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Sciences Juridiques et Politiques Unité – Progrès - Justice
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Master II en Droit des Affaires et Fiscalité
COMPTABILITE FINANCIERE
Juillet 2022
Prérequis nécessaires : Connaissances élémentaires en comptabilité, système
classique (journal, grand livre balance) ; Connaissances en droit comptable ;
Connaissances en droit commercial….
Objectif du cours :
CONTENU DU COURS
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BIBLIOGRAPHIE
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CHAPITRE INTRODUCTIF : LE DISPOSITIF JURIDIQUE
Section I : les actes uniformes imposant la tenue d’une comptabilité dans l’espace
OHADA
L’acte uniforme qui régit la comptabilité dans l’espace OHADA avant le 1er janvier 2018 est
l’acte uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités et depuis
le 1er janvier 2018 avec la réforme du SYSCOHADA la comptabilité est désormais régit
par l’acte uniforme OHADA relatif au droit comptable et à l’information financière.
➢ Article 1er AUDCIF
Toute entité au sens de l’article 2 ci-dessous est soumise aux dispositions du présent Acte
uniforme et doit mettre en place, pour l’information externe et pour son propre usage, une
comptabilité générale conformément audit Acte uniforme.
➢ Article 2 AUDCIF
Sont astreintes à la mise en place d'une comptabilité, dite comptabilité financière, les
entités soumises aux dispositions de l’AUDCG, de l’AUDSCGIE et de l’AUDSC, les entités
publiques, parapubliques, d'économie mixte et, plus généralement, les entités produisant
des biens et des services marchands ou non marchands, dans la mesure où elles exercent,
dans un but lucratif ou non, des activités économiques à titre principal ou accessoire qui
se fondent sur des actes répétitifs, à l'exception de celles soumises aux règles de la
comptabilité publique.
2. Acte uniforme OHADA relatif au droit commercial général (AUDCG)
L’AUDCG a son article 13 dispose tout commerçant, personne physique ou morale, doit
tenir tous les livres de commerce conformément aux dispositions de l’Acte uniforme relatif
à l’organisation et à l’harmonisation des comptabilités des entreprises (aujourd’hui
AUDCIF).
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Section II : Le système comptable en vigueur
Dans l’espace OHADA, le système comptable en vigueur est le SYSCOHADA.
Ne sont pas assujetties au SYSCOHADA :
➢ les établissements de crédit,
➢ les établissements de microfinance,
➢ les acteurs du marché financier,
➢ les sociétés d'assurance et de réassurance,
➢ les organismes de sécurité et prévoyance sociale
➢ les entités à but non lucratif.
Nous avons dix principes comptables fondamentaux dont cinq postulats et cinq
conventions.
1. Les postulats comptables
Il s’agit des principes qui permettent de définir le modèle des états financiers et ne varient
pas d’un état membre à un autre.
➢ Le postulat de l’entité
Postulat fondamental portant sur la relation entre, d'une part, l'entreprise et, d'autre part,
son propriétaire exploitant, ses associés ou ses actionnaires, en vertu de laquelle on
constate une existence propre à chacun, permettant de comptabiliser l'activité de
l'entreprise d'une manière séparée de son propriétaire exploitant, de ses associés, de ses
actionnaires ou de toute autre entité économique.
➢ Le postulat de prééminence de la réalité économique sur l’apparence
juridique
Selon ce postulat, pour que l'information représente d'une manière pertinente les
transactions et autres événements qu'elle vise à représenter, il est nécessaire qu'ils soient
enregistrés et présentés en accord avec leur substance et la réalité économique et non
pas seulement selon leur forme juridique.
Le SYSCOHADA opte pour une application limitée de ce postulat.
Les 4 applications (au lieu de 5 dans l’ancien référentiel) du postulat de prééminence de
la réalité sur l’apparence sont les suivantes :
a. Inscription à l’actif du bilan des biens détenus avec clause de « réserve de
propriété » ;
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b. Inscription à l’actif du bilan du locataire des biens utilisés dans le cadre d’un
contrat de location acquisition (côté preneur) et d’une créance de location
financement (côté bailleur) :
c. Inscription à l’actif du bilan des effets remis à l’escompte et non encore échus ;
d. Inscription dans les « charges de personnel » du personnel facturé par d’autres
entités.
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Il s’agit des principes qui permettent d’évaluer les éléments du patrimoine de l’entité. Ils
peuvent varier d’un état membre à un autre.
➢ La convention du coût historique
Selon cette convention, les actifs sont comptabilisés pour le montant payé ou pour la valeur
de la contrepartie qui a été donnée pour les acquérir.
Les passifs sont comptabilisés pour le montant des produits reçus en échange de
l’obligation ou, dans certaines circonstances (par exemple, les impôts sur les bénéfices),
le montant que l’on s’attend à verser pour éteindre le passif (passif externe) dans le cours
normal de l’activité.
Dérogation à la convention du coût historique : la réévaluation du bilan.
➢ La convention de prudence
La prudence est l'appréciation raisonnable des faits dans des conditions d’incertitude afin
d'éviter le risque de transfert sur l'avenir, d'incertitudes présentes susceptibles de grever
le patrimoine ou le résultat de l'entité.
Selon cette convention, les moins-values latentes sont comptabilisées en charge
tandis que les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées en produit.
Cette convention est un moyen d’une part, de protéger et, surtout de garder la confiance
des tiers et, d’autre part de prévenir toutes distributions de dividendes fictifs (distribution
de plus‐values potentielles) susceptibles de nuire à l’équilibre financier à la croissance et
la capacité d’autofinancement des entités.
➢ La convention de régularité et transparence
Cette convention inclut :
- La conformité aux règles et procédures du SYSCOHADA, au plan comptable et à
sa terminologie, à ses présentations d’états financiers (notion de régularité) ...
- la présentation et la communication claire et loyale de l’information, sans intention
de dissimuler la réalité derrière l’apparence;
- le respect de la règle de non‐compensation, dont l’inobservation entraînerait des
confusions juridiques et économiques et fausserait l’image que doivent donner les
états financiers annuels.
Sont uniquement autorisées les compensations juridiquement fondées en vertu de la loi
ou du contrat...
➢ la convention de la correspondance bilan de clôture - bilan d’ouverture
Selon cette convention, le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de
clôture de l’exercice précédent.
La principale conséquence est que l’on ne peut imputer directement sur les capitaux
propres (à l’ouverture de l’exercice, donc à la clôture de l’exercice précédent):
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- ni les incidences (gains ou pertes) des changements de méthodes comptables;
- ni les produits et les charges relatifs à des exercices précédents qui auraient été
omis.
Ces corrections doivent transiter par le compte de résultat du nouvel exercice.
Le SYSCOHADA autorise deux (02) cas d’imputation directement sur les capitaux propres
:
- L’incidence d’un changement de méthode ayant un impact fort significatif sur les
états financiers ;
- La correction d’une erreur significative.
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PREMIERE PARTIE : LES OPERATIONS COURANTES
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CHAPITRE I : LES OPERATIONS D’ACHAT ET DE VENTE
L’opération d’achat /vente qui lie deux agents économiques (l’acheteur et le vendeur) est :
Elle crée deux flux opposés : un flux réel (la marchandise) et un flux financier (espèces ou
dette).
La facture établie par le vendeur qui indique le détail des marchandises vendues et le
décompte du montant net à payer par l’acheteur, est le document de base de
l’enregistrement comptable, tant pour l’acheteur que pour le vendeur.
Nous avons deux types de réduction : les réductions à caractère commercial et les
réductions à caractère financier.
On distingue :
Les remises : réductions accordées aux clients qui achètent des quantités importantes ;
Les rabais : réductions accordées pour tenir compte d’un défaut de qualité ou d’un retard
de livraison ;
Les ristournes : réductions sur le montant global des ventes d’une certaine période (mois,
trimestre, année) selon un barème prévu d’avance.
Ce sont des réductions accordées aux clients qui règlent leurs dettes avant la date de
l’échéance prévue.
De façon pratique, les réductions à caractère financiers sont prises en compte après les
réductions à caractère commercial.
- La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : La TVA est un impôt indirect qui frappe les
opérations réalisées par les entreprises. Son taux est de 18% et s’applique sur le
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montant hors taxes (HT) pour donner le montant toutes taxes comprises (TTC). Sur
la facture, la TVA est prise en compte après toutes les réductions (à caractère
commercial comme à caractère financier), mais avant les consignations
d’emballages.
- Les frais accessoires inclut dans le coût d’achat sont les suivants :
✓ Les frais de transport
✓ Les frais de transit
✓ Les primes d’assurance des marchandises
✓ Les commissions sur achat
✓ Les taxes non récupérables
✓ etc
Une facture doit est une facture qui mentionne en générale le montant que le client doit
au fournisseur, c'est-à-dire la créance du vendeur sur l’acheteur après une opération de
vente.
Dans ce cas, seules les factures d’achats/ ventes sont enregistrées en comptabilité en
cours de période.
• Chez le client (acheteur), le montant des achats est enregistré, pour le net
commercial augmenté des frais accessoires, au débit du compte « 60. Achats » ;
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La TVA récupérable est enregistrée au débit du compte 445 TVA déductible.
L’escompte est comptabilisé au crédit du compte « 773 Escompte obtenu ».
-------------------------date--------------------------
60 Achats X
401 Fournisseurs X
-------------------------date--------------------------
411 Clients X
70 Ventes X
Application 1 :
L’entreprise Alpha achète des marchandises aux conditions suivantes auprès de son
fournisseur Beta :
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• Escompte : 2%
• Frais de transport : 200 000HT
• Emballages consignés : 300 000
• TVA : 18%
TAF :
1) Établir la facture
Cela veut dire que les comptes initialement débités sont crédités et ceux initialement
crédités sont débités.
-------------------------date--------------------------
401 Fournisseurs X
773 Escompte obtenu X
601 Achats X
445 Etat TVA récupérable sur achat X
-------------------------date--------------------------
70 Ventes X
443 Etat, TVA facturée X
411 Clients X
673 Escompte accordée X
Application 2 :
Des marchandises d’une valeur de 2000 000 relatives à la facture N°1 ont été retournées.
TAF :
1) Présentez la facture d’avoir N°1
2) Passer les écritures nécessaires chez le client et chez le fournisseur
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V. Les méthodes d’inventaire
1. L’inventaire permanent
L’inventaire permanent est une méthode qui consiste à suivre les stocks au jour le jour.
Chaque opération d’entrée est constatée par une entrée en stock et chaque opération de
sortie est constatée par une sortie de stock.
La comptabilisation des stocks se fait au coût d’achat. C'est-à-dire le prix d’achat augmenté
de tous les frais accessoires d’achat (transport, transit, assurance, taxes non récupérables,
droits de douane…).
2. L’inventaire intermittent
Cette méthode ne permet pas un suivi des stocks au jour le jour. En effet, les entrées et
les sorties de stocks ne sont pas constatées en stock.
En cas d’inventaire intermittent, seul la charge d’achat est constatée en cas d’achat et le
produit de la vente en cas de vente.
Application 3 :
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• Montant brut : 8 000 000
• Rabais : 5%
• TVA 18%
TAF : Passer les écritures nécessaires chez le client et chez le fournisseur sachant que le
coût des stocks vendus par le fournisseur est de 7 200 000.
a) En inventaire permanent
b) En inventaire intermittent
Application 4 :
• Escompte 2%
• TVA 18%
TAF : passer les écritures nécessaires chez le fournisseur et chez le client en IP.
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CHAPITRE II : Les opérations de trésorerie
➢ Les recettes (ou flux de trésorerie entrant) provenant surtout des paiements
effectués par les clients
➢ Les dépenses (ou flux de trésorerie sortant) servant essentiellement à payer les
fournisseurs, les frais bancaires, les salariés de l’entreprise, les charges sociales…
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3. Les règlements par chèque
A la réception du chèque :
D : 521 banque
C : 514 chèque à l’encaissement
• Au chargement du compte
D : 4. Tiers
D : 6317 frais sur instrument monétaire électronique
C : 552 monnaie électronique-téléphone portable
APPLICATION 1 :
12/03/2016 : chèque reçu d’un client pour règlement d’une facture de vente : 1 100 000
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22/03/2017 : chargement du compte orange money en espèces : 500 000
10/04/2016 : virement en faveur d’un actionnaire pour paiement de dividendes : 4 000 000
19/05/2016 : paiement d’un fournisseur par orange money : 200 000- frais : 4000
Un effet de commerce est créé pour régler une dette à terme. La création de l’effet donne
lieu aux écritures suivantes :
✓ Chez le fournisseur
C : 411 client
✓ Chez le client
D : 401 fournisseur
APPLICATION 2 :
L’endossement est une opération qui consiste à transférer la propriété de l’effet à un tiers
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L’opération d’endossement fait intervenir deux acteurs : l’endosseur (celui qui endosse
l’effet) et l’endossataire (celui qui bénéficie de l’endossement).
✓ Chez l’endosseur
D : 401 Fournisseur
C : 412 : Client, EAR
✓ Chez l’endossataire
D : 412 Client, EAR
C : 411 Client
APPLICATION 3 :
L’entreprise Alpha détient en portefeuille un effet d’une valeur nominale de 5 000 000. il
endosse l’effet au profit de son fournisseur Beta à qui il devait la somme de 6 000 000, en
ajoutant une soulte de 1 000 000 payée en espèces.
TAF : Passer les écritures nécessaires chez Alpha et Beta.
APPLICATION 4 :
Le 20/11/2015, l’entreprise Jean remet l’effet N°0025 à l’encaissement auprès de sa
banque. Valeur nominal 8 000 000 échéance 3 mois.
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Le 20/12/2015, la banque lui envoie un avis de crédit pour matérialiser l’encaissement
effectif de la traite N°0025. Commission sur encaissement : 100 000HT
TAF : Passer les écritures nécessaires
✓ A l’échéance (compensation)
D : 565 escompte de crédit ordinaire
C : 415 Effet escompté non échu
NB : cette écriture est passée si le tiré règle la traite à l’échéance.
APPLICATION 5 :
Le 30/10/N : Alpha remet à l’escompte à BCB le billet à ordre d’une valeur nominale de 5
000 000 souscrit par Beta au 30/12/N.
Taux d’escompte 12% ; commission 15 000 HT, TVA 18% sur l’escompte et la commission.
Le 1er/11: Alpha reçoit l’avis de crédit correspondant.
Le 31/12: BCB avise Alpha que Beta a réglé à l’échéance.
TAF : passer les écritures nécessaires
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CHAPITRE III : LES CHARGES DE PERSONNEL
On appelle charge de personnel, toutes les charges engagées par l’entreprise au profit du
personnel en termes de salaires, primes, indemnités, les majorations pour heures
supplémentaires, les avantages en nature, les cotisations sociales, œuvres sociales…
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✓ Les retenues à caractère personnel.
Les retenues à caractère personnel sont des types de retenues qui ne s’appliquent pas à
tous les salariés.
Ces retenues dépendent de la situation personnelle du travailleur.
C’est la cas d’une avance sur salaire, des cotisations à une mutuelle, des oppositions, des
avis à tiers détenteur (ATD)…
Les avances sont enregistrées dans le compte 421, les oppositions et ATD dans le compte
423.
c. Les autres charges liées au salaire
Les autres charges liées au salaire sont de deux ordres : Les charges sociales et les
charges fiscales.
✓ Les charges sociales
Il s’agit des charges sociales patronales, c’est-à-dire, la part de la cotisation sociale
supportée par l’employeur pour assurer la retraite du travailleur.
Cette cotisation est versée à la CNSS pour les travailleurs du secteur privé et à la CARFO
pour ceux du secteur public.
Ces charges sociales sont enregistrées au compte « 664 charges sociales ».
✓ Les charges fiscales
Il s’agit de la taxe patronale et d’apprentissage (TPA). C’est un impôt direct supporté par
l’employeur. Le taux de la TPA est de 3%. La TPA est comptabilisée dans le compte 6414.
d. Le salaire net
Le salaire net correspond au montant effectivement perçu par le salarié
Il correspond à l’ensemble des rémunérations en espèces, diminué de l’ensemble des
retenues
Salaire net = salaire brut (hors avantages en nature) – retenues (IUTS, CNSS, avance sur
salaire, oppositions…).
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1. La constatation de la charge salariale
D : 661 ou 662 rémunération directe versée au personnel national ou non national
D : 663 : indemnités forfaitaires versées au personnel
C : 422 : personnel, rémunération due
2. Constatation des retenues
D : 422 personnel, rémunération due
C : 4472 impôt sur le salaire
C : 421 personnel, avance et acompte
C : 431 sécurité sociale
C : 423 personnel, opposition
APPLICATION :
Pour le compte du mois de septembre 2015, le livre de paie de la société Alpha se présente
ainsi qu’il suit :
Avance octroyée au personnel le 15 septembre : 500 000
• Salaire de base : 14 500 000
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• Indemnités de transport : 2 800 000 ;
• Indemnités de fonction : 1 900 000
• IUTS : 875 000 ; TPA : 442 000 ; Retenue CNSS : 503 000
• Cotisation sociale patronale : 1 865 000
• Une opposition de 30 000 est exercée sur le salaire d’un employé
TAF :
1) passer les écritures nécessaires au 15 septembre et à fin septembre
2) sachant que le salaire net est réglé le 02 octobre, les cotisations sociales le 06 octobre,
les impôts et la retenue de 30 000 le 10 octobre, passer les écritures nécessaires à ces
différentes dates.
NB : Tous les règlements ont été effectués par chèque, y compris l’avance
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DEUXIEME PARTIE : LES TRAVAUX DE FIN D’EXERCICE
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CHAPITRE I : LES AMORTISSEMENTS
I. Définition de l’amortissement
Selon les dispositions de l’article 45 du SYSCOHADA, l’amortissement consiste pour
l’entité à répartir le montant amortissable du bien sur sa durée d’utilité selon un plan
prédéfini.
Le montant amortissable s’entend de la différence entre le coût d’entrée d’un actif et sa
valeur résiduelle prévisionnelle.
II. Les fonctions de l’amortissement
Valeur d’origine (VO) : valeur d’entrée (coût d’acquisition, coût de production, valeur
vénale)
Durée d’utilité : période pendant laquelle l’entité s’attend à utiliser un actif ou le nombre
d’unité de production que l’entité s’attend à obtenir de l’actif.
Valeur comptable nette (VCN) : c’est la différence à une date donnée, entre la valeur
d’origine et le total des amortissements pratiqués soit VO - ∑A
Avec l’entrée en vigueur le 1er janvier 2018 du SYSCOHADA révisé, nous avons les
systèmes d’amortissement suivants : l’amortissement linéaire y compris les
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amortissements par composants ; l’amortissement dégressif à taux décroissant ;
l’amortissement accéléré et l’amortissement par unités d’œuvre.
1.1 Principe
Au regard aussi bien du droit commercial que du droit fiscal, il s’agit de l’amortissement
minimal qui doit obligatoirement être pratiqué, même si l’entreprise est en déficit.
L’amortissement est pratiqué sur le bien à partir de la date de mise en service, à défaut
c’est la date d’acquisition qui est retenue. L’amortissement est calcul au prorata temporis.
C’est-à-dire proportionnelle au temps qui se coule ente la date retenue et le 31 décembre.
Application
Le 1er janvier N, une entreprise fait l’acquisition d’une voiture Peugeot. Coût d’acquisition :
15.000.000F, Durée d’utilisation prévue : 5 ans.
Solution :
Exercices Valeur d’origine Annuités Somme des annuités Valeur comptable nette
N 15 000 000 3 000 000 3 000 000 12 000 000
N+1 15 000 000 3 000 000 6 000 000 9 000 000
N+2 15 000 000 3 000 000 9 000 000 6 000 000
N+3 15 000 000 3 000 000 12 000 000 3 000 000
N+4 15 000 000 3 000 000 15 000 000 0
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1.3 Cas particulier du prorata temporis
𝑽𝒐 𝒙 𝒕 𝒙 𝒎
𝐀𝐦𝐨𝐫𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 si m est en jours
𝟑𝟔 𝟎𝟎𝟎
Exemple : Soit un véhicule acquis le 1er juillet N à 5 000 000 FCFA et mise en service le
même jour. Sa durée de vie est de 5 ans. Présenter le plan d’amortissement.
2. L’amortissement accéléré
2.1 Principe
Du point de vue juridique, pourront faire l’objet d’un amortissement accéléré, les matériels
et outillages neufs remplissant à la fois la double condition :
L’amortissement est également pratiqué sur le bien à partir de la date de mise en service,
à défaut c’est la date d’acquisition qui est retenue. L’amortissement est calculé au prorata
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temporis. C’est-à-dire proportionnelle au temps qui se coule ente la date retenue et le 31
décembre.
L’amortissement calculé sur les douze premiers mois d’utilisation est doublé. Ainsi,
la durée de vie du bien se retrouve réduite d’un an.
Annuité = Vo x t + Vo x t
Application
Soit un matériel dont la durée d’utilisation est de 6 ans, amorti selon le système
d’amortissement accéléré.
L’entreprise, qui clôture ses comptes le 31 décembre, l’acquiert le 1er janvier de l’année N
pour 1 800 000F.
Solution :
100
Taux d’amortissement = = 16,66%
6
1 800 000
Annuité normale = = 300 000
6
La première annuité est doublée et le matériel amorti sur 5 ans. Donc la première annuité
est égale 300 000 + 300 000 soit 600 000.
Exercices Valeur d’origine Annuités Somme des annuités Valeur comptable nette
N 1 800 000 600 000 600 000 1 200 000
N+1 1 800 000 300 000 900 000 900 000
N+2 1 800 000 300 000 1 200 000 600 000
N+3 1 800 000 300 000 1 500 000 300 000
N+4 1 800 000 300 000 1 800 000 0
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2. Cas où le matériel est acquis en cours d’année
Un matériel industriel est acquis pour 6 300 000F, mis en service le 12/06/2009 et la durée
d’utilisation prévue est de 5 ans.
100
Taux d’amortissement = = 20%
5
6 300 000
Annuité normale = = 1 260 000
5
La première annuité est doublée elle est égale 696 500 + 1 260 000 soit 1 956 500.
Exercices Valeur d’origine Annuités Somme des annuités Valeur comptable nette
2009 6 300 000 1956 500 1 956 500 1 956 500
2010 6 300 000 1 260 000 3 216 500 3 083 500
2011 6 300 000 1 260 000 4 476 500 1 823 500
2012 6 300 000 1 260 000 5 736 500 563 500
2013 6 300 000 563 500 6 300 000 0
1.1. Principe
Le taux décroissant (TD) est obtenu en faisant le rapport entre le nombre d’années restant
à courir jusqu’à la fin de la durée d’utilité du bien et de la somme des numéros d’ordre de
l’ensemble des années :
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𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒔 𝒅′ 𝒂𝒏𝒏é𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕 à 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒊𝒓 𝒋𝒖𝒔𝒒𝒖′ à 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒅𝒖𝒓é𝒆 𝒅′ 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒕é 𝒅𝒖 𝒃𝒊𝒆𝒏
𝑻𝑫 =
𝑺𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒏𝒖𝒎é𝒆𝒐𝒔 𝒅′ 𝒐𝒓𝒅𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒆𝒏𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒏𝒏é𝒆𝒔
Ainsi, pour une durée d’utilité de cinq (05) ans par exemple, on fait la somme des numéros
d’années : 1 + 2 + 3 + 4 + 5 = 15 ;
ANNEE 1 2 3 4 5
Taux 5/15 4/15 3/15 2/15 1/15
Remarque : si l’on désigne par n le nombre d’année, V la valeur à amortir et p une année
quelconque, la dotation aux amortissements de l’année p s’obtient grâce à la formule
suivante :
𝟐𝑽(𝒏 + 𝟏 − 𝒑)
𝑨𝒏𝒏𝒖𝒊𝒕é 𝒅’𝒂𝒎𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 =
𝒏(𝒏 + 𝟏)
𝟐𝑽𝒐
La suite des dotations est en progression arithmétique décroissant de raison − 𝒏(𝒏+𝟏)
Application
Le 01/01/N, une société a acquis une machine-outil dont le coût d’acquisition est de 1 15
000 000FCFA. La durée d’utilité de la machine est estimée à 5 ans. Présenter le plan
d’amortissement du système dégressif à taux décroissant.
Solution:
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Si le bien est acquis en cours d’année la règle du prorata doit être respecté. Le coefficient
d’une période de 12 mois sera à cheval entre deux exercices. Il sera ainsi appliqué à
chaque exercice deux coefficients sauf pour la première année et la dernière dotation :
Application :
Le 01/04/N, une société a acquis une machine-outil dont le coût d’acquisition est de 500
000FCFA. La durée d’utilité de la machine est estimée à 5 ans. Présenter le plan
d’amortissement du système dégressif à taux décroissant.
N 500 000 5/15 pour 9 mois 500 000* 5/15 * 9/12 = 125 000 125 000 375 000
N+1 500 000 5/15 pour 3 mois et 500 000* 5/15 * 3/12 + 500 000* 266 667 233 333
N+2 500 000 4/15 pour 3 mois et 500 000* 4/15 * 3/12 + 500 000* 375 000 125 000
N+3 500 000 3/15 pour 3 mois et 500 000* 3/15 * 3/12 + 500 000* 450 000 50 000
N+4 500 000 2/15 pour 3 mois et 500 000* 2/15 * 3/12 + 500 000* 491 667 8 333
N+5 500 000 1/15 pour 3 mois 500 000* 1/15 * 3/12 = 8 333 500 0 0
4.1. Principe
Trois conditions doivent être réunies pour qu’un bien puisse être amorti suivant le système
dégressif :
Page 32 sur 65
✓ le bien doit être neuf ;
- De 3 ou 4 ans → 1,5
- De 5 ou 6 ans → 2
- Plus de 6 ans → 2,5
Application
Solution :
100
Vo = 5 000 000 ; n = 5 ans ; tl = = 20% ; td = 20 x 2 = 40%
5
Page 33 sur 65
Base à Taux Somme des Valeur comptable
Années Annuités
amortir Linéaire Dégressif annuités nette
N 5 000 000 20% 40% 2 000 000 2 000 000 3 000 000
N+1 3 000 000 20% 40% 1 200 000 3 200 000 1 800 000
N+2 1 800 000 20% 40% 720 000 3 920 000 1 080 000
N+3 1 080 000 20% 50% 540 000 4 460 000 540 000
5.1. Principe
𝑨𝒏𝒏𝒖𝒊𝒕é 𝒅’𝒂𝒎𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑑 ′ 𝑢𝑛𝑖𝑡é𝑠 𝑑 ′ 𝑜𝑒𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚é𝑠
= 𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑎𝑚𝑜𝑟𝑡𝑖𝑠𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑥
𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑 ′ 𝑢𝑛𝑖𝑡é𝑠 𝑑 ′ 𝑜𝑒𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑝𝑟é𝑣𝑢𝑒𝑠
Le nombre total d’unités d’œuvre prévues est déterminé en fonction de la durée d’utilité de
l’immobilisation.
Application :
Le 01/01/N, une société a acquis une machine-outil dont le coût d’acquisition est de 500
000 FCFA. La durée d’utilité de la machine est estimée à 5 ans.
Page 34 sur 65
On vous indique que les avantages économiques attendus sur les 5 exercices sont
mesurés en fonction des unités fabriqués soit respectivement :
Unités fabriquées 150 000 250 000 250 000 50 000 50 000 750 000
SOLUTION:
La valeur résiduelle est la valeur de revente du bien à la fin de sa durée de vie. Au cas où
il existe une valeur résiduelle, la base d’amortissement (valeur retenue pour le calcul de
l’amortissement) est égale à la différence entre la valeur d’origine du bien et cette valeur
résiduelle.
Application :
Le 1er janvier N, une entreprise fait l’acquisition d’une voiture Peugeot. Coût d’acquisition
: 15.000.000F, Durée d’utilisation prévue : 5 ans.
Travail à faire : Présenter le plan d’amortissement de cette machine sachant que la valeur
résiduelle du bien est de 5 000 000F.
N 15 000 000
Page 35 sur 65
N+4 15 000 000
C’est la constatation d’une charge calculée, d’une dépréciation d’un compte d’actif. Ainsi,
il faut souligner que l’enregistrement de la dotation annuelle d’amortissement dépend du
système retenu.
On distinguera ici les écritures de fin d’exercice de celles passées ultérieurement et qui
conduisent à ajuster les comptes d’amortissements.
Elles doivent permettre de constater la diminution de valeur d’un élément d’actif et de traiter
celle-ci, dans certaines limites, comme une charge de l’exercice.
Cette diminution a priori est inscrite au crédit d’un compte particulier ouvert à cet effet.
Pour chaque type de bien amortissable, il est ouvert un compte d’amortissements distinct
; et il y a bien sûr concordance entre le numéro de ce compte et celui du compte
d’immobilisations correspondant. Pour trouver le numéro de compte d’amortissement
d’une immobilisation il suffit d’insérer un 8 en deuxième position dans le numéro de compte
de l’immobilisation correspondant.
Etant simultanément considéré comme une charge de l’exercice, l’amortissement est porté
au débit soit d’un compte de classe 6 (si la charge est considérée comme relevant des
activités ordinaires) soit d’un compte de classe 8 (dans l’hypothèse contraire), à savoir :
Page 36 sur 65
- 68 Dotations aux amortissements ;
--------------------------------31/12/N----------------------------
Une annuité HAO est constatée lorsque la dépréciation des immobilisations est due à un
évènement extraordinaire lié à une catastrophe naturelle ou a une restructuration de
l’entreprise.
--------------------------------31/12/N----------------------------
Application
Au 31 décembre 2013, les amortissements suivants ont été pratiqués dans la société BEL
AIR :
Page 37 sur 65
c. Une machine à écrire OLYMPIA acquise à 300 000F déjà amortie au taux de 20%
sur 3,5 ans et utilisée en 2013 est abandonnée en fin 2013 pour cause de fusion
(restructuration) avec une autre société.
Solution :
Amortissement HAO = 300 000 – 300 000 x 20% x 4,5 ans = 30 000
--------------------------------31/12/N------------------------
(Amortissement du brevet)
--------------------------------------d°--------------------------
---------------------------------------d°-------------------------
---------------------------------d°-------------------------------
(Dotation HAO)
Page 38 sur 65
CHAPITRE II : LES DEPRECIATIONS ET LES PROVISIONS
Les dépréciations concernent les diminutions de valeurs des éléments d’actif alors que les
provisions sont des dettes dont l’échéance ou le montant est inconnu.
L’entreprise doit apprécier à la fin de l’exercice s’il existe un indice de perte de valeur d’un
élément d’actif immobilisé.
L’actif doit être déprécié lorsque la valeur actuelle est inférieure à la valeur comptable nette.
Pour les immobilisations, la dépréciation est constatée par une dotation et pour les autres
éléments d’actif, notamment les actifs à court terme, la dépréciation est constatée par une
charge pour dépréciation.
Les dépréciations peuvent concerner aussi bien les immobilisations amortissables que les
biens non amortissables.
Après la dépréciation d’un bien, la valeur comptable est remplacée par la valeur actuelle.
Les dépréciations des immobilisations sont constatées par des dotations selon le schéma
comptable suivant :
Page 39 sur 65
a. Les dotations aux dépréciations d’exploitation et HAO
------------------------------31/12--------------------------------------
------------------------------31/12--------------------------------------
Application 1 :
➢ Les titres de participation acquis pour 54 000 000 F (dont 1 200 000F de frais
accessoires d’achat) ont une valeur d’usage de 45 000 000 F.
Les dépréciations lorsqu’elles deviennent sans elles doivent être annulés. Aussi les
dépréciations sont réajustées à la baisse lorsqu’à la clôture de l’exercice, la perte de valeur
diminue ou disparait. L’écriture suivante est passée :
Page 40 sur 65
------------------------------31/12--------------------------------------
------------------------------31/12--------------------------------------
Les dépréciations des stocks sont liées à chaque catégorie de stock. La nature de la
dépréciation doit être certaine et l’élément d’actif concerné doit être individualisé.
Les dépréciations ne doivent concerner que l’exercice que l’on clôture. Les dépréciations
doivent être constatées, même en l’absence de bénéfices. Elles sont portées à l’actif du
bilan en déduction des postes de stocks.
a. Principe
A la fin de chaque exercice, on procède à l’inventaire des stocks puis à leur évaluation.
Les stocks sont évalués lors des écritures d’inventaire à leur valeur d’origine, c’est-à-dire :
Lorsqu’au jour de l’inventaire, on constate que le prix de vente sur le marché des
marchandises en stock est inférieur à leur cout d’achat, on pratique une provision égale à
la différence entre les deux valeurs.
Provision = Couts des stocks – Prix de vente au jour de l’inventaire évalué au cout
d’achat (ou valeur réalisable nette).
Page 41 sur 65
La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de
l'activité, diminué des coûts estimés pour l'achèvement et des coûts estimés
nécessaires pour réaliser la vente.
b. Le schéma comptable
-------------------------31/12--------------------------
6593 Charges pour dépréciations des stocks X
839 Charges pour dépréciations HAO X
39 Dépréciation des stocks des ….. X
Les dépréciations constituées à la fin d’un exercice doivent être soldées à la fin de
l’exercice suivant (le stock initial étant annulé pour constater le stock final).
---------------------------------31/12---------------------------------------
39 Dépréciation des stocks des ….. X
7593 Reprises de charges pour dépréciations des stocks X
849 Charges pour dépréciations HAO X
Application :
A la clôture de l’exercice 2017, la valeur actuelle du stock est évaluée à 3 500 000
En fin d’exercice, le service comptable procède à l’analyse des créances. Les clients dont
les recouvrements sont incertains sont transférés dans le compte 416 clients douteux ou
litigieux. La perte probable est enregistrée dans le compte 6594 dépréciations des
créances douteuses. Au cours de l’exercice suivant on procédera à une nouvelle analyse
afin de réajuster et d’annuler la dépréciation.
Page 42 sur 65
Les nouvelles créances douteuses ou litigieuses sont virées du compte 411 au compte 416
intitulé « créances litigieuses ou douteuses » avec les subdivisions suivantes : 4161
« créances litigieuses », 4162 « créances douteuses ».
------------------------------31/12---------------------
4162 Créances douteuses X
4111 Clients X
b. Constitution de la dépréciation en N
--------------------------------31/12----------------------
6594 Charges pour dépréciation d’exploitation sur créances X
Ou
839 Charges pour dépréciation HAO sur créances X
4912 Dépréciations des créances douteuses X
--------------------------------31/12----------------------
6594 Charges pour dépréciation d’exploitation sur créances X
Ou
839 Charges pour dépréciation HAO sur créances X
4912 Dépréciations des créances douteuses X
--------------------------------------31/12-------------------------------------
4912 Dépréciations des créances douteuses X
Il y ‘a annulation lorsque la dépréciation devient sans objet pour les raisons ci-après :
--------------------------------------31/12-------------------------------------
4912 Dépréciations des créances douteuses X
f. Créances irrécouvrables
-------------------------------------31/12---------------------
6511/834 Pertes sur créances / Pertes sur créances HAO X
4431 Etat, TVA facturé sur ventes X
4162/411 Clients douteux (créances douteuses) /Clients X
NB : les anciennes créances douteuses ou litigieuses insolvables doivent être soldées en
même temps que les dépréciations antérieurement constituées. Donc les dépréciations
antérieurement constituées sont annulées.
Une créance classée insolvable et soldée par conséquent au titre d’un exercice antérieur
peut être réglée de façon inattendue par le débiteur. Il s’agit d’un cas exceptionnel qu’il
conviendrait de traiter comme tel en débitant un compte de trésorerie par le crédit du
compte 758.
-------------------------date-------------------------
5….. Compte de trésorerie X
758 Autres produits X
Application :
Une société possède une créance de 3 540 000 FTTC sur le client Manou, qui se trouve
en cessation de paiement au 31/12/N.
Le client Manou informe la société qu’il risque de ne pas pouvoir payer 50% de sa dette.
Page 44 sur 65
Vu les difficultés financières de Manou, la société décide de porter sa provision à 70% à
l’année N+1. Evaluer la provision et enregistrer l’écriture nécessaire.
Les titres de placement sont des titres cessibles, acquis dans le but d’en tirer un revenu
direct ou une plus-value à brève échéance. Les titres de placement sont composés des
bons, actions, obligations… détenus par l’entreprise. Leur valeur d’entrée est le prix le cout
d’acquisition.
A la clôture de l’exercice :
❖ les titres cotés sont évalués au cours moyen boursier du dernier mois ;
❖ les titres non cotés sont évalués à leur valeur probable de réalisation ;
❖ Il n’est pas admis de compensation entre les plus-values et les moins-values portant
sur les titres de nature différente ;
❖ pour les titres de même nature acquis à des prix et à des dates différents, la valeur
globale d’entrée de l’ensemble est comparée à la valeur d’inventaire.
La dépréciation des autres titres concerne les valeurs à encaisser, les comptes banques,
les comptes des établissements financiers et assimilés et les comptes d’instruments de
trésorerie.
Page 45 sur 65
4.4. La comptabilisation des dépréciations
Dans cette partie nous nous référerons à la dépréciation des titres de placement
uniquement tout en sachant que ce qui est valable pour les titres de placement l’est
également pour les autres comptes de trésorerie.
-------------------------------31/12--------------------
679/839 Charges pour dépréciations financières ou HAO X
590 Dépréciation des titres de placement X
A la clôture de l’exercice suivant, il convient d’ajuster les dépréciations :
-------------------------------31/12--------------------
590 Dépréciation des titres de placement X
779/849 Charges pour dépréciations financières ou HAO X
Solution :
Qté Ajustements
Provisions Provisions
Titres au PA Dotations (+) Reprises (-)
N-1 N
31/12/N (679) (779)
COCI 100 25 000 300 000 150 000 150 000
Obligations
60 25 000 60 000 300 000 240 000
A
TOTAL 240 000 150 000
Ecritures comptables :
Page 46 sur 65
--------------------------31/12/-----------------------------
6795 Charges pour dépréciations financières sur TP 240 000
590 Dépréciations des titres de placement 240 000
(dotations suivant état des titres)
----------------------------d°---------------------------------
590 Dépréciations des titres de placement 150 000
7795 Reprises de charges pr dépréciations 150 000
financières
(Reprises suivant état des titres)
Une provision est définie comme un passif externe (dette) dont l’échéance ou le montant
est incertain. Selon le SYSCOHADA révisé, quand on parle de provision, il s’agit
uniquement des provisions pour risques et charges.
Les provisions pour risques et charges constatent des risques et charges nettement
précisés quant à leur objet, que des évènements survenus ou en cours rendent probables.
On distingue les provisions pour risques et charges à long terme et les provisions
pour risques et charges à court terme.
Il s’agit de provisions constituées pour des risques et charges dont le dénouement se fera
dans plus d’un an.
Ces provisions sont constatées par dotation aux provisions pour risques et charges et sont
inscrites en dettes financières (compte 19).
a. Constitution de la provision
-----------------------------31/12----------------------------------------
6911 Dotations aux provisions pour risques et charges d’exploitation X
6972 Dotations aux provisions pour risques et charges financières X
854 Dotations aux provisions pour risques et charges HAO X
19 Provisions financières pour risques et charges X
Page 47 sur 65
b. Diminution ou annulation de la dotation
--------------------------------------31/12-----------------------------------------
19 Provisions financières pour risques et charges X
791 Reprises de provisions pour risques et charges d’exploitation X
797 Reprises de provisions pour risques et charges financières X
863 Reprises de d provisions pour risques et charges HAO X
Application :
----------------------------------31/12/N----------------------
6911 Dotations aux prov. d’exp. pour risques et charges 1 200 000
191 Provisions pour litiges 1 200 000
----------------------------------31/12/N----------------------
6911 Dotations aux prov. d’exp. pour risques et charges 5 400 000
192 Provisions pour garanties données aux clients 5 400 000
-------------------------31/12/2017-------------------
853 Dotations aux dépréciations HAO 1 500 000
1971 Provisions pour restructuration 1 500 000
Lorsque l’échéance du risque ou de la charge est à court terme, c’est-à-dire à moins d’un
an, les provisions sont constituées par constatation de charges pour provisions pour
Page 48 sur 65
risques à court terme. Les provisions à court terme sont inscrites au passif du bilan dans
la rubrique passif circulant. Les écritures à passer sont les suivantes :
❖ Dotation de la provision
-------------------------31/12/2017-------------------------------
6591 Charges pour provisions pour risques à court terme X
499 Provisions pour risques à court terme X
❖ Reprise de la provision
-------------------------31/12/2017-------------------------------
499 Provisions pour risques à court terme X
7591 Reprises de charges pour provisions pour risques à court terme X
❖ Dotation de la provision
-------------------------31/12/2017-------------------------------
6791 Charges pour provisions pour risques à court terme X
599 Provisions pour risques à court terme X
❖ Reprise de la provision
-------------------------31/12/2017-------------------------------
599 Provisions pour risques à court terme X
7791 Reprises de charges pour provisions pour risques à court terme X
Application :
L’avocat de l’entreprise confirme qu’il s’agit d’un licenciement abusif. Il estime les
dommages et intérêts à 2000 000 à l’issue du procès qui est programmé le 15 /01/2022.
L’entreprise décide donc de provisionner les montants estimés par son avocat.
Page 49 sur 65
CHAPITRE III : LES ECRITURES DE REGULARISATIONS
Selon le principe de l’indépendance des exercices, toutes charges et tous produits d’un
exercice donné doivent être rattachés à cet exercice et à celui-là uniquement. Or le
comptable dans l’exercice de ces tâches quotidiennes, enregistre les charges et les
produits au fur et à mesure que les pièces afférentes aux diverses opérations lui
parviennent, sans se soucier du fait qu’elles concernent ou non l’exercice en cours.
Les décalages observés peuvent porter sur deux catégories opposées de charges et de
produits. Il peut s’agir :
La régularisation concerne aussi bien les charges que les produits. Quatre cas sont à
envisager :
Les charges à payer sont des charges imputables à l’exercice en cours, donc consommées
au titre de cet exercice, mais dont les pièces justificatives ne sont pas encore parvenues à
l’entreprise à la date de clôture de l’exercice.
Il convient de les enregistrer au débit des comptes intéressés par le crédit de l’un des
comptes de régularisation suivants :
Page 50 sur 65
--------------------------------------31/12----------------------------
APPLICATION
Il est demandé de passer les écritures jugées nécessaires au 31/12N et au 1/01/ N+1.
------------------------------31/12/N+1----------------------------
601 Achats de marchandises 10 000 000
4455 Etat, TVA récupérable sur factures non parvenues 1 800 000
4081 Fournisseurs, factures non parvenues 11 800 000
(Régularisation de la facture)
-----------------------------01/01/N+1-----------------------------
4081 Fournisseurs, factures non parvenues 11 800 000
601 Achats de marchandises 10 000 000
4455 Etat, TVA récupérable sur factures non parvenues 1 800 000
(Contrepassation)
Page 51 sur 65
1.2. Les charges de personnel à payer
Au 31/12/N à l’inventaire nous constatons qu’il y a des droits à congé annuel des salariés
d’un montant 1 500 000FCFA à comptabiliser ; les charges sociales représentent environ
15% de ce montant.
-------------------------31/12/N-------------------------
---------------------------31/12/N-----------------------
Solution :
-------------------------31/12/N-------------------------
Le 31/12/N nous constatons qu’un rabais sur ventes de marchandises de 150 000F HT
doit être accordé à notre client Ali.
Page 52 sur 65
-------------------------31/12/N-------------------------
(Régularisation rabais)
A l’inventaire, nous constatons que le loyer commercial est payable à terme échu le 30/04/
et le 31/10 de chaque année ; montant 885 000 F par semestre dont 18% de TVA
déductible.
Dernière échéance : 31/10/N : Montant HT = 885 000/1,18 = 750 000 par semestre soit
du 31/10 au 31/12, deux mois de loyer couru et non échus.
Montant du loyer imputable à l’exercice et non comptabilisé : 750 000/6 x 2 = 250 000
-----------------------------31/12/N--------------------------
Ce sont des charges comptabilisées (payés ou non) au cours de l’exercice en cours mais
qui concernent en partie ou en totalité l’exercice ou les exercices suivants. En d’autres
termes, les charges étant enregistrées normalement au cours de l’exercice de leur
engagement, il convient en fin d’exercice de régulariser celles qui concernent les exercices
suivants.
----------------------------31/12--------------------------
Page 53 sur 65
6….. Comptes de charges concernés X
Application :
Le 1er aout N, la SA SIF a réglé une prime annuelle d’assurance de 1 200 000FCFA dont
l’effet couvre la période du 01/08/N au 31/07/ N+1 à minuit.
Solution :
----------------------------31/12--------------------------
2.2 Le cas particulier des achats stockés enregistrés mais non livrés
En inventaire intermittent, les achats stockés déjà enregistrés sur facture mais non livrés
doivent être comptabilisés de la façon suivante :
---------------------------------------31/12-------------------------------------
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6033 Variations de stocks des autres approvisionnements X
Application :
----------------------------31/12-------------------------
Les achats telles que les fournitures de bureau, timbres, produits d’entretien…, non
consommés en fin d’exercice sont considérés comme des charges constatées d’avance
puisqu’aucun compte de stock n’a été prévu.
Ce sont des produits qui se rattachent à l’exercice qui s’achève, mais dont les pièces
justificatives ne sont pas parvenues à l’entreprise au moment de l’inventaire avant d’arrêter
les comptes.
---------------------------31/12-----------------------------------
Page 55 sur 65
276 Intérêts courus sur prêts X
APPLICATION :
----------------------------31/12-----------------------
A l’inventaire du 31/12/N nous n’avons pas comptabilisé faute de pièces justificatives des
ristournes à obtenir des fournisseurs : 350 000 FHT 18% sur achats de matières non
ventilables.
-------------------------------31/12---------------------------
(Régularisations ristourne)
----------------------------31/12---------------------------
4287 Personnel produits à recevoir 250 000
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4387 Organismes sociaux produits à recevoir 37 500
661 Rémunérations directes au personnel 250 000
664 Charges sociales 37 500
(Régularisations charges de personnel)
Il s’agit ici des ventes de prestations de services, des loyers et des intérêts reçus à terme
échu pour lesquels il convient de déterminer la quote-part imputable à l’exercice qu’il faut
comptabiliser.
A la date d’inventaire on détermine la période pendant laquelle les produits ont été acquis
sans avoir été facturés : temps compris entre la date de la dernière échéance et celle de
l’inventaire. On valorise ensuite ce produit qui sera comptabilisé comme suit :
maintenance, loyers……)
titre de placement)
Doivent être rattachés à un exercice les produits acquis à cet exercice, un produit étant
acquis lorsque les prestations ont été effectuées ou lorsque les fournitures ont été livrées.
En conséquence, lorsqu’un produit a été constaté au cours d’un exercice, et qu’à la clôture
de celui-ci les biens n’ont pas encore été livrés ou les prestations n’ont pas encore été
fournies, il convient de reporter le produit concerné sur l’exercice suivant et de le soustraire
de l’exercice qui s’achève.
Page 57 sur 65
Au cours de l’exercice, le produit est enregistré normalement, mais en fin d’exercice, il
convient de régulariser en extournant le produit portant sur les exercices suivants. Le
schéma comptable est le suivant :
----------------------------31/12------------------------
7 Comptes de produits concernés X
477 Produits constatés d’avance X
(Régularisations des produits)
Application
Nous avons comptabilisé le 29/12/N le loyer d’un local nous appartenant : 442 500F dont
18% de TVA pour le mois de janvier N+1.
----------------------------31/12--------------------------
(Régularisations loyers)
1.2. Le cas exceptionnel des ventes déjà constatées sur factures, mais
non encore livrées
Elles n’ont pas à être régulariser au niveau des produits car le bien vendu est déjà la
propriété du client. Il convient de les défalquer du stock final lorsqu’on est en inventaire
intermittent. L’écriture suivante devra être passée :
----------------------------31/12------------------------
6031 Variation de stock de marchandises X
736 Variation de stock de produits finis X
311 Marchandises X
361 Produits finis X
(Régularisations des stocks)
Application :
Nous constatons à l’inventaire qu’il reste en magasin 3 000 000F de marchandises dont
des marchandises facturées au client SAMUEL qui n’ont pas été livrées ; prix de vente
500 000 F HTVA 18% ; la marge commerciale représente 40% du prix de vente.
----------------------------31/12----------------------------
6031 Variation de stock de marchandises 300 000
Page 58 sur 65
311 Marchandises 300 000
Cout d’achat = 500 000 – 500 000x0,4
(Régularisations stock)
Page 59 sur 65
TRAVAUX DIRIGES DE COMPTABILITE GENERALE
I. Principes comptables
Vous venez d’être embaucher en tant que comptable dans une société de
la place et votre Directeur Financier vous soumet les opérations
suivantes :
a. L’entreprise a acquis en crédit-bail un matériel et l’a inscrit dans
son bilan.
b. L’entreprise à payer un loyer de trois (03) ans 3 600 000F
enregistrer dans la comptabilité de 2015.
c. L’entreprise a acquis un immeuble en début d’année N ; en fin
d’exercice, un expert a estimé cet immeuble à une valeur
supérieure à son cout d’acquisition.
d. L’entreprise demande si elle peut chaque année faire varier ses
amortissements en fonction des résultats ;
e. L’associé majoritaire de la société a acheté une pièce de rechange
pour son propre véhicule.
On vous demande dans chaque cas le postulat ou la convention appliqué
ou à appliquer.
II. Exercices
Exercice 1 :
Le 1er septembre 2002, notre entreprise a acheté des marchandises à crédit auprès
de son fournisseur.
Travail à faire : Ecritures comptables après avoir présenté la facture n°12 (dans
la comptabilité de notre entreprise et chez son fournisseur).
Exercice 2 :
La société PERMANAS est une importante société de la place qui commercialise une
marchandise AZ2016. Cette société tient son stock en inventaire permanent.
❖ Remise 1% et 2%
❖ Escompte 1,5%
❖ Remise 3%
❖ Escompte 1%
Travail à faire :
1. Présenter les différentes factures
2. Enregistrer toutes ces opérations chez PERMANAS
Exercice n°3 :
On vous communique les opérations suivantes :
10/01/2019 : paiement de la TVA par chèque bancaire : 2 800 000
15/01/2019 : chèque reçu d’un client pour règlement d’une facture de vente : 10 500
000
19/01/2019 : virement bancaire en faveur d’un fournisseur SAWADOGO : 4 500 000
25/01/2019 : chargement du compte moby cash en espèces : 1 500 000
05/02/2019 : chèque émis en faveur d’un fournisseur : 2 500 000
10/04/2019 : virement en faveur de la femme du PDG qui est actionnaire pour paiement
de dividendes : 8 000 000
19/05/2019 : paiement du fournisseur PARE par orange money : 500 000 et les frais
: 10 000
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TAF : Passer les écritures nécessaires
Exercice n°4 :
L’entreprise ALPHA a réalisé les opérations suivantes :
10/04/2018 : L’entreprise Alpha achète des marchandises pour un montant HT de 10
000 000 auprès de son fournisseur OUEDRAOGO.
Le 15/04/2018 : L’entreprise Alpha accepte la traite N°50 relative à l’opération du
10/04/2018 : L’échéance de la traite est fixée au 15/05/2018.
15/04/2018 : L’entreprise Alpha vends des marchandises pour un montant HT de 15
000 000 auprès du client KADER.
15/04/2018 : KADER souscrit un billet à ordre.
20/04/2018 : Alpha remet à l’escompte à la SGBF le billet à ordre d’une valeur
nominale 17 700 000 souscrit par KADER au 20/05/N.
Taux d’escompte 12% ; commission 30 000 HT, TVA 18% sur l’escompte et la
commission.
Le 21/04 : Alpha reçoit l’avis de crédit correspondant.
Le 31/05 : la SGBF avise Alpha que KADER a réglé à l’échéance.
TAF : passer les écritures nécessaires
Exercice n°5 :
Les éléments de la rémunération de M. KOUDOUGOU sont les suivants pour le mois
d’avril 2019 :
- Salaire de base : 200 000F
- Indemnité de fonction 50 000F
- Prime de panier : 50 000F
- Opposition : 25 000F
- Avance sur salaire : 75 000F
- CNSS part employé : 28 597F
- IUTS : 70 355F
- TPA : 15 599F
- Charges sociales patronales (part employeur) = 83 192
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Exercice n°6 :
PARTIE A :
Un matériel industriel acquis le 01/01/2015 a une valeur d’entrée de
20 000 000FCFA. La durée d’amortissement est de 5 ans.
Présenter le tableau d’amortissement du matériel dans les cas suivants :
1. L’entreprise pratique l’amortissement linéaire ou constant
2. L’entreprise pratique l’amortissement dégressif à taux décroissant
3. L’entreprise pratique l’amortissement accéléré
4. Présenter le tableau d’amortissement complet du matériel lorsque sa valeur
résiduelle est estimée à 5 000 000 dans le cas de l’amortissement linéaire.
PARTIE B :
La société FALANK a acheté un matériel le 1er mars pour la somme 2 200 000 FCFA.
Le matériel est amorti selon le système dégressif à taux décroissant sur 10 ans.
Présenter les 4 premières lignes du tableau d’amortissement.
Exercice n°7 :
Le 1er juillet N+2, il a acquis un second camion BENZ pour 20 000 000F. Dans le bilan
de fin d’exercice au 31/12/N+2, le compte « amortissement du matériel de
transport » relatif à ces deux véhicules présente un solde de 7 625 000F.
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TAF :
Exercice n°8 :
Exercice n°9 :
a. Le fond commercial, inscrit au bilan pour 5 000 000 présente une valeur
actuelle de 4 000 000.
d. Un lot de marchandise acquis à 2 600 000 est évalué à ce jour à 2 000 000.
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h. En prévision de la fusion d’une filiale l’entreprise a constitué une provision
de 10 000 000.