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INDUSTRIELS
Cours et Travaux dirigés
Page 1
LES AUTOMATISMES INDUSTRIELS
Page 2
SOMMAIRE
Page 3
Chapitre 1 [Les automates programmables industriels]
IHM
Partie commande
Capteurs Pré-actionneurs
Partie opérative
Page 4
Chapitre 1 [Les automates programmables industriels]
Une partie opérative (P.O) procédant au traitement des matières d’œuvre afin
d'élaborer la valeur ajoutée ; c’est la partie mécanique du système qui
effectue les opérations. Elle est constituée d’actionneurs tels que vérins,
moteurs… utilisant de l’énergie électrique, pneumatique, hydraulique...
Une partie interface (P.I) : est la partie se trouvant entre les deux faces PO et PC
Traduisant les ordres et les informations.
Une partie commande (P.C.) coordonnant la succession des actions sur la Partie
Opérative avec la finalité d'obtenir cette valeur ajoutée.
les entrées Tout Ou Rien (TOR), parfois analogiques, destinées à fournir des
informations sur l’état du processus : fin de course, détecteur de niveau, pressostat,
thermostat, ect,
l’automate qui traite les différentes informations d’entrée afin d’élaborer les ordres,
les sorties transmettant les ordres élaborés par l’automate, aux différents
actionneurs ou pré- actionneurs : voyants, distributeurs de vérins, contacteurs de
moteur,……
Capteurs Actionneurs
PROCESSUS
Opérateur
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Chapitre 1 [Les automates programmables industriels]
l’automate programmable
LOGIQUE PRGRAMMEE
les cartes électroniques à base d’un microcontrôleur
A partir d’une certaine, complexité, les relais électromécaniques et les relais statiques
deviennent lourds à mettre en œuvre et le cout de l’automatisation est difficile à estimer.
L’automate programmable évite de faire appel à l’ordinateur qui, lui a souvent des
performances trop élevées pour le problème à résoudre et demande un personnel
spécialisé.
Page 6
Chapitre 1 [Les automates programmables industriels]
230V AC
Alimentation CPU DI DO AI AO CP
24V DC
Cette organisation modulaire permet une grande souplesse de configuration adaptée aux
besoins de l’utilisateur ainsi qu’un diagnostic et une maintenance facilités.
L’API reçoit les informations du processus à partir des capteurs liées aux entrées de
l’API. Le rôle de ces capteurs est de fournir des informations, par exemple, des
capteurs qui reconnaissent si une pièce d'usinage se trouve à une position donnée
ou de simples commutateurs ou boutons poussoirs, qui peuvent être ouverts ou
fermés, appuyés ou relâchés.
Page 7
Chapitre 1 [Les automates programmables industriels]
Carte
d’entrée
Capteurs TOR
DI
0V
I0.0
E1
0V
I0.1 0000
0V CPU
I0.2
0V
I0.3
24V 0V (COM)
Figure 4a : Principe de connexion des entrées état au repos
On distingue également entre les contacts à ouverture qui sont fermés au repos et les
contacts à fermeture qui sont ouverts au repos.
Carte
Capteurs TOR d’entrée
DI
24V
I0.0
E1
0V
I0.1 0101
24V CPU
I0.2
0V
I0 .3
24V 0V (COM)
Les capteurs TOR sont connectés ensemble par le pole plusse 24 v fournie par l’automate
et les sorties sont connectés aux entrées I0.0, I0.1, I0.2,….
Page 8
Chapitre 1 [Les automates programmables industriels]
Carte de
sortie
DO
Q0.0 L1 L2 L3
0000 Q0.1
CPU
Q0.2
Q0.3
U V W
MAS
24V 0V
Carte de
sortie
Q0.0 24V L1 L2 L3
Q0.1 0V
0001
CPU Q0.2 0V
Q0.3 0V
U V W
MAS
24V 0V
Page 9
Chapitre 1 [Les automates programmables industriels]
A la différence des signaux binaires qui ne peuvent prendre que les deux états
"Tension disponible +24V" et "Tension indisponible 0V", les signaux analogiques sont
capables (dans une certaine plage donnée) de prendre n'importe quelle valeur comprise
entre 0V et 10V ou de 0 à 20mA.
ENTREE SORTIE
ANALOGIQUE ANALOGIQUE
AI AO
C Algorithme C
A de calcul N
N A
Vane à
commande
Consigne analogique
Capteur analogique
Page 10
Chapitre 1 [Les automates programmables industriels]
Toutes ces cartes dites << intelligentes >> disposent en plus des interfaces d’entrée et de
sortie, d’un véritable micro-ordinateur assurant un traitement local plus ou moins
sophistiqué.
Page 11
Chapitre 1 [Les automates programmables industriels]
Déplacement
Variateur
Position Vitesse
BUS LOCAL
Déplacement 450 mm
Vitesse 50 Hz
Sens arrière
Commande Ok ROM µp
BUS de données
La carte d’axe envoie sur sa sortie analogique ± 10V une tension proportionnelle à
l’accélération et la vitesse souhaitée. Une dynamo-tachymètrique fournit une tension de
retour , image de la vitesse réelle du moteur , afin que la carte puisse corriger tout écart
éventuel.
Un codeur de position incrémental ou absolu, permet à la carte de connaitre la position
de l’axe, et donc de gérer la vitesse en conséquence.
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Chapitre 1 [Les automates programmables industriels]
Déplacement
Moteur
PAS à PAS
AMPLIFICATEUR
DE PUISSANCE
BUS LOCAL
La carte d’axe envoie sur sa sortie TOR une série d’impulsion avec une fréquence
proportionnelle à l’accélération et à la vitesse souhaitée. La quantité totale d’impulsions
envoyées correspond quand à celle au nombre de pas que doit parcourir le moteur.
Page 13
Chapitre 1 [Les automates programmables industriels]
Gain 1.2
Ti 0.5
Td 0.7
Manu
+
P CNA
I
D Vanne 39%
- Auto
CAN
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Chapitre 1 [Les automates programmables industriels]
Pour créer un projet à base d’un API, des outils nécessaires comme :
Page 15
[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
Q0.0
0V
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[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
Sectionneur
Q0.0
Contacteur
0V
I0.0
Relais
thermique
24V
Moteur
asynchrone
triphasé
Page 17
[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
Q0.0 Q0.1
0V 0V
I0.1
24V
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[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
Q0.1
24V I0.0 Q0.0 Q0.2
0V AO.1
Page 19
[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
vitesses est assuré par une consigne fournie par le module de sortie analogique de
l’API.
I0.0
Q0.0
0V
I0.1
Source de pression
Q0.1 0V
I0.2
I0.3
Capteurs magnétiques
0V 0V
Q0.2
Distributeur 3/2
Q0.3
Page 20
[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
Q0.0 Q0.1 Q0.2 Q0.3 I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 Vérin A Vérin B
0 0 0 0 1 0 1 0 RVA ou SVA RVB ou SVB
0 1 0 1 1 0 1 0 RVA RVB
1 0 1 0 0 1 0 1 SVA SVB
1 1 1 1 X X X X Interdit Interdit
Page 21
[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
CAPTEURS ANALOGIQUES
Le signal délivré est la traduction exacte de la loi de variation de la grandeur
physique mesurée.
CAPTEURS LOGIQUES
Le signal ne présente que deux niveaux, ou deux états, qui s’affichent par rapport
au franchissement de deux valeurs; ces capteurs du type tout ou rien (TOR) sont
également désignés par détecteurs.
CAPTEURS NUMERIQUES
Le signal est codé au sein même du capteur par une électronique associée; ces
capteurs sont également désignés par codeurs et compteurs.
Les capteurs de position sont des capteurs de contact à action mécanique. Ils
peuvent être équipés d'un galet, d'une tige souple, d'une bille. L'information
donnée par ce type de capteur est de type tout ou rien.
Les détecteurs opèrent à distance, sans contact avec l’objet dont ils contrôlent la
position (depuis 1 mm à quelques mètres). Un détecteur de proximité interrompt ou
établit un circuit électrique en fonction de la présence ou de la non-présence d’un
objet dans sa zone sensible. Dans tous ces détecteurs la présence de l’objet à
détecter dans la zone sensible modifie une grandeur physique:
Page 22
[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
Ces capteurs servent à la détection sans contact de la position du piston des vérins
spéciaux. Le relais se ferme à l’approche d’un champ magnétique (aimant
permanent sur le piston du vérin) et transmet un signal électrique.
Page 23
[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
La présence d’un objet métallique dans ce champ crée des courants induits et
provoquent l’arrêt des oscillations. Un circuit de communication met en forme cette
information. Selon les modèles, les distances de détection vont de quelques
millimètres à quelques centimètres.
Leur usage est uniquement réservé à la détection d’éléments métalliques.
Dans le cas du détecteur capacitif l’objet à détecter fait varier par sa position
la capacité d’un condensateur formé par la face sensible du détecteur.
Ses caractéristiques lui permettent de détecter tout objet même si celui-ci n’est pas
métallique.
Avec un réglage précis, il est possible de détecter un objet à travers une paroi
mince et non métallique (liquide ou pulvérulent, à l’intérieur d’un récipient figure 15).
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[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
Le système de proximité
Le système barrage.
Émetteurs et récepteur sont situés dans deux boîtiers séparés. C’est le système qui
autorise les plus longues portées (jusqu’à 30 m). Le faisceau est émis en infrarouge.
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[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
Le système reflex
Capteurs résistifs
Capteurs inductifs
Page 26
[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
Thermocouples
Le principe de la mesure pour ces capteurs est basé sur l’association de deux
fils en métaux de nature différente connectés à leurs deux extrémités.
Un courant circule dans la boucle ainsi formée s’il y a une différence de
température entre les extrémités appelées « jonctions ». On distingue :
la jonction chaude portée à la température Tc
la jonction froide portée à la température Tf
E = a. (Tc – Tf)
Page 27
[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
Thermo-résistances
Les solutions technologiques utilisées sont orientées vers des matériaux à résistivité
élevée, ce qui conduit à utiliser essentiellement le nickel ou le platine malgré leur
prix élevé.
RT = R0. (1 + a.T)
RT résistance à la température
R0 résistance à la température de 0°C
a coefficient de température du métal
T température du métal en °C
Génératrice tachymètrique
Page 28
[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
0 V 0 tr/min
5 V 750 tr/min
10 V 1500 tr/min
Jauge de contrainte
Page 29
[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
Page 30
[Chapitre 2] [Les actionneurs et les capteurs]
Page 31
[Chapitre 2] [LE GRAFCET]
CHAPITRE 3 : LE GRAFCET
I- conventions et règles :
Des ETAPES
Auxquelles sont associées des
actions 2
Des TRANSITIONS
Auxquelles sont associées des réceptivités
(conditions d’évolutions) Réceptivité
Page 33
[Chapitre 2] [LE GRAFCET]
2 Pousser la pièce 2 Y+
3 Déplacer le pièce 3 KM
Le GRAFCET de 1er niveau permet une description qui présume ni des choix
technologiques de la partie opérative (capteur, pré-actionneurs, actionneurs), ni de
la partie commande. C’est un outil de dialogue entre l’utilisateur et le concepteur.
I-3 transition :
Etats de capteurs.
Page 34
[Chapitre 2] [LE GRAFCET]
5 7 11
T < 300°C C=10 d
6 8 12
Les liaisons indiquent les voies d'évolution du GRAFCET. Dans le cas général, les
liaisons qui se font du haut vers le bas ne comportent pas de flèches. Dans les autres
cas, il faut utiliser des flèches.
La normalisation
France NF C03-190 (juin 82)
INTERNATIONAL CEI 848 (Décembre 88)
10
Page 35
[Chapitre 2] [LE GRAFCET]
Une transition est validée lorsque toutes les étapes immédiatement précédentes sont
actives. Le franchissement ne peut produire :
Que lorsque cette transition est validée
Et que la réceptivité associée est vraie
5 5
r=0 ou 1 r=0
6 6
5 5
r= 1 r
6 6
Franchissable Franchie
Page 36
[Chapitre 2] [LE GRAFCET]
4 11
h.X11 h.X4
5 12
Une action est dite continue lorsque la durée de cette action correspond à la
durée d’activation de l’étape. Plusieurs actions continues peuvent être associées à
une même étape.
10 ROTATION DGV
fh
Page 37
[Chapitre 2] [LE GRAFCET]
15 S MOTEUR 15 MOTEUR
a a
16 16 MOTEUR
b b
17 R MOTEUR 17
c c
Pour maintenir une étape active et ses actions associées pendant un certain
temps (t= 15S), il suffit d’utiliser le signal binaire de sortie de l’opérateur à retard
comme réceptivité.
15 MALAXAGE
15 S / X10
16 VIDANGE
Page 38
[Chapitre 2] [LE GRAFCET]
L’action peut être retardée, c’est à dire que la condition d’assignation n’est
vraie qu’après une durée D depuis l’activation de l’étape. Comme elle peut être
limitée dans le temps, C’est à dire que la condition d’assignation n’est vraie que
pendant une durée L depuis l’activation de l’étape.
L’action VERIN A est retardée de 5 secondes et l’action REMPLISSAGE est
limitée à 8 secondes à partir de l’activation de l’étape 12.
15 D VERIN A D=5s
L REMPLISSAGE
L=8s
16
Exemple :
DE
Vérin poinçon
MO
Capteur C1
Capteur C2
Plateau C3 C4
RO
Page 39
[Chapitre 2] [LE GRAFCET]
Page 40
[Chapitre 2] [LE GRAFCET]
1 ATTENTE 1
Conditions initiales et
C1.C4.DCY
départ cycle
2 RTATION PLATEAU 2 RO
Rotation terminée C3
3 DESCENTE POINCON 3 DE
Poinçon en bas C2
4 MONTEE POINCON 4 MO
Poinçon en haut C1
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[Chapitre 2] [LE GRAFCET]
APRES
AVANT
21 21
AVANT APRES
Un saut d’étape permet de sauter une ou plusieurs étapes lorsque les actions
associées à ces étapes deviennent inutiles (ex: perçage avec ou sans débourrage).
Un renvoi de séquence permet d’effectuer plusieurs fois une même séquence
tant qu’une condition n’est pas réalisée (ex : remplissage d’un produit).
L’exemple suivant résume les principes de saut d’étapes et de renvoi de séquence.
Page 42
[Chapitre 2] [LE GRAFCET]
15
b Renvoi de
a séquence
16 18
Saut d’étape
e c d
17 19
h
f
g
20
II-3-1 divergence en ET :
Deux ou plusieurs
12
12 séquences peuvent être
simultanément activées
a=1 a
à partir de la même
transition.
Les deux traits parallèles 13.1
13.1 13.2 13.2
mettent en évidence
l’activation simultanée
des étapes 13.1 et 13.2 à
AVANT partir de la réceptivité APRES
a=1, lorsque l’étape 12
est active.
Page 43
[Chapitre 2] [LE GRAFCET]
II-3-2 convergence en ET :
La convergence (ou
10.1 10.2 10.1 10.2
jonction) entre plusieurs
branches parallèles ne
pourra s’effectuer que
e=1 lorsque toutes les e=1
séquences seront
11 terminées (étapes 10.1 et 11
10.2 actives) et la
AVANT réceptivité commune APRET
vraie (e=1).
1.1
15
x
(1) a
1.2
M1 y
(2) b
1.3
16 Z
c 1.4
Page 44
[Chapitre 2] [LE GRAFCET]
Exemple :
Vérin 3 Vérin 4
Vérin 1
Vérin 2
Page 45
[Chapitre 2] [LE GRAFCET]
Une fois les trois actions terminées. Le système ordonne la rotation du plateau
et le système recommence le même cycle jusqu’à l’arrêt.
Une fois le poinçon revenu en position haute, attente d’un nouveau « départ
cycle ».
0 Repos
1 Rotation.plt
Rotation terminée
Poste vide
5 Alim
8 7 6
Arrêt Arrêt
Page 46
[Chapitre 2] [LE GRAFCET]
Page 47
[Chapitre 4] [La programmation des API]
Afin de respecter les règles d’évolution du GRAFCET, chaque étape peut être
matérialisée par une mémoire du type marche prioritaire possédant une structure de la
forme :
Page 48
[Chapitre 4] [La programmation des API]
Encl : X4.C1
1 X1
RAZ : X2
C1.C4.DCY
Encl : X1.C1.C4.DCY
2 RO X2
RAZ : X3
C3
Encl : X2.C3
3 DE X3
RAZ : X4
C2
Encl : X3.C2
4 MO X4
RAZ : X1
C1
X1
X4 C1
ETAPE 1
X2 X1
X2
X1 C1 C4 DCY
ETAPE 2
X3 X2
X3
X2 C3
ETAPE 3
X4 X3
Page 49
[Chapitre 4] [La programmation des API]
X4
X4 C2
ETAPE 4
X2 X1
X2 ROTATION
RO
X3
DE DESCENTE
X4
MO MONTEE
Nous remarquons sur le schéma précédent qu’à la mise sous tension, toutes les
mémoires se trouvant ici à l’état repos, aucune évolution n’est possible.
Il est donc impératif d’initialiser la séquence en venant enclencher la mémoire X1
matérialisant l’étape initiale de notre GRAFCET. Ceci est obtenu :
Init
X1
X4 C1
ETAPE 1
X2 X1
Page 50
[Chapitre 4] [La programmation des API]
Soit en testant l’état repos de toutes les mémoires d’étape suivantes, pour
venir alors systématiquement enclencher la mémoire X1 , comme le montre le
schéma suivant :
X2 X3 X4
X1
X4 C1
ETAPE 1
X2 X1
Les langages de programmation des API sont de natures diverses étant donné la
diversité, des utilisateurs pouvant les utiliser.
Le langage des API d’origine américaine utilise le symbolisme classique des schémas
à relais accompagné de blocs graphiques préprogrammés pour réaliser des fonctions
d’automatisme (calculs, temporisation, compteur,…..).
C'est une suite de réseaux qui seront parcourus séquentiellement. Les entrées sont
représentées par des interrupteurs -| |- ou -|/|- si entrée inversée, les sorties par des
bobines -( )- ou des bascules -(S)- -(R)-.Il y a également d’autre opérations :
l'inverseur -|NOT|-,
l'attente d'un front montant -(P)- ou descendant -(N)-.
Les sorties sont obligatoirement à droite du réseau On doit évidemment identifier nos E/S,
soit directement par leur code (Ia.b / Qa.b), ou avec leur libellé en clair défini dans la table
des mnémoniques.
On relie les éléments en série pour la fonction ET, en parallèle pour le OU. On peut utiliser
des bits internes (peuvent servir en bobines et interrupteurs), comme on utilise dans une
calculatrice une mémoire pour stocker un résultat intermédiaire (Ma.b). On peut aussi
introduire des éléments plus complexes, en particulier les opérations sur bits comme par
exemple une bascule SR (priorité déclenchement), RS (priorité enclenchement), POS et
Page 51
[Chapitre 4] [La programmation des API]
NEG pour la détection de fronts... on trouvera d'autres fonctions utiles, les compteurs, les
temporisateurs et le registre à décalage.
On peut également utiliser des fonctions plus complexes (calculs sur mots par exemple)
Par exemple, pour adresser la 5ème entrée du DCY en partant de la gauche, on définit
l’adresse suivante :
Page 52
[Chapitre 4] [La programmation des API]
de bit. Les adresses d’octet et de bit sont toujours séparées par un point.
Exemple:
Initialisation système
X4 .C1
X2 .X1
X1.C1.C4.DCY
X3 .X2
Page 53
[Chapitre 4] [La programmation des API]
L’étape 3 :
X2 .C3
X4 .X3
L’étape 4 :
X4 .C2
X2 .X1
Page 54
[Chapitre 4] [La programmation des API]
Le programme peut étre simplifier si en utilisant les bobines Set/ Reset ou les bascules SR ou
RS et en tenant compte des cinq régles du GRAFCET.
Activation de l’étape 1 et
désactivation de l’étape 4
Activation de l’étape 2 et
désactivation de l’étape 1
Page 55
[Chapitre 4] [La programmation des API]
Activation de l’étape 3 et
désactivation de l’étape 2
Activation de l’étape 4 et
désactivation de l’étape 3
Les opérations logiques servent à définir des conditions pour l'activation d'une sortie.
Elles peuvent être créées dans le programme de l'API dans les langages de
programmation Schéma des circuits LADER (LD) ou Logigramme (LOG).
Il existe de nombreuses opérations logiques pouvant être mises en œuvre dans des
programmes API.
L'opération ET et l'opération OU, ainsi que la NEGATION d'une entrée sont les opérations les
plus fréquemment utilisées et seront expliquées ici à l'appui d'un exemple.
II-2-1 Opération ET
Une lampe doit s’allumer quand les deux interrupteurs sont fermés simultanément.
Page 56
[Chapitre 4] [La programmation des API]
Schéma :
S1 S2
24V
P1
M
Explication :
Câblage de l’API :
Pour appliquer cette opération au programme de l’API, les deux commutateurs doivent
être connectés aux entrées de l’API. Ici, S1 est relié à l’entrée I 0.0 et S2 à l’entrée I 0.1.
De plus, la lampe P1 doit être connectée à une sortie, par exemple Q 0.0.
24V
Interrupteur S1
%I 0.0
Entrées 24V
Interrupteur S2
%I 0.1
M La Lampe P1 doit
API
Sorties s’allumer quand les
%Q 0.0 deux interrupteurs
S1 et S2 sont
fermés.
Dans le logigramme LOG, l’opérateur ET est programmé par le symbole ci-dessous et est
représenté de la manière suivante :
Page 57
[Chapitre 4] [La programmation des API]
Entrées de
l'opération ET.
Il est possible de
prévoir plus de Sortie
deux entrées. concernée par
l'affectation.
%I 0.0 %Q 0.0
&
%I 0.1 =
Affectation des
Représentation
résultats de
graphique de
l'opération
l'opération logique ET.
logique.
II-2-2 Opération OU
Une lampe doit s’allumer si au moins un des deux interrupteurs est fermé.
Schéma :
S1
24V
S2
24V
P1
Explication :
Page 58
[Chapitre 4] [La programmation des API]
Câblage de l’API :
Pour appliquer cette opération au programme de l’API, les deux commutateurs doivent
être connectés aux entrées de l’API. Ici, S1 est relié à l’entrée E 0.0 et S2 à l’entrée E 0.1.
De plus, la lampe P1 doit être connectée à une sortie, par exemple A 0.0.
24V
Interrupteur S1
%I 0.0
Entrées 24V
Interrupteur S2
%I 0.1
M La lampe P1 doit
Sorties s’allumer quand
API
%Q 0.0 l'interrupteur S1 ou
l'interrupteur S2 est
fermé.
Dans le logigramme LOG, l’opérateur OU est programmé par le symbole ci-dessous et est
représenté de la manière suivante :
Entrées de l'opération
OU. Sortie concernée par
Il est possible de prévoir l'affectation.
plus de deux entrées.
%I 0.0 %Q 0.0
>
%I 0.1
=
Représentation Affectation des résultats
graphique de de l'opération logique.
l’opération logique OU.
Page 59
[Chapitre 4] [La programmation des API]
II-2-3 Négation
Il est souvent nécessaire dans les opérations logiques d'interroger l'état d'un contact pour
savoir : dans le cas d'un contact à fermeture si celui-ci n'a pas été activé, ou dans le cas
d'un contact à ouverture s'il a été activé, et donc pour savoir si la tension est appliquée à
la sortie ou non.
Ceci peut être réalisé par la programmation d'une négation à l'entrée de l'opération ET ou
OU.
Dans le logigramme LOG, la négation de l’entrée (ou inversion) sur un opérateur ET est
programmé de la façon suivante :
%I 0.0 %Q
& 0.0
%I 0.1 =
Ceci signifie qu’une tension est appliquée à la sortie %Q 0.0 uniquement si %I 0.0 est à 0 et
%I 0.1 est à 1.
Page 60
ÉNONCÉS DES SUJETS
Page 61
[SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
DCY AU
Au repos la tète d’usinage est en haut et contrôlée par le capteur S1 ; A l’impulsion sur
DCY (départ cycle) le système effectue le cycle suivant :
Page 62
[SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
Sectionneur
Contacteur
Relais thermique
Moteur B
Page 63
[SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
L N GND + - C1 I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 I0.4 I0.5 I0.6 I0.7 C2 I1.0 I1.1
ALIMENTATION
24VDC
24V
API 10E/8S
Page 64
[SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
1 1
2 2
3 3
4 4
Page 65
[SUJET 2] [Transfert de pièces]
La figure suivante représente une station de transfert de pièces d’un tapis d’arrivée
vers un tapis d’évacuation par deux vérins pneumatiques :
La station est composée par :
deux convoyeurs entrainés chacun par un moteur asynchrone triphasé.
deux vérin A et B pour pousser la pièce comme le montre la figure suivante.
quatre capteurs (S2, S3, S4 et S5) pour contrôler les sorties et les recules des tiges des
vérins.
Un capteur S1 pour la détection de présence de pièce.
Un bouton poussoir STOP
Vérin B
Tapis d’arrivée
Vérin A
Tapis d’évacuation
Page 66
[SUJET 2] [Transfert de pièces]
Fonctionnement :
Initialement le système est au repos :
Les deux vérins sont reculés.
Les deux convoyeurs sont en arrêts.
A la mise sous tension la partie commande démarrage les deux convoyeurs et à l’arrivée
d’une pièce devant le capteur S1 le système effectue le cycle suivant :
Le vérin A pousse la pièce jusqu’à l’action sur S3,
Simultanément la tige du vérin A se recule et la tige du vérin B pousse la pièce
vers le tapis d’évacuation,
A l’action sur le capteur S5 la tige du vérin B se recule,
A l’action sur le capteur S4 le système revient à sont état de repos,
Le système recommence le cycle à chaque présence d’une pièce devant le
capteur S1.
Le bouton poussoir STOP permet d’arrêter le système par remise à zéro de tout le
système.
Sectionneur
Contacteur
Relais thermique
Moteur B
Page 67
[SUJET 2] [Transfert de pièces]
1-2 Les vérins A et B sont de types double effets et commandé par un distributeur
pneumatique 5/2 on demande de compléter le circuit puissance pour commander le
vérin A par un API :
L N GND + - C1 I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 I0.4 I0.5 I0.6 I0.7 C2 I1.0 I1.1
ALIMENTATION
24VDC
24V
API 10E/8S
Page 68
[SUJET 2] [Transfert de pièces]
1 1
2 2
3 3
4 4
Page 69
[SUJET 3] [Machine de coupe]
124 mm Vérin
85 mm
h
Nombre: 100
D b
Page 70
[SUJET 3] [Machine de coupe]
1-2 Le vérin du couteau est de type double effets et commandé par un distributeur
pneumatique 5/2 on demande de compléter le circuit puissance pour commander la
sortie et le recule de la tige par un API :
Page 71
[SUJET 3] [Machine de coupe]
L N GND + - C1 I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 I0.4 I0.5 I0.6 I0.7 C2 I1.0 I1.1
ALIMENTATION
24VDC
24V
API 10E/8S
Page 72
[SUJET 3] [Machine de coupe]
0
START .h . n. D
1 FONCTIONNER CONVOYEUR
COMPTER DISTANCE
Page 73
[SUJET 3] [Machine de coupe]
0
START .h . n. D
1 FONCTIONNER CONVOYEUR
COMPTER DISTANCE
Page 74
[SUJET 4] [Aplatisseur automatisé]
V2
Poste
Poste de d’évacuation
V3
stockage
P1
Convoyeur C1
V1
Le poste d’aplatisseur figure 1 permet d’écrasé des pièces afin de réduire ses dimensions, il
est composé par :
Page 75
[SUJET 4] [Aplatisseur automatisé]
Remarque : chaque vérin est contrôlé par deux capteurs magnétiques. Et le bouton
poussoir STOP arrêt la machine et met le systéme en position de repos.
V2
V2
V3
V3
P1
P1
V1
V1
Figure 2a Figure 2b
Page 76
[SUJET 4] [Aplatisseur automatisé]
Figure 1 Figure 2
I-2 Le convoyeur C1 est entrainé par un moteur asynchrone triphasé et commandé par un
API compléter le schéma de câblage figure 3 et cité le nom de chaque appareil.
……………….
……………….
……………….
……………….
Page 77
[SUJET 4] [Aplatisseur automatisé]
I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 I0.4 I0.5 I0.6 I0.7 I1.0 I1.2 COM PE N L
API 10E / 8S
24V DC
Page 78
[SUJET 4] [Aplatisseur automatisé]
0 0 STOP
STOP
START…… START……
Sa0. 1
1
2 2
3 3
Page 79
[SUJET 4] [Aplatisseur automatisé]
Page 80
[Corrigé de SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
Sectionneur
Q0.0
Contacteur
0V
I0.0
Relais thermique
24V
Moteur B
1-2 le moteur T est alimenté par un variateur de vitesse pour Sélectionner les vitesses
GV et PV.
LI1 est une entrée logique du variateur est programmée en GV elle est connecté à une
sortie TOR de l’API (ex Q0.1).
LI2 est une entrée logique du variateur est programmée en PV elle est connecté à une
sortie TOR de l’API (ex Q0.2).
LI3 est une entrée logique du variateur est programmée en GV dans le sens opposé elle
est connecté à une sortie TOR de l’API (ex Q0.3).
Page 81
[Corrigé de SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
Le relais R2A-R2C est programmable par le variateur pour contrôler les surcharges
mécaniques il se ferme en cas de surcharge mécanique, il doit être connecté à une
entrée TOR de l’API (ex I0.1) pour informer l’API.
1-3
La table d’affectation montre comment câbler l’API avec les entrées/sorties.
Page 82
[Corrigé de SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
L N GND + - C1 I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 I0.4 I0.5 I0.6 I0.7 C2 I1.0 I1.1
ALIMENTATION
24VDC
24V
API 10E/8S
Page 83
[Corrigé de SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
1 Repos 1
2 Descente en GV 2 LI1
Action capteur S2 S2
3 Descente en PV et 3 LI2 et K1
fonctionnement foret
Action capteur S 3 S3
4 Remonté en GV et 4 LI3 et K1
fonctionnement foret
Action capteur S 1 S1
Page 84
[Corrigé de SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
Page 85
[Corrigé de SUJET 1] [Tète d’usinage automatisé]
Sortie PV
Sortie GVO
Sortie K1
Sortie GV
Page 86
[Corrigé de SUJET 2] [Transfert de pièces]
1-1 les deux convoyeurs sont commandés par les sorties TOR de l’API (ex Q0.0
connecté à K1 et Q0.1 connecté à K2) par rapport à la masse.
Les contacts des relais thermiques est de type NC, il s’ouvre en cas de surcharge
mécanique, sont connectés aux entrées TOR de l’API (ex I0.0 connecté à RT1 et I0.1
connecté à RT2) pour informer l’API.
Sectionneur
Q0.0
Contacteur
0V
I0.0
Relais thermique
24V
Moteur convoyeur 1
1-2 les deux vérins A et B sont commandés par les sorties TOR de l’API (ex Q0.2 et Q0.3
sont réservés pour le vérin A ; Q0.3 et Q0.4 sont réservés pour le vérin B).
Page 87
[Corrigé de SUJET 2] [Transfert de pièces]
Q0.2 Q0.3
L- L-
1.3 La table d’affectation montre comment câbler l’API avec les entrées/sorties.
les entrées et les sorties sont organisé en 8 Bits.
.
Page 88
[Corrigé de SUJET 2] [Transfert de pièces]
L N GND + - C1 I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 I0.4 I0.5 I0.6 I0.7 C2 I1.0 I1.1
ALIMENTATION
24VDC
24V
API 10E/8S
A- A+ B- B+ K1 K2 L-
Page 89
[Corrigé de SUJET 2] [Transfert de pièces]
1 REPOS 1
Activation de l’ETAPE1 à la mise sous tension ou remis à zéro par bouton STOP
Page 90
[Corrigé de SUJET 2] [Transfert de pièces]
Page 91
[Corrigé de SUJET 2] [Transfert de pièces]
II-3 Conversion des sorties des étapes du GRAFCET par le langage LADER..
Page 92
[Corrigé de SUJET 3] [Machine de coupe]
1-2 le vérin du couteau est commandé par les sorties TOR de l’API (ex Q0.1 et Q0.2 sont
réservés pour le vérin couteau.
Q0.1 Q0.2
L- L-
Page 93
[Corrigé de SUJET 3] [Machine de coupe]
1-3 La table d’affectation montre comment câbler l’API avec les entrées/sorties.
les entrées et les sorties sont organisé en 8 Bits.
.
Nom Type de données Adresse
R2C TOR I0.0
b TOR I0.1
h TOR I0.2
START TOR I0.3
STOP TOR I0.4
Codeur TOR I0.5
LI1 TOR Q0.0
A+ TOR Q0.1
A- TOR Q0.2
L N GND + - C1 I0.0 I0.1 I0.2 I0.3 I0.4 I0.5 I0.6 I0.7 C2 I1.0 I1.1
ALIMENTATION
24VDC
24V
API 10E/8S
LI1 A+ A- L-
Page 94
[Corrigé de SUJET 3] [Machine de coupe]
0
START .h . n. D
1 FONCTIONNER CONVOYEUR
COMPTER DISTANCE
Tôle coupé
3 REMONTE COUTEAU
COMPTER NOMBRE
Couteau remontée.
Compteur 2 ≥ n Couteau remontée. Compteur 2 ≥ n
Page 95
[Corrigé de SUJET 3] [Machine de coupe]
0
START .h . n . D
1 LI1
3 A-
Page 96
[Corrigé de SUJET 3] [Machine de coupe]
Page 97
[Corrigé de SUJET 3] [Machine de coupe]
Page 98
[Corrigé de SUJET 3] [Machine de coupe]
Commande du convoyeur
Page 99