donner lieu à une
augmentation des charges,
- Les dépenses hors activité courante de l’office ne doivent être inscrites dans le budget qu’au vu
d’un accord de la direction générale,
- L’externalisation des activités qui n’entrent pas dans le métier de base de l’office devra être
constamment recherchée ;
- L’évolution globale autorisée des charges d’exploitation ne doit pas dépasser 3% par rapport au
70 ENCG FES |FATIMA ZAHRA
GHOULOU
budget N.
En définitive, le service de contrôle de gestion qui est le centre d’élaboration budgétaire a le devoir
d’envoyer à la direction général les budgets validés, pour que cette dernière signe l’accord et
éditionne les budgets définitifs. Et enfin ces budgets seront transmis aux membres du conseil
d’administration au mois de décembre dans le but de réaliser la diffusion du budget à partir du mois
de janvier N+1
Toutes les opérations du programme d’engagement doivent figurer dans les budgets
saisis sous SAP et doivent porter le code du centre de coût y afférent ;
Le programme d’engagement à présenter doit être bâti à partir du budget proposé par
la DR 5 être conforme à celui arrêté avec chaque responsable budgétaire ;
Être paginé
Être signé sur toutes les pages par le directeur ou son intérimaire ;
L’ensemble des directions centrales et régionales sont invitées au respect strict et formel des
dispositions contenues dans la procédure. L’absence d’un programme annuel d’engagement
prévisionnel validé par qui de droit et répondant aux critères minimaux de lancement
(opportunité technique et financière etc.) représente un dysfonctionnement majeur dans le
processus de contrôle interne et entraînera inévitablement le rejet des dossiers d’engagement
pour lancement, la passation (de marché, lettre de commande, ou ordre de paiement) et la non
prise en charge budgétaire et le règlement.
Les budgets sont établis pour être respectés. Cependant les faits divers peuvent créer
des difficultés d’exécution du budget. Le suivi permet de comparer les réalisations aux
prévisions.
- des prévisions
- des réalisations
- des règlements
- du disponible
- du reste à payer
Ces états font l’objet par la suite d’une vérification et d'une analyse par le service contrôle de
gestion afin d’expliquer les éventuels écarts constatés entre les prévisions et les réalisations
- Date de la dépense
- Visa du Régisseur
- le tableau des actions correctives et de suivi, préparé en concertation avec le Chef de division
Budget et Equipements.
Nous allons établir premièrement un canevas du tableau. C'est un tableau qui met
l'accent sur plusieurs critères et indicateurs. (Annexe5)
La deuxième partie est consacré à l'axe client, une partie qui traite la relation client
en termes de créances et de délai de paiement.
- Chaque début de mois, le chef du service contrôle de gestion édite le reporting de la situation
budgétaire de l'ONEE-BO du mois précédent.
*pour les dépenses par rubrique : le total du crédit, le total des engagements, le pourcentage de
réalisation, le total des paiements, le total restant à payer.
* pour les recettes par rubrique : le total des montants à percevoir, le total des encaissements, le
pourcentage des encaissements, le total restant à percevoir. Les dépassements enregistrés durant
le mois et leur traitement des commentaires et analyses sur la situation budgétaire
- Le chef du service contrôle de gestion vise puis transmet le rapport de la situation budgétaire
au chef de service budget pour validation.
Suite à l'identification d'un écart entre les réalisations et les prévisions budgétaires, le chef du
service Contrôle de Gestion consulte les chefs de directions et les chefs de divisions pour
obtenir des explications relatives aux écarts relevés. Les explications fournies doivent être
communiquées par écrit de manière à garder leur traçabilité.
Suite à l'analyse des écarts budgétaires, le chef du service Contrôle de Gestion rédige le rapport
annuel de la gestion budgétaire sur lequel il mentionne :
Le rapport annuel de la gestion budgétaire doit être transmis au chef de division budget et
équipement pour la validation.
C'est la phase la plus importante dans le cadre pratique de cette étude, c'était une
chance pour découvrir, comprendre, et participer au processus budgétaire et son
fonctionnement au niveau de l'établissement public et en particulier au niveau de l'ONNE-
Branche Eau.
A travers L'établissement du tableau de bord ainsi que les autres tableaux de suivi,
nous avons aboutis à la création d'un ensemble des outils qui vont servir à aider plusieurs
services.
Les écarts constater et les actions prises servent à apporter des éléments de réponses aux problèmes
rencontrés au niveau de la prévision et l’exécution des budgets.
Ce chapitre porte sur une analyse de notre part qui sert à évaluer la procédure
d'élaboration du budget, l'exaction et le contrôle, ainsi que la proposition de quelque piste
d'amélioration dans l'objectif d'améliorer la gestion financière et budgétaire de l'établissement.
L’établissement dispose d’un manuel de procédure qui sert à guider de travail pour
tous les services prévoyants, notamment :
Avant d’être adopté, le budget doit passer obligatoirement par un long système de
vérifications de conformité, ainsi le projet budget établit par la direction financière et contrôle
de gestion est soumis :
Une observation a été faite de budget de fonctionnement des trois dernières années et
qui démontre que la méthode de prévision utilisée est empirique, elle se base sur une
reconduction quasi systématique de celle de l’année précédente. En effet l’établissement des
prévisions de l’année se fait en se référant aux données de l’exercice antérieur auquel des
réajustements peuvent être effectués. Cette méthode nous parait insuffisante dans la mesure
où elle ne permet pas une prise en compte des mesures correctives ainsi qu'elle engendre une
augmentation de risques d’erreurs qui peuvent entrainer par la suite sans doute des
conséquences plus tard sur le processus budgétaire.
Malgré l’existence d’un manuel de procédure qui a pour rôle de décrire l’ensemble des
actions à mener par les responsables de chaque service. Ce dernier n’est pas à la disposition
du personnel. En effet Certains responsables ne sont pas au courant des pratiques budgétaires
mises en place ce qui entraine parfois chez les responsables une méconnaissance des tâches
qui lui sont assignés et fait que certaines procédures ne soient pas réalisées comme il faut.
De plus que ce manuel devrait être actualisé à chaque fois afin de prendre en compte la
nouvelle structure organisationnelle.
Pour que l'élaboration du budget soit plus efficace, nous recommandons à l'ONEE-BO,
d’adopter la méthode budget à base zéro (BBZ) pour la préparation et l'approbation de ses
budgets. La mise en œuvre du BBZ se considère comme étant un outil dynamique d’aide à la
décision qui aboutit à l'introduction du changement dans l'organisation et de se remettre en
cause pour réaliser une plus grande efficacité. Elle offre également l'avantage de disposer des
données actualisées de toutes les charges d’exploitation conformément aux montants réels du
terrain afin de pouvoir produire un budget réaliste. Cette méthode a pour objectif de
contourner les inconvénients de la méthode budgétaire classique (qui consiste à reporter le
montant du budget passé et le corriger avec des variations mineures) et impose que chaque
dépense doit être évalué avant de pouvoir être inscrit au budget. Ainsi les gestionnaires
doivent justifier chaque élément du budget pour éviter la tendance des responsables à obtenir
un maximum de crédits, par effet d’habitude et non pas pour les besoins de leur activité.
- La réduction des frais généraux et une réallocation des ressources plus rationnelle
- La maitrise des dépenses à partir d’un examen approfondi et méthodique de
l’ensemble des dépenses de fonctionnent
- Indicateurs de structure
- Indicateur de rentabilité
- Indicateur de liquidité
- Indicateur d’activité
Le problème des restes à mandater est l’un des problèmes les plus courants de la
gestion des établissements publics et qui affecte lourdement l’efficacité du système
d’information budgétaire.
Ces défaillances exigent une action concertée afin d’agir avant que le problème ne
prenne plus d’importance.
En conséquence, des recommandations ont été faites pour maîtriser et apurer les restes
à mandater, mais aussi pour corriger l'inefficacité du système du contrôle actuel.
- Repérer les factures non reçues qui sont liées aux charges institutionnelles (charges
d’eaux et d’électricité, frais de téléphone) afin de les réclamer auprès des régisseurs des
bureaux internationaux
Cette situation mensuelle est élaborée sur une feuille Excel permettant de relever
directement les irrégularités constatées à travers des clignotants qui permettront d’avoir une
meilleure visibilité des rubriques sur lesquels les mesures correctives devront porter.
Au niveau de chaque entreprise, quel que soit sa nature, le budget joue un rôle très
important, ceci peut s’expliquer par les multiples fonctions qu’on lui attribue (prévision,
coordination, contrôle et évaluation de la performance, etc.…)
BIBLIOGRAPHIE
DAYAN Armand, C. A. (2004). Manuel de gestion.
F., M. (2006). un nouveau cadre budgétaire pour réformer l’État. COLL SYETEME.
ANNEXES :
ANNEXE 1 Fiche d’engagement et d’accord – Dépense d’Equipement__________________________________90
ANNEXE 2 Fiche d’engagement et d’accord – Dépense de Fonctionnement_____________________________91
ANNEXE 3 Canevas consolidé des propositions budgétaires__________________________________________92
ANNEXE 4 PROGRAMME ANNUEL PREVISIONNEL D'ENGAGEMENT___________________________________93
ANNEXE 5 TABLEAU DE BORD_________________________________________________________________94
ENGAGEMENT
AXE CLIENTS
AXE METIERS
DÉDICACE..........................................................................................................................................2
REMERCIEMENTS..............................................................................................................................3
RESUME............................................................................................................................................4
SOMMAIRE........................................................................................................................................5
INTRODUCTION.................................................................................................................................8
CONCLUSION..............................................................................................................................85
ANNEXES :....................................................................................................................................88
TABLE DE MATIERE..................................................................................................................92