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Library 1991 .
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Henrg U. Sage
M1891
ATITIS
A.164 767 12.//1/1912
1243
TRAITÉ DES APPLICATIONS
DE

L'ANALYSE MATHÉMATIQUE
Al

JEU DES ÉCHECS,


PRÉCÉDE

D'UNE INTRODUCTION I L'usage DES LECTEURS SOIT ETRANGERS 11 I ECHECS.


SOIT PEU VERSES DANS L'ANALYSE .

PAR

C. F. DE- JAENISCH ,
Ex - professeur - itdjoint ile Meciumjue à l'Institut des voies de communication ,
-

auteur des « Principes de l'équilibre et du mouvement publiés en langue russe . et


de plusienr- écrits sur la théorie des iles .

MTEC PTI ! PLISCHES LITHOGRAPHIÉES.

TOME PREMIER.

SE VEND :

4 St. -Pétersboury. chez Dufour et Cie i Paris, chez E. Wellier 17 rue Pavée .
libraires de la Cuir. St. André - des- Aris
A Moscou bez W. Gautier, por ! des A Londres , chez Barthos et Lowell,
Marécboli. 14 Grea : Marlboro!lg - Streel .
A Leipzig , chez l'eit et Cie.

SAINT - PÉTERSBOURG ,
1862 .
TRAITÉ DES APPLICATIONS
DE

L'ANALYSE MATHÉMATIQUE
AU

JEU DES ÉCHECS .


1.

Monsieur et de komaroff
t
d'
é m o i g n a g e
ancienne et condiale amitié
6.danas
TRAITÉ DES APPLICATIONS
DE

L'ANALYSE MATHÉMATIQUE
AU

JEU DES ÉCHECS,


PRÉCÉDÉ

D'UNE INTRODUCTION A L'USAGE DES LECTEURS SOIT ÉTRANGERS AUX ÉCHECS,


SOIT PEC VERSÉS DANS L'Inalyse.

PAR

C. F. DE JAENISCH ,
Ex -professeur - adjoiut de Mécanique à l'Institut des voies de communication,
auteur des «Principes de l'équilibre et du mouvement», publiés en langue russe,
de plusieurs écrits sur la théorie des échecs.

AVEC XXXI PLANCHES LITHOGRAPHIÉES.

TOME PREMIER .

OB VEND :

A St.-Pétersbourg, chez Dufour et Cie, A Paris, chez E. Mellier, 17 rue Pavée ,


libraires de la Cour . St. André - des - arts,
A Mosconi , chez W. Gautier, pont des A Loudres , chez Barthès et Lowell ,
Marécbaux . 14 Great Marlborough - Street .
A Leipzig , cbez l'eit et cie.

SAINT-PÉTERSBOURG.
1862 .

Droits de reproduction et de traduction réserrés.


ПЕЧАТАТЬ ПОЗВОЛЯЕТСЯ

съ тѣхъ, чтобы по отпечатаніи было представлено въ Цензурный Комитетъ


узаконенное число экземпляровъ. Санктпетербургъ, 24 Ноября 1861 .
Цензоръ В. Бекетовъ.

IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES ,


PRÉFACE.

Le succès incontestable de l'application du calcul aux


jeux de hasard provoque , nalurellement , la question si le
moins imparfait des jeux de pure combinaison , celui des
échecs, ne comporte pas, àà plus forte raison, une application
heureuse de l'analyse mathématique. Cette question s'est
d'autant plus fréquemment présentée à notre esprit , que
nous avons voué beaucoup de soins au perfectionnement de
la théorie spéciale des échecs *). Celle - ci n'est que le résul
.

lat de l'analyse directe du jeu dont il s'agit, au moyen des


règles que lui servent de base. Or, malheureusement, parmi
ces règles , il y en a qui , vu leur inconséquence ou leur ca
ractère trop complexe , sont évidemment sujettes à varier.
La théorie qui en dérive est ainsi menacée de remaniements

*) Témoin les noinbreux mémoires que nous avons fait paraitre à ce sujet,
depuis 1844 jusqu'en 1860, dans le Palamede , la Chess- Player's Chronicle , la
>

Schachzeitung et la Chess Monthly, mémoires destinés à compléter notre traité des


ouvertures du jeu, de 1843. Nous renvoyons encore à notre examen de la législation
des échecs , publié en 1854 et 1858 , dans lequel nous avons proposé de rectifier
plusieurs articles qui la défigurent, d'accord en cela avec l'élite des amateurs
russes.
VI

successifs dans sa partie la plus élaborée, qui est le système


des ouvertures du jeu. En effet, le début royal étant prouvé
désavantageux pour le second joueur , et ne pouvant être
remplacé par aucun autre sans faire languir l'intérêt du jeu,
il se pourrait très-bien , qu'à la longue , l'arrangement actuel
des pièces au début , et le roque du roi qui en est une con
séquence , ne fussent pas conservés. Quoi qu'il en soit , un
> .

très-long avenir est certainement réservé à la théorie des


fins de partie, qu'on devrait appeler , plus généralement ,
l'étude des positions , et qui , au fond , revient à scruter tant
>

l'action isolée ou combinée des pièces , que la réaction de


celles de l'adversaire. C'est à ces éléments principaux du
jeu que le calcul est effectivement applicable , et quelque
imparfaits que soient les résultats auxquels nous sommes
parvenu en cette matière , nous les croyons assez curieux , >

mème sous le rapport purement mathématique. Nous en re


mettrons l'exposé au troisième tome du présent ouvrage,
devant commencer , dans les deux premiers , par analyser la
,

simple portée de mouvement des différentes pièces.

Les lois de marche respectives du roi, du cavalier , de la


4

tour , du fou et de la dame étant réellement les plus simples


que l'on puisse imaginer sur un terrain échiqueté, leur étude
est indépendante des règles conventionnelles du jeu dont
ces pièces font partie, et conduit à une espèce de géométrie
de situation , ou d'analyse indéterminée. Les questions fon
damentales qui se présentent ici, pour chaque pièce en par
VII

ticulier , se réduisent à calculer: 1 ) le minimum des coups


qu'il lui faut pour passer d'une case quelconque à toute au
tre ; 2) le nombre des voies par lesquelles peut s'effectuer
ce passage de moindre durée; enfin, 3 ) le total des voies pos
sibles du passage, d'une station à une autre , dans un nom
bre de coups donné, supérieur au minimum * ). Ces questions
qui paraissent si élémentaires, exigent,, cependant, des con
sidérations délicates, ayant leur source dans la limitation du
mouvement des pièces , par l'échiquier sur lequel il s'opère.
Elles deviennent même très - complexes pour les pièces à
faible portée (roi et cavalier), ainsi qu'on peut le voir par
>

la llme et la llime Section du jer Livre . Nous avons donc


cru devoir exposer le sujet systématiquement , afin de pré
parer le lecteur à l'examen du problème le plus ardu qu'on
puisse se proposer en ce genre , le seul qui ait fixé, depuis
longtemps , l'attention des géomètres. Car on a eu tort , ce
nous semble , de s'être immédiatement attaqué à ce pro
>

blème , en saulant les degrés qui y conduisent. Nous enten


dons celui qu'on nomme , d'une façon absolue , le problème
du cavalier, et qui revient à appliquer à cette pièce la 3mo
question énoncée plus haut , en ajoutant la condition de ne
toucher chaque case qu’une fois, durant le passage . Le
problème ainsi posé est même certainement insoluble ana

*) L'examen de cette 3me question n'offrant que peu d'intérêt lorsqu'il


s'agit de pièces à longue portée, nous l'avons remplacé, pour ce cas, par la solu
tion complète du problème des huit dames , qui manquait jusqu'à ce jour ( Livre I ,
Section I, pages 118 – 135).
VIII

lytiquement, et pour obtenir quelque chance de le résoudre,


il faut égaler le nombre des coups de translation à celui
des cases de l'échiquier moins un , comme cela se fait,
d'ailleurs, habituellement. Toujours demeure- t- il , même en
>

cet état , extraordinairement difficile. Aussi avons nous dû


nous burner à fournir divers éléments à sa future solution ,
dont la marche est indiquée par la considération du pro
blème analogue, mais plus simple, pour le roi.

Il existe , au reste , des procédés de tâtonnement qui


permettent, sans trop de peine , de faire le tour entier de
l'échiquier, par autant de voies de cavalier qu'on en désire.
La régularisation de ces procédés a occupé un grand nombre
d'amateurs , après l'initiative prise en cette matière par
Euler et Vandermonde. De plus , vu l'indétermination qui
caractérise le problème , on est libre d'y joindre des condi
tions accessoires , appropriées à la nature de l'échiquier
dont il s'agit , comme , par exemple , de rendre les courses
>

symmétriques, également ou inégalement biparties, etc. Une


des plus belles conditions qu'on ait proposées , est de con
vertir l'échiquier commun en carré magique, ou d'y tracer
des courses de cavalier telles que les 64 numéros de station,
ajoutés 8 à2 8 suivant les rangs et les files, donnent invaria
blement la somme 260. Il est plus facile d'engendrer , par
la marche de cette pièce , des carrés magiques imparfaits,
savoir tels que les sommes des numéros de station,
sur les bandes et les colonnes du même échiquier, s'y ré
IX

duisent à deux ou trois seulement , différentes entre elles,


comme 258 et 262 ; 258, 260 et 262 ; 256, 260 et 264. Un
amateur autrichien , M' Vencélidès a, le premier, opéré avec
méthode dans la construction de routes de cavalier pareilles.
Mais ne connaissant point les mathématiques , il n'a pu ni
démontrer les principes qui l'avaient guidé , ni en saisir les
conséquences les plus importantes. Or on trouvera , dans le
>

second volume du présent traité , une théorie complète de


ce genre de carrés magiques , tant parfaits qu'imparfails,
éclaircie par de nombreux exemples originaux (voir les
Planches). Mais nous ne nous sommes pas arrêté à cette
seule catégorie de solutions du problème , nous en avons
créé d'autres non moins curieuses , sans négliger les échi
quiers carrés et rectangles , différents de celui de 64 cases.
Il nous a fallu également soumettre à la refonte les règles
générales existantes pour la formation de courses de ca
valier, symmétriques et non symmétriques. Ainsi les mé
thodes de Vandermonde , de Collini et de Warnsdorf ont
obtenu , dans notre traité , des développements que nous
croyons fort inattendus.

L'abondance des matières populaires contenues dans


ces deux volumes, nous a décidé à en avancer la publication .
Nous en sommes donc réduit à demander pardon aux géo
mètres de ne pouvoir leur offrir aujourd'hui que peu de
recherches dépassant le niveau de l'analyse élémentaire.
De plus, nous avons été obligé de tenir compte du caractère
х

de la majorité de nos lecteurs éventuels , en plaçant à la


tête de notre ‘livre un abrégé des principes du calcul somma
toire, accommodé au sujet. Nous espérons que l'application
plus complète de ce calcul au jeu des échecs , que présen
tera le troisième volume , nous déchargera , prochainement,
de la responsabilité attachée au titre de notre ouvrage.

St. - Pétersbourg, en Novembre 1861.


Der edle Kampf.

Zwei und dreissig Gestalten , verschieden geformt und gerüstet,


In zwei Heere vertheilt, gleich an Zahl und an Kraft,
Seb' ich untereinander in künstlichem Kampfe begriffen , -
Roher menschlicher Schlacht ein veredeltes Bild.
Jede besondere Waffe wahrt streng die eigene Regel ,
Und doch alle beseelt eine erhabene Plicht.

Unbekannt mit Verrath und nie verzagt in Gefahren ,


Stürmen die Streiter dahin , treu bis zum Tod ihrem Herrn.
Weder Launen des Glücks, noch missverstandne Befehle
Dürfen hier stören den, Plan , den sich der Feldherr erdacht.
Die uberlegene Führung, die feinern taktischen Künste
Und der schärfere Blick sichern allein ibm den Sieg.
TABLE DES MATIÈRES DU TOME PREMIER.

INTRODUCTION .
Pag.
1. Sa division en deux parties..... 1.

ܺ‫ܝ‬
PREMIÈRE PARTIE .

Notions préliminaires sur le jeu des échecs.

2 – 3. Description de l'échiquier commun . Notation de ses cases par


lettres et par chiffres. Extension de la notation ordinaire des .
échecs à un échiquier carré ou rectangle quelconque .... 1 5.
4. Dénomination des pièces du jeu et leur disposition au commen
cement des parties ..... 5 6.
5. Loi générale du mouvement des pièces ... 6.
6 – 8. Marche des pièces à longue portée sur un échiquier inobstrué. 6.

9. Restrictions qu'y apporte l'obstruction de l'échiquier. Loi géné


nooo

rale de la prise des pièces.... 7.


10 - 11. Marche des pièces à faible portée.... 7-8 .
12. Marche du pion...... 8.
13. Règles concernant la prise des pions et leur avancement à dame.. 8 -- 9 .
14. Ce qu'on entend par attaque, défense et échange des pièces .. 9.
15. De la portée d'action des pièces ... 9 10 .
16. Inviolabilité du roi. Échec , mat, pat et refait..... 10 .
17. Attaque ou échec à la découverte. Échec double ...... 10 - 11 .
-

18. Caractère variable de la valeur des pièces. De leur puissance


normale ou valeur d'échange.... 11 12 .
19 — 28. Valeur d'échange comparative des différentes pièces , celle
du pion étant prise pour unité. Exposition raisonnée et critique
des règles à ce sujet, déduites de la pratique du jeu ..... 12 – 18 .
XIV

DEUXIÈME PARTIE.
Exposé des principes du calcul sommatoire.
Pag .
29 – 30. Des différences que l'on peut attribuer aux variables qui eu
trent dans une fonction , afin d'étudier ses propriétés. Calcul inté
gral aux différences finies. Des fonctions auxquelles il s'applique
le plus naturellement ..... 19 - 21 .
31 – 32. Limites d'un intégrale aux différences finies. Notation .
Théorèmes généraux les plus simples...... 21 – 22 .
33. Comment la considération des différences de diverses fonctions
sert à remonter à la connaissance des cas dans lesquels d'autres
fonctions sont intégrables ... 23 – 24.
34. Intégrales indéfinies. Constantes arbitraires.... 24 - 25 .
35 – 36. De la sommation des termes consécutifs d'une série quel
-

conque ... 25 - 29 .
37 39. Changement de variable indépendante. Intégration des fa
cultés à l'accroissement +1 ou – 1..... 29- 34 .
40 – 41. Sommation des facultés au même accroissement, mais à ex
posants négatifs .. 34 - 37 .
42 — 46. Procédé général pour intégrer les fonctions entières.. 37 - 44 .
-

47. Sommation des progressions arithmétiques de tous les ordres. 44 – 47 .


48 — 49. Intégration de l'exponentielle am.et de son produit par une
fonction entière quelconque de x.. 47 - 49 .
50. Des facultés exponentielles..... 49 - 51 .
m
51 - 52. Discussion des propriétés de la fonction
- définie par
T
les deux relations :
m

(n) = ( ) =
m
1
(m- + 1) et ( = 1 .. 51 - 54 .

53. De l'algorithme al employé dans l'analyse combinatoire .... 54 - 56.


m

54. Intégration, entre les limites o et m + 1,de (2) et de son produit,


soit par l'exponentielle at, soit par une fonction entière de &.... 56 - 58 .
m
-
55 – 59. Intégration de ( ) rapportée à des limites quelconques,
comprises entre o et m + 1. Différentes formules servant à réduire
de moitié le nombre des termes à sommer effectivement. Évalua
tion de la différence entre les sommes des termes d'ordre pair et
d'ordre impair ... 58 - 69.
60. Extension des méthodes précédentes à l'intégration , entre limites
quelconques, du produit de (n.)
par une fonction entière de a ... 69 - 70 .
n+ 1
m
61. Expression générale de la somme fournie par le calcul
O

infinitésimal.. 70 - 73.

62. On renvoie au Livre III pour les propriétés ultérieures de la


m
fonction 73 - 74 .
-
XV

LIVRE I.
DE L'APPLICATION DU CALCUL À LA MARCHE DES PIÈCES.

SECTION 1.

Considérations générales. Marche des pièces à longue portée.


Pag .
1 – 4. Système de coordonnées le plus convenable au sujet. Trans
formations qu'il comporte. Définition et propriétés des stations
directement, diametralement, diagonalement et obliquement oppo
sées à une case donnée de l'échiquier carré (q + 1)?. Avant de
resserrer la marche des pièces dans les limites de cet échiquier,
il fant commencer par la considérer sur un échiquier indéfiniment
agrandi.... 75 84 .
5. Des questions auxquelles donnc naissance le mouvement des
pièces de l'échiquier. Moyen gévéral de simplifier leur solution . 84 87 .
6. Mouvement de la tour. Cette pièce atteindra , en deux coups au
plus, une case quelconque de l'échiquier (9+1), et cela par deux
voies . Cas dans lesquels le passage de la tour peut s'effectuer en
un coup... ... C 87 - 89 .

7-8. Lois du mouvement du fou sur un échiquier indétiniment


agrandi. Condition de la possibilité du trajet du fou, de la case
(m, n) à une autre (m. n'). Cas où ce trajet devient exécutable en
un coup ... 89 93 .
9-11. Mouvement du fou sur l'échiquier restreint (9 + 1 )2. Cette
pièce aura toujours au moins une seule voie , pour parvenir, en 1
deus coups, de la case (m, n) à une autre de même couleur. Con
ditions de l'existence de deux voies. Exemples ...... 93 - 102.
2 – 13. Lois du mouvement de la dame sur un échiquier indéfini
ment agrandi. Détermination des cases de passage de la dame si
son trajet n'est exécutable qu'en deux coups. Le minimum des
dites cases est de dix ....... 102 - 108 .
14 – 17. Restrictions à apporter dans le cas de l'échiquier limité
( q + 1)2. Pour y parvenir, en deux coups, d'une case à une autre de
couleur différente , la dame aura , pour le moins , 4 voies , et 10
voies au plus. Lorsque les cases extrêmes du trajet seront de
même couleur, le minimum des voies de translation en deux coups
sera de 3, et le maximum de 12 voies. Exemples .... * 108 - 117 .
18 — 19. Da maximum des tours et des fous qu'on pourrait placer sur
l'échiquier sans les mettre en prise ..... 118 - 122 .
20 – 21. Problème des huit dames. Considérations priliminaires.... 122 — 125.
22 — 23. Examen de la question si deux solutions du dit problème,
directement, diagonalement, obliquement ou diametralement sym
métriques entre elles , peuvent coïncider, et dans quels cas ? Ré.
partition du nombre total des solutions en groupes de 8 (éven .
tuellement 4 ) séries chacun .... 126 - 132.
XVI
Pag .
24 – 25. Toute solution comprend nécessairement un nombre égal
de dames ou 4 placées sur chaque couleur. Énumération com
plète des solutions possibles , trouvées par voie d'exclusiou ..... 132 – 135 .

SECTION II.
Marche du roi et du pion.
26. Lois du mouvement du pion .... 136 .
27. Expression générale des variations que subissent les cordonnées
du roi, après un nombre quelconque de coups joué sur l'échiquier
indéfiniment agrandi. Détermination du minimum de coups requis
pour transporter le roi d'une case donnée à une autre ..... 136 – 140 .
28-33. Formules sommatoires exprimant le nombre des voies par
lesquelles peut s'effectuer le passage le plus expéditif, d'une case
(m , n) à une autre (m + a , n + b). Configuration géométrique de
l'ensemble de ces voies..... 140 - 151 .
34. Réduction des formules précédentes , pour les valeurs numériques
de la différence a - b ... 151 153 .
35 – 44. La limitation de l'échiquier ne changera point le nombre
des coups du trajet le plus expéditif, mais elle diminuera éven
tuellement le nombre des voies de ce trajet. Formules somma
toires qui servent à calculer le total des voies exclues par la limi
tation de l'échiquier. Théorème d'analyse combinatoire qui en
découle. Configuration géométrique de l'ensemble des voies ré
duites. Exemples numériques...... .... 153 - 182 .
45. Détermination des formes possibles du trajet lorsque le nombre
de ses coups est donné d'avance 182 185. -

SECTION III.
De la marche du cavalier.
46. Equations générales du mouvement du cavalier sur un échiquier
indéfiniment étendu, ou expression des variations que subissent
ses coordonnées après un nombre quelconque de coups joués .... 186 – 187.
47. Détermination du minimum des coups de translation , d'une case
donnée (m, n) à une antre (m+ a , nnt + b) ........ 188 – 189
48 — 52. Démonstration de la loi fondamentale suivant laquelle le
cavalier ne peut jamais gagner ou perdre qu'un nombre pair de
coups. Cette loi demeure vraie pour l'échiquier restreint (q + 1 )2.
Mais le minimum des coups de transport, d'une de ses cases à
une autre , ne sera plus , comme pour le roi , indépendant de la
longueur q. Il y aura, d'ailleurs, trois cas principaux à distinguer:
celui où a + b sera exactement divisible par 3 , celui où a + b
divisé par 3 , laissera 1 pour reste, enfin celui où le reste de cette
division sera 2. Ce ne sera que dans le premier cas et si, en outre,
26a, que les voies les plus expéditives du cavalier, entre ( m , n)
2
XVII
Pag .
et (m + a , n-+ b), seront toutes renfermées dans le carré (q+ 1),
quels que soient m et n ..... ... 189 - 198 .
53 – 57. Examen de la question si les formes du trajet le plus ex
.

péditif, déterminées pour l'échiquier illimité, admettent, constam


ment , au moins une voie réalisable dans les limites du carré
( 9 + 1)%. Théorèmes servant à résoudre cette question , de manière
à tout réduire à un petit nombre d'essais à faire sur quelques
trajets exceptionnels...... .. 199 - 206 .
58 – 64. Marche générale à suivre pour calculer le minimum des
coups de translation entre deux cases données sur l'écbiquier
(q + 1 )2, et pour déterminer, en même temps , la forme et le
uombre des voies de cette translation, supposées affranchies de la
limitation de l'échiquier. Exposé complet du calcul pour l'échi
quier de 64 cases ..... 206 - 227 .
.

65 – 66. Résumé. Table. Lois qui fixent le nombre des coups du


trajet de moindre durée sur l'échiquier commun. Cas dans lequel
ce nombre ne coïncide pas avec celui que rendrait possible la
transgression des limites de l'échiquier .... 228 — 231 .
67 – 69. Règle uniforme à suivre pour déterminer les voies les plus
promptes par lesquelles un cavalier pourra se transporter, d'une
case donnée à une autre , saus franchir les bornes de l'échiquier.
Il n'existe point , comme pour le roi , de formule générale à cet
effet. Formation de tables qui pourraient la remplacer. Exemples
numériques...... 231 - 237 .
-

70 – 78. Des fornies possibles d'un trajet de cavalier dont le nombre


de coups est donné. Trajels reptrants. Variétés qu'ils présentent.
Couples évanouissants. Moyen d'éliminer ces couples des diffé
rentes formes de trajets rentrants . Petite course rentrante fouda
mentale de 6 coups. Son emploi , combiné avec celui des couples
évanouissants, abrége la construction des routes de cavalier, ren
trantes ou non , qui doivent s'accomplir en un nombre de temps ,
supérieur au minimum .... 238 - 258 .
79. Problème du cavalier pris dans son acception la plus étendue.
La méthode précédente de le résout que pour des valeurs peu
élevées du nombre des coups de la route. Nécessité du tâtonne
ment..... 258 - 259 .

Addition à l'Introduction.
Les fonctious arbitraires qui peuvent entrer daus l'expression
des intégrales indéfinies, sont vécessairement transcendantes. Somma
tion des fonctions de fonctions, et des sommes de termes de la forme
sin " acos" ... 260 - 264 .

Planches I, II et III conpreuant, eu lout, 6 tiguris. La deruière représeute


une course de cavalier à deux sommes dont la différence est 16 (Tome II , page 71
et page 15 , nole ).
I. 11
XVIII

ERRATA DU TOME PREMIER.

Page 8 , dans la nole , an , lisez : au.


16 , note, dernière ligne, le, lisez : la.
76 , ligne 17 , XO'Y ',> liser : Y'or .
88 , ligne 4, on, lisez : ou .
144 , ligne 3 en remontant, od, lisez : où.
215 , ligne 5 en remontant, combinaisons, lisez : combinaisou.
250, dernière ligne , négatives, lises : négative.
258 , ligne 17, élévées, lisez : élevées.
En outre , Pl. III , Fig. 6 , il eat fallu marquer du numéro 1 le point qui
indique le commencement de la course , dans le premier carré à gauche.
INTRODUCTION .

1. Conformément au caractère de notre traité, cette intro


duction se composera de deux parties essentiellement distinctes.
La première s'occupera du jeu des échecs en lui -même,> la se
conde du calcul intégral aux différences finies, branche de ma
>

thématiques la plus applicable au jeu en question.

PREMIÈRE PARTIE .

NOTIONS PRÉLIMINAIRES
SUR

LE JEU DES ÉCHECS

2. On sait que l'échiquier ordinaire se compose de 64


cases colorées alternativement en blanc ( couleur claire) et en
noir (couleur obscure), et qu'il se place toujours de façon que
chaque joueur ait une case angulaire blanche à sa droite . Le
diagramme suivant représente la notation des cases de l'échi
quier généralement adoptée dans les bons traités de ce jeu .
1
2

Côté des noirs.

a8 68 c8 d8 e8 78 98 kB
az67 c7 d7 et 17 97h7
a6 b6 c6 db e6 B 96 h6
ab 65 e5 d5 et 15 95 h5
a4 b4 c4 d4 e4 14 g4 h4
a8 6308 d3 B f3 93 h3

a2 b2 c2 12 e2 12 92 k2
al 61 cl di el m al hi
ngi
Côté des blancs.

Les huit séries de cases parallèles : al , a2 , ... .. , a8 ;


18 ; cl , c2 , ...... , c8 ; etc. jusqu'à hi , h2 ,
61 , 62 , ...... , 68
>

h8 , qui vont d'un joueur à l'autre, se nomment les


files (colonnes) de l'échiquier, et les huit séries de cases qui leur
sont perpendiculaires: al , bi , ... hi ; a2 , 62 , ....
O h2 ;
a3, 63,... h3 ; etc. jusqu'à a8, b8,......, h8 , en forment
les rangs ou bandes *). Enfin toutes les séries obliques de lon
gueur inégale , mais dont chacune procède suivant une même
couleur, comme: al , 62 , C3 ,. h8 ; 61, c2, d3 , ...... , h7 ;
.

a6 , 67 , c8 ; g1 , h2 ; h4 , 55 , 56, e7 , d8 ; etc. se nomment les


diagonales de l'échiquier. Il y en a, en tout, 26 ; 13 blanches et
13 noires ; les deux plus longues, de couleurs opposées et de 8
cases chacune , portent le nom de yrandes diagonales.
3. Les lettres a, b, ,c, d, e, f, g, h quirépondent aux files,
peuvent elles-mêmes être remplacées par les nombres naturels
1 , 2 , 3 , 4, 5, 6, 7, 8 .
1

*) Nous ne ferons que rarement usage de cette dernière dénomination ,


afin d'éviter les malentendus. Car ou appelle aussi bandes les rangs et files etird
mes de l'échiquier, indistinctement.
3

Côté des noirs.

18 28 38 48 58 68 78 88

17 27 87 47 57 67 77 87
1626 3646 566676 86

15 25 35 45 50 65 75 85

1424 34 44 54 64 7484

18 23 38 43 58 63 73 83
82
12 92324252627289

‫ܠ‬
11 21 31 41 51 61 71 81
Côté des blancs.

Les deux chiffres écrits sur chaque case ne sont alors que
des indices ou numéros, celui à gauche se rapportant toujours à la
file, celui à droite au rang correspondant, de sorte que la case
en question se trouve parfaitement déterminée . Sa couleur même
sera aussitôt reconnaissable à ces indices, sans recours à l'échi
quier. Car, partant du principe que la case angulaire à la droite
des joueurs, 81 ou 18 , doit être blanche , on conçoit dans le
moment que toute case d : ont les indices donneront une somme
impaire, sera blanche, et , qu'au contraire , toute case qui four
nira une somme d'indices paire, sera noire. Quant aux cases ap
partenant aux grandes diayonales, on les reconnaîtra à ce que
leurs indices seront toujours égaux entre eux pour l'une de ces
diagonales (la noire), et auront, sur l'autre, la somme constante 9.
Ce système de notation s'étend à un échiquier carré ou
rectangle quelconque. Car chaque case y sera toujours définie
par deux indices, celui à droite correspondant au rang , et celui
à gauche à la file. Cette double numération y commencera donc
également à 1 , et procédera jusqu'au numéro le plus élevé ,
supérieur ou inférieur à 8 , selon la constitution de l'échiquier
>

(voyez le Livre 1).


4

Bornée à l'échiquier commun , la notation décrite ne dif


fère, cependant , de celle du premier diagramme que par la
forme, et nullement quant au fond. Car, dans ce diagramme, les
lettres a, b, c, d, e, f, g, h ne sont autre chose que des symboles,
également arithmétiques si l'on veut, pour représenter les numéros
des files. Il n'y a qu'à se rappeler que toujours:
- -
a == 1, b = 2, c == 3, d = 4, e = 5,1 = 6,9 = 7, h = 8.
.

Or l'introduction de signes arithmétiques exceptionnels a


ici un motif muémonique. L'expérience prouve que la mémoire
est beaucoup moins fatiguée par une numération distincle des
files et des rangs , et qu'il devient par là facile de s'orienter sur
l'échiquier, sans même l'avoir sous les yeux. En outre , l'emploi de
lettres, au lieu des numéros relatifs aux files, empêche de prendre
ces numéros pour des dixaines, circonstance tellement essentielle
que nous n'écrirons même jamais les indices des cases l'un im
médiatement après l'autre, comme dans le second diagramme *) .
>

Nous les séparerons par une virgule et nous les renfermerons,


de plus, entre parenthèses; ou bien nous écrirons le numéro de
la file au - dessus de la ligne , et celui du rang au - dessous. Par
3 8
exemple : (3 , 4) ou a , au lieu de 34 ; (8, 7) ou ,, au lieu de 87.
4 9

Ainsi rectifié, le système du second diagramme s'adapte beau


coup mieux à l'usage mathématique que le système de l'art 2 ,
qui , de son côté , et décidément préférable lorsqu'il s'agit de
décrire les coups d'une partie et leurs variantes possibles.
Les deux systèmes partant, d'ailleurs, du même principe ,
nous les comprendrons sous la dénomination commune de no
tation ordinaire ou universelle des échecs. Les lettres a , b‫ܕܐ‬, c, d,
d e,
f, g, h, non moins que les chiffres 1 , 2, 3, 4 , 5, 6, 7 , 8, porte > >

ront le nom d'undices de la case en question , et nous dirons,

* ) Les inconvénients de cette manière d'écrire augmentent encore lors


qu'on l'applique à la notation des parties d'échecs, ainsi que l'ont fait mal à pro
pos Koch et Kieseritzky.
5

par exemple, que d4 est une case noire,> parce que d + 4 = 8 ,


et que f3 est une case blanche, parce que f + 3 = 9.
4. Le jeu se joue entre deux personnes qui disposent, cha
cune , de seize pièces , dont huit plus particulièrement appelées
7
pions ģ . Les huit restantes sont: un roi , une dame me
deux tours 1, deux cavaliers et deux fous Les seize

pièces du premier joueur sont distinguées de celles du second


par la couleur (blanche et noire, ou , plus généralement , claire
et obscure ). Voici la disposition des forces belligérantes au
commencement des parties.
Noirs.

de


Blancs.

Il dépend, d'ailleurs, des joueurs de modifier, d'un commun


accord, cet arrangement primitif des pièces. Dans ce qu'on ap
pelle les parties à avanlage * ), l'effectif même des pièces peut
ainsi, exceptionnellement, être augmenté ou diminué .

*) La partie des pions n'en forme qu'une espèce particulière. Avant le com
mencement du jeu , l'un des joueurs y échango sa dame ou quelque autre pièce
contre un nombre convenu de pious supplémentaires, qu'il est libre de stationner
à des cases quelconques du 3me et 4me rangs (5me et 6me, s'il s'agit des pièces
noires ).
6

Observons ici que , selon l'usage , et comme l'indique la


comparaison des trois diagrammes, c'est toujours le coin occupé ,
au début , par la tour de la dame blanche, qui doit correspondre
à la case 11 ou al .
5. Toute partie procède par coups ou mouvements lou
jours alternatifs , mais de façon que chaque joueur ne puisse
mouvoir qu'une de ses pièces à la fois, en la transportant, de 1

la case qu'elle occupe , à une autre case vide (pour la prise des
pièces , voyez le n° 9). Selon la distance qui peut exister
entre leurs cases de départ et d'arrivée, les pièces se divisent 2

en deux classes : en pièces à longue portée (tour, fou , dame) , et 3

en pièces à faible portée (roi , cavalier, pion).


6. La marche de la tour, quelle que soit sa position , a lieu ,
indifféremment, suivant le rang ou suivant la file correspon
dante (n° 2 ). Il s'ensuit que la tour a deux rayons ou directions
de mouvement possibles dans chaque coin de l'échiquier ; trois
rayons aux autres cases extrêmes des rangs ou files, et quatre
rayons aux trente - six stations restantes. Dans chacune de ces
directions, la tour pourra être transportée , en un temps ou coup,
à telle distance de son point de départ que le joueur trouvera
convenable.
7. Le mouvement du fou n'a lieu que suivant les diagonales
de sa couleur primitive (nºs 2 et 4) , mais ne connaît également
d'autres limites que celles de l'échiquier. Le fou stationné à
un coin, aux extrêmités ou à l'intérieur de l'échiquier, aura donc
respectivement un , deux ou quatre rayons , entre lesquels le
joueur sera libre de choisir pour lui faire parcourir ,> en un
coup , une ou plusieurs cases. La marche de cette pièce la rend
ainsi incapable de jamais atteindre des cases d'une couleur de
diagonale différente.
8. La dame réunit la marche du fou et de la tour, c'est- à
dire qu'elle peut suivre , à chaque coup, l'une ou l'autre , au gré
du joueur intéressé. La dame , selon sa position , peut donc
>

avoir trois , cing ou huil rayons de mouvement.


7

9. Ces règles pour le mouvement des pièces à longue


portée n'obtiennent un plein effet que dans le cas où nul rayon
de la pièce ne se trouve obstrué. Comme il est de principe que
jamais deux pièces ne doivent occuper la même case (n° 5) , la
portée du mouvement s'arrêtera toujours à la case déjà remplie
par une pièce de même couleur. Si la pièce obstruante appartient
à l'adversaire, la portée du mouvement embrassera encore la
case occupée , sans la dépasser toutefois. Mais pour y placer
la pièce que l'on joue , il faudra d'abord enlever de l'échiquier
celle de l'adversaire ou la prendre, ce qui s'effectuera, d'ailleurs,
au méme coup.
Toutes les fois qu’un roi , un pion ou un cavalier sera dans
le cas d'effectuer une prise (voir plus bas) , il devra également
venir occuper la case remplie jusque-là par la pièce capturée .
Quant à cette dernière, elle devra quitter l'échiquier au même
coup , et sera aivsi , comme précédemment, mise en non -activité
complète jusqu'à la fin de la partie (nº 16). Ajoutons que, géné
ralement, le droit de prise est facullatif.
10. La marche du roi suit absolument les mêmes direc
tions que celle de la dame; mais elle est bornée, sur chaque
rayon , à une seule case qui , de plus , doit être immédiatement
attenante à la case de départ. Le droit de prise que le roi peut
exercer à l'égard des pièces adverses (nº 9) , ne s'étend égale
ment qu'à celles qui viendraient se placer aux cases qui tou
chent à sa station.
11. Le mouvement du cavalier se fait en sautant dans une
direction oblique, d'une case blanche à une case noire , ou rice
oprsá, mais de façon qu'il ne reste qu'une case d'intervalle entre
celle de départ et celle de transport. Par exemple : de c3 à d5 ,
à e4 , à e2 , à di , à bl , à a2 , à a4 ou à b5 ; de g7 à 8 , à 46,
> >

à ſ5 ou à h5 . Voici le nombre des déplacements possibles du


cavalier, à ses différentes stations sur l'échiquier inobstrué :
8

Slalion . Nombre des déplacements.


Un coin de l'échiquier. Deux .

Case de la bande *) , adja Trois .


cente à un coin.

Toute autre case extrême


des rangs ou files, et, de plus, Quatre.
la case touchant à un coin sui
vant la diagonale.
Toute autre case des 2me et
Six .
7e rangs et files.

L'une des 16 cases du carré Huit.


du milieu .

Nulle pièce placée en dehors des cases possibles de trans


port du cavalier , ne saurait obstruer son mouvement , quand
même elle serait plus rapprochée de sa statiun. Son droit de
prise est , de même , restreint aux pièces adverses qui vien
draient occuper un des points où il aurait la faculté de se trans
porter.
12. Par opposition aux pièces proprement dites , les pions
de chaque joueur ne peuvent jamais rétrograder, et n'ont le droit
d'avancer que d'une case , suivant les files de l'échiquier (nº 2 et 4).
Tant qu'un pion se trouve encore sur le 2me rang (7me rang pour
les pions noirs) , c'est-à - dire au début de sa carrière, il est per
mis , cependant, de l'avancer d’une ou de deux cases, à volonté.
> >

De plus , toute pièce amie ou adverse suspend complètement la


marche d'un pion , si elle vient à occuper, devant lui , la case
contiguë de la file.
13. En vertu d'une exception toute particulière, les pions

* ) Voyez la note an nº 2 .
9

prennent les pièces adverses en diagonale, à droite ou à gauche,


et peuvent ainsi, par une prise (mais non autrement), avancer
d'un pas en direction oblique. Deux ou trois pions du même jou
eur, arrivés à une même file, prennent chacun le nom de pion
>

doublé ou triplé.
Parvenu à l'extrêmité d'une file quelconque , par la prise
d'une pièce ou par avancement, le pion change immédialement de
nature , et doit être remplacé par une nouvelle pièce de même
couleur, au choix du joueur intéressé. Le roi seul est excepté
de ce choix.
14. Il faut encore bien remarquer les définitions suivantes:
Auaquer une pièce adverse, c'est jouer une des siennes à
une case d’où elle pourrait prendre la pièce en question , si
l'adversaire n'y mettait empêchement. Cet empêchement peut
consister : 1 ) à prendre la pièce attaquante , si elle aussi est en
prise; 2) à déplacer la pièce menacée ; 3) à la couvrir, si la pièce
attaquante est à longue portée (n° 9 ).
Mais au lieu d'empêcher ainsi la prise, l'adversaire est libre
aussi: 4) de défendre la pièce menacée , c'est-à-dire de jouer de
façon à pouvoir reprendre la vôtre, en cas de capture de la
sienne ; 5 ) d'attaquer une autre pièce à vous, de manière à com
penser la perte de la sienne au coup suivant *) . Dans ces deux
cas , il pourra y avoir ce qu'on appelle échange de pièces, favo
rable ou défavorable pour vous , selon la vuleur respective des
>

pièces échangées.
15. On se sert aussi souvent de l'expression attaquer ou
défendre une case. Ceci s'effectue en occupant une position telle
qu'on puisse prendre , au coup suivant, toute pièce adverse qui
>

vieudrait remplir la dite case.


Nous nommerons, en général, porlée entière ou simplement
portée d'une pièce dans une situation quelconque , le nombre des
cases attaquées ou défendues par elle , que ces cases soient ,
*) Il va sans dire que l'adversaire pourrait aussi sacrifier sa pièce attaquée.
Ceci n'est défendu que pour le roi (nº 16 ).
10

d'ailleurs, remplies ou non . Cette portée d'action est ainsi diffé


rente de celle du mouvement.
16. Le principe fondamental du jeu des échecs élève la Và
leur du roi tellement au -dessus de celle des autres pièces , qu'il
n'est ni prenable, ni échangeable. Attaquer le roi adverse s'appelle
lui faire (ou dire) échec. Or, dans ce cas, l'adversaire n'aura pas
le droit de laisser son roi en prise ; il sera tenu de recourir,
pour le sauver, à l'un des trois premiers moyens exposés dans le
nº 14. S'il arrivait qu'aucun de ces moyens ne fût plus appli
cable, l'adversaire aurait perdu la partie, qui devrait être aussitól
terminée. Son roi serait alors mal, comme on dit, ou plutôt échec
el mal.

Ajoutons que l'échec et mat est le seul moyen légal de ga


gaer *) une partie, et qu'on n'est pas le maître de profiter d'une
méprise de l'adversaire qui mettrait ou laisserait son roi en prise.
Les coups devraient être rejoués, et la partie continuée jus
qu'au mal , ou jusqu'à une situation de jeu où le mat ne serait
plus exécutable, situation qu'on appelle un refait.
Le pal n'est qu'un cas particulier du refait. C'est une fin
de partie telle que celui qui doit jouer, n'ayant pas son roi en
échec , ne peut , cependant , bouger aucune pièce sans le mettre
en prise. Le jeu est alors terminé sans avantage d'aucun côté,
de même qu'en tout autre cas de refait.
17. Les pièces à longue portée ont l'avantage de pouvoir
donner échec , sans même se déplacer. Ceci arrive lorsque le
roi adverse se trouvant posté sur une de leurs lignes d'attaque,
une autre pièce à vous qui , jusqu'alors , obstruait cette ligne,
vient à changer de place et à démasquer ainsi l'échec. Ce genre
d'attaque est possible non seulement contre le roi , mais aussi
contre toute pièce adverse . On le nomme attaque (échec) à la
*) Nous ne voulons pas parler ici de l'abandon volontaire d'une partie,
sans qu'il y ait échec et mat ; car ce cas, comme beaucoup d'autres particularités
du jeu, ne regarde que sa pratique et non sa théorie . Même les règles concernant
le roque du roi ne tiennent pas proprement à l'essence du jeu , et n'en forment
qu’uu accessoire, conventionnel au fond.
11

découverte. Il y aurait échec double, si la pièce qui déinasque l'at


taque donnait, en même temps, échec de son cólé. Vu le principe
fondamental du n° 16 , l'échec double ne peut avoir lieu que de
cette manière , c'est- à -dire comme cas particulier d'une attaque
à la découverte. L'échec triple est déjà impossible ; de même un
roi ne saurait assaillir direclement le roi adverse .
18. Ce que nous avons exposé jusqu'ici résume toutes les
définitions essentielles du jeu des échecs , les seules qui impor
tent à l'objet de notre traité. Il nous faut revenir, maintenant,
à la considération de la valeur des pièces (nº 14), et préparer le
lecteur à l'analyse mathématique que nous ferons de cette ques
tiou dans le IIIme Livre.
La valeur d'une pièce éprouve souvent des modifications
irrégulières, tenant aux particularités de la situation . Ainsi ,
soit pour ouvrir une attaque décisive , soit afin de vous
préserver vous - même d'une défaite immédiate , vous pourrez
être dans le cas de rendre , sans désunanlaye, une tour pour un
fou, une dame pour une tour, etc. Ces pièces inférieures auront
> >

alors acquis , en verlu de la position , une valeur d'occasion anor


male. De même , un cavalier solidement implanté dans le jeu
adverse, pourra devenir aussi fort qu'une tour ; un pion bien
avancé pourra coûter un fou à l'adversaire. Il nous serait fa
cile de multiplier les exemples , en citant des situations de jeu
appropriées.
Quelles que soient , cependant , ces fluctuations de valeur,
ou conçoit que les pièces doivent avoir aussi une puissance
normale ou valeur d'échange, découlant uniquement des lois inva
riables de leur action et de leur marche (sur l'échiquier obstrue,
bien entendu ). La connaissance de cette puissance normale de
-

vient indispensable dans les cas très - fréquents où l'échange


(nº 14) n'est ni forcé, ni sensiblement influencé par la position
qu'occupent les pièces à prendre , d'un côté comnie de l'autre.
Car, avant de vous décider à l'échange , vous serez alors obligé
de peser dans la balance les valeurs intrinsèques et respectives
12

des dites pièces, ou celles qui leur conviennent indépendamment


des chances soit favorables, soit défavorables de leur arrange
ment. La puissance normale d'une pièce peut être ainsi définie
comme la moyenne entre ses valeurs de position , dans toutes les
cambinaisons de jeu possibles. De là l'idée d'appliquer le calcul
à la détermination des valeurs d'échange (voyez le Livre III).
Au reste , la pratique du jeu et l'enseignement des maîtres qui
y ont excellé, fournissent déjà différentes règles à ce sujet, dont
nous sommes tenu de donner ici une exposition raisonnée. Le
recours , en cette matière, à des considérations mathématiques
deviendrait même supertlu , si les règles en question n'offraient
pas beaucoup d'incertitude, à côté de plusieurs principes incon
testables.
19. Ainsi il est constant que la dame est la pièce la plus
puissaute de l'échiquier, que la tour vaut plus que le fou ou le
cavalier (auxquels on donne le nom commun de petiles pièces ), et
qu'enfin le pion est inférieur à toute pièce proprement dite . On
ne discute pas non plus la supériorité de la dame à deux pe
tites pièces, voire même à une pareille pièce et à une tour com
binées ; la supériorité de deux petites pièces à une tour, comme
aussi celle d'un fou ou d'un cavalier à deux pions combinés.
Mais la valeur d'échange précise des différentes pièces , qu'on
a coutume de rapporter toutes au pion , comme à l'unité de mesure,
est fort controversée jusqu'à ce jour.
20. Il est ordinairement avantageux de rester , après l'é
change des principales pièces , avec un cavalier contre un fou,
vu que le premier peut se porter sur des cases d'une couleur
inaccessible au fou , et se saisir ainsi , pour le moins , de l'atta
que. Mais le fou est beaucoup plus puissant que le cavalier
sur les cases de sa propre couleur, à cause des longues dia
gonales qu'il domine et qu'il peut conserver, en se retiravt. Ceci
fait que deux fous combinés sont supérieurs aux deux cavaliers,
et même à un fou accompagné d'un cavalier. Pourvu, cependant,
que , dans de pareilles circonstances, l'adversaire trouve moyen
13

d'amener un échange de petites pièces et de garder, ensuite,


un cavalier contre un fou , l'avantage peut très bien passer
-

de son côté (voir plus haut). Or de semblables échanges sont


souvent obligés , à cause de la diversité essentielle qui existe
entre les propriétés du fou et du cavalier, et qui rend ce der
nier inférieur au fou dans telle combinaison de jeu , et aussitôt
après supérieur dans telle autre . Ces continuelles fluctuations
dans la puissance relative des petites pièces constituent l'une
des principales finesses du jeu , et leur connaissance détermine
souvent la victoire. A tout prendre , le fou et le cavalier sont,
néanmoins, regardés comme échangeables, ou réputés de forces
peu différentes.
21. L'évaluation des diverses pièces en un nombre cor
respondant de pions est rendue douteuse par le caractère variable
du pion, qui croît beaucoup en importance vers l'issue des par
ties, quand tout se décide par l'entrée à dame. Des pions unis
sont d'ailleurs préférables à des pions séparés ; des pions avan
cés à des pions restés en arrière; les pions du centre à ceux
des ailes ; enfin un pion doublé isolé vaut moins que deux pions
placés sur des lignes différentes. En somme , les maîtres du jeu
s'accordent, cependant, à estimer la valeur d'échange d'une pe
tite pièce au- dessus de trois pions et au-dessous de quatre.
La diminution du nombre des pions vers la fin du jeu re
hausse alors considérablement la valeur des tours , en leur ou
vrant de longues lignes d'attaque. L'infériorité des petites pièces
à la tour devient donc , à cette époque , plus sensible qu'au milieu
des parties (les tours n'agissent que très-peu au début). Au
reste, tous les ouvrages enseignent qu'une tour est échangeable
contre une petite pièce et deux pions.
22. De même , suivant la majorité des auteurs , deux pe
tites pièces combinées valent une tour et deux pions. Ce rapport
qu'on doit considérer comme exact s'il s'agit de deux fous,
cesse de l'être , à notre avis , pour le cas de deux cavaliers.
>

Quoiqu'ils jouissent de la faculté de se soutenir mutuellement,


14

il ne peuvent que rarement être employés avec avantage dans


cette situation , qui compromet l'un d'eux dès que l'autre se
trouve attaqué par un pion. Placés côte à côte sur une même
ligne, ils ne barrent pas entièrement le passage au roi ennemi ,
comme le font les deux fous (ou même une seule lour). De plus,
restés seuls sur l'échiquier avec leur roi , ils ne font pas mat le
roi adverse dépouillé *). En somme, les deux cavaliers ne gag.
nent que peu à se trouver ensemble, à telle époque de la partie
que ce soit . ES

Deux fous et un cavalier sont d'ailleurs, généralement, ré


putés plus forts que deux cavaliers unis au fou. On estime la 11

première combinaison équivalente à deux tours, la seconde leur 1


est donc forcément inférieure .
23. Les maîtres italiens ont toujours égalé la dame à deux
tours et un pion , ou à trois petites pièces et un pion. Nous ne
>

savons trop pourquoi quelques auteurs allemands supposent la


dite évaluation exagérée en faveur de la dame . Tout le monde
convient que cette pièce principale une fois perdue , il est 51

très -difficile de garder ses pions et pièces contre les atta


ques multipliées de la dame adverse. Une concentration de
forces devient urgente , les tours doivent être doublées , les
petites pièces soutenues, et avant qu'on ait pu s'établir dans
une position sûre , et songer à former soi- mêine une attaque,
une couple de pions éparpillés est ordinairement tombée
victime. Le désavantage de la lutte des trois petites pièces
contre la dame est encore plus grand que celui des tours. Nous
croyons juste, en conséquence, l'évaluation des maîtres italiens,

*) Cela tient à ce que le cavalier ne peut jamais gagner qu'un nombre


pair de temps , tandis que toute autre pièce peut en gagner un nombre soit pair,
soit impair (voyez le Livre I). Cet avantage très -important du fou sur le cavalier
se trouve omis dans le tableau comparatif de leurs propriétés caractéristiques ,
dressć en 1617 par Carrera ( Il Ginoco degli Scacchi, etc., pag. 117 – 120), dans
l'intention d'apprécier leur puissance relative. Et il est digne de remarque que
les auteurs postérieurs n'ont fait que reproduire le tableau de Carréra avec des
changements insignifiants, sans réparer la grave omission indiquée.
7
15

en observant, toutefois, que deux cavaliers avec un fou et un


pion ne semblent pas de force à combattre la dame effica
cement.
24. Au reste, nous devons ajouter que ces maîtres (voyez
Lolli , pagg . 255 et 316 ; Ponziani, édit. rom. , pag. 12) restreig
OS
nent l'application de la règle précédente et de celles des n ° 21
et 22 au commencement et au milieu des parties. On ne peut se
dissimuler que leurs préceptes ne deviennent alors assez vagues,
car comment reconnaître l'époque à laquelle finit le milieu de
la partie ? La restriction est, néanmoins , judicieuse, car vu la
forte augmentation de la puissance des tours et des pions à la
OS
fin de la partie, l'échelle de relation établie dans les n° 21 , 22
et 23 tombe, le plus souvent,> en défaut à cette époque. Quant à
une autre observation des mêmes auteurs (voir les passages
cités) , à savoir que la force de la dame et du cavalier diminue
vers la fin du jeu , nous la croyons inexacte. La dame , comme
toute autre pièce à longue portée, ne peut que gagner à trouver
l'échiquier éclairci. La seule preuve dont on étaye cette dépré
ciation de la dame, est tirée du fait que , d'abord ostensiblement
supérieure aux deux tours , la dame leur devient à la fin égale,
sinon inférieure. Or ce fait s'explique mieux ainsi, que la force
7

des deux tours croît plus rapidement que celle de la dame, à me


sure que l'échiquier s'éclaircit.
Nous avons déjà parlé (n° 20) de la grande aptitude du
cavalier à se saisir de l'attaque dans la dernière moitié de la
partie , quand il est opposé à un fou. Cette aptitude s'exerce
principalement à l'égard des pions adverses , dont l'attaque et la
défense forment alors une objet très- important. Mais la diminu
tion du nombre des pions et pièces adverses entraîne aussi la
diminution des points d'attaque du cavalier, et ce n'est que sous
ce rapport tout particulier que sa force décroît à la fin. Dans
les cas, comparativement rares , où il ne reste plus de pions sur
l'échiquier, le cavalier devient, par là même, visiblement inférieur
au fou. Nous ne croyons pas , cependant , pour les raisons sus
>
16

dites, que l'on puisse ériger en thèse générale l'affaiblissement


graduel du cavalier vers la fin du jeu *).
25. Il nous reste à dire un mot du roi considéré comme
simple pièce , à la fin de la partie. Sur ce sujet, tout le monde
est d'accord . Il ne peut s'agir pour le roi de valeur d'échange,
mais quant à la puissance de son action , on la considère comme
supérieure à celle de toute petite pièce , quoique inférieure à la
puissance de la tour.
26. Résumons maintenant, dans son ensemble et dans ses
conséquences , l'échelle de valeurs ci-dessus exposée. Lolli ad .

met , tant au commencement qu'au milieu de chaque partie, la


coexistence des relations suivantes:
1 ) Fou égal au cavalier.
2) Deux petites pièces égales à une tour et deux pions.
3) Tour égale à une petite pièce et deux pions.
4) Dame égale à deux tours et un pion .
Il suit de 1 ) , 2) et 3) que deux petites pièces quelconques
>

équivalent à une pièce pareille unie à quatre pions , ou autre

*) Nous avons exprimé la même idée, dès 1837, à la page 5 d'un opuscule 3

intitulé : Découvertes sur le cavalier . Nous ne connaissions naturellement pas à


cette époque la possibilité de défendre , dans un grand nombre de cas , la fin de
partie d'un fou et d'un cavalier, ou même de deux cavaliers contre la dame, possi
bilité prouvée , depuis, dans le traité de Bilguer. Qu'il vous soit permis de sig
naler, à cette occasion, aux amateurs qui ont bien voulu s'intéresser à l'opuscule
en question ,1 les Errata suivants, que nous n'avons pu corriger au crayon dans
lows les exemplaires:
e

Page 9, ligne 8, en remontant: « tirer » lisez aretirer » .


» 18 , 2, « 474 » lisez « 468 » .
» 15, D 6, a 237 » lisez « 234 ».
» 16, » 13 , « 462 » lisez « 456 » .
» 22, » 16, effacez le signe de l'échec.
» 33, » 18, «Roi 86 - 85 » , lisez « Pion A6 – H50 .
» 44, 1, « Roi F6 — 64 » , lisez a Cav. 76 — G4 ».
» 53, » 15, « F » lisez « G ».
» 66 , u 16, « G4 » lisez aG6s 1

De plus , dans le tableau joint à l'ouvrage :


Sous la rubrique : Rois F2 et 81, Pion B3,
effacez les deux cases F2, G3 , et lisez 22 cas, au lieu de 24 .
Sous la rubrique: Rois P2 et 82, Pion P3,
effacez le case G3 , et lisez 46 cas, au lieu de 47.
17

ment qu'une petite pièce est égale à quatre pions. La relation


3) fait voir ensuite qu'une tour équivaut à six pions , et deux
tours à douze pions ou à trois petites pièces * ). Suivant 4) , la
dame se trouvera donc égale à trois petites pièces plus un pion,
ou à treize pions.
27. Ces résultats s'enchaînent assez bien , mais semblent
en désaccord avec la thèse généralement admise (n° 21 ), qu'une
petite pièce ne vaut pas qualre pions. On pourrait mitiger cette
contradiction en interprétant l'égalité trouvée en ce sens , qu'il
n'y est question que de quatre pions désunis et peu avancés.
Cependant Ponziani aime mieux poser en principe qu’une pe
tite pièce vaut Irois pions et demi, ce qui fait sept pions pour
deux pièces pareilles. Approuvant ensuite avec Lolli les relations
1 ), 2) et 4) , il en tire qu'une tour vaut cinq pions , et une dame
onze pions. La relation 3) se trouve ainsi infirmée, vu qu'une
petite pièce et deux pions (5 ), pions) deviendraient déjà supé
rieurs à la tour; de même trois petites pièces ( 10', pions) se
raient supérieures aux deux tours. Néanmoins Ponziani cou
vient, qu'en pratique, une petite pièce et deux pions sont échan
geables contre la tour, de même que trois petites pièces le sont
contre deux tours .
S'il n'y avait qu'à opter entre les analyses de Lolli et de
Ponziani, nous donnerions la préférence à celle du premier.
Mais ni l'un ni l'autre n'ont tenu compte d'un élément essentiel ,
à savoir de la différence de valeur entre le fou et le cavalier

( voyez à ce sujet le Livre III).


28. Un écrivain anglais, P. Pratt, a entrepris la tâche de
calculer la valeur d'échange des pièces par une suite d'opéra
tions arithmétiques , basées sur la règle de trois et l'extraction
des racines. Voici l'échelle de valeurs à laquelle il est parvenu

*) Ercole del Rio, sans égard à ce calcul dont il admet les prémisses, porte
la valeur de deux tours à trois petites pièces plus un pion, ce qui ferait déjà, pour
la dame, trois petites pièces et deux pions, ou deux petites pièces unies à la tour.
2
18

dans la 6me et dernière édition de ses Studies of Chess, qui a paru


à Londres en 1825 .

Pion = 1 ,
Cavalier = '3 /, Tour –5 22 -

Fou = 3',, Dame = 10 *).


Nous nous réserverons de juger, dans le IlIme Livre , ces
calculs plus qu'aventures de Pratt. Observons seulement ici que
son échelle ne s'accorde pas avec les faits d'expérience des dºs
22 et 23 , selon lesquels deux fous ne sauraient être inférieurs
à une tour accompagnée de deux pions , et deux tours ne sont
certainement pas équivalentes à la dame augmentée d'un pion .
A l'exception des considérations sur la puissance relative
des pièces que vous avons publiées dans le Palamède de 1845 ,
et d'un aperçu du même sujet par feu M. de Oppen , dans la
Berliner Schachzeilung de 1847 , aucun écrit postérieur à celui
de Pratt n'a abordé jusqu'ici les détails épineux de cette question .
On s'est contenté de répéter ou de critiquer, sans preuves ,
les conclusions des auteurs italiens. Nous aurons occasion de
reparler du mémoire cité de M. de Oppen .

*) Pratt lui -même a ainsi arrondi toutes ces valeurs dans un but pratique.
Quant aux décimales encore plus exactes selon lui, on les trouvera dans notre
II [me Livre .
19

DEUXIÈME PARTIE .

BXPOSÉ DES PRINCIPES


DO

CALCUL SOITATOIRE.

29. Lorsqu'une variable que nous nommerons y dépend,


d'une façon quelconque, d'une autre variable x, ou en est fonc
tion , on étudie les propriétés de y en donnant successivement
différentes valeurs à x , et en comparant les valeurs correspon
dantes de y Il est naturel de substituer, pour la variable indé
pendante x , des grandeurs équidifférentes, p. ex .
7

a, a + h , a + 2h, a + 3h, .
>

comprises entre certaines limites a et a + nh = b . Nous désig


nerons les valeurs correspondantes de y = F (Q) par
F (a), F (a + h), F (a + 2h), F (a + (n − 1 ) h).
Il est encore utile de prendre la différence h aussi petite que
possible, afin d'obtenir une notion plus exacte des variations de y.
En effet, dans le calcul intégral proprement dit , on diminue h
indéfiniment et l'on recherche , dans ces conditions , la limite
dont approche la somme :
h { F (a) + F (a + h) + F (u + 2h) + .... + F (a + (n - 1)h }}.
Cette limite est ce qu'on appelle l'intégrale de la fonction F (x),
prise depuis a jusqu'à b.
20

Mais on peut se borner aussi à faire croître x, entre a et b,


par différences finies et données , et à chercher ce que devient
alors y ainsi que la
la somme :

F (a) + F (a + h) + F (a + 2h) + ...... + F (a + (n − 1) h).. -

C'est là l'objet du calcul sommatoire ou calcul intégral aux dif


férences finies. Il est essentiel d'observer qu'il y a des fonc
tions qu'on ne saurait même traiter autrement qu'au moyen de
ce calcul . Cela tient à ce que les variables qui y entrent , ne
croissent jamais d'une façon continue , leurs valeurs successives
ne pouvant représenter qu'une suite de nombres entiers ou au
moins commensurables. Telles sont les fonctions que l'on ren
contre dans la théorie des combinaisons.
30. On sait que m éléments * ) peuvent être combinés nànde
m (m — 1 ) (m
-
2 )......(m - n + 1 )
1.2.3 ..
......
manières différentes. Or cette quantité est une fonction parti
culière de m et de n, et varie lorsqu'on attribue, soit à m soit
à n , une suite de valeurs croissantes ou décroissantes. Cepen
dant les différences de cette suite , et les différences correspon
dantes de la quantité (1) ne peuvent être que des nombres
entiers, à moins qu'on ne cesse de regarder ( 1) comme une
combinaison . Le numérateur et le dénominateur de (1) , consi
dérés séparément, sont des fonctions de même nature. Le pre
mier exprime , comme on sait, le nombre des permutations pos
sibles entre m éléments inégaux groupés n à n. Le dernier est
le nombre total des permutations entre n éléments inégaux .
L'une comme l'autre quantité , ainsi que les variables dont elles
dépendent, correspondent nécessairement à des nombres entiers
positifs (voyez, d'ailleurs, plus loin les nº 51 - 53). -

*) C'est le terme consacré dans la théorie des combinaisons pour désigner


les choses que l'on pernute ou combine, et dont la nature peut varier à l'infipi.
21

De là l'intime connexité entre le calcul aux différences finies


et l'analyse combinatoire, connexité qu'on verra souvent se pro
duire dans le cours de notre ouvrage. Car les dépendances entre
quantités ou fonctions auxquelles donnent naissance les lois du
jeu des échecs , sont toutes discontinues; nous voulons dire que
les variables n'y peuvent croître ou décroître que par différen
ces finies. L'analyse indéterminée (qui ne s'occupe également
que de nombres rationnels) ainsi que les deux genres de calcul
cités , sont même les seules branches de mathématiques appli
cables à notre jeu.
31. On représente généralement la somme
F (a) + F (a + h) + F (a + 2h ) + ...... + F [a + (n − 11) h]
(art. 29) par l'un des signes Sou 2 placé devant la fonction
F (2). On écrit au -dessous de ces signes (dont nous emploierons,
de préférence, le dernier) la valeur la plus basse de la variable
indépendante, et , au-dessus, sa valeur la plus élevée augmentée
>

de l'accroissement h. On a ainsi l'égalité:


F (a ) + F (a + h) + F (a + 2h) + ...... + F [a + (n − 1 ) h]
at nh

= F( )= ()
= ΣF(α) = ΣF(α) ( 2 ).

a et b portent le nom de limites inférieure et supérieure de la


somme ou intégrale (3) , et le procédé par lequel on calcule
cette dernière, s'appelle intégration ( summation) de F (x ), depuis
a jusqu'a b, ou autrement, depuis a jusqu'à bếh inclusivement.
Si la variable indépendante, au lieu de croitre, décroissait
constamment de la quantité h , le procédé de l'intégration n'é
prouverait aucun changement; il n'y aurait qu'à renverser les
limites. Car l'égalité ( 2 ) peut aussi s'écrire ainsi :
F ( 6 — h) + F (6— 2h) + F (b— 3h) +
b
+ F (a )
= ΣF(α (x )) .. 3)
- nh

vụ que a = 6 - nh.
22

32. Si l'on attribue au nombre n différentes valeurs entières,


quelconques, mais croissantes,comprises
, entre o et h
et si
l'on désigne par
c, d, e, .. , ėi
les valeurs correspondantes de a + nh , on aura évidemment:
a

3 F (x)== F(x)+
2 {F(x) + {F (x) ++...... + Σ FF(x)....(4),
( )

formule qui servira à composer et à décomposer des sommes


données .
Il est encore visible que l'intégrale de la somme de plu
sieurs fonctions est égale à la somme de leurs intégrales . A sa
voir, si :
F (x ) = F ,(x) + F,(2 )+ Fy(20)+ . .
3 )>

on aura aussi:

3
F(-)=
a
3F,2)+ $F,«)+ 3F,()+ .. Σ 3 ....( 6 ),

Lorsque la fonction F (x) se trouverait multipliée par une


grandeur quelconque k indépendante de x, il résulterait également
de la définition des sommes ( équation ® ), que

Šk F(F(x)=k3F(
) = kΣ ( ))......(3)
=

On aurait, de plus :
6

Σkk = k
**** 4). ....
parce que la substitution successive de a, a + h, a + 2h,
6h au lieu de x , ne ferait ici que reproduire toujours la
inême quantité k; de sorte que la sommation se réduirait à
b a
prendre cette quantité n ou fois .
h
23

33. Imaginons une fonction | ( 2 ) autre que F (x ), et for


mons ce qu'on appelle sa différence correspondante à l'accroisse
ment invariable h , ou l'expression:
f (x + h) -f(x )......(9 )
Substituons successivement à x , dans (9) , les valeurs a,
-
a + h , a + 2h,......, jusqu'à a + (n − 1) h = b - h inclu
sivement. Nous obtiendrons ainsi :

f (a + h) -f (a),
f (a + 2h )-f(a + h ),
-

(a + 3h) -f (a ++ 2h),
-

.....
f [a + (n - 1) h] — 7a + ( n − 2) h] ,
[ a+ nh ] - [a + ( n- 1 )].
La somme de toutes ces différences se réduit évidemment à :
f (b)-f(a ).
C

Mais cette somme n'étant autre chose que :


6

3 /(x + h)-f(x)]
(voyez le n° 31 ) , on aura , en conséquence :

3 V/(x + h)-f(x)] = f(b) — f(a).... . .( 10)..


Or la fonction f (x) étant quelconque, si l'on imaginait que
f ( x + h) — 1 (2 ) fût identiquement égal à F (x) , on aurait de
cette façon l'intégrale cherchée F (x ). On connaîtrait de même, >

aussitôt, cette intégrale, si F(x) ne différait de f (x + h ) -f(x)


-

que par quelque facteur invariable , ou se composait de plu


sieurs termes dont chacun pût être réduit à une différence
de la Iforme f (x + h) -f( ) ( voir le n° 32). Ceci aurait néces
24

sairement lieu pour chaque terme indépendant de x , par exem


ple k. La fonction f (x ) qui correspondrait à ce terme considéré
spécialement, serait :
...... (11) ,
**X +k'..
h

k ' désignant une autre quantité invariable quelconque. En effet


l'équation ( 10 ) se confondrait, dans cette supposition, avec l'é
>

quation ( 8 ), comme cela doit être.


C'est en attribuant, tour à tour, les formes les plus diverses
à f (x ), et en développant les différences
-

flac + h) — f(x),
que les analystes ont pu remonter à la connaissance des cas dans
lesquels une fonction est intégrable, ou plutôt son intégrale réduc
tible à une plus simple expression, au moyen de la formule (10).
Cette méthode, appliquée au calcul sommatoire, lui aa fait don
ner aussi le nom de calcul inverse des différences. .

34. Sous ce point de vue , toute fonction | (x ) dont la dif


férence se trouve être égale à F (x ), est appelée une intégrale
indéfinie de F(x). Car il est manifeste que f(x) , soit augmenté
soit diminué d'une quantité quelconque indépendante de x , ou
f(x ) + C ......(12),
aurait alors également F(3) pour différence. Les intégrales indé
finies de F(2), quoique toutes comprises dans la formule (12) *),
sont donc en nombre infni.
Si l'on connaissait une de ces intégrales, on n'aurait qu'à
y substituer, au lieu de x, d'abord sa limite supérieure, ensuite
>

sa limite inférieure, et à prendre la différence des résultats, pour


obtenir aussitôt l'intégrale dépnie de F (x) , entre les limites
voulues. Voyez l'équation (10 ). Mais la connaissance de la

*) La quantité c qui y entre, et qu'on nomme la constante arbitraire , peut


être aussi une fonction de a , 0 ( ) par exemple , mais telle qu'on ait toujours
p ( + )= ( Q) , quel que soit a. Cette circonstance n'infirme pas, cependant, les
25

valeur d'une intégrale définie de F (x ) n'implique nullement la


connaissance de la forme générale (19) qu'affecte son intégrale
indéfinie. On désigne, quelquefois, cette dernière par la caracté
ristique placée devant F (x ), sans indication de limites.
35. La valeur que l'on attribue à l'accroissement constant
de la variable indépendante, n'influe aucunement sur le procédé
de l'intégration . Cependant, dans toutes les applications que
nous donnerons de la méthode du n° 33 , nous ferons h = 1 ,
supposition qui suffira à tous nos besoins. Elle réduit le pro
blème général de l'intégration à celui de la sommation de termes
consécutifs d'une série quelconque :
T , T2 , T , … ..... , T.
Car la loi suivant laquelle procèdent ces quantités, ne peut s'ex
primer que par une fonction de leur nombre. Autrement dit,
pourvu que la suite obéisse effectivement à une certaine loi , il
faut qu'il existe une fonction F (2) qui en fournisse tous les
termes, par la substitution successive des nombres naturels 1 , 2 ,
3 , ...... , n , au lieu de x. Cette fonction s'appelle le terme
général de la suite. La somme :
T , + , + To .... .
+ To
est donc équivalente à
n+ 1

F (1) + F (2 ) + F (3) + ..... + F(n)n =="{ F(x)... .


(13),
ou à l'intégrale de F (x) , prise depuis 1 jusqu'à n inclusive
ment. Cette intégrale une fois trouvée,> sera une fonction de n
qui exprimera ce que l'on nomme le terme sommatoire de la série.

conclusions du texte. Car si l'on écrit successivement a , a+ h , a + 2h , ......


a+n— 1) k , à la place de a , on trouvera que : q ( a ) = qla + h) = ” (a + 2h)=
...... = pla + (n − 1) n ] = (0), de sorte que :
Fx)= 1(b) + P (1) - 11(a ) + qla)) = f(0) - pla ).

Voyez l’Addition à la fin du volume.


I
26

Car, en y faisant variern, ou pourra arrêter la somme ( 13 ) à


tel terme F (n) que l'on voudra . Mais, plus généralement en
core , l'intégrale
ΣF(α),
dans laquelle a et b désignent deux nombres inférieurs à n + 2
(a < b) , représentera la somme d'une portion quelconque de
termes consécutifs :

Ta + Taty ++ Torst ...... + To-,


To
de la série.
36. Si l'on retranche chaque terme de la série

F ( 1 ) , F (2) , F(3) , ...... , F (n)


>

de celui qui suit immédiatement, on formera la série des pre


mières différences, qui aura n - 1 termes , dont la loi s'expri
mera par cette nouvelle fonction :

F (x + 1 ) -F (x) = F,(2 ).
La série des secondes différences ne comprendra plus que n - 2
termes, qui auront pour expression générale :

F. (2 + 1) - F, (x ) = F ,(2 ).
=

Continuant ainsi , on formera successivement :

F ,( +1) -F,(x ) = F2(x ),


=

jusqu'à :
For-, (2 + 1) -For - ,(x ) = Fm (2),
-

mes
qui répondra à la série des m différences, composée de n —m
termes.
La combinaison des équations précédentes conduira, d'ail
leurs, aux relations suivantes :
>
27

F.(x ) = F (x + 1)-F (x ),
-

F ,(x ) = F (x + 2)—2F (x + 1) + F (2 ),
F2(x ) = F (x + 3 )—3F (x + 2) + 3F (x + 1)-F(x ),
et ainsi de suite, jusqu'à :
mi
-m - 1 ) + m - 1) F (x + m 2)
m

Fm(x)= F(x+ m) ** F(x+m


.

1 1.2
m (m - 1 ) (m - 2)
1. 2. 3 F (x + m – 3) + ....... F (2 ) * )
.

*) Cette loi de formation de Fin ( ) sera prouvée pour toute valeur du


nombre m , lorsque , supposant vraie la dernière équation (14), il sera démontré
qu'on aura également:
)
+ 1)m F (x + m - 1)
Pom + ( ) = F (x + m + 1) – (m + 1) F (x + m) + (m 1.2
-

(m + 1)m F (x +
(m —- ")F(x + mm —- 2)2) ++ ...... +
.
1
1. 2. 3
IF(x ).
Or on arrivera , effectivement, à ce résultat si l'on change z en I + 1 dans
le développement (14) de Fo ( c ), et si l'on en déduit, ensuite, ce développement
lui-même, conformément à l'équation:

=
Fm (x + 1 ) — Fm (2 ) = Fm +, (2 ). +

La réduction se fera au moyen de la propriété générale des coëfficients


binomiaux :
m

(10 ) + ( -1) == (" * ").,


qu'on présentera encore sous la forme:
m m m+1
州 一 m
- +1)= (m. +1).
-i m - i+ 1

pour l'appliquer aux deruiers termes du développement en question (art. 52).


Ajoutons ici, qu'en combinant autrement les équations :

F(x +1) — F ( ) = F ,(2 ), F, (x + 1 ) – F , (x) = F ,(* ), .. -


2

For-, (x + 1 ) – Fm - ,(x) == Fm (20),


- 3
28

D'un autre côté , l'équation (10) appliquée au cas actuel,


fera voir que :

EF,(x) = F(n)— F( 1 ),
=

F,(x) = F,(n − 1 ) — F,(1),


F2 (x) = F (n − 2 ) — F ,(1),
3
( 15).

n - m + 2

1
'm -e (x) = Fm_ 3,(n — m + 2) — Fm- (1),
m- 1 2 >

n - m + 1

Fm(x ) = Fm - (n - m + 1)-Fm - ,(1)


.
- 1

Il suffira donc de connaitre le terme général d'une série quel


conque de différences, pour avoir aussitôt le terme sommatoire
de la série suivante . Comme la dernière des formules ( 13)
comprend toutes les autres, nous nous contenterons d'y substi
tuer la valeur de Fm_, ( x ) tirée des relations (14) , ce qui fera
voir que la somme de la suite des m mes différences:

on en tirera successivement :

F(x + 1 ) = F (x ) + F , (x ),
F(x + 2) = F(x) + 2F,(2 ) + F ,(2 ),
F(x + 3) = F (x ) + 3F, (x) + 3F ,(x) +- F2(x ),
relations analogues à ( 14), et dont on démontrera , d'une façon semblable , l'ex
pression générale :
m
F(x + m) = F (x ) + F ,(2)+ m (m.
1.2 F (x) + " (07.12.3m –2 Fy(x)
-

wu(mne -—1)..:( – + 11)F;


m -
1. 2. 3 ....
)
(3)
+ F. (a).
29

A - 71 .

- 1
Fm (x) = [F(n) — F(m )] (m 1 ) [F(n( − 1) — F(m— 1)
( m — 1 ) ( m — 2)
1.2 [F (n − 2) — F (m — 2)]
(
(m— 1 ) (m — 2) ( m — 3 ) -

1. 2. 3 [F (n − 3) — F (m — 3)]
.

+ [F (n — m + 1) — F(1)]......(16 ).
m, dans cette formule, peut correspondre à un nombre entier
quelconque moindre que n , mais positif. Les termes tant géné
raux que sommatoires des séries de différences s'expriment ainsi
directement en F (2). Le problème inverse aurait lieu si, Fm (x)
étant donné , il fallait s'élever, par des integrations successives, à.
la connaissance des fonctions For-, (2 ), FH-, ( 2 ), Fm - 2 ( x ),
F, (2) , F (w ). Chaque intégration introduirait ici une
constante arbitraire (n° 34) , qu'on ne pourrait déterminer que
lorsqu'on connaîtrait un terme quelconque , par exemple le
premier, de chaque série de différences, et de la série primitive.
Observons, enfin, que la sommation de celle -ci ou.
n+ 1

( )
Σ F(α)

se réduirait encore à trouver le terme général d'une série dont


les premières différences coincideraient avec la suite:
F( 1), F(2), F (3), F (n ).
Si l'on nommait ce terme f (x ) + C , on aurait:
f ( x + 1) — 1 (x) = F (x ),
(17).
F (x)= f (n + 1) — 1 (1).
37. Nous reprendrons plus loin ce que nous avons encore
à dire sur les séries, et nous passerons , maintenant, à l'appli
cation de la méthode du n° 33 à l'intégration de diverses
fonctions.
30

Posons, en premier lieu :


f(x ) = x (x — 1 ) (3 — 2 ).... ( X — m) (18) * ).
Nous obtiendrons:

f(x + 1) -1(x ) = ( x + 1) x (x - 1 ) .... (x — m + 1 )


( -- 1) (9: — 2)....(x - m )
— Xx (x
= (m -+ 1) x : .
+ 11)....(19
(x - 1 ) (x - 2 ) . ... (x — Mm + ). . ).
.
Selon les principes exposés dans les n° 33 – 36 , l'expression
(18) sera donc une intégrale indépnie de (19) , et , par con
séquent ,
X (2-1) (x - 2 ).... (3 — m) + Const.
m + 1

exprimera, en général, l'intégrale indéfinie de la factorielle:


x (x - 1 ) (x - 2)...... (3 — m + 1 )
.

Il est naturellement sousentendu, ici comme dans tout ce qui


va suivre (voir le n° 35), que l'accroissement de la variable in
dépendante est constamment = 1 , et que la différence entre
les limites supérieure et inférieure des intégrations est un
nombre entier.
Appliquant donc , sous ce point de vue , l'équation (10 ),
on trouvera :

3 x (2 — 1) ( : —— 2 ) ......... (x - m + 1 )
.

6 (6— 1 ) (6-2 ) ... (6—mm ) — 1 ) (a—2)


aa- a ... (a - m )
m+ 1
( 20).
m +1

*) On appelle ce genre de fonctions factorielles ou facultés. Le premier


facteur (c'est ici 3) prend alors le nom de base , le nombre des facteurs
(ici m + 1) se nomme l'exposant, et la constante dont chaque facteur diffère de
celui qui le précède , est appelée l'accroissement de la factorielle. Dans le cas
actuel, c'est – 1 .
31

Si l'on pose , successivement , m = 1 , m = 2 , m = 3 , etc. on


obtiendra :

Σα 616——2 1) _ a (Q 2— 1),
1 ) (6 — 2) a (a − 1 ) (a − 2 )
a
3.x (x - 1) = 016 — 3 3

) (6-3)
Ex(x - 1)(x - 2)) = 6 (6-1 ) (6-2
-

4
a (2-1 ) (a— 2) (2-3 )
4

On a, d'ailleurs, en vertu de l'équation ( 8 ),


1 = b6 - a.
Σ1
a

Ces résultats, qui sont d'un usage continuel dans le calcul des
différences, se gravent plus facilement dans la mémoire si on
les exprime ainsi, qu'à une constante arbitraire près, l'intégrale
indéfinie de 1 est x,> et celle de

x (x - 1 ) .
.

(oc — m + 1 )
1. 2. 3 .. m
est égale à

X ( — 1) ...... ( 2 m + 1 ) (2 — m )
- - -

30 ).
1. 2. 3 ......m (m +1)
.

38. Si la factorielle à intégrer, au lieu de commencer


par x , commençait par x — n , n étant un nombre quelconque
inférieur à m , on n'aurait qu'à poser x - n = y, ce qui
changerait
(2 — n) ( 2 - n - 1 ) . ...(x — m + 1 )
en
y (y —
- 1).......(y —- m + n + 1 ).
Or, pour x = a , yy deviendrait a --nn, et pour x = b - 1 ,
-

y deviendrait b - n - 1 . On aurait donc :


32

3 (2 —— n ) (x —n—
– n— 1) ......(23C —— m + 1) =
‫ܕ‬
6 -A

Eyly— 1)...... (y - m + n + 1 ),
an

ce qui , selon la formule (20 ), revient à :


(6 — n) (6 - n - 1 )...(6 — m )-

(a — n ) (a - n - 1) ... (a , m )
-

m - n +1 m-n+1

On nomme toute semblable transformation d'une intégrale,


changement de variable indépendante, et il faut avant tout, en pa
reil cas, s'occuper de la modification des limites qu'il peut entraî
ner . Quant à la nouvelle variable elle-même, on n'a nullement
besoin de l'introduire en effet; il suffit d'exécuter la transfor
mation voulue de la fonction. Aussi ne l'avons nous fait plus
haut que pour l'instruction des commençants. Car il est évident
qu'en général:

F(x)= &Fly)
quelle que soit la fonction F (2 ), pourvu que x et y subissent
le même accroissement, qui doit ici être = 1. Ainsi, dans le cas
qui nous occupe :

a
.

(2 — n) (20x —n— 1 ) ...... (a — m +1) =


2 x (x —- 1 ) . ..... (x -- m + + 1 ).
-
-

Le changement de variable indépendante peut souvent


renverser les limites de l'intégrale , circonstance qu'il ne faut
jamais perdre de vue. Ainsi pour trouver :
8

E & — 1) ...... (c - x - m + 1 ) ,
(c— X )(c —— X— -

il faudra prendre c— x pour variable indépendante. Or, dans ce


cas, la limite qui correspondait à x=a, deviendra c- a, et pour
33

l'autre valeur extrême de x , b - 1,6- X se changera en


C

C - 6 + 1. La limite inférieure de la nouvelle intégrale sera ,


en conséquence, c - 6 + 1 , et sa limite supérieure c - a +1.
.
>
-

En conservant donc l'ancien signe z pour marquer la variable


indépendante, on transformera l'intégrale cherchée en :
-Q + 1

2 x (2 — 1) ......(30 — m + 1 ),
A- 0 + 1
.

qui, selon la formule ( 30 ), se réduira à :


(c - 2 + 1 )ca).
( .. . O
(C - Qm + 1 )
m+ 1

(c - 6+ 1 ) (0-6) ...... (c - b - m + 1 )
m +1

Dans le cas:

C
(c + ) (C + 3 — 1)......(c + X - m + 1 ) ,
il n'y aura pas lieu de renverser les limites, mais on trouvera ,
par une transformation toute semblable, que l'intégrale en
question revient à:

( c + b )(c + 6–1)....(c + 6 — m ) (c + a ) (c + a - 1)....(c + a — m )


m+1 m +1

39. Posons maintenant:

+ 11)......(2
f (2x ) = (3C — 1) xX ((x20 + ). . + M — 1), -

nous aurons

f(x2 + 1) -f(2x )) == x (x + 1)) (x + 2 )......( x + m)


–- ( 3 — 1 ) x (x + 1 ) . . (x + m - 1 )
= (m + 1 ) 2 (x + 1 ) (x + 2 ) . .
. ( x + m - 1 ).
.
-

Intégrant, des deux côtés, depuis a jusqu'à b , et divisant par


> >

m + 1 , nous nous assurerons , qu'en vertu de l'équation (10) :


3
34

2 x ( x + 1 ) (x + 2) . ( x + m -1) = 1 (6) — | (a)


m+ l

(6-1) 6 (6 + 1 )... (bum - 1) (a- 1 ) a (2+ 1 ) ... (a+m- 1 ) .


( 23 ).
m+ 1 m + 1

Si l'on fait ici m = 1 , on trouve, comme dans le n° 37 ,


l'équation :

Σα = (6 — 1 ) 6 (a — 1 ) a
2 2

Ensuite, pour m = 2 , 3,, etc.

Σα (α + 1 ) = (6— 1) 36 (6 + 1) (Q — 1) a (a + 1 )
3

Ex (x+ 1 ) (x+2) = (6 — ' ) 6 (64+ 1) (6 + 2) (2-1) a ( a + 1 )( a + 2) etc.


>
4

L'intégrale indéfinie de
3X (36 + 1 ) (x0 + 2)......(2+ m - 1 )
est donc, en général,

(x - 1 a. (x + 1)......(xc + m -- 1 ) + Const .
m+ 1
et celle de

3 ( + 1 ) . .....(t + m - 1 )
1.2.3 ...... m
égale à
(oc — 1 ) (x + 1 ).......(x-+ m - 1) + Const....
1. 2. 3 ... 28 ).
( m + 1)
. .

40. Posons encore :


1
f (2 ) = (2 — 1 ) (2 — 2) . . (x - + 1)
35

Nous trouverons
1 1
( x + 1)-f(x ) = 3 (3–1) . . . ( m + 2) ( x - 1) (3-2)...(x - m + 1)
m- ]

* (x - 1).....(2 - m + 1)
Intégrant depuis a jusqu'à b , et divisant par - m + 1 , nous
obtiendrons, en vertu de l'équation ( 10 ),
1 f(a) -f(6)
-
3 (3 — 1)......( m + 1) m—1

1 1

(m - 1) (a - 1)(a - 2 )...(a - m + 1)
-
(m- 1 ) (6-1 ) (6—2) ... (6-m+ 1 )
. ( 27 )

Cette formule exclut évidemment le cas m =- 1 , auquel la


méthode même de l'intégration devient inapplicable. L'intégrale
1

ou , plus généralement,
1
CX +

ne pourra être calculée qu'au moyen de la sommation effective


des termes qui la composent. Mais , pour m = 2 , 3 , 4, .... >

on trouvera :

1 1

(2 — 1 ) .
1 --
1 1
* (x - 1 ) (x2 - )
-
2) 2 (a C
1 ) (a − 2)
1
-136
2 (6— 1) (6-2)
1

a(x -- 1) (x —- 2) (x - 3)
T
3 (a — 1 ) (0 — 2 ) (a 3)
1
etc.
33 (0 C
- 1) (6 — 2) ((0 –- 3 )
36

L'intégrale indéfinie de
1

x (x - 1 ) .
x — mtl)
-

est égale à
1
+ Const...
T
(m - 1 )(x - 1 ) (x- 2) ... .
(v m + 1)
41. Prenons enfin :
1
f (x ) = X (x + 1 ) . ...( + m - 2)
Nous aurons

1
f(x + 1 ) -f(x ) = (3 + 1 ) (x + 2) . .
.(x + m — 1)
O

1 m -1
x (x + 1 ) .. ( x + m - 2) 3 (2 + 1) . . .
(x + m - 1)
et par conséquent : 3

1 f (a) — 100)
x (x + 1)......(x + m - 1) m -
-1
1 1
(29 ).
(m - 1 ) a ( a + 1) ....(a + M - 2 ) (m —- 1)6 (6 + 1).... (6 + m - 2)
Cette expression devient illusoire pour m = 1 , mais en faisant
successivement m = 2 , 3 , 4 , 9 nous trouverons :
1

1 1

X (32 + 1) 6

1 1 1
x (x + 1 ) ( x + 2 ) 2a ( a + 1 )
-
28 (6 + 1)'
2
1 1 1
etc.
x (x+ 1 ) (x+2 ) (x+3 ) 3a ( a + 1 ) ( a + 2) 36 (6 + 1) (6 + 2)
-
37

Quant à l'intégrale indépnie de


1
x (x + 1). ( 3C + m 1)
elle sera égale à
1
Const.. ( 30 ).
(m — 1 ) * (x + 1) .
-

.( + m 2)
42. On appelle fonction entière l'expression :
m - 2
Am 2 " + AAm_,xm-
- ' + Am_gxm 4, x + A, x' + A, x°
(31)
dont les coëfficients sont des constantes, et les exposants des
nombres entiers positifs. Or toute fonction pareille est intégrable,
vu qu'on pourra toujours la transformer ep :
Qm x (x- 1 ) . . . (x - m + 1) + a,m - 1 2 ( x - 1) ...( x - M +2) +C

am _- ,2 *x (6—
x 1)....(xC — Mm + 3) + .... + Qxx ( - 1)(20—2) +
a, 2 (2 — 1 ) + 2,8 + Q....... (33 ), •

et la sommer ensuite , terme à terme , selon la formule ( 20 ).


4 , au moyen
Pour calculer les constantes am,> am - ... ... ‫ܕ‬, Qg ‫ܕ‬, a,
des coëfficients donnés de (31), on n'aura nullement besoin de
développer les factorielles indiquées. Comme les expressions (31)
et ( 32) devront être égales entre elles pour toute valeur de x,
on fera d'abord x = 0 , ce qui fournira aussitôt q , = A.; on
=

supposera ensuite x = 1 , ce qui fera connaître a ,; puis x = 2,


qui donnera la valeur de Az , etc. jusqu'à x = m , qui conduira
à la détermination de Qme. Ce dernier coëfficient ne peut, d'ail
.

leurs, qu'être égal à Amn


Cette indication suffit pour intégrer toute fonction entière
donnée . Pour abréger, cependant, le calcul dans certains cas
particuliers, il est utile de connaître la formule générale du dé
m
veloppement de x'
x" en factorielles, formule qui pourra être appli
quée à chaque terme de (31), par la substitution des valeurs
respectives de l'exposant.
38

43. Égalons donc


m
ac"

à l'expression (32 ), et déterminons, pour ce cas, les coëfficients


ao
а , аa ,, a,,.....am
а
L'hypothèse x = 0 donnera d'abord:
Qo = 0.

L'hypothèse x = 1 fera voir que


a , = l.
x = 2 fournira
2m =
= 2a
22, + 2 ,
et, par suite, .

= 2m-'- 1 .
a, =
x = 3 conduira à l'équation
m
3º = 1. 2. 3a, + 2.3 2 , + 3 , >

dont on tirera
3m- 1' -2m° +1
а. 2

En général, pour tout nombre n inférieur ou égal à m, on


trouvera, en faisant x = n,
m
*
n = + 2. 3 ....nan-, + 3. 4 ....nan-, +
1. 2. 3 ....nan

4.5...nan_8 + ... + (1-2)(n - 1)na, + (n - 1)na, + na ,.



.

De sorte qu'en posant encore x =- 44 , on obtiendra , après


réduction :
m
4" - 4 x 3 + 4 x 3 x 2 " -- 4
an 2. 3.4
et pour x = 5 ,
m

-
5 ° — 5x4m + 5 X 2 X 3 -
- 5x2x2 + 5
Qg 2. 3. 4.5
39

La loi générale de ces coëfficients s'exprime par


1 m
-
n (n − 1 )
n™
แ"
((n − 1)" + (n − 2)*
1. 2. 3 n - 1.2

_n(n - 1) (n — 2) C

n (n − 1 )... x2
.

1. 2. 3 (n - 3)" + ... + (- 1)" – 1.2.3 ... (n - 1 )


.
33 2

mais sa démonstration exigerait des développements trop éten


dus pour cette introduction *). La forme sous laquelle cette
loi présente le coëfficient a , entraîne, d'ailleurs, des calculs
toujours plus compliqués , à mesure que le nombre n approche
de m ; tandis que les coëfficients des premiers termes de (33)
peuvent être trouvés sous une autre forme beaucoup plus
simple.
44. En effet, la fonction ( 32) devant être identiquement
m
x si on la développait suivant les puissances de x, les
égale à r",
coëfficients de toutes celles inférieures à m devraient se ré
m
duire à zéro , et le coëfficient de x" devrait devenir = 1. Il
2

s'ensuit dans le moment que


a .m = 1.

Quant au coëfficient de 2cm- ' dans le développement total, il


devra être égal à a,m - 1
augmenté du coëfficient de xm- dans
la factorielle
C

X : (x - 1 ) . .....(a — m + 1 ) ,
savoir :

0 = + ....
[( 1 + 2 + 3 + + m
( — 1 )] + am-11
ou bien
mm
( — 1)
am- = 2

*) Le lecteur trouvera des éclaircissements suffisants sur cette matière


dans les Résumés analytiques de Cauchy, publiés à Turiu en 1833.
40

m - 2
Le développement du coëfficient de ma? dans l'expression
(32) fournira l'équation :
-

(m — 1 ) (m— 2 )
o = P, 2
Qq- tagme - 2

m (m — 1 )' (m — 2 )
-

= P,
=
2
4
ta
in - 2

P , désigne ici , pour abréger , la somme des produits deux à


deux des nombres naturels, depuis 1 jusqu'à m -. 1 inclusive
ment. La somme des carrés des mêmes nombres sera évidemment

représentée par Ex”, et leur somme simple par Ex.. Or on sait


1
>
1

par l'algèbre que

{ &Ex"..
2P , = (8x)?—
2
-

D'ailleurs ,
m (m - 1)
Ex = et
2

Σα?
x x 1 ) + x)x = 2x (x -– -11 ) ++ 2x
Ir = {[7(x— Σα .

-
m (m 1) ( m -
- 2) mm - 11) mm -
- 1) (2m — 1)
3 2 2.3
Donc

mm - 1 )
-
m (m - 1) (m — 2 ) ( 3m - 1 )
P,2
2. 3. 4
(3m — 7m + 2)
-

2. 3. 4

Il s'ensuit que :

m (m - 1 ) m (m- 1 ) (m - 2) ( 3M - 5 )
am - 2 = (3m²- 11m + 10) = 2.3.4
2. 3. 4

Si l'on désigne de même par P , la somme des produits


trois à trois des nombres naturels , depuis 1 jusqu'à m – 1 in
clusivement, on aura, suivant une formule d'algébre connue :
41

2.3 P, = ({x}*— 3(Ex)(@


=
2 x®) + 2Ex?
Or x étant identiquement égal à :
x ( - 1 ) (x - 2) + 3x (3 — 1 ) + x ,
m

la somme des cubes des nombres mentionnés ou 2x se


réduira à :

- 1 ) (m - 2 ) ( m -- 3)
mm - m (m - 1 )
4
+ m (m — 1 ) (m 2) + 2

m (m — 1 ) mº (m — 1)
1
[(m — 2) (m - 3 ) + 4 ( in - 2) + 2 ) =
- . =

2 x2

c'est - à - dire que cette somme sera égale au carré de la somme


simple des mêmes nombres. En conséquence :
m®(m - 1) m” (m — 1) (2m — 1 )
. -
mº (m — 1 )?
2.3 P , = 8 4 2
2
mº(m — 1 )*(m ? — 5m + 6)
8

et
(
P , == mº ( m — 1) ?3(mx —16 2) (m
-
3)

La somme des produits deux à deux des nombres naturels , de


puis 1 jusqu'à m –- 2 inclusivement , s'obtiendra en mettant
m - 1 au lieu de m dans l'expression de P ,, et sera, par suite,
égale à :
— 2 ) (m — 3 ) (3m —-44)
(m — 1 ) (m - . -

2.3.4

Enfin la somme simple des nombres naturels , depuis 1 jusques


et y compris m - 3 , sera :
(m 2) (m 3)
2
42

Ces données sont indispensables pour effectuer le dévelop


pement du coëfficient de r."
m - s dans l'expression (83).
88) Or ce
développement devant se réduire à zéro, on aura l'équation:

0
m (m - 1 )º (m -2) (m - 3) m (m- 1 )' (m—2) (m–3) (3m-4)
3 x 16 3 x 16

mm 1 ) (m — 2) (M — 3) (3m — 5) tam
3 x 16 - 31
qui donnera
a,
m ((m— 1 ) (m — 2)"(m — 3)? C

M - 3
3 x 16

Le calcul suivant cette méthode se compliquera de plus en plus,


à mesure que les indices des coëfficients diminueront ; caractère
tout opposé à celui de la méthode du n° 43. La réunion des
deux procédés, indiquée dans la formule (31 ), sera donc la plus
convenable en pratique. Nous sommes, d'ailleurs, obligé de ren
voyer à. l'ouvrage cité de Cauchy ceux de nos lecteurs qui vou
dront se rendre compte de la forme double sous laquelle se pré
sente l'expression de chaque coëfficient de (38 ).
45. Si , dans l'égalité ainsi démontrée :
m ( m
m ( m -1 )
x"= (x - 1 ) .... (x- m + 1 ) . 2
x (32-1).. . (x - m+ 2 )

mm ((mm — 1)) (m - 2 ) (3m — 5)


3 x8
x (3 — 1 ) ... ...(x - m + 3)
( —
mm -- 1 ) m 2 )* (m — ?
3) X ( 1 — 1 ) ...... (a m
3 x 16
. (x – M + 4)

m
( 4m- , - 3 m + 3 x 2- 1 1)
2x3
& x( 30 — 1) ( x 2) ( − 3)
m
3m -'- 2 " +1
))
2
x ( x - 1 ) (C — 2) + ( 2m-'- 1 ) x (x - 1 )
-

++ xX ...... (34 ),
43

C
on remplace x par - x, elle se changera en :

mm - 1 )
x " = x (x + 1)...(x + m - 1) 2
x (x + 1 )....(x + m — 2 )
m (m –- 11)(m — 2) (3m — 5)x30 (x -+ 1 ) . .
.

. (x + m - 3)
3x8

m (m— 1 ) ( m — 2)* (m1-3)


— x ( x + 1) .... • (3 + M- 4)
3 x 16

(4 "-1 3Mm + 3x2mm--'- 1)


+
2X3
X ((2+
x 1 ) ( 3x + 2)) (x + 3)
3- - 2 + 1 )
+
2
2 ( x + 1 ) (x + 2) = (2m-'- 1 ) x (x + 1 )
+ ( - 1) - ' ..... . (33 ),
développement d'un usage analogue à (34 ). Les termes seront
ici toujours alternativement positifs et négatifs, règle qui suffira
pour en fixer les signes dans chaque cas particulier.
En appliquant les formules ( 31 ) et (34 ) à l'intégration
des cinq premières puissances de x , on trouvera (comparez le
n ° 34) :

2(x – 1) C.
Sac =
2 1
3(x — )2.3
1)(23 — 1)1)_C.
C

Exa =

Ex* = 3°(2 1) + Cc.


2. 2

3 (30 — 1 ) (2x - 1 ) (3x? − 3x - 1 )


Er =
2. 3.5 1) + C.
Exco
-

2x —- 11))
a '(20— 1 )* (2c" — 2x + C.
2. 2. 3
44

46. Ajoutons que l'application du principe général du


n° 42 n’exige nullement que la fonction entière dont il s'agit
soit déjà rangée suivant les puissances de x. Par exemple on
pourra intégrer, au moyen de ce principe, la somme de divers
termes , dont chacun sera un produit de plusieurs fonctions
entières. Car on n'aura qu'à égaler cette somme à l'expression
32) , m correspondant au degré de la fonction totale non dé
veloppée , et à déterminer ensuite les coëfficients de (32 ), en
faisant, successivement, x =- 0 , 1 , 2 , ...... , m dans l'équation
>
.

obtenue .
Même les fractions rationnelles deviennent , parfois , intégra
bles lorsque leurs dénominateurs se réduisent à des factorielles.
Après avoir exclu , par la division , la partie entière d'une fonc
tion fractionnaire pareille, supposons qu'il reste un ou plusieurs
termes de la forme
m m - 1
m
X + A.m - 1 I
A, X + A
(36 ),
x ( x + 1)... ...(x + 1 - 1)
les coëfficients étant des constantes. Or ces termes seront inté
grables, pourvu que n soit toujours > 1 et m < n - 1 . Car, en
développant alors le numérateur de (36) suivant la formule
( 33) , on décomposera la fraction en m +1 autres du genre
examiné dans le n° 41. L'accroissement de la factorielle du dé
nominateur pourra naturellement aussi être = -1 , sans affecter
l'intégrabilité de la fraction dans le cas indiqué (voir le n° 40).
47. Nous référant aux considérations exposées dans les
articles 35 — 36 , nous pouvons observer, maintenant, que l'in
tégration des fonctions entières n'est autre chose , au fond , que
la sommation des progressions arithmétiques des divers ordres.
Désignons , en effet, par F (x) le terme général d'une progres
sion pareille, par F, (x) celui de la série des 1res différences, par
F ,(x) celui de la série des 2mes différences, etc. jusqu'à Fon ( aI'),
terme général de la série des mmes différences. Chacune de ces
fonctions sera une intégrale indéfinie de la fonction suivante.
45

Or les mmes différences d'une progression arithmétique du m " *


ordre devant être constantes , on aura

Fm (X ) = (..... . .
(37).

Donc, en passant successivement aux intégrales indéfinies du


me
1 " , 2 , 3me 9 m ordres, on trouvera (nº 37 ) :

= cx + C',
Fm - ,(x) =
-

F. cx (x - 1) + ( x + c,
m “ ( ) 1.2

cx (2 — 1 ) (x 2) c' x (x - 1 )
Fm - 8( ) = 1.2.3 1.2 + c"x + 0)
2

.. (38 ).
F.(2)= (1.2.3 .... (m– - +1 )2) c'x
, 45/7–1)...(7-m c**(z–- 1)....(xx —–m +3) .

O
1.2.3 . . (m — 2 )
.. + cm—2) x + cm - ),, 2

F (x)= cx(x
C2(x -– 1)...(2
1)...(x –m
- m ++ 1) c'x (x - 1) ...(x - m + 2)
1.2.3 .... m 1. 2. 3 . . (m – 1 )
+ cm -1) x + olm)

csc"...... cmm) sont des constantes arbitraires.. Or la valeur


trouvée pour F (x) revient à l'expression la plus générale pos
sible d'une fonction entière du mme ordre (n° 42). Toute fonction
pareille correspondra, en conséquence, à une série arithmétique
du même ordre , et vice versa. Il n'y aura qu'à fixer convena
blement la valeur des constantes arbitraires.
Si l'on fait x = 1 dans chacune des équations 37) et (38 ),
on obtient:

c Fm_ , (1) = 'c + c";....


Fm (1) = c; Fm - ,(1) = c + d';
-

. ; F ,(1) = cm - 2 + cm-"); F (1) = ( - 1) + crm), >

d'où l'on tire successivement:


46

c = Fm (1),
' - , (1) — Fm (1),
c' = Fm
c" = Fmm_o
= ,
- , (1) — Fm -r(1) + Fm (1), 2
et , en général :
>

( P) = Fm- (1)-Fm -- p + ,(1) + Fm - p + 2(1)-... Fm (1),


P

jusqu'à :
cm) = F ( 1) – F , (1) + F ,(1).
=
# Fm ( 1 )
Ces équations serviront à déterminer les constantes arbitraires
dans le cas où la progression étant numériquement donnée , on
connaîtra aussi , par conséquent , les premiers termes de chaque
série de différences : F , (1), F , (1),... F. ( 1 ). Substituant
alors ces constantes dans la dernière équation ( 38 ), on trouvera
la loi générale de la série. L'intégration de cette équation de
puis 1 jusqu'à n+ 1 (n étant quelconque, voyez le n° 37 ) four
nira le terme sommatoire:

n + 1
Σ F( ) -
c (n + 1 ) n ... (n - m + 1 ) c'(n + 1) n...(n — m + 2)
1.2.3....(m + 1) 1.2.33 ..... m

c" (n + 1) n ....((n -一 m +3
.
+ 3) ( - ( n + 1) n
1.2.3 .... (m - 1 )
.
- 1.2

+ armin . .
(40 ),
. .

dans lequel on devra introduire les mêmes valeurs des constantes.


Supposons, par exemple, qu'on connaisse les cinq premiers
termes de la progression arithmétique du 3me ordre:
0 , 5 , 20 51 , 104
5 , 15 31 53 ......Différences 1res
10 , 16 >
22 ...
.
2des

6 6 ... 3 mes >

et qu'on veuille en déduire les termes général et sommatoire


47

On aura :

F , (1) = 6, F , (1) = 10, F ,(1) = 5, F( 1 ) = 0 ;


donc, en vertu des équation (39) ,
= 6 , c' = 4 , c " = 1, c" = -1 ,
-
9

ce qui donnera :

F (x ) = x (x - 1)(x - 2) + 2x (x - 1) + x - 1 = (1-1) (x * + 1).


Le terme sommatoire sera :

(n + 1) n (n- 1 ) (n-2) 2 (n+ 1 ) n (n- 1 ) (n + 1) n n .


(:0) =
ΣF(x) = 4 3 2

Par exemple , pour n = 10 , il viendra :


-

Σ2 FF (x ) == 2685.
1

Le problème inverse ou la sommation de la progression arith


métique qui répond à une fonction entière donnée F (2 ), n'a pas
besoin de commentaires. On développera F (2) en factorielles,
suivant les règles des nº 42 – 46 , et , comparant à la dernière
formule (38 ), on trouvera les valeurs des constantes c , cc
cm), qu'on n'aura plus qu'à substituer dans le terme
sommatoire (10 )
48. Les simples exponentielles s'intègrent très- facilement.
Faisant
f (2 ) = 0 ,
on obtient

( (x + 1)-f(2 ) = (c— 1)c*,


et par suite :

1 f6 6-9
Σc = ( )-f(a))
že =(3 )]((n+1)=f(2) = x+ ) ]= C- 1 C-1
(41).
48

L'intégrale précédente ou , plus généralement, celle-ci :


Екс? kíc° – c° )
a C- 1

(k désigne une nouvelle constante) revient à la somme de la


progression géométrique:
ke”, kce+', kca+, ...... , kcom,
>

dans laquelle le premier des nombres a , b , ou l'un et l'autre >

pourront aussi être négatifs. Bornée à des exposants entiers


positifs et commencée à k, la progression
kc ,.... . , kc”
kc, kc’, ,
k, ,
aura pour somme :
n
k (c" — 1)1
k @ cm C- 1

L'intégrale indéfinie de cet étant:


ct
+ Const .
-
(C - 1 )
il s'ensuit, qu'abstraction faite des constantes, la fonction
22

a la propriété de se reproduire continuellement par l'intégration


successive.
49. Si l'on prend la différence de la fonction
20cm. am,
.
>

on trouve :
m
(x + 1 )" . ap + -27.at
xº.ar = .

m (m - 1 ) Xm- 2
a * [(a− 1) 2 " +2aamm - 1
as+ a
m

1 1.2
m

+ 2x1 + a ).
49

Passant aux intégrales, on aura , à une constante près (nº 34 ) :


m
— 1 ) Exmo * = xmat
(Qa - xºa* Exn- , at -a mm - 1 ) Σα-2 at
- -

.
- a
11.2
mm - 1) (m - 2) 3 m

1.2.3 Exmns3 q *–etc.-a-1 Exa® –a a ... .(48).


C
.

La fonction xmam est donc toujours intégrable par abais


at
sement successif de la puissance de x , jusqu'à Exºq* = 1 a -

+ Const. On trouvera, par cette méthode :

Exa * = a [la - 1 ) x -- a ] + C ...... 143


(a - 1)
Exam a * [(a — 1)ʻz' — 2a (a — 1) x + a (a + 1)] +
-

C ....(44 )
(a— 1)
et ainsi de suite. On saura intégrer, en conséquence, le produit
de am par une fonction quelconque entière de x.
50. C'est l'affinité qui subsiste entre le mode de généra
tion des puissances:
m
X = X.X.X ... X

et des factorielles les plus simples:


3X (30XC — 1 ) ...
. . .
(x - m + 1 ) ou
x (x + 1) ... ( x + m - 1)
qui a fait donner à ces dernières le nom de facultés (voir la note
au nº 37) *). De même l'exponentielle:
ma = m. M. m .. m

*) On mettra mieux en évidence cette affinité si l'on affecte à l'expression


des facultés un algorithme peu distinct de celui des puissances , comme par
exemple:

(a, d )" = a (a + d) (a + 2d)... [ a + (1-1) d]


= [a + (n - 1) d) [a + (n — 2) d ][a + (n - 3) d ]. .... 0,
4
50

admet une certaine variété, représentée par la fonction :


m (m .

— 1 ) .. (m - X
x + 1)
- :
ou par celle -ci
m (m + 1 )......(m + x - 1 ) ,
qui se réduit à
1. 2. 3 ...... X
si l'on pose m = 1 .
Ces factorielles simples à exposant variable, ainsi que d'autres
fonctions qui en dérivent par voie d'opérations algébriques, sont

n
de façon que (a, 0)" sera =a ” ; (a, d)' = a, et qu'on pourra écrire encore:
(Q , d )" = (a + ( n − 1 ) d, — d)" ; (a , – d )" = {a – (1 — 1 ) d , d ]”.
-

Substituant ici aud et, respectivement, -- -d à la base primitive a, on trouvera :


= — d )" = (a—- nd, d)" .
(a + d, d )" = (u + - nd, — d )"; (a – d, - .

Il résulte, d'ailleurs, de la détinition mème des facultés que :


( a, d)" + n" = (a ,d )" x (a + md, d)",
tant que m désigne, à l'égal de n, un pombre quelconque entier et > o. Or appli.
quous, maiutenant , aux facultés le procédé algébrique suivi à l'égard des puis
sances , et qui consiste à leur supposer des exposants même négatifs et zéro , dans
le but de représenter , par un symbole uniforme, des grandeurs de nature diffé
‫ܕ‬

rente . Nous obtiendrons d'abord , en posant m = 0 dans l'équation ci- dessus :


(a, d)" = (a, d)° x (a , d)", donc (a, d)° = 1 et (a, -d)° = 1 .
= -

De plus , en y faisant m =-- n ,


(a, d)
° = (a, d)-" (a - nd, d )" = (a, d ) " x (a -
=
– d. —d)" = 1 . .

En conséquence :
1 1
(a , d ) " = da
-d)"
=
(a- d) (a - 2d )(a - 3d) .. . . . .
. (a - nd )
.

et, par suite , aussi :


1 1
-

(a, — d)-" = (a + d) (a + 2d )(a + 3d ).....(a + nd)


(a + d, d)"
Les fonctions que nous avons intégrées dans les nº$ 40 et 41 étaient donc des fa
cultés à exposants négatifs.
Ce ne sont là que les tout premiers éléments de la théorie si féconde des
facultés, dont l'exposé n'entre point daus le plan de notre ouvrage. Nous n'y
emploierous même pas la potation (@ , d )" , que nous remplacerons , pour le cas
d = -1 (le seul que nous aurons à traiter), par n ! n (a). Nous y démontrerons
encore d'une autre manière (art. 51 – 53) que la valeur de l'expression : (2, -1)" = -

n!
(%) = 2 (2—1)......(a – + 1),pour n= 0 , se réduit à l'unité.
51

comprises sous la dénomination génerale de facultés exponentielles.


L'espèce la plus remarquable de ce genre de fonctions est :
m (m — -11)......(m - 2 + 1 )
1. 2. 3 ...... X
(45).
Comme elle se présentera très - souvent dans le cours de notre
ouvrage, nous allons être obligé d'en parler plus au long sous
le point de vue purement théorique *).
51. m et x étant des nombres entiers positifs, tels que
m X, on sait que (43) exprimera le nombre des combinaisons
de m éléments à x. Cependant, rien n'empêche d'étendre la fonc
tion (43) aux valeurs de x supérieures à. m, car l'évanouissement
de la fonction correspondra, effectivement, à l'absence de toute
combinaison dans ce cas . Il est même utile d'aller plus loin , et
d'attribuer à x des valeurs entières négatives ou zéro. Mais
comme il ne peut plus alors être question de combinaisons, il faut,
pour éviter toute obscurité, définir autrement la fonction dont il
s'agit.
La constante m demeurant entière et positive **) tandis que
le nombre variable x peut passer par toute valeur entière, désig
nons par
m

( 7)
X

une fonction telle qu'on ait toujours:


m m (m -x + 1 )
( ) = (2 * ,)
X X
. ( 46)

*) On verra , dans la Ilme Section du Jer Livre , que l'expression des pro
priétés du roi relatives à sa marcbe dépend essentiellement de la sommation,
entre certaines limites, de la faculté exponentielle plus complexe :
m! m n - T

& !( - 2x )! (m - n + x)!
. n
= (n -._)(" 7 “).
I

Vous renvoyons aux numéros suivants pour l'explication de l'algorithme que nous
employons ici.
**) Nous écartons, pour plus de simplicité , les cas de m fractionnaire,
incommensurable, ou négatif, qui ne se rencontreront poiut dans notre traité .
Mais la définition du texte d'exclut nullement la valeur zéro que m et x pourront,
éventuellement, affecter.
52

et
m
(n) = 1 . (47 ).

Substituons à x , dans la première équation , les nombres 1 , 2 ,


3 , 4 , etc., nous trouverons, successivement:
m m

(1") = ( ) -
0
m =
l'
9

m m (m 1) m (m — 1 )
(%2 ) = ( ) 2 1.2

m m (m 2) m (m 1 ) (m 2)
(3) = (2 3 1.2.3

m m m .
3) m (m - 1 ) (m - 2 ) (m -
— 3)
( a) =
4 3 4 1. 2. 3.4
9

et ainsi de suite jusqu'à :


(48 ).
т т 1 m (m - 1) (m - 2 ) . .... X2x1
(m ) = (mm
т m m 1.2.3 ..... (m - 1 ) m
= 1.

De plus :
m 0

(m 4-1 ) =( m ) (m + 1 ) 0 ,
m
Х

m -1 m

(012)2) = (m * 1) (m + 2) = 0 ,
+ m +1
Х

m m 2
(m " 3)= (m.*722.) (m + 3 ) 0 ,
+ т
Х etc.

m
Tant que x restera > o, la valeur de la fonction sera donc,
généralement , représentée par :
mm
( -- 1)m2
( )......(m - Xx + 1 )
1.2.3 .
.... X

et s'annulera pour m = 0. Mais si , dans le dernier cas, x deve


m

nait aussi = 0 , la valeur correspondante de ( )


= , ne pourrait
53

plus être tirée de l'expression ci-dessus , et se réduirait déjà à


celle de ( ), qui,en vertu de l'équation fondamentale (43), est
0 >

invariablement = 1 . Telle sera donc aussi , dans l'hypothèse


m

m = 0, la véritable valeur des quantités (m) , (2m ), (5m) m 3m


que les équations ( 18) ne donneraient que sous la forme indé
terminée
La loi génératrice (46 ) pourra encore être écrite ainsi :
m m X

(2 * 2 ) = (7) (m X
x + 1)'
Posant ici , successivement , x = 0 , -1, - 2 , – 3 , etc. on - .

obtiendra :

m m m

( -1 ) = (0) Х
-)
(m + 1 )
0 =
(741),
in m 1 m
(19)
(** 2) = ( ",) Х
( m + 2)
=0 =
(m 7-2),
m m -2 m
3 -(.
( *) (mm + 3),
3); etc.
Х = 0
( m + 3)
m m

Quoique les quantités (_"m),(_"2m ),( _"3m)...... se rédui


m : ,
sent ainsi, généralement , à zéro , elles deviennent , cependant,
égales à ( )wu à l'unité, dans le cas exceptionnel m = 0 , cir
constance que les équations (49) indiquent en les présentant,
alors,, sous la forme 0
52. On aura de plus , tant que m > x > 0 :
m m (m - -11) ... (m - -2x + 1)
mm .
1.2.3 . ... m
(7) 1. 2. 3 .... 1.2.3 ... x 1.2.3...(0-2)

mm
m (m - 1 ) . .. (x + 1 )
1. 2. 3 .. . (m -3)
-
(mm x. ) ,
т
54

et, tant que x > 1 :


m (m – 1)......(m — -20 +1
+ 1) m (m — 11). .....(m - x + 2)
1.2.3 2
1. 2. 3 ... .
. (x - 1 )
.

(m + 1 ) m (m — 1 ) .. .
. (m X +- 2)
1.2.3 .

Or, en vertu des explications du n° 51 , les équations ainsi


obtenues :
m m
(30 )
(m ? .2 )......
(n) = (m*
et
m 1 m m

(" * ") = ( ) + 60**... .......


X X X
(31 )

se vérifieront encore à l'égard de toutes les valeurs de m et de


x pour lesquelles la fonction (mm) cessera d'être représentée par
la formule ( 43). Les dites équations exprimeront donc des pro
m

priétés tout-à -fait générales de la fonction (m), définie comme


dans le nºcité .

Suivant cette définition, on sera toujours libre de remplacer


m par m + n , n désignant un nombre entier tel qu'il ne
rende pas m + n négatif. Pourvu que m soit > 0 , l'équation
(31) pourra donc aussi être formulée ainsi:
т m + m

(n) = (
X X " (m. – 1)......
X
(33) .

53. Pour avoir moins à écrire, nous emploierons fréquem


ment la notation connue

au moyen de laquelle on exprime le produit


1. 2.3 . IC

tant que le nombre x reste > 0. Mais comme , dans les opéra
tions algébriques que nous aurons à effectuer, X pourra passer
55

aussi par des valeurs négatives ou zéro, nous définirons la faculté


X ! comme une fonction de x telle qu'on ait constamment :

x ! = (x --- 1 ) ! x
et , avec cela, ( 33 ).
1! = ).

En effet, ces relations donneront, successivement :


2 ! = 1 ! 2 = 1X2,
3 ! -= 2 ! 3 = 1x 2 x 3 ,
4! = 3! 4 = 1 X 2 X 3 X 4,
donc :
x ! = 1.2.3 .....
..X ,

pour tout s entier et > 0. Or on a , généralement:


!
( x -— 1)! = X
( 34 ),

d'où l'on tire, d'abord, en posant x = l ,


1!
0! = .
(53) ,

expression qui a de l'analogie avec (5) = l et r = 1.

Quant aux valeurs de — 1 !, — 2 !, — 3 ! etc. qu'on ob


tiendra en substituant , tour à tour, x = 0 , -1, - 2 , etc. dans
l'équation (34 ), elles seront toutes inpnies.
Pourvu qu'on entende toujours la fonction x ! comme nous
venons de la définir , on ne sera plus embarrassé lorsqu'on aura
à faire (ce qui arrive souvent) x = o dans des expressions de la
forme:
m! m

x ! (m- x ) !
ои
x !(% ). X

L'une et l'autre se réduisant alors à l'unité , on devra en con


56

clure que ce sera là aussi la valeur qu'affectera , en cas de


X = 0 , la faculté

m (m - 1 ) (m - 2 ) .. .
. (m— x + 1 ).
Car ce produit n'est qu'une autre manière d'écrire la seconde
m

expression x! (7) ci-dessus.


54. Si l'on intègre, depuis o jusqu'à m inclusivement, le
produit
т
(1) a ",
X
on trouve :

m m m
( 3 ) aºa + (1 ) aa + 1)2 dº + (mm2) a
т
a
in 2

m m
(mm ) a' (m) am m
>

ce qui, d'après la formule du binôme , se réduit à :

( 1 + a)".
m

En effet, (2) a® n'est autre chose que le terme général du dé


veloppement de ( 1 + a)" . On a donc , identiquement:
mt 1
m m

* C )aa " == (1++a)"".


X
- 6
(50 ),

et, si l'on pose la constante a = 1 , -

m + 1
m m
= 2" .
(57).
X

En cas que l'on veuille exclure le premier et le dernier


terme de la somme , qui sont ici chacun 1 , on obtiendra : =

ni

$ (m) = 2 (2m -'-— 1)....


)
) ( 58 ).
57

On sait encore intégrer, entre les mêmes limites, le pro


m
duit de ( ) par une fonction entière quelconque, que nous sup
poserons, d'abord, d'un degré inférieur à m. Car cette fonction
pouvant toujours être développée en factorielles, suivant les prin
cipes des n ° 42 — 45 , on n'aura qu'à intégrer une suite de
termes de la forme:

Q.p. 20(x — 1 ) ... ... (x - n + 1)() m.),


qui équivaut à :
Qn. m (m - 1 ) ... (m — n + 1)(m X -n/
- n
h)
dont l'intégrale
m n
Qime m (m — 1)......(m - n + 1) SM - N
Qq. n X

se réduit à :
m - n + 1
n
m — n + 1) (" ").
an. mmam( — 1). . . . . .(M
m

si l'on prend x-n pour variable indépendante. Or les premiers


termes de la somme

m- n +1
in -n
(
Σ " I ") C

m n
s'évanouissant (n° 51), jusqu'à (" ") == l , on trouvera , en
vertu de l'équation (57):
m - + 1
m • mn

")=== S (" I ") == 2* -*.


Σ$(" Ε# *)
m

L'intégrale cherchée du produit de ( ) par une fonction en


tière d'un degré n inferieur à m reviendra donc à la somme des
58

n + 1 termes qu'on obtiendra en écrivant, successivement : 0,


1 , 2 , 3, ..... , n, au lieu de n , dans la formule :
>

an. m ( m - 1 ) .......(m — n + 1 ) 21-" ... (59 )


(voyez l'observation à la fin de l'art. 53).
Si le degré de la dite fonction était égal ou supérieur à in ,
il n'y aurait qu'à ajouter, au résultat précédent, celui de la sub
stitution de m à n dans ( 59 ), ou :
m
Qmim (m - 1)(m – 2)....X1= 0 m 2 x (x - 1). ... (x— M + 1 ) (
.

Car il est évident que pour chaque terme

Qn 3X (3X — 1)......(x — n + 1 ) .

du développement de la fonction (art. 42) dans lequel n sera


> m,п l'intégrale correspoudante :
m+ 1
m
an ( —
0.2x ( xx — 1).......
C

...... . (x — n + 1) (m)
.

s'évanouira .
De plus, on ne sera jamais dans le cas, en intégrant un pa
reil produit , d'aller au- delà des valeurs extrêmes de x indiquées,
savoir m d'un côté, et o de l'autre ; vu, qu'en dehors de ces li
>

mites , le facteur ( ) m
sera constamment nul.
55. La facilité de la sommation des fonctions

m mi m
at et
( ). ( )X X (
entre les dites limites n'implique nullement la connaissance de
leur intégrale indéfinie ou de leur somme entre limites quelconques.
Pour trouver l'intégrale de
т
(12.)
59

depuis o jusqu'à un nombre donné , on ne sera , cependant, pas


réduit à prendre directement la somme de tous les termes corres
m

pondants (6) , (7) , (2) , etc. On sait, d'abord, qu'en vertu


2
de la relation (30 ), les termes à distance égale du milieu de
cette série sont égaux entre eux. Or le nombre total des termes
de
m

YO
(7)
étant m + 1 , il s'ensuit que chacun d'eux aura son équivalent
dans l'autre moitié de la série si m est impair ou = 2p + 1 , et
que si , au contraire, m est pair ou = 2p, le seul terme du mi
lieu
2p
()
P
n'aura point d'équivalent. Dans le premier cas :
2p + 2

(2p
22+ 1 ) = 2* +
Chaque moitié de la série aura donc pour valeur:
2p + 2
2p + 1 2p + 1
Sep 11) = 2
X X ' ))= 24
=
(60 ).

= 2p) on aura :
Dans le second cas (m =
2 + 1
2p 22p
SC X

pour la série entière, et


2+ 1
2p
( 5079)
Σ$(?)- Σ (2)
P + 1
=

2p 2p 80 )
). .....
} [2* -— (25)]= 27-+ - (рp. = )..
P

pour la somme des p premiers ou des P derniers termes .


60

Si l'on avait à calculer 9

SCO) m
n étant un nombre peu supérieur ou inférieur à 2'
la somma

tion serait déjà fort abrégée par les considérations qui précè
dent. En effet, dans le cas m = 2p +1
+ 1 , on a, généralement: >

n + 1
2p + 1 = 22P +1 2p
+1).=
X + [C*20,7
р 1) +(+1)
P -
P
2p + 1
(2p ·nt ..)]......(62),
n+ 1
1 +1
ou
(??.* !)=2*--=[[(??, ?) + (2+1
2p +
X
2p
) P
2p +
n ) .......(63),
+ 1]+

selon que n est supérieur ou inférieur à p. Car pour n = p , la


somme cherchée s'exprime par la formule (GO
Et dans le cas m = 2p ,

2p 2p 2p
(?) =2 +*+(39=:)+((
= [ ,) + ( )
x

P P
2p
2p 2x )].
( 203 ... ( 64),
si n > p.

()2p =
(20)
2 2 * - ,' + (2pp -
1 -1
二1 .
(13 ),
si n = P

22p -
2p 2p 2p
97)
ha =

(91)-
P [632,) + ( 22)р
2p
(
nt 1 )] ..(66 ),
61

si n < p – 1. Car pour n = p— 1 , la somme cherchée s'ex


prime ici par la formule (61).
Mais quelles que soient les limites de l'intégrale de ( ), r >

nous allons voir qu'on peut réduire de moitié le nombre des


coëfficiens binomiaux à sommer, sans même introduire de puis
sances élevées du nombre 2 .
56. Reprenons, à cet effet, l'équation (32) (qui présuppose
m > o) et changeons y x en 1 + 1 , nous obtiendrons:
m m C
m
(cm* )= ( (+ 1 )+ ( " 2 ).
et après avoir soustrait la même équation (58),
m m -
m
6 m ) – (7) X * + 11) -(m.== .......
-

. .(67).
Désignons par a et q des nombres entiers positifs quelconques,
mais tels que 9q > o et a + 2q < m + 2 ; substituons successi
vement , dans les deux membres de (63), a , a + 2 , 2+ 4 ,
aa + 6 , ...... , a + 2q - 2 au lieu de x, et prenons ensuite la
-

somme des résultats, nous trouverons:


m m m m
[621 ]) + (293) + (276 ..... +laa+74-
at 5 29 1 )]
т m m m
- [(*) + (212
52) + ( 1 .) + .... + la +2
+ 920-2)]
m-1
a+a 2+9-1-1)) -- (m.
= (a ( = 1).... . (68 )).
.

Cette relation remarquable fait, évidemment, connaître la somme


de tous les termes du développement de
a+2
m

Σ ) X

pour lesquels x est pair, au moyen de la somme des termes res


tants pour lesquels x est impair, et vice versa .
62

On pourra donc présenter l'intégrale en question sous l'une


des formes :

a + 29
m m m m m

(m) =2 [( )+(2 2)+(272) + ... + la+ 2%4—2)]


=
9-2
.

m m
( =)
(2a +2-1 )-(
+la
m т m m
= 2 [671) + (273)2 + (27.5) + ...++ la+ 29–1)]
m 1 m

-672,-1)
29-1 + (m = )... ... (69) .
Afin de passer au cas où l'une des limites de l'intégrale sera un
nombre pair et l'autre un nombre impair, on devra y introduire
encore le terme :

m m- 1 -
m- 1
(a + 2q) = 627" -24) la + 29 / + 29 --1) .
ce qui changera l'équation (68 ) en :
m m m m
[(m) + (2 942) + (a ) + ...... +27229q)]
a a 4

m m m m
6211 a(273) + (275
-[(251)+ + 5)+ ...... + (la +2,-1)]
29
m C

29/ + (m = ) ... (70),


= (@ += 24)
et l'intégrale même en :
a + 29 + 1
m m m m m

(1) = 2[6,51) +(273)+ (2,7 )+ ...+ (2+2-1)]


= 2
29 -3

m- 1 m
+ (am.+ 297 ( n = 1) a

m m m m
2 [( ) a + 2) + (2 144)
= 2
+ la 2920)]
m 1 m
C

-( 72292)-)–(= ) .... -

la (31).
63

Il faudra seulement, si l'on veut ici, comme auparavant, ne point


sortir des limites o et m + 1 , supposer déjà a + 29 < m + 1 ,
tout en laissant a > " , 9 > .
57. Ceci admis, il est visible que la différence (70) ne
s'évanouira que lorsqu'on aura , simultanément:
m > l,
a = 0,
29 = m
conditions qui ne pourront être remplies que si m est pair, et
reviendront à identifier les limites a et a + 29 + 1 à o et
m + 1. Quant au cas antérieur dans lequel nous avons intégré
depuis a jusqu'à a + 2q < m + 2 , la différence correspondante
(88 ) s'y annulera , entre autres conjonctures, toutes les fois que
a se réduira à o et, en même temps , 29 à m + 1 , c'est- à dire
lorsque les limites de l'intégrale (69 ) se confondront également
+ 1 , ce qui exigera , d'ailleurs, que m soit impair.
avec o et m + >
m+ 1
m

Il s'ensuit que,dans l'intégrale (7),la somme des termes


d'un ordre pair est toujours égale à la somme des termes d'un
ordre impair, autrement dit que :
19 + 1

(29)= 2[(29)+ (29) +(22)


( + .. (29 ]
+

=2
et
2[(29) +(?)+ (39) +...+ (292.)]....(92),
3

29
29–
9x297 1 ( ")+(2971
")=2[1295
X ')
29–
)+(297 )+ ... 4

+ 29 2))
C

-1 1
+ ')+(295 )+ .....
= 2[(297 ')+(295
= 2

(29 = 1)].... (33),


quel que soit le nombre entier 9, pourvu qu'il demeure > 0.
64

On prouve habituellement ce théorème en posant a = -1


dans le développement du binôme
l
( 1 + a)"

(nº 54), ce qui donne, si m est pair,

m m m т
(7 ) + ( ) + ( ) 4 (m) m

m m m

(11) + (*) 3 ...... + m1)


3 + 15) 3 ( - ,
et si m est impair, 9

m m m m
(60) ( 9) (9) 4 (m *..) =

m m m
(11 3 5 .... (n.)
m

Mais la démonstration exposée plus haut a l'avantage de four


nir, en même temps , la valeur générale de la différence entre
.

les sommes des termes d'ordre pair et impair , et cela en


commençant la série et en l'arrêtant à tel terme que l'on
voudra .
De plus, cette démonstration fait voir que si m est impair,
la condition nécessaire et suffisante pour faire évanouir la diffé
rence en question est :

2 (a +9) = m + 1 ...... (74) ,

qui comprend 2q = m + 1 comme cas particulier. Car la rela


tion (74) réduit l'expression ( CS ) à

m m

(n = 2) — (n = 1) =
m -
a -
0,
65

quel que soit a. L'intégrale correspondante se change alors en :


m - a1
m M m

VO)=--[%)+ 2 + (mo)+... + (m = " -_ )]


10 ( .)= 2

m
+
m
at

m
m

= 2 [6271) + (273) + (275) + ma)]...


(
( 73) *).
58. Les formules (69 ) et (31 ) servent, comme on voit , à.
a+29
m
réduire les opérations sommatoires figurées par
a+29+ 1
(27)
r
et

a
| ( ), intégrales qu’on rencontrera souvent dans le cours
de notre traité . Si l'on y pose a = 0, on trouve:
m m т

* ")?) = 2[(%0 ) ++ ("%) ++10( )


т 1
(29^ 2)]
+- (29 =
i m in m
= 2 [( ) + (%) + (3)5 .... (291)
т

-(229-:1-))... ( 76) ;

29 1 m
m m m

PO)=2[ (" ) + (0+


х
=
")) + (%)
m
4
+
(20)]
_1" 29 ' )
m m m m

[
= 2 (0)+()
= 2
3)+ ( )
+ .
.... -(29.- )]
.

m
(77).
( 29 ) ..
*) Cette équation n'aurait plus lieu dans le cas où m serait pair, à moins
que a ne devint = 0 et n'aunulât ainsi la différence 2 ( - = 1 ) qui, di ns le cas
en question , subsisterait entre les sommes de termes d'ordre pair et impair de
M - + 1

l'intégrale (%)
r
5
66
n+1

Quand il s'agit du calcul numérique de la somme


ces dernières formules deviennent préférables à celles du n ° 55 ,
CO
(7)
m
si n est plus rapproché de o ou de in que de 2
Car il ne faut
pas perdre de vue , qu'en vertu de la relation (50), on a dans
tous les cas :
n + mti -N
m m m

ΣECO) X
-* (%)= --- (")= 2
2 --- Σ (7 )...(38).
X
- 2

En conséquence, si la valeur numérique de n diffère peu de celle n+ T


m
de m, on trouvera très-aisément la somme en défal
mn
0
m m
calculée au moyen des équa
quant de 2" l'intégrale ,
(7)
tions ( 76 ) et (77).
Les expressions (69 ) et (31) se combinent aussi, avanta
geusement, avec le procédé du n ° 55 , le plus propre au calcul
m
lorsque la valeur donnée de n diffère moins de 2 que de o
ou de m. En effet, les formules du nº cité peuvent être écrites
aingi :
nt n + 1
2p + 1
2124 * ') ;= X
22P
°
2p + 1
X " ) , si nn> ".
- 1
2p +
2p
(** 1)= 2* - $(" # '), sin<r.
X
n+ 1
X

n+ 1

Σ (22) =yo228u'+(P=;')+ 20 2p
(??). sinp.
n+ 1
2p 22p 2p
Σ (21) ( 2:1P2 -1)-Ź (??), si n <p.
Or chacune des intégrales des seconds membres (à moins
qu'elle ne s'annule par la coïncidence de ses limites ) sera suscep
tible de réduction , suivant l'une des formules (69) et (71). Quant
67

au choix de la formule, il dépendra de la circonstance si , selon


les données numériques du problème, n et p seront simultané
ment pairs ou impairs , ou bien si , l'un de ces nombres étant
pair, l'autre sera impair.
Observons que lorsque a est rapproché de o et a+n de z2 .
l'intégrale
m

( )
peut être plus facilement calculée par sa décomposition en :
atn
т т

Ym)-07)
X (
que par l'application immédiate des équations (69) et (31) .
m
Ceci a lieu également lorsque a diffère peu de o ou de 2 ' et

a + n de m.
59. Voici, d'ailleurs, un autre moyen encore pour réduire
de moitié le nombre des coëfficients binomiaux à sommer dans
les opérations de ce genre. Soient r et s deux nombres entiers
positifs quelconques, tels, cependant , que r <s. L'équation (31)
subsistant pour toute valeur entière de l ', on pourra l'appliquer
aux s- r couples de termes consécutifs de la somme :
m m m m
(%) + (27971) + (2772) + 2
2r ( -3)
2r +

m m
( 25–2)
2) + (25" 1),
... +
2s

qui se réduira donc aussitôt à :

m m m m+ 1

$0 2 ( +1) + ( 272 + 3) + ( + 5)
2r 2r 3 2r +5

m +1
+ (29).
( 2s -
68

On trouvera, de même, que :

m m m m 1
2 2r27 (1)+ ( + 1)
30( )= (. * }) + (*+ 3 2r 5 2r
+ ..

m +1 m

(2% + 1) + (2017 )
2s

m m m+ 1
= ( **)) + ( + 1) + m
2r 2. 2r( + ) 2r
+

m 1 m
(2+ 2) + (25* , ) .
2s
(80 );

т m+ 1 m 1 m+
2 ( .) = (x
X 2r
+ 21)+((4 + 1) + ((2r276
2r +4 + )

(" 26 ")......
2s
81);

2+1
m m+ 1 m+ l m + 1
Σ ( ) (**))+ (**-1 )+ ( +b)+
C%)= X 2r + 2 : 2r + 2r +6

m+ l m

(M.25 )+ ( ) 2s 2r

m+ m +1 m + 1
( +1)+ (2
21 2r + 3 6 2r +115)
m +1 m
2s 1)1 (25) ... (83)

Afin d'exclure les termes nuls des formules (79) , (80 ), (81)
et (82 ), il n'y aura qu'à supposer, dans les deux premières,
2s < m + 2 , et, dans les deux dernières, 2s < m + 1. Ces ex
?
pressions abrégées de l'intégrale de ( 9) entre limites quelcon
ques seront souvent préférables aux formules (69) et (31), et
se combineront également bien avec le procédé du n° 55 (voir
plus haut).
69

Ajoutons, qu'en comparant (79 ) à (81 ), on voit aussitôt


que la différence entre les sommes de termes d'ordre pair et
d'ordre impair de l'intégrale
2+1
m +1

$
2r+
X 1)
revient à :
2 +1
m m m m

( ) - (27)
) - 0) = (%
( %) X 2s 2r

Or ce résultat est exactement conforme à celui qu'on aurait ob


tenu en substituant m + 1 à m, 2r +1 à a, et 2s + 1 à u +29
dans l'expression (68).
60. Tout ce que nous avons dit ( art. 55 — 59) sur l'inté
gration des coëfficients binomiaux peut être étendu à la somma
tion de leur produit par une fonction entière quelconque.
Après la décomposition de cette fonction en factorielles, l'inté
grale séparée de chaque terme :
1+ 1
т

. . ... . ..(12— + 1)( ).


* ((3x -— 1)) . .. X
(83 )

se réduira toujours, comme dans le n° 54 , à : >

I- A +
m n
Qq. m (m — 1)......(m
) —— 1n + 1) $ (" Z ").... X
( 81 ),
tant que :

n < l << m.
Si n devenait = 1, (84 ) se changerait en :
Qrim (m — 1 ) ...... (m - n + 11 ) , >

et en :
ami
. m ( m -- 1) (m
(m — 2 ). ..... X1
si, de plus, l était = m. En dehors des cas indiqués , ( 83) serait
constamment nul.
70

On n'aura donc à traiter qu'un certain nombre d'intégrales


de la forme (84), ce qui se fera selon les méthodes ci-dessus ex
posées. On en verra des exemples dans la suite de notre ouvrage.
61. Quoique nous ne puissions entrer ici dans l'explication
des principes du calcul infinitésimal , nous croyons, cependant,
ne pas devoir passer sous silence l'expression générale que four
nit ce calcul pour la différence d'une fonction. Soit ((x) cette
fonction , dx un accroissement infiniment petit de x , a une va
leur quelconque de cette variable , i une différence finie, et sup
posons que f (c) ainsi que ses dérivées :
f (x), [ " (x ), p"" (2), jusques et y compris pin}(. ),
demearent continues entre les limites marquées par les valeurs
a et a + i de x. On pourra toujours écrire :
rati

fla
r = dx ((130x )...
pia + )—f(a) =

a
(85 ),

équation qui revient à la définition méme des intégrales ou sommes


r
de termes infiniment petits (nº 29) . Or si l'on prend 11+ ima
pour variable indépendante, l'intégrale ( 83) se changera en
dx
-Jdxf(a+ i--)=[d=f(a +i–2)
qui , au moyen de l'intégration par parties, se réduira successi
vement à :

fr(a)++(xdxzda f" (a + ii - x ) =
i ;2
1:21"(a)
r (a) +axr « + f71.dodx p"(a ++i--)=
1.2 - -

r
r )+21.31f"°(W
f(a "a) + 1.2.3/p"\a)+5.1.3dxf'(a+i-x)=
la " +i

La loi de ces développements successifs est évidente. On a donc ,


en général,
71

( i)=f(a) = r(/() + pf(a)+ 1.361"(a


1(2+ p a)+...... 1.2

?" an'da
.+ pin -
1. 2 ...(n - 1) wa +$.
' (a) 1. 2 ...(n - 1 )M") (a + 1-x)
. (88 ).
Rien n'empêche de désigner par une autre lettre, z par exemple,
la variable à laquelle se rapporte l'intégration dans le dernier
terme (voyez le n ° 38), et comme a est une valeur quelconque
de x, on pourra alors remplacer a par x même. On obtiendra ainsi:
23
1/12)+28 )+1 2. 37"(2)+.....
f(x +1)= f(x)= 1/12)+1
=
* ( + 1.2 /" x 1.2.3
in - 1 z " - ' dz
An- '(x) +
1.2.3 ...(n- 1 ) ' a)+$._1.1.2.3...(n - 1)M "(x +i+3)
(83 ),
qui est la forme sous laquelle on présente habituellement ce
théorème. Mais il n'en restera pas moins sousentendu, que l'é
quation (87 ) ne subsiste que pour des valeurs de x et de i choi
sies de façon que :
z
z f" (z), [f "(3),......, pin -= " ( ), f n)(7)
f (z ), (x),
demeurent continus entre les limites correspondantes x et x + i.
Pour donner une application de ce théorème , posons i = 1
m
et f (x ) = x ", m étant entier et positif. Nous aurons:
m - 1
f(a) = a" ,/ (a) == ma' -'; /"(a) = m (m – 1) am-?,........
1

pin- ' (u) = m (m — 1).. . (m --nt am +!,


n + 2) a"-
mn

pa)(a ) = m (m — 1 ) .. .
. m—
( n + 1 ) a" -",, et par suite :
m
++
m
mmm ---11) m2

( a + 1 ) == a"" +1 1.2
a

m (m - 1 ). . . (m - n+ 2 ) a'm
0
- + 1

1. 2.3.....(n - 11)
m (m - 1 ) . . (m - n + 1 ) -n

1.2.3 . ....(n - 1) "S**"(a–8+1)**de


X
72

Ce terme complémentaire donnera donc la valeur du reste des


termes du binôme . Faisant encore a = 1 , il s'ensuivra :
n

m m n
(2 - x )" - " x " - ' dir
(0) = 2" n
(1)fi2-n

m
(2— x )" - ' x * - * dx ... 88 ),
= 2" n
(m) (2– n
2 » iz
si l'on préfère prendre 2-3 pour variable indépendante . L'hy
pothèse n = m + 1 ferait évanouir le terme complémentaire, à
m

cause du facteur (mini), et réduirait le second membre à 2",


conformément au n° 54 .
+

Dans l'équationm -(88)


par sa valeur 2
m
1 + 1
, on peut encore remplacer
C)
( ) , et changer ensuite n en m— n.
m
in
T

n.

En conséquence :
m m
dx
X
(m
>>(*)[12 –a) z*-*-*
n

m n
= (m
m — n) (m **»)[12–2)*=*=*zºdx.... n
( (89).

Si , après avoir développé le binôme (2— X )" , on effectue l'inté >

gration , on obtient :
n + 1
m m 2" nx 2 " -1 n (n − 1 ) 2"-2
-

༡ = (m m n m -n + 1 1.2 (m - n + 2)
n ( n - 1 ) ( n - 2) 2"–3 -
H nx 2
+
1. 2. 3 (m n -t 3 ) - m 1 ms
m n 1 m m
= (* - ? (m) 2" — (" 7 ") (,***,)2~-1
m - n
( 9 - + 1)(, ^ ,)2–4–1(7–2+ 2)(, **".3)) 20-3
m m m
+ ...
2 3

m т m -2 m m

= )2 +(m -= })( )2 +(" : ")(0)2".


(n -3)( n
73

Cette nouvelle expression de la somme


2007) est curieuse,
mais ne vaut point celles que nous avons données plus haut,
puisqu'elle n'abrége nullement le calcul numérique.
62. Les propriétés les plus remarquables des fonctions de
la forme
m

sont celles qui dérivent de la sommation du produit de plusieurs


fonctions semblables. Nous en réserverons l'explication au
Livre III, où nous traiterons, également, de la sommation réité
rée des fonctions, par rapport à différentes variables qui peuvent
y entrer .
Observons, en terminant, que la notation du n° 51 s'appli
que aussi aux facultés dont la base seule est variable. Les ré
sultats des articles 37 — 39 acquerront ainsi une expression
beaucoup plus simple . On a vu, en effet, que l'intégrale indéfinie
de (%) est ((m12) + c', pour toute valeur positive de mi, zéro
y compris . Désignant donc par c', c. c " ......, cm) des con
stantes arbitraires , et répétant l'intégration , on trouvera , suc
cessivement :

(m * 2) + c'x +
m +
X

mit+ 3 ) +0 ( %) + c" x + 07
(m 3
etc. Enfin :

X
rno ni
(min) +6' (^^, ) +0" ( n^2)
m -n
t ....
termco (1 ) tor ( )
exprimera l'intégrale indéfinie du nm ordre de (F). D'un autre
M

côté , l'intégrale de (m) entre les limites b et a sera


m

b a

( 41) - (. * ).
Il + mt
74

et se réduira å :

) ‫(ره‬
IN

tant que a sera < m +1 .


On s'assurera, de même , que l'intégrale indéfinie de
x + k x + k r + + .k
(***) sera (m ***)) + c,celle
m
, de (***)., (***) + c", etc. m + 1 M + 2

de sorte qu'en faisant = m - 1 la constante k , on retrouvera


la forinule du n ° 39 :

X + m - 1 (vc + 1 ) ..... . (x + m 1)
Σ (1 - 1 ) = 9 +6m + 1. 2.3 . ... IN

-1 (x - 1 ) * (0+ 1 ).... (x+m- 1 ) + Const.


m+ t1 1)
+ Const. =
(4min 1. 2.3. ... (m+ 1 ) me

On aura encore, conformément à l'art. 38 :

+k 6 k ark

***
( མ ")= ( + 1) -( + 1).
m m +1 m

:- 6

(
‫ ( =)* ܀‬+1) –6(m )
т
+ 1). m + m

k -atl k-b +
*( *) =( - +* )')- (****').
in m 1 m+ 1

Si, dans cette dernière formule, on pose a = 0 , b == k + 1,


on verra que :

*+ 1 * +
k k +

SE ( 5 =20)=( +1). m *) ( .
m m +
75

LIVRE I.
DE L'APPLICATION DU CALCULA LA MARCHE DES PIÈCES.

SECTION I.

Cunsidérations généraies. Marche des pières à longur porlée.


1. Pour traiter convenablement le sujet qui nous occupe,
il faut, d'abord , ne pas s'astreindre aux limites de l'échiquier
1

commun, ni à celles du carré de (9 + 1) cases, q étant un noin


-

bre entier quelconque. On commencera par supposer l'échiquier


étendu dans tous les sens , de manière à former un espace échi
queté d'un nombre indéfini de cases, alternativement blanches et
noires. On imaginera, de plus, chaque case réduite à son centre
de figure ou infniment pelile, mais on conservera l'unité de lon
gueur comme distance invariable entre deux centres voisins ap
partenant à une même rangée de cases (runy ou file ), parallèle
au côté de l'échiquier restreint primitif (voir le n° 3 de l'intro
duction). Cet échiquier carré :1BCD ( fig. 1 ) renfermant (q + 1 )
cases intiniment petites, aura ainsi q unités eu longueur et q en
largeur, savoir AB = AC = CD = BD = 9. Portons, suivant
-

le prolongement de ces lignes, une distance invariable (nombre


entier) AF = dE = CH = CE = BF = BG = DGʻ = DH' = p,
d'ailleurs quelconque, ct achevons le carré 00'0'0 '". Comme
les rangs et les files subsisteront également en dehors de l'échi
76

quier ABCD , ce carré 00' 0 " 0 " contiendra (2p + 9 + 1 )?


cases infiniment petites , dont le carré OEAF = - BGO'F
=

CHO" E. = DG' 0 " H ' aura pour sa part (v + 1)", le rectangle


OECH = OFBG = AEFO' (p + 1 )) (p + 9 + 1 ) cases, etc.
Nous séries de cases s'étendent, comme nous l'avons dit,
encore au-delà du carré 00'0" 0 '' et cela non seulement dans
l'angle XOY, mais aussi dans les trois autres d'OY, XON ";
X'OY' formés par les prolongements de 00' et de 00 ". En
prenant donc 0 X et OY pour demi-axes des cordonnées positi
ves, nous pourrons y rapporter toute case infiniment petite M
de l'angle XOY qui contient le carré 00'0'0 '' et la détermi
ner par son abscisse OP = QM = m , et par son ordonnée
= OM
( Q = PM = n. Les cases telles que M , tombant dans l'angle
=

YOY , seront caractérisées par des abscisses négatives et des


ordonnées positives ; celles situées dans l'angle XOY' (par
exemple M ") par des ordonnées négatives et des abscisses posi
tives; enfin les cases Mº" comprises dans l'angle XOY, se re
connaîtront à leurs cordonnées entièrement négatives.
L'espace échiqueté (voir le commencement de cet article)
qui s'étend indéfiniment, au-dessus comme au -dessous de l'axe
XX; à droite comme à gauche de l'axe YY , se trouve rapporté,
dans notre figure, à l'origine des cordonnées 0, prise, elle-même,
de façon que le coin A de l'échiquier primitif ABCD ait p pour
abscisse , et p pour ordonnée. Mais il n'y a, généralement par
lant, aucun inotif pour préférer le coin A aux trois autres
B, C, D, ni , par conséquent , l'origine 0 à 0, 0" ou 0 %" points
par chacun desquels nous serons libres de conduire deux axes
(quatre demi-axes) semblables , propres à fixer la position des
cases de l'espace échiqueté en question . De plus , dans aucun
de ces cas, nous ne serons tenus de disposer l'axe des abscisses
mi parallèlement aux rangs , ni celui des ordonnées n parallèle
ment aux files de l'échiquier primitif; l'ordre inverse sera égale
ment admissible. Nous nous imposerons seulement la règle de
diriger , chaque fois,> les demi-axes des coordonnées positives de
77

manière à embrasser l'échiquier ABCD, afin d'en exclure toute


abscisse ou ordonnée négative. Tout cela se compreud aisément
et sans nouvelle extension du tracé de la fig. 1 .
2. Quant aux différentes pièces du jeu, nous les considére
rons comme autant de points mobiles , passant abruplement d'une
case à une autre, suivant les lois de leur marche expliquées dans
l'introduction . Nous commencerons toujours par les faire mou
voir dans un espace échiqueté indéfini, ce qui nous permettra
d'étudier la faculté de translation essentiellement propre à cha
que pièce ; après quoi nous resserrerons cette faculté dans les
limites du carré (q + 1)', afin d'apprécier les altérations qu'elle
y subira . Quoique , dans la première partie de cet examen , nous
puissions assigner à la pièce des stations de départ et de desti
nation quelconques , il suffira évidemment de les prendre sur
l'échiquier restreint (9 - 1 )' (ou d'attribuer à leurs coordonnées
des valeurs positives; voir ci-dessus), sauf à ne liniiter, en aucune
façon, les coordonnées des cases de pussaye de la pièce, ou à faire
totalement abstraction des obstacles que les bornes de l'échiquier
opposent au mouvemeut.
Cette extension de l'échiquier primitif donnera à la tour,
au fou et à la dame des portées de mouvement indéfinies , le
long des rangs, files ou diagonales respectives ; tandis que le dé
placement des pièces à faible portée (roi , cavalier) n'acquerra
plus de latitude que dans le voisinage des rangs et files extrêmes
de l'échiquier ABCD . Au reste , la marche de chaque pièce
proprement dite continuera à se comporter, à l'égard des files,
absolument de la même manière qu'à l'égard des rangs. Car il
résulte des lois exposées dans l'introduction (I"e Partie), que, de
quelque façon qu'on tourne l'échiquier carré qui restreint et dé
finit les portées d'action et de mouvement des pièces , ces por
tées n'en seront nullement affectées. Il n'y a , en général, aucune
autre distinction à faire entre les rangs et les files, que celle qui
dérive de la place que les joueurs occupent devant l'échiquier,
et celle- là influe uniquement sur le mouvement des pions.
78

Tant que nous ne traiterons que de la marche des pièces


proprement dites , chacun des huit systèmes de demi-axes coor
donnés décrits dans le n° 1 , étant pris pour base du calcul,
devra donc fournir des résultats conformes à ceux du jeu
effectif. Observons encore que nous serions libres de faire
abstraction de la couleur *) des cases, qui n'a été introduite (ou
maintenue ) que pour faciliter, dans la pratique, le déplacement
des fous, dames et cavaliers. Car ce déplacement, fondé sur des
principes géométriques, n'en demeurerait pas moins parfaitement
réglé. Nous n'userons point, cependant, de la latitude qui nous
est laissée sous ce rapport.
Le mouvement des pièces n'élant jamais continu, nous n'au
rons pas à traiter d'équutions de mouvement,> dans l'acception or
dinaire de ce terme. Mais comme les coordonnées devront tou
jours rester des nombres entiers, nous serons conduits à une
espèce d'analyse indéterminée.
3. Rien de plus simple que de passer du système des demi
axes coordonnés 0 X et OY à un système semblable, rapporté
à tout autre coin du carré 00'0" 0 '". On se rappelera (art. 1 )
que les demi-axes des coordonnées positives doivent toujours
embrasser l'échiquier (9+- 1 )' ; qu'une case quelconque M
M de
l'angle XOY aura ainsi pour coordonnées OP = m, PM = n,
de sorte que :
1 ) Pour l'origine 0 ; les nouvelles coordonnées de M étant:
v = O'P, v = PM, on trouvera :
> 2

n = v, m = 2p ++ q -— , et, réciproquement, H = 2p + 9- m .
2) Pour l'origine 6, les nouvelles coordonnées étant :
v = 0 " P; v = P ' N , on aura :
m = H, n = 2p + 9 - v, et v = 2p + 9 - n.
*) Les Orientaux font usage , jusqu'à ce jour, d'échiquiers incolores, qui ne
>

changent point d'aspect, par conséquent , de quelque façon qu'ils soient places
entre les joueurs, avant le commencement du jeu.
79

3) Pour l'origine ()% les nouvelles coordonnées étant :


u = ()"" P , v = PM, on trouvera :
>

n1 = + 9–8, n = 2p + q - yet, réciproquement, >

= -

+11 -- n..
H = 2p + 9 - mi , v = 2p +
Les coordonnées transformées deviendront néyatires (en partie
ou entièrement) lorsque met n seront (séparément ou à la fois)
> 2p + 9, c'est - à -dire lorsque M tombera eu dehors du carré
00 0 ' 0 " .
Si , en sus du changement d'origine, l'axe des de devait être
disposé parallèlement à YY, et l'axe des v parallèlement à XX;
on n'aurait qu'à changer je en v et v en d, dans les formules ci
dessus. Et sans même recourir aux dites formules , on devrait,
simplement, remplacer m par net n par m si , l'origine demeu
rant fixée au point 0, il fallait tracer l'axe des m parallèlement
>

aux files, et l'axe des n parallèlement aux rangs de l'échiquier


ABCD (ordre supposé contraire à celui suivi antérieurement).
Ajoutons que les règles et formules précédentes s'étendront,
sans modification aucune, à la transformation des coordonnées
des cases situées dans les angles ΧX'OY,, for" et Xl'OY".
ΟΥ"
Il y aura, seulement, à prendre en considération (art 1 ) le carac
tère négatif des coordonnées qui viendraient à être mesurées
suivant les prolongements des demi-axes des m , 11 , klet v posi
tives, au -delà de l'origine (), 0 , 0 " ou 0 ".
La condition nécessaire et suffisante pour qu'une case
( m, n) fasse partie de l'échiquier limité (9+ 1 )", s'exprime par
l'ensemble des quatre inégalités :

p < m < p +9,1 . (1),


p < n < p-+ 91
quel que soit celui des huit systèmes énumérés auquel appar
tiennent ici les coordonnées m ,, n .. Supposons , pour fixer les
idées , qu'il s'agisse du système des demi - axes positifs 0 X ,
>

OY, le premier parallèle aux rangs, le second parallèle aux files


80

de l'échiquier ABCD. Comparez la fig. 5 dans laquelle nous


avons choisi 1 ), pour la case (m , n) en question , OP, étant
- =
= m , 00, = n , OE = OF = P, AB = AC = 9 . Comme les
=

portées d'action et de mouvement d'une pièce quelconque sur


l'échiquier (9+ 1 )' ne changent point , de quelque façon qu'en
le tourne, il s'ensuit que ces portées seront les mênies aus 4
stations :

(11 , n ),(2p + 9 – m ,n), (m, 2p + q - n ), (2p + 9–11, 2p + q - n )...


qui , dans la figure, correspondront aux cases M ,, Mg, M .,, M.
Car, en vertu de ce qui précède , les 3 dernières stations, rap
portées respectivement aux origines 0, 0 %, 0 '; sans intervertis
sement des axes , auront, chacune , aussi m , n pour cordonnées.
D'ailleurs , cet intervertissement n'affectera pas , non plus , les
portées en question , qui demeureront donc encore identiques à
ces 4 nouvelles stations :

( n, r), ( n , 2p + q - nı), (2p+q-n, m), ( 2p + q - n , 2p + q - 1 ). .


qu'on pourra faire occuper à la pièce , et qui sont représentées,
dans la figure, par N , N31, N29, N. En effet, les coordonnées de
ces stations se réduiraient également à m , n si, tout en les rap
portant aux origines 0, 0, 0 %, 0 ' on y dirigeait le demi-axe
des m positives parallèlement aux files, et celui des n positives
parallèlement aux rangs.
4. Le principe fondamental que nous venons d'exposer
entraîne les définitions suivantes qu'il importe de retenir. On
nomme opposition diagonale celle qui s'établit entre les cases de
la série (2) d'un côté, et les cases de la série (3) de l'autre , si
on les compare soit dans leur ordre naturel ( la 1 " à la 1re, la
2me à la 2me , la 3me à la 3me , la 4me à la 4 " e), soit dans l'ordre
strictement inverse ( la 1re à la 4m , la 2me à la 3me, la 3me à la
2 " , la 4me à la 1 " ). Dans le premier cas, l'opposition aura lieu
par rapport à la grande diagonale AD ( fig . 5), dont l'équation est :
-
y = X,
81

et dont les cases ainsi opposées: M, et N , M , et Ng, M , et N ,


> 2 3 2

M , et N, seront toujours équidistantes. Leur expression géné


rale sera (m, n) et (n, m), puisque toutes les autres s'en dédui
sent , et les droites qui uniront les dites cases seront toujours
perpendiculaires à la diagonale mentionnée. Dans le second cas,
la formule générale des cases opposées : M, et N‫ ܀‬, M , et N ,,
M , et Ng, M , et N ; sera (m , n) et (2p + 9—1n., 2p + q - m),
et elles se comporteront de la même manière à l'égard de l'au
tre grande diagonale dont l'équation est :
y = 2p + q- x *).
Mais si , dans la susdite comparaison des séries (?) et (3) , on
>

s'écarte, d'ailleurs à volonté , tant de l'ordre naturel des termes,


que de l'ordre strictement inverse , on obtiendra ce que nous
uommerons des cases obliquement opposées . Il y en aura autant
que de cases diagonalement opposées , c'est-à-dire 8 couples :
M , et Ng, M , et Ng, M , et N ,, M , et N ,, M , et N ,, M , et N ,
3 ) 2 3 3

M , et N , M , et Ng, dont l'expression générale reviendra soit


, 2 '

à (m, n) et (n, 2p +9
+ q — m ), soit à (m , n) et (2p + 9 - n, m) ,
vo que toutes les autres s'en déduisent.
Comparons encore les termes moyens de chacune des sé
ries ( 3 ) et (3) à ses termes extrêmes. Il y aura ce qu'on ap
pelle opposition directe entre les cases M , et M 2,, M , et M., M , 3

et Mg, M , et M , N, et N, N , et N, N, et Ng, N , et N ,, dont


?? 3 )

le type général est :


(m , n) , (m , n ),
soit soit
{c2p n)))
(2p + 9- m,... +9
(m, 2p + q- n ) - ..)
Deux cases directement opposées sont donc toujours situées soit

*) En effet, o' P , devant être = O'S et P, M , = S, N2, les triangles rec


tangles O' P , M , et o' S , N , seront égaux , ce qui entrainera l'égalité des côtés
OʻM, et O'N,, des angles M , O' P , et N , Ó' $ 2, par conséquent, aussi des angles
M , O'L et N , OʻL, enfin des triangles M, OʻT, et N , 0' T . Donc ces triangles
>

seront rectangles, et 1 ,M2 = 1, N .. On raisonnera de méme par rapport à la dia


gonale AD, et à tout autre couple de cases diagonalement opposées.
6
82

au même rang, soit sur la même file, et de plus , à égale distance,


dans le premier cas, de la droite GH dont l'équation est :
9 .
X=P+ ;
2

dans le second cas , de la droite IK dont l'équation est :


9
yy == pP + 2

Ces droites se coupent en L , qui est aussi le point d'intersec


tion des deux grandes diagonales, ou le centre de l'échiquier. Or
on nomme opposition diametrale celle qui subsiste entre les deux
termes moyens , ou entre les deux termes extrêmes de chacune
des séries (2) et (3 ) . (m, n) et (2p + 9 - m , 2p + --
.
q -— n) se 1
ront donc des cases diametralement opposées , de même ( 2p +
0
9 - II, n ) et (m , 2p + 9 — n ) ; (n , m) et (2p + 9 - n, 2p +
>

9 - in) ; ( 1 , 2p + 9 - m) et (2p + q - n , m). Les 4 premières


>

cases forment évidemment un rectangle , aussi bien que les 4


1
dernières. En outre , les diagonales de ces rectangles ont L pour
point commun d'intersection , et s'y coupent , mutuellement , en
deux parties égales. Deux stations diametralement opposées
sont donc toujours équidistantes du centre de l'échiquier , et
cela de manière à se trouver avec lui sur une même droite . La
formule qui les comprend toutes est
(m , n) ,
{c2p ++ 9– m , 2p + 9- m}
n) .
2

il y correspond , dans la figure, les 4 couples : M , et M., M , et

Mg, N, et Nu, N, et Nz.


2

Supposons les termes ( 3)3 écrits à la suite des termes


de manière à former la série ( A ) de 8 cases, dont les 7 derniè
res dérivent, chacune , de (m, n) d'une façon indiquée par leur
>

expression algébrique ou leur définition géométrique .


(m, n), ( 2p + q - m , n ), (m , 2p+q-n), (2p+q-m, 2p + q - n ),
(n, m), (n, 2p + q - 11 ), ( 2p+q-ħ, m), (2p+q-n , 2p+q—m) ... (A).
83

Imaginons, de plus, une série ( B) de 8 termes tout- à -fait sem


blables, mais formés suivant une autre case primitive ( m, n ).
(m n'), (2p+q- m, n'), (m, 2p+q - n' ), (2p+ q- n, 2p + q - n ),
In' m'), (n . 2p + q - n '), (2p + q - n, ni'), (2p + q - n! 2p+q-n' ....( B).
Nommons (te, v) un terme quelconque de (.1 ), et (se'; v ) le terme
correspondant (ou du inême ordre ) de ( B). Nous dirons alors
que l'opposition de (le, v ) à (m, n) est de la meine espèce que l'op
position de que, vt à (m, n '). Or, appelant a la plus grande et
b la plus petite des valeurs absolues des différences m'— m
et n' -- n, on trouvera que ces nombres a et b exprimeront, res
pectivement, aussi la plus grande comme la plus petite des
valeurs absolues des différences u'- et v- v, quelle que soit,
d'ailleurs , l'espèce d'opposition dont il s'agit. S'il arrivait que
m'— m fût =- n - n , abstraction faite du signe, il y aurait , de
même , égalité entre les valeurs absolues de ' - H et de "'- y
(voyez, pour de plus amples détails, l'art. 21 ).
Dans l'hypothèse p = 1, notre système de coordonnées se
trouverait réduit à la notation ordinaire des échecs, étendue à
l'échiquier (q + 1 )' (voir l'introduction, nº 3 ). Or supposant,
comme plus haut , les conditions (1 ) satisfaites, on pourra , dans
le moment , transformer en indices, suivant cette notation , les
coordonnées m, n prises par rapport à p quelconque . Soient i
et k les indices correspondants à la case (m, n ), on aura :

i < i < 9 + 1 , 1 < k < 9 ++11,1.


m = i +p- 1 , n = k + p - 1. )"
i et k' représentant les indices de toute autre case (m, n') de
l'échiquier (9+ 1 )", il s'ensuivra que , toujours :
m'— m == i'- i, n - n = k - k . .

Si p = 1 , l'expression des coordonnées d'un case quelcon


que et des stations directement , diametralement, diagonalement
et obliquement opposées se réduira, en conséquence, à :
84

(i, k) , (q + 2-2, k) , (i, 9 + 2 — k), (q + 2—1,9 + 2 — k ),


. -
i (q + 2 — k , 9+
( k, i) , (k,, 9 + 2 — 2 ), (9+ ? - k , 1), 9 + 2 —- i )).
Comme nous avons supposé l'axe des m ou des i parallèle aux
rangs , et celui des n ou des k parallèle aux files, nos coordon
nées viendraient à coïncider avec les indices des mêmes cases
=
pour l'échiquier commun , dans l'hypothèse q = 7 , pourvu que
l'origine () eût été prise de façon que la case angulaire qui lui
correspond fût noire. C'est précisément ce qui a été observé
dans la tig. 5 , et ce que nous ferons toujours dans la suite , pour
nous conformer à la coutume .
5. Le transport d'une pièce quelconque , de la case ( m , n )
à une autre (ni, n' ) , suivant les lois de sa marche, donne lien à
plusieurs questions. Par exemple , on pourra demander à connai
tre : le nombre et la nature des voies que comportera cette trans
lativn, effectuée en un nombre de coups donné ; les conditions de
sa possibilité ; le minimum des coups de transport, etc. Or, tant
qu'il s'agira du mouvement de la pièce dans un espace échiqueté
indéterminé, toutes les quantités et conditions qu'on pourra cher
cher, pourvu qu'elles soient , comme ci-dessus , complétement
définies , dépendront uniquement des valeurs absolues des diffé
rences m'— m , n-11 , et de l'espèce de la pièce en question.
Car, d'abord , elles ne sauraient dépendre de la grandeur arbi
Iraire des coordonnées elles-mêmes , qui varie avec l'origine .
Ensuite , à chaque trajet de la pièce :
a , n + b), ou
de (m, n) à ( in + a , n —b), ou à
(m a, n -6)
il en correspondra toujours un
de (m , n) à (m + u , n + b) ,
symmétriquement tracé , et qui aura, par conséquent , des pro
priétés identiques sous tous les rapports. On ne pourra même
pas le distinguer des trois autres, tant que a et b pourront être
85

aussi grands qu'on voudra , ou qu'il n'existera point de limites


infranchissables pour la pièce que l'on considère. Il suffira ainsi
de déterminer les lois de la translation de (ni, n) à (m + a ,
n + b ), a étant > ", b > 0, et même a > b , vu qu'il n'y aura
> 7

pas , von plus , de distinction à faire entre les rangs et les files.
S'il s'agit , au contraire, de faire mouvoir la pièce de (m, n )
à ( on , n' ) sur un échiquier limité (que nous supposons ici carré),
le minimum des coups du trajet, le nombre et la nature des
voies admissibles , etc. ne seront plus , en général , indépendants
de la situation des cases de départ et de destination , relative
ment aux coins de l'échiquier et à ses bandes ( rangs et files
eclrémes ). Toutefois, on pourra toujours, si on le juge àà propos,
réduire la question à celle du déplacement de la pièce, de (x, y)
à (c + a, y + b ), sous les conditions :

a > 0, b > 0,0 , amb (4 )


En effet, quelles que soient les extrêmités (m, n) et (m, n )
du trajet , données sur l'échiquier (q
( + 1 )?, le but indiqué sera
atteint si l'on transporte l'origine des coordonnées, du point 0,
à 0, 0 ,% 0 " respectivement, selon que :

m' sera < m et n' > n ,


ou m' > m , n'n<in
n, (3),
ou enfin m ' < m , n' < n
tout cela sans intervertissement des axes coordonnés lorsque la va
leur absolue de ini' – sera supérieure ou égale à celle de
n - n, et avec internertissement, dans le cas contraire . Après avoir,
ensuite, résolu la question proposée au sujet du mouvement de
la pièce , ou obtenu les quantités et conditions cherchées en fonc
tion des nouvelles coordonnées ll , v, de v, on substituera , à ces
dernières, leurs valeurs en m , n, m, n' exprimées au commen
cement de l'art. 3. Mais on parviendrait, évidemment, aux mê
mes résultats si , au lieu de remettre cette substitution jusqu'a
86

près l'achèvement de l'opération sur les nouvelles coordonnées


Ha v, mea vy on opérait, dès l'abord , sur leurs valeurs en m, n ,
in , n , autrement dit sur des cases soit directement, soit diametra
lement, soit diayonalement, soit obliquement opposées à (m , n) et à
(m, n ). Suivant l'explication que nous venons de donner, les
trois derniers termes de la série (2 ) correspondraient alors, res
pectivement , aux relations ( 5 ) unies à m'— m (val. absol.)
> n - n (vul. absol.) ; les trois derniers termes de la série (3)
aux mêmes relations unies à m'— m ( val. absol. ) < n - n (ral..
absol.); enfin le premier terme de la série (3) à la conjoncture:
min, n' > n, on'— mm < n'— n. On n'aura donc pas besoin
.

d'effectuer, en réalité, le transport de l'origine et l'intervertis


sement des axes coordonnés . Car les propriétés du trajet de la
pièce entre les nouvelles cases , que nous nommerons encore
(fl. v) , (fe; v') , seront parfaitement identiques à celles du trajet
entre les cases primitives (m, n), (m n' ) . Après avoir trouvé
l'expression des quantités ou conditions du mouvement que l'on
cherche, on aura en outre , de cette façon, l'avantage d'y pouvoir
aussitôt convertir m , n, m , n' en indices suivant la notation ordi
naire des échecs, et cela en posant p = 1 ( voir la fin de l'article
4). Cependant , toutes les fois qu'il s'agira de déterminer les
cases -mêmes de passaye de la pièce entre (m, n) et (in, n') , il fau
dra encore y remonter, de celles qu'on aura trouvées entre (u, v )
et (de; v ), par le même genre d'opposition qui aura servi à passer
des anciennes extrêmités de la route aux nouvelles * ).
Ajoutons que , pour satisfaire , comme nous venons de le IN

voir, aux inégalités (4), on aura le choix entre deux modifica


TA
tions différentes à apporter aux extrêmités données du trajet
( m , n) et (in, n'). Car, sans altérer en rien la nature de ce trajet,
on sera certainement libre de le renverser, c'est- à-dire de rein 1

placer (m , n ) par (m, n ) et (in , n') par (m, n) , quand même le


ན་

*) Comparez l'art. 21 dont il appert que, si l'on fait usage du genre d'oppo
sition ohliquo, son espèce rera modifiée par l'opération inverse dont il s'agit ici.
1
87

mouvement de la pièce devrait se faire sur l'échiquier restreint


(9 + 1 )?. Or le renversement de la route ne changera point les
valeurs absolues des différences m - mN , n '-n,> et intervertira
seulement les relations (3). Il s'ensuit que si de nouvelles ex
trêmités (pe, v) et (re; v') , déterminées, comme plus haut , de ma
nière à conserver au trajet la plénitude de ses propriétés , ren
dent, en outre :

j' — > 0, v - v > ",x- ? " v,


toutes ces conditions seront également remplies par les estre
mités :

(2p + q --4 ; 2p + 9 – v ), (2p + 9–4, 2p + 9 – v) C

diamétralement opposées aux premières, dans l'ordre inverse.


En effet, les différences entre les abscisses comme entre les or
données seront les mêmes , dans les deux cas. La dernière des
nouvelles extrêmités en question sera , d'ailleurs , évidemment
comprise parmi les 8 termes de la série (A ) de l'art. 4 , et la
première extrêmité coïncidera avec le terme correspondant de
la série ( B).
6. La théorie de la marche des pièces à longue portée (in
troduction , nº 5 ) est tellement simple que , pour l'exposer, nous
n'aurons besoin de recourir qu'exceptionnellement aux conside
rations auxiliaires de l'article précédent. Analysons, en premier
lieu, le inouvement de la lour, que nous supposerons avoir com
mencé à la case (m , n ) d'un espace échiqueté indéfini . Ce mou
vement devant se faire suivant le rang ou la file correspondante,
sera représenté , en direction , par l'ensemble des deux droites
X = 1 , Y= n , équations qui ne conviendront pas , d'ailleurs,
à notre sujet, puisqu'il n'y est pas exprimé que l'accroissement
ou décroissement de la coordonnée variable ( 1 ou X) doit res
ter un nombre entier. Pour la tour, comme pour les autres piè
ces, les coordonnées courantes ne pourront servir qu’à indiquer
les rayons de leur mouvement, qu'il faudra traiter comme ayant
88

lieu toujours abruplement ou par coups. Or, à l'achèvement du 1

premier coup, les coordonnées ( in , n) de la tour se changeront en : 4

1
(in + X , n), ou bien en (m, n + n) ,
?
11

x et 7 désignant des nombres quelconques positifs on négatifs,


mais entiers . Le second coup pourra déjà conduire la tour à l'une
des stations :

1
(m + 3 ++ x', n), (m + x, n + y), (m + 5, n + 7), (m, n+n + n').
>

1
I'; y, 5 et n'ont ici une signification tout -à -fait analogue celle
de x et de n.
Sans aller plus loin, on voit déjà que la tour peut, en deux
coups au plus, atteindre une case quelconque de l'espace échi 1

queté 00'0" O'" et cela par deux voies différentes:


(m, n) , (m + x, n), (m + X , n + y)
ou A

(m, n), (m, n + n), (m + E, n + n),


vu qu'on pourra toujours faire:
m + x = m + $ = m '; n + y = n + n = n',
ce qui réduira les deux voies à :
I. (m, n), (m, n ), (m, n');
II . (m, n), (m, n'), (m, n') ;
formant un rectangle dont les côtés ont pour longueur les valeurs
n.
absolues de m'- m et de n'- .
Les cases (m, n), (m, n ) seront les seules stations de pas
sage admissibles , et les combinaisons: (m + x + 3 n ) et
(m , n + 1 + ni devront être rejetées, à moins que l'on n'ait :
>

n'= n , ou bien m '= 11 ,


ce qui permettrait d'opérer le trajet en deux coups , d'une infi
nité de manières, en faisant :
x + x '= m'— m, ou n + n = n - n.
89

Mais , dans ces cas exceptionnels , le passage eût déjà pu s'ac


complir en un seul coup : de (m, n) à (m , n ) , ou de (m , n) à
( m, n ) respectivement. On eût ainsi gagné un temps, comparati
vement aux opérations indiquées, qui reviennent à ce qu'on
nomine, en termes de jeu , des pertes de temps.
Si le mouvement de la tour, au lieu d'embrasser l'espace
échiqueté indéfini, devait se renfermer dans les limites de l'échi
quier (9+ 1 )?, il n'y aurait rien à changer à ce qui précède.
Nous voulons dire que la tour arriverait toujours , en deux coups
7

au plus, à la case quelconque (m , n ), et cela par deux voies. Car


les cases de passage (on , n) et (m, n ) feraient, l'une et l'autre,
partie de l'échiquier, tant que les nombres m , n , m, n' se trou
veraient compris, chacun , entre les limites de grandeur P et

P +9 (voyez les inégalités ( 1)]. Or les coordonnées des points


de départ et d'arrivée sont précisément supposées satisfaire à
ces conditions . En cas de la relation in=
in's m, ou n' = 1 , le trajet
=

s'effectuerait en un coup , à moins qu'on ne voulût perdre un


temps, ce qu'on pourrait faire de q- 1 façons différentes.
7. Passons à la considération du mouvement du fou dans
un espace échiqueté indéterminé. Ses directions devant fornier
des angles de 45° et de 135 ° avec celles des rangs et des files,
seront figurées par l'ensemble des deux droites:
YYến
- n = + ( X-X - m ).
X et Y représentent les coordonnées courantes, met n celles
du point de départ (voir l'art. 6 ). A l'achèvement du premier
coup , les coordonnées du fou ne pourront donc se changer qu'en :
(m + x , n + - x ), ou bien en (m + , n—
--E
E).
x et & désignent, comme plus haut, des nombres entiers quel
conques, d'ailleurs positifs ou négatifs.
Si l'on compare la somme primitive
m + n

des coordonnées à leur somme dans la nouvelle position du fou,


on trouvera que la différence entre ces sommes est ou nulle, ou un
90

nombre toujours pair 2 : 1 . De même , après un second, un troi


sième , un quatrième etc. coup du fou, il y aura addition à la
somme m + n ou soustraction de nouveaux nombres toujours
pairs (zéro y compris ). Le fou une fois placé sur une case dont
les coordonnées font une somine impaire, ne pourra donc jamais
parvenir à une case dont la somme des coordonnées est paire,
et celui qui , au contraire, se trouve à une case de cette catégo
rie, ne pourra jamais atteindre celles dont la somme des coor
données est impaire. C'est pour faciliter cette distinction qu'il
est reçu de colorer différemment les deux catégories de cases
spécifiées (comparez le n° 2 , ainsi que l'introduction, nºs 2-4).
La possibilité du trajet du fou, de la station (m, n) à une
autre (m, n') , exige ainsi, comme condition nécessaire , que la
différence :

m ' + n- (m + n) = n'- mm + n'enn


soit un nombre pair, d'ailleurs positif, négatif ou zéro .
Comme :

m + n = m - n + 2n ,
m' + n ' = m ' - n + 2n
la condition indiquée équivaut à ce que :
m ' - n ' - ( m — n) = '
m- m - (n'— n;
soit un nombre pair , d'ailleurs < 0 *).
Cette autre expression de la circonstance que les cases
extrêmes du trajet doivent être de même couleur, résulte aussi

* ) Ces conditions étant absolues, s'étendent également au mouvement du


fou restreint par l'échiquier (9 + 1) , quel que soit q. Coinine on n'aura qu'à
poser p == 1 pour y convertir les cordonnées en indices: i, k, i,> k' des cases
>

respectives (n° 3), le trajet du fou de (i, k) á ( , k') ne demeurera possible que
lorsque les nombres i + k (ou i - k) et i' + k' (ou i' – k') serout, soit
simultanémeut pairs, soit simultanément impairs.
91

directement de la considération , qu'après chaque coup , la diffé


rence entre l'abscisse et l'ordonnéc du fou (voir plus haut) doit ,
ou rester invariable, ou augmenter de 2€.
8. Le fou pourrait être transporté de la case (m, n) à la
case (m, n ) en un coup, si l'on avait, à la fois: ni = m + x et
n = n + r, ou bien m ' = m + E et n ' = n— , ce qui revien
drait à la condition :

m ' – m = + (n' - n ).
Pour le signe supérieur, on aurait:
m— n ' ( m - n) = 0, -

et, pour le signe inférieur ,


m ' + n- (m + n) = 0.
Dans tout autre cas , de transport, pourvu qu'il fût possible,
n'exigerait, cependant, que deux coups, et s'effectuerait par deux
voirs différentes.
Pour le prouver, considérons que le fou , parti de ( in , n ) ,
ne pourra se trouver, à l'achèvement de son 2me coup , qu'à l'une
des stations suivantes:

(m + x + x', n + x + x'), (m + x + x", " + x — 2 "),


(m + 5 + 5 n— 5 + 5'), (m + 6 + Emin - 6- 3" ). -

x' et , x" et 6" sont , comme r et Ę (art. 7), des nombres en


tiers 0 .
Or la première et la quatrième station ne sauraient corres
pondre à la case (m, n') qu'autant que l'on aurait :
m + x + x ' = m ; n + x + x'= n';
ou bien :

mm + 5 + 5” ==mn
m , n– (5% +6
+5”)
" = n; -

autrement dit :
m'— m (n − n).
+ n'-
92

Ces cas particuliers reviendraient donc à ceux examinés plus


haut séparément, et ne représenteraient que les moyens de faire
parvenir le fou, en deux coups, à une case qu'il eût déjà pu at
teindre en un coup , ce qu'on nomme , en termes de jeu , perire
>

un lemps (art . 6 ).
Mais on pourra toujours poser :
" mil
m + x + x"= m + 5 + 5 = mil
ou bien : >
n+ x - " En n — 8 + = n 's
ce qui entraînera , respectivement :
in + ' - (m + n ) m'- n— (m -

- n)
X : ૬
2 2

m— n'— (m n) m ' + n — (m + n)
2 2

valeurs qui , en vertu des conditions du n ° 7 , ne sauraient de


venir fractionnaires. Rappelons, maintenant, que nous avons, en
outre , expressément exclu les valeurs de m, n, m, n ' qui , ren
dant
m! m = + (n'- n), .

annuleraient soit à " et E , soit x et E. et réduiraient ainsi les


deux coups du fou à un seul . En dehors de ces conjonctures, le
trajet du fou , de la case (m , n ) à la case (m , n ), s'effectuera
donc toujours en deux coups, par deux voies différentes, complé
tement déterminées au moyen des expressions ci-dessus trouvées
pour 9 , X ), E, 5'.
Vu que x = s, E; et r " = Ę, les deux cases de passayr seront
(m + 9', > + x) et (m + x ", n— x "), ou plutôt :
m' + m + n''-n n' + n +2 m m

et

m '+ m + N-
2
—n ' n '+ n +2 m — m
93

L'ensemble des deux voies formera un rectangle dont les côtés


inégaux seront :
m' in + n'_n m ' – M - In - n )
et
+ V2 + V2

le signe du radical étant pris de façon à rendre chaque quotient


positif. Le premier coté comprendra donc un nombre de cases
égal à un augmenté de la moitié de la valeur absolue de m'— m
+ n's n . De même,> le nombre des cases du second côté sera
= 1 + la valeur absolue de
m- n
m - in'— n). Enfin , notre rec
2
tangle se changera en carré si m'= m, ou n'= .
n.
9. Voyons , maintenant, quelles seront les modifications à
apporter aux résultats qui précèdent , lorsque le muvement du
fou devra se renfermer tout entier dans les limites de l'échi
quier (9+ 1 )?. Pour que les deux voies demeurent possibles , il
suffira, évidemment , que les cases de passage (6 ) se trouvent ,
chacune, sur l'échiquier en question . Il est entendu , d'ailleurs ,
que les cases de départ et de destination seront toujours, elles
mêmes, dans ce cas, savoir (n° 3) que :

p < m < p + 9, P < n < p +9,1 ),


p < m '< p + 9, p < n'< p + q | ....
d'où il résulte aussi que la différence entre deux quelconques des
quantités m, n, m, n' sera toujours < 9.
Appliquant ce principe aux expressions (6) , on trouve
que la coexistence des deux voies du fou entre (m, n) et (m, n )
dépendra de celle des inégalités :
2pm'+m+n-n2(p + q),
2p < n' + n + m'— m2 (p + q) ,
m + n — n' =< 2 (p +9
2p < m'+ mtn + q)),
2p < n'+ n + m - m '< 2 ( p + 1)
94

Si l'on fait encore, pour abréger :


m ' + m + n + n = s,
les 8 inégalités qui entraîneront l'existence conjointe des deux
voies, se réduiront à ce que chacune des différences:
S - 2m, s 2n , s .
2m , s - 2n
-

soit comprise entre les limites de grandeur 2p et 2 (p + 9).


9 Or
il importe de se convaincre que si l'une quelconque de ces diffé
rences , par exemple s — 2n , ne satisfaisait pas à la dite condi
tion, toutes les autres y satisſeraient déjà nécessairement.
Pour le prouver, supposons que
S -

2n = m + m + n - n < 2p.
On en tire que
m' + n ' — 2p < n - m ,
et comme la quantité à la gauche du signe < est essentiellement
positive (inégalités de condition (3)] , n— m l'est aussi , donc
m + n– 2p > mẩn ,
ce qui revient à
s— 2m > 2p.
On trouvera de la même façon que :
m'+ m -2p < n - n
mt
m + n' —
- 2p < n - m'.
Comme les quantités à gauche du signe < sont toujours posi
tives , n - n et n— m' le seront également, d'où il suit que
.

m ' + m - 2p > n' -n,


m + n'— 2p > m n,
ou autrement que
s — 2n' > 2p,
s- 2m ' > 2p.
95

On sait, de plus , qu'en vertu de (3),

2 n — m ) < 29 ,
2 (n— n' ) < 29 ,
2 (n— m ')< 29 .
Ajoutant ces inégalités , respectivement , à

s — 2n < 2p,
-

on obtiendra :
S— 2m < 2 (p +9),
s— 2n' < 2 (pP +9
+ q),
s - 2m' < 2 (p + 9),
et , par conséquent , tout ce qu'il fallait démontrer, dans l'hypo
thèse
s -- 2n < 2p < 2 (p +9
+ 9).
Cependant , la différence s - 2n pourrait encore, d'une autre
façon , se trouver , en dehors des limites de grandeur 2p et
2 (p + 9). Ce serait le cas si
s - 2n > 2(p + 9) > 2p.
S

Il reste donc à prouver qu'alors les autres différences


s— 2m , s - 2m s - 2n'
seraient forcément comprises entre les limites en question.
Ajoutons, pour cela, séparément, à
$ — 2n > 2 (p +9),
les inégalités:
29 > 2 (m— n) ,
2922 (n'— n) ,
2q2(m'— n),
qui sont des conséquences nécessaires de ( 7 ).
96

Nous retrouverons, après réduction :


$ -- 2m > 2p,
S - 2n' > 2p ,
S 2m ' > 2p .

Nous pourrons, ensuite, donner à l'inégalité admise

m'+ m + n'- n > 2 (p + q),


C

9
l'une des trois formes

2 (p + q) — m'- ' < m - n ,


2 ( P + 9) — m - m < n — 11,ใจ
2 (pP + 9) -— M1 — n '' < m'— นn..
Comme chacune des quantités à gauche du signe < est ici po
sitive (inégalités (7) ] , m - n , n - n, m ' -
- .
ne doivent l’étre
aussi. Il s'ensuit que :

21p + q) — m'— n' > n - m , -

2 (p + q) — m'am > n --mnis,


21p + q) — m - n ' > n
ou autrement:

2 p +9) ,
s- 2m < 21p
S
S - 2n ' < 2 (p + 9),
$ -2m ' < 21p + 9).
( +9
La proposition énoncée plus haut se trouvant ainsi prouvée
par rapport à la différence s— 2n , nous n'aurons pas be
soin de répéter la même démonstration pour chacune des autres
différences s — 2m , s-
s-- 2m'
2m et s—
s 2n'; vu que l'expression
s = m + m '+11+ n est entièrement symmélrique à l'égard des
quantités m , n, n et n'.
10. En vertu des articles 8–9 , la ligne brisée qui repré
>

sente le passage du fou, de (m, n) à la première des cases


97

et, de là , à (m n '), sera comprise tout entière dans l'échiquier


>

(q + 1 )", du moment que les 4 inégalités :


2p < s— 2n < 2 (p + q),
2p < s - 2m < 2 ( +9)
se trouveront vérifiées. De même, l'existence des 4 inégalités :

2p < s— 2n' < 2 (p + 9),


2p < s - 2m ' < 2 (p +-9)
entraînera la possibilité de transporter le fou, de (m , n) à la se
coude des cases (6) et, de là, à (m, n ), sans sortir des limites du
dit échiquier. Or nous venons de voir qu'il suffit qu'une seule
de ces 8 inégalités ne soit pas satisfaite, pour que les 7 autres
le soient nécessairement. Il s'ensuit que, sur l'échiquier (9+
+ 1 )?,
une seule voie au moins est toujours ouverte au fou pour parvenir,
en deux coups , de la case (m, n) à une autre de même couleur,
quels que soient q et la relation entre les coordonnées de départ
et de destination .
Si l'on fait p = 1 , les conditions de l'existence de la voie
dont la station de passage est

m'+ m+n - n n '+ n + m ' m

(ma 2 2

se réduiront à :

n
2 < m '+ m + n — n < ?(9 + 1), ( 10 ),
2 < n'+ n + m'— m < 2(99++ 1)]
et celles de l'existence de la voie dont la station de passage est
m
m'+ m +2 n — n' n' + n +2 m ( 11 )
7
98

seront :

2 < m ' + m + n - n' < 2 (q + 1 ), ( 18 ).


2 < n' + n + m— m '< 2 (9 + 1) | 1} ...
Mais, dans toutes ces inégalités , m , n , m, n' désigneront déjà
les indices ou numéros des cases M et M, suivant la notation
des échecs étendue à l'échiquier carré quelconque (q + 1 ). On
n'aura donc plus qu'à faire q = 7 pour passer à celui de 64
cases .

Dans tout cas particulier, du moment qu'une seule des iné


galités (10) ne se trouverait pas satisfaite, on saurait déjà, sans
continuer les substitutions, que la case de passage (11) est la
seule admissible , et du moment qu'une des inégalités (12) ne
serait pas remplie, il serait déjà constant que l'unique case de
passage possible est (9). Supposons, par exemple, qu'il s'agisse
de transporter le fou >, en deux coups , de ( 1,7) à ( 5 , 1 ) sur l'é
>

chiquier commun . On aurait: p = 1 , q = 7 , m = 1 , n = 7,


2

in 5 , n ' = 1, de sorte que m'+- m


M + n'en se réduirait à

zéro . La première des conditions (10) se trouvant ainsi violée,


on saurait aussitôt que l'unique station de passage est (11) ou ,
après substitution , ( 6 , 2 ). S'il fallait, au contraire , transporter
9

le fou de ( 4,8) à ( 5 >, 1 ) , toujours sur l'échiquier commun , on


>

s'assurerait, après avoir formé les 4 quantités :


? (m + m + n'— 1 ) = 1 ,
? (n ' + n + m'— m )== 5,
! (m + m + n - n') = 8,
? (n '' + n + m— m ') = 4 ,
=

que chacune d'elles est comprise entre les limites de grandeur


1 et 8 ,> et que , par conséquent , le fou aurait ici deux voies de
passage, l'une par la case ( 1 , 5 ) et l'autre par la case (8 , 4 ).
Ajoutons que , dans les applications numériques , il faudra
toujours évaluer préalablement les différences m'— m et ri - n.
99

Car si leur somme se trouvait être un nombre impair, ou si leurs


valeurs absolues étaient égales, il n'y aurait plus rien à chercher.
Le trajet cherché serait tout-à-fait impossible dans le premier
cas , et s'effectuerait, dans le second , en un seul coup , par une
seule voie (nº 7-8).
11. C'est à dessein que , dans la démonstration de l'art . 9 ,
nous n'avons présupposé aucune relation particulière entre les
coordonnées m , n, m, n'. On va juger, maintenant, combien les
considérations auxiliaires du n° 5 eussent simplifié cette démon
stration et les formules qui en découlent . Le nº cité nous ap
prend que, sans changer la nature ni les propriétés du trajet du
fou en question , il est toujours permis de remplacer ses stations
de départ et de destination (m, n), (m, n ) par d'autres, que nous
appelerons (44, v), (re), v ), et qui satisferont aux conditions :
>

eu = a > 0, v - v = b > 0, a > b.


On n'aura , à cet effet, qu'à appliquer aux anciennes coordon
nées , connues numériquement , l'opposition directe , diamélrale,
diagonale ou oblique, bien entendu dans le cas où elles - mênies
ne rempliraient pas les conditions voulues . Or les cases (x, y) ,
Che' v') étant de même couleur, la différence a - 6 devra être
un nombre positif pair que nous avons , en outre , supposé
> 0 , vu qu'autrement le trajet s'opérerait en un seul coup .
Faisons donc :
a - b = 2c.

Les deux stations de passage entre (d, v) et (re; v'), toujours pos
sibles sur un échiquier indéfiniment étendu , se réduiront alors,
en vertu du n° 8 , à :
I. (fl + b + 0 , v + b + c ),
II . ( + 0,1 — c).
De plus, les inégalités (3), rapportées aus cases (64, v), et ( ) w'),
se changeront en :
100

P <Hp + q,
p < r < p +9, 7

p < x + b + 2¢ < p + q,
p < u + b < p +9
d'où l'on tirera :

p < x + b + c < p + 9,
p < H + C < p + q,
p < v + b + c,
v - c < p +9,
6 + 2c < ! - (je — p ) < 9
La station I ne pourra donc être située en dehors de l'échiquier
( 9 + 1) qu'autant qu'on aura :
v+ b+c> p+9
et elle le sera alors nécessairement.
De même, la condition nécessaire et suffisante pour que la
station II se trouve en dehors de l'échiquier se réduira à :
V - C < p .. (14) .
Les deux inégalités (13) et (14) s'excluent, d'ailleurs , mutuelle
ment. Car si, à la première, on ajoute:
9 > b + 2c,
on obtient, après réduction ,
v > p.
Et si , à (14), on ajoute:
b + 20 < a
on obtient:
v + b + c < p + q.
101

L'inégalité (13 ), tout en excluant la case de passage I, implique


donc forcément la présence, sur l'échiquier restreint, de la voie :
( , v ), (r + C, v —c), (x + b + 2c, v + b).
>

Et l'inégalité (14 ), en rendant impossible la case de passage II,


entraîne par là même l'existence de la première voie :
(se, v), (84 + 6 + C, v + b + c), (x + b + 2c, v + b).
Les deux voies coexisteront et formeront un rectangle de
6 + 6 + 1 cases en longueur , et de c + 1 cases en largeur
(art. 8), lorsqu'on aura à la fois:

v + b + c = p + 9 ;!
(13) *).
v-c >p I
Ainsi, dans le dernier exemple de l'art. 10 , on trouvera ces deux
inégalités satisfaites, après qu'on aura , d'abord , substitué , aux

*) C'est là , certainement, l'expression la plus concise possible de cette


condition , qui , comme cela doit être , serait satisfaite d'elle -même dans l'hypo
thèse c = 0.Au reste , sans recourir aux cordonnées transformées M, v, cévy
et en appelant seulement a la valeur absolue de la différence m'— m , et b la
valeur absolue de n' n , on pourra évidemment, réduire les inégalités (8) qui
expriment la même condition, aux 4 suivantes:

6 + 2p < m + m'< 2(p + g) — 0,1


a + 2p < n + n'< 2(p + 9) —a|
lesquelles reviendront à :

0 + 2 < i + i < 2 (9 + 1) — 6;}


a + 25k + " < 2(9 + 1) - af
i, k, 1, K, désiguent ici les indices des cases de départ et de destination, selou la
notaliou ordinaire des échecs , le coiu (1 , 1) étant noir. On sait , d'ailleurs , que
i - i = m- m et kế k = - , de sorte que les valeurs absolues de
i'- i et de k- k seront données , respectivement , par les ménes wibres
a , b que ci -dessus.
102

cases de départ et de destination (4 , 8) , (5 , 1 ) , leurs stations


obliquement opposées ( 1 , 4) et (8 , 5) , qui fourniront: v = 4 ,
-
a = 7, b = 1, c = 3, p = 1,9 = 7. Dans l'autre exemple de
>

l'art. cité , on pourra , de même, remplacer les extrêmités dun


nées du trajet: ( 1 , 7) et (5 , 1 ) par leurs stations obliquement
opposées : ( 2 , 1 ) et ( 8 , 5) , qui feront voir, ensuite , que a = 6 ,
b = 4 , ( = 1 , v - c = i < l , et , qu'en conséquence, le fou
-
9 >

n'aura ici, entre (2 , 1 ) et (8,5), que la seule station de passage


(le + b + c, v + b + cc) ou (7, 6). A celle-ci correspondra la
case obliquement opposée (6 , 2 ) , que le fou devra nécessaire
ment traverser pour aller, en deux coups, de ( 1 , 7) à ( 5 , 1 ).
12. Comme la dame unit la marche du fou à celle de la
tour, ses directions de mouvement sur l'échiquier indéfiniment
agrandi seront figurées par l'ensemble des quatre droites :
I = m , Y = n , Y - n = + (X— m ).
in et n représentent les coordonnées du point de départ de la
dame, X et Y les coordonnées courantes . Renvoyant, quant à
ces dernières, aux considérations de l'art. 6 , observons, qu'après
l'achèvement d'un coup , la dame pourra occuper l'une de ces 4
positions:

( m + x', n), (m , n + 7) , ( + ?, n +9) , m(m + 4 , n—


> N - 4),
>

et , après l'achèvement d'un second coup , l'une des 16 stations:

(m + x + r n) , (m + x, 1 + y) , (m + x + x, n + ax "), >

(m + x + x ', n x " ), (m + 5 , n + n), (m , n +1 + n'),


(m + E; n +- 5 + n), (m + E6", n — " + n ), (m + 8 + 5; n + ),
>
$),
(m+-, n +<+ ), (m + 5 + n + + $"), (m + 5 + " n + 6—4" ),
(m+4+4, n—4); (m +4, n— 4+w) , (m + 4 + 4 n — - 4$ + 4 "),
+ 4 + 4 + 1-4-4"').
( m +4+
Itwill
a', y, ૬6 , 5,૬, ૬,6, 7,, mi ,,
X x ', a ,22 " , > 5, €, , 4/474 " et w dé
>

signent ici des nombres entiers quelconques, positifs ou négatifs.


103

De ces 16 catégories de stations , il faut commencer par


éliminer les 4 suivantes :

(m + x + x', n) , (m, n + 1 + 1 ), (m +5 +1 + & + ?"),


(11 +4+ 4.1 W - "),
4 + -4 -

dans lesquelles les coordonnées (111', n') de la dame, après l'achè


vement du second coup , satisferaient aux conditions:
n ' = n, m'= m, m ' — m = +:(n'—- n )..
Il suit , en effet, de ce que nous avons dit dans les 11 " 6 et 8 ,
>

que ce seraient là des moyens de transporter la dame, en deux


temps, à l'égal d’une tour ou d'un fou , à des cases qu'elle eût
>

pu atteindre en un seul coup . Or on doit faire abstraction de


moyens qui ne deviennent possibles que pour les dites valeurs,
toutes particulières, de m' et de n'.
Indépendamment de ces 4 catégories de cases d'arrivée,
les 2 suivantes :

(m +5+
+ + " 1+ ;-)
” , (mm ++ y +- n— +4")
ne peuvent pas, non plus, correspondre à des valeurs quelcon
ques de ni' et de n'. Car, en égalant les coordonnées en question
à m' et n, on trouverait, comme dans le n ° 8 :
m ' + n'— (m +11
+ ))
G = y = 2

m'- n ' (m n)
" == " 2

et comme il ne saurait y avoir de coordonnées fractionnaires, il


faudrait que l'un au moins des numérateurs fût un nombre pair
(l'autre le deviendrait alors par lui-même). Ceci reviendrait à
supposer (n° 7) que les cases de départ et de destination de la
dame sont de même couleur, condition sans laquelle les deux tra
jets indiqués de la dame ne pourraient aboutir à (m, n ).
104

13. Les dix voies restantes de la dame sont déjà possibles ,


dans l'espace échiqueté indéfini , pour toute valeur donnée de
un' et de n'. Parmi ces dix voies, il faut, en premier lieu , remar
quer ces deux :

(m, n), (m + x, n), (m + X,> n + y) ;


(m, n) , (m , n + n) , (m +5, n + n ); Í
>

par bsquelles (comparez le n° 6 ) la dame atteint la case (m, n'),


en suivant exclusivement la marche de la tour.
Les huit autres doivent nécessairement admettre des com
binaisons deux à deux forinant, chacune, un parallélogramme aux
angles de 45° et de 135° degrés. La dame y sera jouée , d'abord ,
parallèlement à l'un des axes coordonnés , et longera ensuite la
diagonale; tandis que, dans la voie correspondanle, la dame finira
par se diriger parallèlement au même axe, après avoir, d'abord ,
marché en diagonale. Or, comparant les coordonnées (m , n)
à celles des stations intermédiaires, et celles-ci aux cases d'ar
rivée (n° 12) , on trouvera , avec un peu de réflexion , que les
systèmes de voies correspondantes dont il s'agit seront:
(m, n), (m + x, n) , (m + x + x n + x") ;
( m , n), ( m + , n + ?), (m + 8 + 1 + $). S
(m, n), (m + x, n) , (m + x + x '" n— * " );
(m, n), (m+ ¢, n - 4), (m + 4 + 4 ; n — 4).
(m, n ), (m, n + n) , (m + E n + 5 + n );
>

(m, n), (m + % , n + ), (m + $, n + 6 + 6). S


>

(m, n), (m, n + n) , (m + 6 n — 5" + n );


(m , n), (m + , n -4),, (m +4, n -$4 + w). S

En effet, l'expression des stations d'arrivée pour deux voies cor


respondantes ne différera que par les lettres affectées à la re
présentation des inconnues qui y entrent.
105

Voici, maintenant, le calcul effectif des cases de passage.


Première voie. Station intermédiaire : (m + X, n).

Équations: In + x = m!
n + y = ni
d'où : x = - m m , y = n- n ,
par conséquent :
Case de passage: (ni; n).
Deuxième voie ( correspondante ). Station intermé
diaire : ( m , n + n ).
& = m -

Équations : Im + =
n + n = n
-

m - m , n = n- n ,
d'où : $ = '
par conséquent :
Case de passage : (m , n').
, Troisième voie. Station intermédiaire: (m + x, n).
m + xX +- Xx " = m
Équations :
n + x" = n
d'où : x " = n - n, x = m'— m - n' + n ,
et par conséquent :
Case de passage: (m'— n ' + n, n).
Quatrième voie ( correspondante ). Station intermé
diaire : (m + %, n +9).
Équations : Im + & + < = m;
n+s= n
d'où : $ = n - n, ' = m - m— n'+ n ,
et par conséquent :
Case de passage: (m + n'— 1 , n ').
106

Cinquième voie. Station intermédiaire : (m + x, n) .

Équations:
Im ++ x + x " = m'.
n -- x;" = n
d'où: x " = n - n ; x = m'— m -n + n -

et par suite :

Cuse de passage : (m'— n +11, n ).


Sixième voie ( correspondante ). Station interniédiaire:
(m +4 , n - 4).
-

(m +4 + '= m
Équations:
n — 4 = n
-

n
d'où : ( = n — 1, 4 ' = m - m - n +11,
=

et par suite :

Case de passage: (m + n - n, n ').


Septième voie. Station intermédiaire: (m , n + n ). >

Équations :
Į m + 5= m
In + 56 + n = n,
d'où : E5' = m'— m ,, n = n— 1 — mni' + m ,
=

et par conséquent :
Case de passage : (m , n'— m ' + m ).
Huitième voie (correspondante ). Station intermédiaire :
(m + $, n + ;).
I m +8 = m;-

Équations: =
In + $ + E6 = n
d'où: $ = m'— m , e = n - n - mi + m ,
-

et par conséquent:
Case de passage: (m; n + m'— m).
107

Neuvième voie. Station intermédiaire : (m, n + n).

Équations :
m + $"= m
:{ ,
in - "+ n = ni
d'où : 5"= m'— m, n = n' — n + m'— m ,
-

et par suite :

Case de passage : ( in , n '+ m'— in).


Dixième voie (correspondante ). Station intermédiaire:
(m +4, n - 4).
I m + y = ni,
Equations :
In - ef* + w = n.
d'où: 4 = m'— m , w = n— 1 + m'— m ,
>

et par suite :
Case de passage : (m, n -m ' + m).
Lorsque les cases (m , n) et (m, n ) seront de même couleur,
le passage pourra s'effectuer encore par deux autres voies , qui
consisteront à faire suivre à la dame la marche du fou exclusi .
vement. L'ensemble de ces dernières voies , comme celui des
deux premières, figurera un rectangle. Nous annexons ici , pour
l'uniformité, la discussion de ce cas particulier, quoiqu'il ait déjà
été traité dans le n ° précédent .
Onzième voie. Station intermédiaire : (m + $, n + % ) .

Équations : In + - +
" = ms
n +5 " = n
d'où l'on tirera :

m'+ n'- (m + n ) m ' - n'- m


( n)
§ 2
>
2
et, par suite :
m ' + m + n - n n'+ n + m'— m
Case de passage :
(' 2 2
108

Douzième voie ( correspondante ). Station intermédiaire:


(m + 4, n - 4).
m + y + 4 = m
Équations :
n -4 + 4 = n
d'où l'on tirera :

4 — (m— n )
m - n'-
, U" m'+ n (m + n )
2 2

et , par suite :

Case de passage : m +m= n +n + n_m ++ m


.
(m 2 2 + m)
De plus , vu l'exclusion préalable (n° 12) des conjonctures
où les cases (m, n) et (m, n ) se trouveraient sur une même
ligne (rang , file ou diagonale) , aucunes des dix ou douze voies
décrites ne pourront coïncider.
14. Il nous reste à examiner, de combien les voies de la
dame seront réduites sur l'échiquier restreint (q +- 1 )”. Nous
savons déjà (n° 6) que les deux premières voies qui suivent la
marche de la tour, subsistent dans tous les cas, et que, des deux
voies diagonales (la 11ne et la 12 " ), pourvu qu'elles soient pos
sibles , une au moins demeurera également (nº 10). Quant aux
huit autres, leur existence sur l'échiquier restreint sera, respec
tivement, soumise aux conditions :
т ' < Pp + q;
p < m + (n?—n)
p < m' + (n' — n) < p+9 ;
p < m—- (n'— n ) < p + q ;
p < m'- (n'— ) < p + q; (16)
p < n + (m — m ) < p + q;
p < n' + m ' — m ) p + q;
P < n- (m — m ) < p + q;
p < n'— (m'—m) <p +9 ;
109

d'ailleurs suffisantes pour entraîner chacune de ces voies en par


ticulier. Les routes correspondantes (nº 13 ) sont ici : la 1re et la
4 " ,> la 2me et la 3me,> la 5me et la gme, la 6me et la 7me.
Quoique l'existence de chaque voie semble ainsi exiger
deux conditions , il est , cependant, très - facile de s'assurer que
ces deux conditions se réduisent toujours à une seule. Car n
n'étant pas égal à n (nº 12) , sera ou plus grand , ou plus petit.
Dans le premier cas, la 15e, la 3me, la 6 meet la gme des inégalités
2

( 16 ) seront déjà satisfaites, puisque met m 'sont, l'un et l'autre,


>pet <p + q. Dans le second cas, ce seront la 2me, la 4m ,
la 5me et la 7me des inégalités (16) qui s'entendront d'elles
mêmes. D'un autre côté , si m' > m, la gme, la 11me, la 14 me et
> >

la 16me des dites inégalités se vérifieront nécessairement , puis


que p < n < Pp + q et p < n< p + q. Et si mi' < m (l'égalité
est exclue), ce seront la 10me, la 12me, la 13me et la 15me inéga
lités de condition qui s'entendront déjà d'elles-mêmes.
Or, pour fixer les idées , nous pourrons toujours supposer
l'origine des coordomées établie en celui des points 0,0,0% 0 '"
( fig. 1 ) qui donnerait, à la fois,
m' > m10 , n'' > n.
Nous n'aurons nullement besoin , pour cela (nº 5) , d'intervertir
le parallélisme des m aux rangs (ou files), et des n aux files (ou
rangs) de l'échiquier.
En vertu de ces nouvelles relations, les huit inégalités dont
chacune détermine l'existence d'une voie particulière du trajet,
reviendront à :

1 ) m + (n' — n) < p + 9; 5) n + (m'— m ) p + q;


2) m'+ (n'—n) <p + q; 6) n'+ (m — m ) < p + q; 12
3) p < m-- (n'— n ); 7) p < n- (m'— m) ;
4) p < m'- (n— n) ; 8) p < n'- (m_M).
110

L'existence de la 2me voie entraînerait, d'ailleurs, nécessai


.
rement celle de la 1re; l'existence de la 3me celle de la 4me;
l'existence de la 6me celle de la 5me; enfin l'existence de la 7me
voie celle de la gme. Il suffirait donc , pour la coexistence des
huit voies, que l'on eût à la fois :
>

n'+ n'— n <p + q ; n '+ m'— m < p + 9 ;; }


p < m— (n'— n) ; p < n- (m'— m)
P '
ou, en d'autres termes , que le plus petit des nombres m , n fût
> m ' + n ' — (P + q), et le plus grand des nombres m , n' fût
< m + n — p.
15. Ce qui nous importe davantage, pour le moment, c'est
de fixer le nombre des voies qui subsisteront dans tous les cas .
Or, on ne pourrait rendre impossibles loules les huit voies en
question qu'en supposant, à la fois:

1 ) m + n'- n > p + 9; 3) n + m m7p +9


+ q ;! (A) ;
2) m'— (n ’ — n ) < P ; 4) n' — (m'— m) < p
car, à cause de m ' > in et de n > n , les quatre autres conditions
(17) seraient alors également violées. Mais il est facile de se
convaincre que les inégalités (A) ne sauraient coerister.
En effet, la case de départ (m , n) , comme celle de destina
tion (m ,n ) devant se trouver sur l'échiquier (9 + 1), on aura
( nº 9 ) :
q > m'—- n.
Si l'on ajoute cette relation à

m + n'- n > p + 9,
on obtient, après réduction ,

n' - (m— m ) > p .


111

La lhe des inégalités supposées (A ) est donc en contradiction


directe avec la 4me. L'inverse est également vrai , car en ajoutant
' in
m- n <9
à la 4me inégalité (A) :
n'- (m'— m ) < P,
ou trouverait :
m + n — n < p + 9,
juste l'opposé de la première inégalité (A).
De même la 2ne des inégalités en question contredit la 3me , 2

et réciproquement. Car, en ajoutant


>

r—mq
(nº 9 ) à
m- (n'— n) < p,
on trouverait :
n + (m'— m ) < p + 9.
Et, réciproquement, en ajoutant:

à
qn'— m
9

n + (m'— m ) > p + q,
on obtiendrait, après réduction ,
m'- (n'— n ) > p.
Il y a, de plus, contradiction muluelle entre la 1re et la 3me, comme
entre la 2no et la 4me inégalités (A ). En effet, vu que n'< p + 9
( nº 9), la relation
m + (n'— n ) > P + 9
entraînerait forcément celle-ci :

m > n;
112

tandis que la relation

stils
n + (m'— m ) > P + 9
exigerait nécessairement , à cause de m'<p + q, que l'on eût: 1

m < n.

.
De même l'inégalité
5
m ' — (n'— n ) < p
aurait pour conséquence:
m ' < n',
car n > p (n° 9) ; tandis que l'inégalité
n- (m— m) < p
entraînerait celle -ci :
m' > n',
vu que m p.
Comme il y a incompatibilité entre la 1re et la 3me, la 1re
et la 4me, la 2me et la 3me, enfin entre la 2me et la 4me des inéga
lités (A), il s'ensuit que la plus forte réduction possible aux huit
voies (17) de la dame a lieu en cas d'existence de l'un des deux
couples d'inégalités :

I. \m + n - n > p + 4,1; II . In + m'— m > p + 9,1


im- (n '- n ) < p 9) In-
' (m— m ) < p 1
Le couple I exclurait les 4 premières voies (17) de la dame,
mais aurait pour conséquence nécessaire (voir plus haut) l'exis
tence des deux voies qui, ayant ( in, n ' - m ' + m ) et (m, n+m'—m)
pour cases de passage respectives , sont correspondantes, c'est-à
dire forment un parallélogramme (art. 13). Le second couple
d'inégalités exclurait les 4 dernières voies (17) , mais entraînerait
la présence simultanée, sur l'échiquier, des voies correspondantes
qui ont (in'— n ' + n , n) et (m + n ' - n , n') pour stations de
>

passage respectives.
113

Quant aux deux voies restantes, elles pourront, dans l'un


et l'autre cas (I et II) , exister soit séparément , soit ensemble,
ou ne pas exister, selon les valeurs numériques particulières de
>

m, n , m' et n!
16. Nous aurions pu démontrer plus simplement que , des
huit voies ( 17) de la dame , deux au moins sont toujours réali
sables sur l'échiquier restreint (9 + 1) ?. Car m'— m n'étant pas
égal à n'- n ( art. 12) , sera ou moindre ou plus grand. Dans la
première alternative , on aura :

n + m - m < n' < p + 9


et, en outre:
p < n < n- (m'— m ),
ce qui voudra dire que la 5me et la gme voies (17) seront com
prises , tout entières , dans l'échiquier. La seconde alternative
m ' - m > n - n entraînera , de son côté :

et
m + n — n < m'< p + 9
- C

p < mm < m- (n — n ),
à savoir l'existence de la 1re et de la 4me voies (17).
Mais le mode de raisonnement de l'art. 15 a l'avantage de
fournir, en outre, les conditions qui réduisent les huit voies (13)
au minimum , c'est-à-dire à deux seulement Ces conditions re
viennent, dans l'alternative m - m < n ' - 1 , à l'ensemble des
relations I et des inégalités :

n' + m ' - m > p +9


+ 9,1
p > n- mm)
(
et , dans l'alternative m - m > n - n,2 à l'ensemble des rela
-

tions II et des inégalités :


m ' + n - n > p + 9,!
-

p > m- (n - 1)
8
114

Il suit de ce qui précède que, sur l'échiquier (q +1)*: H+


a) La dame a au moins 4 voies pour passer , en deu.x
coups, d'une case à une autre de couleur différenle, savoir : 2 voies
en suivant exclusivement la marche de la tour, et 2 voies en
combinant cette marche avec celle du fou . Ces deux dernières
forment également un parallélogramme. Le nombre des voies
peut , naturellement , selon les circonstances , dépasser cette li
mite inférieure, et s'élever, dans le cas le plus favorable, jusqu'à
2 + 8 =
- 10 .
b ) La dame a au moins 5 roies pour passer, en deux temps,
d'une case à une autre de même couleur, savoir : 2 voies en suivant
exclusivement la marche de la tour ; 2 voies en combinant cette ، ‫في‬

marche avec celle du fou , voies qui forment aussi un parallélo


gramme ; enfin 1 voie en suivant exclusivement la marche du fou .
Le nombre des voies peut de même ici devenir plus grand, selon
les circonstances, et s'élever enfin , dans le cas le plus favorable,
à 2 + 8 + 2 = 12 .
Sans faire aucune supposition sur la grandeur relative des
quantités m, n , m , n, appelons a la valeur absolue de la diffé
rence m'— m , et b la valeur absolue de la différence n'- n. Les
seize conditions (16) requises pour la coexistence de toutes les
voies par lesquelles la dame peut combiner la marche du fou
avec celle de la tour, se réduiront alors à huit, savoir :
>

b<m-p<9- b; a<n-p<9-a; } C

b < m - p < 9 - b; a < n - p < q - aſi


ts
En d'autres termes , il faudra que chacun des nombres m et m
soit compris entre les limites de grandeur b + p et p + 9-6,
et chacun des nombres net n entre les limites a + p et
P+ - a.
Si l'on fait p = 1 , et que l'on remplace , en conséquence ,
=

les coordonnées m , n , m, n par les indices i, k, i, k' des cases


correspondantes(n ° 3), on changera les conditions précédentes en :
115

k < 9 + 1 - a;
b + 1 < i< 9 + 1—6; a2 + 1 < k9 (18 ),
6 + 1 < i < q + 1—6; a +1< k' < q + 1 - a
dans lesquelles on n'aura plus qu'à écrire 7 au lieu de q, pour
passer à l'échiquier de 64 cases.
17. Les indices i, k, i, k' étant donnés, il sera facile de les
transformer en d'autres 1, X, ' x' tels que
> 1 x' > x.
On emploiera pour cela les formules du n° 3 , après y avoir écrit
1 au lieu de p, et remplacé les coordonnées m , n, k, v par les
indices i, k, l, X. La même substitution dans les inégalités (17)
permettra alors de les appliquer à la recherche du nombre des
voies de la dame correspondant aux cases données de départ et
de destination. Tout ce procédé reviendra encore à substituer
aux dites cases (s'il y a lieu) leurs stations directement , diamé
tralement, diagonalement ou obliquement opposées.
Examinons , d'abord, plusieurs cas où les voies de transla
tion deviendront, comparativement, peu nombreuses. Supposons
qu'il s'agisse de l'échiquier commun , et du transport de la dame
de ( 3, 8) à (7 , 1 ). On voit dans le moment que , pour satisfaire
aux conditions m' > m, n' > n, l'origine des coordonnées devra
être prise en O' (fig . 5) , ou , si on l'aime mieux , que les extrê
mités du trajet devront être remplacées soit par (3 , 1 ) et (7,8),
>

-
soit par ( 1 , 3) et (8 , 7). Nous ferons donc : p = l , q = 7, m = 1 ,
>

n = 3 , m'= 8 , n = 7. Comme ces valeurs vérifieront, tant la


>

relation m'— m > n'- n que les quatre inégalités :

n + m -- m > p + 9,1 mm ' + n — n > p + 9;1


n'- m ' + m < P } m - n' + n < P

(art. 16) , la dame n'aura ici que les 4 premières voies de pas
sage du n° 13. Si les extrêmités données du trajet étaient
(3 , 8) et (4 , 1 ) ou, ce qui revient au même (en vertu de l’oppo
116

sition oblique): ( 1,3) et (8,4), les nouvelles valeurs: m = 1 ,n = 3 ,


m = 8 , n = 4 satisferaient pareillement aux cinq inégalités
-

ci-dessus . Mais comme les cases de départ et de destination se


m m - (n'— n )
raient de même couleur et, de plus, telles que : 2
c = 3 , nr = 0 < 1 (art. 11 ), il faudrait, aux 4 voies prove
>

nant des dites inégalités, ajouter une dernière réglée uniquement


sur la marche du fou. Cette voie diagonale sera double lorsque
les stations extrêmes du trajet seront (3 , 8 ) et ( 6 , 1 ) ou ( 1 , 3 )
et (8 , 6) , quoique , à l'égal des exemples précédents , les routes
restantes se réduiront à deux conformes au mouvement de la
tour , et à deux autres combinant ce mouvement avec celui
du fou .
Les transformations de coordonnées indiquées ne sont,
d'ailleurs , nullement indispensables dans les applications numé
riques qui nous occupent , vu la grande facilité que présente
l'emploi direct des forinules ( 16 ). Quelles que soient les valeurs
des indices i, k, i, k' des cases extrêmes de la route , on n'aura
qu'à former immédiatement les 8 nombres :

i + k ' -- k, i' + k — k, i- (k_k


>
-

K'_k
(k — k), 7— (k’ — k), l
-

k + 2' - , k'+ 3—1 , k- (1-2), k— ( ) '


et à voir s'ils seront compris entre les limites de grandeur légales
+1 et q + 1 . Chacun d'eux se rapportant à l'une des stations
de passage données dans l'art. 13 , et transformées par la sub
stitution de i, k, i, k' à m , n , m, n, on connaîtra ainsi , dans le
moment, celles des dites stations qui demeureront possibles sur
l'échiquier (q + 1 )?. Il va sans dire qu'on devra toujours ajouter,
en fin de compte , deux voies réglées sur la marche de la tour,
et de plus, éventuellement, une ou deux voies communes à la
dame et au fou, dans le cas où les cases extrêmes seront de
même couleur. Soit , par exemple , q = 7, i = 5 , k = 4 , i'1 = 4 ,
>
- =

k = 6. On trouvera que les 8 quantités susmentionnées seront,


-

chacune, comprises entre 1 et 8 , résultat entièrement conforme


2
117

aux inégalités (18 ), vu que a est ici =: 1 , et b = 2. En alliant


=

la marche du fou à celle de la tour, la dame pourra donc passer ,


en deux coups , de 8 manières différentes, de (5 , 4) à ( 4 , 6 ) sur
l'échiquier ordinaire, et cela indépendamment des deux voies
qui lui seront communes avec la tour. Les stations de passage ,
déterminées suivant l'art. 13 , par la substitution de 5 , 4 , 4 , 6 >

à m, n , in , n, seront : (4,4), (5 , 6), (2 , 4), (7 , 6 ), (6 , 4 ), ( 3 , 6 ),


>

( 6, 7), ( 4 , 3 ), ( 5 , 5 ), (4 , 5 ), en tout dix . Car i + k - li + k)


>

= -1 étant impair, les cases (5 , 4) et (4,6) seront de couleurs


différentes, en sorte qu'il n'y aura point de voies de passage
exclusivement diagonales .
Supposons encore qu'il s'agisse du transport de la dame,
de (4,6) à (6 , 2 ), sur l'échiquier ordinaire. Nous aurons: i = 4 ,
k = 6, i'= 6, k=
=
' 2 , cases de même couleur, vu que i'+ i k'
-- (i + k) sera divisible par 2. Formons, suivant (16) , les
quantités:

i + (k'— k) = 0 ; k + - (i' -- 1) = 8 ;
i'+ (k' — k) == 2 ; k' +- ( '- ) = 4 ;
) = 8;
i- (k' — k)= k- (i - 1) = 4 ; =

1- (k' — k) = 10 ; k- ( -1 ) = 0. -

nie nie
De ces buit quantités , la 2 " , 3m , 5m , 6me et que sont seules
comprises entre les limites voulues p = 1 et p + q = 8, ce qui
donne 5 voies , parmi lesquelles la 2me correspondra à la 3me, et
la 6me à la 7me (nº 14). De plus , i + 2 = 8 est compris entre
-
les limites de grandeur b = k – k'= 4 et 29 - b = 10 ; de même
k ' + k_2 = 6 est compris entre les limites Ua =
= i- i = 2 et -

29- a = 12 (voyez la note au n ° 11 ). Donc la dame aura en


-

core 2 voies pour passer de (4 , 6 ) à (6 , 2 ), en longeant unique


ment les diagonales de l'échiquier. Si l'on ajoute à cela les ?
voies toujours réalisables en suivant les rangs et les files, on
trouvera que la dame peut passer, de (4 , 6) à (0 , 2) , en deux
> >

coups, par 5 + 2 + 2 = 9 voics différentes.


118

18. Nous avons borné notre analyse de la marche des


pièces à longue portée à la description des trajets qu'elles ac
complissent dans le minimum de temps possible. Du moment MI
qu'il sera permis de dépasser ce minimum , c'est- à -dire de perdre
un ou plusieurs temps , le nombre des voies de translation , tou

提 ,
jours faciles à former, augmentera extrêmement. Mais ces systè
mes de mouvements ralentis des pièces à longue portée n'offri
ront plus d'intérêt sur l'échiquier entièrement inobstrué. Quant abi
aux complications qui naissent de l'obstruction de leur marche,
nous en traiterons dans le Livre III. Il est, cependant, un pro
blème qui se rapporte plus naturellement au Livre actuel, quoi
qu'il dérive de la présence sur l'échiquier de plusieurs pièces à
longue portée.
Imaginons l'échiquier commun occupé uniquement par huit
lours, mais de façon qu'aucune d'elles ne se trouvât en prise
de quelque autre , quand même on étendrait le droit de prise à
des pièces de couleur semblable (introduction , nº 9). Cette con
dition serait remplie, par exemple , si les dites tours occupaient
>

les cases :

( 1 , 1 ), (2 , 2 ), ( 3, 3 ), (4,4), (5,5), (6,6) , ( 7,7 ), (8,8).


Mais le nombre total des positions qui y satisfont est évidem
ment très-élevé , quoiqu'on ne puisse placer de cette manière
plus de 8 tours , une sur chaque rang ou file de l'échiquier .
Pour calculer ce nombre total , observons qu'il ne s'agit que de
répartir, toujours différemment, les numéros 1 , 2 , 3 , 4, 5 , 6 , 7 , 8
> >

aux places laissées vides dans les 8 parenthèses suivantes :


( 1 , ) , (2 , ), ( 3 , ) , (4 , ), (5 , ), ( 6 , ), (7 , ), (8 , ),
places qui correspondent aux rangs . Cela reviendra donc à per
muter entre eux , sans répétition , les huit premiers nombres na
turels. Il y aura ainsi, en tout , 1. 2. 3.4.5.6.7.8 = 40320
>
=

positions différentes de 8 tours , conformes à la condition pres


crite .
119

19. Passons maintenant à la question analogue pour les


fous, ou à la recherche des positions dans lesquelles le plus grand
>

nombre de fous possible occupe l'échiquier de façon qu'aucun


d'eux ne se trouve en prise (même extension du droit de prise
que ci-dessus). A cet effet, il sera utile de transporter l'origine
des coordonnées au centre de l'échiquier, c'est-à-dire au point
d'intersection de ses grandes diagonales , et de diriger l'axe des
abscisses suivant l'une, et l'axe des ordonnées suivant l'autre de
ces diagonales. Les 64 cases de l'échiquier se présenteront alors
comme il suit:
7

6 6

5 5 5

4 4 4 4
3

3 3 3 3 3

2 2 2 2 2 2
1

1 1 1 1 1 1

0 0 0 0 0 0 0 0
-7 , -6, -5 , -4, -3, -2, -1 , 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7,

-1 -1 -1 -1 -1 -1 -1
-2
-

-2 -2 -2 -2
-3

-3 -3 -3 -3

-4 -4 -4 -4
-5 -5 -5
-6 -6
-7

Tout nombre imprimé en gros caractère désigne ici l'or


donnée de la case dont il occupe le lieu géométrique , et les 15
menus chiffres encadrés (censés inscrits sur la ligne meme des zéros)
servent à marquer les abscisses des cases. Toute rangée de
120

cases ayant soit une même abscisse x , soit une même ordonnée
y, correspond à une des 26 diagonales ou lignes de la marche
du fou. Quant aux rangs ou files de l'ancien échiquier , ces
lignes répondent ici , respectivement , aux séries de cases qui > 1
fournissent soit une somme commune x + y, soit une différence
commune x - y.
Pour trouver toutes les positions dans lesquelles le maximum
possible de fous soit placé conformément à la condition énoncée ,
il faudra répartir les 15 nombres
>
-

-7, -6 , - 5, – 4, — 3 , - 2 , -1,0 , 1, 2, 3 , 4 , 5 , 6 , 7 > >

aux places laissées vides dans ces 15 parenthèses :


be
(-7 , ), (-6 , ), (-5 , ), (-4 , ), (-3 , ), (-2 , ), ( -1 , ),
9

(0, ), ( 1 , ), (2 , ), (3 , ), (4 , ), ( 5 , ), (6 , ) , ( 7 , ),
mais de façon à ne jamais répéter la même ordonnée . De plus,
ces ordonnées ne pourront être combinées avec les abscisses que
selon la règle suivante:
Abscisses. Ordonnées.
O avec -
-7 , -5 , —3, - 1 , 1 , 3 , 5, 7.
1 ou 1 avec -

-6 , -4, -2, 0, 2 , 4 , 6 .
2 ou 2 avec -5 , -3, -1, 1 , 3 , 5 .
-
3 ou 3 avec -

-4 , — 2 , 0 , 2 , 4 .
4 ou 4 avec .
3 , -1 , 1 , 3.
2
.

-
5 ou 5 avec -2 , 0 , .
>

-
6 ou 6 avec -1 , 1 .
-
-7 ou 7 avec 0.

Ni les abscisses ni les ordonnées de la partie noire de l'échiquier


ne pouvant ainsi coïncider avec celles de la partie blanche , on
sera libre de considérer, d'abord , ces deux parties séparément .
>

Dans la première, on devra répartir, sans répétition , les 7 nombres


C

-6 , -4 , - 2 , 0, 2 , 4 , 6 >
121

aux places laissées vides dans ces 8 parenthèses:


(-7, ), (-5 , ), (-3,), (-1 , ), ( 1 , ), (3 , ), ( 5 , ), ( 7, ).
Il deviendra donc impossible de placer plus de sept fous. Encore,
si l'on commence pas l'ordonnée 0, faudra - t-il faire correspondre
aux 7 premières abscisses, respectivement , les ordonnées :
.
2 -
-4 6 + 6 +4 +2

4 } ( 6)
0, Ou

39993
+2
on
+4
OU
+6

vu qu'autrement on ne parviendrait pas àà placer plus de 6 fous.


ou

- -
ou

-4
ou

Le choix des ordonnées dans le 2ue, 3me et 4me termes sera libre,
dans les autres il sera déjà obligé. On ne trouvera donc ici que
2x2x2 = 8 positions différentes, et autant pour la combinai
son des ordonnées :

2 .4 6 + 6 +4 + 2
оu OU OU ou OU ои 0,
+2 +4 + 6

qui , excluant l'abscisse —7 , correspond , terme par terme , aux


-
-6
3 (4) 4 -
2

sept suivantes. Tout autre arrangement donnerait également


moins de 7 fous.
Dans la partie blanche de l'échiquier, il s'agira d'introduire,
mais sans répétition, les 8 ordonnées
–7 , —5 , —3 , -1 , 1 , 3 , 5, 7
>
.

> > >

aux places laissées vides dans ces 7 parenthèses :


(-6 , ), (-4, ), (-2 , ), (0, ), (2 , ), (4 , ), (6 , ).
> >

Or on ne pourra, évidemment, placer ici sepi fous qu'au moyen


de l'arrangement suivant des ordonnées correspondant aux 7
abscisses indiquées :
3 5 7 + 5 +3 +1
ou
+1 +3
ou

+ 5
ou ou

+7
ou

5
3

}ои

3
ou

1]
122

Le choix dans les quatre premiers termes étant libre , et déjà


forcé dans les trois derniers, il n'y aura que 2 x 2 x 2 x 2 = 16
positions de fous dans la moitié blanche de l'échiquier, comme
dans la moitié noire. Or chaque arrangement de 7 fous dans
cette dernière pourra être combiné , à volonté , avec chaque ar
rangement de 7 fous dans l'autre moitié, de sorte qu'on obtien
dra , en tout , 16 x 16 = 256 positions différentes de 14 fous
satisfaisant à la condition voulue.
-
20. Les 8 ! = 40320 positions calculées pour huit tours
(voir plus haut) se réduiront à un nombre beaucoup moins élevé
si l'on attribue, en outre , à chaque tour la portée d'un fou , ou ,
en d'autres termes , si l'on exige que huit dames , dont chacune
supposée prenable , occupent l'échiquier de manière qu'aucune
ne se trouve en prise. Cette question , considérée au point de
vue mathématique, est tout - à - fait du même genre que le problème
du cavalier (voyez les nºs 80 et 91 du Livre II) , quoique plus
simple , ce qui la rend très-digne de l'attention des géomètres.
Il s'agit uniquement de répartir les huit premiers nombres na
turels (sans répétition ) aux places laissées vides dans les paren
thèses

(1 ,
> ), ( 2 , ), ( 3 , ), (4 , ), ( ,
5, ), (6 , ), (7, ), (8 , ),,
mais de telle façon que le nouveau chiffre ajouté à l'ancien four
nisse , pour chaque parenthèse , une somme differente , et , qu'en
même temps , le nouveau chiffre déduit de l'ancien laisse , chaque
fois, un reste différent. Tout ensemble de huit couples :
( 1 , 1 ), ( 2 , 3 ), (3 , mg), (4 , nQ), (5 , nQ), (6 , 7), ( 7 , nQ), (8 , nQ) ...(2)
satisfaisant à ces conditions, qu'on peut traduire ainsi:

o < n; < 9, 0 < nt < 9, o < i < 9,0 < k < 9 , 1


>
.
(20 ),
nima
. izk , n; + in + k , n ; - iZn - k )
>
- -

exprimera , selon la notation ordinaire des échecs , un système


de stations pour les huit dames mentionnées (comparez le n° 8
123

de la section actuelle et le n° 3 de l'introduction ). Comme l'a


nalyse ne possède point, jusqu'ici, de méthode générale pour la
solution de pareilles questions, nous croyons qu’un examen rai
sonné de la nature des positions demandées , suivi de leur énu
mération complète , ne pourra qu'être utile à la science. La
Schachzeilung de Berlin , année 1849 , pag. 40 et année 1854 ,
pag. 446 , a déjà publié, à la vérité, les 5 solutions (positions de
8 dames) ci-après, découvertes par différents amateurs :

al , b), c) , d6 , e3, 17, 92 , h4 .


a2 , 67 , c3 , d6 , e8 , f5, 91 , h4.
a3 , b5 , c2 , d8, el , 17, 94 , h6 . (21).
a4 , b6 , c8, d2 , e7, 81 , 93 , h5 .
a6 , 64 , c7, di , e8, 12, 95 , h3 .
Mais, abstraction faite du nombre très- incomplet de ces données,
les amateurs cités n'ont même pas pris en considération le prin
cipe suivant lequel il convient de classer les solutions possibles
de notre problème , comme de toute autre question d'échecs
semblable . Nous allons voir que ces solutions deviennent ainsi
loules réductibles à un petit nombre de formes principales.
21. Rappelons, d'abord, en les précisant encore davantage,
les définitions données dans l'art. 4. D'une case quelconque de
l'échiquier commun ,
(i, n;) , que nous appelerons la case primitive, on pourra
faire dériver 7 autres qui seront :
(9 — i, n;) ou la case directement opposée quant aux fles;
(i, 9 — ni) ou la case directement opposée quant aux rangs;
( 9 — i, 9 — n;) ou la case diametralement opposée ;
(ni , i) ou la case opposée par rapport à la grande dia
gonale ( 1 , 1 ) , (8, 8) ;
(ni , 9 —i) ou la case obliquement,opposée par rapport à la
même diagonale ;
124

(9 — Ni, i) ou la case obliquement opposée par rapport à la


>

grande diagonale (1,8) — (8 , 1 ) ; -

(9 — Ni , 9 — i) ou la case opposée par rapport à la


7

même diagonale.
Les 7 stations ainsi dérivées se réduiront à 3 seulement dans
le cas où (i, n,) sera situé sur l'une des grandes diagonales de
l'échiquier, vu qu'alors les stations directement opposées tombe
ront sur l'autre grande diagonale, en sorte que l'opposition dia
gonale n'engendrera plus de stations nouvelles *).

*) Quel que soit le côté q de l'échiquier, deux cases diamélralement oppo


sées, dont la formule générale est :
(i, n .),
(q + 2 – 1,9 + 2 - n 2-- ,}
ne pourront être que de même coul:ur. Car les sommes respectives de leurs indi
ces sont :

ni + i,,
29 + 4 —m;
nombres toujours simultanément pairs, ou simultanément impairs ( art. 7). Il y aura
constamment, par la même raison, parité de couleurs entre deux cases diagonale
ment opposées, dout la formule générale:

(i, n;), ou
(i, n;),
(n;, :) ) (q + 2 — N ;, 9 + 2 — :) + 2-0)
}
fournit les sommes d'indices respectives :

n ; + i, ni + in
ni til ? }, ou

29 + 4 - ni )
Ajoutons que deux cases soit directement, soit obliquement opposées sont
de couleurs toujours pareilles si q est pair, et toujours différentes si q est impair,
comme pour l'échiquier commun . Car leur expression générale étant:
(i, ni) , ou
(i, n;), pour l'opposition directe, et
i n;) S
(9 + 2—1,9
>

ou (1,9+ 2 — n;))
(i, n.) , (i, ni) ,
ou pour l'opposition oblique,
(M;, 9 + 2-3) (q + 2
125

Les rapports mutuels entre les différentes cases opposées


à une même station primitive ont déjà été expliqués dans l'art.
4. Afin de prévenir tout malentendu, ajoutons, cependant , que
l'opposition directe , diagonale ou diametrale entre deux cases est
toujours strictement réciproque. Nous voulons dire que, pour tirer
les coordonnées de la seconde case de celles de la première, il
faut soumettre celles- ci aux mêmes opérations algébriques (ou
géométriques) qu'il eût fallu exécuter à l'égard de la seconde
case, pour en tirer les coordonnées de la première . Ce caractère
de réciprocité ne se retrouve , au contraire , qu'imparfaitement
dans l'opposition oblique de deux cases. Car si la première est
opposée à la seconde par rapport à l'une des grandes diagonales,
la seconde le sera à la première par rapport à l'autre grande
diagonale , et vice versa. Ou, pour parler algébriquement, on pas
sera , par exemple , de (i, n;) à (n;, 9 + 2 - i ), en changeant
simultanément i en n;, et n; en q + 2 -i; tandis que, pour tirer
(i, n;) de (ni, 9 +2 – ), il faudra déjà écrire q + 2 —n; п, au
-

lieu de i, et ii au lieu de ni , comme on le fait pour passer de


+ 2 - N ;, i). Si , après avoir transformé une station
( i, n;) à (q +2 -

en une autre obliquement opposée , on voulait appliquer à cette


dernière la même espèce de transformation , on ne retomberait
point sur la station primitive, mais sur sa case diamélralement
opposée , ainsi que cela résulterait également de considérations
géométriques (voir la note à la page 86).
fournit les sommes d'indices :

ni -i, niti,
9 + 2 + n; - ; " 9 + 2— (n; 0)
Or, suprosant a pair, les nombres niti, ni - i, 9 + 2 + ni - 1,9 + 2— (n ;-1),
seront nécessairement, tous à la fois, soit pairs, soit impairs. Et, supposant q im
pair, les nombres q + 2 + ni - i et q + ? - ( n ;-) deviendront, loujours, simulta
nément pairs si niti ou n; - i est impair, ct simultanément impairs si niti ou
mi - i est pair. Voyez l'article 7.
Il suit encore de ce qui précède, qu'en appliquant un même genre d'opposi
lion à deux cases quelconques (i, nil et (k, nk), on devra obtenir des cases déri
vées de couleurs pareilles ou différentes entre elles , selon qu'il y aura eu parité
ou disscmblance de couleur entre les cases primitives.
126

22. Supposons, maintenant, que l'on connaisse une position


( 19 ) de huit dames , qui satisfasse pleinement aux inégalités de
condition (20 ). Toutes ces inégalités continueraient évidemment
à subsister, si l'on remplaçait chacune des stations (i, n;) de
>

1
( 19 ) par l'une de ses dérivées :
1

(9 – i, n;) , (i, 9 - n;) , (9-2, 9 - n;), (n;, i), (1;, 9–2), (9- Mi, e), 1

(9 —- ni, 9 — i),

choisie à volonté , mais de façon que la même dérivée fût prise pour
chaque terme, autrenient dit , qu'il fût appliqué à chacun une même
espèce de transformation (page 83). Comme on n'a pas le droit de 自
stationner plus d'une dame sur chaque diagonale , il s'ensuit que
ce n'est point l'exception signalée dans l'art. 21 à l'égard de i

pareilles stations , qui pourrait empêcher d'obtenir ainsi 7 nou 自

velles solutions dérivées , également bonnes. On n'aurait donc


qu'à voir si , parmi les 8 solutions en question, deux ou plusieurs
ne coïncideraient pas entre elles , et dans quels cas ? Or, coin
parées deux à deux , elles ne peuvent être que directement, dia
gonalement , obliquement ou diametralement symmétriques, c'est 1

à-dire composées de termes dont l'opposition respective est de


l'un des genres indiqués .
Deux termes (i, n ,) et (k, nx) arbitrairement choisis d'une
solution quelconque du problème des 8 dames, auront pour termes
correspondants dans la solution direclement symmétrique quant
aux files: (9 — i, n;), (9 — k, ny). i ne saurait être égal à 9 - i,
ni k à 9 -
- k. L'équation i = 9 -kk est possible et entraîne même
nécessairement k = 9 - i, mais, d'un autre côté , n, sera toujours
Znk , en vertu des conditions fondamentales. En comparant , de
même, les termes généraux (i, n;), (k, nx) et (1,9 - n ;), (k, 9—1x)
-

de deux solutions directement symmétriques quant aux rangs , on


s'assurera que n; est toujours 9 — Mini et ngп 29 - na
.

Nai; que n;
peut bien être = 9 — Nks
Mg , et, par suite, nk ‫ܕܨ‬, mais que ,
no = 9— Ni
néanmoins , i sera constamment < k. Deux solutions quelconques
127

directement symmétriques ne peuvent donc admettre aucune sta


tion commune ou coincidente.
Les termes généraux de deux solutions symmétriques par
rapport à la grande diagonale (1,1) - (8,8) sont : (i, n;), (k, ny)
et , respectivement, (ni , 2), (nx , k ). Lorsque i = ng , k devient
nécessairement { nz nis, et vice versa , à cause de la condition
n; + ing + k. Si, au contraire, i = N;, les deux cases (i, n;)
et (ni , i) coïncideront, mais alors , en revanche, k deviendra
ZniMig, ne zi, à cause de i ?> k, niż np.ng En même temps , k
sera nécessairement différent de nx, vu la condition n; --i; (zéro)
ZnNA
t - k. La comparaison des termes généraux : (i, n;) , (k, nk) >

et ( 9 — n,, 9—2) , (9 — Nx
-

Mg, 9 —
— k) de deux solutions symmé
triques par rapport à la grande diagonale ( 1 , 8) — ( 8 , 1 ), fera
voir, de même , que l'hypothèse i = 9 — nz.
п rendra n; 9 — k,
par suite de la condition ni -in - k, qui reviendra alors
>

à
à 1; -179 —- i— k. Il y aura, à la vérité, une case coïncidente
dans le cas i = 9— Ni, qui entraînera n; = 9 — ; mais comme
>

ny , et la relation n ; ++ izn
nižna , i différera déjà alors de 9 —-Ng 12ML
+ k se changera en 9nx + k ou k 29—-Nk nx. Il s'ensuit que
deux solutions quelconques diagonalement symmétriques ne peu
vent jamais avoir plus d'une case commune , et que cette case ne
pourra être située que sur la grande diagonale à laquelle se rap
porte la symmétrie.
Comparons, maintenant, entre elles, deux solutions dont la
seconde est obliquement symmétrique à la première, par rapport
à la grande diagonale ( 1 , 1 ) - (8,8). Leurs termes généraux ,
seront, respectivement : ( i, n;) , (k, nx) et (n;,
> i 9—2), ( Nig, 9 —k).
L'équation i = n; exclurait l'égalité entre n; et 9 - i, mais il
= -

serait fort possible que i fût = Nx et, en même temps, n;= 9—k.
- -

Les stations (i, n,); et (ng, 9 — k) deviendraient alors coïnciden


tes, aux dépens des cases (k. n,) et (ni, 9—1). qui seraient déjà
nécessairement différentes , à cause de k = 9— nini, et de
-

ng = iZ9 - i. Rien n'empêche, qu'avec cette restriction, il y


-

ait ainsi plusieurs stations communes aux deux solutions. Cepen


128

dant , elles ne pourront jamais coïncider entièrement. Car, dans


>

cette supposition, non seulement idevrait être == nkп , et n ; = 9 — k,


ce qui changerait (k, nx) en (9 — ni , 2), mais (9 — ni , i) devrait
lui-même coincider avec une autre case de la seconde solution,
case qui , en vertu de la symmétrie oblique , ne pourrait dériver
que d'une station (9 — i, 9 — n;) faisant partie de la première
solution . Cette station devrait derechef se reproduire dans la
seconde solution , ce qui fournirait une 4me case de la première :
(n;, 9 — 2). Celle -ci coïnciderait déjà, évidemment, avec la case
obliquement opposée à (i, n ;) dans la seconde série. Nommons,
actuellement, (h, nn) une quelconque des 4 stations restantes de
la première série, et répétons , à son égard , le même raisonne
ment. Nous trouverons que les deux solutions ne pourraient coïn
cider que dans le cas où elles affecteraient la forme suivante :
Ire Sol. (i, n;), (9 -NjMi , 2), (9—1
> > i, 9 — n;); (N;, 9 —- 2i ),
(h, nn) (9–8,
nyl, (9( — NA , h), (9 —h, 9 - nu), ((mm , 9 -h).
Ilme Sol. (n;,i 9 — i), (i, n;), (9 -ni , i), (9—1, 9 — ni),
( n ,, 9 —h), (h, n,), (9- Ny,h), (9 ( -h, 9 - na).
Tant i, n; que h, ne devraient pouvoir être arbitrairement choi
sis parmi les 8 premiers nombres naturels, sauf à rendre toutes
les quantités
i, n ;, 9 — i, 9 — Mi, h, nn , 9 — h, 9-nh
différentes entre elles , ce qui exclurait , entre autres , la faculté
>

de placer quelque dame sur les 16 cases des grandes diagonales.


On serait ainsi obligé , après avoir pris pour i un nombre quel
conque dans les 4 groupes

,32,21'61'
1,1
881'7 3
3,1 4,1
58"
de choisir ni ? à volonté , parmi les 3 autres groupes, et ensuite
h et ng parmi les 2 groupes restants, mais de manière que h et
129

п n'appartinssent pas à un même groupe. Comme toute solution


n,
с
du problème , quelle qu'elle soit , contient une station sur la l "
file de l'échiquier, et admet une solution directement opposée dans
laquelle 9 – n; remplace partout ni , il sera , maintenant, très
>

facile de juger si le mode de composition décrit plus haut , est


compatible avec les deux dernières conditions ( 20 ) qui restent
à satisfaire. Car on n'aura qu'à placer, successivement , sur
l'échiquier, les trois systèmes suivants de 4 dames:
( 1 , 2) , (7 , 1 ) , (8 >, 7) , (2 , 8) ;
( 1 , 3), (6 , 1 ), (8 , 6) , (3 , 8) ;
( 1 , 4), (5 , 1 ), (8 , 5), ( 4 , 8 ) ;
qui correspondent à
i == 1,1
-

i = 1,1 i = 1 , =

m; == 21 ni =
ni = 5 I' nn;i =
3 = 44 }
et à s'assurer s'il est possible d'y adapter des arrangements
semblables de 4 autres dames , sans violer les inégalités (20).
Or, on verra du premier coup-d'oeil qu'il ne peut même pas être
question de pareils arrangements , attendu qu'aucun des trois
systèmes indiqués ne saurait être augmenté de plus d'une seule
dame, qu'on ne pourrait, en outre, soustraire à la prise qu'en la
stationnant sur une grande diagonale . L'hypothèse des solutions
coïncidentes dont nous sommes parti , est donc tout- à - fait inad
missible .
Nous , sommes , d'ailleurs , dispensé de prouver la même
chose pour deux positions dont la seconde serait obliquement sym
métrique à la première, par rapport à la grande diagonale ( 1,8)
(8,1). Car, en vertu de l'art. 21 , la première position serait
alors obliquement symmétrique à la seconde, par rapport à la
grande diagonale ( 1,1 ) – ( 8,8 ). Or nous venons de voir que deux
solutions pareilles ne sauraient jamais coïncider entièrement.
23. Il ne reste donc plus qu'à examiner quelles peu
vent être les cases communes à dous solutions diametralement
9
130

symmétriques , dont les termes généraux sont, comme on sait,


(i, n;), (k, nx) et (9 — i, 9 — n;), (9 — k, 9 — Ny). Quoique i soit
toujours différent de 9 - i, et ni de 9 — My , rien n'empêche
qu'on ait : i= 9 - k et, en même temps, n; == 9-17
— , équations
qui, d'ailleurs, entraîneraient non seulement la coïncidence des
cases ( i, n ,), (9_k, 9 -ng) , mais encore celle des cases (k, nk),
( 9 — i , 9 -— n;). En raisonnant de même à l'égard d'autres
stations , on trouve que des positions de dames diamétralement
symmétriques ne peuvent avoir qu'un nombre pair de stations
nes . L'unique forme que pût affecter une solution qui
devrait se reproduire, en totalité, par l'opposition diametrale,
est donc celle- ci :

(g, ng)), (9-9, 9 - )ng), (h, nn)), (9 —h, 9 -- (22


(i, . -
- 9 – n, )
( 1n ;), (9( –ị,i 9–1 ;), (k, n ,), ((9 –k, .

}
composée non plus partiellement, mais en entier de couples
>

comme (i, n.) , ( 9-1,9.- n;). Cette forme se présente rare


ment (voir plus loin) , mais elle n'est pas incompatible avec
les inégalités ( PO ). Car elle n'assujettit point les nombres g, n,,
h , nn
п , i, nj ‫ܕ‬, k , Nz aux conditions requises pour l'identité de
>

positions obliquement symmétriques , et que nous avons trouvées


impossibles à remplir. Au reste , les stations sur les grandes
diagonales sont ici également exclues .
Toute solution du genre (32) n'admet que 3 dérivées dif
férentes entre elles , une directement symmétrique , une diagonale
ment symmétrique, entin une obliquement symmétrique. Car l'en
semble des deux termes ( i, n;), (9-1, 9- n,), que l'on y écrive
9-
– i à la place de i, ou 9 — n ; à la place de ni , conduira au
meine résultat (9 — i, n ;), (i, 9 — n;). Cet ensemble ou ( i, ni),
;
— 1, 9 — .
( 9 -1,9 n ,) se réduira encore à (ni , 2 ), (9 — N ;, 9 – 1i ), soit
que l'on change , à la fois, i en n, et n; en i, soit que l'on écrive
9—11; au lieu de i, et, en même temps , 9-i au lieu de n ;. Que
l'on remplace, enfin, dans le groupe ( i, n;), (9 — i, 9 – n;) , les
131

nombres i par n;, et n, par 9 - i, ou que l'on y change, simul


tanément, i en 9 – n;,, et n; en i, le résultat de la substitution
sera le même, savoir (ni , 9 - i), (9 — ni , 2). Or ce que nous ve
-

nons de dire à l'égard du couple (i, n;) , (9-1, 9 – n;) s'appli


>

quera également aux 3 autres qui entrent dans la série ( 22 ), de


sorte que les 6 substitutions indiquées ne donneront que 3 séries
dérivées différentes.
Il s'ensuit encore qu'une solution quelconque du problème
des huit dames ne saurait avoir une dérivée composée entièrement
de couples de la forme

(i, n;), (9—1, 9 — n;) ,


.

qui équivaut à chacune de ces trois autres :

(9 — i, n;), i(i, 9 — n; ) ;
(N;, i ), (9 — Mi , 9 — 2) ;
-

(n;, 9 - ), (9- ;, :) ,
sans rentrer elle-même dans la catégorie (22 ). Or cette catégorie
représente, comme nous l'avons démontré, le cas unique dans le
quel une solution de notre problème puisse coïncider avec une
autre qui lui serait symmétrique, quel que fût le mode de la sym
métrie en question. Toute solution qui ne procède pas entièrement
suivant la loi (22 ), a donc nécessairement 7 dérivées différentes
entre elles, comme de la série principale .
Ceci permet de classer toutes les solutions possibles du
problème en groupes ou systèmes de 8 ( éventuellement 4) séries
chacun, et de ne prendre note que d'une série quelconque de
chaque système, vu que les autres 7 (ou 3 ) seront alors connues
en vertu des symmétries directe, diagonale, oblique et diametrale.
Parmi les diverses séries d'un niême système il conviendra,
cependant , de choisir, pour le représenter, celle dont la station
sur la 1re file aura le numéro du rang le moins élevé . Ce numéro
ne pourra , d'ailleurs, surpasser 1. Si la dite station était com
132

mune à plusieurs séries , il faudrait arrêter son choix à celle


dont la station sur la 2me file aurait le numéro du rang le moins 自

élevé , et ainsi de suite (ces numéros pourraient déjà être supé


rieurs à 4). Nous observcrons le même ordre dans l'arrangement
des séries normales qui réprésenteront les divers systèmes , 4
c'est - à- dire que nous donnerons toujours la priorité à celles
dont les premiers numéros seront inférieurs.
24. Les amateurs qui voudront appliquer ces principes 1

aux 5 solutions ( 21) publiées dans la Schachzeilung (nº 20) pour


ront tirer aussitôt , des deux premières , 14 solutions nouvelles
correspondant à 2 systèmes distincts. Quand aux trois dernières
séries (21) , elles appartiennent, comme on voit, à un même 3me
me
système du genre ( 22 ), dont la 4ma série manquante est : ti

a5 , 63 , c1 , d7 , e2 , 88, 96 , h4 .
Or nous avons trouvé , par une voie de tâtonnement réglée par
les considérations ci-dessus , que ce système est le seul possible
du genre indiqué , tandis qu'en sus des 2 autres mentionnés , il
y en a encore 9 , renfermant chacun 8 solutions. Avant de passer
à leur énumération , nous devons, cependant , expliquer une pro
priété commune à toutes les solutions , et dont la connaissance
a également simplifié notre travail.
La somme totale des numéros qui composent une solution,
2+3+4
se monte toujours évidemment au double de ( 1 + 2+
+ 5 + 6 + 7 + 8), c'est-à-dire que :
9

( +1) = 72.
=

Or n; + i étant impair pour les cases blanches et pair pour les


cases noires
9
, il serait impossible de faire entrer, dans la compo
sition de }E (n ;+1), un nombre impair de cases blanches , vu
1

qu'alors cette somme ne pourrait plus devenir paire , ni, par


conséquent, égaler 72. Uue position quelconque de 8 dames,
133

conforme aux conditions du problème , ne saurait donc jamais


contenir un nombre impair de dames placées sur des cases de
couleur semblable . D'un autre côté , il suffit d'examiner attenti
vement les 13 diagonales de même couleur, pour s'assurer
qu'on ne peut , dans aucun cas , y stationner plus de 5 dames , à
moins d'en laisser une ou plusieurs eu prise *) . Combinant cette
conclusion avec la précédente, on arrive à celle - ci : que loule
solution du problème comprend nécessairement un nombre égal de
dames ou 4 placées sur chaque couleur. On se tromperait, au reste,
en supposant que , dans chaque moitié rectangle (de 32 cases)
de l'échiquier, il dût y avoir toujours 2 stations de dame
blanches et 2 stations de dame noires . La distribution des sta
tions dans ces rectangles, quoique égale sous le rapport du
nombre, pourra fort bien être inégale sous le rapport de la couleur.
Si l'on divisait l'échiquier en 4 carrés de 16 cases , au moyen
de deux lignes respectivement parallèles aux rangs et aux files,
il ne faudrait pas croire non plus que chaque quart dût néces
sairement contenir 2 stations de la même solution . Il pourra y
en avoir 3 dans un quart, 3 dans le quart diametralement opposé
et, enfin , une station dans chacun des autres quarts .
25. Voici, maintenant, l'énumération complète des 12 sys
tèmes de solution possibles du problème. Chacun est représenté
par sa série normale ou principale , et ces séries sont elles
mêmes rangées dans l'ordre décrit plus haut .

*) Il serait facile de démontrer mathémaliquement cette proposition , en


s'aidant du système de coordonnées adapté à la marche du fou dans le n ° 19. On
n'aurait qu'à y attribuer, de plus, à chaque fou la portée d'une tour, et à recher.
cher, de la façon déjà indiquée, le murimum de pièces semblables qu'on serait
libre de placer sur les diagonales noires, par exemple. L'introduction des coor
données nouvelles, parallèles aux grandes diagonales, nc moditierait point la deu
xième ligne des inégalités ( 20 ), mais ou devrait remplacer la première par la cor
rélation spéciale qui subsiste entre les abscisses et les ordonnées du système en
question (nº 19). Comme chacune des positions cherchées de 8 dames résulte de
la combinaison d'un gronpe de 4 dames stationné sur noir avec un groupe pareil
stationné sur blanc, le dit système de coordonnécs semble le mieux s'adapter à la
solution générale du problème.
134

I1 ...... ( 1,1 ), (2,5), (3, 8), ( 4,6 ), ( 5,3 ), (6, 7 ), (7, 2), (8,4).
>

II .... ( 1 , 1 ), (2, 6), ( 3 , 8 ), ( 4,3), (5,7), (6,4 ), (7,2), (8,5).


III .
. ( 1 , 2 ), (2 , 4 ), (3,6 ), (4,8), ( 5,3 ) , ( 6 , 1 ) , ( 7,7), (8,5 ).
7

IV · ( 1 , 2 ), (2, 5 ), (3,7), ( 4 , 1 ), (5,3 ) , (6,8 ), ( 7,6 ), (8,4).


> ?

V ... . . ( 1 ,> 2), (2,5) , ( 3,7), ( 4,4 ), (5 , 1 ), ( 6,8), ( 7,6 ), (8,3).


2

VI .....( 1, 2), (2,6), ( 3, 1), (4,7) , (5,4), (6 , 8 ), (7,3), (8,5). 7 >

VII .....(1 , 2), (2,6 ), (3 , 8 ), (4,3), (3 , 1), (6 , 4 ), (7,7) , (8,5).


> 2

VIII .....( 1, 2 ),7 (2 , 7 ), (3 ,> 3 ), (4,6 ), (5,8 ), (6,5 ), (7 , 1 ) , (8 , 4).


IX .....(1 , 2 ), ( 2,7), ( 3,5), (4,8 ) , ( 5 , 1 ), ( 6,4 ), ( 7,6) , (8,3).
X. . . .
( 1,3 ), ( 2,5), ( 3 >, 2 ) , (4,8), ( 3 , 1 ), (6 , 7 ), ( 7,4), ( 8 , 6).
>

XI ..... ( 1,3 ), (2,5), ( 3, 8 ), (4,4) , (5 , 1), (6 , 7 ), (7,2) , (8,6).


XII .. . . ( 1,3), ( 2,6 ), ( 3,8 ) , (4 , 1 ), ( 5,5), (6,7 ), ( 7,2 ), ( 8,4 ).

Chaque série fait naître encore 7 dérivées , à l'exception de la


nie
Ime qui n'en produit que 3 , de sorte que le problème admet, en
tout , 92 solutions différentes. On pourrait aussi classer ces der
nières suivant la station qu'elles occupent sur la 1re file de
l'échiquier . On trouverait alors :
4 solutions commençant par la case ( 1 , 1 ),
8 >> >> ( 1 , 2 ),
16 )) > >>
( 1 , 3 ),
18 »
( 1 , 4 ).
46

Et comme il y en a juste autant qui commencent par les cases


directement opposées sur la 1re file , on retrouvera encore le total>

indiqué 92 .
Deux solutions appartenant à des systèmes différents peu
vent avoir jusqu'à 6 stations communes (la coïncidence de la
7 me entraînerait déjà celle de la gme et des systèmes mêmes dont
il s'agit). En voici un exemple :
( 1,4 ), (2 , 2), ( 3,7), (4,3), (5,6), ( 6,8 ).
135

A ces 6 stations on pourra adapter soit le groupe (7,1 ) , (8,5),


soit cet autre (7,5) , (8,1). On obtiendra , dans le premier cas,
une série obliquement dérivée du IXme système, et, dans le second
cas, une série directement dérivée du 1er système.
Les séries principales IV et V ont 5 termes communs , à
l'égal des séries X et XI. Il arrive aussi que deux solutions
coïncident exactement par leurs 4 premiers (ou 4 derniers) ter
mes. Telle est la relation qui subsiste entre la série X citée et
la solution suivante :

( 1,3), (2,5), (3, 2), (4,8), ( 5,6 ), (6,4), (7,7) , (8 , 1 ),


obliquement dérivée du IIme système.
136

SECTION II .

Marche du roi et du pion .

26. Comme nous n'aurons que deux mots à dire de la


marche du pion , nous commencerons par elle. Cette marche
n'acquiert un sens que par la limitation de l'échiquier et par la
qualification précise des files, lignes de mouvement du pion (voyez
l'introduction, nº 2 et 12 ). Du moment qu'il ne se trouvera plus
au 2me (respectivement 7me) rang de l'échiquier, son ordonnée
ou l'indice de ce rang pourra seulement augmenter de l'unité à
chaque coup. Le pion franchira donc une distance b < 6 suivant
l'ordonnée , en b coups exactement. Mais tout pion parti de sa
station primitive , aura, en outre, la faculté de gagner un temps,
c'est-à-dire qu'il pourra franchir la distance b < 7 sur la file,
soit en 6 soit en 6-1 coups. Quant à l'abscisse ou au numéro
de la file du pion , nous devrons la supposer ici invariable
pour tous les cas , vu que , dans ce Livre , nous ne considérons
la marche des diverses pièces que sur un échiquier entièrement
inobstrué.
27. On sait, par l'introduction , que la marche du roi n'est
autre que celle de la dame , restreinte à une variation des coor
données égale à + 1. Après l'achèvement d'un coup , le roi , >

parti de (m , n), devra donc se trouver à l'une des huit cases


suivantes :

(m +1, n ) , ( m , n + 1 ), (m – 1 , n ), (m , n - 1 ) ,
>

(m +-1, n + 1 ), ( m +1 ,, n— 1),(m - 1 , n + 1 ), (m -- 1 ,
2 n - 1))
137

En général, les différences des coordonnées du roi: m'— m = a


et n'- n = b, après un nombre quelconque de coups , exécutés
dans un espace échiqueté indéfini, s'exprimeront comme il suit :
>

a
x '+ x " х
= X
33 ' ,

n
b = y - y + y" — "
11
...
X, x, y, ys, x , x , y, y " désignent ici des quantités entières et
>

positines, dont les quatre premières sont , en outre, liées par l'é .
quation :
2x + a ' = y + y'... ( 24 ).
.

La partie (x — x, y - y') du déplacement du roi, soumise à la


dite condition , correspond à la marche en diagonale , et l'autre
partie figurée par les différences de coordonnées .
a "-2""
x " y " —y "
-

indépendantes entre elles , se rapporte à la marche du roi sui


vant les rangs ou files. Le nombre des coups que le roi aura
mis pour parvenir de son ancienne position (m, n) à la nouvelle
(n + a, n + b), sera, en conséquence, égal à :
x + x + x " + 2 " + y" + y;" = y + y' + x "+2" ++ y" + y "
.
( 35 ).
Comme le roi pourra évidemment gagner ou perdre des temps ,
il nous importera , avant tout , de calculer le minimum des coups
requis pour le trajet en question .
Pour simplifier cette recherche , rappelons que le mouve
ment s'opérant sur un échiquier sans limites, nous sommes libres
de supposer a et b positifs l'un et l'autre, et d'appliquer les ré
sultats obtenus dans cette hypothèse , à des coordonnées quel
conques m, n, m, n' des cases de départ et d'arrivée, sauf à en
9

tendre alors par a la valeur absolue de m'


.— in , et par b celle de
n - n (voir l'art. 5).
'
Ceci compris, comme on a :
x "+ X x + x + 2xc",
= a .

y " + y " = 0b - y + y + "


2y
138

le nombre des coups nécessaire au trajet du roi (35 ) reviendra


aussi à : 1

1
I /

a + 2x' + y" + 2x'" + y " = b + 2y' + x " + " + 2y".


La minimum absolu de ce nombre devra , évidemment, corres
pondre à l'un des deux systèmes de supposition :
(A) .

a'= 0,, y "' = 0, xX " = 0, y " == 0..


-

B -y'= 0, x " = 0, x " == 0, y " = 0.


Le premier système entraînerait les équations :

a = X + X;

b = y - y, i par suite : a = x + y + z) .
b = y -y s
x= y+y
Il exigerait donc nécessairement la relation :

a > b.
Le système (B), au contraire, donnerait:

-X
a= x- x ',
6 donc :
a = xX -
- - x)
',
y + y; ,
x + x'= y b = x + x'+ y"] + x}
et supposerait, par conséquent:

b > a.
Si , d'ailleurs , a = b, cas commun aux systèmes (A) et (B), on
aurait encore, dans le premier, y ' = 0, x " = 0, et , dans le se
> >

cond, it' = 0, y " = 0; enfin, dans l'un et l'autre système:


=

a = b = x = y.
139

Ce cas exprime que les deux cases, celle de départ et celle


d'arrivée du roi , se trouvent sur une même diagonale , ou que
m'— m = n— n. Le trajet le plus prompt aura donc lieu alors
en a = 0 coups .
Il suit également de ce qui précède que le minimum cherché
= a, si a > b, et = = b , si b > u. Autrement dit :
Le Irajel le plus expéditif du roi, de la position (m , n) à une
autre quelconque (m, )
n') , s'effectue en un nombre de coups représenté
par la plus grande entre les valeurs absolues des différences m'— m
el n'— n . Si ces valeurs deviennent égales entre elles, l'une ou l'autre
exprimera le nombre de coups cherché..
On verra , dans les articles 35 et 41 , que ce théorème
s'étend encore au passage du roi resserré dans les limites d'un
échiquier carré quelconque ( q + .
1)”. Au reste , le système (B)
étant parfaitement analogue et réductible au système (A) par
l'intervertissement des axes coordonnés, nous n'avons plus ici
>

qu'à poursuivre l'examen de ce dernier système . Rappelons


donc que :

a > b, it ' = 0, y " = 0, x "" == 00, y '" = 0,


=
x= y + y; a + b = 2y + X", a - b = 2y' + ax ".
Nous en tirerons :

x " = a + b—– 2y, y'== y — b, x = 2y — 6.


>

Tous les éléments du trajet de moindre durée seront ainsi don


nés en fonction de y , nombre entier et positif (zéro y compris),
qui sera lui-même assujetti aux deux conditions :

y > b, 2y < a + b.
Il résulte de ces conditions que , pour a = b, y = x = b, et y'
= -

ainsi que x" s'évanouiront . Si a = b + ) , on ne pourra égale


>

ment attribuer à y que la valeur b, ce qui donnera x=b, y'= 0 -


>

et x " = 1. Pour a = b + 2 ou 6+ 3 , y pourra avoir deux va


>
140

- b
leurs b et b6 + 1 ; pour a = b + 4 ou 6+ 5, y aura déjà trois
valeurs. En général, pour a = b + 2c ou 6+ 20 + 1 , y aura
les c + 1 valeurs

6, 6 + 1 , 6 + 2, ...... 6 + c,
auxquelles correspondront , respectivement :

àછે y = b, x = b, y'= 0, x"= a - b ;


=

x
= b + 1 , x = 6b + 2 , y'= 1 , 2"=
છેà y = a - b - 2;
à y! = b + 2 , x = b + 4 , y'=
' = 2 , x" = a - b— 4 ;

à y = b + c , x = b + 20, y'= c, x " = 2-6-2c.


a

28. Le nombre des coups du trajet le plus expéditif


se trouvant tixé, examinons de plus près la nature et le nombre
des voies par lesquelles ce trajet pourra s'accomplir. Nous sa
vons , qu'en vertu de la marche du roi , son abscisse ou son or
donnée ne peut varier, à chaque coup, que de + 1 , de o ou de
-

-1 , au choix du joueur intéressé. On ne saurait donc faire


acquérir à la dite abscisse , en a coups >, un accroissement
total m'— mra, qu'en lui ajoutant a fois l'unité positive, tandis
qu'il existera , généralement parlant , plusieurs manières de for
mer la somme n ' - n = b < a de a termes , choisis parmi les
-

éléments arithmétiques +1 , o et —- 1. A chaque permulation


2

différente de ces a termes correspondra une voie particulière pour


le passage du roi, en a coups, de (m, n) à (ni, n ').
Ainsi, en premier lieu , si a = b , chacun de ces nombres
devra être formé de a unités positives . Le passage le plus
prompt ne pourra donc s'accomplir que suivant une seule voie,
celle de la diagonale qui unit les deux extrêmités du trajet
(11° 27). Si a = 1 , b = 0 , il n'y aura de même qu'une seule voie.
Pour toute autre valeur de a et de b (a demeurant toujours
> b > 0) , le trajet le plus accéléré admettra nécessairement
141

plusieurs voies. Par exemple , il y en aura trois pour a = 2 ,


b = 0 , comme aussi pour a = 3, b = 2 ; sept, si a = 3 ,
b = 0 , etc.
-

29. Ou conçoit aisément que, dans la formation du nombre


b des trois éléments +1 , -1 et 0, il doit entrer, pour le moins,
9
C

>

b unités positives , et qu'à mesure qu'on en introduira une de


plus , il faudra la détruire par l'introduction d'une unité
>

négative. Les différents modes de formation du nombre b


s'exprimeront , en conséquence , par les groupes suivants de
a termes :

6x1 + ( a - b) x 0 ,
(6 + 1) x1 + 1x - 1 + (a - b - 2) × 0 ,
1 + (a - b - 4) * 0 ,
(6 + 2 ) x× 1 + 2x –-1+
(26).

et, en général,
(6 + x) x 1 + X – 1+ (a - 6 — 2x ) 0
Chacun de ces groupes naît du précédent, si l'on y remplace un
zéro par 1-1 . Tout autre assenıblage de a termes pareils ,
s'il doit toujours produire la même somme b , ne pourra plus
se réduire qu'à une permutation quelconque entre les termes
de l'un des groupes ( 26 ). Pour fixer le nombre de ces der
niers a, considérons
b
qu'on doit toujours avoir b + 2x < a ,ou
2
2
.
Si la différence entre a et b est un nombre pair 2c,
le dernier des groupes (2 :3) sera donc :

(b + c) * 1 + CX - 1;
et si, au contraire, cette différence est un nombre impair 2c+ 1 ,
le dernier groupe sera :

(b + c) * 1 + cX - 1 + 1 X 0.
142

I Cas. a = b + 2c.

Les cases ( m , n ) et (m , n ) seront de même couleur (n ° 7). L'ex


pression générale d'un groupe quelconque sera (voir plus haut):
(a -- 2c + x ) xx 1 +- X X –1+ ( 2c — 2x) x 0 ,
x pouvant varier depuis o jusqu'à c inclusivement. Le nombre
des permutations différentes entre les a éléments composant ce
groupe, se montera à :

1.2.3 ...... 0
29) ,
1.2.3....( a - 20 + x) x 1. 2. 3 ....x x 1.2.3 ....(20-2.r)

puisqu'il y a a - 20 + x éléments égaux à 1 , x éléments égaux


à –
-- 1 , et 2c — 2x éléments représentés , chacun , par le sym
bole 0. Si l'on fait usage de la notation expliquée dans le
n° 53 de l'introduction , le nombre (27) pourra encore étre
écrit ainsi :
a!
(a — 2c + x) ! x ! ( 20 - 2.x ) !

La somme de toutes les valeurs de cette expression correspon


dant à

x = 0, 1 , 2 , 3,
> C - 1 , C,

représentera le nombre total des groupes différents qu'on ob


tiendra en permutant entre eux les a termes de chacune des 1

( +1 sommes ( 26 ). Ce nombre total, ou


a! 1
28 )
(a — 2c + x )! x: ! ((20 —— 2.x) !

(voyez l'introduction) , sera aussi celui des voies différentes par 1

lesquelles le roi pourra passer en a coups , c'est - à - dire le plus


promptement possible , de (110, n ) à (m + a , n + a -- 2c ) . Il
faudra se rappeler que la valeur de x ! pour x = 0 , et celle de
143

( 20 — 2x) ! pour x = c reviennent, chacune , å o ! = 1 , comme 7

cela a été démontré dans le n° 53 de l'introduction. Au reste,


les personnes peu familiarisées avec cette manière d'abréger les
formules, n'auront qu'à exclure les deux termes extrêmes de la
somme ( 38 ), et à l’écrire ainsi :

1.2.3 ...... a 1.2.3 ...... a


1.2.3....(a— 2c) x 1.2.3.... 20 1.2.3.... (a -c) 1.2.3 ....C
1.2.3 .a

x
1.2.3...(a — 2c + x )) 1.2.3 ...XX 1.2.3 ...(26—2x)
. .

a (a— 1)....la — 2c
.

20 + 1) , a (a — 1)....(n - 6 + 1) .

1. 2. 3 ...... 20 1. 2.3 ....

1.2.3 ...... a
а

1. 2. 3.... (a — 2c + x) x 1.2.3.... X x 1.2.3....( 20—2x )


( 29) (voir la 1" note au bas de la pag. 51 ).
30. Pendant que l'abscisse m du roi augmente , à chaque
coup , de l'unité , la marche successive des variations de son or
b
donnée n sera figurée, comme on l'a vu , par les +1 séries :
2

n + b x 1 + (a — b) x 0 ,
n + (6 + 1) x1 + 1 * -1 + (a - b— 2) * 0 ,
n + (6 + 2) * 1 + 2 x -1+ (aa --bb.
.- 4 ) x 0 ,

a +b a 6
n + (27276)x1+
n
9 2))
(27 Х -1 .

dans lesquelles les éléments +1 , -1 et 0 devront encore


être permutés de toutes les façons possibles. Pour abréger le
discours , donnons le nom de rangs aux rangées de cases paral
lèles à l'axe des m , et celui de files aux rangées de cases paral
lèles à l'axe des n. Les éléments arithmétiques 0 correspon
144

dront alors à des directions de mouvement parallèles au rang


du point de départ ou de passage ; les éléments + 1 à des
directions diagonales au-dessus de ce rang, et les éléments 1 à -

des diagonales au - dessous du rang respectif. Parmi les séries


(30 ), la dernière procédera donc seule par lignes diagonales
exclusivement. Dans l'ordre comme elle est écrite , les unités
positives venant en premier lieu , le roi, parti de M (m, n), com
mencera par s'élever ( fig. 3) suivant une même diagonale , jusqu'à
atb a b
(m
la case B ( m +
2
n+
a ),, pour descendre ensuite jus
+ 2

qu'à M' (m + a , n + b ), par une autre diagonale BM , qui lui


ab
fera gagner encore 2 unités en abscisse, et reperdre le même
nombre suivant l'ordonnée. Si l'on renversait ainsi l'ordre des
éléments :
b a b
n + 67
( ) x - 1 + ( 79
2 70) x 1, Х
2
Х

le roi descendrait, d'abord, en diagonale, jusqu'à la case A


a a 6
m +
2
n -

azos 2

pour remonter ensuite , par la diagonale perpendiculaire AM ,


jusqu'à la case d'arrivée:
a b a +b a - b a+b
m +
2 2
> n
azonos
2 2

ou (m n').
Les permutations ultérieures de la dernière série (30)
correspondront à des mouvements suivant diverses portions de
diagonale , plus ou moins longues, mais alternativement ascen
dantes et descendantes (en zigzag). Dans toutes les autres voies
(30 ) où il entre des éléments 0 , les dits mouvements en diago
nale alterneront, de différentes manières , avec des déplacements
le long des rangs, inférieurs (tout au plus égaux) , en somme, à. >
145

a - b. Il s'ensuit que les voies les plus promptes du roi, entre


des cases M et M' de inême couleur, sont toutes comprises dans
le rectangle AMBM ' formé par les deux routes que pourrait
prendre un fou, pour passer, en deux coups , de Mà M (n° 8).
Ses deux cases de passage :

m ' + m + n - nn + n + m m

2 2

mm ' + mm – nn'on
+ n n'in
n + năm
- '+ m
2 2

coïncideront effectivement, à cause de ni -m = a et n ' - n = b,


avec les cases :

a+b
m +
2
in +
atby
a b a
m + , n
2 2

qui sont celles de la plus grande élévation et descente du roi,


B et A (voir plus haut). Dans l'exemple graphique de la fig. 3 ,
on aura DM = a , DM'= DF = b ; a - b= 2c =
- -
= FM = AM = -

a 6
= DI; c = 2
= GM =- FG = HE = BE = CI = CD ;
atb
2 - c = b + c = ' 2+ b = DM - CD = CM = BC = DM ' + BE.
En résumé , toute voie de passage de moindre durée , de
(m , n) à (m +6+
+ b + 2c , n + b) , consiste à transporter le roi , à
chaque coup , à une case de la file *) avoisinante , en suivant le
rang ou la diagonale, mais de manière à ne pas l'éloigner du
point (m, n') , et à ne point lui faire parcourir plus de a , ni
moins de b cases en direction diagonale. Le nombre des dépla
cements parallèles aux rangs ne devra pas dépasser a - b.

*) Ce serait, au contraire, une case du rang avoisinant qu'il faudrait pren


dre à chaque coup, si, a étant < b, il fallait atteindre (mi n') en b coups.
10
146

31. Exaniinons, maintenant, le


Il Cas. a = b + 20 + 1 .

Les cases (m , n) et (m, n') seront de couleurs différentes (n ° 7).


Le nombre des groupes d'éléments ( 26 ) se montera toujours à
( +1 , et l'expression générale d'un pareil groupe se réduira à:
( a - 20-1 + x ) X1 ++ x X -
- -1+
1 + (2 + 1 –- 2x ) *
x 0.
Ce groupe admettra
1. 2. 3 ...... 0
.

1.2.3 .... (a— 20–1 + x ) x 1.2.3.... X x 1.2.3 .... (20 + 1-2x )


permutations différentes entre les éléments + 1 , -1 et O qui
le composent , et comme x doit encore varier depuis o jusqu'à
c inclusivement,
1. 2. 3 ...... a
< 1.2.3....(a — 20–1 + x ) x 1.2.3 ....X X 1.2.3 ....(20+ 1-2x)
1.2.3 ...... a
1.2.3 .......(a - 2c
20 — 1) X
× 1.2.3.......(20 + 1 )
1.2.3 ...... a
1. 2. 3 ... .
. (a - 6-1 ) 1.2.3 ... .

1. 2. 3 ........ a
1.2.3.... ( a - 20-1 + x ) x 1.2.3 ....X X 1.2.3 ....( 20
2C + 1-2x)
(31)

sera le nombre des voies différentes par lesquelles le roi pourra


passer , le plus promptement possible , c'est - à - dire en a coups,
de (m , n) à (m + a , n + a- 20 — -

— 1 ). Il sera , comme nous


l'avons déjà observé , beaucoup plus commode d'exprimer le
nombre (31) ainsi :
c+ 1
a!
(a — 2c - 1 + x) ! x ! (20 + 1-2x) !
147

a! a!

la - 20 - 1 ) ! ( 20 + 1 ) !
(a (a - ( - 1 ) ! c !

a!
3) * ).
(a — 20–1 + x ) ! x ! (20 + 1 2x) !

32. Pour étudier la nature de ces voies , il faut reprendre


les séries:

n + bx1 + (a − b) x 0 ,
n + (6 + 1)x1 + 1 *x -1 + (a - 6-2)
b x 0,
N +
+ (6+ - )
b + 2) 1 + 2 -1 + (a - b- 4 ) 0 ,,
X1 (33 )

a b -1 a -6-1
n+ (4+0 )x1+
n
1 1 2 2 1) X
-1 + 1x0
qui figurent les variations successives de l'ordonnée du roi, pen

*) Le Dr. C. Raedell (Berliner Schachzeitung de 1848 , pag. 115 — 116)


donne pour le nombre des voies du trajet du roi de (m, n) à (m n') , on m'— m 1

coups, l'expression générale :

(m —
' m) !
(n' — 1) !(m m - n ' + n )!'
complétemont fausse, comme on voit. Il applique cette formule au cas m'— m = 6
6!
et n- n = 2, qui lui fournit ainsi 2141 = 15 voies ; tandis qu'il y en a, en réalité,
siz fois autant . Effectivement, m'— m - n'un étant ici pair,
- mn
on devra faire usage
-m - n'un
m - -
de la formule ( 38 ), en y posant a = m'-m = 6 ; c = 2 = 2 ; ce qui
donnera :

3
6! 6! 6! 6!
= 90 voies.
(2 + x ) !x ! (4 — 2x) ! 2! 4! 3! 2! 4! 2!

Comme le mémoire cité de M. Raedell est resté inachevé , l'erreur en question


n'a tenu probablement qu'à une inadvertance, que l'auteur n'aura pas voulu recti .
fier plus tard. M. Raedell n'aborde même pas l'application du calcul à la marche
de la dame et du cavalier. Ce qu'il dit de la marche du fou est exact, mais senible
également rédigé à la hâte.
118

dant que son abscisse croit à chaque coup de l'unité. Si l'on


écrit la dernière des séries (33 ) dans cet ordre :

a + b 1 1
n +
(4 + – )x1+ 1x0 +---
2 -) x + 1
2 x -1,
Х >

on y verra le roi s'élever , d'abord, constamment en diagonale


a+b- 1 a + b
jusqu'à la case B (m + 2
n +
2 - ) ; faire , en
suite , un pas suivant le rang correspondant, et , arrivé en
a+b+ 1 a b - 1
D (m + 2
nt
+ — ), redescendre par la diago
2

nale DM' de couleur opposée , jusqu'en M


a+b+1 a -6-1 a + b- 1 -
a - 6-1
m +
2 2
N +
2 19 ) 2

ou

(m + a, n + b). Voyez la figure 1 .


La même série écrite dans cet ordre :

6-1
n +
68–5–7 2
x - 1 + 1x0 +
(a +9—4) 2
X1 ,

exprimera , au contraire, la descente du roi par la diagonale


a -- 6-1 a

MA, jusqu'en ( m + 2
.
n — a—— ), puis son mouve
n
2
a-b+ 1
ment, dans la direction des rangs, jusqu'en C(m + +
2
a
n
9. — 4), enfin sa montée par une diagonale de couleur
différente, jusqu'en M'

mt
a 6 + 1
2
a + b- 1
2
in 2-6–17a+b =
a
2
a
2
- 1

ou (m + a , n + .
b).
149

Les permutations ultérieures du dernier groupe (33 ) re


viendront à déplacer le roi d'une case dans la direction des
rangs , soit avant sa complète montée ou descente en diagonale,
soit après l'achèvement, entier ou partiel , de l'une et de l'autre.
Dans ceux des groupes (33) où il entre plusieurs éléments 0 , le
mouvement se fera de même suivant des lignes brisées , diverse
ment composées de diagonales ascendantes et descendantes,
ainsi que de déplacements parallèles aux rangs. La somme de
ces derniers ne devra jamais surpasser a - b , et la totalité des
déplacements en diagonale aura b pour minimum et a—- 1 pour
muximum *).
Il suit de ce qui précéde que les voies les plus expéditives
du roi, pour parvenir d'une station M à une autre M' de couleur
opposée , sont toutes comprises dans l'hexagone MBDMCA .
Les points B et A qui ont, respectivement, pour coordonnées :
a+b- 1 a +b- 1
m +
2 -1, n +
2

a - b- ]1 a - b- 1
-

m + n -

2 2

ou, ce qui revient au même :

m ' + m + n' - n - 1 n' + n + m'— m


2 2

m ' + m -n' + n - 1 n ' ++ n - m ' + m + 1


2 2

ne sont autre chose (n° 8) que les deux cases de passage d'un
fou , de M (m , n) à F (m'— 1 , n'). Quant aux points D et C ,
éloignés de B et de A d'une case suivant les rangs, ils auront
pour coordonnées respectives:

*) Si b=2-1 , tous les groupes ( 28) se réduiront au premier, et il n'y aura


plus, cu diagouale, que des mouvements ascendants.
150

a + b+1 a + b-1. -

m + n +
2 2
a -6 + 1 a - -6-1
mt 2 n
2 2
ou bien :

m'+ m + n - n + 1 n + n + m'- M - 1
>
2 2

m '+ m - n + n + 1 n'+ n - m + m + 1
2 2

et ne seront, par conséquent (n °8) que les deux cases de passage


d'un fou, de E(m +1 , n) à M ' (m, n'). Dans l'exemple graphi
>

que de la figure 4, ou aura MN = a, M'N= GN = MH = b ;


a -6-1
с
2 = HL = ES = AH; b + c = a - C - 1 =
atb -
1
2
= LM= BL ; AC = BD = ME = M'F = LG = 1 . =

Toute voie de moindre durée , de (m, n) à (m + b + 20 + 1 ,


n + b) , consistera à faire passer le roi , à chaque coup, soit par
une diagonale , soit parallèlement aux rangs , à une case de la
file avoisinante, mais de manière à former invariablement une
ligne brisée de a cases .
33. Si les deux points extrêmes du trajet se trouvent sur
un même rang , on aura b = 0 ,> et le nombre des voies les plus
expéditives deviendra :

En cas de a pair ou = 2c.


771

( 2c) ! ( 2c ) ! ( 2c) !
1+ (34) .
# ! x ! ( 2c - 2x ) ! c! c! a !x !(20—2x )!

En cas de a impair ou = 2c +1.


( 2c + 1 ) !
- ( 20 + 1 ) ! (2c + 1 ) !
1+
71:

x ! x ! (20 — 2x + 1 )! c! c! x! x! ( 20-2x + 1 )!
(35 ).
151

Quels que soient , d'ailleurs, a et b , pourvu que a > b , les for


mules ( 88 ) et (33) se réduiront toujours à sommer , depuis
x = 0, l'expression
a!
( 36 );
(b + x )! x ! (a - b - 2x )!

a-6+ 2
mais la limite supérieure de x sera 2
si a - b est pair,
a 6+ 1
et seulement
2
si a - b est impair.
Quand même les inégalités :

m'— m > 0, n - n > 0, m'— m > n - n


supposées jusqu'ici, ne seraient pas satisfaites, on n'aurait nulle
ment besoin de transformer les formules ( 28 ) et ( 32 ), avant
leur application. Elles continueraient (art. 5 et 27 ) à exprimer
le nombre des voies les moins prolongées du roi, entre (m , n)
et (m, n'), pourvu qu'on y entendît toujours par a la plus grande,
et par b la plus petite des valeurs absolues des différences m'— m
et n - n . Cet a serait, en même temps, le nombre des coups
correspondant. Si a =-6b , il n'existerait qu'une seule voie de
passage de moindre durée, c'est-à-dire en a coups. A condition
de ne point altérer les valeurs absolues en question , on sera>

donc libre de modifier très · diversement les extrêmités d'un


trajet, sans changer par là ni sa durée minima , ni le total des
>

voies par lesquelles il pourra s'accomplir, le plus expéditivement,


sur l'échiquier illimité.
34. Posons, successivement, a - b égal à 0 , 1 , 2 , 3 , 4 ,...
et désignons, en général , par N, le nombre des voies men
tionnées du roi en a coups , dans chacun de ces cas . Effec
tuons, ensuite , la sommation de la quantité ( 36 ) entre les
limites respectives. Nous obtiendrons, après réduction, les sept
premières valeurs suivantes du nombre N.
152

Pour a - b = 0, N= 1 .
a-b= 1, N= b + 1 = a.

a-b=
= 2 , N=
(6 + 2 ) (b + 3) a (a + 1 ) 1
2 བ4+ . 2

(6 + 2 ) (b + 3) (6 + 7 )
-
(a — 1 ) a (a + 4 )
» = 3 , N=
a -b = 2. 3 2. 3

6² +156 + 38)
» a - b = 4, N = (6 + 3) (6 + 42.3.4
)(b?

(a— 1 )) a (aa ’ + 70—6)


2.3.4

= 5,, N= (6 + 3) (6 + 4) (6 + 5) (6 + 6) (6 + 17)
+
a a -b = 2. 3. 4. 5

(a − 2) (a − 1 ) a (a + 1) (a + 12)
2. 3. 4. 5

>>>
a -b = 6 , N= (6 + 4)*6 + 5)(6 +2.6)(6:+366
3. 4. 5. 6
+ 341b + 846 )

(a— 2) (a − 1) a (a + 18u++ 171-120)


2.3.4.5.6

Si l'on supposait , en outre, b:= 0 , on trouverait :

Pour un trajet de a = 1 coup , N—


N= 1 voie.
(( a = 2 coups , N = = 3 voies .
(C (( (( a = 3 coups , N = 7 voies .
a = 4 coups , N= 19 voies .
KC

( CC
a = 5 coups , N = 51 voies .
( (c u = 6 coups , N = 141 voies .
153

On eût pu obtenir les mêmes nombres par la sommation iminé


diate de la fonction
a!
#x ! x ! ( u - 2x) !

entreales limites o et 5 + 1 pour tout u pair,, et entre les limites


+
- t1
O et
2
pour tout a impair. On trouvera ainsi , directement,
que b étant = 0,
Pour un trajet de a = 7 coups, N = 393 voies.
35. Resserrons, maintenant, le mouvement du roi dans les
limites de l'échiquier carré, d'ailleurs quelconque (q+ 1 )?. Pour
plus de simplicité , posons = 1 la constante arbitraire P, et rem
>

plaçons , suivant l'art. 5 , les extrêmités données du trajet par


d'autres (m, n), (m, n') qui , sans modifier en rien ses propriétés,
rendent : m'— m - a > 0 , n - n = b > 0, a > b. Il y aura,
>

comme antérieurement, deux cas à distinguer: celui où les cases


(m, n) , (m, n) seront de même couleur, et celui où elles seront
de couleurs différentes (comparez l'art. 4 et la note à l'art. 21 ).
I Cas. m'— i — (n'— n ) = Q - b = 2c.
C

Tant que les deux stations de passage :


(m + b + ,n-
+ b + c),
(m + c, n - 0) }
d'un fou de (m , n) à (m, n ) se trouveront , l’une et l'autre, sur
l'échiquier (9 + 1 ), c'est -à -dire tant que l'on aura :
n --cc > 1 , ! ( 38 )
n + b + c < 9 + 1f
(Section 1, art. 11 ), les trajets les plus accélérés du roi, de (m , n )
à (m, n') , s'accompliront tous , également , dans les limites pres
154

crites , vu (nº 30) qu'ils seront entièrement compris dans le rec


tangle dont les coins sont : (37) , (m, n) et (m , n ). Lorsque les
cases de départ et de destination tomberont sur une même dia
gonale (a - b = 0 ), les trajets en question se réduiront à un
=

seul , qui , devant suivre cette diagonale , ne franchira pas , non


plus, les bornes de l'échiquier. Dans ces deux conjonctures, les
résultats des articles 27 – 30 demeureront donc en pleine
vigueur, de sorte que nous n'aurons à nous occuper ici que des
cas particuliers où l'une des inégalités (38) n'étant pas satisfaite,
l'autre le sera nécessairement. Car on sait, par l'art. 11 , que les
conditions :
n - C < 1 .... .
(39)
et

n+b+c > q+ 1. ... (40 )

s'excluent réciproquement , ou , en d'autres termes , que l'une


des voies de passage d'un fou, de (m , n) à (m +6+ 2c , n +
+ b) ,
se trouvant arrêtée à ses points d'intersection avec le rang
extrême correspondant, la voie restante se renfermera déjà tout
entière dans l'échiquier . Par suite de l'existence , soit de la
relation (39 ), soit de la relation (40 ), tous ceux des trajets du
>

roi , de (m , n) à (m +
+6+b + 2c , n + b) , qui demeureront exécu
lables en a coups, seront donc compris dans le pentagone *) formé
par le rang extrême en question et les voies diagonales susindi .
quées ( comparez le n° 30 et la fig . 3). Le lieu géométrique de
l'ensemble de ces trajets étant ainsi fixé, nous passerons à la
recherche de leur nombre >, qui reviendra à celle du nombre des
routes exclues par la limitation de l'échiquier , vu que nous
connaissons déjà le total des routes du roi en a coups , ima
ginubles entre les cases données
36. Supposons , en premier lieu,
n - 01.

*) Ce pentagone se change en quadrilatere si l'une des cases (m, n), (min )


appartient au rang extrême dont il s'agit, et en triangle lorsqu'elles sont , toutes
>

les deux , dans ce cas.


155

Ceux des trajets les plus expéditifs du roi , de (m , n) à


(m + b + 2c , n + b) , qui ne pourront s'accomplir dans les
limites de l'échiquier, devront alors, chacun , nécessairement,
traverser une des cases :

(m + n , 0) , (m + n + 1 , 0) , (m + n +-2, 0) ,
[m + n + 2 (0 — 11), 0] ,
.
>

situées sur l'axe des x , et dont les deux extrêmes :


(m + n , 0), (m — n + 2c, 0)
figurent les points d'intersection de cet axe avec la ligne brisée :
(m , n), (m + c, n - c), (m + b + 2c, n + b).
Or, pour aller, le plus promptement possible , de
(m + n , 0) à (m + 6 + 2c, n + b ) ,
le roi a le choix entre
( n + 1
(6 + 20 - n) !
.

Σ (n C
+ b + x )! x ! [ 2 (c - - )] !
routes (nº 33 ), et pour aller de
(m, n) à (m + 1 , 0)
ou , ce qui revient au même (quant au nombre des coups et
des routes), de
(m, n) à (m + 1, 2n),
le roi n'a qu'une seule voie de moindre durée. Ces voies , pour
le trajet du roi de
(m, n), par (m + n, 0 ), à (m + b + 2c , n + b ) ,
7

seront donc au nombre de

n + 1
( b + 20 - n ) !
1 x (11).
(n + b + x )! x ! [ 2 (c- - x)] !
156

Pour passer, maintenant, le plus expéditivement possible, de


( m + n + 1 , 0) à ( + b + 2c, n + 6),
le roi a le choix entre

— 1)!
((b + 2C - nN --

( n + b + x )! :r ! [ 2 (c - n - X )— 1 ]!
voies (n° 33 ), et pour se porter, dans les mêmes conditions, de
(m , n ) à ( + n +1 , 0 ) ,
ou , ce qui revient au même (quant au nombre des coups et
des routes), de
(m , n) à (m + n + 1 , 2n),
le roi peut choisir entre n + 1 voies (n° 34 ). Mais de ce dernier
nombre il nous faudra exclure la ligne brisée :

(m , n) , (m + n , 0) , (m + n + 1 , 0),

vu que cette ligne fait partie des voies déjà comprises antéricu
rement dans (41). Les voies les moins prolongées du roi , de
( m , n ) , par ( m + n + 1 , 0) , à (m + b + 2c, n +
> + b) ,
qu'il restera à ajouter à (41 ), seront ainsi au nombre de
C -n

(b + 2c - n - 1 ) ! .

n 3) .
( n +6+ x) ! :x ! [2 (6 — 1 — x ) — 1 ] !
Pour aller, ensuite, le plus promptement possible, de
(m + n + 2 , 0 ) à ( m + b + 2c, n + b) ,
le roi a

(b + 2C —n— 2 ) !
S

( n +6+ xx) ! x ! [ 2 (6c — 1n — x ) — 2 ) !


157

voies (nº 33), qu'on devra combiner avec celles de


(m , n ) à ( m + 1 + 2, 0 ) .
Mais il faudra , préalablement, exclure du nombre de ces der
nières, toutes celles qui passent par
(m + n , 0),
et, de plus, celles qui vont de
(m, n) , par (m + n + 1 , 0) , à (m + n + 2 , 0),
sans passer en même temps par (m + n, 0). Or le nombre de
celles-ci est n (voir plus haut) ; celui des voies les plus expédi
tives qui conduisent de
(m, n), par (m + n, 0), à (m + n + 2 , 0 )
est 3 , et celui des voies de même nature entre
(m, n) et (m + n + 2 , 0 ),
ou entre
(m, n) et ( m + n + 2 , 2n),
est de
(n + 2 ) (n + 3 )
2
(voyez le n° 34) . Reste
(n + 2) (n + 3 ) n 3 =
n (n + 3)
2 2

voies, qui fourniront

n (n + 3) (b + 2c - n - 2 ) !
2
(43)
(n + b + x )! x ! [2 (C - n - 3 ) — 2] !
voies perdues à ajouter à (41) et (42).
Pour parvenir, le plus promptement possible , de
(m , n) à (m + 1 + 3 , 0) ,
158

le roi a le choix entre

(n + 2 ) (n + 3) (n + 7)
2.3

voies (nº 34). Parmi ces voies , celles qui traversent la case
( + n + 1,0),
(m + n + 2,0), sans passer par (m + 1,0) ni par (m
sont au nombre de
n (n + 3)
2

(voir plus haut) ; celles qui traversent la case (m + n + 1 , 0), >

sans passer par (m + n, 0), sont au nombre de 3n, enfin toutes


celles qui passent par (m + n , 0) sont au nombre de 7 (n° 34).
Reste

(n + 2 ) (n + 3 ) (n + 7 ) -
n (n + 3 )
- 3n — 7
2. 3 2

n ( n + 2) ( n + 7)
2.3

voies à combiner avec toutes celles qui conduisent , le plus


expéditivement, de
(m + n + 3 , )
0) à (m + b + 2c, n + b) ,
ce qui fournira, suivant le n° 33, encore
C - 1-1
n (n + 2 ) (n + 7 ) (b + 20 — n— 3) !
2.3 (n + b + x )! x ! [ 2 (c - n - x ) - 3 ]!
-

(44)
voies perdues à ajouter aux précédentes .
Pour aller, de la même manière , de
(m, m) à (m + m + 4 , 0),
le roi dispose de
(n + 3) ( n + 4 ) (n + 15n + 38)
2.3.4

voies (n° 34) , dont on devra déduire : 1) celles qui traversent la


159

case (m + n + 3, 0) sans passer par (m + n, 0), (m + n + 1,0)


>

ni (m + n + 2,0), savoir
n (n + 2) (n + 7)
2.3

voies ; 2 ) celles qui vont de (m , n ) , par (m + n + 2 , 0) , à


>

(m + n +4,0) sans passer par (m +1,0), ni par ( m + n + 1,0),


savoir
3n (n + 3)
2
voies ; 3) celles qui vont de
(m , n ), par (m + n + 1 , 0), à (m + n +4 , 0),
sans traverser la case (m + n, 0 ), savoir
7n

voies ; enfin 4) toutes celles qui vont de


(m, n), par (m + n, 0), à (m + n + 4 , 0),
ou
19
voies (n° 34). Reste
(n + 3 ) (n + 4 ) (n + 15n + 38) n (n + 2) (n + 7) 3n (n + 3)
2.3.4 2. 3 2

-in - 19 = n
.
3 (n ? + 15n + 38)
( n + 3)
2. 3.4

voies à combiner avec toutes celles qui conduisent, le plus expé


ditivement, de
(m + n +4,0) à (m + b + 2c, n + b),
ce qui fournira encore (nº 33) :
n (n + 3 ) (n + 156 + 38) (6 + 2C — n — 4) !
2.3.4 ( n + 6 + 2)! x! [2 (C—n—x) —4] !
( 43)
voies perdues à ajouter aux précédentes.
160

Le nombre total des voies perdues se réduira évidem


ment: à ( 11) si c - n = 0 ; à la somme des quantités (41), (42)
et (43) , si c - n = l, et à la somme des quantités (41), (43),
-
>

(43 ), (44 ) et (45 ), si c -- n = 2 .


37. Il s'agit, actuellement, de former l'expression générale
de ce nombre total des voies perdues , pour une valeur quelcon
que de c— n . A cet effet, désignons par
Snti
la somme :

( n + i) !
71

(n
n + x )! x ! (i — 2x )!'
ou bien celle- ci :

2
( n - + 1)!
( n + x )! x ! (i — 2x )!'
lo
selon que ii (toujours supposé entier et > 0) sera pair ou impair.
Snri représentera ainsi , dans tous les cas, le nombre des voies
les plus expéditives du roi, de
(m, n) à (m + n + i, 0),
et cela, quel que soit m.
Sm, Smr , Sn + 2, Sn + 3, etc. - - 3

correspondront de même aux quantités que nous avons appelées


o
N dans le n° 34 , pourvu qu'on y écrive n au lieu de b. Si l'on
posait = o la constante arbitraire (entière et positive) n ,

S;
désignerait, par conséquent, la somme
+1
i!

ਸੰਕ
x ! x ! (i — 2x )! '
161

ou bien celle -ci:


it
21
. 2 i!

x ! x ! (i— 2x )!'
selon que i serait pair ou impair. Autrement , S; exprimerait le
nombre des voies les plus expéditives du roi , de

(m , 0) à (m + i, o),
quel que fût mi, et

S ,, Sg, Sg, S ,, Sg, etc.


41

se confondraient, respectivement, avec les nombres:


1 , 3 , 7 , 19 , 51 , etc.
>

trouvés, dans le n° 34, par la supposition de b (qui est ici n) = 0 .


De plus ,
S= S = 1.
Mais on pourrait aussi remplacer la constante n par cette autre
n + b.
Smob, Smrbti, Sn + b + , Snt6 + 2, etc.
s'obtiendraient alors en écrivant n + b au lieu de b dans les
expressions de N (n° 34) déjà citées , de sorte que Snto
+ b reste
rait = 1. Plus généralement,
Smuoti
désignerait soit
+ (n + b + :)!
-

(n + b + x )! x ! ( 2x )!
soit
11-7]·

(n + b + i) !
(n +6+ x )! x ! (* — 2x)!'
11
162

et représenterait le total des voies les plus expéditives du roi, de


(m, 0) àà ( m++b + 1, n + b),
ou , ce qui reviendrait au même , de
( m - n + 2c - i, 0) à (m + b + 2c, n + b), >

ou, enfin , de
(m + n + k, 0) à (m +6+ 2c, n + b) ,
si l'on faisait i = 2 (0— n ) - k .
-

So + x --nak
n-6
que nous écrirons, pour abréger, au lieu de
Sn + 6 + 216 — n) –K )
figurerait ainsi la somme , par rapport à x, de la fonction
(6 + 2C n - k )!
(n + b + x )! x ! [2 (c - n- x ) — k ]!'
k
prise depuis o jusqu'à c - n -

* — 1) si kk (ou i) est pair, et


2

: -6
depuis o jusqu'à c - - แn- si k (ou i ) est impair. Or
2

(m - n + 20 — i, 0) , ou son équivalent (m + n + k , 0) , est


>

+11
l'expression d'un terme quelconque de la série des 2 (c- n) +
cases :

(m + n , 0), (m + n+ 1,0), (m+n+2 , • ,(m-n + 20,0),


lieux de passage nécessaires de celles des voies du roi entre
(m , n) et ((m + b + 2c , n + b) qui , pouvant s'accomplir en a
coups , se trouveront, cependant, exclues par la limitation de
l'échiquier ( n ° 36). Pour calculer le nombre de ces voies , sans
en omettre ou répéter aucune , il faudra, évidemment , faire la
somme de 2 (c— n )+ 1 produits de la forme:
C# + , $ o - 2 - - 11
163

So+ - n ayant la même signification que ci -dessus , et Ckos


désignant le nombre des voies qui conduiront , le plus prompte
ment possible, de
(m, n) à (m + n + k, 0),
sans traverser, pourtant, aucune des cases :
0 , ..
(on + n , 0) , (m + n +1,0) , (m + n + 2 , 0)
(n + n1 + k - 1, 0).
.
0 . 1

Car les voies perdues qui y passeront auront déjà été comprises
dans les termes antécédents de la somme
2 ( 0 - N) +1 3 ( c - A ) +1

+ So+x =n-d]= Ş[Con


S1Co-s* (96 w = +1* Smooti ...(46) 커

dont il s'agit. L'intégration pourra donc être rapportée, soit à la


variable k , soit à la variable i. Seulement , si dans le dernier
cas , on veut obtenir les produits à additionner, dans l'ordre
qui correspond aux valeurs croissantes de k :

0, 1 >, 2 , 3 ,. . , 2 (C - n) ,

il faudra substituer, successivement, dans le terme général


Case - n) -it,1 * Sm +otis
les valeurs décroissantes de i :

n ), 2 (c— n )— 1 , 2 (0 — n ) — 2, ...... , 2 , 1,0.


2 (c— , >

C'est là aussi ce que nous observerons.


38. Smrbti ou S0 + x --nn -- k6 étant connu pour toute gran
deur donnée de k , il ne reste plus qu'à calculer les coefficients
du développement de (46 ). Or l'algorithme expliqué plus haut
nous permettra de résumer ainsi qu'il suit les opérations du
nº 36 , qui nous ont fourni les cinq premiers coefficients en
>

question.
164

Ce = Sn = 1,
-
C , = Sm + , -C,S , = n ,
.

n (n + 3)
C = S - C, S,-C, S, = -

2
>

n (n + 2) (n + 7) (47) .
C , = Snus - C, S, -C,S, -C, S, =
- .

2. 3
=

Cs = Snts - C , S, -C, S, -C, S, -C, S, ==


=

n (n + 3) (n’ + 15n + 38)


2.3.4

La loi de formation ci-dessus s'étendra à une valeur numérique


quelconque de k, parce que la marche du raisonnement exposée
dans le n° 36 , demeurera toujours la même, quel que soit c . -n .

En effet, pour trouver City, il faudra, d'abord , calculer le total


des voies les plus expéditives de
(m , n) à (m + n + k, 0) ,
qui est Sntk, et en retrancher ensuite :
1 ) Le nombre des voies les moins prolongées entre
(m + n, 0) et (m + n + k, 0),
>

multiplié par celui qui conduit de


(m, n) à (m + 0, 0) ;
autrement le produit C, Sk
2 ) Le nombre des voies de passage les plus promptes , de

(m + n + 1 , 0) à (m + n + k, 0), >

qui est Sk- ,, multiplié par celui des voies de même nature qui
cnoduisent de

(m , n) à (m + m +1 >, 0),

sans traverser (m + n , 0). Or ce dernier nombre étant C ,, le


second produit à retrancher sera C , S.-
165

3) Le nombre des voies les plus expéditives , de

(m + n + 2 , 0) à (m + n + k, 0),
qui est Sk -- 2, multiplié par le total de celles qui , sans traverser
(m + n +1, 0) ni (m + N , 0) , passent de
( m , n ) à (m +7 + 2 , 0).

Or ce total, déjà calculé, étant Cg, le troisième produit à re


trancher sera C , S.
Nous n'aurons évidemment pas besoin de continuer cette
énumération des produits à défalquer de Sa + kk,? pour conclure,
qu'en toute rigueur:
= .

Cate = Sntk - C, St C S« - ,-C, S6-2 -


- Cs- , S, -CAS, ( 48 ),
quoique les coefficients ,
Co, C,, ...... , Ct nous soient encore
inconnus. Mais on les tirera, successivement, de la même formule
(48) , jusqu'à épuisement du nombre donné 2 (c— n) + 1 .
On trouvera, par exemple :
-

Co = Snts - C, S. - C, S, -C, S, -C, S, - C.S. 4

Or toutes les quantités qui entrent dans cette expression ayant


déjà été déterminées dans les n ° 34 , 36 et 37 , leur substitution
fera voir que :

(n + 3) (n + 4 ))(n + 5 )(n + 66) (n +17


+ ) — 51 – 19n
Co 2.3.4.5
7n ( n + 3 ) n (n + 2 ) (n + 7 ) n (n + 3) (n + 15n + 38 )
2 2 2. 3. 4 .
n (n + 3) (n + 4 ) ( n + 6) (n + 17 )
2. 3. 4.5

Observons, d'ailleurs, que sur l'échiquier ordinaire , le seul qui


‫ܕ‬

intéresse les joueurs d'échecs, l'inégalité n—c < 1 sera toujours


166

restreinte par cette autre : c - n < 2 , de sorte que la connais


sance des cinq premiers coefficients suffira déjà. Pour les échi
quiers de 81 et de 100 cases , il faudrait, de plus , connaître >

Co et C ,, et pour ceux de 121 et de 144 cases, calculer encore


Ce et C , et ainsi de suite. Les formules resteraient les mêmes,
il y aurait seulement de plus longs calculs à effectuer.
39. En vertu des expressions de N données dans l'art. 34 ,
les cinq derniers termes du développement de (46 ) se réduiront
constamment à :

( n + b + 3) ( n + b + 4)[(n + b )* + 15 (n + b) +38]
2. 3.4 C2c - )-2
( n +6+
+ b + 2) (n + b + 3) (n + b + 7 ) Cz
2.3 6 - n) -2
(n + b + 2 ) (n + b + 3)
2 C26 - n - 1 + (n + b + 1 ) Cy(cn)
+ 21c - n) +10

Cette formule sera non moins propre au calcul et conduira aux


mêmes résultats que la série déjà trouvée des cinq premiers
termes :
n (n + 3)
$ 6 + 202e -– 9 + 0.56 + x -n
- n- 1 2
Sor+ s20 - N - 2
n ( n + 2 ) ( n+ 7 ) n ( n+3) ( n-+ 15n+38 )
2.3 S ---- + 2.3.4 n-
So + --n
Car les indices des C acquérant des valeurs numériques sitôt
que celle de c - n sera fixée , on connaîtra les dites quantités
C par les équations (47) . Ainsi, dans le cas ( n = 1 ), la somme
( 46) n'aura jamais que le terme unique C , - = 1 , ce qui veut
dire que , parmi les voies les plus expéditives entre (m , n ) et
(m b + 20 , n + b) , il n'y en aura , alors , qu'une seule exclue
par la limitation de l'échiquier. Toutes les fois que c- 1n sera
= 1 , le développement de (46) aura trois termes, et le total
=
>

des voies perdues se montera, en conséquence , àછે :


>
167

(n + b + 2) (n + b + 3) n (n + 3 )
2
+ n (n + 6 + 1 ) + 2

(6 + 2n + 2 ) (bb + 2n + 3) >
2

ce qui reviendra encore à :


u (a + 1 )
2
(49 ),

vu que, dans le cas que nous considérons, a = b + 2c se réduit


à b + 2 (n + 1 ).
Si c - n était = 2 , les formules générales déduites précé
demment fourniraient, pour le nombre des voies perdues, l'ex
pression, en apparence très-complexe :
(n + b + 3) (n +6+ 4 ) [(n + b)* + 15(n + b )- + 38 ]
2.3.4

+
n (n + b + 2) (n +6+
+b+ 3) (n + b6+
+ 7)
2.3
n ( n + 3) (n + b+ 2 ) (n+b+ 3) m (n + 2) (n + 7)( n + b + 1)
2. 2 2.3

n (n + 3) (n ° + 15n + 38)
2.3.4

Mais, après l'avoir développée et rangée suivant les puissances


2

de b , on trouvera un polynome du 4me degré, décomposable en


facteurs ainsi qu'il suit:
(6 + 2n + 3) (6 + 2n + 4) [0* + (4n + 15 ) 6+ 4n + 30n + 38 ]
2.3.4

Et comme b = 2—2c est , ici , encore = 0—2 (n + 2), une ré


duction ultérieure donnera :

(a — 1 ) a (a' + 7a — 6)
-

(50 ).
2. 3.4

Tel sera le nombre des voies exclues par la limitation de l'échi


quier, lorsque c— n sera = 2 .
168

n'y aura plus , dans chaque cas particulier, qu'à re


trancher les dites voies de celles possibles sur l'échiquier indéti
niment étendu. Or les formules les plus simples pour le calcul
des ces dernières ont déjà été exposées dans le n° 34. Ajoutons
seulement, par rapport aux formules citées, qu'à cause de no,
C-— n ne pourra devenir =-0 0 , à moins que le nombre toujours
pair a - 6 ne surpasse o; pareillement, c - n ne pourra devenir
-

= 1 , à moins que a - b ne soit > 4 ; la condition c - n = 2


sera, de même , incompatible avec des valeurs de a - b inférieures
-

à 6 , etc.
Afin déclaircir ce qui précède par des exemples numé
riques , cherchons le nombre des voies par lesquelles le roi
peut passer, sur l'échiquier commun , de ( 7,8) à (8,11 ), dans
un minimum de coups. Nous satisferons, d'abord, aux conditions
0 b > 0 , a > b, par la réflexion que le minimum
préalables a > 0,
en question , aussi bien que le nombre des voies qui lui corres
pond , seront exactement les mêmes que s'il s'agissait de trans
-

porter le roi de ( 1 , 1 ) à (8,2) ( comparez les nºs 3 — 5 et 35) .


.6
Nousauronsalors: u=8—1 =7; b= 2—1 = 1;c = " 7"
= = 3;
n — C =- - 2 < 1. Tous les trajets de moindre durée , ou en 7
coups, exécutables sur l'échiquier entre ( 1 , 1 ) et ( 8 , 2 ), seront donc
compris dans le quadrilatère ( 1 , 1 ) , (5,5) , (8 , 2) , ( 7 , 1 ) , et le
nombre des trajets restants ou voies perdues sera donné par la
formule (50 ), qui , par la substitution de 7 à la place de u ,
fournira

7 X 6 X 92
= 161 .
2. 3.1

D'un autre côté , a - 6 étant = 6 , le total des voies en 7


=

coups, possibles entre ( 1 , 1 ) et ( 8 , 2 ) sur l'échiquier indéfiniment


>

agrandi, s'exprimera par la formule:


( a - 2)(a − 1 ) a 2
( n + 180* + 17u - 120 )
2. 3. 4. 5. 6 .
169

du n° 34 , et se montera , en conséquence, à
5 X 6 X 7 X 1224
= 357.
2. 3. 4. 5.6

Le nombre des voies différentes par lesquelles le roi pourra se


rendre , en 7 coups , de ( 7, 8) à (8 , 1 ) , sans franchir les limites
។ >

de l'échiquier, s'élèvera donc à :


357-161 = 196 .

Supposons encore qu'on demande le nombre des voies les


plus expéditives du roi entre les cases ( 1 , 8) et ( 1 , 2 ) , ou , ce
qui revient au même (art. 5), entre ( 1 , 1 ) et ( 7,1 ). Nous aurons:
a 6
aa = 6,6 = 0,0 c= " < = 3,n
=
> , —- =
2
=- 2 < 1 , de sorte que
-

les voies en question atteindraient le chiffre de 141 ( art. 34 ) , si


la limitation de l'échiquier, en les resserrant dans le triangle
( 1 , 1 ) , (4 , 4) , ( 7 , 1 ) , ne réduisait fortement ce chiffre. Comme
C— n = 2 , le total des voies perdues devra être calculé suivant
la formule ( 30 ), qui fera voir qu'il se monte à :
6 x 5 x 72
= 90 .
2. 3.4
Reste
141-90 = 51

trajets en a = 6 coups, exécutables sur l'échiquier commun.


L'un d'eux s'effectuera le long de la bande ; il y aura 50 voies
ou lignes brisées au -dessus de cette bande , auxquelles corres
pondront 50 voies semblables au-dessous , ou dans l'intérieur
-

du triangle ( 1 , 1 ) , (4 , — 2) , (7 , 1 ). Il y aura , enfin , 40 autres


2

trajets en 6 coups , rendus impossibles par la circovstance que


chacune des lignes brisées qui les constitueront sera dirigée en
partie au - dessous, et en partie seulement au-dessus de la bande .
40. La conjoncture directement opposée à n - c < l ,
savoir :
n+b+c>9+ 1
170

(nº 35) , n'exigera pas de nouvelles formules; une simple substi


tution suffira . Nous rappelant que p = l, posons :
m= =
9 + 2—; m ' = 9 + 2 — -fMly, L
-

11 == 9 + 2 — v; n' = 9 + 22-4
N - )'
ce qui fournira:

m'— m = vid = b + 2c ; n' -n = " - v = b;


=

C : m'— m — in' — n)_——( ー— ));


-
2 2

b+c m'— m + (n − n ) _ _'— 4+ (6— »)


2 2

Suivant les explications que nous avons données à la fin de


l'art. 5 ( Ile Section) , le remplacement des extrêmités (m , n )
(m , n ) du trajet par (x , v) , (re; v') n'apportera donc aucun chan
gement , ni au minimum des coups de transport du roi , ni au
>

nombre des voies par lesquelles ce transport pourra s'effectuer


dans les limites de l'échiquier (9+ 1 )?. Ceci compris , comme :
/
n + n + (m m) n + n- - (m'— m)
+6 , +c=
2
n - C
2

on en conclura aussi que :

-n'
m - - m - n ' - n)
v - c = 9 + 2 —N
= -

2
= 9 + 2-(n + b + c);
m - m(
+ n' - n ) = 9 + 2— (n - c).
v + b + c = 9 + 22-1 + 2

Or, selon les données de la question :


n +b + c > 9+ 1, n-c > 1. 9

Ou aura donc , nécessairement,


v - c < 1 , v + b + c < 9+ 1.
171

Il s'ensuit que le procédé des articles 36 — 39 , appliqué aux


.

cases :

(q + 2 —m, 9 + 2 — n'), (9+ 2 —m, 9 + 2 — n),


donnera immédiatement le nombre des voies cherchées entre
(in, n) et (m ,n ), lorsque n + b + c se trouvera être > 9 + 1 .
Soit, par exemple, sur l'échiquier ordinaire, m = 1 , n = 5 ,
?

oni' -8 , n = 8, ce qui revient au passage du roi de ( 1,5) à (8,8)


-

a-6
(ou de ( 1,8) à (8,5 )]. On aura a = 7 , b = 3 , 2 = c = 2 , =

n+b+c= = 10 > 9 + 1 , parce que q = 7 . On prendra donc


-

pour coordonnées de la nouvelle case de départ :


H = 9 + 2 — mi = 1 , v = 9 + 2 — n' = 1,
-

et pour coordonnées de la nouvelle case de destination :


-
je' = 9 + 2 — m = 8, v = 9 + 2 - n = 4,
a, b, c demeurant, d'ailleurs, invariables. Mais on aura déjà
V
V-C = =
-1 < 1 , de sorte que la formule appropriée au cal
cul des voies exclues par la limitation de l'échiquier sera (49),
et fera voir aussitôt que ces voies sont au nombre de
7 x 8
= 28 .
2

Il restera à les défalquer du total des voies en 7 coups , imagi


uables entre ( 1 , 1 ) et (8,4), ou ( 1,5 ) et ( 8,8). Ce total s'expri
mera par :

(6 + 3 ) (b + 4) ( 6? + 156 + 38 ) = 161
2.3.4

(art. 34 ) , parce que a - b = 4 , b = 3. Le nombre des trajets


du roi les plus expéditifs sur l'échiquier commun , entre les
cases dont il s'agit, se réduira, par conséquent, à :
161 – 28 = 133 .
172

Cherchons encore le nombre des voies qui , sans franchir


les limites de l'échiquier de 64 cases , pourraient conduire
le roi , de (2,7) à ( 7,6) , en un minimum de coups. Ce mini
mum sera 7—2 = 5 ; la valeur absolue de la différence des
=

ordonnées sera 1 , et comme 5—1 = = 44 , le total des voies du


roi en 5 coups, imaginables entre (2,7) et (7,6) , s'obtiendra en
substituant 1 à b dans la même formule que ci-dessus >, qui dou
nera ainsi :
4 x 5 x 54
= 45 .
2.3.4

Avant de procéder au calcul des voies perdues , remplaçons les


extrêmités ( 2,7 ) et ( 7,6) du trajet par celles-ci : (2,6 ) et (7,7),
pour satisfaire aux conditions a > 0 , b> 0 , a>b. En effet, b
ab
deviendra alors = 1 , a restera - 5, C = sera = 2 .
2

Mais comme n = 6 , n + b + c = 9 surpassera la valeur 8 de


9 +1. Il faudra donc prendre :
Hle = 9 + 2 —m
— = 2, v = 9 + 2 — n' = 2,
=
7

d' = 9 + 2 — m = 7 , v = 9 + 2 — n = 3,
pour nouvelles coordonnées de départ et de destination . ( —v
se réduira, en couséquence, à zéro. Or l'art. 39 nous apprenant
qu'il ne se perd jamais , en pareille conjoncture , qu'une seule
voie, il s'ensuit que la translation du roi en 5 coups, de (2,7) à
( 7,6 ), pourra s'effectuer sur l'échiquier commun , de 45—1 = 44 =

manières différentes.
41. Nous référant au nº 35 et à la fig. 4 , passons, actuel
lement, au

II Cas . m' - m— (n' — n ) = a - b = 20 + 1 . -

La condition nécessaire et suffisante pour que tous les trajets


de moindre durée du roi , entre M(m, n) et M ' (m, n'), soient exé
cutables sur l'échiquier (9+ 1 )”, reviendra, selon le n° 32 , à ce
>
173

que les deux cases de passage B et A d'un fou de ( m , n ) à


(n— 1 , n') , ou de (m , n) à (m + b6 + 2c
20 , n + b) , savoir:
(m
( + b + c, n + b + c) , ( m + C, n— c)
-

se retrouvent sur le dit échiquier. Cette condition se réduira


donc , comme précédemment , à l'ensemble des inégalités :

n + b + c = 9 + 1,9

n - c21
qui, une fois satisfaites, permettront d'étendre au trajet du roi de
Mà M , sur l'échiquier restreint, toutes les conclusions des art. 31
et 32. Cela aura nécessairement lieu, par exemple , lorsque a-6
deviendra = 1 >, ou c = o . Mais, quelles que soient les valeurs de
=

b , c , n , l'un des deux passages les plus accélérés du fou , de


7

(m, n) à (M ' - 1, n'), ou de Mà F , s'accomplira , en tout cas, dans


les limites de l'échiquier (nº 11). Il s'ensuit que, si
11-01,

les voies du roi en a coups, de M à M , seront toutes comprises


dans l'hexagone dont les coins seront :

( m , n ), (m + b + c , n + b + c) , ((m + b + c + 1 , n + b + c),
.

(m + b + 20 + 1 , n + b), (m — n + 20 + 2, 1 ), (m + n — 1,1 ).
Ces deux derniers points appartiendront au rang extrême dont
le lieu géométrique est y = p = 1 .
Si , au contraire,
n + b + c > 9+ 1,
les trajets du roi en a coups , de Mà M , seront tous compris
dans le polygone aux six coins *) :

*) Ces hexagones se changeront en pentagones , si l'une des cases (m , n),


(m n ') fait partie d'un rang extrême, et en trapèzes, si ces deux cases appartieu
dent au même rang extrême.
174

( m , n), (m+C, n—c), (m+c+ 1 , n—c), (m+ b+ 20 + 1 , n+b),


>

(m + n + 2b + 20-9,9 + 1) , (m + n -- 9-1,9 + 1 ) ;
ces deux derniers étant situés sur la bande dont le lieu géomé
-
trique est y = 9 + 1 .
Quant au nombre des trajets mentionnés , il suffira de
chercher son expression dans l'hypothèse n - C < 1. Car si
n +b+ c > q + 1 , on pourra toujours remplacer les points (m, n)
>

et (m, n ) par deux autres (84, v) et (4) v'), qui fourniront le même
nombre de coups et de voies, tout en satisfaisant aux conditions
v - c < 1 et v + b + c < 9 + 1 . Il n'y aura qu'à poser, con
formément aux principes de l'art. 5 (I" Section ):
H = 9 + 2 —- miv = 9 + 2 — n';/
u'== 9 + 2 —- m , v = 9 + 2 --nn '
-

ce qui donnera :
d'H= m ' —m = b + 20+ 1 ; v = v = n - n = b.
Et comme
C m'—m—(n'— n) — 1,
2

6+ m- m + (n'— n ) —-1,
1 9
2

on trouvera :

v - c = 9 + 2– ( n' + m ' -m- (n'— n ) = 9 + 2—


(n + b + c)
2 -1) =9+2
et, par conséquent ,
V-C < 1.
De même
m'- m + n'- n - 1
v + b + c = 9 + 2 - n'+ 2 = 9 + 2–(n- c ) < q + 1,
+

ce qu'il fallait prouver.


175

42. Lors donc que


n-C < ,

ceux des trajets les plus expéditifs du roi , de (m, n) à (m + b


>

+ 2c + 1 , n + b), qui ne pourront s'accomplir dans les limites


de l'échiquier, devront , chacun , nécessairement , traverser une
>

des cases

(m + n , 0) , (m + n + 1 , 0) , (m + n + 2 , 0) ,.
[m + n + 210— n ) +1 , 0 ),
situées sur l'axe des x, et dont les deux extrêmes
(m + nN , 0) , (m - n + 20+ 1,0)
>

constituent les points d'intersection de cet axe avec la ligne


brisée :

(m , n), (m + c, n —c), ( m + c + 1 , n — c ), (m+b+ 26+ 1 , n +b).


Le nombre des voies exclues par la limitation de l'échiquier
s'obtiendra ainsi de la même manière que dans les nºs 36 - 38 ,
et sera égal à une somme de 210— n) + 2 produits , savoir à :
2 ( c - n ) +2

( ' 21c --nn )-iit+ s2 x Snubtil.. (31),

i passant successivement par les valeurs :


2 (c0-1
− n ) + 1 , 2 (C — n) , 2 (c — n ) — 1 , ...... 2,1,0,
>

et Smrbti signifiant, comme dans les nºs cités :


+1
(n + b + ) !
>

(n + b + x) ! x ! ( — 2x) !

pour toute valeur paire de i, et


2
(n + b + 1)!
Şin(n + b + x )! x ! (i — 2x )!'
176

pour toute valeur impaire de i. Autrement dit, Sn + b +i expri


mera le total des voies les plus accélérées du roi, de

m—
( n + 2c --ii, 0 ) à (m + b6 + 20, n + b),
ou de

(m + n + k, 0) à (m + b + 2c, n + b) ,
ou, ce qui revient au même, de

( m ++ k + 1, 0) (m +6 + 2c +1 , n + 6),
b
si l'on fait i = 2 (c — n ) -k ; tandis que C21c - n)-it , ou Ch + 2
-

désignera le nombre des voies qui conduiront le roi , le plus


promptement possible, de
(m , n) à (m + n + k + 1 , 0),

sans traverser, pourtant, aucune des cases :

(m + n , 0), (m + n + 1,0), (m + n + 2,0),...., (m + n + k , 0 ). >

La quantité sous le signe dans (31) se réduira donc encore


au produit :
C - x S-e-n -1
dans lequel on devra substituer, successivement, à k les nombres :
-

- 1,0 , 1 , 2 , 3 , > 2 (C — n ) — 1 , 2 (C— n) .

Aux 2 (c— n) + 1 derniers nombres correspondront, ici , les


mêmes valeurs de So + 2 - n --k = Sn + 6 + 216 – n) -t
-

– que dans-

le n° 37 >, et elles seront , seulement , multipliées par des coeffi


cients dont l'indice sera constamment plus avancé de l'unité.
Il y aura , d'ailleurs, une somme Snots de plus dans le cas
actuel , savoir :
c- n + 1
b + 2c -- n + 1 ) !
(6
Sorx -nt
(n + b x)
+ ! x ! [2 (0 — ^ - X )+ 1 ] ! '
177

qui constituera le premier terme du développement de ( 31), et


aura C , = 1 pour coefficient. La formation des coefficients ul
térieurs se fera, évidemment, suivant la même loi :
=
C + 2 = Sn +k + , -C, Skr ,-C, S: - CS - ,
-CAS, - Ckres,
que dans le n° 38 , de sorte qu'ils nous seront déjà connus jus
qu'à Co inclusivement , limite à laquelle nous avons arrêté le
>

calcul. Cette limite suffira pour tous les cas possibles sur l'échi
quier commun. Car le coefficient

n
' 21c - n ) +22

le seul qui n'existait pas dans la formule (46), et qui, multiplié


par
Smrb = 1,
forme ici le dernier terme de la suite (31) , reviendra précisé
ment à Cs,
6 dans le cas où c - n = 2 .
43. b, c, n demeurant quelconques, les six premiers termes
de la somme (31) seront ainsi:

So - 3 - nts + nSo + x - n + n (n +-3)


2 Sorx20 -- n-,
n 1

n (n+2) (n+7) ? + 15n+38 )


n (n+3) (n+
2.3 So-2-1-4+ 2. 3.4 Sourn
6+26 -n - 3

n (n + 3 ) (n + 4) (n + 6) (n + 17)
2. 3. 4. 5 So+x-n-
2c - - 01

mais ils se réduiront aux deux premiers si c -- n = 0 , aux quatre


premiers si c -- n = 1; ils formeront, enfin, la totalité du déve
loppement de (31), si cn = 2 .
Quant aux six derniers termes de ce développement, ils
s'exprimeront par :
12
178

(n+b+ 3) (a+b+4)(a +b+b)(a+b+6)(n+b+ 17) Cac - nu 8


2. 3. 4. 5

(n + b + 3)(n + b + 4) ((n + b)' +15 (n + b)+38 ]


2.3.4 21c - n )-2

(n + 6 + 22)(n1 +6+
2.3
3)(n + b + 7)Cale-1) -,
(n + b + 2 ) (n + b + 3 )
2 Calen) + (n + b + 1 ) Carc( -- 5n)+1
)

+ C2c - n) +22
formule qui conduira aux mêmes résultats que la précédente.
A savoir, si c - n = 0 , le total des voies en a coups, de (m , n )
b + 2c + 1 , n + b), exclues par la limitation de l'échi
+6+
à (m +
quier, sera :

(n + b + 1) C, + C = b + 2n + 1 = a .....(52).
-

Si c - n = l , ce total reviendra à :
-
(n + b + 2) (n + b+ 3) (n +b+7) (n+ b+ 2) (n+b+ 3) ,
C.
2. 3 C, + 2

+ (n + b + 1) C2 + Co,
expression qui , après la substitution des valeurs connues de
C ,, C ,, C3, C., se réduira à:
(66 + 2n + 2 ) (b + 2n + 3) (6 +
3)(6 + 2n
2n ++ 7)
7) = _ (a —— 1) a (a +4)
2.3 2.3
.
(53 ),

vu que a = b + 20 + 1 est ici = b + 2n + 3 .


Si, enfin, c- n = 2 , il y aura six coefficients: C ,, Cg, Ca,
C., Cs, Co, donnés en fonction de n , qu'on devra introduire
dans le développement correspondant de (31) , et le ranger,
ensuite , suivant les puissances de b. On s'assurera , cepen
179

dant , après une vérification assez longue , que le polynome


résultant du 5me degré sera identique au produit :

(6 + 2n + 3 ) (6 + 2n + 4 ) (6 + 2n + 5) (6 + 2n + 6 ) (6 + 2n + 17)
2. 3. 4. 5
.

(a — 2) (a − 1 ) a (a + 1 ) (a + 12) (54 ),
2. 3. 4. 5

parce que a = b + 20 + 1 est ici = b + 2n + 5. Telle sera


l'expression du nombre des voies perdues , lorsque cen = 2 .
Ajoutons que cette condition ne pourra (à cause de n > 0)
avoir lieu qu'autant que e - b = 20 + 1 sera > 7, ce qui, sur
l'échiquier ordinaire, entraînera de plus : a = 7 , b = 0. Quant
à la relation c - n = 1 , elle impliquera nécessairement celle-ci :
a - 6 > 5 , et , par la même raison , c - n = 0 ne sera compa
tible qu'avec des valeurs de a - b supérieures à l'unité.
-

Appliquons les formules précédentes à quelques exemples


particuliers empruntés à l'échiquier de 64 cases, pour lequel
q = 7. Soit m = 1 , n =- 6 , m ' = n ' = 7. Comme n + b + c
- =

m'- m + n+ n - 1
2
deviendra = 9 et, par conséquent, > 9 + 1 ,
posons , suivant l'art. 41 , x = 9—- m ' = 2 , v = 9 - n'= 2,
d ' = 9 — m = 8 , v= 9 - n = 3 . a, b et c conserveront, alors,
-
>

leurs valeurs respectives 6 , 1 , 2 ,1 et c-- y se réduira à 0. Le


passage le plus accéléré , de (2 , 2 ) àd (8,3) , s'effectuera donc en
>

6 coups, et la formule (32) donnera aussitôt


6

pour le nombre des voies exclues par la limitation de l'échiquier.


Quant au total des voies du dit passage, on le trouvera = 126 ,
en faisant b = 1 dans celle des expressions de N de l'art. 34
qui correspond à a - b = 5 . Restera
126 -6 120

voies entièrement comprises dans l'échiquier, et propres à con


duire le roi, en 6 coups, de ( 1,6) à (7,7).
180

-
Soit encore m = 2 , n = 1 , m = 8 , n = 2. Nous aurons
a = 6, b = 1 , c = 2 , et c - n = 1. Le minimum des coups de
translation sera également 6 , mais la formule à consulter pour
le calcul des voies perdues sera déjà (53) , qui fera voir que
leur nombre se monte à :

5 x 6 x 10
= 50 .
2.3

En déduisant du total des voies de passage qui est 126 , on


trouvera 76 pour le nombre de celles qui seront réalisables sur
l'échiquier .
Proposons nous , enfin, de calculer le nombre des voies les
plus expéditives du roi entre ( 1,1 ) et ( 1,8) , ou , ce qui revient
9

au même , entre (1 , 1 ) et (8 , 1 ). Nous aurons b = , a = 7,


‫ܕܙ‬ -

minimum des coups du trajet, qui pourrait s'effectuer de 393


manières différentes (n° 34) , si l'échiquier n'était pas limité .
a -6-1
Orc = 3 ,cn = 2, de sorte qu'en vertu de l'ex
-
2

pression (34 ), il y aura :


5 X 6 X 7 X 8 x 19
= 266
2. 3. 4.5

voies perdues, qui laisseront encore 393— 266 = 127 trajets =

de ( 1 , 1 ) à ( 1,8), exécutables sur l'échiquier. Parmi ces trajets,


de 7 coups chacun , un seul s'effectuera suivant la file 1 , et 126
seront dirigés dans l'intérieur du trapèze ( 1 , 1 ) , (4 , 4) , (4 , 5),
( 1 , 8). En imaginant l'échiquier prolongé vers la gauche, on
trouvera 126 trajets tout- à -fait semblables, compris dans l'inté
rieur du trapèze ( 1 , 1) , ( > 2 , 4) , (-2,5) , ( 1,8) , enfin 140
> >

autres trajets qui , traversant la file 1 , se renfermeront, cependant


dans l'intérieur de l'hexagone ( 1 , 1 ) , (-2,4), (-2,5), , ( 1,8 ) ,
(4,5 ), ( 4,4 ).
44. Quelles que soient les cases de départ et de destination
du roi , nous avons vu que , sans changer le minimum des coups,
181

ni le nombre des voies de translation correspondantes sur l'échi


quier carré (9 + 1)', on pourra toujours remplacer les extrêmités
du trajet par d'autres (m , n) et (m + a , nn ++ b) telles que
a 6
a > 0 , b > 0 , a > b , et , qu'en outre, 2
devienne > n si

a - b est pair, ou ---- > n si aa-— bb est impair,, tout cela


2

pourvu qu'il existe des voies de passage en a coups, exclues par


la Jimitation de l'échiquier. Nous aurons donc , en ce cas , le
droit de poser
a - b = 2n +1,
-

r représentant un terme quelconque de la progression arithmé


tique :
0, 1, 2 , 3 ,...
0,1,2,3 , 9 -
2.

Car toute coordonnée d'une case de l'échiquier étant > 0 et


< 9 + 2 , la plus forte valeur possible de a – b sera q, et la
>

plus petite sera 2 , vu que les hypothèses a - b = () et a - b = 1 -

entraîneraient la réalisation sur l'échiquier du total des voies


les plus promptes entre (m , n) et ( m + a , n + b)6 (nºS 35 et>

41). Or, en comparant aux formules du n° 34 les expressions


obtenues pour le nombre des voies perdues dans les articles
39 et 43 , on s'assurera que ces expressions se déduisent des
dites formules par la simple substitution de b + 2n à b,
même dans le cas où N = 1 , parce que le changement de b
n'affectera pas la constante 1. Cette substitution engendrera
la somme :

a!
6 + 2n + 2)!?!( – 6–2n – 22)!
prise depuis o jusqu'à +1 si r est pair, et depuis o jusqu'à
rtl
" + " si r est impair.. En d'autres termes,,le résultat de la sub
2
182

stitution décrite exprimera le total des voies en a coups, imagi


nables entre les cases :

(m, o) et (m + a, b + 2n),
ou , si on l'aime mieux, entre :
(m, n) et ( m + a , b + 3n).
>

C'est donc à ce total que se réduira toujours le nombre des


trajets de moindre durée, de
(m, n) à (m + a , n +-b ),
exclues par la limitation de l'échiquier. Et quoique cette propo
sition ne soit rigoureusement prouvée jusqu'ici que pour les va
leurs : 0 , 1 , 2 , 3 , 4 , 5 de r, les seules possibles sur l'échiquier
> >

commun , elle s'étend , sans doute, aux valeurs supérieures der


que comportent les échiquiers carrés de plus de 64 cases .
L'opération sommatoire , extrêmement compliquée , représentée
9

par les formules (46 ) et (31) qui équivalent, toutes deux , છેà::

x +o + i]
m Sn
C(oCr-it,
(la variable est 1 ), se réduit ainsi à sommer simplement ,> par
rapport à x, la quantité
a!
(a - 1 + x )! x ! (r - 2x) !'

entre les limites oo et 52 + 1 si r est pair,et


, entre les limites o et
1+ 1
2 si r est impair. C'est là un curieux théorème d'analyse
combinatoire, dont , cependant , la démonstration générale pour
un r quelconque (supérieur à 5) est encore à désirer.
45. Quoique les équations (33) et ( 84 ) du n° 27 s'éten
dent à tous les trajets imaginables du roi , de (m , n) à (m + a,
7

n + b) , nous n'avons considéré, jusqu'à présent , que ceux qui


>
183

s'opèrent dans le minimum de coups a , supposé > b. Ce sont,


>

en effet, les seuls qui présentent un intérêt théorique, et l'on s'y


réfère toujours lorsque, dans le jeu même, on se propose de trans
porter le roi dans un nombre de coups h, par exemple, supérieur
à a. Voyez la description donnée plus haut du lieu géométrique
des trajets les plus expéditifs. Nous croyons devoir, néanmoins,
indiquer la marche du calcul pour le cas où le nombre h des
coups de translation serait fixé d'avance. On aurait alors , en
vertu du n° 27 ,

y " + y'" = h — a— 2 (x' + 2 " )... .( 1),


ce qui impliquerait la condition :

a'+ a'" ( II ),
2

vu que toutes les quantités qui entrent dans ( 23 ) doivent rester


entières et positives. Chaque système de valeurs pareilles pour
II

x' 2" y y" satisfaisant à (I) , devra être substitué dans les
équations :

xa " = a + b ^ 2y + (2x' + 2"" — y" + "),


.
y
y'= y - b + (y" — y "), ( 1 ),
x = 2y — 6++- (y"—y" — x')
qui résultent de (33) et de (84). Il restera , après cela , encore
l'indéterminée y assujettie aux restrictions:

y - b - y"+y'20,
( IV ).
•o<2y — 6 —y" +y"— x' < a + '+
Toule valeur entière positive de h -- a fournira ainsi plusieurs
solutions possibles de la question , ou correspondra à plusieurs
trajets du roi en h coups. P. ex . si h - a = 1 , l'inégalité (II)
184

exigera que a'= 0, a"= 0, de sorte qu'on trouvera, pour y" et


y'” deux systèmes de valeurs :
y " = 1, et
y"= 0
y "" = 00 } y'"=
Le premier entraînera pour y les conditions:

y>b- 1,
2y < a + b - 11 ,} (V) >

et le second celles-ci :

y*b + 1 ,
( VI ).
2y < a + b + 11 ....
Comme a > b, les conditions (V) ne seront jamais inconciliables ,
tandis que les inégalités (VI) ne pourront coexister que si a est
> 6 + 1 . Quelle que soit la grandeur de a.—, b, il y aura donc
toujours, pour h-a = 1 , deux systèmes également admissibles:
9

y"= 1,1
-
y " = 0,1
y'"= 0 -
} et
y "== 1 }
à l'unique exception du cas a = b qui n'admettra que le système
de valeurs :
y " = 1,1.
y'" = 0 )
De plus , dans ce cas , on ne pourra poser que y = 6 – 1 , et
= 0, on trouvera , au moyen des
comme on a déjà a'= 0 , x '" =
équations (III),
x " = 1, y = 0, x = b- 1. =

La forme du trajet sera ainsi complétement fixée , et cette indi


cation suffira pour mettre les amateurs à même de tirer, des
185

formules I -- IV, les diverses formes de trajet qui correspon


dront à des valeurs données quelconques de ha et de a - b.
Pour tracer ensuite les voies multipliées qui vaîtront de chaque
forme, on devra procéder comme dans les nºs 28 — 44 , mais
nous ne nous arrêterons pas à cette recherche. Car la marche
du roi n'offre point , sous ce rapport, les particularités difficiles
et remarquables que nous verrons se produire dans la théorie
du cavalier.
186

SECTION III .

De la marche du cavalier.

46. La marche du cavalier mérite de fixer, de préférence,


l'attention des géomètres , vu que ses propriétés même les plus
élémentaires ne sauraient être parfaitement expliquées sans
quelque secours de l'analyse mathématique. Ainsi tout amateur
expérimenté sait bien que cette pièce ne jouit point de la faculté
commune aux autres , celle de perdre ou de gagner un temps
(11" 6 , 8 , 12 et 45 ). Cependant, ce théorème d'échecs, dont l'in
portance est manifeste dans les fins de partie, ne se trouve dé
>

montré dans aucun traité. De même , les joueurs se bornent à la


routine pour apprécier le nombre de coups qu'exige le transport
du cavalier, d'une case donnée de l'échiquier à une autre. C'est
que la loi qui règle ce transport (n° 65) , ne peut être trouvée
>

que par des considérations mathématiques.


Les questions qui se rattachent au mouvement du cavalier
ont , d'ailleurs , une analogie sensible avec celles traitées dans
la Time Section. Comme pour le roi , commençons par analyser
ce mouvement sur l'échiquier indéfiniment agrandi (nº 2 ). Soient
m et n les coordonnées de départ du cavalier. On sait, qu'à l'a
chèvement d'un premier coup , il pourra occuper l'une des 8
stations suivantes (Introduction, nº 11 ) :

(m + 1 , n + 2 ), ((m + 1 , n.— 2 ) , (m — 1 , n + 2 ), (m — 1,0-2


> 1, n - 2),
-t2
(m + 2 , n + 1 ), ( m-+ 2, n— 1 ), (m — 2 , n + 1 ), (m — 2, n— 1).
>
187

Comme de semblables additions ou soustractions respectives se


répéteront à chaque coup , dans un ordre quelconque, la loi gé
nérale du mouvement du cavalier s'exprimera par les équations:
= X - - x ' + 2 (x" —
a= 2c" ),
b = 2 (y — y') + y" —y" ( 33)
x + a' = y + y' = s,
2" + " = y" + y " = t.
a et b désigneront ici les différences respectives m- m et n'en
entre les coordonnées des points de départ et de destination du
cavalier, quel que soit le nombre des coups joués pour y par
n

venir. x , x ', 3 , X')' y, y; y y " représenteront des quantités in


connues , mais toujours positives et entières (zéro y compris ).
-
L'équation * + x'= y + y' provient de ce chaque coup du
cavalier, en diminuant ou augmentant m d'une unité , doit né
cessairement augmenter ou diminuer n d'une double unité ; de
sorte que le nombre s des unités contenues dans x + x, doit
forcément égaler celui des unités qui composent y + y; quelle
que soit la différence entre x — sc' et y - y'. Demême, on ne
.

saurait faire croître ou décroître m d'une double unité , sans


faire, simultanément, croître ou décroître n d'une unité simple ;
d'où il suit que l, nombre total des unités doubles comprises
dans 2 ( x " + x "), est égal à celui des unités simples qui com
.

posent y " + y ". Pour passer, en conséquence, de la case (m, n)


à la case (m + a, n + b), le cavalier aura mis :
W

x + x' + x"+2" = y + y + y" + y " = s + 1 coups.


=

Afin de simplifier le raisonnement, supposons , de plus , comme


nous l'avons déjà fait pour le roi :
a
a > 0, b > 00,, a > b,
ce qui n'impliquera aucune restriction effective au choix des
cases de départ et de destination, même dans le cas de l'échiquier
limité (voir le n° 5).
188

47. La question du trajet du cavalier, de (m, n) à (m, n'), se


trouve ainsi réduite à un problème d'analyse indéterininée, qui
fournit 4 équations entre 8 inconnues. Il y aura évidemment un
nombre infini de solutions. Mais comme il s'agit pour nous, avant
tout , de fixer le plus petit nombre de coups que le cavalier pourra
mettre à ce trajet, cette première partie de la question sera
entièrement déterminée.
Si , dans les deux premières équations (35) , on remplace
X — X/' 2"— 21", y - y' et y " —y " par leurs valeurs respectives
S

s— 2x', 1 — 23 ", s - 2y 1—2y ", on trouve :


-
>

s + 21 — a— 2 (x' + 2x") = 0,1 S

( 36).
25
2s + 1-6—2(y" + 2y ) = 0 /
Additionnant ces résultats et faisant, pour abréger,
a' + y:" + 2 ( " + y ) = % .. (33 ),
on obtiendra :
3 (s + 1) = a + b + 2z ... (38 ).
Il résulte encore des deux équations (35) citées que :
x ' + y " + 2 ( 2 " + y ) = x + y" + 2 (x"+ y) —a — b. .

La relation (58) eût donc pu être également remplacée par la


suivante :
S
3 (3 + 1 ) = 2[ x +y"+ 2 (x " + y)] — (a + bb).
Mais cette forme étant moins commode que la précédente, nous
ne nous y arrêterons point.
Rappelons, maintenant, que s +1 est le nombre des coups
du trajet de (m , n) à (m , n'). La question du minimum de sti
>

reviendra ainsi à trouver le plus petit nombre pair qui, ajouté


à a + b , rende cette somme exactement divisible par 3. La so
lution générale de l'équation ( 58 ) est, comme on sait :
z = a + b + 3u,
(59 ),
s + 1 = a + b + 2u }.
189

u étant < 0. Mais on ne pourra pas adopter ici,pour z et s + 1,


les plus petits nombres positifs fournis par (39 ), sans avoir pré
alablement essayé si les valeurs correspondantes de x, y, x " et y' '
tirées de l'équation (53 ), ne rendent pas < o une des indéter
I

minées restantes x , y, x " et y ". Ces essais se feront, le plus


.

promptement possible, à l'aide des formules (56 ) qui , combinées


avec les deux dernières équations (55) , pourront être mises
sous l'une des formes :

x + x'= 2 ( 5 + 1) - 2-2 ( ac' + 2x ") = -

b- ( s + 1) + 2 (y" + 2y ) = y + y';
6— 60 )
x " +2 " = 2 (s + 1) -6—2 (y " + 2y ) =
a- ( + 1)+2(c'+ 23 ") = y" + y " .
Comme on se sera donné numériquement z, s + 1, x ', x " y'et y''
"
on verra dans le moment , par ces équations , si x , y, x, y " de
meureront > 0 , comme cela doit être. Cette condition ne pourra
plus être remplie, par exemple, si 2 (s + 11) < a ou < b.
On eût pu , d'ailleurs, introduire z , au lieu de s + 1 , dans
les équations (60 ). On eût dû , pour cela , les multiplier par 3,
et remplacer 3 (s + 1) par sa valeur en z . Les transformées :
-a
3 (x +x) = 26 -
-
a + 47—6(3x '+ 23
-
2x '"') =
26 — 2 — 2x + 6 (y" + 2y) = 3 (y + ' y ); (61)
3 ( " +2'"') = 2a - 6—2z + 6 (x ' + 23" ) =
-
22—6 + 47 — 6 (y'" + 2y') = 3(y" + y" ).
conviendraient au même usage que (60 ).
48. Avant de passer à l'application de ces formules, arrê
tons nous un instant à la 2me équation (59 ):
$ + 1 = a + b + 2u ,
qui devra fournir toutes les valeurs possibles de s + 1 en fonc
tion de l'arbitraire u , positive, zéro ou négative . Quoique nous
n'ayons pas encore calculé le minimum de s + 1 qui correspond
190

à la plus petite valeur admissible de u (voir plus haut), il est, dès 0

$
à présent , visible que ce minimum de s + 1 existe dans tous les
cas , et qu'en adoptant ensuite pour u des valeurs de plus en
plus grandes, on pourra faire croître le nombre s + 1 à l'infini, 2

mais toujours de quantités paires seulement. Le cavalier ne peut


donc jamais perdre (ni gagner) un nombre de temps impair, c'est
1
à - dire parvenir, en un nombre pair de coups , à une case qu'il
aurait d'abord atteinte en un nombre de coups impair, et vice 0

versá. C'est là sa propriété caractéristique mentionnée dans le


nº 46. L'équation ci-dessus nous apprend également , que le €

minimum des coups de passage une fois fixé, le cavalier pourra 1

toujours effectuer le même trajet en 2, 4 , 6 , . 2r coups


de plus , ou perdre (relativement gagner) un nombre pair de
temps quelconque.
49. Afin d'éclaircir ce dernier point , convenons de dé 1

signer respectivement par


1 2
(2).(___), ( +2'), ( 2), (î) ( ___), (G2),
12 (_ ^)... . 62 )

les huit mouvements du cavalier possibles en un coup *) ; le


nombre qui occupe le haut de la parenthèse indiquant toujours
l'accroissement de l'abscisse (numéro de la file ), et le nombre
écrit au -dessous marquant l'accroissement de l'ordonnée (numéro
du rang) du cavalier. Pour faire rentrer celui-ci à son point de
départ, il suffit de lui faire exécuter un nombre pair de coups,
représenté par autant de couples qu'on voudra de l'une des
formes :
1 1

1( ) + C 2,). (4_ 2)+ ( 2 ):1 83 ),


2
(3) +((-72).(( 2 )+ ( ?):
*) Inutile d'ajouter que ces signes n'ont qu'un but tout-à -fait spécial, celui
d'abréger le discours tant que nous aurons à parler de la marche du cavalier,
et qu'ils n'ont aucune espèce de relation avec l'algorithme affecté dans l'Iotroduc
tion (n° 51; et dans le Livre III à l'expression des coefficients binomiaux.
191

couples dont on pourra encore permuter les éléments dans la


somme générale. Un nombre quelconque de ces couples , scin
dés à volonté, pourra ainsi être intercalé entre les coups de
passage d'une case donnée à une autre , pour augmenter le
nombre des coups sans modifier le point d'arrivée final ( voyez
encore le n° 71 ). S'il arrivait, par conséquent, qu'en décomposant
le trajet d'un cavalier de (m , n) å (m, n ) en ses éléments (62 ),
on découvrît un pareil couple (63), on serait libre de l'omettre
>

et d’abréger le trajet, tout en le faisant aboutir aux mêmes


extrêmités. Il s'ensuit que le plus court trajet d'une case à une
autre ne doit plus contenir aucun des couples cités. Dans le
cas où les équations (53 ) correspondraient à un tel trajet,
deux au moins des buit quantités x , y, x, y, x, y, x '' y
> Y'"'
l'une pour la partie s , l'autre pour la partie 1 de la course,
devraient donc être == 0.
Quelle que soit , au reste , la valeur des dites quantités,
toutes les fois qu'elle sera exactement connue , on sera à même
de figurer la course en question d'une façon palpable, au moyen
des éléments (63 ), autrement dit, de traduire les équations (55 )
en langage des échecs. Car si x > y , la partie s du trajet se
réduira évidemment à :

1
y (1) + (x - 4)(___)+ x'( 2)
+

vu que 2y— * — a ' = y - y'. Si, au contraire, x < y, la partie


dont il s'agit reviendra à :

X
(2) + (y - 2)( 2') + y( )
parce que 2 :c - y - y' = x — x .' Enfin x =- y entraînera x'=y,
- -

de sortc que la première partie du trajet s'exprimera par :

2 (%) + x+'°C .)2


192

Quant à la seconde partie, si a " > y, elle reviendra à:


+ X'
y" (1)
* +( " ‫و‬y1_1)+
"() 2 ( *"((27)2) lo
et, si x " < y", elle sera figurée par:
2
x"(1)+ (y"-2")( 9)+ y"C_ ).
pour les mêmes raisons que ci-dessus. Si, enfin, X " =- y% x " = y ".
on obtiendra la formule :

* + x" ( 1).
x"(*);
Il ne restera plus qu'à joindre , par voie d'addition , les deux
parties, selon l'expression qu'elles affecteront dans chaque cas
1
particulier.
50. La loi fondamentale du mouvement du cavalier (nº 48 ),
ainsi démontrée pour un espace échiqueté indéfini, demeure né
cessairement vraie pour un échiquier restreint quelconque. Car
du moment que le cavalier transgresserait cette loi dans le
dernier cas, il la violerait aussi , de fait, dans le premier. Mais
le minimum des coups de translation, d'une case à une autre de
l'échiquier limité (q + 1 )", ne sera plus, comme pour le roi , indé
pendant de la longueur q , et pourra même , q demeurant inva
riable, ne pas coïncider avec le minimum des coups de transport,
affranchis des restrictions de l'échiquier. Au reste, quel que soit
9 , nous pourrons toujours , sans changer la nature du trajet,
remplacer ses extrêmités par d'autres (m , n) , my n') satisfaisant
>

aux conditions (4) du n° 5 , déjà citées à la fin de l'art. 46 .


>

Nous supposerons , de plus , l'origine des coordonnées et la


direction des axes choisies de façon à identifier les coordonnées
de toute case du carré (q + 1 )' à ses indices suivant la nota
tion des échecs, ce qui reviendra à poser = 1 la constante arbi
traire p ( art. 4 ). Ces substitutions faites, voici comment, au point
de vue de l'art. 2 , nous continuerons l'analyse de l'équation (38).
193

51. Il n'y aura , évidemment, que trois conjonctures possi


bles. Le nombre douné a + b pourra être un multiple de 3 ; ou
bien ce nombre , divisé par 3, laissera 1 pour reste; vu , enfin ,
le reste de cette division sera 2. Dans tous les cas , nous nom
merons c le quotient de la division mentionnée.

I Cas. a + b = 30.

L'équation (38 ) en changera en :


3 (s + 1) = 30 + 2z ,
et comme z est un nombre entier positif, le minimum de s + !
deviendra = ( , et correspondra à z = 0 , pourvu que cette va
leur de z soit admissible (n° 47). Pour nous en assurer, considé
runs , qu'en vertu de (57) , nous aurons alors :

ax'= 0,, yy' = 0, "


x = 0, y"=
" 0, >

et que, de plus, les équations donneront :

26 а
=
X= y = 2c -a
3
b -C ,
2a - 6
x " = y" = 2c
20 — b = 3
= Q C.

Il s'ensuit que le minimum des coups du trajets sera effectivement


a +6
с
3 64 ),
si

26 Ma .. (63 ).
Lorsque cette condition sera satisfaite, les deux premières
équations (53 ) se réduiront à :

= (b − c) * 1+ (a – c) 2,1
a=
b=6(b c) * ? + (a -c) * 1 l
13
194

de sorte , qu'à l'aide des signes du n° 49 , on figurera comme il


suit le trajet du cavalier dont il s'agit:

(6 — c) (2_) +-(aa —c) (*) ... (66 ).

Les différentes voies par lesquelles ce trajet pourra s'ac


complir , reviendront donc aux permutations possibles entre
>

a + b— 2c = c éléments , dont b — c seront égaux à ( .) , et


=

a - c à (1). Le nombre des dites voies sera:


c!
N= (67 ).
( a - c)! (6 -c) ! .

Les coordonnées du cavalier croissent ici , pendant son mouve


ment, de quantités toujours positives. Si , par conséquent, on res
serrait ce mouvement dans les limites d'un échiquier carré quel
conque, qui devrait comprendre aussi les extrêmités données du
trajet, le cavalier pourrait, néanmoins, parcourir toutes les voies
(67 ), sans jamais sortir du dit échiquier.
Ainsi , par exemple , pour a = 6 , b == 6 ,, on trouvera
4 , a - c == 2 , bb - c = 2 , et
c=, =

4. 3. 2
N= = 6.
2.2

Dans le cas particulier a = 2b ou b = c , le trajet le plus ex


péditif de (m , n) à (m + 2b , n + b) s'effectuera en b coups , et
>

sera figuré par

(a —b)(*).
Il n'y aura plus que a – b éléments identiques à permuter, de
-

façon que toutes les voies (63) se réduiront à une seule :


N= 1 .
195

52. Supposons, actuellement:


26 < a .... (68 ),

condition qui , comme on l'a vu , exclut l'hypothèse : = o. La


plus petite valeur de z, propre à vérifier l'équation
3 ( + 1) = 30 + 22 ,
=

sera donc 3 , ce qui fournira :


$ + 1 = 0 + 2 ... (69 )
et
2b - a + 12
2 (s + 1)-Q = a= 3

Cette dernière quantité ne pourrait devenir négalive, et infirmer


ainsi l'hypothèse z = 3 (n° 47) , que dans le cas où l'échiquier
aurait plus de 13 cases en longueur. Il faudrait alors prendre
2b - a + 24
z = 6, 8 + 1 = + 4 , 2 (s + 1) - a = 3
, expression
qui ne pourrait devenir négative, que si q était > 24. La mé
thode ne présentant ici , par elle - même, aucune difficulté, bor
nons notre calcul à l'échiquier de 64 cases. Vu la condition
(68 ), a ne pourra alors affecter que deux formes :
a = 26 + 3 (pour b = 0,1,2) , et a = 2b + 6 (pour b = 0).
-

On aura , en même temps (n° 47),


a ' + 23 "+y+ ;"
y'"+ +2y= 3 ,
équation qui admet 8 solutions:
X " = 90, y ' = 0, ax ' = 0, =
1 ) x" y'" = .3.
2) Xx " = 0, y' == 0, x = 1 , y'" = 22..
>
-

3) X " = 0, y'= 0 , '=


>
x 2,2 " y -1.

4) X"= 0, y=
) ' 0, x ' = 3,, y- 0.
5) x " = 0, y' = 1, x'= ,
- -
0, y =1.
2
6) "= 0, y'= 1, xa ' = 11, y " 0 .
7) x" = 1, y ' = 0, x ' = 0, y
- 1.

8) X " = 1 , y == 0, x ' = 1 , y " = 0.


196

Substituant ces valeurs dans les expressions (60 ), et considérant


que, pour a = 2b + 3 , 2c - Q = -1 et 2c - b = b + 2 < 5 ;
tandis que, pour a= 26-+ 6 (b = 0 ), 2c- aa = -2 et 2c-b = 4 ,
on trouvera que la 1re solution ci-dessus est à rejeter, parce
qu'elle rendrait y" < o , et que la 3m , 4me,, 7me et gme solutions
2 >

sont également inadmissibles, puisqu'elles rendraient x < 0. Il


ne reste donc que trois solutions :

A ) c' = 1 , y ' = 0, x " = 0, y " = 2 ,


>

qui entraîne :

= 2c—a+ 1 , y = 20—2 + 2, X " = 2c — , y"= 20—5—2.


=

Cette solution convient au cas a = 26+ 3 (b = 0,1,2) , mais


elle cesse d'avoir lieu si a = 2b + 6 (b = 0) , vu qu'alors x
deviendrait < 0.

B) x'= 0, y'=
-
= 1, "
x = 0, y'"= 1 .
Les équations ( 60 ) feront voir, qu'ici :

x= 2c-2+4, y= 2c—a+3, X " = 20—5—2, y " = 2c — 6—3.


Cette solution est donc admissible lorsque a = 2b + 6 (b = 0),‫ܕܐ‬
ainsi que dans le cas a = 2b + 3 , pourvu que b soit alors > 1
=
mais elle devra être rejetée si a = 2b + 3 (b = 0 ) , vu que y"
deviendrait déjà < 0.
' 1 , y'= 1 , x " = 0, y'"== 0
C ) a= = -

fournit :

x = 2c— 2 + 1,y = 20—2 + 1 , "= 20—6 , y" = 2c— 6 ,


>

de sorte que la solution sera bonne pour a = 26 + 3 (b = 0,1,2),


mais inadmissible dans le cas a = 26 + 6 (b (6 = 0), qui entraîne
rait 2c -- 2a =
= -2 et, par suite, x = y < 0 .
197

En résumé , si a + b = 3c , et en même temps a > 2b , le


9

minimum des coups du trajet sera toujours c + 2. Mais ce trajet


pourra affecter trois formes différentes si

b = l , a = 5,
ou

b =: 2 , a = 7
deux formes si
· b = 0, a = 3;
une seule forme, enfin, si
b = 0, a = 6.
-

Dans l'hypothèse b = 1 , a = 5 , on aura : c = 2 , 2c -a >

=b-c= = -1 , a - c = = 2c - b = 3. Le trajet se fera en .

6 + 2 = 4 coups , et , selon ce qui précède, les équations (33 )


pourront être satisfaites de trois manières différentes:

5 = -1 + 2 x3, 55 = 3+
3 + 2 x 11, 5 =-1 + 2 x 3,1
1 = 2x1 + ( 1—2) ' 1 = 2 (2-1 ) -1 )'
-
1 = -2 + 3

qui correspondront (n° 49) aux trois formes:


2 1
(2 ) + (1) +20°
3 ) =2
= ()) ++ ( 2) ++ (-;2 ) = (C2)+3 (i ).
2

Le nombre des permutations ou voies du trajet s'élèvera donc à


2.3.4 2. 3.4 2. 3.4
N= - - 28 .
2 2 2.3

Si b = 2 , a 7, on trouvera : c = 3 , 2c - + 1 = 0,
a - = 4 ; le trajet aura lieu en c + 2 = 5 coups , et, en vertu
des équations (53 ), ses trois formes seront :
2 2

( 2') + 2(3)+2(11)=
+ 2
2 (- 2x)+(*)+ ( ²1)
2 2())+ =

= ( 2)+4(*).
198

Ces éléments fourniront, en tout ,


5! 5! 5!
N == = 95
2! 2! 2! 4!

permutations, qui constitueront autant de voies différentes pour


la translation du cavalier dont il s'agit.
Dans l'hypothèse a = 3 , b = 0, on aura : c = 1 , 2-1= 2 ,
b - c = -1 ; le minimum des coups sera c + 2 = 3 , et le trajet
pourra affecter deux formes. Pour la première (voir plus haut),
on trouvera :

X = -
= 0 , y = 1 , a ' = 1, y = 0, x= 2, y " = 0, "= 0, y '= 2 ; -

et pour la seconde :

x = 0 , y = 0 , x '= 1, y ' = 1, X " = 2, y"= 2 , x"== 0 , y " = 0.


>
=
>
-

Les formes en question se réduiront, en conséquence, à :

(71) + 21_21) = ( )) +2(1),


2 S

et donneront lieu à
3! 3!
NE=
N = 6
2! 2!

permutations d'éléments, ou voies de translation différentes.


Si, enfin, a= 6 , b= 0, c sera = 2 , a- c = 4,6-03-2 ,
>

le trajet s'exécutera en c+ 2 = 4 coups , et n'aura qu'une seule >

forme, pour laquelle:


u

x == 2. y = 1 , x ' = 0, y' = 1, a" = 2 , y" = 1 , x"= 0, xx " = 1.


- -
> >
=

Ce trajet sera donc figuré par


2
(2) + (___) + (*) + ( ? ),
et admettra
N = 4 ! = 24 voies différentes.
199

53. Chacune des formes de trajet examinées dans le nº


précédent , contient des termes négatifs, et ce sera toujours le
cas , à moins que l'on n'ait simultanément: a+b= 3c et 26 > u.
Or nous avons déjà vu que , dans cette dernière conjoncture, les
voies les plus expéditives du cavalier, entre (m , n) et (m tul ,
n + b), sont toutes renfermées dans le carré (9 + 1 )', quels que
soient m et n (n° 51 ). Mais du moment que la forme du trajet
de moindre durée admettra un des éléments (2') , ( 4),,
1
( 2),(= {),(__), ( -21), on pourra choisir sur l'échiquier
des coordonnées de départ ( m , n) telles que certaines voies de ce
trajet ne seront plus entièrement comprises dans l'échiquier.
Cela aura lieu , en effet, pour chaque route passant par une case
dont une coordonnée, ou toutes les deux , seront < 1 ou > 9+ 1 .
Le nombre précis des routes possibles dans chaque cas particu
lier dépendra donc ici des valeurs de m et de n , que nous avons
laissées , jusqu'à présent , indéterminées. Mais comme , en l'ab
>

sence de toute voie réalisable dans le minimum des coups, ce mini


mum , fixé pourl'échiquier sans limites, cesserait d'être applicable
à l'échiquier restreint , nous ne pourrons nous dispenser d'exa
miner spécialement, dans quels cas les formes du trajet calculées
suivant les 1 ° 46 - 47 , admettront au moins une voie possible
-

dans les limites du carré (q + 1 )". Or on va voir qu'il ne sera


nullement nécessaire d'essayer, à cet effet, sur chaque forme,
toutes les valeurs de m et de n , depuis 1 jusques et y compris
9 + 1.
p étant = 1 (art. 50), les valeurs les plus élevées des dites
coordonnées seront : m = 9-2 + 1 , et n = = .

-6 + 1. Car
en augmentant au delà soit m , soit n , on ferait déjà aboutir
la case d'arrivée (m + a , n + b) à un point situé en dehors de
l'échiquier, contrairement aux conditions du problème. Or ima
‫ܕܐ܂‬
ginons l'échiquier tourné de façon à amener le coin (9
9 + 1 ) au lieu où se trouvait antérieurement le coin ( 1 , 1 ). Le
+ 1 , 99-6 + 1))
trajet du cavalier de (9 + 1,9 + 1 ) à (9 — a +1,
200

viendra alors se confondre exactement avec l'ancien trajet de


( 1 , 1 ) à (a + 1,6+ 1 ) , non seulement quant au nombre des
coups, mais aussi quant à la nature et au nombre des voies du
passage. Celles qui se renfermeront dans l'échiquier , comme
celles qui le déborderont, s'identifieront respectivement. Suppo
sons maintenant l'échiquier revenu à son ancienne position , et
toute voie de ( 1 , 1 ) à (a + 1 , b + 1 ) , comme de (9-2 + 1 ,
9-6 ++ 11 ) à (૬
(9 +1+ 1 , 9 + 1 ) , décomposée en ses éléments
>

1
(2), (î),(_2), etc. (n ° 49) , on comprendra aussitôt que cha
cune des premières voies ne différera de sa correspondante dans
l'autre trajet que par l'ordre strictement inverse de ses éléments,
les mêmes dans les deux cas, en signes et en valeur.
54. Il arrive souvent que , pour certaines grandeurs don
nées de a et de b, une voie de cavalier aussi prompte que possible
entre ( 1 , 1 ) et (a + 1,6 + 1 ) et , de plus, contenue tout entière
dans l'échiquier, le demeure également si l'on renverse l'ordre
des éléments qui la composent. Cette voie double se retrouvera
-
aussi , par conséquent, dans le passage de (9–2 + 1 , 9-6+ 1 )
>

à (9 + 1,9 + 1 ), et s'appliquera même au trajet de (m , n) à


mta
(m
( + a, n + b) , de façon à ne jamais faire dépasser au ca
valier les limites de l'échiquier, quels que soient , m et n .
Car les éléments en question (dans l'ordre direct comme dans
l'ordre inverse) ajoutés successivement à q-2 + 1 et q - 6 + 1,
ne fournissant, à aucun instant, une somme supérieure à q +1,
ce sera le cas , à fortiori, pour l'addition successive des mêmes
éléments aux nombres inférieurs m et n . Cette dernière addition
ne pourra ,> d'ailleurs , jamais donner un résultat < 1 , vu que
cela n'a même pas eu lieu pour les plus petites coordonnées de
départ admissibles ( 1,1 ). La coexistence, à l'égard de celles-ci,
d'une voie directe et inverse prouvera ainsi , sur-le- champ , la pos
7

sibilité du transport exigé du cavalier, dans le minimum de coups


légal . Par exemple, le trajet de (m, n) à (m+ 7, n+2) en 5 coups,
>

analysé dans le n° 52 , admettra toujours les deux voies :


201

(3) - (2) * () * ( ) * ( ) et
(3) +( 2) + (2) + ( 2 ) +(3)
+

quels que soient m et n, parce que ces voies s'appliquent, l'une


et l'autre, à la case de départ ( 1,1 ).
Nommons d l'accroissement de l'abscisse i , correspondant
à un coup quelconque du trajet, et e l'accroissement de l'or
donnée n , relatif au même coup . Pour satisfaire, conjointement,
aux inégalités:

1
1 < 1 + d< q + 1,1 131 + 0 - d < q + 1,
1 < 1+ < q + 1 ) +5}< et
IS1
151 + b -eq+
e9 1 ) +1
il faudra nécessairement, et il suffira que :
0
0 < d << a 9,1
0 < e<>69
0
> 1
L'existence , sur l'échiquier restreint, d'une voie double entre
>

( 1 , 1 ) et (a + 1,6+ 1 ) , comme nous l'avons décrite plus haut,


>

exigera donc que cette voie soit entièrement comprise dans le


rectangle échiqueté ( a + 1 ) × (6 + 1 ). Et, réciproquement, si
une voie de translation est renfermée tout entière dans le dit
rectangle , on pourra toujours renverser l'ordre des éléments
qui la composent , sans dépasser pour cela les limites de l'échi
quier pendant le trajet. De plus , cette double voie s'adaptera
à des coordonnées met n quelconques du point de départ. Au
reste, sans cesser de remplir les mêmes conditions, la voie dont
il s'agit deviendra simple dans le cas où le renversement de ses
éléments u’aboutira qu'à la reproduire. Telle sera, par exemple :

(3)-( 2 ) +( .
202

l'une des voies du trajet de moindre durée entre ( 1 , 1 ) et (5,4 ),


qui , en vertu de la propriété indiquée , sera comprise tout
entière dans le rectangle 5 x 4 , et s'adaptera, en conséquence,
au passage le plus expéditif de ( in , n) à (m +4 , n + 3) sur
l'échiquier restreint, quels que soient m et n.
55. Supposons, actuellement , le trajet de ( 1 , 1 ) à la 1,
b + 1 ) possible en deux coups , dans les limites de l'échiquier
9 + 1 )?, et figurons par :
(q

( + .... (30)

la voie suivant laquelle s'exécutera cette translation légale du


cavalier. A , E , A , é ne peuvent désigner, en général , que les
nombres 1 ou 2 , pris en plus ou en moins et groupés comme
dans le n ° 49 , mais les conditions décrites exigent ici , de
plus , que A et ε soient , l'un et l'autre , > 0 . La voie (30 )
>

s'appliquera donc également au transport légal du cavalier de


((m,
m n)
n à (mm +- 2,0 ++ b ), pourvu que l'on ait
,, simultanément :
mm ++ A < 9 + 1,1 ( 21 ) .
nt <9+ 1 )
Or la première inégalité sera satisfaite dans tous les cas. Car
m + a étant < q + 1 et a > 0, m ne saurait être supérieur àà q.
L'inégalité en question ne pourrait donc être violée que dans
l'hypothèse A = 2 , m = 9, qui entraînerait a = 1 , s ' = a - A
-

= -1 , € = 1 , et é' = 2, parce que b doit être toujours > 0.


>

Mais comme b deviendrait ainsi = 6 + ' = 3 > a , l'hypothèse


dont il s'agit est inadmissible . En conséquence , la voie ( 30) ne
cessera d'être bonne et valable que dans le cas où les coor
données m >, n du point de départ rendront:

m + AA < 9 + 1,1 (12 ).


n + E > q + is
203

Vu que m + аa + 9 + 1 et n + b < 9 + 1 , on aura, d'ailleurs:


>

m + 2 - A = m + ' < 9 + 1,1 (73) .


n + b - b = n + é'' < q9 + 1
De plus :
m + a - s = m + 1' > 1 ....... (34 ).

Car, s'il en était autrement, comme A ne peut jamais surpasser


2 , ni m + a devenir < 2, il ne resterait qu'à supposer A = 2 ,
9 *

m + a = 2 , savoir m = l , u = 1 , e == 1 , A' = -
> -11 , ce qui
donnerait pour é' la valeur 2 , et b = 3 , conséquence incompa
tible avec la condition a > 6.
La deuxième inégalité (72), si l'on y posait e = ,1 , fourni
rait n > 9, n + b - E > b + 9–1 , et par suite:
>

n + b - 65n + 6' > 1 (73 ).


.

-
Mais si l'on faisait e = 2 , qui correspond à A = 1 , on tirerait
de (32) la condition n > 9–1 ou n + b - E > b + 9—- 3.
n + ć ne saurait donc devenir < 1 , à moins que l'on n'eût :

b + q < 3.
Or 9 étant toujours > 0 , on ne pourrait égaler ici b qu'à o ou
à 1. Cette dernière supposition serait, au reste, inadmissible, vu
7

qu'alors b + q < 3 entraînerait q = 1 , é'= b


6—6 = -1 , A'= 2 >

et u = 3 , tandis que a doit toujours être < 9. Quant à l'autre


>

hypothèse b = 0 , elle fournirait q < 3 , é'€ =


= b - E = -2 , -E

A' = l , a = A + A' = 2 . La valeur exacte de q , qui ne peut


être inférieur à a , serait en ce cas = 2 ; m qui est toujours
< 9-2 + 1 deviendrait = 1 ; n , supérieur à 9-1 et
< y - b+ 1 , ne pourrait être égalé qu'à 2 ou à 3 , etne
se réduirait soit à o , soit à 1. On ne saurait, en conséquence,
>

infirmer la relation ( 73 ) qu'en supposant que le mouvement du


204

cavalier eût lieu sur un échiquier carré de neuf cases ( q = 2),


et partît précisément du point ( 1,2). Alors, en effet, la voie de
.

passage

(3) -( 2).
qui eût convenu au coin ( 1 , 1 ), ne s'adapterait plus, et ce petit
échiquier *) ne permettrait même au cavalier le trajet de ( 1 , 2)
à (3, 2 ) qu'en qualre coups.
>

Tout autre système de valeurs de 9 , de m , de n , de a et


de b , satisfaisant aux inégalités (73 ), implique , comme nous
venons de le voir, la coexistence des relations (18) , (34) et >

(13) , et admet ainsi la présence sur l'échiquier (q + 1 )' de la


case (m + s/sin + é') , ou autrement la possibilité du trajet de
(m , n) àછે. (m + a, n + b) suivant la voie

(0) + (2)....... ( 36 ),

inverse de (30). Quant à cette dernière, elle s'appliquera, seule


ou conjointement avec (36) , à tout point de départ qui ne
mettra pas en défaut les inégalités (31).
56. Nous avons , jusqu'à présent , exclu la conjoncture où
le passage du cavalier, de ( 1,1 ) à (a +1,6+ 1 ) en deux coups,
ne devient possible que par le prolongement des lignes de l'échi
quier dans tous les sens (nº 2). Or il faudrait déjà, pour cela,
que la forme du trajet ne contînt aucun élément entièrement
positif, vu qu'autrement un coup serait toujours exécutable sur
l'échiquier (q est naturellement supposé > 1 ) , et la possibilité
du dernier ne serait plus contestable. Cette forme exception
nelle ne peut donc être que celle-ci :
2

(___) + 1z )........ (77) ,

*) Le cas q = 2 rend égalemcut impossible loule communication, par sauls


de cavalier, evtrc la case du milieu et les huit autres.
205

qui n'admet point de voie réalisable en deux coups , entre ( 1,1 )


et ( 2 , 2) , ni entre (9,9) et (9 + 1,9 + 1 ). Mais , en revanche,
9

cette forme s'adapte toujours au passage de (m, n) à (m +1 ,


=
n + 1 ), tant que m et n ne deviennent pas, simultanément, = 1
ou = 9. Car, tant qu'on aura :
m=
= 1,

I < n < q + il '


ou bien
1 < m < 9; 1
n=9

on choisira l'ordre des éléments :

2
( 2 ) + ( :').
Pour
< 9 + 1,1
1 < mm <
ou
< 9+ }
n=

in = 9,
i <
くれ nく 0}
< all'
on prendra , au contraire, la voie inverse :
2
( 2 ) + (41)
Enfin, pour toutes les valeurs ultérieures de m et de n,
correspondant au carré échiqueté :

(2, 2 ), (2,9— 1), (9-1,9— 1 ), (9-1,2 ) ,


les deux voies seront également admissibles.
57. Tant que q > 2 , il se trouve ainsi démontré, qu'à une
exception près , tout trajet qui n'exige , par lui-même , que deu.r
coups, est exécutable sur l'échiquier (q + 1 )". Or cela entraîne
aussitôt, dans beaucoup de cas, la possibilité du passage de
206

(m, n) à une case (m + a, n + b) distante de trois coups. Si , en >

effet, un des éléments s'appliquait immédiatement au point de


départ, ou , pris en signe contraire, pouvait s'adapter au point
de destination , le reste du trajet, et, par suite, le passage entier
s'accomplirait daus le minimum des coups. Or il suffit, pour cela,
que les coordonnées de départ ou , à leur défaut, celles de la
case d'arrivée soient , l'une et l'autre > 2 et < 9.
Si b était = 0 et si , en même temps, le trajet de (m , n) à
(m + a , n ) sur l'échiquier illimité était possible en trois coups,

il le deviendrait également sur l'échiquier restreint, vu qu'il ne


peut y avoir de passage de (m , n) à un point au dessous de la
bande y = n , qui n'ait son correspondant au -dessus, et que, par
conséquent , le premier coup du trajet serait exécutable, quels
que fussent met n. Ainsi, par exemple, dans le cas a= 3 , b = 0 ,
(n° 52) , on sera toujours libre , selon les valeurs de m et de n,
d'adopter pour premier coup soit (î) , soit ( -21), et de jouer
ensuite les deux coups restants sans sortir des limites de l'échi
a a= 1
quier*). Les cas analogues:%=%}0 et = )} laissent même au
b 6

joueur le choix entre deux formes légales au moins pour son


premier coup , au-dessus ou au-dessous de la bande , suivant la >

grandeur de m et de n. A savoir :
2
[(2).
( (*)]. [ 1_2). (_-1)]
58. Après tout ce que nous avons dit dans les n ° 53—57 ,
.

il ne restera plus qu'un très - petit nombre de trajets, en 3 7, 4 et


5 coups , à soumettre à un examen spécial, pour décider s'ils
>

*) Ce trajet (vu l'exception du n° 56) deviendrait inexécutable si, q élant


-
3 , les coordonnées de départ affectaient, en même temps , l'un des systèmes
de valeurs :
m = 1, m = 1,
n= 1 } 2
n =4
Sur l'échiquier carré de 16 cases , le passage respectif des stations indiquées à
(4,1) et à (4,4) exigera donc, pour le moins, cinq coups.
207

sont, en effet, exécutables sur l'échiquier ordinaire. Comme les


éléments de chaque trajet seront donnés par les formules des
nºs 46 – 47 , l'examen en question deviendra extrêmement
.

a
simple. Ainsi ,> dans le cas ba=
6
= 0} (n° 52), qui fournit q–a+ 1
= 2 , 9–6 + 1 = 8 , on pourra toujours adopter la voie de
passage :
1 2
(1)+ ( +(_.x)+ (41).
tant que n < 6 ; ensuite la voie :

(1)- 2
(___) + (2())+ ((41)
2 ),.
pour n = 6 ou 7 ; enfin cette autre transposition d'éléments :
2 1
( 1) + (_ 2) + (?) + ( ),
+

pour n = 8 .

Le cas
is,également analysé dans le n °52, fournira
b= 1
de même la voie :
2 2
2(1) + (C ) + 6)
applicable à toute valeur de n inférieure à 7 , quel que soit m.
Pour n = 7, m demeurant quelconque , on n'aura ici qu'à ren
verser l'ordre des éléments, ou à prendre :

6) + C ))+ (247).
Il est essentiel de se rappeler que , dans toute cette discus
sion des formes de trajet (nº 54—58) , nous n'avons eu en vue
que de prouver l'existence d'une ou de plusieurs voies légales
du cavalier, pour des valeurs quelconques de m et de n . Le
nombre total de ces voies , comme on a déjà dû le remarquer ,
>

I
208

peut devenir fort supérieur à celui que nous avons indiqué, si l'on
attribue à m et à n certaines valeurs particulières (comparez le
n ° 68 ). Inutile aussi d'ajouter que nous n'avons pas eu besoin
de nous occuper des conjonctures: a < 0 , b < o , a < b , parce
5 >

qu'il eût alors suffi d'une transformation appropriée des coor


Os
données (nº 3 — 5) , pour reproduire toujours la relation :

a > 6 > o,
présupposée dès le n ° 46 .
59. Appliquons, actuellement, les formules des nº 46–47 au
II Cas. a + b = 3c + 1 ,

prévu dans l'art. 51. L'équation (38) se changera alors en :


3 (s +1) = 3c + 2 +1 , >

et le plus petit nombre pair et positif 2z à ajouter à a+b, pour


le rendre divisible par 3 , sera 2. Le minimum des coups du
trajet ou de s + 1 deviendra donc :

( 3c + 3 ) = + 1 ,
pourvu que la valeur correspondante > = 1 soit admissible. Or,
selon le n° 47 , cela dépend, avant tout, de la condition 2 (s + 1)
- a > 0, qui se réduit ici à :
1

26-0 + 4
2cQ + 2 =
3 20,
ou , simplement , à:
a 26 + 4 .
Vu que a + b - l doit être divisible par 3 , la relation entre a
et b ne peut s'exprimer, dans le cas actuel, que par l'une des
équations:
a = 26 + 7 , n= 26 + 4 , a= 26+-1 , a= 26–2 , = 26—5 , ....
209

Les expressions que nous avons remplacées par des points, tant
à gauche qu'à droite, ne pourront subsister que pour des valeurs
de q supérieures à 7, car, sur l'échiquier commun , on aura
>

toujours a < 7,6 < 7. Il suit de ce qui précède, que a= 26+7


(relation que nous examinerons plus loin séparément) et , à plus
forte raison , a = 2b + 10, etc. excluent l'hypothèse z = 1 .
Celle -ci fournit ( n° 47) :

a' + y'" + 2 ( x" + y') = 1 ,


équation qui n'admet , en tout, que deux solutions. Voyons,
d'abord , la première :
A)
1 X'= -
a = 0, y " = 1 , x"= 0, y'= 0,
dont on tire, au moyen des équations (60 ):
x = y = b - ( + 1 , x"= a - 0-1 , y " = a - ( - 2.
Ces valeurs ne seront admissibles que si l'on a , simultanément:

b - o + 1 > 0, a - 6-20.... : (98).


.

Or a =
= 26+ 4 entraîne b - ( + 1 == 0,2-0—2 = 6b + 1 ,
- -

résultats conformes aux conditions (18).


a = 26 + 1 entraîne b - c + 1 = 1 , 2-0-2 = b - 1 , =

ce qui n'exclut , comme contraire à (78) , que l'unique cas :


b = 0,0 a = l .
a = 26 — 2 a pour conséquence : b - + 1 = 2 et =

- 0–2
a- C b
= 6–3 , de sorte que le seul cas contraire à (98)
sera ici : 2, a = 2.
a = 26 5 donne : b - 6 + 1 = 3 , a - ( - 2 = b -5 ,
-
>

d'accord avec les inégalités (18 ), vu que la condition ab im


pose ici à b une valeur > 5 .
Nous n'analysons pas a = 2b — 8 , etc. pour ne pas sortir
de l'échiquier ordinaire.
14
210

La solution A convient ainsi à toutes les combinaisons ,


excepté :
7
a = 1,1, a = 2,, aа = 7,1.
0 s| b = 2 1
b =o / 6b = 0 )
Cette dernière est la conséquence nécessaire (sur l'échiquier
commun) de a = 2b 26 + 7, déjà exclu précédemment.

B) x'= 1 , y"= 0, :
-
x"= 0, y"= 0.
=

Substituant dans les équations (GO ), on trouvera :

c
x = b - 6-2,
=
y = b - 0-1, x ": == y" = 2-0 + 1.
Ces valeurs ne seront admissibles que lorsque :

b - 6-2 > 0, a -- + 1 > 0 ... (79) .

2b + 4 , 6-6-2
Or si a = 26 2b + 1 ,
6–1–2 deviendra = -3 ; si a = 26 =

b
b - с1-2 deviendra = -2, et si a = 26-2 , 6-6-2 se
réduira àà – 1 ; les conditions (19 ) ne seront donc remplies dans
aucun de ces cas.
Mais si l'on pose a = 2b — 5 , on trouvera 6-6-2 = 0
___ -

et a - cC + 1l = b - 2 , ce qui sera conforme aux inégalités


(79) , vu que b ne peut être égal ici qu'à 5 ou à 6 .
En résumé , l'hypothèse z = l , qui entraîne un minimum
de coups s + 1 = 1 + 1 , convient aux combinaisons :

a = 2b + 4 pour b = 0 ou l ; a = 26+ 1 pour b= 1 , 2 ou 3 ;


2b — 2 pour b = 3 ou 4 ; a =
a = 26 =
26-5 pour b = 5 ou 6 ;

mais tandis que les deux dernières combinaisons (comprises dans


aa = 26 – 5 ) admettent chacune deux solutions A et B , toutes
les autres relations citées entre a et b n'admettent que la
première solution A.
211

60. En vertu des données précédentes , la forme du trajet


(équat. 33) pour les trois cas :
= 2b a = 2
a = 26 + s, fa= 265> 2}o ) & {a= 262
= 4,
b b > 2)
et

se réduira à :

a = b - 6 + 1 + 2 (a - 0-1 ) ,
=

b. = 2 (6 — ( + 1) + (a - ( - 2 ) — 1
.

ou, selon la notation du n° 49 , à:


2
16 — c + 1)(?) + (a —-— 2)( ) + (-21)...(SO).
C .

La permutation de ces b - 6 + 1 + 0 -0—2 + 1 = 6 + 1


-

éléments donnera lieu à :

(c + 1 ) !
N= .(81)
16-0 + 1 ) ! (a - ( -2 ) !
voies différentes, parmi lesquelles il y en aura toujours plusieurs
comprises en entier dans l'échiquier restreint. Si l'on substitue,
en effet, dans (80 ), les valeurs respectives de b C + 1 et de -

a - 6-2 , on trouvera les formes de trajet particulières sui


vantes :

1 ) Pour a = 2b + 4 , 6 étant = 0O ou 1 , -

2
(6 + 1)(*) + (41)........
forme qui, en cas de b = 0 , n’exige que deux coups , et qui,
pour b = 1 , admet une voie

(3) + ( 2) + (2)
susceptible d'être renversée , sans cesser de s'adapter au trajet
légal de ( 1 , 1 ) à (a + 1,6+ 1 ) ou à (7,2).
212

2 ) Pour a = - 2b + 1 , (b est 1 , 2 ou 3) ,
>

(2) + (6— 1)(î) + ( 2 ,). (83) ,

forme qui n'exige que deux coups , en cas de b = 1 . Si b = 2 , -

l'arrangement

(3) -( 2) + (3)
et l'ordre inverse
2
(3) +( 2 )+ (3)
s'adapteront , l'un et l'autre , au trajet légal de ( 1 , 1 ) à (a +1,
>

b + 1 ) ou à ( 6,3). Si b = 3 , on pourra renverser, dans le même


but, tout arrangement qui , comme
2
(%) + ( ) + ( ,) + (3),
ne commence , ni neni ne finit par _( 21).
3) Pour a = 26 – 2 , (b est 3 ou 4), on obtiendra :
2 2
2
2())+ (6— 3)(î) + ( ___,) .. .... ( 84) ,

forme qui correspond à trois coups , si b = 3 , et fournit alors ,


entre autres, le groupe:
2
(2) + (4+1) + (2).
déjà analysé dans le n° 54. Lorsque b = 4 , tout groupe d'élé
ments qui, comme

2 () + (21) + (*).
2
ne commence, ni ne se termine par (_- 1), s'appliquera au trajet
légal de ( 1 >, 1 ) à (7,5).
213

Les conditions qui déterminent la possibilité du trajet sur


l'échiquier restreint (nº 54-57), se trouveront ainsi satisfaites
dans chacun des trois cas énuinérés.
Reste à examiner la conjoncture :
aa = 26 — 5 , b =: 5 ou 6 ,

qui admet deux solutions ou formes de trajet:


( -1),
a = b - C + 1 + 2 (a - -C
b = 2 (6 — ( + 1 ) + (a - 6—2 ) -1 )'
et

a = 1b - C - 2) —1+ 2 (a - ( + 1),
=

b = 216 — - 1) + a - 6 + 1 +)
comme cela résulte du n° 59 et des équations (33). Ces formes
peuvent être figurées ainsi:

16 —-- + 1)(2) + (a —-— 2)(1) + (- 1) =


1

(6-c— 2)()) + (2 !) + (a(a — c + 1)(3) -


с

( n° 49) , ou ainsi :

2
3
3( )+ 6—5)(î) + ( 21)=12
( 2') +(6—2)(í).
vu que c est ici = b — 2. Le trajet exigera , par conséquent,
C + 1 = b- 1 coups, et admettra, en lout :
(6-1 ) ! 6( b − 1 ) !
N=
=

16 - 2 )!
(6 —5)! 3 !
(6-4) (6-3 ) (6-2 ) (6-1 )
2. 3
+ 6-1 ...... (85)

voies différentes. Pour b = 5 , a = 5 , 0 + 1 = 4, N = 8 , et


-

pour b = 6 , a = 7,0 + 1 = 5 , N = 25. Le critérium du n° 54


214

s'appliquera sans difficulté, et prouvera que, parmi les voies ci


tées , il y en a plusieurs comprises , en entier, dans le rectangle
(m , n) , (m + a, n) , ( m, n + b) , (m + a, n + b), quels que soient
>

m et n.

61. Les combinaisons exceptionnelles:


= 1, Q = 2, a = 7,
1. b = 0, II. b = 2, III . b
>
= -
-0 ,
C = 0, C = 1 c = 2.

excluent , comme nous l'avons vu , l'hypothèse z = 1. Le plus


petit nombre pair > 2 , à ajouter à a + b = 3c +
> - 1 pour le
+1
rendre divisible par 3 , sera 8. Il faudra donc poser z = t ,
a+b+8
S+ = = ( + 3 , en sorte que 2 (s + 1) - a =
3
2c - a+ 6 se réduira à 5 dans la conjoncture I, à 6 dans la con
joncture II , et à 3 dans la combinaison III . Restera à analyser
l'équation
a ' + y" + 2 (ac"
( + y ') = 4 ,
qui n'admet pas moins de 14 solutions , à savoir:
1) X " = 2 , y ' = 0, x=
' 0, y " = 0.
=

2) r 1, y'= 1 , x ' = 0 ,
= -
y'' = 0 .
-

3) -
= 0 , x'= 2,
r' = 1 , y'= -
y = 0.
4) X " = 1 , y'= 0 , x ' = 1 , y " 1.
5) r 1 , y'= 00 ,, x = 0, > y ' = 2.
6) x'= -
0 , y = 22,, x'=
x' = 0 , y = 0 .
7) xX " =
= 0, y'= 1 , x ' = 2 , y" = 0 .
,
8) x"
X' = 0, y = 1, a ' = 1, y "= l . 9

9) x" = 0, y'== 1, x'= 0 , y " = 2.


,
10) a" -
= 0, y = 0, x ' = 4 , y " = 0.
>
-
7
=

11 ) x ' 0 , y = 0, x ' = 3 , y '"= 1.


'
12) xX "'' = 0, y'= 0 , x'= 2 , y"= 2 .
-

13) r " = 0, y = 0, a'= 1 , y " = .3 .


14 ) .r' =0 , y ' = 0, x'= 00 , y " = 4 .
- -
215

Si l'on substitue ces valeurs dans les équations (60 ), en y fai


sant s + 1 = 1 + 3 , on trouvera que la ime, 3m , 4me, 10me et > >
me
11ne solutions doivent être entièrement rejetées , puisqu'elles
entraîneraient x < 0 pour chacune des combinaisons I , II et
III. La 14me solution sera également inadmissible, vu que, dans
les trois combinaisons citées , elle rendrait y' < 0. Quant aux
huit autres solutions, elles fourniront:

qme Solut. 2"= 1 , y' = 1, xa' = 0,y'" = 0, partant x ' + 2x " = 2,


= -

y'" + 2y'= 2, x = b - c + 1 , y =b - c, X"=aỚC ,


y"=2-( + 1 . Ces valeurs ne conviendront qu'aux
combinaisons I et II .
.

5me Solut. 2 " : 11 , y = 0, x' = 0 , y " == 2 , x'+ 22". = 2 ,


>
-

b-6+ 1,
y" + 2y' = 2 , x = b --- ++ l , y = 6–6
IL
x " = Q - C, y'= a - 1-1 , valeurs qui excluent >

également la combinaison III , et ne s'adaptent


qu'aux deux premières.
22 " = 0,
6me Solut. 2 " = 0 ,y' = 2, a'= 0, y'" = 0, partant ax ' + 2x
9

+
y " + 2y' = 4 , x = b - c + 5 , y == b - 0 +
-
+33, ;

3. L'ensemble de ces valeurs


x " = = y " = Q - 1-3.
с

ne convient qu'à la combinaison III .


zme Solut. 2X " = 0, y' = 1 , xa'.= 2 , yy'"" == 0 , x ' + 2z" = 2 , - -

y,'" + 2y'= 2 , x = b - 0-1 , y = b - C, c Xx " = y"


C =

= a - + 1 , valeurs dont l'ensemble ne s'adapte


= a

qu'à la combinaison II.


= 0,
gme Solul. X " = y' = 1 , x' = 1 , y'" = 1 , a' + 2.:"" = 1 ,
y'"' + 2y'= 3,, x = y = b- C + 2, xX " : = Q - 0-1, -

= Q - 0—2, valeurs qui conviennent unique


y"= -
>

ment à la combinaisons III .

gme Solul.. 2X " = 0, y' = 1 , x'= 0,, y'" = 2 , x' + 2x = 0,0


-

Y'" + 2y = 4 , x = 6-0
b-6 + 5 , y = b- 6 + 4,
X
x"= -
a -- 6-3 , y"= a - 0–5
-5 , expressions qui >

ue s'accordent qu'avec la combinaison III,


216

12me Solut. x " = 0, y = 0, x'=2, y " = 2, partant x' + 2x" =


-
y'"'++ 2y = 2 , x = b - 0-1 , y = b - 0 + 1 , -

a " = Q - ( + 1, y " = Q - 0-1. Ces valeurs ne


=

peuvent évidemment s'adapter qu'à la combi


naison II .
13me Solut. x " = 00 , y'= 0 , x'= 1 , yy'" = 3 , a ' + 2x " = 1 ,
y " + 2y' = 3 , x = b - ( + 2 , y = b - ( + 3,
-

x " = a - C - 1, y ' = a - C — 4 , expressions qui


> >

ne seront applicables qu'à la combinaison III.


62. On trouvera ainsi, en particulier,
a =
Pour = 11
b=0 -

( + 3 = 3 coups , et deux formes de trajet, données par la 2me


=

et 5 " e solutions, savoir :

( 2 )+ (3 ) + ( 2) = ( 3) + ( 2 ) +( 3) -

Il y aura ici :
N = 2.3 + 2.3 = 12

permutations d'éléments ou voies de moindre durée , dont plu


sieurs réalisables sur l'échiquier, quels que soient m et n , comme
nous l'avons déjà prouvé dans le n° 57 .

Si a = 2 >

b = 2 )'
le minimum des coups de translation sera C + 3 =: 4 >, et le tra
jet aura quatre formes, données par la 2me, 5me, que et 12me so >

lutions du n° 61 , savoir :
1 2
(%)+ (- 2)+ (*)+( ?)=
1
2 2())+
(2 (___)+ ( 23) =
+ = 2

2
+2
( z ) + ( )+2(*) = 213%) + 2(__ ,). =
217

Le nombre total des voies sera, par conséquent,


2.3.4 2. 3. 4 2.3.4
N = 2.3.4 + 54 ,
2 2 2. 2

dont deux, au moins , l'une directe et l'autre inverse (n° 54),


>

s'adapteront à toute valeur de in et de n. Telles seront les


voies :

2 1
(2)+(__)+(52)+(i), (*)+15 °)+ (42) + (?).
1

La conjoncture
= 771
a=
b = 01

correspond , comme nous l'avons vu , à un trajet de c + 3 = 5


ine
coups, qui pourra affecter quatre formes différentes ( 6"e, gme, gre
et 13me solutions), savoir :
1

( %)+ 2(4-2) +2(1)-( )+3(1 ) +( = =

2 2
2( )+ (_2)+2(41)=(2') + (*)+ 3(__ ). +

Le nombre total des voies les plus promptes sera donc ici :
5! 5! 5! 5!
N= + -
100 .
2! 2! 3! 2! 2! 3!

Or il sera facile de s'assurer directement (n° 58 ) que , parmi >

ce nombre , il existe des voies comprises en entier dans l'échi


quier commun. Ainsi , tant que n sera < 66,, on pourra toujours
choisir la route :

1
2 (1)+(- 2) + ( s)+ (_ )).
218

et transposer ensuite, pour n > 6 , les mêmes éléments de >

cette façon :

2 (42)+2(3) + (3) + +

63. Nous référant au n° 51 , passons maintenant au


III Cas. a + b = 30 +2,
qui , sur l'échiquier ordinaire, ne sera compatible qu'avec l'une
des cinq relations suivantes entre a et b :
a = 2b +- 5 (b = 0,1); a = 2b + 2 (b = 0 , 1 , 2 ) ;
a = 26— 1(b = 1,2,3, 4 ); a = 2b — 416 = 4, 5) ;
-

a == 2b — 7 (b = 7).
Le plus petit nombre positif pair 2z qui , ajouté à a + b, rende
cette somme divisible par 3 , est ici 4. La supposition z = 2
donnera, en vertu de l'équation (88 ), s + == C + 2 , 2 ($ + 1) -a
а
26 - Q + 8
-

- 2c - Q + 4 ---
quantité toujours plus grande
3
que zéro sur l'échiquier de 64 cases. De plus 2 (s + 1)—b =
20 - 6 + 4. L'équation (33 ) ou
ac'+ y'" + 2 (x " + y ) = 2
admet, en général , cinq solutions :

1 ) x '" = 0, '
y = 0, x'= 0, y'"=
= 2; >
=

2) Xx " = 0, '
-
y = 0, x'= 2, y " = = 0 ;
-

3) x " = 0, 'y'== 0 , x ' = 1 , y'"= 1 ; =

4) rx '" = 0, y'= 1 , x ' = 0, y'"== 0 ; =

5 ) x "" = 1 , y = 0, x = 0, y " == 0;
>
-

dont la deuxième devra être rejetée, parce qu'en la combinant


avec les équations (GO ) ou (61), on trouverait

x = 20 — a 2 = 26 - aa - 10
3
219

quantité toujours négative sur l'échiquier commun , quelle que


soit la relation entre a et b qu'on adopte (voir plus haut). Les
quatre autres solutions , appliquées aux équations (61) , condui
ront aux résultats suivants :

pre Solut. x " = : 0 , y = 00,, x'


x ' == 0 , y" -
y " = 2 , a' + 2x"" = 0,
3x = 3y = 2b
= 26 — +8 , 3x " = 2a — 6–4 , 3y" ==
24-6-10 . La condition nécessaire et suffisante pour
l'admissibilité de cette solution est donc 2a - 6-10
-

> 0 , relation incompatible avec a = 25 — 7 (b = 7)


-

comme avec a = 2b — - 44 (b = 4 , 5 ) ; satisfaite , au


contraire, si a = 2b
26+ 5 (b = 0,1); compatible avec
a = 26-1 dans la seule conjoncture b = 4 , a = 7 ;
d'accord, enfin , avec a = 2b + 2 uniquement dans
le cas b = 2 , a = 6 . La 1" Solution ne convient ainsi
qu'aux quatre cas isolés :
a
a = 51 71 a = 66 a = 71,
b = olbril' b = 28 b = +
- -

gme Sohu. X”" = 0, y' = 0 , x ' = 1, y " = 1, x'+ 2.x " = 1, 3x ==


>

- -

3x" = 2a - 6b + 2 ,
26-0-1 , 3y = 26 – 2 + 2 , 3X"
3y" = 2a - b - 1 . Comme a et b ne peuvent
devenir zéro en même temps , la condition nécessaire
et suffisante pour l'admissibilité de cette solution est
26—2
a
-1 > 0 , condition satisfaite si a = 26—7 ,
a = 26–4, a == 26–1, et enfreinte si a = 2b + 2 ,
a = 26+ 5 .

4me Solu . 2." = 0 , y' = 1 , a ' = 0 , y" = (), it' + 2x" -- 0,


=

38; = 26 — a +8, 3y = 2b — a + 5 , 3x"= 3y"


= 2a - 6-4 . Comme a ne surpasse pas 2b + 5 ,
il ne restera à remplir que la condition 20 - 6
-4 > 0 , toujours compatible avec a = 26+
> 5,
n = 26 + 2,2 = 25-11b = 2,3,4 ), a = 26 - 4
I
220

(b = 4,5 ) et a = 26—7 (6 = .
7). La 4me solution
convient donc à toutes les relations entre a et b qui
a=
nous occupent , à l'exception unique du cas E1}N :
b =
1

Ime Solut. 2:a'" = ) , y = 0, '


-
x = 0, y '" = 0, x' + 23 " 2 ,
- -

3x = 3y = 26 — a— 4 , 3x 32 "" = 2a --b+ 5 , 3y "=


2a - b + 8. La condition à remplir est ici 2b - a
.

4 > 0, de sorte que la 5me solution sera toujours


admissible lorsque a = 2b — 4 ou a = 26 — 7 , et
devra être rejetée si a = 26-1 ou a = 2b + 2
ou , enfin , a == 26+ 5 .
>

L'hypothèse z: = 2 conduisant ainsi , en tout cas , à cer


taines valeurs positives de x , x' x, x , y, y; y" y " le minimum
des coups du trajet sera ici constamment = C+ 2 . Il ne restera
plus qu'à entrer dans le détail des formes du trajet, à calculer
le nombre total de ses voies , et à s'assurer si , parmi ces der
nières, il y en a toujours au moins une réalisable sur l'échiquier
restreint.
64. Les trois cas particuliers pour lesquels a = 26 - 4
2b
et a = 26-7 , ou plutôt :
A. B. C.
a = 4 a = 6 a = 7

6= ; b= 5 , b=7
C=2 C = 3 1 C= 4
admettent, chacun , trois formes de trajet données par la 3ine,
>

4 " et 5me solution . La substitution des valeurs numériques cor


respondantes dans les équations (33) fournira ainsi, pour
4 == 1-1 + 22 x 2 == 4 x1 = 2 (3 — 1),, - -

4 == 22 * 2 +1 '
+ 1-1==-- 2 (3-1) = 4x1/
Х-

ou , selon la notation du 1 ° 49 :

(3)( -+ ( 5 ) (3)
t
-( (+ 2 ) = 3(3)-
to
) + (2)
__ == 3 (3(*) -(
+ 2).
221

Il y aura donc ici , sur c + 2 = 4 coups,


4! 4!
N= 4 ! + = 32
3! 3!

voies. De plus, tout arrangement dans l'une des formes

3(1)+
2 (___)
2, 3 (*)
1 + ( 2). +

tel qu'il ne commence ni ne finisse par son élément négatif,


pourra être écrit dans un ordre inverse, sans cesser d'être ap
plicable au trajet de ( 1,1 ) à (5,5 ) . Selon le critérium du n° 54 ,
il y aura donc nécessairement, parmi les N voies, plusieurs com
prises en entier dans l'échiquier commun .
Les équations (55 ) se réduiront, pour
B ), :
à:
6 = 1-1 + 2 x 3 = 4 + 2 x1 = 2 (4 — 1), I
-

5 = 2 x 2 + 2-1 = 2 ( 3 — 1 ) + 1 = 5 X 1
=

ou bien à :

1
(3) ( 2 )) + 2((3))+ (( 2 ) == 3 (3)( +-( 2 )2 + (3)
+ (?!
= 4 (1) + (19),
= 4

ce qui fournira, sur c + 2 = 5 coups,


5! 5! 5!
N= = 85
2! 3! 4!

voies , dont un grand nombre seront réalisables sur l'échiquier


ordinaire, par la même raison que ci-dessus.
On trouvera , pour
C), les trois formes de trajet:
7 = 2-1 + 2 x 3 =
= 5+ 2 x 1 == 1 + 2 (4 — 1),
7 = 2 3 + 2-1 = 2 (4-1) + 1 = 2 x 1 + 5
=
222

011 , autrement ,

2 ())+ 17')+ 2(3)7 + ((_ ) = ())+ (_ ))+ (3(1)


= 4

()) +4 (1) + (1%).


-
ce qui donnera , sur c + 2 = 6 coups,
6! 6! 6!
N= = 240
2! 2! 4! 4!

voies , auxquelles le critérium du n° 54 s'appliquera avec le


même succès .

La conjoncture

a= 7

D) 6 = 4
5 C= 3

rend valables, comme on a vu , la 1 ", la 3me et la 4me solutions,


> >

et fait naître ainsi les trois formes de trajet:

3(2)+2(( 21) = ( 21) +3( ) + (-21)


-

1
= 2(2) +((二 )2)+2( );
savoir
5! 5! 5!
NE
- = 60
2! 3! 3! 2! 2!

voies de translation différentes en c + 2 = 5 coups. La possi


bilité de cette translation sur l'échiquier restreint ressort évi
demment des considérations du n° 54 .
223

Les trois cas isolés :

E. G.
a = 5 > U = a = 6,
b = 0,
-
6 = 1, b = 2,
c= 1 C= 2 c= 2

admettent, chacun, deux solutions , la 1 " et la 4me. La substitu


tion des valeurs numériques correspondantes dans les équations
(53) donnera ainsi, pour
>

E), les deux formes de trajet:

(9) +2 (41,) = (__) + 2 (1). 2


+

Il y aura donc ici , sur c + 2 = 3 coups ,


3! 3!
N= = 6 voies ,
2! 2!

dont deux, au moins, toujours réalisables sur l'échiquier (nº 57 ).


On trouvera, de même, pour
F) , les deux formes :
2
()+ (*)+ 2( 43,1)= (42)+3(*)
+ =

qui fourniront, en tout, sur 4 coups,


4! 4!
N= - 16
2! 3!

voies de passage. Sans sortir des limites de l'échiquier com


mun , on pourra toujours, tant que l'ordonnée de départ n sera
< 7 , choisir la voie

2 ( )+ (_ 2)+ (*)
224

qu'on n'aura, ensuite, qu'à prendre dans l'ordre renversé

(* )+ (_ " >+ 267)


si n = 7 .
Pour

G) , les deux formes seront :


>

2
2(3)+2(_21)= (?) + (_ 2)+2(*).
- +

qui entraîneront, en tout,


4! 4!
N= = 18
2! 2! 2!

voies de passage en 4 coups. Selon le n° 54, ce passage demeu


rera encore exécutable sur l'échiquier ordinaire.
Ce sera également le cas, en 3 coups, pour
a 3

H) b = 2

et , en 4 coups , pour

a=5
I) b = 3
c = 2

systèmes qui , provenant de a = 26— 1 , admettent chacun deux


solutions, la 3me et la 4me (voir plus haut). On aura , en particu
lier , pour
H) >, les deux formes de trajet:
2 2
(2 ) + (*) + ( º,) = 2 (1) + (___),
2
+ t = 2
225

savoir :
3!
N= 3 ! + 9
2!

voies de translation en 3 coups. Et, pour


I) , les formes :

( 2 )+2(1)
2))+(21))==2())+ (_'2)+ ( )).
-

savoir,> sur 4 coups,


4! 4!
N= + = 24
2! 2!
voies différentes.
La relation a = 2 + 2 fournit encore les deux cas :

a а 4

K ) b = 0 , L) b = 1
C= 0 c= 1

qui ne comportent plus , chacun , qu’une forme de trajet, déter


minée par la 4me solution. En effet, quant à
K ), les équations (55 ), transformées selon la notation du
n ° 49 , conduiront au trajet:

(9) + ( ",).
qui admettra, eur 2 coups,
N= 2

voies , dont une , au moins , praticable sur l'échiquier restreint


(1° 55 — 57 ). On trouvera, de même , pour
L), l'unique forme de trajet:
1

I
(2 )+ (42)
_ +- ( ), 15
226

qui correspondra à
N= 3 ! = 6

voies de translation en c + 2 = 3 coups. Afin d'exécuter cette


translation sur l'échiquier commun , quelle que soit l'abscisse in
de départ, on pourra prendre la route :
1
(1) + (3) + ( 2).
tant que l'ordonnée n sera < 6 , et, lorsque n > 5 , transposer
ainsi les éléments :

(*) + (+ 2) + ( )2.

Car le maximum de m est ici q- 4 + 1 = 4 , et celui de


>

n , 9-6 + 1 = 7.7
Reste enfin le système

a= 1

M) b = 1

co
susceptible de la seule forme de trajet que fournit la 3mº solu
tion , savoir :

13--1 + 2 ,
1= 7* 1***( 1),ou ( 2") ++ (2.)
1 2 x 1-1

Il y a ici 2 voies de passage en 2 coups. Or nous avons déjà


vu , dans le n° 56 , que l'une, au moins, de ces voies est toujours
possible sur l'échiquier restreint , à l'unique exception des cas
où la case de départ serait ( 1 , 1 ) ou (7, 7). Pour ces valeurs
exceptionnelles de m et de n , l'hypothèse < = 2 dont nous
>

sommes partis, cesserait donc d'être admissible. Il faudrait déjà


prendre z = 5 , adopter pour minimum des coups du trajet
227

s + 1 = 1 + 4 = 4 , et éprouver les différentes solutions de


l'équation :
ac + y'" + 2 (x"" + y) = 5.
Mais ce calcul très-long est , de plus , inutile , car, après l'avoir
> 9

achevé, on aurait encore à réduire le nombre des voies trouvées,


conformément aux limites de l'échiquier, tandis que ce nombre
réduit peut être fixé directement. Une voie de ( 1 , 1 ) à (2 , 2)
comprise , tout entière , dans l'échiquier, ne saurait , en effet,
passer que par (2 , 3) ou par (3,2). Or les routes en question
>

passant par (2 , 3) , reviennent évidemment aux cinq suivantes :

2 (3) + (_ *) + (_'x) = 2 (1)+ (_\x) + (- 3) =


= 2

1
(2) + (3^2) +(? ) +(5^ ) =(% ) +(2 +)+(21 ) +( )
-2

= ( ) + ( 21) + ( 71) + (- 3). 2

Les trois premières ne constituent que des arrangements diffé


rents d'une même forme, comme les deux dernières ne sont éga
lement que des permutations diverses d'une autre forme. Quant
aux routes passant par (3 , 2 ) , elles ne sauraient différer des
précédentes qu'en ce que l'on affecterait toujours à l'abscisse
les accroissements ou décroissements attribués ci-dessus à l'or
donnée , et vice versa . Ces cinq autres routes seront , en consé
quence :

2 (1) + (C 2) + ( °) = 2*()+ (52)+ ( - ?)=


=

-2 2 2
(1) + (+ ) +(*)+ ( )) = ($)+ (+1)+ (2 )+ )
2
= (3 ) + ( 2 ) + ( 2 ) + ( 2).
-

Il y aura , en tout , 10 voies de translation en 4 coups.


228

65. Rappelons nous , maintenant , ce qui a été expliqué


dans les nº 4, 5 et 50 , par rapport aux changements ou trans
formations qu'on peut faire subir aux coordonnées d'un trajet,
afin de satisfaire aux inégalités (4) , tout en conservant au trajet
la plénitude de ses propriétés. Nous comprendrons alors que
les résultats obtenus dans les art. 51- 64 s'appliqueront , sans
modification , à des indices quelconques des cases de départ et
d'arrivée (m , n), ( m ' n'), pourvu qu'on n'y entende constamment
par a que la plus grande, et par b que la plus petite des va
leurs absolues des différences m ' — m,ใจ n ' - n (l'une ou l'autre
valeur, si elles sont égales ). La loi générale qui détermine le
minimum des coups qu'il faut au cavalier pour passer de (m , n) à
(m, n') , dans les limites de l'échiquier de 64 cases , s'énoncera
donc comme il suit :

I. Si a + b est exactement divisible par 3 , à savoir a + b


=
3c , et, qu'avec cela , 26 > a , le minimum cherché sera = c .
Mais si l'on a , simultanément, aa + b = 3c, 26 < a , ce minimum
deviendra = 0 + 2 .

II . Lorsque la somme a + b , divisée par 3 , laissera 1 >

pour reste, autrement : a + b = 3c + 1 , le minimum des coups


>

du trajet sera c + 1 , à l'exception des trois cas :


>

-
a = 1,1 aa = ‫ܕ‬
= 2,1 a = 7,1
GEO
6 = 0 6 - 2

pour lesquels ce minimum deviendra = 0 + 3 .


III. Lorsque a + b , divisé par 3 , laissera 2 pour reste,
+ b = 3c + 2 , le minimum cherché sera toujours = 0 + 2 ,
a+
à l'exception des quatre cas où les extrêmités voulues du trajet
seront :

[( 1 , 1 ) , ( 2 , 2)] , [(7 , 2) , (8 , 1 )], [( 2,7), ( 1,8)] , [(7 , 7) , (8 , 8] .


> >

Le minimum en question s'élèvera alors à c + 4 =: 4 . -


229

66. Les déductions des articles 51 , 52 , 59 — 64 , en tant


qu'elles concernent le total N des voies du cavalier , présup
posent son mouvement dans un espace échiqueté indéfini, sauf
à adopter successivement , pour points de départ et de destina
tion , les 64 cases de l'échiquier groupées deux à deux , de
toutes les façons imaginables ( n° 65). Pour la facilité des ama
teurs, nous avons réuni , dans le tableau suivant , les résultats
numériques épars dans les articles en question.
Coups

Coups
Coups

Corps
Coups

Coups

oups
voies

ess
voies
voies
voies

voies

voies
voies
court
court

et up
court

court
court
court

. t
plurt
plus
plus

plus

plus

plus
plus
or

plus
du jet

cour
s
CT

a
trajet

du t
duajet

trajet
du t

roi

o
en
du jet
et

du jet
cou
et

Co
et

traje
et
et
traje

Cet
et
le
.le

le
.le

le
.le

le

le
tra

du

tra

du

tra
.

.
tr

Differences
par rapport
aux rangs .

7 5 (100 ) 4 (16) 5 (95) 4 (12) 5 (60) 4 (4) 5 (25) 6 (240)

6 4 ( 24) 3 (3) 4 (18 ) 3 ( 1 ) 4 (12) 5 ( 85) 4 (6 ) 5 ( 28 )

5 | 3 (6) 4 (28 ) 3 (6) 4 (24) 3 (3) 83


4 (8) 5 (85) 4 ( 4)

2 (2)
3.3 48
4 3 (6)) 2 (1) 3 ( 3) 4 (32) 33 <3((3) 4 (12) 5 (60)

3 3 (6) 2 (2) 3 (9) 1 2 ( 2) 3 (3) ( 24 ) 3 ( 1 )


44 (24) 4 ( 12 )
124
2 ! 2 ( 2) 1 (1) 4 (54 ) 3 (9) 2 (1 ) 3 (6) 4 (18 ) 5 (98
1

3 ( 12 ) 2 (2) 1 ( 1) 2 (2) 3 (6) 4 (28) 3 (3) 4 (16)


0 0 3 ( 12) 2 (2) 3 ( 6) 2 ( 2) 3 (6 ) (24 ) 5 ( 100)
Diſtérences
par rapport 0 1 2 3 4 5 6 7
aux files.

Ce tableau servira à trouver sans calcul : 1 ) le nombre de coups re


quis pour faire passer le cavalier, sur l'échiquier commun, d'une
case donnée quelconque à toute autre; et 2 ) le total des voies
différentes par lesquelles le cavalier pourra effectuer ce trajet de
230

moindre durée, s'il ne lui est pas interdit de franchir, en chemin ,


>

les rangs et files extrêmes. On prendra pour cela les différences


entre les indices respectifs des cases de départ et de destination,
suivant la notation ordinaire du jeu des échecs (n° 4) ; on cher
chera ensuite la valeur absolue ou le chiffre de l'une quelconque
de ces différences, dans la série ou bande inférieure du tableau
intitulée Différences par rapport aux files, et la valeur absolue ou
le chiffre de l'autre différence, dans la colonne du tableau inti
tulée Differences par rapport aux rangs. On remarquera alors que
la premier des chiffres mentionnés forme, dans le tableau, la base
d'une file de nombres , dont il ne restera plus qu'à trouver la
case d'intersection avec la bande (le rang) du tableau qui corres
pondra au deuxième chiffre cité . Les deux nombres qu'on verra
inscrits sur la dite case d'intersection , seront précisément les
nombres cherchés des coups et des voies (voir plus haut) ; celui
des voies étant, de plus , renfermé entre parenthèses. Supposons,
par exemple , que les cases de départ et de destination soient
( 2 , 5 ) et (8 , 3). Les valeurs absolues des différences entre ces
indices seront 6 et 2. Or on trouvera aussitôt , à l'intersection
de la bande du tableau marquée 2 , et de la colonne marquée
6 (ou du rang marqué 6 et de la file marquée 2) , les nombres
4 ( 18) , qui signifieront 18 voies de passage sur 4 coups.
>

Nous avons déjà prévenu que notre tableau ne se rapporte ,


à proprement parler, qu'au mouvement du cavalier affranchi des
restrictions que lui impose la limitation de l'échiquier. Mais
comme cette dernière n'affecte pas , en général , le minimum des
coups du trajet entre deux cases données sur l'échiquier commun ,
le tableau fera toujours connaitre exactement ce minimum , ex
cepté dans les quatre cas décrits à la fin du n° 65. Quant au
nombre des voies du trajet admissibles sur l'échiquier restreint,
il ne faudra pas le chercher dans ce tableau, car il variera avec
les coordonnées (m , n) du point de départ, auxquelles il faudrait 1

attribuer des valeurs particulières pour parvenir, quelquefois,


à renfermer dans l'échiquier chacune des voies comptées au
231

tableau (voir plus loin ). Celles-ci ne seront toutes conformes


aux lois du jeu , quels que soient m et n , que dans la conjunc
9

ture :

a + b = 3c,
(88 )
26 >
Za
67. Hors de là , il n'existe pas, comme pour le roi , de
formule générale qui exprime , en fonction de m , n , a et b , le
nombre des voies les plus expéditives du cavalier, exclues par
la limitation de l'échiquier. Nous ne pouvons qu'indiquer la
règle uniforme à suivre pour calculer ce nombre , dans chaque
cas numérique particulier.
On prendra , dans les n° 52 , 60 , 62 et 64 , l'expression
des différentes formes dont le trajet en question est susceptible,
et l'on permutera les éléments , dans chacune de ces formes
séparément. Toute permutation qui aura en tête un élément tel
que , joint aux coordonnées m , n, il rende l'une ou l'autre < 1
ou > 8 , correspondra à une voie impraticable. Sans commencer
ainsi, un groupe deviendra , cependant , inadmissible s'il porte
9

en tête une suite d'éléments telle que leur somme collective


fasse, comme ci-dessus , franchir aux coordonnées leurs limites
extrêmes . Il faudra donc écarter , en outre , du commencement
des groupes, tous les arrangements possibles entre pareils élé
ments . Ce travail ne deviendra jamais trop compliqué , à cause
du nombre peu considérable des éléments , dont plusieurs seront,
de plus , identiques. On remarquera , du reste , qu'un même ar
rangement peut , quelquefois, faire descendre une des coordon
nées au-dessous de 1 , et faire croître l'autre au- delà de 8 , en
>

sorte qu'il faudra bien se garder , dans ce cas , de compter une


seule voie perdue pour deux.
68. Nous ne nous arrêterons pas aux trajets de deur
coups , qui, d'admettant qu'une forme (n° 51 , 60 , 64 et 65 ),
seront toujours exécutables soit par deux voies , soit par une
232

seulement, qu'on reconnaîtra au premier coup - d'oeil . Pour don


-

ner ensuite un exemple d'une course en trois coups, supposons :


m = 7 , n = 7 , m'= 8 , n = 7, ce qui donnera : m - m = a = 1,
> >

n'- n = b = 0 . Or la course en question (n° 62) admet deux


formes :

(-x) + (1) + (13) = (?) +- (( 21) + 73)


= +

qui ne pourront, évidemment , faire baisser les coordonnées au


dessous de 1. Quant à leur accroissement au-delà de 8 , il aura
lieu , dans la première forme, toutes les fois que l'on commencera
1 -2
un groupe soit par (†), soit par ( ^2)+ (í),soit par (+2)+ (î),
et, dans la deuxième forme, toutes les fois que l'on mettra en tête
2
soit l'élément (2) , soit l'élément ( ). Le nombre des voies
2

perdues s'élèvera donc à 2 + 1 + 1 + 2 + 2 = 8 , de sorte


qu'il restera 12—8 = 4 voies possibles.
Prenons , pour second exemple , m = 2,1 = 3 , m ' = 7 ,
n'= 8 , d'où l'on tirera a = 5, b = 5 . Le trajet sera de quaire
coups et comportera les deux formes :

3
3 (2)+ (- 1) = ( 7 ") +3(1)
*.
vu qu'ici a + b = 3c + 1 , a = 26—5 ( voir le n ° 60).. Ces
formes, adaptées successivement à la case de départ ( 2 , 3 ) , ne
pourront faire baisser ni l'abscisse, ni l'ordonnée au-dessous de 1 .
Quant à l'accroissement au - delà de 8 , il ne pourra avoir lieu
que dans le seul cas d'un groupe commençant par la suite 3 (2)
Le trajet de ( 2 , 3) à (7 , 8) en 4 coups , susceptible de 8 voies
> >

sur l'échiquier illimité , en conserve ainsi 8-1 = 7 , possibles


-
>

sur l'échiquier de 64 cases.


Supposons, maintenant, a = 2 , b = 22. La course n’exigera
>

également que 4 coups, mais admettra (n° 62) les quatre formes :
233

2 2
(9) + (_\2) + ( ) + (+9) = 2(1) + (_ ) + (- 3)
= ( 2 ') + (-- 2) +2(*) = 2 ( 71) +2(
=
( 22 )..
Tant que m et n seront chacun > 2 et < 5 , les 54 voies du
trajet seront toutes possibles sur l'échiquier commun . Or pour
exemplifier un cas où beaucoup de voies se perdront , posons
m = 1 , n = 1.1 . Il ne pourra s'agir alors que du décroissement
des coordonnées au -dessous de 1. Les groupes d'éléments à ex
clure seront :
Dans la gre forme, tout arrangement qui commencera par
2
)
(2)+( ), par (~ 2), par (1)+ ( 2), par ( 1 2), en somme

2 + 6 + 2 + 6 = 16 groupes.
Dans la 2me forme, tout arrangement qui commencera par
2
(2)+(= î) , par (-21), par (= {), savoir 2 + 3 + 3 = 8
groupes .
Dans la gme forme, tout groupe qui aura en tête soit
( z ") , soit ( 2 ), soit (î)+(- 2) , savoir 3 + 33 ++ 2 == 8
arrangements .
Enfin tous les 6 groupes, sans exception , de la 4me forme.
Total des voies perdues: 16 + 8 + 8 + 6 = 38. Le pas
sage en quatre coups , de ( 1 , 1 ) à ( 3 , 3 ) , ne pourra s'effectuer
>

ainsi que de 54 - 38 = 16 manières différentes.


Prenons encore : m = 2 , n = 2 , a = 6 , b = 5 . Le pas
>

sage aura lieu en 5 coups (n° 64 ) , et admettra les trois formes:

(%) + ( z) +2 (1) + (21


- ) = 3 ( ) + (_ )) + (*)*
= 3

= + (*) + ( 2)
4

Les groupes inadmissibles seront :


234

Dans la pro forme, tous ceux qui commenceront par une per

mutation quelconque de (2 )+2 (*)+(21


- ) , savoir 12 groupes.
Dans la 2me forme, tous ceux qui auront en tête une permu
tation quelconque de 3 (?)+(*);de plus, les groupes qui com
menceront par l'élément (-2) , savoir, en somme,4 + 4 == 8
groupes.
Dans la gme forme, tout arrangement qui portera en tête
soit l'élément (1 ”) , soit la suite 4 (í) , savoir 1 + 1 = 2
arrangements.
Total des voies perdues: 12 + 8 + 2 = 22 . Reste 85
22 = 63 voies en 5 coups , praticables sur l'échiquier entre
( 2 , 2) et (8,7) .
Passons au trajet plus complexe de ( 1,7) à ( 8,7) qui, pour
le nombre des coups, comme pour celui des voies sur l'échiquier
restreint , revient exactement au trajet de ( 1 , 2) à (8 , 2). Il y
>

aura (n° 62) 5 coups et 4 formes différentes:

2
(3) +2( 2 ) +2(7)
+
? = ( 23)
2
+
(
+3(7)+ (*, ) = S

2(3) + ( 2) + 2 ( 2 ) = ((al
21) + (2) + 3 ( 2 ).
Les groupes d'éléments inadmissibles seront :
Dans la pre forme, celui commençant par l'arrangement
1
(2)+2(4-2)
_ , les 12 groupes ayant en tête l'élément ( 4-2).
+

2 1
puis les 2 groupes ayant en tête la suite (4)+2(--2), total15 .
+

Dans la qme forme, les 4 groupes commençant par ( 3).


les 2 groupes commençant par (4)+ (=;)+(21
1 ) et ( 1 )+(21 )
+(= ),puis les 2 groupes ayant en tête ( 21)) + (*) + ((59)
2 二
235

et
(21) + ( 1) + ( ),de plus, les 4 groupes ayanten tête une
2
permutation quelconque de la suite 3 (1)+(2.) ; total: 12
+

arrangements.
Dans la game forme, les 3 groupes portant en tête (2) suivi 1
de trois éléments négatifs, les 6 groupes commençant par (-2).
les 2 groupes commençant par (21)+(2) suivi de deux élé
ments négatifs, enfin les 6 groupes ayant en tête les suites
(21)+(- 2 ) et 2 ( 21).Total: 17 arrangements.
Dans la 4me forme, les 4 groupes portant en tête ( zł),celui 2

commençant par (*)+ 3(-21), les 6 groupes ayant en tête


2 (-21), enfin celui commençant par la suite (-21) + (*)
+2(421); total: 12 arrangements. Nous devons observer ici que
les 4 groupes commençant par une permutation quelconque de
2
3 (-1)+ (i),quoique inadmissibles pour un autre motif encore,
celui d'un trop grand accroissement de l'abscisse , se trouvent
déjà compris dans les 12 arrangements énumérés.
Déduisant la somme 15 + 12 + 17 + 12 = 56 du nombre
100 des voies du trajet, trocvées dans le n ° 62 , on aura 44 pour
celui des voies en 5 coups , possibles sur l'échiquier entre ( 1 , 2 ) >

et ( 8 , 2 ) ou entre ( 1,7) et (8,7).


-
Terminons ces exemples par l'analyse du cas : m 1 ,
n = 1 , a = 7 , b = 7 , le seul qui fournisse un trajet de siz
=

coups sur l'échiquier de 64 cases. Il y aura ici 3 formes (n° 64):


2 1
2 (3)+17')
2
) ( + 2(*)
3 + ((___)) = 4(%)++ ( _ 2 ) + ( 3* )
+ = 4

2
= () +413
+447) + 17%).
et l'on sera obligé d'esclure:
236

Dans la pre forme, 30 groupes commençant par ( 2 ), et 30


autres portant en tête (-21). Seront, de plus, inadmissibles les
30 groupes commençant par une permutation quelconque de
2
2
" (†),) et les 30 autres ayant en tête une permu
2( )+ ( z')+2( 2
tation quelconque de 2 (2) +2(1)+ (-21). Mais comme,parmi
ces derniers 60, ily en aura 6 commençant par l'élément ( z"),
et 6 commençant par ( 21),groupes déjà compris parmi les 60
premiers, il y aura ici, en tout, à exclure: 30 + 30 + 24 + 24
= 108 groupes .
Dans la 2me forme, 5 groupes ayant en tête l'élément
( ___), 1 groupe ayant en tête (1) +(__); de plus, groupes
2
2
+4(2)
portant en tête 4 (2), et 1 groupe commençaut par (1) 2; ;

en tout, 5 + 1 + 2 + 1 = 9 arrangements
Dans la gue forme, il y aura à éliminer, pour des motifs
tout- à - fait semblables , 1+ 5 + 2 + 1 = 9 arrangements.
-

Le total des voies perdues sera ainsi de 108 + 9 + 9


= 126 , et comme il y a 240 voies possibles sur l'échiquier
-

illimité, il en restera 114 de praticables sur l'échiquier commun .


69. A l'aide des exemples ci- dessus, les amateurs d'échecs
>

seront à même d'appliquer la méthode du n° 67 à la recherche


du nombre des voies les plus expéditives du cavalier, entre deux
cases données quelconques. Nous avons voulu , cependant , leur
épargner cette peine quant au passage d'un des coins de l'échi
quier à toute autre case. Dans le tableau qui suit , nous avons
inscrit , sur chaque case , le minimum des coups qu'il faut au ca
valier pour y parvenir de la case angulaire ( 1 , 1 ) , ainsi que le
nombre des trajets de moindre durée correspondants. Ce dernier
nombre n'étant qu'une dépendance du premier , se trouvera
placé auprès de lui , entre parenthèses.
237

5 ( 18) 417 ) 5 (38 ) 4 (9) 5 ( 36 ) 4 ( 4 ) 5 (19) 6 (114 )

4.17) : 3 ( 2) 4 (10 ) 3 ( 1 )
1
(9) ; 5 (85 ) 4.6) 5 (19)

3 ( 2) 4 (8 ) 34)
3 ) 44 (14) 3 ( 3) 4 (6) 5 (54) 4 (6)

2 ( 1 ) 33 ) ! 2 ( 1 ) 3 ( 2) 44 ( 18) 3 (3) 4 :9 ) 5 36 )

3 ( 1 ) 2 (1 ) 3 (4) 2 ( 2) 3 ( 2) 4 14 ) 3 ( 1 ) 4 (9)

2 ( 1 ) 1 ( 1 ) 4 ( 16) ; 3 (6 ) 2 ( 1 ) : 3 ( 4) ' 4 10 ) 5 (38 )

3 (2) 4 (10) 1 ( 1 ) 2 ( 1 ) 3 ( 3) 4 (8) i 3 ( 2) 4 (7)

0 3 (2) 2 (1 ) , 3 (1 ) 2 ( 1 ) 3 (2) 4 (7) 5 ( 18 )

Pour s'épargner tout recours direct à la méthode du n° 67,


il suffirait évidemment de calculer encore neuf tableaux sem
blables , relatifs au passage du cavalier , d'une case quelconque
de l'échiquier, à ces 9 autres: (2 >, 2 ), (3, 3), (4,4 ), (2 , 1 ), (3, 1 ) ,
(3 , 2 ), (4,1 ), (4,2 ), (4,3). Ce travail demeurerait toujours fort
pénible , malgré le grand nombre de trajets qui se répéteraient
et ne devraient, en conséquence, être calculés qu'une seule fois.
Ainsi, pour construire le premier tableau, nous n'avons eu besoin
d'effectuer le calcul que relativement au passage de ( 1 , 1 ) à >

9 X 3
2 -1 = 35 cases. Pour la formation du second tableau (sta
tion de départ (2 , 2 )), le nombre des trajets à analyser se ré
8 x 7
duirait à 2 - 2 + 6 = 32 ; pour le 3me tableau , ( case de dé
-

7 x 6
part (3 , 3 )], à 2
- 3 + 5 + 6 = 29; pour le 4me tableau
6 X 5
(case de départ (4, 4)] , à 2
-4 + 4 +
+55 + 6 =- 26 . Ces
quatre tableaux une fois achevés , fourniraient des données pro
pres à abréger le calcul du 5me tableau , et ainsi de suite.
I
238

70. De même que pour le roi , dans le n° 45 de la Ile Sec


tion, faisons maintenant abstraction des voies les plus expéditives
du cavalier, et considérons ses trajets de (m, n ) à (m + a, n + b),
correspondant à un nombre de coups donné s + 1. Après avoir
trouvé z , au moyen de la relation :

3 ( s +1) = a + b + 2z

(n° 47), nous aurons à résoudre l'équation indéterminée :

ax ' + y'" + 2 (2+""-y+y) = %,


et à soumettre ses différentes solutions à l'épreuve des équations
(60 ), pour nous assurer , lesquelles de ces solutions resteront
admissibles. Nous fixerons ainsi les formes possibles du passage,
et ensuite les voies multiples qu'elles admettront , absolument
comme dans les nº 47 - 69 (voyez plus loin l'art. 77). Mais
tandis que, pour le roi, la différence entre le nombre requis des
coups de translation et son minimum pourra être quelconque,
cette différence , pour le cavalier , devra être nécessairement un
nombre pair. Le roi sera libre de perdre ( gagner) 1, 2, 3 , 4 ,. ..
temps , le cavalier ne pourra jamais perdre (gagner) que 2 , 4 ,
6 , 8, etc. temps.
71. Supposons , d'abord , que l'on veuille faire rentrer le
cavalier à sa case , après un nombre de coups quelconque. Il
pourrait sembler , au premier aspect , que cela n'est possible
qu'au moyen des couples évanouissants (63 ), expliqués dans le
n° 49. Cependant cette présomption ne se vérifiera que pour
les courses de 2 et de 4 coups. Les équations générales d'un
trajet rentrant sont , en effet:
>

o = r — x ' + 2 (a " - c "'),


v = 214- y ) + y"—y (87 )
X + a' = y + y' == s,-

x " + x " = y" + y " = l.


239

On en tire facilement:
m

x + y " + 2 (x " ++ y ) = x + y"+ 2 ( " + y).


&'- =

Si l'on appelle z la valeur commune de ces deux sommes , on


aura :
3 (s + 1 = 22 ,

d'où il suit en premier lieu , que le nombre des coups est ici
toujours pair, et ensuite que z doit être nécessairement un mul
tiple de 3. Les équations (87) nous apprennent , en outre, que
2 — c'et y" —y" sont exactement divisibles par 2 ; donc x + X'
-
= x—'+ 2x'=y + y' et y" + y'" = y" —y" + 2y" = "+2 "
le sont aussi ; donc y - y = y + ý— 2y' et a." x "" = X " + ac "
- 2x " sont dans le même cas ; donc , enfin , x - x' et y" — y "
sont exactement divisibles par 4 .
Égalant s +1 à un nombre donné 2u, nous aurons, comme
dans le n° 70 , à traiter l'équation indéterminée

x'+ y'" + 2( " + '


y )== 3u......
dont la solution est fournie par les expressions :

x" + y = &' + y'" + 3v, 1 ( 80 )


u == x' ++ y;". + 20..
v représente ici une quantité entière quelconque, positive, néga
tive ou zéro .
Nous devrons donc avoir aussi :

xI" + y = x +- y"+ 30 ,
(90 )
U = X + -y"++ 20:3)
20 .

Pour apprécier la relation qui subsiste entre v et w , ajou


tons ensemble les premières des équations (89 ) et (90 ). Comme

x + a'+ y" + y)" = y + y' + x" +2


240

ncus obtiendrons :
W = -0 .
--

En conséquence,
u = X + y" — 20,
x + y"= x'+ y" + 40, (91)
x" + y = x ' + y " + v.
Faisant, d'ailleurs, a = 0 , b = 0 , dans les équations (GO ) du
n° 47 , nous trouverons :

x + x ' = 2 (y"' + 2y — u) = y + yil ( 92


at" + " = 2 (x' + 2x"— u ) = y" + y ". S
De même que dans le n° cité , nous pourrons commencer par
nous donner v et, ensuite, x, y, z " et y'" de manière à satisfaire
aux relations (89 ), et à ne rendre négative aucune des quantités
x, y, a" et y". Celles -ci s'exprimerout, en définitive, par :
X - 4y— 3x'— 40,
y = 3y— 2x'— 40 , 93 )
x " = 3x "" — 2y" — 4v,
y" = 40" – 3y" — 4v. -

d'où nous inférerons encore que :

xX -- a' = 4 (y'— t' — o),


-
v.

y - y = 2 (y— = — 2v), 94 )
: x3" = 2 (x "" -y" — 20),
xac" —
y" — y'"= 4 (x"" — y " — v ).
-

Mais il sera plus simple , dans les applications numériques, et


connaissant u, de résoudre d'abord l'équation :

2x + x ' + y" + y'" = y + y' + 2" + 2xo" = s + 1 == 2u ... (95);


241

travail éminemment facilité par la circonstance que x + x =


y + y' = s comme aussi a" + x " = y" + y'= i devront être
=

des nombres pairs, et 3 — , à l'égal de y "—y" , des multiples


de 4. Quatre des indéterminées qui entrent dans (93) se trou
vant ainsi fixées, les autres s'obtiendront immédiatement à l'aide
des relations (89 ), (91 ), (92 ) et (94 ).
72. On s'assurera promptement par cette voie , sans que
>

nous ayons besoin d'exposer ce calcul extrêmement simple, que


pour u = l1 et u = 2, le cavalier ne pourra rentrer à sa case de
départ qu'au moyen des couples :
1
(2) +( 2), (+2)+ (2z?). ( )+ ( ), (41)
2 + ((19)2
du nº 49. Le cas sera différent quand le nombre des coups s'é
lèvera jusqu'à six ou, autrement, si u = 3. On aura alors:
S + 1 = 6,

de sorte qu'on ne pourra adopter que l'une des hypothèses :

s == 0, sS =
=
6,1 s = 2,1 Ss =
= 4,1.
1=6 / i=0 126 ) 1= 4 | t= 2

Or , en vertu des équations (83 ), s ne saurait s'évanouir sans


que l'on eût :

– 22" = – 2y”= 0 ,
et, par conséquent,
M

ac" = y" = y" = .


-

ce qui réduirait le trajet entier aux a" couples :

"
23"(*)+ x"(
X
).
16
242

De même , si 1 = 0 , le trajet se réduirait aux x couples éva


nouissants :

2 ( ) +10 )
Tout cela, quelle que fût la valeur de s + i.
Il ne restera donc , dans le cas particulier s + 1 = 6 , qu'à
examiner les conjonctures :
s = 22 , ), s = 44 ,,
1= 4 ) t=2 *}
dont la dernière n'exigera même pas de calcul séparé. Car il
II

suffira d'y adopter respectivement, pour y y'", x0 x", les va


leurs trouvées dans la première conjoncture pour x , X ', y, y;
autrement dit à remplacer par

(3)
( , (_2 ..) ( 2). ( 1). etc.

(ou à renverser) les éléments

(2), ( 2 ), ( ), ( 2), etc.

S ,
composant le trajet qu'on aura calculé pour *= 2 }.Quel que
1

soit u , cette règle s'étendra , on le conçoit , à toutes les solu


tions de

S + 1 = 2u

qu'on pourrait appeler réciproques, ou qui seraient telles que le


nombre correspondant à s dans la première solution >, exprimât
la valeur de i dans la seconde , et que le t de la première solu
tion fût égal à l's de la seconde.
Lors donc que

s = Xx + x'= 2 , 1 = y" + y " = 4, =


243

on trouvera x - x = 2 (1 — X'), y ' — y " = 2 (2 — y''), et comme


=

ces différences devront être exactement divisibles par 4 (n° 71 ),


on ne pourra poser que a ' = 1, et égaler y " soit à 4 , soit à 2,
soit à 0.
Supposons, d'abord ,
- -
A) x=i= 1 , y'" = 4, y'=o. Les équations (89) et (93)
donneront: v = {(u— ~ ' - y" )=
= -1 ; y'= 1 (x + 3x'+40)
4v = 0 ;
y = 3y' — 2x'— 4v = 2; x " = 3x "" — 2y " — 4v = 2. On ob-

tiendra ainsi le trajet rentrant:

(9)+12')
2 +2_1) +2C 9)......(96) +

14

L'hypothèse B) x = 'x == 1, y"= 2 , y" = 2 entrainera,,


-

X" = " : 2 , ou
de son côté n(n° 71): v = 0, y ' == 1, y = 1 , x"= 2 , xx= =

autrement le trajet:

*
() + (-3)+2()+2( 3),{ +

composé de couples évanouissants .


Soit enfin :
=
C) x = x ' = 1, y;" = 0, y"= 4 . Les équations ( 89 ) et (93)
fourniront alors v = 1 , y'= 2, y = 0, x"= 2, X"= 2 , à savoir
>

le trajet:

(___) + (_ ) + 2(1)+2( 2)... 97 ).

Suivant l'observation faite plus haut , on n'aura qu'à ren


verser les éléments des trajets rentrants ( 96 ) et (97), pour ob
tenir , dans le moment , ceux qui , dans le cas s1 = 4,1 pe seront
= 2 )
pas composés de couples évanouissants. Ces derniers trajets re
viendront ainsi à :

2
( 98 )
( ) + (- 1)+2(3 ) + 2C ...
244

et à :
-2
69) + ( $)+ 2() + 2 (___)......(98).
73. La détermination de ces trajets rentrants constitue un
point essentiel de la théorie du cavalier, vu , qu'à l'égal des
couples évanouissants , ils peuvent être intercalés dans une sé
rie quelconque d'éléments
1
(%). (__-2), (î).....
7
et permutés à volonté avec eux , sans modifier pour cela la
case d'arrivée finale (n° 49). Leur connaissance est ainsi néces
saire pour comprendre la nature des mouvements que le cava
lier est dans le cas d'exécuter. Par exemple , le passage de
( 1 ,> 4) à (6 , 6) peut toujours s'effectuer en 3 coups (nº 65).
Cependant la forme
2
_')) + 3(1)+ (59)
3 ( 100)

qui exige 5 coups , lui convient également , quoiqu'elle ne con


tienne pas de couple évanouissant , dont la suppression per
mette d'accélérer le passage. C'est que le trajet
2
(+(___) + ( 2)
-

de moindre durée (nº 60) a été ici combiné avec la course


rentrante (93 ) , et a fourvi ainsi >, en dernière réduction , la
modification (100). On pourrait multiplier ces exemples à
l'infini.
Il ne serait pas difficile de déterminer les trajets rentrants
en 8 , 10 , 12 etc. coups, par la voie suivie dans le nº précédent
>

pour le trajet en 6 coups. Voici , au surplus, une méthode diffé


rente qui abrège le travail , vu qu'elle exclut , de prime abord,
>

tout couple évanouissant.


245

74. Lorsqu'une combinaison quelconque entre les éléments


2
(2), ( 2 ),(_x), ( 2), (i),( 2), (+1),( î),
forme un trajet rentrant, elle ne cessera évidemment pas d'eu
constituer un : 1 ) si l'on y renverse chaque élément ; 2) si l'on
y fait changer de signe à tous les membres indinstinctement ;
3 ) si l'on borne ce changement de signe soit aux accroisse
ments de l'abscisse , soit à ceux de l'ordonnée ; enfin 4 ) si l'on
cumule ces diverses modifications. D'ailleurs, pour éviter des
couples évanouissants , on ne pourra faire entrer dans un pareil
groupe plus de quatre, ni moins de trois éléments différents ; on
aura donc à former, en tout , seize groupes de quatre éléments ,
avec la faculté d'omettre un de ces derniers , et aussi de ré
péter les mêmes éléments . Cependant , les accroissements d'une
même coordonnée ne devront pas être, tous à la fois, positifs ou
négatifs; circonstance qui réduira les seize groupes mentionnés
à douze . Ceux - ci , en vertu de la considération exposée plus
haut, seront encore réductibles aux trois suivants :

( ), ( 2')), 3(4),(2
. 2 ,) .... ( 101),

( ), (_-2),(*), ( 9) .... • (102),


2
(2). ( 2 ) ( 3) (_ ). ( 103 ).

Nous voulons dire que chacun de ces derniers groupes donnera


naissance à trois autres , par le simple renversement des élé
ments, et par un changement de signe des nombres qui y en
trent. Or le groupe (101 ) et ceux qui en dérivent seront inad
missibles. Car en y supposant le premier élément pris a fois,
le second B , le troisième y , le quatrième 8 fois, on devra avoir
simultanément :
246

a 3 + 2y + 28 = 0,
2a + 2B + p - d = 0
d'où , en éliminant 8 , on obtiendra
5a + 3B + 4y = 0, -

condition à laquelle on ne pourra satisfaire qu'en annulant à la


fois a , B , 7 , 8 , et , par suite , le trajet tout entier.
7

Il ne restera donc plus qu'à traiter séparément les combi


naisons ( 102) et ( 103 ), ou à examiner, combien de fois chaque
élément devra y être répété pour former un trajet correspon
dant à un nombre de coups donné . Nous pousserons cette ana
lyse jusqu'à '32 coups.
75. La combinaison (102) , comme toutes celles qui en
dérivent, entraînera les équations:

a + B + 27-28 = 0,1 .
2a — 28 + r + d = 0 )
a , b , 7 , 88 représentant des nombres entiers positifs. L'élimina
tion de & conduira à la relation

50 — 3B + 4y =
= 0,

à laquelle on satisfera le plus généralement possible en posant:

B = 4€
4€ – a ,
y = 36-20 ,
-
( 104).
d8 = 56-2a

€ désigne ici un nombre entier quelconque , mais lié à a par la


condition 3 € > 2a , et par conséquent positif. Le nombre des
>

coups du trajet s'exprimera par


a +-BB + y7 + 8 = 4 ( 3€ —
at 2)).... . (105 ),
et devra ainsi être toujours un multiple de 4 .
247

L'hypothèse
36 —a =
.
1

est inadmissible. Car, en vertu des équations (104), elle aurait


pour conséquence y = 2 - 3 € , donc e == 0 , et a = -1 . Un
-

trajet rentrant en quatre coups ne peut donc se composer que


de couples évanouissants (n ° 72).
1 ) Trajet rentrant en 8 coups. 3€ – a = 2. Les expres
C

sions(104 ) se changeront en : B = 6 + 2 , y = 4— 3€ , 8 = 4 - E,
>

et n'admettront pour e que la seule valeur 1. On obtiendra ainsi


a == 1 , ß = 3 , p = 1,8 = 3 , de sorte que le trajet cherché se
>

réduira à :

(9) + 3_2)
( + (*) + 3(69) ...... (106).
+3

Ceux qui en dérivent, par changement de signes ou par renver


sement d'éléments, seront :

(59 1
( z')+ 3C )) + 679)+3(3).
+3

2
((___) ++ (__)+3C ).
2 +3())
+

( 2)+3621) + ( $) + 3 (-21).
Mais nous omettrons, dans la suite, l'énumération de ces trajets
dérivés, que chacun pourra tirer aisément de la forme unique
que nous donnerons pour chaque catégorie.
2) Trajet rentrant en 12 coups. 36 — a = 3, B = E6 + 3 ,,-

y = 6 — 36 , 8 = 6 — E. Pour ne pas rendre y négatif,, on ne


.

pourra égaler & qu'à 2 ou à 1. 6 = 2 entraînera a = 3, B = 5,


y = 0,8 = 4 et, par suite, le trajet:

())+ 5(42)+4(19)...
3
^ 5 (103)
248

dont on dérivera encore cinq autres , de la même manière que


>

plus haut . Quant à e = 1 , on en tirera : a =


= 0 , ß = 4 , ry = 3, >

d = 5 et, par conséquent , le trajet :


2 2
* (_'))2 + 3(1) +509)
4

qui coïncidera avec l'un de ceux dérivés de ( 107 ).


3) Trajet rentrant en 16 coups. 3€ - Q = = 4 . Les expres
sions ( 104 ) se réduiront à : ßB =- 6 + 4 , y == 8— 3€,€ 8 = 8 — E ,
= -

et n'admettront pour e que la seule valeur 2. On obtiendra


ainsi: a = 2, Bß = 6, ry = 2,8 = 6, et le trajet:
=

2
2(3)+6(42)+2(1) +6( )..... ( 108)
qui ne nous apprendra rien de nouveau , puisqu'il reviendra à
parcourir deux fois la route figurée par (106 ).
4) Trajet rentrant en 20 coups. 3€ -Q = 5 , B = E + 5,
y = 10— 3 €, d = 10— E, de sorte que 10 > 3€ > 5. On trou
-

vera , en conséquence, pour E = 3, a = 4, B = 8 , y = 1,8 =7, -

à savoir le trajet:

2
4
(2)+8(__) + ( )+7( 9).....(108),
qui n'est autre chose que ( 105 ) réuni à ( 107), et , pour e = 2,
B = 7, r = 4,8 = 8 , le trajet:

(7)+7(_ ))+ 4( ) +863) +

qui revient à l'une des trois formes dérivées de ( 109 ).


5) Trajet rentrant en 24 coups . 36 - — a == 6 , B =
= 6E + 6,
y
y = 12 — 3€ , d = 12—-E€ , par suite 4 >> 2. La valeur
E = 4 fournira : a = 6, ß = 10, yp = 0,8 =8, et la forme:
-

6 1
6 (2)+10 (__)+8(53) ( 110 ),
249

double du trajet ( 107 ). De même la valeur s = 3 donnera :


a = 3, B =
= 9 , Y = 33,8
, 8 = 9 , et la forme:
2
3 ())+ 9 (4x)+3(1)+9 (19 ).... (111),
3 +9

qui se réduirà au triple du trajet (106 ). Quant à e =-22, ou en


tirera : a = 0 , B = 8 , r = 6,8 = 10, et
1 2 2

8(42)+6
( (*) + 10 (53),
coïncidant avec l'une des cinq formes dérivées de (110 ).
6) Trajet rentrant en 28 coups. 3 € - a = 7 , Bß = 6E + 7 ,
py = 14 -— 3 €, d = 14 — E€ , et par suite 14 > 3€ > 7 . La valeur
9

E = 4 correspondra à a = 5 , B = 11 , r = 2,8 = 10 et à la
>
- -

forme de trajet:
-2
6 (9) +11 (_2) +2 (1)1 +1062
5
(1 )...(112)),
qui équivaut à la réunion de (106 ) et de (109). L'autre valeur
possible E = 3 donnera a = 2 , B = 10 , y = 5,8 = 11 , et ne
- =

fera que reproduire un des trois trajets dérivés de ( 112 ),


savoir :

2
2 (1)+10 (42) +5(*)+
1 11 ( ?).
7) Trajet rentrant en 32 coups. 36 -- a = 8 , B = E + 8,
-

y = 16 — 3€ , d = 16 — - € ; en conséquence 16 > 3€ > 8. La


valeur e = 5 fournira : a == 7 , B = 13, y = 1,8 == 11 et le
-

trajet:
2
7 ()2 + 13 (_2
(42) + ($) + 11 ( %)....(113),
composé de ( 107 ) et de ( 109 ). En posant e = 4 , on trouvera :
a = 4 , ß = 12, ry = 4,8 = 12 et la forme:
250

1 2
4 (%) + 12 _--
( >) +4
++ (*)+
† 12413)....
( ( 112) ,

qui reviendra à faire parcourir quatre fois au cavalier la route


(106 ). Enfin E = 3 donnera : aa = 1 >, BB = 11 , r = 7 , d8 == 13 ,
-

et reproduira seulement l'une des trois dérivées de (113),


savoir :

(% ) +11 _(42) +7 ( ) + 13 (3 %). +

76. Passons à l'examen de la combinaison (103 ). Désig


nons , respectivement , par a , b , Y, 8 le nombre de fois que sera
7

pris chaque élément, ces nombres pouvant aussi s'annuler. Nous


devrons avoir :

a - B - 27 + 28 = 0,1
20+
2a 2B - 4-8 = 0o )'
et , après avoir éliminé 8 :
50+ 3B — 4y = 0.

On en tirera facilement, par le procédé connu de l'analyse


indéterminée :
B = 0 + 4 €,
=
YE 20 + 3€ , (113).
8 = 2a +56

E 0.
On sera libre de faire co. Additionnant les équations (115),
on trouvera :

-
a + B +7 + 8 = 6 (a + 2€) . ( 116 ).

Le nombre des coups sera donc ici toujours un multiple de 6 .


1 ) Trajet rentrant en 6 coups. a + 2€ = 1 , et par suite :
-

B = 1 + 2€, Yy = 2 --- E , d = 2 +
-
+ E. A moins de rendre négatives
251

l'une des quantités a , b , on ne pourra attribuer à E& que la va


leur zéro. On devra donc avoir : a = 1 , ß = 1 , p = 2,8 = 2 ,
- -

et un trajet exprimé par :


2
()) + (2 +) + 2(( 二 )+2(_ 1).....(117),
qui, avec les trois autres qu'on en dérivera ( n° 74), correspondra
exactement à ceux déjà calculés dans le n° 72 .
=
2) Trajet rentrant en 12 coups. a + 2€ = 2. Substituant
l'expression a = 2 ( 1 — E) dans les équations ( 113 ), on ob
tiendra : B = 2 ( 1 + E), r = 4–6,8 = 4 + € , de sorte qu'on
ne saurait égaler ici e qu'à + 1,0 ou — 1. La première hypo
thèse entraînera : a = 0 , Bß = 4 , y = 3,8 = 5 et , par suite,
>

le trajet:
2
1 + 5 (2?;)... .... ( 118 ),
412') + 3 ( *)
4

susceptible des six formes déjà mentionnées dans le n° 75.


L'hypothèse = - 1 ne fera également que reproduire ces
formes, puisqu'elle assignera à a et y les valeurs de ß et 8 dans
l'hypothèse < = l , et réciproquement. Or les éléments du groupe
2

(103) multipliés par a et Y, ne diffèrent respectivement de ceux


pris ß et 8 fois, que par le signe des accroissements de l'abscisse.
-
Quant à la supposition e= 0, elle donnera : a = 2 , = 2 , r = 4 >

8 = 4 et, en conséquence, le trajet:

2
(%) +2( 3 ) +4(( $)
3) + 4 ( )...(119),
+4

qui n'est autre que (117) exécuté deux fois.


3) Trajet rentrant en 18 coups. a + 2€ = 3 , ß = 3 + 2€,
y = 6 — € , 8 = 6+ E. On ne pourra égaler & qu'à + 1 , -1
ou 0 , et les deux premières hypothèses conduiront encore à
des formes de trajet:
252

2
(%)+502
( )+5(-
6 $)^ + 7 ( 1)....(180),
2
5 ( ) + ( !) + 7 (49) +5 (__ ) ...(131),
qui , intrinsèquement, ne diffèreront pas entre elles ( n ° 74 ).
l'une et l'autre reviendront , d'ailleurs , à la combinaison des
=
trajets antérieurs (113) et (118). Quant à l'hypothèse E = 0 ,
- -
elle entraînera: a = 3 , B = 3 , 7 = 6,8 = 6 , ce qui équivaudra
à reproduire trois fois la course (117 ).
4) Trajet rentrant en 24 coups. q + 2 € = 4 , ß = 4+ 2€€ ,
y = 8 – € , 8 = 8+ E. Comme plus haut , le remplacement de
€ par — E ne fera que changer a en B, y en 8 et réciproquement ,
sans modifier, par conséquent , l'essence du trajet. Il suffira de
>

considérer les valeurs e = -2 , E3-1 et e = 0. La première


fournira : a = 8 , B = 0 , y = 10 , 88 = 66 et , par suite
- =

2
8 (9)+10(7)*)+6 ( 2 ),
+ 6(4
l'une des cinq dérivées de ( 110 ). La supposition E = -1 con
duira, au contraire, à la forme:

6
6 (%) +2 (2 ')') +9(-1)+7(42,).
( 27 ( ? ).
composée de ( 117 ) et de (181 ). Pour ce qui concerne la valeur
E = 0 , elle entraînera : a = 4 , ß = 4 , y = 8,8 = 8, et le trajet
>
= - -

2
4 (2)+4 (2 ' ) +8C( $)+ 8(_ .).,
qui se réduira à (117) quatre fois exécuté.
5 ) Trajet rentrant en 30 coups. a + 2 € = 5 , B == 5 + 2 €,
- -

y = 10 – € , 8 = 10 + €. Il suffira , comme précédemment, de


faire e égal à -2 , - 1 ou 0. La première valeur donnera :
a = 9 , B = 1 , r == 12,8 = 8 , et le trajet:
>
253

2
2 + (2') +12( 2) +8(41)...(132),
9 (1)
9

résultant de la combinaison de (131) avec une dérivée de (118).


€ = -1 fournira: a = 7 , B = 3 , y = 11,8 = 9 , et le trajet:
-

( ) +3 ( 71) +11 ( $) + 9 ( 421)...(123),


7
2

composé de ( 119 ) et de (181). Enfin e = 0 entraînera : a = 5 ,


=

B = 5, r = 10, 8 = 10, mais il n'en résultera que l'ancien trajet


(117) pris cinq fois, ou
1 2
5( )+ 5( 2")+ 10(C $) + 10(-21)..(134).
5 5

En résumé, les trajets rentrants des n ° 75 — 76 sont tous


réductibles aux trois courses simples : (117) en six coups, ( 106 )
en huit et (118) en douze coups. Encore pourra -t - on repro
duire la dernière en annexant à (117) la course ( 106 ) écrite
ainsi :

2 2
( ))2 + 83 ((2 ) + (- 1)+3(___,)... (. 185))
(art.75), et en supprimant le couple (9) + ( „). Le trajet
( 183 ) lui - même pourra >, d'une façon analogue , être censé pro
venir de la réunion des deux expressions différentes ( 96 ) et
( 98 ) de (117) , réunion qui , détruisant deux couples , permet
trait de gagner quatre coups . Abstraction faite des couples éva
nouissants, la course (119) forme ainsi, avec ses trois dérivées,
l'élément constitutif principal des mouvements rentrants du ca
valier.
Ajoutons que la limitation de l'échiquier diminuera, en
tout cas , le nombre des trajets rentrants possibles . Cette dimi
nution variera, d'ailleurs, non seulement avec le côté de l'échi
quier, mais encore avec les coordonnées de la case de départ.
254

77. Si , dans le passage de (m , n) à (m + a , n + b) , on


fait entrer tous les éléments de la marche du cavalier, décrits
dans le n° 49 , savoir :

a (2) +862
( ') + r (-2) ++ (- %)3) + (1) + $ (13)
2
B d +

+7( , ) +(96)
二 . (126),

on aura les équations:


=
a - B + 7–8 + 2 (8 — $ + n — 9 ) = a , >

2 (Q + B - 7-8) + € + 5-7-9 = 6 , • (127).


a + ßB +7 + 8 + E + % + 9 + 9 = i =

a , b , 7, 8,9 6 , ?, n ?, 9 représenteront des nombres entiers positifs


inconnus, et i le nombre donne des coups du passage. i et a+ b
devront être , à la fois, soit pairs , soit impairs (n° 70). Or les
>

différents systèmes de solution, propres aux équations ci-dessus,


se déduisent facilement de celles de l'art. 47 , pourvu que l'on
y pose :

x = a + Y,l.. x' x = $ + 9,1.


a = B + 8,1. X" = e + ,L. " S
y=a+s}" y = x+8) ,*==+ *) ; = 5 + 3};8 + l=i;
ce qui nécessite les relations :

1. —Qa = y - 8 = Y,l.
છે Xc "- E = y " —
=

v = a = -3 = 8 y” – E = X" q = ; } (128)
&

ainsi que les suivantes , déjà prévues dans l'article cité :


-
x + x' = y + y' = Ss = a + B + y + 8 ; Į
x" + x" = y" + y)" = l = e + $ + 7 + 5
Après avoir fixé les valeurs de z, x, y, z " et y', au moyen
des équations :
255

31 = a + b + 2z,
2 .}
d' + y " + 2 (2"" ++ y ) = z )
*) , et ensuite celles de x , y, x , y à l'aide des relations ( 60 ),
on pourra donc se donner pour a un nombre quelconque
à x et à y, tel, cependant, que
y — . + a =t - y + = 8 > 0,
et pour e un nombre quelconque < àછે x " et à y ", mais tel que
y"" — X" + E = x " —y" + 6 == g920.
.

Les équations (138) feront alors connaître les grandeurs cor


respondantes de B , Y, $ , n . S'il s'agit d'un trajet rentrant, on
fera a = b = 0. Dans tous les cas , chacune des formes ainsi
trouvées du trajet ( 126 ) devra encore être soumise à un
examen analogue à celui du n° 67 , afin d'exclure les voies ou
permutations d'éléments, inexécutables sur l'échiquier restreint.
Soit a = 3 , b = 1 , i = 32, on aura:
- -

- ab
' + y'" + 2 (x"'+ y) = 3i — 2a , b = = 4646 ... (189 ),
-

et les équations (61) se changeront en :


1

x = 61 — 3x'— 42 " , y = 31+ 2y " + ; 3y;


X"== - 29+ 2x ' + 3x ", y"= 63 — 3y " — 4y;
qui conduiront aux inégalités de condition :

21 > x 16 > x" 2x ' + 3x " > 29.


21 > y " 16 > y, 2y" + 3y' > 31 .
*) Il faut se rappeler que les équations du n° 47 sont vraies pour toute
valeur entière de a et de b , et que les données accessoires abo n'ont été
introduites dans le nº cité que pour simplifier la recherche des voies les plus
expéditives du cavalier.
256

Voici une des nombreuses solutions possibles de ( 189 ):


-
a ' = 6, y'" = 10, a "" = 9, y'= 6 .
Les autres indéterminées auront alors pour yaleur :
n

x " = 10, y'= 9, x = 7 , y = 7.


-

Posons encore, conformément à ce qui a été expliqué plus haut:


a = 4,6 =: 4 .
Nous obtiendrons :

ßB = 3 , y = 3 , 8 = 3 , S = 5 , n = 6 , 9 = 4 ,
-

et la forme correspondante du trajet sera :

4 ()+ 3171
4
__. +33 ( 2) 4 6)
( 2 )+3 ( 42) (* +5 (13 +

+4
( + 4C( )
+6(421) ( 130 ).

78. Comme le nombre des solutions admissibles croît tou


jours très-rapidement avec l'augmentation de 2 *), il ne peut être
question de les épuiser, et il ne s'agit ordinairement que d'en
construire quelques-unes. Nous pouvons alors nous dispenser de
recourir aux formules générales du n° précédent. Car le pro
blème proposé revient évidemment à former, pour i coups , les
combinaisons possibles entre le trajet de moindre durée , des
couples quelconques évanouissants , et les trajets rentrants spé
ciaux . Or ces derniers ayant déjà été calculés jusqu'à 32 coups
(0 " 75 et 76), il ne restera plus qu'à éliminer, des dites combinai
9

SONS , celles que la case de départ ne permettra pas d'effectuer

*) Lorsque i = 64 , et que le trajet doit être rentrant, l'équation fonda


mentale (88 ) se change en :

a'+ y'"+ 2 (2 " + y) 96 .


257

sur l'échiquier. Ainsi, dans l'exemple numérique ci-dessus , le


trajet le plus expéditif (nº 60) sera
2
( ) + ( ,).
qu'on n'aura qu'à combiner avec un trajet rentrant quelconque
de 30 coups, par exemple avec

9
9()+ 27")+
2) 21 ' 8(___) + 12-3);
+8
(
ce qui fera :
2
10( ) + ( )+ (___) + 129).. : (131).

Mais on sera libre aussi d'annexer au groupe (1)+(21)


- +

quelque couple évanouissant ainsi qu'un trajet rentrant de 28


coups , ou bien trois couples évanouissants et quelque trajet
rentrant de 24 coups, etc. Soit maintenant (3 , 4) la case de dé
>

part du cavalier. Il sera facile, dans chacune des combinaisons


( 130 ) et (131), de disjoindre et d'entremêler les éléments
multiples de façon que l'addition successive à ( 3 , 4) ne four
>

nisse point de sommes > 8 ou < 1 .


Pour apprécier la portée de cette méthode, il faut, cepen
dant, ne pas perdre de vue la particularité de la marche du ca
valier observée dans le n° 73. Nous voulons dire qu'après avoir
joint aux voies de moindre durée toutes les courses rentrantes
de 30 ou de moins de 30 coups (voir plus haut), on n'aura pas
encore épuisé les solutions comprises dans les formules géné
rales du n° 77. Ainsi il existe certainement des courses sem
combinées avec (2)+ (-21),
blables de 28 + 6 = 34 coups qui, combinées avec
fourniraient (après la suppression de 2 couples évanouissants) de
nouvelles formes de transport, de ( 3 , 4) à (6,5) , en 32 coups.
Pour s'en convaincre , il suffit de remarquer qu'en prenant la voie
2
2 (1)+ (59) + (_ 2).
+
.
17
258

le cavalier franchira la distance indiquée en 4 coups, sans donner


naissance à aucun couple évanouissant. C'est que la voie citée
résulte d'une réduction opérée entre la course de moindre durée
et le trajet rentrant fondamental:
1
2
(*) + ( 2) + ( )+2( ).
79. La question traitée dans les nºs précédents acquiert
bien plus d'intérêt lorsqu'on y ajoute la condition de ne jamais
toucher deux fois à une même case , durant le passage de (m, n)
à (m + a , n + b) en i coups. C'est là le fameux problème du
cavalier dans son acception la plus étendue. Il revient à borner
les permutations possibles entre les éléments du trajet ( 128 ) à
des arrangements tels que nulle partie de la série, entre quelques
éléments qu'elle soit comprise , ne forme, par elle - même , de
voie rentrante . Quand même le trajet entier du cavalier devrait
être rentrant, il faudrait, cependant, qu'aucune de ses parties ne
le fût. Profitant des données des nºs 75 et 76, on résoudra donc
aisément ce problème pour des valeurs peu élévées de i. Soit,
par exemple:: m = 1 , n = 1 , a = 7, bb = 55 , i = 10. Vu que
>

a + b est exactement divisible par 3 , et 26 > a , le trajet le


>

plus bref de ( 1 , 1 ) à (8 , 6) n’exigera que 4 coups , et sa forme


unique (nº 51 ) sera :
2
( 1) +3 (1(î)..
) ..... (132 ).

Or, laissant de côté l'analyse algébrique et complète de la


question , nous n'aurons , selon le n° 78 , qu'à joindre à ( 132)
trois couples évanouissants , ou , ce qui sera encore plus simple,
quelque course rentrante en 6 coups , comme
2 2
( 1) + ( 21) +2(_ $^) + 2( ___).
Il restera à ranger les éléments de façon à ne point dépasser les
259

limites de l'échiquier, et à ne faire correspondre aucune portion


de la série totale à un couple évanouissant, ni à une voie ren
trante. Ceci pourra se faire de plusieurs manières faciles à dé
couvrir, entre autres ainsi:
2
2
(1)+2(+1)
2 +)() + ( 2') + 2(_ 1 )+ (?)+ : (*).
Les éléments sont écrits ici , l'un après l'autre , dans l'ordre
qu'ils devront suivre effectivement.
Mais en appliquant cette méthode directe à des valeurs
plus élevées de i, par exemple à la série (130) , on s'apercevra
bientôt que l'extrême variété des formes que peuvent affecter
les voies rentrantes (n° 74 - 76) , rendra très -fastidieux le tra
vail de ranger des éléments donnés d'avance , selon les deux
conditions prescrites. Les erreurs seront continuelles tant qu'on
ne s'aidera point de l'échiquier, et dès que l'on y aura recours,
>

on trouvera que des essais indépendants d'aucune forme de tra


jet préalablement calculée, conduiront plus promptement à l'une
des nombreuses solutions admissibles. Cette circonstance donne
au problème un caractère tout particulier, et les considérations
qui s'y rattachent sont tellement étendues qu'elles forment une
théorie à part. Nous leur consacrerons le Livre suivant.
260

ADDITION

aux pages 24 – 25 de l'Introduction .

Nous avons dit que , dans le calcul inverse des différences,


la constante arbitraire à ajouter à l'intégrale indéfinie de toute
fonction F (x) est , à proprement parler, une fonction arbitraire
q (x) telle, que h figurant l'accroissement de x, on ait :

p (x + h ) - ° (x ) = 0 ....... ( A ),
quel que soit x. Nous avons, d'ailleurs, expliqué que cette quan
tité arbitraire n'entre jamais dans l'intégrale de F (x) , rap
portée à des limites fixes. Observons encore que , dans tous
les calculs, tant qu'on n'y modifie point la valeur h de l'accrois
sement de x , on doit considérer q ( QC) comme une véritable
constante. Soit, en effet:
f (x ) + P (x)
l'intégrale indéfinic de F (x) ; (x) une autre fonction quelcon
que , et
4 (2+ h ) — 4 (x ) = 4, (x).
.

On trouvera :

q (x + h)4 (2 + h)-0(20)4 (x)= 9 (x) 4, ( )


et, par suite :

Eq (x) 4 , (x) = Q (x) 4 (X) + (x );


=

de même

X q (x)
Σφ (α) =-
h + X (X).
261

( x ) et x (x) désignent ici des fonctions arbitraires du même


genre que q (2) , c'est - à - dire telles que 5 (x + h) = [ (x) et
x ( x + h) = x (x ). Ces fonctions se comportent donc absolument
comme des constantes, et le sont , en effet, par rapport aux va
riations: x + h , x + 2h , x + 3h ,.... de x. Il s'ensuit,
>

qu'en nommant F n, (x)a la différence du nme ordre de F(x),


F et en
posant h = 1 pour abréger les formules, on obtiendra , après n
1
intégrations successives de F , (x ), l'expression :
n

n »
F(x) + (m * ,)p.(0)+ ( )9.,( ) + ...
(242 n

« (x) + (O) Pony((2),


- ( * ) Pin_y
entièrement semblable à celle de la page 73 de l'Introduction,
tout comme si les fonctions arbitraires q,(x), Q,, (2), Q.11 (2), ...
Pin)(x ) n'étaient que des constantes.
Vu que l'équation (A) doit se vérifier pour toutes les va
leurs successives:

a, a + h, a + 2h, a + 3h,.
de x, dont le nombre est illimité et dont l'origine a n'est même
pas fixée, tant qu'il s'agit d'une intégrale indéfinie, l'équation
citée doit admettre une infinité de racines , d'où il suit que la
fonction p (2 ) ne peut jamais étre algébrique. De plus, ces racines
devant toutes être réelles, les fonctions transcendantes les plus
simples, propres à remplir cette condition , seront des fonctions
trigonométriques. Effectivement, on pourra prendre pour p ( 3 ),
2π 2πα 20 % 2TT.C
sin cos tg Cot
h s
7 > >
h h h

etc. à volonté. Quelle que soit, cependant, la nature de la trans


cendante p (2) satisfaisant à l'équation ( A ) , toute fonction
O [q (x)] de q ( x ), même algébrique , vérifiera , évidemment,
l'égalité :
I
264

Les premiers membres de ces équations expriment les différences


respectives de sin (p + qx — ) et de cos (p + qx h ),
-

prises par rapport à l'accroissement h de la variable indépen


dante x. Passant aux intégrales, on obtiendra, en conséquence:
9
sin (p + qə —h)
2
Ecos (p + qx) + -C,
2 sin
P + qx —- h)
cos (p
sin (p + qX ) =
+ C,
2 sin36
et , si l'on pose p = 0,
9
Ecos qx
sin (q: - 1) cos (qx - h)
9
+ C, - E sin qx = =
-C ,
2 sin 34 2 sin 34
qui sont les expressions cherchées , plus que suffisantes pour le

calcul de sin " x cos " x . Car q, ainsi que nous l'avons dit, peut
être non seulement entier, mais encore fractionnaire ou incom
mensurable. On trouvera, d'ailleurs , dans l'hypothèse q == 1 :

Ecos X
sin ( r — h) + C, sin x =
cos(x
со -

h) + C.
2 sin = h -h
22 sin A
-
Les détails qui précèdent pourront être utiles à ceux de
nos lecteurs qui n'auraient pas sous la main d'autre exposé des
principes du calcul sommatoire que celui donné dans notre
Introduction.

FIN DU TOME PREMIER .


herisch, Traité'der.

Y'
Joerisch , Traité et PL M.

y Fig.5.
lo B" H E" O"

簡 free

in

X
R, P, G P. R

Fig.6. Coursede cavalieràdeux sommes done ladifférenceest 16 (voirle n. 103).


268

268

268

268

252

252

252

252

268 268 268 268 252 252 252 252


/
TRAITÉ DES APPLICATIONS
DE

L'ANALYSE MATHÉMATIQUE
AU

JEU DES ÉCHECS.


II.

Monsieur et de komauff
ent
temarquage
g'ancienne Dendalamitté
6.T.Naming
!
TRAITÉ DES APPLICATIONS
DE

L'ANALYSE MATHÉMATIQUE
AU

JEU DES ÉCHECS,


PRÉCÉDÉ

D'UNE INTRODUCTION A L'USAGE DES LECTEURS SOIT ÉTRANGERS AUX ÉCHECS,


SOIT PRU VBRSÉS DANS L'ANALYSR .

PAR

G. F. DE JAENISCH ,
Ex - professeur-adjoint de Mécanique à l'Institut des voies de communication ,
auteur des « Principes de l'équilibre et du mouvement), publiés en langue russe, et
de plusieurs écrits sur la théorie des échecs.

AVEC XXXI PLANCHES LITHOGRAPHIÉES.

TOME SECOND

SE VEND :

A St.-Pétersbourg , chez Dufour et Cie, A Paris , chez E. Mellier, 17 rue Pavéo ,


libraires de la Cour. St. André - des- arts.
A Moscon , chez W. Gautier, pont des A Londres , chez Barthès et Lowell,
Maréchaux. 14 Great Marlborough - Street .
A Leipzig , cbez Veit et cie .

SAINT - PÉTERSBOURG .
1862 .

Droits de reproduction et de traduction réservés.


ПЕЧАТАТЬ ПОЗВОДЯЕТСЯ

съ тѣхъ, чтобы по отпечатаніи было представлено въ Цензурный Комитетъ


узаконенное число экземпляровъ. Санктпетербургъ, 24 ноября 1861 .
Ценсоръ В. Бекетовъ.

DYPRIMERIR DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES.


TABLE DES MATIÈRES DU TOME SECOND.

LIVRE II.

PROBLÈME DU CALALIER .

SECTION I.

Des courses de cavalier indépendantes de la considération des sommes


des nombres qui les représentent.
Pag .
80 – 81. Définition du problème. Conditions accessoires de symme
-

trie ...... 1- 4.
82 – 83. Méthode de solution proposée par Vandermonde. Résultat
peu satisfaisant auquel s'est arrêté ce géomètre..... 4—7 .
84 85. Rectification et extension de la méthode de Vandermoude .
Des courses de cavalier composées de deux trajets symmétriques,
de 32 stations chacun. Formation de routes entièrement symmé
triques et cinq fois rentrantes ... 7- 12 .
86. Observations générales sur les tableaux lant arithmétiques que
géométriques, propres à'représenter des routes de cavalier...... 13 – 16.
87. Routes symmétriques, trois fois rentrantes... 16 - 18 .
88. Loi de transformation des courses de cavalier, par voie de syn
-
métrie direcle, diametrale, diagonale et oblique. Exemples .... 18 - 21 .
89. Extension ultérieure des priucipes primitivement indiqués par
Vandermonde ..... 22 – 23.
90. Des courses impropresnent symmétriques. Leur usage pour la for
mation de routes symmétriques proprement dites ... 23 29 .

91. Difficultés inhérentes à la questiou d'analyse indéterminée qui


dous occupe. Facilité que présente de tátonnement. Nouveaux
exemples aumériques..... 29 – 33 .
92. Des moyens d'atténuer l'indétermination du problème. Routes
de cavalier symmétriques, sepi fois rentrantes .. 34 -
- 39.
93 — 94. Des courses bipurlies. Moyen de simplifier leur construction .. 39 — 45.
95. Théorème relatif à ces courses dont la démonstration manque
jusqu'à ce jour . 45 - 46 .
VI
Pag
96. Remarques d'Euler concernant la marche du cavalier sur des
échiquiers rectav gulaires, différents de celui de 64 cases. Course
symmétrique sur l'échiquier commun , basée sur les propriétés
9

du carré de neuf cases . 46 50 .


97 — 98. Principe de Bertrand de Genève. Manière dont Euler l'ap
plique à la construction de courses symmétriques...... 50 - 56.
99 100. Règle de Warnsdorf. Fort intéressante sous le point de
vue mathématique, elle ne fouruit, cependant, qu'un nombre
restreint de solutions , peu élégantes. On peut aussi la convertir
en voie de tâtoupement..... 56 - 61 .
101. Procédé de Colliui. Sa généralisation Son caractère moémo
nique ....... 61 66 .

102 — 103. Méthode des carrés et lozanges. Son application à la réu


nion de deux ou quatre trajets symmétriques en une seule course.
Grands avantages de la notation par lettres numérotées........ 66 75 .
104 — 106. Routes entièrement symmétriques, formées de carrés et
de lozanges. Cas où cette formation devient excessivement facile.
La classe de trajets rentrants à laquelle se rapporte le cas en
question , est toujours réductible à des courses biparties. 73 81 .
107. Des routes éyulement biparties... 81 84 .

SECTION II.

Des courses de cavalier qui donnent naissance à des sommes de


nombres égales ou approchantes de l'égalité.
108 — 111. Usage des carrés et lozanges pour disposer uniformément
sur l'échiquier une moitié de route symmétrique. Théorie spéciale
qui co résulte. Loi des indices. Exemples .... 85- 96 .
112 – 113. Courses symmétriques de ce genre , à sommes parfaite
ment égales , construites par Vencélidès. Des différentes formes
dout ces routes sont susceptibles ..... 96 105 .
114. Course parfaite analogue de l'auteur... 105 108 .

115 – 117. Exemples de la recherche d'autres trajets semblables , par


voie de transformation. Fait d'observation propre à faciliter
cette recherche. Des solutions bonnes et très-bonnes, par rapport
aux sommes ....... 108 - 118.
118. De l'égalité des sommes sur huit parallèles seulement ... 118 - 121 .
119. Des changements d'origine qui n'altèrent pas la valeur des
sommes d'une course de cavalier.... 121 124 .
120 — 122. Théorie des quartes. Leurs différentes divisions el propri
étés. Transformation des quartes régulières doubles. Défaut des
quartes irrégulières de la 2me , 3me et 4me espèce . Les deux der.
nières espèces peuvent toujours être mutuellement échangées.
Kéduction semblable des quartes irrégulières de la 2me espèce à
celles de la lre. Nouveaux exemples de solutions très bonnes et
symmétriques du problème .... 124 - 138.
VII
Pag .
123. Analyse des deux systèmes parfaits de Vencélidès , affectés de
quartes irrégulières .... 138 143 .
124 -
125. Résumé algébrique de la question de l'égalité des sommes
d'une course symmétrique.... 143 - 149.
.

126. Solutions parfaites du problème des deux cavaliers .... 149 - 151 .
127. Comparaison des systèmes parfaits entre eux , par rapport à la
somme des nombres qui s'y trouvent placés sur les grandes dia
gonales ..... 151 - 153.
128 — 132. De la répartition des sommes que peuvent présenter les
courses soit symmétriquement, soit également biparties. Courses
les plus remarquables de ces deux genres. Route bipartie ren
trante, å somnies égales sur 8 parallèles. Solutions biparties par
faites du problème des deux cavaliers ... 153 - 163.
133 134. Des belles formes que peuvent affecter les routes inégu
lement biparties ...... 163 – 166 .
135. Transformation des quartes triples. Course modèle d'un genre
tenant le milieu entre les routes biparties et celles d'une disposi
tion uniforme sur l'échiquier ... 167 – 170 .
-

136 139. Avalyse de deux routes de cavalier publiées , sans com


mentaires , par M' Franz. Discussion des systèmes de construc
tion particuliers qui eu résultent. Exemples. Course rentrante
de l'auteur présentant la somme commune 260 sur seize co
lopnes , et une somme diagonale = 520. Des diverses formes
qu'on peut lui donner..... 170 – 183.
140. Descriptiou de la course de Beverley, et exposé complet des
variantes qu'elle admet . 183 - 189.

SECTION III.

Développement ultérieur de la méthode des quartes. Examen des


difficultés de la solution générale du problème.
141 – 144. De la répartition des indices dans le tableau en lettres
numérotées d'on route quelconque, exclusivement composée de
quartes. De l'arrangement des groupes irréguliers tant simples
que doubles, et de leurs groupes complémentaires. Loi générale
des indices et sa démonstration .... 190 – 202.
145. Propriété fondamentale de toute course de cavalier entièrement
formée de quartes. Du cas où les sommes d'une pareille route,
ajoutées deux à deux dans un certain ordre , produisent + ou
même 8 fois le nombre 520 ....... 202 - 209.
146. Théorie des routes formées soit de quartes régulières seulement,
soit en partie aussi d'irrégulières de la 1re espèce. Équations
en dehors desquelles l'égalité parfaite des sommes d'un route,
sur 8 ou 16 lignes , est impossible. Ces équations n'entrainent
VIII

Pag.
pas , nécessairement, la dite égalité. Leur conséquence directe.
Examen de quelques catégories de routes particulières ...... 209 - 213 .
147 – 148. Loi de Vencélidès. Les sommes d'une route , prises sui
vant les rangs et les files, peuvent acquérir un arrangement
symmétrique , malgré le défaut de symmetrie de la route elle
même . Inconvénients avoués du procédé de Vencélidès pour
relier 16 quartes en une course de cavalier symmétrique. Mode
d'opération le plus simple pour y parvenir, et son extension aux
courses formées soit de deux , soit de quatre trajets symmé .
triques. Des différentes formes que peut affecter l'arrangement
des 8 lettres numérotées qui sert de base à l'opération ...... 213 - 223 .
149. De la réunion de trois trajets symmétriques en une seule course .
Quoique impropre à fournir, par elle -même , 16 sommes appro
chantes de l'égalité, une pareille course amène aisément ce ré
sultat, au moyen d'une altération des trajets composants, con
>

forme à la loi de Vencélidès. Exemples...... 223 - 227 .


150. Autre méthode pour construire des solutions irrégulières , aux
sommes approchantes de 260. Principe de la transformation lé
yale des quartes.... 227 – 233.
151. Exposé d'un mode de construction particulier, peu différent de
la réunion directe de trois trajets symmétriques. Nouvelle course
rentrante ainsi composée , parfaite quant aux sommes ... 233 — 236.
152 – 154. Expression analytique des conditions du problème du ca
valier, pour un échiquier carré quelconque. En quoi consiste la
difficulté de sa solution. On ne doit point s'attendre à la simpli
tier, en se donnant d'avance des cases de passage du cavalier... 236 — 243. -

155. Les efforts des géomètres doivent tendre à calculer, en fonction


du côté de l'échiquier, tant le nombre total des courses possibles,
que celui plus restreint des courses de divers genres (symmétri
ques, biparties et autres) que comporte le dit échiquier. C'est là
le seul côté de la question qui semble pouvoir être attaqué avec
quelque succès par les voies de l'analyse mathématique ... 243 - 245.
156 157. Inexactitude des formules données , à cet effet, par M
Slyvons. Leur expression générale peut être rectifiée, mais les
conséquences qu'en tire Mr Slyvons demeurent inadmissibles .... 245 248 .
-
158 161. Examen des conditions qui entraînent l'identité de deux
solutions du problème. Catégorie particulière de courses symmé
triques qui se produit sur les échiquiers dont le côté comprend
un nombre de cases , quoique pair, mais non divisible par 4. In
Auence de ce cas sur l'appréciation du total des solutions possibles. 248 254.
162 – 163. Théorie des chaînons primitifs. Leurs propriétés. Leur
avalyse sur les huit premiers échiquiers carrés. .... 255 - 260 .
164. Formule algébrique pour le total des chainons possibles sur un
échiquier carré quelconque ... 260 263 .

165. Son application au calcul du nombre des courses, géométrique


meut différentes , qu'on peut tirer d'une route rentrante donnée ,
au moyen du principe de Bertrand .... 263 — 265 .
IX
Pag .
166 — 158. Des courses incompletes qui ont lieu sur les échiquiers
dont le nombre de cases est impair. Extension de la théorie des
chainons aux écbiquiers rectangles, non carrés. Des limites supé
rieures au nombre des routes tant complètes qu'incomplètes, pos
sibles sur un échiquier quelconque ...... 265 – 273.
169 – 175. Nouvel examen de la règle de Warnsdorf. Son application
n'est nullement bornée à l'échiquier commun. Sa première partie,
ou la loi du minimum des issues , se vérifie même sur tout carré
ou rectangle dont un cavalier peut faire le tour entier. Mais sa
seconde partie, qui assure la liberté de choix entre des stations
offrant un minimum égal d'issues au cavalier, est sujette à ex.
ception . L'utilité pratique de la règle en est peu affectée, cepen
dant, sur les échiquiers dont chaque côté comprend plus de
quatre cases. Généralisation du théorème de l'art. 95. La règle
de Warnsdorf ne résout complétement le problème du cavalier
que sur l'échiquier de 3x4 = 12 cases..... 273 - 289.
176. Extension des méthodes de Vandermonde et de Collini aux
carrés de 36 et de 100 cases. On applique avec succès, aux échi
quiers carrés d'un nombre de cases impair, un mode de solution
assez analogue à celui de Collini . Tracé des routes symmétriques
incomplètes et des routes improprement symmétriques, possibles
sur les dits échiquiers ... 289 - 295 .

NOTE..... 296 .

PLANCHES IV - III .
Les observations générales, nécessaires à l'intelligence de ces planches,
se trouvent réunies dans la note au bas des pages 14 — 15, à laquelle
nous renvoyons une fois pour loutes. De plus, le titre de chaque figure
contient l'indication du n° où l'on devra chercher son explication détaillée.
Pl . IV. Fig. 7. Course de cavalier symmétrique (n° 96).
D
8. Course symmétrique, cinq fois rentrante (n° 86 ).
V. 9. Course symmétrique, sept fois rentrante (n° 92).
10. Course impropremont symmétrique, formée de deux trajets
symmétriques proprement dits (nº 90 ).
VI . 11. Course impropremeni symmétrique et rentrante , formée de
3

quatre trajets symmétriques proprement dits (nº 90 ).


-

>>
12. Course symmétrique trois fois rentrante , formée de deux
trajets improprement symmétriques (nº 90 ).
D VII . 13. Solution symmétrique d'Euler, pour le damier de 100 cases
( n° 96 ).
-

14. Trajet symmétrique à deux sommes , dérivé d'une course bi


partie (nº 106 ).
X

Pl . VIII . Fig. 15. Quartes régulières doubles (n° 120 ).


16. Les mêmes quartes doubles transformées (nº 120 ).
IX. )
17. Quartes irrégulières de la 1re espèce (n ° 120).
D)
18. Quartes irrégulières de la 2me espèce (nº 120).
>>>

X. ►)19. Quartes irrégulières légales de la 3me espèce (n° 120 ).


»
20. Autre forme légale des mêmes quartes ( vulgairement: quartes
légales irrégulières de la 4me espèce , n° 120 ).
XI . » 21. Quartes illégales de la zme espèce (n° 120 ).
» 22. Quartes illégales de la 4me espèce (n ° 120).
XII. » 23. Quartes doubles légales, mais entièrement irrégulières
(n° 143 )
>>
24. Course symmétrique, affectée de quartes irrégulières de la
zme espèce (n ° 121).
>> XUI. 25. Premier système de Vencélidès , symmétrique et à sommes
égales (nº 113). [ re forme. La somme suivant les grandes
diagonales y est = 520.
» 26. Il me forme du même système (nº 113). La somme suivant les
grandes diagonales y est = 520 .
XIV . » 27. IIIme forme moins parfaite du premier système de Vencé
lidès (nº 113).
> >
28. Même système modifié par des quartes irrégulières (n° 123).
XV . » 29. Autre tracé du premier système modifié de Vencélidès
( n° 123 )
-

» 30. Second système de Vencélidès , affecté de quartes irrégu


7

lières (n° 123).


D ) XVI . » 31. Système de l'auteur, symmétrique, trois fois rentrant et à
sommes égales (nº 114). Ire forme. La somme suivant les
grandes diagonales y est = 520.
»
32. Ilme forme du même système (nº 114). La somme suivant les
grandes diagonales y est = 520 .
XVII. 33. Course symmétrique , trois fois rentrante , à deux sommes
seulement (nº 118).
>
34. Course du même genre , affectée de quartes irrégulières
(2° 122).
XVIII . 'v 35. Course symmétrique , trois fois rentrante , à trois sommes
élégamment distribuées (nº 118).
36. Course du même genre , affectée de quartes irrégulières
(2° 122 ).
>) XIX . » 37. Course symmétrique bipartie (n° 106 ).
38. Course symmétrique bipartie , à sommes égales sur les files
(n° 129).
XX . 39. Course bipartie rentrante , à sommes égales sur les files
(1° 180 ).
)
» 40. Course également bipartie (nº 131).
1

XXI . 41. Course également bipartie, compliquée de quartes irrégu


lières (nº 132 ).
>
42. Course inégalement bipartie , à trois sommes seulement
(n° 133).
XI

Pl. XXII. Fig. 43. Course inégalement bipartie, à double emploi (11° 134).
44. Course symmétrique, analogue aux trajets bipartis (nº 135).
D XXIII . 45. Solution parfaite du problème des deux cavaliers (nº 126).
)
» 46. Solution bipartie du même problème (n° 131 ).
XXIV . 47. Course formée de quatre trajets symmétriques, par Mi Franz
(2 ° 186).
48. Course analogue de l'auteur, affectée de quartes irrégulières
(n ° 137) .
XXV . 49. Système de l'auteur, cinq fois rentrant et à sommes égales
(nº 138 ). La somme suivant les grandes diagonales y est = 520 .
50. Transformée symmétrique du même système (nº 148).
XXVI . >> 51. Course rentrante, formée de deux trajets symmétriques , par
M' Franz (n ° 136 ).
52. Course non rentrante du même genre, par l'auteur (n° 148).
D XXVII . M 53. Système non rentrant de Beverley (nº 140). Forme primitive .
54. Autre forme du système précédent (nº 140).
» XXVIII . 55. Il me forme du système de Beverley (nº 140).
» 56. IVme forme du système précédent (nº 140 ).
XXIX. 57. Course irrégulière rentrante , à trois sommes symmétrique
ment rangées (nº 150 ).
>
58. Course non rentrante semblable (nº 150 ).
> XXX. » 59. Course rentraute à deux sommes, irrégulièrement distribuées
(1° 147 ).
D
60. Course non rentrante analogue (nº 149).
XXXI. > 61. Course aux sommes très- rapprochées de l'égalité complète
(n° 149).
1)
62. Système de l'auteur , rentrant et à sommes parfaitement
égales (0° 151 ).
XII

ERRATA DU TOME SECOND.

Page 24, ligne 5 en remontant, Nons, lisez : Nous.


-
28, ligne 13, coordoonées, lisez : coordonnées.
> 7

33, ligne 16, 147, lisez : 134.


-
50 , ligne 3, rangs, lisez : rang .
-

55, note, ligne 3 on remontant, qu'une seule route, lises : que deux routes.
222, ligne 9, placé, lises : placée.
-

261 , dernière ligne, répond, lisez : répond.


287, ligne 8, Sasn, lisez : Sans.
LIVRE II .
PROBLÈNE DU CAVALIBR.

SECTION 1.
Des courses de cavalier indépendantes de la considération
des sommes des nombres qui les représentent.

80. Nous avons déjà traité, en termes généraux (n° 79 ),


la question qui consiste à faire passer un cavalier de (m , n) à
(m + a, n + b), en i coups , sans jamais toucher deux fois à une
même case, durant le passage. Toutefois, dans le problème du
cavalier proprement dit (Rösselsprung ), on ne considère point
d'autres valeurs de i que 64 , 32 ou 16 , si le trajet doit être
rentrant, et 63 , 31 ou 15 , dans le cas contraire. On fait par
courir ainsi toutes les cases de l'échiquier sans exception , soit
à un seul cavalier, soit à deux ou à quatre joués simultanément,
mais à des cases toujours différentes. On exige souvent , en
outre, que leurs traces sur l'échiquier soient dans des conditions
de symmétrie réciproque . Pour éclaircir ce point , assignons au
premier cavalier 16 stations successives :
( m , n,) , (m,, ng), (mg , ng),........,(M76, Nos!...(183)
> 16

telles qu'il n'existe , entre deux termes quelconques (mas na),


(mp, ng) de cette suite, aucune des doubles relations :
mg = mar тр = 9— mail mp = Mar
mp 1 mp == 9 - mail
np = na NB = na ng = 9—-
"}. ng = 9—nad}= naš 1
=
2

En marquant sur l'échiquier les cases parcourues (voir plus loin),


à mesure que le cavalier avancera dans sa marche, il sera facile
d'éviter les 4 relations ci-dessus durant 15 coups , entièrement
arbitraires quant au reste. On pourra méme , sans difficulté,
16 , N1,8) communique en
de façon à ce que la case (m/6
s
s'arranger
core , par un saut de cavalier, avec celle de départ (m , n ). Or,
19

maintenant, les trois suites :


-

(9 –m, nQ), ,, 9 ( 9 – m , n,) , ( 9 -M16 m


, 1,6 ).... (134),
(m,, 9 — n ,), (m. , 9 — n ,),..
-
29
-
( m 16 ) 9-1, -n 6)....( 135),
,
( – m ,9-7,),........(9ăm
((9 -– Mm, 99 - n ,)),(9 16 e, 9n.nc) ....(188)
136
satisferont déjà d'elles - mêmes à toutes les conditions imposées
à la première série. En les considérant, par conséquent, comme
des voies respectivement suivies par le second , le troisième et
le quatrième cavaliers (n° 46) , on aura embrassé tout l'échiquier,
et établi les rapports de symmétrie réciproque exigés .
En conformité de l'article 4 du 1er Livre, nous nommerons
symmétrie diametrale celle qui subsiste entre les routes de cava
lier ( 133) et ( 136 ) ou (134 ) et (133) , et symmétrie directe
celle qui a lieu entre la 1re et la 2me, la 1re et la 3me , la 2me et la
nie
4we, la 3me et la 4me des suites ( 133 ), ( 184 ), (133 ), ( 136 ).
Un coup-d'oeil jeté sur l'échiquier fera comprendre la conve
nance de ces distinctions . Il faudra seulement se garder de
croire que les 16 termes de chacune des dites séries puissent
jamais correspondre , respectivement, aux 16 cases des quatre
petits carrés dont se compose l'échiquier. Car on ne saurait
.

combiner ces cases de façon à former une route de cavalier de


15 coups consécutifs ( comparez le n° 96).
81. Parmi les séries que nous considérons, celles qui sont
en symmétrie directe, l'une par rapport à l'autre, ont nécessaire
ment des cases initiales de couleurs contraires (n° 21 , note ).
De plus , les cases extrêmes de chaque série en particulier
sont également de couleurs différentes, à cause des 15 coups qui
les séparent (n° 48). Le cavalier ne pourrait donc pas aller, par
3

exemple , de (mob) นMeng)


16
.
à (9 — m,, n,) , ni de (9 — MyBn MB) à
16

(m , n ). Mais il n'y a pas non plus de saut possible de (m , nn)


17

à ((9
9— –m , n,), ni de (m /6, nog) àa ((9 -— M469 7,8
nisl). Deux routes
directement symmétriques ne sauraient donc être reliées , par
leurs extrêmités , au moyen d'un saut du cavalier. Il n'y a , au >

contraire, jamais d'empêchement, quant à la couleur, pour passer


de (m169
M , .
nye) à ((9 — m,, 9 — n,) , et si les valeurs des coor
données admettent un pareil saut , elles devront permettre, en
inême temps , celui de (9 - m , 9 — 1,6) à (m,, n,) , de sorte
— m46 16

que la réunion des séries (133) et (136 ) formerait alors un


trajet rentrant. Si chaque route se composait de 31 coups , au
lieu de 15 , on arriverait exactement aux mêmes résultats, c'est
à-dire à l'impossibilité de lier, par leurs extrêmités, des routes
directement symmétriques, et à la facilité de cette liaison dans
>

le cas où la symmétrie est diamélrale. Un trajet dont les deux


moitiés satisfont à cette dernière , le nombre total des coups
étant 4 ou un multiple de 4 , porte le nom de trajet symmétrique,
el ne peut donc étre que rentrant. Si , par exemple, i = 64 , la
formule générale du trajet sera :
( m , n ,) , (m2 , n .), 32 N32),
(mg2,
.

9-m,, 9-n,), (9-m,, m 9 - n ,),. M 9—132)..


( 9 -mzz,
.

(137) .
.

(meg,
M Nge) est supposé se relier à (9 —m,, 9- )
O
n ,) et, par suite,
( 9 — Mga, 9 — Nga) à (m 12, n,) (voir le n° 46). Il s'entend de soi
même que les cases de la première ligne doivent toutes différer
entre elles, comme aussi de celles de la deuxième ligne, afin que
le trajet embrasse l'échiquier entier. Dans une suite rentrante
quelconque, chaque terme peut servir de point de départ au ca
valier, et en marchant dans l'un ou l'autre sens, on sera sûr de
revenir au point en question. Mais un trajet symmétrique a, de
plus , la propriété de demeurer tel, quels que soient le sens du
mouvement et la case de départ du cavalier. Ainsi, dans la série
( 137 ), on pourra , par exemple, partir de ( 9 — •mg, 9 - ng),
aller d'abord à ( 9 — m,,
т 9 - n,) et à (9 —mm ,,,, 99 —n ),, de là à

4

(mgg,
32 ngo), (mg,, megn) à (Mgo, ngo), etc. en rétrogradant, jusqu'à
30

(m , n ). Là finira la première moitié de la nouvelle route, et la


seconde :

(mg, ng), (mg, n ,), (my , nn), ( 9 — Mg2, (9——132


7 naz), ( 9 —- M39, (9—131)
etc. jusqu'à (9 — m,,.

in 9 9 — n,) qui communiqu avec (9 ms


e — Mg,
9- n ,), sera toujours symmétrique par rapport à la première
moitié.
Un point capital du problème du cavalier et dont nous
nous occuperons en premier lieu , c'est de trouver une méthode
générale et expéditive pour construire des routes de cavalier
symmétriques.
82. Supposons que la route (133), suite de cases toujours
différentes entre elles et des cases (134 ), ( 133 ) et (136 ), ait
été , de plus , choisie de façon que (m16 , ngo) communique avec
9 — m,, 9 - n,) par un saut de cavalier. (9 --- m76
(9 16 , nc) devra

alors nécessairement communiquer aussi avec (m,, 9 9 -- n ,);


(9 – M46 19 16 9-9,6) avec ( 9 — m , n,).
16 ?, 9 -nd) avec (m , n ,) et (m6,

On pourra donc , dans cette conjoncture, faire parcourir l'échi


quier entier à deux cavaliers, dont l'un suivrait la route ren
trante :

(m , n ), (m , n,) , ,(M16 , nie),


9—0,6
m 16 ? 9–946).
(9– m,, 9-n,) , (9-M,, 9 - n ,),....., (9 – M46, :( 138 ),
et l'autre, une de celles- ci également rentrantes :
m
- .

(9 –m , n ,), ( 9 –m,, n ) ,..


1
.
- ,(9 — M469 MB) ,16

(m,, 9—7,) , (mg , 9-12),.. . .


> (m 16 9 - nab) ( 139 ),
on

(M2 , 99 —
(m,, 9 —- n,) , (m,,
-

—ng),.. . ,(M6 m 16 , 9-1),


( – m,,
(9 m , n ), (9 – m ,, ,.
n ,),.. - ,( 9 — m 16 , n ,d).. ( 140).
Dans les deux cas , il y aura symmétrie directe entre les routes
respectives des cavaliers, et , de plus, symmétrie diametrale entre
les deux moitiés de chaque route. Chacune de ces moitiés en
5

particulier pourrait être , en outre , rendue rentrante (uº 80).


>

Mais il ne serait plus possible d'écrire les deux séries ainsi


trouvées l'une à la suite de l'autre , ou de les faire parcourir,
dans cet ordre, à un seul cavalier. Car la case (9—M16 , 9-NB)ng
est de même couleur que ( 9 — m,, n ,)-et (m,, 9 — n ,) ; (m,, nn)
de même couleur que (mc , 9 -– mc) et (9 - - Mm 167 1,6).
C'est Vandermonde qui a donné, le premier, cette solution
du problème de deux cavaliers parcourant simultanément l'échi
quier. Mais comme ce géomètre n'a opéré que sur un exemple
particulier, la portée entière de sa méthode lui a échappé ainsi
qu'à ceux qui l'ont plus tard reproduite (M' E. Troupenas dans
le Palamède de 1842 , et M' de la lasa dans la Schachzeilung
de 1847). Voici , en effet, tout ce qu'on trouve, à ce sujet,
> >

dans les Remarques sur les problèmes de situation présentées par


Vandermonde à l'Académie des Sciences de Paris, en 1771 .
Il explique d'abord qu'en partant d'une certaine case , on peut
jouer le cavalier, pendant quinze coups , de façon à ne jamais
repasser par une même station , et à éviter, en outre , toute
symmétrie directe et diamétrale entre les cases parcourues.
C'est là le principe du n° 80, dont l'idée lui appartient incontes
tablement, quoiqu'il n'en développe point les pombreuses consé
quences , et qu'il se serve de termes très - différents. Il passe
incontinent à un exemple numérique que nous allons rapporter
dans la notation même qu'il emploie , vu qu'elle est fort commode.
Elle consiste à écrire les indices de chaque case , l'un au -dessus
de l'autre , coordination que , pour fixer les idées , nous enten
drons de manière que le numéro de la file corresponde toujours
au signe supérieur, et le numéro du rang au signe inférieur *).
Voyez l'art. 3 de l'Introduction .

*) L'ordre inverse serait , en lui - même , également bon , pourvu qu'il fût
suivi invariablement. Mais il répugnerait trop aux habitudes des joueurs d'échecs,
qui s'enquièrent, avant tout, de la file sur laquelle une pièce est placée. Vander
monde d'émet aucun avis à ce sujet, parce que , traitant le problème abstrai.
lement, il ne fait même pas de distinction entre les rangs de l'échiquier et ses
files.
6

83. Imaginant donc le premier cavalier parti de 5, Van


dermonde lui fait accomplir le trajet suivant :
5 4 2 1 3 2 1 3 1 2 4 3 1 2 4 3
8 ' 3 ' 4 >' 2 1 ' 3' 1 ' 2 ' 3' 1 ' 2 4' g' 7' 8' 6 (141).

Ce trajet se trouve être rigoureusement conforme au principe


3 5
en question et, de plus, rentrant, puisque 6 communique avec 8 ?
selon la marche du cavalier. Les routes du deuxième, troisième
et quatrième cavaliers (nº 80) se déduisent aussitôt de (141),
sans nouvel essai sur l'échiquier. Elles reviennent ainsi à :
Word
con

4 5 7 8 6 6 8 7 5 6 8 7 8 6
8 '> 3 ' 4 ' 2 ' 1 ' 3 ' 2' 3' 1 ' 2 4 8' 7 ' 8' 6 ( 142 ),
8 4 2 1 3 3 1 2 4 3 1 2 4 3
( 143 ),
.co

> .

4' 6' ' 7 ' 8 ' 6 ' 8 ' 7 ' 6 ' 8 ' 7 ' 5'4 ' 2 ' 1 3
00
co-

4 5 7 8 6 6 8 7 5 6 8 7 5 6
4' 6' ' 7' 8' 6' 8' 7' 6' 8 7' 5' 4' 2
2
1 3
.
(144 ).
Observant que la route (141) , se relie immédiatement à (144),
par un saut de cavalier, et par suite aussi (142) à ( 143 ), Van
dermonde forme, en conséquence , deux nouvelles séries, de 32 រ
‫ܡܫ‬
oi

termes chacune:
mão

vN ‫܀‬
SN
en
wv
av

ಆ4 ಿಟ
ದಆಲ

1 3
‫ܕܣ‬

8 4 2 1 3 2 3 2 4 3 1 4
oor

N
V
Woo

8' 3' 4' 2 1 3' 1 2 3' 1 ' 2' 5 7' 8' 6'
woo
coco
oor

6 7 7 5
.co

4 5 7 8 8 8 8 7 6
6 8' 7' 8> b' 8' 7' 6' 8' 7' 8 4' 2' 1 3 (143) ;
7 6 8 7 5 8 5 6
mio

8' 3' 4 2' 1 3 1' 2 1 29 ' 3' 7 > 8' 6

5 4 2 1 3 2 1 1 2 4 3 1 2 4 3
4' 6' 8' 7' 8' 6 8 ' 7 ' 6' 8' 7' 3' &' 2' 1 ' 3
.
( 146 )
également symmétriques entre elles et rentrantes sur elles
mêmes .

« En les réunissant» , dit Vandermonde, « il faut altérer un


a peu la symmétrie, mais si, par exemple, on intercale la seconde
2 1
« suite entre les termes ,4 et , de la première,la suite totale de
ameure rentrante et satisfait, par conséquent , à partir de telle
acase qu'on voudra » (voyez le mémoire cité , dans l'Histoire de
l'Académie des Sciences de Paris, de l'année 1774 , pag. 572).
Le trajet de 64 coups ainsi obtenu par Vandermonde et
dont il joint un tracé, est effectivement rentrant, mais n'est
7

point symmétrique. Or, vu le nombre immense de routes entiè


rement symmétriques qu'on peut faire parcourir à un cavalier,
le moindre écart sous ce rapport ôte toute valeur à une solution,
à moins qu'elle ne présente quelque autre caractère saillant *),
ce qui n'est nullement le cas ici. Vandermonde s'est arrêté, ce
pendant , à ce résultat peu satisfaisant, car le reste de son mé
moire est déjà consacré à l'examen d'un problème analogue à
trois dimensions. Là il parvient réellement à une suite rentrante
et symmétrique, preuve qu'il visait à quelque chose de semblable
dans le problème du cavalier proprement dit. Or nous allons
suppléer à ce défaut en montrant que le procédé de Vander
monde , convenablement rectifié et généralisé, est le plus ra
tionnel qui existe pour découvrir des courses de cavalier
symmétriques.
84. Observons préalablement qu'il y a toujours moyen de
relier les séries (133 ) et ( 136 ), quand même (m 16 ,) nb)
16 ) ne

communiquerait pas avec (9—m,, 9-n,), comme dans l'exemple


numérique de Vandermonde. Il faut, pour cela, prendre quelque
autre case de (133), supposons (mas , nag), qui communique, par
un saut de cavalier, avec une de celles comprises dans (136 ),
par exemple ( 9 - m,,ใ ) 9 - ng)
n ). Et l'on trouvera toujours de
pareilles cases de passage d'une série à l'autre , si l'on fait atten
tion que les indices placés au bas de m et de n étant impairs
pour la première case , les indices corespondants de la seconde
ne pourront être ici que pairs, et vice versa . Or si (m45 , N as)
3 se 15

M
relie à (9 — mg , 9 - ng), (9 -
g — mes , mos) se reliera nécessairement
à (mg , 9-n.), de sorte qu'on pourra former les deux suites :

*) On en verra une multitude d'exemples dans la suite. Au reste, Vander


monde eût pu facilement donner un caractère pareil à sa route si , au lieu d'in
2 1
tercaler ( 146) entre les termes 4 et 2 de la série (145 ), il avait pris les mêmes
termes pour extrêmités de cette dernière, et avait, ensuite , joint les deux séries.
Les routes rentrantes qui en seraient résultées, sans devenir elles-mêmes symmé.
triques, eussent été composées , chacune, de deux courses symmétriques à 32
stations (voyez le n° 84 ). Nous sommes surpris que cette observation ait échappé
à Vandermonde et à ses commentateurs.
8

(m ,,, nd) , (mig, nog ), •

- , (m,, n,), (m46, N46), (mas,


16 M16 45 pas),
15

(9 — mg , 9 — nng.), (9 — m т ,, 9 — My),.
.

(9 — m,, 9 — nr),
7 nn
m -
m o ).
152, 9 - Mag . (147) ;
(9—16 99-176 ), (9 — Mys .

(9 — Miss nas ), ( 9 — Mm 13,39 m2),


m 142 Mod ( 9 — mmi , n ,),
9 9

m 16 ) n
(9 — M46 16 , (9 — mns
, 18) ( 9 — ng), (m,, 9 — Nm),
15 ), Nos), (mg, >

(mg , 9- n,), (m46


1 ,16 , 9—176 ), (m.5 , 99 — Mis). 15 ( 148 ) .

directement symmétriques, et dont l'ensemble embrassera la tota


lité de l'échiquier .
Pour obtenir des séries semblables qui soient , en même
temps , rentrantes, il n'y à qu'à faire un choix différent des
cases de passage. Si , par exemple , (m,5157 1,5) communique avec
>

16 , N 96) avec (9 — m ,, 9 — n ,),


(9 - Mg , 9-9,) et , de plus , (m469 16

les deux routes :

(Mm 169 Ngg),


16 (mg, n,), (mą,
2 ny), .. > 15 , nas),
( mes
(9 –m, 9 - ng), ((9 –m , 9 - ng) ,
16 , 9 — nye), (9 — . m ,, (9— n ,)
- M46 n-

.(149 );
(9 - .

9 –me,
(9 169 ne), (9 –m, nQ), (9 – my , ng), .. . ,( 9 m nis), 157 15

9—n,),) ((m3, 9—93) ......,(M16,) 9 - M46)s, (m,, .9 —n-n ).... ( 130)


((m2, 9–1 16

fourniront une nouvelle solution qui satisfera aux conditions


exigées. Nous avons eu soin de conformer, dans ce nº, l'expres
sion algébrique des coordonnées à l'exemple numérique traité
plus haut , afin que les amateurs puissent directement traduire
les séries ( 147), (148), (149) et (150) en langage arithmétique .
En effet, selon les données du n° 83 , (Mas m 15 , nas) revient à ss'
15
4 5
( mg, ) m ( 9 - m , 99-12
n , a 83, (9 –m,a 9 - n ,) à 4!' .
à -n) à 36 , enfin
6
(9 .

·m, 9 .
ne) à g7 ,' nombres qui vérifient les communications
supposées.
Ceci suffit pour faire comprendre la facilité avec laquelle
on trouvera une multitude de solutions semblables , quelle que
soit la série rentrante primitive (133) sur laquelle on base les
opérations. Toutes ces solutions seront , cependant, du genre de
9

celle exposée dans le n° 82. Car la symmétrie directe qui subsiste


entre ( 149) et (130 ), entre ( 147) et ( 148 ), comme entre
( 138) et (139) , fait qu'on ne saurait respectivement réunir,
dans cel ordre, les séries en question (n° 81 ). On ne pourra en
former que des suites de 64 termes non symmétriques, quoique
rentrantes, et un plus grand nombre d'autres non rentrantes.
Car pourvu qu'une case quelconque de (149) , supposons
(9 -M,,,
— m
3
9 — nog)
, ou 7, communique avec une autre (ms, 9- )
ou
8 ' comprise dans (150), on sera libre de commencer la suite
rentrante (149) à (9 — m ., 9 - . ) ou à (9 -Mm 1,2,9-7,2),
. -

21

de la finir par (9 -M,,,


- 9 —- n, ), de passer, de là, à (my , 9 - ng)
>

pris pour terme initial de la série (150 ), et de parcourir ensuite


celle -ci en sens direct ou inverse , à volonté . On obtiendra ainsi
des routes non rentrantes , mais composées , chacune , de deux
5
moitiés rentrantes .. D'ailleurs , en pren
4
ma ? n ,) ou
ant (9 — m,, 3

pour terme initial , et ( 9 – mmn, nn,)) ou 5 pour dernier terme de


(150), on pourrait aussitôt passer à (9 -Mm ,,, 9 —n ,,), et con
tinuer la série ( 149), par (9 — т
.
, 9 1.0), (9
m 109 ( 9 — mg 9 - n,),
C

6
etc. jusqu'à (9 — M ,2, 99 — n,) ou g3 , qui , se raccordant avec
. -

12

(9 — M2 , n,), fournirait un trajet de 64 coups, composé non seu


lement de deux moitiés rentrantes , mais qui serait encore tel
lui - même , ou constituerait ce qu'on appelle une route trois fois
rentrante. Une autre route de même nature procéderait : de
(9 — M,69
m * 1,6), en 31 coups , à ( 9 —-mmay, n ,) ; de là , en un coup ,
-

à (9 — m 11, > 9 nr); enfin, de là , en 31 nouveaux coups , 6à


( -
(9—0,03 9 - n ,,) ou 78& ?, qui communique avec ( 9 — M ,6) nas) ou 6 16

Si l'on applique ce mode de construction aux séries (143)


4
et (146) , on pourra se transporter : soit de 2,,' soit de 3, en 31
2
coups, àછે. % , de là , en un coup, à 6 , et de là, en 31 coups, soit à
>

3 2
7 soit à 82, ce qui fournira un trajet non rentrant, composé de >

deux moitiés dont chacune sera , par elle-même , symmétrique.


Voyez le premier tableau ci-dessous et comparez le n° 139. Nous
5
omettons d'autres combinaisons semblables commençant à 3 .
10

Mais on pourra encore passer :


22 en 31 coups , à % ; de là , en 1 coup , à 8 ; de là, en 31
De , à >
à >

3 1
nouveaux coups , à qui communique avec ;
3
ou bien :
1 3
De 2 , en 31 coups , .à 2, de là , en 1 coup , à 3 ; enfin , de là , en .

>

4 2.
31 coups , à s qui communique avec
5 41
routes qui , toutes deux , seront rentrantes et formées, en
outre , de moitiés symmétriques par elles - mêmes . Le second
tableau ci - dessous représente l'une des dites routes trois fois
rentrantes .

63 34 61 | 20 55 | 149 12 5538 53 | 12 47 18 23 20
60 : 21 64 35 : 8 11 14 15 52 11 36 59 2421 16 17
195
33 62i 19 58 17 | 56 13 10 57 54 | 13 50 13 48 19 |22
22 39 36:412 716 53 10 51 60 33 30 23 16 45
37 32 23 18 57 52 43 ' 6
61 32 9 14 49 44 35 26
26 29 40 - 423 46449
1 6 364 31 34 29 38 41
1 162 : 5 8 43 40 27 36
31 38 27 2431 48 344
28 29 30 39 | 4 | 45 30 47 4 1 7 2 63 28 37 42 39

Les chiffres de chaque tableau ne sont autre chose que les


numéros des stations successives du cavalier, depuis 1 jusqu'à
64. Or le mode de formation décrit entraîne nécessairement la
conséquence , que les numéros des stations diametralement opposées
du cavalier diffèrent toujours, entre eux, du nombre 16 , que la
route entière soit rentrante ou non (comparez les tableaux ).
Nous ne signalons d'ailleurs ici , qu'en passant , ce genre remar
quable de routes non symmétriques , dont nous reparlerons plus
en détail dans la suite.
85. Pour résoudre le problème de deux cavaliers parcou
rant l'échiquier simultanément , nous n'avons , jusqu'à présent,
relié entre elles que des séries de 16 cases diamélralement sym
métriques . Or on sera libre encore de choisir, à cet effet, parmi
les séries (133) , ( 134 ), ( 135 ), (136 ), un couple quelconque
directement symmétrique , comme (133) et ( 133 ). La nouvelle
11

catégorie de solutions qu'on obtiendra , se distinguera de celle


des n° 82 84 en ce que les suites résultantes , de 32 termes
chacune, ne seront plus directement, mais diametralement opposées
entre elles, et pourront ainsi servir à composer un seul trajet
embrassant tout l'échiquier symmétriquement , ce que la voie
choisie par Vandermonde ne lui avait point permis d'atteindre.
Si, nous référant toujours aux données numériques précédentes
-

(art. 83) , nous observions que (my , 9 — n ,) communique avec


, non) et (m ,, 9–- n ,) avec (m2, n .), nous aurions la faculté
(mlogy
117

de former les deux suites diametralement symmétriques:


, (mqo,no
(m 11,,, nav), 10 > )....(m
, , n ), (7,69
16 nd) , (mq5 , nys),...(m2,
16 )
15 nM2)
ie , 15

(m2 , 9-7
9 - ng) , ( m2, 9 - )
ng),...(me,16 9-6
.
), ((mm ,,, 9 - n ,)...(151);
(
n,,) , (9-10)
(9– m,19 9 --n m 9 -noo),.....( 9 mens 9 — nn),
(9 m 162
nie), (
(9 9
m 42 ? 9—1,
9 2 ), (9 - m,, nn),

( 9-mg, ng), ..... (9 - M6, N46 ), ( 9 — m , n,) ... ( 132 ) .

dont chacune serait, par elle-même , trois fois rentrante. Mais


dans cet exemple , comme dans plusieurs autres semblables , la
case finale de la première suite , quoique de couleur contraire
à la case initiale de la seconde série , ne s'y relierait pas encore
par un saut de cavalier *) . Or parmi les diverses manières
d'amener cette liaison , voici une des plus élégantes.
Désignons par N et m' n
m
deux cases voisines dans l'une des
séries (133) , (134 ), ( 135 ), ( 136 ); leurs correspondantes de
9—m 9 m
la série diametralement symmétrique seront 9 - n'9- n ' Cher
chons, dans l'une des séries directement symmétriques aux précé
m

dentes, deux cases voisines р et telles que se lie à et, en


V V n V

même temps, v le 9 —m '


-

à 9 n
par un saut du cavalier. Or nous sa
vons , par la constitution de l'échiquier, qu'en dehors du cas
>

*) Il va sans dire qu'en appliquant ici les considérations du dº 84 , on dé 2

couvrirait également diverses routes rentrantes et non rentrantes de 64 cases,


mais dénuées de symmétrie.
12

m= m

= m = 1;), il existera toujours des cases et f de la


mel) ou 131 n

nature indiquée . Lors donc que la dite correspondance sera


établie, 9ģ - m communiquera aussi nécessairement avec 99 - Me
n
1
9 -Me m
et avec
9
19
n'
selon la marche du cavalier. On formera
ainsi immédiatement le trajet suivant de 64 coups. Prenant
m'
n pour case initiale de la série rentrante de 16 termes à
m
laquelle cette case appartient (n° 80), on fera le tour jusqu'à ; on n

passera de là à He
V pour parcourir la série correspondante tout
1

Me 9 - m'
entière jusqu'à de là , on se transportera à 9 -n dans la 1

série diametralement symmétrique , qu'on parcourra de même


9 - m 9
jusqu'à 9 n ; enfin , de là , on ira à 9 -
-
pour achever le
dernier tour,qui finira à 9 V
communiquant avec m'1. La course n

totale sera non seulement symmétrique, mais ce qu'on nomme


cinq fois rentrante . Il importe de remarquer qu'on parviendrait
au même but si les cases voisines V
, V4 ,, de l'une des suites
9--m
directement symmétriques étaient telles que 9- n communiquât
m'
avec et , en outre , avec
n
.. Le trajet entier se présenterait
alors ainsi :
9 -m' 9 - M
m .H
Me m' m 9 -re 9
7 >
9 -n 9 -n ' v n' n 9 – 9 9 9

et satisferait aux mêmes conditions. Pour la complète intelli


gence de la règle exposée , il faut encore noter que , dans cha
cune des suites (133) , ( 1314 ), (135) et (136 ), le terme initial
et le terme final sont réputés voisins, puisque ces séries sont
rentrantes. De plus , la condition introduite par Vandermonde m6
dans le cas particulier qu'il a traité (n° 82 ) , à savoir que n16
soit distant de 99 -
-n
m. d'un saut de cavalier, n'est pas nécessaire
1

ici , de sorte que la formation de la suite (133) dont dépend


toute l'opération , devient très- facile.
13

86. Les séries du n ° 83 fournissent de nombreuses appli


m
cations de la règle donnée ci-dessus; n et f y admettront diffé
m 3 M 5
rents systèmes de valeurs. Faisons , par exemple , n I'v ?'
6 9 -m 6
= 4,' alors
-
9 deviendra égal à 98 ', dont une des cases voi
n
7
sines dans la série(144),à savoir 6 communiquera effectivement
avec 受 ,, par un saut de cavalier. On formera ainsi la route
suivante de 64 coups, symmétrique et cinq fois rentrante :
2 1 3 1 2 4 3 1 2 3 5 4 2 1 3
> > > >
3' 1 ' 2' 3' 1 ' 2' 4 5' 7' 8' 6' 8' 3 4' 2' 1 '


အအ
3 7 8 6 8 6 8 7 4 6 3 7 8 6
7 7 7
2 '> 1 ' 3 ' 2 ' 1 ' 3 ' 1 ' 2 ' 4 ' 3 5 8' 7 4'
7 8 6 8 7 5 6 8 7 6 4 5 7 8 6
>
6' 8' 7 6 8' 7' s ? 4 2' 1' 3' 4' 6 5 7' 8'
4 2 1 3 1 2 3 1 2 4 5 3 4 2 1 3
7 ' 8 ' 6 ' 7 ' 8 ' 6 ' 8 ' 7's 6' 4' 3' 1

2' 4' 8
. .
( 133 ).

On a coutume de figurer toute solution du problème qui nous


occupe , par les nombres 1 , 2 , 3 , 4 ...... , 63 , 64 , écrits sur un
échiquier de façon que leur ordre naturel corresponde à la
marche du cavalier dont il s'agit (n° 84). Celle que nous venons
de déterminer, procédera donc comme il suit :
83 50 55 10 29 | 48 : 37 34

36 ; 9 32 49 38 33 30:47
51 34 ! 11 38 45 28 33 36
8 57 64 27 12 i 39 46 31
63 1417 44 59 32 25 40
4 1 60 13 19
13|26 43,2322
15 62
17. ! 20'41
3 1 66 17
3 24
2 : 5 | 16 61 | 42 23 18 21

232232 268 269 268 269 252 252


Quoiqu'elle demeure symmétrique, quelque part que commence
le mouvement , on ne pourra lui conserver le caractère d'une
course cinq fois rentrante qu'en faisant partir le cavalier d'une
des stations :

1 , 16 , 17 , 32 , 33 , 48 , 49, 64.......(134 ).
14

qui forment, elles-mêmes, une route abrégée de 8 coups, égale


ment symmétrique ( comparez le n° 88). Quant aux nombres
252 et 268 , placés au bas du tableau et répétés , chacun, 4 fois,
ils désignent les sommes suivant les files. Ce n'est que dans la
Section II que nous pourrons passer aux considérations qui se
rattachent à ces sommes dans le problème du cavalier.
Si l'on réunit par des lignes les centres des cases succes
sives que le cavalier vient occuper dans l'ordre de sa marche ,
la ligne brisée totale fournit la représentation géométrique de la
marche en question . On trouvera , fig. 8 , le tracé ainsi exécuté
>

de la route décrite plus haut. Pour ne pas trop multiplier ces


tracés, nous ne reproduirons , d'ailleurs, graphiquement que les
courses les plus remarquables de notre traité; la représentation
numérique ou algébrique suffira pour les autres, comnie par
exemple pour les routes du n ° 84 * ).
En examinant les nombres compris dans le tableau ci
dessus , on s'apercevra aussitôt que ceux qui appartiennent au
même rang ou à une même file, sont toujours alternativement
pairs et impairs , tandis que les nombres disposés suivant une
diagonale quelconque , grande ou petite , sont simultanément
9

pairs , ou simultanément impairs. Or il résulte des principes

*) Nous réunirons, dans cette note, les observations générales , nécessaires


à l'intelligence des tableaux graphiques annexés, ce qui nous obligera, toutefois,
d'anticiper sur des notions qui ne deviendront familières au lecteur que dans la
suite. Si l'on compare les routes de cavalier parfailement symmétriques à celles
qui ne le sont qu'imparfaitement ou improprement (art. 90 ), on remarquera que ,
dans le tracé des premières, chaque ligne a toujours son opposée correspon
dante ; tandis que , pour les autres routes , cette correspondance se trouve forcé
ment en défaut à l'égard d'un nombre de lignes plus ou moins grand, qui sont :
1) Pour les routes composées de quatre trajets symmétriques (nº 103) , les
lignes 8 – 9, 16 – 17, 24 25, 32 — 33, 40 – 41 , 48 — 49, 56 – 57, auxquelles
-

vient s'ajouter encore la ligne 64 – 1 , si la route en question est rentrante .


2) Pour les courses formées de deux trajets symmétriques (n° 84) , les
-
lignes 16 – 17 , 32 — 33 , 48 — 49 , plus encore la ligne 64 – 1 , si la course est
rentrante .
3 ) Pour les courses improprement symmétriques, la ligne 32 - 33, plus en
core celle qui réunit 64 à 1 , si la course est rentrante .
15

posés dans les n° 48 et 66 , que la propriété signalée, loin d'être


particulière au tableau ci-dessus , est commune à toute série de
nombres naturels figurant la marche d'un cavalier, et remplis
sant l'échiquier en entier ou en partie , que cette marche soit,
d'ailleurs , rentrante ou non rentrante, que l'échiquier lui-même
comprenne 64 ou un nombre différent de cases , qu'il constitue ,
entin , un carré parfait ou seulement un rectangle. Car, dans
tous ces cas, le cavalier ne saurait passer, d'une case quelconque
à une autre contiguë du même rang ou de la même tile, qu'en
3 , 5 , 7 , 9 , ...... , 2c + 1 coups , et à une case contiguë en
diagonale, qu'en , 2 , 4 , 6 , 8 , ..... 2c coups. De plus, l'échi
quier rectangle (ou carré) en question se composant de cases
alternativement blanches et noires , toutes ses diagonales d'une
même couleur porteront des nombres pairs dans le cas où les
diagonales de couleur opposée porteront des nombres impairs
et vice versa; répartition entièrement déterminée par la couleur
de la case à laquelle aura été inscrit le numéro 1 .

Or nous avons adopté la règle de distinguer ces lignes des autres par un
tracé plus fin, dans l'intention de faire mieux ressortir la symmétrie du reste de
la figure (voyez , p. ex. les fig. 6 , 10 , 11 , 47 , 48 , 51 , 52). Nous en avons agi de
>

même par rapport aux routes également biparties (nº 107) , dont la représentation
graphique comprend toujours une seule ligne en tracé fin, celle qui réunit les
moitiés entièrement semblables (uniformes) du trajet; voir les fig. 40 et 41. Quant
aux routes dont la composition s écarte des modèles précédents , nous avons re
noncé à relever, dans les tableaux graphiques, leurs déviations irrégulières de la
symmétrie ou de l'uniformité; cela n'eût fait que déparer les figures. Nous y
avons donc exprimé tous les coups du cavalier par des traits d'une même épais
seur, comme pour les courses entièrement symmétriques.
Daus les tracés de routes produisant des sommes partout égales , sur les
rangs comme sur les files, nous avons pu nous borner à marquer, par des points,
-

les extrémités du trajet compatibles avec la dite égalité ( fig. 25 — 32, 45, 46, 49,
53 - 56, 62). Car l'ordre direct ou inverse de la numération des stations n'affecte
alors, en aucune façon , les sommes du tableau. Mais lorsque les routes se sont
trouvées imparfaites sous le rapport des sommes , nous avons dû marquer par
chiffres, dans les figures, la 1re, la 32me, la 33me et la 64me stations et. quelquefois
aussi, la 16me,> 17me, 4 &me et 49me, conformément aux principes développés dans
l'art. 119 (voyez, par exemple, les fig. 12, 33–36 et 47). Dans le tracé des courses
analogues, mais non rentrantes, nous n'avons numeroté que la 1re station, et la 1re
avec la 32me, dans les courses biparties rentrantes .
16

Il suit des mêmes principes qu'une marche de cavalier


rentrante est tout- à -fait impossible sur un carré ou rectangle
composé d'une nombre de cases impair 20 + 1 , vu que le cava
lier ne peut parvenir, en 2c coups , à une station distante d'un
saut de sa case de départ (n° 48).
87. Choisissons encore , dans la série (141) , la case
4
m

3 ' qui communique avec


ž, M
= 62 compris dans ( 142 ). Nous
pourrons, en effet, d'une des cases voisines de cette dernière,
de -
g38 ,' passer à 75 attenant à 5
6
ou
9-m
9 n
dans la série (144).
La route symmétrique de 64 coups engendrée de cette façon,
se trouve figurée dans le tableau suivant.
82 | 13 | 26 35 40 37
50 63
63 82 26 3540 |
53 12 49 62 4138 27 34
64 31 14 35 48 23 36 39

11 5461 24 78 42 33 28
607 1047 56
36 29 22 43

7 4 57 16 23 46 19 32
2 59 6 9 30 17 44 21
5 8 3 58 45 20 31 | 18

232232252284284 232232232
Les cases (154) forment également , dans ce tableau , une suite
symmétrique de 8 coups. Mais comme, dans ces trajets cinq fois
rentrants, les cases marquées 1 et 32 ne communiquent pas
entre elles , on préfère souvent avoir des routes symmétriques
trois fois rentrantes, c'est -à - dire telles que la suite des 4 cases :
1 , 32 , 33 , 64 ........ (135)
devienne rentrante sur elle-même (n° 84) . Or de pareilles routes
s'obtiennent sans difficulté, pourvu que la station (m16
6, n.6) se 16

lie , tant avec (m , n ) qu'avec (9 —- m ,, .

9 -- n,
n ) , comme dans
l'exemple du n° 83. Car il ne reste plus alors qu'à intercaler ,
entre deux termes de la série (133) ou (136 ), une autre série >

directement symmétrique , écrite , s'il le faut, dans un ordre diffé


17

.
rent. Ainsi ,
, nous avons déjà vu que (man ) ou , com 3
2
-
42 9—n,),
munique avec (m,, 9— n,) ou , et (m,g, n , ), avec (m,, 9_n
4

Nous pourrons donc immédiatement former le trajet, trois
fois rentrant, de 64 coups :

( ,, ) , (m2 ', nQ) ,.


.
.

1 n
1 ‫ יו‬,,,
(m ,,, (m ,, 9 --9 , ! , (m6)16 )
9-11.76 )
(m ,5 , 9-1,5 ) , . (m2 ‫ܕ‬, 9 - n,,
.

(mg,
12 ' n ,g) , ( in 1,g,
2 nag),
1 m , ngo
(M6 1,6),
. ) 16
. (156 ).
(9 - -mm ,,, 9 - n ,), ( 9 - m , 9-7, ,
( 9 — - M ,,, 9-7, ), (9 — m,, M n ,) , ( 9 — M16 m , n.6),
16

(9 -mis15 ?, nus),...., (9 - m ,, n,) , ( 9 - M ,2, 9-1,2 ) , ....


MmG
(9 —
.

16 9-1 ,G)

La correspondance des cases , dans la seconde moitié de ( 156 ),


sera nécessairement la même , à cause de la symmétrie . Obser
vous encore que si l'on avait pris la série primitive (133) de
façon que (7In 166 7,6)
16
ne se liật pas avec im( , n , ) , mais seulement
avec (9 - m ,, 9- 9 - n , ), l'intercalation de l'une des suites (134 ),
(135) entre deux cases consécutives de (133) ou de ( 136 ), eût
donné la première inoitié d'un trajet symmétrique simple (une
fois rentrant), dont on aurait aussitôt suppléé la seconde moitié ,
en vertu de la symmétrie.
La route ( 136 ) mise en tableau , au moyen des données >

numériques déjà itérativement employées, se présentera comme


il suit :
54 51 36 63|14 1017
)

37 42 33 50 11 8* 15 4
32 33 | 64 59 2 13 6 9
61 39 19 12 33 | 28 3 16

48 33 60 1 45 17 26 29
4138 13 34 27 32 | 23 20
36 4710 ! 13 18 21 30 25

39 | 42 | 37 | 56 31 24 19 | 22

11 2
18

Les cases de la petite série symmétrique ( 133) y sont numéro


tées en caractères distincts .
On remarquera que, dans le tableau , nous commençons par
la seconde moitié du trajet (136) , et nous fioissons par la pre
mière. Cette transformation, toujours loisible , a ici pour but de
fixer le point de départ du cavalier à une case située dans la
moitié inférieure de l'échiquier et , de plus , à gauche, dans le
>

premier carré. On va voir qu'il existe plusieurs autres transfor


mations semblables , qui jouent un rôle important dans le pro
blème du cavalier.
88. Soit

(m , n ,) , (mą, n,), .. (M;, n ;).... ( 137 )


une suite quelconque de i cases différentes, parcourues successi
vement et sans interruption par un cavalier , suite que , pour
abréger le discours , nous continuerons à nommer une course ou
un trajet de cavalier. Que ce trajet soit rentrant ou non ren
trant , qu'il embrasse l'échiquier entièrement ou en partie
>

(i < 65 ), les principes du n ° 46 feront voir que , toujours, cha


cune des suites :
.

(9 - m 12, n ,) , ( 9 — m2
my , ,
n,)
' ,., N );)
( 9 — m;, n;
-
9 –
(m,, 9 — n ,) , ( m .,, 9 nals 7
(m;, 9 — n; ) ;
( 9 – m ,, 9 - n , ) , ( 9 -m,, 9- n_),) , ( 9 - M , 99 - n ;};
);
(ng , m ), ( 0,5 m,) ,. (ni, mi);; ... (138 )
(n ,, 9 - mm .), ( ng2 ,' 9 - m e l
- m .),. .

(ni , 9 — m ; ) ;
.
( 9 — n ,, m ,) , (9—12 , m.) ,.
1
m e l Mi ?, mi);
( 9 — ni ;
( 9 - n ,, 9 - m , ) , ( 9 -N,,
2‫ ܕ‬9 - m,)
2 ' , ... (9 - n;,
> M 9 - m; ) ]
constituera également un trajet de cavalier , qui , de plus , aura
toutes les propriétés du précédent (157 ) , vu qu'il s'identifiera
avec lui si on le rapporte à d'autres axes coordonnés. Nous
appliquerons aux relations de symmetrie réciproque qui sub
sistent entre les huit séries (137 ) et ( 158 ), les mêmes déno
minations dont nous avons déjà fait usage dans le ler Livre,
nº 4 et 21 .
19

Il est encore évident : 1 ) qu'on pourra renverser chacune


de ces séries , sans altérer la nature des trajets qu'elles expri
ment, et 2 ) que , lorsqu'elles seront rentrantes ou symmé
triques , on sera libre d'y faire marcher le cavalier , en sens 1

direct ou inverse , à partir d'une case quelconque ( n ° 81 ). Ce


pendant , ces changeinents d'origine et de direction pourraient
>

faire perdre à une course de cavalier des propriétés qu'elle


possèderait en sus de la symmétrie ou du caractère simplement
rentrant . Ainsi les trajets ciny fois rentrants , selon la définition
des nºs 85 et 86 , ne demeurent tels que tant que le point de dé
part de la marche directe du cavalier y reste tixé à l'une des sta
tions marquées 1 , 17 , 33 , 49, et aussi dans le cas où sa marche
>

rétrograde part de l'une des cases : 16 , 32 , 48 , 64. Quant aus


courses trois fois rentrantes (n° 87 ) , la marche directe du cava
lier doit y commencer à 1 ou 33 , et sa marche rélrograde à 32
ou 64 ; autrement ces courses ne conservent pas la pléni
tude de leurs propriétés. Nous verrons différents cas semblables
dans la suite (comparez le n ° 119 ).
Les transformations indiquées nous apprennent , d'abord,
qu'il suffit de borner les recherches à des trajets de cavalier
partant de l'une des dix cases : ( 1 >, 1 ), ( 2 , 1 ), ( 3 , 1 ), (4 , 1 ) , ( 2 , 2),
( 3 , 2 ), (4 , 2 ), ( 3 , 3 ), ( 4,3) , (4,4). Car la route à travers l'échi
qnier (157) une fois tracée pour ces origines , on n'aura plus
que de simples opérations arithmétiques (ou géométriques) à
effectuer, pour trouver aussitôt les sept routes (158) directe
ment, diametralement, obliquement et diagonalement opposées . Com
binant ensuite ce moyen avec la faculté du transport de l'ori
gine dans de certaines limites (voir plus haut) , on obtiendra en
core d'autres solutions , également bonnes sous tous les rapports .
Quant à la transposition des deux moitiés d'une route symmp.
trique, indiquée à la fin du n° 87 , elle se réduit toujours à lui
substituer sa transformée diametrale .
Empressons nous d'ajouter que les principes énoncés ne
se rapportent , à proprement parler , qu'aux courses de cavalier
II
20

représentées numériquement (art. 86 ). En effet, dans le tableau


graphique d'une course , la ligne brisée totale qui lui corres
pond demeure la même , quelle que soit l'extrêmité dont on
fasse partir le cavalier. Si la route est rentrante, on sera
libre de prendre telle station que l'on voudra pour origine
d'un mouvement direct ou rétrograde , ipais le tableau de la
chaîne entière n'en éprouvera aucune altération, tant que les
stations ne seront point numérotées. Il y a plus . Une course
quelconque symmétrique coïncidera toujours , géométriquement
parlant , avec celle qu'on trouvera en transportant la première
diametralement. Une pareille course ne fournira donc , en réalité,
>

que trois transformées, au lieu de sept, à savoir une directement,


une diagonalement et une obliquement opposée. Même en faisant
abstraction de ce cas particulier , on observera , en général ,> une
parfaite analogie entre les tableaux graphiques d'un trajet et de
ses dérivées , obtenues au moyen des séries (158) ( comparez les
nºs 4 et 23 du I'' Livre ) . Cette analogie nous dispensera de
multiplier les tracés des courses soumises uniquement aux mo
difications (138) , mais elle n'atténuera en rien l'importance de
ces modifications, sous le point de vue arithmétique ou algébrique.
Nous verrons , en effet, que ce dernier est le plus fécond que
l'on puisse appliquer au problème du cavalier , et , qu'indépen
damment des grandes facilités qu'il apporte à sa solution , il
donne lieu encore à un genre de questions particulièrement in
téressant (toutes celles de la Ilme Section ). Aussi l'adopterons
nous presque exclusivement dans la suite , sauf à conformer le
tracé géométrique de nos routes à l'explication ci-dessus, dont
nous remettrons les développements ultérieurs à la seconde
moitié de la IlIme Section .
Supposant la course (137) connue par ses numéros de sta
tion , marqués sur les cases d'un diagramme, nous croyons que
>

tout amateur saura en déduire promptement et sans guide les


trois premières courses dérivées (138 ), puisqu'il n'aura qu'à in
scrire les mêmes nombres , sur un autre diagramme, aux cases
21

respectivement opposées aux anciennes, et que, d'ailleurs, l'oppo


sition directe ou diamélrale se reconnaît, sur l'échiquier, à la pre
mière vue. Il faut déjà, au contraire, être assez exercé pour
former immédiatement et sans opérations arithmétiques, les déri
vées obliques d'une route donnée par son tableau numérique.
Afin d'éviter des erreurs désagréables, il vaut donc mieux com
poser d'abord, d'après ce tableau , celui de la route opposée re
lativement à l'une des grandes diagonales, travail qui n'exigera
qu'une attention bien soutenue. On dérivera de là ensuite , sans
peine, les trois routes restantes ( 138 ), au moyen de l'opposition
direcle et diamétrale.

L'application numérique des séries ( 138) se présentera


si fréquemment dans ce Livre qu'il suffira , pour le moment ,
d'en produire deux exemples : 1 ) une transformée diagonale de
la route du n° 86 commencée à 33 et achevée en 32 ; 2) une
transformée oblique de la première route du n° 87 prise en sens
inverse et commencée à 32. Ajoutons que nous avons construit
ces courses dérivées de façon à faire tomber leur point de
départ sur une des 10 cases du triangle dont les coins sont
( 1 , 1 ), (4 , 1 ) et (4,4) (voir plus haut).
21 24 19 40 31
40 31 36474734 28 31 26 37 22 33 44 47
18 41 22 23
564639 332833 303330 /| 3748 25 38 29 3243 46 21 34
23 20 43 32 30 27 4023 30 19 48 45
42 17 26 39 12 | 43 38 | 29 39 24 17 30 9 | 42 33 | 20
61 6 13 14 27 58 49 10 32 3 10 41 18 49 567
16 3 60 7 64 11 32 33 13 16 51 4 | 558 59 62
145 5
3
5 62 7
1 14 37 | 34 | 9 30 2 33 14 11 64 616 37
37 54 9.50 61 65
2 13 4 63 8 51 | 56 53 13 12 1843 58 63 60

Nous recommandous , de plus , aux amateurs de construire


O

eux - mêmes : 3) la dérivée diagonale de la course trois fois ren


trante du n° 87, dérivée dont la station
3 6
de départ restera , la
32me station sera et la dernière ; 4) la transformée directe de 3

la même course renversée , transformée assujettie à partir de


4
et à finir à :3
22

89. Nous avons déjà vu (n° 85 - 87) , qu'au moyen des


.

séries fondamentales (133) , (134 ), ( 183 ), (136 ), on parvient,


de plusieurs manières , à former des routes symmétriques, et
nous en verrons d'autres encore dans la suite. Mais toutes ces
diverses manières sont subordonnées à un seul principe général.
En effet, l'ensemble des dites séries présente l'énumération com
plète des cases de l'échiquier. Or construire un trajet symmé
trique c'est réunir, par une marche de cavalier, 32 cases :
nn , ...... , (m.22,
(m,, n,) , (m2 , n,) >
32 Nga). .....(159 )
32

astreintes à la condition de ne vérifier ni l'une , ni l'autre des


doubles relations :
ma = -
me = mp; !,l ma = 9 - m
mg , 1
na = ng n
a
= 9
9 - Пmeg }
a et ß désignent ici deux indices quelconques < 33. Il faut, en
outre , que la case (mg, ng) soit distante d'un saut de cavalier
de (9 — M,,
m 9 - ). Si cette dernière condition n'était pas
remplie , la suite :
( 9 -m ,, 9 - n,) , ( 9 - mM ,, 9 -M)
m . ,..

( 9 – M92, 9 - nga)... .(160 )


32

ne se relierait plus à la première (139) , comme on le désire ,


>

mais leur ensemble fournirait la solution diametralement syminé


trique du problème de deux cavaliers parcourant l'échiquier
(n° 85 ) . Rien ne limite , quant au reste , le choix des cases
(159 ) , et l'on n'est point tenu de les emprunter exclusivement
>

à un couple directement symmétrique des séries (133) , (134) ,


( 135 ), (136) , ainsi que nous l'avons fait jusqu'à présent . C'est
là seulement le mode de solution le plus expéditif et le plus élé
gant sous certains rapports. Mais , généralement , les cases (159 )
peuvent être prises , à volonté , dans les quatre séries en question ,
avec l'unique restriction que , dès qu'une case aura été choisie
>

pour faire partie de la suite (139) , la case diametralement oppo


sée s'en trouvera par là méme exclue. On verra , dans les nº 104
et 108 , des applications de cette méthode plus large , qui tient
compte de toutes les solutions possibles du problème , mais à la
23

quelle les séries du n° 80 servent toujours de fondement.


On pourrait, à la vérité, en remplacer deux , (134) et ( 183 ),
par les séries :

( 7. , 9cm ), (3,, 9ầm


n ,), .... (n 16)
2
9 -— mos) }...(161)
-

(9- 7 , m ), (9ăn , m ), 23
. .
> (9—1,69 m . "
obliquement symmétriques , tant à la suite (136) qu'à la série
primitive (133) (voir le n° 21 du 1er Livre ). Mais il faudrait alors
former cette dernière suivant une règle différente , savoir de 9

façon qu'aucun de ses termes ne satisfît à l'une quelconque des


doubles relations :

тр = na ? mz = 9 - mail me= 9 -

me = mail
‫ܕܗ‬ - mla
.
9

ng
пр = na mo '
пр = 9 J па = 9
ng ama na
ng a

autrement l'ensemble des 4 séries n'embrasserait pas les 64


stations de l'échiquier. Or une pareille formation serait peu
commode en pratique et y entraînerait de fréquentes erreurs ,
vu que l'opposition oblique de deux cases n'est pas reconnais
sable au premier coup-d'oeil , comme l'opposition directe. Nous
pourrions donc nous dispenser d'éclaircir par des exemples cet
emploi des séries obliquement symmétriques , s'il ne donnait pas
naissance à une autre question négligée jusqu'ici par tous ceux
qui ont écrit sur le problème du cavalier , et à laquelle nous
devons consacrer une courte digression .
90. Supposant trouvées en nombres les deux suites (161 ),
avec les séries primitive et diametralement symmétrique qui leur
correspondent, il ne sera jamais difficile d'en former deux suites
de 32 stations chacune et telles qu'il y ait symmétrie oblique, par
rapport à une même diagonale , entre les 1 " , 2m , 3me, .... 32me
termes de la première suite , et les 1 " , 2m , 3me, 7 • • • 9 32me
termes de la seconde , respectivement (voir le n° cité du Ier Livre ).
Comme leurs cases extrêmes correspondantes seront toujours de
couleur diffi-rente , tandis que leurs cases extrêmes opposées se
ront de même couleur, on devra renoncer à les relier, par ces
24

dernières, en une seule marche de cavalier. Mais il ne sera pas


impossible de faire passer le cavalier d'une des stations extrêmes
à celle obliquement symmétrique dans l'autre série. La course
entière embrassera alors tout l'échiquier, et l'espèce de symmé
trie indiquée s'établira entre :
sa 1re et sa 64me station ,
» 2me » » 63me »

» 3me » » 62me »

sa 31me et sa 34me station ,


» 32me » » 33me

Il est, d'ailleurs, visible que la réunion des deux suites en ques


tion ne pourra s'effectuer que par deux cases prises parmi les
huit suivantes :

(3 , 4 ), ( 3,5 ), (4,3), (4,6 ), (5,3), (5,6) , ( 6,4) , (6,5 ) .... (162 ).


.

Ces deux cases formeront la 32me et la 33" e de la course , dont la


1re et la 64me station ne communiqueront plus par un saut de
cavalier. Cependant les routes de ce genre, que nous nommerons.
improprement symmétriques , deviendront même , exceptionnelle
ment , rentrantes dans 32 cas dont les formes principales seront :
pre slalion . | 32me station . 33me station . 64me station .

(4 , 3 ) (4 , 6 ) ( 3 , 4) ( 6 >, 4 )
(4 , 3) ( 4 , 6) ( 6,5) ( 3 , 5)
(4 , 3 ) (5 , 3) (3 , 4) (3 , 5)
(4 , 3 ) ( 5 ,> 3 ) ( 6 , 5)
> ( 6 , 4)

Nons nommons ainsi ces 4 formes, puisque les 28 autres s'en


déduisent immédiatement. Il suffit, pour cela, de substituer aux
formes indiquées celles composées de stations directement, diamé
tralement, diagonalement et obliquement opposées (nº 88 ). On trou
vera , de cette manière :
25

2 formes pour le cas où la 1 " et la 32me station sont, respectiv., (4,3), (4,6 ).
2 formes >> » >> >>
(4,6), (4,3).
2 formes » » > »
(5,3), ( 5,6).
2 formes (5,6 ), ( 5 , 3).
2 formes (4,3), (5 , 3).
2 formes » >> D
( 5,3 ),> (4,3 ).

A
2 formes » D)
( 4,6), ( 5,6).
2 formes > V
( 5,6 ), (4 7, 6).
Il y en aura autant si , aux données numériques ci-dessus, on
substitue les stations opposées par rapport à la grande diagonale
( 1,1 ) — (8,8) . Donc , en tout , 32 formes de trajets impropre
ment symmétriques et rentrants. Chacune de ces formes peut,
d'ailleurs, comprendre un très- grand nombre de routes. Il de
meure , néanmoins , évident que l'immense majorité des routes
improprement symmétriques affecte des formes différentes, c'est
à-dire telles que les stations extrémes n'y coincident avec aucune
des cases (162) . En voici un exemple *) , auquel nous opposons>

celui d'une course du même genre , mais rentrante.


33 | 6 | 11 62 1760 5314 35 62 31 | 6 | 57 26 33 18

633677
1063 36 12 13 18 59 307 36 61 36 17 58 23

5 34 9 16 61 56 13 54 63 | 54 | 5 32 27 60 19 34

64 | 37 7
4 141 8 49 5819 8 29 64 37 | 16 33 24 59

3 42 | 33 24 | 57 20 53 48 434 53 28 49 38 15 20
38 29 40 45 32 25 50 21 32 9 42 1 12 | 23 48 39
25|50 21
43 | 2 31 28 23 32 47 26
2.47 3 44 11 50 41
41 4646 2121
21 1414

30 | 39 | 44 1 46 27 | 22 51 1051 | 2 45 ||22 13
| 40 | 47
Le lecteur découvrira aisément la manière dont nous avons
trouvé ces courses , s'il se pénètre des développements qui vont

*) Chaque moitié de ce trajet forme, en outre , une course symmétrique


proprement dite de 32 coups , de sorte que la différence entre les numéros des
stations diametralement opposées y est constamment = 16. Comparez , dans la
fig. 10 , la représentation grapbique du dit trajet.
26

suivre et qui ont trait aux routes les plus élégantes que l'on
puisse construire dans ce nouveau genre.
Tout dépend ici , comme nous l'avons déjà dit , de la forma
tion ordinairement laborieuse d'un trajet primitif de 16 stations
telles que nulle ne soit diametralement, ni obliquement opposée à
quelque autre. Or voici le trajet auquel nous nous sommes
arrêté de préférence:
4 3 1 2 3 1 2 4 6 8 7 8 7 8 6 5
>
3 ' 1 ' 2 ' 4 ' 6 ' 5 >' 7 ' 8 ' 7 ' 8 ' 6 ' 5 ' 4 ' 2 ' 1 ' 3 •
.
. (163) .
On fera bien de s'assurer qu'il remplit effectivement la condition
exposée , soit en le transportant sur l'échiquier, soit en le véri .
fiant par des opérations arithmétiques. Ces opérations donne
ront , en même temps , l'expression numérique des séries (161)
>

et de celle diametralement symmétrique, à savoir : 2

3 1 2 4 5 7 8 7 8 6 5 4 2 1 3
• (164 ).

က

က

3 ' 6' 8' 7' 6 ' 8' 7' 5 ' 3 ' 1 ' 2 ' 4 ' 2 ' 1 ' 3 ' 4
wco
6 8 7 5 4 2 1 2 1 3 4 5 7 8 6
>
4' 3' 1' 2 1 2' 4 6 8 8' 7' 8
>
5 (163).
5 6 8 7 6 8 7 5 3 1 24 2 1 3 4
6' 8' 7' 5' 3' 4' 2' 1 2 1 3 4 ' 87' 8 ' 6 ....( 166 ).
Comparons ces données avec le tableau des formes principales
des courses improprement symmétriques et rentrantes. Il de
viendra visible , qu'afin d'obtenir la forme:
(4,3), ( 5,3 ), (3 , 4 ), ( 3,5), >

nous devrons intercaler la suite (166) entre deux termes voisins


4 6
de (163), pour lesquels nous pourrons prendre et . , et inter 8

caler de même la suite ( 165) entre les termes correspondants


s et 37 de ( 164). Car la seconde des deux séries résultantes de
8
5

32 termes sera alors obliquement opposée à la première , par


rapport à la diagonale ( 1 , 1 ) — (8,8), de sorte qu'elles pourront
être réunies en un seule marche de cavalier rentrante , comme
l'indique la forme en question. Cette marche correspondra au
premier tableau ci - dessous . Nous avons construit le second
d'une façon tout - à - fait analogue, d'après la forme:
(4,3 ), ( 5,3) , ( 6,5 ), (6, 4 ),
27

en réunissant la première des séries mentionnées de 32 cases à


celle qui résulte de l'intercalation de (164 ) entre les deux
2
termes voisins : et de (165). 6

47 |62 23 8 159 10 43 26 39 | 54 23 | | 88 |51 10 35 26

22 7 46 6144 2558 11 22 7 3853 362523 50 11

5
6348 5 |
24960 |
27 42 5540 55 24 99 52 2734
6 21 64 43 28 41 12 57 6 21 36 37 28 33 12 49

49 4 33 20 37 56 29 14 57 441 2045 64 29 14
34 19 52 132 13 | 40 55 42 19 60 132 | 13 48 63
3 30 17 36 53 38 13 30 358 17 44614613 30
18 35 2 51 16 31 | 54 39 18 43 2 59 16 31 62 47

Nous abandonnons aux amateurs la construction des 6 autres


routes entièrement semblables qu'on peut tirer des séries (163),
(164) , (163) , (166) , et auxquelles viendront s'ajouter encore
>

les 8 routes diagonalement symmétriques à l'égard des 8 précé


dentes (voir plus haut) .
La course du cavalier, dans ce nouveau système de 16
routes, a les belles propriétés suivantes : 1 ) elle est cinq fois ren
trante ; 2) elle se compose de 16 petites courses rentrantes , de
4 stations chacune ; 3 ) la différence entre deux nombres places
sur des cases diametralement opposées , y est constamment égale
à 8. Ces propriétés lui sont communes avec la solution de
M' Troupenas (nº 103 ) , mais ce qui la distingue et ce qui con
stitue son originalité , c'est la symmétrie oblique qui subsiste
entre ses deux moitiés. Voyez , dans la fig. 11 , la reproduction
graphique du premier des tableaux ci-dessus.
Nous avons dit que les suites :
(m , n .), (my, n ,), (my , nigb);
16 ;
16

(n, -m ), ( n . 9 - 2 - m .),
-
(196 , 9 — 7,6);
)
-

(167)
(9 — n,, mm ,),) ( 9 — N2, m ),. (9 - n167 m 166) ;

( 9–m,, 9 -n , ) , ( 9 - N ,, 9-m,) ,. .
> ( 9 - m 169 9-1,6);
une fois formées de façon à comprendre les 64 stations de l'é
chiquier , pouvaient s'appliquer aussi à la composition de trajets
28

symmétriques proprement dits. Cette application deviendra ex


trêmement facile dans le cas particulier des suites (168), (164 ),
( 163 ), (166 ), dont on composera aussitôt les deux couples sui
vants de routes à 32 stations, rentrantes et improprement sym
métriques:
-
(m , n ),......, (1,69 1,6 ), (N46, 9 — 7,6),.
m46 ... . (n,, 9 —- m.) ; 1
(9-m,, 9 - n ,),....,( 9 –M46,16 9-1,8 ), (9-N,69 n16 mg),....,(9
) ~ ny, m.)
9ần m ).
)(m,,
« n,), .. • ...
mod ..
(m 16469 Nob), (9 — N 1646,) Moe),. (9 — no‫ܝܢܐ‬s m?,(); ‫ܐ‬
(9-m,,, 9 --ny),..., (9–M46 9– 14 6 (7,6, 9–M ,5) ,..., ( ,, 9-m.). S
16 , 9 - N ,6),

Or les deux séries du premier couple sont diamélralement sym


métriques entre elles et, de plus, se relient par leurs extrémités
opposées , en vertu des relations numériques particulières qui
existent ici entre les coordoonées de ces extrêmités . La même
chose est vraie aussi pour le second couple. On obtient ainsi
les deux trajets symmélriques, trois fois rentrants :
55 3047 8 2134 51 10 262 23 |62 47 8 39 34 19 10 262
46 7 35 29 32 9
*2948 329 26 33 238
446677 22 61
61 20
20 99 38 35 238
56
31 36 5 33 28 11 50 262 63 245 48 33 60 11 18 262
6 45 32 53 12 49 36 25
23 238 66 43 64 21 12 17 36 37 238
57 4 17 44 21 64 13 38 258 23 4 19 44 53 | 32 | 13 38 238
18 4360 7 16 37 24 63 262 50 43 28 7 16 37
| |56 31 262
3 58 41 2061 22 39 14 238 3 26 61 52 29 54 39 14 238

42 19 2 39 40 13 62 23 262 42 | 31 | 2 27 40 13 30 53 262

258 262258 262 262258262 288 258|262238|262 262238262258


qui ont cela de remarquable que chacune de leurs moitiés, con
sidérée à part , constitue une route improprement symmétrique.
La symmétrie oblique entre les quarts de trajet correspondants
est relative à la diagonale ( 1 , 1) — (8,8) , dans le premier
tableau (voir la fig . 12) , et à l'autre grande diagonale dans le
second. La nature des sommes 258 et 262 que ces tableaux re
produisent alternativement sur leurs rangs et colonnes, trouvera
son explication dans la Ilme Section (comparez l'art. 117 ) .
29

On a vu plus haut ce qu'il est possible de faire pour relier


les séries (167) en une seule marche de cavalier improprement
symmétrique; on aura naturellement beaucoup moins de peine à
en tirer deux marches séparées, mais obliquement opposées, de 32
stations chacune. Ce but sera atteint, par exemple, si (m76, 1,6)
communique avec (9 — - m,, 9 — n ,) par un saut de cavalier, ce
.

qui entraînera la même relation pour les cases (N46(n 16 , 9 — M76)


m 16 et
-

( 9 – - n ,,
, mm . ); (9–78 , ms)
-

16 et (n
( 7 , 9 - m ); (9ểm - 16sy 9—196)

et (m,, n, ) , et fournira , dans le moment , les deux solutions de


cette espèce :
-
m , nd), (9 - m ,, 9 -n, ), ... , (9 -M169 9—0,6);})
(m,, n ,), ... , (M16
(7 ,, 9 - m ),...,( n7,8,
.
167 9 —-M6
ms), (9_n
( , m ),. (9 - -nN 1667 m6). >

m C

(my , no), ... , (M,69 Pag), (9—m,, 99 — nnn),...,(9 —–M9166,) 99 - Ryk);


16 ' ) b
) . ,(9_— ne
(9ầ— n , m ),.. (n 9 —— mm,), ...(7,8,
16 , ms),, (3,, (n 16 n 1 --ằme6). • • •

Chacune des courses séparées y sera, de plus, rentrante. Voici


une série primitive qui satisfera aux conditions requises, et sur
laquelle les amateurs pourront s'exercer :
3 5 4 2 1 3 1 2 4 8 3 1 2 4 6 8
3 ' 4 ' 2 ' 1 ' 3 ' 4 >' g ? 7 ' 8 ' 6 7' 8' 6' 7' 8' 7

Il est, au contraire, impossible de former deux courses de cava


lier, unies ou séparées, mais embrassant tout l'échiquier et sym
métriques, terme à terme, par rapport à une même grande dia
gonale. Car toutes les stations situées sur cette diagonale de
viendraient alors communes aux courses :

(m ,, n .) , (m2, n.), m
(M32, nogg); 1 32

(Hg , VVin) Hz
(ty, V ),.. > (H 32, Yz2);
qu'on supposerait diagonalement symmétriques entre elles.
91. Reprenons la théorie générale des trajets symmétri
ques proprement dits (nº 89), et faisons a= 9—2m,, b= 9—2n,,
$ + 1 = 32 , dans les équations (37), (58), (80 ) du n ° 47, nous >

obtiendrons:
30

x '+ y '"'+ 2 (x "+ y ) = 39 + m , + n ,. ( 168 ),


x = 55 + 2m , — 3x'— 4x',
y = 3y + 2y " — (23+ 2n,), . (169).
x " : = 2x ' + 300
33 "" — ( 23 + 2m ,),
-

y"= 55+ 2n, — 4y'— 34 "


Dans le cas qui nous occupe , les différents systèmes de va
leurs positives pour x, y, x y" que fournira l'équation ( 168 ),
ne seront donc admissibles qu'autant qu'ils satisferont aux
inégalités :
3x' + 4x"" — 32 < 23 + 2m, < 2x'+ 3x ))
1
( 170 ),
4y'+ 3y " — 3223 + 2n , 3y + 2y "
qui exigent, d'ailleurs, que

a ' + 2" < 32 , y'+ y;" < 32 .


Supposant donnés en nombre m , et n,, rien ne sera plus simple
que de calculer, selon le procédé du n° 77 , autant de trajets que
l'on voudra de la forme (126) , pour passer de (m , n ) à
(9 -— m,, 9 - n,) en 32 coups . La difficulté ne consistera que
dans l'arrangement des éléments (2) , (z ”) , (_-2) 1
2
etc. de

la marche , en conformité de ces trois conditions : 1 ) que toule


case de passage du cavalier, (mq , na) ou (mp , np) , se trouve
a

comprise dans les limites de l'échiquier, savoir 0 < ma < 9 ,


0 < Ma < 9 , 0 < mp < 9 , 0 < np < 9 ; 2) que les différences
ma. m3 ng ne soient jamais simultanément = 0 ; 3) que
ß , na -nz
-

les sommes mo + m2, na + nz ne deviennent jamais simultane


matm
- 9. Or la nature de ces conditions fait qu'on ne pourra
ment =
éviter des essais sur l'échiquier, que le calcul préalable de la
forme du trajet compliquera excessivement . On se trouve donc
en présence d'une question d'analyse indéterminée, dans laquelle
le procédé algébrique ordinaire manque son but >, tandis qu'un
système de tâtonnement bien réglé y conduit sans peine. Ainsi
31

les considérations du n° 80 réduisent aussitôt de moitié le


nombre des coups .à jouer avec le cavalier par voie d'essai.
Il est toujours facile , en effet, d'exécuter ces 15 premiers
coups conformément à la règle du nº cité. Comme cette opération
sert de base à la solution, nous croyons devoir l'éclaircir par un
nouvel exemple figuré sur l'échiquier.
11

12 10

13 9
14 1

2 16 6 8

13 4
3 5

Nous observons qu'arrivé à 7,4 ou 12 , on ne s'est point transporté


2 8
à ê, ni à 2, ni à s , vu la syminétrie de ces cases par rapport à
celles déjà marquées 2 , 7 et 1. Après voir ainsi rempli 16 cases
sans violer les conditions connues , on s'apercevra , cependant, >

que 16 ne se relie pas à 1 , circonstance qui constituera un dé


faut dans le cas où l'on voudra former expéditivement des trajets
plusieurs fois rentrants. Dans ce but , on considérera que 16
communique avec 5 par un saut de cavalier, en sorte qu'au lieu
de numéroter les cases indiquées sur l'échiquier dans cet ordre :
1 , 2 , 3, 4, 5 , 6, 7, 8, ........ , 16 ,>

on pourra , passant aussitôt de 5 à 16 , renverser le reste de la


série, et ranger les mêmes cases dans l'ordre suivant:
1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 16 , 15 , 14 , •...
> • • • • • 66,9
qui revient à :
4 2 1 3 3 4 2 1 3 4 6 8 7 8 7 6
4' 3' 1 ' 2 1 ' 3' 2' 4
9 >
g' 7' 8' 7' 8' 3' 1
>
3
. . .
( 171),
série dont le4 dernier terme communiquera non seulement avec
(mg , n ,) ou , mais aussi avec (9 — mm.os, 9 —
4) - n,) ou 5. Le prin
32

cipe de la transformation que nous venons d'effectuer est d'un


fréquent usage dans la théorie qui nous occupe. Nous en parle
rons plus au long dans le n° 97 .
La première suite de 16 termes une fois formée, on n'aura
plus qu'à exécuter de simples opérations arithmétiques pour
en déduire les trois autres (n° 80), qui seront ici :
8 7 8 6 4 5 7 8 6 5 3 1 2 1 2 3
4 '> 3 ' 1 ' 2 ' 1 3 ' 2' 4' 3' 7 ' 8' 7' 8 ' 3 ' 1 ' 3
.
( 172 ),
4 2 1 3 5 2 1 3 4 6 8 7 8 7 6
si 8 86 ' 7 ,' 814' 29'
8 ' 6& ' 8gi' 7q ': 8, 1 ' 2' 4' 6' 8> 7 8 ...(173 ),
6
.

8 7 8 6 4 3 7 8 6 5 3 1 2 1 2 3
8 ' 6 ' 8 ' 7 ' 8 ' 6 ' 7 ' go 4 2' 1 2 4' 6' 8' 6 (174 ).

On sera libre maintenant d'écrire (171 ) à la suite de ( 174) et


(173) à la suite de (17%), et de réunir alors les deux séries ré
sultantes de 32 termes, après avoir donné pour extrêmités à la
3
seconde les cases 4 et 42. Les routes rentrantes qu’on obtien
dra de cette façon , seront du genre particulier décrit à la fin
o
du n ° 84. En voici une :

2647 18 37 28 59 6 35

19 | 30 27 | 58 58 1717236 39 60

46 25 48 29 38 7 34
| |

31 20 5724 33 16 61 40
56 45 32 498 41 4 13

21 30 23 34 13 64 9 62

44 55 527 42 1114 3
51 22 13 | 1253 2 63 10

Les corrélations nécessaires à la formation de routes sym


métriques trois et cinq fois rentrantes °(nº 85 - 87) ne manque C

ront pas non plus entre les séries (171), (178),7 (173) et (174) .
3 7 5
Ainsi,, p. ex. 2 se lie à 35 ,
et, en même temps, z છે. 12 ce qui donne
lieu au trajet Irois fois rentrant :
33

16 27

15 26 17 28

14 | 25 33 18 29

24 1 10 19

13 2 11 22 329 30
234 7 | 20
3 12 6 21 31 8

Nous n'avons noté que la première moitié de la route,


comme on peut le faire pour tout trajet symmétrique. Car sa se
conde moitié s'obtient toujours en écrivant les mêmes nombres,
augmentés chacun de 32 , sur les cases diametralement opposées.
3
La case de la série (171) communique , par un saut de
5
5
cavalier, avec 5 , dont les termes voisins dans la suite (133),
3 8
savoir į et §3 , se relient , respectivement, à set 25 :, stations voi
3 5
9 -
3 6
sines de (série 147). Cette double correspondance
9 -
5 4

permet ici de former plusieurs trajets symmétriques , cinq fois


rentrants , à origines diverses (n° 85).. En voici deux pris au
hasard :

63 42 23 | 36 | 61 | 14 | 51 | 38 46 59 | 6 53 44 | 31 | 34 | 35
23:38
22 59 62 18 24373413
| Ś 42 45 32 7 3451 30
43 64 4160 35 50 39 32 60 47 38 43 32 33 36 33 | 35
38 21 16 49 | 40 25 12 33 41 4 17 48 57 8 29 30 50
14457 8 17 | 48 53 26 18 61 40 25 | 16 19 36 9
20 7 18 3 28 9 32 11 3 24 1 20 11 26 15 28
45 | 2 5 36 47 30 27 34 6219 22 39 64 13 10 37
6 19 46 29 455 10 31 23 263 12 21 38 27 14

Nous avons indiqué aussi les secondes moitiés des routes, afin de
placer sous les yeux du lecteur la petite suite symmétrique de
8 coups (134 ) dont la présence caractérise cette espèce de
trajets.
3
34

92. En vue de réduire le nombre des solutions possibles,


il est naturel d'assujettir la première moitié d'un trajet symmé
trique à passer par certaines cases marquées d'avance . Par
exemple, on pourrait se donner, sur l'échiquier, la 1 " , la gme, la
me

16"e, la 17"e, la 24"e et la 32me station du trajet demandé. La


série primitive (133) cesserait alors d'être arbitraire, et devrait
être prise de façon àà comprendre les cases connues du premier
quart du trajet, ainsi que d'autres cases directement opposées à
celles assignées au second quart. Ceci une fois atteint, on par
viendrait toujours à relier ces deux quarts par des cases de pas
sage, à moins que les stations données de la route n'eussent été
désignées contrairement aux principes de la marche du cavalier
(nº 48, 66 , 87). Mais ce genre de restriction imposé à un trajet
symmétrique ne conduit à des solutions élégantes et dignes de
remarque , que lorsqu'il s'étend plutôt à l'ensemble ou système
des cases à parcourir qu'à des stations particulières. C'est pré
cisément à cette catégorie qu'appartiennent les trajets trois et
cinq fois rentrants. En effet, la distance entre deux cases diamé
tralement opposées ne surpasse jamais quatre sauts du cava
lier, à moins qu'il ne s'agisse de cases angulaires. Il s'ensuit
que l'origine d'un trajet cinq fois rentrant peut être placée où
l'on veut , à l'exception des quatre coins. Mais , en vertu de la
suite symmétrique (154 ) , les 16me et 32me stations d'un pareil
trajet ne pourront être choisies que parmi un petit nombre de
cases , qui diminuera à mesure que l'origine se rapprochera des
bords de l'échiquier. Par exemple, si le point de départ est fixé à
2, la 16me station ne pourra être qu'à 2, ou 323, et la 32me à ou 7 .
1

1
6

Si l'on part de 3, on ne sera libre de choisir la 16 me comme la


32me station que parmi trois cases différentes, etc. jusqu'au
>

point de départ qui admettra, au plus, huit valeurs pour la 16 me


case du trajet, et autant de correspondantes pour la 32me. Quant
.

aux routes trois fois rentrantes, elles entraîneront de bien plus


fortes restrictions. Car, en vertu de la suite (153), la station de
départ du cavalier ne pourra y être fixée qu'à une case quel
35

3 3 6
conque du carré dont les coins sont : 3 ' 6& ' 3', 66 , et la 32me
station n'y aura que deux positions correspondantes possibles.
Au lieu de nous arrêter à marquer d'avance, arbitrairement,
quelques-unes des cases d'un trajet symmétrique, nous passe
rons donc immédiatement à l'étude du système qui comprend les
courses les plus élégantes de ce genre. Nous voulons parler des
trajets sept fois rentrants, c'est-à-dire tels que non seulement
les stations (153 ), mais , en même temps , aussi les stations
(154) y forment des routes rentrantes *) , de 4 et de 8 coups.
>

Il est évident que ces trajets, à l'égal de ceux trois fois rentrants,
doivent avoir pour origine une des cases du carré du milieu , et >

que cette origine ne pourra être transportée qu'à leur 33me


station , si la marche du cavalier demeure directe, et à la 32me
ou 64me station , si la marche devient rétrograde. Autrement la
course ne restera plus sept fois rentrante.
Prenons, d'abord,
> > pour case de départ. La 32me station
6 3
pourra être soit en 3g :, soit en 3, mais la constitution de la route
67

*) Nous sousentendons ici symmétriques. Car il y a aussi des courses


trois , cing ou sept fois rentrantes , quoique non symmétriques. D'ailleurs, les
écrits publiés jusqu'ici sur le problème du cavalier ne mentionnent aucune
espèce de solutions plusieurs fois rentrantes, quand même il leur arrive d'en
produire fortuitement. Peut-être leurs auteurs ont-ils hésité à introduire de nou
velles classifications, qui , bien entendues, contribuent, cependant , au progrès
de la théorie. La condition fondamentale du problème exigeant, à la vérité , que
le cavalier ne repasse jamais par la même case , on pourrait trouver impropres
les dénominations de courses sept , cing , trois et même une fois rentrantes. Mais
le sens que nous y avons attaché se réduit à ce que certaines stations communi
quent par des sauts de cavalier qui deviennent , seulement , illicites en vertu de
la dite condition. On serait libre , au reste , de voir, dans les solutions dont il
s'agit , des exceptions particulières à la condition fondamentale. Car on pourrait
convenir de faire répéter au cavalier chaque quart et chaque moitié de sa course
aussitôt qu'il les aurait achevés , ou de restreindre cette opération soit aux
quarts , soit aux moitiés, soit enfin à la course entière. Nous devons ajouter qu'il
n'est nullement rare de retrouver ainsi le caractère rentrant dans les parties in
diquées du trajet, sans l'observer dans l'ensemble. Voyez en des exemples dans
les articles 84, 90, 103, 137, 139 et 148. Mais les dénominations correspondantes
de courses 2, 4 et 6 fois rentrantes pouvant donner lieu à des malentendus, nous
n'en avons point fait usage.
36

ne sera point influencée par ce choix (voir plus bas); il suffit


donc de considérer 3.3 Il y aura cinq combinaisons possibles pour
4 3
la 16m. et 17me station , savoir: 2 etetet
2' 2
5
1' 2
7 8
7, 65 et 4 ';
1 ' 6 et B's3

choisissons, par exemple, la dernière. Quant à la seconde moitié


de la route, on n'aura pas besoin de s'en inquiéter, car elle se
déduira immédiatement de la première. On suivra, pour trouver
celle-ci, la méthode du n° 85 , avec l'unique différence que la
case que nous y9avons
- m'
appelée ‫ ر‬, devra' déjà communiquer non
seulement avec
9 -n
mais aussi avec n m . Or une pareille corré
lation ne se retrouvant ni dans les séries (171) , (172) , (173), >
O

(174), ni dans celles du n° 83 , il faudra refaire la série primitive


de cette façon :
4 2 1 3 2 1 2 4 6 8 6 8 7 4 6
9
4' 3'§ . 1. 9 , 8 , 73 83 57 7 , 8, 8 : ......(175 ).
>

En formant cette série sur l'échiquier, on s'est attaché à par


venir en 15 coups à 6%, sans passer ni par gģ, ni par849, cases qui 6

doivent rester réservées à une autre série. Si l'on écrit mainte


nant la suite directement symmétrique:
4 2 1 3 2 1 2 46 8 6 8 7 5 4
8' 6 ' 8' 7 ' 5 ' 3' 1 ' 2' 1 ' 2' 3 ' 4' 2 ' 1 ' 3 ' ( 176),

on y trouvera les deux cases voisines désignées d'avance:


р 8 6 m 6 m' 4
Y 4
et
3' correspondant (n° 85 ) à n 5' n
- et
9 m' 5
Il

9 n' 5* Il en résultera la route sept fois rentrante :

24 7 62 51 | 14 | 9 6033

63 50 25 8 61 36 13 10
6 23 64 | 15 52 11 34 59
5211
49 26 33 22 33 | 16 37 | 12
445 48 1 54 21 58 17
27 2 43 20 47 32 55 38
42 454 29 40 57 18 31
3 28 41 | 46 | 19 | 30 | 39 56
37

On reconnaitra , effectivement, dans ce tableau, la coexistence 9

des deux petites courses symmétriques (154) et ( 133 ), dont les


stations sont numérotées en caractères distincts.
3 6
Si l'on voulait que la 32me station fût en å6 et la 64me en S3 ,:
on n'aurait qu'à prendre la dérivée diagonale (n° 88) de la route
précédente , par rapport à ( 1,1 ) – (8,8).
L'exemple ci-dessus suffira pour le cas où l'origine du tra
jet est en , de sorte que nous pourrons, maintenant , passer .à
3
quelque autre 4origine, comme , qui admet deux positions pour la
5 5
32-º station: 6& etg3 •. Choisissons la dernière et, de plus , 65 pour
mo
16me station. Il faudra alors former la série primitive de façon
3 5
à parvenir, en 15 coups , de à 551, et à toucher,
7
en route, l'une5
immédiatement après l'autre, les cases & et }5 ), directement oppo
5 7
6

sées àà et *). Cette indication servira à trouver, assez facile


3

ment , la suite des 16 stations :


14 8 12

7 13 11

13 9
16 10

2 3

conformes à la règle du n° 80 , et qui répondent à :


3 1 3 1 2 1 2 4 3 7 8 6 4 2 3 8
4' 3' 2' ' 3' 5 7 ' 8 ' 6 ' 8 ' 7 ' 8 ' 7 ' 8 ' B ' gº . (177) .
La série directement symmétrique quant aux rangs sera :
3 1 3 1 2 1 2 4 5 7 8 6 4 2 3 5
g ' 8 ' 7 ' 8 ' B ' A ' 2 ' 1 ' 3 ' 4'g ' 2 ' 1'3' 4 .
. (108),,
*) On pourrait aussi s'arranger de manière à se transporter , en route, de
à { ou de à 3 °. On comprend , maintenant, la parfaite analogie qui existe entre
la recherche de trajets sept fois rentrants et le tracé de courses assujetties à
traverser des cases désignées d'avance. Or une pareille désignation, faite sans
discernement, intéresse peu la théorie.
38

et comprendra les cases contiguës 5 et 1. Sans avoir besoin de


former les deux autres séries, on construira donc aussitôt, sui
vant le n° 85 , ce trajet sept fois rentrant:
27 14 8 12 59 | 18 57 | 38 | 61 | 34 | 11 36
7 26 13 11 46 39 | 60 17 | 10 37 62 53
25 28 15 9 19 38 47 | 56 33 54 33 12
1958 47
6 24 16 33 10 40 45 32 23 16 | 9 5263
29 1 23 17 31 20 41 48 35 64 13 8
20 4
2 5 22 32 45 3 22 1 24 15 26 51
30 3 20 18 21 30 % | 42 49 28 7 114
421 31 19 4 43 2 29 6 25 30 27

Le second tableau représente celle des dérivées diagonales du


même trajet dont la case de départ tombe en 3.• Nous en don
nons le tracé dans la fig . 9.
La loi du n° 88 réduit toutes les origines imaginables des
4 4 3
courses sept fois rentrantes à 4' 3 net 3* Comme nous devons
nous borner, d'ailleurs, à un exemple pour chaque origine, il ne
nous reste plus qu'à examiner la dernière. Nous formerons, en >

conséquence, la série primitive de façon à aller, en 15 coups,


5
de 3 .à 2,: et à traverser, en chemin, l'une immédiatement après >
2 5 4 7
l'autre , les cases į et 4 , opposées à 3į et 4.• La série suivante,
3

construite à l'aide de l'échiquier, satisfera à ces conditions.


3 2 1 3 1 2 4 6 8 7 5 4 2 1 3 5
3' 1 ' 3 ' 2 1 3 ' 4 ' 5 ' 4 >' 2 ' 1 >
3 4' 2' 1 2 ( 179 ).

Comme sa dérivée directement symmétrique quant aux files:


6 7 8 6 8 7 5 3 1 2 4 B 7 8 6 4
3 .' 1 ' 3 ' 2 1 3 ' 4' 8 4' 2' 1 ' 3 4' 2' ' 2
.
( 180 )

renfermera les cases contiguës į et 5, il n'y aura plus qu'à relier ,


par leur moyen , les deux routes (179) et ( 180 ), pour obtenir
le trajet cherché sept fois rentrant:
39

50 |53| 56 43|60|47 34|37


55 36
57 42 51 48 58 36 61 46

52 49 54 5944 33 38 35
23
41 58 31 64 39 8 45 62 33 2

77 32 6326
30 13 40 63 26 9 24 7 1 26 20 3

3 6 7 12 27 22 17 | 20 13 16 11 6 21 32 27 30
1429 4 23 16 19 10 25 8 23 14 17 10 29 - 19
5 2 15 28 11 24 21 18 15 | 12 9 22 5 18 31 28

Ce trajet, renversé et transformé selon les règles du n° 88 , four


nit immédiatement une nouvelle course du même genre commen
çant à .44 Elle se trouve figurée dans le second tableau ci-dessus.
93. Nous avons dit que ce n'est pas en assignant au cava
lier des cases de passage particulières , mais en assujettissant à
certaines conditions le système entier de sa marche, qu'on par
vient à des solutions élégantes du problème * ). Une des con
ditions de ce genre les plus en usage consiste à partager l'échi
quier en deux moitiés , par une ligne parallèle aux rangs ou
aux files, et à exiger que le cavalier parcoure , d'abord , les 32
cases d'une moitié et , ensuite , toutes celles de l'autre . Pour
faciliter la recherche de ces courses que nous nommerons,
en général, biparties, commençons par imposer la tâche en ques
tion à deux cavaliers , dont chacun aurait ainsi à parcourir une
pareille moitié de l'échiquier. S'il y a symmétrie entre leurs
routes respectives (comparez le n° 107) , elle ne pourra être que
directe ou diametrale ,> et , dans ce dernier cas seulement , il de
*) Nous pouvons ajouter qu'on n'obtiendra son intelligence véritable qu'en
le considérant sous ce point de vue , comparativement récent. En se donnant,
suivant l'ancienne manière de voir , soit les extrêmités de la course, soit cer
taines cases de passage , soit les unes et les autres , on diminue , à la vérité,
l'indétermination du problème, mais on abandonne, en même temps, la recherche
des principes généraux , pour entreprendre des tâtonnements dont le caractère
varie avec celui de chaque exemple particulier. Comme , néanmoins , la solution
de pareils exemples peut avoir de l'intérêt aux yeux de quelques amateurs , ob
servons que les méthodes les plus propres à ce but sont : celle de Collini (nº
101) , et la règle de Warnsdorf, convertie en procédé de tâtonuement (nº 99). Il
ne s'agit point ici de solutions symmérriques, cas déjà vidé dans l'article précé
deut, et auquel les méthodes citées cesseraient de convenir.
40

viendra possible de relier les deux routes en une seule , sans


altérer la symmétrie de l'ensemble (nº 81 , 84 et 85).
Ici , comme plus haut , notre méthode conduira prompte
>

ment au but indiqué. Nous partirons toujours du rectangle dont


1 8 8
les quatre coins sont: 1 ;' 1 ; ; et 4. Rien de plus simple que de
réunir 16 cases de ce rectangle en une série telle que l'exige la
règle du n° 80. Entre le nombre immense de combinaisons qui
y satisfont, nous choisirons celle - ci , qui a l'avantage de se
graver aisément dans la mémoire .

1 15 11

2 8 12 14

16 10
‫داده‬

3 7 9 13

On remarquera que nous avons occupé autant de cases dans le


premier quart de l'échiquier que dans le second , en tout quatre
sur chaque rang ou deux sur chaque file. Il sera permis de faire
changer de place aux nombres 2 et 4 , 5 et 7 respectivement,
de même aux nombres 10 et 12 , 13 et 15 , sans violer la règle
et sans porter atteinte au caractère rentrant de la suite.
Celle-ci , figurée suivant la notation des échecs , sera donc :
>

4 2 1 3 2 1 3 4 8 7 8 6 7 8 6 5
2 ' 4 ' 3 ' 1 ' 3 ' 4 ' S2 ...( 181),
>
4' 3' 1' 2' 4 2' 1 ' 3' 1

et la série directement symmétrique qui remplira le reste du rec


tangle, deviendra :
5 7 8 6 7 8 6 5 4 2 1 3 2 1 3 4
‫ܪ‬4'' 3 ' ;1 ' 2(' 4 ' ;2 ' :1 ' ‫܃‬3 ' ‫܃‬1 ' ‫܊‬2 ' ‫܃‬4' ‫܃‬3 ' ‫܃‬1 ' ‫܃‬3 ' ‫܃‬4 ' ‫܃‬2.. . ) 182
>
02()..>

Il est, maintenant, très-facile de s'arranger de façon à parcourir


toutes les cases de notre rectangle en une seule course de cava
lier, sans interruption. Car (181) ne renferme pas moins de huit
cases telles que chacune communique , par un saut de cavalier,
41

avec deux cases de ( 189 ), et vice versa . On commencera donc


la course à une station qui avoisine la case de passage, on se
rendra à celle-ci en 15 coups , et l'on passera ensuite à l'autre
série, pour la7 parcourir
3
également en entier. P. ex.. 52 commu
4 6
niquant avec et ģ, si l'on établit l'origine
3 37 du trajet en ou 41,
6 8 1 2
4

il pourra ainsi aboutir à l'une des cases 4 , 11'4'1


, 4 , 1 : Le problème
des deux cavaliers se trouvera résolu, car il ne restera plus qu'à
remplir successivement , dans la seconde moitié de l'échiquier ,
les cases soit directement, soit diametralement opposées à4 celles du
premier5 trajet. Dans le cas où celui-ci commencera à 4 et abou
1
tira à 4 ou à 442, on sera libre aussi de transporter3 le même ca
valier dans l'autre moitié de l'échiquier, p. ex. à 5 , pour y com
pléter sa course , qu'on pourra , si l'on veut , rendre rentrante
> >

sur elle-même . Car pos séries indiquent une route qui passe de
3 1
4 (série 182 ), en 15 coups , à. , de là à 3 (série 181), enfin de
2
3 2
9 , en 15 nouveaux coups, છે.à . Les stations directement opposées
21 4

conduiront donc : de ,3 en 15 coups, à 6ø ,, de là à ș , enfin de ‫ܐ‬3ș‫ܝ‬,


3
71
2 3
en 15 autres coups , છે.à §5 .* Or s est précisément la case par la
5

quelle le cavalier sera entré dans la moitié supérieure de l'échi


quier, et la dernière station se reliera à la station de départ 4 4

(voir plus haut). Mais nous ne nous arrêterons pas ici aux
courses biparties simplement rentrantes, qui offrent peu d'inté
rêt. On en trouvera l'exemple le plus élégant possible dans le
n° 130 de la IIme Section .
Notre but actuel est de montrer comment on conserve la
symmétrie entre les deux moitiés d'un trajet
4
biparti. Il7 faut,
pour cela, si l'on a commencé la première à , la finir à ou à
3
4

4 , vu qu'on sera ainsi à portée de la case diamétralement op


posée 3.5 Or la petite série 54 ,' 73 ,' 8.
1'26 étant rentrante , on pourra
7 6 5 4 3 1
l'écrire ainsi : 7 8 6 5 et la continuer par 2 , 4 , 39 etc. jusqu'à
3: 1: 2 : 4

1.74 • On n'aura donc qu'à joindre à (181) la suite : 787‫ܙ‬, 8 , 66 , 45,4


‫ܙ‬
3 1 7
, 3 , ...... , 4 , pour obtenir la première moitié du trajet sym
44:32
métrique cherché :
42

33

26 5 22 1 2015 32 11

23 | 2 28 8 29 12 1714
2922
6 27 - 21 16 19 10 31
3 24 7 28 9 30 13 18

58 58 58 58 74 76 72 74

dont personne ne trouvera de la peine à suppléer sur l'échiquier


la seconde partie. Nous avons écrit , au bas de chaque demi- file,
la somme des nombres qui la remplissent , mais nous ne pour
rons traiter de la nature de ces sommes que dans la Iime Section .
Si, tout en commençant dans la moitié inférieure de l'échi
3
quier à 414 , on préfère y aboutir à à , les 15 premiers coups pour 5
ront être conservés , après quoi l'on se transporter
1 2
a de 5 à 331, 2
5
de là successivement à 4i :, 2: etc. jusqu'à ,4 et l'on yy annexera
4 2 1 3
les 4 derniers termes de (182) dans cet ordre : 2 : 1 : 3: 4 Voici
le tableau du trajet symmétrique qui en résultera :

33

18 3 32 1 28 15 24 11

31 2 17 8 | 21 | 12 27 14

6 19 4 29 16 23 10 23
3 30 7 20 9 22 13 26

58 36 60 58 74 74 74 74

94. Posons, maintenant, l'origine du trajet en 42. Pour le


rendre symmétrique, il suffira évidemment de l'achever, dans sa
5 7
première moitié, à 4, d'où l'on sera libre de passer à }51, case dia
43

métralement opposée à 2.4 Or 39,2 station voisinede dans la série


2

1
(181), communique avec 3 ( série 182), d'où l'on peut parvenir,
paret
4' 2
2
*' 2,, etc. jusqu'à 5 Prenant, en
i, છે.à , et de là,par 4142
4
4
2 3
conséquence, , pour terme initial et 2 pour terme final de (181),
on arrivera, en 31 coups , à 5,
41 comme cela
est exigé. Le tableau
suivant représentera la route symmétrique correspondante.

33

22 1 18 13 32 11 287

17 | 14 21 | 4 | 25 8 31 10
2 23 16 19 12 29 6 27
13 20 3 24 3 26 9 30

56 58 58 60 74 74 74 74

On eût obtenu la même route , avec une légère modification , si


l'on avait formé la dérivée directe, quant aux files, de la première
course du n° 93 , parcourue en sens inverse, de 32 à 1 .
Lorsque le point de départ est 41
\ , il faut s'arranger de
façon que le cavalier8 sorte de la moitié inférieure de l'échiquier
par 41*, se rendant à S.5 Or , dans la série (182), touche à 3, qui
5
41 31

communique avec ,2 avoisinant , dans la série (181). Selon le


principe déjà maintes fois expliqué, nous pourrons donc aussitôt
former le trajet symmétrique biparti:

33

1 22 | 13 18 11 32 | 7 | 28
14 19 16 23 4 29 | 10 31
23 2 21 | 12 17 8 27 6
2013 24 3 26 | 330 9

38 38 74 | 38 38 74 74 74
44

Plaçons encore l'origine du trajet en 4* On pourra alors faire


aboutir sa première moitié soit à , soit à ,41 cases qui , toutes
6
deux, communiquent avec %.5 La première forme de ce trajet s'ob
tiendra aussitôt en renversant celui que nous venons de trouver ,
et en lui appliquant ensuite une des transformations du n° 88 .
D'un autre côté , si l'on retourne simplement chaque moitié de
la dernière route symmétrique figurée dans le n ° 93 , on obtient
le tableau :

33
15 28 1 32 ' 5 18 y 22

% 31'16 25 12 21 6 1 19

27 14 29 417 8 23 10
30 3 26 13 24 11 20 1 7
74 76 72 74 58 58 58 58

qui retrace le trajet cherché, avec 43 pour point de départ.


L'extrême facilité avec laquelle nous avons opéré dans ce
nº et dans le nº précédent , tient au choix que nous avons fait
de la série primitive ( 181) , composée de quatre petites routes
rentrantes. Nous reprendrons plus loin la considération de ces
routes , qui forment alternativement des carrés et des lozanges.
Le mode de composition de la dite série peut , d'ailleurs,
varier indéfiniment. En voici un très -irrégulier :
1 2 3 1 2 4 6 5 4 2 1 3 2 1 3 4
4' 2' 4 >
3' 1 2' 3' 1 3' 4' 27 1 13 1' 2 4
.
( 183),
puisqu'il remplit toutes les cases du premier quart de l'échi
quier, sauf deux prises dans le second. Nous donnons cette suite
avec intention, pour montrer qu'en s'éloignant ainsi des modèles
réguliers, on rend la construction d'un trajet symmétrique plus
difficile. La suite correspondante sera :
45

8 7 6 8 7 5 3 4 7 8 6 7 8 6 3

4 ' 2 ' 4 ' 3 ' 1 ' 2 ' 3 ' 1 ' 3 ' 4 ' 2 ' 1 ' 3 1 ' 2 ' 4.
1 .
( 184).

Nos séries ne sont pas rentrantes, comme précédemment , et il


ne suffira donc plus de chercher une seule case de passage d'une
série à l'autre. Si l'on se rappelle, cependant, qu'en commençant
la course à , il faut l'achever à , on 8trouvera, après réflexion,
3
qu'on peut passer, de , àà 3 ,, puis à , dans la deuxième série,
2
la suivre en rétrogradant jusqu'à , repasser de là à į2 dans la6
suite (183) , la continuer jusqu'à 3 , y joindre les premiers
5
termes 4 et de
2 (184 ) , rentrer à 1 dans la première
4 8 7
suite et,
l'ayant parcourue jusqu'à , se transporter, enfin, à ,2 ' 11 ,3 et
Voici le tableau de cette marche :

33

1 22 13 28 | 3 329 18 126

14 23 2 21 10 17 6 31 126
23 1122 27 ! 16 29 4 19
&8 L138
26 | 13 | 24 11 20 7 30 5 138

64 75 | 66 7662 60 61 62

95. A chaque
1 1 8
route8 de cavalier qui occupe toutes les cases
du rectangle f'd'1 i et ,49 il en correspondra toujours trois en
tièrement semblables
8
, qui
8 5
rempliront
5
les cases des rectangles
4 4 1 1
118' 88 ; 8 ; $ ; 8 , 5 et 1' 1' 8.
' La deuxième route sera dia
gonalement symmétrique par rapport à la première , comme la
quatrième le sera à l'égard de la troisième (n °88 ). Mais toutes
les routes à 32 stations de pareille nature ont cela de particulier
qu'elles ne peuvent commencer et finir qu'à un des longs côtés
du rectangle dont elles doivent faire le tour. Pour fixer les idées,
'continuons de rapporter nos
8
explicatious à la moitié de l'échiquier
dont les coins sont 1.A ? 1 et 4 Parti d'une case quelconque de
II
46

la 1re ou de la 4 " bande, le cavalier tenu à parcourir le rectangle


entier , ne pourra terminer sa course qu'à toute autre case (de
>

couleur différente) des mêmes bandes, soit de la 1 ", soit de la 4ae,


à volonté. Mais il lui sera impossible de remplir sa tâche, si on lui
assigne pour point de départ, ou d'arrivée en 31 coups, une case
quelconque des deux bandes moyennes. La démonstration rigou
geuse de ce théorème ou fait d'observation incontestable manque
jusqu'à ce jour , et l'on peut dire que celui qui l'aurait trouvée,
2

aurait découvert, en même temps , la solution mathématique du


problème des courses biparties. Les conséquences immédiates
de ce théorème sont, d'ailleurs : 1 ) que la route du cavalier dans
une moitié rectangle de l'échiquier composée de 32 cases, ne peut
jamais devenir rentrante *) , et 2) que pour rendre telle la course
qui embrasse successivement les deux moitiés, on sera obligé de
placer le point de départ sur la 4me ou 5me bande , de revenir,
après 31 coups , à la même bande, et de passer , ensuite, à la
5" ou 4me respectivement, pour y retourner après 31 nouveaux
coups . Les solutions rentrantes qui correspondent aux 16 ori
gines possibles, sont, au reste, extrêmement nombreuses.
Dans un mémoire de l'année 1759 , imprimé dans le Vol .
XV de l'Histoire de l'Académie de Berlin ** ), Euler observe>

(mais sans le prouver) qu'en général, le cavalier ne saurait exé


cuter que des trajets simples , non rentrants , sur un échiquier
dont la largeur serait 4 et la longueur 5 ou davantage (voir le
n° 174 ).
96. Nous ferons suivre ici les autres remarques d'Euler
concernant la marche du cavalier sur des échiquiers rectangu
laires, différents de celui de 64 cases .
Sur tout échiquier dont le nombre de cases est pair , il
existe des routes de cavalier rentrantes , pourvu que la largeur
*) Rien de plus facile, comme nous l'avons vu , que de la composer de
deux suites rentrantes de 16 cases. Mais on ne pourra réunir les deux suites
qu'en privaut la série totale du caractère en question.
**) Ce mémoire a pour titre : Solution d'une question curiense qui neparuil
soumise à aucune unulyse. Comparez le u " 91 de la Section actuelle .
47

soit égale ou supérieure à 5 , la longueur étant supposée 6 ou


au delà. Le plus petit échiquier qui admette une route simple,
non rentrante, est le rectangle ci-après de 12 cases.

3 6 9 12

8 11 2 1 5

1 4 7 10

Si la largeur de l'échiquier était 3 et la longueur 5 ou 6 , le ca


valier ne pourrait le parcourir en une course ininterrompue.
Mais si , à la même largeur, on adaptait une longueur > 6 , on
réussirait à former des trajets simples , non rentrants.
Euler cite aussi des routes rentrantes sur elles-mêmes que
le cavalier peut accomplir sur des échiquiers rectangulaires
disposés en forme de croix. Nous n'en reproduirons qu'une
seule :

14 19

7 12

6 13 20 15 18 11

1 8 16
5 10 3
2 | 17
9 4

Quant aux échiquiers carrés, Euler observe d'abord , à l'égard


de celui dont le côté est 4 , que le cavalier n'en peut remplir
que 15 cases. Un coin au moins doit rester vide , comme on le
voit par cet exemple :
48

8 13 10

14 11 7

5 2 9 12

15 6 3

Pour le carré de 36 cases, Euler donne la solution symmé


trique suivante , à laquelle nous en avons ajouté une autre de
notre façon , qui , de plus, est trois fois rentrante Elle a encore
cela de remarquable que les numéros des stations directement
opposées par rapport aux files, уy different constamment de 9 .

30 21 6 15 28 19 14 3 16 7 12 5

7
16 2920 88
14 17
28 13 7 4519
4

223188 35 18 27 15 18 7 6 11
9
0 36 17 26| 13 4
29 24 27 1 36 3320
32;| 23 2 11 34 25 26| 1 22 31 10 35
1 10
33 24 3 12 23 30
25 34 21 32

L'échiquier de 25 cases (comme tout autre composé d'un


nombre supérieur et impair de cases , n ° 86 ) d'admet que des
routes de cavalier non rentrantes. En commençant ou finissant
au moins toujours par un coin , on peut se donner l'autre extrê
mité du trajet à volonté. Mais pour rendre les solutions plus
élégantes , il convient d'ajouter la condition que la somme des
nombres écrits sur les cases diametralement opposées , soit con
stamment = 26. La case du milieu, qui coïncide avec sa diame
irale, correspondra alors à 13. Voici un exemple de cette
espèce de solutions imaginées par Euler , qui sont , en tout , au
nombre de 8 .
49

5 10
23 18 25

6 | 11 24 19 14
17 | 22 | 13 ! 9

127 2 13 20

1 16 21 8 3

En accolant quatre échiquiers semblables , de manière à


relier les courses qui les remplissent, Euler obtient une belle
solution symmétrique du problème , pour le damier de 100
cases. Voyez son tracé dans la fig. 13. Nous n'avons pas besoin
d'ajouter que la constitution du damier usuel ne comporte point
de route de cavalier ainsi composée.
Le carré de 9 cases a la jolie propriété de fournir un
trajet rentrant qui les embrasse toutes , à l'exception de la
station du milieu . Ceci rend désirable la formation , sur l'échi
quier commun , d'une course de cavalier qui y parcoure , de la
façon décrite, chacun des carrés angulaires de 9 cases , et
relie également leurs centres aux cases de l'espace en forme de
croix , compris entre les dits carrés. Cette idée a déjà été ex
ploitée ; nous ignorons, cependant , si les amateurs se sont atta
chés jusqu'ici à former des routes qui joignissent aux conditions
énoncées celle d'approcher, autant que possible , des trajets bi
partis. La solution symmétrique suivante , qui est la meilleure
que nous ayons construite en ce genre , va éclaircir notre point
de vue .

21 10 5 32
9 22 11 ! 4

14 17 201 6 31 28 25
191 8 15 12 23 26 3 30
16 13 18 7 2 29 24 27
4
50

Nous n'avons figuré en nombres que la moitié de la course,


pour montrer qu'elle remplit entièrement les trois premiers
rangs et , de plus , 4 cases tant sur le 4me que sur le 5me rangs,
vu l'incompatibilité des conditions exigées avec une parfaite
bipartition. On trouvera le tracé de notre course dans la fig. 7 .
97. Le mémoire cité d'Euler à cela de particulier que
toutes ses déductions reposent sur un seul principe , que l'illustre
auteur déclare lui avoir été communiqué par Bertrand de
Genève *). Quoique la méthode qui en résulte pour découvrir
des routes de cavalier sur l'échiquier commun , soit aujourd'hui
abandonnée comme trop laborieuse, la connaissance de son prin
cipe n'en est pas moins indispensable , vu qu'il entre , comme
élément auxiliaire , dans toute autre méthode. Nous allons l'ex
poser en corrélation avec la règle du n° 88 .
Reprenons la considération d'une course de cavalier quel
conque à i stations (137) :
(m ,, n ), (m , nQ), (mg , ),. >(mi, mi),
telle que nous l'avons définie dans le nº cité . Supposons qu'une
case de cette dernière , par exemple (mg , no)
n,)' , autre que l'avant
dernière, communique par un saut de cavalier avec la case ex
trême (mi , n;). Il est évident qu'on pourra alors écrire celle-ci
n
immédiatement après (mg , nn) , et faire parcourir ensuite au
> >

cavalier , dans l'ordre inverse , les cases intermédiaires entre


(mg' , n10) et (mi , n;). On obtiendra ainsi la transformée :
(m , n ,), (mą , n ,), .

- ,(mg , n,), (m;, n;), (mi- ,, Ni-y) ,


.

Ni -2),
( mi-2 , ni ( m +9 + 1, 1N 9 + ) . (185),

qui représentera également une course de cavalier ininterrompue.


On trouvera une seconde transformée semblable toutes les fois

*) Nous croyons qu'il ne peut s'agir ici que du géomètre qui , plus tard ,
s'est fait un certain nom par son Développement nouveau de la partie élémentaire
des mathématiques, publié à Genève en 1778.
51

qu’une case (mm, n ) de ( 155), différente de (m2 , n.), communi


>

quera, par un saut de cavalier, avec (m,, n, ) . A savoir :


(mm- ,, nh- n), (m1-2 , Nh - 2),. • , (m , n ,), (M) , Nn)
m" +eo Monts)
(Mat + , (M7т. + 2, Nh+
пн 2),... (m ,> n ). . (186 ).

En appliquant derechef le principe de ces transformations aux


séries ( 185 ) et (186 ), on arriverait, de la même façon , à de
nouvelles transformées , et ainsi de suite . Les correspondances
nécessaires pour cela entre les termes extrêmes des séries et les
termes intermédiaires, ne manqueront pas , pourvu que le trajet
primitif embrasse une partie considérable ou la totalité de l'é
chiquier. Car on sait que, dans le dernier cas, chaque case se lie
à plusieurs autres, selon la marche du cavalier. Un trajet quel
conque (137) peut ainsi donner naissance à un nombre excessi
vement élevé de trajets différents.
Ces transformations se distinguent essentiellement de celles
du n° 88 en ce que les dernières, en nombre limité , conservent
au trajet toutes les propriétés particulières qu'il possède, tandis
que les premières ne sont , à proprement parler, que des défor
mations arbitraires du trajet. Mais elles nous apprennent qu'on
n'est tenu de rechercher, par une voie systématique , que des
trajets un ou plusieurs fois rentrants , symmétriques , doués
>

d'une grande régularité ou de quelque autre propriété remar


quable, vu qu'on sera toujours maître d'en tirer, par des déforma
lions successives, d'autres trajets imparfaits, en nombre immense .
En appliquant, à plusieurs reprises, le principe de Bertrand
de Genève , on réussit cependant , presque toujours, à rendre
rentrant un trajet qui ne l'est pas. Une seule transformation suffit
lorsque, dans la série donnée (157 ) , une case (mg , n,) commu
2 >

nique avec l'extrêmité (mi , N;) , tandis que la case suivante


(mg
m 9 + 112 ngte
пр ) communique avec (mm , n ,). On obtiendra alors,
effectivement, deux trajets modifiés et rentrants, l'un de la forme
(183) , et , en second lieu , le suivant :
52

n
( mm , nQ), ( m9--11 n1,-1),
. g– ..
т
, ( m , n ,), (mg+1 , Nytels
(m
ºg+ 2, n" g+2), , (mi , n,) ... ( 187 ),
-
puisque h , dans ( 186 ), est ici == 9 +-1 (voyez l'exemple numé
rique de l'article 91 ).
Mais si le trajet donné ne contenait point de cases consé
cutives correspondant ainsi réciproquement aux extrêmités, on
devrait , pour en trouver, transformer d'abord le trajet deux et
plusieurs fois, ce qui pourrait devenir très -fastidieux. On en
peut voir des exemples dans le mémoire d'Euler.
Le principe de Bertrand de Genève sert encore , quelque
fois, à transformer des trajets rentrants et même symmétriques,
de façon à leur conserver ces caractères. Soit :
( m , n ), (m2 , 7 ), (mg , nQ), ...
3 (me, ne), (mery , Nere),
.

(me+2, Netz),.. . . . , (mg , ng),) (mg+1 (PAL ) , 7 , … ),


* , Ng+q),
(ту , п,), ( т . , п . ), (т. , ппія
. ), ..., (mi, n ,).. ( 188 )
un trajet de cavalier rentrant. Dans le cas où l'on remarquerait
que la case (metry nere) se lie à (mg , n,)
et
n par un saut du cavalier
et , simultanément , (mą , ne) à (m99-19 ng- ) , on pourrait trans
poser ainsi :
n
(mg- 1 , Ng~;) n
, (mg-2 , Ng - 2 ... ( meti, nety), (mg , n
la partie
( meti , nere), (mer2 , nere),... 7 (mg- Ng- ,), (mg , n,)
de la série (188 ). Pareillement , si (m , +1 ng + ) se liait à
(mm , nnt
9 nh- e), , on serait
n ) et , en même temps, (mg , n,) à (mh - 19 mm-
libre d'écrire :

n
( mg , n,) , (m . Non - p), (mh -2 , M1-2 ),. ( mg+ 19 Ng+
9+ 1)

au lieu de la partie
(mg, пn,), (mg+ 1 , ngre),...
+ , ( т , —1 ? nh
" - p).)
On pourrait même , le cas échéant, combiner ces deux transposi
tions , toujours sans déranger le caractère rentrant du trajet
total ( 188 ). Si celui-ci, au lieu d'être rentrant (ou indépendam
53

ment de cette qualité), représentait la moitié d'un trajet symme


trique, en sorte que i fût = 32 , on n'aurait qu'à effectuer éga
lement dans l'autre moitié les transpositions correspondantes , et
l'on aurait transformé le trajet entier, sans altérer sa symmétrie.
On en trouve des exemples numériques dans le mémoire d'Euler,
et ils sont développés encore plus au long dans celui de M' E.
Troupenas déjà cité (n° 82). Nous ne les reproduisons pas , vu
que chaque amateur qui rencontrerait les données numériques
requises pour la facilité de la transformation , l'effectuerait sans
guide et, pour ainsi dire, involontairement. Mais l'opération de
vient longue et rebutante, si l'on est réduit à appliquer plusieurs
fois de suite le principe ci-dessus exposé (comparez , d'ailleurs,
l'art. 113).
98. Le procédé d'Euler pour découvrir des routes symmé
triques consiste à faire marcher le cavalier au hasard , en mar
quant par 1 , 2 , 3 , ...... , 32 les cases parcourues >, et en écri
vant , en même temps, les nombres 33 , 34 , 35 , ....... , 64
7

sur les cases diamétralement opposées. Comme il n'est guère


possible de remplir , de cette façon , toutes les cases , il ne
reste qu'à marquer de lettres les cases restées vides , ainsi par
exemple :
10 29 48 35 8 31 46 33
49 ; 36 | 9 | 30 47 347 38
0 47 34
28 11 A C 43 32 19
37 50 B De 6 59 49
12 27 : 38 E d 6 18 %
31 64'13 Fc a 13 60
26 39 2 13 62 41 417
11463 40 | 3 | 1601 42

Parti du coin 1 , le cavalier n'était parvenu, d'abord , que jusqu'à


19 , la série opposée étant 33 , 34 , ...... , 51 . Mais en le fai
sant , ensuite , rétrograder depuis 1 , par 64 , 63,......jusqu'à
58 , on a réussi à augmenter aussi la série opposée des termes
54

32 , 31 , ...... , 26. Six cases A, B, C , D, E, F , et six cases


diamétralement opposées a, b, c, d, e, f sont restées vides.
2

Aux deux suites ainsi obtenues :

58 , 59 , .... 64 , 1, 2, . .
> 19 ;
26,, 27 , .. 32 , 33 , 34, 51 ;

Euler applique alors, à plusieurs reprises, le principe de Ber


trand , de manière à introduire successivement , dans les trans
formées , les cases marquées de lettres; six dans la première
suite , et six opposées dans la seconde . Ceci atteint, il reste à
relier les deux moitiés ou séries de 32 termes , ce qu’Euler
effectue en les transformant semblablement à l'aide du même
principe , jusqu'à ce que leurs extrêmités opposées deviennent
cohérentes. Nous croyons pouvoir omettre les détails de l'exé
cution , vu que nous avons déjà donné une méthode de solution
plus directe et beaucoup moins laborieuse. Voici le résultat final:
Première moitié.
58 ...62, E , a, 15 .... 12 , B , f,7.... 11 , D, C, 16 .... 19,6 .... 1,64,63 .
>

Seconde moitié.
26 ..... 30, e, A, 47 .....44,6, F, 39.....43 , d, C , 48 ..... 51 , 38...... 31 .
> > > >

Mise en tableau , selon l'ordre naturel des nombres , cette route


aura pour expression :
14 59 42 35 16 31 | 54 33
41 | 36 15 58 85 34 | 17 | 30
34 13
60 | 13 36 43 18 33 32 7

37 40 |1912 876
57 2962
|
8
20|61 38 25 44 51 8.5
3964 21%50 | 11 24 45 28
62 49 223 26 47 4 9

1 22 63 48 3 10 27 46

Quand la route cherchée devra parcourir successivement deux


rectangles de 32 cases , l'opération ci - dessus , au moyen de
55

nombres et de lettres,> sera bornée à un seul rectangle, saut à


faire communiquer finalement la case 32 à celle désignée d'a
vance par 33 dans l'autre rectangle. Après beaucoup de trans
formations d'un trajet incomplet de 28 cases prises au hasard,
Euler parvient à plusieurs solutions analogues à celles des nº
93—94 .
Les transformations du n° 97 donnent lieu naturellement
à des modifications correspondantes du réseau des lignes qui
figurent la route que l'on considère (n° 86). Or il est très - aisé
de comprendre que toute transformation du genre (185 ) ou
(186 ) revient à introduire une nouvelle ligne dans le réseau et
à en effacer une autre , de façon à changer l'une des extrêmités
de la route supposée non rentrante. Mais il y aura deux lignes
nouvelles à introduire et une à rayer , lorsque le trajet devien
dra rentrant après la transformation. Déformer une voie ren
trante en une voie simple équivaudra à effacer deux lignes du
réseau et à y ajouter une . Enfin deux lignes seront à effacer et
deux nouvelles à introduire, lorsqu'une transposition dans l'ordre
des cases (nº 97) conservera à une route son caractère rentrant.
M' Vencélidès, amateur autrichien dont nous aurons souvent oc
casion de reparler, a proposé d'adapter ces moyens graphiques à
la recherche des trajets symmétriques suivant la méthode d'Eu
ler *). Le raccordement des cases restées vides avec les routes
*) Les observations de Mr Vencélidès sur la marche du cavalier ont paru
dans la Schachzeitung de Berlin en 1849, 1850 et 1851. Quoique très-peu versé
en mathématiques et ne suivant, en conséquence, que la voie graphique, l'auteur
a fait plus , cependant , pour la solution de ce problème qu'aucun de ses devan
ciers. Il s'est appliqué surtout à construire des routes qui , figurées en nombres,
offrent une égalité de sommes parfaite ou presque parfaite sur les rangs et les files
de l'échiquier , et son exposé abonde en conseils pratiques , qui prouvent à quel
point il s'était rendu maitre du sujet. Ce que nous avons à lui reprocher , c'est
d'avoir enveloppé de mystère les résultats les plus curieux de ses recherches et
d'avoir ainsi , probablement, emporté dans la tombe plusieurs combinaisons heu
reuses , difficiles à retrouver. Car, quoique plus qu’octogénaire à l'époque
citée , il n'a publié alors qu'une seule route à sommes entièrement égales, sur
sept annoncées par lui , et un assez petit nombre seulement de trajets moins
parfaits de ce genre. C'est à ma prière , qu'en 1858 , M' de Oppen , qui avait en
56

incomplètes tracées sur l'échiquier, et la réunion finale des deux


moitiés du trajet deviennent alors plus simples à effectuer.
99. Dans une brochure publiée en 1823 sous le titre: Des
Rüsselsprunges einfachste und allgemeinste Lösung, M ' C. de Warns
dorf a proposé une règle pour résoudre ce problème avec une
rigueur scientifique, sans tâtonnement. Voici son énoncé :
A chaque coup , on jouera le cavalier à la case qui , selon
la marche de cette pièce , communiquera , par le plus petit
nombre d'issues possible, avec la partie encore inoccupée de l'échi
quier. Si , à un coup quelconque , il s'offre plusieurs cases qui
satisfont à cette condition , on sera libre de jouer le cavalier à
l'une d'elles indifféremment.
L'exemple qui suit va éclaircir ce précepte :
64 17 20 9 36 43 22 7
19 | 10 63 48 21 8 23 42

16 61 18 55 44 57
55 4457 6 23

11 34 49 62 47 24 41 26

8018
15 60 33 5445 58;

33 1253 46 59 40 27 30
14 51 2 37 32 29 4 39
1 36 13 32 3 38 31 28

En suivant cette route sur l'échiquier , on observera qu'à cer


taines stations énumérées plus bas , le cavalier avait le choix
entre deux cases de transport, vu que chacune lui offrait un
minimum d'issues ultérieures. Nous avons opté entre elles au
hasard , mais toute modification de ce choix eût conduit à une
solution différente qui , à son tour, eût pu donner naissance, dans
la suite , à d'autres variantes. Le nombre total des solutions

tretenu une correspondance avec M' Vencélidès (domicilié en Hongrie), a bien


voulu extraire , d'anciennes lettres de ce dernier , trois autres marches de cava
lier à sommes complétement égales , et les mettre au jour dans la revue men
tionnée. Nous les analyserons dans les nos 112, 113 et 123.
57

qu'on aurait ainsi obtenues, eût été , cependant, assez limité , en


sorte qu'on pourrait même se proposer de l'épuiser , pour un
point de départ donné du cavalier
Numéro Minimum
Numéro
de la case de transport des issues au
de la station ,
admissible . coup suivant.

1 2 ou 12 5

2 3 ou 33 3

8 9 ou 23 3

23 24 ou 38 ŏ

23 26 ou 36 3

29 30 ou 32 3

32 33 ou 43 3

33 34 ou 40 4

36 37 ou 33 4

46 47 ou 19 3

49 50 ou 51 3

53 56 ou 60 2

56 57 ou 63 2

61 62 ou 64 1

Ce fait que la règle de Warnsdorf ne fournit qu'une classe de solu


tions particulières et relativement peu nombreuses , est confirmé
par la considération que , de 2 , on pourrait hardiment aller à 15 ,
33 ou 59 , au lieu de s'astreindre à 3 ou 35 ; de 3 , à 40 ou 46 , et
>

ainsi de suite pour le plus grand nombre des cases du commence


ment du trajet. Car on trouverait, pour chacun de ces débuts, uneos

multitude de solutions par la méthode des nº 84 – 89. De


4
même, en supposant p . ex. le point de départ en 44 , on ne serait
libre , selon Warnsdorf, de se transporter au premier coup qu'à
l'une des cases 325 , §2 , 932 ou ,2 . tandis que nous avons déjà donné,,
5

dans le n° 87, une route qui débute soit par 4 à 55 , soit par à
>
4
6
3
B , et il en existe beaucoup d'autres qui vont, de la prensière
>
58

6
case, à 9 et à 5. Enfin la solution même de notre dernier tableau
3

pourrait, à l'aide des transformations du n ° 97 , être convertie en


un nombre immense d'autres qui violeraient ouvertement la
règle de Warnsdorf.
De plus , il est très - fatigant de comparer , à chaque coup,
le nombre des issues qu'il ouvrira au cavalier , selon le choix
qu'on fera de la case de transport. Car les stations numérotées
antérieurement font subir une diminution irrégulière et variable
à la portée naturelle du cavalier ,> en sorte que la difficulté aug
mente encore dans la seconde moitié de la route .
Cependant, ces inconvénients sont compensés par une par
ticularité inhérente à la règle de Warnsdorf, et qui ne peut que
surprendre au premier abord. C'est que les infractions invo
lontaires à la règle qu'il est difficile d'éviter , à moins de pro
céder avec une extrême circonspection, ne font presque ja
mais manquer le trajet. Il arrive le plus souvent qu'en révisant
son travail , après avoir exactement rempli toutes les cases , on
découvre , néanmoins , qu'on a violé la règle une couple de fois
>

impunément. Ainsi, p . ex . avant de parvenir à la solution figu


rée ci-dessus , nous avons, d'abord , trouvé celle - ci, bonne et va
lable en elle - même , mais qui ne renferme pas moins de deux
>

contraventions à la règle de Warnsdorf.


32 17 30 9 34 19 36 7

4910 33 18 53 8 33 20
16 31 34 51 40 61 | 6 6 57

11 48 39 62 53 58 2136
30 13 | 52 | 41 | 64 | 37 60 5

47 12 63 38 3942 25 22
14 | 29 2 45 24 27 4 43

1 46 13 28 3 44 23 26

Ayant reconnu ces fautes, marquées dans le tableau, nous avons


refait la course , à partir du 17me coup , et nous sommes encore
parvenu au but , de la façon suivante :
59

64 17 20 9 62 43 22 7

1910 63 48 21 8 25 42

1659 1861 5653 6 23


11 34 | 49 | 58 47 24 4126
58 47
50 15 60 33 56 45 34 5
33 12 37 46 53 40 27 30
53 40
14 51 | 2 | 37 | 32 | 29 4 39
1 36 1352 3 38 31 | 28

Cependant, après nouvelle révision , il s'est trouvé que nous


avions, cette fois, enfreint la règle au 52me coup , époque telle
ment avancée du trajet que toute déviation y semblerait déjà
devoir tirer à conséquence. L'observation négligente du pré
cepte paraîtrait ainsi suppléer au nombre limité des solutions
qui y sont entièrement conformes .
La même chose peut se dire des déviations volontaires de
la règle , dont son auteur a donné beaucoup d'exemples , en la
réduisant , de cette façon , à une méthode de tâtonnement très
utile. Il nous est arrivé à nous-même de conduire des marches
de cavalier, jusqu'au delà du 40me coup , dans un ordre tout- à
fait contraire au précepte de Warnsdorf, et , nous apercevant
alors de l'état désespéré de la solution , d'appliquer néanmoins,
avec succès , le précepte mentionné à l'achèvement de la route .
100. Ces anomalies ne peuvent tenir qu'à deux causes :
1 ) au nombre démesuré des solutions non symmétriques du pro
blème , et 2 ) à ce que la règle de Warnsdorf n'est nullement
limitée à la suite entière des 64 stations, mais s'étend à une
multitude de séries de cases :

( m , nQ), ( m , nQ), (mg , nQ), ... - , (mi , n;) ,


comprises ou non dans l'échiquier commun . Cette latitude que
comporte la règle de Warnsdorf semble résulter de son énoncé
même , qui n'implique aucune corrélation au carré parfait de 64
cases. La considération du minimum des issues se conciliant
60

aussi bien avec toute autre configuration de l'ensemble des cases ,


rien n'empêche d'admettre que certaines variations du mode de
configuration (même très-irrégulières au point de vue géométrique)
ne portent point atteinte à la règle. Quand on aura trouvé la
solution mathématique générale du problème , elle devra com
prendre celle de Warnsdorf comme cas particulier, et ce n'est
qu'alors qu'on connaîtra les limites précises des dites variations.
Réduits comme nous le sommes à la voie de l'expérimen
tation, nous pouvons dire, cependant , que les variations dont il
>

s'agit ne s'adaptent pas aux moitiés d'un trajet symméirique de


64 stations, de quelque façon qu'on les dispose sur l'échiquier.
On a essayé, à la vérité , tout en dirigeant le cavalier suivant le
précepte de Warnsdorf, de numéroter, en même temps, les cases
>

diamétralement opposées , comme dans le n° 98 ; de considérer


alors ces cases comme également occupées, et de parvenir ainsi à
une 32me station liée, par un saut du cavalier, à la 33me marquée
d'avance . Mais ces essais n'ont jamais réussi qu'imparfaitement,
de sorte que M' Vencélidès qui, plus que nul autre, s'est occupé
du sujet, conseille de ne suivre la règle, dans ce cas, que jusqu'au
20me coup , pour se borner plus tard à des tâtonnements. Il ne
faut pas s'étonner de ce résultat, car les cases diamétralement
opposées ne peuvent être considérées comme remplies, sans in
fraction manifeste à la règle. Celle-ci n'est pas non plus appli
cable au rectangle de 32 cases. Ainsi , dans le diagramme sui
vant, tout en observant strictement le précepte, on n'est parvenu
à remplir que 24 cases .

18 22 1 20 Š 107
23 19 138 13 4

17 21 2 11 6 9

21 16 14 3 12
61

Il est , en revanche , assez facile d'obtenir, par cette voie ,


des trajets rentrants simples de 64 stations. Il faut, pour cela,
faire un choix judicieux de la case de transport chaque fois
qu'elle n'est pas absolument déterminée , et éviter ainsi d'occuper,
jusqu'à la fin du trajet, une des cases par où l'on peut rentrer.
Dans le premier exemple du n° 99 , il faudrait donc aller de 2 à
35 ou , du moins, nécessairement de 8 à 23 , car une fois parvenu
à 11 , on ne serait plus libre d'éviter 12 , à moins de violer la
règle. La réussite ne peut donc pas être toujours garantie.
Voici une course menée à fin de cette façon (Schachzeilung
de 1846 , pag . 189 ).
32
2
9 12
4 47 42 19 14 | 17

11. 48 33 44 13 16 41 20
8 31 | 10 | 31 | 46 43 18 13
51 46 4318
49 34 48 | 38 | 63 | 38 |21 40
30 7 30 7 52 39 56 59
334 | 37 62 57 64 | 25 | 22

6 29 2 33 24 27 60 33
3 36 5 28 61 54 23 26

En résumé, la règle de Warnsdorf ne conduit qu'aux solu


tions les moins élégantes du problème; son application rigou
reuse est pénible , et les noinbreuses déviations qu'on peut s'en
permettre (quoique constituant une ressource empirique très
précieuse) ne reposent sur aucun principe sûr. Mais , sous le
rapport purement scientifique, cette règle , exempte de tâtonne
ment , l'emporte sur toutes celles proposées jusqu'ici . Car, au
>

défaut d'une démonstration mathématique, le nombre prodigieux


d'essais faits jusqu'à ce jour, ne permet guère de douter de la
parfaite exactitude de la règle , pourvu qu'on ne soumette le
trajet cherché à aucune autre condition que celle de remplir
l'échiquier, sans passer deux fois par la même case *) .
101. Il existe une manière de parvenir à ce but moins
* ) Comparez nos nouvelles recherches à ce sujet, dans les nºs 169 – 175.
IL
62

rationnelle , mais beaucoup plus expéditive , due à Collini (an


cien secrétaire intime de l'Électeur palatin) et exposée par
lui dans une brochure française, publiée à Manheim en 1773 .
Nous ne connaissons la méthode de Collini que par un article
de M' de la Lasa dans la Berliner Schachzeitung de 1847. Nous
la donnons ici avec une légère modification *) , qui nous a sem
blé utile, et qui contient le germe d'une généralisation dont cette
méthode est susceptible, ainsi qu'on le verra plus loin .
L'échiquier commun se compose, comme on sait, d'un carré
du milieu de 16 cases , entouré partout d'un cadre échiqueté de
48 cases latérales . Si l'on imagine quatre cavaliers partant si
1 2
multanément, le premier de 2la case 212 , le second de 22 ,: le troi
1
sième de 3 , le quatrième de 31
ž , chacun d'eux pourra commencer
par longer les bords de l'échiquier et , après en avoir ainsi fait
le tour, entrer dans le carré du milieu , y occuper quatre stations
formant un carré ou un lozange (n° 94), et rentrer alors à sa case
de départ. Ces routes, de seize cases chacune, savoir:
а ) , а) , аз , . 7 012 , 218 , 216 , 215 , 216 . .
(189 );
bi , bz , bg ,
>
.
baz, big, bio, bis, big .
13 .
(190 );
C1 , C2 , C3 , • , C12 , C 13 ,, C16 , C15 ,, C16 : .. . (191) ;
da, dg, dz, . .
> d,2 , d13 , dno , dos , d96 .
> ( 192 );
reinpliront l'échiquier de la façon suivante :
10a ,10 10 djob
c
10 ag csd,
8

cu du11 b 9, a, c, d, b, a ,
9 7

au 13 13 16614 914 d, c,
Id 12 C12 1613 413 di c4albo
(b 12 a 12 C 16 4 166 91615
5 col do
c , d , 4166.6C130,5 bs as 5

al bd₃c 3 ₂ a , b , d , c, 3

da |c₂ | a₂ |b₂2 |d , c , a be

* ) L'article de M ' de la Lasa , déjà cité dans le n° 82 , dodue la excellent


2

abrégé des principales méthodes connues, en 1847 , pour la solution du problème


63

La série des 12 premières cases de chaque route sera rentrante ,


de même la petite série des 4 derniers termes. On remarquera,
en outre , que , de chaque case d'une série , un cavalier pourrait
passer à une ou plusieurs cases comprises dans d'aulres séries.
Il n'y aura d'exception , sous ce rapport, que pour les statious
Q,,
, Qy, ba , bro, d, et dg.
de
Il ne s'agit donc plus que de relier entre elles ces quatre
routes, ce qui peut se faire de beaucoup de manières différentes ,
qu'il est même possible d'adapter, jusqu'à un certain point , à la
forme qu'on désire donner au trajet total . Le moyen le plus
simple et le plus facile à retenir est celui -ci :
Supposant le commencement de la course à une station
quelconque a, de la suite (189 ), on la parcourra tout entière,
de façon à sortir par a9+1 ay- 11 cases dont l'une communi
оu а 9.-11

quera nécessairement avec la suite ( 190 ). Soit b, le terme par


lequel on pourra entrer dans cette dernière. On la parcourra de
même en entier , jusqu'à bnt, ou bn- , à volonté , mais de manière
à pouvoir passer de là à un terme quelconque de ( 191 ), par
exemple cz . On se transportera alors, en 15 coups , à. cits ou à
Cici, cases dont l'une communiquera toujours avec quelque
terme d , de la série (192 ). Il ne restera alors qu'à passer, en
15 nouveaux coups, à dkte ou da- v qui sera la 64me station du
trajet cherché . Voici un exemple :
aze . 027 b 16 . . . ..be , Co ........ CCr , dg..........

L'intervalle marqué par des points comprend toujours 14 stations.


S'il arrivait, qu'après avoir parcouru consécutivement les
routes (189) et ( 190 ), on ne pût sortir de cette dernière que
>

par les cases bag , bass bas ou bro , dont nulle ne communique
15 16

du cavalier. Nous n'avons dévié de la description qu'il fait du procédé de Col


lini , qu'en ce que nous avons changé les points de départ des quatre cavaliers,
afin de rendre leurs routes rentrantes. Ceci permet de les relier entre elles plus
aisément ou , au moins , par des voies plus uniformes. M' de la Lasa a fixé les
1 1 2 2
quatre origines à 7° 8' 7 et 8&
64

avec (191) , on n'aurait qu'à se transporter directement à la


série (192 ), la parcourir en entier, et entrer alors dans la série
( 191) qui deviendrait , en ce cas , la dernière. Par exemple , on
aura commencé à an, et l'on se sera rendu , en 15 coups, à ac ao
ou ag , pour passer à bis14 , d'où l'on aura entrepris un nouveau
tour jusqu'à big13 . Comme il n'y aura pas alors de communication
avec (191) , on ira simplement à dq , d'où l'on se transportera,
7

en 15 coups , àà d16 , qui ce liera soit à c,C12 , soit à Chai La fin du


?

trajet pourra être ainsi l'une des cases : Cg , Cq, Cg , Caos C13 , C15
9

à volonté .

On conçoit, qu'en général, il n'est nullement indispensable


de suivre l'ordre naturel des séries (189), ( 190 ), (191), (192 ),
et qu'on peut très - bien l'intervertir, pourvu qu'on observe que
(189 ), selon notre figure, ne se lie à ( 181) que par ses 4 cases
du milieu, de même (190 ) à l'égard de (193). Voici une course
accomplie dans un ordre ainsi interverti:
Pog ........ bes
13
O

169, ag ........ Ag
ag,, dag .... .d13 Cg ... Cano
Les amateurs en trouveront une multitude de semblables .
Le procédé de Collini sert aussi à obtenir , très-expéditive
ment, des routes rentrantes sur elles-mêmes . On à déjà vu que
toutes celles que nous avons construites dans ce nº , naissent de
la réunion de 4 chaines composées chacune de 15 chainons , et
ayant pour extrêmités respectives deux cases voisines des séries
( 189 ), (190), (191), ( 193 ). Il n'y a donc plus qu'à fermer le
polygone ou , autrement , à passer en 63 temps , à l'aide de pa
reilles chaînes et des 3 chainons de raccordement, à une case
qu'on eût pu atteindre en un seul temps. Soit , par exemple , d
le commencement et b la fin voulue du trajet. Avec la plus lé
16

gère attention, on trouvera que la chaîne entière cherchée sera :


d...
6 ... dz , 2,2: ..2,3, Cas........076,
15 6
с 169 b,. ...ba16 *
1

Il suffira également d'une siniple inspection du tableau, pour


c à 0 ,s:
obtenir la route rentrante qui suit , de C13
C,
13
с
4,2
12 , d .
16
.
, 6 :
..d, ។ 13 .bg, a ,6
12 Q ,5
16
. .
65

Nous nous empressons d'ajouter qu'on ne saurait ici ga


rantir une réussite prompte dans tous les cas. Mais cela ne tient
qu'aux particularités de la figure, favorable à telle forme de
trajet et défavorable à telle autre. Or il est essentiel de remar
quer que la figure adoptée plus haut pour modèle , n'est nulle
ment la seule qui convienne au procédé de Collini . Tout petit
carré de 4 cases qui , dans ce modèle, renferme chacune des
lettres a , b , c , d , pourra être également pris pour origine des
courses simultanées des quatre cavaliers , et l'on tirera , de ces
nouvelles figures, d'autres trajets simples et rentrants, suivant
les même principes . L'exemple mis en tableau que nous donnons
ci-dessous , suffira pour éclaircir notre observation, qui semble
avoir échappé à Collini et aux commentateurs de sa méthode .
Nous déconseillons seulement d'acculer le petit carré en ques
tion à l'un des coins de l'échiquier, vu qu'en ce cas , les quatre
routes ne pourront plus , à la fois, être rendues rentrantes *).
Nous aurions, quant à nous, préféré à toute autre origine le carré
qui , dans l'ancienne figure, est marqué , a 16 , b ,c , Coc,
с ? d,6
16 , mais

c'est qu'alors il eût fallu commencer les courses par les cases du
milieu , et la suite des cases latérales fût devenue moins facile
à retenir par coeur .
ald, lc , b ,7 a , delcoll ,
clb , a , d ,7 c , blad,
1
d9ala o 16 14 0,4 11.01bc
6, .
‫ وا‬10 d ,14 C14b
с
15 0,5
13 d, a :
4

au d10oa13 16 13
, d
416016 C 163
Cil Bioc13 Id 13 16 '16
,3a,6b " +1 da
d11ia 12 10.2 c , d , a26.2 Cz
bi C1
l 21,2 alb, C2 d , аз

*) Au défaut de cette propriété , resteront encore , à la vérité , les res


sources qu'offre le caractère rentrant de chacune des parties de 12 et de 4
termes dont se composent les séries de Collini. M ' de la Lasa en profite très
habilement dans son mémoire susmentionné. Il y examine aussi le cas où l'on
désigne d'avance non seulement les extrêmités , mais encore des stations de pas.
sage de la course.
5
66

Le lecteur attentif aura déjà remarqué l'analogie qui sub


siste entre la méthode de Collini ainsi généralisée , et celle de
Vandermonde. L'une et l'autre ont pour principe la division
de l'échiquier en quatre parties égales d'une forme variable,
telles , cependant , que chacune puisse être semblablement par
courue par un cavalier. Mais tandis que le mode de division
suggéré par Vandermonde, est éminemment propre , comme nous
l'avons montré , à la construction de routes , symmétriques dans
>

leur ensemble ou dans leurs moitiés , le système de Collini n'est


bon qu'à fournir promptement des trajets irréguliers , rentrants
et non rentrants. Il est, à la vérité, si facile dans son exécution
qu'un amateur qui saura par coeur une couple des tableaux qui
lui servent de base , écrira sans peine , de mémoire, plusieurs so
lutions correspondant à des cases données de départ et de des
tination . C'est à cela , peut - être , que se réduit le fameux secret
des brahmes de Benarès , dont M ' Edm . Slyvons déclare être
également en possession , et en vertu duquel il s'engage છેà impro
viser 15 solutions par heure (consultez son Application de l'ana
lyse aux sauts du cavalier. Bruxelles. 1856 ). Nous verrons, d'ail
leurs, que le procédé par lettres numérotées fournit, avec une fa
cilité presque égale, des routes beaucoup plus élégantes (nº 105
et suivants) .
102. Pour atténuer l'indétermination du problème du ca
valier, et donner, en même temps , plus de régularité au tracé
de sa route, on a, assez récemment, imaginé de le composer ex
clusivement des carrés et lozanges *) décrits dans les nºs 93 — 94 .

Cette dénomination , généralement reçue, n'est que conventionnelle.


En réalité, ces carrés et lozanges ne sont point fermés, quoique les stations suc
cessives du cavalier en déterminent les quatre coins. Au reste >, si l'on prend
pour unité la distance entre les centres de deux cases contiguës suivant la file,
on trouvera = Vb la longueur constante du côté des dits carrés et lozanges , et
3
4
pour expression de la tangente de l'angle aigu de ces derniers. Le sinus de
3 4
cet angle sera ainsi le cosinus et l'angle lui - même 36 ° 52'116 à
5' 5
pen près.
67

Il est bien entendu que chacune de ces figures doit être entiè
rement comprise dans l'un des carrés parfaits de 16 cases qui
aboutissent aux quatre coins de l'échiquier. Nous pourrons
donc , en ce cas , suivant la méthode générale des nºs 80— 89 ,
assigner à la série primitive (183 ) la forme:
4 3 1 2. 1 2 4 3. 5 7 8 6. 5 6 8 7
4' 2' 1 3 ' 5 ' 7 ' 8 ' 6 ' 7 >' 8 ' 6 ' 8 ' 3 ' 2 4
.
(193)
représentée dans ce petit tableau :
b2 C
bi1 Co
ba C2
bo C3
ao

de
03 do
al d2
02 d.

On observera que nous avons tracé un carré ou lozange dans


chaque quart de l'échiquier, et de façon que la dernière case
occupée communique avec celle diametralement opposée à la
première. L'ensemble des a forme ce qu'on pourrait nommer
le lozange du coin , l'ensemble des b forme le lozange de la dia
gonale, le système c pourrait être appelé le carré de la bande,
enfin le système d figurerait le carré de la file. Tracés dans un
même quart de l'échiquier, ces 4 systèmes le rempliraient entiè
rement. On verra plus loin les grands avantages de cette notation
par lettres numérotées .
Pourvu qu'on se rappelle bien l'ordre des lettres et chiffres
de notre tableau , on en tirera , par de simples transpositions,
>

Nous ne connaissons pas de routes plus anciennement construites sur le


modèle indiqué que celles dues a un anonyme anglais F. P. H. et imprimées,
sans commentaires, à la suite des Studies of Chess de P. Pratt. Londres, 6me Edit.
1825. Elles ne sont pas totalement symmétriques, ni même rentrantes, mais l'une
est composée de deux, l'autre de quatre courses symmétriques. Nous en repro
>

duisons la plus jolie dans le n° 103. Mais on a depuis considérablement perfec


tionné ce mode de construction .
68

beaucoup d'autres formes analogues qui conviendraient égale


ment à la série primitive. Ainsi on serait libre de commencer à
d, et de finir à Q ; de commencer à d , et de parcourir les mêmes
cases dans l'ordre suivant:

do..dz, C ... cz, Q.. • Az , bo..be,


9
.
>

ou bien de transformer la route de ces différentes manières :

Cz. oCq,dz. odo,aQ ,.. a , bz.ob.


.

b,..6., ag..06 , Cg...,, dz..d,,


bo..bg, Q ...Ag, d ... dz, Cz..lig. >

Nous n'avons détaillé que les routes jouissant des mêmes


propriétés que celle du tableau , c'est - à - dire aboutissant à une O

case qui se lie , par un saut du cavalier, à celle diametralement


opposée à sa station de départ. Celle-ci pourra, ensuite , être
toujours transportée dans le premier quart de l'échiquier, à
l'aide des considérations du n° 88. Par exemple , la route citée
en dernier lieu se présentera alors comme il suit :
c

be ci be
C2

b, b2 C2
b, Co bo co
bu C3 bi C3
dz

ao d аз 3
az

do ao do
,

d. 02
a de
az

di

et paraîtra, au premier abord , affecter une forme toute nouvelle.


Le deuxième tableau ci-dessus correspond déjà à un système diffé
rent, d'ailleurs également propre à représenter la série primitive.
Chaque système deviendrait rentrant si , aux quatre dernières
cases de la route , on substituait des cases diamétralement oppo
sées. Mais nous ne voulons pas , pour le moment , recommander
cette forme, pour ne point laisser vide, au début , un des quarts
de l'échiquier .
69

Reprenons, maintenant, la série ( 193 ) antérieurement


adoptée. Les suites directement et diamétralement symmétri

‫ ܣܗ‬989
ques seront :

Não

‫ܣܗ‬
wa
5 8 7 8 7 5 4 1 3 4 3

na
6 . .
1 2
(194),

>



4' 2' 1 3 ' 8 ' 7' 8 6 7' 8 5' 3' 1 2' 4
4 3 1 2 1 2 4 3. 8 5 6 8 7
8 ' 7. 8' 6' 4' 2' 1 3' 2' 1 > 4 6 8 > 7' 5
.
. (195 ),
8 6 8 7 .
8 7 8 6. 4 2 1 3 4 3 1 2
>
5 7 ' 8' 6 4' 2' 1' 3' 2' ' 3' 4 ' 6 8 ' 7's
.
( 196).
Ces données nous fournissent, tout d'abord , une belle route
du genre qui présente la différence constante 16 entre les nu
méros des stations diametralement opposées . On sait (art. 84 et
91 ) que ce genre résulte de la réunion , par des cases de pas
sage, des deux suites :
m, m, m ,616 9 - m , 9 -- m , 9 - M 16
no (197 );
· 9-11n 16
> > >
n 1, п ,6 9 -n, ' 9-12
9-m, 9 -m, 9 -m 16,6 m ใน т. mo
16
no > > .
( 198 );
» 9-n,' 9 - ne!
ny 16 9 - n 16
-

m26
п16
étant supposé lié à 99 --nm , comme dans le cas particulier
g
qui nous occupe. Or on n'aura ici qu'à prendre , pour les dites
9 M16 my
cases de passage, 9 116
ou 52 dans la première suite , et 9 - nig
3
ou
dans la seconde, en ayant soin, toutefois, de se transporter
3
de 3 àà i4 ,, 2 , etc. afin de ne point altérer les carrés et lozanges.
3

5
Le terme du trajet sera ,2 , et il deviendra , en outre , trois fois >

rentrant, comme on le voit par ce tableau :


38 57
30/250 39 | 10
10 1519 260
31 | 6 39 | 48 918 51 38 260

56 | 37 | 8 8 29 60 49 | 20 11 260
604
5 32 15 40 17 12 57 52 260
36 41 28 1 56 61 | 16 21
| 260
|

27 4 33 45 13 24 1 33 62 260
42 | 33 2 23 64 55 22 13 260
3 26 13 34 23 1663 54 260

228 228 228 228 292 292 292 292


70

103. Nous avons construit incidemment , dans l'art. 90,


des marches de cavalier rentrantes , formées chacune de quatre
trajets symmétriques par eux-mêmes , de sorte que la différence
entre les numéros des stations diamétralement opposées y de
vient constamment =- 8. Nous croyons devoir placer ici le plus
ancien exemple de ce genre qui soit venu à notre connaissance
( voir la note à l'art. 102 ) , en y suppléant les sommes des
nombres suivant les rangs et les files, que l'auteur n'avait point
annotées .
27 1439 4411 30 63 46 294

38 43 28 13 62 | 13 | 10 | 31 | 290
15 | 26 41 60 29 12 1764 | 294

12 37 16 23 18 61 | 32 | 9 290

124 53 |40 |17 8 49 | 34226


56 39 4 21 32 33 18 7 230

23 2 37 | 34 20 33 50 226
38 35 22 3 36 51 6 19 230

260 260 260 260 269 260260 260


Il ne nous a pas appris , non plus, la manière dont il est parvenu
à cette solution , d'ailleurs non rentrante. Mais en réfléchissant
à la composition de ce genre de routes , on conçoit facilement
qu'il s'agit de former la série primitive ( 133 ) de façon que
mg 9
communique avec 9 -.ng ma , et nig avec 9 - M16 par un saut de
.

ng ng 9 n 16
cavalier , et de relier ensuite les deux séries :
m . in8, 9 - m, 9 -m,
- 9 -m ,8 ..un. ( 199 ),
9-776 m , m .
n, n, ' 9 -n , 9ân,
- 9-7,
n 9-16'ng n
16

9 - in , 9- mg8 Mg mo m 6 9 - m 9-11 16
m . 9
> > >
n, ng リール ' *
9-n, ' 9-n,' 9 - n,'* ' 9 - nyo 16
Ng
ng 116G
( 200 ),
.

par un mode d'interversion tel que chacune demeure composée


de deux routes symmétriques. Les données numériques de notre
tableau vont éclaircir ce raisonnement abstrait. Car , en adoptant
pour série primitive la suite :
71

1 2 4 3. 5 7 8 6. 4 2 1 3. 3 6 8 7
4 ' 2 ' 1 ' 3 ' 2 ' 1 ' 3 ' f'g ' ' 8' 7' B' 8' 7' ģ
qui produit ces trois autres dérivées :
8 7 8 6. 4 2 1 3 5 7 8 6. 4 3 1 2
4' 2' 1 ' 3> 2' 1 ' 3 >
' 6' 8' 7' 6' 8' 7 5
1 2 4 3 5 7 8 6. 4 2 1 3. 5 6 8 7 .

>
g' 7 ' 8' 6' 7' 8' ' 8' 4' 3' 1 2' 3' 1' 2' 4'
8 7 5 6 .
4 2 1 3 5 7 8 6 4 3 1 2.
ģ ' 7 ' 8 ' 6 ' 7 3' 8 ' 6 ' 5'4 >' 3 ' 1 ' 2 ' 3 ' 1 > 2 4'

on s'apercevra, après la réunion de la 1re à la 4me suite dans


l'ordre (199 ), que la suite ( 200 ) a été ainsi intervertie :
1 2 4.
36 ' 487
" 2 18.
1 23 13 g . ; lozanges diam . opposés aboutissant à s puis
7 8 6 5 3 4 2 1 8
6 .'
4 22' 1' 3 , et carrés diam . opposés aboutissant à 8
4 ' 2' 11' şi3 ' '
2 2

ce qui a permis de l'annexer à ( 199 ), comme l'indique le tableau .


7
Or, en partant de la dernière case de (199 ), mis
116 ou 59, il eût été 7

beaucoup plus simple d'entrer dans la série symmétrique :


По m ,6 9 mg 9 — M16 9- M12
9 - ng ' •19- 1,6 11g n16 par la case n 12
ou 79 ,6 de la parcourir ensuite dans ce sens : y ' g 6 g . 42,
7 8
etc. >

mg
jusqu'à 9.Mis
ที่ 13
4
ou , et de passer alors à , ou 9 6
8
pour ac
9 -
-ma
complir , en sens inverse , la course symmétrique : ni
• • • •

9 - ing ma
ng 19 - ng - m , La nouvelle route du même
• » 99 - ng .

genre ainsi obtenue et représentée ci-dessous, n'eût pas non


plus été rentrante, mais eût été très - préférable à l'ancienne ,
sous le rapport des sommes prises suivant les rangs et les files.
27 14 47 34 11 30|31 34 268
46 53 28| 13|5233 10 31268
15 26 53 4* 29 12 35 50 268
56 43 16 23 36 49 32 9 268

1 24 57 44 17 88 3761 64 282

58 13 7 21 4040 61 18 7 232
4 21

23 2 61 60 $5 20 63 38232
6
42 59 22 362 39 6 19 252
3

268 268 268 268 232 232232232


Voyez la fig. 6 et la fin de l'art. 146 .
72

La méthode une fois comprise, son application aux séries


(193 ), (194) , (193 ), (196 ) nous fournira un résultat non
>

moins élégant. Pour adapter ces séries aux formes prescrites


(199 ) et ( 200 ), il suffira
8 6
de transposer les 4 4derniers termes
3 5
de (193) ainsi : 37., ; , afin que 1 se relie à 2 :,comme 6 à 5
4

La même transposition changera les 4 derniers termes de (194),


(193 )1 et3 (196 ), respectivement en :
4 2
>
4 2
3' 4 , 2;' 1*3.; 635 ; 3', 847 , 65 et
>
1
8

6.' 35 ;' 47 ; &8 ' Nous prendrons, en conséquence , pour première


moitié de la route cherchée :
4 3 1 2. 1 2 4 3. 5 6 8 7. 8 7 5 6 .
>
4' 2' 1 ' 3 5' 7 ' 8' 6' 5 7 8> 6 4 ' 2 ' 1 ' 3 '
4 2 1 3 4 2 1 3. 5 7 8 6 5 7 8 6.
> >
2 ' 1 2' 3 ' 4 ' 6 ' g 7' 7 ' 8 ' 7 ' 8 ' 6's 3' 4 ' 2' 1 '

qu'il ne s'agira plus que de relier à la série directement symmé


trique :
5 6 8 7. 8 7 5 6. 4 3 1 2. 1 2 4 3
$ 2' 1 ' 3' ' 7' 8' 6 5 7' 8' 6' 4' 22 1 ' 3
5 7 8 6. 5 7 8 6. 4 2 1 3 4 2 1 3.
2 ' 1 >' 3 ' 4 ' 6 ' 8 " 7 ' 8 ' 7 ' 8 ' 6 ' 5> 3' 4' 2' 1>

sans altérer aucun carré ou lozange. Or il est visible qu'on


6 7
pourrait passer ainsi de 15 .à 313 , parcourir en sens inverse
8
le pre 3
mier lozange de la seconde série , et rentrer par ; àà Ś , vu que
chaque moitié de cette série est rentrante. 8g correspond ensuite
6
5

à, 47 d'où l'on pourra, de la méme manière, commencer le tour de


5
la deuxième moitié de la série , pour finir à . Cette dernière 6°

case communiquera , de plus , avec . La solution cinq fois ren 4

trante qui en résultera , satisfera donc aux conditions exigées.


Elle est représentée dans le tableau suivant :
42 59 247 46 61 26 | 11 276
23 6 43 60 25 10 47 62 276
38 | 41 | 8 | 21 | 64 | 43 12 1 27 1276

8 22 37 44 9 28 63 48276
|
50 33 :20 1 36 49 3013 244
19 i 5 37 36 29 , 16 33 30 244
38 39 2 17 32, 35 ' 14 31 244
3 18 53 38 15 32 31 31 24 1

215216211246276, 276 276 276


73

Trouvée d'abord sous une forme imparfaite par M' Anderson,


cette solution a été mise en son état actuel par M' E. Trou
penas qui, de plus, lui a appliqué le principe de Bertrand (n° 97),
afin d'étudier les déformations qu'on peut lui faire subir (voyez
son mémoire déjà cité , dans le Palamède de 1842 ). Cependant ,
cet auteur n'a même pas mentionné l'existence de routes qui,
tout en procédant par carrés et lozanges , sont , en outre , par
faitement symmétriques.
104. Pour obtenir des routes de ce genre, le procédé du
n ° 85 ne suffira point , quoiqu'il soit aisé de rendre rentrante
( n° 102 ) la série primitive ( 193 ), ou même de la construire ainsi:
4 3 1 2 . 3 1 2 4. 6 8 7 5 .
4 2 1 3
4' 2 9 >
3 5' 6 ' 8 7' 8 ' 7' 7' 6' 8 7' 5
>

. .
( 201),
c'est-à-dire de façon que le dernier terme communique non seu
5
lement avec le premier, mais encore avec la station opposée
Les cases de passage exigées dans le n ° 85, feront ici défaut, vu >

la condition de ne déformer aucun carré ou lozange ; de sorte


qu'on devra recourir au procédé plus large du n ° 89, dont l’ap
plication sera , au contraire , facilitée par la division de chaque
série en quatre groupes rentrants. En voici des exemples :
4 3 1 2 1 .
2 4 3 .
2 1 3 4 3 1 2 4.
4 ' 2 ' 1 ' 3's 7 ° 8' 6' 4 2' 1 3' 5 6' 8' 7?
6 8 7 3 3 1 2 4 O
3 7 8 6 5 6 8 7 .

6 5' 7' 8> 7' 8' 6' 5 7 8' 6' 5 ' 3' 1' 2' 4

C'est là la première moitié du trajet , construite librement sur


les données (193) , ( 194 ), (195), (196 ). La seconde s'entendra
d'elle-même , en vertu de la symmétrie . Le tableau correspou
dant sera :
2215
20_126
6 21 16 23 19

14 23 8 17 27
28

5 13 24 18

9 1 32

4 12 29
10 2 31

3 30]
74

Suivant la même règle générale du n° 89 , et profitant de la


faculté d'intervertir l'ordre des coups dans chaque carré ou lo
zange , nous pourrons adopter pour première moitié d'un trajet
symmétrique la suite :
2 1 3 4. 6 5 7 8 . 7 8 6 8 4 2 1 3
1 3 4? 2 3 >' 1 ' 2 4
>
6 ' 8' 7' 5 7' 8' 6' 8
4 3 1 2. 4 3 1 2 • 3 1 2 4. 7 8 6
. .
( 202).
3 1 2 ' f >' g ' 7 ' 8 ' 6 ' 8 ' 7 ' 5 >' 6 ' 8 ' 7 ' 8 ' 6

7
La dernière case communiquera effectivement avec 3,
89 station
2 3:
opposée à Į , et nous aurions pu aussi prendre pour case de
1 ) 4

départ , sauf à parcourir le premier carré et le dernier lozange


dans cet ordre :
3 1 2 4 5 6 8 7
4' 3' i 2 .... .
8 ' 6 ' g'7"

sans rien changer aux autres termes de la suite. Réduite en


tableau , elle se présentera ainsi :
23 14 25 29 10

26 22 13 11 30

15 24 28 329

27 16 | 21 | 12 31

20 3 8

2 17 5

19 4 7

1 18 6

Voici encore une solution tirée des mêmes séries (193) à ( 196 ).
3 4 2 1. 2 1 3 4. 6 5 7 8. 7 8 6 5.
3' 1 ' 2' 4' 6' 8' 7' 5' 4' 2' 1 ' 3' 5' 7' 8' 6'
4 3 1 2. 1 2 4 3. 5 7 8 6. 5 6 8 7
> > >
4' 2 1 3 5 7 ' 8 ' 6 ' 7 ' 8 >' 6 8' 3' 1 ' 2' 4

6
communiquant à 6 La course totale tigurée en nombres,> sera ,
en conséquence:
75

6 43 62 | 23 | 34 | 15 | 26 51 260

63 22 7 42 | 23 | 30 | 3314 238

44 3 | 24 | 61 16 33 32 27 262

21 64 41 | 8 19 28 13 36 260
4 43 60
13:36
17 40 9 | 32 | 33 260

59 20 1 48 29 56 | 37 | 12 262

463 | 18 | 57 | 10 39 | 35 31 238
19 38 47 | 2 | 33 | 30 | 11 | 38 260

262 260 260 238 238 260 260 262

Nous avons , cette fois , suppléé l'autre moitié du trajet


par l'addition du nombre 32 , afin de mettre en évidence les
sommes suivant les rangs et les colonnes de l'échiquier.
Avec un peu d'exercice , on s'habituera à construire , de
cette manière , autant de routes symmétriques que l'on voudra ,
procédant toujours par carrés et lozanges, et dont chacune , sui
vant le n° 88 , pourra encore être transformée en plusieurs autres
jouissant des mêmes propriétés (voyez , d'ailleurs , l'art. 108). >

Mais afin de ne rien laisser à désirer à ce sujet, nous allons in


diquer le moyen empirique le plus expéditif que l'on puisse
imaginer , pour former une catégorie entière et très -nombreuse
de routes de l'espèce décrite .
105. Cette catégorie comprend tous les trajets symmé
triques dont le premier quart est disposé sur une moitié rec
tangle (de 32 cases) de l'échiquier , et le second quart sur la
moitié restante *). L'obligation de procéder par carrés et lo
zanges facilite alors la construction à tel point qu'il devient
presque impossible de faire fausse route , même en allant ex

*) Le caractère essentiel de cette classe de trajets est que leurs jer et 4me
quarts se trouvent renfermés dans une moitié, et leurs 2me et gme quarts dans
l'autre moitié de l'échiquier. La symmétrie et le mode de composition ( carrés et
lozanges) que nous adoptons dans le texte , ne formeut ainsi que des conditions
accessoires, qui se découlent nullement de la définition générale de ces routes
que nous venons de douuer. Il serait très - utile de leur affecter une dénomina
tion spéciale appropriée (voyez encore le n° 106 ).
76

trêmement vite. Il faut seulement opérer sur un diagramme ou


un tracé de l'échiquier, et se servir, au lieu de chiffres, des let
>

tres numérotées : 2,, Q,, Q,, az ; bo , bq , bz2 , bg ; Co , etc. expliquées


dans le n° 102. Les séries (193 ) , (194 ), (195) et ( 196 ) peu
vent être entièrement mises de côté . Voici des modèles sur les
quels les amateurs pourront se régler.

C 62
1 h 1, le2
( 2 by her
bico ég ko
Ibolc , e olha
a , do 931 to
aald , 9₂ | f3
3

d , an fi90
d₂ a, f₂91

Au lieu de fixer le point de départ à la case a,, on eût pu


tout aussi bien l'établir à Qg , sauf à finir à h,, au lieu de hy ; de
façon que le premier lozange et le dernier carré seraient seuls
modifiés. Indépendamment de cela, on eût pu transformer comme
il suit le premier quart du trajet, sans toucher à l'autre quart.
b , d₂ h,
b 2, d 3, h 2, e,
d, bo esh.
do b₂3 colha
az co 93f .
a₂ C₃ golfa
ciano fi90
c2a, f29,

Préfère -t -on , au contraire , laisser le premier quart dans son


état décrit plus haut , et modifier seulement le second quart , on
> >

procédera dans l'ordre suivant :


77

C162 h₂3 92
c2 63 hos,
16,
b CO 9ah,
bo cg9h,
ag d . f3e2
a . dg3 fz ez
d , az e fo
d , ali

Même observation concernant le changement de place entre a.


et ag, hh , etet h:
Nous n'avons pas besoin de changer les lettres en nombres
ni d'achever les trajets, puisqu'ils se présentent beaucoup plus
clairement ainsi , et que , d'ailleurs , ces réductions seraient à la
portée de l'amateur même le moins versé en arithmétique.
Le tableau qui suit représente la moitié d'une course sym
2 3
métrique commençant à l'une de cases į ou 2,,' et finissant, res
8
3
5
pectivement, à ; ou 6&
7

e fo 9o h,
e
,

fi 1 93

ez f3 9 ha
f2 eo ho 92
d 0. ti ei
a2 do bz
co
d ao bo C2

ai d, Cz bg

Au lieu de marcher dans cet ordre : bo , by , bę , bę, Co Cr , C2, C3 ,


on eût pu procéder ainsi : be,
6 bg,
3 b ,, b,, C,, C. , Co, C .; de même >

dans l'autre moitié de l'échiquier, par rapport au système des e


et des f. Le reste de la série serait resté intact. Mais voici une
transformation plus radicale , qui achève le premier quart du
trajet à une case d, différente.
78

fz 92 ez
ha

f
91 h e,
fi 93 eg h,
Io fo ho lo
C1 аз de bbe1,
da
ao Co be
C2 az do be
al C b, di

De cette case d, on eût pu également se transporter à 52,4 et con


tinuer comme dans l'exemple précédent. Mais nous avons pré
féré une autre terminaison , pour faire voir la facilité des trans
formations. En voici encore une , après laquelle on ne pourra
plus , comme ci-dessus, modifier les extrêmités du trajet.
2

ho fo 90
h, ez 93 fi
en fa 91

he2 lo 92 f2
de аз ba ci
.
a

Q2 do C2 be
do do bo CO
as d, C3 bi

Nous donnons, pour achever, deux moitiés de trajets sym


métriques dont l'origine et la fin tombent à des cases autres que
celles examinées jusqu'ici. Le lecteur trouvera, sans peine, leurs
transformées admissibles.

ez 9o fo h, fz 92 ん。 ez
91 ez ha fi 91 fa ez h,
e

en 93 fa h₂ 93 ha
92 lo ho f2 90 fo eo h2
b, a, d, C аз bg3 Cz dz
az

b, Co do bbe, U2 dz C2
do

bo ao d₂ C2 ao b. co
C

a, bg cз di b, a de ci
79

106. Le procédé par lettres numérotées s'applique avec


une égale facilité aux trajets symmétriques bipartis. Dans les
n ° 93 et 94 , nous avons déjà construit des routes semblables,
composées en entier de carrés et de lozanges, et partant de
4 3 2
l'une des cases : 414 ou .
4 • Mais comme nous n'y étions pas

astreints à ce seul mode de composition des tracés, celui des


routes commençant à et données dans le n° 94 , s'est trouvé
différent. Or voici deux demi-courses de la forme requise, ob
tenues très -promptement par la voie empirique ci-dessus expli
6
quée . Elles aboutissent, comme cela doit être, à la case 42, con
dition indispensable pour la symmétrie de la course totale.

ao fi do 93160 hg Cole aufibolgach3, de,


d , gula , folc , elb, ha b , gola, fod,3 e , c , hz
f29,92 d₃3 |ho | b₃e2c.
3 f2az 92 bg3 hoc eo di
9d₂f31a₂e₃c2h0₂ 9,6₂f3a,
2 2 e , ld, h cz

Toutefois, la méthode générale du n° 93 non seulement


n'est pas en défaut dans le cas que nous considérons , mais ne
nous obligerait même pas de recourir à une série primitive
autre que (181). On peut , en effet, sans déformer aucun carré
2 4 3 2 4 5 6 7
ou lozange, aller de 4 , par 2į et , à 332, de là, par 1 .

2: 4
O .
2
à 4
8
et achever le dernier carré de la série ( 189) à 2: au lieu de 53 .
6
De on se transportera à la case 3 de la série (181), et l'on ré
trogradera jusqu'à 4 , d'où l'on passera à 255 ', 71', g38 et enfin à
4
>
6
.

Voici cette solution qui diffère des deux précédentes , et que


nous avons également représentée , pour l'uniformité , en lettres
numérotées (comparez le n° 109 ).
80
388

390

386

388

a . lg bg 9 co hg d . 132
b,9293 to4 , C0C1h 130
f2 a , 9. bg hol ez dg 134
gilbol fia₂e₃d₂h,1 c2 132
2

260258 262260 260 262/238/260

Il est , d'ailleurs , essentiel d'observer que tout trajet bi


parti, symmétrique ou simplement rentrant, est immédiatement
réductible à un trajet de la catégorie du n° 105 , et vice versa.
Il suffit de faire commencer ce dernier à sa 17me station , au
lieu de la 1r, et , parvenu à la 32me, de le continuer dans la
>

même moitié de l'échiquier, jusqu'à la 48 me station, par les


cases diametralement (ou simplement) opposées à l'ancien début.
La série qui partira de la 49me station et aboutira à la 64me , se
reliera alors à l'ancienne 1re station , et , continuée jusqu'à la
16 me inclusivement, formera la seconde moitié du nouveau trajet,
qui deviendra ainsi biparti. En transposant de même une course
rentrante de cette dernière espèce , c'est-à-dire en remplaçant
l'ordre naturel des stations par celui - ci :
me
17ne , 18me, ...., 32me, 33me •••• 64me, ime, 16 ne
stations, on retombera sur une course de la classe du n° 105
(voyez la note à ce nº). Nous avons à peine besoin d'ajouter
qu'on peut également adopter, pour origine du nouveau trajet,
la 49me station de l'ancien, au lieu de la 17me. Toutes les routes
du présent n°, comme celles figurées dans les n ° 93 , 94 et 105
pourront servir d'exemples de ce genre de conversion ; nous
nous contenterons de rapporter ici les transformées que fourni
ront le 4me tableau de l'art. 94 , et le gme tableau de l'art . 105 .
81

31 27 23 21 138

28 32 20 24 138

30 18 26 22 126

17 29 19 25 126 33

2
2 16 12 6 126 13 ' 20 1 24 3 28 9 32
13 1 5 9 126 2 23 16 19 12 31 6 27
3 13 11
7 138 17 14 21 4 23 8
8 2929910
14 4 8 10 138 22 3 18 13 30 11 267

126 138 126 138 138 126 138 126

Voyez les figures 14 et 37 .


On comprend, maintenant, la raison pourquoi, en formant,
par lettres numérotées , des routes de la classe du n° 105 , nous
n'avons jamais pu placer le e, à une bande (ou colonne) autre
que la 5me. Car s'il était possible d'achever une course de cette
catégorie , après avoir placé la 17me station à la 6me bande (co
lonne) , on obtiendrait >, en même temps, une route bipartie dont
l'origine se trouverait sur la bande (colonne) indiquée , contrai
rement au fait d'observation incontestable du n° 95 .
107. Il existe une catégorie particulière de routes biparties
qui , sans même être rentrantes , ne le cèdent nullement en élé
gance aux trajets symmétriques de ce genre. Voici en quoi elles
consistent.
Soit (m , n) une case quelconque de la moitié inférieure de
l'échiquier, c'est-à-dire telle que m < 9 , n < 5. Donnons à la
>

case ( m , n + 4) de l'autre moitié le nom de case semblable à l'é


gard de (m , n), et vice versa. Si l'on imaginait deux cavaliers dont
le premier serait astreint à parcourir la moitié inférieure, et le
second la moitié supérieure de l'échiquier, leurs trajets seraient
dits semblables, si leurs stations successives correspondaient tou
jours à des cases respectivement semblables. Nous devons ajouter
que ces dénominations s'appliquent également à la moitié droite
et à la moitié gauche de l'échiquier. L'abscisse m d'une station
quelconque de la dernière étant toujours < 5 , et l'ordonnée
6
82

n < 9 >, la station (M + 4 , n) de la moitié droile sera semblable à


l'égard de (m, n) et vice versa. De même, il pourra exister, dans
ces deux moitiés , des trajets de cavalier entièrement semblables,
dont nous serons , au reste , dispensés de traiter en particulier,
>

vu l'exacte conformité de tout ce qui les concerne , avec les


explications que nous allons donner par rapport à la moitié infé
rieure et à la moitié supérieure de l'échiquier.
Il n'y a , quant à la couleur, aucun empêchement à relier
deux trajets semblables de 32 stations , car la fin de l'un et le
commencement de l'autre sont nécessairement de couleur diffé
rente . Mais la distance de ces deux points sera un obstacle in
vincible à la réunion toutes les fois que, dans la moitié inférieure,
on aura commencé la course au 4me rang, ou au 5me dans la
moitié supérieure. En vertu du théorème du n° 95 , on se verra
donc obligé de placer l'origine à une case quelconque des rangs
extrêmes, pour se transporter de là, en 31 coups, à une case du
rang du milieu telle qu'elle communique, par un saut du cavalier,
à la case semblable à celle du départ et de même couleur qu'elle .
Parvenu ainsi à l'autre rang du milieu , on ira , en 31 nouveaux
coups , à la station du rang extrême opposé , semblable à la der
>

nière station de la première


3
moitié. Celle2 - ci , commencée
4
à 1, >

devra donc aboutir à ,49 et commencée à , aboutir à 4.° Quant


3
aux points de départ 1 et 41 , ils exigeront , le premier, l'une des
5

2
cases d'arrivée ou ,47 et le second , l'une des cases d'arrivée
4 ou La symmétrie directe indiquera les points d'arrivée
5 6 7 8
correspondant aux points de départ et La seconde
moitié de ces courses , que nous appelerons également biparties,
sera toujours une copie exacte de la première. Elles ne pourront
ainsi jamais devenir rentrantes.
Les conditions expliquées seront aussi faciles à remplir que
celles requises pour la symmétrie (n ° 93 et 94). Les solutions
ne seront nullement bornées à des routes procédant par carrés
et lozanges ; on sera libre de choisir un mode de composition
83

tout différent, mais nous nous arrêterons à l'ancien. Reprenant


nos séries (181) et (182), nous verrons aussitôt que :
Pour l'origine 1 ', on pourra faire choix de la suite:
1 3 2 4 8 6 7 5. 3 4 8 7 6 5 4 3
. . . . . . . . . 9 . . .

2' 4 3 3' 1 2 3 1 3 4 2 4' 2

Pour l'origine 2,
17 on pourra adopter la suite:

2 4 5 6 7 4 3 .
7 6 8 4 2 3
. . . . . . . .

1 2' 4 2' 4
. 3' 1 3' 2 1' 3 1' 3 4 2

Pour l'origine : , la suite :


3 4 6 6 7 ☆ 4 3 8 7 6 5 4 2 3 1
. > C

1 3' 1 3' 2' 4 2' 3• •4' 2 • 4' 2 1 3 4


4
Pour l'origine , la suite :
4 3 2 4 5 6 7 8 3 4 3 7 6 5 4 2
0 0 O . O . . . C

1 3' 1 2 4 2' 4 3 2 4' 2 3 1 3

Les points désignent ici les cases moyennes des carrés ou lo


zanges respectifs. Ces routes, mises en tableaux, se représente
ront comme il suit.

30 37 64 35 |60 47 38 43
63 34 4940 53 4459 46
38 31| 36 61 48 57 42 55
33 62 39 32 41 54 45 58
6239
18 5
5 3
32 | 3 | 28 15 | 24 | 11 d₂93 |a₂ |h₂bole, colfi
2 3

31 | 2 17 8 21 | 12 | 27 | 14 : a ,jh 2, d, golc₂lfolle, 3 1
8 |21 12| 271 9₂d, hola , leo 16₃3 f2c,
6
6 194 29 16 23 10 23
2916 3

1 30 7 20이 9 22 13 26 h , a . 91 do f3ica
1 31 ez bz

33

32 3 26 13 24 11 2017 a , h , b 2, e, colf dolgi


3

27 14 294 | 17 8
8 23 | 10 b , e , a , ho d 3, golca , f2
by ez az
2 31 16 25 12
25 12 21 6 19
6 19 hz a , e , B₃ foc, 92ld , 3

1328 1 30 S 18 9 22 e . bolh, iao 93 d₂ | f3 C₂2


84

Les lettres numérotées dont nous avons fait usage dans deux de
ces tableaux, montrent qu'il ne serait pas moins facile de con
struire des routes de ce genre par l'application directe du pro
cédé des articles 105-106 .
Désignons, comme dans le n° 88 , par
( m , nQ) , (m , nQ), ( mg, nQ),.. > (M;, n; )
une course de cavalier quelconque , mais supposons la contenue
tout entière dans la moitié inférieure de l'échiquier . Nous
pourrons alors , sans changer en rien sa nature , la transporter
>

dans la moitié supérieure , ce qui reviendra à écrire:


n + 4), ( mg, n, + 4),....,(
( m , n +4), ( m2, nQ . + 4)....( 208).
( m , n: +4)
Il existe ainsi , pour les trajets bipartis , un nouvel élément de
transformation, qu'on sera libre de combiner avec tous ceux du
n° 88. Les 4 routes que nous venons de construire , en fournis
sent une application très- simple. Qu'on transfère les premières
moitiés des deux dernières dans le rectangle supérieur, qu'on y
renverse ensuite la marche du cavalier, et qu'on les retransporte
enfin , par symmétrie directe , dans le rectangle inférieur, et on
les verra coïncider, respectivement, avec la 10 et 2me course
(premières moités) , dont elles ne sont , en conséquence , que des
>

transformées.
SECTION II.

Des courses de cavalier qui donnent naissance à des sommes


de nombres égales ou approchantes de l'égalité.
108. L'emploi des lettres numérotées , expliqué dans la
Ite Section , s'étend aux trajets symmétriques qui ne satisfont
pas aux conditions spéciales des nº 105 et 106 , tout en de
meurant composés de carrés et de lozanges. Parmi ces trajets,
les plus dignes d'attention sont ceux dont la moitié remplit éga
lement chacun des quarts de l'échiquier qu'on obtient en le cou
pant par deux lignes conduites par son centre, et respectivement
parallèles aux rangs et aux files. Nous voulons dire que le tracé
en question doit être tel qu'il ne comprenne, dans chaque quart
de l'échiquier, ni plus ni moins de huit stations formant soit
deux lozanges, soit deux carrés, soit enfin un carré et un lozange.
De pareils tracés, qui embrassent ceux du n° 105 comme cas
particuliers, se construisent moins expéditivement, mais toujours
sans grande difficulté, par des essais directs sur l'échiquier.
>

Voici deux routes ainsi formées à l'aide de la notation expliquée.


fb, dale , 6,92 hod
6, fo d , e, b , 9, , (hi
f2 16₃le,
3 ld , abo ha3 do
bolfa 1 do 9.bg d 3, ha.
13

2o93 Co h 3. fo C3 lo
az 19o ho C3 f3a2 со ез
Izla , cih, ao f en C2
1
91 A2 h, C2 f2 a leo,

Nous avons souvent aussi pris pour base l'expression numérique des
seize petits groupes rentrants, comme dans l'art. 104. Convenons
de nommer, désormais , premier quart de l'échiquier celui qui
86

aboutit au coin 1, second quart celui qui contient


8
le coin g , troi
sième quart celui qui comprend le coin ,87 enfin quatrième quart
8
celui qui renferme le coin 10. Si , en remplacement des petits >

groupes dont se compose chacune des séries ( 193 ), (194 ),


(195) et (196 ), nous écrivons alors le numéro du quart qui
contient ce groupe , le mode de composition des dites séries se
résumera ainsi :
(193) .
I, II, III, IV.
>

( 194 ) . .IV, III, II, I.


(193) II, I, IV , III. 7

( 196 ). . . III, IV, I, II. .

Profitant du caractère rentrant de chaque groupe , on de


vrait donc en réunir huit de façon à ne prendre que deux fois
I , deux fois II , deux fois III et deux fois IV, sans porter at
teinte , en même temps , à la symmétrie de la route entière >

(nº 89 et 104). En voici deux exemples qui se déduiront, pour


ainsi dire, de la seule inspection des séries dont il s'agit.
2 4 3 4 6 8 7 5.4 2 1 3 5 7 8 6
4 3' 5 7 6 . .
3
. .
4' 6. .

5 3
• .
4 5
>
6 4
.

3
છે. 75 etc.

ou I, II, III, IV; II, I, III, IV.


3 1 3 4 2 4 2 4. 5 7 5 6 8 6 8 7 6
3 •4
>
7 6 š? 4 3' 5 .g ' 4 3' 2 à etc.
3 6' 7 4 6

ou I, II, II, I, III, III, IV, IV.


Si l'on marque les groupes respectifs par lettres numérotées sur
l'échiquier, on obtient :
162 lei ci 92 alb , fie,
ez 62 91 C2 clb,3 foe ,
bi eo col 93 bico
e360 90 C3 bolc , eo fa
aolfa de ho a₃l do |h , go
fo az ha do aod, jh , 93
a, fa d, h da, 91 h .
faz hą di dala, 92h,
87

de sorte que , dans le second cas, nous avons même fait plus
qu'il n'est exigé, puisque nous avons rempli , en outre , la con >

dition du n° 105.
Mais le travail de cette formation devient souvent pénible,
à cause de l'obligation de ne placer ni plus , ni moins de deux
groupes dans chaque quart de l'échiquier. Il faut donc s'affran
chir, d'abord , de cette obligation , et combiner librement les
groupes huit à huit , sauf à maintenir la symmétrie de la route
totale. Après avoir promptement obtenu ainsi différents trajets
symmétriques (nº 104) , il ne restera plus qu'à les transformer,
de manière à satisfaire à la condition indiquée, tâche que rendra
facile l'emploi des lettres numérotées. Par exemple , voici une
marche qu'on construira très - aisement au moyen des séries
(193), ( 194 ), (193) et (196) :
1 3 5 6 5 7 6 8 7 5 3 1 2 4 5 7 8
32
.
2 4' 6 . .

8' 3
. . >
6
.
5
> .
3' 5
.

6' 4 3 à ş etc.
8

Mais le mode de composition :


I, IV , III, IV; III, I, II, IV
dont on aura fait usage , sera contraire à la condition exposée ,
comme cela appert également du tableau

92 e 292
e
2

91 C2 290

93 Co eo 294

90 eg cз 292

do fo hob d , 228 3

d' , b, 230
do h43:62
como

f3 аз
,
a

fi boh, da 1 226

fz ald, bih
1 2 228
294292 292 290 226 228 228,230

de la moitié de route en question. Car le groupe h est de


trop dans le dernier quart de l'échiquier, et il manque un groupe
88

diamétralement opposé dans le deuxième quart. Or il suffit d'un


peu de réflexion pour comprendre que , si l'on faisait suivre au
93 jil passerait succes
cavalier une marche rétrograde, à partir de gg,
sivement par les groupes g, f, e, d, c, b, a et , arrivé à Q. , pour >

rait entrer dans Iime quart de l'échiquier et y remplir 4 cases


4
6 , 81 , 93 , 4 , qui deviendraient alors hg, h,, hq , ho
dans cet ordre : 2.
Le défaut de la solution se trouverait ainsi corrigé et, d'ailleurs ,
4 5
5 se relierait à §3 . Il ne restera donc plus qu'à renverser ce nou
.

veau trajet, en commençant par ho , ho , hz , hz , Q,, Q,, Qg,. . ... ,


pour aboutir à 9g . Si l'on rétablit alors l'ordre naturel des
lettres , et qu'on applique l'une des transformations du n° 88 ,
4
afin de placer l'origine en , on obtiendra :
92 baei2 ci
bi lico l2
93 bg lo ca

bo 90 C3 ez
ん。 alfa de
аз Ih 3, do fo
da

h, a, fa
a2 h2 d, fi

route qu'on eût pu aussi , comme de raison , tirer directement


des séries fondamentales. Mais c'est que les solutions les plus
simples ne se présentent que rarement à la première vue .
Prenons , pour second exemple , cette autre marche qu'on
tirera facilement des séries du n° 102 :
4 3 6 4 2 1 9 . 2 4 6 8 3 1 2 4 5
. O . 2 .
. . . . • . . à etc.
3 1' 2 4 5 6 4 3' 8 6 5 6 5 3 4 6

Le mode de composition :
I, IV, II, I; II, III, II, I

est ici encore moins satisfaisant. Mais si on le figure par lettres


numérotées, comme il suit :
89

C2 ez 91 fa 262

e92c fa 260

Cz 190 lg fi 260
93 Co Co fo 238

dola, hy ba 258

b2
ho d , ao 260
a , d1 h, bo
260
h, a , ld , b 262

196 194 198 196 324 326 322 324

on concevra aisément que les deux groupes h et g qui en


combrent le lle et le IIme carrés, devront être transportés diamé
tralement dans le IIIme et le IVme, et que cela se fera en prenant
fs pour origine d'une course rétrograde, qu'on poursuivra jusqu'à
2., pour passer de là, successivement, aux cases : 55'7 .;6 8 7
' 8' 6
7 5 6
(ha, 4 93 92, 91, 9.), la dernière commu
2 ' 1 3 (92,
, ha2 , hn , h.) et 83, >

niquant nécessairement avec .2 La solution transformée et bonne,


mise en ordre comme l'exige le n° 88 , sera en conséquence :
e2 Iho
2
lclfo
hi ez calf
el h3 fo
ho lo f2 C3

a , gold, ba
a29a be d.
giao de be
2

92a bi di

109. Il est visible que , suivant notre notation, on aura


constamment:

2= 1 , 66 =5,6, = 9, d.= 13,eq = 17, fo= 21, 9=25, ho = 29 ,...( 204 )


0
=

c =1,6 a+be+Co+di+@+fo+g.+h=120 ..
et que, de plus, chacune de ces lettres marquée 1 , 2 ou 3 , diffè
rera , en valeur arithmétique, de la même lettre marquée 0,
90

d'autant d'unités qu'en contiendra son indice. Après avoir re


présenté , au moyen de ces lettres ,> la première moitié d'un
trajet symmétrique quelconque procédant par carrés et lozanges,
on devra , pour former sa seconde moitié, écrire, sur les cases
diamétralement opposées, les nombres :
32 + 2. , 32 + Q,, 32+ Qg, .. .
32+ h,, 32+ he:
9 h est telle
Or la nature des petits groupes a , b , c , d , e , f, g,
>

que chacun d'eux remplit , dans le quart de l'échiquier corres


pondant, une case sur chaque rang et une sur chaque file, ni plus
ni moins (n° 102). Il ne pourra donc jamais arriver que, dans le
tableau du trajet total, plus d'une lettre du même groupe se
trouve écrite sur la même ligne ( rang ou file), mais chaque
groupe y sera nécessairement représenté par un de ses quatre
termes, augmenté ou non de 32. Abstraction faite de cette con
stante additionnelle , les mêmes 4 lettres se retrouveront toujours
dans le fer quart de l'échiquier aussi bien que dans le III" ,> qui
lui est diametralement opposé ; quant aux lettres restantes,
elles seront toutes renfermées dans le lime comme aussi dans le
IV me quart (n° 108).
Si l'on se borne à figurer, en lettres numérotées , la pre
mière moitié des trajets, celle d'une route de la catégorie du
n° 108 présentera ainsi constamment quatre lettres inscrites à
chaque rang et autant sur chaque file. Tout autre trajet symmé
trique procédant par carrés et lozanges , entraînera une distribu
tion de lettres moins parfaite, mais telle , cependant , que si l'on
compare le Ier quart de l'échiquier au III" , et le Ilme au IVme,
il ne pourra jamais y avoir que 0 , 1 , 2 , 33 ou 4 groupes dans un
quart et , respectivement, 4 , 3 , 2, 1 ou o dans le quart diamétra
lement opposé. Chaque rang de la moitié inférieure de l'échiquier
comprendra , d'ailleurs , nécessairement un même nombre de
lettres , comme aussi chaque rang de la moitié supérieure; de
même la distribution des lettres suivant les files sera toujours
égale dans la moitié droite de l'échiquier, et égale aussi dans la
91

moitié gauche. Il soit de ce qui précède, qu'en comparant entre


eux les nombres de lettres correspondant aux 4 divisions (moitiés)
décrites, on verra toujours se produire l'une des 6 combinaisons
principales:
0 1 2 4
3 44
4
8 4, 3,5 , 226 , 44, 335 , 44 4..(205),)
7 >

telles que les 4 nombres composants seront ou simultanément


pairs, ou simultanément impairs. Nous appelons ces combinai
sons principales parce qu'on en dérivera toutes les autres possibles,
soit en permutant deux nombres placés vis-à-vis (diagonalement
opposés) , soit en les remplaçant par le couple restant et réci
proquement , soit en combinant ces diverses opérations. Par
exemple la forme
1
3-5
3
7 , >

fournira les sept dérivées également admissibles :


3 5 5
5
543, 375, 573 , 137, 7 , 1, 1 , 7, 7 1 .
>
3
1
>
1 5 5

4
,
3
,
3
1

Observons encore que la combinaison 44 4 représente les trajets


2 0
de la classe du n ° 108, et que les combinaisons 4. 4 , 44,
8 dont
la dernière se rapporte aux trajets bipartis, comprennent (avec
leurs dérivées) tous les cas dans lesquels la répartition des
lettres est égale sur 8 lignes parallèles seulement .
Parmi ces lignes (rangs ou files), la 11 et la gme, la 2me et la >

7me, la 3me et la 6m , la 4me et la 5me sont dites correspondanles,


l'une à l'égard de l'autre. Or toutes les fois qu'il y aura répar
tition uniforme de lettres sur 8 parallèles , les sommes des nom
bres du trajet loial sur les lignes correspondantes seront nécessai
rement égales entre elles (voir le commencement de ce nº) .
Elles le seront, tant pour les rangs correspondants que pour les
files de la même dénomination , dans tous les trajets figurés par
4
la combinaison 4 4 4. Au reste, rien de plus simple que de cal
culer d'avance les dites sommes pour une course symmétrique
92

quelconque procédant par carrés et lozanges , dès qu'on aura


formé le tableau de sa première moitié en lettres numérotées .
Car on n'aura qu'à additionner les indices des huit lettres qui ,
dans ce tableau, occuperont les lignes (rangs ou files) correspon
dantes en question, et à y ajouter la constante :
4 x 32 + 2 + be + 6 + d , + , + [.fo + 9. + h, = 248,
lorsque la distribution des lettres suivant ces rangs ou files sera
égale. Dans le cas contraire, il faudra augmenter la somme des
indices mentionnés de 120 + 5 x 32 pour une parallèle, et de
120+ 3 x 32 pour la parallèle correspondante , ou bien de
120+ 6 x 32 pour l'une, et de 120 + 2 x 32 pour l'autre, ou
de 120+ 7 32 pour l'une , et de 120 + 32 pour l'autre, ou
enfin de 120+ 8 x 32 et de 120 respectivement (trajet biparti).
La répartition égale sur 8 parallèles réduira, comme nous l'avons
dit , les sommes du trajet lolal suivant ces parallèles, à 4 diffé
rentes entre elles , tout au plus. Or chacune de ces 4 sommes
renfermant la partie constante 120+ 4 32 = 248 , leurs
différences ne tiendront qu'à la numérotation variée des mêmes
lettres , et resteront ainsi , ordinairement , inférieures à 12 (une
ou deux s'annuleront fréquemment, voir le n° 111 ) . La même
proximité de valeurs subsistera entre les 8 sommes auxquelles
reviendront toutes celles d'une course dont la moitié se ré
partira uniformément, tant sur les files que sur les rangs de
l'échiquier.
Comme exemples du petit calcul décrit plus haut , nous
offrons aux amateurs la 3me route du n° 106 , la 5 me et la 7 me du
n° 108 , et nous avons , à cet effet, placé les résultats des addi
tions au bas et à côté des tableaux respectifs.
Le genre de transformation que nous avons appliqué à ces
deux dernières routes dans le n° 108 , n'a porté que sur la dis
tribution des lettres, sans affecter leurs indices . Il s'ensuit, qu'a
vant d'effectuer la transformation, vous pouvions déjà connaître
les sommes que produirait la transformée suivant ses rangs et ses
93

files, sommes qui ne dépendraient plus que des indices. C'est là


encore un avantage de notre méthode, vu qu'elle nous dispense
de procéder à la transformation , s'il se trouve qu'il n'y a rien à
attendre d'intéressant sous le rapport indiqué.
110. Dans tout tableau pareil de la moitié d'une route
symmétrique, si l'on ajoute les indices des lettres dans un quart
de l'échiquier, à ceux du quart diamétralement opposé , on ne
pourra trouver d'autre résultat que 4 (0 + 1 + 2 + 3 ) = 24 , de
sorte que la somme totale des indices sera toujours : 48 . Mais
il est fort remarquable , qu'en se bornant à les additionner sui
>

vant les lignes (rangs ou files) correspondanles, on obtiendra quatre


nombres toujours pairs, > 2 et < 22 et , de plus , tels que leur
somme deux à deux sur les lignes extérieures sera égale à celle
sur les lignes intérieures. Nous voulons dire que l'addition par
tielle des indices sur la 1re et la gme, ou la 2me et la 7me, ou la
>

3me et la 6me, ou la 4me et la 5me ligne ( rang ou file) fournis


sant l'un des nombres :

4 , 6 , 8 , 10, 12 , 14 , 16 , 18, 20,


l'addition respective sur la 4me et la 5me,> ou la 3me et la 6me, ou
re
la 2me et la 7me, ou la 1 " et la gme ligne fournira déjà nécessai
rement celui des dits nombres qui sera le complément arithmé
tique à 24 du précédent. Les correspondances 6 à 18 et 4 à 20
ne se présenteront que rarement , surtout la dernière , dont on
peut voir un exemple dans la 4me course de l'art. 105. Cette
course , comme toutes les autres données dans les articles 104 ,
105 , 106 et 108 >, servira au lecteur à vérifier la parfaite exac
titude du théorème exposé , qui , au surplus , peut être gé
néralisé de manière à embrasser des routes qui ne sont ni for
mées exclusivement de carrés et de lozanges , ni même symmé
triques. C'est pourquoi nous remettrons la démonstration ri
goureuse de ce théorème aux nºs 141 – 144 , quand le lecteur
aura eu le temps de l'étudier pratiquement sur des exemples
autrement composés que les précédents.
94

111. Résumons, maintenant, ce qui a été prouvé par rap


port aux trajets de la catégorie du n ° 108 , qui comprend aussi
ceux du n° 105. Nous avons vu que, si on les figure sur l'échi
quier par la suite des nombres naturels 1 , 2 , 3 ,......,63, 64,
ils offriront loujours, outre l'égalité parfaite des sommes sur les
lignes (rangs et files) correspondantes, une égalité approchée
entre les 8 sommes qui pourront encore rester différentes. Ce
sont , au reste , les seules routes symmétriques qui , procédant
par carrés et lozanges , puissent fournir des sommes égales sur
toutes les lignes sans exception , ou reproduire seize fois la
somme :

$ ( 1 + 2 + 3 + ..... + 63 +64) = 4 x 65 = 260.


Il suffit pour cela (n° 109) que , dans le tableau de la moitié de
la route, en lettres numérotées , la somme des indices sur les
parallèles correspondantes devienne constamment = 260 — 248 -

= 12. Quelle que soit, d'ailleurs , cette somme , on n'aura qu'à


l'ajouter à 248 , pour avoir aussitôt la somme commune des
nombres qui, dans la figure du trajet total, rempliront soit l'une,
soit l'autre des lignes correspondantes que l'on considère. Pour
éclaircir ceci , traduisons en nombres celles des solutions du
n ° 108 (la 1 " , 2m, 3m , 4me , 6me et 8 " ') qui ne s'éloignent pas
>

plus d'une égalité parfaite des sommes que la troisième route


me
du nº 104. Quoique la 3he solution du n° 105 satisfasse à la
même condition , nous ne la reproduisons pas , vu que ce n'est ,
au fond, qu'une variante d'une autre route figurée ci-dessous.
227 15 20 262 6 27 29 | 14 238

6 21 16 19 260 7 28 15 30 260
13
23
88 17 14 260 26 5 32 260

5 24 18 13 238 25 8 16 31 262

128 9 32 238 4 21 12 17 262

4 25 29 12 260 24 3 9 20 260

27 2 10 31 260 1
22 18 1 260
26 3 30 11 262 23 2 19 10 258

262 260 260 238 238 260 260 262 258 260 260 262,262260260 238
95

7 18 10 27 260 10 | 7 22 19 260

19 8 26 | 11 262 118 2118 288

6 17 9 28 238 6 9 20 23 262

20 5 25 12 260 8 12 1724 260

1 24 16 29 260 4 13 || 32 23 260

21 4 32 13 288 1 16 31 28 262

2 23 18 30 262 14 3 26 29 238

22 3 31 14 260 15 2 27 30 260

238 260 260 262 262 260 260 258 238 260260 262 262 260 260 238
27 7 18 10 260 19 31 | 10 21 258

6 26 9 19 258 30 20 11 | 22 260
28 8 17 11 262 18 32 24 9 260

5 25 12 20 260 29 17 23 12 262
29 1 24 16 260 4 25 16 8 262

4 32 13 21 262 3 28 5 13 260

30 2 23 13 238 26 1 15 7 260

3 31 14 22 260 27 | 2 6 14 238

262 260 260258 258 260 260 262 260 262288 260 260 238 262 260
En vertu de l'art. 109 , la somme 24 des indices sur les
me
lignes , tant extérieures (1re et 4 " , 5ue
" et 8m e) qu'intérieures ( 2"
>

et 3 " , 6me et 7 " ) des 4 divisions de l'échiquier, s'ajoutera à la


somme 2 ( 120 + 4 x 32 ) qui y répondra au corps des lettres,
en cas de leur égale répartition suivant 8 ou 16 alignements
parallèles. Ceci explique pourquoi les sommes totales de la
route , ajoutées deux à deux comme nous venons de le décrire ,
donnent alors constamment 520 pour résultat (voir les tableaux ).
Rappelons, d'ailleurs (nº 109) , que la répartition uniforme des
>

lettres sur 8 parallèles a lieu fréquemment en dehors de la ca


tégorie du n° 108. Il y aurait donc, en ce cas, égalité de sommes
sur tous les rangs , ou bien sur toutes les files, si l'addition des
indices correspondants , dans le tableau en lettres numérotées ,
produisait invariablement le nombre 12. On consultera à ce su
jet le n° 135. Quant à l'égalité incomplète de huit sommes , nous
96

en avons déjà vu des exemples dans la 7me solution du n° 108,


la 3me du n° 106 9, et dans toutes celles des nº 93 et 94 , si l'on
en excepte deux qu'on reconnaîtra dans le moment à l'inspec
tion des nombres écrits au bas des tableaux.
112. M' Vencélidès a donné , le premier , des routes de
cavalier symmétriques qui offrent une égalité de sommes par
faite, tant sur les rangs que sur les files de l'échiquier. Il y est
parvenu par un mode de tâtonnement très - différent de notre
procédé par lettres numérotées et par séries symmétriques, ce
qui l'a empêché de remarquer les propriétés spéciales des tra
jets dont dérivent les routes en question (voir la pote au n° 98).
Pour ne pas déranger l'ensemble de notre exposé , nous allons
décrire ici fidèlement la marche que nous avons suivie nous
même , et qui nous a permis de transformer diversement les
routes indiquées par M ' Vencélidès , et d'en découvrir de nou
velles, encore plus élégantes. Nous référons donc le lecteur aux
instructions contenues dans le n° 108 , dont nous n'avons pas eu
occasion de nous départir .
Nous avons , d'abord, tiré des séries (193), (194), (193)
et (196 ) ce trajet symmétrique d'une composition fort simple :
4 2 1 3 2 4 6 3 3 1 2 4 5 6 5 7 5
4
O
3' 5 .
6' 4 . .

3 4
.

2 3 4' 6 . .

5' 7
0 .

5' 3
>
. , àà ş etc.
3

La répartition des carrés et lozanges :


I, II, I, IV; I, II, III, IV ou
be 91
b , f2 90
fo ba 92
bo fa 93
-

1
ез со ao dolh ,
A ,leo calho d,
cilla , d₃ na
а, Czej hd,

n'a pu se faire uniformément, mais la somme des indices sui


vant les lignes correspondantes s'est trouvée partout = 12. Nous
97

n'avons donc eu qu'à égaliser la distribution des groupes a , b,


c, d, e,e f, g, h, ou à transporter le lozange a dans le III" *e quart
de l'échiquier. Il nous a fallu, pour cela, fixer l'origine du trajet
à 5 ou b, et , après avoir constamment avancé jusqu'à hz , passer
0

de là à 5g ;. 976 ' set


5 8
8
7 8
6 qui se lie à .4 Rétablissant alors l'ordre
naturel des lettres, et transportant encore l'origine en ,, par la
loi de symmétrie directe (n° 88) , nous avons obtenu la série sui
vante , qui entraîne une égalité parfaite dans les sommes.
bad, 1962
bid , C3 92



do 6390
d₃lbo co 93

ao e , holf3
eo ag hf2
a la folhi
el а. fi ha

L'origine eût pu aussi être placée en 1 (a,) , en vertu de la sym 9

métrie diagonale, sans parler des points de départ possibles dans


les autres quarts de l'échiquier. Mais comme on peut aussi ren
verser le trajet, sans nullement altérer les sommes, les cases de
2
départ į3 et 2 avec leurs six opposées, directes et diametrales,
sont également admissibles. Voici les transformées pour les
3
origines 3 et 2

fub la 91 d, hz3 co 92
ei

b. fo e , 92 h₂ d₃ 93 ,
23

fa , gole,
b03 dlho 91

bo f3 93 lo h, do 90 Co2
cola , de ha C3 а: bylo
Ciao hod, 02 co fi b.
bo
az C3 Id, h₂ C2 ao fi
a , C2 h 1, d, al C f2 b , 1

Nous avons encore tiré des mêmes séries la marche très -naturelle:
7
98

2 4 3 4 Š 7 8 6. 4 3 5 7 6 8 7 5
.
4' •3
. .

7' 5•
.

6° 4 °
.

3: 2
.
3 .
4' 6 .

8' 3 .
4 à ;3 etc.
dont le mode de composition
b, 91 C2

bg C , 92
b, 90 C3
bo co 93
do ez ha fa do
ei a 3 fod,3 ho
,
1

Po hald, 1/2
2

ez az delf h,

quoique vicieux , est tel cependant que la somme des indices,


suivant les directions correspondantes, est constamment = 12 .
Il n'y a donc plus qu'à rectifier la distribution des lozanges ,
sans altérer les indices. On y parvient en plaçant l'origine du
8
trajet en s' et en suivant, depuis gz, 4une marche toujours rétro >
3 1 2
grade jusqu'à 2., d'où l'on passe à 5;; ;;' 8 et 61& , cases qui rem
placent ainsi leurs opposées hg, ha2‫ܕ‬, ha , ho Or en renversant les 0

indices, ou en écrivant partout 0 au lieu de 3 >, 1 au lieu de 2 et


vice versa , on ne ferait que déduire leurs sommes 8 à 8 de
3 x8 = 24 , et on n'obtiendrait ainsi derechef que la somme
commune 12.
Nous avons donc exécuté cette transformation , rétabli,
ensuite , l'ordre naturel des lettres, et transporté la nouvelle ori
gine 5 de l'autre côté de l'échiquier. Mais la route résultante :
a. filha
a 1, ez loh ,
lui(12 kg fa
no
e holfa
3 Co '93
dob, yo 3 C,
0,11 ., (3 1 I2
bydlet
2 9 i 12
99

s'est trvuvée directement symmétrique à celle construite précé


demment.
Après être ainsi retombé sur le même trajet, nous avons
formé la nouvelle suite :
3 1 2 4 5 6 4 2. 4 2 1 3 2 4 3 4 6
3
. .
4 6
>
8 6
.

5
>
4
.
3 8 6. 4 3' s 4 à etc.
7

contenue presque entière dans une moitié de l'échiquier, mais


fournissant , néanmoins , des sommes d'indices égales à 12 , sur
toutes les lignes correspondantes, comme on le voit par ce tableau :

.
c
b , hold , I f2 2

de fibh3, co
hlbol faldo C2
fold, holb , C3
2,90 eo

e ao 93
9102
e
2

92a,

Il y a deux petits groupes de trop dans le second quart, et un


de trop dans le premier quart de l'échiquier. Pour remédier à
cette répartition inégale, nous avons placé l'origine du trajet en
6. (3) et , parcourant successivement les systèmes f, g, h jusqu'à
he , nous avons , à partir de là , porté le cavalier aux cases tou
jours diametralement opposées à
Qo , ang .. ez, ez ,
ainsi qu'il appert de cette figure:
he fza,
fi e , uz
h ,1 | 13 ао ез
f ho eo а.
9o Cg ba d,
C2 93 d . to
91 Co b, d2
C , 92 d, bi
100

La nouvelle origine y est marquée en caractère romain. Après


cela , nous n'avons plus eu d'autre peine que de rétablir l'ordre
naturel des lettres , et de transporter le point de départ en 9

an moyen de la symmétrie directe, ainsi que le veut la règle


du nº 87. Les indices n'ayant été nullement altérés , le tableau
suivant :

fibe

os
b, fo la 92

%
12 by 9 . lo
bola eg 93

dz
ao co ん。
ho
ci аз doh,
a C3 h ,1 d₂
C2 aald , |h₂

nous a donné encore une route à sommes parfaitement égales .


C'est là une transforınée curieuse de la première route semblable
trouvée dans ce n'. L'une et l'autre ont les systèmes a et b
communs , mais après b, et jusqu'à ſ, inclusivement , la seconde
3 >

remplit les cases diametralement opposées à celles de la première.


Après cela, dans les systèmes g et h, les deux routes se confon
dent derechef.
Il va sans dire que la nouvelle route admet elle -même des
transformées directement >, diamétralement , diagonalement et
obliquement symmétriques , et qu'on peut encore lui appliquer
ces transformations après l'avoir, d'abord , renversée et trans
2
porté son origine en §. Voici une de ces courses dérivées qui
3

facilitera aux amateurs la recherche des autres , parmi les -


quelles ils devront s'attacher principalement à former les routes
3
ayant 2 et pour points de départ.
101

d2 b,
2 91.2
b, d cз 92

dz by3 9 . ni
bu do cu 19:

a
.
eo fz h.

f2
ao | ез h
ea2 fo h,
a C2 h, 1 fi

113. Les trajets du n° précédent, qui appartiennent tous à


un même système, ont déjà été indiqués, en 1849 et 1850, par >

M' Vencélidès, à l'exception, toutefois, des dérivées diagonales,


qu'il n'a jamais prises en considération. Car n'opérant que gra
phiquement, il a été porté à négliger les transformées qui exigent
des tracés séparés . Ce n'est donc que pour guider les amateurs
dans des essais semblables qu'ils voudraient entreprendre , que
nous sommes entré dans les développements contenus dans le
nº 112 ; il va sans dire que les trajets rectifiés eussent pu être
tirés fortuitement des séries (193) , ( 194 ), (195) et (196 ), à
>

l'égal de nos premières ébauches. La transformation par la


quelle, sans altérer les indices, on modifie la répartition des carrés
et lozanges sur l'échiquier, joue , dans ces recherches , le même
>

rôle que le procédé de l'art. 97 à l'égard des trajets de cavalier


moins parfaits. Ce genre de transformation ne constitue , cepen
dant , à proprement parler, qu’un mode d'application particulier
du principe général de Bertrand .
Outre les routes de M' Vencélidès que nous venons de
citer , on n'en a plus conservé qu'une seule procédant par car
rés et lozanges , et offrant, en même temps , des sommes parfai
tement égales (voir le 1 ° 123 et la note au 1 ° 98). Or nous nous
sommes assuré que cette route de M' Vencélidès, quoique d'une
forme différente de celles qu'il a données en 1849 et 1850,
u'est au fond qu'une variante particulière de son système
antérieur. Nous avons, pour cela, traduit en lettres numérotées
>
102

le tracé de la route en question, publié dans la Schachzeilung de


1858 , pag. 174. Voici sa première moitié ainsi traduite :
dz h .3 lo I2

,
e
h₂d
2 ; 93
dhe ез 91
ha gu la
Az b cgfu
ba Qolfs C2
0,2 bo Co fi
b 1, al f2faleC ,
M' Vencélidès a , de plus, indiqué , au bas de son tracé, que les
sommes demeurent égales si l'on fait partir le cavalier de 5I ? de
5 4 4 4
6 ou de , au lieu de . C'est évident, car , est l'autre bout de
3• 8

la moitié du trajet, et 1 est diametralement opposé àà 48, conime


5

5
6 à 43 .. Il a , probablement , sousentendu aussi qu'il
. > existe des
routes tout-à-fait
à semblables, partant des cases 53 , 46 , 558 et 11.Mais 4

3 6 1 8 3
les origines diagonalement et obliquement opposées : 4 , 5 , 5 , 4 , 5 ,
6 1 8
4 , 4 , i ne se sont, sans doute , pas présentées à son esprit, vu
4

qu'autrement il eût fait mention de pareils changements d'ori


gine, à l'occasion des explications détaillées qu'il a données de sa
méthode , en 1849 et 1850. Or , si l'on considère la première
des solutions du ° n° précédent qui ont 32 pour point de départ
(a .), on concevra
3
facilement que ce point pourra y étre trans
porté en å ( C. ), pourvu que l'on parcoure les trois groupes
4

a ,b ,c dans cet ordre : Co..63, Q2,..Og, br..b, aboutissant à do,


7 7 0 3

etc. Il en résulte la variante ci- dessous :


filc, 62 91
C fo e92
f2 C3 90 63
co fa 93 Co
a , b ,3 " o h₂
anbo hoda
---

b,' a: dih
‫܀ܢ‬

, h, d,
103

qui , transformée diagonalement, coïnciderait avec la nouvelle


route de M' Vencélidès.
Si, dans cette dernière, on eût fait partir le cavalier de bo
au lieu de ar , en suivant cet ordre : b..bz , C... 13, Q ...Az, do, 39 0

etc. on aurait retrouvé, par la même raison, celui des trajets du


3
nº précédent qui a 2 pour origine.
Or on comprend maintenant que la première route , à
sommes égales , du n° 112 doit admettre une transformation
analogue , par rapport aux
4
6me, 7me et gme groupes. En 8effet,
parti de ( a) et arrivé à 4 (es), le cavalier,au lieu d'aller à Volg
> 2

peut achever sa course ainsi : 9.8 -93, he..hg , fo. - [z, la dernière
0
. .

case aboutissant également à $ • Voici cette course dont nous


avons encore , pour plus de variété , transporté l'origine en
hr
92 Cif2
h, 93 fs C2

91 h 3 co fi

ho 1 9o folca
ez

az ba d,
lazi do b.
allo bo d.
aold , b,

Nous abandonnons les transformations ultérieures de nos


dernières variantes au soin du lecteur.
Il ne nous reste qu'à traduire en nombres les solutions à
sommes égales trouvées plus haut, et qui, malgré des différences
de forme, constituent un système unique , celui de Vencélidès.
Nous pouvons nous borner, d'ailleurs , à figurer les 6 routes>

modèles ou principales suivantes , dont toutes les autres se dé


duisent aussitôt , au moyen du théorème du n° 88. Le nombre
total des routes de ce système s'élève à 48 , dont 16 correspon
dent à la variante publiée en 1858 , et dérivent des 2 derniers
>

modèles représentés ci-dessous.


104

48 33 10 27 50 260
31
| 38 23
|23|48 3310 31 | 38 | 33 16 33 42 27 18 260
22 | 47 | 32 37 | 28 | 49 | 34 11 260 54 15 | 32 | 37 28 17 34 43 260
39 30 45 24 9
9 36 31 26 260 39 | 30 13 | 56 41 36 | 19 | 26 260

46 | 21 40 29 52 25 12 35 260 14'33 40 29 20 28 44 33 260

33 44 57 20 61 8 153 14260 3 12 37 32 161 8 21 46 260


9 24 | 45 : 62 7 260
58 | 19 4 51 56 13 62 7 260 38 51
*5:622
43 | 2 | 17 | 60 | 5 | 64 | 15 34 260
* 60 S 64 | 47 | 22 260
11 | 2 | 19
18 59 | 42 | 1 16 536 63 260 3059101 1 48 | 23 | 6 | 63 260

260, 260,260 260260260 260 260 260260 260 260 260260 260 2601

13:38
18 38 | 33 | 32 17 42 27 34 260 47 | 38 23 32 49 10 27 34 260
34 | 31 | 16 37 28 33 18 43 260 22 31 18 37 28 33 30 11 / 260
37/2833 3041 26
39 | 14 | 29 56 41 20 33 26 260 39 46 | 29 | 24 52 35 26 260
| 39 46
30 21 40 45
30 33 53 40 13 36 23 44 19 260 36 23 12 31 260

31 | 12 37 443 8
8 21 62 260
19 44 57 * | 13 8 5362 260
38 3 2041 56 61 147 260
58 3
38 | 3 | 32 | 9 24 61 467 260
43 18 1
11 501 605 48 63 22260 60 5 16 63 34 260

2 59 10 | 19 | 64 23 6 47 260 2 599 42 17 64 53 1
6 13 260

260/260 260|260260 260/260 260 260260,260 260 260,260260260

|
27 38 | 31 | 48 33 |10 | 23 |50 260 15 | 42 | 53 | 32 | 17 | 34 27 38 260

30 17 | 28 37 24 49 34 11 260 35 | 31 | 16 41 28 37 18 33 | 260

39 | 26 43 32 9 36 31 22 260 43 | 14 | 29 | 56 | 33 | 20 39 26 260

46 29 | 40 | 23 32 21 12 33 260 30 33 44 | 13 | 40 | 25 | 36 | 19 260

341
20 37 33 2037 | 8 61 14 260 31 / * 37 8 45 12 21 | 62 260
54 19 4164 13 58 7260
4 38 | 7 52 1 24 61 46 11 260
| 33 505 60 948 63 22 260
43 2 17 56 3 60 15 62 260
18 55 42 1 16 63 6 59 260 6 1 39 2 1964 | 23 | 1047 260

260 260 260 260 260 260 260 260 260 260 260 260 260 260 260260

On trouvera trois tracés correspondants dans les figures


25 , 26 et 27 , vu que deux marches dont l'une est l'inverse de
l'autre, ont un tracé commun. Si l'on compare entre elles les
fig. 25 et 26 , on remarquera que , pour faire dériver la seconde
>
105

de la première et vice versá , il n'y aura qu'à remplacer deux


couples de lignes parallèles, par deux autres couples semblables.
Cette légère différence entre les dits tracés est une conséquence
nécessaire de leur mode de formation (nº 112) ; le lecteur la
comprendra aussitôt s'il veut bien se rappeler les principes
exposés dans les nº 97—98 . Nous renvoyons d'avance aux
mêmes principes pour l'explication des cas analogues qu'on
recontrera plus loin (voyez, p. ex . les fig. 31 et 32 ).
114. Le procédé qui nous a fourni les diverses variantes
possibles du système de Vencélidès , nous a conduit aussi à la
découverte d'un nouveau système de trajets qui , outre l'égalité
parfaite des sommes , présentent encore le caractère trois fois
rentrant (n° 87 ). Comme précédemment , nous sommes parvenu
à ces nouvelles solutions par plusieurs voies , parmi lesquelles
nous choisirons ici celle qui a offert les transformations les plus
instructives .

Nous avons tiré des séries (193), (194) , ( 193) et ( 196 )


la suite :
4 2 1 3 5 6 5 6. 7 5 6 8 6 5 3 4 5
4 3' 5 . .
6 7 3 .
1' 3 4' 6 5
>
4
.

2‫ܢ ܕ' ܕ‬ à etc.


3,

dont la traduction en lettres numérotées sur l'échiquier est :

b₂ fil
2 C,
b

Co fa
by fo C2
C3 f3
h₂ 1
ao ' lz god,
(13 h₂3 do lo 91
hi a, 93 la d,
A2 ho ₃92 e

La somme des indices sur les lignes correspondantes s'est trou


vée partout 12 , mais la répartition défectueuse des groupes
a été ici un peu plus difficile à rectifier que dans les exemples
du nº 112. Voici comment nous nous y sommes pris. Nous
.
106

avons laissé la suite a , b, c, d, e comme elle est jusqu'à ex , mais,


à partir de là, nous avons joué le cavalier aux cases diametrale
ment opposées à celles du premier tableau , de cette façon:
92 be
2 hoc
bi 93 Co h,
‫ܐ‬
91 be h, C2

bo 90 cglha
fa do ez d
ag ! fo do eo
fa'a ea d,
a|
az | fi d₃ e

La distribution a été ainsi rendue uniforme, cependant la série


n'a pu être laissée en cet état qui ne représente plus la moitié
d'un 5trajet symmétrique, vu que h, ne communique pas avec la
case5 .. Mais comme cette série est rentrante , on est libre de
fixer son point de départ à telle case que l'on veut , et si l'on
choisit ez à cet effet, la suite rétrograde:
eg . .. , dz . ‫ ܕ‬Cs • • • ‫ܕ‬ bz ..
.
, az : .
. ) hy . , 93: /../
3 4
convient au but proposé , car 3 (7.) se5 lie à 5.4 Après avoir en
3 5

core transporté la nouvelle origine (eg) en 4 , moyennant la


symmétrie directe, et après avoir rétabli l'ordre naturel des
lettres, nous avons donc obtenu la route trois fois rentrante
di
C2 | f3 91
fz d2
C3 90
(do
ci

9 -dT ん

fo 92
I

f 93 d,
аојез
no
а, by3 heo
b, a, bah,
e

aq b0 h 2,

et à sommes égales , puisque les indices n'ont point souffert


d'altération .
107
3 4 5 6
Comme h, se lie à : (.a ) et à , beàà 3 (c). et à 3 5 on peut
encore transformer notre route en d'autres ayant pour points
de départ 3'; 43 et leurs différentes cases opposées. Voici une de
ces transformées, à laquelle nous joignons une course diagonale
ment symmétrique par rapport au trajet primitif.
92 h. fz C ei hold 3, 192
h, 91 cz fi hilo d₂191
93 hg faco e₂ h₂ 92 do
ha

2
90 g fo h, ez gold ,
dao ez bg b, ao
3 folc ,
do

ai bo bola Co fa
a
.

da lo ba a , b2 fi C2
2 d 3
al , b 1, ei a2b,1 ci fa
Quant à la conversion en nombres , il suftira de l'effectuer,
comme ci -dessous, pour3 quatre routes, dont deux commenceront,
4
respectivement, à 4 et 32Ź , et deux autres auront pour origine 3

commune . Chacune admettra, en outre, sept dérivées , qui seront .

connues par le théorème du n° 88 , de sorte que notre système * )


comprendra , en tout , 32 trajets différents, à sommes parfaite
ment égales. Comme , dans la représentation graphique , la
>

marche directe et la marche inverse du cavalier se confundent,


nous nous contenterons de donner deux tracés des routes en
question ( figures 31 et 32 ) .
501124 | 63 19 37 | 26 | 33 260 627 60 19 31 9 22 47 260

23 62 31 12 28 34 18 38 260 59 18 638 21 46 33 10 260


10 49 64 21 40 13 36 27 260 6 61 20 37 12 33 48 23 260

61 22 9 5233 28 | 39 |16 260 17 | 58 | Š | 64 | 45 24 11 36 260


56
48 7 60 7 20 41 54 29 260 4
* 43 36 13 32 37
3 32 37 26 49 260
39 40 431 8 33 32 | 17 42 260 |
53 16 7 44 | 1
14 23 32 29 38 260
47 2 37 11
6
1919 3030 5535 260 12 | 3 | 14 33 40 31 | 30 | 27 | 260
34 50
3 38 Š 46 31 56 43 18 260 13. 34 11 2 31 28 39 | 30 260

260 260 260 260 260260260 260 260'260'260 260 260 260 260 260

*) Nous l'avons déjà publié, en 1859 , dins une revue d'échecs mensuelle
paraissant à New - York sous le titre : « The Chess Monthly».
108

39 62 | 19 8 21 34 17 10 260
$5 30
55
17 12 27 36
3 13 38
30 1742 27 36 13 38 260

18 1354 29 16 39 | 26 33 260 18 7 60 6063 46 9 22 9 22 35 260

31 56 41 20 33 28 37 14 260 61 38 5 20 33 24 11 48 260
44 | 19 | 32 33 50 13 31 | 23 260 28 6 17 ! 64 57 12 45 36 23 260
57 243 8
8 21 64 51 12 260 35 4 13 44 28 32 49 38 260
46 5 60 1 52 9 24 63 260 16 43 562 52 37 26 29260
3 587 | 48 61 | 22 11 30 260 3 54 41 143128|
| 39 50260
6 | 47 4 | 5910 49 62 23 260 42 13 2 53 | 10 51 30 27 260
260 260 260260260 260 260260 260260 260 260 260 260 260 260

115. Nous avons vu , dans le n ° 111, que les trajets symmé


triques qui procèdent par carrés et lozanges répartis également
sur l'échiquier, ne présentent jamais , sur les rangs comme sur
les files, de sommes différant considérablement de la moyenne
260 ; le maximum de la différence, en plus ou en moins , ne dé
passe même que rarement le nombre 4. Or on parvient souvent
à lever entièrement ces différences en permutant les indices,
dans un ou dans plusieurs groupes ; de façon qu'il ne s'agit plus
ensuite que de relier convenablement les groupes modifiés, pour
obtenir un trajet à sommes parfaitement égales . Nous allons
éclaircir par des exemples ce mode d'opération , beaucoup plus
systématique que les essais heureux des 1 ° précédents Nous
prévenons , toutefois , qu'il ne nous a point fait découvrir, jus
qu'ici , d'autres solutions que celles trouvées antérieurement du
prenier jet.
Tirons des séries (193), ( 194 ), (193) et (196 ) la suite:
4 2 1 3 1 3 5 7. 6 5 6 5 3 1 2 4 5
4 à 6 etc.
. > . . . . .
3''1 ' 60 5 4 3 4 3 1 . 3' 5 7 6 5 3

Sa composition , par rapport aux 4 quarts de l'échiquier


( n° 108 ) , ou
I, II, I, IV; IV , III, II, I
pourra être aussitôt rectifiée
2
en commençant5 le 7trajet às6 °, et en
remplaçant le groupe ; . .; par son opposé & -g , qui se trouve .
109

placé dans le III" quart. Si , actuellement, en vertu de la symmé


trie directe , on prend į pour origine et pour fin de la moitié
du trajet, on obtiendra le tableau :

gi b2 do C2 10
b , 92 ci di 14
1

golla d.3 (' 3 10

bo 93 Co d. 14

13 03 elha 14
ao

fo
1

ho e 10
fa a . | ез h , 14
a hie
h 1, 10

10 14 | 10 | 14 14 10 14 10

Nous avons écrit les sommes des indices correspondants au bas


et à côté du tableau, conformément aux explications de l'art.110 ,
qu'il faut toujours avoir en vue pendant ces sortes d'opérations.
Or, si l'on observe attentivement la distribution des nombres 10
et 14 , on s'apercevra qu'il suffit de faire changer de place mu
tuellement aux lettres a. , a, et à celles-ci : h,, hz , pour réduire
partout la somme des indices à 12. Il ne restera alors qu'à
rétablir la communication entre la case finale et la station
opposée à la case initiale , communication détruite par l'altéra
tion mentionnée des indices. On y parviendra en rangeant la
série dans cet ordre :

@o..ég,
, lofa , 9 ... 93, he..hz ( groupe modifié ), Q ... ( groupe
modifié ), b..bg , Co. Cg , d ...dz, communiquant
3 0

avec , opposé à em
Si l'on figure cette suite par une nouveau tableau procé
dant suivant l'ordre naturel des lettres, on retrouvera la route:
110
c
fz ho 192 db C3 e , 9216
filca 91 h, dobe
3 91 C2 10

colfo h, 93 bid,2 Co 9362 116


(

fo C3 90 ha bold,3 gol, Ci 10
ba ez aold , 12 ао 13 ho 10
e, bo d a 12 a foh , 14

a
b2 tо аз da 12 hi f2 10
en b, d₃3 | a2 12 а. h, 1
2 14

12 12 12 12
1014 10 14 14 |10 |14 10

directement symmétrique par rapport à l'un des trajets du


nº 114 .
Qu'on examine, maintenant, l'autre tableau ci-dessus , formé
soit à l'aide des séries fondamentales ( 193) à (196 ), soit par
des essais sur l'échiquier. Les sommes des indices correspon
dants s'y réduiront également aux deux nombres 10 et 14. Or
avant même de rectifier la répartition vicieuse des groupes , on
observera qu'un échange de places mutuel entre d , et d ,, comme
entre ci et cCsgi suffira pour égaliser partout la somme des indices.
On trouvera , de plus , après quelque réflexion, que les groupes
séparés par cette brusque modification , pourront être reliés et,
en même temps , mieux distribués sur l'échiquier, si l'on prend
316.) pour origine, et (c ) pour fin de la moitié du trajet, à sa
voir dans cet ordre:

be..bg , do..de (groupe transformé), 2... Ag , 9. • .9z, ho..kg , ‫ܕ‬


.

@ ..lg, fo.12, Co. - C, ( groupe transformé).


0

Nous avons ici transporté le groupe e dans le quart opposé de


l'échiquier, ainsi que cela est toujours loisible dans ces sortes
d'operations. Voyez la règle générale à ce sujet, expliquée dans
les nº 108 et suivants.

Ja nouvelle route trouvée plus haut , mise en tableau sui


vant l'ordre naturel des lettres numérotées, revient à :
111

6,02 h, de
16₂2 a , dhe
a , bo hold ,
ao |b₂3 | do ha3
Colla 93 e 12
fz Cg9o eg 12

fo ei 92 12
filca ez 91 12

12 12 12 12

et rentre, par conséquent, dans le système de Vencélidès ( n° 113).


116. Quelque fastidieux qu'il puisse être de décrire une
suite d'essais infructueux, nous serons obligé , néanmoins, d'en
rapporter encore quelques-uns, vu que l'égalisation indiquée des
sommes des indices dans les trajets moins parfaits, constitue la
seule voie rationnelle qui nous soit connue pour découvrir des
trajets parfaits. Voici, cependant, une donnée que nous a fournie
l'expérience , et qui pourra servir de règle au lecteur dans des
essais semblables , de même qu'elle éclaircira les nouveaux
exemples que nous citerons plus loin.
On a vu que le genre de courses symmétriques expliqué
dans le n° 108 , est le seul qui, procédant par carrés et lozanges,
puisse offrir des sommes égales partout, sur les files comme sur
les rangs. Or si l'on continue à représenter les courses en ques
tion par des tableaux en lettres numérotées qui retracent leur
première moitié (la seconde étant alors complétement déter
minée) , on observera que les dits tableaux peuvent affecter trois
formes essentiellement différentes. La première comprend un
carré et un lozange dans chacun des quarts de l'échiquier *) ;

* ) Cette classe a deux subdivisions. La première présente un arrangement


dissemblable des lettres dans les quarts adjacents de l'échiquier, comme par
exemple le gme trajet du n° 108. Dans la seconde subdivision , cet arrangement
est partout uniforme ; exemples : le 4me et le 6me trajet du même nº. C'est à cette
dernière, la moius favorable à l'égalisation des sommes, que se rapportent toutes
112

la seconde exclut entièrement cette combinaison, et ne présente


que des couples de carrés et de lozanges, placés respectivement
dans des quarts diametralement opposés ; la troisième forme,
entin , se compose de deux pareils couples opposés , joints à un
carré et un lozange réunis dans chacun des deux autres quarts de
l'échiquier. Les numéros précédents offrent de nombreux exem :

ples de ces trois formes ou classes. Ainsi , dans le uº 108 , les 4 me, >

6me et gme solutions se rapportent à la première classe ; la 3me


solution à la deuxième classe ; enfin , les deux premières solutions ,
à la troisième classe . Or le fait d'expérience dont il s'agit, est que
cette dernière classe a seule fourni, jusqu'à présent , des trajets
å sommes parfaitement égales, et qu'il est plus que douteux que
les deux autres puissent jamais en donner. Le fait n'est naturelle
ment pas démontré mathématiquement , mais il paraît certain .
Nous nous empressons d'ajouter que la proposition inverse
n'est nullement vraie , et que même la grande majorité des routes
de la troisième classe ne présente que des sommes approchant
de l'égalité, témoin les deux premières solutions du n° 108 .
117. Tirons des séries (193) à ( 196 ) ce trajet d'une
composition assez simple:
4 2 1 3 2 4 3 4. 6 5 3 4 5 6 5 7
3' 5
. O . 0
7 ' 6 • .8 ' 7 . à etc. ou
4 6 4 . 3' 8 5' 7 * 5 3 4 5

hd beeg
2 91 14

bilfodg 90 C2 10

d , f2 B3 eo 92 14
bo do fa 93 en1 10
ha

co ao 10

аз . Calho 14

ci a h, 10
2

az Cz h 1, 14

10 | 14 10 | 14 | 14 1014 : 10
les routes de la catégorie du n° 105. Aussi n'avons nous que rarement vérifé
leurs sommes , dans la presque certitude qu'elles ne sauraient se trouver égales
mène sur 8 parallèles seulement.
113

Les sommes des indices sur les lignes correspondantes reviennent


encore à 10 et à 14 , comme dans les exemples précédents.
Cette inégalité disparaîtra, cependant, et l'on obtiendra partout
la somme commune 12 , si l'on écrit e, au lieu de ez , ſ, au lieu
de fo, et vice versa. On parviendra même, après cette modification,
à recomposer la suite des groupes , de manière à en former de
nouveau la moitié d'un trajet symmétrique. On commencera la
course par le nouveau groupe | (origine %), on passera ensuite
au groupe c et, de là, au groupe d transporté diametralement; on
>

reprendra , alors , les groupes a et b et , arrivé à bę3 (8)6 , on se


rendra,
6
successivement, à. go..93, he..hz, d'où 8l'on entrera, par
62 dans le nouveau groupe e... @g , qui aboutit à 5
s communiquant
avec 7Ž.
3 Cette course, représentée suivant l'ordre naturel des
lettres , les répartira aussi également sur l'échiquier, comme il
appert du tableau :

ay 2 fi
ei az fo h,
ао! ез ho fa
ん。

аз fa
bo do Co 93
d₃ by 9 . C
b, d, cz 92 12

d₂ be 91 C2 12

12 12

Mais elle ne nous apprendra rien de nouveau , puisqu'elle sera


directement symmétrique à l'égard de l'une des routes du n° 112 .
.
Par opposition aux solutions parfaites qui produisent des
sommes partout égales à 260 , M' Vencélidès donne le nom de
bonnes solutions à celles qui n'offrent pas plus de trois sommes
différentes. Telles seraient , par exemple , les routes du n° 111 ,
qui fournissent 10, 12 et 14 pour sommes d'indices , et 258, >

260 , 262 pour gomines difinitives. L'amateur familiarisé avec


nos méthodes, ne trouvera que peu de peine à former de pareilles
8
114

routes , dont nous avons voué un grand nombre à l'oubli. Les


solutions de ce genre deviennent , cependant, difficiles à con
struire si elles doivent présenter, sur 8 lignes loutes parallèles,
la somme constante 260 , et sur les 8 lignes perpendiculaires,
l'une des combinaisons de sommes suivantes : 4 fois 256 et 4
fois 264 ; 4 fois 258 et 4 fois 262 ; 4 fois 260 , 2 fois 256 et
2 fois 264 ; 4 fois 260 , 2 fois 258 et 2 fois 262 (voyez les
articles 118 , 122 , 136 — 140). Nous nommerons ces solutions

C

très - bonnes *), à l'égal de celles qui donnent naissance à deux


sommes différentes seulement : 258 , 262 , correspondant aux
sommes d'indices 10, 14. Pour cette dernière espèce de trajets,
nous référons le lecteur aux routes symmétriques proprement
diles du n° 90 , et au premier tableau du n° 115 qui , mis en
chiffres, revient à :
26 7 13 11 238

6 27 10 16 262
2一 日 一 四

288 16 12 238
28

3 9 13 262

24 4 1732 262

1 21 29 18 238
23 3 | 20 31 262

2 22 30 | 19 238

238 262,238262262, 258 262, 238


La seconde solution du n° 115 deviendra également très - bonne,
si l'on y parvient à répartir uniformément les lettres, sans altérer
les indices. Il faudra , pour cela , transposer les groupes dans
cet ordre :
b, g, h , e, f,f c , d , a ,
en observant ici , en même temps , de transporter le groupe e

*) Les dénominations de bonnes, très -bonnes et parfaites n'ayant trait qu'à


la nature des sommes que présente la route ,> nous les étendrons également à des
courses non- symmetriques et à des trajets qui ne seraient pas exclusivement
formés de carrés et de lozanges.
115

dans le quart opposé de l'échiquier. Renversée et figurée en


nombres , cette course , trois fois rentrante, se réduira à :
7 30 9 26 238

8 29 27 10 262

31 6 12 25 258

32 5 28
5 11 262

4 17 13 24 262

18 1 16 21 238

3 20 23 14 262

19 2 22 13 288

262258262258 238 262258262


et sera de la même espèce que la 5me et 6me course du n° 90 ,
c'est-à-dire que chaque moitié y constituera un trajet impropre
ment symmétrique par lui-même.
Si , sans altérer les indices de la première route de l'article
actuel , on y adopte l'ordre suivant des groupes :
>

h, e, f, ,
c, d (transposé diamétralement), a , b, g 2

et si l'on transporte, ensuite , l'origine en 5, avec application de


la symmétrie directe, on retrouvera l'avant- dernier tableau du C

n° 90 .
Voici , en revanche , une nouvelle route à deux sommes ,
construite directement suivant notre méthode des lettres nu
mérotées :
13 27 17 | 30 262

26 16 29 18 238

14 28 20 31 262

23 13 3219 258

2 21 12 6 238

24 | 3 5 9 262

1 | 22 11 7 258

23 4 8 10 262

258258262262262262258258
116

C'est la catégorie de routes *) qui se prête le plus facilement à


l'égalisation parfaite des sommes, qui peut, d'ailleurs, s'effectuer
aussi dans les trajets à trois sommes différentes. Nous nous
contenterons d'en citer un seul exemple. Pour réduire à 12
toutes les sommes du tableau :
hel
2 bi l2 92 12

behz
2 93 en 14
hbo
, ez 9110
b
ho go lo 12
аз cз | d₂lfo 12

Co af d, 10
.

а, C2 do fi 14
C a f2d , 12

12 | 10 | 14 12 12 14 10 12

il suffirait de mettre c , à la place de co, et co à la place de C


Mais comme il faudrait ensuite recomposer l'arrangement des
groupes, on n'y parviendrait qu'en permutant, de plus, b, et by, 1

e, et ez ? deux permutations dont l'effet se neutraliserait à l'égard


des sommes d'indices correspondantes. Si l'on adoptait, mainte
nant, l'ordre:
a, c (N), d, h, e (N), f, g, b (N),
les nouveaux groupes étant marqués d'une N , on obtiendrait un
trajet parfait, mais qui coïnciderait seulement avec la variante
du système de Vencélidès publiée en 1858 (n° 113).
Il nous reste à soumettre aux amateurs des cas sur lesquels
O

ils pourront s'exercer eux - mêmes , et dont la solution (si, loute


fois, elle est possible) leur fournirait des systèmes autres que celui
de Vencélidès et le nôtre. Nous rappelerons qu'il ne s'agit plus
que de trouver des trajets symmétriques , parfaits quant aux

* ) Il est curieux que , même en renonçant à la symmétrie des solutions,


dous n'ayons pu en découvrir, jusqu'ici , aux deux sommes 256 , 264 seulement,
tandis que les routes aux deux sommes 258 , 262 sont extrêmement pombreuses ,
et la plupart d'entre elles symmétriques.
117

2 2 3
sommes , et commençant à.
>
6
, i ou . Car la case s n'ayant
>
2:

d'autres issues que 7 et 7 , la condition de procéder par carrés


et lozanges non tronqués deviendrait impossible à remplir dans
toute marche symmétrique qui partirait du coin :
Voici donc, en premier lieu >, une route :
h₂ld , co
2 b2 10

ba
d2 C3 14
hy cdo b, 10

c , d , ho
ん b. 14

fila , ez 93 ; 14

en fala , 92 10

al fo go 14
NO

en ao f: 9 , 10

10 14 10 14 14 10 , 14 10

réductible à des sommes parfaitement égales, par la permutation


simultanée entre d,, d, et en , bz.
@z Or il s'agit de recomposer la
>

route et de la répartir également , après avoir effectué cette


transformation .
Considérous , ensuite , le second et le quatrième des trajets
bipartis trouvés dans le n° 107 . Ces trajets ne sont point symmé
triques , mais l'addition des indices correspondants y fournit
partout 12 , tant sur les files que sur les rangs. Il ne s'agit donc
plus que de transporter plusieurs groupes diamétralement , ce
qu'on peut faire de beaucoup de manières , mais il faut, avec
cela , que la répartition devienne égale , et que la case finale se
lie à celle opposée au point de départ. Voici, pour nieux expli
quer notre pensée , une transformation de la première des dites
routes biparties :
118

dz
92 cohf
di 93 fa eh,
91 dhe eg f
d. 90 f2 h₃ |e₂

,
a
cз b,
C2 bo az

Co
00 b,
63 аз

L'ordre naturel des lettres de ce tableau correspond à l'arrau


gement :
e, f, h , c, d, a , b , 9
>

des groupes de la route citée , les cinq derniers se trouvant , de

plus, transpcrtés diametralement. La somme des indices est de


meurée partout = 12 , mais l'arrangement choisi ne résout
-

nullement la question , parce que la distribution des lettres est


4
encore irrégulière, et parce que h, ne se lie point à 4
Nous doutons , d'ailleurs , que le lecteur soit plus heu
reux que nous dans les trois cas ci-dessus ,រ ou dans d'autres
semblables .
118. Lorsqu'un trajet ne reproduit constamment la somme
260 que sur ses files (ou rangs) , l'élégance exige, en outre, que
les sommes suivant les rangs (ou files) diffèrent peu entre elles .
Il faut pour cela (n° 109 ) que les groupes aient été également
distribués sur l'échiquier, dans le tableau de la moitié du trajet
(on trouvera plus loin des considérations particulières sur les
courses biparties et sur celles qui leur sont analogues). Tout
trajet à sommes égales sur ses files peut être aussitôt converti
en un autre à sommes égales suivant les rangs , par l'application
de la symmétrie diagonale (n° 88) . Mais les amateurs qui ont écrit
sur le problème du cavalier, ne se sont guère attachés, jusqu'ici,
à composer le tracé des routes symmétriques de ce genre de
carrés et de lozanges exclusivement. Nous allons donner des
exemples de cette formation, la plus parfaite sans contredit.
119

Le premier tableau ci-dessous, qui représente la moitié 7

d'une pareille route , a cela d'assez rare que les sommes des in
dices (nº 110) y montent et descendent jusqu'à 18 et 6. Le second
figure en chiffres la route entière, transportée diagonalement.
C2 eo fi de 12 30 27 42 51 40 23 34 15 262
ei tal fold, 12 43 | 50 | 29 | 26 | 33 14 37 22 234

C ez dll 12 2831 52 41 243916 33 266


co dolfa 12 49 44 25 32 | 13 36 21 38 258
‫ܘ‬

りん

b3a, hy 12 6 53 443 64 | 57 | 12 17 258


be az 90 h 12 3 48 7 56 9 20 63 60 266
albo h, 92 12 34 5 46 | 1 | 38 61 18 11 254

02 0, 93
he 12 47 | 2 35 8 19 | 10 | 39 62 262

14 6 18 |10 |10 18 6 14
260 260260 260 260 260 260 260
Ajoutons que les deux groupes consécutifs du Ile et du IVme
quart admettent des permutations entre an , az ; bo , b,; 9,, 93 ,
ho , h,;2‫ ܕ‬qui , exécutées pour chaque quart séparément, conduisent
>

à ces deux transformées, dont l'une n'offre pas plus de trois, et >

l'autre pas plus de deux sommes différentes ( 10,14 ) .


C2 lo fd, 30 27 23 13 262

e c, fold, 31 28 14 22 238
es

Ci di fa 26 29 24 16 282
2

Co dolfa 25 32 | 13 21 238

bao 91 12 6 4 12 | 17 258
bola , go ho 8 3 7 9 20 262

azba ha 92 16 ö 1 18 11 258

(12 b 1, 93 h 1, 12 2 1910 262

8 16 8 16 258 258 262 262 262 262238238

Nous avons exprimé en chiffres la dernière route , après lui


avoir appliqué la symmétrie diagonale . La modification simultanée
, h eût conduit à une transformée moins
des groupes a , b , g,
belle , aux sommes d'indices 10 et 14 suivant les rangs , et 8 ,
12 et 16 sur les files.
120

Voici un autre trajet à sommes égales suivant les files,


qui , de plus , est trois fois rentrant, et ne présente que deux
sommes différentes sur les rangs. Il constitue ainsi une des solu
tions les plus parfaites de ce genre (comparez les nº 122 et 148 ).
Nous l'avons trouvé par de simples essais sur l'échiquier.
b₂lfa
2 3 ез 9
fz 690 ez
63 fo lo 92

93
ribo ei
co aod, ho 8
03 hd, 16
C3 3
ci

a, dolh , 8

ag C2 h 2, di1 16
1 12 12 12 12

La série étant rentrante , son point de départ pourra aussi


>
4
être
pris en e, et sa fin en de,ce qui revient à l'origine ou , et à la
5 3
41

case finale respective ou & *). Au reste , si l'on retourne la


4 6 >

série primitive , son origine deviendra ; (3) et son dernier terme


4 ( ). Abandonnant au lecteur la construction des deux nouvelles
formes de notre trajet, nous nous contenterons d'en représenter
ici en nombres les deux restantes , reproduites graphiquement
dans la fig . 35 .
46 7 24 63 20 43 26 35 264 627 34 13 34 9 i 26 31 236
23 62 45 | 6 23 | 34 | 19 | 42 256 55 15 63 8 27 32 38 10 264
8 47 64 21 44 17 36 27 264 6 6 61 16 33 12 | 33 | 50 23 238

61 22 3 48 3328 4118 256 18 36


13 3 64 49 | 28 11 36 264
30 y 60 7
1 16 37 35 29 236 6 43 60 17 | 32 | 37 | 24 57 244
39 7 49 12 53 3252 15 40264 57 | 18 7 1444 21 48 29 38 256
10 51 2 57 3813 30 55 236 423 | 20 39 | 40 | 31 | 46 23 264
3 38 11 | 82 | 31 | 36 39 14 264 19 38 41 ) 245 22 39 30 236
260 260 260 260 260 260 260 260 260 260 260,260 260 260 260,260
*) Observons encore, qu'en intervertissant les groupes b et c de la série.
pour pouvoir la rauger ensuite dans cet ordre :
121

Chaque forme entraînera, d'ailieurs, sept autres courses dérivées,


aux mêmes sommes. Car l'application des séries de l'art. 88 à
une route de cavalier quelconque n'a pour effet que de permuter
entre eux les nombres symmétriquement placés l'un à l'égard de
l'autre. Or, vu l'égalité des sommes sur les lignes correspondantes,
dans les solutions ci-dessus comme dans toutes celles de la caté
gorie du n ° 108 , les travsformations direcle et diamélrale n'y dé
>

placeront même pas les sommes , tandis que les transformatious


diagonale et oblique les feront seulement passer, dans le même
ordre, des rangs aux files, et réciproquement.
119. Quant au changement du point de départ d'une
course (comparez l'art. 80), les considérations suivantes serviront
à déterminer les cas dans lesquels un pareil changement n'en
altérera point les soinmes.
Imaginons une route de cavalier, symmétrique ou non , mais
telle que, si l'on examine séparément les 4 séries de nombres :
1 ...... 16 , 17 ...... 32 , 33 ...... 48 , 49 ...... 64
.

dont elle se compose , chacune se trouve répartie également sur


tous les rangs comme sur toutes les files. Il y aura donc , sur
chaque ligne : 2 nombres < 17 , 2 nombres > 16 , mais < 33 ,
7

2 nombres < 49 , mais > 32 , enfin 2 nombres < 65 , mais


> 48. Quoique la route puisse présenter ce caractère sans
même être rentrante , supposons la telle, en outre. On sera libre
alors d'y faire partir le cavalier soit de 17 , soit de 49 , et de lui>

faire suivre, en même temps, une marche directe. Ceci reviendra,


dans le premier cas , à diminuer de 16 chaque nombre des deu
>

xième , troisième et quatrième quarts de la course primitive , et


à augmenter de 48 chaque nombre du premier quart. Dans le
second cas , on n'aura qu'à retrancher 48 de chaque nombre du

a
Q...Qg,Czeceg,
.. do..dg,, b6,..bn,bn..Czbigy, bo- -13;
.
, • •9g,lg..Hey,
> .

ou obtiendra une nouvelle solution trois fois rentrante , à deui sommes ( tig. 33 ).
line autre inversion de notre trajet eut fait retrouver la course parfaite de
l'art. 114 .
122

quatrième quart , et à ajouter 16 à chaque nombre des trois


premiers quarts. Or, vu la constitution de la route primitive,
ces opérations arithmétiques ne modifieront évidemment , en
aucune façon, les sommes des nombres sur les rangs et les files.
On pourra de même , sans faire subir aucun changement aux
>

dites sommes , prendre pour origine de la course 33 , au lieu de


1 , pourvu que le cavalier suive toujours une marche directe. Car
cela reviendra à diminuer de 32 chaque nombre de la seconde
moitié de la course (série totale) , et à augmenter de 32 chaque
nombre de sa première moitié . Nous devons ajouter que cette
dernière transformation Jaissera les sommes intactes même dans
un cas beaucoup plus étendu , celui où chaque moitié seulement
>

de la suite rentrante :
1 .... . 32 , 33 ......... 64

se trouvera répartie également, sur les rangs comme sur les files
de l'échiquier entier.
Dans tout ce qui précède, si l'uniformité de la distribution
des nombres n'a lieu que sur 8 lignes parallèles (rangs ou files),
les propriétés décrites se vérifieront encore , mais uniquement à
l'égard des sommes sur les 8 lignes en question *).
La proposition générale ci-dessus embrasse les cas parti
culiers où la route primitive est formée soit de quatre , soit de
deux trajets symmétriques (art. 84 , 90 et 103 ). Chaque quart
ou seulement chaque moitié de la course présentant alors forcé
ment une égale répartition sur 16 lignes, il suffira, pour l'exac
titude de notre proposition , que le trajet total soit , de plus ,
rentrant. S'il s'agit , au contraire, d'une course symmétrique
dans son ensemble , on ne la verra satisfaire qu'exceptionnelle

* ) Chaque moitié d'une route rentrante pourrait aussi étre répartie sur
l'échiquier inégaleinent , mais de façon que les sommes de la course totale se
déplaceraient, sans changer de valeur, si l'on y faisait suivre au cavalier une
marche directe, à partir de 33. C'est le cas pour toute course symmétrique. On en
voit un exemple dans la tig. 24 qui, de plus, reproduirait les mêmes sommes dans
un ordre différent , si l'on y suivait une marche rétrograde , depuis 32 ou 64.
123

ment à toutes les conditions exposées au début de cet article


(voyez , par exemple , 4 tableaux du n° 111 ). Il arrive plus fré
quemment que les nombres composant une moitié de course
symmétrique sont distribués 4 à 4 sur 8 ou 16 lignes , et l'ori
gine pourra alors être transportée à 33 , sans altération des
sommes sur les dites lignes. Ce cas-là comprend tous ceux sym
2
bolisés dans le.nº 109 par 4484
; 4, 484
6 ‫ܕ‬, ***
4 , mais il est bien plus
général , car il n'exige nullement que la route procède par carrés
>

et lozanges , condition dont la proposition énoncée est tout - à - fait


indépendante.
Pour passer du tableau pumérique d'une route quelconque,
rentrante ou non :
1 ... 64 ,
à celui de la route renversée :
64 . 1,
il n'y a, évidemment, qu'à retrancher chaque nombre de 65 , ou
la somme sur chaque ligne de 8 x 65 = 520. Les sommes nou
velles , prises deux à deux , présenteront ainsi les mémes diffé
rences que les anciennes, au signe près. Or, si chaque quart de
la course dont il s'agit se trouvait uniformément réparti sur 8
(ou 16 ) lignes parallèles , la même chose aurait lieu pour la
course renversée :

64 ...... 49 , 48 ...... 33 , 32 ...... 17 , 16 ...... 1 ,


>
O

qui supposée, de plus , rentrante , donnerait nécessairement , sur


les dites lignes, les mêmes sommes que chacun des trajets:
16 ...... 1 , 64 ...... 49 , 48 ... 33 , 32 .. 17 ;
48 .... 33, 32 ..
.
17 , 16 .... 1 , 64. , .49 ;
32 .... 17 , 16 ...... 1 , 64 ...... 49 , 48 ...... 33 .
Ces trajets s'obtiendraient aussi en faisant suivre au cavalier,
dans la suite primitive , une marche constamment rétrograde , à
partir de 16 , 48 et 32 respectivement. L'identité des sommes
en question serait restreinte aux deux routes:
124

64 ...... 49 , 48 ...... 33 , 32 ...... 17 , 16 ...... 1 ;


.
>
.

32 .. 17 , 16 .... 1 , 64 ..
.49 , 48 ...... 33 ,
.

si chaque moitié seulement de la première était uniformément


répartie sur 8 ( 16 ) lignes parallèles.
L’unique cas dans lequel le renversement d'une course
n'affecte , en aucune façon , les 16 sommes qu'elle présente, est
donc celui où elles sont égales entre elles. Mais les sommes
peuvent aussi conserver leurs valeurs inégales , sauf à se dé
placer, et le renversement de la route produira cet effet toutes
les fois que ses sommes , ajoutées deux à deux dans un certain
ordre , donneront invariablement le nombre 520. Or nous avons
déjà vu que les routes de la catégorie du n° 108 ont toutes
ce caractère, et nous verrons le fait se reproduire pour un très
grand nombre de trajets différents, mais toujours composés soit
>

de carrés et de lozanges, soit d'une façon analogue ( comparez


les art. 111 , 121 , 122 , 145 — 146 ) . Dans le tracé de routes
2

pareilles , nous aurons soin de numéroter les stations d'où l'on


peut faire partir le cavalier sans modifier les valeurs des 16
sommes (art. 86 , note ).
120. Reprenons, actuellement,> la combinaison dans la
quelle les nombres composant la moitié d'une course symme
Irique sont distribués 4 à 4 sur 8 lignes parallèles de l'échiquier.
Les sommes de la route totale deviennent alors évidemment
égales , deux à deux , sur les lignes correspondantes , prises parmi
celles auxquelles se rapporte l'uniformité de la distribution .
Cette égalité se vérifiera pour les rangs comme pour les files,
quand la répartition des nombres aura été partout uniforme
dans la première moitié du trajet. Les propriétés décrites auront
lieu indifféremment, que la route procède ou non par carrés et
lozanges, mode de composition * ) qui n'est précieux que parce

* ) Les routes symmétriques qui y sont étrangères, admettent des arrange


mients de stations très-différents de ceux de l'art . 109. Mais il faut observer, qu'en
général, dès qu'une demi - course sydımétrique présentera une distribution de
123

que : 1 ) il amène avec facilité l'arrangement requis des nombres


4 à 4 , sur chaque rang et file; 2) il permet de renverser la route,
sans altérer ses sommes ; 3) il rapproche beaucoup entre elles
et de la moyenne 260 les huit sommes qui , généralement, demeu
rent encore différentes dans un pareil trajet. Nous avons vu ,
plus haut , tout le fruit qu'on peut tirer des tracés composés
exclusivement de carrés et de lozanges; il nous reste à expliquer
une extension très - utile qu'on peut donner à ces tracés, afin
d'obtenir un plus grand nombre de trajets jouissant de propriétés
analogues par rapport aux sommes.
Nommons quarte ou quarte simple un ensemble de 4 cases
prises dans un même quart de l'échiquier, de façon que , parti de
l'une d'elles , le cavalier puisse les parcourir toutes successive
>

ment , sans se porter ailleurs avant l'achèvement de ce petit


trajet. Appelons , de même , respectivement , quartes doubles et
triples des systèmes de 8 et de 12 cases de la nature décrite ;
ne saurait y en avoir de quadruples (n° 96) . En conformité de
ces nouvelles dénominations , attachons celle de quartes régulières
aux carrés et lozanges considérés jusqu'ici , afin de les distinguer
des quartes dont la 4 ne station ne se reliera point à la l" par un
saut de cavalier. A ne considérer les quartes irrégulières simples
que par rapport au lieu géométrique de leurs stations , on
pourra les diviser en quatre espèces représentées dans les figures
17 – 22 , dont chaque quart devra être examiné séparément.
Les quartes irrégulières de la 1'e espèce auront cela de commun
avec les carrés et les lozanges qu'elles occuperont une case sur
chaque file et une sur chaque rang du petit échiquier de 16

nombres 4 à 4 sur deux lignes correspondantes quelconques , la somme de ces 8


pombres , augmentée de 4 X 32 , exprimera le résultat de l'addition des numéros
de station du trajet total , sur chacune des lignes correspondantes en question.
Les sommes des dits numéros diffèreront, toujours, au contraire ,> de 1 , 2, 3 ou 4
fois 64, dans le cas où les stations de la demi -course seront répartis, sur les lignes
dont il s'agit, en raison de 3 à 5 , 2 à 6 , 1 à 7,0 à 8. Une course symmétrique
parfaite, quelle que soit la nature de son tracé, est donc impossible à moins
d'une répartition uniforme (4 à 4), sur ses 16 lignes, des stations mentionnées.
126

cases; tandis que les quartes irrégulières de la 25e


" espèce laisse
ront entièrement vides soit deux rangs , soit deux files ; celles,
plus variées de la 3me espèce , laisseront inoccupés un rang et
une file; enfin , celles de la 4me ne laisseront entièrement vide
qu'une seule file ou un seul rang. Nous adopterons, pour le mo
ment, cette division, que des considérations plus essentielles que
nous allons développer, nous obligeront , ensuite , à modifier >

en partie.
Une quarte double peut se composer soit de deux quartes
irrégulières, soit d'une quarte régulière et d'une autre irrégu
lière, soit enfin de deux quartes régulières. Mais , dans ce der
nier cas , les composantes ne sauraient être, évidemment , qu'un
carré el un lozange, comme dans les fig. 15 et 16. Les quartes
doubles, sans cesser d'occuper, respectivement, les mêmes cases,
y sont, cependant, tracées différemment (voir les n ° 93 et 118).
De plus , en y comparant chaque quart de l'échiquier avec le
quart correspondant des fig. 17 , 18 , 19 et 20 , on s'assurera
qu'il est toujours possible de combiner les 8 stations d'une
quarte régulière double, 4 à 4 , de façon à en former deux quartes
irrégulières d'une même espèce , l'e, 2me ou 3me à volonté *).
>

Deux quartes pareilles, qui ne constituent pas , cependant , une


quarte double , sont dites complémentaires l'une par rapport à
l'autre. Nous les avons constamment réunies dans le quart de
l'échiquier respectif, de manière à reproduire, dans les figures
17-20, toutes les combinaisons possibles de ce genre. Car, en
assemblant deux quartes irrégulières de la 4me espèce , on ne >

parviendra jamais à remplir les 8 cases occupées par une quarte

*) Il est clair que les 8 statious remplies soit par deux carrés, soit par
deux lozanges, ne sont réductibles à aucun autre système de quartes. Nous avons
dů renoncer , faute d'espace , à la représentation graphique complète des quartes
doubles et triples , tant régulières (dont il y a , en tout , 32 doubles et 32 triples,
différentes entre elles pour l'échiquier de 16 cases), qu'irrégulières soit en partie,
soit entièrement. Mais nous en donnerons, dans la suite , les formes susceptibles
d'une application fructueuse, qui, pour les quartes triples, se réduisent aux groupes
composés d'un carré el de deux lozanges. Voyez encore l'art. 143 qui complète
la théorie des quartes doubles irrégulières.
127

régulière double. Ce sera le cas aussi pour certaines quartes


de la 3me espèce ( fig . 21 ) qui , ainsi , n'auront pas non plus de
quartes complémentaires proprement dites (celles réunies dans les
mêmes quarts des figures 21 et 22 ne le sont évidemment pas) .
Il suffit d'examiner attentivement les groupes des figures
17 — 20 , pour remarquer que l'une des extrêmités du trajet
non rentrant de 4 stations qu'y représente chaque quarte , tombe
toujours dans un coin du carré de 16 cases correspondant , de
façon , qu'en même temps , la quarte complémentaire aboutit au
coin diagonalement opposé. C'est là le caractère distinctif de ces
quartes , qui manque absolument aux quartes irrégulières qui
n'admettent point de complémentaires , et que nous nommerons
illégales. Or le défaut du caractère en question fait qu'une quarte
illégale une fois stationnée sur l'échiquier de 16 cases, il devient
impossible de remplir les 12 restantes par trois quartes, de quel
que nature que ce soit.
Pour le prouver, considérons que les quartes appelées
carrés sont les seules imaginables qui ne passent ni par les coins
de notre petit échiquier, ni par ses 4 cases du milieu. Chaque
coin n'a , d'ailleurs , que deux issues qui lui sont , de plus, com
munes avec le coin diamétralement opposé. Lors donc qu'une
quarte aboutit à un coin , elle ne pourra, à moins de se changer
en lozange, qu'embrasser l'une des dites issues, de manière à ne
pas traverser l'autre coin . Toute quarte illégale devra , au con
traire : 1 ) ou passer par l'une des issues dont il s'agit , sans
comprendre ni l'un ni l'autre des coins correspondants ; circon
stance qui entraînera l'impossibilité de relier en une quarte ces
coins et la seconde issue ; 2 ) ou embrasser un coin et ses deux
issues , sans s'étendre au coin opposé , ce qui laissera déjà né
cessairement vide ce dernier. De quelque façon que l'on range
des quartes dans notre petit échiquier, après avoir commencé
par y placer un groupe illégal de 4 stations, on sera donc réduit
à laisser, pour le moins , 4 cases inoccupées, vu que leur en
semble ne formera jamais une quarle.
128

Ceci nécessite l'élimination absolue des groupes illégaux de


toute course de cavalier qu'on voudrait composer entièrement de
quarles, mode de composition que nous adopterons exclusivement
dans la suite. Car une déviation quelconque sous ce rapport
rendrait l'égalité parfaite ou même approchée des sommes trop
difficile à atteindre. Mais ce mode une fois admis, rien n'empê
chera d'introduire , dans les quarts de l'échiquier respectifs, des
quartes régulières doubles , ou toute autre combinaison d'un
carré avec un lozange. Car les 8 stations restantes seront alors
toujours parfaitement propres à recevoir, soit une combinaison
semblable , soit deux quartes irrégulières réciproquement com
7

plémentaires . Les carrés et les lozanges doivent ainsi toujours


compter au nombre des quartes légales, c'est-à-dire aptes à
entrer dans une route de cavalier uniquement formée de quartes.
Ils en forment même le fond, qui seul se suffit à lui même , et
dont les autres espèces légales , représentées dans les figures
17 , 18 , 19, 20, ne constituent que l'accessoire . Nous nomme
>

rons celles-ci , désormais, quartes irrégulières de la 11 , 2m , 3me


et 4me espèce , respectivement. En effet, les groupes illégaux
n'étant d'aucun usage pour les raisons susdites , il devient inutile
de conserver la classification purement géométrique des quartes
irrégulières au -delà de la 2me espèce , où elle cesse de coïncider
avec la division nouvelle ci-dessus . Nous n'avons même pas cru
nécessaire de retracer, dans les fig. 21 et 22 , toutes les formes
imaginables des groupes illégaux, toujours faciles à reconnaître,
le cas échéant .
121. On a vu que nulle quarte irrégulière légale ne saurait
aboutir aux cases du milieu du quart de l'échiquier qui la
renferme. Il s'ensuit qu'une route de cavalier rentrante, entière
ment formée de quartes, ne peut jamais contenir plus de 8
1 8 8
groupes irréguliers , tous ceux aboutissant aux cases 11 ' 8 ' 1 ' g '
>

4 4 5 5
4 ' 8 ' 4 ' 8 se trouvant forcément exclus. Car la présence d'un
>

pareil groupe dans le quart de l'échiquier correspondant, ren


drait tout-à - fait impossible d'y faire coïncider l'extrêmité d'une
129

quarte , même régulière , avec l'issue du coin qu'aurait laissée


ouverte le groupe en question . La course deviendrait , en con >

séquence , incomplète ou non rentrante, contrairement aux con


ditions voulues. Le caractère rentrant d'un ensemble de 16
quartes entraîne ainsi l'existence, dans chaque quart, de deux
groupes réguliers pour le moins , parmi lesquels sera toujours
compris le lozunge du coin (art . 102 ) . Celles des quartes irrégu
4 1 3 8 1 4 5 8
lières qui , aboutissant aux cases
2 AS 88.? g . pourront
> >

faire partie de la course , seront donc , chacune , nécessairement


accompagnée de sa quarte complémentaire.
Une course symmétrique, en vertu de sa définition même, 2

ne saurait contenir que 4 ou 8 des groupes non rentrants men


tionnés ; de plus, ce dernier cas se trouverait exclu par l'impos
sibilité de les raccorder avec les 8 groupes restants *). Suppo
sons , en premier lieu , que les quartes irrégulières à introduire
dans une moitié de route symmétrique soient de la 2m , 3me ou
4me espèce (fig. 18 , 19 , 20). Vu leur nature géométrique , le ta
bleau de cette moitié ne pourrait jamais offrir une répartition

*) Ce fait peut- être prouvé rigoureusement par voie d'exclusion , eu sta


lionnant d'abord , symmétriquement , dans le ſer et le IIIme,? comme dans le Ilme
>

et le IV me quart, les groupes en question , et en essayant , ensuite ?, de les relier


4
avec 8 groupes réguliers. On placera l'origine de la course à la case 1 ' et sa
2
seconde station à 2 ' ce qui limitera l'examen de la possibilité d'une route sym
métrique semblable à la moitié des formes admissibles des groupes irréguliers
décrits. Car celles qui commenceraient par 4 3
le coup
1 3
reviendraient à sup
2
poser l'origine en et la seconde station à 2 > et seraient déjà , par conséquent,
prouvées incompatibles avec la symmétrie de la course , si tel était le cas pour
les formes précédentes. De plus, on ne sera tenu d'examiner que des quartes de
la 1re et 3me espèce , auxquelles celles de la 2me et 4me sont ici toujours réduc
tibles (art. 121 et 122). On aura en vue, du reste , les considérations de l'art 141 ,
qui établissent: que l'indice8 zéro ( ac) correspondant à la station 41 , les lettres
écrites aux stations 1 5
et
4' 8 5 auront nécessairement le même indice , et celles
1 4 5 8
tombant aux stations
5'8'1
et
4 porteront forcément
le numéro 3. L'ensemble
de ces circonstances réduira à tel point le nombre des combinaisons à analyser,
que la démonstration dont il s'agit , quoique complexe , ne sera ni longue, ui
difficile.
9
130

égale des nombres sur les rangs et les files, s'il renfermait une
pareille quarte sans comprendre , en même temps , sa complé
mentaire (voir plus loin ). La répartition cherchée, d'ailleurs
facile à atteindre , égalisera les sommes des nombres sur les
lignes correspondanles (art. 119) , mais ne suffira point à rectifier
>

le vice radical des dites quartes. Ce vice consiste à rendre im


possible un rapprochement entre les huit sommes résultantes,
semblable à celui que présentent toutes les routes de la caté
gorie du n° 108. Car, au lieu d'avoir à traiter, indépendamment
des indices, la somme invariable :
4 x 32 + 26+ be + c + do +0 + + 9 + . = 248,
on trouvera ici cette quantité constamment altérée , sur huit
lignes , par l'omission d'une lettre et la répétition d'une autre.
Voici deux exemples que nous avons construits pour rendre
palpable cette particularité des quartes irrégulières citées.
Ciba fi ha 12
2 db 0 C3 14
,
b

C₂ 6₃ f₂ h , 14 bi do filc , 8

bico 13 lfo 10 d₂ by f2c


3 16

bolc, ho fa 12 bold, f3 to 10
a , do ez 90 12 a oihale,
3 910
a , d , e, 93 10 ah, 9o ez 16

a , d₂ 91 la 14 hola , e , 92 8

ao da | 92 | 1 12 ha 93 1 e, 14

10 12 12 14 14 12 ; 12 10 12 , 14 10 ' 12 12 10 14 12

Les quartes en question ne pourront donc servir à rappro


cher entre elles les sommes d'une route que sur 8 lignes , qui
seront toutes parallèles pour la 2me espèce , et composées de 4
parallèles et de 4 perpendiculaires , pour les deux dernières
espèces. Mais on n'aura pas besoin , dans ce but, d'assembler
les quartes dans un même quart du tableau de la moitié de la
course. Il sera souvent préférable de les stationner, respective
ment , dans le lle et le llime, ou le Iime et IVme quart. Chacune
131

des quartes ainsi placées devra être diametralement opposée à


la complémentaire de l'autre, ce qui obligera de les ranger tou
jours parallèlement et semblablement *) , comme dans les exemples
suivants :

h.ba
1 93 9 fa h ez

ho bi fa hi f2

wo
C2 12

bh, Iz 9. fo ha3 e 12
bolhalfo fg ho eo Czco
а , со на e , d, 93ldob, 3

cglez de 90 а, d , b₂ 12
ca2 ao d , i co a92 bod, 12

C2 do
ei 91 az do bid, 2

12 | 12 | 12 12 12 12 , 12 12 12 12
12 12

*) En voici la preuve générale , qui s'étend , naturellement, aux quartes


irrégulières de la 1re espèce placées dans les mêmes circonstances (art. 122).
Quelle que soit l'espèce d'une quarte, sa complémentaire occupera toujours, évi
demment , 4 stations diamétralement opposées du carré de 16 cases , qui les ren
ferme toutes les deux. Supposons , d'abord ,> qu'il s'agisse du ſer quart de l'échi
m
quier de 64 cases. A chaque station n de la quarte primitive (0 < m < 5, 0 < n < 5)
5 m
correspondra , alors, la station 5 du groupe complémentaire. Celle diamé
+4
tralement opposée sur le grand échiquier sera donc m
n + 4'
située dans le IIIme
m+4 m
quart. Nous nommerons la case n + 4 obliquement semblable à similitude ana
n9

logue à celle expliquée dans l'art. 107. Considérons , maintenant , une station
quelconque d'une quarte irrégulière contenue dans le IV me quart, les numéros
V
8
des files étant comptés ici du coin 1 vers le coin 1. La station correspondante
5 - Me
de la quarte complémentaire sera 5 . Rapportées à l'origine , ces mêmes
9 - μ μ +4 les valeurs de pe et de v
stations auront pour indices respectifs : · 5 V -

demeurant toujours bornées aux nombres 1 , 2 , 3 , 4. La somme des indices en


question reviendra donc constamment : à 13 sur les files, et à 5 sur les rangs, de
m
sorte que la première station étant (4 < m < 9,0 < n < 5) , la seconde de
13 -
viendra nécessairement 5 - n ' et celle du IIme quart qui lui sera diametrale
ment opposée sur le grand échiquier, s'exprimera par n -4 + 4
Elle coïncidera
quem ent labl e M +4
avec la case obli
1
semb V + 4 ' dont les indices , rapportées à l'origine
m-4
5 - Hl
1' se changeront en +4 ' ce qui revient à n +4'
vu que nous avons fait
9 - M m , v = n.
132

Il y a , comme on voit, égale répartition de lettres sur les 8 files


du premier tableau , comme sur 4 rangs et 4 files du second.
En outre, l'addition des indices sur les dites lignes, accouplées
suivant l'ordre de leur correspondance , donnera partout 12 .
Il s'ensuit que les sommes des numéros de station des courses
totales se réduiront à 260 sur les lignes en question , tandis que ,
sur les autres , elles divergeront considérablement de cette
moyenne. Cependant , ajoutées deux à deux , ces sommes diver
gentes produiront encore 4 fois dans chaque course le nombre
520. Nous avons cru suffisant de représenter graphiquement la
dernière (fig. 24 ) , qui est aussi parfaite que peut l'être une route
affectée de quartes irrégulières de la 3me espèce . Car son tableau
en lettres numérotées ci - dessus fournit une somme d'indices
= 12 , pour chaque couple de lignes correspondantes , indis
-
>

tinctement.
Observons que la route conserverait ce caractère , et que
les sommes de ses nombres ne seraient point altérées et chan
m tot in ' + 4
La droite qui unira les centres de deux cases quelconques 1
n +4 ' n ' +4
m m'
du III me quart, semblables à et à ?
sera toujours parallèle à la droite con
duite par les centres de ces dernières cases, vu l'égalité des différences entre les
m m
abscisses comme entre les ordonnées respectives. Par la même raison, si n et
communiquaient ensemble par un saut de cavalier , ce serait le cas anssIni pour
4
m-+ 4 m ' + 4
n+ 4' n' + 4 Les mêmes faits s'observeront par rapport aux stations n + 4 "
.
m'
n +4
du Ilme quart , comparées à celles respectivement semblables m in du
4
n n

I Vie quart. Si l'on imagine une course de 32 stations entièrement comprise dans
la moitié inférieure de l'échiquier , on pourra donc, en vertu de ce qui précède ,
imiter exactement , dans le IIime quart, les coups que le cavalier aura exécutés
dans le Jer, et , separement, dans le IIme quart , les coups joués dans le IVme. On
pourra même passer , de la 32me station , à une case obliquement semblable à la
1re, vu que deux cases pareilles sont toujours d'égale couleur. Mais on ne pourra
9

jamais reproduire, dans la moitié supérieure de l'échiquier, le coup de passage


m м
du cavalier, d'une station n située dans le fer quart, à une station N du IV me, ou
vice versa. Car la valeur absolue 7 ou 6 de la différence + ( M-- m 8 ) qui
M- 4
subsiste entre les abscisses des cases m + 4 et N
n+4
+ 4 , respectivement semblables
aux précédentes , rendra le saut du cavalier entre elles impossible . La similitude
oblique est donc impropre à fournir des courses analogues aux routes également
biparties du n° 107.
133

geraient seulement de place , si , aux groupes irréguliers de la


3me espèce , on y substituait des groupes de la 4me, notamment 2

14 ' 33 ' 212 3.' 8 :' 747 :' 8 7 , quant à la première moitié de la course..
Voici les tableaux algébrique et numérique, relatifs à cette trans
formation.
ha fi ez 31 22 19 284

hilfe 1 eg C 30 23 20 10 260

ifo hz3 ca 21 32 11 18 260

fa ho Colc3co 24 | 29 17 | 12 | 9 236

93 do la 12 28 13 8 300

lo a dz'b,2 12 23 2 16 | 7 260

11.2 : 92 bod 12 3 27 3 14 260

91 аз ! а bid, 12 26 4 6 15 220

12 12 12 12 260 ! 300 220 260 260 284 236 260

Les quartes irrégulières c , | de la 4me espèce qui font partie


du 2me exemple figuré dans l'article actuel, pourraient, de même,
5 7 5 6 8 6 .

être remplacées par les quartes de la 3" e espèce 8g ' 75 : 88;


6 ' 8'5g ') 68 '° 7
8 7
7 ' 32sans que le reste de la demi-course en souflît aucune
altération . En général , tant qu'il s'agira d'un couple de quartes
réciproquement complémentaires de l'une des dites espèces ,
comme c , /, on sera libre de lui substituer un couple de l'autre
espèce , vu que chaque composante continuant d'aboutir aux
mêmes cases cz et fa, la communication avec les groupes restants:
d , g, etc. ne sera point rompue. De plus , cet échange d'espèces
ne modifiera que la distribution des lettres sur 4 lignes du petit
carré , sans affecter nulle part les indices des lettres. Or nulle
route rentrante formée de 16 quartes, n'en saurait contenir de
la 3me ou 4 " " espèce, qu'à condition de les assembler ainsi, deux
me
à deux , dans un même quart. Tel est aussi le cas du 4m exemple
de l'article actuel, et celui d'un très- grand nombre de routes non
rentrantes ( comparez les nº 142–143 ) , auxquelles la transfor
mation indiquée devient dès lors applicable.
Malgré la confusion de lettres qui distingue tout tableau
d'une demi-course symmétrique, affectée de quartes irrégulières
134

des trois dernières espèces , on remarquera que les indices des


lettres n'y obéissent pas moins à la loi exposée dans le n° 110 ,
c'est-à-dire qu'ajoutés ensemble sur les 1 " , gue, 4me et 5me lignes,
comme aussi sur les 2ue, 3me, 6ue et 7me lignes, ils reproduisent
>

invariablement la somme 24 , qu'il s'agisse des rangs ou des files.


Cette loi qui s'étend à toutes les quartes légales sans exception,
sera démontrée dans les art 141-144 , où nous la présenterons
sous une forme encore beaucoup plus générale .
122. Les quartes irrégulières de la 1re espèce méritent
une attention spéciale , vu , qu'à l'instar des carrés et des lo
zanges, elles occupent constamment une case de chaque rang et
une sur chaque file de l'échiquier de 16 cases. Leur introduction
par couples dans une course formée, quant au reste , de quartes
régulières, n'amènera ainsi , jamais , la répétition d'une lettre
sur la même ligne. Les déductions des articles 109 — 111 , >

qu'on est prié de relire, s'appliqueront donc , sans modification


aucune , aux routes symmétriques de la formation mixte en
question. Deux quartes irrégulières seulement pouvant trouver
place dans la première moitié d'un pareil trajet ( art. 121 ), on la
construira, sans grande peine , par des essais directs sur l'échi
quier, comme dans les nºs 105 , 106 et 108. Cette opération sera
surtout aisée pour la catégorie des courses biparties et pour
celle du n° 105 ; on y groupera les deux quartes irrégulières
dans un même quart, comme ci-après :

d₂ b , ie, h ,
性 d, b2 hey
bod, he
2

b,3 do lg 'ho
a , 9 , 1ida e , boh,3 Icolfi 10
3 co a , fo I 12

do3 lqa, 9o Ca fo bn2 12 C300 f3 ' 9214


Iz d ,1 ! eo a₃lho
3 6₃3 f2c, 112 a , cigolfi 1 10

e , la, 93 do fa c₂h 6₂ 114 1 2 9. f. 12


12 i 14 10 12
1 10 , 12 , 12 | 14
135

Les routes deviendront, dans tous les cas, aussi approchantes de


l'égalité , quant aux sommes , que celles composées uniquement
de carrés et de lozanges. Il sera un peu moins commode dans
l'exécution , mais plus avantageux de placer les quartes irrégu
lières dans des quarts opposés de l'échiquier. Or sera obligé de
les y disposer parallèlement et semblablement, et l'on ne pourra
jamais les combiner avec un lozange de la diagonale (art. 102 et
121 ). En voici des exemples :
b. Co fa holC3 d . 92
d, ba fi ci h , ca 93 d₂
bi d, (3 . f co hz do gi

d.b
3 e fo (2 che d₃ go
03
3

ez h, 9. 14 a , bielfa 14

Po no 92 ho 10 аз ъ , ég f2 14
22

h , 91 14 abo fo 10

93 hi 10 b, ao fi ez 10
14 10 14 10 12 8 16 12
i 1 #

Les summes d'indices 10, 14 du premier exemple prouvent qu'il


s'agit d'une solution très bonne ( art. 117 ), aux deux sommes 258 ,
262 , qui sera , de plus , trois fois rentrante. Dans son tableau
numérique ci-après , comme dans sa représentation graphique
( fig . 34), nous avons, d'ailleurs , renversé la route et transporté ,
4
ensuite , son origine en 4* Notre second exemple semble, au
premier abord , peu digne d'attention , vu que le nombre 24 s'y
trouve trop inégalement partagé. Mais ses cinq sommes d'indices:
8 , 10 , 12 , 14 , 16 peuvent être aussitôt réduites à deux : 10 , 14 ,
par la transformation de la quarte double e, / (art. 118 et 120 ).
Traduite en nombres, la route entière reviendra alors au deu
xième tableau ci -dessous .
136

10 24 20 26 262 51 54 29 12 | 33 14 27 38 238
23
4 2912 33 14
11 23 18 | 238 30 11 | 52 | 53 | 28 37
| 34 | 15 | 262
9 21 19 27 262
53 50 9 3213
| 26|39 | 36258
---
22 12 28 | 17 258
103156
| 49 40 3316 23262
1 13 29 238 37 48 3 8 17 24 63 42 262
4 6 32 16 | 262 7 58 45 |64 41 18 21 258
7 2 14 30 238 47 22 Š3 60 23 20 i 43 62 262
3 31 15 262 6 39 161 45 |61 22 19 258
61 22
262258 262238238 262 238 262 238262258262262 238 262 238

Toutes les fois qu'un couple de quartes réciproquement


complémentaires de la 1 " espèce occupera les mêmes stations
qu'un couple pareil de la 2me espèce , les quartes composantes y
coïncideront, respectivement, par leurs extrêmités ( fig. 17 et 18 ).
Si , en conséquence , l'un des deux couples faisait partie d'une
course de cavalier, on pourrait lui substituer l'autre , sans affecter
par là le reste de la course , et sans même modifier les indices,
considérés , sur chaque case , indépendamment du corps des
lettres. Ainsi, dans le 1er exemple de l'art. 121 , on serait libre
de passer de a, à az par les cases d, et d ,, pourvu , qu'arrivé
plus tard à d , par la voie des quartes b , c , on se transportat
0

successivement à a,, ay , d ,, de là à lép,o eg , etc. jusqu'à hz , dans


l'ordre naturel des quartes régulières. Deux groupes irréguliers
de la 1re espèce , placés parallèlement et semblablement dans des
quarts opposés d'une moitié de route symmétrique, pourront,
par la même raison , être toujours remplacés par deux groupes
pareils de la 2me espèce , et vice versa. Car chacun d'eux demeu
rera ainsi diamétralement opposé au groupe complémentaire de
l'autre . Nous engageons les amateurs à vérifier la règle exposée
sur toutes les solutions figurées dans l'article actuel . Quoique
լՐ

analogue à l'équivalence des quartes de la 3me et 4 " espèce ,


cette règle a , cependant, une plus grande importance . Car , saus
changer la somme des indices d'une course quelconque, affectée
de groupes irréguliers de la 24'' espèce , elle permet toujours d'y
137

rectifier la distribution vicieuse des lettres, pourvu que les dits


groupes y soient accompagnés de leurs complémentaires (com
parez l'art. 143).
L'échange des espèces effectué pour le 3me tableau du
O

n ° 121 , comme il suit :


>

hib, 93 f 30 7 50 45 28 43 34 23 260
78
ho bi f3 92 49 46 29 6 33 24 27 42236
bh,
3 fi 90 8 31 48 51 44 ! 35 22 | 23 | 264
bolha fog 47 32 5 32 | 21 26 41 36 260
23co ez d , 12 4 9 58 53 64
2015
37 | 2015 | 260

a₂c₂e₂d₃ 16 37 54 3 12 19 16 63 40 264
,
C

ao di leo 8 10 | 59 361 38 61 14 17 256


a C2 dole 12 33 2 11 | 60 | 13 | 18 39 62 260

12 , 12 12 12
1 260260260 260 260 260 260260
nous a fait retomber, fort inopinément,> sur une route déjà pro
posée par M ' Vencélidès , sous forme d'énigme, en 1851. Car
la nôtre (dont nous avons placé , à côté , la traduction en
nombres) n'est que la sienne renversée. Cependant, notre peine
n'a pas été perdue, vu qu'en transformant, dès l'abord , la quarte
double d >, e , et appliquant , ensuite , les principes de l'art. 88 ,
nous avons obtenu un nouveau pendant à la solution de la page
120 , représenté numériquement ci - après , et graphiquement
dans la fig. 36 .
h , 1b2 93 fz 10 8 18 14 238

ho bi f2 92 6 11 13 17 258

bh, fillo 9 7 19 15 262

boh, to 9 3 Š 12 16 20 262
az

co ez d , 122 27 1 21 32 262

aicaled, 3 12 4 28 30 22 262
ci

do da en 12 26 2 24 31 1 238
1

dole , 12 3 23 29 23 238
.

10 1
10 , 11:19 260 260 260260 260 260, 260 260
138

Si l'on voulait adapter l'emploi des quartes irrégulières


aux séries (193 ), (194) , (193) et ( 196 ), on devrait y rem >

placer une ou plusieurs quartes doubles , comme :


1 2 4 3 1 3 4 2
> >
2 1 3 2 1' 3' 4"

par leurs composantes :


1 2 4 3 4 3 1 2
$1 2' 3' 1 et ,1 ' 3' 2' 4 ? de la 1re espèce ,
42
ou

1 3 1 3 4 2
3' 2 1 et 1 2. 3. 4. de la 2me espèce,
4
1 1 2 4 2 4 3
ou , 2 ,' 44 et 1 ,,
2' 3 1 , de la zne
3 -eespèce,
1 2 4 1 3
ou enfin ,4 ' 2 ,' 3,' 4 et 1? 3', 2 , 1 , de la 4me espèce
de quartes irrégulières. Les deux nouveaux groupes ne seraient
plus rentrants , et ne pourraient pas être liés immédiatement
ensemble, mais il faudrait les intercaler, en dû lieu, dans le reste
de la suite . Chacun d'eux pourrait encore être suppléé par un
groupe diametralement opposé , qui8 , dans 6l'exeniple 8cité6 de la
7
1re espèce , reviendrait ainsi soit à '5 , '7 , '58 , 9 , soit à 55,' 68 ', '9 , '5 ,
8

respectivement. Mais ce mode d'opération par séries devient ici


beaucoup plus pénible que le procédé empirique décrit antérieu
rement. Une fois bien familiarisés avec ce dernier, nous ne
croyons pas que les amateurs se décident facilement à reprendre
l'usage des séries numériques , lors même qu'ils ne chercheront
que des routes uniquement composées de quartes régulières .
Quoique le développement que nous avons donné au principe de
Vandermonde, dans les articles 84–87 et 89 , nous ait servi à dé
couvrir des routes très -belles et même parfaites, son utilité pra
tique ne demeure incontestable que dans les conditions générales
du problème du cavalier . Nous entendons par là le cas où l'on
tient à ne particulariser , en aucune façon , la forme des 16
groupes qui doivent composer la course entière .
123. C'est M ' Vencélidès qui a jeté les fondements de la
théorie des quartes régulières et des quartes irrégulières de la
1 " espèce , qu'il nomme peu communes (ungewöhnliche, voyez la
139

Schachzeitung de 1850). Mais il n'a point cherché à préciser les


groupes de 4 stations qui ne sauraient entrer dans une course
entièrement formée de quartes; il ne mentionne même pas les
groupes légaux de la 3me et 4me espèce . Quant à l'emploi des
quartes irrégulières de la 2me espèce , qu'il nomme impropres
( unücht), il s'est arrêté au seul exemple qu'en avait déjà donné,
avant lui , M' Brede d’Altona (art. 131 ) . On lui doit, en revanche,
deux belles routes symmétriques, à sommes parfaitement égales,
construites à l'aide de quartes irrégulières de la 1re espèce.
Quoique découvertes dès 1849 , elles n'ont été publiées qu'en
1858 , sans commentaires (voir le n° 113 et la note au n° 98).
Nous allons suppléer à ce défaut.
Le tableau en lettres numérotées ci-dessous reproduit une
moitié de la première de ces routes. Parmi les différents points
de départ admissibles , marqués sur le tracé de M' Vencélidès ,
nous avons choisi
f.bg cilla
bifa eg C2

bo ei
13 bo lo C3
do 93 do ha 12

9003 dh, 12
a92 hod, 12

91 02 hid, 12
1

12 12 12 | 12

En comparant avec le premier trajet (rectifié, du n ° 112 ,


on voit aussitôt que le cavalier a rempli, ici comme là , les
mêmes cases ; de sorte que , si l'on changeait ainsi la marche de
l'ancien trajet:
( .. g , 6byg bygda, d,, 9... Ja,he..hz, Cg..bg, by , by, dz, d.,
0 > 39 3

o.lz, Co. - 13 .

on retrouverait le nouveau . Ce dernier n'est donc, à proprement


parler, qu'une variante de l'ancien.
140

Au lieu de prendre pour point de départ, nous aurions


pu commencer la nouvelle route à ( hz), en rétrogradant, ce3 qui,
selon la symmétrie directe , revient aussi à commencer à 4 et à
8 6
fiuir la moitié du trajet à %. Mais on eût pu prendre encore
4. 5

(e ) pour origine , et écrire les quartes dans cet ordre :


e , f,, g, h , a , b , c , d , > >

sauf à transporter diametralement les 4 dernières . Car la dis


tribution des lettres serait demeurée uniforme, et le nouveau da
3
( ) eût communiqué avec 41& , case opposée à en. Appliquant alors
la symmétrie diamétrale , et rétablissant l'ordre naturel des
lettres , on eût formé la marche suivante , commençant également
3 7
à , mais finissant à 3

di fa 91 1

fi do C2 92
d, fa 90 co

fold , (3 93
a
,

lo alo ho bg 12
ng
a, ez b, 12

e аз hib, 2 12

02 ez bo h, 12
2

12 12 1 12 12

En renversant cette marche et la retransformant , on aurait,


2
enfin , trouvé
6
une nouvelle route commençant à ,3 et se termi-.
nant à 4

Il ne reste plus qu'à appliquer partout la symmétrie diago


nale, et à figurer les trajets en nombres, pour obtenir une échelle
de comparaison exacte avec ceux du n° 113 ou du premier sys
tème de Vencélides, dont celui-ci n'est qu'une ingénieuse nodi
tication .
141

15 31 18 11 31 16 1811

30 16 12 19 30 13 12 19

14 32 17 10 13 32 , 17 10
29 13 9 20 1129 20 9

4|
3|
3 28 22 8 27 | 4 21 : 8

27 4 21 28 | 3 22 | 7

2 | 28 5 23 260 26 1 ☆ : 24 260
2

6
26 1 24 6 260 2 25 23 200

260 260 260 260

7 32 | 9 27 31 8 27 10

31 | 8 28 10 exe 7 32 28 9

6 29 26 12 30 11 26
ex

30 11 25 6 29 12 23

4 20 24 13 19 4 1324

19 1 16 23 20 1 16 23
18

3 17 21 11 260 3 21 14 260
18 2 15 22 260 2 17 13 22 260

260 260 260260


1

Chacune de ces courses aura encore 7 transformées, de façon


que le système entier comprendra 32 routes. Quant à sa repré
sentation graphique, nous aurions pu nous borner à un seul
tracé , vu que ses deux formes principales ne diffèrent, sauf
l'opposition directe , que par les points de départ assignés au
cavalier. Si nous les avons reproduites séparément , dans les
fig. 28 et 29 , c'est donc uniquement pour faciliter au lecteur
l'intelligence de cas semblables , et sans préjudice pour l'avenir
(comparez l'art. 88 ) .
Le tableau suivant exprime, en lettres numérotées , la pre
mière moitié de l'autre route de M' Vencélidès , publiée dans la
Schachzeitu
1 2 7
ng de 1858. Des quatre points de départ admissibles :
}3 ' 5 ,' 4 et 68. indiqués sur le tracé de l'auteur, nous avons
7

adopté ici :3
142

fa uz do C2

6 fi Cd,
fa by d C3

bo fo co dz
ha

eg
9003
ao 92 ho eo

9 Q2 ez h212
Q 93 h, e , 12

12 12

Si l'on renverse cette demi-course, on pourra prendre 7 (hg) , par


2 4
conséquent aussi ; et , pour origine, de même 1,' diagonalement
2

opposée à la case de départ primitive .3 Le système actuel


comprend ainsi les deux courses suivantes, avec leurs 14 trans
formées:

18 , 31 16 11 7 32 28 9
31

27 | 10
17 32 12 15 8

30 19 10 13 6 | 29 12 | 25
19429 20 | 9 | 14 5 30 11 26

28 3 22 7 4 13 24 19

274 21 | 8 3 14 23 | 20

2 25 6 23 260 16 1 21 18 260

26 1 524 260 15 | 2 17 22 260

260 260 260 260

Voyez la figure 30.


Nous n'avons mis en nombres , comme plus haut , que la
moitié des routes. Le caractère de tout trajet symmétrique dé
pend entièrement de la configuration du tableau de sa moitié ,
en sorte que l'étude de ces tableaux renferme toute la théorie
des trajets en question Ceux qui reproduisent des sommes par
faitement égales, doivent donner constamment 132 , comme ré
sultat de l'addition des nombres sur chaque couple de lignes
correspondantes du tableau de leur première moitié.
143

Nous avons dit que les courses du n° 113 et les premières du


nº actuel reviennent, quant au fond, à l'ancien système de Ven
célidės, publié en 1849. Celui-ci, avec l'autre système du même
auteur donné ci-dessus, et le nôtre exposé dans le n° 114 , four
nissent les seules marches symmétriques à sommes parfaitement
égales que nous connaissions . Il en manque encore , par consé
quent, pour les origines 21 et 2 .,; mais ces origines rendent, très
probablement , l'égalité des sommes incompatible avec la sym
métrie. M ' Vencélidès a déclaré ( Schachzeilung de 1850 , pag .
238) avoir découvert, en tout, 7 trajets réunissant ces proprié
tés, mais, de ce nombre, 2 n'ont jamais vu le jour et sont vrai
2

semblablement perdus, à cause du décès de l'auteur. Nous igno


rons donc si ces trajets comprenaient notre système du n° 114 ,
ou si ce n'étaient encore que des variantes d'autres routes pré
cédemment exposées , que M ' Vencélidès aurait prises pour des
systèmes nouveaux. Car nous avons vu qu'il n'en a analysé au
cun complétement , et qu'il a constamment omis les trans
formées diagonales. Nous devons ajouter qu'on lit à la page
220 de la Schachzeitung de 1849 , que M' Svanberg , profes
seur à Upsala , aurait communiqué à cette revue 4 marches sym
métriques à sommes parfaitement égales , et que l'une d'elles
aurait coïncidé avec la route de M' Vencélidès imprimée anté
rieurement (système du n° 112 ). Quant aux trois autres , la re
vue en questien n'a émis , ni dans le temps ni depuis , aucune
opinion arrêtée à leur égard, et ne les a ni décrites, ni publiées.
Elles ne se sont pas non plus retrouvées en manuscrit parmi
les papiers de M' Hanstein, ancien rédacteur de la Schachzeitung,
décédé en 1850. Il serait fort désirable que M' Svanberg les
livrât à la publicité .
124. Pour la complète intelligence de la question , il con
vient encore de la résumer algébriquement. m , n représentant
les indices d'une case suivant la notation ordinaire des échecs,
désignons par mkn le nombre qui y sera inscrit dans le tableau
m

d'une course de cavalier quelconque , embrassant les 64 cases


144

de l'échiquier. Dans le cas où cette course produit des sonimes


égales , tant sur les rangs que sur les files, nous devrons avoir
les seize équations :
k +, k,,
, -
sk , + + 8k, = 260 ,
=

,k, + ka + sk, + + sk , = 260 , ( 206 ),

,kx+ k + sky
28 38 skg = 260 ,
k + ,k,
, k, + ,ka kg = 260 ,
yk, + k + - zky -
+ k, = 260, ( 207 ),

sk, + xk , + gkg + . + 8kg = 260


dont 15 quelconques entraîneront , cependant , toujours la sei
zième . Si le trajet est , de plus , symmétrique , les 32 derniers
k, selon l'ordre de la marche du cavalier, surpasseront, respective
ment , de 32 les k inscrits aux 32 premières stations. Mais
comme la délimitation de celles -ci n'est invariable que pour les
trajets bipartis , la condition de symmétrie , dans tout autre cas,
en excluant 32 inconnues , en introduira 32 nouvelles . L'ex
pression générale de cette condition sera :
9 - n = onkin
- M ko-
9e- +32 2(2.n. --11)...... (208),,
men ne pouvant admettre d'autres valeurs que +1 ou 0 ; encore
faudra -t -il que chacune d'elles se rencontre, en tout, 32 fois. A
défaut d'indication ultérieure, excluons donc , au moyen de
( 208 ), les k de la moitié supérieure de l'échiquier , depuis ,kg 5

jusqu'à kg. Les quatre premières équations ( 206 ) resteront


alors dans leur état:

,k, + ,k, ask,


1 2 k +
1 . .
+ kk , = 260 ,
,k, + ,k, + sky
2 + xk , = 260 , ( 209 ).
,kg + ,kg +- K3 + ekz = 260,
8'3

rk + ,ki +sksky, + + xk = 260


Quant aux quatre dernières, la substitution de ( 208 ) les chan
gera, après réduction, en :
145

€, +2 ,1 + 3€ 8E1 1,
92 + 2 2 + 32 + 8@z = -4 , . (910 ).
,63 +263 + 363
13 8Ez
8 3 = 4,

6+ เ
Si l'on effectue la même substitution dans les équations
( 207 ), et qu'on combine , ensuite , le résultat pour la 1re équa
tion avec celui pour la gme, le résultat pour la 2me équation avec
>

celui pour la 7me, etc. on trouvera :


1 gk, + sk ,+ skis -ski
qk, + ,k , + ,kg + ,k, + sk 2 3

388–64 (76 , + ,€ + ,63 + ,€,) = 388–64 ( € , +


+
12 1 8 2 8 3 8 2 );
ekk, + , + k + zki
1 kQ + kQ + kQ ++ kQ + qkk, = 3

388–64 (46,+2 , + es . ) = 388–64 (7E 1, +26,); 211 ) ;


1 32
.
gekzk, + sk , + sky + gk, + ok, + k + sky + oko =
1

388–64 ( €, + ..) == 388–64 (66, +


€ ;
+z+on)
sk,kn+ ,k2 + ,kg + ,kg + sk, + sky + skg +-sko
1
-
42 sky = 52

388-64 (16 , + ,&2+ + ex) = 388–64 (5€ ,+15 €+sez + se,) 1

d'où l'on infèrera que :


+8661
q@ , + ,6, + ,63 +8 = 86, +
13 1 81 8 3

=
28 , +22 +263 +266 = , +262 +263 + 76 . .

36, +382 +263 + 336%


€, = 6€
6 €, + 662 +63+6862
+62+ 3+ 44
* = 55 , + gez
5 2 + 5€3 +36

La comparaison de ces dernières équations avec (310) prou


vera , en outre , que :
Sit ? +36 , +2 , + , 3€ 2 + 62 +
3 +263 +263+3+
13 + = ( 213 ).
86, +2
71,+ , + 5 €, + 72 62 52

863 +263 +63 + 63 8


84 76 64 15@
Convenons de choisir , invariablement, pour seconds membres
des équations ( 211) , ceux qui contiennent les e aux indices
10
146

inférieurs, vu relatifs au premier quart de l'échiquier. Pourvu


que trois quelconques de ces équations se trouvent vérifiées, la
quatrième le sera nécessairement, vu qu'on l'obtiendra (à cause
de (213)] , en déduisant la somme des trois autres de l'égalité :
+ x 388 — 64 x 8 4 x 260 .

Les 64 inconnues du problème sont donc liées ici par les 3


équations (311) , les 4 équations (212) et les 8 équations
( 209) et (210) , en tout 15. Mais il faut observer que les
sommes :

,k + „Kki = 1 1, ,k ,+ k =;,\?, ,k, ,+ k = 1/3, ,k tskirlo,


2

yk, +yk,= da1, 2K ,+ ,k ;= ! , 2ks+ kz= z\3, ,k


2'2 ' 2'3 73 h +k=alon
‫ ار‬,
4

k , , gk ,+ akz= s!2, gkz+ ks=3'3, 2k , + ki= gla


sk,+K=slı
1 2
=
3 slo,
sk ,+sk ;= ,,,k + sk = ! ) kz +zka= 113, ,k + sk =rka
1 2 3 53 4

se présentent , chacune , partout , comme une seule inconnue, ce


qui permettra de remplacer 32 quantités k par 16 inconnues /
proprement dites.
Nous savons que , des e contenus dans chacune des équa
tions (210 ) en particulier, 4 sont toujours =- 1 , et les 4 autres
-
( . De plus , il doit y avoir autant d's égaux à zéro dans le
premier membre de chaque équation (212) que dans le second .
Or, en vertu de la relation (208), l'évanouissement d'un de nos
trente - deux e aura pour conséquence nécessaire de réléguer le
k aux mêmes indices dans la seconde moitié du trajet, et de
faire entrer, dans la première, le k aux indices complémentaires
à 9. Si , dans le tableau de cette moitié, on considère deux
quarts de l'échiquier diamétralement opposés , on devra donc
toujours trouver 4 nombres inscrits sur l'ensemble de la 1re et
gme file, restreint à ces deux carrés ; autant sur la 2me et 7me
demi- file, la 3me et 6me, la 4me et 5me. Par suite de (210) et de
>

( 212 ), il y aura ainsi nécessairement , dans le tableau entier de


>

la dite moitié , 4 nombres inscrits sur chaque rang , et autant


sur chaque file, enfin 8 nombres dans chaque quart de l'échi
147

quier en particulier (équation 213). Mais nos équations n'exi


gent point qu'il y ait , uniformément, deux nombres placés sur
chaque file, et deux sur chaque rang des quatre carrés de 16
cases .

125. On sait qu'une expression analytique satisfaisante


des éléments de la question , relatifs aux limites et au caractère
de la marche même du cavalier, est encore à désirer ( voir les
OS
nºs 91 et 152 —- 155). Il nous est donc impossible de décider
si la restriction exposée à la fin du n° 124 , est indispensable pour
la solution , quoique tous les essais faits jusqu'à ce jour , l'indi
quent invariablement. D'ailleurs , cette restriction admise , il ne
s'ensuit pas encore qu'on ne puisse résoudre la question qu'en
procédant par quartes régulières et irrégulières légales. Au
moins est - il certainement possible d'arriver à la répartition des
nombres mentionnée à la fin de l'art. 124 , même en renonçant à
composer le tracé exclusivement de quartes (voir plus bas le
n° 129) . Cependant , il faudrait alors opérer, en quelque sorte ,
au hasard , et l'on n'obtiendrait que trop souvent des sommes
fortement divergentes. L'emploi des carrés et des lozanges, com
binés uniquement avec des quartes irrégulières de la 1re espèce ,
règle, au contraire, les tâtonnements, de façon qu'on ne s'éloigne
jamais du but. Par ce moyen , chacune des expressions (212)
devient = 2 et , de plus , la somme des 4 premiers , comme des
-

4 derniers e se réduit à 2 , dans chacune des équations (210).


On se débarrasse ainsi de tous les e, et il ne reste qu'à satisfaire
aux 8 équations :
di + gly + sa + ,b = ;!; + 12 + 13 + ,6 = 260,
to
- -
ostalo + s's + 1 = 2 , + ,!; + 3z+ s42 = 260,
32 22 23 >

( 213 ),
-
o's + z's + s's + d = 3/4 + 31s + s4s + s4 = 260,
33

aliteitslotali = go + 1 + 1 + 1 = 260
- -

dont 7 quelconques entraînent , cependant , la gme. Mais la dis


7

tribution uniforme, sur l'échiquier , des lettres qui désignent les


quartes , fait, en outre , que les huit sommes (215) ont alors
148

toutes une partie commune 248 , dont la déduction laissera, d'un


côté , la somme des indices correspondants, de l'autre , la diffé
rence constante 12 (voir le n° 109 ). Or si l'on assemble, coinme
ici , ces indices sur les 4 premiers rangs et sur les 8 demi- files
inférieures, on parviendra à figurer chaque catégorie de solu
tions par un tableau qui lui sera particulier. Voici ces tableaux
caractéristiques des systèmes à sommes parfaitement égales ,
décrits dans les nºs 112 , 114 et 123 .
Même système modifié par des
Premier système de Vencelidės. quartes irrégulières .

0 3 0 3.0 3 0 3 0 3 3 3 0 3

1031030 3 2
1 2 103 0 1 2 3 2
1 3

2 1 22 33 0 1 2 1 2 1 2 3 1 2 1

1 1 2 2 1 2 1 2 1 2 3 0 1 2

Second système de Vencelidės. Système du n ° 114 .

3 0 3 3 0 3 0 3 2 3 0 3 0 1

0 3 2 703
0 1 0 3
2 3 0 3 0 3 0 17
0

1 2
2 1 2 1
1 2 1 0 33 2 1 2
0

2 1 0 3 2 1 2
2 | 10 | 1 | 2 3 | 2 | 1
Les nombres imprimés en gros caractères dans le second tableau
montrent combien peu il diffère du premier , et si l'on pouvait
faire changer de place aux nombres imprimés de même dans le
troisième tableau , ses deux moitiés deviendraient tout - à - fait -

semblables. Mais cette dernière modification serait impossible à


réaliser par une marche de cavalier.
149

Nous avons à peine besoin de prévenir qu'une transforma


tion des courses par symmétrie directe ou diagonale se réduit à
une transposition des nombres dans nos tableaux , extrêmement
facile à reconnaitre .

2 3 0 30 3 0 1 0 1 0 3 0 3 2 3

1 2 3 0 3 0 1 2 1100 33 0 33 0 3 2
2 1 0 3 0 3 2 1
10 1 2 1 2 30 2 1

1 2 1 0 3 2 1 | 2 1 2 3 2 1 0 1 2

Ainsi le premier des tableaux modifiés ci - dessus , dont les files


correspondent aux rangs et les rangs aux files d’un tableau
antérieur , figure la route du n° 113 , que M' Vencélidès avait
considérée comme un système nouveau. Quant au second tableau , >

il reproduit la loi des indices de la 1re route de la page 107 .


Or on reconnaîtra aussitôt que cette loi revient à lire, de droite
à gauche, une série de chiffres déjà présentée plus haut dans
l'ordre inverse.
126. Des quatre systèmes ainsi résumés , le nôtre (nº 114 )
est le plus élégant , vu que non seulement il est formé en entier
de quartes régulières, mais qu'il est , de plus, trois fois rentrant.
Cette propriété fait qu'il donne, en même temps , les solutions
les plus parfaites du problème des deux cavaliers. Remplaçons,
en effet, dans le troisième tableau du n° 114 , toutes les lettres
par leurs valeurs nuinériques, et achevons ensuite la route par
6 6
les cases 5gi 79 .
.jusqu'à 3 : mais en y inscrivant également :
1 , 2 , .. ·• ,‫ ܕ‬32 , au lieu de 33, 34 , ...... 64 . Les sommes des
.

nombres du tableau entier sur toutes les lignes seront évidem


ment 120+ 12 = 132. Mais comme chacune des deux moitiés
ou courses est ici rentrante , nous aurions pu aussi commencer
celle du premier cavalier à l'une quelconque des cases :
150

bo, Co ;... ho,


pour la finir respectivement à
Az, by ... 931
ou bien faire partir ce cavalier, à volonté, de l'une des cases :
Ag , bg ,....
3 ) hy ,
>

et le faire arriver, en 31 coups , par une marche relrogrude , à


bo, Co,........, 2., respectivement.
La course entière du second cavalier devra toujours rester
diamétralement symmétrique par rapport à celle du premier,
car la liaison immédiate de ces courses par leurs extrêmités,
comme elle a lieu dans qualre des combinaisons ci-dessus , n'est
nullement exigée dans le problème que nous considérons. Pourvu
que nous continuions à représenter la route du second cavalier
par les mêmes nombres naturels 1 , 2 , ...... , 32 , les sommes
du tableau sur toutes les lignes demeureront nécessairement,
en tout cas, égales à 120 + 12 = 132 (voir le n ° 109 ). On peut
en outre , appliquer ici la transformation des nºs 108 et 113 .
Ainsi , dans l'ensemble des deux routes diametralement opposées,
représentées ci-dessous, la première répond à l'arrangement des
groupes suivant :

b , a (diam. ) , h , 9g (diam .) ,
2 7

ſ, e ( diam . ) , d , c (diam .).


22 31 | 20 11 26 1 14 7 132

19 10 23 32'13 6 27 2132
30 21 | 12 17 ! 4 25 8 15 132
99 18 29 24 1 ; . 16 3 28 132

28'3 10 3 24 29189 132


15 8 25 5 17 12 21 30 132
2 '27 6 13 32 23 10:19 132
7 141 26 11 20 31 | 22 | 132

132 132 132 132 132 132 11 32 132


151

Cette nouvelle série et son opposée étant également rentrantes,


nous avons , dans le tableau graphique de la fig. 45 , marqué les
>

4
extrêmités de la première course à et ៖ , et celles de la seconde
5
à et . Maisnousn'avons pas inscrit de nombres sur ces cases,
vu que les dites extrêmités pourraient encore être fixées ailleurs
( à l'origine où à la fin de chaque groupe), sans altérer les sommes .
Les trois systèmes de Vencélidès ne fournissent de sem
blables solutions du problème des deux cavaliers , que si l'on y
commence la 1re série soit à Qo, soit à hg , et si on la finit res
pectivement à hz ou a,. On peut, à la vérité, y transformer cette
série , de façon à la rendre rentrante. C'est ce qu'à indiqué
M ' Vencélidès lui- même pour son premier système, en le pré
sentant ainsi (nous traduisons son opération graphique en lettres
numérotées) :
d, bh, C2
C
:

bih, de
,
C

dy ko bg3
h , bo do co
Co 93 а. 13
ao C3 90 fa
92e, az fo
an 911 2 fi

Le compte pourra maintenant commencer à une lettre quel


conque, numérotée ( ou 3 , et en y joignant une seconde course
diametralement symmétrique, on obtiendra sur toutes les lignes
la somme commune 132. Mais les routes ainsi transformées
seront toujours irrégulièrement réparties sur l'échiquier, et
moins élégantes , par conséquent.
127. Notre systèine du n° 114 jouit encore d'une pro
priété que le premier système de Vencélidès ne possède qu’im
parfaitement, et dont sont entièrement dépourvus les deux autres
qui renferment des quartes irrégulières . Nous voulons dire que ,
dans chacune des 32 routes que comprend notre système , la
152

somme des nombres placés sur les 16 cases des grandes diago
nales , est constamment égale à deux fois 260. En effet, cette >

somme pour la route primitive ( 3me tableau du n° 114 ) revient


évidemment à :

a + a, + de + d,+2,+
2 (0, 2 es + he + hx) + 8 x 32
, ez 2

= 2 x 120 + 2 x 12 + 2 x 128 520 ... 216 ),

la somme des indices demeurant = 12 , même sur les deux dia


gonales. Or toute transformation simple d'une moitié de route,
par symmétrie diagonale ou diametrale, intervertit seulement
l'ordre des lettres écrites sur une grande diagonale ou sur toutes
les deux , et la transformation soit directe , soit oblique , n'a
pour effet que de transporter les lettres d'une grande diagonale
à l'autre . Ces transformations ne sauraient donc modifier les
sommes en question . Quant au renversement des routes , il a
pour conséquence de remplacer partout a par h, d par e et réci
proquement , ce qui , dans le cas actuel , ne change point la
somme (216) , vu , qu'en outre , la somme des indices reste
24 — 12 = 12 (comparez le n° 112). Enfin les transformations
re
qui
4
placent la4 1" et la 32me case de notre route respectivement à
et 3 , ou à ,3 et , changent ( 216 ) en :
41

et en
2 (6, + bx + ci + c + f + ſ + 9, + 93) + 8 x 32
2 (6, + by + C, + C4 + + : + 9. + 92)+8 32 ,
0

et aboutissent ainsi toujours au résultat 520 .


Les 32 marches que comprend le système primitif de Ven
célidès, publié en 1849 et 1850 , donnent également :
- x 32 = 520,
2 (a, + as + de + d, + 4, + es + he+ h,)+8
pour somme constante des nombres suivant les grandes diago
nales. Mais la variante imprimée en 1858 , et toutes ses dérivées
( nº 113) ne fournissent, pour la somme en question , que l'une
des valeurs :
153

+4, + es + h; + h,) + 8 x 32 = 536 ,


2 (6 , + bx + do + d ,+e,+en+hi+h,)
1

2 (a, +2, + de+ d ,+ e, + € + 96 + 9,)+ 8 32 = 504.


0

Enfin les systèmes qui ne procèdent pas exclusivement par


carrés et luzanges, ne donnent plus, quant à la somme diagonale ,
que des résultats très - différents entre eux et de 520 , et, de plus,
variables dans les limites d'un même système . Il devient ainsi
fort invraisemblable , qu'outre les 64 trajets cités , on en découvre
d'autres qui , à la symmétrie et à l'égalité des sommes sur les
rangs comme sur les files, unissent une somme diagonale - 520 .
C'est là aussi ce qui fait présumer que les deux routes perdues
de Vencélidès , en les supposant même nouvelles et non dérivées
de son premier système, étaient affectées de quartes irrégulières
et différaient, en conséquence , de celles du n° 114. Car, dans le
cas contraire , tout en les tenant secrètes , suivant son habitude ,
il n'aurait pas manqué d'annoncer , en dû lieu ( Schachzeitung de
1850 , pag. 238 ), la propriété de l'une d'elles , par rapport aux
sommes diagonales , comme il l'a fait pour son système primitif ,
en le communiquant à la revue mentionnée , en 1849 .
128. Une course bipartie ne peut présenter que 8 sommes
égales à 260. Pour fixer les idées, supposons sa première partie
renfermée dans la moitié inférieure de l'échiquier, et admettons
que cette partie fournisse, sur ses 4 rangs, une somme de nom
bres constante . Celle-ci ne pourra, évidemment, se monter qu'à:
>

1 ( 1 + 2 + ...... + 32) = 4 33 == 132. -

Si l'on attribuait une propriété analogue à la seconde partie du


trajet, la somme commune aux nombres écrits sur ses 4 rangs,
s'élèverait à :
| (33 +34 + ...... + 64 ) = 4 * 97 = 388.
Ces propriétés peuvent avoir lieu indépendamment l'une de
l'autre et de l'égalité des sommes suivant les files. Mais le trajet
biparti le plus parfait quant aux sommes , est visiblement
celui qui réunit les trois propriétés en question >, ou qui satisfait
aux seize équations :
154

nk, + ,k . .

k = 260,
k , + ,k, 2 zko = 260,
28
( 217 ),

xk
,, + gk₂ + gku = 260
8 8

,ik,+ ekvk, .
ski = 132 ,
8

,k +- ,k, 2 +-sk , = 132,


( 218 ),
kg + ,kg + sk == 132,
,k , + vk +
23 + ek , = 132
eks + yks .

ski == 388 ,
,ko+ mko +sko = 388 , -

( 219 ),
=
ke + ,k , +
7
.
+ okn = 388 ,
ka + oks +8
.
+ 8" 8 = 388 -

dont 15 quelconques entraînent , d'ailleurs , nécessairement


la 16 nie
" .
Nous n'avons introduit jusqu'à présent ni la condition de
symmétrie, ni celle d'une égale bipurtition (n ° 107 ) . L'une ou
l'autre (car elles s'excluent mutuellement) a pour effet de rendre
les équations (219) équivalentes à ( 218 ).
Dans le premier cas , si l'on borne la signification de m et
n aux coordonnées de la moitié inférieure de l'échiquier, la
relation ( 208) se changera en :
9 - mko - n = „ kn +32.
- ( 220 ),

et les équations (218) en :


slo + z! +36, + !!, = 132,
2 1 1

12 + 2/2 + 32 + = 132, 221).


=
els + 2l3 + 3l3 + = 132,
1/3 63

sli + si + si + ili = 132


Les équations ( 219 ) seront satisfaites d'elles- mêmes , et le
résultat de la substitution de (220 ) dans les 4 premières équa
155

tions (217) , coincidera avec celui de sa substitution dans les 4


dernières, à savoir on obtiendra :

ole + 2 + 3 + Hi = 132 ,
24, +42+23+ i = 132, 222 ).
: - -+ 3l3
36, +39 363 ++ gli
3'e = 132 ,
34
=

sele, +1, + d + do = 132


2 3

Les / ont la même signification que dans le n ° 124 .


Dans le second cas , nous devrons avoir, pour les mêmes
valeurs de m et n que ci -dessus :
mknus = mkn+32 ..
- 223 )

par conséquent les équations (219) reproduiront derechef les


équations (218) , quoique dans un autre ordre que plus haut .
Quant aux huit relations (213) , la substitution de (223) les
réduira à :
,k, + ,k , + ,kz + -,k, == 66
,
ok1 ke + ks + k = 66 , 221) ,

sk, ++ sky + sk , + k, = 66
1
-

auxquelles relations il faudra joindre les 4 équations (218 ) que ,


pour abréger , nous ne transcrivons pas ici . Il n'y aura que 11
conditions réellement différentes à satisfaire , comme , dans le
>

premier cas, il n'y en a que 7 .


129. Examinons, d'abord , le cas de la symmétrie. M' Ven
célidès , qui s'est livré aux recherches les plus étendues sur les
trajets bipartis, déclare que la propriété de symmétrie y est
inconciliable avec l'égalité des sommes, exprimée par l'ensemble
des équations ( 221) et (222 ). Quoique ce fait ne soit pas dé
montré mathématiquement, nous le tenons, cependant, pour cer
tain , vu qu'il s'accorde parfaitement avec un autre que l'obser
vation a mis , pour nous, hors de doute. Nous voulons dire qu'un
trajet synımétrique biparti étant supposé satisfaire à l'un des
156

groupes d'équations ( 821) et ( 222), ou à ces deux groupes


simultanément , on n'aurait qu'à y faire partir le cavalier de la
re
17me ou 49me station , au lieu de la 1 " , pour obtenir aussitôt
une course de la classe du n ° 105 , qui présenterait des sommes
égales soit sur 8, soit sur 16 parallèles (voir les art. 106 et 119 ).
>

Or, en vertu du fait d'observation de l'art. 116 , l'égalité com


plète des sommes est incompatible avec la nature de la classe
citée , qui n'a même jamais donné , jusqu'ici , la somme 260 sur >

8 parallèles , lorsque la route se compose exclusivement de


quartes. Un tracé différent et irrégulier peut , à la vérité , dans
les conditions du n° 105 , sinon égaliser les sommes sur toutes
les lignes, au moins vérifier l'un des groupes d'équations ( 221),
(222) isolément. M' Vencélidès affirme avoir découvert plu
sieurs solutions dans ce genre difficile. Malheureusement, selon
son habitude , il n'en a publié qu'une seule , que nous reproduisons
ici numériqueinent, et graphiquement dans la fig. 38 .
19 25 29 27 264

22 18 26 30 202

20 24 32 28 258

23 21 17 31 256
| |

1813 22 1 28 5 327 128 6 12 16 236

21 | 12 | 19 16 23 8 27 4 1 30 5 3 7 11 258

14 |17 | 10 |29 | 2 28 6
6 31 134 13 9 13 262

11 | 2013 | 24 | 9 30 3 26 136 4 8 14 10 264

64 64 64 70 62 68 69 68 260260 260 260260 260 260/260


Le second tableau représente la même route , réduite à la
classe du n° 105. Quoique les sommes qu'on y voit placées au
bas et à coté , se rapportent au trajet total , nous n'en avons
>

figuré, cependant, que la moitié , afin qu'on pusse se convaincre


que les nombres y sont répartis , deux à deux , sur les rangs et >

les files de chaque carré de 16 cases , malgré la marche tout- à


fait irrégulière du cavalier (nº 125 ) . Construisons, d'ailleurs, sui
vant les principes du n° 105 , la demi-course régulière :
157

90 fo ho
fi 93 eg hi

e
,
91 f h,
f2 92 ev h,
a, C3 bg d, 16

C2 02 d b2 14

ao Co bo d, 10
d2
ci ag di b 1, 8

12 14 1
10 12

qui remplit les mêmes cases que celles de M ' Vencélidès . Nous
nous assurerons que cette dernière revient à la nôtre ainsi
déformée :

Q Q,, C1 , C2 , C3 , do, ag , bo, by , bą2 ?, bg, cCo, dd,, d,,


4. , a,, > > d dzi >

€ 93, 9., 9. , 92 , for 12, fa, ſo, ég, ég , eg , ho , ho , hg , hg .


> 7 > 9 2

En appliquant le principe de Bertrand (nº 97) aux courses de


la catégorie du n° 105 , on réussira peut être ainsi à retrouver
les trajets bipartis de Vencélidès cités plus haut , et qu'il n'a
point voulu mettre au jour.
Nous rappelons ici la route analogue , non moins curieuse,
que nous avons construite et représentée dans le 4me tableau du
nº 106. Si l'on y supplée les nombres relatifs à la seconde partie
du trajet, on produira 8 fois la somme 254 et 8 fois 266 , deux
sommes différentes seulement ( fig. 14 ) .
130. On a vu que le tableau de la moitié d'une course
bipartie symmétrique, composée uniquement de quartes , ne peut
que fournir des sommes approchantes de 132 , si l'on y addi
tionne les nombres suivant les rangs et les files correspondantes.
On conçoit donc, qu'en plaçant deux demi -trajets différents, l'un
dans la moitié inférieure , l'autre dans la moitié supérieure de
l'échiquier, il y a moyen de s'arranger de façon que les sommes
sur les demi- files se suppléent réciproquement à 132. Qu'on
accole , par exemple, la dernière route du n° 93 à la gre du n ° 94 ,
et l'on retrouvera la somme 132 , tant par l'addition de 74 à 58 ,
158

que de 76 à 56 , et de 72 à 60. Mais il resterait encore à relier


>

ces deux demi- trajets , et cela deviendrait impossible dans cet


exemple , que nous n'avons cité que pour expliquer l'idée dont
il s'agit , due à M' Vencélidès. Voici les deux routes de 32
stations au moyen desquelles il est parvenu à la réaliser.
194196 192 194 195 194 194 194
| | | | |
50 47 62 33 60 41 34 39 388
63 34 49 46 33 38 57 42 1382

48 51 3661 44 59 10 33 394

33 | 64 43 32 | 37 | 36 43 58 388

18 15 | 32 | 7 28 9 22.5 132

31 22 19 16 21 66 25 10 130
31

14 i 17 291227 823
4 | 8
134
3 30 1320 5 24 11 26 132

66 67 1 68 66 66 66 66 66

Nous avons exprès commencé la seconde course à 33 , au lieu


de 1 , pour ne laisser au lecteur que la peine de joindre les
deux moitiés . Les sommes que la première partie de cette
course produit suivant les files , sont donc six fois 66 , puis 68
et 64 , comme cela doit être , car il y a eu partout addition de la
constante 128. La route totale devient rentrante , mais non >

symmétrique, quoiqu'à sommes parfaitement égales suivant les


files (voyez la fig. 39). Pour la réduire à une route de la caté
gorie du n° 105 , il suffit de prendre pour case de départ soit
17 , soit 49. Voici cette transformée pour la première origine.
34| 31| 46 19 44 2528 38|23 260
47 | 18 | 33 | 30 37 22 41 26 254

32 33 20 45 28 43 24 39 266

17 48 29 36 21 40 27 42 260
2 63 16 | 49 | 12 57 6 53 260
13 30 3 64 | 5 34 9 58 238

62 152 1360 | 11 56 7 262

51 | 14 | 61 | 4 | 53 8 5910 260

260, 260 260 260 260 260 260 260


159

Comme chacune de ses moities présente une répartition des


nombres 4 à 4 sur toutes les lignes , on conçoit que , malgré le
défaut de symmétrie, les sommes ont dû rester égales sur les
files, augmenter de 128 sur les 4 premiers rangs, et diminuer
d'autant sur les 4 derniers , comparativement à la route bipartie
primitive (voir les art. 106 et 119) .
131. Quoique bien plus favorables à l'égalisation des sommes
que les trajets bipartis symmétriques, ceux composés de moitiés
entièrement semblables ne peuvent pas non plus, cependant, vérifier
à la fois les deux groupes d'équations (218) et (224 ). A moins
de renoncer à la parfaite similitude des deux moitiés , il faudra >

se contenter de satisfaire séparément à l'un ou à l'autre des


groupes mentionnés. Le premier cas se trouve exemplifié par la
2ne et la 4mc route du n° 107 , qui fournissent la somnie commune
132 sur leurs quatre premiers rangs. Mais ces routes qui ne
forment, d'ailleurs , qu'un seul système , sont plus remarquables
sous un autre rapport. Comme les nombres écrits sur leurs files
correspondantes produisent aussi la somme constante 132 , on
pourra retourner une des moitiés de chaque route , de façon à
former, de deux courses diametralement symmétriques , mais
séparées , un ensemble à sommes parfaitement égales.
7 20 11 24 13 26 1 30 132
2613
1023 | 8 | 17 | 4 | 29 14 27 132

19 76 21 12 25 16 31 | 2 132
22 9 18 5 | 32 | 3 | 28 15 132

15 28 3 32 5 18 9 22 132
3

2 / 31 16 23 12 21 6 19 132

27 | 14 29 4 17 8 23 10 132
30 1 26 | 13 | 24 | 11 20 7 132

132 132,132 132 132 132 132 132


Nous aurions pu aussi placer les origines à 24,? 14 ', 44 et à leurs
cases diametralement opposées. Voyez la fig . 46. Nous y avons
marqué les extrêmités des trajets par des points , vu qu'il est>
160

indifférent par laquelle on commence . M ' Vencélidès a également


donné de semblables solutions du problème des deux cavaliers.
En voici une, nous en exposerons une autre dans le n° 134 .
18 15 32 9 28 5 22 3 132

31 12 19 16 24 | 2 25 6 132
14 17 10 29 8 27 7 23 132
11 30 13 20 1 24 7 26 132
26 2 24 1 201330-1132
23 - 27 8 29 10 | 17 14 132
6 23 2
2 21 16 19 12 31 132

3 22 5 28 99 32 15 18 132 1

132 132,132 132 132 132 132 132

Lorsqu'il ne s'agit que de produire l'égalité des sommes


suivant les files (équations 224), les trajets de la classe du n° 107
admettent des tracés très - élégants , composés uniquement de
quartes. On les formera par essais directs sur l'échiquier , mais
en opérant de façon à ne placer dans son premier quart que des
lettres qui, marquées zéro , donnent 60 pour somme. Car pour
remplir alors les huit conditions (224) , il n'y aura plus qu'à
rendre = 6 la somme des indices sur la 1 " , 2me, 7 " et gme file 2

séparément (voir plus loin le n° 144). L'observation a même


prouvé qu'il faut stationner, dans le carré par où l'on commence ,
les groupes a , d, e, h qui fournissent:
e
0 0 0 (
2, + d . + €, + ho = b, + Co + f6 + 9. = 60 ......(223).
Au moins tout autre arrangement de même nature, comme a , C,
f, h ; a , d, f, g, s'est trouvé , jusqu'ici , impropre au but proposé.
>

*Ceci est confirmé par les quatre demi - courses suivantes, à la


somme 66 sur chacune de leurs files. La première a déjà été
publiée , en 1844 , par M ' Brede d’Altona , mais nous avons
1 2
remplacé les quartes irrégulières de la 2me espèce : 1 , 3 , 13 , 34 ;.
4 , 32 , 12 , 2 qu'il y avait introduites , par les quartes de la 1re
espèce : a , d , afin de régulariser les sommes sur les rangs
161

(nº 122). La seconde et la troisième demi-course sont dues à M


Vencélidès, enfin la quatrième, dont nous annexons le tracé dans
la fig. 40 , a été trouvée par nous - même. Notre notation en
lettres numérotées donne seule la clef de la question.

en az ho do 93 C fb2 12 dale, a, halbol falc₂9114


Ihad, cola , fob, golc, |8 a , ha d , e, c₃ | 92 |6₃3 |f2 114
2

d₃ | e2| a, hoc, 92 16₃ f₂ 16


3 62 dg ho az fob,1 90 C10
a , h ! d₂e, bolfa C₂91 12
2 ha
1 es de 93 lb, 10
6 6 6 6
66.616 6616 6 6 6 6 6

haa, ei dolg3lcol fi 6₂ 12 a ,lh , do e, bolf3ca9, 114


3

eod, ha az fob, !90C, 3 18 d , leo la , hoc,


‫و و‬92 63| f₂ 14
a , ez dg holC3 92163 12 16 hala , e₂d₃l olb,1 golc , 110
d₂ h ,1 ao e 3 bolfo C2 91 12
2 ed₂ h 1, laolgalcolfib₂ 2 10

6 6
1 6 6 6 1 6 6 / 6 6 66.61616 6 6

132. M' Vencélidès est entré , au sujet des routes de ce


genre, dans des considérations très-ingénieuses dont nous allons
donner la substance, en omettant, toutefois, des assertions qu'il
>

a rendues inintelligibles pour les avoir rapportées à certaines


courses dont il n'a pas voulu révéler , en même temps , le mode
de composition . Nous suppléerons , d'ailleurs , à cette lacune
par notre 4me tableau ci-dessus, qui , comme le deuxième, est con
struit uniquement de carrés et de lozanges , tandis que le troi
sième renferme des quartes irrégulières de la 1re espèce, à l'égal
du système de Brede rectifié. Nous sommes surpris que ce mode
11
162

de rectification ait échappé à la perspicacité de M' Vencélidès,


quoiqu'il se soit , notamment, appuyé du dit système , dans le
cours de ses déductions *).
La partie droite de chacune de nos routes est occupée par
les deux quartes régulières doubles : b , c , f, g. Or nous avons
> >

déjà indiqué, dans les nºs 93 et 118 , la transformation dont


toute quarte pareille est susceptible , sans cesser de remplir les
mêmes cases, et d'aboutir aux mêmes extrêmités . Cette transfor
mation , appliquée aux deux groupes b, c, se réduit à faire chan
>

ger de place aux lettres b, et bg, C, et c,, sans toucher aux au


tres. De même, si on voulait l'appliquer à l'ensemble des groupes
f, g, il n'y aurait qu'à permuter entre elles les lettres [, et fa,
9. et 92 Pour chacune de nos routes , tous ces changements se
me

passeraient dans la 6me et 7he files, sans affecter en rien les


autres. De plus , il est visible que la transformation simultanée
des quartes doubles , dans la partie droite de chaque route , ne
changera rien aux sommes des indices sur les files, et n'aura
pour effet que d'augmenter de 4 les sommes suivant deux rangs ,
et de les diminuer de 4 suivant les deux autres rangs . Les quatre
courses ci-dessous , transformées des précédentes, offriront donc
aussi , sur leurs files, la somme commune 260. On trouvera le
tracé de la troisième dans la fig. 41 .
6 6 66
6 6 6 66 6 6 6 6 6 6 6 6 66
E 22531 8.13 Y21523 B2 16
0 8, sau| 3g| 8o81 | oa|n110
1

928,1 az 50 B3 1217 12 2 , 4 2, 8 , 7 : no B.15210


8. Ez 0,1%.Y310 B , 62 12 &2 8, 9. a3 80 B3 12 Y 14
3

aos , 8 ,2 8 , Bol & 1 rolnil8 sl1 ao Ez do 13 Y2 53 B2 14

*) Voyez la note à la fin du volume.


163

66 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6

93a, 6 , 8.737216,3 B2 16 az|9,180 Eg€,|B.15.1


а 3 , 70177 10
Eo 8 , 9 , a , 60 B3 12.7.12 8 , Eola , 0olyano/ B , 8210
a , E2 83 % . Y no B. $2 12 9a, 6, 8, 60 B2 72 Y 14
8, Sao
1 P. $ . Yon 8 8,182 ਹੈ ।1 a / n3/82 / 83 /B , 14

Ces courses étant, de même , également biparties , il suffit d'en


représenter une moitié , et nous avons cette fois choisi , pour
varier, la moitié supérieure. Nous ajoutons que le nombre figuré
par une lettre grecque quelconque , s'obtiendra toujours en
augmentant de 32 le nombre que désigne la lettre latine corres
pondante, selon l'ordre de l'alphabet.
133. Si , actuellement, on renonce à l'égalité de la biparti
tion , on pourra non seulement multiplier beaucoup le nombre
des routes satisfaisant aux équations (317 ), mais en construire
de telles qui rempliront, en outre, les conditions (318 ) et (219).
Car il est , d'abord , évident qu'en accolant simplement la
moitié inférieure primitive à la moitié supérieure transformée de
chacune des courses figurées plus haut , et vice versa , on aura,
sur les huit files, la somme commune 66 + 66 . Mais on arrivera
encore au même résultat en réunissant des moitiés appartenant
à des routes différentes, soit dans leur état primitif
3
(nº 131 ),
soit dans leur état transformé (n° 132). Ainsi de ( hz) , dans le
5 1
système de Brede ,, on sera libre d'aller à 5 ou às, et d'exécuter
les 31 derniers coups en suivant l'une ou l'autre des marches
de Vencélidès , qu'on n'aura qu'à renverser à cet effet. Car en
la commençant à qz et la finissant à do , on conservera la somme
des indices 4 x 3 — 6 = 6 , constante sur chaque demi- file.
-

3
Après s'être transporté, dans le même trajet de Brede, de ( hz)
às , on eût pu aussi continuer suivant notre système (n° 131 et
164

132) , transposé au moyen de la symmétrie directe. De : (kg)


dans la première marche de Vencélidès6 (nº 131 et 132 ),
on eût , pareillement , été libre d'aller à S, et de suivre en
suite sa seconde marche transposée convenablement, ou bien,
2
on eût pu se rendre de (he) à ,3 ) et achever la course d'après
notre système renversé. Il n'y a que ce dernier et la seconde
marche de Vencélidès qui n'admettent pas une semblable réunion.
Comme l'égalité des sommes sur les huit files seulement
est un fait très - fréquent, nous ne figurerons qu'un seul des
>

nombreux trajets ci-dessus , et cela en lettres numérotées , afin


d'éclaircir le principe général de leur formation . Les lettres
grecques conserveront la même signification que ci - dessus. La
communication a été établie, comme on voit, entre deux moitiés
transformées, l'une appartenant au premier, et l'autre au second
système de Vencélidès .
8 | ,
B2/53/82/83180/6, |a* , Sda
9 , naß, 5oa, 218, so 1

82Bno Y do82a ,
3

ni Yol B. Ez a 9 , 8,
1 3

dalea, h₂lbol filcola,


3

a , h₂d,
2 lcolc, 1906 | f2
e2d₃lola , fol63| 92 |c ,
3

haole, do 1 93 /C2 | f3b2


1

260/260 260 260 260260 260260


Référons nous , maintenant, à ce qui a été dit, dans le nº
précédent , des quartes doubles b, c ; f, g, et supposons , qu'au
lieu d'effectuer simultanément leur transformation dans chaque
moitié d'un des quatre derniers trajets du n° 131 ,។ on ne trans
forme qu'une seule de ces quartes doubles dans la première
moitié du trajet, et l'autre dans la seconde moitié . Il n'y aura,
comme auparavant , de modifié que l'arrangement des indices
sur la 6me et 7me file ; leur somme cessera d'être = 6 sur chaque
demi-file, mais la permutation entre les indices des groupes b, c
continuera à neutraliser celle entre les indices de f, g, relative
165

ment à la somme totale des numéros , tant sur la 6me que sur la
que colonne . Cette somme restera, par conséquent, 12 , malgré =

l'inégalité entre les deux moitiés du nouveau trajet, inégalité


qui n'aura lieu , d'ailleurs , que sur les deux colonnes citées.
Nos quatre routes donneront ainsi naissance à huit nouvelles à
sommes égales , dont nous ne figurerons, cependant, que celles
>

dérivées du premier système de Vencélidès et du nôtre (n° 131 ).


Car ces nouveaux trajets, comme le montre l'inspection des
tableaux, rempliront non seulement les conditions (217) , mais
aussi (218) et (219).
D,2 E,.2,1 3, B. 5,7219 388 33 64 13 32 37 36 41 38 388
2,9,6, s . 7310 PAS2 388 46 49 3661 44 39 38 35 388
€ 2 ; 8 3, Sola , Su Bin2.7 388 63 | 34 | 31 | 48
33 40
51 48 53 57 42 388
24 40
9 , 20 ; E3 8. 73.70 53 B2 388 30 47 62 | 33 | 60 43 54 39 388
₂ le, ja , h₂3 , bolf3 col9 , 132 33213 20 5 22 1126 132
a , h , d,,ecg 9216,1 f2 132
2 1 16 17 4 29 12 25 8 23 132
ez dig hoa, fo 69. C. 132
3 3
122 1819
31 16 21 1 6 27 10 132
h , ' " , e, do 9oc, fi ₂ 132 18 | 13 | 30 1 28 9 24 | 7 132

260 260 260 260 260 260260 260 260 260 260 260 260 260260 260
Comparez le tracé du dernier dans la fig. 42 .
134. M ' Vencélidès a encore trouvé une route que nous
tenons pour la plus parfaite de ce genre, et que nous avons re
présentée ci-dessous en lettres numérotées.
az1 $ 1 18.131B.0 53.72 E , 12
8 nola , 50 /831& o ß₂ 9 12 2

2 , 128,3 P.0 1 B. ' E2,71 12


1

nu 8 , % 3 a 63 Y 1 12 12
a , f3 do 93 bol hz cole, 12
d, 192 | a, f. cge
, co, b , h , 12
3

fala, j god, lhobe, ic , 12


3

91 de
2 lfiau e , C₂ h , ila 12

12 | 12 | 12 | 12 | 12 | 12 | 12 12

Elle est inégalement bipartie, comme on voit . Mais si l'on consi


dère chacune de ses moitiés séparément, et que l'on y joint une
II
166

autre exactement semblable, le trajet entier aura toutes les pro


priétés des premiers trajets mentionnés dans le n° 131 , c'est-à
dire qu'il produira les sommes 132 et 388 sur les rangs, et four
nira, par inversion , une solution également parfaite du problème
des deux cavaliers . Il est, d'ailleurs, fort supérieur aux deux tra
jets cités en ce qu'il se compose, dans le 1er quart de l'échi
quier, des groupes a, d, f, g, et, dans le 4me, des groupes b, c, e, h ,
2 > > > >

ce qui entraîne deux quartes doubles et l'équation :


4 , +2, + fo + 9. = ,+2, + ® , + h = 60 ....(326 ). -

De plus , les sommes des indices suivant les demi - files infé
rieures y sont ainsi distribuées : 6, 8 , 4 , 6 ; 6 , 8 , 4 , 6. Il s'en
9 2

suit qu'en introduisant, dans la seconde moitié de l'échiquier, les


quartes doubles b, c ; f, g dans leur état de transformation (nº
132 ) , comme l'indique notre tableau , on atteindra la même
somme d'indices 12 sur la 200 et 3me , 6me et 7me file , que sur
les autres , qui ne subiront aucune modification. Quant aux
changements que les sommes éprouveront sur les 4 derniers
rangs, par suite de la permutation entre les lettres B,, B2 ; Yor Yz ;
,, Eg; no , ng , ils se neutraliseront évidemment. En dehors des
7 7

résultats exposés plus haut , le système actuel fournit donc


encore deux routes satisfaisant à l'ensemble des équations
(217), (318), et (219). La seconde route est l'inverse de celle
figurée en lettres ; voici sa représentation numérique; voyez son
tracé dans la fig . 43 .
35 36 45 60 37 64 41 80 388

46.59 36 53 44 49 38 |63 388


33-34 37
| 48 61 57 12 388
i
38 47 | 54 33 32 : 43 62 39 388
47 3433 |
3 22 13 28 5 : 321118 132
14 , 23 ' 4 '21 '12 17 8 31 132
23 2 27 16 29 6 1 1910 132

26 15 24 1 20 9 30 7 132

260 260 260 260 260 260 260 260


167

135. On conçoit que le principe de la transformation des


quartes doubles s'étend aussi aux quartes triples (nº 120) , et
qu'il doit multiplier alors les ressources pour la modification des
sommes. Lorsqu'on cherche des trajets symmétriques à sommes
égales ou approchantes de l'égalité, l'usage de ces quartes est,
d'ailleurs, restreint aux courses dont la moitié présente une ré
partition uniforme des nombres sur 8 lignes (rangs ou files) seu
lement. Car la présence d'une quarte triple exclut naturelle
ment la répartition égale sur toutes les lignes. Le 2me tableau
du nº 131 a déjà offert un exemple de l'introduction d'une
quarte triple dans un trajet biparti. En voici un autre symmé
trique d'une composition semblable, et qui conduira à des résul
tats non moins élégants, par rapport aux sommes sur les rangs
et les files, si l'on transforme les quartes double et triple qui y
entrent. Vu l'extrême simplicité de la chose, nous abandonnerons
au lecteur l'étude de ces transformations.

fiboh3 a . es d2 91 C2 12
hala, fol6₃ / 9oc, eod, 10
3

6,12 agh,
bilfra, holdd, e, C 92 ) 14
agh, bą2 fa C. 93 do e, 12
12 6 18 12 12 18 | 6 | 12

Mais il existe (nº 109 ) un autre genre de marches symmé


triques, dont chaque moitié présente aussi une distribution égale
de lettres (nombres) sur 8 lignes parallèles seulement. Nous
avons , pendant quelque temps , cru impossible de former ces
marches de carrés et de lozanges exclusivement (comparez le nº
120) ; nous y sommes , enfin , parvenu au moyen des quartes
triples. Avant d'exposer notre procédé , observons que la diffi
culté consiste ici précisément dans la moindre perfection du
168

trajet, c'est- à- dire dans la répartition des lettres 2 à 2 sur les


rangs ( files) d'un rectangle , et 6 à 6 sur les rangs ( files) des
l'autre rectangle.
Parti de 4 ( a.), et ayant placé une quarte triple dans le
carré à droite, nous n'avons pas réussi à former immédiatement
la première partie de la route cherchée , et nous nous sommes
d'abord arrêté à cette série rentrante :
93 feh,
92 ho fe
90 e fo hy
9 hy of
ao!d₂1c₂ bą
a, bg dg C3
а, c , dolo,
b

02 bo cold,
Pour la convertir en une demi- course symmétrique , nous avons
8
compris ensuite qu'il fallait commencer à 68 (ha), et passer par
les groupes h, a , b , c ,....
> ... jusqu'à 9,, ou bien procéder par les
cases dianétralement opposées :
do
ed Co 6210
cle , d, bg 18

d, C. C3 b, 6

Ca d₂e, bo 14

91 To az ha 14

ao 90 liko 6

f2 92 02
h, 18
a f293 h, 10

12 8
| 161 12 12 16 1 8 12
L'ordre naturel des lettres s'est trouvé rétabli, mais les sommes
des indices sont encore restées fort divergentes. Or en transfor
mant simultanément la quarte double et la quarte triple , c'est
à -dire en faisant changer de place aux signes: C,, Ca ; do , da ; d,, dz;
fs; go, gz, respectivement , nous avons construit le
@o , ez ; far fai
tableau :
169

e , id₂ co be
Cseo de bg
d₃ |e2 | ca 66 ,,

Ca deg bo
gola , h, 12

ao 92 fz ho 12

9 az hg 12
aa , 129 h1 12

12 | 12 | 12 | 12

dans lequel les sommes totales des indices sur les lignes corres
pondantes se réduisent partout à 12. Mais cette égalité ne pro
fite complétement qu'aux sommes sur les rangs, vu l'inégale dis
tribution des lettres sur les files. Nous avons, en vain , cherché
à rectifier cette distribution, pour obtenir un trajet à sommes
parfaitement égales, qui , d'ailleurs, s'il réussissait, rentrerait
probablement dans un des systèmes déjà connus. Voici , au reste ,
une transformation différente de la course en question . Si, con
formément aux règles des nºs 108 — 113 , on rangeait ainsi les
groupes :
a (diam. opp. ), h, b, c, d, f, g, e (diam. opp .),
>

ce qui revient à :
ez do aica
dg e | a₂c₂
eg d Ciao
d, lo cola,
91fo ha b

92 fa bo he
fi 90 ho b,
f2 93 b, ho

on n'aurait plus , ensuite , qu'à permuter les signes Qo , On,


pour avoir la moitié d'une route symmétrique, qui donnerait
lieu aux trois sommes 258 , 260 et 262 seulement. Cette
170

espèce de solutions que M' Vencélidès appelle bonnes, nous n'en


faisons, à la vérité, presque aucun cas, vu la facilité qu'il y a à
>

les construire , mais celle - ci semble indiquer qu'une autre plus


parfaite est ici impossible.
Quoiqu'il en soit , revenons au tableau antérieur, qui , tra
duit en nombres et transformé diagonalement , se présentera
ainsi :
50 31 48 43 58 33 54 7 324

47 44 31 32 33 6 5734 324
30 49 42 45 36 598 55 324
41 46 29 52 556 35 60 324
28 3 24 37 20 61 14 9 196
23 40 274 13 10 17 62 196

225 38 21 | 64 19 12 15 196
39 | 22 1 26 11 16 63 18 | 196

260 260 260260260 260 260 260


Ce nouveau genre de routes mérite d'être étudié. Il tient le
milieu entre les routes biparties et celles d'une répartition uni
forme sur l'échiquier. Les sommes suivant les rangs 196 et 324
jouent ici le même rôle que les sommes 132 et 388 dans les
trajets bipartis. Nous avons déjà figuré (n° 108) une marche
ainsi réglée, très -approchante des limites 260 , 196 , 324 , quant
aux sommes. Mais il nous a tarde de donner une solution *) qui
atteignît ces limites , et ne laissât, par conséquent, rien à désirer
en ce genre. Elle remplit, par carrés et lozanges, les conditions
auxquelles ne sauraient satisfaire, comme on l'a vu , les trajets
symmétriques bipartis ( Voyez la fig. 44).
136. Les routes symmétriques, coustruites suivant des prin
cipes différents de celui des quarles, n'ont jamais offert, jusqu'ici ,
qu'une égalité de sommes imparfaite ; encore a - t- il fallu , pour
* ) Par opposition à celles de la catégorie du n° 108, les sommes resteront
ici intactes , si l'on fait suivre au cavalier une marche rétrograde depuis 32 ,> et
changeront de place , au contraire , si l'on commence cette marche à 64, ou si l'on
suit une course directe à partir de 33.
171

cela, que la moitié de la route fût ou dérivée d'un trajet biparti


(art. 106 et 129) , ou formée comme dans le genre de solutions
que nous venons d'examiner. Ce dernier cas s'est présenté, par
exemple, dans la première course du n° 87 et dans celle du n° 86,
ce qui explique la nature des sommes que nous y avons annotées .
En opérant en dehors du système des quartes, ainsi que nous
l'avons fait dans les nºs cités et ailleurs , on ne parviendra
qu'accidentellement à des sommes approchantes de l'égalité. Mais
ce système une fois adopté , le but en question rend-il , de plus,
nécessaire la symmétrie du trajet total ? Nous avons déjà vu
qu'une pareille nécessité n'existe nullement pour les marches
biparties. Les premiers amateurs qui ont recherché l'égalité des
sommes dans le problèmne du cavalier, en ont jugé de même à
l'égard des autres marches. M' Franz de Berlin a pris l'initiative
en cette matière en publiant >, dans la Schachzeitung de 1847 ,
pages 342 — 343 les deux belles routes suivantes:
34 31 | 32 | 13 |38 |63 18 11 260 38| 15 62 21|3050 |11|12| 19 258
31143550 17 12 39 62260 63 | 22 39 16 41 20 31 10 262
| |

32 33 16 29 64 37 10 19 260 14 37 24 61 | 12 49 18 43 258
15 30 49 36 9 | 20 | 61 | 40 260 23 | 64 | 13 | 40 | 17 | 14 | 9 32 262
48 33 28 7
1 44 37 22 7 260 36 25 60 7 56 29 487 262

45 56 21 8 41 60 260
27 215 59 2 33 28 45 8 33 30 258

5447 A25
4 58 43 6
6 23260 26 35 4 57 32 33 647 262

3 26 55 46 5 24 39 42 260 3 58 27 345 46 31 | 34 258

264 256264256256 |2642562


264 262 258|262|258258262|288 282
non symmétriques, mais rentrantes. Il n'y a joint aucun com
>

inentaire , et s'est borné à exprimer l'opinion qu'il serait im


possible de supprimer entièrement les différences qui subsistent
encore entre les sommes (comparez les figures 47 et 51 ).
Nous considérons ces routes de M' Franz comme des mo
dèles de deux systèmes particuliers que nous sommes surpris
de n'avoir pas vus appréciés convenablement pas les amateurs .
Il a échappé même à M' Vencélidès ( voir le n° 147) qu'un trait
172

caractéristique des dites routes est que , dans la première , les


nombres inscrits sur les cases diamétralement opposées l'une à
l'autre, diffèrent constamment de 8 , tandis que , dans la seconde,
>

ces nombres ont 16 pour différence invariable (elle est , comme


on sait, = 32 dans les marches symmétriques) . Cela tient à ce
que la dernière course est composée de deux , et la première de
quatre trajets symmétriques, à l'instar de celle de M ' Troupenas
( n ° 102 et 103). Mais l'auteur français en question n'ayant fait
aucune attention aux sommes des nombres qui figurent sa route,
c'est encore à M' Franz que nous devons l'observation qu'elles
se réduisent, en tout, à deux : 244 et 276 = 244 + 32 . Il n'est
pas douteux que cette observation aura servi de point de départ
aux découvertes de M' Franz . Pour le comprendre , commençons
par exprimer en lettres numérotées la marche de M' Troupenas.

21/02 | f3 |b₂ 1 19
2 | 8, 091 C2
f2 6,82183 golc, 8 , 9 ,
nil ro bal fold,3 800392
bolfino Y21 Co 9 : 52103
B3182e, laola , & , h do 12
e , a , Bol 53 hold₂ | ao| 8 , l12
8,1 82 a , eo | E, a , ld , h2 12
agle, 150 Bld
1 , h₃|Ela , 12
2 3

12 12 12 12

Nous avons toujours, comme plus haut ,

Q = 32 +Qo , B.= 32 + bo, Yo= 32 + Co, 8 , = 32 + do, I


> 0
.. (327 );
€, = 32 + €0,6
boy = 32 + for n=32+ 9., 96 = 32 +h.2

de même pour les lettres respectivement marquées 1 , 2 , 3 .


Si nous comparons maintenant les groupes a , e, , & qui remplis
sent le le carré, à ceux c , 9, 8 , 9 du Ilime; comme aussi les
>

groupes d, h , a , e qui occupent le 1Vme carré , à ceux b , 1, Y, n


du II " , nous trouverons que :
>
173

6 + 9, + 8 + 96 = 2 , + 4, + B. +6 + 32 = 140 ,
=

do + ho + Q , + 8 = 6 + 6 + 4 + no
-
= 124 .

Quoique le cavalier ait ici parcouru l'échiquier de façon à


fournir, sur seize lignes , la somme d'indices commune 12 , son
mouvement à été , cependant , éminemment vicieux sous ce rap
port que, dans chacun des 4 trajets symmétriques composants, il
a traversé le 1er carré avant le III " , ce qui a produit la diffé
rence 32 entre les sommes relatives à ces carrés opposés. La
course à travers les Ilme et IV"e quarts de l'échiquier a été,
au contraire , régulière , vu qu'elle à introduit , dans ces carrés,
2

des lettres qui , marquées zéro , fournissent des sommes totales


respectives, égales entre elles et à 2,8. L'analyse du 2me tableau
du nº 103 eût mis au jour un défaut analogue dans l'ensemble
de la marche du cavalier que nous y avons adoptée. Or l'idée de
M' Franz consiste à répartir les 4 trajets symmétriques compo
sants de manière à faire traverser au cavalier le 1er carré de
l'échiquier deux fois avant le III" , de même ce dernier deux
9

fois avant le 1e'; ensuite deux fois le lime carré avanı le IV " , et
deux fois encore le 1Vme carré avant le Ilme . L'emploi des lettres
numérotées facilitera beaucoup l'opération , et permettra au
lecteur de construire , sans peine, plusieurs trajets dans le genre
de la première route de M' Franz. Vu la condition énoncée , la
marche du cavalier devra introduire , dans chaque quart de
l'échiquier, 4 lettres telles que , si on les marque zéro , leurs
sommes deviennent respectivement égales pour les carrés opposés.
Il s'ensuit , qu'en ajoutant la somme pour le re' ou III" carré à
celle prise dans le lime ou IVme, on devra arriver invariablement
au résultat:

} (a,+ be + c + de+ en + lo + go + h + Q ,+ B6 + % + 8, + E + Ⓡ + Mo+ ' )


= 4 x 62 = 248 .

Telle sera donc , sur chaque rang comme sur chaque file , la
somme constante des lettres, si on les suppose toutes marquées 0 .
174

Or la route entière étant composée de 4 trajets symmétriques


de 16 stations chacun , deux lettres placées sur des cases diamé
tralement opposées doivent nécessairement présenter toujours
les mêmes indices. Cette propriété, combinée avec la précédente ,
nous apprend que les somines des nombres sur les lignes ( rangs
et files) correspondantes sont ici, deux à deux, constamment égales
entre elles , tout comme dans les courses symmétriques. Les 16
sommes , ainsi réduites à 8 , ne pourront jamais non plus pré
>

senter des différences considérables , car, à cause de la partie


commune 248 , ces différences ne dépendront plus que de la
répartition variée des indices sur les lignes non correspondantes.
Il importe encore d'observer que les routes construites suivant
le système actuel , ne deviennent pas nécessairement rentrantes
(nº 103) , mais que , même privées de cette propriété, elles n'en
conservent pas moins toutes les autres décrites plus haut. Si la
route est rentrante , on pourra évidemment , sans altérer son
caractère , prendre pour origine, au lieu de a ., l'une des cases
log, Qo,
eo a En, ou bien, en renversant la route, l'une des cases dg, hg,
dg, Sg. Si , au contraire, la course n'est pas rentrante , elle ne
pourra conserver son caractère que lorsque son point de départ
restera fixé soit à 2,, soit à Jz. Toutes les fois qu'on fera suivre
au cavalier une marche rétrograde, on réduira, comme toujours,
les sommes des indices sur les rangs et sur les files, savoir :
6 , 8 , 10 , 12 , 14 , 16 , 18 , à
18 , 16 , 14 , 12 , 10 , 8 , 6 , respectivement ;
de sorte que leurs différences, par rapport à la moyenne 12 , ne
seront pas changées.
137. La représentation, en lettres numérotées, du 1er trajet
de M' Franz va éclaircir complétement la théorie qui précède .
175

2,1€2
Q Ezh |hg|do |B .$ 2141 /02 12
3

had, la , & , leolc , B₂5, 12


63120 hoc Bolce,
6, a dah,S : B051 12 3

dah, soia , cole, 12 B₃


8,80 93 an Tino fi 62 12
92 a , 8. f. 62 Yo 12 12
8,82a, gon /826, 1f₂ 12
1

229, $218 , bo f3 721712


2 1

16 8 | 16 8 8 | 16 8 | 16

On voit que , dans cet exemple particulier, la distribution des


lettres est telle que , pour le fer et le III" quart de l'échiquier:
aQ , + 9 + 8, + % = 0. co+tlo, + B. + 96 = 124 ;

de même pour le 1Ime et le IVme quart :


do+2,+2 + = 6.
b. + fof6 + 4 + no = 124 .-

c et g , d et h surpassent de 8 , respectivement, a et ļ , b et ſ,9

mais la relation inverse a lieu entre e et ß , a et e d'un côté , et


9, 8 ; Y, n de l'autre. La somme des indices 8 , 16 suivant les >

files, et 12 sur les rangs produit ensuite les résultats numériques


256 , 260 et 264 , notés plus haut.
Comme le trajet est rentrant, ses transformations possibles,
expliquées à la fin du n° 136 , donneront lieu à sept 3routes3 de
3 4 4
même nature , commençant respectivement , 2
1 ' 1 ' 2 ' 2 ' 3 et
4
deux fois »,3 pour ne parler que de celles qui partent d'une des
moitiés triangulaires du 1er quart de l'échiquier (n° 88). Nous
croyons suffisant d'indiquer aux amateurs ces routes transfor
mées, qu'il leur sera facile aussi de construire par essais directs
sur l'échiquier, conformes aux règles du n° 136. Voici un
autre exemple de l'application de ces règles, auquel nous avons
donné , avec intention , une forme différente, en y introduisant
des quartes irrégulières de la 1re espèce . Les sommes y sont
encore plus rapprochées de 260 que dans le modèle de
M' Franz, mais , en revanche, la course n'est plus rentrante.
>
176

La somme des lettres marquées 0, demeure = 124 pour chaque


carré. Le tableau numérique se rapporte à la route renversée,
que nous avons encore reproduite graphiquement dans la fig. 48 .
91182163150h, B21C, , 12 2 6 1962 41 60 21 10 39 238
82 6 1, 92 Y Co Egh B. 12 2 63 42 7 207 9 40 39 22 262
7390 /5,6₂2 ß₂3 ho E , C₂ 12 18 5 44 61 24 11 38 37 238

bo183 /80 /93 / Eolc , Boh, 12 43 64 17 17 88 37


37 58
38 23
23 12 262
23 122
fs 8. agnoleg 2019 , d . 12 4 31 50 45 16 25 36 35 262
a , nilfold, d₂15 1,leo a , l12
3 2
oi 49 46 3 32 33 36 13 26 258
Si f2.73 2. a , ez d, 212 30 31 48 1 28 13 34 33 262

nola, 82 filold, a ,le,


1 12 47 2 29 32 33 34 27 14 258

14 | 10 | 14 | 10 |10 | 14 | 10 | 14 260 260 260 260260 260/260 260


138. Peu satisfait des assertions de MM . Franz et Ven
célidès ( Schachzeilung de 1850 , pages 238 — 239) que ce genre
de courses ne fournit pas le moyen d'égaliser les sommes sur
toutes les lignes , nous avons essayé d'y adapter des quartes régu
lières doubles, et , transposant ensuite les indices de ces quartes
(nºs 120 et 132 ) , nous avons obtenu la route parfaite qui suit.
82 / a ,1921e₃ | Eol filc₂ld, 12 2

Se₂8₂
1 3 a , c , d , e , f₂ 12
aos cold 3, folE₂d₂c₃ 12
4,90031 8. dg Cof3 82 12
ne h , a . 63 B. Y310 9. 12
az 12 13 h . 639. B. Yo 12
h , ni boa, Y2 B. 92 $112
2

ba1 , lh, no 93182/7 , B2 12


12 12 12 12 12 12 12 12

La somme des lettres (marquées 0) pour le 1er et le Illme quart


est ici :
2 ,+6, + ho + no = c + do + fo- 66 = 92 ,
et pour le lime et le IVme quart :
et
@ +a
Q,+ 8 + 0 0
-
= 9. + B. +46 + 6 = 156 ,
en sorte que 92 + 156 = 248 .
177

C'est à la faveur de ce partage inégal du nombre 248 que la


somme des indices est devenue ici = 12 , sur toutes les lignes .
De plus , l'addition des nombres inscrits sur les grandes diago
nales de la course donne pour résultat :

216, + de + ® + 9,. + B6 + 86+8,


0 + 8 + no) + 24 = 520 ,
vu que la somme des indices s'y réduit à 16 + 8 = 24 .
Si l'on transportait l'origine de la course directe à e (17 ),
a . (33), €, ( 49 ) successivement, cela n'affecterait ni les indices des
lettres, ni les sommes de la route sur les 16 lignes (art. 119 ) .
Quant à la somme des nombres sur les grandes diagonales, cet
avancement successif de la série, de 16 à chaque terme , fourni
rait encore :

2 ( a +++++ a + Y+++5 + 24 = 520 ,


2 (B. + 86+65 + m + bo + do + en +9.) + 24 = 520 ,
+

2 (0 + + 6 + 9 + 2 , + 66 + fof. + h.) + 24 = 520 .


0

La dite somme ne serait pas, non plus , modifiée par le renver


sement de ces trois routes dérivées et de la route primitive, car
il n'aurait pour effet que de retrancher chacun des 16 nombres
composants de 65 , ou leur somme de 1040. Ce renversement
laisserait également intacte la somme 260 sur chaque ligne,
puisqu'il équivaudrait à une marche rétrograde commencée , res
pectivement , aux stations 16 ( da), 32 (hz) , 48 (8) , 64 ( s) de la
>

course primitive (nº 119 ). En vertu des art. 118 et 127 , on sera
libre également d'appliquer à notre système les transformations
directe, diametrale , diagonale et oblique, sans altérer les sommes
suivant les rangs et les files, ni celle sur les grandes diagonales.
Ce nouveau système cinq fois rentrant comprendra donc, en tout,
64 routes , non moins parfaites que les 64 symmétriques citées
dans l'art. 127. Voici l'expression numérique des 8 marches
dont dérivent ici toutes les autres , et dont nous avons fixé les
origines conformément aux principes de l'art. 88 .
12
178

42 39 26 33 24 31 14 11 260 84 51 14 4 12 39 26 23 260
27 54141 | 38 15'12 | 23 30 260 1542 33 50 27 24 11 | 38 260
$'12 23
40 43 36 28 32 21 10 13 260 82 55 14 13 10
40 79 22 28 260
55 28 ' 37 449 16 9122
49 22 2609 43 | 16 49 36 21 28
3737 10
10 260

30 57: 8 7 36 43 20 63 260 2 | 45 20 29 64 878 35 260


78 35
5
52 2 2960 | 17:64 35 48 260
64 38 45 17 30 71 48 5 36 63 60260
1

46 62 19 260
58 31 47 5633 46 3 32 19 58 61 347 260
3 6 39 32 61 18 47 34 260 31 18 47 4 336 59 62 260

260260260260 260260260 260 260,260260260260 260 260 260

39 54 41 26 51 12 23 14 260 39 62 33 8 37 10 23 26 260
023 26
42 27 3853 2426 1815017260
|
11 347 60 63 22 25 38 11 260

33 40 25 44 9 52 13 22 260 6155 * 36 9 402724260


28 43 56 37 16 21 10 49 260 6 33 64 37 28 21 12 39 260)

57 2 29 845 64 | 35 20 260 47
4 29 ,: 20 19 | 56 41 14 260
30 5 60 1 36 17 48
36 17 48 63 260 32 19 48 1 44 13 30
50 53 280
3 58 7 32 6146 19 34 260 3 46 17 | 3055 52 15 42 260
6 314 3918 33 62 47 260 18 31 2 48
45 | 16 43 54 81 260

260 260 260 260260 260 260 260 260 260260260 260 260 260 260

43 46 19 36 21 | 38 7 10 260 584356 7 46 21 10 19 260


9 5621 7.10
18
5333 44 47 6922
6 9 22 39 260 53 6 39 441 9
6 45 18 47 22 260

45 525320 57 24 |118
| |
260 42 57 * 53|24 43 20 11260
8 45

3417 48 4112 š 60 23 260 5 3447 | 60 17 12 23 48260


31 32 13 4 33 10
40 23 62 260 40 314 23 1 32 33 62 13 260
13 -33
163 32 49 28 61 36 | 37 || 260 3 28 | 37 | 32 | 61 | 16
3 16 49 34 260
49
7
51 | 30 | 1114 39 36 63 26 260
36/631 30 i39 26 1 3651 14;63 , 260
2 13 30 29 64 27 38 35 260 27 2 1 29 38 15 64 33 30 260

260 260 260260260 260 260 260 260 260 260 260 260 206 260 260
179

1653 44 19 38 9 | 22 7 260 53 587 44 | 9 46 | 19 | 22 260

43 18 175027 76 | 39 |10 200 5918 21 10


6 43 36 39 18 21 10 47 260
54 45 20 411287 | 8 23 260 37 34 41 8 45 12 23 20 260
17 42 33 18
48 55 24 | 11 | 60 260 12 § 60 53 24 17 | 48 11 260
50 5324
52 | 3 3 32 13 40 61 34 25 | 260 3 40 25 32 61 52 13 34 260
25 32 34 2
3116 19 4 : 33 28 37 62 260 28 31 ,
* 3716 33 62 49 200
4
2 51 14 29 64 39 | 26 35 260 39 2 29 26 31 64 33 14 260
229
15 30 1 30 | 27 | 36 | 63 38 260 30 27 38 1 36 15 30 63 260

260 260 260 260 260 260 260 260 260 260 260260260 260 260260
Les inversions que nous avons fait subir à la route rentrante :
Qo ... .

.hg , ao
3 3

figurée au commencement de ce nº , n'ont impliqué , comme on


l'a vu , aucune transposition des termes de la dite série . Pour
représenter yraphiquement notre système , il suffira , en consé .
quence , d'un seul tracé ou réseau de lignes , de celui , par
exemple , qui répondra au premier tableau ci-dessus . Il n'y aura
qu'à y marquer , par des points , les huit stations de départ ad.
missibles , ainsi que nous l'avons fait dans la fig. 49 (comparez
le cas analogue du n° 123). Ajoutons que si , dans nos huit
tableaux , on transformait simultanément deux quartes doubles
d'une même moitié de l'échiquier , on obtiendrait 16 , partant
128 nouvelles solutions , très-bonnes quant aux sommes, mais qui
s'écarteraient déjà du principe de symmétrie , suivi jusqu'ici >

( voir les art. 117 et 119 ) . Voici les deux formes générales de
ces courses dérivées irrégulières .
8₂ a , dda, jee, & , fi c , d, /260 d ! Q , 9.2 lg ' to ficq'd, 280
!
S , la 3 , c , d 0, e , f2 260
1 9 , lg 8 , Q, Cg d , e , f2 264
3 2

ao 8, cold 3, folEz d₂c, 260 2 ‫ ه‬, 6, eu 93 fo Ez'do 256


аз do dg Co ' f: E., 260 e , 9o az do dg C , fz Ez 260
si

e 3 3

n2 hz Q. 6 3 B. Y3 % 0 91260 n2 hz3 a , b Bu! T3 Su 9 , 260


a , b, na hot, go B. Y | 280 3 a , b2 na ho 83 9. B 7.2 264
h ni be2 az Y P 1, 9, , 1260
1 h27. ! 6. a , Yo , B , 1 92 % , 236
bia,
1 h , no 93 %2 YB 1260 h , ag,h , no 93 % , 2 Y , B2 260
1

258 258 262262 258 258 262 262 260 260 260 260 260 260 260'200
180

139. L'idée de la 2me solution de M ' Franz ( nº 136) se


rattache immédiatement à la méthode la plus naturelle pour
relier des carrés et des lozanges en réseaux de routes de cavalier
On a vu , dans le n ° 102 , qu'il est facile de former des routes
semblables en accouplant des trajets symmétriques, de 32 stations
chacun , mode suivi aussi dans la solution mentionnée . Mais cette
dernière présente , en outre , une répartition des trajets compo
sants telle que le cavalier, dans l'ordre de sa course , parcourt
8 cases *) de chaque quart de l'échiquier avant les 8 cases diamé
tralement opposées. Les conséquences de ce principe , commun
à toutes les solutions dans le genre de celles de M ' Franz, appa
raîtront plus clairement au lecteur s'il veut bien , pendant nos
explications , jeter les yeux sur le tableau suivant d'une des
études que nous avons faites sur ce modèle .
lo

Elh , 182163150 C
loso

e
7,6₂ € , h28, e25c₂
hole , 6.73 Co Sale 8,
b,
0,Yoh, |60|2380 C3
3 cз 52
29₃ Jola , ao da nolfi
Slao 33 golra fola, do
1

Iz is , a , 5₃ dala , falni
2

ai gilBolfa Mald, az
n

Quoique le tableau en lettres numérotées ci-dessus ne fournisse,


quant aux sommes , qu’un résultat médiocre , il n'en sera que
plus apte à mettre au jour le mécanisme invariable des routes
dont il s'agit. Le principe sur lequel repose ce mécanisme, en
traînera une égalité constante entre les sommes des lettres com
prises dans les quarts opposés de l'échiquier, le 1er et le Ilime ,
le lime et le IV me. pourvu qu'on marque toutes ces lettres de
l'indice zéro , d'un côté comme de l'autre . Il s'ensuit que , de

*) I) va sans dire que le cavalier n'est nullement tenu de parcourir les 4


dernières Cases iminédiatement après les 4 premières .
181

même que dans le n ° 136 , la somme des dites lettres sur chacune
des 16 lignes ne pourra jamais se réduire qu'à :
(a, +-66 + h +2, + B. = 248 .

D'ailleurs, abstraction faite du corps des lettres, les indices sont


ici constamment égaux sur des cases diamétralement opposées ,
et cela pour toute course ainsi formée de deux trajets symunié
triques . Comme dans le premier système de M ' Franz , les
sommes des nombres de la course totale . prises suivant les seize
lignes, ne pourront donc pas, non plus , différer considérablement
entre elles , et seront toujours parfaitement égales deux à deux,
sur les bandes et colonnes correspondantes * ).
Les routes du système actuel ne sont pas nécessairement
rentrantes ( n° 84). Dans le cas où elles le deviennent, on sera
libre , sans altérer en rien lcurs propriétés , de prendre la case
ao pour point de départ, au lieu de Q.; ou bien , en faisant suivre
au cavalier une marche rétrograde, de le faire partir soit de se
soit de hz
Si , pour la formation de pareilles routes , on veut faire
usage des séries du n° 102 , il faudra combiner leur emploi avec
celui des chiffres romains pour désigner les 4 quarts de l'échi
quier, comme dans le n° 108 ; vu qu'avant de mettre en tableau
une route figurée en série, on devra s'assurer si elle satisfait à
la règle fondamentale concernant les quarts opposés de l'échi
quier (voir plus haut). Mais il sera beaucoup plus commode
d'opérer directement sur un diagramme ou tracé de l'échiquier,
et de se servir de lettres numérotées , pour la désiguation des
7

quartes. Car on n'aura jamais besoin que de réfléchir à la for

*) On remarquera encore que , dans l'un et l'autre système , l'addition des


sommes sur les bandes ou colonnes, tant extérieures qu'intérieures de chagne
moitié de l'échiquier , fournira constamment le nomibre 520 = 2x 248 + 24 , re
dernier terme 24 provenant de la somme des indices sur les dites lignes. Ce fait .
conforme à celui observé dans les nº 110 et 111 pour les routes symmétriques.
trouvera son explication complète dans les articles 141-145 .
182

mation des premières moitiés des trajets composants, et la valeur


même des lettres qu’on essayera de placer dans les différents
quarts , fera sentir aussitôt si , en le faisant, on dévie ou von de
la règle fondamentale. C'est de cette façon qu'a été construit
l'exemple particulier ci -dessus, qui , pour le jer et le llime quart,
fournit la distribution de lettres :

+ , + do
-
2., + 9 + B. + %, = 0 , teot
0 86 + -
0
-
= 124 ,
et pour le Ilme et IV " e quart,
bo + h, + 7. + € = d . + lo + ar + 16 = 124:
0
-

les sommes des indices sur les colonnes devenant 8 , 10 , 12 , 14 ,


et 16. Ce partage égal du nombre 248 parait être défavorable
au rapprocheinent des sommes , de même que dans le premier
système de M' Franz. Sa route modèle du second système donne
la répartition :
I" et Ilime quarts: 0 + 9. +2, + no= 0,+ -
+ €, + 4 = 116 ;
Ime et \'me quarts : de + lo + B. + 6,+ h,+ 8 , + 8 = 132.
0 0

2 3 5 4 4 5 7 6
Non seulement } , } ;' ;2 et 41, mais encore ,7 ‫ י‬5 , 1 et 6 y pour 4

ront être pris pour origine, sans altérer la valeur des sommes
(art. 119 ).
Voici deux nouvelles solutions qui rentrent dans ce système ,
moins flexible que l'autre (comparez l'art . 148) :

f21s, 1do € , leo ni C, B , 256


1 | |18|39|26
51 | 30 | 41 | 6 | 45 | 18 39 | 26 256

1,60 T 8,2 C3T B, 27, 12 260 427 7 5029 40 27


50 29 40 27 16 19 260

8,13
do € , dg Yo es P. 1 260 31 52 544 17 58 25 38 260
2 43\ 10C3
E , d₂8,3 folß 3, co nae, 264 8 43 32 49 28 37 2047 264

02 73 90 6260 ,3 h 2, ag 264 634* 53 12 33 16 5959 24


24 264
giltola , Yo h₂3 a , b 3,lo 260 54 9 64 760
1 21 36
| |13 260
|

Yon, 29, 5₂6 Q, ,


5 , 6, ао
2 h 260 3 | 62 | 11 36 13 34 23 58 260
51927, a , a , jh, 9 , 10, 256
0 0 1 2 10 35 1 2 61 22 37 14 33 256
260 260 260 260 260 260 260 260 262 , 262 238 238 238 238 262262
183

Les quartes du premier tableau se trouvent , comme on voit;>

répartis de la façon suivante:

I'' et III" quarts : 0 , + 9. + 7 + 50 = , + € + Be + nu = 120 ,


-
Ilme et IVme quarts : do + lo + 8 + 8 = bo+ ho+2,+ 5,= 128.
La course sera très -bonne , suivant les principes du nº 117 .
Quant à la seconde solution, que nous nous sommes contentés de
donner en chiffres , elle produit jusqu'à cing sommes différentes,
ce qui paraît encore tenir à la répartition des lettres à l'indice
zéro : 19 = II! = III = IV ? = 124 qu'on y remarque. Aussi ne
l'avons nous insérée qu'à cause de sa composition très-curieuse .
Chaque moitié de la course du cavalier y est symmétrique par
elle - même , chaque 16me et chaque quart y sont rentrants
( art. 92 , note 15e ), et si le trajet total ne l'est pas , c'est qu'une
route sept fois rentrante, entièrement formée de quartes, semble
tout- à - fait impossible *).
140. La première route à sommes parfaitement égales qui
ait été construite , est celle publiée, en 1848 , par M' W. Beverley .
Cette route ainsi que les variantes qu'on en a , depuis , décou
vertes , ne sont symmétriques ni dans leur ensemble , ui dans
leurs parties , ni même rentrantes. Elles contiennent, d'ailleurs,
ге

des quartes irrégulières de la 1re espèce . Pour bien saisir le


mode de leur composition , traduisons en une en lettres numé
rotées , comme il suit :

*) Pour compléter ce que nous avons dit au début de l'art . 136, par rapport
aux courses différant, daus leur composition , du système des quartes , nous pou
vons observer, maintenant, qu'en formant de pareilles courses par la réunion de
trajets symmétriques, comme dans le uº 84, on obtient qnelquefois une image im
parfaite des courses régulières de ce genre. Le premier tableau du n ° cité en
offre un exemple assez remarquable. Il fournit, sur ses bandes et colonnes , sept
7

fois le nombre 236 , six fois le nombre 268 = 236 + 32 , et trois fois le nombre
300 = 236 + 64 .
184

jre forme .

e , laald , dolrol Bulfilc, 12


3

152ld, cola , l folc , no !Bil12


dzeza, S. B3 noc, fz12

bo
9 , de ez colf B2.70 12
E , |u2 |h₂3 | 80 |83 / rolg, 6₂12
h , S , E, ag 9. 63 52 Y12
S,3 Ez a , h 0. 73 % 0 6,92 1 12
a,
0 h8263
1 b. 93 721 % 12
12 12 12 12 | |
12 12 12 | 12

La distribution des lettres sur l'échiquier est ici telle que ,


pour le fer et le IIIme quart :
oy+
Q2, ho + 8, + 0 = 0,
Co + 7.
fo + B. + 7n = 124:
pour le IIme et le IVme quart :
-
d . +2,
+ +2, + % = 6, + 9,. + %% + 60
0 % = 124 . 0
oa

On voit , de plus , que , dans chacun des 4 carrés en particulier ,


la somme des indices , sur les rangs comme sur les files, est
>

in variablement = 6. On aura , en conséquence , la somme de


> 7

nombres 130 sur chaque demi-file et sur chaque demni rang , ce


qui fera partout 260 , pour l'échiquier entier .
Si l'on imagine notre tableau divisé en 16 carrés de 4
cases chacun , on s'assurera que la somme des indices sur ces 4
cases est constamment -
6 , et que , par suite , la somme des
nombres qu'elles comprennent est toujours = 130. Cette dernière
propriété , quoique curieuse , n'est d'ailleurs nullement rare ,
puisqu'elle appartient également à la première marche de
M ' Franz, à la nôtre donnée dans le n° 137 , et à toutes leurs
variantes .
Les transformations du n° 88 , appliquées au tableau ci
dessus, permettent évidemment d'en tirer 16 routes différentes,
jouissant des mêmes propriétés. Ces 16 routes constituent le
système primitif de Beverley , ou la forme sous laquelle il a lui
même présenté sa découverte .
185

Si l'on compare entre elles la moitié inférieure et la moitié


supérieure de notre tableau, on ne manquera pas d'observer que
les cases semblables (n° 107 ) contiennent des lettres constamment
affectées des mémes indices. Les valeurs de ces lettres , sur les 4
a
7

premières files, diffèrent respectivement de 32 , et de 4 seulement


>

sur les 4 dernières files. On aurait pu croire que ce fût là une


propriété caractéristique de la solution parfaite dont il s'agit, si
M ' Vencélidès n'en avait pas donné une variante qui , présentée
algébriquement, revient à cette
Ilme forme.

3 0 (2 2

92d, agn2 Bifz , 12


力 1 1

d₃ | e2a, Colc fo B3 10 12
Q. 19 , d 2, e , Bolna col fa 12
E , a , h , 8.9360 63.Yo 12
h , 8 , 8 , 9 , 07390 1 , 12 3

8.3 E, aho0 b , 92Y 2 12


2 1

90 h , 82 EgY2 % , 62212
12 12 12 12 12 12 12 12
12 12 12 12
La moitié gauche du tableau n'a subi aucune modification , comme
on voit. Mais , dans la moitié droite, les indices égaux , au lieu
de correspondre, comme auparavant, aux cases semblables, corres
pondent déjà aux cases diametralement opposées de celte moitié
(également éloignées du centre du rectangle et , de plus , telles
>

que la droite qui les unit traverse ce centre). M' Vencélidès a


déclaré avoir découvert encore 4 autres transformées de la route
de Beverley , les 2 premières à sommes parfaitement égales,
comme ci -dessus , et les 2 dernières à trois sommes différentes
chacune . Il a ajouté que , dans toutes ces courses , la transfor
>

mation affecte uniquement les quartes qui occupent la droite de


l'échiquier. Fidèle , au reste , à son système de piquer au vif la
curiosité des lecteurs sans la satisfaire, M ' Vencélidès n'a publié
qu'une seule de ces nouvelles transformées qu'il a , en outre ,
186

choisie parmi celles qui , produisant 3 sommes différentes, n'of


rent qu'un intérêt secondaire ( voyez la Schuchzeiluny de 1850,
pagg. 238 , 239 , 247). Car nous nous sommes assuré qu'il suffit
de transposer diversement les quartes de la partie droite de
l'échiquier, de façon à n'en faire sortir aucune du carré qui lui
est assigné , pour trouver non pas 2 , mais 16 solutions à trois
sommes. Nous en parlerons plus loin et nous montrerons , qu'in
dépendamment de ces 16 variantes secondaires , il en existe
encore beaucoup d'autres de la même valeur. Cependant , les
transpositions indiquées nous ont fait retrouver aussi les deux
variantes parfaites, perdues par suite du décès de M' Vencélidès.
Les voici :

Il me forme . IV me forme.

ala, d , do B , ca fin.112
3 ela , d 3, do nabo ti c₂ 12
2

da d, e, a , fon3 Belc, [ 12
2 Said
2 ,1 colag fo'cg B2ņ12
dg e, aocg Bonif2 12 dze, 2 , 9 , B , Mec,
3 0 ci 12 12
ao 91d, 0370 : CO B :12 aos,1 dz 2 ez co fa no B3 12
E6,
, Q2 hz 8. 63 70 83 90 12 & ,, a , hg3 80 % Yob,3 9. 12
! 3

h, 8,1 6, az 505o 93 62
h₂8 12 h , 8 , 8, 03.926 ,1 Sz V 12 2

dg Eqa, h . Y360 9.52 12 8, Ez'a ,


3 1 ho Y ; % ,3
!
12
ao h 82 839218/8216 1, 12
1 ao h , dz Egbo 93 Y2 % , 12

12 | 12 | 12 | 12 |12 | 12 12 | 12 12 12 12 12 12 12 12. 12

Elles le cèdent , comme on voit , en élégance aux deux formes


précédentes sous ce rapport , qu'elles ne fournissent pas de
sommes égales à 130 dans le III" e et le IV me quart de l'échi
quier, considérés séparement. Mais le défaut de cette propriété ne
les rend que plus difficiles à construire , et la dernière solution
surtout mérite beaucoup d'attention , comme représentant la
route à sommes parfaitement égales , la plus capricieuse dans sa
composition . Car elle renferme autant de quartes régulières, que
de quartes irrégulières, et cela dans chaque quart de l'échiquier
en particulier.
187

En résumé, le système de Beverley comprend donc 64 courses


3
dérivant (n° 88) de 8 principales, dont 4 ont , et 4 autres i pour
case de départ. Les premières ayant déjà été figurées plus haut
en lettres numérotées, nous nous contenterons de représenter, en
nonbres et graphiquement ( fig. 53 , 54 , 55 et 56 ) , les 4 routes
restantes .

64 | 33 18 13 60 37 22 11 260
64| 33 |18|13|22|111 | 38| 39 260
171463 36 21 12 39 38 260 1714 63 36 39 38 23 10 260
3823:10
34 19 16 61 40 37 10 23 260 31 19166112 2150 37 260
| 40 |57 |

13 62 33 20 9 24 39 | 38 | 260 13 62 | 33 20 37 609 24 260


33 20 25
32 3 30 45 86 41 267 260 32 3 50 43 28 | Š 36 41 260
32 3
49 46
49 46 3131425
4 28 8 55 42 260
492 5146 | 31 4 | 33
53 44/ 2 3 |
8260
48 | 29 6 27 42 53 260
2 31 | 18 | 29 44 53 6 27 260
47 30 1 32 3 28 43 54 260 17 30 1 32 43 34 | 7 | 26 260

260260260260 260|260 260260 260 260 2650 260 260 260 260 260
64 38 1 18 13 38 11 22 39 260 64 | 35 | 18 | 13 | 60 | 37 22 11 260
17 14 63 36 21 60 39 10 260 1715 | 63 36 21 12 39 38 260
21 60| 39| 10
34 | 19 | 16 61 | 12 37 38 2 : 260 34 | 19 | 1601 38 39 10 23 260

15 62 33 20 57 24 9
9 10 260 15 62 33 20 9 24 37 40 260

32 3 50 43 841 36 25 26C 32 3 50 13 56 ; 418 25 260


418
46 31
49 46 31 4 53
53 28 7 42 260 49 46 31 * 276 5542 260
2 | 81 48 | 29 44 | 5 | 26 | 55 | 260 2 31 48 291 44 53 267 260
26
47 30 ! 1 32 27 34 43 6 260 1730 32 ' ģ 28 43 54 260
260 260 260260260 260260 260 260 260 260 260 260 260 260 260
Nous n'avons plus qu'à justifier notre assertion relative
meut au nombre vraiment surprenant de variantes très-bonnes du
système. Voici les arrangements de quartes qui y conduisent:
B. C.
6'6'6'6 6 6 ! 6 ! 6
no ... fi / 3: 18 2 93 Yo Sg 6,8
3 fi B. n.162 4

fo : 3 , 7 so bz go'rs
3 nie cz f2BJ
C : TO B :lf. 8 93 92 b ,1 So 8 B 3 foi no
30 fa ('s | . 1 bo 18 1, Y2 91 6 Con Ball2 8

6 16 16 6
188

D. F.
6 616 6 6 / 6 6 6

93 182 1831 rol8


YO 8 nac, ! f, P. 8 2 ۹s |Ro fic, 6
Solrigulb , 4 f. Bi Mzc4 fo cz ne B. 6
73/926, 1828 cgf2 P. 108 Bafzono 6
bol81 /82
Y2 91 4 Bon Cof : 4 3 Con B2 f . 6
6 6 6

G.

8 E , |8₂ | h₂|
2 3 a ,

the a , 508,
883. Ez a , he
4a. lh 1, 18. 0

6 6

18 35 64 | 13 22 37 58 11 258

14 1736
63 | 14 | 17
36 39 12 23 | 38 262

1619 346140 27 10 57 238


33 62 15 20 9 6039
9 60 39 24 262

50 |3 |32 |48
43 |28 41 36 7 262

31 46 49 4 5388.| 25 42 288
4851 2 29 44 27 653262
1 30 47 525 54 13 26 258

260 260 260260260 260260 260

Laissons , d'abord , la moitié gauche de l'échiquier au même état


que dans les 4 formes principales de la route, décrites en lettres
numérotées. Nous obtiendrons alors 16 solutions , chacune aux
sommes 260 , 258 , 262 , à savoir :
>

La l ", la Ilme , la IIime,9 la IVme et la Vne solution , en pre


nant A pour 3me quart de l'échiquier , et pour 4ue quart, succes
sivement, celui de la 1re forme principale , celui de la 2me forme ,
celui de la 3ue forme , le petit tableau D et le petit tableau B.
C'est la V me solution qui correspond à la variante à trois sommes
publiée par M' Vencélidès .
189

me

La VI", la VII", la VIII" , la IX “ , la Xme et la XIme, en


> >

prenant B pour 4me quart , et pour 3mes quarts, successivement,


ceux de la 1 ", de la 2me, de la 3me formes principales , puis les


petits tableaux E, F, C. Cette Xime solution , que nous avons
représentée plus haut en nombres , se distingue de toutes les
autres par la distribution parfaitement symmétrique de ses
sommes. Elle doit être restée inconnue à M' Vencélidès , vu
qu'il a déclaré expressément n'avoir jamais pu obtenir de
courses douées de la propriété en question , quoique non sym
métriques par elles-mêmes (comparez l'art. 147 et la Schachzei
luny de 1850 , pag. 233).
La XIime et la XIIIm solution , en adoptant E pour 360
quart et , pour 4ue quart , d'abord celui de la 2me forme princi
pale , ensuite le petit tableau D.
mc
La XIVne solution , en maintenant D au 4 " quart et en
adoptant, pour 3ue, celui de la 2me forme principale.
La XVme, en accolant le 3me quart de la 4e forme au
4we quart de la 1re.
La XVíme, en accolant le 3me quart de la lle forme au
4 " e quart de la 4me forme.
Le nombre des variantes secondaires du système de Be
verley ne s'arrête pas là. On peut encore l'augmenter par des
modifications apportées aux quartes de la moitié gauche de l'échi
quier, mais de façon à conserver toujours les mêmes lettres
>

dans chaque carré. Nous n'avons pas entrepris d'épuiser, par


cette voie, toutes les combinaisons possibles. Nous nous conten
tons d'observer que , dans la plupart des variantes du système ,
on sera libre de substituer au 1er quart le petit tableau G , sans
toucher au reste de la course. Or cette substitution , appliquée ,
successivement , à la 1re et à la 4me forme principale , puis à la
fre, à la Vime , à la Viime , à la Xme , à la XIVme, à la XVme et à
>

la XVíme solution ci - dessus , fournira 9 courses nouvelles , dont


5 aux trois sommes 260 , 258 , 262 , et 4 aux trois sommes
260 , 256 , 264 .
SECTION III.

Développement ultérieur de la méthode des quartes. Examen


des difficultés de la solution générale du problème.
141. Proposons nous d'analyser l'arrangement des indices
dans le tableau en lettres numérotées d'une course quelconque,
mais entièrement composée de quartes (art. 120 ). Afin d'em
brasser toutes les combinaisons imaginables , n'exigeons même
pils que cette course soit achevée, ni susceptible d'être menée à
fin heureusement. Pourvu qu'elle soit une et procède partout
suivant la marche du cavalier , elle ne pourra remplir un quart
de l'échiquier qu'en conformité de certaines lois , que nous al
lons établir rigoureusement. Ces lois nous fourniront, en même
temps , l'expression générale et la démonstration mathématique
du théorème des indices que nous nous sommes bornés, jusqu'ici,
à signaler dans des cas particuliers (art. 110 , 121 , 131 , 139 ).
>

Nommons , comme précédemment , files extérieures la 1re et


la 4me, files intérieures la 2me et la 3me file du petit échiquier de
>

16 cases. Appelons , de même , rangs extérieurs le 1er et le 4me,>


rangs intérieurs le 2me et le 3me rang de cet échiquier. Cela posé,
considérons une quarte régulière (carré ou lozange) , placée d'une
façon quelconque dans notre petit échiquier. Ses indices sur les
lignes (rangs ou files) extérieures se réduiront toujours, évidem
ment , à 0 et 2 , lorsque ses indices sur les lignes intérieures re
viendront à 1 et 3 , et vice versa , en sorte que les sommes re
spectives des indices seront constamment: 2 et 4 , ou 4 et 2 .
Quant aux quartes irrégulières des 4 espèces légales, il suffira
de revoir ce que nous en avons dit dans les articles 120-122 ,
191

pour s'assurer que la somme des indices de toute quarte pareille,


prise séparément sur les lignes extérieures et intérieures, ne
sera plus indépendante de la catégorie de lignes (rangs ou files)
du petit échiquier à laquelle on rapportera les additions. A sa
voir, la somme des indices pour une de ces catégories (rangs ou
files) se réduira toujours à 0 + 3 sur les lignes extérieures, et à
1+ 2 sur les lignes intérieures ; tandis que , pour l'autre caté
gorie ( files ou rangs), la somme reviendra à 0 + 2 sur les lignes
extérieures , et à 1 + 3 sur les lignes intérieures , ou vice versa .
Tout cela aura lien , quelle que soit l'espèce de la quarte irré
gulière en question.
Dans l'ordre de la marche du cavalier , les indices des
quartes qui la composent se succèdent invariablement ainsi:
0 , 1 , 2 , 3 , 0 , 1 , 2 , 3 , ... 0, 1 , 2 , 3.
En tout nombre de coups impair, le cavalier passe donc tou
>

jours d'un indice pair à un indice impair, ou vice versa ; tandis


qu'en tout nombre de coups pair, le cavalier ne peut passer que
d'un indice , soit pair soit impair , à un autre également pair ou
impair.
Or , considérons une ligne (rang ou file) quelconque de
notre petit carré ou même du grand échiquier de 64 stations
dont il fait partie , mais telle que ses cases soient toutes rem
plies par la course dont il s'agit. Le passage du cavalier , d'une
de ces cases à une autre adjacente sur la même ligne , ne pou
vant jamais s'effectuer qu'en
3 , 5 , 7 , 9 , etc. coups,
les indices qui tomberont sur la ligne en question devront être
toujours alternativement pairs et impairs, et , en conséquence,
9

leur somme devra être invariablement paire. Le passage du ca


valier , d'une station à une autre attenante en direction diago
nale, n'étant possible qu'en un nombre pair de coups , on en in
férera de même que les indices placés sur une diagonale quel
192

conque du grand échiquier, seront tous à la fois soit pairs soit


impairs , quand même la course n'occupera qu'une partie de
cette diagonale (comparez encore l'art. 86 ).
142. Revenons à notre carré de 16 cases , et supposons ,
en premier lieu , que la course l'ait rempli de 4 quartes toutes
régulières. Nous avons vu , qu'à un indice quelconque pair ou
impair de chacune d'elles, il répondra toujours un indice égale
me
ment pair ou impair sur la ligne correspondante ( ite à 4m , 2me
à 3re) , de sorte que la somme de ces indices sera constamment
2 s'ils sont pairs , et 4 dans le cas contraire . Or les indices dis
posés sur une même ligne de notre carré , devront être alterna
tivement pairs et impairs (voir plus haut). Il s'ensuit que la
somme totale des indices sur deux lignes ( rangs ou files), l'une
et l'autre extérieures ou intérieures , ne pourra jamais différer
de 2 x 2 + 2 x 4 = 12 .
Passant aux quartes irrégulières, observons d'abord que la
nécessité d'avoir, sur chaque ligne , des indices alternativement
pairs et impairs , entraîne la condition que deux quartes irrégu
lières, réciproquement complémentaires (art. 120), ne peuvent ja
mais avoir leurs cases de départ ( lettres marquées zéro) placées
sur la même ligne. Ceci fait que les indices de deux quartes
pareilles ne sont point affectés par le passage d'une espèce de
quartes à une autre , quoique ce passage modifie le corps des
lettres . On voit que les 8 petites séries :
02 bo a , to
b, а. bea,
62 ai baz6
ao b.2 4 2. 63 6

6 6 4
re
Qo, Q,, Q,, az Qg ; bo, b , .b 2,‫ ܕ‬b, ( 1'e espèce);
3
me
2,,
dos by , bą , az ; bo , Q ,, a,, b, ( 2mº espèce ) ;
1 3

20, bg , bg, bg
bz ; bo, a ,, a,, az ( 3me espèce) ;
3

Qo, a ,, Qg , bg; be,


22 bo by , bą,
2 a, (4a"e espèce);
>
193

ne cessent de présenter l'ordre naturel des numéros , malgré la


confusion de lettres qui subsiste dans les 6 dernières séries. La
somme des indices sur les lignes, tant extérieures qu'intérieures,
sera donc la même pour chaque couple de quartes complémen
taires, de quelque espèce qu'elles soient. A savoir , l'addition
des indices donnera toujours les nombres 6 >, 6 pour une caté
gorie de lignes ( rangs ou files), et les nombres 4 , 8 ou 8 , 4 pour
l'autre catégorie ( files ou rangs ). La somme 8 sur les lignes ex
térieures de cette catégorie ne se retrouve point dans les deux
petits tableaux ci - dessus , mais elle s'obtient dans le cas où les
coins diamétralement opposés , au lieu d'être marqués des in
>

dices 0, 0 , correspondent, au contraire, aux numéros 3 , 3 ( voir


>

les deux tableaux que nous donnons plus loin). Ce cas se dé


duit , d'ailleurs , du précédent par la substitution , à chaque in
dice , de son coinplément arithmétique au nombre 3 , en sorte
que les nouveaux indices ainsi obtenus ne seront pas, non plus,
affectés par le passage d'une espèce de quartes irrégulières à
une autre .
Si les cases restantes de notre carré étaient remplies par un
couple de quartes régulières (un carré et un lozange) , ce couple
ne pourrait présenter qu'un indice pair et un indice impair, sur
chaque ligne de la catégorie qui comprend déjà les numéros
0, 3 , 0, 3 et 1 , 2 , 1 , 2 appartenant aux quartes irrégulières. Le
couple en question introduira donc , sur les lignes tant exté
rieures qu'intérieures de cette catégorie , une nouvelle somme
d'indices , invariablement égale à 2 + 4 = 6. Quant à l'autre
-

catégorie , le dit couple devra y faire entrer, au contraire , sur


chaque ligne , deux indices également pairs ou également im
pairs , de façon qu'à l'ancienne somme d'indices 4 viendra s'a
jouter forcément 4 + 4 = 8 , et à l'ancienne somme 8 , la nou
>

velle 2 + 2 = 4 . La somme totale des indices , pour chaque ca


tégorie de lignes extérieures ou intérieures , sera donc encore
12 , comme si les quartes étaient toutes régulières.
On arriverait au même résultat dans le cas où les cases
13
194

restantes du carré se trouveraient remplies par deux autres


quartes irrégulières, réciproquement complénientaires. Car les
coins opposés auxquels elles aboutiraient , ne pourraient être
marqués que des indices 3 , 3 , si les coins correspondant aux deux
quartes antérieures avaient contenu les numéros 0 , 0, et rice versa
( voir plus haut). Il suffira d'examiner la première conjoncture,
figurée dans les deux petits tableaux suivants :

dy3 Ci d , lco
co dz Cid,
C2 cd₂ 6

d, Cg 8 d.cz 6

6 6 4 8

vu que l'autre reviendra simplement à retourner nos quatre


figures. Or il est évident que , dans les circonstances décrites,
les nouvelles sommes 6 , 6 s'ajouteront toujours, nécessairement,
aux anciennes 6 , 6 , et les nouvelles sommes 8 , 4 aux anciennes
4 , 8 ; somme totale 12 , 12 , sur les lignes tant extérieures qu'in
térieures des deux catégories.
143. En stationnant ainsi 4 quartes, complémentaires deux
à deux , dans un quart de l'échiquier , on devra déjà renoncer à
faire la niême chose dans les autres quarts, dès qu'il s'agira
de former une course complète. Car le groupe complémentaire
de celui qui aboutit à un coin de l'échiquier de 64 cases , ou
bien ce dernier groupe lui-même aura une extrêmité immé
diatement attenante au dit coin , sur la bande ou colonne qui
le traverse. Or on ne saurait relier cette extrêmité à aucune
autre case du carré respectif, sans manquer à la condition d'y
placer uniquement 4 groupes irréguliers, complémentaires deux
à deux . Un pareil arrangement ne deviendra donc possible que
dans un seul quart de l'échiquier, et encore sous la restriction de
commencer la course au coin et de la finir à une case adjacente
dans la direction d'une tour, ou vice rersa. Voici un exemple de
195

ce cas , qui va éclaircir ce qu'il a pu y avoir d’abstrait dans les


raisonnements précédents .

dai fi 72 E, C2 ez 8,5, 16
2 2 1

Yll E , d₃l fol 8,5olc,


3 le 12

fa 1 d ,,80/83
300 C3 22 8 , 12 1

8,
E Yo f3 do 5 , 8 , 9, CO
1 0

90 W , B2 / a , ho by one 10
B , a , 919.a, no h , 6212
4 5, 21933 6,'hg 12a,12
B 1 9,9
J3 Izja , Bulna az
2 1 b , h 2. 14

12 10 14 12 14 14 10 |10

Selon la règle du n° 122 , deux des quartes irrégulières de


la 1 " espèce contenues dans le carré à gauche * ), ou même toutes
les quatre, auraient pu être immédiatement changées en quartes
de la 2me espèce . Nous transcrivons ici ce mode de réduction :

ag, . ,, 92 , ag; 9o, B ,, 82 , 93; B., 991, , 92 , B3 ; 9 , Q ,, Qa ,, :3


‫ܦ‬ 3

qui n'affecte en rien le reste de la course . En la modifiant ainsi


qu'il suit :

2 ...Ag , b...bz , C ...bg, de..dg, bo.. @31g, fo.fs, ,


0 3) 3 ) 9o, B ,, B2 , B3, Yo..Yy,
8. 8
hz B.
h ..., 92 ,,
8, 9 , 9,, 93 ,Q ... , ... 93 , E.E
> 0., z ... 13 , .... ng, 9...
aº 9, 3

on parviendrait, d'ailleurs , à remplacer deux quartes de la 1re ou

*) Nous avons formé cette route suivant le principe que nous expliquerons
au commencement de l'art. 150. Elle produit , eu conséquence, sur toutes les lignes,
des sommes peu différentes entre elles , mais dénuées d'élégance dans leur dis
tribution . Tout en conservant aux sommes ce caractère , on eût pu , facilement,
rendre la route rentrante et se défaire, en même temps, des quartes irrégulières.
Il eût fallu , pour cela, ranger les lettres dans cet ordre :

2 ,, 93 , 9.,,
ag 0 3 ,, Co. , d.d.
2 Qg , br..bg , , @e,..lg, lo - lg 9., B ,, B., 9 ,, h ,....h
6 , , SO ,, , , , , , aw
Q...Qg,B2, 93 , 9,,2 B3, Y. -73 , 8.....,, E., ...
7 09 a .
196

2 " e espèce par des quartes irrégulières de la gue, qui , à leur >

tour, se changeraient en quartes de la 4 " , par la simple substi >

tution (art. 121 ) de

9. , 9. , 92 , B, et de Bo , B,, P2 : 93 à 9. , B ,, B2 , B, et à B., 9,, 92 , 93.


Nous omettons , pour abréger, d'autres modifications dont notre
route est susceptible , sans cesser de contenir 4 groupes irré
guliers dans un même quart .
Mais en approfoudissant davantage la nature des groupes
propres à remplir cette condition , dans une course quelconque
exclusivement formée de quartes, nous avons trouvé qu'on peut
encore y satisfaire au moyen de deux quartes doubles, entièrement
irrégulières *) et réciproquement complémentaires en ce sens
qu'un couple ne saurait exister sans l'autre . Voici la représen
tation , en lettres numérotées , des couples qui sont dans ce cas,
le point de départ du premier étant pris enn
Quartes irrégulieres doubles.
1. II . III . IV .
6342 by аз 63 b. 1 b2a,
,
b2a., an b2 az b.
b, a abo 3 bą albo
1 5 7

ao 1 be 3 ао аз 7 ao bo 5

3 7 3 3 7

Quartes doubles complémentaires des précédentes.


I II . III . IV .
.요RIN

B , 20 Po Do B. Qo аз ао
Poia , B a , 32 a , Boa, B2
,
B

B2 а , 3 0,32 7 7 Qas
B3 7 Q, B 3 Q2 B23 Bi . B27
3

3 7 3

* ) Il ne s'agit point ici de la réunion d'une quarte irrégulière à une quarte


regulière, cas qui rentre dans les combinaisons analysées plus haut , et dont nous
avons déjà vu plusicurs exemples pratiques. Nous nous référons aux articles
121-123 . 137 et 140.
197

Dans chacun des 4 premiers tableaux, on eût été libre de trans


porter la lettre 6, au coin diametralement opposé, sauf à effectuer
la même translation par rapport à la lettre ß, du système com
plémentaire. Ceci eût changé l'espèce des quaries b et ß, en les
faisant passer soit de la 1re à la 3me, soit de la 2me à la 4me espèce .
>

Nous croyons pouvoir nous dispenser de tracer ici les 8 nou


veau tableaux qui correspondraient à cette transforination si
simple, quoique essentielle à remarquer. Nous ne figurerons pas
non plus les cas où , partant toujours de 1 dans les 8 couples
primitifs et de dans les 8 couples complémentaires , on eût,
constamment , joué le cavalier aux stations opposées à celles des
4
16 tableaux antérieurs , 4par 3rapport à la diagonale 1
7
. .

2
(par exemple de , à ģ3 à 2 àà ,
41 en remplacement des stations du
I'' tableau). Tout, enfin, ce qui aura été démontré pour le point
de départ primitif , restera vrai encore pour
4
les
4
trois autres
origines admissibles du premier couple 4 et
1 , en vertu des
42
symmétries directe et diamétrale . Or voici les conséquences qui
découlent de l'exposé précédent :
1 ) Les quartes irrégulières des diverses espèces ne sau
raient être reliées en quartes doubles que de deux façons essen
tiellement distinctes. On pourra : a) combiner entre elles soit la
1 " et la 2me espèce , soit la 3e et la 4me : les quartes doubles
complémentaires se composeront alors , respectivement, des
>

mêmes espèces unies dans l'ordre inverse, de sorte que le carré


n'en comprendra que deux différentes; b) combiner entre elles
soit la 1re et la 4me , soit la 2me et la 3me espèce , dans l'ordre
>

direct ou inverse . Le couple complémentaire se composera alors


des espèces exclues de la combinaison primitive , mais reliées
dans le même ordre ; en sorte que les quatre espèces se trouve .
rout assemblées dans le carré en question. Nous avons exein
plifié graphiquement: les deux formes ivdiquées du mode de
réunion a, dans le lime et le liime quart de la fig. 23 , et les deux
mr
formes du mode b , dans le fer et le IV " quart de cette figure
( comparez le 4 " " point).
198

2 ) Dans chacun de nos huit tableaux, soit qu'on y laisse


en place les lettres b, et Bz , soit qu'on les y transporte, à la fois,
aux coins diamétralement opposés , l'addition des indices sur les
bandes ou colonnes , tant extérieures qu'intérieures, de donnera
que les nombres 5 et 7 , 7 et 5. De plus , si l'on introduit dans
>

chaque tableau les quartes doubles complémentaires , la somme


d'indices 5 viendra toujours s'ajouter à 7 , et 7 à 5 , sur les
lignes respectives. Cet ordre ne sera nullement dérangé lors
qu’on substituera , partout , aux stations de ces tableaux , leurs
cases diagonalement opposées (voir plus haut ) . La somme totale
des indices, pour chacun des 4 couples de lignes en question,
reviendra donc invariablement à 12 , comme dans toutes les
combinaisons moins irrégulières , considérées antérieurement.
3 ) On serait libre aussi de remplacer tous les indices de
nos tableaux par leurs compléments arithmétiques au nomibre 3 ,
et d'écrire , ensuite , partout : b au lieu de u , a au lieu de b ,
> B
au lieu de a , a au lieu de 3. Mais les sommes des indices sur
les lignes extérieures , comme sur les lignes intérieures , devant
alors être déduites , chacune , de 4 x 3 = 12 , on obtiendrait
encore constamment les nombres 7 et 5 qui , ajoutés aux 5 et
7 relatifs au couple complémentaire , reproduiraient les 4 sommes
totales in variables 12 .
3
4) »,a étant toujours supposé en ; et a, en 2. les 4 formes :

énumérées au 1er point sa présenteront ainsi :


La fre et la 2me espèce , La 3me et la 4me espèce ,
combinées avec la 2eet la fre . combinées avec la 4meet la 3me .

b₃la , b , a , 6
3 1 BP.ba
Bola , 82 a , 66 az a , 2 az 8

blß2la , la , 6 Bulb, a , bo
1 4
8

a , az bolBz 6 ao a 3, a , b 3
4 8 4 8
6 16 66
199

La fre et la 4me espèce , La 4me et la 1re espèce,


coinbinées avec la 2me et la 3me . combinées arec la 3me et la 2me .

Bz az Bila 6 bz: aq! 2₃1 a 8


Bola , b2 a , 6 B.:Q , B2b, 14
b , B. a Qz6 az ib2 a , a , 8
00
do ag 6. og Bulbo i B34
1

8 6 / 6
4 84| 8 6 6
Or les petites routes de cavalier que devra comprendre
chaque tableau , pourront être construites de quatre manières
différentes, à savoir :
Qo , Q,, Qg, Qg , bo , b , b , b, avec ao, Q,, Qg, ag, Bo, By , By , Bz ;
2 > 7

ao, Q ,, Q ,, Qg, B. , By , B,,2 b, avec a ,, Q,, Qg2 , ag , bo , by , bg, B,;


> 19 ។ 3? 1 2

et

Qo, Qg , Qg, Qg, bo, bn , bx, B, avec Qg, Qg , Qg, Qg, > 01 B,, B2, ba ;
Qo , Qg , Quy, Qg, Bor By , B,, B, avec ao, Q ,, Qg , Qg, bo, bg , b2 , bz;
dont les deux premières correspondront toujours à l'un des
modes de réunion décrits au 1er point , et les deux dernières à
l'autre mode. De plus, ces transformations n'affecteront que le
corps des lettres ,> et ne feront changer ni de place , ni de valeur
aux indices, dont la somme restera constamment = 12 sur l'en
semble des bandes ou colonnes, soit extérieures soit intérieures .
On obtiendra ainsi une nouvelle démonstration de la proposition
prouvée aux 2me et 3me points.
Ajoutons que, pour la complète exactitude de notre exposé ,
il n'est pas nécessaire que les séries 2.
a >, Q ,, Q,, Ag, b0 , b , b, b
3 ) bo ,
et Qo, Q,, Cz, az, B. , B ,, B,, B, constituent deux quartes doubles
09 3
-
proprement diles, ou qu'on ait à la fois : 6 = 2, + 4,86 = , + -4 .
Il suffit que , dans l'ordre de la course de cavalier dont elles
font partie, la quarte Q ...Qz précède la quarte b..bg , etet @ .. Az
précède ß ... ß ,, et que, de plus, les indices de ces 4 lettres occu
pent précisément les stations qui répondraient aux indices de
deux quartes doubles, réciproqement complémentaires (voir
plus bas).
II
200

Reste à montrer que les combinaisons nouvelles que nous


venons d’établir théoriquement, sont aussi réalisables en pratiquc.
Nous avons, à cet effet, construit la course suivante :

a , ca2 1 doh₂ rele, da 3 1

$ 218,1 dolc , ico dallar,


2 2 3

© , 22 , 83 1SOY3
0 hod, lo
--
8. 3 со аз do ez volhi
13 ja , E3 Ep . 113 B. 93 i fo
SO €, $26,1921fz n2B2
93
11 : b, Q , 1 E2 B , 40 fi 9.
2

0 % bo 63 f29 , B , 2

qui présente, comme on voit, une réunion des 4 espèces légales


de quartes irrégulières, dans le premier carré à gauche. E, & ces
>

seraient , d'ailleurs, de constituer une quarte double si, parvenu


à &e, on achevait la course ainsi: 6..Ez, ..93, p. Egy no olig, .

ce qu'on serait parfaitement libre de faire. Cette autre modifica


tion que nous nous contentons d'indiquer :

2,,a,,2,,b,,
Q az ,,63,@p..bg,do..dg,@p..ezofa 12,9
bo,Q3,5 ,
(319..9x9h..hz,
.
>
, boy,@g,,b2, 53, no . 13, co..53
67,8,9 €,, 54,5
Qq..Ag , B, . -33,You Y3 ,8...89,60,€,9€ 3 )

ге
assemblerait , dans le même carré , deux quartes tant de la ire
que de la 2me espèce . On combinerait , enfin ,> les quartes de la
3meespèce avec celles de la 4me , en faisant marcher le cavalier
de cette manière :

a ... a , b , b , b,, , , ..., ... , d... d,, e.e, ba, 9... 9 ,


09 2 3

3 , S. 53,Eg..€3,50,
31 , $,,, fq b Q2, Qg , ao, Ag
ܶ‫ܙܕܕ‬, 63, Qz , B...Ps , You-Yz,
>
. 8.8z.
0 3) 0 3

Les courses de ce genre, comme toutes celles qui comprennent


4 quartes irrégulières dans un même quart , ne peuvent jamais
devenir rentrantes (art. 121 ). Mais il n'est pas impossible , en
revanche, d'y introduire encore d'autres quartes irrégulières,
201

pourvu que celles - ci soient accompagnées de leurs complémen


taires. Nous en verrons un exemple dans le n ° 145 .
144. Le résultat essentiel de l'analyse des articles 141
-
143 peut être énoncé comme il suit :
De quelque façon que l'on relie des quartes légales en une
seule route de cavalier , embrassant ou non l'échiquier entier,
toutes les fois que l'on aura ainsi complétement rempli un de
ses quarts, l'addition des indices des lettres numérotées res
pectives , sur chaque rang et file du dit quart, donnera des
nombres toujours pairs , qui , ajoutés deux à deux suivant les
lignes tant extérieures qu'intérieures, produiront 4 fois , invaria
blement, la sonime 12.
Comme il ne saurait y avoir 4 zéros ou 4 trois sur une
ligne quelconque de notre petit carré (art. 141 ) , la somme 12
en question ne pourra jamais être répartie sur les bandes ou
colonnes correspondantes (la 1 " et la 4me , la 2me et la 3me ), que de
l'une de ces trois manières :
2+ 10. 4 + 8, 6 + 6 ,
dont la première est la moins commune. Elle ne devient pos
sible (ainsi qu'il appert des tableaux aux pages 192 , 198 , 199)
que lorsque le petit carré contient 4 quartes toutes régulières.
Si la course embrassait l'échiquier entier, la somme des in
dices sur la 1re et la 4me,> la 2me et la zme, la 5me et la gme , la 6me
>

et la 7me de ses bandes ou colonnes serait donc constamment


24 , somme qui ne pourrait se répartir, sur les lignes dont il
s'agit, que de l'une des façons suivantes :
4 + 20, 6+ 18, 8+ 16 , 10 + 14, 12+ 12,
les deux premières étant encore les moins fréquentes. Le lec
teur attentif n'aura, sans doute , pas manqué de pressentir et
de vérifier d'avance l'exactitude de ce théorèine , sur les nom
breuses routes particulières que nous avons données dans la
IIm Section .
La course du cavalier étant, de plus , supposée symmé
trique , les indices y seront identiques aux cases diamétrale
II
202

ment opposées, en sorte que les sommes des indices deviendront


égales sur les lignes correspondantes. Mais on n'aura besoin,
pour les calculer, que de mettre en tableau l'une des moitiés de
la course. On retrouvera alors, dans ce tableau , les nonibres
décrits plus haut , en y additionnant les numéros des lettres sur
les lignes tant extérieures ( 1re et gme, 4me et 5mes qu'intérieures
( 2me et 7me, 3 " e et 6 " ). Voyez l'art. 110.
On pourra encore appliquer cette méthode abrégée pour
la sommation des indices , aux routes formées soit de deux , soit
de quatre trajets symmétriques. On se contentera de noter, dans
le premier cas , deux quarts de la route suivant l'ordre de la
marche du cavalier, et quatre huitièmes dans le second cas. Com
parez les nº 148 et 149 .
Quant aux courses également biparties* ) , les indices des
quartes composantes y sont identiques sur la 1re et la 5me, la
2 " et la 6me, la 3 ^ et la 7me, la 4 " e et la gue lignes parallèles
à la droite de partage . On y retrouvera donc la somme con
stante 24 , même en additionnant les indices sur les lignes cor
respondantes de cette catégorie. Au reste, les deux moitiés d'une
pareille route situées au delà et en deçà de la droite de par
tage , produiront également les mêmes sommes d'indices , lors
qu'on effectuera les additions suivant les colonnes perpendicu
laires à la droite en question. Le résultat de la sommation des
indices , sur la 1" et la 4me, la 2me et la 3m , la 5me et la gme, la
6me et la 7me demi - colonnes séparément , se réduira ainsi con
stamment à 12 .
145. De l'examen de la distribution des indices, passons
à celui du corps des lettres dans les groupes légaux. On sait
que les trois dernières espèces de quartes irrégulières se distin
guent de la première et des quartes régulières, par une répartition

*) Observons ici que les routes biparties en général, elles doivent être
exclusivement formées de quartes, ne peuvent contenir de groupes doubles
entièrement irréguliers, ni même de groupes irréguliers simples de la 3me ou 4me
espèce.
203

inégale sur les lignes du carré de 16 cases respectif. Il existe ,


.
néanmoins, un caractère commun à toute quarte legale: c'est que
l'ensemble des lignes extérieures, et de inême aussi l'ensemble
des ligues intérieures du carré en question , comprend lujours
deux fois la lettre qui correspond à une pareille quarte ; qu'il
s'agisse, d'ailleurs, des rangs ou des files. Il suftira , pour saisir
notre idée, de jeter les yeux sur les figures :

12 02 az

-
а. аз az
a, a
au ao au

az 0.2
22 (12
a 3
a a, a,
a ao
0 ao 3

dont les autres formes possibles des groupes légaux ne sont que
les dérivées directes , diametrales, diagonales et obliques. Le
caractère exposé ne se retrouvera jamais chez une quarte illégale
( art. 120). De quelque façon qu'on y répartisse a ,, a ,, Qg, az , on
ne pourra éviter d'écrire a jusqu'à trois fois sur l'ensenible
d'une catégorie de lignes intérieures (rangs ou files), et une fois,
en tout, sur les deux lignes extérieures de la même catégorie .
Quatre groupes légaux remplissant un quart de l'échiquier , si
l'on joint ensemble le contenu de ses bandes ou colonnes inté
rieures, chacune des 4 lettres qui correspondront à ces groupes
y sera donc toujours prise deux fois, et autant de fois sur l'en
semble des bandes au colonnes extérieures.
Ceci bien compris, imaginous 16 quartes quelconques, l'eliées
en une course de cavalier, et représentons la en lettres numé
rotées. Celles marqnées zéro , ou
204

Ag , bo, con dos los lo, go , ho , Qg , Bo, Yo, 8, 60 , 60, No, ...(388)
équivaudront, alors , aux 16 termes de la progression arith
métique:
...
1 , 5 , 9, ...... , 29 , 33 , 37 , ...... , 57 , 61 ... (829 ),

et les indices 1 , 2 9, 3 s'ajouteront, respectivement , à la valeur


>

numérique du corps des lettres ( 228 ). Chaque quart de l'échi


quier compreudra ainsi 4 quartes entières différentes. Convenons
de désigner par 1 la somme des valeurs numériques des 4
lettres marquées zéro et contenues dans le 1er quart ; de même ,
par II, III, IV, les sommes respectives des dites valeurs , prises
par rapport au 2m , 3me et 4me quart. Or, en vertu de ce qui
> 9

précède , l'addition des quantités inscrites aux ler et 4me rangs


de l'échiquier, et , séparément , celle des quantités inscrites à
ses 2 " et 3me rangs , conduiront toujours au même résultat,
savoir à :
2 ( I + IV ) + 24 .... 230) ,

le terme numérique 24 provenant de la sommation des indices


(art. 144 ) , et le terme exprimé algébriquement 2 ( I+ IV ) , ve 7

nant de la sommation du corps des lettres . On obtiendra , sem


me
blablement, tant sur les 5 " " et 8 " , que sur les 6me et 7he rangs
de l'échiquier, la somme :
.

2 (II + III ) + 24 ...... ( 231 );

sur la 1" et la 4 " e file, comme sur la 2 "e et la 3 " ", la somme :
>

2 ( I + II) + 24 ..... 2);

enfin , sur la 5 " * et la 8"* file, aussi bien que sur la 6 " et la
7 . la somme :
2 (UI + IV ) + 24.... (833).

Telle est la propriété générale dont jouissent les courses de


cavalier formées de 16 quartes , à quelque espère que celles- ci
se rapportent.
205

La progression ( 339) prouve , d'ailleurs , qu'en aura in


2

variablement:
I + II +III + IV= 496 . .
34 ).

Les résultats numériques 21+ IV ) + 24 et 2 ( II + III ) +24 ,


communs, l'un à la moitié inférieure de l'échiquier, l'autre à sa
moitié supérieure , ne pourront donc jamais devenir égaux entre
eux , à moins que l'on n'ait :
I + IV = II + III = 248 ....... (233 ),
hypothèse qui réduirait, en même temps, à 2 x 248 + 24 = 520 ,
chacune des quatre sommes que l'on obtiendrait en additionnant
les nombres de la course sur le 1er et le 4me , le 2me et le 3me, le
5 " et le 8me, le 6me et le 7me rang. De même les résultats
( 332) et ( 233 ), relatifs aux moitiés gauche et droite de l'échi
quier, ne pourraient devenir égaux entre eux , ou s'étendre à
l'échiquier entier considéré par rapport à ses files, à moins que
l'on n'eût :
I + II = III + IV = 248 .. (236).
Et, réciproquement, cette équation réduirait à 2 x 248+ 24 = =

520 chacune des quatre sommes que fournirait la course , par


re

l'addition de ses nombres sur la 1 "e et la 4"e, la 2 ""* et la 3me,, la


me me
5 et la 8me , la 6me et la 7he file. Enfin, le cas le plus favorable
serait celui où les additions indiquées, opérées tant à l'égard des
rangs qu'à l'égard des files, produiraient huit fois le nombre 520.
Il serait nécessaire et il suffirait, pour cela , que les équations
(233 ) et ( 236 ) coexistassent, ou que l'on eût :
I = III,
-
233 ),
= IV
II - )
conditions qui entraîneraient :
I + II = II + Ill= 1ll + IV = I + IV = 248 .....(238),
et permettraient de renverser la route sans altérer la valeur de
ses sommes ( art . 119 ) .
206

Comme toute course symmétrique dont la moitié ne com


prend que deus quartes dans chaque quart de l'échiquier, les
routes du n° 121 satisfont évidemment aux équations (237 ).
Voici un exemple plus fortement affecté de quartes irrégulières.
La route suivante , transformée de la deuxième du n° 143 , pré

sente la même réunion des 4 espèces dans le 1er carré, mais elle
contient, de plus , dans le 3 " ", des quartes irrégulières de la
seconde espèce.

h ca 15 ,18, 19 , 18219, d 2 12
1 30 | 11 | 34 45 28 43 26 15 252
52 di1 hocg 20 d , a , Y 10
1 33 46 29 12
6/2912 33 1435 42 266
a . h₂8₃2 3 / 50 /83 /92d₃9o 14 1031 48 33 44 ( 27 : 16 23 234
8. Glcoh₂
3 3 dola , roa, 12 47 56 9 32 | 13 34 41 36 268

bg3 ; a , 63 € , 3 Bolfs eo 14 8 3
8 3 32 49 64 37 24 17 234
no € , 126,1 12 ez 9.2 B 3: 14 57 50 | 59 | 6 23 20 63 40 318
03 7 2 51 38 61 18 21 202
b2a, E, B119olen fo 10 4
ao n100 bo 13 ez l B29, 10 38 Š 60 19 1| 22 39 62 266

12 1 14 10 12 1 14 10 | 14 |10 212,262,238,308262 238 262 268


On trouvera :
I = III = 112 ,
=

Il = I = 136 ,

de sorte que les sommes se répartiront comme on le voit dans


le tableau numérique placé à côté. Ajoutons que les groupes
réciproquement complémentaires du 3 " e carré auraient pu être
8 7 5. 5 6 8 re
- : 66.5
remplacés par ceux-ci ' ,' 7 , 8 7 ,' 7', 6', 5 de la 1" espèce, ce
qui n'eût rien changé aux indices , mais eût rectifié l'arrangement
des lettres mêmes , dans la moitié supérieure de l'échiquier.
>

Pour toute course bipartie, le nombre commun à la moitié


de l'échiquier parcourue en premier lieu par le cavalier (voir
plus haut), se réduira à 2 x 120 + 24 = 264 , et le nombre
commun à la seconde moitié deviendra 2 ( 120+ 256 ) + 24 =
776. L'une des équations (233) , (236 ) ne pourra donc jamais
se vérifier. En revanche , l'autre sera satisfaite par elle-même
207

dans le cas où la route sera , de plus , symmétrique. Snpposous,


pour fixer les idées , que sa première partie tombe dans la
moitié inférieure de l'échiquier. L'équation exclue sera ( 283 ).
Mais comme Il deviendra = IV + 128, et III = / + 128 ,
-

l'équation ( 386 ) reviendra déjà à celle-ci : I +


+ IV = 120 ,
qui est elle-même une conséquence forcée du caractère biparti
de la route , et de la progression ( * 09 ). Si , au lieu d'être
symmétrique , la course était également bipartie, on aurait II =
I + 128 , Ill = = IV+ 128. L'équation (833 ) serait encore
exclue, mais (286 ) se réduirait à l = IV= 60. Telle serait la
condition nécessaire et suffisante pour que les sommes d'une
pareille route sur ses colonnes , ajoutées deux à deux dans
l'ordre indiqué, fournissent le nombre constant 520 .
La répétition des lettres sur une même ligne et leur omis
sion sur une autre qu'entraîne l'emploi des quartes irrégulières
des trois dernières espèces, fait que celles - ci , introduites dans
une course quelconque formée de 16 quartes, ne permettent
pas d'en rendre les sommes = 260 sur plus de huit lignes.
Nous avons déjà donné , dans l'art. 121 , des modèles de cette
égalisation restreinte des sommes , amenée par la réunion , deux
à deux , de groupes simples, réciproquement complémentaires * ).
Observons ici qu'il ne semble pas impossible de parvenir au
même but à l'aide de quartes irrégulières doubles, qu'il faudrait
composer, pour cela, de préférence, soit de la 1re et 2me , soit de
la 3me et 4me espèce, comme ci-après :

*) Nous croyons devoir au lecteur l'éclaircissement suivant, relatif à ce cas.


La divergence des sommes produite par la répétition de lettres qui correspon
dent à des groupes irréguliers, ne pourrait être rectifiée par la distribution des
indices , que si la différence entre les corps des dites lettres ne dépassait pas 8.
Or il est visible qu'après avoir placé , dans un quart de l'échiquier , un groupe
ao , Qg >, ay21, lg de la gme ou 4me espèce , on ne saurait y adapter un autre
bo, b , b , b , tel que le suivant c se confondit avec la quarte complémen
taire de a. Les quartes de la 2me espèce permettraient, à la vérité, un pareil
arrangement, comme le prouve la course symmétrique ci -après :
II
208

b₃
3 | a , iß ,la , 6 ß , a, a, a,
Boabe ag 6 Boa, Bab,
b , ß2 a , a , 6 a , b , a, a ,
2.2gbolz 6 a . Bibobg
1

6 6 6 6

La combinaison est supposée avoir lieu dans le 1er quart de


l'échiquier, et a >, ß désignent simplement les quartes doubles
complémentaires de a, b ; de façon qu'il n'est nullement exigé ici
que a , soit = 2,+ 32 ou B. = b .+32. Or on voit que la somme
des valeurs des lettres numérotées revient à 2. +6, bot+ a
&, +
B. + 6 = l + 6 , sur chaque rang du premier tableau , et que
S

cette même somme s'obtiendrait sur chaque file du second , pourvu


que l'on eût 6-2, = B. -— Qo, ce qui est précisément le cas si
les deux quartes sont réellement doubles (art. 143). Il n'y aurait
donc qu'à former le reste de la course de quartes à égale répar
tition et en sorte que , dans le premier exemple, la somme des
indices se réduisît à 6 sur chaque rang du 4mº quart, et à 12
sur chaque rang de la moitié supérieure; qu'en outre , II + III
devint = ) + IV . Dans le second exemple, il faudrait disposer

bg ho 92 en
ん 」

6, 93 la
be ho lo91
h, bo lg 90
со аз dz f : 14
Caz fo de 12
Cza, do fa 12

Cza, fi di 10

12 10 14 12

qui ne produirait niême que trois sommes différentes : 258, 260, 262, si l'on vou
Co & Cg par a , et Oy Mais ni cette
lait y passer de a, à a, par сC, et Cc z ? et de cà
course , ni aucune autre renfermant deux quartes pareilles de la 2me espèce, ne
pourra être transformée de manière à abaisser jusqu'à 4 la somme des indices,
sur chacune des lignes où la lettre c se trouve répétée (voyez la page 201).
209

les 12 quartes restantes de la course, de façon à rendre III + Il


= + II, et à faire revenir la somme des indices à 6 sur
pie
chaque file du 2 " quart, et à 12 sur chaque file de la moitié
droite de l'échiquier. Ces conditions remplies , la course résul
tante présenterait, dans les deux cas , des sommes parfaitement
?

égales sur huit parallèles. Mais la forte divergence des sommes


sur les autres lignes [2 (@ —b) serait , au moins , 24) , et le
caractère toujours non rentrant de la route entière borneraient
l'intérêt de ce genre de solutions à la difficulté de satisfaire à
l'ensemble des conditions décrites.
146. Passons aux trajets de cavalier les plus dignes de
remarque, ceux formés soit de quartes régulières seulement, soit
en partie aussi d'irrégulières de la 1re espèce. Ils participeront,
d'abord, aux propriétés générales démontrées dans l'article pré
cédent , et relatives au résultat commun que fournira , dans
chaque division (moitié) .de l'échiquier, l'addition des nombres
sur ses lignes extérieures , d'une part , et sur ses lignes inté
rieures , de l'autre. Mais de plus, ici, aucune lettre ne se répé
tera sur la même bande ou colonne . Abstraction faite des in
dices , on obtiendra donc , sur chaque rang de la moitié inſé
rieure , la somme 1 + IV; sur chaque rang de la moitié supé
rieure, la somme II + III; sur les 4 files de la moitié gauche, la
somme commune I + II ; enfin sur les 4 files de la moitié droite,
la somme commune III + IV. Quant aux indices, leur addition
séparée, dans chacune des quatre divisions de l'échiquier, pro
duira , comme toujours , 8 x 6 = 48. Les sommes définitives
des nombres du trajet, prises suivant les rangs de la moitié in
férieure, ne poạrront ainsi jamais, à cause de la partie constante
I+IV qu'elles renfermeront, devenir égales entre elles, à moins
qu'on n'y répartisse les indices de façon à produire , sur chaque
rang , une somme = 12. On arrivera à la même conséquence
par rapport aux rangs de la moitié supérieure , aux files de la
moitié gauche , et aux files de la moitié droite de l'échiquier,
et cela à cause des parties constantes II + III, I + II et
14
210

III + IV que contiendront , respectivement, les sommes des


nombres du trajet, prises suivant ces lignes. Il s'ensuit encore
que l'équation (233 ) constitue ici une condition indispensable à
l'égalité des sommes définitives sur huil rangs , et l'équation
(236) une condition indispensable à l'égalité des sommes de la
course sur huit files. Enfin , l'égalité parfaite des sommes sur
seize lignes sera impossible à moins que les quantités (838 ) ne
satisfassent aux deux équations ( 937).
Dans les cas particuliers où les nombres placés à des cases
diamétralement opposées, doivent différer invariablement soit de
32 , soit de 16 , soit de 8 , la vérité de la proposition ci-dessus
ressort déjà des articles 109 , 136 , 137 et 139. Car les indices
seront alors , forcément, répartis sur l'échiquier de manière à
identifier les différences entre 1 + IV et II + III, I + II et
III + IV avec celles qui subsistent entre les sommes de la
course sur les lignes correspondantes. D'un autre côté , ces
différences ne pourront être alors que des multiples de 64 , de
32 ou de 16 , respectivement (ces nombres mêmes et zéro y
compris).
Il faut bien noter que la proposition inverse n'est pas vraie.
Comme dans l'art. 145 , l'unique conséquence que l'équation
(233 ) entraînera dans tous les cas, sera l'égalité à 520 du résultat
commun de l'addition des sommes de la course, soit sur le 1" et
>
?

le 4 " , soit sur le 2 " et le 3 " , soit sur le 5 "e et le 8 " , soit
me
sur le 6me et le 7 "e rang. De même , la conséquence nécessaire
de l'équation (236) se réduira à ce que les sommes additionnées
séparément sur la 1 " et la 4'" ,។ la 2me
2 " et la 3 "",, la 5 me et la 8 me,,
la 6 "e et la 7'e file, produiront la résultat commun 520. Enfin ,
la coexistence des dites équations ou de leurs équivalentes (237)
fera seulement , qu'en ajoutant les sommes deux à deux , dans
l'ordre indiqué , tant sur les rangs que sur les files, on engen
drera huit fois le nombre 520. Mais lorsqu'aux équations men
tionnées se joindra une répartition égale du total 96 des indices,
suivant les 8 ou 16 lignes en question , les nombres de la course
>
211

fourniront nécessairement ici la somme 248 + 12 = 260 ,, sur


chacune de ces lignes en particulier .
Les modes de répartition 4 , 20 ; 6 , 18 de la somme 24
>

des indices sur les lignes soit extérieures, soit intérieures sont,
comme nous l'avons expliqué, assez rares (art. 144 ), et peuvent,
d'ailleurs , le cas échéant , être réduits aux modes ordinaires:
8 , 16 ; 10 , 14 ; 12 , 12 , par la règle de transformation des
>

quartes doubles. C'est là , au moins , un résultat constant d'ob


servation. On peut donc dire , qu'une fois parvenu à con
struire une route satisfaisant aux deux équations (337) , on 9

sera assuré de ce que nous avons appelé , dans la lime Section ,


l'égalité approchée des sommes du trajet. Car le maximum
de leur différence sur deux lignes quelconques de la route
(trouvée du premier coup ou transformée) ne dépassera pas 8 .
Cependant , le nombre des sommes inégales pourra souvent
>

encore se monter à 5 ou à 4 , tandis qu'il devrait descendre


jusqu'à 3 , pour ne constituer qu'une route simplement bonne
>

( art. 117) .
Les quantités I,II, III, IV étant formées exclusivement de
termes de la progression (289 ), la différence entre 1 + IV et
II + III, ou entre I+ II et III + IV, à moins de s'annuler, ne
saurait être que 8 ou un multiple de 8. Cette dernière conjonc
ture sera évidemment incompatible avec l'égalité approchée des
sommes du trajet, entendue comme plus haut. Mais si l'on
avait, à la fois :
1+ IV = II + III + 8 ,
I + II = III + IV +8 }'
ce qui entraîne :
I = III + 8 ,
-

Il = IV

et vice versá , il ne resterait qu'à répartir les sommes d'indices


uniformément sur les 16 lignes de l'échiquier, pour obtenir
une très belle course à deux sommes différentes seulement :
212

256 et 264. Si , à la même répartition , on parvenait à unir ces


autres relations:
I + IV = II + III +8,
I + II = III + IV BE
qui reviennent à :
II =
-
IlI + 4,1
IV = II + 44 l '
et réciproqucment, on aurait une course aux trois sommes : 260 ,
256 7, 264 , rangées aussi élégamment qu'on pourrait le désirer
( 1° 117). Mais quoique les relations indiquées entre I, II, III et
IV (aussi bien que leurs analogues qu'on trouverait par de sim
ples permutations) ne soient pas difficiles à réaliser, nous avons
échoué jusqu'ici , dans nos efforts pour les combiner avec une
distribution parfaitement égale de la somme 96 des indices.
Nous avons même lieu de croire qu'une pareille combinaison est
inexécutable. Si notre présomption se confirinait, il demeurerait
reconnu , qu'en dehors des équations (237) , on ne peut même
>

pas rabaisser jusqu'à 8 la différence maxima entre les sommes


de la course .
Qu'une route satisfasse, d'ailleurs, ou non à ces équations,
la somme totale de ses nombres sur deux lignes correspondantes
sera toujours = 496 + 24 = 520 , lorsqu'en ajoutant ensemble
=

les indices sur ces lignes , on aura trouvé 24 pour résultat.


Si l'addition des indices allait jusqu'à fournir le nombre 12 sur
chaque bande et colonne , le tableau arithmétique de la route
ne pourrait présenter que quatre sommes différentes loul au plus,
l'une commune aux files de la moitié droite de l'échiquier,
l'autre aux files de la moitié gauche , la 3me aux rangs de la
moitié supérieure , la 4me aux rangs de la moitié inférieure.
Ajoutées deux à deux, pour les rangs comme pour les files, elles
produiraient le nombre 520 (voyez la solution de l'art. 134 et
celles qui la précèdent dans l'art. 133 ) . S'il s'agissait d'une
route symmétrique ou formée de trajets symmétriques, le cas
213

cité serait le seul compatible avec un total 24 pour somme des


indices de chaque couple de lignes correspondantes. Cependant,
le partage égal du nombre 520 en 260+ 260 continuerait à
dépendre de l'existence des équations (235), (236 ), en dehors
desquelles les différences entre les sommes de la course ne
pourraient plus , d'ailleurs, se réduire qu'à des multiples de 16 .
Nous en avons vu des exemples dans les articles 112 et 114 , le
me
tableau numérique de l'art. 102 , les 2 " e et gue tableaux de
l'art. 103 , exemples dont l'avant- dernier présente le plus fort
rapprochement possible entre les sommes , dans les conditions
d'imperfection indiquées.
Quant aux trajets également bipartis dont , pour fixer les
idées, nous supposerons la droite de partage parallèle aux rangs ,
on y obtiendra toujours 2 x 120 + 8 X 32 + 24 = 520 , par
l'addition de deux sommes symmétriquement placées à l'égard
de cette droite (voir la fin de l'art. 144 ) . Le résultat sera diffé
rent pour les sommes prises sur les files correspondantes , à moins
que les indices de la moitié de la course , additionnés suivant
ces files, n'engendrent constamment le nombre 12. Mais , pour
que chacune de ces huit sommes en particulier devienne = 260 , -

il faudra , en outre : 1 ) que le total des indices mentionnés se


réduise à 6 sur chaque demi- file; 2 ) que l'on ait , comme dans
OS

l'art. 145 , 1 = IV = 60 (comparez les exemples des nºs 107 et


=

131 ) .
147. Quel que soit le caractère du trajet , ses 16 quartes
composantes se succèderont dans un certain ordre déterminé
par la marche du cavalier. Nommons :
ni, no, no , n'
les numéros de cet ordre relatifs aux quartes comprises dans le
1er carré de 16 cases ;
nj, na
2 n , nº , no
2 2

les numéros de cet ordre pour les quartes du 2me carré;


na, na, na, na
9
214

les numéros relatifs aux quartes du 3ne carré; enfin,


IV
nis na, ที่
, na, na 49

me
les numéros d'ordre des quartes contenues daus le 4we carré.
Les quantités (278) qui correspondront à toutes ces quartes ,
s'exprimeront alors, évidemment , par :
4n, — 3 , 4n — 3 , 4n5 — 3 , 4n" —3, pour le 1er quart,
1
.
-

.
4n", 3 , 4n " — 3 , pour le 2" quart,
4n, — 3 , 4n", — 33 ,, 4n 2
I
2
me

4ns - 3 , 4n ; — 3 , 4n
3 3 33 , 4n " – 3 , pour le 3 "e quart,
-

— , pour le 4me quart


4n;— 3 , 4n", — 3 , 4n";— 3 , 4n"-3
de l'échiquier .
On aura ainsi :
-
I = 4 (n + n + 11 + 5 )*) — 12, III

II = 4 (n , + n H nH +nn " ) -12 , 2

III = 4 (7,
n + 1,n + n + n ) –12,3 3
11

IV = 4 (n + n ;+1",+1" ) — 12. 4

Pour satisfaire aux équations ( 237), on devra donc , nécessaire


ment, régler la marche du cavalier de façon à rendre :
11
IV
m +m +m + n =n +m +n
1 3 3
+ n 39

n + m + ng + n = n + m + n n (239)..
Et , réciproquement , l'existence des relations ( 239 ) entraînera
toujours celle des équations (237) et des suivantes :
III

ni + ny + n + ng + n ; + n 2 2 +- n 2 + n”.
2

n + n ",+1 , + n "; + n + n-十九


2 2
.
3 + ng -

IV
ng + n
+ n ++T + 7 +7 +7
3 3 4
=

m + n + n + ++ ++n =
1

( 1 + 2 + 33 + .... +16 ) = 68 ..... (240 ),


qui équivalent à ( 838 ).
215

Les équations (339 ) et ( 340 ), sans lesquelles l'égalité par


faite des sommes du trajet est impossible , ont été données, sans
démonstration , par M ' Vencélidès , et nous proposons d'appeler,
du nom de cet amateur , la loi qu'elles expriment. Il ne men
>

tionne point, à la vérité, la conséquence directe de ces équations,


qui s'étend même aux quartes de répartition inégale, à savoir
que l'addition , deux à deux , des sommes de la route devra pro
duire le nombre constant 520 (voir les articles précédents).
Le caractère de l'exposé de M' Vencélidès , incomplet encore
sous d'autres rapports, a pu tenir, d'ailleurs , à ce qu'il n'avait
point connaissance de toutes les espèces possibles de quartes
légales (n° 123 ) . Nous ne pouvons donc que rendre justice à sa
pénétration , qui lui a fait découvrir une des propositions les
plus importantes de la théorie qui nous occupe , sans aucun se
cours des méthodes algébriques . Il nous apprend lui-même qu'il
a tiré sa loi , par induction, des deux routes modèles de M' Franz
(art. 136) , et , qu'en y conformant ensuite les numéros d'ordre
>

des quartes à placer dans chaque carré , il a bien réussi à con


struire, après beaucoup d'essais , des routes comme celles-ci :

51 30 13 |40 | 53 |42 |11 | 18 258 15 48 19 32 11 54 23 42 264

14 39 52 | 31 12 | 17 | 34 13 262 18 51 16:43 22 43 10 55 260


29 30 37 | 16 | 4156 19 10 238 47 14 49 20 53
33 12 41 24 260

38 15 32 49 209 4455
35 262 50
3017 46 13 44 21 56 9 236
63 28 3
3 36 48
5 | 18 37 | 22 262 33 6429365 10 40 2558 260

2 3364 60 21 88 43
23 60 21 45 288 30|33 61 28 37 8 39 260
4

58 262
27 62 38 + 47 66 23 38 63 | 2 | 33 32 37 6 59 26 260
31 1 26 61 24 39 46 7 238 34 31 62 1 60 27 38 7 260

238 238 262 262 262 258 262258 260260260,260,260, 260 260 260
à sommes fort approchantes de l'égalité *), mais qu'il n'a jamais

*) Chaque quart de ces courses se trouve également réparti sur l'échiquier


entier. La première ( fig. 59) est, de plus, rentrante . Quoiqu'elle ne soit ni symmé
trique, ni formée de trajets symmétriques, on pourra donc y faire partir le cavalier
216

pu obtenir de courses qui , à l'instar de celles de M' Franz ,


présentassent des sommes rangées loul- à -fait symmétriquement,
malgré le défaut de symmétrie des courses elles-mêmes. Il ignore
si c'est au hasard ou à l'inobservation de quelque règle qu'il
doit attribuer son mécompte sous ce rapport ( « Giebt es hier für
eine Regel , oder ist es blosses Gelingen ? • Voir la Schachzeilung de
1850 , pages 231– 240).
Si M ' Vencélidès avait traité le sujet mathématiquement,
il aurait , sans doute, remarqué que les deux systèmes de M'
Franz , soumis , comme tant d'autres , à la loi (839 ), sont , en
outre, construits de manière que les numéros des stations diamé
tralement opposées y diffèrent toujours de 8 et de 16 , respecti 7

vement. C'est à cela que tient l'égalité des sommes que ces
systèmes présentent constamment sur les lignes correspondantes, 7

ou l'arrangement symmétrique des dites sommes (art. 136–139).


L'observation seule de la loi (339 ) à laquelle s'est borné
M' Vencélidès , ne suffit point pour produire un semblable
arrangement, qui , d'ailleurs , n'est pas incompatible avec le
défaut de symmétrie de la course entière et de ses parties.
En effet, les indices des lettres , sans être identiques aux cases
diamétralement opposées , peuvent , néanmoins , fournir des
sommes égales suivant les lignes correspondantes, comme nous
en verrons des exemples dans l'art. 150 , et comme le prouve
déjà le système de Beverley .
M ' Vencélidès déclare la formation de trajets non symmé
triques , à sommes rapprochées de 260 , beaucoup plus laborieuse
>

que le tracé des courses symmétriques analogues. Il n'indique


point, cependant, de procédé spécial pour la construction de ces
dernières. De même que pour tout autre trajet dont les sommes
doivent approcher de l'égalité, il veut qu'on se donne , d'abord ,
soit de 1 , 17, 33 ou 49 (marche directe), soit de 16, 32, 48 ou 64 (marche rétrograde),
sans altérer la valeur des sommes. Le renversement de la seconde route fera
seulemevt changer de place aux sommes 256 et 264 , comme dans la route ana
logue de la tig. 61 ( voyez l'art. 119).
217

arbitrairement, mais suivant la loi (339), les numéros ni, na,


> 7 >

.
> no, ne des quartes à faire entrer dans chaque quart
49

de l'échiquier, et qu'on y conforme, ensuite ,> le réseau de la


route. L'unique simplification qu'il prescrit à l'égard des routes
symmétriques , consiste à les faire commencer par deux bouts à
la fois , ou à tracer toujours , en même temps, deux quartes dia
métralement opposées. Il convient que cette opération ne peut
que très-rarement être conduite à bonne fin , et qu'il faut , en
cas de non -réussite, tâcher de la compléter par des expédients
graphiques, qui ont, ordinairement, l'inconvénient d'altérer le
système adopté pour les numéros n ., nő,.. 1 n , nr. 11
49 4

devient alors indispensable d'éprouver la légalité du système


modifié. « Aussi » , ajoute M' Vencélidès , «j'ai souvent opéré
asans données préalables concernant les numéros des quartes,
uou sans observer strictement ces données , et j'ai formé de
« cette manière , avec facilité , un grand nombre de routes.
« Cependant, il m'a fallu , à l'achèvement de chaque trajet, pro
« céder, comme plus haut , à sa vérification. Quand je trouvais
« que la loi (239) avait été enfreinte, j'attribuais successivement:
a à la 1re quarte , les numéros 2 , 3 , ...... 8 ; à la 2me, les nºs 3 ,
me
« 4 , ...... 9 ; à la 3ae, les nºs 4 , 5, ...... , 10;; etc. à la 16 " ,
>

« les nºs 1 , 2 , ...... , 7 , pour essayer de constituer ainsi un


u système légal , ou pour m'assurer enfin, après huit épreuves,
« de la nécessité de refaire le tracé » (voyez les pages citées de
la Schachzeitung ).
148. Si nous ne connaissions les difficultés inséparables de
la première étude d'un sujet, nous aurions lieu d'être surpris
que M ' Vencélidès eût cru nécessaire de commencer le tracé
d'une route par deux bouts à la fois, circonstance qui seule à
pu lui suggérer la fatigante vérification ci-dessus . Comme, dans
tout trajet symmétrique , les numéros d'ordre des quartes diamé
tralement opposées diffèrent constamment de 8 , la loi (339)
serait aussitôt violée si la première moitié d'un pareil trajet
contenait plus ou moins de deux quartes stationnées dans un
218

quart quelconque de l'échiquier. Mais du moment que les 8


groupes composant cette moitié , seront répartis deux à deux dans
chaque quart, la somme des numéros d'ordre, à savoir :
I

n. + - m3 + n 3 +16 , pour le 1er carré ,


n , + ng+ n ;+1
n , +16 , pour le 2me carré,
ng + ng + nini +
3 +1;
n + 16 , pour le 3me carré,
mi + n + n + n",+16 , pour le 4mecarré, >

sera strictement conforme à la loi (239 ). Cette dernière se ré


duit donc , pour les trajets symmétriques , à ne placer, dans leur
première moitié , ni plus ni moins de 2 quartes dans chaque carré
de 16 cases * ), ce qui rend inutile la formation de l'autre moitié,
ainsi que toute vérification arithmétique. Nous avons , d'ailleurs,
abondamment expliqué cette matière dans les art. 108 , 109 ,
122 , et nous devons seulement répéter que la voie graphique
est beaucoup moins avantageuse que notre procédé par lettres
numérotées .
Leur emploi exempte également, de ces vérifications après
coup, la construction de routes de cavalier suivant les deux sys
tèmes de M ' Franz (art. 136 et 139). Car, indépendamment du
précepte déjà donné dans les articles cités , pour reconnaître si
une pareille route satisfait aux équations fondamentales ( 237 ),
on peut encore adapter ici la règle des trajets entièrement
symmétriques. De même , en effet, que , pour ces derniers ,
>
il
suffit de marquer sur l'échiquier la disposition des 8 quartes
initiales , on serait libre , en opérant selon le premier système de
M' Franz , de noter seulement l'arrangement des quartes a , b,
e , f, a , b , € , & , et, en opérant d'après le second système, de ne
>

figurer que les quartes a , b , c , d , a , b , Y, 8. Car les groupes

*) Cette règle même n'a pas échappé à Mr Vencélidès, il l'a signalée comme
nécessaire à l'égalisation des sommes (pages 234 et 236 de la Schachzeitung de
1850). Mais il n'a pas entrevu que son observatiou non seulement le dispensait de
tout e verification ultérieure, mais lui permettait encore d'affranchir la marche du
cavalier de tout ordre de répartition des quartes , établi d'avance.
219

restants seraient toujours parfaitement connus , en vertu de la


symmétrie diamétrale. Or cette symmétrie fait que les numéros
d'ordre des quartes diamétralement opposées diffèrent constam
ment de 2 dans le premier système , et de 4 dans le second .
Il s'ensuit que , si les tableaux de 32 stations ainsi tracés , ne
> ។

présentaient ni plus ni moins de deux groupes dans chaque


quart, les sommes des numéros :

ni + n + ni
na ++ n %+4
+ 4 , pour le 1er quart,
3

m + n + nn , + n ;+4
+ 4, pour le 2me quart,
4 jer
n + ng + ni + n1, + 4 , pour le 3ue quart, système;
n . + n + n + n", + 4, pour le 4" quart,
2 2

ni + + na + 8 , pour le 1er quart,


+ m
3

n +1
ni + ny + ni + mai,+ 8 , pour le 2 " quart , IIne
3
+ n ++8, pour le 3me quart,
3 1
système ,
ni + n ; + ni + na + 8 , pour le 4me quart,
2

satisferaient pleinement à la loi de Vencélidès ( art. 147). Si , au


contraire , les tableaux mentionnés offraient une répartition
de groupes inégale dans deux quarts opposés quelconques , sa
voir en raison de 0, 4 ou 1 , 3 , les sommes des numéros d'ordre
>

y diffèreraient déjà nécessairement de 8 ou de 4 pour le premier


système, et de 16 ou de 8 pour le second . Tout ce que nous
avons dit, dans l'art. 109 , sur les six formes principales (203 ):
1 3 4
5,
484, 3-5 , 246 , 424 , 3
,

7
7
6 5
4
4
4

des moitiés de courses symmétriques , s'étendra , en conséquence ,


aux tableaux de 8 lettres numérotées qu'on pourra obtenir par
cette méthode , et , parni ces formes, la dernière sera encore la
seule qui satisfasse à la loi de Vencélidès . Les indices des lettres
en question obéiront également , sans faute, à la règle des articles
110, 121 et 144. Voici comment on représentera , par exemple,
suivant ce nouveau modèle , la 2me course de l'art. 103 et celle
de l'art. 102 .
220

& 1 Eza BUS 2 C

E300 bB28 C.
1

22 E 1 8. Bo'ls C2

3 23 EO bo 8. C3

by B. 12 23 Yo ao d. 12

a, f. 3 a , ao 83 do 12

bole ,
ei 02 12
f2a , B 12 Vilala , do 12
fia, B2b, ez 12 a2 Y2 ay d 12

12 12 12 12 12 12 | 12 12
Or si on les avait ainsi construites directement , on aurait jugé
à la première vue , sans vérification arithmétique , qu'elles se
3 4
rapportent aux formes 3 5 et 62, incompatibles avec la loi
5 4
de Vencélidès . La somme invariable 12 de leurs indices aurait ,
en même temps, signalé le caractère remarquable des résultats
qu'eût dû produire l'addition de leurs nombres sur les rangs et
les files (art. 146) . Qu'on compare, maintenant, la représentation
analogue , en lettres , de notre système du n° 138 , et de la 2"
> >

route de M ' Franz.


,
a

ez Eo i fi Bild C2 ใน
2

a2 Ef2 B2 d3YO C
‫اما‬

au Co f. 63 do C3 72
olunan

e аз fa 2 do B2 3 Y3 Co
‫ی|همه‬

ao 13 B. 12 аз ao 82b, 14
also

azb, 83 12 a , ao dol, 10

bola B2 & 12 а , аз 6,8214


blaz 62 B2 12 02 Qib0 , 10

12 12 12 12 10 |14 |10 | 14
4
Ces tableaux ont , l'un et l'autre , la forme légale 44, quoique
la somme des indices ne soit invariable que dans le premier *).

*) Les tableaux de la forme 44 (pourvu qu'il n'y entre point de quartes


irrégulières) peuvent également ici ètre distingués en trois classes , suivant les
221

Le procédé décrit est celui que nous recommandons , de


préférence, aux amateurs , pour relier plusieurs trajets symmé
triques en une seule course. L'attention soutenue qu'y exige
l'omission des secondes moitiés des courses composantes , se
rachète par la faculté de tracer les premières plus librement.
4
En réglant la marche du cavalier uniquement sur la forme 44
4 ,
on sera donc sûr ici , comme pour les routes symmétriques ,

définitions de l'art. 116. La représentation du seul système parfait de ce genre


non symmétrique se rapportera donc à la 2m subdivision de la 1re classe. Pour
montrer, à cette occasion , la facilité avec laquelle notre algorithme se prête à
d'utiles transformations, observons que le tableau du système parfait en question
en fournira trois autres correspondant à des routes symmétriques qui présente
rout : 1 ) et 2) les deux sommes 258, 262, et 3) les trois sommes 260, 256 , 264 , ran
gées comme dans les derniers exemples de l'art. 118. On devra, pour y parvenir,
relier les quartes dans cet ordre :
11 ) ag..Az,, B... 6
, B ,, Eg..6g,, ... g , Q ...Ag,, bo..63,
.
>
pp . olg, Po..13
ez lo..ls;
2) ag..Qg, eg..ez,, l...la
3 [z, B... ß ,, €, .. EZE3 , ܺ‫ ܙܝ‬egy 4...1 , b, .bg;
0 2 0 2

3 ) @ ..ég,
@ ſo.. ,, Q..Qg, B...
.
‫ܕ‬
Bo B,, Ez ..63 -Ez,, 6, ‫܀‬s, -.1 .Az 6 Uği
.
0
.

et les remplacer ensuite par la série naturelle des lettres latines. Il ne restera
plus , alors , qu'à transporter les origines respectives (voir l'art. 88) à l'une des
3 4 3 4
cases
1 ' 2 ' 3 ' 4 Nous donnons ici les tableaux algébriques des demi-courses
résultantes à deux sommes , et nous renvoyons , pour la troisième course , à son
tracé géométrique, dans la fig. 50. Celle-ci , tout en produisant les mêmes som
mes 260 , 256 ,7 264 , affecterait une forme uu peu différente , si l'on commençait à
35 (53) et finissait à 6
é
S ' uppos à a .

h₂
h , ll
b ₂, do h, 9. duf2
3 C2
3

habi ci d 93 h, d₂lfi
b₂hold
3 , C3 ki, 91 fa do
ho
boh, Co d₂ 92 l fold,
f az 93 Co 10 b₃la ole,
3 C3 14
co

az fo 92 , 14 b , az lo 10
2

f2 |aoie , 90 10 a , bo ez C2 14
C
,

a, f3 €29, 14 a, b, e 10
14 | 1014, 10 10 10 14 14
222

d'embrasser tous les cas possibles d'une égalité approchée (ou


parfaite) des sommes , et l'on n'aura nullement besoin de gêner
cette marche par une répartition préalable des 16 numéros
d'ordre, telle que l'a pratiquée M ' Vencélidès. C'est en suivant
la règle énoncée , que nous avons pu introduire des quartes
doubles dans le tableau ci-dessous de la réunion de deux trajets
symmétriques , et obtenir ainsi des sommes encore plus rappro
chées de 260 que dans l'art. 139. La représentation numérique
complète de la course est placé à côté. Voyez aussi la fig. 52 .
12 63

az ,
| | 23| 2 | 63 | 2626 3333 4040/18
15 42 17 22 260

d , /8212 36 | 39 |64 25 18 21 14 | 43260


13
|
Po , Yo de 12
27 62 37 34 41 16 23 20 260
B. 20 93 do 12 38 33 28 61 24 19 4645 13 260
a2, b,3 0 c, 12 29 | 60 38
3 8 13 12 49 ! 34 260
9₂62 8,2 12 4 7 46 11 ( 260
32 57 30 | 33 | 16
bola , cold, 12 3930 5
5 2 9 4833 52 260
bia. c , 82 12 6 1 1 58 31 56 | 31 | 10 | 47 260
14 10,14 10 10Pi 14 10 | 14 262258262|238,258262 258 262
Si l'on transformait l'une ou l'autre des quartes doubles , à
volonté , on trouverait deux autres courses à trois sommes,
quoique moins belles. La transformation simultanée de ces
quartes n'eût , enfin , produit qu'une route semblable, quant aux
>

sommes, à la 1 " du n° 118.


Observons que le nouveau mode de construction s'adaptera ,
0
le plus aisément, à la forme 4 8 4 , qui ne symbolisera naturelle
8
ment pas ici des trajets bipartis , mais qui amènera très-souvent
l'égalité des sommes sur 8 parallèles, comme dans les exemples
ci -après, choisis parmi beaucoup d'autres (la route de l'anonyme
anglais, transcrite dans l'art. 103 , est du même genre) :
223

63 | ao| f3 colß , & , a , 6₂ 14


3 ao 8₂ bolc, ald, Bolr , 10
3

fole,loa, a , 6₃ |B2 & 10


3 b₂jC₂ a , 8 , 8 , 82 a , da li
0

a , 12 ez f2 63 | B. b , 2214
, 8 , a , Cob, d a , Y. 3.10
0
4

enfila, 6, boa, 62 B. 10 c , la 61a₂


, /73 B2 d , a., 14
12 12 12 12 12 12 12 12

Nous laissons au lecteur le soin de traduire en chiffres ces deux


trajets non rentrants. En transformant à la fois, dans le premier,
les quartes doubles e , f, a , ß , et , dans le second , les quartes
doubles b, c, a, b , on augmenterait jusqu'à quatre le nombre des
>

sommes différentes , qui deviendraient : 228 , 258 , 262 , 292 ,


pour la première route , et 196 , 258 , 262 , 324 , pour la
>

dernière.
0
Nous doutons que la forme 4 8 4 puisse donner aussi des
solutions à la somme d'indices 12 , sur 16 lignes Toute course
de cette forme qui se compose de deux trajets symmétriques ,
rentre par là-même dans un genre de courses très -varié, dont le
nie

caractère essentiel consiste en ce que leurs 1er et 3 " quarts sont


me

compris dans une moitié de l'échiquier , et leurs 2" et 4 " quarts


dans l'autre moitié . Ces courses ont de l'analogie , mais aussi des
points de différence très-marqués avec celles décrites dans la
note à l'art . 105 .
149. Les principes du n° précédent s'appliquent également
à la réunion , en une seule route >, de trois trajets symmétriques,
savoir de deux à 16 , et d'un à 32 stations. Vu la grande facilité
de la chose , nous nous contenterons de rapporter trois exemples
de cette nouvelle combinaison .
224

C2 do 90 f251
cз dz 91 EO 11

,
d
C 93 f3 Ez
Co dz 92 Ez fo

7
11 | do | ზვ 8:ܳ‫ܕ‬31‫ܕ‬411 a hologe, 3 10

1 | so ao|b3 | 5o B2 8 h 3, a 60 bg lg 16
а. Ez az P. $26, 16
1 agh, ebo 52 8

.
a
El 02 аз3 $ 11 b0. Bi 10 h₂
2 8 3 ez b , 14

10 12 12 14 10 12 12 14
C2 do E , 112 11 22 43 |64 13 20 43 30 268
20 43 50
03

E d 14 66 63 12 21 44 49 16 19 270
ci

de
1 z 10
23 10 61 49 17 14 51 42 266
| | | |

COEZ d2 12 62 47 24 9 52 41 18 15 268
a , ao b . B2 %, 12
bg 3 31 7 33 60 28 8 39 54 252
ai aoi B , SO
350 b , 10 34 39 30 1 40 33 26 230

a2 2, 6, 2B114 3 32 57 36 5 28 53 38 234
а, 1 аз % 3 Bulb , 12 38 334 29 56 37 6 | 27 | 232

12 14 10 1 12 12 10 14 12 268 270 266|268|232 230, 254,252


Dans le 1er et le 3 " e tableau , ce sont les quartes a , b , c , d qui >

constituent la première moitié du trajet de 32 stations , et,


respectivement , a , ß et € , & qui forment les premières moitiés
des petits trajets. Dans le second tableau , ces dernières sont
représentées par les quartes a , b et € , $ , et la moitié du grand
trajet par e , f, g, h. Les secondes moitiés sont partout omises .
Si on les rétablissait , les sommes des indices (connues d'avance
et marquées au bas et à côté des tableaux ) deviendraient évidem
.
ment égales sur les lignes correspondantes , non seulement ici , 1

mais aussi pour toute autre course de cette espèce . Nous avons ,
nie
d'ailleurs , jugé suffisant de figurer en nombres la 3" * course, et
cela dans le 4 me tableau. Car l'espèce de solutions décrite n'est
guère favorable au rapprochement des sommes de nombres , qui
ne peut y avoir lieu que sur 8 parallèles tout au plus (C'est le
2
cas de la 1 " course , vu la forme 4ő6 4 qu'elle affecte. Elle est
225

aussi la seule des trois qui soit rentrante ). Pour satisfaire, en


effet, à la loi de Vencélidès , le tableau d'une solution pareille,
>

construit comme ci-dessus , ne devrait contenir, dans chaque


carré, ni plus ni moins d'une quarte appartenant au trajet de 32
>

stations, et d'une autre encore , empruntée à l'un des petits


trajets composants. Or les nombreux essais que nous avons faits,
nous autorisent à croire impossible un semblable arrangement,
qui , supposé atteint, entraînerait, au reste , l'égalité approchée
(ou entière) des sommes.
La catégorie de routes en question mérite , cependant,
d'être étudiée sous ce rapport qu'il suffit d'y dévier légèrement
de la symmétrie, dans un ou deux des trajets composants , pour 7

engendrer des solutions analogues à celles du n° 147. Ainsi , en


examinant le premier des quatre tableaux ci -dessus , on voit
aussitôt que l'infraction à la loi de Vencélidès y tient à ce que
les quartes € , s , au lieu d'avoir été placées , respectivement,
me
>

dans les II" et III"e carrés, ont été disposées dans le I'' et dans le
IVme. En achevant donc la course comme ci-après :

| | fol € 3 | d . | 73 cm |
c28,1 1 | 12
Woolc, 18, e₃80d3 /8212
82 , E2 f3 Yo d 1, $24, 12
& , | f₂ 8₃ col53eo / rid₂ 12
hala , aold 3, golß , b₂ n . 12
a, 92 h , 206,3 no 9 , B2 10
48

0,1 hg3 % 0. 2. B. 93 721b, 14


ga hon3
Q2 az
3 bol B , 92 12
12 12 12 12 12 10 14 12

on s'écartera , à la vérité , de la symmétrie , mais on obtiendra,


en revanche , des sommes si approchées de 260 , que la permu
tation de deux nombres , no(57) et n, (89) , si elle était permise,
rendrait la course déjà parfaite. Dans notre second exemple de
la réunion de trois trajets symmétriques (voir plus haut) , on
n'aura , de même , qu'à transformer la quarte double 8 , € , et à
15
226

traverser ensuite , successivement, le II" ", le 1'' et le IV" quart


(5 , 7 , 9) , pour rectifier, coinme il suit , l'illégalité de la route,
>

aux dépens de la symmétrie:


d , 225, 9. C3 | f216, 18, 12 14 33 34 23 | 12 23 | 50 | 17260
82 lgi do'a , E₃ 8₂3 c₂l fi 12 33 26
26 1313 34 | 51 4811 | 22 | 260
4811
ad, 9 Solf3 cold 1, co 12 36 | 15 | 28 33 24 9 16 49 260
92.3 2.1 do es lo 12 27 | 56 33 16 43 32 21 21102
10 260
a , Bolna holb, co 9₂3 /82 12 2 37 60 29 8 17 65
| 43 260
no han : B3
3 73b2e₃ 14 57 32 3 10 61 447 20 |264
3

Bi azh, n2e, 607, 9 , 10


1 1 387 30 39 18 3 -2 63 |236
1

b 12 260
han B 2, az Yo Sie,
3 1 31 38 39 4 410219 6

12 14 10 12 12 12 12 12 260260260260260260,260,260
2
Vu qu'il est , de plus , loisible de transporter l'origine en 2'
ou

de faire changer de place aux lettres a, et Uy , on pourra encore


restreindre l'imperfection de la route aux 2 "e et 3 " rangs, ainsi
que l'indiquent notre tableau dumérique et la fig. 61 .
me

Passons , enfin , au 3"e exemple donné plus haut. Après y


>

avoir accompli le 1er trajet de 16 , et le 2" de 32 stations , on >

sera, tout naturellement, conduit à rétablir la légalité de la course


>

par le transport de € au II'" , de & au III" , de 7 au IV " et de


9

au le quart. Nous avons représenté ci-dessous la transformée qui


en résulte, et dont nous n'avons plus eu qu'à fixer l'origine en 42 '
pour trouver une route à sommes constantes sur les rangs , et
très- peu divergentes de 260 sur les files. Comparez la traduction
en chiffres placée à côté.
c21f. 8. € ; d . 13/721 ,1 12
3 0 11 22 45 52 13 20 43 54 260
8 1 Eolc , fol9315o |d₃ |e₂ |12
3 46 49 12 21 44 33 16 19 260
fz C, Ez 82, ed, 527112 Y 23 10 51 48 | 17 14 53 42 260
E , |8₂2 | f3 |co 183 /role, d₂ 12 9
30 47 24 9 56 41 18 15 260
h₂ la , la , d , go |b3 |Ben 12 31 | 2 33
| 64 | 25 8 39 58 260 8

a , dah,
2 a , lß , no gill₂ 12 2 34 63 30 3 40 37 267 260

a, hg3 % o. Qzb. 93 z Bi 12 1
61 36 3:2828 59 38 12.
32 ' 61 '36 ; 28 39 38 260
Sl
1 aza, hon Bolb , 92 12 62 33 1 29 60 37 6 | 27 | 260

10 |12 12 14 12 10 14 | 12 258 260 260 262 260 238 262 260


227

On obtiendra une autre variante non moins curieuse de la


même course primitive , en y stationnant € , % , n , 9 dans le
III" , le II" ", le I'' et le IVme carré respectivement , et en trans
formant ensuite la quarte double d, e . La route résultante pour
rait , de plus , être rendue rentrante par une permutation entre
9, et 9 , mais il vaut beaucoup mieux renoncer
1
à cette pro
priété et faire partir,au contraire, le cavalier de ,2 afin de réduire
les sommes sur les rangs à 258 , 262 , et celles sur les files à la
constante 260. L'arrangement des premières sera aussi dénué
de symmétrie que précédemment. Voyez les tableaux ci -après
et la fig. 60 .
cal fi sols, d , e, 72 &
0 10 11 22 43 55 | 13 20 43 30 238
!
8.1 8.2 cz fo 73 E o d , : co 10 46 55 12 21 4449 14 17 238
f₂ Goi8 3,je, d₃ |Elr, 14
f2 c . 5o 23 10 33 48 19 16 51 42 262
83 8₂1falco Eg; Yo e, da
53 14 36 52
47 24 | 9 | 32 41 18 13 262
h , a 1, 27319 , 623 , 914
3 2 31 | 2 | 33 60 25 8 39 64 262
2 , noh, la, B3: 9.9, b, 10
2
!
2 34 87
$327 | 3030 33 |40 67 2626 | 7 238
40 | 61

a , h , ne azbo Izi9 2, B , 14
Too
1323936 3
1 39 | 36 5 28 63 38 262

nu Q2 03 S ,1 Bolu , 92 10 38 35 4 29 |62 37 6 | 27 238

12 12 12 12 12 12 12 12 260 260 260 260 260 260 260 260

150. Convenons d'appeler irrégulières les solutions aux


sommes approchantes de l'égalité , lorsque la différence entre
les numéros des stations diamétralement opposées n'y est point
invariable . La méthode décrite plus haut, très-féconde en pra
tique , permettra donc aux amateurs de former sans peine des
solutions semblables . Elle leur évitera ainsi la répartition préa
lable des quartes conformément à la loi de Vencélidès , principe
qui , sans doute, est le plus général possible, mais que son auteur
a trouvé lui-même fort incommode dans l'exécution. Observons,
toutefois, qu'une pareille répartition peut devenir utile , pourvu
qu'elle soit simple, et qu'on s'aide, en même temps, de la notation
par lettres numérotées. Il est évident, par exemple, sans vérifi
cation arithmétique , que l'arrangement:
228

2. 8. 3. 6. 7. 8. 9. 10 . 11 . . 13 . 14. 15 . 16 .

1, II,1 ,lil
1 , 1v, ii ,ii, i, î; î jî, IV,7,1, 1, ii, III
iii > >

satisfera à la loi en question . Les différents quarts de l'échiquier


sont écrits ici suivant l'ordre dans lequel le cavalier devra les
parcourir, en y traçant les quartes dont les numéros se trouvent
marqués au -dessus. Or voici une route rentrante à trois sommes
que nous avons construite , du premier coup , sur ce modèle, en
observant seulement de ne dévier , qu'en cas de nécessité , du
principe de la réunion de quatre trajets symmétriques (art. 136 ) ,
le plus commode en pratique *).
dos ha N3 b₂2 ß , ez D1 C2 14

12 oraz ho do a B2 e 12
h , ao bg no ez Bo CZ 9,2 12
3

bo nih, ag Co S3ilo B : 10
92 63. 20173 fo , do 10
82 az18. 9₂ , E , dz! rolfi 12
9. 8, a. So fa , Y2 , d. E2
62 12
a, % 9 , 8 , 2, 63 f2 r , 14
3
i

10 | 12 | 12 | 14 | 12 14 10 12

Mais nous ne recommandons point , en général , cette


manière de procéder . Car la simplicité de l'arrangement adopté
ne permet pas d'introduire dans la course un nombre suffi
sant de quartes doubles , et encore moins des quartes triples,
en sorte qu'on se prive des meilleurs moyens pour réduire au
minimum le nombre des sommes qui restent différentes après
l'achèvement de la route .. Et si l'on se donnait , au hasard ,
une répartition des quantités ( 228 ) plus complexe >, quoique
légale, il pourrait très-bien arriver que la marche du cavalier
rendît toute solution conforme impossible . Il vaut donc beau
coup mieux emprunter la dislocation des quartes à quelque
*) La distribution indiquée des quartes admet également des courses com
posées de deux trajets symmétriques , mais laisse, en ce cas , trop peu de latitude
>

aux écarts ou irrégularités que nous avons en vue.


229

autre route déjà connue et satisfaisant aux équations (237).


Nous voulons dire qu'on fera marcher le cavalier de manière à
introduire les quantités ( 238 ) ainsi déterminées, dans les carrés
respectifs, mais sans y restreindre, en aucune façon , l'arrange
ment des quartes correspondantes. On sera donc libre de prendre
pour base de cette opération une course quelconque régulière,
4
c'est-à-dire construite sur le modèle 4 4 et symmétrique, soit
4
dans son ensemble , soit dans ses moitiés ou quarts ( voir le
n° 148) , course qu'on figurera , à cet effet, sur l'échiquier, par
>

16 lettres numérotées grecques et latines , comme dans les


articles 136 —140 . L'opération décrite reviendra , en tout cas,
à permuter et modifier les quartes de la course primitive adoptée ,
d'une façon quelconque compatible avec l'unité du trajet, mais 7

telle qu'elle ne fasse sortir aucune lettre du carré qui lui est
assigné. Nous en avons déjà vu , à la fin du n ° 138 , un exemple
très - élémentaire, en voici d'autres plus compliqués.
Reprenons la dernière solution réyulière de l'art. 148 , riche
en quartes doubles et triples. Nous pourrons la refaire entière
ment ,> tout en maintenant la distribution des groupes qui la
caractérise, à savoir : a, b, h, 7 dans le le quart, g, a, B, 9 dans
me

le II" , d , e , f, y dans le III " , c , d , e , & dans le IV " * quart.


>

Comme il ne sera plus exigé que chaque moitié de la route con


stitue un trajet symmétrique, nous serons libres , en outre , de
>

transformer à volonté , tant les quartes multiples que le groupe


>
0

initial et le groupe final, dans l'intérieur des carrés respectifs,


ce qui nous fournira un très-grand nombre de variantes , toutes
conformes à la loi de Vencélidès. Nous ne nous arrêterons qu'à
celles qui seront très- bonnes selon la définition du n° 117 , et qui
se distingueront des solutions irrégulières précédentes, par l'ar
rangement parfaitement symmétriqne de leurs sommes (art. 147).
Voir les tableaux ci-dessous. Au reste , parmi les modifications
légales des quartes, il y en aura aussi qui donneront des courses
régulières.
230

B.a, 2 13 0 Y. 1 , 12 Bila , 9, S.,2 f3 |e2 rolda 14 2

92 %, Boa, Yod, fi eg 10 3 92 ,1 Bola , Yo dy fa en ез 12


3

ag|B25, goleilfolu3 |8214 az:B2 ਹੈ ,, gole, fod, 8212


5.93a, 33 do 83 e , fi 12 T. 93 ao!ß₂ do 1/3 colfi 10
1

bla, na holtle,
03 c., 18u 12 b, a , na hol83 03 & o c ; do 10
7121,h 10.b agico 83150 E€,
3 2 3
14 na hz3 by2 (a13 co S 1, SUE 12
boh
a,uh, 1
To 83 $
%25, C, 10 a , b, h , no E3 82 8g3 C, 12
.

Cz 12
h , ni a , 6. 3, 82 C 60 % 12 Na na a, b , 6da, C , E , 51 14

12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 , 12 12 12 12

Bilalgi15₂/ f3leolreld, 12
2 2,1a Yold , 12

92 - 3 P. Yo ( f2 es 12 B.Yo di 12
az 3215, gole, fold3 /8212 2 , P. dz! 8.12
593x, B₂3 do 83 elfi 12
0 d. Y 12

b , a , 13 ho 83 € (3 80 12
1
Ua2 C , 8.112
n2131, ng Cold 90 E 12
2 b,
. a3, c. 8 , 1 12

a , boh, no E3 218g3 C, 12 a , bo 8 C , 12
hie ni ( 3 d .,
0 | ‫اوه‬12 u0
6, 82, 12

12 16 | 8 12 12 8 16 12 10 | 11 | 10 | 14 | 14 | 10 | 14 |10

On voit que, dans chacun des trois premiers tableaux, la dispo


sition des quartes doubles : a , b , e , f, a , b , c , & est telle que
> >

leur transformation simultanée ne changerait rien aux sommes .


On comptera donc , ici , 6 courses irrégulières très - bonnes, dont
4 rentrantes. Nous avons représenté l'une des deux restantes
dans la fig. 58. Quant au 4me tableau , il correspond à celle des
transformées analogues de la route primitive, qui unit la régula
rité à une égalité non moins approchée des sommes.
Ceci fait pressentir que , sans recourir au dérangement des
groupes dans chaque carré , on doit pouvoir tirer de l'ancienne
route 6 autres irrégulières également belles , par le seul chan
gement de la numérotation de certaines lettres. En voici une , en
effet ( voir plus bas le 1er tableau) , dont on déduira , aussitôt:
1 ) une seconde aux mêmes sommes , en transformant simultané
231

ment les quartes doubles a, b, e, f, a, b, €, s, et 2) deu x courses


nouvelles , en permutant, à la fois, d, et dz, e, et ez , d, et 83, Ev >

et €2 , dans les deux courses antécédentes. Cette permutation


laissera intactes les sommes sur les files, et modifiera unique
ment l'ordre des sommes sur les rangs, tout en maintenant leurs
valeurs et leur arrangemeut symmétrique . La fig. 57 donne le
tracé géométrique de l'une des 4 routes rentrantes qui en
résulteront.

d. 19,1a, Ba| d₂ | 8ilelfi 14


3 dalg , a ,lß , d₂lr , ,
2 lu fi 12

a , B. Jolgoleilfo (₂18212
2 az ß2ld , gole , fold, |72 |12
92531 Bola , Yold, fz e312 92 % , Bola, Yo d , 12 lg 12
Bila , 93 do fale, rado 10 ß , a . 93 dolfa era do 12
ho 13 ao 63 do Cg 60 10 ho
h . 73aa 6, 8, C3 €. $.1 12
a , bolha no E3 828, c . 12
3 1 a, b,
bo 2hg no E3 82 8 , C2 6, 12
n2 h , i62 a, C.89 % & 12
1 0 ne h 1, b , a , C, D , C,0 E , 12
2

ba12 ini h2 52 EqC, 82 14


| 53 bia, nilha % 3 E, C, 8 , 12
0

12 12 12 12 12 12 12 12 12 8 16 | 12 | 12 | 16 8 12

Quant au 2 -e tableau ci - dessus, il dérive du premier par la


permutation simultanée entre Qo, Qz ; 9,, 5g ; d,, dz et co, es ,
et engendrera , de son cóté , une autre solution non rentrante
aux mêmes sommes , par la transformation susdite des quartes
doubles a, b , e , f, a , b , c , .5.
Traitons encore , au même point de vue , notre solution de
l'art. 137 , formée de quatre trajets symmétriques . Nous pour
rons, en lui conservant en substance ce caractère, c'est-à-dire
en ne déviant que légèrement de la symmétrie dans les trajets
composants , y déranger les groupes du Ilme et du IVme carré ,
de façon à éliminer toute quarte irrégulière .
232

Yu921 %, 1beh, B2 , C , E , 260


2

$2 b 1, Yo 9. C. 63 h 2, B. 260
9. Y2 b 3 O P 3 hoc 260
6.63 9. 73 € C3 B. hg 260
3

fz 8. az no aze, 3 3,
3 3 d . 260
az ne ! f . 839.2, ao , 256
8 , |f2 nala , e , |az|d₃ 2 ਹੈ2, 264

n2 a , b , fd,2 1 ez a 260

260 260 260260260260260260


Si , dans le tableau résultant , nous avons , de plus , renoncé à
rendre la route rentrante , c'est que la numérotation indiquée de
9 nous a permis d'égaliser les sommes presque parfaitement *).
La transformation légale des quartes , qui peut embrasser
l'échiquier entier (voir plus haut) , s'est bornée ici aux Ilme et
IVne quarts , les autres étant remplis exactement comme dans la
route primitive de l'art. 137. Il arrive, naturellement, aussi que
cette transformation se trouve restreinte à deux quarts adjacents
( art. 138 , 140) ou , plus généralement, à 2 , 3 , 4 etc. groupes.
En permutant , p . ex . , dans notre dernier tableau , les quartes g
et Y, ou b et , ou a et n , sauf à changer leur numérotation , on
ne romprait évidemment pas l'unité du trajet On pourrait de
même , légalement , remplacer à la fois: f par a , a par 7 , 7 par
f, b par y et y par b. De semblables détails ne sauraient em
barrasser l'amateur qui aurait bien saisi les principes généraux
de l'article actuel. Aussi ne les mentionnons nous que pour ob
server que M' Vencélidès a , le premier , indiqué ce genre de
transformations , mais en le qualifiant de surprenant et de para
doxal ( Schachzeitung de 1850, pages 239 — 240). S'il avait sub
stitué à ses procédés graphiques une notation algébrique quel
conque, il aurait trouvé , dans le moment , la clef de l'énigme .
Voici , au reste , la traduction , en notre algorithme , d'un des
exemples qu'il a donnés lui-même.
*) Cette course fort ressemblante à la 2me route du n° 147, en dévoile , en
même temps, le mécanisme. Mi Vencélidès y a également réuni, mais sans le sa
voir, quatre trajets symmétriques déformés.
233

2,12h, do B.1921,2260
3

hold , a , e , leo |c₂ |P2 1260

4
Ega, d h. 3 Boce 260
dahoa,
1 cole, 5SolB₂ 260

8 , 093
0 a n3 Yob fo 260
9 a , 8. $, bof n . Y 260
$ 8,2 az 9. Yo no fibz2 260
‫ [ رواه‬2 | 811, | faf2 | ‫ه‬
6, ‫ادار‬280
264 256 264236 260 260 260 260

Cette route revient , comme on voit , à une déformation du 1er


trajet de M' Franz, dans lequel M' Vencélidès a fort élégamment
transposé toutes les quartes du 1Vue carré, sans toucher en rien
aux autres. Comparez encore notre analyse du système de Be
verley.
151. Les transformations irrégulières des courses entière
ment syinmétriques ne nous ont point fourni, jusqu'ici , de ré
>

sultats qui méritassent d'être rapportés. Mais , en adoptant un


mode de construction particulier, peu différent de celui de l'art.
À 49 >, nous avons, en revanche, découvert une nouvelle catégorie
de solutions parfaites, tenant, pour ainsi dire, le milieu entre les
systèmes des nº 138 et 140. Quoiqu'il soit impossible, en effet,
de relier trois trajets symmétriques en une seule course de cava
lier conforme aux équations (237), il y a moyen , cependant, de
lui faire parcourir : d'abord , la moitié d'une route symmétrique
de 32 stations; ensuite , une route entière pareille de 16 sta
tions ; ensuite , l'autre moitié de la route précédente; enfin , une
seconde route symmétrique de 16 stations. De cette manière,
les indices des lettres demeureront égales aux cases diametrale
ment opposées , et le tableau de la solution , construit comme
dans les art. 148—149 , s'accordera avec la loi ( 237), dans les
conditions mêmes que nous n'avons pu remplir en réunissant direc
tement trois trajets symmétriques . Nous voulons dire, qu'à cet
effet, le tableau ne devra comprendre, dans chaque carré, ni plus ni
234

moins d'une quarte empruntée au grand trajet, et d'une autre


appartenant à l'un des petits trajets composants. Que ces condi
tions sont ici réalisables , c'est ce que prouve la course suivante ,
aux sommes constantes sur les files , et aux sommes 258,262 ,
symmétriquement disposées sur les rangs.
15|34|31| 38 17 58 11/34 258 da 151 eo C2

3039 16 5535 12 33 1839262 d₃15203 e


33 14 37 | 32 | 37
57 20 35 10 258 Sold , ez

e
40 29 56 | 13 36 9 60 | 19 262 do Co C2
27 | 32 41 47 45 | 6421
| |8 262 €3 03 folby 14 3

42 33 28 49 244334 61 258
4 6 61 az Sofa | bo 10

51 26 1 44 63 48 7 22 262 E2 00 b, 2 14
2 43 | 50 | 23 | 6 23 62 47 238 biz
6 al E1 1 10

260 260 260,260260 260,260,260 12 12 12 12

Le tableau placé à côté explique le mécanisme de la composi


tion de la route , entièrement légal , comme on voit. Les pre
mières moitiés des courses composantes y sont représentées par
les groupes : a, b, c, d, puis e, f et €, , respectivement . Obser
7 >

vons , maintenant, qu'en remplaçant b et par des quartes


irrégulières , on ne dérogerait , en aucune façon , à la loi
de formation de la rcute , et on la rendrait , de plus , rentrante
et parfaite quant aux sommes. 1
d, $3 lo C2

S2d, cз ei
Sold , eg ci
do Co ez

E3 а, fob23 12
02 Elfsbe 12
Ez

၇ ao bo fi 12
ll ,1 EL fabi 1 12

12 12 12 12

Chaque quart du trajet se trouvant , en outre, également réparti


sur l'échiquier, on pourra commencer indifféremment à Qo, en ,
235

Qo, €, (marche directe), ou à dg, hz , 8. , 92 (marche rétrograde),


3 3

sans changer la somme constante 260 sur les rangs et les


files (art. 119). On obtiendra ainsi les 8 formes principales ci
après , qui , en vertu de la symmétrie directe, diamétrale, diago
nale et oblique , donneront naissance , en tout , à 64 courses de
cavalier parfaites.
15 38 31 36 17 38 1134 260 18 38 | 35 | 32 57 | 18 11 34 260
30 55 16 37 | 12 33 | 18 59260 54 31 | 16 |3712 33 5819 260
|

5314 39 32 57 20 33 10 260 2914 39 561760 35 10 260

402954 13 36 960 | 19 | 260 40 | 33 30 13 36 9 20 39 260


402
27 | 32 414
41 443 43 62 21 8 260
62 21 51 28 41 7 15 22 61 8260
42 3 28 49 |24 7 46 61 260
| 42 | 3 | 32 | 23 | 64 74621 260
51 | 26 1 44 1863 22 260 27 50 144 Š 48 23 62 260

2 | 43 | 3028 64 23 6 47 260 2 43 26 49 | 24 63 647260

260260260, 260'260 260 260 260 260,260260 260 260/260 260260


|
18 38 | 31 56 | 17 | 38 11 34 260 18 38 55 32 57 1811 34 260
30 55 10 37 12 331859 260 35
34
31 16 37: 12| 33 58 | 19 260
39 14 33 32 57 10 33 20 260 39 14 29 36 17 10 33 60 260

54 | 29 40 13 36 19 | 60 9 260 53
30 33 40 13 , 36 39 20 9 260) )
41 | 52 27 4 8
13 8 21 62 260 41 28 51 443 861 22260 | |

28 ! 3 | 42 49 24 61 46 7 260 52 3 12 25 ; 64 21 467 260

31 26 ! 1
62463 2730 1 44 Š : 4823 | 62 | 260
44 5 48 63 22 260
48 63 44
22 43: 80 23 6465 | 23 6
47 260 2 43 26 | 49 24 63 6 47 260

260 260 260 260 260 260 260 260 260 260 260 260 260 260 260/260

3 : ! ‫ اون‬: 48 935 27 50 260 31 5417 | 48 | 9


31 347 | 34 | 27 30 260

0 773233 28 59 10
| 35 260 6 47 32 53 | 28 19 | 10 | 33 260

|
45 30 53 8 33 12 5126 260
| | | | | 35 30 138 133 26 51 12 260
11 36 23 260
56 55 | 46 | 29 32 23 36 11 260 46 3 36 29 32
56 2939 1 36 23
3 1 44 37 20 61 38 | 13 24 260 57441 3
3 2020 6161 2424 1338
13 38 260
58 195 41 16 23 62 37 260 4 19 58:41 16 16 |37|62
37 23260
43 2 17 | 60 | 21 | 64 39 14 260 1 2 17 60 21 64 | 39 , 14 260
18 | 39 | 12 1 10 13 22 63 | 260 18 ! 391 42 | 1 40 15 22 | 63 260

260 260,260 ;260 260|260 260 260 260, 260/260 260 260 260 260 260
236

31 54 47 |8 |33 10 2750 260 31 54 47 8 3310 27 50 260


46 7 32 53 28 49 34 11 260 467 32 53 28 49 | 39 34 11 260
5 30 55
35 18 936 51 26 260 305
33 30 26 511
| 5 | 48 99 26 31 36 260

36 45 | 6
6 29 32 28 12 33 260 6
6 43 36 29 32 33
33 1212 23 260
43 | 44 57 20 61 14 37 24 260 5744 43 20 61 | 244 | 37
37 | 4
14 260
58 | 19 | 44 1 4023 | 62 | 13 260 44 | 19 | 38 140 13 62 | 23 | 260

3 | 42 17 60 21 64 15 38 260 3 42 17 60 21 64 15 | 38 260
1859 2 41 16 39 22 63 260 18 59 2 41 16 39 22 63 260

260260 260 260260 260 260260 260/260 260260260260 260 260


D'un autre côté , les inversions que ces changements d'o
rigine feront subir à la série rentrante
Q......... hg , a
u'impliquant aucune permutation de ses termes , il suffira d'un
seul réseau de lignes pour la représenter graphiquement. Dans la
fig. 62 qui y est relative , nous avons , d'ailleurs , marqué les 8
stations de départ compatibles avec l'égalité des somines. Le
dessin de notre nouveau système est même plus élégant que ce
lui du système du n ° 138 , vu qu'il n'y entre que 6 lignes (au lieu
de 8) qui n'ont point de correspondantes diamélralement oppo
sées , à savoir : dz- , f3-9, hz - Q , 8, — Eg, Sg — no 3 —2,
03 3

En outre, ces 6 lignes se trouvent placées, deux à deux , en op


position directe; de sorte que nous n'avons pas cru nécessaire
de les distinguer du reste de la route , par un tracé différent.
Ce qui manque au système en question , c'est le caractère plu
sieurs fois rentrant, et une somme diagonale = 520 , mais la ré
gularité de sa composition le rend supérieur au système non
rentrant de Beverley.
152. Au risque même de répéter certains détails déjà exa
minés dans le tome premier, nous croyons devoir terminer celui
ci par un exposé des difficultés que présente la solution mathé
matique du problème du cavalier. Soit r le nombre des cases
de l'échiquier carré que cette pièce est tenue de parcourir en
mi , pour finir à m . Les
r- 1 coups , en partant de la case n '
237

lettres m , n ,, m, n , représentent, suivant l'art. 82 , les numéros


des rangs et des files à ces stations extrêmes, notation que nous
étendrons à des stations quelconques mi et moi
nk du trajet, telles que :

0 < i < k < r + 1.. ( 241).


Vu , qu'à chaque coup ou lemps, l'accroissement des coordonnées
du cavalier (art.49) se réduira
2
à l'un des éléments: (a),( 2 ').
(_ ), ( 1), (*) ( 1²), (-21), (-1)
= , cet accroissement
correspondant au temps 1, pourra s'exprimer par les formules:
A. - B +-CC;-D,+2( E ,—F, + G - A ),, I
2 (4, + B. - C , — D.) + E , + F,—G ,-H }'
la première relative à l'abscisse, la seconde à l'ordonnée du ca
valier. Sept des quantités A , B , C , D , E , F, G , H, seront
nécessairement égales à zéro , et la huitième (d'ailleurs incon
nue) à + 1 , en sorte qu'on aura toujours:

A > 0 , B , > 0, C , > 0, D , > 0 , E , > 0 ,


>

( 949 ),
20,
F , > 0, G20 , 820 , ,
A , + Be + C , + D , + E, + F, + G , + H = 1
1 passant successivement par les valeurs : 1 , 2 , 3 ..... , r5 - 1 .
Il s'ensuit immédiatement que :

m ;==m,+ C +23
m , $(4,-B.+6,-D.)+ 2 (EEx-F,+G,-H),
Σ
( 343 );
ni= n,+ 23(4,+ B.- C.-D.)+ Š(E,+F,-G -H)
=
, + 2Σ
k

m. – m:=
; {[(4,-B,+
E A C;-D,)+2
, ) (E,-F,+ GG,,-H.)],
( 244 );
na – n; = [2 (4,+ B. - C.- D.) + E,+ F,-6,-A ]

&(4,+ B + C,+ Dr+ E,+ F,+ G,+ H) =k -i...(945).


-
238

La combinaison de ( 244 ) et de (243 ) fournit encore :

2 @[3(8),+H )+2(C,+ F.)+ B,+G ) =3(k -1)-(m2–m,+ (346


-M;)..),
équation qui exige que k --

– i et mx
т ++ Nx
п —- ( m ; + n;) soient,
à la fois, pairs ou impairs. Autrement dit, le nombre des coups
ni à
de passage du cavalier de mi nk sera toujours pair si ces cases
sont de même couleur , et toujours impair dans le cas contraire
(nºs 7 et 48).
Ce ne sont là, jusqu'à présent, que les lois générales de la
marche du cavalier. Reste à y ajouter les conditions particu
lières du problème qui nous occupe. Ce sera, d'abord,

o < m: < 1 + V1,1 (247 ).


0 < N; < .1 + Vrs ....
Vr désigne ici , comme dans tout ce qui va suivre, la racine
carrée positive et nécessairement entière de r. Les inégalités
(247) devront se vérifier, quel que soit celui des nombres :
1 , 2 , 3 , ...... , p1-1 , voire même r,
qu'on écrive à la place de i dans mi , n;, ou dans leurs expres
>

sions (243). L'autre condition se réduira à ce que les diffé


rences (244 ) ne s'annulent jamais à la fois, quoiqu'elles puis
sent devenir = 0 séparément , et doivent même , abstraction
faite du signe, passer par toutes les valeurs entières , moindres
que Vr. Car les limites i et k des sommes qui entrent dans
(243 ), (244) et (245), ne sont pas fixes, mais varient, au con
traire : la limite inférieure de 1 à r -- 1 , et la supérieure de
2 à r inclusivement.
153. Quoique notre problème soit du ressort de l'analyse
indéterminée, le procédé ordinaire de cette analyse ne le ré
sout évidemment pas. Car, vu le caractère variable de i et de
k , il faudrait commencer par se donner arbitrairement la case
239

de départ mi
no et le premier coup , ou autrement indiquer , selon
les relations (242 ), (243) et ( 247) , laquelle des quantités
A ,, B ,, C ,, D ,, E ,F ,, G ,, A, devrait être égalée à + 1 ; passer
1 19

ensuite, de la même manière , aux 2m , 3m , 4me etc. coups, mais


en se conformant déjà, en outre (voir plus haut) , à la condition
concernant les différences (244 ). Ajoutons qu'il ne suftirait pas
d'analyser une seule course , mais qu'il faudrait épuiser tous les
systèmes de valeurs possibles pour m , n,, d'abord , et ensuite
>

pour A , B ,, C ,, D , E‫ ܨ‬,, F ,G ,, A ,, à chaque coup du trajet. Or


t

tout cela reviendrait au tâtonnement pur et simple sur l'échi


quier >, et ne constituerait nullement une méthode algébrique.
Nous pourrions , à la vérité, nous donner les extrêmités mi
on et
Mr
nog , même certaines cases interinédiaires du trajet, mais cela ne
nous dispenserait point du tâtonnement, et ne le faciliterait
même pas.

Supposons connues , en effet, deux stations quelconques


mp et ma
nop ng de la
course , telles que q > p , 0 < mр < 1 + Vr,
2

0 < n < 1 + Vr, 0 < m , < 1 + Vr, 0 < n,4 < 1l + Vr, et
P

que les nombres q -p


- n, soient, à la fois,
et m , - mp + ng - np
pairs ou impairs. Après avoir remplacé , dans les équations
( 244), (215) et (246 ), les indéterminées i et k par p et q ,
nous trouverons:

m.,- ,- 3(4.– B,+ C,- D )+23(E -F,+6,-1.),


P
248 );
+ Σ
1,-1,= 23(4,+ B -C,-D) +3(E,+F,-G -H)
ng -n р
+

$ ( + B + C + D + E + F + G +II) = q - p...( 249);


P

23 [ 3 ( D ,+ H.) + 2( C,+ F,) + B ,+ G ] = 3 (9- p) -(m ,-M , + n, - " )


2
9

. (250).
Tout groupe de valeurs entières et positives , attribuées à
240

ŹB, Żc, 3D ,, śF, ÉG, žą, rendant leur somme <q-p+ 1 ,


P P P

et satisfaisant à ( 330 ), devra alors être substitué soit dans les


équations:

ŽĄ = 2(9–p)-(m, -mo)–Ś(4(F,+ 8 )+3(B,+ D.)+ C ),


P
( 331 ),
ŽE =269–p)=(n,-~~)-Ź[44C +D)+3(G +-7)+F]
-n
P

soit dans celles - ci :

ŽA,= 10, -n . )- (9–p)+ {[3(C;+ D )+2(G ,+ H.)–B.), (253 )


ŽE=ím ,-mp)–(9–p)+{[3(F,+P.)+2(B,+ D.)–G]
т +

( 251) et (252) ne sont que des conséquences nécessaires de


( 248 ) et de ( 349 ). Le groupe des six valeurs dont on aura
fait choix , sera admissible et se complètera par les grandeurs
qu’on obtiendra pour ŠA, et ŽĘ , lorsque celles-ci seront posi
P
tives ; il devra être rejeté dans le cas contraire. L'ensemble de
tous les groupes ainsi reconnus admissibles , fournira les diffé
rentes formes de trajet, imaginables entre nomp et.my,
ng formes dont
l'expression générale :

Σ
( 2)34,+( ') }B ,+ (--) {c+ ){0 ,+
2 2 2 2
G
) G ° fF, +(- 1,)}G,+ ( )}4 =
(113E + (7%) m
+

mP m m
9 = 9 P (83 2
n. n -
-n
пр
suivant l'esprit de la notation que nous avons adoptée (articles
49 et 77), figurera la réunion des équations (348), et résumera,
d'une façon entièrement palpable , le passage du cavalier de
noy Remplaçant p par 1 et q par p, ou p par g et q par r,
mp à me.
mp
241

dans (848), (949 ), (330 ), ( 331), (352), et traitant ces équa


tions de la même manière, on trouvera les différentes formes de
trajet imaginables entre mi et mp, comme entre mg et More pourvu
ni np ng Nop
que les cases extrêmes de la course soient également données.
Nous ne transcrirons pas ici l'expression de ces formes, puis
qu'elle dérive immédiatement de la formule générale ( 253 ), par
le changement de limites indiqué. Inutile d'ajouter que la mé
thode resterait la même si l'on connaissait plus de deux stations
intermédiaires, et qu'il n'y aurait qu'à remplacer, partout, p par
1 et 9 par r, dans le cas où l'on connaîtrait uniquement les ex
trêmités de la course *). Observons seulement que ces extrêmi
tés devront être d'égale couleur toutes les fois que le nombre
Vr de cases compris dans le côté de l'échiquier sera impair, et
de couleurs différentes quand le nombre Vr sera pair ; autre
ment l'équation :

29[3(D,+ HD+ 2C + F )+(B.+G )]= 3(r–1)- (m,–m ,+9,-n,)


ne comporterait aucune solution.
154. Cependant , quelles que soient les stations particu
lières du cavalier désignées d'avance, les résultats que pourront
fournir ces données n'atteindront pas encore le fond de la ques
tion. Car la connaissance de certaines portions ou du total de
chacune des sommes qui entrent dans l'expression :
1

(2)$4 + (z) {B,+ (4x)}c + C ) 30,


Σ Α,
2 2
2

2
, ΣΗ .
+ (*) { E, + G %) F,+ (- 1){G + C ) ,
+

=
M, m 1
( 234 )
n r. na
*) Il peut arriver que , tout en se donnant les coordonnées de certaines
stations de la route , on ne fixe pas, en même temps , les numéros des coups qui
leur correspondent. Il faudra alors essayer , successivement, dans l'équation
(250 ), toutes les valeurs entières positives de q - p , moindres que r, et paires si
16
242

de la course entière (voir plus haut), donne seulement le nombre


de fois que chaque élément :
1 2
(3). ( !).(_ ).C ),(1) ( ) 41).C ?)... (255)
2

devra être répété dans la formule ( 253 ), que nous supposons


ici rapportée , successivement , aux divers couples de stations
9

connues d'avance, les cases extrêmes y comprises , s'il y a lieu.


>

Or la marche du cavalier ne sera déterminée que si l'on règle,


avec une entière précision , le détail de l'arrangement des éléments
( 233), question qui n'a même pas le caractère algébrique. On
sera libre, à la vérité, d'écrire:
1 ) Que , pour toute valeur entière de k , positive et infé
rieure à r + 1 , les sommes :
k k

Σ
$4, 5B, $ C, $ 0, ££, £ F, $ G, $ , t

doivent satisfaire aux inégalités :


A

o <m ,+ [(4,-B.+ C - D )+2(E,-F,+G ,-2 )]< 1+ Vr,; et


0 <n, + Ş[2 (4,+ B.- C.- D.) +(E.+ F,-6,-H )]< 1+ Vr
2) Que les quantités:

{ [(A. - B , + C, -D.) + 2 ( E, -F, + G - H )],


$[2(4,+
, BB,-6;-D.)+
,-C (E,+
, F,-G,-H)]
ne doivent pas s'évanouir simultanément, pour un groupe de va
leurs quelconque de i et de k, conforme à ( 241).

mg - mp + ng - ng est pair, impaires dans le cas contraire . L'indétermination


scrait encore plus grande si l'on ne connaissait qu'une seule station de la route ,
extrême ou intermédiaire.
243

Mais afin de remplir ces conditions , on sera obligé , en


partant des relations fondamentales ( 243 ), de soumettre à un
examen spécial toute portion :
k

ΣΑ,,
; ΣΒ,, ΣC, ΣD, ΣΕ, ΣΕ, ΣG,, Σ Η,
des sommes
T r r r

ΣΑ, ΣΒ,, ΣC.,


, Σ$DD, ΣΕ, ΣΕ , ΣG,, ,,
ΣΗ,
ce qui reviendra à reprendre le tâtonnement décrit au commen
cement de l'art. 153 , avec le désavantage notable de devoir
adapter le choix et l'ordre des éléments ( 335) aux formes de
trajet (253), fixées préalablement.
155. En se donnant d'avance différentes stations de la
course , ou ses cases extrêmes seulement , on altère ainsi , en
quelque sorte , le caractère véritable du problème (n° 93 , note),
qui n'est pas proprement algébrique, mais combinaloire, vu qu'il
concerne le détail de l'arrangement des éléments ( 235 ). Il ne
peut, d'ailleurs , être sérieusement question de chercher , par la
voie de l'analyse, des solutions particulières du problème. Car
quelque perfectionnement que l'on apporte aux méthodes mathé
matiques appropriées à cet objet, elles ne pourront jamais riva
liser de promptitude, ni d'élégance quant aux résultats, avec les
voies de tâtonnement exposées dans le présent volume. L'ana
lyse mathématique, appliquée au problème du cavalier, doit donc,
à notre avis , se borner à rechercher ce que nul procédé empi
rique ne saurait donner si la valeur de r est élevée , savoir le
nombre total des solutions, celui des solutions symmétriques, bi
>

parlies *), parfaites et autres formant des genres décrits dans le


*) Pour celles - ci , l'échiquier carré est remplacé par un rectangle à par
courir en
r

2.
- 1 coups,et les inégalités ( 147) se changent en:
1

0 < m: < 1 + VI,


Vr
0 < n ; < 1+
244

Livre actuel. Or, pour trouver les nombres mentionnés , qui dé


pendent uniquement du côté Vr de l'échiquier , l'analyse devra
faire abstraction de toute donnée spéciale , relative aux stations
de la course , et tâcher de n'embrasser que leur ensemble , au
moyen d'une formule générale. Peut - être la théorie des nombres
fournira - t - elle un jour cette formule, ne fût - ce que pour une
-

certaine classe de valeurs particulières de Vr. Ce qui nous


porte à le croire , c'est la définition purement arithmétique de
notre problème , qui revient à grouper entre eux les r arrange
ments binaires des nombres 1, 2, 3,.
,..., Vr (avec permutation et
répétition ), de manière à ce que chaque arrangement soit lié au
précédent et au suivant par la relation très- simple:
(m +1, n + 2 ),
(m , n) à
(m + 2, n + 1) ... (256 ).

Vr doit être > 4. Le problème analogue pour le roi , exempt


de cette dernière restriction, et différant uniquement par la re
lation :
(m +1, n),
(m , n) à ? (m, m + 1 ),
(m + 1 , n + 1
qui y remplace (256), peut, d'ailleurs, ce nous semble, être ré
solu mathématiquement, en partant des bases que nous avons po

Vr doit être pair et > 6. Les courses symmetriques admettent également un


énoncé mathématique simplifié (n° 91), vu qu'il n'y a que 2 stations à déterminer,
Vr étant naturellement supposé pair et > 4. Quant aux courses parfaites (art.
124), quoique l'indétermination du problème s'y trouve considérablement amoin
>

drie , nous n'avons guère l'espoir d'en relier les conditions fondamentales aux
équations de l'article cité. Quoi qu'il en soit , du moment qu'on ne s'attachera
pas exclusivement à la recherche du total des solutions d'un même genre , ou du
total absolu , le problème du cavalier deviendra , à notre avis, insoluble. Car on
se rappelera (Livre 1, 1 ° 67) que nous n'avons même pas trouvé de formule géné
rale dans un cas analogue beaucoup plus simple , c'est - à - dire pour exprimer le
.

nombre des voies du cavalier les moins prolongées , de (m , n ) à (m + a , n + b),


exclues par la limitation de l'échiquier .
245

sées dans la II" Section du lº' Livre. Il n'y s'agit (comme nous
venons de l'expliquer à l'égard du cavalier) que de déterminer
le total soit absolu , soit relatif des solutions correspondant à
une grandeur donnée de Vr.
156. Nous avons cité , au nº 101 , une brochure de M' Sly
vons , publiée en 1856 et intitulée : Application de l'analyse aux
sauls du cavalier. Quoique cet auteur se soit réservé le secret
du procédé qui lui permet, à ce qu'il prétend , de tracer de mé
moire, sur l'échiquier commun, 15 courses de cavalier par heure,
nous voulons bien l'en croire sur parole. Car un pareil fait s'ex
plique par l'emploi et le fréquent exercice d'une bonne méthode
de tâtonnement, comme celle de Collini, ou celle des quartes. D'un
autre côté , nous pouvons assurer M' Slyvons qu'il a été beau
coup moins heureux quant à la solution mathématique du pro
blème général , et nous regrettons, qu'avant de publier sa bro
chure , il ne l'ait pas soumise au jugement de quelque personne
compétente. Cela nous eût épargné le pénible devoir de relever
des fautes vraiment injustifiables. Nous ne remplirons, d'ailleurs,
le rôle de critique qu'en passant, et dans la mesure nécessaire
pour introduire l'exposé de nos propres recherches, sur plusieurs
points traités dans la brochure en question .
M' Slyvons avance , sans démonstration (page 13 ),> que, sur
tout échiquier carré dont le côté comprend un nombre x quel
conque de cases , le total S , des courses de cavalier rentrantes
est une fonction entière de x. Il ajoute que S, devant s'évanouir
pour x = 0,1 , 2 , 3 , 4, 5 , n'y ayant point de courses rentrantes
>

sur les échiquiers correspondants, on aura :


S , = x (x- 1) (x-2) (x- 3) (x - 4)(x - 5 )( A + BX + Cx * + Dx ' + etc.)
= (x6–15x *+ 852 "-225x² + 274x2-120x )( A + BX +Cx*+ DxO+ etc.)
. .
(257 ).
Il assure maintenant (page 15) que , si l'on effectue la multipli
cation dans ( 237), de manière à ordonner le produit par rap
port aux constantes A , B , C , D, ..... , et qu'on y fait, ensuite,
246

x =- 1 , la quantité multipliant A deviendra , à la vérité, = 0, -

mais que les multiplicateurs de B , C , D, ... ne s'annuleront


>

point, de façon que, selon lui, on ne pourra rendre S , = O0 qu'en


posant B = ( = D = ..... = 0. A demeurerait ainsi indé
- -

terminé dans l'équation :


-

S , = AX (x — 1)( x - 2) ( 3 — 3) (3 — 4) ( 3 — 5).
Mais comme il résulterait d'essais directs faits par M' Slyvons
sur l'échiquier carré de 36 cases, que le nombre des courses de
cavalier rentrantes s'y monte à 720 *), on obtiendrait (page 16) :
720 = 6 X 5 X 4 X 3 X 2 A, d'où A == 1.
M ' Slyvons infère de là que le total des courses rentrantes, pos
sibles sur un échiquier carré dont le côté comprend un nombre
pair x de cases, s'exprime par :

S , = x ( -- 1) (x -— 2) (x — 4) (x -— 4 ) (x -- 5)... ( 358 ).
- -
.

Or cette conclusion manque entièrement de base. Car : 1 ) sup


posant exacts les raisonnements précédents, rien n'autoriserait à
restreindre la formule ( 258 ) à des valeurs paires de x, en sorte
qu'on arriverait au résultat absurde que , pour x = 7 , S ,, au
lieu de s'annuler, reviendrait à 2 X 3 X 4 X 5 X 6 X 7. Mais, de
plus, 2) les raisonnements dont il s'agit sont complétement faux.
En effet, si l'on pose x = 1 dans ( 257), on trouve:
o = (1-15 + 85—225 + 274-120 ) (A + B + C + D + etc. ),
de façon que toutes les constantes A , B , C , D , .... (et non pas
A seulement) restent indéterminées. On n'eût pas obtenu da
vantage en faisant x = 0, 2 , 3 , 4 ou 5, et M' Slyvons, pour s'en
>

assurer, aurait pu s'épargner la peine de calculer les coefficients


1 , -15,85, - 225 , 274 , - 120, tant la chose est palpable.

*) Nous sommes loin, naturellement, de garantir l'exactitude de ce chiffre.


Comparez, d'ailleurs, la page 254.
247

157. Ce n'est pas tout encore. La supposition première


dont part M' Slyvons, que S, est une fonction entière de x , est
erronée ; S, est, au contraire, une fonction nécessairement irans
cendanle. Car nul échiquier carré dont le côté renferme un
nombre impair de cases , n'admettant des courses de cavalier
rentrantes ( art. 86) , S, que nous nommerons , pour un instant,
f (x ), devra s'annuler pour x = 1 , 3, 5, 7, 9, à l'infini; autre
ment dit, l'équation :
f (2 ) = 0
devra avoir une infinité de racines. Il est, d'ailleurs, visible qu'on
pourrait poser:
1+ COS TEX
X ( 2 57: ).
S , = x (x - 2) (3 — 4) x{1+ :(239 ).
.

X serait une fonction de x soumise aux conditions: a) de four


nir des valeurs toujours entières et positives, si l'on y faisait
successivement x = 6 , 8, 10, ..... , 2n , quelque élevé que fût
le nombre n ; b) de ne pas devenir infinie pour les valeurs 1 , 3,
1+ COS TII
5 , ..... , 2n + 1 de x qui annulent
.
‫ܕ‬
2
ainsi que pour
x = 0, 2 et 4 .
Ce serait là l'expression tant du nombre des courses ren
trantes, que de celui plus restreint des courses symmétriques,
Xétant naturellement différent dans les deux cas , sans cesser
de remplir les conditions a , b , et le côté x demeurant quel
conque. Quant au total des courses de cavalier, possibles sur
l'échiquier de x2 cases , nous pourrions l'exprimer , d'une façon
>

analogue, par :
S = x (x - 1 ) (3 — 2) (2 — 3) (x — 4) Y.... (260 ).
-

Y représenterait une autre fonction de x , telle qu'elle affecte


rait des valeurs nécessairement entières et positives pour tout
X supérieur à 4 , et qu'elle ne deviendrait pas infinie pour x =
0, 1 , 2, 3 et 4 , hypothèses qui doivent annuler S ( art. 96). Le
7 >

total S, des courses non rentranles sur le même échiquier revien


drait ainsi à :
248

+ COS

S;= S - S8, =2(0–2)(x


xx
= X
4)[Y(0–1)(x-3)–x{1+008
-4 ) – -

c
:)] 2
( 261).

Au reste, quand x serait pair, ( 339) et (361) se réduiraient à :

S , = x (x − 2) (x – 4) X, ( 262 ).
S = S - S, = x (x -2)(c —4)[Y(x - 1)(x –3 )-1 ] * -1 }
Nous ne préjugeons point la nature intime de X et de Y,
qui ne saurait être déterminée que par l'analyse de la marche
restreinte du cavalier, telle que l'exige la question. Empressons
nous d'ajouter que cette analyse pourrait même signaler une
tout autre forme à donner aux expressions S et de S,, que nous
ne regardons pas , en conséquence , comme démontrées. Cepen
7

dant , les équations (259) , ( 260 ), ( 261) et ( 269) ne se trou


vant pas en désaccord avec les conditions du problème, peuvent
être acceptées à priori, dans l'état si peu avancé de sa solution
mathématique.
158. Vu que les courses de cavalier qu'il s'agit d'énu
mérer, doivent être géométriquement différentes entre elles, le sens
des équations ( 259), ( 260 ), (961) et (262) ne sera entière
> >

ment fixé que si l'on précise rigoureusement les cas d'identité


de deux solutions. Or cette identité doit être bornée aux cas où
elles coïncident sans que l'échiquier change de position, comme cela
arrive pour deux courses qui ne diffèrent que par le sens du
mouvement du cavalier, ou par son point de départ si la chaîne
est rentrante . Voyez les détails dans l'art. 88. Il est vrai que
deux tracés suffisent pour figurer les huit formes d'une route (la
primitive et ses sept dérivées) , possibles sur tout échiquier carré,
et qu'en supposant l'un d'eux exécuté sur un papier parfaite
ment transparent, on n'aurait même qu'à le retourner , pour re
trouver l'autre * ). En effet (Livre I, nº3), la représentation gra
*) Comparez les deux tracés que nous avons donnés d'un des trajets par
faits de Vencélidès, dans les figures 28 et 29.
249

phique des dérivées obliques s'obtient toujours en faisant faire,


au tracé de la course primitive, soit un quart, soit trois quarts
de révolution dans le plan de l'échiquier, tandis qu'une demi
révolution reproduit la dérivée diametrale. Il n'y a , de même,
qu'à faire subir, au tracé d'une des transformées directes ou
diagonales, trois quarts de révolution successifs dans son plan,
pour trouver les trois transformées restantes. Autrement dit,
le tableau des dérivées directes et diagonales n'est que l'image
réfléchie par un miroir, du tableau commun à la route primi
tive , à sa dérivée diametrale, et à ses deux dérivées obliques.
Cependant , l'entière analogie de ces huit formes n'entraîne pas
encore leur identité, et explique même la nécessité de la défini
tion donnée au commencement du présent article. Car il existe
des routes de cavalier exceptionnelles, pour lesquelles plusieurs
des dites formes coincident sans que l'échiquier change de position ,
en sorte que l'énumération des courses , au moyen des expres
sions ( 259 ), (+60 ), (261) et ( 262), ne serait pas complète, si
elle ne tenait pas compte du nombre précis des formes , réelle
ment différentes dans chaque cas particulier. Ainsi nous avons
déjà vu que ce nombre se réduit généralement à 4 pour les
courses symmétriques (art. 88). Mais nous devons ajouter ici que,
sur les échiquiers carrés dont le côté Vr , quoique pair , n'est
pas divisible par 4 , on peut aussi construire des routes symmé
triques à une dérivée seulement. Cette anomalie apparente tient
de trop près à l'essence du problème général, pour que nous
puissions nous dispenser de l'expliquer en détail.
159. Le nombre r des cases d'un échiquier carré ne sau-.
rait être pair sans représenter, en même temps , le quadruple
d'un autre carré parfait que nous nommerons v. Posons, de plus,
pour abréger: 1+ Vr = 1 + 2 Vu = w . Or, tant que Vr ne
sera pas divisible par 4 , on pourra toujours imaginer, sur l'échi
quier r, l'une des deux courses de cavalier à 2v stations:
mo ng
m,1 me w -n , w W —no
C

nก , ' ne no m , m,
>
mu
( 263 ),
п,
250

m, m , mo n, ng no
,
n'n n
7
W m ,' w — m , 2
.
7
W -
m ,
( 264),
.

dont les secondes moitiés sont , comme on voit , terme à terme,


obliquement opposées aux premières. En effet, la non divisibilité
m, et my
de Vr par 4 exigeant que v soit impair, les cases ni no
seront
10 - n ni de
nécessairement de même couleur, et les cases m,
et
mi

ni (voir les articles 21 et 48). On


couleurs contraires à celle de mi
pourra, en outre, s'arranger de façon : 1 ) que les stations soit de
( 863 ), soit de ( 264) diffèrent toutes entre elles ; 2 ) qu'aucune
ne coïncide avec la station diamétralement opposée à quelque
autre terme de la même suite ; enfin , 3) que mi se lie , par un
-my lorsque la suite dont on aura fait choix,
saut de cavalier, à "mu, W
mn", si la
sera ( 263 ), ou que mi se lie , par un saut pareil, à " my
suite en question est figurée par ( 264). Pourvu, d'ailleurs, qu'on
remplisse ces trois conditions pour une seule série, on n'aura qu'à
la transporter diagonalement, pour obtenir une solution con
forme à l'autre série. Supposons donc, par exemple, que ( 283)
-mi
satisfasse aux dites conditions. Les cases 6m; et 0ommu . diamé >

tralement opposées à moi et à co -".mmo,? communiqueront alors éga


lement par un saut de cavalier, ce qui permettra de former
aussitôt la course symmétrique:
mo W nez .
no
m, m -n, W - n,
9
no 2
m, m mo
n'n2
W-m, na nz no
W-m 1, W -M2 .
2
7
.
( 263 ),
w - n ,' w
W - ne
N w - n ' w-m,' w - m , w-my
embrassant l'échiquier entier 4v. Or cette course sera telle que
ses deux dérivées obliques coïncideront , géométriquement par
lant , tant entre elles qu'avec la course primitive et avec sa dé
rivée diamétrale . Effectivement , les deux premières dérivées
reviendront à commencer la course à " m " et à " m ,, au lieu de
m; ou de o - . De plus , l'une quelconque des dérivées diago
u m
nales, par exemple :
251

pho
n, nne, m, т. my
W —-n

m , me mo'w - n ,' w ng W no'
W - n, W-n, W
w-n, wW-m, W - m ,
7
w - Mo...(266 ),,
W-m,' w - m , w - mo' 2, п, no

coincidera, tant avec les deux dérivées directes de ( 265 ), qu'a


vec son autre dérivée diagonale. Celle-ci reviendra , en effet, à
commencer la course (( P86) à o - ,' et les- deux premières à y
prendre pour origine soit gl ... Toute course de
myi soit " ny 1

l'espèce représentée par l'une des séries ( 65) et


п, п, no w · m, W m . W m,v
>
mi'm m, gon ng
2 n .
w -n, w -- nN 2, w-nu ma m , mo
w—m,' w-m'2 w —m ,' w-n,' w - n,"" " "; W -n,

ou de l'espèce figurée soit par ( 266 ), soit par


m ,. m • m. n, for no
.
>
n , N2 nu
>
'm
W — m,' w — mM.,₂
0 w w mo' 2

w-m , w - m w—m,V W-n, W - n , w - no


W-n, ' w-n, w -no m m
2
m.
( 268 ) *),

n'aura donc qu'une seule dérivée , c'est - à - dire n'admettra que


deux formes, géométriquement différentes. Elle ne changera
évidemment pas d'espèce, quel que soit le point de départ qu'on
y assigne au cavalier, mais si on le fait marcher en sens rétro
grade, toute course de la première espèce se changera en une
de la seconde, et vice versá , espèces qui ne constituent qu'un
seul et même genre. Il suffira ainsi de construire toutes les
les courses de l'une des dites espèces que comporte l'échiquier

Il est bien entendu que ces séries, de même que les deux premières,
ne subsistent pas simultanément. L'existence de la course (485) entraine seulc
ment celle de (ms ), et vice versd , comme l'existence de ( 208 ) entraine celle de
(261 ), et réciproquement. Nous verrons , cependant, qu'on peut faire coexister
nos 4 séries, en choisissant l'origine de façon à les rendre trois fois rentrantes.
252

r, pour obtenir aussitôt, par la transformation diagonale ou


directe , toutes celles de l'autre espèce , de façon que leur total
sera toujours pair.
Les courses de ce genre sont, d'ailleurs, tout- à - fait impos
sibles sur les échiquiers dont le côté Vr est divisible par 4 .
Car le nombre v y deviendra nécessairement pair, et par suite,
la case 20 - ni ou
mi
m, y sera de même couleur que
20-01- mi mo
nyi
en sorte
que ces cases ne pourront jamais communiquer ensemble par un
saut de cavalier ( comparez le n° 90).
160. Il nous reste à éclaircir par des exemples la théorie
abstraite que nous venons d'exposer. L'échiquier de 100 cases,
pour lequel v = 25 , en présente l'application la plus naturelle.
Imaginons un
5
cavalier parti de l'une des quatre cases centrales,
supposons S , et assujetti à parcourir, d'abord , les 25 cases da
1 6
carré (14 , 53 ', 51's
, :), mais de manière à finir nécessairement à la
station . Toute course de 25 cases de cette nature nous four
4

nira, dans le moment, le premier quart de 4 l'une des séries ( 265)


ou ( 268). Car notre cavalier pourra, de , se transporter soit à
6 8
82 soit à 61 et , repartant de là , faire le tour du quart respectif
de l'échiquier, par une route toujours obliquement opposée à
celle tracée dans le premier quart. Il arrivera ainsi , au 49me
7 6
coup , soit à 2, soit à 4 , d'où, passant à s, il n'aura plus qu'à
41 67

achever l'autre moitié d'une course symmétrique, bipartie et


trois fois rentrante. Tout se réduit , en conséquence , à trouver,
sur l'échiquier de 25 cases, des routes commençant à 85 et finis
sant à , routes qu'il serait même facile d'épuiser. En voici
une , suivie de sa continuation (obliquement opposée) dans le
quart adjacent.
7 | 24 |19 |10 | 1 26 |43 |34 | 39 |28
18 | 11 8 25 2035 50 27 46 41
23 6 15 2 2 9 44 33 40 |29 38
12 174 21 14 49 36 | 31 | 42 47
12 13 36 31 42
5 22 13 16 3 32 43 48 37 30
253

L'amateur n'aura , maintenant, que la peine de transporter dia


>

métralement leur ensemble dans la moitié supérieure de l'échi


quier, que nous avons supprimée, faute d'espace.
Les solutions symmétriques qui remplissent ainsi, par
compartiments , les carrés de 4 x 25 = (10)", de 4 x 49 = ( 14)
cases, etc. ne sont assurément pas les seules conformes aux séries
( 263) et ( 268 ), sur ces échiquiers qui rendent v impair et > 9 .
Les dits échiquiers en comportent aussi de semblables aux solu
tions à une dérivée, possibles sur le carré de 4 x 9 = 36 cases,
pour lequel , sans dévier des principes du n° 159, on doit déjà
construire différemment le premier quart des séries mentionnées.
L'exemple ci-dessous que nous tenons de l'obligeance du prince
S. Ouroussow (et dont l'analyse nous a, précisément , révélé les
principes en question), provoquera sans doute des essais pareils
sur le damier de 100 cases.
14 | 7 12 5

13 6

815 4 11
*
1 10

16 9 18 3

17 | 2

Nous n'avons figuré que la première moitié de cette course


trois fois rentrante , dans l'intention de rendre plus palpable la
symmétrie oblique qui subsiste entre les 9 premières et les 9
dernières stations de la dite moitié.
161. Nous avons montré que les diverses formes d'une course
quelconque sont, en tout cas, réductibles à deux tracés, mais que
la connaissance du nombre total de ces tracés n'implique pas en
core celle du total des routes possibles sur l'échiquier, vu que
certaines courses n'admettent que 4 ou même 2 formes différentes,
au lieu de 8. M ' Slyvons semble ignorer entièrement, non seule
ment les déductions des n ° 159—160, mais encore les pro
priétés générales des courses symmétriques, au moins n'en fait
254

il aucune mention dans sa brochure. Il nomme symmétriques ce


que nous appelons plus haut les seconds tracés, et il dit, en con
séquence (page 16) , que : « les symmétriques non comprises, on
«a S , = 1 * (30 — 1) ( x — 2) ( x − 3) (x30 — 4) ( 2 - 5) , en sorte
>

aque les 4 carrés ou les 8 triangles fourniront 4.x (x - 1 )


a (2x —
-

− 2) (x — 3) (2x — 4 ) 3-5
-

(x - 5 ), pour le nombre de toutes les


« chaînes rentrantes possibles ». S, désigne ici la moitié du S, de
la formule ( 838 ). Or, abstraction faite de l'inexactitude de cette
formule, raisonner comme le fait M' Slyvons, c'est- à -dire prendre
8S, pour le total des chaînes rentrantes possibles, c'est ne tenir
nul compte de la particularité des routes symmétriques, rela
tive au nombre de leurs formes différentes, c'est donc tomber
dans une erreur manifeste. Toutefois, M' Slyvons combine encore
sa formule (338 ) avec la considération de ce qu'il nomme les
chainons primitifs, et il en infère (pages 17-18) que le nombre
des chaînes non rentrantes sur l'échiquier x, ou
S , = (ix - 1)
X

et que, par suite :


3 2
S = S, + S, = x (x —-11 ) ( x —— 2) (23C — 3) (2 —
-
2
-

– 4) (xx — 5).)
Nous avouons humblement n'avoir rien compris à la manière
dont il prouve ces prétendues équations, manière qui, au surplus,
présuppose l'exactitude de l'expression ( 258 ), quelque peu incer
taine, comme M' Slyvons en convient lui-même (pages 19 et 22 ).
Nous ne pouvons donc ni accepter ses conclusions , ni attribuer
une portée aussi décisive à la considération des chainons primitifs.
Désirant, néanmoins , faciliter de toute façon au lecteur l'étude
de la solution générale du problème , nous allons exposer ici la
théorie des dits chaînons , dégagée des assertions hasardées de
M' Slyvons , et appuyée des démonstrations nécessaires, qu'il a
cru pouvoir remplacer par de simples tracés, ainsi que l'avait
déjà fait avant lui M' Vencélidès ( Schachzeilung de 1849, page
71 et fig. 55).
255

162. Ou entend , en général, par chaînon, la ligne qui,


unissant les centres de deux cases consécutives d'une course de
cavalier, figure tant le saut que le ressant de cette pièce. Or
conduisons, par le centre de l'échiquier **, deux droites respec
tivement parallèles aux rangs et aux files, droites qui , avec les
deux grandes diagonales de l'échiquier, le diviseront en huit
triangles rectangles . Désignons par z le nombre de cases que
renfermera chacun des côtés qui comprennent l'angle droit de
ces triangles, et, pour abréger le discours, nommons triangle
.

2
primordial celui dont les sommets seront ,į i et . Les cases des
sept autres seront, à celles du triangle primordial, en opposition
respectivement: directe quant aux files, directe quant aux rangs,
diametrale, diagonale par rapport à ; - , oblique par rapport
1
à i , diagonale par rapport à -i, et oblique par rapport
1 ty
1
à
10 On retrouvera de même , toujours, une de ces sept
espèces d'opposition , en comparant deus quelconques des huit
triangles ( n ° 4 et 88). Tout cela aura lieu , que le nombre x
soit pair ou impair. Seulement , dans le dernier cas : z ne sera
x
pas égalà 2 ' comme dans le premier, mais à ++1;
>
2 ; en outre ,
les lignes de division traversant le centre de l'échiquier et
parallèles à ses côtés , comprendront chacune x cases, pour les
quelles l'opposition diametrale se confondra avec l'opposition
directe; enfin les huit triangles auront la case centrale commune.
Du reste , quel que soit x , le poinbre des stations de chaque
triangle se montera à :

2 + 2-1 + % 2 + ..... + 1 = Z ( z-+ 1 ) ( P89 ).


2

Quant aux sauts de cavalier partant de ces stations, leur total


s'exprimera par la formule :

8[ 31(34+1)
2 + 33+ 4415—2)+ 4 + 617—2)+8[*
( ) 1) 2 3-1)]
= 4z? - 22 - 3 ........ ( 330 );
II
256

pour tous les échiquiers carrés de plus de 9 cases , et sera ex


ceptionnellement égal à 2 + 2 = 4 , lorsque x = 3 (%
-
( = 2 ) * ).
Mais le total indiqué éprouvera une forte réduction si l'on réunit
les sauts et ressauts en chainons, et si , ensuite , on ne compte
qu'une fois ceux qui ne seront pas réellement différents. On les re
connaitra à l'opposition de méme espèce qui subsistera entre l'une
et l'autre de leurs extrémités respectives , comparées deux à
deux . Les chaînons restants, ou strictement différents entre eux ,
seront appelés primitifs. Leur nombre correspondant à un échi
quier carré donné , demeurera invariable , quoique chacun d'eux
séparément, ou plusieurs , ou enfin tous puissent être remplacés
par des chaînons opposés suivant les sept espèces de symmétrie
possibles. Tout cela va s'éclaircir par l'analyse que nous allons
faire des chaînons primitifs qui aboutissent au triangle primordial
4 X 5
de
2
= 10 stations, d'abord sur l'échiquier de 49 cases, puis
sur celui de 64 .

Échiquier de 49 cases.
1 ) La station fouruit un seul chaînon , pour lequel nous
1 3
prendrons ; - , entièrement compris dans le triangle primordial.
2:

L'autre lui sera diagonalement opposé.


coaCe

2 1 2 2 4
2) La station {1 fournit les trois chaînons: 1 3 ' 13' 1 10
Noor
s

2
3) La station ,i3 fournit les trois chaînons: 1 -'§ 1-3.' 312'
3
i 5
.

3 1 2
vu que le saut ; - est diagonalement opposé au ressaut 3
1 2 1

*) Nous faisons ici abstraction du cas z = 1 (2 = 1 ou 2) , qui u’admet ni


Z

sauts ni ressauts, quoiqu'on y puisse conventionnellement supposer leur nombre


= o , et que les buit triangles se réduisant alors chacun à un point, la formule
X ( + 2)
(100 ) ne tomberait pas encore en défaut. Celle - ci revient donc à 8
pour
) 3
tout I pair , et à (2 + 1)(x + 3)
à 8
pour tout : impair. Quant à la formule (930 ), qui
suppose x > 3 , si l'on y remplace , de même , z par ses expressions en a , elle se
9

chaugera en 22—1—3 pour les valeurs pairas, et en x +2 – 3 pour les valeurs


impairas de a .
257

4 4 3
4) La station produit deux chatuons: - 2 et : - , vu
1 :

que -2 et leur sont directement opposés.


5) La station , donne naissance à un seul chaînon nouveau
2-3 , vu que 2 – 3 lui est diagonalement opposé, et que 2
4
4 2
1
l'est
2
par rapport au ressaut 21 -
3 2
6)
)
3
La station donne naissance aux trois chaînons:: ,,
2 2
3 1
3 et 3-531, vu que le saut 2; - 1 a déjà été antérieurement exé -

1 3 2 3
cuté
3 5
en sens inverse, ;
2 - 3 est diagonalement opposé à 3; - , et
3 8
-

2 - directement opposé à ; - 1:
1 2
4
7) La station 2 ne produit qu'un seul chaînon nouveau
4 5 6 4 3 4 2
: - 4, parce que ;5-. , et 2
2
4
-

1 sont directement opposés à , -


4 2
2 1

(ressaut) et à ; - *; que , de plus , - est


2 3 diagonalement,, et
- obliquement opposé à 32: - 49
4
2
2

3 3 5. 3 4
8) La station , fournit un seul chaînon nouveau
3 3 4' 3 5
3 1
lui étant3 diagonalem3ent5 opposé
3 2
, ş– diagonalement opposé au
ressaut 3-4; enfin, :- 2 et3 ; - opposés, le premier directement,
3 3
-

8
8

le second obliquement à -3
9 ) La station 3, ne produira plus, maintenant,,4 de chaînons
)
3 4 6
primitifs. 3 2-. sera directement opposé4 au ressaut ; - 1 ; ;3 -,2 au
4 4 2
3
-

ressaut -;2 ;- diagonalement, et ;- 4 obliquement opposé à


-

3 3 3
8 4 4 5 3 4
6- ; de même, ; - 5 diagonalement, et ; – $ obliquement opposé
2:
5
à 4

10) La station de produira pas , non plus, de chaînons


nouveaux ,, vu que 4
a .
5
2 et 4 4 3
6 : - B diamé
seront directement ,, 48-8
2. .4 2
tralement, å 3 et 4 - diagonalem
4
3
8ent , enfin : - et – obli 3 3

quement opposés au ressaut 2

Le total des chaînons primitifs de l'échiquier de 49 cases


-
se monte ainsi à : 1 + 3 + 3 + 2 + 1 + 3 + 1 + 1 = 15 , quels
que soient, d'ailleurs, les chainons mêmes, réellement différents
17
258

entre eux , qu'on veuille qualifier de primitifs. Car, indépen


damment du choix abondant qu'offrent, sous ce rapport , les
chaînons aboutissant au triangle primordial , on n'aura aucune
raison de préférer ce triangle aux sept autres, une fois qu'il
aura servi à déterminer le nombre invariable 15 cherché.

Échiquier de 64 cases.
1 ) La station 1 fournit un seul chaînon, pour lequel nous
1 3
prendrons ; - 2,: comme auparavant. 1- lui sera diagonalement
opposé.
2 2 1 2 3 2
2) La station 4 produit trois chaînons : 3'1 3
3
3) La station donne naissance à trois chaînons nouveaux:
2 3 4 3 5 3 1 2
; -3 ;' :-*,
1 ;- ,vu que ; – est diagonalement opposé a ;-
P121 3
4 2 4 3
4) La station fournit les quatre chaînons:
6
13'12
4
5) La station , fournit le seul chaînon nouveau 1-3, vu que
2 3
24 lui est diagonalement opposé , et que la même opposition
2 1 2
existe entre 2 4 et le ressant 21°
3 2 3 4 3 3
6) La station , produit trois chaînons : 3-4 , 3
2 2 2 31
VU

que 23 –31 est diagonalement opposé à 3-


2
3
3
,, et 3 8 directement

opposé à : 1
4 4 3 5 6
7) La station , fournit trois chaînons: : - &* : - 4*' 2: - 3 ' 2
2 3
parce que ;-; est diagonalement opposé à ;- 2
, et ; - 6 direc 2
5 3
tement opposé à 2 - 19
8) La station 3 produit un seul chaînon 33- *, parce que 5

6
3 5 3
3 – 2 est directement, et 3- obliquement opposé à ;- 39, et que, 2
3 3
de plus , 3-6 ', 3-44 et 3 – sont diagonalement opposés à ;
‫ܕ‬ 3
4 3 2 3
1 - et ; 3
3 1
259

9) La station , de fournit que deux chainons nouveaux :


3
3 3 4 6. 2
- et : - 8. En effet, ;- ; est obliquement opposé à ; -4 '; 43
3
4
5 3

enfin - et 4; – sont directement


4 6 8
diagonalement opposé à 2 3 2 3

opposés à 23 33 et .à 4 33
10) La station ne produira plus aucun chainon primitif,
4 2 3 4. 4
parce que :4 – est diagoualement opposé à l'ancien 4 '
3 2
4 .
2
l’est par rapport à ; -g ; :-est
2 directement, et : - oblique
3
-

4 3
ment opposé à 2; - ; de même-

3
est directement, et : - obli 3 6
8
quement opposé à ; - ; enfin, C

6 est diamétralement opposé à


5
3 8

Le total des chaînons primitifs sur l'échiquier commun s'é


lève donc invariablement à : 1+ 3 + 3 + 44 + 1 + 3 + 33 + 1
+ 2 = 21 , quoique le choix de ces chainons puisse varier ( voir
plus haut).
163. Nous abandonnerons au lecteur l'analyse bien plus
simple des chaînons sur les échiquiers carrés de moins de 49
cases, et nous nous contenterons d'indiquer, pour chacun , tant
le total des chaînons primitifs, qu'un groupe quelconque de ces
chaînons aboutissant au triangle primordial.
Les carrés de une et de quatre cases ne fournissent aucun
chaînon . Celui de neuf cases fournit 1 chaînon primitif, pour le
1 3
quel nous avons pris - 2 : Le carré de seize cases produit 3
1 3 2 1
chaînons pareils, savoir: 12' 13 et 23. Le carré de vingt-cinq
cases produit 6 chaînons primitifs, pour lesquels nous avons pris:
1 2 1 2 3 2 4 3 2 2 4
-3 - 3 , 1 -3 ,' 12'13
, - et3-3 •. Enfin , celui de trente -six
cases donde naissance à 10 chainons primitifs, total qui résulte
1 1 2 3 2 4 3 2 3 4 3 5 2 4 3 2 3
du groupe : -1- .7 - .7 - i -gi-g2-32-42 >

que nous avons adopté.


M' Slyvons semble n'avoir voué qu'une médiocre attention
aux échiquiers carrés d'un nombre impair de cases, vu, qu'autre
ment, il n'aurait pas donné (pag. 23 — 24) , pour le total des .

cbainons primitifs sur ces échiquiers, la formule entièrement


260

fausse : (x² – 3x + 4) , x désignant le nombre des cases com


7

prises dans le côté du carré. On tirerait de là , effectivement,


pour x = 3, 5 , 7 , les résultats erronés : 2, 7, 16. Dans les cas
où x devient, au contraire, successivement égal à :
2 , 4 , 6 , 8 >, 10 ,
>

M ' Slyvons donne les totaux exacts :


0, 3 >, 10 , 21 , 36 ,
des chaînons primitifs correspondants. Mais , observant que >

les 2mes différences de la dernière série sont = 4 , il en tire trop


-

précipitamment (pag. 9 - 10) la conclusion , que le nombre de


>

ces chaînons s'exprime , généralement, par :

3į (r — 1 ) (x — 2).. ( 331 ),

lorsque x est pair. Car, quoique ( 231) soit, en effet, l'expression


du terme général de la progression arithmétique dont le premier
terme est 0, le terme initial des 1res différences est 3 et les 2mes
différences sont constamment = 4 (voyez l'art. 47 de l'Introduc
tion) , notre auteur ne songe même pas à démontrer que ces
dernières différences demeurent telles, quelque loin qu'on pour
suive la série des nombres des chaînons primitifs. Cependant,
cette fois - ci, M' Slyvons se trouve avoir deviné juste , et avoir
>

même découvert plus qu'il ne croyait découvrir . Car nous allons


prouver rigoureusement que (271 ) exprime toujours le total des
chaînons primitifs, quel que soit x, pair ou impair.
Cela est, d'abord, évident pour les cas exceptionnels x= 1
et xX = 2 , pourvu qu'on y suppose nul le total dont il s'agit
(voir la note à l'art. 162). Quant aux cas où il existe réellement
des chaînons , voici comment nous raisonnerons.
164. Imaginons que , par une analyse semblable à celle de
l'art. 162 , on ait trouvé le total s en question pour un échiquier
ar quelconque , et entièrement fixé, en même temps, la position
261

d'un groupe de s chaînons primitifs, aboutissant tous au triangle


primordial correspondant, de z (2 +
2
1)
cases. Il suffira de trans
porter ces chaînons diamétralement, directement, diagonalement
et obliquement, pour obtenir aussitôt sept groupes analogues de
s chaînons , aboutissant aux cases des sept autres triangles de
l'échiquier (voir l'article cité). Or nous disons, qu'alors , deux
quelconques des huit groupes , comparés entre eux , n'auront
jamais de chaînon commun ou coïncident. Car il faudrait, pour
cela , que ce chaînon se confundit soit avec son opposé suivant
l'une des sept espèces de symmétrie possibles, soit avec l'opposé
de quelque autre chaînon du même groupe. La première suppo
sition serait incompatible avec la marche du cavalier, la seconde
contraire à la définition même des chaînons primitifs. Il s'ensuit
que , quel que soit x , pair ou impair, le nombre s pris 8 fois,
donnera toujours exactement le total des chainons possibles sur
l'échiquier x®.
C'est cette propriété générale des chaînons primitifs qui
va nous servir à formuler leur nombre algébriquement. Si effec
tivement, on trace, sur l'échiquier x *, tous les sauts que le ca
valier peut exécuter en un seul coup, en partant de chaque case
successivement , l'ensemble de ces sauts fournira le double des
chaînons possibles sur l'échiquier en question , vu que tout
mo
chaînon comprend un saut et un ressaut. La 16 " partie du
nombre des sauts correspondant au dit ensemble, sera ainsi tou
jours égale au total s des chaînons primitifs. Voici les détails de
ce calcul, qui seront différents pour x pair et pour x impair,
quoique z , dans l'un et l'autre cas, continue à désigner, comme
dans l'art. 162 , le nombre de cases de chacun des côtés du
triangle primordial qui comprennent son angle droit.
I Cas . X = 22.

Le total des sauts de cavalier que l'on cherche , étant


quadruple de celui qui répond aux z cases du carré échiqueté
262
3

(13' 11' &:) sa 16me partie en sera le quart. Or, si l'on se rap
pelle la formule ( 330 ), on trouvera , avec un peu de réflexion ,
>

que :

2 (4z'— 23 — 3) — [2 + 4 + 8 (7— 2 )) = 4 (2z'— 32 + 1)


exprime le nombre des sauts que le cavalier pourra exécuter,
en un coup , en partant des z cases mentionnées.

2z2—-30 + 1 = (:C — 1 ) 2(x - 2)


.

sera, en conséquence, le total des chaînons primitifs, et

4 (3 — 1 ) (2 — 2) ... 838)
celui des chaînons possibles sur l'échiquier x = 4z .
II Cas . = 2z -1.

Supposons, d'abord , x > 3. Du nombre 4 (2z? — 3x + 1 ) .

1 2 %
des sauts correspondant aux cases du carré :
(1 z'i1' ;), il y aura
Z Z
alors à retrancher ceux qui aboutiront aux stations 1 ' 2' ... )

2-1 % -2 1
>
3 į, savoir la quantité:

2 [ 4 + 6 + 8 (% — 3 )] + 8 = 2 (87 - 14) + 8 = 167 —- 20.


Le reste :

4 (22' — 32 + 1 ) 16% + 20 = 4 (22—7 + 6)


devra être quadruplé , et il y faudra , ensuite, ajouter: 1 ) le
-1
double des sauts aboutissant aux stations **' '2.... ,,,
-1 '
Z
>

‫ܢܐ‬2 1
7
...
, savoir la quantité 4 (82—14) , et 2) le nombre 8
>

pour la station centrale , ce qui fera, en somme : >

16 (2z’ — 7x + 6) + 4 (8% -14) + 8 = 16 (2z" — 5% + 3).


-
263

La moitié de cette grandeur, ou

x - 1 ) (x - 2)
8 (22' - 5% + 3) = 4 (3— .

(vu que z est ici =


==+ 1) exprimera le totaldes chainons possi
bles sur l'échiquier x', et la 16me partie de la même grandeur, ou

2 (x - 1) (x — 2)
sera égale au nombre des chaînons primitifs du dit échiquier.
On retombe ainsi sur les formules (331) et ( 978 ), comme
nous l'avions annoncé. Mais ces formules s'étendent encore au
cas x = 3, qui donne , en tout , 8 chainons possibles ( 16 sauts et
ressauts) et , par suite, l = (3-1)2( 3-2) chaînon primitif.
165. Nous n'avons pas, comme M'Slyvons, la prétention de
vouloir tirer aussitôt , de l'expression (831), le total des courses
>

de cavalier exécutables sur l'échiquier x* (voir l'art. 161 ). Nous


nous bornons à reconnaitre l'utilité de la considération des chai
nons primitifs, et c'est ce qui nous a engagé à suppléer les dé
monstrations omises par M' Slyvons , et à rectifier, en même
temps, les erreurs entremêlées à son exposé . Nous croyons de
voir ranger, parmi ces dernières , le singulier commentaire dont
>

il accompagne deux courses rentrantes très-ordinaires qu'il rap


porte, l'une pour l'échiquier commun , l'autre pour l'échiquier
de 36 cases, et dont il affirme que ce sont là les courses les plus
remarquables de toutes sur les dits échiquiers, ou qy'elles en contien
nent lous les chainons primitifs. Aussi les qualifie -t - il de chaines
O

primordiales. Or les chaînons primitifs ne formant pas , à eux


seuls , une course de cavalier complète , mais y étant toujours
accompagnés de quelques uns de leurs opposés symmétriques,
l'unique sens que nous puissions attacher aux paroles citées de
M' Slyvons , est qu'il serait impossible de former, en dehors de
ses chaînes primordiales , des courses qui n'exclussent pas au
inoins un chainon priinitif d'une façon absolue, c'est - à - dire les
264

huit positions qu'il peut prendre sur l'échiquier. Ce serait là une


proposition très- complexe, que M' Slyvons ne corrobore même
pas par un semblant d'explication , et que , de notre côté , nous
inclinerions fort à rejeter.
Quoique M' Vencélidès n'ait pas abordé l'analyse des chaî
nons primitifs , telle qu'elle se trouve exposée dans les articles
162 — 164 , et n'ait , en conséquence , qu'effleuré leur théorie,
il en a cependant indiqué , sur l'échiquier commun , une combi
naison utile avec le principe de Bertrand. Nous donnerons, dans
la suite du présent n°, une plus grande latitude à cette idée de
M' Vencélidès.
On sait que , suivant le principe en question ( n ° 97 ), toute
station d'un trajet non rentrant, telle qu'elle se lie, par un saut
de cavalier, à l'une ou l'autre extrêmité du trajet, en fournit
immédiatement une transformée. Mais si le trajet donné , que
nous représenterons par :
mia
m , m,2
7
ma mm ati, me , mBely.
п, п, na nari па та + ne

est rentrant , on ne sera plus astreint à ce seul genre de trans


formation , ou , pour parler plus correctement , on aura déjà le
choix entre un très - grand nombre de transformées. Pourvu que
deux cases quelconques du trajet , mo msm , communique en
na et mini
nt
semble selon la marche du cavalier, on pourra les raccorder au
moyen du principe de Bertrand, après avoir adopté, pour extrê
na - 1 et ma,
mités de la course , soit ma- na
soit ma +i et ma.
nati ma
Voici les
deux routes qu'on en dérivera de cette façon :
m, Ing. ma ma mari MB- .
ma-i, ma-
1
na- na -2
2, ... , m ,
n , n, n, 1
... ,
1B ,na nari TB- 1
ma
та . та maж
та ri, m, m, m , mBtl.
Mari Mata nal > >
ng na
9 > >

па ++ ' па+2 Il, n , n , noti

En les comparant à la chaîne primitive , on s'assurera aussitôt


qu'on y a introduit le nouveau chaînon ma - ms
mu, sauf à effacer,
1
265

dans la première dérivée, les chaînons ma -i - ma , mp , m3 . et


.
nari na ' nß - 1 - nß >

na - ma
dans la seconde, les chaînons ma + 'nß
natı +i. Les deux
msti
, ms -- ni
dérivées différent donc nécessairement entre elles, ainsi que de
la course primitive *) , et ce sera le cas aussi pour tout autre
couple semblable qu'on obtiendra par l'introduction d'un nouveau
chaînon (comparez le n° 98) . Or le total des chaînons possibles
sur l'échiquier x = 4zº se montant à 4 (2 — 1 ) ( x - 2) , ceux
qui ne font pas partie du trajet rentrant donné seront constam
ment au nombre de 4 (x -1 ) (x— 2 ) —xº, en sorte que chaque
.

>

course rentrante sur cet échiquier fournira , en vertu du principe


de Bertrand , une fois appliqué, 2 (3x — 12x + 8) courses nou
velles , qui seront , généralement, non rentrantes .
166. Il n'existe pas de formule générale analogue, pour le
nombre des routes différentes entre elles qu'engendrerait , sui
vant le même principe, une route nun rentrante (voir plus haut).
Quoique l'application réitérée de ce principe fournisse le moyen
de tirer toutes les courses possibles sur un échiquier , d'une
seule prise à volonté (comme l'a fait voir Euler sur des exemples
particuliers), nous ne croyons donc pas qu'on parvienne , par
cette voie , à exprimer leur total algébriquement. Il n'est pas
difficile, en revanche , de calculer des limites supérieures au dit
>

total, pour un x quelconque , et la connaissance de ce nouvel


élément peut devenir utile dans la discussion des valeurs que
doivent fournir les fonctions & et Y, dans les équations (259),
( 860 ), ( *81) et ( 282 ).
I Cas . x pair > 4.
r?
Pour abréger, nommons u le nombre 2
des cases noires
de l'échiquier, égal à celui des cases blanches. Supposant noire
*) Rappelons ici qu'en exposant, dans le n° 97, le cas inverse , celui où il
y a communication réciproque entre deux cases consécutives d'une course non
rentrante et ses extrêmités , nous n'avons pas entendu en tirer deux trajets ren
trants, géométriquement différents, vu qu'effectivement les séries ( 185) et ( 187),
considérées comme courses de cavalier, ne diffèrent alors que par la numérota .
tiou des cases.
266

la station de départ du cavalier, nous pourrons la lier, au plus,


' à 8 cases blanches ; puis chacune de celles -ci, au plus, à 7 cases
noires ultérieures; chacune de ces dernières, au plus,> à 7 cases
blanches nouvelles , et ainsi de suite , toujours 7 à 7, jusqu'à ce
qu'il ne reste plus à lier que 6 cases noires à 6 blanches , puis
5 cases noires à 5 blanches, etc. enfin 1 case noire à 1 blanche.
Lors donc que nous continuerons à admettre ainsi, jusqu'au
bout , le maximum des cases de raccordement imaginables, nous
obtiendrons le nombre

LL = 8u 721–7) x x 70? –14


(6 !)? = 4 (6 !)***
= 2073600x :* x 7z ?–46
Х 732

certainement fort supérieur au nombre S de la formule ( 360 ),


ou au total des courses de cavalier, possibles sur l'échiquier x?.
Car les courses partant de cases blanches et finissant à des cases
noires quelconques, ne seront que les inverses des précédentes , et
coincideront avec elles, géométriquement parlant.
Il s'ensuit , par exemple, que , sur l'échiquier commun
(x = 8) , le total des routes de cavalier possibles est nécessaire
ment très -inférieur à 132710400 x 750.

II CAN . x impair > 3 .


Les cases blanches et noires ne seront pas ici en nombre
égal, il y en aura toujours une de plus de la couleur dont seront
les grandes diagonales, et que nous supposerons noire, pour fixer
1 + 1
les idées . Ce ne sera , d'ailleurs , qu'aux 2
= 4 cases de

cette couleur qu'on pourra commencer et finir une course de


cavalier embrassant tout l'échiquier (n° 48). Si l'on commençait
I-1
à l'une des 2
= u— 1 cases restantes , on serait obligé de
laisser vide au moins une station noire , qu'il deviendrait même
naturel de fixer d'avance, en choisissant par exemple, à cet effet,
un coin ou la case du centre. On pourrait aussi exiger que la
route incomplète en question devint rentrante. Toutefois, dans
267

ce qui suit, nous ne soumettrons les courses à origine blanche à


aucune autre condition que celle d'embrasser le plus grand
nombre de cases possible, c'est - à -dire x* — 1 .
Considérons , d'abord, les routes complètes. Leur point de
départ, pris arbitrairement parmi u cases noires, pourra se lier,
au plus, à 8 stations blanches; chacune de celles-ci, au plus, à 7
stations noires ultérieures; chacune de celles- ci, au plus, à 7 sta
tions blanches nouvelles, et ainsi de suite , 7 à 7 , jusqu'à ce
qu'il ne reste plus à relier que 7 cases noires à 6 blanches, puis
6 cases poires à 5 blanches, etc. enfin 2 cases noires à 1 blanche.
La dernière case poire qui restera , sera la station finale da trajet,
dont le nombre de coups sera ici toujours pair. L'application
constante du maximum des cases de raccordement fournira ainsi
la limite

L' = 8u x'7210—")
x x 7 x ( 6 !!)? = 4 (6!)*(X + 1) Х -
70?–14
= 2073600 ( 2 + 1) Х 77?–15
fort supérieure au total des courses complètes possibles. Quant
aux courses incomplètes (voir plus haut), on trouvera, par un rai
sonnement tout-à -fait analogue, que leur nombre total aura pour
limite supérieure:
34
L " = 8 (u— 1 ) × 728–89 x 7 x (6 !)' = 2073600 (x2- 1 ) 7*?- "
Ainsi, par exemple , sur l'échiquier de 49 cases, le nombre
des routes de cavalier complètes est fort au- dessous de
103680000 x 735, et celui des routes incomplètes fort au -des
sous de 99532800 x 735.
167. Nous avons insisté sur les détails qui précèdent,
par la raison que les écrits venus à notre connaissance, n'en
visagent pas du tout cette question des limites. Il est , d'ail
leurs, plus naturel d'appliquer au même objet la formule (332 ).
Considérons, en effet, que chaque route de cavalier complète
sur l'échiquier x', est entièrement déterminée par x ' - 1 chai
268

nons , et cela quel que soit x , pair ou impair. Car le dernier


chaînon de raccordement, qu'on a coutume d'introduire dans
le tracé des courses rentrantes, est déjà donné géométrique
ment , lorsque tous les autres le sont. Or il existe, en tout,
>

4 (x - 1 ) (x - 2) chainons sur le dit échiquier (art. 164).


Si , parmi ce nombre , on se donne x - 1 chaînons , choisis
C

arbitrairement , on fixe par là - même les cases auxquelles


ils servent de réunion , en sorte qu'il ne pourra se présenter
que deux cas. Ou bien 1 ) les chaînons choisis seront im
propres à former une route de cavalier, ce qui arrivera toutes
les fois qu'il y en aura plus de deux aboutissant à une même
case ; ou bien 2) les chaînons dont il s'agit formeront une
seule route , parfaitement déterminée et légale. Après avoir, en
conséquence, énuméré toutes les combinaisons possibles de
4 (x - 1)(20—2) chaînons , x*—1 à x *—1, on en aura admis, à
la vérité , un très - grand nombre d'illégales , c'est- à- dire ne
-

>

constituant pas de courses de cavalier, mais on aura tenu


compte , en même temps , de toutes les courses complètes, imagi
nables sur l'échiquier x '. Leur total a donc :

4 (3-1) ( x - 2 ) (4 (x - 1) (x - 2)] !
[467 " ]= [(x + 1) (x - 1)]! (3 (3— 1 ) (2 – 3 )]!"
x?_1

pour limite supérieure, limite un peu moins élevée que L et L ,


trouvées dans l'article précédent.
( 273) se réduit, par exemple, à :
68 168. 167. 166 ...... 106
(163) =
1.2.3 ...... 63
.

sur l'échiquier commun ; à :


80. 79. 78 ...... 46
0

(39) 1. 2. 3 ..... 35
.

= 26x5x7x13x19x23x37x47x53x59x61x67x71x73x79
269

sur l'échiquier de 36 cases , et à :


48
(18)
24 = 2* x 3° x 5°x 13 x 29 x 31 x 37 x 41 43 x 47

sur l'échiquier de 25 cases.


Le même raisonnement prouve encore que :

4 ( 3C -- 1) (x - 2) 4 (x - 1) (x - 2)
-
(x - 1 )
-

x2 2 2] = [1<* x- 1 "] X
( — 12X + 10)
3x*

exprime une limite supérieure du nombre des courses incomplètes


(art. 166) , sur tout échiquier carré dont le côté x est impair.
Pour celui de 25 cases, la limite reviendra ainsi à :

( 23) = 2*x 38 x 13 x 29 x 31 x 37 x 41 x 43 x 47..


Or il est essentiel d'observer que de pareilles courses iöcom
plètes se produiront également sur les rectangles (non carrés)
d'un nombre impair de cases, si l'on y prend pour origine quel
que station d'une couleur différente de celle des coins. Car, en
vertu du n° 48 (Livre I) , une station au moins de la couleur
propre à la majorité des cases , devra alors, nécessairement,
rester vide. Il ne s'agit ici , bien entendu , que d'échiquiers
>

rectangles dont le cavalier peut aussi faire le tour entier, pourvu


qu'il commence et finisse à un station de la couleur des coins
(n° 96).
Ajoutons que la considération même des chaînons peut
être généralisée, ou étendue aux rectangles échiquetés. Tout
rectangle pareil, s'il n'est pas carré, admet trois espèces d'op
position seulement : la diametrale et deux espèces directes. Voici
les conséquences de cette manière de voir plus générale.
168. Soient x et y les nombres respectifs des cases com
prises dans les côtés de notre rectangle , nombres dont nous
commencerons par supposer chacun supérieur à 3. Il y aura
270

alors trois cas à examiner : d'abord celui où x et yy seront simul


tanément pairs, ensuite celui où l'on sera pair et l'autre impair,
enfin le cas où tous les deux seront impairs.
I Cas . x = 2r, y = 2y'.
Le total des sauts qui partent des casesda rectangle ( 1;11'ir 1 I

reviendra évidemment à :

2 + 3 + 4 ( It' — 2) +3 +4 +6 (a' – 2) + (y' – 2) [4 + 6 + 8 (a '- 2)]


-

= 2 (4x'y'— 31'— 3y' + 2) =


= 2xy —- 3x .– 3y + 4 ,- -

et comme il y en aura autant pour les trois autres rectangles


composants, le nombre des chainons (nº 164) du rectangle entier
ay s'exprimera par la formule :
2 (2xy — 3x – 3y + 4) ..... (234 ).
II Cas. x = 2x ' — 1, y = 2y'.>

Le même nombre s'obtiendra ici : 1 ) en quadruplant celui des


sauts qui correspondent aux cases du rectangle (1;' 1 ý “
qui fera :
.
y
ce

8 (4x' y — 3x'— 3y' + 2) ;


2) en déduisant, de ce quadruple, le nombre des sauts qui par
x x x It'
tent de la file ir
1 ' 2' 3 ' ' 2y' à savo :
,
2 [4 + 6 + 8 (y'— 2)] = 4 (4y' — 3) ;
et 3) en divisant par 2 la différence indiquée , qui est :
8 (4x'y — 3x1—3y' + 2)—4(4y — 3) = 8 (4x'y — 3x ' — 5y') + 28;
par la raison que chaque chaînon comprend un saut et un res
saut. Le total des chaînons du rectangle xy se réduira donc
encore à :

4 (4d’y'— 3x'— 5y) + 14 = 2 (2xy — 3x – 3y + 4),


1+ 1 y
si l'on substitue, à x' et à y, leurs valeurs 2 eta
271

La formule (334) étant symmétrique par rapport aux va


riables qui y entrent, s'étendra de même à la conjoncture où x
serait pair, et y impair.
III Cas. x = 2x'— 1 , y = 2y' - 1.
Il suffit d'un peu de réflexion pour s'assurer, qu'afin d'obtenir
ici le total des chaînons, il faut retrancher de :
8 (4x'y' — 3x'— 3y + 2),
.

1 ) les nombres respectifs :


2 [4+ 6 + 8 (y - 3)] =
+6+ 44 — 7)
= 4 (4y'—
et

2 [4 + 6 + 8 ( ' — 3)] = 4 (4x'— 7)


des sauts qui partent des rangées de cases :
.
I'r'r' r'
l ' 2' 3 ‫ وواو‬....... 2y —-1
y- 1 ' y+l ' y ' + 2'
et

1 2 3 x ' - 1 +1
i' a'+2
r 2x ' - 1.
y'' y ' yyo y y

ensuite, 2) 24 ou le triple des sauts possibles de la case centrale


'
et diviser, enfin, le reste par 2. Ce reste, ainsi réduit, sera :

4 (4x'y— 3x'— 3y + 2) — 2 (44'— 7) — 244.c' — 7) — 12


= 4 (4x'y'— 52'— 5y' + 6).
y+1
Et si l'on yy substitue les valeurs: x'=
x ** !, = "t " on re

tombera sur la formule (294 ).


Supposons , actuellement , l'un des côtés, y par exemple,
égal à 3, l'autre supérieur à ce nombre et pair, x = 2x '. La
portée du mouvement du cavalier changera et fournira , pour le
x' i '
nombre des sauts partant des cases du rectangle (1, 1, 3.0
l'expression :
272

2 [2 ++33 +4( c' — 2)] + 2 + 2 + 4 (a' - 2) = 2 (6x'–5) = 2 (3x – 5 ),


qui sera aussi celle du total des chaînons du rectangle xy . Or
cette expression est le résultat exact de la substitution de y= 3
dans ( 294 ).
Ce sera encore le cas pour y =
= 3 et x = 2x' — 1 > 3. Car
double de 2 (6x' — 5) , le total des
il faut alors retrancher, du rrr .

sauts qui partent de la file î • 2 , savoir 12, et diviser le reste


par 2 , ce qui donnera, comme auparavant :
-8 = 2 ( 3x – 5).
2 (6x' -—8)
La formule ( 234 ) reproduit fidèlement l'ancienne relative
-
aux carrés, 4 (2—1) (:6—2), si l'on fait x =y. Elle se vérifie donc
aussi sur les carrés de 4 et de 9 cases (voyez les 1" 163—164).
Mais elle s'étend , de plus , aux cas : y = 2 , x = 2x ' > 2 , et
y = 2 , x = 2 '-1 > 3 , dont le premier fournit un total de
chainons :

2 [ 1 + 1 + 2 (xc' — 2)] = 4 (ac'— 1) = 2 ( C — 2) ,


et le second donne également :
-
? [8 (xc'— 1 ) — 4 ) = 2 (2x'— 3) = 2(x - 2).
=

Or la même expression résulte de la substitution de 2 à y, dans


- -
(294). Si l'on pose , enfin , x= 3 , y= 2 , ou vice versa, on trou
vera, selon la formule (294) , le nombre 2 , qui est, effectivement,
celui des chaînons du rectangle de six cases . Cette formule, ainsi
prouvée pour tous les rectangles, petits ou grands, ne devient
illusoire que si le rectangle même disparaît, c'est - à- dire dans
l'hypothèse y = 1 , x > 1 , ou , réciproquement, x= 1 , y> 1 .
Le total des courses de cavalier complètes, possibles sur
un échiquier rectangle xy quelconque , a pour limite supérieure
le nombre :
2 (2xy — 3x – 3y + 4)
[212:04 Xy
ху - 1 ^ ) ... ( 833 ),
273

et celui des courses incomplèles, ou à ry- 1 stations, le nombre:


2 (2xy — 3x –3y + 4)
-

[21234 Xy - 2 **]
(voyez l'art. 167). Ainsi , par exemple , sur l'échiquier de 3 x 4
= 12 cases, ( 273 ) se réduit à :

14 x 13 x 12
(11) = ('31) =
3 2. 3
= 364 ,

limite naturellement beaucoup trop élevée.


Lorsque le rectangle xy comporte des trajets rentrants,
chacun d'eux donnera naissance à 6 (xy- 23-2y) +16 routes
nouvelles (généralement non rentrantes), si , comme dans le
nº 165 , on lui applique une fois le principe de Bertrand . Ces
routes seront géométriquement différentes entre elles et du trajet
rentrant primitif, selon la définition de l'art. 158 , mais il y aura
nécessairement des coïncidences entre plusieurs routes ainsi dé
rivées de trajets originairement différents *) .
169. En exposant, dans les articles 99 — 100 , la règle
générale de Warnsdorf, nous n'en avons montré l'application
qu'aux cas où le cavalier est assujetti à parcourir soit les .64
stations de l'échiquier commun , soit des séries de stations moins
longues , comprises dans cet échiquier. Nous avons dit , cepen
dant, que cette règle, tout en paraissant constituer une solution
mathématique du problème , n'en était pas la solution complète, vu
qu'elle fournit seulement une classe particulière de routes, rela
tivement peu nombreuses. Ajoutons , maintenant, que M' de
Warnsdorf lui-même, dans un mémoire récemment publié (Schach.

*) Notre ouvrage se trouvait imprimé jusqu'ici, lorsque les considérations


sur la règle de Warnsdorf qui devaient le terminer, nous conduisirent à des ré
sultats tellement inattendus, qu'il nous ett fallu , à la rigueur, modifier simultané .
ment les nºs 99 - 100 de la Ire Section. Nous y renonçames, cependant, par la
raison que ces nº résument assez bien l'opinion reçue au sujet de cette règle,
et peuvent ainsi servir d'introduction aux nouvelles recherches ci-après.
18
274

zeilung de 1858 , page 492) , déclare sa règle applicable à tous


les carrés et rectangles d'un nombre pair de cases , mais tels
que chacun de leurs côtés en renferme au moins six . Il n'étaye,
d'ailleurs, son assertion que d'un scul exemple , emprunté au
rectangle de 6 x7 = 42 cases, et dont il appert qu'il entend ici,
par sa règle, non le précepte énoncé au commencement du n° 99 ,
mais ce même précepte complété par l'instruction suivante, pour
construire une route de cavalier dont les extrêmités sont dé
signées d'avance sur l'échiquier commun.
On y inscrira tout d'abord les numéros 1 et 64 , et on les
tiendra pour occupées, c'est- à - dire interdites au cavalier dans sa
marche ultérieure. Sauf à les exclure ainsi du nombre des issues
possibles , on procèdera suivant la règle (précepte du n° 99) , en
observant , toutefois, les points suivants : 1 ) Si le cavalier a le
choix entre différentes stations offrant un minimum égal d'issues,
et qu'une ou plusieurs de ces stations communiquent avec 64
par un saut de cavalier, on ne devra jamais le porter à celles
qui sont dans ce cas , à moins qu'il n'y en ait pas d'autres qui
satisfassent à la règle; 2) Du moment qu'il ne restera plus qu'une
seule case en communication avec 64, il faudra aussitôt y inscrire
le vuméro 63 , la considérer comme occupée à l'égal de 64 , et y
étendre la disposition contenue dans le 1er point ; 3 ) Tout ce qui a
été dit à l'égard des stations 64 et 63 , s'appliquera successive
ment à celles qu'on devra marquer par 62 , 61 , etc. à mesure
que la course approchera de sa fin .
M' de Warnsdorf commence , en effet, par fixer, sur son
échiquier de 6 x 7 cases , les stations 1 et 42 , et remplit , en
suite , toutes les stations intermédiaires , suivant l'instruction
précitée. Il joint, à la vérité, à son mémoire, le tableau graphique
d'une course rentrante sur l'échiquier de 5 x 6 = 30 cases, mais
-

sans l'accompagner d'aucun commentaire. C'est que cette course


(comme nous nous en sommes assuré), quoique strictement con
3
forme au précepte du n° 99 , si l'on en fixe l'origine à la case 3
du tracé de l'auteur, ne convenait pas à son objet, puisque la
275

5
case finale ,2 n'en eût pu être désignée d'avance, sans faire man
quer sa route au cavalier. La prédilection de M' de Warnsdorf
pour l'échafaudage empirique et complexe dont il surcharge sa
règle, l'a donc engagé à exclure de sa compétence les rectangles
de 5 cases de large sur 6 , 8, 10, 12 , etc. cases en longueur, qui,
à l'égal de ceux qu'il admet , comportent une application con
stamment heureuse du précepte de l'art. 99. En voici deux
exemples pour les échiquiers de 5 x 6 = 30 et de 5 x8 = 40 -

cases (le premier exemple diffère de celui de M' de Warnsdorf),


sur lesquels nous avons numéroté, en caractère distinct , les
>

stations qui admettent des variantes *).


4 21 14 25 6 , 19 9 40 23 18 7 16 33 30
23.18
2018
13 30 ' 5 ; 20 ! 15 26 24 19 ! 8 | 39
8 39 36 31 6 15

223 124 9 187 1 10 ; 37 22 17 34 29 32


29 12 1 16 27 10 2025 123 38 27 14 5
2 23 28 11 8 17 11 9 31 26 13 4 1 33 28

Nous nous sommes borné à former des routes rentrantes,


sans marquer, naturellement, d'avance la case de rentrée. L'in
dication de la page 61 suffira toujours à cet objet, de même que
sur l'échiquier commun. Il est encore plus aisé de construire des
routes non rentrantes .
On conçoit la difficulté de vérifier l'exactitude de l'instruc
tion compliquée de M' de Warnsdorf, ne fût - ce que pour quel
ques - uns des échiquiers d'un nombre de stations pair, dont
chaque côté renferme plus de cinq cases. Car il faudrait, pour
cela , examiner successivement toutes les combinaisons binaires
possibles entre des cases de départ et d'arrivée de couleurs

*) Nous voulons dire celles qui, à un coup donné, ne sont pas les seules à
fournir un minimum d'issues au cavalier. Nous recommandons instamment aux
amateurs cet usage , que nous adopterons également dans la suite , et qui est
nécessaire pour mettre de l'ordre dans l'ensemble des routes que donne le pré
cepte du n° 99. Il est encore utile de noter le nombre des variantes possibles aux
slatious marquées.
276

contraires. Une pareille vérification serait , d'ailleurs , dénuée


d'intérêt , puisque le précepte de l'art. 99 , ainsi altéré , per
drait le caractère strictement mathématique, qui constitue son
principal mérite . Ce précepte , auquel nous appliquerons exclu
sivement désormais le nom de règle de Warnsdorf, n'a rien d'ar
bitraire et motiverait rigoureusement chaque coup du cavalier,
s'il n'était passible d'aucune exception . Son auteur l'a déclaré
tel en effet (au moins sur l'échiquier commun) , dans le cas où
l'on se donne uniquement, à volonté, l'origine de la course . On
comprend ainsi l'importance des questions suivantes , que nous
nous proposons de résoudre : 1 ) La règle de Warnsdorf est-elle
jamais en défaut, et pour quels échiquiers nommément ? 2 ) Quelle
serait la modification à apporter à son énoncé, si tel était le cas ?
170. Les carrés et rectangles qui comportent des courses
de cavalier complètes (art. 95 - 96) sont , comme on sait :
a) tous ceux dont chaque côté contient plus de 4 cases ;
b) ceux qui comptent 4 cases en largeur, et un nombre supérieur
à 4 en longueur ; c) ceux qui ont soit 3 cases de large sur 4
cases de long , soit 3 cases de large sur plus de 6 cases en
longueur. Les deux dernières catégories, ainsi que tous les échi
quiers dont le total des cases est impair, n'admettent point de
courses rentrantes , privilège exclusif des carrés ou rectangles
d'un nombre de cases pair, dont chaque côté en renferme plus
de 4. Il suit de là-même que , pourvu qu'il existe une seule course
rentrante sur chacun de ces carrés ou rectangles, le cavalier
pourra toujours en faire le tour entier, quelle que soit la station
qu'on lui assigne pour point de départ. Or l'existence d'une
pareille course n'est pas douteuse , et l'application du principe
de Bertrand fera voir, ensuite , qu'il subsiste également , sur les
dits rectangles (ou carrés) des routes complètes non rentrantes,
pour toute origine donnée. Quant aux échiquiers dont le total
des cases est impair, une route complète n'y est possible que si
l'on fait partir le cavalier d'une case de la couleur des coins.
Il semble , en outre , que toute origine de la dite couleur est
277

propre à l'objet indiqué, pourvu que l'échiquier se rapporte à la


catégorie a.
Ces préliminaires bien compris , observons que la règle de
Warnsdorf se compose de deux parties distinctes. La première
prescrit de porter, à chaque coup , le cavalier à une case qui ,
comparativement aux autres également permises suivant sa
niarche, lui offre le plus petit nombre d'issues ultérieures. Nous
l'appelerons , pour abréger, loi du minimum des issues. La se
conde partie de la règle définit que si , à un coup domné, il se
présente plusieurs cases qui offrent au cavalier le plus petit nombre
d'issues relatif, que le choix entre ces cases est alors entière
ment libre , autrement dit que chacune engendrera , en ce cas,
une course complète Or nous allons voir que la loi seule du
minimum des issues demeure invariable , tandis que la seconde
partie de la règle est faillible, même sur les échiquiers qui com
portent des courses rentrantes, et dont nous nous occuperons en
premier lieu.
Que le lecteur veuille bien jeter les yeux sur les deux
tableaux ci-après, qui figurent des routes tracées en stricte con
formité de la règle en question , sur l'échiquier carré de 36
cases, et qui, pourtant, n'ont pu être conduites à fin .

28 19 16 | 3
1 25 | 19 165 28
13 4 29 26 176 13 4 31 26 17 6
20. 27 | 18 1 24 20 27 18 24

3 14 1 30 7 10 3 14 1 30 7 10

21 12 9 23 28 21 12 9 23

13 2 { 31 | 22 11 8 13 | 2 29 22 11 8

Nous avons marqué d'un caractère distinct les stations qui,


u'étant pas obligées selon la règle de Warnsdorf, devraient tou
jours admettre des variantes également bonnes. On voit ainsi , et
l'on s'assurera facilement que le cavalier,, parti de 3, avait, à son
1 " , gm, 15m , 16m , 26 " , 27me, 29me et 30m coup , le choix
278

entre différentes stations, chacune lui offrant un minimum d'issues


encore libres. Notre second tableau représente, en conséquence,
une branche de la première route , commençant au 27 " ' coup .
Or, arrivé à 30, le cavalier eût pu , dans le premier tableau , au >
3 4 6 5
lieu d'aller à (31), terminer sa course de cette façon: 8:88
5 3 1
5.
2 ' 1 ' 2, et dans le second, au lieu d'aller à 53 (31),achever par :
>

6 8 4 8 3 1
* Q ' 18' 5 , 6 , toujours en exacte conformité du précepte. Mais
2

3
comme dans la première course, et ; dans la seconde,, avaient,
au 30 " coup , le même nombre (minimum ) d'issues ultérieures
6
que & , c'est - à - dire deux , nous avons encore scrupuleusement
3
suivi la règle, en portant le cavalier à et à ß , respectivement.
1

Cependant, il ne lui reste plus alors qu'à gagner les cases 2, et


A, dont le nombre d'issues est zéro , et à laisser ainsi 4 stations
inoccupées. La règle se trouve donc en défaut, comme cela a
lieu également dans l'exemple qui suit , pris sur l'échiquier
carré de 64 cases, et que nous donnons sans commentaire , vu
sa parfaite analogie.
36 9 12 49 54 19 14 17
1150 39 38 13 16 45 20
8 37 | 10 334858 18 13

51 34 397 4 21 46
| 44 |
30 7 52 7 56 47 43

3374 31 |40 5925 22


6 29 2 57 2427 42
3 32 5 28 11 58 23 26

171. On peut objecter à ces exemples , qu'il faut vouloir


suivre le précepte de Warnsdorf dans l'intention formelle de
8
faire fausse route , pour se placer aux stations (3 , 3?, 5) qui ren 1

dent l'accomplissement des courses impossible , tandis que la


voie pour y parvenir, non moins conforme à la loi du minimum des
issues, se présente d'elle - même. Aussi ces rares exceptions
279

n'affecteut- elles point l'utilité pratique de la règle , tant qu'elles


se présentent , comme plus haut, à des époques si avancées du
trajet, que le mode de sa terminaison est visible . Or tel a tou
jours été le cas sur les carrés et rectangles de la catégorie a,
au total de cases pair, que nous avons pu analyser. Les excep
tions dont il s'agit dépouillent donc uniquement la règle de son
caractère mathématique, en faisant voir qu'elle n'est pas , en
réalité, exempte de tâtonnement.
Les échiquiers en question n'ont d'ailleurs , sous ce rapport,
aucun avantage sur ceux d'un nombre de stations impair, mais
dont chaque côté comprend plus de cing cases. Nous n'avons
même jamais trouvé la règle en défaut sur ces derniers chi
quiers , quoique nous y présumions l'existence de cas excep
tionnels , tout - à - fait semblables aux précédents. Peut- être le
lecteur sera - t - il plus heureux que nous , en analysant les va
riantes multipliées des deux routes ci-dessous , choisies parmi
beaucoup d'autres .
41 44 9 22 13 32 11 11 28 61 18 9 30 45'2017

8 21 12 47 10 23 :14 40 17 10 ' 29.52 19 8 31 46


13 40 45 24 33 '12 '31 27 12 35 42 64 44 33 6 21
20 T : 481 1 46 1' 15'34 16 39 : 26 59 / 34 31 22 47 32
394 37 18 23 30 27 13 56 15 , 62 : 43 60 33 30 3

6 0
19 2 / 49.928 35 16 38 1 38 25 36 1 348 23 34
!
3 38 5 36 17 26 29 37 14 37 ; 2 6324 35 4 49

Comme M' de Warnsdorf lui - même n'aura pas manqué de


faire des essais sur le genre d'échiquiers dont il s'agit ici , l'ex
clusion injuste dont il les аa frappés, doit avoir tenu à des causes
indépendantes de l'extension anormale qu'il a donnée à sa règle.
Nous croyons que ces causes ont été : 1 ) un malentendu cou
cernant les origines de couleur opposée à celle des coins , pour
lesquelles la règle ne saurait fournir que des courses incomplèles,
sans être pour cela eu défaut; 2) la circonstance que le carré de
25 et le rectangle de 35 cases préseutent effectivemeut des
280

exceptions à la règle, plus graves que celles notées antérieure


ment, et que nous allons exposer. Or M' de Warnsdorf aura
probablement appréhendé l'existence d'anomalies pareilles, sur
tous les échiquiers d'un nombre de cases impair, indistinctement.
172. Le carré de 25 cases, vu sa petitesse , est facile à
étudier complétement. La règle de Warnsdorf s'y applique, sans
restriction aucune , l'orsqu'on fait partir le cavalier de l'un des
coins ou de la case centrale. Nous abandonnerons au lecteur la
vérification de ce fait, et nous nous contenterons de signaler les
cas où la seconde partie de la règle tombe en défaut.
114 | 9 | 16 4 14
10 15 3 8 10!13 318

Net
13

8 17 5 15
14 14 7 2 12 17 7 2
6 1 12 | 6 1 16

10 13 4 10 15 4
12's 9 14 14 5 9 16

17 11,3 13 3
6 1 158 6 1 17 8

16 7 2 12 | 7 2

Les 4 tableaux ci - dessus suffisent pour 1indiquer toutes les


3 3 3 2 2 4 4
courses complètes commençant aux cases ' 1 ' 5 ' 3'2 ' 1'2 ' '
et compatibles avec la loi du minimum des issues. Mais quoique,
2
au gme coup des deux premières courses , la station 3 eût offert
au cavalier le même minimum d'issues que , c'est - à -dire deux,
on n'aurait pas pu achever ces courses en inscrivant le numéro
10 à la case 3. On eût, de même, échoué si, dans le 4 metableau ,
3
on avait marqué de 12 la case 23, quoiqu'elle présentât, au 11me
coup , deux issues ultérieures (valeur minimu ), à l'égal de 192. Et
il faut bien noter que , dans ces exemples , les déviations de la
règle de Warnsdorf n'ont plus lieu vers la fin des courses , mais
à une époque où il est encore aisé de faire fausse route.
281

Sans prétendre épuiser les combinaisons beaucoup plus


variées du rectangle de 35 cases, nous les avons soigneusement
analysées. Or, à côté du très -grand nombre de routes pleinement
conformes à la règle, et que nous avons tracées sur ce rectangle,
voici les cas exceptionnels les plus saillants que nous y ayons
observés.
1
1114 4 21 16 11 : 14 27 4 21 16 ' 29
3 12 15 5 20 26 3 12 15 28 5 i 20

13. 10 22 19 17 13 10 33 22 19 | 30 17
2 238 6 2 23 35 32 : 23 6

9 1 7 | 18 : 9 34 1 24 , 7 '18 31

11 14 23 4 21 16 29
! 4 21 6 19)

24 31 2
3 12 15 28 5 20 22 5 20 15 26

13 10 33 22 19 30 17 3 i 10 1 18 7

23 12 9 16 25 14
2 25 8 35 32 276
9 34 1 26 7 ! 18 ' 31 112 24 13 8 17

Arrivé à 22 (3), dans la course représentée par les trois premiers


tableaux,7 le cavalier pouvait, suivant la règle , se transporter à
>
2 3
as
2's ou ,
2 : indifféremment. Cependant, les deux dernières stations

l'eussent seules conduit au but , tandis qu'une fois posté à


2, il n'aurait pu achever nipar ., ni par. L'observation entière
du précepte de Warnsdorf eût donc pu ici devenir fatale, dès le
me
22" coup , époque à laquelle la manière d'achever la course
n'était nullement évidente. Dans le 4me tableau , une déviation
analogue de la règle devient nécessaire au 27"e coup , époque
déjà plus rapprochée de la fin de la course. En effet, le numéro
5 8 3
27 peut y être inscrit soit à 31 soit à $. Or, de 5,
57 le cavalier

pourra ensuite aller à 3, et manquer ainsi sa route , sans violer


la règle ; tandis que la fin du trajet, d'ailleurs conforme à la
4 5 2 1 3 4 5
loi du minimum des issues , devrait être : soit 3 , 5 , 7 >
, '
3 , 55 ',
3 5 4 3 1 2 3 3 1
i s521, soit g ' 3 ' 1 ' 2 ' 4 ' 8 ' 3' 4' 8
282

Ces exceptions semblent devenir moins graves, à mesure


qu'on agrandit le côté du rectangle différent de 5. La seule que
nous ayons remarquée sur le rectangle de 45 cases , est la sui
vante, qui certainement n'embarrasserait personne en pratique.
33 14 ' 8 18 31 26 7 20 33 14 5 18 31 26 7 20 41

* '17
197: 32 '276 14 25 8. '17 32 27 6 19 ! 42 | 25 8

13 34 19 36 1 3023 211 13 34 : 15 ! 44 1 30 23 40 ' 21


16 3 11 28 9 24 16 ' 3 36 11 28 43 ; 38 9 24
12 35 ' 2 | 37 10 29 22 35 12 15 2 37 10 29 22 39

26 | 17 32 5
3

16 31 4
3 3838 |19:3
48'18 33 ' 6
19:34 1 7
37 ! 20
23 2 27 30 39 | 42 35 8 11
1
28 13 ' 40 , 23 45 13 10,21 36

1 24 29 14 41 22 43 | 12 9

C'est dans l'intention expresse de fourvoyer le cavalier, que


3
nous l'avons joué de 34 ( 3) à , au lieu d'achever facilement par
1 , comme dans le second tableau.6 Et pourtant, arrivé à 36 (3) ,
7 9 8 9 7 5 3
nous aurions pu encore finir par . i 2 1 ' 2 ' 1 ° Mais la
3
deuxième faute intentionnelle , celle d'écrire 37 à ,19 quoique
>

toujours licite selon la règle, s'est déjà trouvée irréparable.


Quant au troisième tableau , il figure une des courses très
nombreuses, conformes au précepte de Warnsdorf dans toutes
leurs variantes.
Notons que nous avons pu commencer, dans les deux pre
x + y + l
miers , à la station centrale (E71,95 "). propre à tous les échi
2 2

quiers d'un nombre impair de cases , vu qu'elle est nécessaire


x y
ment de la couleur des coins si -+ 4 +1 est pair, cas qui n'est
2

pas limité aux carrés parfaits de cette espèce , mais s'étend ,


entre autres, au rectangle de 45 cases . Au reste , quels que
soient les nombres impairs x, y , pourvu que chacun surpasse 3 ,
283

et l'un d'eux 5 , la règle de Warnsdorf n'exclut pas non plus les


courses de xy— 1 stations, dont la première est de couleur
opposée à celle des coins. En voici des exemples.
28 43 16:3
! : 38
|14|23
10 3 14 29 26 5 16 177 2748.37 4 13
13 28 11 4 15 30 23 46 29 44 : 13 26 39 24
2 9 22 27 32 176 7 18 47 36 43 12 3
21 | 12. 33 8 | 19 | 24 31 32 33 | 30 : 9 40 23 62
1 20 23 34 7 18 19 8:33 21 2 11

34 31 20 1 1041 22

Il va sans dire que la seconde partie de la règle tombe fréqueni


ment en défaut dans cette espèce d'application.
173. Rappelons que la loi du minimum des issues , que
nous avons vu deineurer invariable sur tous les échiquiers ana
lysés jusqu'ici , n'est nullement la seule qui régisse les courses
de cavalier. La classe de solutions qu'elle engendre devient
toujours, relativement, moins nombreuse, à mesure qu'on agrandit
l'échiquier. Mais , ainsi que nous l'avons déjà exposé dans la
IT Section , en parlant du carré de 64 cases , cette loi s'adapte
souvent avec succès à l'achèvement de routes commencées sui
vant de tout autres principes. On concevra la fréquence de ces
cas sur les grands échiquiers, et par rapport aux courses qui ne
dévient de la loi qu'aux premiers coups, en examinant l'exemple
ci-après, tracé sur le rectangle de 35 cases.
23 10 27 18 29 8 35
26 19 24 9
9 3434| 117 30
11 | 22 33 28 134* 7

20 23* 2 | 13 6 | 31 | 16
1 12 21 32 3 14 5

Ce tableau ne contient pas moins de deux contraventions à la


loi du minimum , marquées d'un astérisque, et dont la seconde date
nie
du 24 "e coup (3ue tiers) de la course.
284

Il a échappé à M ' de Warnsdorf et à ses commentateurs


que l'unique échiquier sur lequel toutes les courses possibles
suivent exactement sa règle , et où , par conséquent , elle résout
>

complètement le problème du cavalier, est le rectangle de 3 x 4 = 12


cases. En effet, nou seulement la route :

3 6 9 12
8 11 2 5

1 4 7 10

donnée pour cet échiquier minimum par Euler (pag. 47 ) , est


strictement conforme à la dite règle, mais celle-ci fournit encore
la variante :
1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7, 12 , 11 , 10 , 9 ,
> > >
8

avec ses trois dérivées, directement et diamétralement opposées,


ainsi que les deux nouvelles solutions :
11 6 3 10 | 7 2 5

1 4 9 12 1 4 9 | 12

10 7 25 8 11 6 3

2 2 2 3 3 3
pour l'origine 2. Quant aux origines ; ; ž , 1 , 23 ', 31, on s'assu > >

rera , sans difficulté, qu'elles ne sauraient donner de courses


complèles. Si l'on se rappelle, maintenant, que la solution d’Euler
a aussi sa dérivée directe, et que le renversement d'une course
n'altère pas son tracé, on trouvera que le problème du cavalier
sur l'échiquier minimum admet, en tout, 8 solutions géomélrique
ment différentes.
Il ne serait pas très-difficile d'épuiser, de la même manière,
les courses de cavalier possibles dans le rectangle de 4 x5 = 20
cases , vu que le tâtonnement ne serait exigé que pour le petit
nombre de routes qui ne suivent pas, ici, la règle de Warnsdorf.
Tel est le premier trajet ci-après , qui s'en écarte dès la 2me
station , et dans lequel on pourrait encore aller de 11 à 20 , au
>
285

Jieu de 12 , quoique cette règle ne l'autorisât point. Les trois


autres trajets que nous donnons plus bas , avec indication de
leurs variantes, prouveront, d'ailleurs, qu'on obtiendra toujours
des courses complètes en observant entièrement la règle , et en
plaçant l'origine à l'une quelconque des 10 cases des longs
côtés de notre petit échiquier.

14 g 18 : 9 12 16 ' 7 . 18 3 14
19 10 134 17 11 2 15 8 1 19
6.13 2 * | 11 | 8 6 17 10 13 ' 4
1 20 7 16 3 112's 20 1' 9

7 18 3 1 14.9 12 9 16 3 20

2 11 8 194 17 A4 1188 : 13
17 6 13 10 15 10 13 6 19 ' 2

12 1 16 Š 20 Ś : 18 1 14 ! 7

174. Le théorème ou fait d'observation relatif au rectangle


=
de 4 x 8 = 32 stations, et que nous avons exposé dans le n° 95 ,
semble s'étendre à tous les rectangles dont un côté comprend
plus de deux, et l'autre, précisement quatre cases. Nous voulons
dire que les routes de cavalier non rentrantes , les seules possi
bles sur de pareils échiquiers, ne sauraient jamais commencer
ou finir qu'à une station prise sur les côtés différents de 4 , et
non ailleurs. Présenté ainsi , ce théorème expliquerait, en même
temps , l'impossibilité d'une course complète quelconque dans le
carré de 4 x 4 = 16 cases. Nous en avons vu plus haut l'appli
cation à l'échiquier minimum de 4x3 = 12 cases, et il se vérifie
également pour celui de 4 x 5 = 20 cases , qui n'admet point de
1 2 3
routes ininterrompues, commençant à l'une des stations: 2' 2' 2'
4 3 1 2 3
La règle de Warnsdorf (qui n'en doune pas
2 ' 2 ' 3'3 ' 3 ' 3 ' 3

non plus) se trouve donc ici pleinement justifiée. On ne saurait


en dire autant à l'égard des échiquiers dont la largeur est 4 et
la longueur > 5 , ou la largeur 3 et la longueur > 6 , quoique >
286

ces échiquiers comportent des courses complètes, non rentrantes,


limitées à certaines origines. La règle de Warnsdorf, même
restreinte à ces origines, tomberait alors trop souvent en défaut,
si on la suivait en toute rigueur, ou , pour parler plus correcte
7

ment , les anomalies que présenterait sa seconde partie, affecte


raient considérablement son utilité pratique. Aussi son applica
tion aux échiquiers cités ne nous intéresse - t - elle ici que sous
ce rapport, qu'il y existe toujours (malgré les anomalies en
question ) des courses invariablement soumises à la loi du mini
mum des issues. Les exemples suivants , que le manque d'espace
nous empêche seul de multiplier, vont éclaircir notre pensée .
10 5 12 14 3 , 12 16
7,2 9 13 7 2 15 11
4 11 4 13 ' 6 9 17

8 8 3 18 10

205 1819 24 ! 7 16 ! 5 22 20 ' 7

13 2 21 6 17 : 10 13 2 15 6 2310

4 19 , 12 15 8 23 4 17 12 21 8 : 19

1 14 3 22 | 11 | 16 114 , 3 18 11 24

La règle laissait, au 5me coup,le choix libre entre les cases et . 3 2


Or, après avoir opté pour la dernière , on serait, à la vérité, au
8me coup , encore une fois dans le cas de choisir entre les stations
3
i3 et 21 mais l'une et l'autre feraient manquer le trajet, ainsi qu'il
appert des deux premiers tableaux . La faute était donc au 5me
coup , auquel il fallait porter le cavalier à 31, case également
>

conforme à la loi du minimum , et qui permettrait déjà d'achever


la course et toutes ses variantes,> selon la stricte teneur de la
règle de Warnsdorf.
Reprenons la route manquée de la page 60, sur le rectangle
de 4x8 = 32 cases. Même en la modifiant , à partir de la 14me
station , de différentes manières :
287

16 24. i 14 5 10 7 24 18 1 114 3 10 7

23 15 19 8 13 4 19 21 17 | 8 | 13 | 4

17 21 2 11 6 23 15 | 2 | 11 69
22 18 20 3 12 20 22 16 3 12

toujours licites selon la règle , on ne parviendrait pas encore à >

faire le tour entier du rectangle. L'exception nécessaire remon


tait donc au gm coup , auquel il fallait jouer le cavalier à l'autre
5
case , conforme à la loi du minimum . Sasn violation ultérieure
de la règle, ou réussirait alors à former plusieurs routes, corres
pondant à des moitiés de trajets symmétriques bipartis, sur
l'échiquier commun. Nous en donnons deux , dont les amateurs >

trouveront aisément les variantes.

22 13 20 1 | 24 32 7 18 15 32 1 28 22 7

19 : 16 23 10 29 8 25 4 31 12 19 16 | 21 8 23 4
12 21 : 14 | 17 2 27 6 | 31 14 17 10 29 2 276 23
15 18 11 28 9 30 3 26 11 30 13 20 9 24 3 26

Ces exemples nous apprennent que , pour ne point faire fausse


route sur le rectangle de 32 cases , en y appliquant le précepte
de Warnsdorf, il faut, en même temps , s'écarter aussi peu que
possible du principe des quartes régulières.
Les essais qui suivent , entrepris sur le rectangle de 21
cases, en partant du coin , montrent à quel point la règle de
Warusdorf peut y devenir fautive.
7 2 5 9 12 15 2 5 12 9

5 8 | 17 14 10 4 158 13 10

16 3 11 16 13 16 3 '14 11
5

11 | 2 3 13 16 7 11 2 5 15 8 17

4 14
1296 14 12 9

1 10 3 138 17 i 10 3 13 16 7
288

5 2 7 | 10 13 5 2 7 12 9

63 12 3 10 14

9 14,11 13 8 11

13 2 15 1811 8 5 13 2 15 18 9 7

16 21 12 3 619 | 10 16 | 19 | 12 3 6 i 21 ! 10

14 , 17 20 947 1 14 17 20 11 8 5

Les deux premiers tableaux prouvent (à cause de la symmétrie


5 2
des cases et ;) que la 6 mestation , quoique conforme au pré
1

cepte, ne conduit pas au but. Le 3me et le 4me tableau font voir


5
que cette station ne pouvait pas, non plus, être transportée à 2 '
et qu'il eût fallu déjà , par conséquent , dévier de la règle
>

au deuxième coup . Les deux tableaux suivants établissent


ensuite , vu la symmétrie de 71i) et de 7 (3) par rapport aux2
six premières stations, que la 4me ne doit pas être placée à 1

Entin les derniers tableaux indiquent les 4 routes possibles, par


tant du coin et conformes à la loi du minimum des issues.
175. La critique rigoureuse appliquée à la règle de Warns
dorf dans les articles précédents, réduit ainsi notablement sa va
leur mathématique. Il lui en reste assez , cependant, pour former
encore un beau théorème qui , basé jusqu'ici uniquement sur
>

l'expérimentation, doit, néanmoins , intéresser les géomètres, vu


la difficulté excessive que présenterait sa démonstration. Voici
ce théorème :
Tout échiquier carré ou rectangle dont le cavalier peut
faire le tour entier, admet, pour chaque origine qui rend ce tour
exécutable, des courses complètes, soumises invariablement à la
loi du minimum des issues. Cette loi ne régit toutes les courses
complètes possibles que sur le plus petit des échiquiers men
tionnés, qui est le rectangle de 3 x 4 = 12 cases.
Quant à la liberté de choix entre les stations offrant un
minimum d'issues au cavalier, liberté dont dépend le succès de
289

l'application de la règle de Warnsdorf, elle n'est prouvée entière,


pour toute origine admissible, que sur les rectangles de 3 x 4 et
de 4 x 5 cases , quoiqu'il existe , sur les échiquiers de la caté
gorie a (art. 170), un nombre immense de courses pleinement con
formes à la règle. Car il serait impossible de préciser générale
ment les origines qui l'affranchissent de toute exception sur les
échiquiers dont il s'agit (les coins semblent être dans ce cas). Les
dites exceptions y sont, d'ailleurs, peu embarrassantes en pratique,
car les échiquiers de 5x5 et de 5 x 7 cases , qui seuls en pré
sentent d'assez graves , rachètent cet inconvénient par leur
petitesse *). Mais la seconde partie de la règle tombe déjà conti
puellement en défaut sur les rectangles de plus de 20 cases, qui
en ont moins de 5 en largeur.
176. On sait que les méthodes de tâtonnement proposées,
pour l'échiquier commun, par Vandermonde et Collini, reposent
sur sa division en quatre suites d'un nombre égal de cases , et
propres à être parcourues chacune par un cavalier. Selon Van
dermonde, ces suites doivent être prises de façon que la 2me et
la 3me soient en opposition directe , et la 4me en opposition dia
métrale à la 1 ". Cette méthode s'étendra donc , évidemment, à
tout échiquier carré dont le nombre de stations x sera pair.
Elle deviendra , cependant, plus pénible dans son application ,
lorsque le quart de xé ou v sera impair (art. 159). Car les 4
suites en question ne pouvant pas alors être rendues rentrantes,
on aura plus de difficulté à parvenir au but final, qui est de les
relier en une seule course de cavalier. La méthode de Collini

*) Même les échiquiers disposés en forme de croix , dont Euler a donué


des exemples , semblent ne pas échapper entièrement à la règle de Warnsdorf.
Nous n'avons fait des essais que sur celui tiguré à la page 47, et nous nous
sommes assuré qu'on le remplira toujours exactement, en faisant partir le cavalier
de l'un des angles saillants de la croix , et en observant invariablement la règlc
dont il s'agil. Quoique la solution rentrante , indiquée par Euler lui -même, en
dévie, au contraire, au 7me coup, cette circonstance n'infirmie pas la règle, qui nc
saurait fournir inutes les solutions possibles que sur l'échiquier minimum de
12 cases.
19
290

aura naturellement aussi à souffrir du même inconvénient , lors


qu'on voudra l'étendre aux échiquiers de 36 et de 100 cases,
quoiqu'il soit aisé d'adapter à ces derniers des modes de divi
sion analogues à ceux du n° 101. Nous croyons d'autant plus
utile d'éclaircir ce point , qu'il n'a peut- être pas été remarqué,
jusqu'ici , que la méthode de Collini , si différente de celle de
Vandermonde sur l'échiquier commun , en devient , pour ainsi
dire , une branche particulière, quand on l'applique aux autres
échiquiers mentionnés . Ceci appert des tableaux :

| ag 6.0!
10 Q10 6,!
X

a, bu a , b, a , b,
On be6 ja u 020 622 azz b20
ag bi bizi ac 421621 bo a 12
b, az 16 , la , 623 019 16 19gaza
b23 bo
013 bi
ala
a , b, a , b13 Azi
aq bg+
ag: b. a 8la
18 24 " 24 ° 1x
a , b, 24 2,70, 17
|
a , bio
16 ° 16 by
bi 0,5 bg
ajois
аз

dont chacun figure un couple de séries directement symmétriques,


entièrement conformes à l'esprit de l'art. 80. Afin de mieux
faire ressortir cette symmétrie, nous avons laissé vides les sta
tions du couple diamétralement opposé , qui devrait partir des
4. 5 6
origines respectives : 88
83; 10 4.
10 : et demeure ainsi sous -entendu.
D'un autre côté , la loi suivant laquelle procèdent les 4 courses
composantes , est visiblement empruntée à la méthode de Collini ,
>

et il ne leur manque que le caractère rentrant, impossible sur


ces échiquiers , qui rendent v impair.
Veut-on , maintenant , construire une seule route symmé
trique , embrassant le carré entier, on opèrera comme nous
l'avons montré dans l'art. 89 pour l'échiquier commun , sans être
tenu de surcharger les tableaux de lettres , en y inscrivant les
291

deux autres composantes. Car on pourra toujours y sous-en


tendre, au besoin , celles de leurs cases qu'on jugera nécessaire
>

d'introduire dans la première moitié de la route, sauf à exclure


de celle-ci les cases diametralement opposées. Par la raison
exposée plus haut, l'exécution ne sera pas toujours facile sur le
carré de 100 cases, tandis que celui de 36 compensera , par son
exiguïté, l'inconvénient qui leur est commun. D'ailleurs, une
course symmétrique une fois obtenue ,> on en tirera , au moyen
du principe de Bertrand , autant de courses non symmétriques
qu'on voudra . Nous nous contenterons d'indiquer ici , pour
l'instruction des amateurs, les premières moitiés de deux trajets
symmétriques, inférés de nos séries primitives. Le second est,
de plus, trois fois rentrant.
Échiquier de 100 cases.
Qq.... .a172
, b,
1 24 , as, as: ....... а .
.s, a* 23 , a226 18

Échiquier de 36 cases.
Ag, b ,........ by, a, 9 ag:

On peut appliquer, aux carrés de 25 et de 49 cases , un


mode de division assez semblable à celui de Collini. Les deux
tableaux suivants vont expliquer notre pensée.

а , азо аѕ, b,6 a , a , a ,,


a , b , b , b , la , |a₂o ba a , 029 0,8 5 ao
5

b , bola ob 14 6,
5 622.6 15 16 @ 27
031 ај0 6 9,
16 a , b , a 4, b ,
6,6 8 0 ь , а , бааз h10)
ol аз : 64
11 bo az! U₂ U13
Ibu 6 2 91,232bul
ນ bs. . Q26.01s
16 b'13

an b baglb , ja,
12 |a22 b ,1 a , a 13 a4 b 3, a ,
a , a12а23 ba2 | as a14a25

Le premier se compose de la case centrale, d'abord , puis d'une


course de 8 et d'une autre de 16 stations, toutes deux symmé
triques. Le second est formé: 1 ) de la route symmétrique
292

Qy ... .
a.
32 ) communiquant avec la case centrale; 2) de la
route b ,........ bg, également symmétrique, et continuée par
la voie de même nature bg.......be,
.16 dont la dernière station
reconduit encore à b,. Il ne reste plus qu'à relier les parties de
chaque tableau en routes totales , par des chaînons de raccor
dement. Les résultats de cette opération , quant au premier
tableau , pourront se confondre avec les tracés qui dérivent de
la règle de Warnsdorf, lorsqu'on placera l'origine aux coins
ou à la case centrale. Par exemple :

bo, by, . .
> b16 , Qc •
6
.

Q, ou asi
bo , b, ,. . bio
'16 , ag: .a, ou az ;
.

a, .Ag , .
b ,, bg,.. 8 2 31 baby bbo.y, b ;
16

Qg ........ Qg b 6 , ben
agi, bas , bas , bio, by bbe
) 14 " 15 16 1 29 bos,
9 13

Mais notre tableau aidera, en outre, .à suppléer les courses par


tant des 8 origines qui font échouer, plus ou moins , la règle de
Warnsdorf . Voici comment :

bq,
12 bez , bo h bos.... 6bi , big, bas, bice
13 ? 11 ) 10 142 UAsge. . .a , ou a,;
> 16 159 8

bq,
12 11
6 b 6 13 ?
b
2 boys bo, big, boss bas15 , br6 6 ,,
149
b. b10 , Q .O, ou Qg ;
16 : | ‫ܕ‬ 27 . • • • •
4

bn
bo, by, . .
big , b , b , b , b,, by , by, 0g
16 ? 1 ........
0 a, ou Q,; > 2 1

be.bg , .. bo, bq, bg, • • • • • b16 , 22.. .ch , ou (dz.


Les routes incomplètes , comme :

6,, b,, .. . .
bisa,
16 , 2 ,.. Q , ou az ;
Ag,
8 Aye , Qg , big
27 16 ..bo;
seront tout aussi faciles à former, en sorte qu'on peut dire, que
le tableau en question figure la solution empirique complète du
problème du cavalier, pour le carré de 25 cases. Sans prétendre
la même chose du tableau relatif à l'échiquier de 49 cases, nous
observerons que les séries de stations dont il se compose, offrent
de très - grandes facilités, à cause de leur caractère plusieurs fois
rentrant. En voici des exemples :
293

Qg3,
33 232 Q,, Qiz , , Q3,, ba14r 1,
de là, en sept coups, soit à big soit à bas15 , de là à bas
> 13 49 pour passer, >

en sept nouveaux coups , à bą ou à b.

033 , , • a,,
13 b 16 .6,5
033, 232, Q,, Qy , bez
2 ) 13
b18 ? 30 у .
аз , аур az .

азз , аn, а,, а,, .. . Ang15 , bong


10 boy. bax,
12 bg , bo , 63, by , big
13 , I
‫ܕ‬ 2

Oa,
oG аn , Qg8g
a.s ? ........ , Qgos
аз , boos, bos,
15 ) b,69
14 16 6,,
‫ ין‬bg, b ,,, bo , bg. I
>

La dernière course est remarquable en ce qu'elle devient


2
symmetrique si on la réduit à x ' -— 1 = 48 stations, en excluant >

celle du centre. L'origine pourra alors être placée à telle autre


case qu'on voudra , et la différence des numéros aux stations
x % -1
diamétralement opposées sera toujours 2
= 24. Dans la

figure ci-après, nous faisons partir le cavalier du coin a,, ce qui


>

lui permettra de gagner la case agg,


33 après l'accomplissement de
sa tâche.
9 |38 27 46 | 7 | 3625
9

28 438 37 26 19 6

3910) | 47 | 18 41 24 33

44 29 40 |
49 16 3 20
11 48 17 42 23 34 | 13

30 43 2 | 13 32 21 4

12 31 22 314 33

Les routes de cette espèce (qu'il nous serait aisé de multiplier)


ne sont donc symmétriques qu'autant qu'elles restent incomplètes,
ou conformes au prototype qu'en présente le carré de 9 cases.
Elles sout, de plus , impossibles sur celui de 25 , mais on en
retrouvera sur d'autres échiquiers au total de cases xº impair
et supérieur à 9.
En revanche , tous ces échiquiers , sans en excepter celui
de 25 , admettent des courses à x* stations, qui, se reproduisant
294

par la transformation diametrale, n'engendreront que trois déri


vées, à l'instar des trajets symmétriques (nº 158). Il faudra, pour
cela , que leur 1 "e station soit diamétralement opposée à la der
nière, la 2me à l'avant-dernière, la 3me à celle qui précède l'avant
dernière, etc. enfin que le milieu de la série soit occupé par la
x +1
case
2 * + 1), qui coïncide avec sa diametrale. La somme
2
des numéros aux stations diametralement opposées reviendra
alors, constamment, à x++ 1. Nous ne faisons ici que généraliser
une idée déjà mise en pratique par Euler, sur l'échiquier de 25
cases. Nos tableaux de la page 291 fourniront, d'ailleurs, le
moyen le plus simple , pour inscrire , dans les carrés correspon
>

dants , des voies de cavalier de ce genre improprement symmé


trique ( art. 90). Car il n'y aura , évidemment , qu'à former leur
22_1
première moitié de 2
cases telles qu'aucune ne se confonde
avec la diamétrale de quelque autre, et que la dernière commu
nique avec la case centrale. Or la division en suites symmé
triques, adoptée dans nos tableaux, rendra cette tâche très -aisée.
Ainsi , pour le carré de 25 cases, on commencera toujours
par les 4 termes a,, ay , 2g , ag. On entrera, ensuite , soit par bo ,
soit par b,o10 ", soit par b« , soit par bg12 ,) dans la série symmétrique
b , dont on parcourra 8 stations consécutives, en sens
b, ...... 616
.

direct ou rétrograde , ce qui conduira nécessairement, au 12me


coup , à bon point de départ des cases diamétralement opposées
>

aux précédentes, suivant l'ordre expliqué plus haut. Par exemple :


bi
а ,, а,, а,, а , 6bqoy
10
6
bir , biz , big3 , bar , bas , bas , by ,l bol
12 ' 15 16 )

bg, bg bs , bq , bz, by,


bx , bq , bg, bo 6 2 5 Ag ", an
Ay, Ag
49 as, logo 6)

Ou bien :

Ag , Ng , Az, a,, bro , bg , bg , bq, bo , bg , bx , bą ,


> 2 " 10 ? 9> ? 6 ‫ܕ‬

b,,, by , big , bor, bas,b26by,,, bą, Qg, Qn, Ag,


12
6 13 ) 14 15 ) Qo Qg. 16 8 >

De même pour les cases de passage bo , bq, et b, de la série b . 12 4

On épuisera ainsi les courses possibles de ce genre dans le carré


295

en question , qui coincideront avec les 8 données dans le mé


moire d'Euler (voir l'art. 96). Ce nombre devra, à la vérité , être
multiplié encore par 4 , si l'on veut tenir compte des dérivées
directe, oblique et diagonale.
L'application des principes exposés à l'échiquier de 49
cases, au moyen du second tableau de la page 291 , n'entraînera
aucune difficulté . Les deux modèles suivants suffiront:
1.

a ,.
. .
a ,g , bo, bis , bas, b , b,, bg, by , 6big , aQ 14,,,? 295
. .
15 167 19 a s», 26, Ogg,?
а 16 азз
139

6 102, 0.g. ....


12 ' b,,, by0
232за , Qgo , 220,
31 , bs , bg,, ,bo,
89 bg,
адо by , bg, a .
II.
a, . O 6,0, b,,, byg
015 b 109 bw, bq, bgbo, bg, by , bby3, Q469, Ogg,
119 12 ? 5 13 16

аза bg9 ,? bg, b,, bg2 ,' bg , bog


Qg,, 1 16 2 ban . Agg....... 2,7.
bas15 , byv O
Voici la représentation numérique de la deuxième course .
9 36 | 47 20 7 38 49

46 19 8 | 37 | 48 | 21 | 6
18 33 | 24 | 39
33
3 1010 27
27

28 45 34 | 23 16 22

11 26 17 32 23 40 15
44 29 2 13
23 40
42 31 4

1 12 43 30 3 14 41

La somme des nombres aux cases diametralement opposées est ,


comme on voit , toujours x* + 1 =: 50 >, et la station du centre,
qui n'a point d'opposées , ou qui , plutôt , se confond avec elles ,
a pour numéro la moitié de a?+1 ou 25 .
Notre mode de division , pour les échiquiers de 25 et de
>

49 cases , se fonde sur la divisibilité par 8 des nombres 25 1


= 24 et 49—1 = 48 . Or x- 1 étant forcément multiple de 8
=

si x est impair, on trouvera certainement des méthodes de solu


tion analogues , appropriées aux carrés de 81 , de 121 , de 169
Cases et au delà .
296

NOTE
indiquée à la page 162.
Ce n'est qu'après l'impression de la 1 ] me feuille du présent
volume, que nous avons remarqué: 1 ) que la 2me course bipartie
de Vencélidès , figurée à la page 161 , est , au fond , une dérivée
>

du trajet de Brede rectifié,9 et 2) que la dernière route du


n° 131 , que nous avions cru originale , dérive semblablement du
second tableau de la même page. Il n'y a , dans les deux cas,
>

pour passer d'une course à l'autre , qu'à la renverser et à lui


appliquer, ensuite, la symmétrie directe. Cette circonstance fait
coïncider plusieurs des transformées à sommes égales sur les
files, que donne la méthode exposée dans l'art. 133 , mais elle
n'en affecte nullement les principes. Nous avons donc cru suffi
sant de la signaler ici, tout en réclamant l'indulgence du lecteur.
Ajoutons que la course de Vencélidès , ainsi réductible à
celle de Brede , a été livrée à la publicité seulement en 1858 ,
après la mort de l'auteur, conjointement avec ses trois routes
symmétriques et parfaites, dont nous avons parlé dans la note
au bas de la page 55. C'est par erreur que nous y avons dit que
Vencélidès n'avait mis au jour, lui-même , qu'une seule des sept
routes à sommes entièrement égales , de sa composition (voyez
l'Errata ). Il en a bien publié deux, puisqu'il a indiqué , dans la
Schachzeiluny de 1850 (page 237 ) , la 2me forme que comporte
sa route parfaite, imprimée en 1849 .

FIN DU TOME SECOND .


Jaenisch, Thaite'de . Pl. IV .

Fig. 7.Course de cavalier symmétrique(n°96).

Fig.8. Course symmétrique sing fois rentrante n ° 86 ).


Jaenisch , Traite'etc. PLV!

Fig. 9. Course symmérique sent foisrentrante(nº 92 ).

Fig. 10. Course improprement symmetrique,formee de deux trajets symmetriques


propremeni dits(ne90 .)
Jaenisch , Traite' etc. PI. VI.

Fig. 11. Course impropremem symnètrique et rentrante,formée de quatrr


trujets symmétriques propremun, dits ( n: 90).

Fig. 12. Course symmetrique trois foisrentrant, formée de deur trajets


improprement symmetriques in: 90 ).
262

258

262

258

258

262

258

262

258 262 258 262 262 958 262 258


Jaenisch, Traite'etc. PL VU .

Fig. 13. Solution symmetrique d'Euler pour le damier de 100 cases ( n ?° 96 ).

Fig. 14.Trnje symmetrique à deur sommes, dérive d'une course bipartiein ?106 ;.

266

966
?
25+

254

254

254

266

266

254 1 266 254 266 266 254 266 254


i

1
Janniet, hite'a . P. II .

Fig . 15. Dreamerreguläres doubles / n . 120 ).

Fig.16.Lesmêmesquarter doublo transformais / ns120 ).

M
*

i
Jacninch , Truite'ate. P1 : Y.

Fig.17. Quarter irregulières de la 1eespece r :120).

Fig. 18. Qmarker irrigulières de la 2me espèce /ni 120 ).

N
Jaerisch, Traile'er. Pl. X.

Fig. 19. Quartos irregulièreslegalo de la 3fepice ne 120 ).

R
Fig. 20. Autreforme loyale des mèmarquarter (vulgairemeni:quarter
legales irrégulières dela 4 * agrice,né 120 ).
Juenisch, Thaite' dr . NU

Fig.2 ). Quartas illegales dela 3 " espace! né 120 ).

t
}
Fig.22. Quartes illégales de la aspiai / ne
r: 120 ).

一步 一
Jaenisch, Thait 'at . PI. XI.

Fig. 23. Quartos doubles legales, mais entièrement irréguliires


Iné 143 ).

Fig. 26. Course symmérique, affection de quurles irrégulires de la


3 espère", n ° /21).

284

260

260

236

300

260

260

220

300 260 260 220 284 260 260 236


Jacnisch, Thaite' etc. PI. XII .

Fig. 25. Premier système de Vencelidès, symmetrique a à sommes


eyales / n : 113).7 forme.
260

260
La somme

260
suivant

260
los grandes
260
diagonales
260

260
- 520

260

260 260 260 260 260 260 260 i 260

Fiy.26. n forme du même système 1 n°113 )


260

260
la somme

260
suivant

260
lesgrandes
260
diagonales
260

260
520.

260

260 260 260 260 260 260 260 260


Jaenisch , Traile'alc. PI.XV.

Fig. 2 ). Mine forme moins parfaite du premier système de Vincelitès


R 113 ).

260

260

260

260

260

260

260

260

260 260 260 260 260 260 260 260

Fig. 28. Meme système modifiépar desquartar irregudlienas, n : /23).


260

260

260

260

260

260

260

260

260 260 260 260 260 260 260 260


Jarnisch , Traite' atc . P.IV.

Fiy. 29. Autre tracé dupremier système modifie' de Vencelidis /n: 123 ).
260

260

260

260

260

260

260

260

260 260 260 260 260 260 260 260

Fig. 30.Somnd systèmede Vencelides, affecté' dequartos irrégulières(ni123).


260

260

260

260

260

260

260

260

260 260 260 260 260 260 260 260


Jaenisch , Traile'nk . PI. II.

Fig.31.Syslimede l'auteur, agrunnátrique,trois fois rentrum di sommes


iyulfo'IM .) In ferm ..

260

260
la sonimo

260
suwant

260
lorgrandes
260
diagonales
260

260
- 5216

260

260 260 260 260 260 260 260 260


179 10 11"' förmı, du mimo están fu'll't).

260

260
Ja somme

260
suirint

260
losgrandes
260
diagonala

bi
260

260
5 : 0.

260

260 260 260 260 260 260 260 260


Jeenisch, There's atte . H. IV .

119.53 Course xymmétrique, trois fois rentrante a darsammes seulement (n !W8).

262

258

262

258

258

262

258

262

258 262 258 262 262 258 262 258

114.37./ange cu mine genre,affectéede quarter imiguliins(ne ).

262

258

TO 262

258

258

262

PO262 258 262 258 258 262 258 262


258

262
1
.
Jacnisch , Trait 'etc. PL XVIII,

Piy.35 lounec vynimétrigar, trois fois runtrunta, u trois somine élégamment distribuías
fr' ]18 )

256

264

256

264

264

256

264

256

260 260 260 260 260 260 260 260

Right lawar die mine unr , affectie de quartes inrywheres (01.109 ).

258

258

962

262

262

962

258

258

260 260 260 260 260 260 260 260


Jeaninok, Traiki'ak . Pl.M.

Fig.37.(parar spunétrique bepartie for 106 ).

31

960 258 259 260 260 262 | 258 260

Fig.38.( nurse vynınétrique bipartic vi sommes égala sur les files /n /89).

32

260 260 260 260 260 260 260 260


1
Jamisch, Thair ' at. PI. IX .

d'in :29 Toner bipartio restrowe,ai voinmes ryuler sur les filex ( 1130 ).

388

382

394

388

132

130

134

139

260 260 260 260 260 260 260 260

bay. 10. leorer oyubiment biprurlief -631).

390

390

386

386

13+

134

130

130

260 260 2601 260 260 260 260 260


Jaenisor, Traile'rits. PL.XU.

Mig. 1Conrse eyalument hipertir, compliqure de quartos irrigulires ( 138).

392

388

388

384

136

132

139

128

260 260 260 260 260 260 260 260

Pius.lourse inryakmenl bipartii,si livis sommes seuleuant ( 233).

388

388

388

388

139

159

139

132

260 260 260 260 260 260260 260


Jamisch , Truit'ak . PI, III.

Fig. 1.3. Course inegalament biparlu, i donblemploi n'bl).

388

388

388

388

132

132

132

132

260 260 260 260 260 260 260 260

Pigillourse.sguimidriqi,unulogne aux trapela bipartis( : 135).

394
JI

324

324

394

196

196

196

196

260 260 260 260 260 260 260 260


Jacniach,Trailer t . PI..NU .

Fig 15. Solutionparfaite on problime des doasiaonlinefn :186 ).

132

132

132

139

132

139


132


132

139 132 | 132 | 132 132 132 132 139

Miu Mi Sodahal bipartie du nome problin f ? 13 ).

132

132

132

132

132

132

132

132

132 132 132 132 132 132 132 132


I
1
Jarnisch , Traile'ac. PL. KITI.

Pig. 47 Course forenér do quatr trupets symmétriquas,pur.Ila Firuz 111"1361.

260

260

260

260

w
260

260

260

260

964 | 256 264 256 256 264 256 264

Eiv. 48.Course anuloyur de I'murur: affroide deyurves irrinulinas ir !:57)

258

962

258

962

262

258

969

278

260 260 260 260 260 260 260 260


Jarinh, Traite'do Pl..LIT .

fiy.4.9..ystour ole laulrur.cinq fois rentrant mis wmurs rynles 111" 138).

260

260 i
la somme

260
suund

260
los grandes
260
diagonales
260

260
-5201
260

260 260 260 260 260 260


80/2 260 260

Fig. 50.Transformin's synimiririque du mėnie système (m ?148.

256

264

32
256

264

264

256

264

256

260 260 260 260 260 2601 260 260


Jamnick, Traike'ac. PL. AVI

Fig. 51. Course rentrante formir de deur trajets symmetriqurs, par !!! Promi. 111. Bibbi.

258

262

258

962

262

JI

258
32
262

258

262 258 262 258 258 969 258 262

fig.j4.Oporse non rentrale dumime yenir, pour l'omicur 111" 1487.

260

260

260

260

260

260

260

260

269 258 262 258 258 262 258 262


Jaenisch , Traile' nie. PL.ITW .
Piq..13. Systeme won rentrant de Bererley 1.1.1401.
Foriile primitive

260

260
.

260

260

260

260

260

260

260 260 ; 260 260 260 260 260 260

Fig ...4. Autre formur du systire précérient In " 140 ).

260

260

44 % 260

260

260

260

260

260

260 260 260 260 260 260 260 260


Jaenisch, Thaite' etc. PL. ITT

Piy.35.0 " formir du systènır de birorrly in ? /40 /

260

260

260

260

260
Pot 260

47 A 260

260

260 260 260 260 260 260 260 260


260 260 260
Fig.16./ " formie du système précédent in " 1401.

260

260

260

DA 260

260

260

260

260

0 260
260 260 260 260 260 260 260 260
Jucnisch, Traite'etc. M.M.
l'i9.57 Omsr irrruuliirr rentrante,in trois smurmes syndtrigement ringira
301
inº1 .

260

258

262

260

260

262

258

260

260 260 260 260 30| ‫ܕ‬260 260 260 260


Fig 58 d'owse non rruetrantr seinhlable lri 50 ).

260

260

260

260

260

260

260

260

260 264 256 260 260 258 264 260


Jarnisch, Truite' etc. PL. HI

Fig..5.9.Orwise rentrunir, à drur smammira irrégulierunrot vlistriburis "Mih

258

262

258

962

962

258

F 969

258

258 258 262 262 262 258 262 258

Fig.60.lourse iron rentrunir analogue 1704849 .

258

258

262

262

262

258

962

258

260 260 260 260 260 260 260 260


Jacnisch, Traite'it . PL. UT

Fig. 61. Course aus sommes très-rmprochées de l'égalité complile ( ° 149).

260

260

260

260

260

264

256

260

260 260 260 260 260 260 260 260

Pin.02.Systène de l'inteur, l'animal nù somnirs parfaitennent égales Int? 161 ).

260

260

260

260

260

260

260

260

260 260 260 260 260 260 260 260


TRAITÉ DES APPLICATIONS
DE

L'ANALYSE MATHÉMATIQUE
AU

JEU DES ÉCHECS .


III.
TRAITÉ DES APPLICATIONS
DE

L'ANALYSE MATHÉMATIQUE
AU

JEU DES ÉCHECS,.


PRÉCÉDÉ

D'UNE INTRODUCTION A L'USAGE DES LECTEURS SOIT ÉTRANGERS AUX ÉCHECS,


SOIT PEU VERSÉS DANS L'ANALYSE.

PAR

C. F. DE JAENISCH ,
Ex - professeur - adjoint de Mécanique à l'Institut des voies de communication,
auteur des « Principes de l'équilibre et du mouvement», publiés en langue russe, et
de plusieurs écrits sur la théorie des échecs.

AVEC XXXI PLANCHES LITHOGRAPHIÉES.

TOME TROISIÈME.

SE VEND :

A Sl. -Pétersbourg , chez Eggers et Cie, A Paris , cbez Mallet-Bachelier, Quai des
Perspective - Nevsky , DO 11 , chez Grands-Augustins,55 .
B.M.Wolff,Gostinoi-Dvor, nos 18-19, Londres, chez Williams et Nor
et chez J.Issakof, Gostinoi-Dvor, no 24. gate, 14 , Henrietta - Street , Covent
A Moscou , chez M. Arlt . garden .
A Leipzig , chez R. Hartmana .

SAINT-PÉTERSBOURG .
1863 .

Droits de reproduction et de traduction réservés.


Дозволено цензурою. С. Петербургъ, 29 Мая 1863 г.

IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES .

І
AVERTISSEMENT.

Il est bien reconnu qu'on ne saurait trop étendre le do


maine des mathématiques appliquées, et que leur culture a
même plus contribué aux progrès de l'analyse pure que
l'étude directe de cette science. En effet, l'obligation d'ac
comoder le calcul aux exigences pratiques d'un sujet tracé
d'avance , provoque souvent le recours à des ressources in
usitées, et favorise ainsi la découverte de méthodes générales.
Engagé, au contraire , dans les voies pénibles de la science
>

des grandeurs abstraites, le géomètre aurait manqué du sti


mulant nécessaire pour atteindre un but éloigné , ou même
pour démêler l'existence d'objets nouveaux et accessibles.
Toutefois, les applications qui n'offrent point, par elles
mèmes, une utilité bien prononcée, doivent être jugées au
point de vue du fruit que l'analyse mathématique peut en
retirer. A ce point de vue , nous aurions pu donner au vo
lume actuel le titre de Choix d'exemples servant à illustrer
la théorie des intégrales combinatoires. S'il possède, en effet,
un mérite quelconque , c'est d'établir un procédé uniforme
VI

pour évaluer des résultats combinatoires tellement com


plexes qu'ils dépendent de sominations souvent sextuples.
Que ces résultats naissent de la considération des combinai
sons de jeu possibles sur l'échiquier, c'est là , au fond, une
circonstance peu essentielle. Mais elle aa l'avantage de relier
nos recherches en une théorie spéciale, assez attachante pour
motiver des calculs parfois très- laborieux. Au reste , nous
ne prétendons nullement que le procédé mentionné soit nou
veau dans son principe. Il nous semble seulement qu'on ne
lui avait point donné jusqu'ici un développement aussi large.
A mesure que nous avancions dans l'analyse de la réac
tion des pièces sur l'échiquier obstrué, des détails difficiles,
des côtés d'abord inaperçus du sujet venaient se présenter
à notre esprit, de façon que l'exposé complet de la matière
finit par absorber le Livre III tout entier. La discussion
d'autres questions que nous avions cru pouvoir y comprendre,
questions citées aux pages 12 , 17 et 18 du Tome Ies, reste
donc forcément remise au quatrième volume, qui terminera
notre ouvrage .
TABLE DES MATIÈRES DU TOME TROISIÈME.

LIVRE III.
DE LA RÉACTION DES PIÈCES DE L’ÉCHIQUIER.

Pages.
177—178. Ce que c'est que la réaction des pièces. Divisions de ce Livre. 1- 2 .

SECTION I.

Principes généraox. Formulos applicables à un échiquier quelconque.


179–180 . Des effets tant essentiels que secondaires de la réaction des

.
5
pièces.... 3

181–183. Comment et sous quelles conditions elle est mesurable. De la


réaction moyenne d'une pièce sur l'échiquier obstrué...... 5 - 7.
184. Des doubles variations que présente la réaction des pièces à rayons,
autrement dites à longue portée. Ce que c'est que la force passive
8
.

ou puissance normale d'une pièce , à l'état d'immobilité.... 7 -


.
185—186. Détermination de cette puissance pour le roi , le pion et le
cavalier ... 8 - 10.
187–188. Extension du calcul précédent à un échiquier carré quelcon
que. Limites supérieure et inférieure de la force passive d'une
pièce à longue portée. Application à la tour ... 10 - 12.
189. Calcul pour le fou , sur l'échiquier dont le nombre de cases a? est
pair.... 12 – 15 .
190–191. Calcul pour les deux espèces de fous, propres à l'échiquier
carré al impair. Quant à la dame , l'expression des limites de sa
-

force passive reste la même, que a soit pair ou impair....... 15 – 19.


192. Des réactions.marima et minima , évaluées en fraction de l'échi
quier ..... 19 - 21 .
-

193. Du caractère des combinaisons de jeu que considère la théorie des


réactions moyennes. Difficultés spéciales de la question ......... 22 – 25.
194—197. Étant donnée une pièce à rayons , obstruée de toutes les fa
çons possibles par n pièces quelconques , on demande le total de
ses portées successives. Pour résoudre ce problème, indépendant
VIII

Pages.
de la configuration de l'échiquier, on commencera par les cas les
plus simples, de un , deux, trois rayons, et l'on s'élèvera , par degrés,
à la loi générale de la somme cherchée ... 25 - 29 .
198. Solution pour le cas d'un seul rayon..... 29 - 30 .
199. Expression du total des arrangeinents possibles sur deux rayons .. 30 – 32. -

200. Théorème d'analyse combinatoire, d'un usage fréquent dans la


suite, et qui répond au binome des factorielles...... 32 - 34 .
-

201—202. Le même théorème , considéré comme principe d'intégration.


Exemples et conséquences .... 34 – 39 .
203—205. Calcul de la somme des portées dans le cas de deux rayons. 39 — 43.
206–208. Même calcul dans le cas de trois rayons ...... 43 - 46 .
209. Théorème d'analyse combinatoire, analogue à celui du n° 200, mais
9

plus étendu ..... 46 - 48 .


210. Loi générale de la somme des portées , pour a rayons. 48 - 49 .
-

211-214. Sa démonstration ..... 49 - 53

215–216. On détermine la somme des portées d'une pièce , à une sta


tion donnée d'un échiquier quelconque , lorsque cette somme pro
vient de tous les arrangements imaginables de n pièces obstruan
tes sur cet échiquier .... 53 - 56 .
217–219. Après avoir étendu la dite somme à toutes les stations de
l'échiquier , on la divise par le total des arrangements correspon
dants . Le quotient ne variera plus qu'avec le nombre n des pièces
obstruantes, et demeurera indépendant de la composition de l'effec
tif n. Passage à l'échiquier commun de 64 cases 56 - 60 .

SECTION II.

De la réaction moyenne, individuelle ou combinée, des pièces sur l'échi


quier obstrué. Calcul de leur puissance normale à l'état d'immobilité.
220. Expression de la réaction moyenne d'une tour , accompagnée de n
pièces obstruantes ... 61 - 64 .
221 – 223. Formule semblable pour le fou , et ses rapports avec l'ex
pression précédente ..... 64 - 68
224—225. Réaction moyenne d'une dame dans les mêmes circonstances.
Division des parties d'échecs en périodes, suivant le nombre n+ 1
des pièces présentes sur l'échiquier. Variations de la réaction mo.
yenne, par rapport au dit nombre.. 68 - 71 .
226. Table des réactions moyennes.. 71 – 75 .
227. De la puissance , à l'état d'immobilité , de plusieurs pièces combi
nées, durant une période quelconque n+l ..... 75 - 76.
228. Théorème relatif à cette puissance .. 76 - 78.
229-231. Cas auxquels il peut être étendu , et autres où il tombe en
défaut .... 78 - 85 .
232–235 . De la réaction moyenne générale des pièces. Sa comparaj
IX
Pages.
son avec leur force passive. Son calcul pour la tour , le fou et la
9

85 - 99 .
dame. Conséquences remarquables de ce calcul.......
236-239. Formules pour la puissance normale des pièces, à l'état d'im
mobilité. L'intégration des fonctions dont elle dépend, est toujours
possible, malgré leur forme en apparence fractionnaire. Application
aux diverses pièces à longue portée qui peuvent figurer soit dans
les parties à but , soit dans celle à avantage.. 99-110 .
240—241. La force passive d'un ensemble de pièces, conforme au théo
rème de l'art. 228, est toujours inférieure à la somme de leurs for
ces passives individuelles. Exemples tirés du jeu pratique........ 110–115.
242. De la puissance combinée relative de plusieurs pièces , opposées
à d'autres adverses. Exemples .... 115-118 .
243—245. Des agrégations de pièces qui font exception au théorème de
l'art. 228. Complications qui en résultent. Solution du cas le plus
simple de cette espèce .. 118-122 .

SECTION III .

Discussion de plusieurs cas difficiles de la réaction des pièces.


246—248 . Intégrales combinatoires, relatives à tout ensemble de pièces
réagissantes, composé de rois, de fous et de cavaliers...... 123-129 .
249–250. Application à divers cas où il y a deux fous d'un côté, sans
fou réagissant de l'autre ...... 129-133 .
251-252. Examen de la conjoncture de deux fous opposés à un fou
adverse . 133-136 .

253–255. Analyse de la réaction de deux fous d'égale couleur , appar


tenant à un même joueur ..... 136-140 .
256–262. Combinaison de fous réagissants avec des tours ou des da
mes. Nature des intégrales combinatoires qu'elle engendre. La
fonction indéterminée qui y entre, ne disparait par l'intégration que
s'il n'y a pas plus d'un fou réagissant. Manière de calculer cer
taines valeurs particulières de la dite fonction .... 140–153.
263—264. Exposé des circonstances qui font échouer l'analyse directe
des portées d'une tour combinée avec plusieurs fous réagissants ... 153–158.
265–266. Calcul de l'excédant de force passive qu'on obtient en rem
plaçant une tour par une dame , dans un groupe de pièces réagis
santes ... 159-162 .
267—268. Des modifications qu'entraine, dans toutes les formules pré
cédentes, le déplacement restreint des fous obstruants. Classement
des effectifs de pièces qui en dérive , effectifs dont chacun donne
lieu à une opération sommatoire ..... 162-168 .
269-272. Application aux cas d'un seul , de deux et de trois fous réa
168-179 .
gissants .....
273—276. Application ultérieure aux pions, ainsi qu'aux pièces à faible
portée ...... 179-192 .
277—279. Classification des pions , suivant les files qu'ils occupent au
II
х
Pages.
commencement des parties. Changements qui en résultent dans l'ex
pression de leurs forces passives ... 193—196 .
280-281. Des agrégations entre pions et cavaliers, traitées sous ce
point de vue .... ... 196-199 .
282–284 . Difficultés que présente la question de la métamorphose des
pions. De combien la force passive d’un pion doit- elle être aug
mentée, si l'on tient compte de la chance qu'il a de faire dame?... 199–206 .

Note I ... 207 - 221.


Note II ... 222-224.
Note II ) .. 225-238 .
ADDITION AU LIVRB II ..... 239-243 .
APPENDICB . Sur le problème des cinq dames . 244-271 .

1
ERRATA .

Tome I , page xiv , ligne 7, d'un, lisez : d'une.


4, 23, et, lisez : est.
12, -
5, cambinaisons, lisez : combinaisons.
76, 5, Nous, lisez : Nos.
2

Hisez :
160, ,
12, Σ 2
Σ
0

164, 22, cnoduisent, lisez : conduisent.


193, 7, en changera en , lisez : se changera en.
. 193, 17, trajets, lisez : trajet.
.

Tome II , page 75, dans la note, trajets, ajoulez : rentrants .


235, ar uzme rang (1re file) du dernier labloan , 4, lisez : 43.
248, ligne 10, S, lisez : de S.
267, ligne 4 en remontant, des, lisez : de.
280, ligne 7, l’orsqu'on, lisez : lorsqu'on.
Tome III, page 48, ligne 22, deora, lisez : devra .
112, ligne 17, O'r , lisez : U''x .
164, dernière ligne, ES (a , a, w ), lisez : ES (Q, 3, u).
165, ligne 7, aux quantités, lisez : aux cinq quantités.
258, ligne 11 , contiguës, lisez : adjacentes.
|
1
LIVRE III .

DE LA RÉACTION DES PIÈCES DE L'ÉCHIQUIER.

177. Les problèmes mathématiques puisés dans la consi


dération de l'action des pièces, tiennent de plus près à l'essence
du jeu des échecs que les questions traitées précédemment. Ces
problèmes admettent une application élégante du calcul somma
toire, que nous ne serions pas les premiers à indiquer si, avant
nous , quelque connaisseur avait clairement défini la nature des
grandeurs à calculer.

Considérons d'abord, plus particulièrement, l action d'une


seule de vos pièces, au milieu du nombre immense des combi
naisons de jeu possibles. Quoique la puissance de cette pièce
dépende en partie des lois de sa marche, elle peut s'exercer
aussi à l'état d'immobilité, quand le tour de jouer est à l'adver
saire. Elle détermine alors une espèce de pression sur le jeu
adverse, qui le gêne plus ou moins dans ses mouvements. Nous
nous occuperons , en premier lieu, de cette partie de la puis
sance de votre pièce, absolument indépendante de sa marche,
et que nous nommerons sa réaction. Si le tour de jouer vous
appartenait, la dite pièce pourrait, à la vérité, sans cesser d'être
>

immobile, seconder indirectement l'action de quelque autre pièce


2

que vous préfèreriez mettre en mouvemenu . Mais il s'agirait alors,


à proprement parler, de l'influence de ce dernier sur l'action com
binée de deux pièces , question étrangère à notre sujet actuel.
178. Ce que nous venons de définir à l'égard d'une seule
pièce réagissante, s'étend, naturellement, à la pression exercée
sur le jeu adverse par plusieurs de vos pièces, à tout instant où
le tour de jouer est à l'adversaire. Et observons qu'il importe
bien moins d'étudier leur réaction dans quelque arrangement
déterminé, que dans le total des arrangements auxquels elles
peuvent participer, car, en ce cas seulement, les résultats d'une
semblable étude auront un intérêt général, par rapport au jeu .
Ainsi les dites pièces, quoiqu'il ne s'agisse pas de leur mouvement,
devront être considérées dans toutes les positions successives
qu'elles pourront occuper ; de même vos autres pièces , qui ob
strueront l'échiquier sans être censées réagir, et celles de l'ad
versaire, qui n'acquerront une pareille faculté qu'après l'achè
vement de son coup. La réunion de ces circonstances donne
une telle étendue à la théorie de la réaction, que nous serons
obligé de la diviser en trois Sections, et de remettre au tome
suivant l'analyse de la puissance des pièces , en tant qu'elle
dérive de leur mouvement sur l'échiquier obstrué. La théorie
en question constitue, d'ailleurs, une branche tout- à - fait indé
O

pendante de l'application des mathématiques aux échecs, branche


susceptible d'une plus grande perfection que les autres.
SECTION I.

Principes généraux. Formules applicables à un échiquier


quelconque.
OS
179. Il résulte de nos explications dans les nºs 9—15 de
l’Introduction, qu'en toute situation donnée, la réaction d'une
de vos pièces se reconnaîtra :
1 ) Au nombre et à la nature des cases attaquées ou dé
fendues par elle, cases que l'adversaire ne pourra venir libre
ment occuper si elles sont vides , ou auxquelles il ne pourra
prendre impunément quelque autre pièce à vous .
2) A l'obligation de l'adversaire de défendre, couvrir, re
tirer ou rendre une de ses pièces qui serait attaquée par la vôtre .
Nous regarderons ces deux effets comme exprimant l’es
sence même de la réaction, et c'est sur eux que nous baserons
sa mesure. Cependant, pour faire apprécier au lecteur la valeur
de certains effets secondaires et exceptionnels de la réaction,
dont sa théorie mathématique ne saurait tenir compte , nous
allons entrer dans la discussion des particularités de jeu dont
dérivent ces effets.
180. a) La pièce en question pent, à l'instant donné, se
trouver sur le rayon d'une pièce adverse, et restreindre ainsi
plus ou moins son action .
Nous observons à cela que, pour pouvoir ainsi restreindre
l'action d'une pièce adverse, il faut que la vôtre, inférieure en
1
4

valeur, soit de plus défendue *). L'effet a sera dû alors, à pro


prement parler, à la pièce de soutien, et celle dont nous recher
chons ici a réaction, ne jouera que le rôle d'un obstacle quel
conque, remplissant une case donnée . Ce sera donc un genre
d'effet accessoire, le plus grand pour le pion, le plus petit pour
la dame (nul pour le roi) , d'ailleurs étranger à la puissance de
votre pièce , et qui ne pourra naître que de la coopération
d'une autre .

b) Il se peut que , dans les circonstances a , votre pièce


soit supérieure ou égale en puissance normale à celle qu'elle ob
strue. Les pièces pouvant être échangées , la valeur de position
de la vôtre, si elle est défendue, sera alors réduite à celle de la
pièce adverse , et à zéro toutes les fois que votre pièce sera en
prise et sans défense, quelle que soit au reste sa puissance in
trinsèque.
Dans ces cas exceptionnels, la réaction de votre pièce sem
ble , en effet, passible d'une autre mesure que celle des points
1 et 2 du n° 179. Cependant, toutes les fois qu'il n'y aura pas
eu simplement erreur ou caprice de votre part à livrer ainsi la
pièce, ce seront encore les points cités qui auront servi de base
à votre calcul, et l'adversaire ne prendra la pièce offerte que
s'il tient à se défaire de la pression qu'elle exerce sur son jeu .
Car on rend souvent une pièce pour en prendre ailleurs une
équivalente , et , plus généralement, pour renforcer l'action de
ses autres pièces.
c) La réaction de votre pièce peut être paralysée dans
tous les sens , ou sur tous ses rayons moins un , dans le cas où
>

elle couvre son roi contre l'attaque d'une pièce adverse à lon
gue portée .
Mais l'adversaire ne sera pas libre alors d'enlever sa pièce,

* ) Le cas sera différent lorsque votre pièce sera placée sur la file d'un
pion adverse , de manière à obstruer simplement son mouvement. Cet effet sera
cléjà le même, quelle que soit la pièce obstruante; nous en tiendrons compte dans
le Livre IV, en parlant du rayon d'activité des pions.
5

sans affranchir l'action de la vôtre, qu'il devra, même dans ce


cas, mesurer suivant l'échelle du n° 179 .
d) Votre pièce, à son état d'immobilité, peut servir , en
quelque sorte, de bouclier à une autre, contre une attaque future
de l'adversaire. Tels sont , par exemple , les pions de l'aile,
qui couvrent leur roi si utilement.
Nous répondons à cela que le calcul de la réaction ne sau
rait embrasser un effet qui lui est étranger , et qui , de plus,
n'existe pas encore à l'instant donné. Ainsi , au début de la
>

partie, le pion f2 * ) couvre bien votre roi de l'attaque de la


dame adverse une fois arrivée à h4 (voyez a) , mais il ne l'em
pêche nullement de venir occuper cette case . L'influence du
pion [2 sur la détermination de l'adversaire de jouer ou non
sa dame à h4 , n'est pas mesurable.
181. Nous nous croyons donc suffisamment justifié en
faisant dépendre la réaction d'une pièce quelconque unique
ment du nombre et de la nature des cases ou pièces, soit atta
quées, soit défendues par elle. Si une pièce attaquée par vous
se trouvait déjà défendue, l'action de la vôtre ferait toujours
équilibre à la pièce adverse de soutien , et empêcherait de l'en
lever. Par la même raison , l'attaque d'une case vide ne pour
rait être censée nulie dans le cas où une pièce adverse serait
libre de venir l'occuper, à l'aide d'une autre déjà postée pour
sa défense. A inoins de bannir du jeu toute mesure de prévi
sion , on ne saurait , pon plus , compter pour rien la défense d'une
case inaccessible à l'adversaire, à l'instant donné, ou celle d'une
pièce qui n'est pas en prise pour le moment .
Tout ce qu'on peut dire c'est que les cases soit attaquées,
soit défendues par votre pièce, n'ont pas généralement la même
valeur ; que les circonstances du jeu peuvent donner à quelques

*) Nous renvoyons aux diagrammes des pages 2 et 5 du Tome I, les lecteurs


peu familiarisés avec la notation ordivaire des cases de l'échiquier, dont vous fai
sous usage ici , dans l'art. 185 et en d'autres endroits.
6

unes d'entre elles une importance beaucoup plus grande qu'aux


autres ; qu'enfin, toutes circonstances égales , la défense et sur
tout l'attaque d'une pièce pèsent plus dans la balance que celles
d'une case vide. Les attaques les plus graves sont celles diri
gées contre le roi (l'échec) et , en général, par une pièce infé
7

rieure contre une pièce supérieure. Car du moment que la pièce


adverse pourrait être défendue, la vôtre et celle de soutien se
feraient équilibre ; il y aurait action et réaction égale sur une
case qui , bien qu'occupée, ne se comporterait plus que comme
ne case vide. Au reste , un équilibre semblable aurait lieu
Au reste,
aussi dans le cas où l'adversaire couvrirait son roi, sa dame etc.
de l'attaque d'une de vos pièces à longue portée. Il s'ensuit
que l'attaque des pièces les plus faibles, le pion et le cavalier,
exerce précisément la pression la plus forte sur le jeu adverse.
182. Ne pouvant diversifier la valeur des cases sur
lesquelles votre pièce agit dans son état d'inmobilité , nous
prendrons l'unité pour valeur moyenne constante de ces ca
ses , sauf à ne point nous arrêter à des combinaisons de jeu
particulières, mais à passer en revue tous les arrangements
imaginables que pourra former votre pièce avec les autres
sur l'échiquier. La qualité des cases une fois neutralisée,
nous serons également dispensés , en comparant les diverses
pièces entre elles, de mettre en ligne de compte la diversité de
direction et de distribution des points de mire de chaque pièce
en particulier La nature du jeu n'y attache, d'ailleurs, aucune
importance. Ainsi la dame agit tout aussi énergiquement sur
les cases plus éloiguées que sur celles plus rapprochées de sa
station ; sur les cases disposées en bandes ou colonnes, tout
aussi bien que sur celles des diagonales, quoique , géométrique
ment purlant, ces dernières suivent une loi de distance différente .
· De même chaque point de mire du cavalier n'est compté, au jeu,
que pour un , malgré le rapport V5 : V3 : 1 qui subsiste entre
la distance de ces points à leur centre et celles qui le séparent
des cases contiguës. Du moment que la considération des réactions
7

moyennes permettra de faire abstraction de la nature individuelle


des points de mire, telle qu'elle dérive de la situation du jeu,
toute case ne comptera que comme unité absolue.
183. Nous mesurerons ainsi, dans une situation quelcon
que, la réaction d'une pièce par sa portée entière ( Introduction,
nº 15) , savoir par le nombre des cases attaquées ou défendues par
elle, que ces cases soient, d'ailleurs, remplies ou non . La réaction n'est
entendue ici que dans un sens restreint, différent de la valeur
>

de position de la pièce à l'instant donné . La quantité conven


tionnelle en question ne nous servira qu'à nous élever ensuite ,
par le calcul, à la connaissance de la moyenne des réactions
pour toutes les combinaisons de jeu, imaginables entre les pièces
présentes sur l'échiquier. Cette moyenne pourra déjà être prise
pour la puissance même de votre pièce à l'état d'immobilité (n° 177 ),
puissance qui , à la vérité , sera relative à l'effectif donné des
pièces en jeu. On verra, dans l'art. 227 , l'application des mê
mes principes à la réaction combinée de plusieurs de vos pièces
dont aucune n'est en mouvement, le tour de jouer appartenant
à l'adversaire .
184. Il suit immédiatement de notre définition, que la
réaction de toute pièce à longue portée s'étendra, sur chaque
rayon, jusques et y comprise la case remplie par la pièce ob
struante la plus rapprochée . Le maximum de la réaction sera
ainsi égal à la somme , et le minimum au nombre des rayons de
la pièce. La réaction pourra varier non seulement en raison de
la distribution des obstacles sur les rayons , mais aussi avec la
station de la pièce réagissante sur l'échiquier, et afin de trouver
sa puissance à l'état d'immobilité (nº 183 ) , il faudra analyser à
>

part ces deux genres de variation, pour un nombre donné n d'ob


stacles; après quoi , faisant passer n par toutes ses valeurs
admissibles , on devra chercher encore la moyenne de ces puis
sances, que nous appellerons la force passive. Absolument indé
pendante des lois qui règlent la marche de la pièce en question,
et bien différente de sa valeur d'échange (Introduction , nº 18 ),
8

cette force représentera, cependant, sa puissance normale à lous


les instants où le lour de jouer sera à l'adversaire. De la réaction
combinée moyenne de plusieurs pièces , accompagnées de n ob
stacles, on déduira semblablement leur force passive combinée.
Nous ne faisons, d'ailleurs , ici qu'indiquer ces notions, dont
nous donnerons plus loin le développement complet.
185. Quant aux pièces à faible portée , leur réaction, en
vertu de l'art. 183 , dépendra uniquement de leur position sur
l'échiquier , et restera égale , dans chacune de ces positions, au
nombre des points de mire (ou rayons) de la pièce , quels que
soient le nombre et l'arrangement des obstacles. Pour trouver la
réaction moyenne d'une pièce quelconque de cette catégorie, il
n'y aura donc qu'à prendre le total de ses points de mire pour
toutes les stations qu'elle peut occuper sur l'échiquier, et à di
viser ensuite ce total par celui des stations. Cette moyenne
coïncidera déjà avec la force passive ou puissance normale de la
pièce à l'état d'immobilité. S'il ne s'agit que du roi ou du cavalier,
on pourra évidemment se borner à prendre la 16me partie de la
somme de leurs réactions respectives, sur toutes les cases du
carré dont les diagonales sont al ...... d4 et a 4 ...... d1 . .

On obtiendra ainsi, pour le roi :


Dans 1 position , une réaction 3,
6 positions, -
5,
9 positions, , = 8.
La réaction moyenne du roi sera , en conséquence, égale à :
1X3 + 6 X 5 + 9X8 105
16 16 = 6,5625.

On trouvera, d'une façon analogue, pour le cavalier :


Dans 1 position, une réaction 2,
2 positions, )
-
3,
5 positions,
21

: 4,
4 positions , 6,
23

4 positions, 8,
.
9

et, par suite, une réaction moyenne ou force passive égale à :


:

1X2 + 2X3 + 5X 4 + 4X6 + 4X8 21


-

16 5,25 .

186. Le pion ne pourra pas , comme le cavalier, être sta


tionné successivement à 64 cases , vu que 8 sont entièrement
exclues du domaine de son activité propre , et qu'à 8 autres,
il n'est plus pion , mais dame ou pièce inférieure. Des 48 cases
restantes, il suffira, d'ailleurs, de considérer les 24 qui forment
le rectangle dont les côtés inégaux sont a2 , .... d2 et a2 ..... 27 .
On trouvera ainsi :

=
Dans 6 positions, une réaction = 1 ,
18 positions, 7 = 2.

La réaction moyenne ou force passive du pion , comme pion *), 9

est donc :
6X1 + 18X2 7
24
= 1,75 ,

fraction qui , à l'égal de celles calculées pour le roi et le cava


lier (nº 185), exprime, en même temps, le nombre moyen des
rayons d'action de la pièce (ou pion). Notons ici que, pour toutes
les pièces en général, les dits rayons peuvent différer des rayons
de mouvement, mais que le pion seul admet à cet égard une diffé
rence même sur l'échiquier parfaitement libre.
Ajoutons que l'exclusion légale du pion des cases du pre
mier rang d'entraîne pas une diminution de sa réaction moyenne
1,75 . Car si on le supposait placé aux dites cases, dès le début

*) On pourrait, à la vérité , ne pas se borner là , mais désirer étendre la


réaction moyenne d'un pion à toutes les phases de son existence , possibles dans
le cours d'une partie, avant comme après sa métamorphose. Cette réaction cesse
rait alors d'être une quantité simple, pareille à celle des pièces proprement dites ;
aussi devons nous remettre à la fin du Livre actuel ce que nous avons à dire sur
ce sujet.
10

de la partie , son droit de prise demeurant le même, on trouve


rait pour sa force passive :
7X1 + 21 X2 7
28 4"

comme plus haut .

187. La réaction moyenne de toute pièce à faible portée


est, comme on l'a vu , indépendante de la nature des arrange
ments entre les pièces restantes, indépendante même du nombre
de ces dernières. Il est donc permis de généraliser les valeurs
obtenues pour le roi , le cavalier et le pion , en étendant à un
échiquier quelconque la détinition de leur force passive, donnée
dans le n° 185. Nous aurions même le droit de sortir du plan,
et d'introduire dans le problème une troisième dimension . Mais
pour ne pas trop nous écarter des lois du jeu qui nous occupe,
contentons nous d'essayer ses pièces sur un échiquier carré de
a? cases , le nombre a étant pair ou impair, plus grand ou plus
petit que 8. Or il a déjà été prouvé ( Livre II , nº 164) que le
total des divers sauts que le cavalier pourra exécuter en un
coup, en partant de chacune des a' cases successivement , se
monte à 8 (a 1 ) (a — 2 ). Ce nombre sera aussi celui de ses
points de mire (nº 185), en sorte que le quotient
8 ( 2-1 ) (a - 2)
a2

exprimera sa force passive sur l'échiquier a’.


La portée du roi se montant à 3, 5 ou 8 , selon sa position ,
le total de ses rayons aux cases du même échiquier sera :
— * 5+ (a—
4x3 + 4 (a—2) 2-22)* * 8 =: 4 (a− 1 ))(2-1),
et sa réaction moyenne :

4 (0-1) (20—1)
11

Entin , le total des points de mire du pion, aux a ' - 2a sta


tions où il reste pion, sera :
2 (a — 2) x 1+ (a—2 ) * x 2 = 2 (a- 1 ) (a —2) ,
dont le quotient par a'- 2a est :
2 (2-1 )
a

La réaction moyenne du pion, ainsi trouvée, ne changerait point


d'intensité si on la rapportait à a- a cases, c'est- à - dire si l'on
accordait encore au pion les a stations du 1er rang. Le quo
tient cherché serait alors :

212–1)X 1+ (2-1)(a - 2)X2 2 (0-1)


a? e

Les forces passives des pièces à faible portée sont entre


elles dans ce rapport assez simple :
Pion Cavalier Roi
a : 4 (2-2) : 2 ( 2a - 1 ) ,
qui, sur l'échiquier commun (a= 8), revient à :
Pion Cavalier Roi
1 : 3 : 34 .

188. Comme la réaction des pièces à longue portée varie


avec le degré d'obstruction de l'échiquier, le calcul de sa valeur
moyenne exige des méthodes particulières que nous développe
OS
rons dans les nºs 194 et suivants. Mais nous pouvons , dès à
présent , indiquer les limites supérieure et inférieure de cette
réaction. La première se rapporte au cas où la pièce réagis
sante est imaginée seule sur l'échiquier, la seconde à l'hypothèse
d'un complet encombrement, ce qui la réduit au nombre moyen
des rayons de la pièce . Ces limites (différant en cela des réactions
moyennes elles-mêmes) seront indépendantes du nombre et de
la nature des arrangements admissibles entre les pièces obstruan
tes. Leur calcul étant, de plus, excessivement simple, il sera
12

instructif de le généraliser en étendant la notion de ces limites


à un échiquier carré a' quelconque, de même que nous l'avons
fait pour les forces passives des pièces à faible portée.
La tour, affranchie de toute gêne sur un pareil échiquier,
réagit sur 2a - 2 cases, quelque part qu'on la stationne. La
limite supérieure de sa réaction est donc
2 (0-1 ).
Quant à sa limite inférieure, qui revient au nombre moyen des ra
yops d'action de la tour, elle s'exprime évidemment par le quotient:
4X2+4 (2-2) X 3 + 12-22 X 4 4 (2-1 )
al

double de la force passive du pion .

Les expressions trouvées se réduisent , pour l'échiquier


commun ( a = : 8 ), aux nombres :

14 et = 3,5 .
-

189. Le calcul correspondant pour le fou variera déjà,


selon que a sera pair ou impair. Dans le premier cas, la couleur
des cases propre au fou dont il s'agit, n'influera pas sur le ré
sultat, et il suffira de considérer les diagonales d'une seule cou
leur, supposons noire, qui comprendront, respectivement :
2 , 4 , 6 , ... a - -4,2-2 , a , a -2,0-4 , .... 6 , 4, 2
cases , et de plus :
1 , 3 , 5 , ...... , a- 5,0-3,0-1,2-1 , 2-3, a — 5 ,...... , 5 , 3 , 1

cases, si l'on passe aux diagonales perpendiculaires aux pré


cédentes * ). Il s'ensuit : 1. qu'aux

*) Les premières seront en nombre a - 1 , les secondes en nombre a , ou


plutôt a - 2 si , conformément à l'usage , on cesse d'appeler diagonales celles qui
.

se réduisent à uue case unique. L'échiquier comptera ainsi , en tout , 2 (20—3)


lignes diagonales.
13

+
2 x 3 + 2(3-1) = 2(a- 1 )
cases noires extrêmes de l'échiquier a ' pair, la portée inobstruée
du fou aura pour valeur constante a -1, ou
a + 1-2 = 2-2 + 3 ^ 2 = 0-4 + 5-2 = . = 2 + 2-1-2 ;

2. qu'aux
a -
2 (72) + 26*72-1) = 2(a— 3)
+

cases noires extrémes du carré intérieur (a—2), la valeur com


mune de la dite portée sera a + 1 , ou
@ + 3-2 = a - 2 + 5-2 = Q - 4 + 7-2 = 4 + 2-1-2;

3. qu'aux

2 ) + 244-1) = 2(a - 5)
cases noires extrêmes du carré intérieur (a — 4 )', la portée en
question s'élèvera invariablement à +3, ou à :
a + 5-2 = 0-2 + 7-2 = 2–4 + 9-2 = . = 6 + 2-1-2 ,

etc. Généralement, aux


- -21 Q
2 + 2
2 24 — 1 ) = 2(a—1—20)
2
2 (

cases noires extrêmes du carré intérieur ( a - 2x ) , la portée in


obstruée du fou se montera constamment à :
a + 1 + 2 % -2 = 2—2 + 3 + 20 — 2 = 4-4 + 5 + 24 -2 = .... = 2 + 26 +0-1-2,
-2
ou à a— 1 +23,4 pouvant varier depuis o jusqu'à 2 + 1 = ;
en sorte qu'aux
- 2) 0 (2-2)
21-4 -? ]+ 2 [*=109)– 1] = 2
2
14

cases noires extrêmes du dernier carré intérieur, correspondant


Q- 2
à x= , cette portée atteindra sa valeur maxima:
a + 2-1-2 = 2a- 3 .

La somme totale des portées dont il s'agit, aux a

2 ( 4-1 + 0-3 + 2–5 + ... +1)= 23–1—2x)==


cases noires (ou blanches) de l'échiquier, reviendra , en consé
quence , à::

ola
2
-
ܽ‫ܘ ܕ‬
28 (a — 1—2x) (a — 1 + 2x) = 23 (2-1):48Ex ' =
a (2-1) (20-1)
3

22
(voyez le n° 45 de l'Introduction) .. Divisant par le nombre

2
des stations, on trouvera ainsi :
2 (a− 1 ) (20-1 )
За

pour limite supérieure de la force passive du fou. Elle se ré


duira à
35
4 8,75

sur l'échiquier ordinaire , pour lequel a = 8 .

La limite inférieure de la force passive, ou le nombre moyen


des rayons d'action du fou sera bien plus simple à calculer. Cette
pièce n'aura qu'un seul rayon aux 2 cases noires angulaires,
deux rayons aux 2 (a - 1 ) -2 = 2 (a — 2) stations noires restan
tes de la bande, enfin quatre rayons aux (a -2 2 ) cases noires du
carré intérieur ( a — 2 )?. Il s'ensuit que le nombre moyen cherché
s'élèvera à :

2x1 + 2 (0-2) X 2+ (a −2 2)2 X 4


4 (2-112
a3
2
15

ou au carré de la force passive du pion. Sur l'échiquier com


muu (a = 8 ), ce nombre reviendra donc à :
49
16
= 3,0625.

190. Passons au cas où a sera impair et , pour fixer les


idées , supposons noire la couleur qui sera alors commune aux
al+1
quatre coins , et appartiendra à la majorité ???
2 des cases.. Le
fou astreint à parcourir ces dernières, aura une portée d'action
a2-1
différente de celui qui marchera sur les apzi 2
cases blanches.
Commençons par considérer le premier, dont les lignes d'action
ou diagonales comprendront deux fois et respectivement:
1,3,5 ,. > a , 2-2,2-4 , 5,3,1

stations. La portée inobstruée du fou aura ainsi : 1 ° une valeur


commune a - 1 , ou

a + 1-2 = -2 + 3—2 = 2–4 + 5-2 = ...... = 1 + 2-2,

aux a+ 1
22 (072) +2 (07. — 2) = 2a(0–1))
2

cases noires de la bande ; 2 ° une valeur commune a + 1 , ou

a + 3—2 = 2–2 + 5-2 = 2–4 +5-2 =


7 — ? = ...... = 3 +2-2 ,
aux
2 (ºz ) +2(67! — 2) == 2 ( 2-3 ))
2

cases noires extrêmes du carré intérieur (a — 2 )"; 3. une valeur


commune at3 , ou

a + 5-2 = -2 + 7—2 = 9-4 + 942 = ...... = 5 + 2--2,


=

aux -
-3
21*7*)+26078 — 2 ) = 2 (a—5) -
16

cases noires extrêmes du carré intérieur (a— 4) ; généralement,


une valeur commune a- 1 + 2x, ou

a + 1 + 24—2 = 2–2 + 3 + 20—2 = 2-4 + 5 + 2x - 2 = .. = l + 20 + 2—2,

aux 1 0-2x + 1
2 = 2(a—1—2x)
2) =
= a
2x+ 1) +2 2

cases noires extrêmes du carré intérieur (a — 2x )". Mais a ne


-3 - 1
pourra varier ici que depuis o jusqu'à “ 78 + 1 = “ , sa valeur
2

dernières correspondant aux


( ) a - ( - 3 ) +1
2 [0-428 +! ] + 2[* 2 2] = 4
coins du carré intérieur de [a— 23
( )] = 9 cases , coins pour
chacun desquels la portée du fou en question reviendra à a - 1
Q-1
+ a—3
- = 2 (a—2).
( - . L'hypothèse sx == " 2?? ferait déjà évanouir
le carré intérieur (a — 2x ), en le réduisant à l'unique case noire
du milieu, et doit, par cette raison, être laissée en dehors de la
somme des portées :
2 a- a.
( @ -1)( 202-2–3)
29(a — 1—2x)(a − 1 + 2x) = 23(a − 1)2—8Zx' = 3

déduite des raisonnements précédents. Reste à ajouter à cette


somme la portée inobstruée

2 ( 2-1 )
du fou pour la dite station du milieu, ce qui fera :
(0–1) (202—2 + 3)
3

quantité à diviser par le total


2
a2+ 1
+2{(a — 1—2x ) = =
2
17

des stations noires de notre échiquier. Le quotient


2 (4-1)(209-2 +-8)
3 (a2 + 1 )

exprimera ainsi la limite supérieure des réactions du fou astreint


à la couleur de la majorité des cases de l'échiquier impair a'.
Les diagonales de l'autre couleur ( blanches) formeront deus
groupes, composés chacun de
2,4,6 ............. , 2-1,2-1,2-3,4-5 , .......... 6,4,2 >

cases respectives “). Il s'ensuit que la réaction entière du fou se


monte : 1. à
Q - 1 + 2-2--0-3 + 4-2 = 2-5 + 6–2 = = 2 + 0-1-2 = 2-1 ,

aux 4 (*7 ') = 2(a — 1) cases blanches de la bande; 2. à


Q - 1 + 4-2 = 0–3 + 6–2 = 0-5 + 8–2 = = 4 + 2-1-2 = a+ 1 ,
a 3
aux 4 (672) = 2(a2-3
— 3) cases blanches extrêmes du carré inté
rieur (a —2)* ; 3. à
Q - 1 + 6-2 = 2-3 + 8–2 = 2-5+10-2 = .. = 6 + 2-1-2 = a+3,

aux 4
4 (0) = 2 (a—5) cases blanches extrêmes du carré inté
rieur (a—4 )' ; généralement à :
Q - 1 + 2 + 28 -2 = 2–3 + 4 + 23-2 = = 2 + 23 + 2-1-2 = -1 + 25r.,
1-24
aux 4 - -

2
= 2 ( 2-1-2x ) cases blanches extrêmes du
a- 3
carré intérieur ( a-2x )'. La valeur la plus élevée de a 2
correspondra aux 2 ( a - 1 - a + 3 ) = 4 stations blanches du
carré intérieur de neuf cases, et entraînera une portée du fou
= 4-1 + 0-3 = 2 (0-2).

*) En ajoutant, à ces 2(a–1) diagonales blanches, les 2(a —2 ) diagonales


noires énumérées plus haut (on ne compte pas les quatre composées d'une seule
-

case ), on trouve, en tout, 2 ( 22 – 3 ) lignes diagonales , de même que sur


l'échiquier dont le nombre de cases est pair.
2
18

La limite supérieure cherchée de la réaction moyenne du


fou blanc sera, en conséquence :
a-1
2

2 S12–1-24) (0–1 + -2x )


(a - 1 ) ( 2a2 -a- 3) , a ? - 1 2 ( 22-3)
3 2 3
2

23 (a – 1-22)

191. Les limites inférieures , ou nombres moyens des ra


yons d'action , tant du fou noir que du fou blanc , sont extrêmement
faciles à trouver. D'abord , les cases noires de la bande aux
quelles répondent deux rayons, sont au nombre de 2 (a—3). Le
fou n'a , ensuite , qu'un seul rayon à chaque coin , et quatre aux
(2-2)2+1
2 cases noires du carré intérieur (a—2 )?. Il s'ensuit que
la moyenne cherchée pour le fou noir est :

4 + 4 (a - 3 ) + 2 (a2-4a + 5) 4 (2-1)
a2+ 1 a2+ 1
2

Quant à l'autre fou , il a deux rayons aux 2 (a — 1 ) cases blan


( a - 2 )2--1
ches de la bande, et quatre aux 2 cases blanches restantes
de l'échiquier, en sorte que le nombre moyen de ses rayons
revient à :

4 (2-1 ) + 2 ( a?— 4a +3) 4 (a- 1 )


a2-1 2 +1
2

Il importe d'observer que c'est uniquement l'impuissance


du fou de quitter les cases de sa couleur, qui produit la diffé
rence entre les résultats indiqués pour le cas où a est pair , et
celui où a est impair. Si l'on imaginait une pièce qui , ne pre
nant qu'en diagonale comme le fou, pút cependant, en vertu de
sa marche ( quelle qu'elle fût), parcourir tout l'échiquier , les
limites de sa réaction moyenne s'identifieraient, respectivement,
dans les deux cas mentionnés. Car il est d'abord évident que, sur
l'échiquier a pair, la somme moyenne des rayons d'une pareille
19

pièce se confondrait avec celle des rayons d'un fou soit blanc ,
soit noir, et que la même coincidence aurait lieu entre les nom
bres moyens des rayons respectifs. Or passant à l'échiquier a?
impair, on trouverait , pour limite supérieure des réactions de
la nouvelle pièce :
2-1) (202— 2 +3) (a - 1)(2a2–2–3): q ? 2 (a- 11 (22–1 )
3 3 3a

et pour limite inférieure :

2(a - 1)" + 2 (a — 1)?:a’ = 444( 2-1


a2
)2

résultats identiques à ceux du n° 189, comme nous l'avions an


noncé .

La dame n'est autre chose qu'un fou ainsi transportable


à toutes les cases , et cumulant, en outre, la réaction du fou avec
celle d'une tour, de quelque façon qu'on obstrue l'échiquier.
Cette pièce n'exigera donc point de nouveaux calculs. La limite
supérieure de sa force passive s'élèvera à :
2 (2-1 ) (50-1 )
2 (0-1 ) + 2 (0-1За
) (20-1 )
За

et la limite inférieure sera

4 (0-1 ) 4 (2-1 )2 ( 20—1)


410—1)
a a2 a2 - ),

ou égale à la force passive même du roi , tout cela quel que


soit a , pair ou impair. Pour l'échiquier commun , a = 8 , ces
valeurs se réduiront à

91 105
> 4 = 22,75 et à 16 6,5625 .

192. Les limites respectives de la réaction moyenne des


pièces à longue portée sont entre elles dans ce rapport très
simple :
2*
20

Limiles supérieures.
Fou Tour Dame
2a - 1 : 39 : 50-1 .

Limiles inférieures.
For Toner Dame
a - 1 : a : 2a - 1.

Pour n'avoir pas besoin de distinguer les cas de a pair et de


a impair, nous avons adopté, quant au fou , la moyenne entre
les valeurs qui correspondent au fou blanc et au fou noir. Sur
l'échiquier de 64 cases , l'échelle de relation ci- dessus se ré
duira à :

Limites supérieures.
Fou Tour Dame
5 : 8 : 13 .

Limiles inférieures.
Fox Tour Dame
7 8 15 .

Plus l'échiquier sera encombré , plus le caractère invariable


de la réaction des pièces à faible portée tendra à leur donner
de l'avantage comparativement aux autres pièces, si puissantes
sur l'échiquier éclairci (art. 24 de l'Introduction ). On se for
mera un idée assez exacte des rapports indiqués en évaluant,
d'abord , à chaque station d'une pièce à faible portée, le nombre
des cases qu'elle attaque ou défend, en fraction de l'aire d'action
totale 63. On trouvera , qu'en termes moyens :

La réaction du pion s'étend à x'o de l'échiquier.


cavalier à l'a
19

97

roi à A
5
19

> 97
21

Or les limites de la force passive des pièces à longue portée


pourront, de même, être exprimées en fraction de l'aire totale 63 .
Savoir :

La réaction de la tour s'étendra de 18


i's à } de l'échiquier.
97 du fou de 7 àછે 36
36 37
de la dame de ais à 18
02

Il sera loisible d'en inférer, qu'approximativement :


La réaction moyenne de la tour s'étend à 36 de l'échiquier .
du fon છે
છે » 32
de la dame à 6 7
288 "

La moyenne arithmétique entre les limites extrêmes calculées


pour les forces passives des dites pièces, fournira ainsi les va
leurs approchées suivantes de ces forces celles-mêmes.
4 2-1) = ( Q - 1) (a+2)
Tour, 2 (a—
2-11 ) + 4( 1): 2 = e

2 (0-1) (2-1) 4 (0-1)


:2 =
(a - 1) ( 202 + 52-6)
fou , 30 За ?

2 (a- 1 ) (52-1) ( +
4 (a— 1) (20-1 ) : 2 = (2—1)(ba? 11a - 6)
Dame , sa a2 392

Ou, sur l'échiquier commun :


36 189 469
Tour , = 8,75 ; Fou, = 5,90625 ; Dame, 32 = 14,65625 ,
S
4 32

valeurs qui, divisées par 63 , engendrent précisément les fractions


9

données plus haut.

Cette approximation est , du reste , très - imparfaite , puis


qu'elle fait totalement abstraction des arrangements que peuvent
réellement affecter les pièces obstruantes , et dont vous allous
nous occuper maintenant.
22

193. Nous avons vu (nº 183—184 ) que la réaction de


toute pièce à longue portée, dans une situation de jeu quelcon
que , a pour mesure cette portée même, définie comme dans
l'art. 15 de l’Introduction . Elle dépend ainsi non seulement
de la station qu'occupe la pièce réagissante , mais encore de la
distribution des obstacles sur ses rayons. Le pombre de ces
obstacles, ou l'effectif des pièces du jeu , strictement adapté ,
comme on sait, au carré de 64 cases, forme, en conséquence,
un élément essentiel du calcul des forces passives dont il s'agit.
A moins de vouloir inventer de nouvelles règles pour les échi
quiers diminués ou agrandis, tentative certainement fort oiseuse,
il nous faudra donc écarter la notion de l'échiquier carré quel
conque, introduite plus haut uniquement pour éclaircir les opé
rations sommatoires. Au reste, tout en renfermant les combi
naisons du jeu dans l'échiquier commun , nous ne pourrons y
>

appliquer l'analyse mathématique qu'en les généralisant. Nous


voulons dire que , pour calculer la réaction moyenne d'une pièce,
nous devrons tenir comple de lous ses arrangements imaginables sur
l'échiquier, avec 2 à 31 *) pièces obstruantes. Nous embrasserons,
de cette façon, un plus grand nombre de cas que ceus autorisés
par les lois du jeu des échecs. Car, en vertu de ces lois :
1. Votre roi ne doit jamais être en échec au moment de
la réaction de vos pièces, vu qu'il serait alors en prise (nº 177).
2. Le roi adverse ne doit point se trouver sous le coup
d'un échec triple , quadruple , etc. ni même d'un échec duuble
tel qu'il n'eût pu être produit par la découverte d'un échec
masqué antérieur ( nº 17 de l'Introduction).
L'analyse mathématique ne saurait , comme nous l'avons
dit , exclure de la masse totale les arrangements affectés des

*) Il peut même y en avoir davantage daus la partie des pions, circonstance


OS
que nous ne manquerons pas de preudre en considération (uºs 225, 233 et ailleurs).
Mais la pièce à longue ou à faible portée dont on analyse la réaction, doit tou
jours être accompagnée, pour le moins, de deux pièces obstruantes, qui sont les
deux rois ( Introduction, nºs 4 et 16 ).
23

illégalités décrites * ) , et qui sont , d'ailleurs , relativement peu


nombreux . Quant aux objections qu'on voudrait tirer du caractère
étrange des situations de jeu, produites par des permutations de

*) Il y a , à la vérité , moyen de le faire, lorsque les pièces présentes sur


l'échiquier se réduisent aux deux rois soit dépouillés , soit accompagnant une
pièce réagissante. Mais la force passive de celle-ci dépendant de ses combinai.
sons non seulement avec deux, mais avec trois, quatre, jusqu'à trente et une piè
ces obstruautes , on conçoit que le calcul de cette force demeurerait toujours
impraticable, si l'on exigeait l'élimination des arrangements illégaux dont il
s'agit. Les valeurs mémes trouvées plus haut pour le roi, le pion et le cavalier
(nºs 185 – 186) , devraient alors être rejetées. Voici , du reste , quelques détails
sur ce sujet, qui ne manqueront pas d'intéresser les amateurs d'échecs.
Deux rois avec une pièce réagissante quelconque (le fou excepté) peuvent
être arrangés sur l'échiquier de 62 X 63 X 64 = 48X5208 = 249984 manières diffé
rentes, tandis que le nombre de leurs arrangements conformes aux lois du jeu
des échecs, ne se monte qu'à :
62 (4 (63 — 3) + 24 (63 — 5 ) + 36 (63 —8)] = 43 X 5208 = 223944.
Il serait déjà fort laborieux d'évaluer la réaction moyenne d'une tour ou
d'une dame correspondant à ces derniers arrangements. Aussi n'exécuterons nous
un calcul semblable que pour le cavalier. Le total 62 X 3612 des combiuaisous
de jeu légales devra alors être décomposé eu six termes :
4 ( 3612 – 2 X 60) + 8 (3612 – 2 X 58) + 16 (3612– 2x 58)
+ 4 (3612 – 2 X 55 : + 16 (3612 - 2 X 55) + 16 ( 3612-2 X 55 ).
A ces terpies répondront, respectivement , les portées 2, 3, 4 , 4, 6, 8 du cavalier.
Sa portée moyenue résultant des dites combinaisons de jeu, sera ainsi :
2X4 X 3492 + 3 X 8 X 3496 + 4X16X 3496 + 4 X 4 X 3502 + 6X 16 X 3502+8X 16 X 3502
4 X 3492 + 24 X 3496 + 36 X 3502
147008
27993
5,2516 à peu près,
21
uombre légèrement supérieur a છે mais toujours différent.

La réaction moyenne du roi, dans ses


4 X 60+ 24 X 58+ 36 X 55 = 3612
arrangements légaux avec le roi adverse, sera :
3 X4 X 60+ 5x 24 x 58 + 8 X 36 X 55 280
3612 43 = 6,5116 .....

uombre inférieur à la réaction théorique 6,5625.


Si l'on ajoutait une pièce de même couleur que le roi réagissant ( vous
coutiuuons à excepter les fous ) , la portée moyenne de ce dernier, pour les
24

pièces arbitraires, nous répondrons que la bizarrerie d'une com


binaison n'est point un motif d'exclusion , et que , de plus , la
théorie est tenue de prévoir toutes les déviations possibles de
l'ordre commun , dans l'arrangement initial des pièces (Intro
duction , nº 4). Or ces déviations comprennent aussi le cas où
les deux fous d'un joueur auraient, du consentement de l'adver
saire , été stationnés originairement à des cases de même cou
leur. Il s'ensuit que la théorie manquerait de conséquence en
ne faisant pas occuper aux fous, comme aux autres pièces ob
struantes, les 64 stations de l'échiquier successivement *) . Ajou
tons que, sous ce rapport, il ne saurait y avoir d'exception pour
les pions obstruants. Car leur métamorphose légale en dame ou
en pièce inférieure leur permet de parcourir l'échiquier entier,
sans rien changer à leur caractère de simples obstacles. Mais
un pion réagissant n'est transportable qu'à 48 cases, vu qu'on
ne cherche point sa réaction moyenne comme dame , tour, fou
ou cavalier, mais comme pion. Quant aux fous, la force passive
individuelle de chacun d'éprouve , à la vérité , aucun changement
si on lui accorde la faculté de translation à 64 cases , au lieu

62 X 3612 arrangements résultants, resterait encore égale à 6,5116 ....... Mais


si la nouvelle pièce obstruante appartenait au jeu adverse, il faudrait élimiver,
des dits arrangements, tous ceux dans lesquels le roi réagissant serait en prise.
Sa réaction moyenne varierait donc avec la nature de la troisième pièce, et de .
viendrait plus difficile à calculer.

*) La théorie est même , à la rigueur, obligée de le faire , puisque les lois


du jeu des écbecs admettent la présence sur l'échiquier de fous d'égale couleur,
appartenant à un inême joueur. Une pareille présence ne devient illégale que si
les pions du joueur en question sont encore au complet. C'est donc là l'unique
conjoncture que la théorie (ne pouvant l'éliminer du total des combinaisons) soit
forcée de légitimer par la supposition que les fous dont il s'agit auraient été pla
cés, dès l'origine, à des cases de même couleur.
La règle de la métamorphose des pions devient , à ce point de vue , la
cause principale de l'excédant des combinaisons théoriques sur celles des parties
jouées. Car, dans ces dernières, l'effet de cette règle est fortement restreint par
le caractère de la disposition usuelle des pièces au commencement du jeu, tandis
que l'analyse est tenue d'appliquer la règle citée dans toute son élendue. Voyez
la Note I à la fin du volume.
25

de 32. Mais , étendue à deux fous d'un même joneur , cette


>

faculté entrainerait déjà, pour leur force passive combinée, une


valeur impropre, en sorte que nous limiterons les déplacements
de tout fou réagissant aux stations qu'il peut réellement atteindre,
en vertu de sa marche (comparez le n° 229 ).
Nous venons de voir que, pour calculer la réaction moyenne
des pièces , le principe le plus rationnel dont on puisse partir,
consiste à supposer chaque pièce obstruanle transportable à tou
tes les cases de l'échiquier, et cela malgré la disproportion entre
le nombre des arrangements résultants et celui des combinaisons
de jeu pratiques. Après l'achèvement du calcul sur la base in
diquée , nous montrerons , cependant , qu'on peut aussi détermi
ner la force passive , tant individuelle que combinée , de certai
nes pièces , sans jamais prêter de fous d'égale couleur à un
même joueur. Mais les conditions du problème devenant alors
beaucoup plus compliquées, sa solution fera défaut dans la plu
part des cas .
194. Afin de procéder avec ordre, faisons d'abord ab
straction des changements de station, et considérons une pièce
quelconque à longue portée ou à rayons proprement dits, dans
une seule position arbitrairement fixée. Supposons, de plus,
égal à n le nombre des pièces qui obstruent ses rayons. Il ne
s'agira alors pour nous que d'étudier les variations de la portée
pour toute distribution différente de ces n obstacles, sans nous
enquérir de la disposition des pièces qui pourraient se trouver
en dehors des rayons , ni même de la configuration de l'échi
quier. Nos formules s'étendront ainsi à tout système de rayons :
OR ,, OR ,, OR,, etc. (Tom. I , Pl. II , fig . 2) dirigés comme on
.

voudra , dans un même plan ou non , mais commensurables entre


eux . Tout point de division des rayons par leur unité commune
OJ pourra , à l'exception du centre 0 , être occupé successive
ment par chacunedes n pièces obstruantes, d'ailleurs quelconques.
Soit donc a le nombre des rayons du système ou , autre
ment dit , de la pièce réagissante, et s la somme des rayous, qui
26

devra être ? n . La portée entière, pour une disposition donnée


des obstacles, sera, selon sa définition , égale au nombre total
des cases comptées sur les rayons à partir de 0 , jusques et y
comprises les cases remplies par les obstacles les plus rap
prochés. La case 0 ne comptera jamais dans ce calcul , de sorte
que la portée partielle correspondant à un seul rayon, ne pourra
jamais surpasser sa longueur, ni être inférieure à l'unité.
195. Imaginons que, sans modifier la disposition donnée ,
sur les rayons , des r obstacles, on les fasse changer de place
entre eux , de toutes les façons possibles. La portée restera
évidemment la même après chaque permutation . Si , pour fixer
les idées , on désigne cette portée par P. , et si l'on prend la
somme des portées pour toutes ces permutations , on aura P,
multiplié par leur nombre. Que l'on passe maintenant à un ar
rangement différent des n obstacles sur les rayons , qu'on per
mute encore de toute manière ces obstacles entre eux , et qu'on
prenne la somme des portées correspondantes, on trouvera une
nouvelle portée P, multipliée par le même nombre que ci-dessus,
savoir par celui des permutations que pourront admettre les a
obstacles. Le résultat sera tout - à fait semblable pour une
troisième portée Pz, une quatrième Pa , etc. Le nombre des
quantités :
,, P ,, Pg,3 PP.,
1

sera égal à celui de tous les arrangements différents (combinai


sons) à n que l'on pourra former avec s cases, savoir :
818- 1 ) 8-2) . (8-1 + 1)
1.2.3 . ( i ),
suivant la notation de l'art. 51 de l'Introduction , n étant, d'ail
leurs , astreint ici à demeurer > oet < 3 +1.
196 . Après avoir ainsi examiné , l'une après l'autre ,
les ( * ) combinaisons dont il s'agit, et formé, pour chacune, la
27

somme des portées correspondantes, prenons la somme de toutes


ces sumines. Elle sera évidemment égale à la quantité
P , + P , + P , + etc.
2 3

multipliée par le nombre des permutations possibles entre les


n obstacles donnés. Or les pièces obstruantes ne sont que , ra
rement , toutes différentes entre elles. Elles se composent, en
général , d'un premier groupe de i' pièces identiques , d'un se
1

cond groupe de i" identiques, d'un troisième de '' identiques *) ,


etc. enfin d'un dernier groupe de
i = n- ; -- ;" — ; "" — etc.

pièces, déjà différentes entre elles comme des autres.


Le nombre total des permutations entre n pièces de telle
nature sera , comme on sait (Introduction , n° 53 ) :
n!
5

i '!!: "" !......

le groupe i n’entrant point dans le dénoininateur. On aura, en


conséquence :
n !
ili ! i ''! (P , + P , + P , + .)

pour expression de la somme des portées correspondant à tous


les arrangements possibles des obstacles sur les rayons, arran
gements qui , eux -mêmes, seront au nombre de
n!
.
(, ).
La portée moyenne de la pièce , ou la somme totale des portées
divisée par le nombre des arrangements, aura pour valeur :

*) Pour être identiques. deux pièces doivent non seulement être parfaite
ment semblables, mais encore appartenir à un même joueur.
28

P, + P, + Pg

Elle sera indépendante des grandeurs


i,i i , ;" " ...
ou de la nature particulière des pièces obstruantes. Le numé
rateur de cette fraction est la somme des (1 ) portées de la
n

pièce relatives aux combinaisons de cases décrites plus haut


(nº 195 ). Ce sera donc la seule quantité que nous aurous à cal
culer, et nous devrons, pendant ce calcul, faire entièrement ab
straction de la nature des obstacles qui viendront remplir les
cases à combiner entre elles.

197. On ne saurait, d'ailleurs, déterminer la grandeur


P, + P + P + etc.
2 3

qu'en partant, d'abord, des cas les plus simples où la pièce u'a
qu’un , deux ou trois rayons , pour s'élever par degrés à la loi
générale de la dite grandeur pour a rayons. Afin d'exprimer
sa dépendance tant du vombre des rayons que de celui des ob
stacles, nous la désignerons par le symbole :
Sla , n ) .
Sla , n ) exprimera ainsi la somme des portées de la pièce cor
respondant, chacune, à une combinaison différente de s cases à
n remplies par autant d'obstacles . a aussi bien que n pourront
varier dans l'espression Sla, n ) , et quoique sa valeur dépende
également de la longueur des rayons, on verra qu'il sera inutile,
pour en tenir compte , de compliquer davantage ce symbole
provisoire.
Le cas n = 0 se trouve naturellement exclu des formules
précédentes, vu qu'il ne peut être question de combiner des ob
stacles quand il n'y en a pas. Nous savons , d'ailleurs, par le
29

vº 183 , que , dans ce cas , P, + P + P + etc. comme aussi la 3

portée moyenne de la pièce , se réduisent à sa portée entière s.


198. Imaginons une pièce à un rayon d'une longueur = 1,
obstrué par n obstacles. Pour trouver la somme des portées
qui répondent aux combinaisons de l cases à n remplies par
autant d'obstacles, il faut classer ces combinaisons de façon que
la portée de la pièce devienne successivement égale à 1 , 2 , 3 ,
etc. jusqu'à 1 - n + 1 . Multipliant alors chaque portée par
le nombre des combinaisons auxquelles elle correspond , et ad
ditionnant les produits, on trouvera pour la somme cherchée :
>

1 x
0( 3)) + ( = ) + etc.+(1+n+ 1)(-+).
(6 =}})++226+ n
3
n 1 n

ce qui, selon la notation du calcul intégral aux différences finies,


pourra s'écrire ainsi :
l- n42

Σε( Ε ) ( 1)

De même , le nombre total des combinaisons s'exprimera par :


+

(
Σ . 1) .

Or, au moyen des formules du n° 62 de l'Introduction, on


vérifiera aussitôt que (9) se réduit à (.). Quant à l'intégrale ( 1),
va que x = 1+ 1-11-x + 1 ), elle se décomposera en :
.

In + 2 L- n + 2
1
(1+ 1)* ( + 1) - ( - +1) n

Et, comme on trouvera, d'après les mêmes formules, que :


1 - nt2

(
Σ -2+1) = 66 *1). -1

la somme cherchée des portées reviendra à :

1 6 -- (n + 1) = (1 +1)...(a).
S(1, ) =(1+1)(_)
-
n
-

n
30

Ceci donvera entin, pour la portée moyenne de la pièce:


silin ) 1+1
n +1 n+ 1
(4)6
vui que s est ici = l.

199. Passons au cas d'une pièce à longue portée et à


druz rayons k et l , les pièces obstruantes étant au nombre de
n soumis à la condition k + 12n > 0 . Exposons , d'abord, la
manière dont on pourra , alors, classer les combinaisons de k +1
cases à n , remplies pas autant d'obstacles.
Si l'on avait, à la fois :
kan , lan ,
les dites combinaisons se composeraient évidemment :
1 ) De celles qui laisseraient le rayon k entièrement libre,
savoir de

( ) combinaisons.
2 ) De celles qui , au contraire, n'obstrueraient que le rayon
k, et seraient au nombre de
k
Como)
3 ) Enfin de celles dans lesquelles il y aurait x cases rem
plies sur le rayon k , et n - 3 sur l'autre rayon , savoir de

( ) (n + 2)
n

combinaisons prises pour toutes les valeurs de x , depuis r = 1 >

jusqu'à x = n - 1 inclusivement.
Donc , pour le cas de kn, 12n , le nombre total des
9

arrangements cherchés serait de


n

1
((%) +((?) + Σ$())( 1
n
t
X * / ...... (5).
31

Si l'on avait
kn, 1 < nt,
les combinaisons de la 1re classe cesseraient d'avoir lien , i'll ?

l'impossibilité de placer plus de 1 pièces sur le second rayon .


Cette circonstance diminuerait , en même temps , le nombre des
>

combinaisons de la 3me classe, en ne permettant pas d'y remplir


moins de n - 1 cases sur le rayon k. Le total des combinaisons
de k +1 cases à n se réduirait donc, dans le cas en question, à :
a
k k 1

( ) + (%)( -2) -
6 ).

Dans le cas analogue

k < n , lan ,
il n'y aura plus de combinaisons de la 2me classe . Au reste >, en
plaçant toujours x obstacles sur le rayon k , et les n - 3
autres sur le rayon 1 , x ne pourra être pris successiveinent
que depuis x =: 1 jusques et y compris x = k , de sorte que le
nombre total des combinaisons sera de
*+1
k
(6.) ++ (5
Σ (C )(..).
Enfin , pour :
ký n , ( < 7 ,
le nombre cherché s'exprimera, évidemment, par :
k+ 1
k 1

2 ( )( - ) t

Il serait inutile, néanmoins, de conserver, pour l'expression


de ce nombre , les quatre formules différentes (5) , ( 6 ), (7) , (8),
>

dont l'emploi alternatif compliquerait beaucoup les calculs qui


vont suivre . Quelles que soient les grandeurs relatives de k, de
32

I et de n , les dites formules seront toutes comprises dans la


première (3) , pourvu qu'on ne se borne pas à figurer, par le
symbole général :
( )
le nombre réel des combinaisons de u éléments à v, et qu'on
lui attribue, au contraire ( comme nous le ferons loujours ), la
signification exposée dans le n° 51 de l’Introduction . En effet,
le premier des symboles (6), (4), (*)» (n-e) qui entrent dans la
formule (3), ne figurera alors que zéro si k est < n, hypothèse
qui anéantira, en même temps, la partie de l'intégrale
k 1
$Σ ( )( 0)
depuis k +1 jusqu'à n . De même (9) et la partie de la même
-

intégrale depuis 1 jusqu'à n - 1 s'évanouiront pour 1 < n .


Enfin l'expression (3) se réduira à (8) si k et l sont tous deux
moindres que n.
200. La formule (3) représentera ainsi exactement, dans
tous les cas, le nombre des combinaisons de k + l cases à n, ou
autrement :

k I k k

$( )( +6)= (***)- (.*) - 6 ) . n


.

Cette équation se changera en :


k+
20* ) ( n +8
-2 ) = ( ** ' ) .. n ( 10 ),
si l'on transporte , dans son premier membre , les valeurs du
produit
k 1
(1 )( 2)
pour « = n et x = 0 , valeurs qui sont précisément (*) et (9) n

(art. 51 de l’Introduction ).
33

Or mettant de côté , pour le moment , la considération des


pièces à longue portée dont nous sommes partis, nous serons
certainement libres de ne voir dans (10) qu'une équation entre
grandeurs abstraites. k, l et n pourront y représenter des nom
bres entiers positifs quelconques , même nuls si l'on veut . Car,
dans l'hypothèse l = 0, le seul terme fini de la somme
n+ 1
k
2( )( ) n -

sera
( ), et lorsque, au contraire, k sera = 0 , cette somme se
n >

réduira au terme unique (m), tout cela en conformité exacte


avec l'équation ( 10 ). Enfin , si k et l étaient à la fois supposés
nuls , chacun des membres de la dite équation reviendrait à
l'unité en cas de n = 0 , et à zéro si n était fini (voir l'art. cité
de l'Introduction ) .
Ajoutons que cette antre hypothèse k +1 < n , que nous
avons dû exclure en parlant des pièces de l'échiquier, n'infirme
rait pas non plus l'équation (10), dont elle annulerait seulement
les deux membres *). En effet, n --x
3 devenant > kuldi,
toute valeur de x moindre que k + 1 rendrait n - > 1, et ré
duirait, en conséquence, à zéro le deuxième facteur du produit:
k
( )(0–2);
tandis que
k
chaque valeur de x supérieure à k annulerait le
facteur ( ). De plus, vu l'évanouissement de celui-ci pour tout
, et du facteur (na) pour tout x positif supérieur à n,
&nousnégatif
aurons :
+ 9
k

Σ (4)*)(n.--
- 1) = (**+ 4)
n
( 11),

p et q représentant des nombres entiers aussi élevés que l'on


voudra (p = 0,9 > 0).
* ) La supposition de n négatif produirait le même effet, de sorte que pour
étendre à ce cas l'équation (11 ), il n'y aurait qu'à y reoverser, éventuellement,
les limites de l'intégrale.
3
34

Nous avons cru devoir démontrer ici directement ce théo


rème connu d'analyse combinatoire , parce qu'il servira de base
à tout ce qui va suivre , et que , d'ailleurs , nous avons pu le
faire sans nous éloigner de notre sujet. Au reste, le théorème
en question continuerait à subsister pour des valeurs fraction
naires, incommensurables ou négatives de k et de l, pourvu que
n demeurât toujours entier * ) , comme ci - dessus. Nous nous
dispenserons , cependant , d'examiner ces cas , inapplicables aux
recherches qui nous occupent .
201. Voici , en revanche , quelques conséquences de l'équa
tion (11) , qui nous seront indispensables dans la suite. Leur
omission dans les traités de calcul sommatoire tient à ce qu'on
néglige de considérer la dite équation comme un principe d'in
tégration .
Soit m une quantité entière positive < 1 + 1 , et suppo
sons qu'on demande l'intégrale , depuis o jusqu'à n +1, du
produit :
( xkm) ( n ).
Prenant x — m pour variable indépendante, et modifiant les li
mites de l'intégrale, on obtiendra aussitôt ( n° 38 de l'Intro
duction) :
n - m- n - mt 1
k k k

264m)(m_x)=21__ ) = 20)( _m_c)


-
n m

k+1
........ \ n - m

*) Voir la pote précédente. Observons , qu'en multipliant les deux mem


bres de l'équation (10 ) par n ! et en se rappelant que :
n! n

on trouvera :
n+ 1
x ! In - x) ! (a) = (n-2) ;
I
=

2 (7)*1–1)....(
Tk k – 3 +1}{(
) 1-1 - n + +1)=
–1).....(1-n
(k + 1)(k + 1-1).........(k +In + 1),
qui est l'expression du binome des factorielles, lorsque l'exposant est entier posi
tif, et l'accroissement = - 1.
35

On saura donc intégrer aussi , entre les limites o et n + 1 ,


k

le produit de (t)(6-3)par une fonction entière quelconque de r.


n

Après avoir, en effet, développé cette fonction en factorielles,


suivant les n ° 42-46 de l'Introduction, on s'assurera que :

a in
Σα(α( x -1).
1 ) ... -1XX, -2) =
(x -m +

k m
amik (k − 1 )....... Σ ( - Xn - x ) =
– + 1)
(k—m -
m

k + 1-m
amik (k— 1).......(k – m + 1) ( nm )...(13).
En sorte que pour trouver l'intégrale du produit en question,
il n'y aura qu'à substituer successivement à m , dans le troi
sième membre de (13) , les nombres 0 , 1 , 2 , 3 , etc. jusques et
y compris le degré de la fonction entière , et à additionner, en
suite , les termes obtenus. Le résultat de la substitution s'an
pulera toutes les fois que le nombre par lequel on aura à rem
placer m dépassera n , ce qui arrivera lorsque le degré de la
fonction sera supérieur à n .
Les équations (10) et ( 12 ) font voir que :
n + 1

Σ(%
( ))( - 2)) = $ ( )..);
n

n +
k 1 k
IN

* XX -2)= 20
(am)( 0m). ) ...(14Ma).
712_m =
n-X

k k+1
#Xllon_ - _ e) = (** ).
n- M - X
=
m

Il suffira, de même , d'écrire l à la place de k, et k à la


place de l, dans l'intégrale
n+ 1
k
Σ ( +mXe
mln ).
X m

3*
36

pour obtenir
n +1
k
2 * Xn = - e). +

vu que cette dernière revient à :

k
3.+
Σ m ) ...) X

si l'on y prend n - x pour variable indépendante. Mais ces


sommes ne seront pas données immédiatement comme les précé
dentes. Leur calcul pourra seulement être réduit à celui de
m + 1 termes, ce qui constituera toujours un grand avantage,
tant que le nombre m sera peu élevé, comparativement à n.
Car un simple changement de variable indépendante prou
ve que :
+m+ 1
k k +1

( c42)(___)=
n +m
E()1(n.--.)= ( + )- 0)( +---) n + m

k
n -+- m

-
= (. * ) - ( - 1)(...) - ( - 2)( -2) - ( - 3)( 1 )
n m m m 2 m

: -(+ ) (n+m) ( 13 ). •

On n'aura qu'à permuter mutuellement k et l dans le dévelop


pement ( 13), pour trouver celui de
I
lon -2)= 3(6* ++ m )(. *.......(16).
( Kn+ - แ m
(

Nous noterons, plus particulièrement, les formes :


1+1
k k

$ ( )( --)=(*11)- ( +1)] (17),


k k

30W - : -1)= (** ) - (n+ )


x +
37

k k
$ (2 * 2)(n 1)= ( + 2)-6(n + 1) - (nt + 2

nt ...(18),
1 k

1.-érx)=(** )- (. * ) -(.* 2)) 2

qu'affecteront (15) et ( 16 ), dans les cas m = 1 , m = 2.


202. Il importe d'ajouter que nos formules s'adaptent
aussi à l'intégration , depuis o jusqu'à n + 1 >, du produit de
n -
de (z + m)(---) par une fonction quelconque
( * ) (n+---) ou observera
m

entière de X. On , dans le premier cas, que :

k
α , Σ 3 (x - 1 ) . (2-p + 1)( * )( n + -:)
-p m

+1
k р
ap.k (k — 1 ) -

1) (' = )( + - ) n m

se réduisant à :
A - p + 1
k -P
dp . k (k — 1 ) .......
apok .
k Flo ++m)(
(k- p + 1)le m .–**72.).)
) -X

si l'on prend n -- x pour variable indépendante, équivaudra à :


1 P kep
nn - + ))- (2- ) .- 2)
4.4(k-1)...( =p+ 1)[ $+ -))-(---)(-1 m +2

(..-...) ] n

Pour trouver l'intégrale demandée , on substituera donc à p,


dans cette expression , les nombres successifs 0, 1 , 2 , 3, ..... >

jusques et y compris le degré de la fonction donnée, après quoi


on additionnera les résultats obtenus (voir le n° 201 ).
k
S'il s'agit du produit de (z +m)( – a) par une fonction en
tière du degré q, il faudra la transformer ainsi:
Aq( — 2 )(n - 1 –1)...(n - 1-9 + 1) + AGM ( 1 )(n -----1 ) ... (n- 1-9+ 2) +
+ d2ln )(n - 1-1) + di(n - x ) + A.,
38

ce qui s'effectuera en l'égalant à ce développement, et en po >

sant successivement :

x = n, x = n - 1 , x = n - 2 etc. jusqu'à x = n — 9 + 1 ,
afin de déterminer les coefficients A. , A ,, A ,, 29
A ,q
Du reste , tant que q sera < 4 , les formules suivantes suffiront
à l'objet en question.
2
(n ) + n.
= (n - x ) (n - 1 - a ) - (2n - 1) (n - x) + n2.
= - (0-2)(n - 1-2)(n - 2-2)+3(n - 1)(n - 3 )(n - 1-3) — (3n2-3n + 1 )(n - )+ n3.
Or
n+ 1

4Şin -x)(n—-–1)...(n —-— p + 1)( * m )( -x) = =

n - p +I
k
A , .1(1 — 1) ..... -22P )=
16 - p+ 1) § (2 * m)(w? m X
k 1- p - P 1-
( –1)..(l-p+ 11)[( +-= m( )(n-I. )Momn -2/la-pta
4,11 ntmp 2)( m
t) -p + 1 ) m -
-p + 2

-P
- n( - ). ], p + m

expression qui , sommée par rapport છેà p , depuis o jusqu'à q + 1 ,


donnera aussitôt l'intégrale cherchée. Il est bien entendu que
cette sommation (ici comme dans l'exemple précédent) s'arrêtera
à p = n , lorsque le degré q de la fonction surpassera n. Car
les termes suivants de la somme seront nuls .
Les intégrales
k

26.-..)
Σ m_c (
---).
X n + m x + m n — .).
avalogues à ( 15) et à ( 16 ), et dont la première revient à :
n+1
k k
(**')
+ -2XLE
( )( )
n - m + 1
N
1
39

la seconde à :
k+ k
( 20 ),
(** ') - $(4) .- 2). n

sunt ainsi également réductibles à des sommes de m +1, au 2

lieu de n +1 termes .
Si , dans l'équation (10) , on pose l'une des quantités k , 1
n
, on trou
égale à n , et si l'on se rappelle que ( *) = ( 0-2)..
vera que :
>

n+1 n + n+ 1
k k 12

C X ( ), = (../...)
Σ ( )(* ) - YOX..) =

, ) - -
-
- 1
=

n+ 1
n k k
(, " ,)( ) = ( ** " ) ......
n -
-

quoique k demeure différent de n.


On tirera encore de l'équation ( 10 ), en faisant k = l,
n+ 1
k
2 ( )(n +* x) = (26) ( 12 ),
et , par suite :
n+ 1 2
21
(O ) = (3) =
1.3.5.7
(2n – 1) 2 " = n

1.2.3.4 n

1.3.5.7 ..... (2n - 1 )


2.4.6.8 .. 2n 22m ..... 3 ),

expressions bien condues de la somme des carrés des coefficients


binomiaux, dont la somme simple est 2" (Introduction , art . 54 ) .
203. Nous référant au nº 199 , reprenons maintenant le
calcul de la somme des portées d'une pièce aux deux rayons
k+1
k et l , portées qui correspondent aux ) combinaisons de
cases obstruées. La somme cherchée se composera évidemment :
40

1 ) Des portées qui auront lieu lorsque toutes les cases


remplies se trouveront sur le rayon l , savoir (selon le n° 198 )
du nombre :
1+ 1
*( ) + ( 6+ ) ....
k ( 34 ).

Ce nombre s'évanouirait , comme cela doit être, pour le cas


1 < n, qui éliminerait toutes les portées en question .
2 ) De celles qui auront lieu quand le rayon l restera en
tièrenient libre, savoir de la quantité :
k k F
(*) + ( + 1)) ....
n n+ ( 23 ),

qui, de son côté, s'annulera pour k < n.


3) Enfin , des portées qui correspondent à x cases rem
plies sur le rayon k , et n— * cases remplies sur le rayon l.
x pourra représenter tous les nombres naturels depuis 1 jus
n
qu'à n - 1 inclusivement , si k net 12n ; il sera renfermé
entre les limites n— 1 et n , si k net 1 < n ; les limites de
x deviendront 1 et k +1, lorsque k < n , ?? n ; enfin de
pourra croitre que de n .- 1 jusqu'à k +1 , dans le cas I < n,
k < n.
204. Figurons , pour un instant, par P la portée de la
pièce suivant le rayon k , et par Pa- & celle suivant le rayon l,
pour une seule et même combinaison de cases obstruées. La
portée entière qui proviendra de cette combinaison sera :
P: + PR -I

Si , sans varier la disposition des x cases remplies sur le


rayon k , on la combine successivement avec tous les arrange
ments différents de n- X& cases obstruées sur l'autre rayon , et
si l'on prend , ensuite , la somme des portées correspondantes,
on trouvera , en vertu du n° 198 :
1+ 1
nt - ) + 1( +1 1.
41

Or il faudra encore sommer cette expression pour toutes les


valeurs possibles de Pa, qui sont au nombre de ( + ) et qui,ajou
k +
tées ensemble , font ( *** ), de sorte qu’on obtiendra , en défi
pitive :

k - k 1+
)
(**
+ 1X( , 2 1)) + ( Xn?
x+ 1 n (n - * + 1).... ( 88 ) .- 1

Reste à intégrer la fonction ( 6 ) par rapport à x , jus


qu'ici supposé constant. Quoique les limites de cette intégra
tion , données à la fin de l'art. 203, varient selon les grandeurs
relatives de ,
k , de l et de n , nous pourrons , cependant , sans
rien changer au résultat , intégrer uniformément, dans tous les
cas , depuis 1 jusqu'à n. Car la somme de (26 ), prise depuis
x = k + 1 jusqu'à x = n , sera nulle toutes les fois que k sera
=

< n ; de même s'évanouira aussi, pour 1 < n , la somme de la


fonction ( 26 ) entre les limites 1 et n - 1. Quelles que soient
les valeurs numériques de k , de l et de n , le total des portées
que nous considérons (art. 203 , catégorie 3) s'exprimera donc
toujours par :

k+ k 1+1
$( +17. - )+ ( X
X +
+
-X +-1 ) ... (23)
Or, si l'on remplace k par k +1 dans la première des équations
(17) , et 1 par l + 1 dans la seconde ; si l'on y réduit à 1 et à n
les limites de l'intégration, et qu'on se rappelle le théorème (31)
de l’Introduction , on trouvera :

k k + + 1
$ * + / --)-(****')-( +1-6
1) 4++1)--(.....)
T ( + 1,,
1+ 1 k+ k + 1

Σ X», * !;)=(**** ')-6 * 1)-(6 **)-


n - + 1 1 (...
:) .) nt +
42

Substituant dans (87 ), on transformera cette expression en :


k
21 *** !) – 21 +1) -2(6 + 1) -6( ) -1( ):
n no n

Il n'y aura plus qu'à ajouter les sommes (34 ) et (83 ), pour >

obtenir le total des portées relatives aux (***') combinaisons


de cases obstruées, savoir :
k+ 1+ 1 k
-
1 1
S (2, n) = 21 n+ 1 n + 1)...(30) .
1 ) - (* + 1) - (4+
L'un des termes à soustraire s'évanouira toutes les fois
que le rayon qui lui correspond sera < n , et S( 2, n) se réduira
>

k + 1
simplement à 2 * + 1') si chacun des nombres k et l est moin
dre que n. Enfin , dans tous les cas , la portée moyenne d'une
> >

pièce à deux rayons , obstruée par n obstacles quelconques (art.


k
196), sera égale au quotient de S( 2, n) par ( *** ).
205. Rappelons ici que le calcul de l'art. 198 a été basé
uniquement sur le principe que la portée d'une pièce , suivant
chacun de ses rayons , se mesure par le nombre des cases com
prises entre sa station et celle de l'obstacle le plus rapproché,
cette dernière comptant avec ( art. 194 *). Il ne faut donc pas
s'étonner que la formule ( 3 ) n'embrasse point le cas de l’ab
sence de toute obstruction , ou que le résultat 1 + 1 qu'elle
fournit pour n = o ne s'accorde pas avec cet autre principe
(art. 197 ) , que la portée d'une pièce suivant chaque rayon in
obstrué se mesure par sa longueur. La formule (30) , au con
traire , donne exactement k + 1 dans l'hypothèse n = 0 , et

s'étend ainsi même au cas exceptionnel en question. Cela tient

* ) Comme cette définition de la portée exclut le cas d'absence de tout


obstacle, la valeur impropre 1 +1 qu'affecte S ( 1 , n) si n = 0, s'explique par la cir
coustance que l'obstacle le plus rapproché est alors censé occuper la première
case d'un prolongement du rayon 1 , dans le sens de l'action de la pièce.
43

à ce que nous avons pu fonder à la fois , sur les deux principes


mentionnés , les considérations de l'art. 203 , qui ont servi de
point de départ au calcul de la portée moyenne des pièces à
deux rayons .
206. Passons, maintenant, à celui de la somme S( 3 , n) ou
de la même fonction pour une pièce à trois rayons quelconques :
-
T,, т.29, Тз • " , +1, + rz sera, naturellement , toujours ? »,
qui est le nombre des pièces obstruantes.
Supposons , d'abord , x cases remplies sur le rayon rg,
3
et
n- x sur les deux autres . Si , sans changer la disposition de
ces n 3 cases , on la combine successivement avec chacun
des arrangements différents possibles de x cases remplies sur
le rayon ra; qu'on évalue les portées entières correspondantes,
et qu'on prenne leur somme , on trouvera (art. 197–198) :
13
(31 ) .
Pu-21 :) + ( +1)
*

Pnca désigne ici la portée de la pièce suivant les rayons


r, et ry
12 , engendrée par la distribution arbitrairement fixée
plus haut de n - x20 obstacles sur les dits rayons
Substituant alternativement , dans (31), toutes les valeurs
de P
n -& , qui sont au nombre de ( **** ), et faisant la somme
- )

des résultats, on obtiendra (art. 204) :


2 ,+
3+
] 1

( ** X 1)-(13)[20
n +2 X+ 1 H2
* +1)- 2,1,2**+1* )....(32).
n X + n - +

207. Il restera à intégrer cette expression , par rapport


à x , depuis 1 jusqu'à n + 1 . Car , quoiqu'on ne puisse placer
plus de r, +1, obstacles sur les deux premiers rayons , et que,
par conséquent , a doive toujours être n - 1 ,-1 ,, on ne
commettra aucune erreur en commençant à 1 l'intégrale de
(83 ), parce que chacun de ses termes s'annulera pour les va
leurs de «x comprises entre 1 et n — r, -rz. D'un autre côté ,
quand même rz serait < n , l'intégration de (37) , continuée
1

44

au delà de rg, n'introduirait aucun terme superflu , vu qu'alors


>

les facteurs ( 2 ) et ( 2 + 1) feraient évanouir la partie de l'io


+1

tégrale qui s'étend de rz +1 t1


+ 1 à n-+
O
1 . Contrairement, enfin ,
à ce qu'on a vu dans le n° 204 , nous n'arrêtons pas ici l'inté
gration à la limite supérieure n, parce que le facteur :

+1 1
. 2( it+ 12 + 1) - (, ", + 71) -- (. 1 , *+ 71)
2 + - X +

du second terme de (33 ) continuera à exprimer la somme des


portées d'une pièce aux deux rayons rn , fao , obstrués par
n-x obstacles, même dans l'hypothèse x = n (voir l'art. 205).
Cette hypothèse correspond au cas où le rayon rg comprend,
à lui seul , toutes les n cases remplies, et réduit la somme (39),
comme cela doit être, à :

( T: +1) + ( ,+ r ) :)
n- +

nombre qui s'évanouit si r , est < n.


De même que dans l'art. 204 , l'intégrale de ( 32 ) ne sau
rait , cependant, embrasser l'autre valeur extrême de x , zéro,
qui ferait tomber en défaut l'expression (': +++1)de la somme des
portées d'une pièce au seul rayon rg, obstrué par x« obstacles.
La supposition x = 0 répond au cas où le rayon , demeurant
+
entièrement libre , les (" * ")? combinaisons de cases remplies
n

fourniraient une somme totale de portées égale à :

6,1"(" * "')+ 21"( :*11) - (. +* 1) -6 + 1). (33))


3
1

n n + n+1

quantité qui s'évanouirait si r, + r, était < n. C'est la quan


tité ( 83 ) qu'il faudra ajouter à l'intégrale de (83 ), prise depuis
1 jusqu'à n + 1 .
45

208. Celle - ci se décomposera évidemment en :

3
+1 +1,+1 " , +1
3
2+ 1+3 ) *3
(** IX:33)+27(34** - X x n - x + 1 In - x + 1 )
"2 +
-ΣΟ3/
Χ. *21))........ 2 +
(34 ).

Or si , dans les formules (28) et ( 89 ), on élève la limite supé


rieure de l'intégration jusqu'à n + 1 , on trouvera que :

k 1 1 k +-6++ 1
2 ( + 1X, “ ) =( 7471) - ( + 1) +(2)...(25),
n + n

+ 1 k

CX-* 71„)=(6 *411) *+ 1)-(n+411)...(36).


+
=

n + n

Appliquant ces nouvelles formules aux intégrales composantes


de (34), on obtiendra, après réduction :

( it*
34*,+377 +1)— 3(", **, 7+ ') –- ("
n 1 ) 1 n +

<(":**** 1) -786" *" ) +(" + 1) + (*:* ?).


2
n+ 1 n n n

Et comme il faudra encore ajouter ( 33 ), on aura , en définitive:

+1 + 1 + +1 +1
S(3,4)=3(*:****
3 n = . )-(***
n + 1 H **** H *+1 T ...(83).
HMI n + 1 n+ 1
3
n + 1

Le quotient de S( 3 , n) par (********) donnera la portée


moyenne de la pièce aux trois rayons , , fs, obstrués par
3

n obstacles quelconques (art . 196 ).


Les termes négatifs de l'expression ( 37) s'annuleront, cha
cun à son tour , du moment que la somme partielle correspon
‫ ܕܝ‬r.tr
dante: ,+ r.,, r, + mig, r, + ry deviendra < n ; de sorte que
2 3

*
46

3
S( 3 , 1 ) se réduira simplement à 3(*1*m n + ), quand on
aura simultanément :

9, + r, < n ,r, + r < n, r,+ r < n.


Ajoutons enfin que , semblable à celle de S (2 , n ), l'expression >

( 37 ) embrassera aussi le cas de l'absence de toute obstruction,


+ rg
n= 0, pour lequel elle fournira, comme cela doit être, -, +1,
(voyez l'article 205).
209. Avant de passer au calcul de la somme des portées
d'une pièce à un nombre a quelconque de rayons, observops
que le total correspondant
S

(":+ tz +" n + T ) = (:)


des combinaisons d'obstacles est encore susceptible d'une autre
expression , utile à connaître . Supposons, en effet, 2, obstacles
placés sur le rayon r,, X , obstacles sur ra,, X x , sur ra, etc.
enfin x, obstacles sur le rayon re . On devra avoir :
‫کرد‬ ‫ تکيه‬, ‫ تک‬, .... . , ‫وك‬
X, + X , + xg + + xa = n Story.... (38 ).

Si, sans modifier les nombres Xq


X , X, Xg,.....,
X3 4q, on se conten
tait de noter tous les arrangements différents possibles de x,
cases remplies sur le rayon r , de x , cases remplies sur le
rayon r ,, etc. enfin de xq cases remplies sur le rayon ra , et
de combiner ensuite chacun des dits arrangements sur le pre
mier rayon avec chacun des arrangements respectifs sur les
a - 1 autres rayons, on obtiendrait un total de :

3
X ... Х
Х
(1) * (2) * ( )
C
1
Х
3 .... (Gast).
combinaisons de n cases remplies. Tout autre système de va
leurs pour 30 ,, X.2, 1939 , X, satisfaisant, comme le précédent,
2
47

aux conditions ( 28 ), fournirait de même un nombre de combi


naisons de n cases remplies , qui ne serait qu'une valeur diffé
rente de (39 ). Le cas où l'une ou plusieurs des quantités x ,,x2,
X 1

X3,.....,X , deviendraient = 0 , ne ferait pas exception , puisque


les facteurs correspondants de (39 ) se réduiraient à l'unité,
et , qu'en effet, le total des combinaisons de n cases remplies
reviendrait alors au produit des facteurs relatifs aux rayons
effectivement obstrués.
Après avoir épuisé ainsi tous les systèmes de grandeurs
entières et positives de 27 , 82, 83,.... . , a qui satisfont aux con
a

ditions (38) , on n'aura plus qu'à prendre la somme de toutes


les valeurs correspondantes du produit (39 ), pour obtenir
83
( ": + ". n Ta ),
ce que nous écrirons de cette façon :
T2 a

ΣΕ:;):::
)( ) le ) = (-)....(40).
a

Or il importe de remarquer que l'équation (40) continuera à


subsister , quand même on cessera de tenir compte des a in
égalités (38), et qu'on étendra la somme aux valeurs de ( 39 )
provenant de toutes les solutions entières possibles de l'équation
indéterminée :

x + x₂ + x₃ + Xa = n * ).

*) IIva sans dire que le cas n=o, qui réduira (*) à l'unité, ne fera pas
n

exception , vu que l'unique terme fini de la somme du premier membre de ( 40 )


proviendra alors de la solution :

2, = fa = Ig = = tQ = 0 ,

quand même une ou plusieurs des constantes 1 , 2 , .. , ... , ta serou". également


nulles. La dernière supposition n'infirmera évidemment pas, non plus, les con
clusions ultérieures du texte (voir le n° 51 de l'Iutroduction ).
48

Car , du moment qu'un des x deviendrait soit négatif, soit su


>

périeur au rayon auquel il se rapporte, le terme correspondant


de la somme qui forme le premier membre de (40) s'évanouirait.
Celle-ci représente donc ce qu'on pomme un agrégat combinatoire,
espèce d'intégrale rapportée à plusieurs variables , et embras
sant tous les groupes de valeurs entières (ordinairement posi
tives) de ces variables qui satisfont à des équations linéaires
données . Ajoutons que l'égalité (40 ), considérée ainsi comme
relation entre grandeurs abstrailes (r,, '77.fg,......ta
2 3 demeurent,
néanmoins, entiers et positifs), se vérifiera encore lorsque le
nombre constant n sera < o ou > s. Car ces hypothèses an
nuleront seulement les deux membres de l'égalité en question .
Le théorème général qu'elle exprime comprendra , d'ailleurs,
comme cas particulier, celui du n° 200, vu que l'équation (11)
pourra être présentée sous la forme:
2 1

ΣΥ ,) =("
X ( * ").
x2 ,, + x , étant alors constamment supposé = n.

210. Si l'on compare entre elles les expressions trouvées


pour S( 1 , n) , (2 , n) et S(3 , n) , on pourra en inférer, par analo
> >

gie, qu'une pièce à a rayons quelconques, mais tels que :


1 + 12 + ra = san,
deora fournir une somme totale de portées:
- 1
Sla , n ) = a Intl n + ').......(41);
+ 1)-248711
-p + 1
la quantité à soustraire désignant ici la somme de (' n +1'
1 ), prise
par rapport à toutes les valeurs de r, autrement dit :

2 + *+1 1) = (87- 1 * ?) + (s - 427 ')


(
S

1
+
n+1
1

+ 1 .........
$S 1a + 1
( n +1
49

Non seulement la formule (41) se réduit, successivement, à


( 30 ) et (37 ) , par la substitution de a = 1,2,3 , mais elle ne
1

tombe même pas en défaut dans le cas exceptionnel n = 0, pour


lequel elle donne une portée totale 1= s = ?r, quelle que soit
la valeur correspondante de a.
Cette loi générale pour la formation de Sfa, n ) sera rigou
reusement prouvée si , supposant vraie l'équation ( 41 ) pour
un a quelconque , nous parvenons à démontrer qu'elle tiendra
bon encore pour a + 1 .
211. Passons donc à la considération d'une pièce à a + 1
rayons pris à volonté, mais dont la somme :

tr 十 、 十 + -r
1
.
a + rati = $ n ..... (43).

Le total de ses portées S(a + 1 , n) pour les (M ) combinaisons de


cases remplies nous sera inconnu, mais nous connaîtrons la
somme des portées de la pièce aux a rayons :

r
",, ",, "3 , ... > 9

obstrués par autant d'obstacles que l'on voudra.


Si nous commencions par placer tous les n obstacles sur
tat
ces a rayons , cela fournirait (* - *+1 ) combinaisons de cases
remplies , pour chacune desquelles la portée suivant le rayon
rat , serait égale à rati , de sorte que la somme des portées
entières de la pièce pour toutes les combinaisons indiquées de
viendrait (art. 210) :

t sa -r
rari( -*4+1) + ( 2i + 1) --3(
n
a rati - 1
Σ--144 44 ,
7 +1 ... (24) n+1

le signe sommatoire n'étant rapporté ici qu'à r, et s'étendant


aux a premiers rayons de la pièce . La quantité (44) s'évanoui
rait si l'on avait s -r are < n.
- at
4
50

Stationnons , maintenant, x obstacles sur le rayon "at11


-

et le reste n — X sur les autres rayons. Il sera très - facile de


comprendre qu'on devra obtenir ainsi , pour chaque valeur de
X, une somme de portées entières égale à :
S
("2X+ + +171,09,5
1 n —"**'
X ) + ( atta). Sla,n
( — ).....(45).
(

Sla, n— x ) aura la signification connue par la formule (41) ap


pliquée aux a premiers rayons de la pièce, savoir :
$
Tati
Sla, n — x) = a (*,
n- ') - 3(*-,7* +;=75+ 1) n— X

L'expression (43) se réduira, par conséquent, à :

+ S

("****"*) * " *")+ (" *****


") n x + 1 ")
1+ 1
( 2+, - " ) .........(46 ),
S
-- (* ) ΣE (* n -
+
X + 1

le signe sommatoire se rapportant ici , comme plus haut , upi


---

quement aux variations de r, c'est - à - dire à son passage par les


a valeurs successives :

1992) > ra

212. Il restera à intégrer ( 46 ), depuis x = 1 jusqu'à


x = n inclusivement , ce qu'on pourra faire sans introduire au
>

cun terme superflu. Car, si s - tat , était < n , la fonction+

(46 ) s'évanouirait pour les valeurs de x inférieures à 1 - s + raty


tandis que, dans le cas rat , < n , cette fonction deviendrait = 0
pour toute valeur de x supérieure à ratr Nous comprenons,
d'ailleurs, dans l'intégrale, la valeur extrême x = n , qui revient
à laisser les a premiers rayons inobstrués, et à ne remplir que
n cases quelconques sur le dernier. Car la somme des portées
51

de la pièce pour les ("a**") combinaisons correspondantes sera,


suivant les articles 197 — 198 , égale à la quantité :

(s - rate)( *** ") + ("4+ 1 + 1:)


n n +1

qui coïncidera avec le résultat de la substitution de x = n dans


l'expression (46 *). Au reste , après avoir intégré celle - ci , par
rapport à x , depuis 1 jusqu'à n + 1 , il faudra ajouter la quan
tité (44 ) ou la somme des portées dans le cas x = 0 , pour le
quel l'expression (46 ) serait en défaut.
213. L'intégrale de (46 ) se décomposera ainsi :
S atiti
"RIX " ") + ("" ")X7 * ')
x+1 n - X n -x + 1

7 + 1

( ..- r+- 11),


-Σ(α -Σ" -. n -X + 1

résultat qui, suivant les formules ( 33 ) et ( 36 ), reviendra à :


$+ 1 rat
(a+1)(**] )–(2+1)(* * * *l)-0( *1)-rati(*-**+1)
1 n+) n + n

Tato + 1
{" - :x 7'+1 2).........(47).
- Σ$ (" -")Σ-
(*_ n
43

Or le second n’exprimant que la répétition d'une même opé


ration pour les a valeurs de r, qui ne dépendent pas de x, rien

*) Vu que

( **** ) + (1+ )6-43 +1+1)-- (*** ) ( – a +1=++1))


(

se réduit à :
+1
+1 Er. Or Er est ici = s - rati
(****# ') + (****)ET
in
52

n'empêche d'intervertir l'ordre des deux sommations, ce qui


fournira, à l'aide de la formule ( 86 ):
n+ 1
S
, g+ l

(" ")*
>( ** ;+1 N - 1

+
-am *+ 1)+ 31*' - " + 1) -ΣΙ - rati * + 1).
+ n + l n + 1

Substituant dans (47) , réduisant et ajoutant ensuite la quan


tité ( 44 ), on obtiendra enfin , pour l'expression cherchée de
Sa + 1, n) :

S ($ +
Il + +1 - 3.71
(a+ 1)( +1)- ( - ***') ( ').
n +
+

n +

La somme 2 n'embrasse ici que les a premiers rayons de la


pièce . Si on veut l'étendre aussi au dernier , il faudra écrire :
- 1
$(2 + 11,n) = (a+ 1)(4 + 1)-3(' 711
(a + 1)(
-
) . *
n+ ') ...(18),
O

résultat qui confirme entièrement la loi du n° 210. Les équa


tions (41) et (48) sont donc vraies pour toute valeur de a.
Chacun des termes de la somme

S p+ 1
Σ(
* n+1 1))
pourra devenir = 0 ; il suffira pour cela que la différence cor
respondante sap soit < n. Si tous ces termes s'annulent,
3+1
Sia , n) se réduira à a (n1 + 1), et deviendra , enfin , = a lorsqu'on
9

aura s = n .

214. Rapprochant le théorème exprimé par l'équation


(41), de nos raisonnements des nºs 195—197 , on trouve :
53

1 ) Que la somme des portées d'une pièce qui répondent


à toutes les permutations possibles de n obstacles sur ses a
rayons: 1,,
" Ty72. , rg ,......., tą , est égale à :
n! $ +
i'!;"!;'" !. [a(* +1)-27**')).....(49).
n+ n +

lllll
s ainsi que i'i , ... ont ici la même signification que dans
les nº cités.
2 ) Que la portée moyenne de la pièce pour toutes ces per
mutations est indépendante de la nature particulière des pièces
obstruantes, et s'exprime par :
$ + 1 1

3 ‫) ** ار‬- ( . ** ]
( al ( 30 ) .
) n
n +

215. Tout ce qui précède ne se rapporte qu'aux pièces


à longue portée ou à des systèmes quelconques de rayons com
mensurables , considérés isolément, sans relation aucune avec
l'échiquier. Si on les fait, maintenant, entrer dans ce dernier,
qu’on supposera adapté à leur forme (comparez l'art. 217) , la
question changera un peu . Le nombre des obstacles à placer
sur les rayons ne sera plus invariable, et l'on aura à déterminer
la somme des portées de la pièce à une station donnée, pour tous
les arrangements possibles de n obstacles répartis sur l'échi
quier entier, les dits rayons y compris.
Soit m +1 le nombre des cases de cet échiquier, la der
nière, d'ailleurs quelconque , étant occupée par la pièce à a
rayons dont il s'agit. Parmi les m cases restantes, on rempliran ,
choisies à volonté, par autant de pièces obstruantes, dont i' iden
tiques , i " autres également identiques , etc. enfin i différant tant
>

entre elles que des précédentes. Le nombre total de leurs


arrangements (voir l'art. 196 ) sera :
n! m

i" !
II
n
(31 ),
54

mais il faudra les considérer spécialement dans leurs rapports


avec les rayons de la pièce réagissante. On sera libre , en gé
néral , de disposer n- &x obstacles en dehors de ces rayons, et
d'en réserver x pour l'ensemble des cases Er = s ; après quoi
on pourra encore permuter entre eux les n obstacles ainsi ré
partis. Le total de leurs arrangements s'exprimera donc égale
ment par :
n+ 1
n! m

i ' ! : "! / " !. 2 (2)(n = 7).


vu que l'extension indiquée de l'intégration au - delà de s + 1
d'un côté, et au -dessous de n -- Mm + s de l'autre, ne saurait,
en aucun cas , introduire de termes superflus. Or ce résultat
coïncide, comme on voit, avec (31 ).
Cette vérification faite, appliquons la répartition susdite
des obstacles à l'analyse des portées de la pièce . Pour fixer
les idées , nommons P. la portée qui correspondra à une dispo
sition quelconque de z obstacles sur le rayon total s. La dis
position dont il s'agit pourra être combinée avec chacune de
celles qu'on sera libre d'adopter à l'égard des 11 - Xx cases à
reniplir sur le reste de l'échiquier ; après quoi les n pièces ob
struantes pourront encore être permutées entre elles. La portée
P, restera la même pour chacune des combinaisons et permuta
tions décrites , qui fourniront ainsi une somme de portées :
n! - S

7 ! , ! 1" 1... n - PT
Répétant cette opération pour tout autre arrangement de x
cases remplies sur s , et sommant l'expression ci - dessus , par
rapport aux variations de P , qui en résulteront, on obtiendra :
T

n! m s
32
!

(m 2)S(0,0).
) ..
55

S(a , x ) aura ici la même signification que dans l'art. 210 , à


savoir :
S $ 1
$12,
Sla , 2) = 4 +1)-- Σ ( *.211
a() -

** ").
X

de sorte que (58 ) reviendra à :

n! $ 1-9 + 1
.
i ' ! i"! i !! X -30+ ' 58)..
* x7*1').(5.3
- ( .- 3) 26744
[a(4 * 1X) m = ))-( n - X

216. Reste à intégrer la fonction ( 53) par rapport à x,


jusqu'ici supposé constant. Les limites seront o et n + 1 pour
tous les cas, quand même s serait < n, vu que S(a, x) s'évanouit
pour les valeurs de x supérieures à s. Le cas m - s < n n'exi
gerait pas non plus l'intégration dans des limites plus resser
rées , parce que la quantité (53 ) s'annule pour tout x infé
rieur à m + s. Enfin nous avons vu dans l'art. 210 ,9 que
l'expression de Sla, x) ne tombe pas en défaut dans l'hypothèse
x = 0 , lors même que la valeur correspondante de a serait 1 .
Abstraction faite, pour un moment, du facteur constant

i ' !;" !;

la somme cherchée des portées s'élèvera, en conséquence, à :

S : 1 m S +1
26 # 1)( =-:) - Σ22-3) 3(
X + Σ 711')=
!
n n +
-

n+ 1 +1
+1 mn Sq + lym
«Σ :: 1)C -= ))-ΣΣ
+ 1 ') ) x + 1 n

si l'on renverse l'ordre des sommations successives, indé


pendantes entre elles , l'une par rapport à x , l'autre par rap
port à r. Or, en vertu de la formule (13) :
-
56

n-
m -S ] m

Σ **+14
29(
a
16m = 2) = -(" +11) - (171) -
= a.
n 1
a
n

S ms m—
ΣΣ " Iti 1) - 1)3)== Σ [([
Y ('71'( X + -
- *11)- ( + 1))==
n +

ms m - p+
– alm71)) ++ X ("
а
n + n + ?'),
m
parce que (m2+ 11) ne renferme point la variable r.
Substituant et réduisant , on trouve enfin , pour la somme
des portées dont il s'agit:
n! m m - p + 1
i ' ! i '!.
..

[2(6+1 ) -21" + 1!)] =


n + 11 +1
=

n! m + m 1
-- Σ[ +I1)--(("-- +11-1)] .....(34).
n n+

Leur moyenne s'obtiendra en divisant par le nombre total des


permutations d'obstacles (51), ce qui donnera :
T + 1

) - ("-
? )] --

EXC +1}-
a (m +1 )
+

m
u + 1

-p + 1
).
n+1 m
n Σ n + 1

217. Nous avons déjà observé que les principes qui ser
vent de base aux formules précédentes, n'exigent nullement que
les rayons appartenant à une même pièce ou à des pièces diffé
rentes , se trouvent dans un même plan. Le mode de raisonne
ment suivi depuis l'art. 194 , n'éprouverait non plus aucune
atteinte, si l'on supposait les dits rayons formés de lignes cour
bes , pourvu que la distance entre deux cases voisines , comptée
7

alors suivant ces courbes , fût partout censée égale, comme ci


dessus (voir le n° 182 ). Les expressions générales (31) et (34 )
sont donc applicables non seulement à un échiquier d'une con
figuration quelconque, tracé dans l'espace , mais encore à un
57

échiquier solide, comprenant m + 1 cases de forme cubique, par


exemple *). Pour adapter, en quelque sorte, à ce dernier cas, les
lois du jeu des échecs , on devrait borner les portées d'action
et de mouvement de chaque pièce à celles qu'elle possèderait
dans trois plans, qu'on conduirait parallèlement aux faces du
parallélépipède ou hexaèdre total, par le centre de la case que
la pièce occuperait à l'instant donné. Son mouveinent pourrait
ainsi avoir lieu , à chaque coup , dans un des trois plans corres
pondants, au gré du joueur intéressé.
Mais quel que soit l'échiquier, nous n'y avons assigné, jus
qu'à présent , à la pièce réagissante , qu'une seule station, d'ail
leurs , arbitraire . Étendre la somme des portées aux autres m
stations de la pièce , revient à sommer derechef les expressions
(31) et ( 54 ), cette fois par rapport aux variations de r qui ré
sulteront du changement de station . La quantité (31) se repro
duisant simplement pour chacune des m +1 cases de l'échiquier,
fournira alors, en tout:
(n + 1 ) ! m
.!
i !i'! ;"" ! ..... (n + 1).......
N +
(53 )

arrangeinents. Ce nombre sera i + 1 fois plus grand que celui


des permutations effectives de 1 + 1 pièces sur l'échiquier, si
à celle dont nous recherchons la réaction , il en répond i' iden
tiques. Ceci ve renferme aucune contradiction, car les 3 pièces
en question n'étant pas censées réagissantes, nous serons obli
gés de les regarder comme absolument distinctes de la première.
Les permutations mutuelles entre la pièce réagissante d'un côté,

*) On étendrait naturellement, à tous ces échiquiers, le principe qui sert


de base à la théorie mathématique des échecs (voir les articles 1 et 2 du ter Livre),
à savoir qu'elle considère chaque case comme réduite à son centre de figure ou iufi.
uiment petite, et les pièces elles-mêmes comme des points transportables d'une case
à une autre, suivant les lois de leur marche. Ajoutous que, de quelque façon que
l'échiquier fut obstrué, la réaction de toute pièce à faible portée y continuerait à
être invariablement égale au nombre des points de mire propres à sa station, quand
même ils ne se trouveraient pas dans un même plan (comparez les nºs 185—187).
58

et chacune des i' identiques de l'autre , donneront donc lieu ici


à des arrangements différents.
218. Quant à la somme analogue de (5€ ) , nous pourrons
continuer à la désigner par :

n! m m - g+ 1
Σ (( +1)) -–((6.7 * +1 ')]=
[ +

n! m m -
.111
1 + > + 1 * )] ..... (3656 ),
[M(+1 ) -8"-21 n

pourvu que nous ne rapportions plus ici le signe sommatoire


aux grandeurs de r ou rayons propres à une seule station , mais
que nous l'étendions à tous les w rayons de la pièce aux m +1
cases de l'échiquier. Divisant ensuite (56 ) par (53 ), nous ob
tiendrons la moyenne

1 mt m - +
11 )
*+s@( [(6+1 ) –("
(m + 1) n
n + n+ 1

1 m - T + 1

-+0 n+1 Σ" " ...


( ) " +1 ')....( m + 1) n 1
(53)

de toutes ses portées qui répondront aux (53) arrangements


décrits , ou ce qu'on pourrait appeler la réaction moyenne de
notre pièce accompagnée de n autres. Car il importe d'obser
ver que l'expression (37 ) ne convient pas seulement à un en
semble donné de iti' + ;" + = n pièces obstruan
tes , mais qu'elle embrasse toutes les variations possibles des
nombres i , i', i , i , ....... qui ne modifient point leur total n .
En effet, la somme des réactions de la pièce pour ces variations
peut être représentée par:
m +1 m - 1
n!
»n![«C n
+ 1)-Y "-1']) STA
-

n + i ' !i
59

et le nombre des arrangements correspondants par :

m + 1
(n + 1 ) ! ( n + * )
1
Or San disparaissant par la division , ne laissera plus
que (53 ) pour réaction moyenne , rapportée à tout systèine et
arrangement imaginable sur l'échiquier de n pièces obstruantes .
Conformément aux explications du n° 183 , le même quotient
exprimera donc encore la puissance de notre pièce à l'état d'immo
bililé, variant avec l'effectif n des obstacles, mais indépendante
de sa composition , c'est - à - dire des nombres i:, : , *., :)".......
219. On ne saurait exécuter la sommation indiquée dans
(57) , qu'en prenant connaissance de la configuration de l'échi
quier, dont nous avons pu faire abstraction jusqu'ici. Or l'in
troduction d'échiquiers de forme et de grandeur nouvelles, quand
inême on n'altèrerait pas la marche des pièces , obligerait de
modifier leur effectif et d'autres lois essentielles du jeu. Les
recherches de ce genre indépendamment du ridicule qui s'y
attacherait) demeureraient toujours fort arides, tandis que les
applications à l'échiquier commun que nous allons exposer *),
acquièrent un vif intérêt par leurs rapports avec la pratique du
jeu des échecs. Nous aurons d'ailleurs , sur ce terrain plus mo
deste , bien assez de difficultés à vaincre, pour être dispensé
d'examiner l'action des rois , danes et cavaliers dans l'es
pace ** ).

* ) La seule extension de ces applications que nous puissions recom


mander aux amateurs, consisterait à déterminer la moyenne ( 87) pour les diverses
pièces à longue portée, sur un échiquier carré quelconque. Ce calcul, qni ferait
suite aux considérations des nº$ 187—192 , servirait à éclaircir davantage cer
tuines particularités de la réaction des pièces sur l'échiquier carré ordinaire.
** ) Rappelons ici que Vandermonde a publié, en 1774. un exemple d'une
course de cavalier traversant les 64 cases d'un échiquier cubique . sans jamais
repasser par les mêmes stations (voyez la page 7 du Tome II ). Mais ce géomètre
60

Les variations de r dont il s'agit dans l'art. 218 , n'étant


pas les mêmes pour toute pièce à longue portée , le calcul,
jusqu'ici uniforme, devra être continué différemment pour la
tour , le fou et la dame, seules pièces de cette catégorie en
usage dans le jeu des échecs .

n'a point trouvé d'imitateurs, malgré la popularité universelle du problème


du cavalier. Nous présumons que c'est bien moins la difticulté de l'entreprise
que la crainte du ridicule qui aura empêché les amateurs de quitter leur cour
sier, pour monter l'hippogriffe.
SECTION II.

De la réaction moyenne, individuelle ou combinée, des pièces


sur l'échiquier obstrué. Calcul de leur puissance normale, à
l'état d'immobilité.

220. Considérons, en premier lieu, la tour portée, succes


sivement , aux 16 cases du carré ( al , a4 , 04 , 01 ). Le qua
druple de ce qu'elles fourniront pour la somme de la fonction
34) , par rapport aux changements de station, forinera évidem
ment sa somme, étendue à l'échiquier entier. Or les dites cases
se rapportent à trois classes différentes, selon le nombre des
rayons qu'elles projettent.
1 ) La case al donne a = 2 , et une longueur r = 7 pour
chacun des rayons. Le facteur variable de ( 54 ), savoir :
mt
a
( +1) - (" +
N ?.
. *117 ') (38 ),

engendrera donc ici la somme :


64 57
2
2(994 ,) 2( 71)......
n +
2

vu que m +1= 64 .
2 ) Pour les cases 61 , cl et dl , on a a = 3 , et les systè
>

mes de rayons respectifs: ( 1,7,6) , (2,7,5) , (3,7,4). Il n'y aura,


d'ailleurs, qu'à doubler la somme de (88 ) relativement à ces
rayons , pour y comprendre celle par rapport aux stations dia
62

gonalement opposées: a2 , a3 , a4 . Or les valeurs successives


de r sont représentées, comme on voit , par les nombres natu
rels : 1,2,3,4,5,6,7 ?, plus encore deux fois 7. La somme de
(58 ) reviendra donc à :
64
1 -Σ -7)=
- 2 1-364
994 ,))-267, 64
n +

9(1441) – 2,71) - (. * ).
n + n + 57
n +

64

si l'on variable indép


prend 64 — pour variable
r
endante. (n +1)
indépendante.
64
57

est, comme on sait, = (( * 2) — (2572). Substituant et doublant


n + n +

le tout , on trouve pour la somme partielle de ( 58 ), relative


ment aux rayons de cette classe :

64 64 57 57
(
n —2
18(m *41)
+ -21nn + 22)+2(77
+ 2)—40,271... 60).

3) Reste à examiner les 9 stations du carré dont les dia


gonales sont 62 ...... d4 et 64 ...... d2 . Or , considérant avec
.

attention les systèmes de rayons qui s'y rapportent, on s'assu


rera que l'ensemble des dites stations produit précisément six
fois chacun des rayons: 1,2,3,4,5 et 6. Il y aura , d'ailleurs,
ici , en tout 4x9 = 36 rayons , a étant constamment = 4. La
somme partielle correspondante de l'expression ( 88 ) sera donc:
to 64 .

36,641) -6 +1 =
36ln
366.641) 6( 642)+60,582)...
2) + 60 * 2).......( 61).
On n'aura plus , maintenant, qu'à prendre la somme qua
7/16"!. " ....
druple de (59), (60), (64), et à multiplier par liom
Le résultat :
63

on ! 64 64 57
i ' ! i ! ;!!! . [28(94)-3(,
57 ) - 4( *.*)-3(582)+(37.)]
1 + 1 . n+ . 4
n+2
+
n +

qu'on pourra réduire à :

32n ! 64 56
(n + 2) ; ! ;"!;" !! () »41)+5
[(8n – 49 n 71, 39 ).(62),
exprimera la somme des portées d'une tour correspondant à
toutes les combinaisons de jeu imaginables dont elle pourra
faire partie sur l'échiquier , occapé par 1 + 1 pièces en tout.
Ces combinaisons de jeu seront au nombre de :

in + 1 ) ! 64
(63 ).
( 1)
Désignons par Tn le quotient de la division de (63 )
par (63 ). Nous aurons :

32 574 n56mi
T. 8n - 49 +
n
=

(n + 1 ) (n + 2)
[s (9641)
+1

1
In + 1)(n + 2)(32 (8n— 49) + (63-7 )(62 - n ). ...(56mm)
2.63.62.61.60.59.58 - ]....(GA “).
Ce sera là la réaction moyenne de la tour accompagnée de n
autres pièces , ou la puissance qu'elle exercera à l'état d'immo
bilité (n° 218). n pouvant passer par les 30 valeurs :

31 , 30,29 , .. > 3,2

* ) On serait , naturellement, parvenu au même résultat, si l'on avait sub


stitué, dans (57), les données précédentes relatives aux rayons de la tour. Il eat
fallu faire w = 224 .
64

(art. 193 ) , on n'aura qu'à les substituer , l'une après l'autre,


dans ( 64 ), pour obtenir les valeurs croissantes successives :
Tg ., Т.
730, 735 .
29 Tg,
3 T,
de la puissance In
221. Passons à la sommation de la fonction (34 ), par rap
port aux déplacements d'un fou suivant les 32 cases de sa cou
leur. Il suffira d'effectuer cette sommation pour les 16 cases
blanches ou noires d'une moitié de l'échiquier, car il ne restera,
ensuite, qu'à doubler le résultat. Nous distinguerons ici , comme
pour la tour , trois classes de stations ,> selon le nombre des ra
yons qu'elles projetteront.
1 ) La station al , la seule de cette classe , pour laquelle
a = 1l , fournira:
1 fois le rayon 7 .
2) Pour chacune des 6 stations de la deuxième classe,
a sera = 2. Voici leur spécification.
Les stations gl et h2 fourniront ensemble :
2 fois le rayon 1 , et 2 fois le rayon 6 .
Les stations cl et a3 fourniront ensemble :

2 fois le rayon 2 , et 2 fois le rayou 5 .


Les stations el et h4 fourniront ensemble :

2 fois le rayon 3 , et 2 fois le rayon 4 .


3 ) Pour chacune des 9 cases de la troisième classe,
a sera = 4. A savoir :
La station 62 donnera :

3 fois le rayon 1 , et 1 fois le rayon 6 .


Les stations d2 et b4 donneront ensemble :

4 fois le rayon 1 , 2 fois le rayon 3 , et 2 fois le rayon 4 .


65

Les stations f2 et g3 donneront ensemble :


4 fois le rayon 1 , 2 fois le rayon 2 , et 2 fois le rayon 5 .
Les stations e3 et 14 donneront ensemble :
4 fois le rayon 2 , 2 fois le rayon 3 , et 2 fois le rayon 4 .
>

La station c3 donnera :

3 fois le rayon 2, et 1 fois le rayon 5 .


Enfin , la station d4 dondera :
3 fois le rayon 3 , et 1 fois le rayon 4 .

Les 16 stations dont il s'agit projetteront donc , en tout ,


1 + 12 + 36 = 49 rayons, parmi lesquels :
Le rayon 1 se rencontrera 13 fois,
2 (( 11 (

3 9
4 7 (

( 5 5
6 3
7 CC 1

49

222. Appliquons ces résultats au facteur variable de (54):


64 64
α( in +1 ) - Σ ( Α ').
dont il nous faut prendre la somme, par rapport à r. Nous nous
assurerons que cette somme , étendue aux 32 cases blanches ou
noires de l'échiquier, reviendra identiquement à :
8

981,941)
in 291515–20127)(6471).......(65).
41)-29 0 n+

Car le facteur 2 ( 15—2r) représentera effectivement, pour toutes


les valeurs de r : 1,2,3 , ..... 7 , le nombre de fois qu'il faudra
5
66

64
répéter la quantité (* +1). Or , afin de calculer l'intégrale qui
n

entre dans (65 ), faisons y 65 —r = x , ce qui donnera : 649


= 1-1,15
x — 2r = 2x — 115 , et renversera les limites 1,8 ,
qui devront être changées en 58 et 65. Nous trouverons, en
conséquence :
8
64

65
19 = $121–1156 +1)=
Σ($ 15–2016 47-1) ( )
65
+ 58

65
+

64
.]

23 -115ΣΞ )=2(
2(n+ 2) 36,72)-1153
58
= (n+213(-2)-11530,11)
65
) 58 n + 1

64
58 + 57

=2{n+ ) )-115(04 )+ 115(5%2 ) –2n+2)(558)


( 216,49 nt -2 n+ 2
+
n +
(
3

1 64
(n+ [(15n —85)( 442)+ (113—n)(,157,)].
-3 n+ - 2

Cette valeur , substituée dans (63 ), occasionera de nouvelles


réductions , qui donneront enfin , pour summe de l'expression
( 34 ), par rapport au fou :
2n ! 64
( n+2 )(n+3 ) ; ' !! ' ! i' ( —785n+ 5649)(n+1 )
[(64n*
56
.

– 57(113 — (, -

)] (G6 ).

Comme les déplacements du fou n'ont lieu que sur 32 cases,


ils ne fuurniront, en tout, que :

1 -
(n + 1 )! 64
67 )
2 8
II
""' ! . (241 )
permutations de pièces obstruantes.
223. La réaction moyenne de la tour ne pourra être com
parée à celle du fou que si l'on stationne, successivement, l'une
et l'autre pièce aux mêmes cases de l'échiquier. La valeur de
67

T , n'en sera pas altérée ; quant à la réaction moyenne corres


pondante du fou , que vous désignerons par Fm,
n elle s'obtiendra
G6) par (67 ), savoir :
en divisant (66
56

F.
4
64nº _785n + 5649 57(113–wymn + 1
-
(n + 1) !n + 2 )(n + 3) 64
( 97
n +1
1

(n + 1) (n + 2 )(n + 3) [4(64n ?— 7851 + 5649)


(113_n)(63 — n )(62 — n ).......(56 — n ) 68).
16.63.62.61.60.59.58 6 = -)
On conçoit, d'ailleurs , que cette moyenne ne changerait pas
non plus , si l'on supposait le fou transportable à toutes les cases
de l'échiquier (art. 191 ) . Car cela ne ferait que doubler, tant le
dividende (66 ) que le diviseur ( 67). (68 ) eût
8
ainsi pu être tiré
64-59
directement de (57), par la substitution de 4 , ( 15 — 2r)(**+ )
à X ("***"),
à
m +
n+1
de 63 à m, et de 196 àà w.w
L'expression de Fm se présentera sous une forme beaucoup
,n calculé anté
plus simple si on la réduit à une fonction de To,
rieurement . Observons , en effet, que :

6412-785n + 5649 = 56 (n + 1 ) (n + 2 ) — (8n — 49)(113 – n ).

Cette équation permet de transformer (68 ) ainsi qu'il suit :


224
F. = n +3
( n)
(n+1)(n+2%\n+3)[4(8 n — 49) + (6316.63.62.61.60.59.58
— n )(62 - n ). ....(56 - n )

1792 – ( 113 — n ) In
-

69 ) .
8 (n + 3)

Les puissances du fou et de la tour, à l'état d'immobilité , rela


tives à un même nombre n de pièces obstruantes , sont donc
liées entre elles par cette relation très-simple :
( 113 — n) T + 8 (n + 3 )Fm n 1792 ......
5*
68

qui donne aussi :


n + 3 = 4 (448 — 29Tn ) (31) .
8Fn - In

De sorte que , connaissant Fn et In, on en déduira aussitôt le


>

nombre total des cases remplies auquel ces réactions moyennes


se rapportent.
224. Comme la dame , dans chacune de ses positions sur
l'échiquier, réunit simplement les rayons de la tour à ceux du
fou , il est évident que, pour cette pièce complexe, la somme de
l'expression (34 ), par rapport à r, s'obtiendra en ajoutant ( 2 )
au double de (66 ), ce qui fera :
4n !
(0 + 2 )(n + 3 ) +' ! ; ! ; " [(128n? — 985n + 447373)(641)
) n

+57(9n — 89)(2560)] (72 ).

Le total des permutations des pièces obstruaptes sera pour la


dame , comme pour la tour :
(n + 1 ) ! 64
i'!;" !{ " '! .... (2941).
Continuant donc à désigner , par Dm , TImn , Fm, les puissances , à
l'état d'immobilité , de la dame , de la tour et du fou ( art. 218) ,
on changera l'expression (73) en :
In +1) ! 64
i '!;"!:" !..... (141)
et l'on aura :
1792 + ( 96–89 ) T , 1792 — ( 9n - 89 )Fn
D = T + F. 8 ( 9. + 3 ) 113 -
56
4

(n + 1 )(n + 2 )(n + 3) 128n' - 985n + 4473 + 57(9n- 89 )


[12 + -

— 64
+1

n + 1
1
(n + 1 )(n +2)
+ (n +3)
+ [4 ( 128n’ – 985n + 4473 )
( 9n — 89)(63 — n )(62 — n ).......(56 - n )
16.63.62.61.60.59 58 - " ].....(33).
69

Cette manière d'entendre la puissance des pièces revient


à l'inférer de la considération de tous leurs arrangements ima
ginables avec n obstruantes ; autrement dit , à diviser les parties
>

d'échecs en périodes , suivant le nombre des pièces présentes


sur l'échiquier , en y comprenant toujours celle qui réagit, et à
>

chercher, ensuite, sa réaction moyenne, pour chaque période en


particulier. Nommant Un cette moyenne ou puissance , relative
à la période n + 1 , nous exprimerons par :
>

(n + 1 ) !
(94 )
(19 ) , ....
1' !1" ! ; "" ! ....... n + 19

la somme des réactions de la pièce , pour tous les arrangements


ou combinaisons de jeu en question . L'expression ( 34) s'appli
quera également au roi et au cavalier, pour lesquels Um, qui
est, en général, fonction de n (respectiveinent In,? Fr,
n D.), se ré n

duira aux constantes calculées dans l'art. 185 , de façon que le


facteur de Un variera seul alors avec le passage d'une période
de la partie à une autre *). Au reste Un étant, dans lous les cas,
indépendant des nombres i, i , i". 7)"......, conservera sa valeur,
quelles que soient les variations individuelles qu'ils puissent
subir, pourvu que leur summe , qui caractérise la période en
question , reste invariable .
225. Du moment que l'on connaîtra une des valeurs de
Т. on pourra en calculer les valeurs voisines et, par conséquent,

toutes successivement , sans repasser par la formule (64 ). En

* ) On a vu ( n° 2.23 ) dans quel sens la formule générale (34) s'applique


égaleineut au fou . Mais il y aura exception à cette formule pour le pion , dont
la réaction totale, relative à la période n +1 , se montera à :
3 (n +-
1)!
Svim
4 i ! i " ! i' ! (964.)P,
n +

Pétant = 1. En revanche, le nombre des arrangements correspondants s'élè.


vera , pour le pion , aux trois quarts seulement de la quantité 3), en sorte que
sa réaction moyenne n'en demeurera pas moins égale à P.
70

effet si , dans celle - ci , on remplace n par n +1, on aura l'ex


>

pression en n de Tnt+ ,, et si l'on élimine ensuite , de cette der


nière, la quantité:
(62– .n) ( 61 -n) ........... ( 56-n) -

2.63.62.61.60.59.58

on obtiendra, après réduction :


1792
TIntl ( n + : ) ( 55 — n ) T. +
(n + 3) (63 — ) (n + 3)(63 — n )'

et la différence :
2 ( 3n + 67 ) Tn – 1792
InT — In
T to -
=
( n + 3 ) ( 63 — n )

Les équations précédentes donnent aussi T n, en fonction


de T , en Tn. On
Inte,) ou , si l'on change n en n - 1 , In-
aura ainsi :
1792
1
2)(64 – ) r.
T- = (n n+( 56 n n (56 - n) (35 ),
– n)

et la différence :
-
2 ( 354 64 ) T , -1792
T - T. =
n
n ( 56 — R )
( 76) .

Le passage d'une période n + 1 de la partie à la période


suivante n, ou antérieure n+ 2 (art. 224 ), devient moins simple ,
lorsqu'il s'agit de la réaction moyenne du fou. On trouvera par
le mêine procédé que ci -dessus, appliqué à l'équation ( 68 ) :
( n + 1 ) ( 55 - n ) ( 112- n ) F. 224 ( 847- 8n )
Fr +
n 1
( + 4 ) (63 — n ) (113 -nn (n + 4)(63-7)(113 - n '

( n + 3) (64- 5 )(114 — n )F 224 (855 – 8n)


Fn -
n ( 56-5) ( 113 — n )
C

n156 — n ) ( 113 - 0 )

Aussi ne faisous nous qu'indiquer ces relations , et nous servi


rons nous , pour calculer Fr, de son expression en T ,
Quant à Do , il s'obtiendra toujours par la simple addition de
T', à F.
n Fri
71

Observons, d'ailleurs, que les formules (64 ), (68) et (13),


demeurant vraies pour toute valeur de n , continueront à expri
mer les réactions moyennes de la tour , du fou et de la dame,
pour un total de n + 1 pièces placées sur l'échiquier , quand
mênie on supposera ce total supérieur à tous ceux que com
porte le jeu d'échecs commun (comparez l'Introduction , n° 4 ).
La substitution des valeurs numériques de n s'effectuera même
beaucoup plus promptement lorsque n deviendra > 55 , car Tom > n

se réduira toujours alors à :


32 ( on — 49 )
.
(n + 1 ) in + 2 )
Fr à
n
4 (64n2 – 785n + 5649)
(n + 1 ) (n + 2) (n + 3)
et D,,n à :
4 ( 128n2 — 985n + 4473)
( n + 1 ) (n + 2 ) (n + 3 )

Les relations 73 et celles entre Tn_ , et In, Fn- , et F.


(10 ) , (33) Fm n

( voir plus haut) , resterunt naturellement aussi en vigueur , quel


que soit n. Les deux valeurs extrêmes : n = 63 et n = o don
neront :
105
1. =
To=
63 1 , ..
Fos == * Da =63 16 ' 63
16

-
35 Dó 91
7. = 14 , F.
0 4 • 4

résultats entièrement conformes aux articles 188 , 189 et 191 .


Enfin , pour n == 1 , autre hypothèse incompatible avec les lois
du jeu , on obtiendra :
122 77
1, = = 13,555 ..., F
-

= 8,555 ... , D,= 199 == 22,111...


226. Quoique T. T ,,, Free De soient des quantités toujours
n

rationnelles, leur expression arithmétique complète est , en gé.


néral , incommode à cause de sa longueur. Il suffira donc de la
donner ici pour les 30 valeurs de In , applicables aux échecs
72

communs, et dont on pourra déjà déduire celles de F , et de D. ,


au moyen des relations linéaires (69 ) et (73) , sans recourir aus
formules primitives.
130307 13761053517112
T = 6X 59X61' 120= 2X31 X 59 X 61 To = 5x 31 x 59X61 '
6056792 4819484 14797228
Tza = TO26
-
9 X 29 X 59 X 61 T2 = 7X29 59761 3X7 X 29 X 59 X 61 '
6492616 114520648 46933013
Tzs = 9X29 X 59 X 61 ' Ta = 5x 29 x 31 x 59 x 61' T2 = 2 x 29 x 31 x 59 x 61 '
144309497 24660398
Tx = T24
6 x 29 x 31 x 59 x 61 ' 29 x 31 x 59x61 '
177058246 8175391099
T20 7x 29 x 31 x 59X 61'
T19 5X7X9X 29 x 31 x 59 x 61 '
26640335 82066186
Ti18s 1,2 = 3 x 29 x 31 x 59 x 61'
29 x 31 x 59 X 61 '
25 :2900682 57751399 296836421
T
116= T,
9x29x 31 x 59x61''155 =
2X29% 31X59X61:T
-

10x 29 x 31 x 59X61'
213677332 219815804 32315958
T 13 7X 29X 31 X 59X6 ' 12 = 7X 29X31X 59 x 61 T ,, -
29X31 X 59 X61 '
299412314 171300748 105882076
1,0 = TE
9 X 29X31 x 59 x 61 ' 9
5 X 29 x 31x 59 x 61' T = 3 x 29 x 31 x 59 x 61'
8

654686081 524919817 9332790


Ti = 2x9x 29 = 7X31 X59X 61'
x 31 x 59 x 61' To = 2X7 X 29X31X59X 6 ! ' T ,
7

349654 24053 407


1,
3Х5Х31X61
9 To = 31X61 ' T = 31

Désirant ètre agréable aux amateurs, nous avons , d'ailleurs,


calculé la table ci - après , où ils trouveront , exprimés en déci
males , non seulement les T , indiqués , mais aussi les F , et Dm
n n

qui leur correspondent. Afin d'être assuré de l'exactitude des


4mes décimales de Dr , nous avons , d'abord , poussé l'approxi
mation , pour Tn et Fm,
n jusqu'au delà des cent - millièmes , et
nous l'avons , ensuite , réduite aux dix -millièmes. Il ne faudra -

donc pas s'étonner de voir les valeurs de Dm différer quelque


fois d'un dix-millième , en plus ou en moins, de celles de Tr + F,
73

telles qu'elles résulteraient de la table. On y trouve , p. ex.


Tos15 = 8,9246, F9515 == 6,3707 et , cependant , Das15 = 15,2954,
ce qui tient à ce que les valeurs plus approchées des mêmes
quantités sont : Tis T.15 8,92464552 , F1s
15 = 6,37072735
= et
Dis = 15,29537287.

Table des réactions moyennes des pièces de l'échiquier.


Nombre Réaction Réaction Réaction
total des correspon correspou correspon :
pièces sur dante de la dante du dante de la

invariable
invariable

moyenne
l'échiquier. tour . fou . dame.

moyenne

réaction
réaction

cavalier
6,5625.

5,25.
32 6,0344 4,7690 10,8034

La
du
roi

=
La
du
=
31 6,1671 4,8490 11,0161

30 6,3048 4,9312 11,2360


29 6,4479 5,0158 11,4638

28 6,5966 5,1029 11,6995

27 6,7512 5,1924 11,9436

26 6,9119 5.2846 12,1965


25 7,0790 5,3795 12,4585

24 7,2528 5,4771 12,7300

23 7,4337 5,5776 13,0113

22 7,6218 5,6812 13,3030

21 7,8177 5,7878 13,6055

20 8,0215 5,8976 13,9191

19 8,2338 6,0107 14,2444

18 8,4548 6,1271 14,5819


74

Table des réactions moyennes des pièces de l'échiquier.


Nombre Réaction Réaction Réaction
total des correspon correspon correspon .
pièces sur dante de la dante du dante de la
l'échiquier. tour . fou . dame.

invariable
moyenne
réaction
17 8.6849 6,2471 14,9320

1,75.
pion
=La
du
16 8,9246 6,3707 15,2954

15 9,1744 6,4981 15,6724

14 9,4345 6,6293 16,0638

13 9,7055 6,7645 16,4700


12 9,9879 6,9038 16.8918

11 10,2822 7.0474 17,3296


10 10,5888 7,1954 17,7843

9 10,9084 7,3480 18,2563

8 11,2414 7,5052 18,7466

7 11,5884 7,6672 19,2556


6 11,9501 7,8343 19,7843

5 12,3270 8,0065 20,3334

4 12,7197 8,1840 20,9037


3 13,1290 8,3669 21,4960

Ce tableau prouve que l'accroissement de la réaction des


pièces à longue portée devient de plus en plus rapide, à mesure
que la partie avance . Ainsi la réaction de la tour , peu supé
rieure à 6 au début, dépasse 8 au milieu de la partie ( 16 pièces
sur l'échiquier ),_et_s'élève ensuite , rapidement, jusqu'au delà
2
75

du double de sa valeur primitive . La réaction du fou , inférieure,


au commencement, à la réaction invariable du cavalier ( 54 ) , la
> >

dépasse quand six pièces ont été prises ou échangées. Vers le


milieu de la partie , cette valeur pour le fou est un peu plus
grande que 6 , et augmente plus tard jusqu'ilu delà de 8. La
>

diminution du total des pièces en jeu fait, cependant, croitre


moins rapideinent la réaction du fou que celles de li tour et de
la dame .
227. Nous pouvons , maintenant, déterminer la réaction
moyenne ou puissance, à l'état d'immobilité, de plusieurs pièces
combinées d'un joueur , pour une période voulue de la partie
(art. 224). Supposons que l'effectif n +1 qui lui correspond ,
comprenne : un premier groupe de 3 pièces identiques, un se
cond groupe de i " identiques , un troisième groupe de i" iden
tiques, etc. enfin i = n + 1 - i'- ;" ," ....... pièces dis
9

semblables . Quant à celles dont on reclierche la réaction com


binée , admettons qu'il y en ait : k ' identiques appartenant au
groupe i, k " autres identiques faisant partie du groupe i", k”
autres identiques tirées du groupe 1," etc. eufin k se rapportant
au groupe des i pièces dissemblables . Ce sera là le cas le plus
général possible, car chaque k pourra varier depuis o jusqu'à
l'i correspondant inclusivement * ). Dans les arrangements à
effectuer , il faudra toujours considérer les pièces réagissantes
comme distinctes des pièces non réagissantes , même de celles
qui constitueraient , avec les premières, un seul et même groupe
(art. 217 ). D'un autre côté , deux ou plusieurs arrangements
qui ne diffèreront que par une permutation mutuelle entre des
pièces réagissantes identiques, devront être traités comme un seul
arrangement, vu que des permutations pareilles ne modifient

*) De façou , cependant, à laisser sur l'échiquier au moins une pièce non


réagissante. Quand même on se proposerait de trouver la réaction combinée de
toutes les pièces d'un joueur, celles de l'adversaire demeureraient, comme tou
jours, non réagissantes, vu que ce serait son tour à lui de jouer. Plusieurs des
uombres k seront donc, ordinairement, nuls (comparez les articles 178 et 2.299).
76

point la réaction combinée de toutes les pièces. Pour trouver


la moyenne V , de leurs réactions collectives , ou leur puissance
combinée, à l'état d'immobilité, il faudra donc, dans chacun des

(n+ 1)!
(i' – k”)! k '!(i" - k ')!k "!(i'" - **"')! **" ! (1941)....(39)
n +

arrangements différents , noter la somme des portées des pièces


réagissantes, et diviser, ensuite , la somme totale par le nombre
(17). Or il est clair qu'on parviendra au même total, et que
l'ordre seul des termes à ajouter sera changé si, dans les arran
gements ( 77 ), on considère successivement, comme seule réagis
sapte, chacune des k + k + k " + k'" .... pièces , et si, après
avoir ainsi déterminé la somme de leurs portées individuelles, on
fait la somme de toutes ces sommes. On n'altèrera pas , non
plus , le résultat final en évaluant , à part , la réaction collective
que chacun des groupes k , k , k , k ," exercera dans les
arrangements successifs (73) , et en sommant , ensuite , les va >

leurs obtenues .

228. Commençons par les k pièces réagissantes, diffé


rentes entre elles et des autres . Conformément à la règle du
n° 224 , la somme totale de leurs portées individuelles s'expri
mera par :

(n + 1 ) ! 64
! --- * ')!*: "!(i"""— k "" )!&'"!...(2014 ) ((0 +0,*+ .+ 0,(6) ...(38),
(0-k )!& '!(i' n n

si l'on désigne par Un', U '........, U. ik)ks leurs portées moyennes


n n

respectives. Passant au groupe k imaginons que, dans quelque


but que ce soit , on établisse d'abord une distinction entre les
pièces qui le composent * ) , et qu'un représente par 'lm* + "} n

*) Cette considération se présente très- naturellement, va qu'en effet. dans


le jeu pratique , on distingue partois entre elles les pièces semblables du même
9

joueur, selon les cases qu'elles occupent au début.


77

บ ,(k + ?)
..... )
U14 + k ') leurs réactions moyennes individuelles,
n

entendues comme dans les articles 218 et 224. La somme des


réactions combinées de ces k' pièces, pour le total agrandi:
(n + 1 ) ! 64
( - *') ! (7" -- *") ! *"! (0" - *"' ) *"" ! con
n + 1] ) . ( 19)
des arrangements différents qui en naitront , sera , selon ce qui >

précède :
( n+ 1 ) ! 64
10–A)!(*–*")!!!(*_ *)/2441...( 4+1)/0,*** 9+--U14+
Ujk+2)+...++ U/{*+++* ). n

De plus , cette somme sera , nécessairement, k' ! fois plus grande


que celle qu'on obtiendrait pour les arrangements (77) , où les
k' pièces sont censées non distinctes. Car, afin de passer de cette
>

dernière somme à l'autre, il n'y aurait qu'à permuter entre elles


les dites pièces , de toutes les façons possibles , dans chacun des
arrangements (37) , et à additionner leurs portées collectives
résultantes, ce qui reviendrait à la sommation de k '! totaux iden
tiques. La somme des réactions combinées des k' pièces par
failement semblables dont il s'agit, sera, en conséquence :
(n + 1 ) ! 64
U ( 80 ),
k'!(1" — * "))!k" :!( '" —K"')!&* "'!.. (n++1, k'un14+ *')
(le — k ')!!!! .

vu que :
k
U ,{* + 1) = 00 ,(*+ 2) =
n
k'
= UU1+4).
n

Si l'on raisonne , de même , par rapport aux autres groupes


k
k" k'," .... et qu'on désigne , respectivement , par 0.1* + &' + k"),
U ( + + " + km
n ... les réactions moyennes individuelles des
>

pièces identiques qui composent les dits groupes , on trouvera


les somines analogues :
In + 1 ) !
(6 - *')!*' ! l1' " ) ! *" !(I'" *" ) ! * " ..
1 "" 1*+*k' +km,",
(n 94,)k”U
64

(n + 1 ) ! 64
(0 — )!k '!(** — k ”)!* !( '" * "')12 ""!...... (
n + 1 ) ”U,r4+w +bi+km n
78

On n'aura qu'à les ajouter à (40 ) et à ( 78) , pour obtenir le


total des réactions combinées, relatif à la période n + 1 de la
partie , savoir :
(n+ 1)! 64
Х
(i' – k' ) ! k '!\i" - k ")! k "! i " — * "') ! " ! ( )
.+ 0 %( *) +k'U k k ')
+ k'un(4+k +k”l Ik**+k+k")+
k' .
" "}{**$ **"*ki )+.......
n

(81).
La division par ( 17) fera voir, ensuite, que :
1
)
1 = l ,' +. 17"
n n n + 0%*n

+ KU ***s +k') +6" 0,16 +* + kn + k" (){( k ++*k ' + ku +k").


n n n ... ,
c'est - à - dire que la réaction moyenne ou puissance combinée de
nos k + k' + k " + k ' ... pièces est égale à la somme de leurs
réactions moyennes individuelles.
Observons encore :

1 ) Que Vn est absolument indépendant des valeurs i - k,


i - k, i" —k" ;'" - K )
' ou de la composition de l'effectif
.....

n tl - k - k - h " -- K "" . —.... des pièces obstruantes , autre

ment dit que la réaction combinée moyenne reste la même, quel


que soit le mode de composition de cet effectif.
2) Qu'on pourra , maintenant, regarder la formule (14),
qui il servi de base à notre démonstration, comme un cas parti
culier de l'expression ( 81 ) , et la tirer de cette dernière en y
égalant un des k à l'unité , sauf à annuler tous les autres et à
se souvenir, qu'ici , les groupes i , i, i,i, comprennent aussi
>

les pières réagissantes .


229. Afin de prévenir tout malentendu , rappelons que les
raisonnements du n ° 228 supposent chacune des n + 1 pièces
permutable anx 64 cases de l'échiquier. L'absence de pions
réagissants suffira, d'ailleurs , pour vérifier le théorème de l'ar
ticle précédent, pourvu qu'il n'y ait pas plus d'un fou parmi les
79

pièces dont on demande la réaction * ). Cela est , d'abord , évi


dent lorsqu'elles ne comprennent aucun fou ; s'il y en avait un ,
le nombre des arrangements possibles de loules les pièces présentes
s'exprimerait par :
1 (n + 1 ) ! 64
2 (6 –k )! k !(6 – ")! ”!(i" – k ”): k ": ( ne 1).. ( 8 % ),

et le total des portées des pièces réagissantes serait égal à la


moitié de la quantité (81) ; de sorte que leur puissance combinée
reviendrait encore à la somme de leurs réactions moyennes indivi
duelles. Imaginons, en effet, que, dans un arrangement quelcou
que , on transporte chaque pièce à sa case directement opposée
quant aux files ( Livre I , art. 21 ). Le fou aux déplacements
restreints mentionné changera alors de couleur, et , cependant,
à cause de la symmétrie, la réaction tant individuelle que com
binée des pièces restera nécessairement la même . En effectuant
cette transposition dans chacun des arrangements ( 82 ) , on >

doublera donc la somme des portées , et l'on reproduira , en


même temps , la quantité (81 ) , ou la somme qu'on aurait obtenue
en stationnant le dit fou non seulement aux cases de sa couleur,
mais encore aux 32 autres cases **) .
* ) Cetie clanse serait inutile si l'on imaginait les fous réagissants trans
portables à toutes les cases de l'échiquier (nº 193). Le théorème resterait encore
valide si les pièces réagissautes se réduisaient toutes à des pions en nombre
quelconque (voir plus loin).
**) Il n'y aurait rien à refaire à ce raisonnement si, parmi les n+1 pièces
en jeu , il se trouvait un seul fou , réagissant ou obstruant , mais dont on voudrait
toujours borner les déplacements aux 32 cases de sa couleur. Le nombre des
arrangements possibles resterait égal à (88) , et l'on prouverait , comme dans le
texte . que la somme des portées des pièces réagissantes serait la moitié de (81).
en soric que le théorème de l'ari . 228 se vérifierait encore. I s'ensuit, à plus
forte raison , qui les expressions générales de Tn et de Dn demeurent applica
bles dans les conditions que nous venons d'indiquer. Mais ce ne sera plus le
cas dès qu'il y aura dent fons illix déplacement restreints. Car leur translation
simultanée à des cases symmétriquement opposées quelconques leur maintiendrait
leurs couleurs , ou les en ferait changer à la fois, tandis que les formules (31 ) et
(81) embrassent encore la conjoucture où l'un des fous conserve sa couleur , et
l'autre en change.
80

Parmi les applications numériques de notre théorème que


fournira la table de l'art. 226 , nous signalerons les suivantes.
La réaction combinée du fou et du cavalier contre le roi ad
verse dépouillé (n + 1 = 4) se monte à 13,434 , et celle des
deux cavaliers à 10,5 seulement , valeurs dont la première est
un peu supérieure, la seconde très-inférieure à 13,129 , réaction
maxima de la tour. La dame opposée à la tour dans le cas de
4 pièces , en tout , sur l'échiquier, aura un excédant de réaction
>

=
8,184 *). Cette tour se trouvant remplacée par un fou et un
cavalier (5 pièces sur l'échiquier) , la dame n'aura , quant à la
>

réaction , qu'une supériorité de 7,077 . Une comparaison sem


blable avec deux cavaliers donnera déjà, en faveur de la dame,
une différence égale à 9,833 . Deux cavaliers et un fou , oppo
sés , successivement , à la dame et à la tour (6 pièces sur l'échi
quier) , auront une réaction combinée de 18,334 contre une de
19,784 et de 11,95 , respectivement , savoir une infériorité de
1,45 dans le premier cas , et une supériorité de 6,384 dans
le second.
230. Si, sans comprendre de pions, les pièces réagissantes
sont toutes >, cependant, à faible portée, leur réaction moyenne
collective revient à la somme de leurs forces passives indivi
duelles, et, s'étendant à un effectif quelconque d'obstacles, coïn
cide, par conséquent, avec la force passive combinée (n°S 183—185
et 228) . Cela a lieu également , lorsque les pièces réagissantes
se réduisent toutes, au contraire , à des pions , en tel nombre k'
qu'on voudra. En effet, le total des arrangements possibles
entre les n + 1 pièces, présentes sur l'échiquier, sera alors :
64 - k' (n - k' + 1 ) !
(83 ),
(48)Con
k k ' + 1 ) (0 – k ')!i"!:"" !;'""!

*) Dans cet exemple numérique comme dans ceux qui suivent , on infère
les réactions moyennes de l'eusemble des mêmes situations de jeu , après y avoir
accordé le trait d'abord aux blancs, puis aux noirs. On trouvera la généralisation
et le développement ultérieur de cette idée dans les nos 242-243.
81

vu que k == k " = k " = k " = = 0 , et que les pions


réagissants ne sont transportables qu'à 48 cases. Or si , après
avoir évalué , dans chacun de ces arrangements , la portée com
binée des k' pions , on les y permutait entre eux , de toutes les
façons possibles , en les supposant distincts, on obtiendrait une
somme de portées k' ! fois plus forte, et qui exprimerait, en
même temps, celle de leurs réactions dans la supposition indi
quée. La somme ainsi agrandie pourrait, d'ailleurs , être cal
culée directement. On la trouverait (nº 186 et 227) égale au
produit :
47 64- k' In - '+ 1 ) !
k '(12x1 + 36 x 2
2) 6243,}(k — 1):( 6 ) = n - k + 1 (7- k')!1" !/ "! ?""" !...

qu'on n'aurait plus qu'à diviser par k ' ! d'abord , et ensuite


par (83) , pour obtenir la réaction moyenne collective que l'on
cherche . Le quotient définitif sera :

84( 447)
k'- 1
48
=
k,
(19)
conformément à ce que nous avons annoncé , et au théorème de
l'art. 228. Or quoique celui-ci cesse de se vérifier, s'il y a des
pièces à faible portée jointes à nos pions , la force passive com
binée n'en coïncidera pas moins alors avec la réaction combinée
moyenne, qui, de son côté, sera facile à calculer.
231. Supposons réagissants: k' pions , k” cavaliers et le
roi . Le total des arrangements des n + 1 pièces en jeu sera :
64 - k (n - ' + 1)
84xK +( 1)+18 –-K)!& 84) .
(48)(
k ' "_ 27223
" ...
Au lieu d'additionner directement les réactions combinées pour
tous ces arrangements, on sera libre évidemment (comparez le
n° 227 ) d'y évaluer, à part , le total des réactions du roi , à part
>

6
82

celui des cavaliers, à part celui des pions, et de joindre ensuite


ces totaux . On trouvera ainsi la somme des réactions des k'
pions égale à :
47 64 — k (n )!k ' +1
8441 *-1) +1 (8 -6) 7-177
- k ') !(i” – k " ) ! k ''!i“ " " " !!

64 - K' (n K + )!
-

= * Kki 48) *** 1)(i'—-61


k' ( -kt k';!(i" 6-1 !:"''!("'''! .......
– k" )!k"201
(83).

Quant aux k" cavaliers , qu'on imaginera d'abord distincts,


on stationnera chacun , en premier lieu , aux 16 cases du 1er et >

du gme rang , ce qui fournira une somme de portées 4 x 2 +


4x3 + 8X4 = 52 , à multiplier par un nombre
=

48 63 — h ' in - k' ) !
k"( n - k' -K).
(i'— k')!(i" - k ") !i'"'! """"

d'arrangements. On placera ensuite chaque cavalier, successi


vement , aux 48 cases restantes , et l'on obtiendra la somme des
-
portées 4 x 3 + 12 x 4 + 16 x 6 + 16 x8 = 284 , relative à :

h"142 (63n -—k'k' ) (i' – k ')!(i" —( kn-


47 k' ) ! n -
7
k' ")! i'' !;'" '!

arrangements. Le total de ces portées devra être divisé par k"!"


afin de remonter au cas où les k ” cavaliers deviennent identi
ques . Il se réduira ainsi à :

k'
521"( 48 / 63 n
-

)‫ازای‬ In - k' ) !
-

k' l 10 - k ')!(i1" —k*")! *"'!:""'!/ "!.......


k' )
v63 -k ( n - k' ) !
+
2842"(47) n k' -%)*)!li' - k'')!*"'!:"" !? ....

( 12 X 52 + 71(48 - ' JA " 48 64 - k (n - k'+ 1) !


12(64 – k ') (4TX,
)( 94 1‫ܐ‬ n '
-k' + 1 ) i' - k ']! i" -k" ,! £ ' !:""' ! *
( 86).
Si l'ou place , de même , le roi , d'abord aux 16 cases du
>
83

1 '' et du 8 " * rang , on lui trouvera une somme de portées :


4 x 3 + 12 x = 72 , commune à

4863 (n - k ' ) ! -

k' - k' l (1 — k ')!(i" – '') !k" !!""'!;"

arrangements. Et si , après cela, on le stationne aux 48 cases re


stantes , il donnera une somme de portées : 12 x 5 + 36 x 8 = 348 ,
à multiplier par :
-- k (n- &' ) !
(47)63 -k') (i — k')!:" _ k " )!k " !!!!!!
arrangements . Le total des portées individuelles du roi s'élè
vera ainsi à :

48 47 63 - K
[ 72( k' + 348 ( k'27)763n - k' l (i' – k ')!(i” – Ink ”)!k- "k'! )i'!
-

[12X 72 +87(48 — k ')] /48 64-k'


12164_ k' ) (4k 6))(2n,54k' )fi -k')!(?'-( n - ")k '!k+"!;'1 ) !! ..(87).

Il ne restera plus qu'à ajouter ensemble les quantités (83 ),


( 86 ), (87) , et à diviser par (84 ). La réaction moyenne combi
>

née du roi , de k' pions et de k” cavaliers sera donc égale à :


21k (64 — k ' ) + k " (4032 – 71k' ) + 5040 – 87k'
12 ( 64 — k' )

105 k' (32k +33 )


kt
****
Ik ' + " 16 48 (64 - k') '

quantité indépendante de n et qui exprime aussi , par consé


quent, la force passive combinée de ces pièces (0°S 183—184).
Elle est , d'ailleurs , inférieure à la somme de leurs forces passi
ves individuelles, la différence en moins étant toujours :
k' (322 "+ 33)
48164 - )
6*
84

S'il n'y a de réagissants que le roi et les pions , k" sera zéro , et >

la différence se réduira à :
Ilk'
16 ( 64 – k ' '

ou , autrement dit, leur force passive combinée sera :


7k ' + 29 44
4 64 k'

Ce qui intéresse davantage un joueur d'échecs c'est la di


minution qu'éprouvent , par leur alliance , les réactions moyen
nes respectives des pions et des cavaliers. Pour l'évaluer , on
n'a mullement besoin de refaire le calcul précédent , on n'a qu'à
omettre, dans la somme des portées, le terme (87) relatif au roi.
On trouvera ainsi :
2k'k "
3(64 — k ')

pour expression de la quantité qu'il faut retrancher de la somme :


21
Ik' + $150h"
des réactions moyennes de k' pions et de k" cavaliers , afin d'ob
tenir leur force passive ou puissance collective. Cette différence
est , comme on voit , en raison directe du nombre des cavaliers,
de sorte que, pour chacun d'eux, on devra déduire :
2
En cas de 1 pion , 189
2
(
2 pions , 93 ;
2
52

(
« 3 pions , 61
2
CC (
« 4 pions , 45
10
« 5 pions , 177 ;
2 4

(
a 6 pions ,
四 28

29
14
7 pions1, 171 ;

8 pions1, 21 :
85

de la somme des forces passives individuelles des pions et des


cavaliers. Par exemple , s'il y a deux cavaliers et un pion , on >

7 21 2 173
trouvera : 4 2x2–2xХ 189= 12
+ 2 x
756 ; s'il y a deux cavaliers
7 21 2
et huit pions , on aura :: 8x1 + 22 xx – 2 x 4
-

21
--
= 24 4132;: sºil y
21 2
a un cavalier et deux pions : 2x 4 4 93
=
= 8,7285 à
peu près .
232. Pourvu qu'il se trouve quelque pièce à longue por
tée parmi celles dont on considère la puissance combinée à l'état
d'immobilité , cette puissance ne sera plus constante comme ci
dessus , mais variera avec le nombre des pièces obstruantes. Il
sera donc naturel de procéder à la recherche de ce que nous
appellerons la réaction moyenne générale, ou de la moyenne des
réactions collectives, pour le total des combinaisons de jeu aux
quelles les pièces réagissantes prendront part, durant toutes les
parties d'échecs possibles. Cette moyenne sera différente de
leur force passive combinée (art. 184) , mais son calcul, indé
pendainment de l'intérêt mathématique qui s'y attache , sera
très - instructif en ce qu'il établira précisément la nécessité
de définir la force passive comme nous l'avons fait dans l'ar
ticle cité .
Les pièces réagissantes, que nous supposerons satisfaire au
théorème du n° 228 , peuvent comprendre , en général, k dissem
blables , ké identiques , k” autres identiques , etc. Or, sans re
streindre, en aucune façon, les valeurs des nombres k, k, k ,k ," .... ?
nous égalerons leur somme à l + 1 si le roi est censé réagissant,
et à l dans l'alternative contraire , désignant ainsi toujours par
I le total des pièces réagissantes échangeables. Convenons, en
. ll 111
suite , d'affecter les lettres i, 2
> 319) uniquement au dé
nombrement des groupes d'obstacles identiques *) subsistant au
début de la partie, lant qu'aucune pièce n'aura été prise ou échangée,

*) Conformément à l'art. 193. uous devrous traiter d'identiques les deu


fous d'uu inéme joueur, toutes les fois qu'ils seront obstruauts l'un et l'autre .
86

et soit i le nombre des pièces obstruantes prenables de l'effectif


initial p, qui diffèrent entre elles et des autres. Nous aurons:
i + i + i" + 1 " + ...... + 119 = p - 1-. 2 ... 88) .
Si nous laissons p indéterminé , c'est pour embrasser aussi les
parties à. avantage , daps lesquelles il pourrait devenir inférieur
ou supérieur à 2 x 16 (Introduction , nº 4 ). Par exemple , dans
une partie de pions où les noirs auraient échangé leur dame
contre 9 pions supplémentaires, si l'on cherchait la réaction
collective du roi , des deux tours et des deux cavaliers des
blancs , on devrait poser : p = 40 , 1 = 4 , i = 1 , i = i" = ; "
>
-

= ;" = 2 , i = 8,1" = 17,9 = 6,


= 1
, k = 1 , k'' = k " = 2..

binée :
Cela réglé , nommons ' pP -- 1-4
I la réaction moyenne com
* Zirk )
U'R -- 1-87t ( "P - I-1 p - 1-1

(k k .(k + k' + k" ) , 1k + k + k + k" )


+ k'v:p *+- 1 ),- I
+ k'o
p - 1-30
+ KI
p 1-1
89

des 1 ou 1 + 1 pièces en question , pour la période p- x de la


>

partie , qui répond à x obstacles enlevés de l'échiquier par la


prise (n° 228 ). Il s'agira de faire passer x par ses valeurs suc
cessives adinissibles :

0,1,2,3 , .. p - 1-2 ,

puisque , en sus des deux rois , les / pièces échangeables , mais


réagissantes , devront toujours rester présentes sur l'échiquier.
Or leur réaction moyenne, étendue à toutes les situations de jeu
où elles pourront figurer, durant toutes les parties d'échecs ima
ginables, sera égale à la somme entière de leurs portées pour
les dites situations, divisée par le nombre de ces dernières. A
ce point de vue , ce ne sera que pour la période initiale du
jeu (x = 0 ), que le total relatif des portées s'exprimera par la
formule :
87

p! 64
i ' ! i" ! : " !..... 9!! ' ! & '! k '''!
1

(01 ) - V

et le nombre des arrangements par :


p! 64
i'! ;"! "" !..... (g)! '!*"!k ' '!. ( 90р4 .)
Dès que x pièces auront été prises , il faudra considérer : a) les
divers modes de composition admissibles de l'effectif diminué
p - a , et b) la filiation des périodes, ou les différentes voies par
lesquelles l'effectif aura pu passer , de son état initial, aux mo
des de composition propres à la période p — x. Tant a que 6
augmenteront le nombre des parties d'échecs imaginables , par
conséquent celui des arrangements et le total des portées à éva
lucr. On n'aura donc pas le droit de négliger l'ordre de prise
des pièces manquant à l'effectif p -x , ni les permutations pos
sibles entre celles qui le constituent, à moins qu'il ne s'agisse, ici
comme là , de pièces identiques. Afin de n'omettre aucun cas,,
>

supposons i diminué de y, i' de y; i" de y........ , 219) de y (9), en


sorte que :

y + y'+ y"+ "" + + y (9) = x .... (90 ).

HkE'A!TkT"ER! EKI"TA? 64
1

p — 2 )! (0-2) pour le nombre des arrange


1 64
ments , et im
K : "! K' . ip— «)x ! (0412 ) -- pour la somme
IT ! V
-1-1

des portées, devront ainsi être multipliés par l'agrégat com


binatoire :

C )X !

' ! y"! y'"" ! . .....y(9)!(6' — y')!(i" — y")!(:'" — 4' ).......(ilg) – y(g)]!


Σ ,1,"
!
i'!! i " !!; " !. : 2006
ing) ! (zies).
étendu à toutes les valeurs entières et positives de y, y, y. y ,"
y (9) qui satisferont à l'équation (90 ). C'est après cela
88

seulement que les deux produits devront être intégrés chacun,


par rapport à x , depuis o jusqu'à p - 1-1 , et le total résul
tant des portées divisé par celui des arrangements. Or, en vertu
de l'art. 209 et des équations (88 ) et ( 90 ), l'agrégat combi
natoire en question revient à :
(P -1-2
).
i ' ! i" ! :" ! ........ (g )!

de façon que la réaction moyenne générale cherchée , que nous


nommerons B , sera :
p - l- 1

! (p—2)!(P - 2)2)6642) V,er


P - 2-1
2 p - 1-30

1-2
!
Şx!(p— P2
2)!( -2,64
) 2) P

Mais le dénominateur de (91) est encore égal à :


P

-
(p=1–2)! P p x)
Ş (p= )(p–1–2)(p–2–2)....(p=1–1-2)(2642) P
p - 1-1

==(p-1-2
= ) ! 64.63.....(63-1 (62='),
et le numérateur à :
p - 1-1
62-1
(p - 1-2 ) ! 64.63 ..... (63—1)
,-1-2-2 )'Vp- 1-2 P

62 - 1
= ( - 1-2 ) ! 64.63.....(63— 1)
= - ! 2,
1 + 1
-1-1 )" .
L'expression (91 ) se réduit donc à :
P-I- 1
62-1 62—1
$ (p_4
p -1-2- -x)"p-1-4
x)" P -
1 + 1
x - ). 93 )
P - 1-1
62-1
}Σ(( -3_2_x) Σ (62 )
et s'applique , d'ailleurs , à un ensemble quelconque de pièces
réagissantes satisfaisant au théorème de l'art. 228 , quand même
89

elles seraient toutes à faible portée. Car (92 ) deviendrait alors


identiquement égal à la constante qui exprimerait la grandeur
invariable de V -
p - 1-3
On pourra , généralement, transformer
(89 ) en
V = G + ht, + h'F ,
T

To et F désigueront les fonctions trouvées pour la tour et pour


OS

le fou, dans les nº 220 et 223 , la constante G représentera la


somme des forces passives des pièces réagissantes à faible portée,
enfin h et h' seront des nombres donnés par l'énoncé de la que
stion. Ainsi , par exemple , lorsque les pièces à longue portée
dont on examine la réaction , se composent de la dame et de
deux tours , on aura h = 3 , h' = 1 ; lorsqu'elles consistent en
une dame et en un fou, on trouvera h = l , h' = 2 ; si , enfin , 7

elles se réduisent à une seule dame, on aura h = h = 1. Il =

faudra seulement se rappeler que, s'il y a plus d'un fou réagissant,


les formules précédentes tomberont en défaut, ou plutôt qu'on
ne pourra en faire usage qu'en supposant ces fous transporta
bles aux 64 cases de l'échiquier. Ceci entendu , l'expression
de V se changera en :
62 62-1

G + hpi
63 1) T h'
163 F
62 - 62 -
T .

et en :
32 32
62-1 62-1
Σ 63-27 I Σ 63 -X
F I

G + h 31-1
+ hI1 31-1
62 —-
621
.
Σ 2

pour les parties à but (p = 32). On effectuera les intégrations


.
suivant la méthode exposée dans les n° 54 - 60 de l'Intro
duction , et elles n'offriront jamais d'autre difficulté que la lon
>

gueur , à la vérité fatigante des calculs. Mais , avant de nous y


90

engager , nous devons faire un retour sur le principe même de


ces calculs.
233. 1-1-2
p représente , comme on sait, la puissance
combinée de nos pièces à l'état d'inmobilité, puissance indé !

pendante de la composition de l'effectif p- x qui lui correspond.


Or , dans toute partie jouée. le passage d'une période quelcon
que p - x à la suivante p - 1 -x n'a jamais lieu que d'une seule
manière; de plus , vu la fréquence des échanges , la pratique du
jeu reconnaît une importance égale aux réactions dont une pièce
ou un groupe de pièces est capable soit durant les débuts, soit

pendant les milieux et les fins de partie. On conciliera donc


la rigueur de l'analyse avec les inductions tirées du jeu prati
que, en imaginant une partie d'échecs normale, c'est - à -dire telle :
1. Que toutes les combinaisons de jeu , possibles durant
chaque période , s'y trouvent épuisées avant le passage à la pé
Vp
riode suivante, de sorte que la fonction 1-1-2 y exprime réel
lement la réaction moyenne collective de nos pièces , pour l'ef
p_X et cela quel que soit x.
fectif p-x,
2. Que le passage en question n'ait lieu que d'une seule
manière, d'ailleurs quelconque.
Les p-1-1 valeurs consécutives de V.1-1 - devant alors
P - T

iufluer, chacune également, sur la mesure de la force passive com


binée ', on aura :
p
(93 ).
‫= == = ا‬li 1-- = - -1 (‫اگر‬
P

Suivant le même principe:

(---1,) *)

* ) Il faut bien poter, cependant , que cette moyenne là ne saurait jamais


avoir qu'un intérêt de circonstance , ni représenter la puissance normale on force
passive de nos pièces , à moins que r ne fût précisément = p , et q = l + 2. Car
la force passive doit nécessairement résumer luules les périodes de la partie aux
quelles les pièces en question peuvent tigurer simultanément.
91

exprimerait aussi la puissance des pièces dont il s'agit, mais


rapportée à une partie incomplète, qu'on voudrait faire durer,
par exemple, depuis le commencement de la période r jusqu'à la
fin de la période q (r > 9) ; en sorte qu'il s'agirait des ouver
tures du jeu lorsque r = P, 9 > 1 + 2 , des milieux lorsquer < P ,
1 > 1 + 2 , des fins de partie lorsque r < p, q = 1l + 2 . -

Si l'on étend , au contraire , la réaction moyenne à toutes


>

les parties d'échecs possibles , de la façon décrite dans l'article


précédent, le résultat, par sa généralité même, dépassera le but
qu'on se propose . Car on fera toujours , par là , tomber la
moyenne trop près des réactions des pièces, propres aux débuts,
fort au - dessous , par conséquent , de leur puissance normale à
l'état d'immobilité . Examinons , en effet, la suite des termes de
la somme :
62-1 62-1 62-1
2) pp-1*6
10-1-2)' 7-3) p=2+422.='A) p_s +... +6_92_2_x)\p-1-5
p
62-1
-162%)1+3+(62–')"1+8+467 ")" + ". .. (95 )

qui forme le numérateur de (92 ), et excluons , d'abord , le cas


1
très - rare en pratique où p - 1—2 est > 31— 2,' c'est- à -dire
p > 33+ ** ). Nous remarquerons que les coefficients:
62-1
-1-2 -2) ;
62-1 62 - 1 (p - 1-2 )
( 3) P - 1-+22) (65 - p )
1-3
- Х

62-1
lp
62-1
1-4 p - 7 - 2 ) * ( p - 1-2)( p - 1-31
P (66 -p (65-- ) ,
Х

*) Votre raisonnement comprend, en conséquence, toutes les parties à but ;


loules celles à avantage dont l'effectif initial p est < 34, et, de plus, celles où p,
1
gunique > 33, nemeure < 33 -+- 2 à cause de la valeur donnée particulière de l.
92

62-1 ( p - 1-2)(p - 1-3). ... ...( p - 1-1-1)


60-22 - -X =62-1-2 X
(64+1-P) (63+1-P) .... (65—p)'

62 - -
-1 ((p - 1-2)) (p - 1-3)..........
) X2
= 6621 2 )
1
-
2
X
(61 — ) (60—1). . (65 - pi'

( p -1-2)) (p-
( 1-3 )) ........ X1
1621–62, Х
(62— 1) (61 – 1). (65 — P )

décroissent continuellement et très - rapidement, puisque , à cause de


p < 33+ ' 2 , ou de p– p - 1–2 < 64 + xếp, chaque facteur
du produit :
1
p -1-2
Х
p - 1-3
Х
p -I - 4
X .... Х (P - 1-1-2
17+). ( 96 )
64 + 1 - P ( 63+:-P 65 - P

est moindre que l'unité. Quant au dénominateur de (93), il est


justement la somme des dits coefficients, tandis que l'accroisse
ment successif des quantités :
V
10-20 10-20 10-30 ...
'p >
p - -1-2 ) .... Vitz , lite
qu'ils multiplient , est comparativement fort lent , ainsi qu'il ap
0
pert du tableau du n° 226. La grandeur de la réaction moyenne
générale V ne s'éloignera donc que peu des valeurs de 1 P-
; 1-I
aux premiers commencements du jeu ( x = 0,1,2 ) , quand les
pièces à longue portée , qui seules fournissent des termes varia
bles à la somme (89) , ne déploient encore qu'une faible partie
de leur réaction. Ainsi V ne mesurera certainement pas la puis
sauce normale combinée de nos pièces à l'état d'immobilité
(nº 183—184 ) , puissance sur laquelle leur réaction croissante
>

vers le milieu et surtout vers la fin des parties ue peut manquer


d'influer Irès -sensiblement.

Passons aux parties de pions ou à d'autres analogues , for


mées de façon que l'effectif initial p y soit supérieur à 33 + 2
93

La variable (( 62-1
-1-2-3 ), au lieu de diminuer , comme ci - dessus,
pour les valeurs ascendantes 0 , 1 , 2, 3 , ....... de ,
x, croîtra alors,,
>

et tout aussi rapidement, jusqu'à ce que o devienne = p- 33 . - 21 -

+ 1 1
si l est pair , et = p— 33— ' , si l est impair. Car 31 2 2
+
étant égal à p – 1–2— (p— 33 — Ă), 31 — et 31-41 P -

seront ici < p - 1-2. Or tant que « demeurera p — 33–3


Sp— 33 — 172, 64 + x* — p restera <
ou Ep + 1
S 31 - 2
.

2
ou

31–17 , c'est-à-dire restera constamment < p-1—2, en


2
>

sorte que chaque facteur du produit (96 ) sera > 1. Mais après
62-1
avoir atteint la grandeur 31 si l est pair, grandeur qui mul
2

tipliera V32 + ? dans la somme ( 95 ), la fonction


2
(p_2
-1-2-3c) dé
croîtra dans la même mesure et en repassant , d'abord , par les
62 62
62 1
valeurs :
( -3) ( -1) .....
30 .
2
29
2 ( 64-6 ).
respectivement égales aux précédentes , quoique multipliées déjà
par: V3 + , V120
31
2
30 +
2
3
Vot l - p.p Lorsque l sera
65 +/-
62-1
impair , la fonction (p _2_2 4
- -1-2-3 ne reprendra pas seulement ,
+
= pp- 31—1 , ses anciennes va
en décroissant à partir de xx =
62-1
leurs inférieures au maximum 1-1 1-1 elle pas
-=-1) = (2 :). 30

1
sera encore deux fois par ce maximum , pour a =p— 33 — ' 1
+ 1
et a = p — 32 — '* . qui répondent aux réactions V,
-

2
.
32 +
1 + 1 et
2

1+1
81+31+I+.1 Ajoutons que si p était justement == 33 + ,
I'
2
2
, ce ma

ximum se présenterait dès les deux premiers termes de la somine


94

62-1
) . qui en fournit les
(95 ), en sorte que la fonction (2-2-2-2)
)
coefficients, n'aurait plus qu'à décroître depuis x = 2 , mais
toujours suivant l'échelle très-rapide déjà expliquée.
Le contraste de cette rapidité avec le lent accroissement
de la variable V P --1-4, fera prévoir, comme plus haut , que la
réaction moyenne générale V ne s'écartera que peu des valeurs
de la dite variable multipliées par les coefficients les plus élevés
de (95). Or nous venons de montrer que ces valeurs , pour le
cas p > 33 +52 ,' sont : Pu2
V. + 32
. Z

2 , 181+ , V30+ i si l est pair,


2

V
It
et V32+ "+ 1, 531 + 1+1
나 1+1 si l est impair , grandeurs tou
필 , 130 + It 2

jours trop rapprochées de la réaction moyenne au début , vu


que p est nécessairement très - inférieur à 64. V de répondra
donc pas , non plus , à la puissance normale combinée de nos
9

pièces.
234. La suite du calcul de la réaction moyenne générale ne
pouvant offrir qu'un intérêt purement mathématique , nous nous
contenterons de l'exposer pour le cas d'une seule pièce réagis
sante , dans les parties à but. Alors p sera = 32 , 1 = l1 , et
93 ) se changera en :
32 32
61 61
2
63_2
30
-z )'; ş ) -2
97 ) ,
61 61
260
Σ ( 0,1) -(30)
F.
où il n'y aura qu'à substituer à V.,, successivement : Tx, Fc et

DE = Tz + Fz
Commençons par la tour, dont nous nommerons T la ré
action moyenne générale. L'équation (64 ) donnera , au moyen
d'une légère transformation :
61 3 (3 — 1 ) (81. — 49) 65 57
+
(662)7
-2 2.65.63.62 ( 2) 2.63.62 (x + 2 ).
95

Le numérateur de (97) reviendra donc, pour la tour, à :


82 32
1 65
2.63.62 x (x
[ Σειαa
65 1)(8x —49)( 2X +-22 )
4.5 )+?e12–11,572)]= x+

34 34
1 57
2.63.62[o ](3-2)(x+3)(82–65)(65) + 62-21-7-3)(67))..(98), (x

si l'on prend x + 2 pour variable indépendante , ce qui assigne,


à la vérité , 4 pour limite inférieure aux intégrales contenues
dans le second membre de (98) . Mais vu qu'il s'évanouit pour
les valeurs 0 , 1 , 2 et 3 de x, nous avons pu baisser cette limite
jusqu'à 0 , afin d'appliquer plus commodément les procédés des
nºs 55-60 de l'Introduction . Nous mettrons , en conséquence ,
(x - 2 ) (x − 3 ) (800 — 65 ) sous la forme :
-

8x (0-1
(x - 1)(0-2) – 81x (x - 1 ) + 276. — 390 ,
-

et (it - 2 ) (x- 3) sous la forme:


x (x - 1 ) - 4x + 6 .

De plus (Introduction , nºs cités) :


36
65

(0) = 24 +(33)
X
-

34 33
64 63
$ (6 ) = 65 X
=
r
=
63

= 65 [269+ ( Si31 )] .
36

Žre 6403
* (x - 1)(65) = 65.64 )
1 X
= 65.64.262, 2

34 31
65 62 61
Şx(0–1)(x-2)* = 65.64.6339/8 )== 65.64.63 [2–(
261 I
6
30 )].
35 36
57 57
207 ;) -256 57) == 2* +6- ( 32)
02) + (58) + (38),
96

33
57 56 55 57 57
255 +
$=(?)=57§(30)=57[2*+(23)+(23)+(37)].
34
* X
-
33
32
25

57 55 56 56
Σα 107?) = 57.56 (93) = 57.56[20+
&rα= 1)( * (63)+(39)] =

Au moyen de ces données , nous nous assurerons, après


d'amples réductions, que :
34
1 3639 64
(30—2)(x-3)(88–65)(65)= 21351[239x 26 – 361(69)]
2.65.63.62. X 11 32
34
1 1605182/57
2.69.6236—2)(0—3)(37) = 2x3l[115 x 2** ( 7)] 21 X 31 5.7.9.13
24 ;

de sorte que l'expression (98 ) se changera définitivement en :

21331 [122483 x 255 88 X 18660977 / 57


7X9X13 X 25 24 (62)]= =

21x31 [[ 122483 x 252 — 18660977 x 53 x 47 X 43 X 41 X 37 X 19 X 17 X11 X 11x7].


Et comme :
61 56
260
(S0) = 16 (236 –61 X 59 x 53 x 47 X 43 X 41 X 37 X 19x 17 x 11 x 7),
30

la réaction moyenne cherchée de la tour sera :


e
122183 X 252-18660977 X 53X 47 X 43 X 41X37X19X 17x11x7
2x21x 31(256 — 3599X 53X 47X 43 X 41 X 37X19X17X11X7)
476199800605348706461
74881871314308737154 6,3593 .... ( 99 *)

235. On tire aisément , de l'équation (68) , que :


61 3 ( 1 - 1)(64x2–7853 + 5649) 66 * (1-1 ) (113—2) 58
( 0-2 ) 16.62.63.65.66 x+ 3 16.58.62.63 ( +3).
*) Nous consignons ici deux données numériques qui nous seront encore
utiles dans la suite, à savoir :
53 x 47 X 43 X 41 X 37 X 19 X 17 X11X7 = 4041299260691.
256:= 72057594037927936.
97

Le numérateur de (97) reviendra donc , pour le fou , à :


32
1 1 66
32.62.631 33.65 .
Ş-72—1 )(64x*—785x+ 5649)( 2+3 )
2
32
x

1 58
Şx(0—1X113—1X2* 3)]=
29
2

35
x+ 3

1 66 2
(243 ( 2 ?
2.63[33.6310–3)(x — 4X64 ’— 11692 + 8580x*
5

35
1 58
} (20—3X2—4X116–2)(**)]....(100),
29 .
5

si l'on prend x +- 3 pour variable indépendante. Or il est facile


de voir qu'en égalant x, tour à tour, aux nombres 0 , 1 , 2 , 3 et 4 ,>
on ferait évanouir le second membre de (100 ), de façon qu'on
pourrait commencer છેà zéro chacune des intégrales y contenues,
sont rien changer au résultat. Appliquant donc , sous ce point
de vue , les procédés des nº 55—60 de l'Introduction , on met
tra, d'abord , ( x - 3)(x - 4 )(64x ? — 1169x + 8580) sous la forme:
102960—58110x + 13128x(x - 1)-1233x(x - 1)(x - 2 ) -

+ 64x(x- 1 )(x - 2 )(x- 3) ,


et (1-3)(x - 4 )(116 -- x ) sous celle -ci :
1392 — 702x + 120.0( x - 1) - x ( x - 1) (x - 2).
-

On trouvera , ensuite :
35
66
366 )=265+ (33) + (89).
35
-

31
65 65
**(**)=66(6)=66[2®+(35)] .
X

33
32
35
64
$4–16)(669 )= 66.65 0,4)= 66.65[2+(88)].
35
Si ] X 31 9

66
3–12–21(
)( )=66.65.64Σ(63)
$10,3)= 66.65.64.2%,, 7
98

35 31
66 62 61
-

Şz(2–1/(x-2)(x -31 **)=66.65.64.63 ( 2)=66.65.64.63[26-(S )}


35 35
T 30

158 58 57 58 59
257
(49)
( ) =2* + (23)+308)=2* +(23)+(59)+(38)+(33).
35
-

34
+
28 24 26

58 57 57 58 58

35
«135)=5890
(38
2
?)=58[2* + 67+(23)+(38
) ]. 33
24 26 28

55 57 57
802-1(89)
5142-1
35
X * 995 63)+(37)],.
39 ==58.57 % (56)= 58.57[28+(35)+( 27

56
58)=58.57.5659
* +(2–1/x( -2)(58)= 58.57.56 = 58.57.58[2"+(23)+(
“, 35 39.))]. 25

La substitution de ces valeurs donnera , après une laborieuse


réduction :
35
1
33.65 -3 )((2
$12—3 x— 4)(64x²_1169x + 8580)) ( 9)
== 9123 x 266_ 4X11x17
2601719/64
(99);
32
;

35
58 61 8 X 125694839 57
) 8)= 123x29,
2 (2-3)(2–4X116–233 (67);
3X 7 X 13 X 17 X 25 24

de sorte que l'expression ( 100 ) se réduira, enfin, à :


2897956105 57
62763 [291813 xX 236
1
X 3X7X 13 X 2524 ( )] =
1 56

2X21 X 31 [97271 X2*6–263450555X 53 x 47 x 43 x 41 X 87 X 19 X 17x11x7]


Conformément à l'art. 234 , la réaction moyenne générale du fou,
que nous appellerons f, aura donc pour valeur :
97271 X 256 —263450555X 53X47X 43 X 41X 37X 19x17x11x7
f
32 X 21 X 31 (256-3599 X 53X47 X 43 X 41 X37X19X 17X11X7)
5944431696513154629151
1198109941028939794464
=
4,9615 .... ( 101).

L'élimination de la quantité
53 x 47 x 43 x 41 x 37 x 19 x 17 x 11 x 7
99

entre les équations (99) et (101), conduit à celle- ci :


32 ( 142210685 f - 86627774 T) = 1954629843 ,
-

analogue à la relation (10 ) qui , à toute époque de la partie , lie


7

entre elles les réactions moyennes particulières de la tour et du


fou . Le rapport de T à f n'est, d'ailleurs , que de 1,28 ... , >
5
c'est-à-dire peu supérieur à 4 •
Quant à la réaction moyenne générale D de la dame, elle
s'obtiendra (art. 234) par la simple addition de T à F, autre
ment dit :
W = 11,32085 ...
Si l'on compare les nombres , d, f au tableau de l'art.
>

226 , on s'assurera qu'ils sont compris , respectivement , entre


>

729 et T28,
D29 et D28, Tm T. F , et Fxs; que , de plus,, f est inférieur à
29

la force passive 5,25 du cavalier , et T à celle du roi , qui est


6,5625 . Or on ne pourrait certainement pas mesurer la puis
sance normale des pièces à longue portée par des nombres
différant si peu de leurs portées moyennes dans les commence
ments du jeu, où la tour , par exemple , n'a pas acquis encore la
moitié de la réaction dont elle est capable . Les raisonnements
du nº 233 se trouvent ainsi pleinement confirmés .
236. Reprenons l'expression (93) qui fournit , comme on
voit , des grandeurs différentes pour la force passive V, selon
l'effectif initial p . Dans le cas l = 1 , si l'on désignait par U , la
réaction moyenne de la pièce en question ,> sa force passive se
réduirait à :
1

et à
)‫ ا( ع‬,U. * ( ,
-2 2

32

30 £20U
2
T

*) Pour écarter tout malentendu , nous répétons que ce n'est point là la


valeur d'échange de la pièce (Introduction, nº 18), mais la moyenne des puissances
qu'elle exerce durant la moitié des parties d'échecs , c'est-à-dire aux instants oi
le tour de jouer est à l'adversaire.
7*
100

pour les parties à but (p = 32). Sous les conditions expliquées


au n° 232 , on peut, d'ailleurs, poser généralement :

v , =- GG + ht1, + F ,,
ce qui , substitué dans (93) , donnera :
h h'
ΣΤC.
V = G +lo
=G+
( - ) Źr,+ 6 ) SF 1+ 1
ΣF,
1+ 1

+ 1 + 1
G
G +( + 1)(a $T,+w'EF_)-6-7- X131,+hézr...(102).
T T

Il s'ensuit que V équivaut à la somme :


P
h
G+ ΣΤ
- )‫ ( شر‬---)2 (
des forces passives individuelles de nos pièces , mais diminuée
de la quantité :
+1 1 + 1
1

(p - 2Xp - 1-1) h ,+ h'fn)—11—179 Źr,++wļr;)].


- [(2—2)/här h
2
Σ
2
T

laquelle ne s'annule que lorsque h, devenant = h' = 0 , rend V 1

constant (n° 230) .


Nous affecterons, plus particulièrement, les lettres T et F
à la désignation des forces passives de la tour et du fou dans
les parties à but . Nous aurons donc , pour ces parties :
1 + 1 1+ 1
30

v == G+ , + h'F)—–(31–1)( } T,+ h'EF,


6 +(3:1-.)(hT 'EF )= 2

1+ 1
T
G + h1 + h'F–(37– )[ $T, + EF :-11—1XhT + h'f)].
T
2
T

Mais il nous importe , avant tout , de montrer que les fonctions


1, et Fr, malgré leur forme en apparence fractionnaire, sont >

cependant entières, de sorte qu'on pourra toujours effectuer leur


intégration dans (102), dont dépend le calcul de l .
101

237. Multiplions par


2.63.62.61.60.59.58

les deux membres de l'équation (64 ), et remplaçons y ensuite


la variable n par x- 2 , afin de pouvoir appliquer plus ai
sément les règles données dans l'Introduction ( n ° 42—46) pour
la sommation de pareilles fonctions, lorsqu'elle est possible. Il
viendra :

2.63.62.61.60.59.58 ,
Tc - =
(65— )(64-2). . (58 - x ) +64.63.62.61.60.59.58 (83-65)
3 (3-1) (103).

Or , sans développer le numérateur , ce qui serait trop pénible,


>

on voit déjà qu'il est exactement divisible par x(2—1 ), puisqu'il


s'annule dans les deux hypothèses x= 0 et x= 1 . On aura donc
le droit de poser :

( 65-x)(64—~) ....... ( 58—2)+64.63.62.61.60.59.58(83–65) =


22(x — 1)(x - 2) (x - 3) (2—4) (20—5) ( - 6 ) (x – 7 )
+ 2x(x - 1) (x - 2)(x - 3 )( x 4 )(x – 5 ) (x — 6 )
+ 2x(x - 1 ) (x - 2) (x - 3 ) (x - 4 )(x — 51)
+ 220 (20— 1)(x - 2 ) (x - 3) (x - 4 ) + 0,3 (x— 1 )(x - 2)(x - 3 )
+ Q (x - 1)(x - 2) + 0,2 (2—1), >

les deux derniers termes 4,2 + u , devant s'évanouir. Si , dans


cette équation , on égale x å 2 , 3 , 4 , 5 et 6 successivement, on
>

déterminera d'abord le coefficient ac, puis le coefficient ag au


, au moyen de a , et de Qg,
moyen de a,, puis a, Q2 etc. Le calcul,
très - simple au commencement , se compliquera pour les valeurs
numériques plus élevées de x. On trouvera , cependant , sans
trop de peine :
Q, = 28 x 63.62.61.60.59.58 ,
0 , = — 56 X 62.61.60.59.58 ,
-
102

a , = 70 x 61.60.59.58 ,
-
a = - 56 x 60.59.58 ,
a = 28 x 59.58 ,
et l'on n'aura pas besoin d'égaler encore x à 7 et à 8. Car le
terme multiplié par x (x - 1) (x - 2).......(xx - 7 ), dans le dé
-

veloppement du numérateur de (103) ,> ne pouvant naître que


de la gme puissance de x, on aura :
Q = 1.
D'un autre côté , le terme multiplié par x (x - 1 )(3-2)....(2-6)
dans le même développement, ne peut provenir d'une puissance
de x inférieure à la 7me. Or à xos correspondra :
28x(x - 1) (x - 2) ( x - 3)(x - 4 )(x — 5 ) (2—6),
8X7
en vertu du n ° 45 de l’Introduction , 28 étant 2
Quant à
la puissance ?, elle ne saurait donner que 1 pour coefficient
de x (x - 1)(x - 2 ) ........ ( x - 6 ). Mais comme c'est lui-même
multiplié , dans le numérateur de ( 103 ) , par — 492 , qui est
la somme prise en moins de la progression arithmétique :
58 , 59 , 60, 61 , 62 , 63 , 64 , 65 ,
la dite puissance fournira :
– 492x (x— 1)(x - 2 )(x - 3)(x— 4 )(3—5)( x - 6 ).
On en infèrera que :
a,
a == 28 —- 492 = -- 8 x 58 .
Si , actuellement , on introduit , dans le second membre de
(103), l'expression équivalente à son numérateur, qu’on effectue
la division et qu’on remet , à la place de x , sa valeur n + 2 , od
obtiendra :
2 x 63.62.61.60.59.58 T.n
( n - 1 )( n - 2 ) ( n - 3 ) ( n - 4 )( n - 1) = 8 x 58m(n - 1 )(n- 2 ) (n - 3 ) ( n- 4 )
+28 x 59.58n( n- 1 ) (n - 2) (n - 3) -56 x 60.59.58n ( n- 1 ) ( n - 2 )
+70 x 61.60.59.58n (n - 1) -56 X 62.61.60.59.58n
+ 28 x 63.62.61.60.59.58 .. ( 104 ).
103

Reste à intégrer , terme à terme , par rapport à n , d'après les


formules connues ( voir l'Introduction ) , pour trouver la force
>

passive
32
16 X 29 8 X 25
T= ΣΤ . = 2 / 3X 4X13 7X 16 X 29 5 X 8 X 29
30 n
1517 X 59 X 61 59 X 61 5 X 59 X 61 3 X 61 9

2X8X 31 1 50595556
9 9 + 7x15
} = 5X5X7X9X 59 X 61
50595556
5668425
-
8,925857888 ... , ( 103 ).

Cette moyenne n'est que légèrement supérieure à


57751399
Tn5
15 2x 29 x 31xX59761 8,92464552 ...

238. Si l'on multiplie par


16.63.62.61.60.59.58

les deux membres de l'équation (68 ), et qu'on y remplace la


variable n par x --33 , on aura :
16 x 63.62.61.60.59.58F.I - 3
64.63.62.61.60.59.58 (64x2-1169x + 8580 ) – (116–2)(66-2)(65 — a )(64 – )........(59 — )
2 (x - 1)(4-2)
( 106 ).
F
T-3 représentera la réaction moyenne du fou durant la pé
riode du jeu qui compte x— 2 pièces sur l'échiquier. Or la
fraction ( 106 ) est réductible à une fonction entière, par la raison
que son numérateur devient = 0 pour chacune des valeurs 0 ,
1 et 2 de x , ainsi qu'il est facile de s'en assurer. On pourra
donc poser :
64.63.62.61.60.59.58 (64x? — 1169x + 8580)
- (116-3 ) (66—2 ) (65 - x ) (64 - )....... (59—2)
= 4,6 (2—1)......(x — 8 ) + (x - 1)...... (x — 7)
+ 4,2 (x - 1)......(x2—6
- 6 ) +- 4,2 (x -- 1 )......(3-5) .

+ A 2 (x - 1) . ..... (3-4) + A ,x (x− 1 )(x − 2)(x - 3 )


+ d x (x - 1 ) (.1-2),
104

et déterminer les coefficients Ag , Ag , A5 , A6 par la substitution


3 >

successive de 3 , 4 , 5 , 6 à x. On obtiendra notamment :

A = 10 14 x 63.62.61.60.59.58 ,
-
A , = – 14 x 14 x 62.61.60.59.58 ,
A, = 13 x 14 x 61.60.59.58 ,
A6 = -8 x 14 x 60.59.58 .

L'application de la même méthode aux coefficients restants


devenant trop laborieuse , on les évaluera moyennant le calcul
direct des trois premiers termes du développement de :
- (116 — x )(66 — x )(65—2)(64—2) ......(59 — a )....(107),
qui, seuls, pourront influer sur les valeurs de Ag ), de A, et de A,.
La puissance °, d'abord, sera multipliée par + 1 , donc :
7

A, = 1 .
m
Les trois premiers termes du développement d'une puissance x >

suivant les factorielles décroissantes x(x- 1 ) .......(x - m + 1 ),


étant, en général :
m(m - 1 )
x(1-1 )......(x— m + 1 ) + 2 X (:1— 1 )......(14M + 2 )
mam - 1) m - 2 )(3m - 5 )
2.3.4 * (1-1)...... (x - m + 3)

(Introduction , n° 45) , on aura, si l'on écrit 9 à la place de m :


x' = x{ 1 — 1)......(x — 8) + 36x (x - 1) ...... (x - 7 )
+ 462x (x—
x - 1 )......(3-6) ++ etc. ....... (108 ).

D'un autre côté , la puissance a* sera multipliée , dans l'expres


sion ( 107 ), par :

- ( 116 + 66 --- 65+ 64+ + 59 ) = - 616 .


105

Donc les deux premiers termes du développement de — 61630*


seront :

616x(1—1).......(x - 7) — 616X8X7 * (x - 1 ) ....... (x — 6)


- -

= -6163(2-1)....(2-7)—17248x (x - 1)....(2—6)...(109).
La somme de ( 108 ) et de ( 109) fournira ainsi :

A 8 = - 616 + 36 = -10 x 58.


4.

On ne pourra déterminer A , sans connaître, de plus , le


troisième terme du développement de (107 ) , dont les deux
premiers sont z'— 6162". Le coefficient de ce terme sera la
somme des produits, deux à deux, des nombres :
116 , 66 , 65 , 64,63, 62 , 61 , 60, 59
dont la somme simple est 616. Pour obtenir d'abord la somme
de leurs carrés, faisons p = 59 et q = 67 dans la formule :

it ' = 919-1) (29-1) p (p - 1)(2p - 1)


-

6 6
P

et ajoutons ( 116)? au résultat , ce qui donne 44748. Or S, dé


signant la somme simple d'une série de nombres quelconque , et
S , la somme de leurs carrés , on sait que celle de leurs produits
deux à deux revient à :
( 9,)?2 — Sq.

Le coefficient de x ' dans le développement de (107) sera donc :


(616)2—44748
2 = 167354 ,
et fournira le terme :

167354x (x - 1 ) ...
-

(2 — 6)

à ajouter à (108 ) et à (109 ), ce qui fera voir que :


A ,= 462 —— 17248 + 167354 = 44 x 59 x 58 .
106

L'expression modifiée et réduite de l'équation (106 ) sera ,


en conséquence :
16 x 63.62.61.60.59.58F , =
n (n - 1 )(n- 2 ) (n- 3 ) (n- 1) (n- 50-10 x 58n (n- 1 )(n- 2) (n- 3)(n-4 )
+4x11x59.58n(n- 1 )(n-2)(n-3)-8x14x60.59.58n(n - 1 ) ( n- 2 )
+13 14 x 61.60.59.58n (n - 1)-14x14 x 62.61.60.59.58n
+ 10 x 14 x 63.62.61.60.59.58 ......(110 ).

Nous y avons , après la réduction du second membre , resub


stitué n + 3 à x. Or l'intégration de ( 110 ) donnera aussitôt la
moyenne arithmétique cherchée de Fr. On trouvera :
32
13 29 4.11.29 4.29 2.13 7.11 5.7
F = ΣF =
= 30
Fn
5.7.59.61 3.59.61 5.9.15.61 9.61 3.9 3.8

286674623 286674623
8.5.5.7.9.59.61 45347400
S
6,321743319 .. ( 111 ).

Comme pour la tour , cette moyenne differe peu (quoiqu'en sens


989399747
contraire) de F15 3.16.29.31.59.61 6,37072735 ......

239. Les transformées (104) et (110), quoique indispen


sables pour l'intégration, auraient été moins aptes au calcul des
30 valeurs numériques de Tn et de Fn que les formules primi
tives (64) et (69 ). Et réciproquement, il eût été pénible de
calculer directement, sous forme rationelle, les moyennes arithmé
tiques T et F des dites valeurs. Mais lorsqu'il s'agit unique
ment de trouver les premières décimales d'une réaction moyenne
entre limites quelconques (94 ), notre table du n° 226 rendra
facile la sommation directe. Ainsi , par exemple , selon cette
table, la moyenne des portées d'action de la tour s'élèvera, dans
la première moitié de la partie, à :
32

ET =
=
n
7.1419 ,
107

et, dans la seconde moitié , à :


17

ΣΤ, = n 10,7098 ..

Les nombres correspondants pour le fou seront :


32 17

ΣF , = 5,4056 et
iš EF
17
15 ΣF. = 7,2379.
n

Comme D, est toujours = Tr + Fm, on n'aura qu'à multi


n
=

plier ( 104 ) par 8 , et à y ajouter ensuite ( 110 ), pour s'assu


rer que :
16 x 63.62.61.60.59.580 . =
-

In(n - 1)(n - 2 )(n - 3 )(n - 4 )(n - 5 )-2x37x 58n(n - 1)(n - 2 )(n - 3)(n - 4 )
+ 4x67x59.58n (n - 1)(n - 2)(n - 3 )–8x70x60.59.58n (n - 1)(n - 2)
+14 x 53 x 61.60.59.58n(n- 1 )-28 x 23 x 62.61.60.59.58n
+ 28 x 13 x 63.62.61.60.59.58 .. .. .
( 118 ).

De plus , sans effectuer l'intégration , on saura que la force pas


sive de la dame :

32 32
1 1 1 691439071
D 30
ΣD = 30
ΣΤ . + 30
EFn =
2 2 8X5X5X7X9X 59 x 61

= 15,24760121 ...
- .
( 113),,
15 qui est :
valeur différant peu de celle de Dos
2375433323
3X 16 X 29 x 31 x 59 x 61
= 15,29537287 .....

Nous entendons ici les forces passives de la dame, de la


tour et du fou dans les parties à but, forces qui , selon la for > >

mule (93) , varient pour les diverses parties à avantage . Sur


posons , en effet, que l'un des joueurs donne constamment le
108

pion ou la pièce à son adversaire, p sera = 31. La puissance


normale de la tour à l'état d'immobilité deviendra alors :
31
1 1
ΣΤ .
(
T , = ( 307—T»)
29
2 == 9,0256 ,,
29

et celle du fou :
31
1 1
ΣF =
29 29 (30F-F3) = 6,3753 .
Leur somme :
15,4008 * )

donnera , comme toujours , la puissance correspondante de la


?

dame.
En général, la force passive des pièces à longue portée
augmente à mesure que l'effectif initial p diminue. Car leur
réaction moyenne , pour une période quelconque x + 1 de la
partie , décroissant constamment avec l'augmentation de x , on
aura :
Up-, < Up -2
- 21'
Up-, < Up- -3931

U
Up-, < Un,
et, par conséquent :
( p— 3 )UR, -, < Σ 2
.

ou autrement :
P-1

(6 ) -, < 1p - 210–3) Σύ ,
U.
P - 1
< ( ) ) 2

* ) La 4me décimale a été rectifiée conformément au calcul exact de la gme.


109

ce qui fait que la différence


p- 1 1
U
(6 )şu,- ( + ļu.=(p=z)",-:-(0-2)(n ŞU
UT
p - P ( - ) 2
.

entre les forces passives rapportées aux effectifs p et p- 1 , est >

toujours moindre que zéro (n° 236).


Il nous faudrait déjà recourir à la formule (119) , si nous
nous proposions de calculer la puissance normale de la dame
dans la partie des pions. Fixant à 8 , par exemple , le nombre
des pions noirs supplémentaires pris en échange de la dame, on
= 39 pièces , en sorte
élèverait l'effectif initial à 32-1 + 8 =
que la force passive de la dame blanche s'exprimerait par :
39
1
ΣD,n ?
37 2 ‫ܕ‬
et s'obtiendrait au moyen de l'intégration de ( 113 ),> entre les
limites indiquées. On trouverait, après réduction :
39
39.19.17.11.9 37.19.17.13 67.19.13 39.19.5
37
ΣD n =
4.7.58.59.61.62 12.59.61.62 10.61.62 31.61
2

53.19.13 23.5 13.7 77518104241 77518104241


4.9.62 9 4 3.5.7.16.29.31.59.61 5435641680

-
14,26107694 .
(114).

S'il y avait 7 pions supplémentaires, au lieu de 8 , on


n'aurait pas besoin de recourir à une nouvelle intégration, pour
trouver la force passive correspondante
38 39
1 1 1
36
ΣD.
2 Dn = #(37x
37 * 5+; ED . -D )
36 37 38

de la dame. Il suffirait de prendre 37 fois (114 ), d'en retran


cher Dgs, et de diviser le reste par 36. Or , au moyen de la
38 )
110

formule (73), on obtient :


10125 253.23.19.11.5 491710435
D38 2.13.41 13.16.29.31.41.59.61 16.29.31.59 61

491710435
51768016 = 9,5002759 .....
=

et, par conséquent :


38
1408270130621
ΣD n = 37 X 77518104241 – 105 X 491710435
36
2
. 36.7.15.16.29.31.59.61 97841550240

= 14,39337507 ..... ( 115) .

Suivant l'autorité des maîtres dans la partie des pions , la


dame y vaut sept pions et demi, ce qui veut dire que deux joueurs
de méme force dont l'un rendrait constamment la dame à l'ad
versaire, devraient, pour égaliser les chances , faire juste autant
de parties à 8 pions qu'à 7 pions. La puissance moyenne de la
dame , pour tous les jeux possibles ainsi réglés et formant ce
qu'on pourrait nommer la partie normale des pions , sera donc
la moyenne arithmétique entre (114) et (115), ou
14,327226 .

240. Dans les parties à but comme dans celles à avantage,


la force passive combinée de plusieurs pièces remplissant les
conditions du n° 229 , est toujours inférieure à la somme de
leurs forces passives individuelles , à moins que ces pièces ne
soient toutes à faible portée. Appelons , en effet: 1 le nombre
des pièces réagissantes échangeables, et
U " U"
U ' ,, Ư,, U” U11 )
leurs réactions moyennes respectives pour la période 2 + 1 ,
sans égard à l'identité éventuelle de quelques-unes de ces quan
tités . Nommons, de plus,
U, U Up” . UV ), R
111

les forces passives individuelles des dites pièces et du roi , telles


que les donne la formule générale :

US
= (as) ŞU.....
.

2
( 116 ),

l'effectif initial p pouvant aussi différer de 32 (art. 236 ) . La


force passive combinée de toutes les pièces en question s'expri
mera, suivant l'équation (93 ), par :

"
R+
( 12 ) Σα':+0".
-1-1
1+ 1
+-1 ")) =
Rt
Fl -1_ )[(p — 2XU + U" +. +16 )
H1
+ UK
-Σuυ'+U" + .....
-Ş C
“ )]...(113),
formule qui embrasse aussi le cas où le roi lui - même n'est pas
censé réagissant. Car il n'y alors qu'à effacer la constante R ,
105
égale à 16 dans le cas contraire. Or (117) peut encore être
écrit ainsi :

R+ e-----)ŚU:+U",+...+(M)=R+U=D
=
' '+ U " =l"..+
1+ 1
+U Ull

P - )(p - )
.z U",+.......+ UM ),
(9–218–1= [(p-1-1)Şu,+
U" UT
(-1)Sư,+ ",++UM )]...(118).
- 1— 1+1

La quantité à soustraire de R + U' + U " + + Ull)


s'annulera évidemment si tous les Uz sont des constantes, autre
ment dit si les pièces réagissantes sont toutes à faible portée,
ce qui rendra , en conséquence , leur force passive combinée
égale à la somme des forces passives individuelles (voir plus
haut). Il ne reste donc plus qu'à prouver que la dite quantité
à soustraire , dans le second membre de (118), est toujours po
112

sitive lorsqu'il y a un ou plusieurs V , variables. Or nous avons


vu que, pour toute pièce à longue portée, U , croît constamment
lorsque x diminue. Nous aurons ainsi nécessairement , pourvu
qu'il existe une seule pièce réagissante pareille :
Ut
U mi, + U ".1 + 1 + !1 + 1 < UVƯºt. ‫ܙܐ‬

U2 + U ". +1 tuu UK )1-11


sto... I ,+ .... +
is < U',_,+ U",_ %

+ U ,1 + 1 + 1 + 1 < !',_U", + ...... + UV) .


its 2

Ajoutant ces inégalités, nous trouverons que :


1 + 1

1-1/ 4",- , + ....


(1—1(U +
" +.) < .
ŞI + U" U¢ ??).
Il s'ensuivra, qu'à plus forte raison :
1 + 1
TUI
(1–10Ư + ,"12. ++ ... + U .ling) < Şu ,+ U",+ ... + 21",),,
2
T

1 + 1

(1–1XU',x3
13 + U ",+ 2 .. + 1 ') +8/< Şu's + U", + 1["l!!. ),

1+ 1
tul) )
'р -
(1—1)) UUp- - U".p - 1 P
0,+ 0",+...+U0,"1 ,).
-v < $ŞU'z
Ajoutant encore, nous nous assurerons que :
1 + 1

( + U", ..+ U ), </p> -U11)


( - - ) 2,10,1-0 )
+ U\\ , + U "n
(-1SƯ,+2
+1

ce qu'il fallait, précisément, démontrer.


Dans l'expression de la quantité à retrancher de R + U '
+ U " + ..... + Ull), et qu'on pourrait appeler la force perdue,
on sera libre d'omettre tous les U , relatifs aux pièces à faible
portée , puisque les termes qui leur correspondent, s'entre-dé
113

truiront. Ce sera naturellement aussi le cas si l'on met cette


quantité toujours positive sous la forme plus commode :
1 + 1

to " + U ")
==i [ Σ '. I

-(1-1)( 2 + + Ur')].....(119 ),
équivalente à l'expression :
1 + 1 1 + 1
h h
(p-1-1)[nɛT,+ 2r,- 2 2 )(nér,+ r'Śr.)]
2
+
2

du nº 236. La force qui se perd par suite de la coopération


de plusieurs pièces, est ainsi indépendante de la nature des piè
ces à faible portée qui en font partie , quoiqu'elle varie avec le
nombre de celles qui sont échangeables.
241. Pour montrer un exemple , supposons qu'il s'agisse
de la réaction combinée du roi , de la dame, du fou, du cavalier
et de la tour , dans les parties où l'un des joueurs fait avantage
du pion. On aura p = 31, l = 4 , h = h' = 2, et comme D= T ,
>
=

5331 10201 16149209 31727389


+ F1 D , = 248 D , 498 , D. 794220 , Dar31 2936784 la -

force perdue ( 119 ) s'élèvera, pour les pièces en question, à :


1
3X25[
13 29 29(D,+ D.+ D.) — 3(30D —D » ] = 1,2716,
2 311

en sorte que leur puissance collective , à l'état d'immobilité ,


sera :
105 21 1
. =
16 4 13 (30D —D,-D, —D, -D3)= 41,3426.
En général, le terme négatif
-612
-6-1-1)[h(T,
[ + T,+ ..... +7
+ 1)+ "\\F,+
h'( F, +..... + F;)]]
3
.

de l'expression ( 102) sera connu , dans chaque cas particulier,


par l'art. 226 , tandis que la quantité

G + (p-1-1)(nr.T + h'er,F
G+ th

8
114

à diminuer s'obtiendra par l'intégration directe, depuis 2 jus


qu'à p , des fonctions entières Tv, F. (équations 104 et 110).
3

Si pр diffère peu de 32 , comme cela est presque toujours le cas,


on trouvera encore plus promptement les intégrales Źr, 2
T et

Źrg, soit en ajoutant, aux grandeurs déjà calculées de


2
)

32 82

30T= ET
{ Ty, et de 30F = F ,=
2 2

les sommes :

T
199 + .T33 + ....
32 Tp-, F5
+ 70-4, Fx9 + 32 33
Fo ,;
+ ....... Fr-
soit en retranchant, des mêmes grandeurs, celles - ci :
T. +
T3,+780
31 30 ..... + Tp, F3, + F30 + ....... + Fp
(voyez les nº 225-226 ). Or, sans pous arrêter plus longtemps
aux diverses parties à avantage, supposons l'effectif initial = 32,
et cherchons, d'abord, la force passive de deux cavaliers et d'un
fou combinés. Attendu que l deviendra 3 , la formule (102)
donnera aussitôt, pour la force cherchée :
21 1
2 + (30F— F, - F,) = 16,6822,
28 2

et

F + F, —2F) = 0,1395
25 (F,
2 3
=

pour la force perdue correspondante. Dans les mêmes circon


stances, la puissance combinée de la tour, du fou et du cavalier
s'élèvera à :
21
+ 28 (30D — D ,—D,) = 20,0717,
et la perte de réaction qu'ils éprouveront, à :

28 ( D , + D , —2D) = 0,4259 .
3
C
115

Pour la commodité des amateurs , nous avons réuni , dans


le tableau suivant , les résultats du calcul pour les principales
agrégations de deux pièces, dans les parties à but.
Deux Tour et Tour et Fou et Deux
tours . fou . cavalier. cavalier . cavaliers.

Force passive
17,5618 15,0321 14,0309 11,5012 10,5
combinée

Force perdue 0,2899 0,2155 0,1449 0,0705 0

Rien n'eût été plus facile que d'adjoindre le roi aux com
binaisons précédentes , mais nous ne l'avons pas fait, pour nous
conformer à l'usage.
242. Comme, durant une période quelconque x + 1 de la
partie , les blancs et les noirs ont le trait alternativement, on
pourra , après y avoir déterminé la réaction moyenne V I d'un
ensemble de pièces blanches, lui opposer la réaction moyenne
combinée W. de certaines pièces noires. On tirera cette der
nière de l'analyse des portées respectives dans les mêmes situa
tions de jeu, sauf à y donner le trait aux blancs *). Soit l= x+,
le total des pièces échangeables ainsi réagissantes, x du côté des
blancs , à du côté des noirs. Pourvu que ce total ne présente
pas plus d'un fou , et que les pions en soient exclus s'ils n'y
figurent pas seuls, nous aurons , comme plus haut , les formules :
9

V = G + BT: + F
W = H + 87, + 6F6
I
2"}
*) Il faudrait pour cela , à la vérité , suivant les lois spéciales du jeu , que
ni l'un ni l'autre roi ne se trouvat en échec. Mais l'analyse n'a aucun moyen de
tenir compte de cette restriction , semblable à celles du n° 193 , quoique plus ab
solue. Les résultats du calcul , basés sur la considération de tous les arrange
ments imaginables, n'en conserveront pas moins, ce nous semble, une exactitude
suffisante pour la pratique.
8*
116

(voir les nº 229-230 et 232 ) . Or il sera certainement loisible


d'appliquer à la fonction
-
) + (1 - 6 )F ,
- W = (G - H) + (8 — 87,
le principe de l'art. 233 , c'est - à - dire d'évaluer l'une et l'autre
de ces réactions moyennes ainsi que leur différence , pour
chacune des périodes de la partie qui comprennent le total des
pièces réagissantes , savoir depuis l'effectif p jusqu'à l'effectif
l+ 2 , et de prendre, enfin, la moyenne arithmétique des résultats.
De cette façon, l'excédant
B
( __ ) Σ (("V , -W == GG -— H + ( 372 )ZTE ( 4 ) F,
1+ 1
T
.

-1
ΣΤ. +
11
T

( 120 )

de la force passive des x pièces blanches sur la force passive


des à pièces noires , mesurera la puissance relative des pre
mières *) , qu'il ne faudra pas confondre avec la différence
P
1
(G_X_ )Źr
3:-(
1
-(
x + 1
:-) W.
entre les forces passives des deux groupes , considérés indépen
damment l'un de l'autre . Car cette dernière différence tient
compte de certaines combinaisons tout - à -fait étrangères à notre
objet. Ainsi , par exemple , la puissance absolue 15,0321 de la
>

tour et du fou combinés est inférieure à celle 15,2476 de la


dame, tandis que les deux premières pièces constamment opposées
à , la troisième, lui font exactement équilibre , ou réduisent la
valeur ( 120 ) à zéro. Nous entendons ici , comme partout dans
ce Livre, les puissances à l'étal d'immobilité.
L'application de ces principes n'exige , au reste, aucun

*) Ajoutons que la différence (130) ne serait jamais moditiée par l'ad


jonction des deux rois au nombre des pièces réagissantes.
117

commentaire , après les détails entièrement semblables donnés


auparavant. Aussi nous contenterons nous d'en exposer les
résultats dans plusieurs cas empruntés aux parties à but , pour
lesquelles (120 ) se change généralement en :
32

(31–.)2117 31-1 [(8–8)(307-1,-1,-.......--T1)


(1.- W .)= G - H +(317 ;

+ (7-6)(30F - F,-F,-...- F;)] 3

Excédant
de force passive.
Dame contre tour et cavalier .. .0,932
Fou et cavalier contre la tour .. 2,792
Deux cavaliers contre la tour . . .
1,860
Le fou opposé au cavalier .. . 1,001
La tour opposée au cavalier . . .3,531
La tour opposée au fou... ..2,530

Nous avons dit que , s'il n'y a point de pièces réagissantes,


l'équation (180) déterminera également la puissance relative de
k' pions blancs opposés à x' pions noirs. En effet, le total des
arrangements de la période n + 1 sera alors :
48 (k' + x ')! / 64- k - ' ( n - k - x + 1)!
x *
( ***:) k ' ! x '! in -k x 一 1)(i'-1k ')! li' — x') ! ="!;'" !
Or , suivant exactement les indications du n° 230, il faudra, pour
trouver la somme des portées des pions blancs , les imaginer
d'abord distincts , et diviser la somme obtenue dans cette suppo
sition, par k' ! ce qui donnera :
(k'+-x-1 ) ! / 64 -k'--' (n- *-*+1)
846'(k + x -1 X ' ! ' ! In - k ' —- x ' + 1 )/ 7 - k"')!(i'—x')!!" ;" ........
-

Accordons , actuellement , le trait aux blancs , dans les mêmes


situations de jeu . Nous obtiendrons pour le total des réactions
des pions noirs :
47 ( t'+ x - 1 )! / 64 - K'--- x ' (n- k' - * + 1)!
84x' k
(k ' + x k ' ! x' ! 1 - k' - * + 17 '- ')!( ' x')! ? !? "...
1 )" * = ('—x !!!
118

La différence des deux résultats, divisée par le nombre des ar


rangements , savoir :
47
-2)(x'+
34(x **?__)
k' + ' - 1
48
'+ x?—1)!(d
x '—x') (k'—x'),
( ****')(x' + x')!
+ X

grandeur indépendante de n, exprimera ainsi la puissance relative


des pions blancs à l'état d'immobilité , d'accord avec l'équation
( 180 ).
243. Lorsqu'un ensemble de pièces dont x échangeables,
ne satisfait pas au théorème de l'art. 228 , la somme de leurs
réactions pour tous les arrangements d'une période 2 + 1 n'eu
est pas moins égale au total des sommes des réactions indivi
duelles , pour les mêmes arrangements (n° 227). Divisé par le
nombre de ces derniers , le total en question fournira ainsi la
puissance collective de nos pièces , relativement à la période
x+ 1 . ne sera seulement pas connu d'avance par le théo
rème mentionné . Mais on restera libre, comme plus haut, d'ap
pliquer à cette fonction le principe du n° 233 , c'est- à -dire d'en
>

déduire la puissance normale combinée des pièces à l'état d'im


mobilité, au moyen de l'équation :
P

=
( ‫ها‬
v = )( -:-) ΣΥ ,
x +

De même que dans les n° 230-231 , V se réduirait ici à V.


lorsque ce dernier se trouverait être indépendant de x.
Si les pièces dont il s'agit sont blanches, c'est aux noirs
que le trait aura été attribué dans toutes les situations de jeu
possibles. Mais on peut convenir aussi d'y accorder constam
ment le trait aux blancs, afin d'obtenir , dans cette alternative,
la puissance normale combinée :
P

W =
W = ( -i-1) Σ W.
119

d'un ensemble de pièces noires, dont à échangeables. Ou bien,


faisant abstraction de ces puissances absolues, on pourra consi
dérer les deux groupes x et a toujours conjointement, se borner
ainsi à des combinaisons de jeu d'au moins x + 8 + 2 = 1 + 2
pièces présentes sur l'échiquier, et calculer, pour elles, l'excé
dant moyen :

to
6-1-1) {vz- WW2)L,
-

qui exprimera la puissance relative du premier groupe à l'égard


du second (comparez le n ° 242) Mais il ne sera plus permis
त de faire usage de l'équation ( 180 ), et le calcul des sommes de
portées individuelles, dont dépend celui de V T, et de W. de
viendra souvent inexécutable .
LOT
244. Le cas le plus simple de ce calcul n'étant qu'une ex
fal?
tension du problème déjà traité dans l'art. 231 , n'exige pas de
longues explications. On suppose réagissants: le roi , k' pions,
k" cavaliers, du côté des blancs, et le roi , x' pions, xe” cavaliers,
du côté des noirs. Le total des arrangements sera, d'abord :
ri 48 (k ' + x')!/ 64— k'- xé (n - k - x + 1)!
udt
(k # 7x14
+ x ) k'!x'! — ' 16-F" +
\n - k - * + 1K7 -A'll'—x')
!( x !k"!x"!(T
” "- R" !( ""-— x "}!
) e'"S! "".....
-X

On trouvera ensuite, tant pour le roi blanc que pour le roi noir,
une somme de portées :
48
47 ( ' ++ x') ! /63— ' x" (n - * -- ')!
[ 72(x *)+348(***)]***? (n=+ =3») ="!( =x"} *x*17–4*)(*_x111"..
k '! x ' ' *') (0-6 ) 1' ')!
"!( " !( " )
icia
( 864 + 87 (48 - Kk ' — x'))] (k ' ++ x ')!/ 48 V 64 - * ' - x' ( n - k ' - x + 1 )!
12(64 –1- ' x') mx k ' ! ' ! (d' +x'\ n - Hk' -x'+ 1)1–4
( K )!('—x'
1 )!!"!x"!(7–1")!("-x")
! !!! cres

es de La puissance relative des k' pions et des k ” cavaliers ne sera donc


nullement affectée par la présence simultanée des rois , dont les
forces passives *) , égales chacune à :

*) Il ne s'agit naturellement pas ici de leur force passive absolue et in


variable.
120

5040-87 (t' + ') 105 11(k' + x )


768-12 (k ' +-x') = 16 16(64 - * - *')

s'entre - détruiront. Or la sonime des portées des k ” cavaliers


blancs s'élèvera à :

" ( k' + x')!/ — k ' — x'


47
x) k" .*** (63- *' -_ x)
[52(x *:) + 2846**)]
k' +: k' !
Х

( n - k' - x')!
— !*
ir — k ')!(1' — x ')!* "!x "!(o" —k")!(1' — x' "}/cm
(624 + 71(48 — k' — x ')] " ( ' + x ')! 48 64 - K- >
12(64- k' - x ')
.

**K '!Xx !? ( k + x'n - k - x' + 1) Х*


(n - k - * + 1)!
( '— \"!!(!'—x')?#":
k' i !k ! "T( ""—kA")!("
? - x")17"
' IP "! ..... :,
et celle des xe” cavaliers noirs s'obtiendra aussitôt en remplaçant
k" par ,xe" :" — k" par (" " et vice versá , dans l'expression précé
dente . La différence des dites sommes divisée par le nombre
des arrangements, se montera ainsi à :
(4032-71(k' + x ')](k " —x')
-X 21
768 - 12(k ' + x ) =[ 4
(k
3164 *** ](k”—x").... . (181).
On devra diviser, par le même nombre, l'excédant :
47 (k' + x'— 1 ) ! / 64 - k- >
— x'
84(k'— x')(xk ' + *' - 1)1 K '! x ! In - k - x '+1 Х

(n--k' — x'+1 ) !
( i' _– k )!(1'
) — x ')!k"!x”!(i“ m .....
" — * ")!(c'-— *x") !:""'!:""!
de la somme des réactions des pions blancs sur celle des pious
noirs, et ajouter le quotient
>

(8-
à ( 121 ). Il s'ensuit que la puissance relative de k' pions et de
k” cavaliers, opposés à xé' pions et à xe” cavaliers de l'adversaire,
est égale à :

Ila - x ) + 14 (k”
(k”——— *"x")) — 24'*-*')(
4
"—x')
3 (64- k'- x )
193) .
121

Si le nombre des cavaliers était le même de chaque côté,


k "= x, la puissance relative ( 192) se réduirait à celle des pions:
7
(k'—x'), tout comme si les cavaliers n'existaient pas. Si , au
contraire, le nombre des pions était égal, (183) reviendrait à :
21 2k'( " - ' )
41 (k"—x") 3 ( 32 - k ')
et à :
21 21
4 3 (32 — k ')

si , en outre, k" x"= 1. Deux cavaliers opposés à un seul, ont


-

21 2
ainsi une puissance relative de 4 93 lorsqu'ils sont soutenus
21 2
d'un pion , de 4 45 lorsqu'ils sont soutenus de deux pions,

etc. L'expression ( 183) fournit encore les résultats suivants :


Excédant
de réaction .
185
Un cavalier contre un pion .... 378
371
Un cavalier contre deux pions ... 1
379
2
Trois pious contre un cavalier * ) 61

451
Deux cavaliers contre cinq pions . 1 708

Six pions contre deux cavaliers . ..

245. On ne saurait plus conduire le calcul à bonne fin


comme ci - dessus , si quelque pièce réagissante à longue portée
se trouvait jointe ou opposée à dos pions. Car celle-ci viendrait
alors à être gênée par deux espèces d'obstacles: les uns trans
portables à toutes les cases du rayon entier s de la pièce, les autres
aux cases d'une partie u seulement de ce rayon , partie variant
avec la station de la pièce sur l'échiquier, vu qu'il n'y a pas de
pions réagissants en dehors des limites du rectangle (a2 , a7 , h7 , h2).
Dans ces conditions, la loi générale (41 ) pour les pièces à rayons
*) La force passive absolue de trois pions est, comme on l'a vu, rigoureuse
ment égale à celle du cavalier; de même la force possive de six pions à celle de
deux cavaliers (comparez le n° 242).
III
122

cesserait d'être applicable, et il ne semblerait guère possible, non


plus , de calculer directement leurs réactions totales individu
elles, ni, par conséquent, V , ou Wr.
On saura toujours, en revanche, déterminer et intégrer
ces fonctions pour le cas de fous réagissant soit des deux côtés,
soit d'un seul , et renforcés ou non par des pièces proprement
dites, à faible portée. Nous renverrons l'analyse de ce cas très
étendu à la Section suivante, où nous traiterons , au long , des
difficultés que le déplacement restreint des fous et des pions
apporte au calcul des forces passives.
SECTION Ill .

Discussion de plusieurs cas difficiles de la réaction des pièces.


246. Convenons , désormais, d'appeler fous blancs ceux
astreints à se mouvoir sur les cases blanches, et fous noirs les
fous parcourant les cases noires de l'échiquier , tout cela sans
nul égard à la couleur véritable de ces pièces , c'est - à - dire au
jeu dont elles font partie. Il ne pourra en naître aucune con
fusion , vu que nous nommerons second joueur le possesseur des
pièces noires , et premier joueur celui qui dispose des pièces
blanches. Or supposons réagissants, du côté de celui-ci: k” cava
liers, 6' fous blancs, é fous noirs, et du côté de son adversaire:
xe" cavaliers, B' fous blancs et y fous noirs. Le nombre des ar
rangements de la période n+ 1 se montera alors évidemment à:
! c! 32 32 1 - ci (n+1-6 - c) !
b' !c ' ! ( 2)(82)(663_n 5)***
VIBIC"!Y k" ! * " ! I (103 ).

Nous avons, pour abréger, fait 6' + b' = b, c'+ y= c, et designé


-

: :;"" !...... qui répond aux


par I le produit de la forme i' ! ;"!
pièces obstruantes, respectivement semblables entre elles. Or con
sidérant, d'abord , les k ” cavaliers du premier joueur comme
dissemblables, les plaçant chacun, successivement, aux cases blan
ches , puis aux cases noires de l'échiquier , additionnant leurs
portées , et divisant ensuite par k” ! (n° 231 ), on trouvera :
6 -C in c - c) ! 32 32
168k " x
0!!!!87(*%3-29) * " TXT[ (8')( 2) + (3)( )] C

168 32 32 64 b
k" x
32 101.31!c'!?!**** ( )(82)(665-79).
'! B' !y !|
124

Il n'y aura qu'à changer ici k” en xe" et réciproquement , pour


obtenir la somme des portées des cavaliers poirs ; en sorte qu'à
l'excédant de puissance des fous du premier joueur sur ceux
du second, on devra ajouter, pour les cavaliers, le quotient de :
21 ! c ! (n + 1-6- c )! 32 32 64 C

41(kº — x”)* 6'bort! B!! c' ! YTROTTI(7


C

Y'! * " ! x " ! T 3)(3)(663-7°)


2
par (123 ), ou 7
21
(k"— x”).
Leur force passive ne sera donc uullement affectée par leur
combinaison avec les fous , et viendra se joindre simplement, de
chaque côté , à la réaction moyenne définitive de ces derniers.
Même chose aura lieu pour les rois, qui, en conséquence , n'al
tèreront même pas cette réaction, s'ils réagissent l'un et l'autre.
Car la somme des portées de chacun, pour tous les arrange
ments (123 ), sera : >

b! c! 63-6 - ci (n - 0 - c)! 31 32 32 31
210
b'! B ! c'! Y'I 63 - n * [(* )(82) + (3 )(..)]
k "! x" ! T

somme qui , divisée par le nombre de ces arrangements , don


105
nera
16
valeur connue de la force passive constante du roi .
Nous n'avons plus ainsi qu'à nous occuper de la réaction
des fous, et nous commencerons par en considérer plus parti
culièrement un seul pris parmi les c' du premier joueur, et placé
à une station noire quelconque , la somme de ses rayons y étant
= s. Le total des arrangements des autres pièces sur les 63
cases restantes s'élèvera à :

6! (c— 1)! (n + 1 - b - c) ! / 32
-
64
.)) ..... ( 124).
( 3)( 3-1)(n *+ 1-6-6).
B' ! B' ! (c ' – 1)! y'! k "! x ” ! ilo

Or il sera utile de vérifier l'expression (124 ) en la retrouvant


par la voie de l'intégration , car cette voie bien comprise ser
vira également au calcul de la somme des portées de notre fou.
247. Imaginons donc ses rayons obstrués par un nombre
125

quelconque x de pièces , parmi lesquelles y fous noirs. Leurs


combinaisons diverses y monteront à (3 ), mais nous devrons
prendre chacune (19) fois, afin d'y assigner, tour à tour, aux fous
obstruants , tous les groupes possibles de y places , ou (ce qui >

revient au même) aux x— y pièces restantes, tous les groupes


possibles de x — y places. En dehors de l'espace s , les 6b fous
32 31-5
,
blancs,d'abord, formeront (**), les c—1—y
-1- -y fous noirs (0-10)
combinaisons, enfin les n + 1—3—5 — ( + y pièces partout trans
(64-5-6-67 '). 11
y 64-5-6 - c +
portables en fourniront ( mn +A1-1-6
- - c My)
+ y
faudra ensuite opérer une permutation générale entre les pièces
de chaque classe , quelles que soient leurs stations, ce qui re
viendra à multiplier le nombre
32 64-5-6-6 + y
( ) c- 1-,Xn+1-3do
-1
+ y -with
c + y York:)
XoX
8! ( C- 1 ) !
par 6. B
pour les fous blancs , par 167–7)!
(o' ! y' 7! pour les fous noirs,
>

et par (n+1 - b-c) !


to ! x " ! I pour les autres pièces. Après cela, le résultat:
bl(c-− 1 )!(n+1-6-- c )!! (( 32 31-4 / 64-4-5-6c + Yy | VTV
'!(c'—- 1)!y?keyil
B'!$"/c XiXe).......(125)
' K"!x "! X - 1 --yy / nn++1-6-6-6 + yXyX

devra être intégré, tant par rapport àà y, depuis o jusqu'à c, que


par rapport àછે x, depuis o jusqu'à sa limite supérieure n -6 + 1 .
Mais avant d'y procéder , et laissant d'abord x et уy indé
terminés, observons que le raisonnement qui nous a conduit à
l'expression (125) , prouve aussi que la somme correspondante
des portées de notre fou doit s'obtenir par la substitution à ( )
dans (123), de la grandeur :

S(2,2)= [(* + 1) -1711']


O
(voyez le n° 215 ). Car le produit (123), débarrassé du facteur
( 3) , exprime le nombre de fois que la réaction du fou relative
126

à une combinaison quelconque de x cases remplies sur ses rayons,


se répétera en vertu des arrangements et permutations admis
sibles des n autres pièces. La somme cherchée des portées de
notre fou immobile sera donc :

)!(n + 1-6- c)!/32 64-5-6 - c + s- +


b019*!(40–1* + 1-3-6 c + , * *1H ***It').(126),
!y'! *" !!! *Xc-1-7). The metty)()=[( 1

produit qu'il restera à intégrer, par rapport à x et à y, entre les


limites indiquées ci-dessus (il ne s'agit pas ici de la somme E, qui n'a
trait qu'aux diverses valeurs de r). Nous devons ajouter que l'ordre
de l'intégration de ( 123) comme de (106 ) sera indifférent, c'est-à
dire qu'on parviendra au même resultat en intégrant d'abord rela
tivement à x, et ensuite relativement à y, ou vice versa . Car quoique
y ne puisse jamais surpasser x, on pourra toujours lui supposer,
dans (123) et (126 ), toutes ses valeurs depuis o jusqu'à c- 1
inclusivement, par la raison que x devenant moindre que 1, >

anéantira par là-même le facteur (9) pour les grandeurs de y


supérieures à x , en sorte que ces grandeurs ne donneront nais
sance à aucun terme superflu dans les sommes que l'on cherche.
Et si, au contraire, on commençait l'intégration par la variable y,
on serait encore libre , par la même raison, de conserver à
toutes ses valeurs depuis n -6 jusqu'à o inclusivement. Reste,
à la vérité , l'objection que x , nécessairement inférieur à s + 1 ,
>

se trouve ici , cependant , porté jusqu'à une limite (n —6 + 1 )


éventuellement fort supérieure. Mais cette objection tombe par
suite de l'évanouissement des facteurs (*) , Σ(** 8
+ 1
Σ
3 + 1 ) et (** ').
+ 1
x+ 1
pour tout a plus grand que s.
Intégrons donc l'expression ( 185 ) par rapport à x , en
supposant y constant. Comme

(7)(O) = (1 /3- M)),


l'intégrale cherchée , abstraction faite du facteur invariable :
6! ( C - 1 ) ! (n + 1 - b - c)! ( 32 31-8

(* X8% .* -»).
G'! B '! (0 – 1)! Y'! k" !x "! | byl - 1
127

se réduira à :

nbri
64-5-6 - C + y
ht
$ -Y
In + 1-6-0-3 +y3 - y ny ) " Σ***"(64
* s- tayo n+ 1
nu1 - bb -- cc - x 1 x

si l'on prend cx - y pour variable indépendante. D'ailleurs


C

0-12y20 , de sorte, qu'en vertu de la formule (11), l'intégrale


en question reviendra à :

b ! (c − 1)!(n +1-6-6) 32 31-8


1970cod
b'! B'! (0 - 1)!y'!*"!x":16 )(2004 dec)(3X231–2).
( )644. -1-4

qu'il faudra sommer derechef, par rapport à y , depuis o jusqu'à


c. Or il est, maintenant, évident qu'une nouvelle application de
la formule citée reproduira la somme définitive ( 184 ).
248. Quant à la fonction (196 ), écrivons ainsi son inté
grale :
c . b!(c— 1)!(n + 1-6 — c)!/32 )X
D'! B ! c'! y'!. " x" .

"Σ' ΣΣ 31- X60 byt taxo)[( * 134 *2*7')).(193),


C - y
64-8-6-6 +
n + 1-6-6-1 + y,
s+1 +

mais étendons y le troisième E non pas seulement aux diverses


valeurs de r qui répondent à l's primitif, mais à toutes les va
leurs que peuvent affecter ret s = Sr,
Er sur les 32 cases noires
(ou blanches) de l'échiquier entier. (183) représentera alors la
somme des portées de notre fou à ces 32 cases , savoir dans un
total de situations de jeu égal à 32 fois l'expression ( 124 ), ou
à é fois l'expression ( 183 ); car on aura partout distingué ce
fou des c'- 1 autres fous noirs réagissants du premier joueur,
seuls supposés identiques. Or l'extension de cette identité au
c-me fou diminuera Ć' fois leur réaction totale, vu qu'il faudra ré
duire constamment, à un seul, c'arrangements, qui , ne différant
que par des permutations mutuelles entre ce fou et les c'- 1
restants, donnent chacun la même somme de portées. Mais com
me il y aura à prendre, en revanche, c' produits ( 187 ), ce pro
128

duit , tel qu'il est , exprimera encore exactement la somme des


réactions des fous noirs du premier joueur, pour tous les arran
gements (123 ).
Il est évident que la réaction totale analogue des y fous
noirs du second joueur s'obtiendra en substituant , dans (187 ),
Ý à c' et c' à Y , sans rien changer au reste de cette formule;
en sorte que le surplus de la réaction des fous noirs du pre
mier joueur sera :

(c'- %6!!Ce(CB'!-B !!1 )c'!! (n+ 1-6 -c) ! ( 32


''! "! x"!!
Х

n - b + 1C
31-8 64-5-6-6 + y +1

? XXI 6-1 - ylln+ 1 - b-c -:+y , c+ .X


X :)[(12 +1)-6777'))..(188)
1 . + 1

et s'évanouira si c ' = y . Nous n'aurons pas besoin , non plus,


de répéter les raisonnements précédents, pour faire comprendre
que le total des portées des 6' fous blancs du premier joueur,
pour les arrangements (123), se montera à :
c !16—1) (n + 1-6 - c)! (32
(
c ! y'!!'! ! " x "!! : 2)с
x

64-3 - b - c y s 1

Σ ΣΣ.Ε .Χ. + 622*** M3[( *1)-( 271').(199)


(0-1-vX - ylln 1-6-1-5 + y 3 I +

multiplié par b', et que le surplus de ces portées sur celles des
ß' fous blancs de l'adversaire , reviendra à la quantité ( 129 )
multipliée par 6—8'
6 ( il s'évanouira si 6' = B' ). Les limites o et
n - C + 1 se rapportent ici à la variable x , et les limites o et b
à la variable y. En effet, il n'y a qu'à changer partout 6 en c,
ben c', B' en y et réciproquement, pour tirer aussitôt ces der
niers résultats des expressions (127) et (188). Ajoutant, en
conséquence, à (123), le produit (129 ) pris b' fois, et, à ( 188 ),
le même produit pris 6 — p'B fois, on obtiendra respectivement:
la réaction totale des fous du premier joueur, et son surplus sur
la réaction des fous du second joueur. La division par ( 123 )
donnera , ensuite, la réaction moyenne des fous combinés du côté
129

des blancs , pour la période n + 1 , et l'excédant de cette réac


tion moyenne sur celle des fous adverses,> relative à la même
période.
249. L'intégration ultérieure par rapport à n (art. 243) ,
exigerait déjà que l'on effectuât préalablement les trois premières
indiquées plus haut , qui , d'ailleurs, sont toujours exécutables,
pourvu qu'on fixe la valeur numérique des quantités b', c', B', y'. >

Or faisons d'abord abstraction du cas, très-rare en pratique,


de plusieurs fous réagissant du même côté et placés à des cases
d'égale couleur. Aucun des nombres b ', c, ', r' ne pouvant >

ainsi affecter d'autres valeurs que o ou 1 , s'il y avait deux fous


contre deux , ou un contre un soit de même couleur , soit de cou
leur différente, tout calcul relatif à ces fous deviendrait superflu .
Car b étant alors = c , l'excédant de puissance des fous du pre
mier joueur sur ceux du second serait reconnu nul d'avance , en
vertu des formules ( 127), (188 ) et ( 189 ). En conséquence ,
quel que soit le nombre des cavaliers alliés ou opposés , nous
n'aurons ici à guider le lecteur que dans le cas de deux fous
combinés , sans fou adverse réagissant, et dans celui de leur
>

opposition à un fou .
Pour le premier, b = r = b' = r = 1, p = y = 0, et y , dans
(127) comme dans ( 129 ), n'aura que la seule valeur zéro. Le
>

total des arrangements ( 123 ) se réduira donc à :


(n - 1 )!
32 x 321
( 621)k"! x '!! '
et la réaction combinée des fous pour la période n + 1 à :
64( n - 1 ) ! + S + 1
TΣΣ (4-2) [(6 * )-( ****]] 1 x+ 1

64 ( n - 1)!
-
* " x "! 1
(63)-–(632
( ] n

64 (n - 1 )! 63
98 2r)
eniyi [09(83)–2515–2-(63-1)].
k "! x ' !I
9
130

ainsi qu'il appert des articles 201 , 221–222. Or ceci revicn


dra encore à :

128(n - 1 )!
(49( 63 ) +113 (-4*1) — 2(n+ 1)(-4-2)
k" !x"! I

56
+2
+ (n++1)(2722)
2 (n 1)
— 113(2401)]=
16 X 64 55 -1
n + 1) n + 2) 8(13–14n +98) 63)–7(112–n)( 3)(n - 1)! ( 130 ).
N ! x " !)

Il n'y aura plus qu'à diviser par le total des arrangements, pour
obtenir la réaction moyenne
7

niin + 1 )(n +2)


72(n ?–14n+ 98) – (112–1)(63--|(62–6 /61 –n)......(56–n)
62.61.60.59.58.57.56
(131 )

des deux fous, indépendante de la présence du roi et des cava


liers réagissants (art. 246). Le nombre de ces derniers n’in
fuera que sur la limite inférieure de l'intégration par rapport
à n, છે.à laquelle il restera
1
à soumettre la fonction (131), que nous
, parce que
désignerons par 2 , Celle-ciest ,, d'ailleurs,entière,
,
le numérateur de
2
64.65.62.61.60.59.58.57(n ?–14n + 98) – (112 – n )(63 –nX62– n )(61 - n ).........(56 - n )
8.62.61.60.59.58.57 n ( n + 1 ) (n +-2 )

s'annule dans les trois hypothèses n = 0 , n =- 1 , n == -2 .


Or pour accomoder entièrement notre calcul à celui du n ° 238 ,
faisons pour un moment n = x— 22, et égalons le numérateur
transformé et réduit :

64.63.62.61.60.59.58.57 (x2 18x + 130)


- (114 - x ) (65 — x )(64 - x )(63—3).. ..
(584x)
à we expression en factorielles dont le dernier et 7meterme soit
A x(x - 1)(x — 2 ), les termes suivants : 4,4(x - 1 ), A ,2, A, devant
nécessairement s'évanouir. La détermination des sept coeffi
131

cients procédera exactement comme dans le nº cité , et conduira


à un résultat tout-à -fait analogue. Nous trouverons , après la
resubstitution de n + 2 à x, que

. 8.62.61.60.59.68.57[(n — 1)(n — 2/n — 3/n — 4)(n — 5 /n — 6)


2F -

-10 X 57(n - 1) (n - 2 )(n - 3 )(n - 4 )(n - 5)


+44 x 58.57 (1-1)(n - 2) (n - 3) (n - 4)
-8 x 14.59.58.57(n- 1 )(n- 2)(n- 3)
+13 x 14.60.59.58.57 (n- 1 )(1-2)
- 14 x 14.61.60.59.58.57(n - 1 )
+ 10 x 14.62.61.60.59.58.57 58.57]...(132).
250. En vertu de l'art. 243 , les limites de l'intégration ,
par rapport à n , seront k " + " + 3 et p , après quoi il faudra
>

diviser l'intégrale par p - k" — x " — 3. Et vu qu'il est ici plus


convenable de prendre n - 1 pour variable indépendante , ses
.

limites seront k " + *" +2et p -1 . Or faisons p toujours = 32


et supposons , d'abord, les deux fous seuls réagissants. Il faudra
diviser par 29 la somme de (132) prise , relativement à n - 1 ,
depuis 2 jusqu'à 31 , ce qui fera :
1 3
169.58.5 6 ! ( 327 ) — 10.57x5!(% )
8 X 29 X 62.61.60.59.58.57
31
+44.58.57x4!(? ) -8.14.69.58.57x3!( 31 )
5
8

31
+ 13.14.60.59.58.57X2 ! (33) 31.30
- 14.14.61.60.59.58.57( 1) 2

+10.14.62.61.60.59.58.57(31—2)] =
1
23.5.19.29.31.59.61
[3².53.13.31-32.52.7.13.19.31
+ 22.33.7.11.19.29.31–22.5.7².19.29.31.59
+ 2.5².7.13.19.29.31.59-2.5.72.19.29.59.61

15606634653
+2².5 .7.19.29.31.59.61 ] =
1229490380 = 12,69358 .... ( 133 ).
g *
132

Telle sera la force passive combinée


1
de deux fous, que , pour
abréger, nous nommerons 2F , force accrue par leur incapacité de
>

parvenir à des cases de même couleur ( comparez le 1° 254).


Car si on les supposait partout transportables, leur puissance
combinée ne s'élèverait, suivant le n° 233 , qu'à :
32
2 2

F=
n
S
29 (30F -– F ) = 12,50244 .... ( 134 ).
1

F est même supérieur à F.


Notons encore la valeur de la fonction (132) pour n = 3 ,
c'est - à - dire :
1
7.13 7.7 + 5.7 126483
2F. 4.31.61 2.31 2 7564
16,721708 ... ,

qui représente la puissance relative du roi et des deux fous, op


posés au roi adverse dépouillé. La valeur de la même fonction
pour n = 4 sera :
3.7.13 3.7.7
2F, =
10.13.61
7
4.31.61 4.31
+ 5.7
2
618366
37820 = 16,3502115 ...

Or, pour obtenir la force passive de deux fous et d'un cava 1

lier combinés, il faut, comme nous l'avons vu , intégrer212Fn de


puis n = 4 jusqu'à n == 32, diviser par 28 , et ajouter , ce qui
revient à calculer :
32 1 1
21 1 21

* +- + * + 1,/298– 59)
4 14
ΣF =
4 F) .

La force passive en question sera donc , à très -peu près :


17,8 .
On en infèrera également , sans que nous ayons besoin de ré
péter les raisonnements de l'art. 243 , que la puissance relative
de deux fous opposés à un cavalier, se monte à :
32 1
21 1
4 14 = 7,3 ;
133

la force passive combinée :


32 1
21
2 27 n

de deux fous et de deux cavaliers à :


1 1 1
21 2
2 27 (29F -– F , -F.) == 22,90896 ,,
3

et , qu'au contraire , la puissance relative des premiers opposés


aux seconds , se réduit à :
32 1
21 2
2 27 ΣF == 1,90896..
251. Lorsque les deux fous d'un joueur se trouveront en
présence d'un fou de l'adversaire, l'une ou l'autre des expres
sions : (128) et (6 — B') fois (129) s’annulera, selon que ce fou
sera noir ou blanc. De plus , dans l'expression restante, y aura
l'unique valeur o , en sorte que le total des arrangements ( 123 )
se montera à :

32 x 32 x 31(n196122) (n- 2) !
11
k"! x ! 1 ( 183 ),

et l'excédant de réaction des deux fous sur le fou opposé sera :


32 1
k"! x"! I 2 (4 + ()[(26 + 1))- ( 741?)]
! 2 +

32 X 31 (n - 2 ) ! 62
k " ! x "! I 21662,) - ( 2-0 ) 12 -1
8
32 X 31 (n -2)! 62
15—27/02-1)]
[98,62 )—2$(15–
k "! x " : 7

X 31(n - )! 63 56
61X um=2*[49( 62 )+111062)—20 (941)-111(55)+20,401)]
" ! x" ! n
-2nd
n +

61X31(n 2)
n( n **I**[
+ 1) ) 21)–55(111—n)(,54,)].
(64n?—1007n ++6993,6
Divisant par ( 135), on s'assurera , après réduction , que , pour
134

la période i1 + 1 , la puissance relative de deux fous à l'égard


d'un fou adverse, s'exprime par :
62.61.60 ... 561641° -10078 +6993)—111 - n ; 63–162-2161 - ni........ (56 - R )
16.61.60.59.58.57.56 (n - 1n'n + l )
( 126 )

Cette fonction de n, que nous appellerons Fm, sera entière,


parce que son numérateur s'annule dans les trois hypothèses
n = -1 , 0 , + 1 . Pour simplifier son développement en factori
elles , on pourra faire n = 1—1 , ce qui réduira (136 ) à :
62.61.......56 (641 -11353 + 8064-112–1764-3963–3).......... (57–7)
16.61.60.59.58.57.560(1-1)(1-2) . ( 131 ),

après quoi , appliquant au numérateur la méthode des coef


ficients indéterminés , on n'aura plus qu'à procéder comme dans
les articles 238 et 249. Le calcul numérique, assez laborieux
en lui-même , sera facilité par sa parfaite similitude avec celui
des articles cités, en sorte qu'on pourrait même écrire d'avance
le résultat de la division indiquée par ( 137 ). Ce résultat, après
la resubstitution de n + 1 à x, se présentera ainsi :
2
1
F, n
16.61.60.59.58.57.56L (1-2)(n- 3 )(n - 4 )(n - 5 )(n - 6 )(n — 7 )
-10 x 56 (n — 2 )(n - 3 )(n - 4 )(n - 5 )(n - 6 )
+44 x 57.56 (n — 2 )(n - 3 )(n -— 4 )(1-5)
-8 x 14 x 58.57.56 (n — 2)(n - 3 )(n — 4 )
+13 x 14 x 59.58.57.56 (n — 2 )(n - 3)
-14 x 14 x 60.59.58.57.56 (n — 2)
+10 x 14 x 61.60.59.58.57.56 )...(138).
252. L'intégration par rapport à n aura ici pour limites :
k" + x + 4 et l'effectif initial p , limites qui se changeront en
k " + " + 2 et p -2 , si l'on adopte n -2 pour variable indépen
>

dante. Il faudra, ensuite, diviser l'intégrale par p - k"—x"— 4


(art . 243 ). Or les parties à avantage de nous intéressant pas
directement, posons p = 32 , et faisons commencer à 2 la somme
135

de ( 138) , prise par rapport à n—2 . Car il sera moins difficile


2

d'en déduire plus tard l'intégrale de Fn entre les limites 2 ct


k " + * " + 2, que de refaire l'intégration depuis k" + *"+2jusqu'à
P - 2 . La puissance relative de deux fous opposés à un seul ,
à l'état d'immobilité , dans les parties à but, sera donc la 28 me
>

partie de la somme susindiquée de (138), ou :


30
10.56 x 5 !
16X28X61.60.59.58.57.56 [6:(39)
6 (39)—10.56 5!(%)X !

+ + 1.57.56x+:(30)—8.11.58.57.56x3!(* )
!
+13.11.59.58.57.56 x 21(39)
—14.14.60.59.58.57.56(50,29
( — 1)
+10.14.61.60.59.58.57.56 ( 30—2)
1
2 ' X3X5X 72 X 19X59X6IL
36 x 53 x 13–3² X 5 ' x 7² x 13
+2' X 3 ' x 7² x 11 x 13 x 19
-2² x 36 x 5 x 78 x 19 x 29
+2 x 5 x 78 x 13 x 19 x 29 x 59
-2 3 x 5 x 7 x 19 x 31 x 59

+2° x 3 x 5² x 78 x 19 x 59 x61 ]
5124835091
=
804160560 = 6,3729 ...
2

Nous nommerons cette quantité F, pour la distinguer de F et


1

de F trouvés plus haut .


Parmi les différentes agrégations possibles de cavaliers avec
nos trois fous, nous n'exécuterons le calcul que pour une seule,
savoir pour le cas d'un fou et d'un cavalier , opposés aux deux
= 1 , p -K"x"—4
fous du premier joueur. Alors k" sera == 0,x) "= > ——
136

2
5124835991
= 27 , et l'intégrale à retrancher de 28F, ou de
>
28720020 ayant
9

2 et 3 pour limites , représentera la valeur de Fn dans l'hypo


thèse n - 2 = 2 , savoir
2
13X7 7x7 5X7 7X17473
F , = 4X61 X 60 2 X 61 4 4X61X60 °

L'excédant de puissance de deux fous sur un fou et un cavalier


de l'adversaire sera donc la 27 me partie de
5124835991 122311
22.3.5.7.19.59.61 27.3.5.61
ou
723687761
114880080

diminué de la réaction moyenne constante du cavalier, différence


égale à :
1,0495 ....

Rappelons ici , comme terme de comparaison , que , suivant


le n ° 242 , l'excédant de puissance d'un fou et d'un cavalier sur
deux cavaliers adverses est :
21
4 +27 (30F - -FF,-F,-F ) = 0,8646..
2
-

Or il ne faudra point s'étonner de ce que ce nombre, ajouté au


précédent , ne reproduise pas précisément la puissance relative
1,90896 de deux fous, à l'égard de deux cavaliers. Car le mode
de génération même des quantités dont il s'agit, exclut entre
elles une relation aussi simple. Aussi ne faisons nous cette ob
servation qu'en faveur des amateurs d'échecs étrangers à l'ana
lyse mathématique.
253. Nos formules générales du n° 248 ont été construi
tes en prévision d'un nombre quelconque de fous blancs et
de fous noirs agissant des deux côtés. Les intégrations suc
137

cessives, même la dernière relative à n , y réussiront toujours.


Mais un joueur ne disposant que très - rarement, en pratique,
de fous d'égale couleur , nous bornerons, pour ce cas, l'appli
cation des dites formules à la solution de la question suivante.
Déterminer la force passive combinée de deux fous de même
couleur.

Comme il est indifférent que ces fous soient simultanément


blancs , ou simultanément noirs, nous aurons à substituer , dans
les expressions(123) et (187), les valeurs: 6'= 0,8' = 0, b = 0, -

d' = 2, v = 0, c = 2, ce qui réduira le total des arrangements à:


32 (n- 1 )!
(82X621) ( 139 ),

et celui des portées à :


n+ 2
(n - 1)! 62 -s+
Σ3 1Χ . sty+ yX51G((**1*)-( **1 )]==
ΣΣ 1- %Xn-1=z2
in 3 +

n + 1
- + 1
1 >(31- ) (. 62 =-2/( +1)– 741 )]
in="" - 1 x +

(n - 1)! -
163 1
+69= * 43 ")- [(4 + 1)-0717!)).......(140),
] +

si l'on effectue directement la sommation par rapport છેà y. Or,


remplaçant x par 1- ( x ) dans le dernier terme de (140 ),
on le changera en :

s— +
296316( + 1)- ( 2*1 )]
ī n - x

n+ 1
+

- 1 ! 62-8 S + + 1
_ (n ="" >(63—5),n - 11 16 +1) -0711!)].
2

et l'on transformera ainsi le total des portées en :


138

n+ 1
63 s + S-
EX( 322(6 + 1) - ( 2411)]
N x x +
n

32 n - )! S -- +
_720="" ../
( 6 +1) -67* ')] = x + x+ 1

64 - 32( n - 1 )!
-

"2117-6
Σ ( +0
1 1 ]- 39 " 164637....(141)
C3-637 n

(voyez les 1 " 201—202 ).


254. Avant d'aller plus loin , il ne sera pas inutile de mon
trer qu'on peut aussi trouver la formule (141) par la voie du
raisonnement suivant. Imaginons deux fous du même joueur,
mais transportables, chacun , à toutes les cases de l'échiquier.
Le total de leurs arrangements avec les n - - 1 pièces obstruantes
pourra être divisé en deux classes. Dans la première , on ne
placera chaque fou qu'à des cases d'une couleur déterminée et
invariable, blanche , par exemple , et l'autre à des cases de la
couleur toujours opposée. La permutation mutuelle des deux
fous, vu leur caractère parfaitement semblable , ne donnera pas >

lieu , dans cette classe >, à des arrangements différents, en sorte


1)!
que ceux-ci seront au nombre de 32 x 32( 62.)* - }}',
-

ct que n 1 1

la somme de portées correspondante de nos fous se montera à :


64 (n - 1 )! - T
1
[(63) – (637 )].. (142)

( n° 249 ). La seconde classe comprendra toutes les disposi


tions de pièces possibles dans lesquelles nos fous occuperont
des cases soit simultanément blanches, soit simultanément noires.
Elle aura ainsi deux subdivisions composées , chacune , d'un
nombre d'arrangements différents égal à
32 X 31 62 ( n - 1 )!
2 (
ct l'une ou l'autre de ces subdivisions représentera précisement
les situations de jeu , pour lesquelles nous cherchons, dans cet
139

article , la réaction totale de nos fous. Celle -ci reviendra donc


exactement à la moitié du reste qu'on obtiendra en retranchaut
( 1.12 ), de la somme des portées des mêmes fous, dans leurs
64 X 03
2 ( 62 )0 –1
(n - 1)!

arrangements possibles avec les n - 1 pièces obstruantes , ces


fous ayant ici , bien entendu , la faculté de parcourir l'échiquier
entier. Or la somme en question, selon les articles 218 et 228,
sera :

n+ 1
2x n ! 63– ( + 1 64
2! 1 63-7)(6 + 1) -619 )]= [(4-1)-674-1 )]
1- + +

( 143) ,
pourvu qu'on étende le relatif à r , à la réaction d'un fou sur
>

64 cases de l'échiquier. La moitié de (143) pourra s'exprimer


par la même formule, en y limitant la portée du signe somina
toire aux 32 cases blanches ou noires , ainsi que nous l'avons
fait plus haut. Déduisant alors , de cette moitié, celle de la quan
9

tité (142) , on retombera sur l'expression (141) , comme nous


l'avions annoncé.
255. En conséquence, quant à la sommation par rapport à
r, davs (141), nous n'aurons qu'à transcrire ici les résultats (66)
du n° 222 et (130) du n ° 249 , sauf à diviser par deux le second ,
1
et à y effacer, naturellement, le facteur k "! x ": La réaction totale
de nos deux ſous de même couleur , pour la période 1 + 1, se
montera donc à :
2n ! 64 56
(n + 2 )(n + 3 ) [(64n?—785n + 5649) -11
49) , 441) _57(113—»), 941)]
8 X 64 (n - 1 ) ! [
( +1)( n + 2) > [8(x*—141
n? + 98)(63)—7(112—1)(55)].
n

Divisant par le nombre des arrangements (139),> on trou


vera :
140

31(n+1*n+24n+
8X 63 3[(64n²-785n+ 5649)_(113–1463_-462 -..-456_n
64.63.62.61.60.59.58

32X 63
31n(n + 1(0+ 2)_8(n?–1
[ 4n + 98– 7 (112 - ) 63 - n )(62 - n ) .........(56 - n )
63.62.61.60.59.58.57.56
2
= (63F, —32Fn)...
31 ( 144 ).

Telle sera la puissance combinée de deux fous de même cou


leur , à l'état d'immobilité , pour la période n + 1 . On n'aura
plus qu'à appliquer le principe du n° 243 (x étant == 2) , pour -

s'assurer que la force passive de deux fous pareils sera :


32 32 1
2
(63 ΣΕ,.– 32 & Fn) = 29231[63(30F — F.), — 32 x 29F]
29.31 n
Σ
3
.

= 12,30513 ... ( 143 ),


et inférieure tant à (133) qu'à ( 134 ). Si , pour abréger, nous
la nommons 2Ė, nous pourrons exprimer par :
2 (328+ 518)
63

la force passive de deux fous, supposés transportables à toutes


les cases de l'échiquier (voyez l'équation 134 ).
256. Si quelque pièce réagissante à longue portée , diffé
rente du fou, se trouvait alliée ou opposée à l'ensemble de celles
considérées dans le n° 248 , le calcul de la réaction totale se
compliquerait excessivement, à cause des difficultés que présen
terait la formation du terme relatif à la pièce en question. Le
propre de celle - ci serait d'avoir des rayons composés non plus
uniquement de cases d'égale couleur , mais tels que leur total
Zr = s , pour une station donnée de la pièce , que nous suppo
serons d'abord noire, renfermât, par exemple , v cases blanches
et s —o noires. On pourra en général , remplir u cases de l'es
pace s , dont x blanches et u— x« noires , et assigner aux fous
>

(selon leur couleur ) y sur les premières et z sur les dernières


u — x cases , de façon que les u -y- % restantes soient tenues
141

par des pièces susceptibles d'occuper des stations de couleur


quelconque. En dehors de l'espace s , les pièces de cette caté
gorie seront au nombre de n - 6—— u + y + %, et on sera libre
de leur y réserver autant de stations choisies arbitrairement par
mi 63—5—6 - c + y + z , vu que 6- y sur 32 -0 cases blan
ches , et c-z sur 31-8 + noires auront dû être cédées à des
fous. Le nombre des combinaisons possibles entre les pièces,
réagissantes ou non , qui obstrueront la pièce à longue portéc
dont il s'agit, s'élèvera ainsi à :
32 - v \ 31 - s+ 0y63-5-6 - c+ y + zVXyU_XV0ys
b - 731 =** Xn
(870 C Z 637- 6 - c -u + y + 3X3X "7*XX3=2...(146).
y U - X

Car sur x cases blanches , prises arbitrairement parmi les v de


cette couleur que comprend l'espace s , il faudra assigner , tour
à tour , aux fous blancs tous les groupes possibles de y places ,
et de même , sur u—-2030 cases noires , choisies à volonté par
mi s - 0 >, on devra faire occuper aux fous noirs , tour à tour,
tous les ensembles possibles de z places. Mais il restera en
core : 1 ) àà opérer une permutation générale entre les pièces de
chacune des classes décrites, quelles que soient leurs stations,
ce qui reviendra à multiplier (146 ) par :
6! c! (n -b- c) !
o'! B'! Х^ c !y'! Х k "! x "! I

2 ) à intégrer le produit successivement : par rapport છે.à x, depuis


o jusqu'à u + 1 ; par rapport à u , depuis o jusqu'à n +1 ; par
rapport à y , depuis o jusqu'à 6 + 1 ; par rapport à , depuis o
jusqu'à c + 1 .
257. Avant d'effectuer cette intégration, observons que
le produit :

b !c!(n -- 6 — c)! ( 32-031--5 + 0763—5—6 - c + y + z))


(2X31 + X
b'!B'!c'!y'!k"!x"17 \.6 - Y
\ -X
< b >c y +z X

( X" . *XX
(g ) ... ( 147),
142

débarrassé de ses deux derniers facteurs, exprimera le nombre >

de fois que la réaction de notre pièce , relative à une combi


naison quelconque de x cases blanches et de u— x cases noires
remplies sur ses rayons, se répétera en vertu des arrangements
différents possibles des n autres pièces. Or multiplions cette
réaction par le nombre en question , formons le même produit
pour une autre combinaison de x cases blanches et de u—
noires remplies, pour une troisième, une quatrième, etc. jusqu'à
$
v

épuiser toutes les ( * )( = ) combinaisons de ce genre sur les


rayons de la pièce , et prenons enfin la somme des produits,
qui sera :
b' ! c ' ! ( n - b - c ) ! 32 V 31 -s + vV;63
5–6– c + y + 3xХ
6' ! B' ! c'! Y'!." !." !!
X U X
12_,R15
my C n - 6 -Cu + y +

(148).
( )(“ = *)s( ,X , )).
y

s (a , x , u ), symbole analogue à celui du n° 197 , représente la


somme des portées de notre pièce, pour toutes les combinaisons
possibles de x cases blanches et de u— & noires , occupées sur
ses rayons, dont le nombre est a. Ce sera une fonction de x et
de u , qu'il restera à trouver, après quoi l'intégration successive
de (148) , par rapport à x , x , y, z , entre les limites désignées
> >

plus haut, donnera la réaction de la pièce à une station noire


quelconque , réaction étendue à tous les arrangements imaginables
des autres , sur le reste de l'échiquier. Ces arrangements seront,
évidemment, au nombre de :
6 ! c ! (n - 6 - c) ! 3231763
^ .ーシー .(149) ,
B '! B '! c' ! y!! k"! x " ! I
X
(b )b с (パ
N -b )
mais il sera utile , pour vérifier nos formules, de retrouver ce
nombre par l'intégration directe de la fonction (147 ).
258. Comme
y

S
( X ) =CC = ).
y
S S
T 0 -
6-3X " 7 ") = ( X u -
).
143

les quatre derniers facteurs de (147) , les seuls qui renferment


la variable x, peuvent être changés en :
S . C
V -
( (* = ) = ) = ) = 2)
Il n'y aura donc à intégrer, par rapport à x, que
y
(6 =<%) : = := 2). u

et cela depuis o jusqu'à u — + 1 , car toutes les valeurs de x,


intermédiaires entre u— : etu + 1 , feront évanouir la fonction
à sommer. Or
U- 2+ 1
S
y -
) C)=G==;
? (===== u
=

suivant la formule (12) de l'art. 20 ) . La somme du produit


(147), relative aux variations de x, sera donc :
b ! c ! in - b - c) ! 32—0731-5S + 0y63—5—6-6
-b + y + ) S

(82_30) by
b ' ! BB' ! c' ! Y'' ! k ” ! x " ! 716 C ox N -6 [ は は ) x

(3)(* = ニー
) ;) ...... y -
( 150) ,

résultat qu'on eût pu prévoir, puisque le produit des trois derniers


facteurs exprime effectivement le total des combinaisons que
comporteraient s cases dont v blanches, à remplir par y fous
blancs, par : noirs et par uyế : autres pièces. Il n'y a ,
maintenant, dans (130 ), à intégrer, par rapport à u, que :
S
y S .
b— + y +
-y
-
:)( n - 6 C-u +y
* )
ct cela depuis o jusqu'à n + 1 , ou depuis -y- : jusqu'à
nN —- y -- + 1, si l'on prend u - y-- pour variable indépen
dante . Les limites , dans ce dernier cas , pourront encore ètre
resserrées, et fixées à o et 1 — 6-6 + 1, parce que tous les ter
144

mes de la somme qui se trouveront en dehors , s'évanouiront.


Or, en vertu de l'art. 200, l'intégrale de :
— 63-8-6-6 + y + )
1-% -5,63 n-b-C-U + -)
**;
prise , par rapport à u , depuis o jusqu'à n - 6-6 + 1 , re 7

viendra à :

63 - b
(62 6 6).
n

Il ne restera donc plus à intégrer que :


b ! c ! (n - b - c) ! 63-6-00132 31-970
– ) * = ) 81
963)(8-3
W ! '! c'! Y'! k" ! x"!II n --b6-0C C ),
-
d'abord relativement à y, de o à 6 + 1 , ce qui , abstraction faite
>

32
des facteurs invariables, donnera (*); ensuite, dans le produit
réduit ,
31
༤( 7 P)(% 81 -** ");.
C Z

31

par rapport à ă, de o à c + 1 , ce qui fera ( '). On retombera


ainsi sur la quantité (149), comme il fallait s'y attendre.
259. Nous avons dit que la fonction S(a, x, u) qui entre
dans (148) , est la somme des portées de notre pièce , pour
toutes les combinaisons possibles de 3 cases blanches et de
u x noires, remplies sur ses rayons. Si l'on connaissait l'ex
pression de cette fonction, on n'aurait donc qu'à l'intégrer sui
>

vant x , depuis o jusqu'à u +1 (u demeurant constant ), pour


obtenir le total
st + S +
$(2,4)= a( +1)-2( 111)= [( +1)-07111]
=
U + u + u u +

des portées de la pièce, étendu aux combinaisons possibles de


u cases quelconques , occupées sur ses rayons. Le signe somma
145

toire 2 ne se rapporte ici , comme dans l'art. 216 , qu'aux dif


férentes valeurs rr, r)". oras de r à la station donnée.
....... )

Ceci compris , il suffira de se rappeler les sommations


effectuées dans l'article cité, pour en conclure que , nécessai
rement :
-p +
s(a,a,m)= g(*)+ 86–9)[6 +1) –( 2 ')] +1

E{ p(2)+( +976) +1)– ("7+1


oc ) +
° ]}....(151). X

p (x) représente la différence 4 ( +1) -4(x) d'une fonction


assujettie à l'unique condition :
u + 1

4(u + 1) — 4 (0) = {p(x) =


=
= 00 ....... ( 138 ),
différence qui doit toujours compléter celle qu'on n'aura dé
duite , comme ici , que de la valeur connue Sla, u) de son inté
grale entre les limites o et u + 1 . 4(x + 1 ) — 4 (x) est, par lui
même, susceptible de formes très- diverses, dont les plus simples
sont :

[( x + 1 )(u— x )] — H [z ( u + 1 - x ) ],
-

o [(* + 1)] - [(*7?)] , 1 * — Umma, >

• désignant une dépendance entièrement arbitraire de x (u + 1 - x ),


(x + 1)/0u —2 ), ("#"), (* +1) respectivement ,, et U une fon
ction également arbitraire de u ou de toute autre variable, ex
cepté « *). Quant à o , ce sera un nombre quelconque , tou
jours indépendant de x , et compris entre s et la plus grande
valeur de r-1 , nombre qu'on sera libre , d'ailleurs, de faire
varier non seulement avec u , mais encore avec la station de la
pièce sur l'échiquier. En effet, la sommation de S (a , a, u ), rela

*) Voyez la Note II à la fin du volume.


10
146

tivement à x , reproduira constamment, sous les conditions dé


crites, la quantité Sla, u), et cela en vertu de la formule ( 17).
260. Substituons l'expression de sla, x, x ) dans l'intégrale
quadruple de ( 148 ), indiquée dans le n° 257 , et plaçant notre
pièce, tour à tour , aux 32 cases noires de l'échiquier, répétons,
pour chacune , les opérations qui nous ont conduits à l'intégrale
en question . Afin d'exprimer la somme des 32 résultats, il suffira
d'étendre la portée de la caractéristique E, empruntée à ( 131),
à toutes les valeurs successives de s, v, a, r, o, ainsi qu'aux for
mes possibles de p(x), aux cases noires de l'échiquier *). Le to
tal des réactions de notre pièce, pour les arrangements corres
pondants, se montera donc à :
bl c! (n - b- c)!
Х
b '! B'! c'! y'! k"! x" ! 1
n

3–s-b-c+5+ X5X43*)*
ΣΣΣΣΣ22x31x6681
32-0131
C
+
-b- - y +z y
/U
Х

S- r + 1
[fula)+( 101)-( * ?)]}.(153).
U - x + x + 1

Si, de même , nous portons notre pièce successivement aux


32 stations blanches de l'échiquier , toutes les valeurs précé
dentes de r, a,រ s et v se répéteront, pourvu que nous entendions
toujours, par ce dernier nombre , non plus celui des cases blan
ches, mais celui des cases poires que compreudront les rayons.
En outre, afin d'appliquer sans peine , au cas actuel , les raison >

nements des nº 256-259 , affectons x à la désignation du nombre


des cases noires remplies de l'espace s, de façon que u— « repré
sente celui des cases blanches remplies **). Nous n'aurons , alors,

*) Le maximum des formes différentes de qlz) sera de 10 , correspondant


aux cases al, 62, cl, c3, d2, 04, 61 , 63, 12, g1 (voir plus loin le n° 264).
**) En résumé , v représentera, pour quelque station de l'échiquier que ce
soit , le total des cases , de couleur contraire à la dite station , que comprendront
147

rien à changer à la formule (131), la fonction (w ) passera par


les mêmes formes, et la grandeur o par les mêmes valeurs
qu'auparavant. Nous trouverons ainsi, avec un peu de réflexion,
que la réaction totale de la pièce en question, sur la moitié
blanche de l'échiquier, s'exprimera par :
b1clin - b - c ) !
Х
o'! B '! c'! Y'! *" !x "IT
n + 1 Ibrati
32 -S40 /63-5-6b -- c + y + 2 )
27)(** 0)(
XXX**{(227)(8159,0)(637 C * " ,*)*
hett)(?)( n b-c- M +y+ 2
Х

[{p( )+( -2)[( *1) - (. *1')] U

L'addition de cette quantité à ( 133) nous apprendra que la


somme des réactions de notre pièce, correspondant à :
b ! c!(n + 1-0 - c)! /32327 64-6-- C
'! B' ! c'!y'! " " / 6 (33 %82% *
+ 1-6 )) ......(154)
arrangements , s'élève à:
b ! c ! (n - 0 - c)!
Х
b' ! B' ! c' ! y ! *"! *"! I
n + + + 1 + 1
( 32 - +
??? }{[(* Y**?*XXX***)+ 2=7X16XEX*%*)]x 3 3 C 3
X

63-1-0-6 + y + +1
*7 46 =:( *)-( )]]
n - b - - " + y + z) 13 + 1

(133).

En cas que plusieurs, par exemple q9 pièces semblables réa


agissaient du même côté , on devrait prendre q fois l'expression

les rayons de la pièce. & désignera le nombre variable des cases remplies de cette
catégorie. La notation, ainsi entendue, sera donc la même pour la moitié blanche
comme pour la moitié noire de l'échiquier.
10*
148

( 133 ), après yу avoir remplacé, ainsi que dans (154 ), I par q ! I.


Multipliant par q lc quotient de ( 185) par (154 ), on trouverait
donc le terme, relatif à nos q pièces, de la puissance collective
V de toutes celles qui réagissent durant la période n+ 1 . Les
n

termes relatifs aux fous et aux cavaliers, étant connus par les
articles précédents, on n'aurait plus qu'à raisonner de même à
l'égard des pièces de l'adversaire, qui donneraient la fonction W
à déduire de " *) (n° 243). Tout se réduit, en conséquence, à
n

effectuer les intégrations indiquées dans ( 183 ), de manière à


obtenir une fonction de n seul.
261. Nous sommes sûrs d'avance de ne pas rencontrer
de difficultés sous ce rapport, s'il n'y a qu'un seul fou (ou aucun ),
soit allié soit opposé à des pièces à longue portée dont les ra
yons se composent de cases de couleur inégale. Car il y a lieu
alors d'appliquer immédiatement le théorème de l'art. 228, en
sorte que les recherches précédentes ne devront nous apprendre
rien de nouveau dans ce cas. La formule ( 133 ) va confirmer
notre assertion. Si l'on y annule , en effet, toutes les quantités
6', ß' c', y',9 à l'exception d'une seule, on aura soit b = 1 >, c == 0,
soit b = 0, c = 1 ; de façon que l'une des variables y, : aura deux
valeurs 0 , 1 , et l'autre deviendra constamment = 0. (133) se
>

réduira, par conséquent, à :


n + lut
( n -- 1 ) ! 62-8 0 + ) 0-9 + 1

* E??((63-643-7)+ (* 2:)IGetz
*"!x"! I (
1962)*(4-2)[(31)
N
(". :')]] 3 + * + 1

1 n + 1 + 1
n! 1 / 63-8 n! 63-5V + 1
k " ! x ": 1 ΣΣΣ ain (‫)ع)ه‬+ *"! "! ΣΣΣ
26 - X -2)[( +1)+(****7')]
+ 1 * *
).
Or , en vertu de la condition ( 152 ), l'intégration ultérieure
donnera :

*) Quoique les termes relatifs aux fous s'entre -détruiraient, s'il en réagis
sait un nombre égal de chaque côté, cette circonstance ne simplifierait nullement
le calcul de (185 ).
149

63-8) -9 + 1 n! 64
k "! x ' !! 2963 /6AHom ) * (( 0.14 04-1 ].
n-u u + 1

Cette expression sera la moitié de (36 ), où le signe sommatoire


se trouve rapporté à l'échiquier entier. Mais, en revanche , on
n'aura ici qu'à diviser par le résultat de la substitution de
b + c = 1 dans ( 154 ), qui sera :
32 Xn ! / 63
(63).
k " ! x "! I

ou la moitié du diviseur (83 ).


On sera de même , ramené aux formules du n° 218 , lors
que b + c étant = 0, il n'y aura point de fou allié ni opposé
aux pièces de la catégorie dont il s'agit dans les art. 256–260.
La réaction totale ( 133), pour chacune d'elles, reviendra alors à:
+1 +1
2xn ! 10-1 + 1
k "! x " ! 1
22363 *X:(0)+( 2)/2+ 1)-(.***')}. 1

vu que y , à l'égal de z , aura la seule valeur zéro. Or après


avoir effectué les intégrations successives, par rapport à x et à u,
on trouvera :
2x n !

ou bien
PX1201)- 6471)].
Intl n +

n!
k "! x"! 1 ( 64 )-643)]
+1 -1

si l'on étend la somme ? à l'échiquier entier. Cette quantité


devra, comme dans le n° 218, être divisée par
>

(n + 1)! / 64
(941);
k "!x "!/I n + 1

qui est ici le résultat de la substitution de b = 1 = 0, dans l'ex


pression (134 ).
150

Mais, pour toute valeur de 6+ c supérieure à l'unité,


6 + 1at1
( 32-01 31-3 + 0V - -sto 63-6-6-6 + s
CZ "X $ (***) ( 2-3* :X ] n - b - c - tentunya)
=7 (*1 *")(?)"7")(6.dan + +
. (188)

demeurera fonction de x , et l'intégration subsequente, relative


à cette variable, cessera de faire disparaître p (x ). Lorsque, par
exemple, 6 + c étant = 2 , les deux fous seront alliés et de cou
leurs différentes , autrement dit: b = 6 = 1, B = 0 , c = c' = 1, >

q = 0, il y aura 4 combinaisons à examiner :


y = 0, x = 0 ,
=

y = 0, x = 1 ,
y = 1, z = 0,
y = 1, z = 1.

( 158 ) se changera donc en :

2(320X31 — s + 0)( n
2 ) - 2-4
63
2[(32
[ — X —2)+(31—s+03( 427 = w)+20(u –2) 93-0) nu

61-8
2(32—0/ 31 — s+ 0% )+
2[(31 — s + 014–20—
) s5—171—2)/982-1 =*- au) +
2[(4~ 11~~ *) (*~~- (~~ 1 ~ 2) (63
nu,).
et ( 155) pourra être transformé en :
n + iu + 1
2 (n - 2) ! 62-8 63
k " !x "!! EŞŞ![(20-s-1)0( -a) ( —2) *= )]o(a)
2(n - )! 63 62 62-1
(
+ 37231-6+0){(n=1703 .-")]- 30-6--((-3H
k "! x "! s -1)] n
+V
n- 1
151

2n - 2) ! 6348 62-8

E >[ 0–163 )–(20-3-1 - ---)](6-0)[(-)-(" ")]


# "! x "! I
n + 1

2(1-2) ! 68–

27-10-06-6-1
A "! x "! 1 -0-1 [( -1)-4--1')]......(153).
n

262. C'est uniquement pour conserver la plus grande gé


néralité aux démonstrations précédentes , que nous avons, jus
qu'ici , laissé o indéterminé. Car la présence de la différence
arbitraire p (x ) permet d'égaler o à un nombre quelconque , in
dépendant de x, de u et même de la station de la pièce , pourvu
que constamment: .r - I Sos. Cette circonstance simpli
fiera le développement de ( 155), pour toute valeur donnée des
constantes b B. c; y'. Mais comme q ( ) ne disparaîtra point, tant
que b + c demeurera > 1 , nous ne serons pas dispensés de cher
cher directement Sía , x, u) , par une voie analogue à celle qui nous
a conduits à la connaissance de son intégrale sla , u). Observons ,
cependant , que la grandeur la plus appropriée, assignable à o,
est v. Car pour les deux seules pièces de la catégorie dont il
s'agit ici , et qui soient usitées dans le jeu d'échecs , v sera tou
jours > r, et même invariablement = 8 (voir la 2me note au bas
de la page 146).
La substitution de oro permettra, d'abord , de pousser
plus loin l'intégration dans ( 137 ), et réduira cette expression à:
n+1 +1
2n - 2) ! 62-5
k "! x "! ???![(20-8-130 m*-a)+ (u x) (6-3)]9(x) + n

62
63 62
na {31(n-1){(69)–(68 ")]–31x30[(021) -( 2-1)] =
n + iuti
-1

2(n - 2 )! 62-8 63
k "! x “! IEXX [(15–66(943-)+2/2+2)(3-2)] ( )*)63-7
-1
62 62-7
( n - 2) !
62m
k "! x "!3 {(n-1){(63)–(65 )]–30[( -21)-( 2-1)]}...(158), n n

*) Ce premier terme se changera, pour la tour, en :


+ 1
2(1-2) 48 49
Σ o( I ,
k '! x ! T
2234[«(n- -.)+2x–51.-)]6 .
0
n

parce que s sera alors constamment = 14. Le second terme restera eu son état.
152

si l'on se rappelle, en outre, que o = 8. Mais, indépendamment


de toute supposition particulière à l'égard des constantes 6', s',
ć, y, l'équation o = v restreindra un peu l'indétermination de
o ( a ), que nous écrirons aussi p (x, u), vu que cette fonction con
tient nécessairement u. On s'assurera, en premier lieu , que
plo, s) = 0, c'est - à -dire que , dans l'équation :
$-D
, + 36-2)
S ((a , x, )= 9(x,x) 10*** ')])] ...... (159),
( -2)[(( *14 C+ )

olt , u ) devra toujours s'annuler , si l'on fait u = s . En effet,


cette hypothèse entrainant x = 0, réduirait le second membre à

o(0,5)+
v s =(80) == Qa + 0(0,
( s),)
tandis que a est précisément la somme des portées de la pièce,
lorsque toutes les cases de ses rayons sont occupées. Au reste,
quand même u demeurera < s, le résultat

P (v, u ) + a

de la substitution de x = v dans ( 159 ), fera voir que, pour la


,u
tour, plv,w) = 0. Car a(5-0) est le total des portées qu’on ob
tient, en remplissant, de toutes les façons possibles , sur les ra
yons de la tour , * - 0 cases, en sus des o d'une couleur con
traire à celle de sa station. Mais le total des portées de la
dame, dans le même cas, s'exprimera par :
( Op+ 0 + 1
น 24?)]
(a – ( )+31(14--00 + 1)-( u-0+ 1

si l'on nomme pse", p ......., pleceux des a rayons de cette


pièce qui ne comprennent que des cases de couleur égale , et si
l'on étend la somme uniquement aux rayons de cette classe.
La valeur de plu, u), pour la dame, sera ainsi:
153

800 + 8-0--+
-p
.

- 21: 0)+31( +1H -0+ 11)]


10+ 1

grandeur qui s'annulera effectivement dans l'hypothèse u = s.


Ajoutons, qu'en posant x = 0 dans la formule générale
( 139 ), ou en remplissant seulement des cases de même couleur
que celle de la station , on trouvera la somme des portées, soit
pour la tour, soit pour la dame, égale à :

plo, u) +869 ). u

Si, de plus, on fait u = s — 0 , c'est - à - dire si l'on remplit loutes


les cases indiquées, on réduira la quantité précédente à :
plo, s— 0 ) + s.
Or , évaluée directement pour la dame, cette quantité réduite
reviendra, évidemment , à á plus la somme des portées d'une
9

tour qu'on substituerait à la dame. Et comme la valeur de cette


dernière somme, dans les circonstances décrites, s'obtiendra par
un simple coup -d'oeil jeté sur l'échiquier, qlo,s— v) sera égale
ment connu, àà chaque station, pour les deux pièces dont il s'agit.
263. Nous venons de voir que l'analyse de l'équation
(159) ne saurait nous faire connaître que des valeurs particu
lières de la fonction plz , u). Malheureusement le calcul direct
de Sa, 2, u ), suivant la méthode des nº 197—214, ne réussit
par mieux , quoiqu'il ne soit nécessaire que pour la tour. Car
la réaction totale ( 135) de cette pièce une fois déterminée, on >

pourra en tirer celle de la dame, au moyen d'une formule que


nous donnerons plus bas. Ceci fait que nous n'aurons ici à nous
occuper que de rayons composés de cases alternativement blan
ches et noires. Malgré cette simplification , nous nous assure
rons que le cas d'un seul rayon pareil (car il faut, d'abord , faire
abstraction des autres), présente déjà des difficultés assez gra
ves pour compromettre le résultat du passage à 2, 3, ......., a
rayons.
154

La station de la tour étant toujours supposée noire (art.


260), il y aura deux cas, celui où le dit rayon se composera de
v cases blanches et de 0–1 noires , et celui où il sera formé de
v cases blanches et de v noires. Dans le premier cas, si l'on
classe les réactions de la tour suivant leur intensité croissante:
1 , 2 , 3 , 4, 5 , etc. comme dans le n° 198, et que l'on nomme m
7 >

le nombre des cases blanches, et u — m celui des cases noires à


remplir invariablement, on trouvera la série de réactions :
-1 V 0-2
1x = x _ ])+2x("-
m "X__-21)+2x–
-m-1 3x( 2x21 =mm)
+ m -m - m - 1

-2 0-3 3
- m_1, +5x(n=1X -* }+6x("m®X -m ?
+ 4x[°«m <X2 073 U -m -1 น U - 1

(160 ).

Le facteur numérique de chaque terme désigne la grandeur de


la portée, et le produit des deux autres indique le total des com
binaisons auxquelles s'applique cette grandeur. La série ( 160 )
comprend , à proprement parler, deus séries à loi différente,
l'une composée des termes pairs, l'autre des termes impairs. La
loi de la dernière s'exprime par:
V
(2x - 1) m - 1u
/ m m ),
et celle de la première par :
-XV - X - 1
22 (ºm т []1).
Au - m - i .

Reste à fixer le nombre des termes de chaque série, lequel, aug


menté de 1 , constituera la limite supérieure de l'intégrale re
présentant son terme sommatoire, intégrale dont la limite infé
rieure sera 1. Or l'intensité la plus forte de la réaction sera
évidemment celle pour laquelle la case remplie , la moins éloi
gnée de la station de la tour, en sera distante de 20–1- (4-1)
= 20 — 1 unités (voir le n° 182) . Car il sera impossible d'éloi
155

gner davantage cette première pièce obstruante , sans manquer


à la condition de remplir u cases du rayon . La réaction maxi
ma 20 — " correspondra donc à 21—1 -1 , si u est impair ou
égal, par exemple , à 20 + 1 , et elle reviendra à 2x , si u est
pair ou = 20. Ceci fournira, dans les deux cas, v --w
w pour la
plus forte valeur de x. La somme des réactions ( 160 ) équi
vaudra, en conséquence, à :
VW
V V -

$12-16-12-1)+ 22=1"(om*XX =m=?)......(161)


ΣΣ ( m -3-1
/
23
,
lorsque u sera = 20 + 1 , et à :
U- W + 1 + 1
- X 0 0-3 V 0-3-1
Ş (2x -1)(m -1X = ) + Σ
23-1 m - /lu - m
2x
ou m w - mnon -1)..... (162 ),
1

lorsque u sera = 200.


Si le rayon isolé de la tour que nous considérons, se com
posait de o cases blanches et de o cases noires , la formule
(160 ) et l'expression des termes généraux des deux séries res
teraient les mêmes , et il n'y aurait à changer que les limites de
l'intégration. En effet, la réaction maxima deviendrait alors
= 20 — 4 + 1 , et correspondrait à 2x – 1 ou à la valeur
- -

0-6 + 1 de x , si u était = 2x. Cette réaction s'élèverait , au


contraire jusqu'à 2x , ce qui entraînerait la valeur -- de x,
si u était = 20 + 1 . La somme des portées de la tour, dans ce
dernier cas, s'exprimerait donc par ( 162 ), et non par (161)
comme auparavant; tandis que cette somme reviendrait préci
sément à ( 161), lorsque u serait = 20.
Ajoutons que les expressions ( 161) et 168) tombent en
défaut si u=0, vu qu'elles s'annulent dans cette hypothèse, qui
entraine m = 0 , tandis que la réaction effective est alors tou
jours = r. Celle -ci, d'ailleurs, nos formules n'auraient pu la
donner, car elle repose sur un principe étranger à la combinai
son de cases remplies dont découlent ces formules ( comparez
l'art. 205 ).
156

264. Les fonctions de « à intégrer dans ( 161) et ( 183)


sont, à la vérité , entières, mais leur sommation de s'effectuera
commodément, que si l'on se donne en nombres l'une au moins des
grandeurs m , u—m. On pourrait calculer ainsi les sommes de
portées qu'engendrent 0, 1 , 2 , 3, 4 cases blanches (noires) et , re
2

spectivement, u , 1–1 , 6–2 , 6–3 , 6–4 cases noires (blan


ches) remplies, pour les valeurs tant paires qu'impaires de r et
de u , admissibles sur l'échiquier. Mais nous croyons inutile
d'entrer dans ces détails, parce que le caractère de notre analyse
exige précisément que m et u restent tout- à -fait indéterminés *).
Et ce n'est là encore que le commencement des difficultés. Dès
qu'il s'agira d'une pièce à deux rayons, qui pourront être :
p = 20-1, soit r= 20',
soit
q " = 20 " -1 "},
r = 20'-1
soit
q " = 20 " r "= 20*_'; }, soitMrP'==2200""}
'
,
les nombres d ', o" se rapportant toujours aux cases blanches,
nous trouverons, pour chacun de ces cas , une formule entière
ment analogue à la suivante, qui se réfère au premier :
0"- 1
x »X«
*( \U - m % -+ y
+ x
+y)+ x"( X =2)....(168)
Nous supposons ici : y cases blanches et 2- y noires , en tout
z cases remplies sur le rayon m '; my cases blanches et
- cases remplies sur le rayon
u — m — % + y noires , en tout u—%
go". x' et X " désignent les sommes des portées correspondantes
de la tour , suivant chacun de ces rayons en particulier. (163 ),
>

enfin , exprime le total des portées de la tour, mais rapporté


uniquement aux nombres susdits de cases remplies , en sorte
qu'on devra intégrer (163), d'abord relativement à y , depuis
*) Nous ne prétendons pas que cette circonstance rende absolument impos
sibles les sommations indiquées dans (161) et (10 ), sommations qui reviennent
à pouvoir développer , en une suite de factorielles, le produit de deux facultés à
exposants indéterminés (Introduction n° 46). Mais nous n'avons même pas tenté
cette opération préalable, en vue des embarras ultérieurs de la question dont
vous donnons plus loin une idée.
157

o jusqu'à 3 + 1 ; ensuite, relativement à z, depuis 1 jusqu'à r * ),


et ajouter, à la double somme obtenue, la quantité:

(20-—1xK61) + (20" –1XX2 ).


mu-m m /\ - m

Les valeurs de x' et de X" à substituer dans (163) seront , en


vertu de l'art. 263 :

o' -3 ó -:
- ,
' =
x = 322 - X -1X:-
$122–1 = )+92.40 y *X:= =3)
(2x
y- 1

lorsque z sera impair, et


o'- " -
)
X' =
¥2-1
$ 22–14-1
X X:-))+ 32:4 ;*X :%=1-3)
-1 y !. y
lorsque z sera pair.
1-1-3
2

XX "' == Σ23
( -1
$123–1X * m + y)
-m - % + y
4-3-1
V" 2
- v"-1-3
-Σ2α m -y / \ 14 m - 1 - *ty).
lorsque u ~ 7 sera impair , et
U-2-2
u"
0"
r = x2–1
'=
Ş( 65.X._ ** y)
U - 3-2
U M +

"- " 2
2 v
23
-y / \ u 1 + ix +
(4 - -m - 17 y.
+ y)

lorsque u — % sera pair. Toutes les intégrations se rapportent


ici exclusivement à la variable x.
Cette indication suffira aux connaisseurs pour leur faire

*) A moins que « ne soit plus grand que s'+ 1 . La limite supérieure de


l'intégration par rapport à z sera alors p'+1 .
158

apprécier les motifs qui nous ont engagé à abandonner la conti


nuation du calcul, pour les stations de la tour à 2, 3 et 4 rayons.
Ajoutons seulement , en faveur de ceux qui voudront approfon
dir le sujet:
1 ) Que le nombre des stations à examiner est réductible à
dix, auxquelles il faudra se donner tout numériquement, excepté
les totaux x et u— x des cases blanches et noires à remplir.
2) Qu'en remplaçant le symbole sla , 20 >, u) , à chacune de
ces stations, par la valeur des rayons respectifs, mise entre pa
renthèses, on devra calculer la somme :

2 [7,7] + 4( 1,6,7 ] + 4 (2,5,7) + 4[3, 4,7]


+2[1 , 1 , 6 , 6] + 4 (1 , 2 , 5,6 ] + 4 [1,3,4,6]
>

+2 [2 , 2,5 , 5] + 4 [2, 3, 4 , 5] + 2 [3 , 3, 4, 4 )
>

des Sla , x , u) , pour les 32 cases poires (ou blanches) de l'échi


quier , et
3) Substituer cette grandeur ou sa, x ,> u ), dans l'expres
sion :
b ! c ! ( n - b - c) !
-

Х
b'1 B'l d' ! '' ! * " ! x" !!
n+
25 - X / - X
y 2XXX
: ) + (242X62
??? }{[(- ,/2+2X9X":") C- "
,XIX" 36)]* c y
49-6-0 + y +
(---- ***** :)3$12,2,0 )
- %
(a .( 164 )

du total des réactions, vu que, pour la tour, s sera constamment


= 14 , et v =- 8 .
Ainsi , par exemple , s'il n'y avait d'autres pièces réagis
santes à longue portée qu'une tour et les deux fous du même
joueur , le total à déterminer serait :
n+ utt
21n - 2 )! 47 48 49
k" ! x" ! 1
, 2_W„J4240+
Σ{Σ} (600(mn_0 )+(24u+2)(n-4 -u)-cu-–-X14 )]ES(0,0,0).(165).
X
in 1-4 n u
159

265. Supposant trouvé Es(a, x, u ) pour la tour, d'une fa


çon ou d'une autre, on en tirera, sans nouvelle difficulté, la ré
action totale d'une dame dans les mêmes circonstances, c'est
à - dire accompagnée de plusieurs fous et cavaliers réagissants.
En effet, la portée d'une dame relative à un arrangement de
pièces quelconque , est toujours égale à la somme des portées
que donnerait le même arrangement, pour une tour et pour un
fou qu'on substituerait successivement à la dame. Or nous fai
sons passer le nombre u des pièces qui obstruent les rayons de
la dame, par toutes ses valeurs possibles, de o à n , en ayant
soin de disposer constamment , en dehors des rayons , les n— u
pièces restantes. Il s'ensuit, qu'en additionnant les portées ainsi
entendues de la dame, pour tous les arrangements admissibles
de la période n + 1 , on obtiendra nécessairement la somme des
>

réactions totales, pour la même période, d'une tour et d'un fou,


transportés respectivement aux 64 cases de l'échiquier * ). Car
s'il manquait encore quelque chose à ces réactions totales, la
même omission subsisterait dans la somme des portées de la
dame, et toutes les fois qu'il y aura , pour la tour ou pour le
fou , répétition des mémes portées , elle proviendra d'une répar
tition différente des pièces obstruantes, soit en dehors des ra
yons particuliers de la tour ou du fou, soit sur ces rayons mêmes.
Si la réaction totale (164) de la tour était connue , on
n'aurait donc qu'à y ajouter celles d'un fou blanc et d'un fou
noir , considérés séparément et censés accompagnés, chacun , de
b = 6'+ B' fous blancs, de c = c + r fous noirs et de k " + x"
cavaliers réagissants, en sus des pièces simplement obstruantes
(n° 246 ). Pour trouver ces réactions complémentaires, il suffi
rait de changer , dans la formule (127 ) , é' en c' + 1 , et c en
>

6 + 1 >, sans toucher aux autres lettres; de même , dans le pro

*) Le cas serait différent si , supposant invariable le nombre u des cases


occupées sur les rayons de chacune de ces trois pièces , on comparait leurs réac
tions totales résultantes, à une même station donnée , sans s'enquérir du reste de
l'échiquier, comme dans l'article 194 .
160

duit de l'expression ( 189) par b) il faudrait écrire 8' +1 au


lieu de b', et 6 + 1 au lieu de b, sans rien changer au reste de ce
produit. Les deux termes complémentaires de la réaction dont
il s'agit, seront ainsi :
b ! c !(n - b - c)! 32
Х

N-
8'! B1c Y
! Txi
x
6 (
31-863-5-6
XX16CH+1)-07171)]
-b - C + yV / + 1
( x63 **** XU
ΣΣΣ (31 n -6

b ! c !(n - b - c)!
7 (32)
b' ! B '! c' ! Y'! "! x'! 7
X

na + 16 + 1
31-8V63—5—6-6 + yVV1s + (
Σ ΣΣ3 ( lsxΧn --1 +* X
I2 N-6 + 1)-6 ***'']
. (166 )
La sommation triple indiquée sera toujours exécutable
(n " 249–255 ). Quant au nombre des arrangements, par lequel
on devra ensuite diviser ( 166 ), il restera égal à ( 134 ) déter
miné pour la dame, parce que le fou et la tour que nous lui
avons substitués, sont purement fictifs. Le produit I de la forme
i' ! i" ! '" !......, qui entrera dans ( 154 ), 164) et ( 166 ), devra
donc se rapporter à tous les groupes de pièces identiques qui
obstrueront la dame, sans réagir elles - mêmes.
266. Soit, comme dans le n° 249 , b = r = b' = c == 1,
g = y = 0. Le nombre des arrangements se réduira à :
-

32 x 32 (n - 1)! / 62 . (165).
k"! x ( 2 )....
Les mêmes valeurs , substituées dans ( 166 ), donneront la
quantité à ajouter à ( 163 ), pour obtenir la réaction totale d'une
dame, accompagnée de deux fous du même joueur et de k' + x"
cavaliers. Cette quantité deviendra :
64(n - 2 )! 31 61-6 + +1
k " ! « '! I ΣΣ -$
1- Xn-3- ** yXO)(462 + 1)-(
-2-3 + – 771
41)]
161

-- 61– .[( * ) -6775 )]


64(n - 2)! $+ ) S- + 1
( 31
k " !x "!T x + 1 x+ 1

64n - 2 )!
-
62-8 $ +

ATEΣX
Σ(22—2)=[6 + 1H
* *24 1 ].
X
" ! x'! 1 X

Vu que x = n - 1- (n - 1- x ), le dernier terme du se


cond membre se décompose en :
6410-1)! +1
ΣΣ . 1-2)[( + 1) -07140 ]
* " ! x '! T -1 x +

61-8 $ 1
641n —2) S62—--8) Σ
k "! x' ! I 2) 6 + 1) - ( 2 ** ))]n- -2
S

ce qui , introduit dans l'expression précédente, la changera en :


64 (n - 1)! 62-3 S- +
k "! x”! I
( N
( 9 ' )]
1-2)[(+1 ) -02 X X+ 1

31 X 64(n - 2 ) ! 61-8 s 1 S-
k" !x"!I ΣΣ 2-2)[(+1) -( 2441 )] =
n - 2 1 x +
=

64(n - 1 )! 31 X 64(n - 2 ) !
k '! x "! I [ 63463 )]-– n * "! x '! I [ 6021) -662-1)] n

Or , en vertu des articles 249 et 251 , ce résultat pourra être


mis sous la forme :

(n --11 ) ! 1-2)
64 x 32(2. F –64 x 32 *x 31(, 5 )( n
-2 / k " ! x "! Tºn .
2
(n - 1 ) !
=32 x 32 (,62) ,52(2F8 ,-Fn).
=
-
'!I

Il n'y aura plus qu'à le diviser par ( 167), ce qui donnera :


2

2.- F.
1

Nommons encore Tn le quotient de ( 163 ) par ( 163).


2

,
2F, -F, représentera alors la grandeur dont il faudra augmenter
21
1.+ 27 + (1 x"), n

11
162

pour obtenir la puissance relative d'une dame , de deux fous et


de k” cavaliers , à l'égard de xe" cavaliers adverses , puissance
rapportéė à la période n + 1. Abstraction faite des cavaliers,
1. + 48.
n
4F - f n

exprimera ainsi la réaction moyenne collective de ces pièces,


pour la même période. Si la dame et les deux fous étaient
seuls supposés réagir, on trouverait, en intégrant par rapport
à n , depuis 1 + 1 = 4 jusqu'à p = 32 , et en divisant par
p - 1-1 = 28 ,
32 32 32 2 2 32 1
1 1
28 ΣΤ + 4ΣΕ
(( 4
n
,) -
. EF.)= }(298 –$)-
+ 13F.- F+
28
ΣΤ

32 1
1
= ΣΤ .
= 18,7265 ... + 2628T
Ce serait là la puissance normale, à l'état d'immobilité, d'une
1

dame et de deux fous combinés. Le calcul de T, constitue donc


l'unique difficulté.
267. On a vu que les formules des articles 246 266
permettent , dans plusieurs cas importants, d'embrasser toutes
les conséquences de l'incapacité des fous de se transporter des
cases blanches aux cases noires , et vice versa . Il est naturel
d'en profiter pour étendre aux fous obstruants ce que nous n'a
vons admis jusqu'ici qu'à l'égard des fous réagissants, et pour
exclure entièrement la considération de fous alliés d'égale cou
leur (voyez la fin du n° 193). Afin de réaliser cette idée , on
devra, sans rien changer aux formules citées, y qualifier de sim
ples obstacles une partie des fous (ou tous) supposés réagissants,
y entendre par I le produit i' ! i" !:""! ..... rapporté aux pièces
obstruantes identiques qui ne sont pas fous, et réduire, enfin , aux
deux uniques valeurs o et 1 les nombres 6', b , c , y '. Sous ce
point de vue, par exemple, l'expression ( 164) deviendra , effec
tivement, celle de la réaction totale d'une tour accompagnée de
163

n pièces parmi lesquelles k" + xe" cavaliers réagissants, 6' ++ B'


fous blancs obstruants, et c' + y' fous noirs pareils. ( 164 ) + ( 166 )
exprimera la somme des réactions d'une dame dans les mêmes
circonstances. Et le nombre des arrangements auxquels cor
respondront ces réactions , sera ( 136 ), pour la tour comme
pour la dame. *)
Mais le calcul de la réaction totale n'est qu'un moyen de
parvenir à la connaissance de la puissance des pièces, à l'état
d'immobilité , durant la période n + 1 9, et le point de vue que
nous venons d'indiquer, entraînera des modifications aux règles
établies plus haut sur ce sujet. En effet, le quotient de cette
réaction par le nombre des arrangements n'a pu être pris, jus
qu'à présent (0°S 218 , 228 et ailleurs ), pour mesure de la dite
puissance, que parce qu'il est, nécessairement, resté indépendant
de la composition de l'effectif des pièces obstruantes. Mais si
l'on restreint les déplacements des fous obstruants, cette indé
pendance n'existera que lorsque tous les fous seront réagis
sants.**) Or il faudra , dans le cas contraire , regarder comme
variables, depuis O jusqu'à 2 , dans l'équation :
6' + 'B té
+ 6 + Y' = 6 + C,
celles des quantités 6 ', b' , c', y qui répondront aux fous ob
struants, et sommer tant la réaction totale, par exemple (164 ) ou
( 164 ) + (166 ), que le nombre des arrangements ( 156 ), par
rapport aux divers groupes de valeurs de ces quantités , relatifs
à chacune des grandeurs admissibles de b + c en particulier .
Pour éclaircir notre pensée , commençons par supposer
tous les quatre fous obstruants. Les grandeurs admissibles de
*) La quantité I pourra , à la vérité, n'être pas la même dans les deux cas,
et cette observation s'étendra naturellement aux expressions (164) et ( 168 ). Voyez
le n° 265.
**) Dans cette conjoncture, la méthode que nous avons suivie antérieure
ment au nº actuel, n'exigera donc aucun complément. Il est vrai que si ces fous
se trouvaient joints à d'autres pièces à longue portée ou à des pions réagissants,
le calcul de la force passive combinée ou relative ne pourrait pas, non plus, être
conduit à fin .
11 *
164

b + c étant alors 0 , 1 , 2 , 3 , 4 , les nombres d'arrangements


ainsi sommés, deviendront, dans l'exemple choisi :
64 lin + 1 )!.
1. (n+ 1, ) k "! x " ! ]
n!
II. 4 x 32 ( 63 )k " ! x "! I
62 (1-1)!
III . 2x
2 x 32 x 95 ( 168 ).
5002
n - 1 lk " ! x " ! 1

61 (1-2 )!
IV. 4 x 32 x 32 x 31 ( 3-2) –2 / x”
(n - 3 )!
V. 32 x 32 x 31 x 31 (nem 3 ) k" ! x ''!

Et les cinq sommes correspondantes de (164) se présen


teront, après réduction, sous la forme:
I.
n+ lU+ 1
2n!
k " ! x "! 14??( ul .
) ES (Q0,0,0
,4 ,ce ).
.
n+ 1u + 1
4n! 49
ES (« , x ,x ).
k " ! x "! ΣΣ. in

III .
R + 1 3 + 1
2(1-2)! 47 48
na
k " ! x"! | X 48x74(~_=_«)+2(73w+x)(n-1-x)
n- 7 ( -2-X

49

+[u(1–1)+2010 –a),^.)}ES(0.2..)
IV .
n +tu +1
4 (n - 3 ) 46
mi??{24x25 x 47(n_3_u)+24(73u + 2x22)\/ n_47 )
* " ! "! 1
2 X
- - In - 2

+ (50x -— 1).x =484")\n_48


+ (246(0–1)+
[ _
__1__)
+(w—230)(41—- *,*-»)}ES(0,
( xu
0,1).
165

V.
+ 1
2100-4)!
?Σ? 23x24x 24x 250,4 1)+2x 24x 25(23u+ 20/ m_6_-
muzi Σ
'! x "! 1 n - n 3-4

47
+24[234(0–1)+ (54u –2}x –522 ] ___) 1-2- *

48
+27(2 - x)(24u –49 + x \ n_ M

- /(a −2)6–1–2)(n
+242–1) ( - 49,.)}=${2,4
a,x,u).

S'il s'agissait de la réaction totale de la dame , il suffirait


d'ajouter respectivement, aux quantités précédentes , les résul
tats de la même opération exécutée sur (166 ), à savoir :
I.
2n ! 64 64-9
k" ! " Σ [.4.)- (64 ) 1 n+ 1

II .
4n ! 64 64
k '' !x " !! 20,441)- ( * )]
+ NH

III .
2n ! 4 X 32(n - 1 )!
2,6464-3
[ )])*****
" ! x " !!+ 0363- )]
21663–63 n+1 " ! "!I

4X31X32(n - 2)!
*" !x " ! 1 21662,462_ ,1)]
IV .
4X 32( n - 1 )! (n
k " !x" !1 1,1" -

" _ X31 32(0–2):


[(8363) –(63.--)] n >>[( 62.)–(62= )].
k '' ! ! I
V.
2X 31 x 321n - 2 )! 4X30X31X32( 3! 61
t" ! ' ! I [6,2)-(62=1)]–4X80X9ikian-> [(92)-61-7)]
- 1 ''! x " ! 1

2 X 29 X 30X31X32 (1-4)! 60
2[( 60:)- (6-3)]
k" ! x "! I -3 n

Observons, en passant, qu'il est fort remarquable que cette


166

opération si compliquée ait fait entièrement disparaitre ici la


variable s.
268. La fonction inconnue S (a, a, u ) empêche d'effec
tuer , pour la dame comme pour la tour, les intégrations indis
pensables , relatives à x et à u, et indiquées plus haut.*) Aussi
n'avons nous en vue, pour le moment, que d'expliquer la marche
du calcul en question, que nous exécuterons en entier sur des
exemples plus simples ; de sorte que nous imaginerons trouvées
les cinq sommes indiquées de la réaction totale, et cela en fonc
tion de la seule variable n. Quelle que soit leur expression , les
I qu'elles contiendront, quoique différents entre eux**) , répon
dront toujours exactement aux 1 des cinq produits (168 ), de
façon que I disparaîtra partout après la division respective des
dites sommes par ces produits. Les cinq quotients obtenus re
présenteront, en conséquence , autant de valeurs distinctes de la
réaction moyenne , relatives chacune à un genre d'effectif parti
culier, mais absolument indépendantes de sa composition, en tant
qu'il s'agit seulement du nombre des tours, dames, pions et cava
liers obstruants qui peuvent eu faire partie. De ces genres d'effec
tifs, qui constitueront, pour ainsi dire, cinq subdivisions de la
période variable n + 1 , le premier ne contiendra aucun fou , le
second en contiendra toujours un , d'ailleurs quelconque, le troi
sième deux fous quelconques, le quatrième trois, le cinquième,

*) On pourra néanmoins calculer, dans les conditions décrites, la quantité


à ajouter à la force passive de la tour , pour trouver celle de la dame. Il faudra
pour cela: a) cxécuter les sommations par rapport à r, marquées dans les cinq der.
nières expressions ci -dessus ; b ) diviser alors, séparément, ces expressions par
leurs correspondantes dans (188 ); c) intégrer suivant n : le premier quotient de
puis 2 jusqu'à 28 , le second depuis 3 jusqu'à 29, le troisième depuis 4 jusqu'à
30, le quatrième depuis 5 jusqu'à 31 , le cinquième depuis 6 jusqu'à 32, et, enfiu,
c) diviser par 5 X 26 la somme des intégrales obtenues. Le résultat de ces opé.
rations, que nous exposerons dans la Note III, n'aura , à la vérité , qu'une utilité
relative, tant que la force passive de la tour demeurera inconnue. Comparez en
core l'article suivant.

** ) Parce que le nombre des pièces obstruantes qui ne sont pas fous , y
est différent.
167

enfin, embrassera tous les quatre fous. Au reste, chaque subdi


vision ne comprendra , suivant les diverses valeurs de n, que
26 - k" — xe" ou , plus généralement , 27-1 périodes, s'il y a l
> 9

pièces réagissantes échangeables. Car les fous obstruants étant


répartis comme ci-dessus , on ne disposera , pour compléter les
-

effectifs correspondants, que de 26 – 1 pièces, en sus des 1+ 2


qui devront toujours demeurer sur l'échiquier (Il n'est question
ici, comme dans la suite, que de parties jouées à but).
Les réactions moyennes, propres à nos cinq subdivisions,
affecteront ainsi elles-mêmes 27 – 1 valeurs , et pourront être
+ 1 ou
intégrées par rapport à n : la première réaction de 1 +1
k" + x " + 2 à 28 , la seconde de 1 + 2 ou k" + xe" + 3 à 29 ,
le troisième de 1 + 3 ou k " + xe" + 4 à 30 , la quatrième de
1+ 4 ou k " + xe"X + 5 à 31 , enfin la cinquième de 1 + 5 ou

k " + x" + 6 à 32. Or , suivant le principe de l'art. 233 , cha


cune des 5(27 — 1) ou 5(26 — k”— *") périodes sera censée
-

influer également sur la mesure de la force passive de nos l piè


ces , qui sont ici la tour (ou dame) et les cavaliers combinés.*)
Pour déterminer cette force, on n'aura donc qu'à prendre
la somme des cing intégrales décrites , à la diviser par
5(26 — k " — x "), et à ajouter au quotient la quantité :
-

1 (k"—x”).**)
Car cette constante représente, bien évidemment, le résul
tat auquel on aboutirait en appliquant, à la réaction

*) Ce n'est là qu'une locution abrégée, dont nous ferons encore usage dans
la suite, vu qu'elle ne saurait donner lieu à des malentendus. Il s'agit, à propre
ment parler, de l'excédant de la force passive des k " cavaliers et de la tour (dame)
sur celle des x " cavaliers adverses.

**) On n'aurait rien à ajouter après la division par 5 (27 — 1), si l'on avait
soumis directement, à toutes les opérations expliquées , la réaction totale des 1
pièces réagissantes, au lieu d'opérer , comme ci-dessus, sur la somme des réac
tions de la tour ou dame pour la période n+1 .
168

32 32 b! c ! 64 - bc ( n +1-6 -e)!
Ak"_** 6 o !(n + 1-6 - c
clo!p'!c'! k ''! x ! I

(voir le n° 246), les même opérations analytiques que nous ve


nons d'indiquer à l'égard de (164) ou de (164 ) + ( 166 ).
Si les quatre fous n'étaient pas tous obstruants , il faudrait
toujours sommer les expressions du total des arrangements et
de la réaction de chaque pièce (qui n'est pas obstacle ), par rapport
aux divers effectifs de fous imaginables, depuis celui des fous
réagissants jusqu'à 4 inclusivement. On continuerait absolument
comme plus haut , avec la différence que le nombre des subdi
visions de la période variable n + 1 s’amoindrirait. Nous
allons éclaircir ceci par des exemples , en préveuant seule
ment que leurs résultats ne devront par être combinés avec
ceux antérieurs au n° 267 , et basés sur des principes différents.
Nous n'hésiterions pas , d'ailleurs , à préférer, à toute autre, la
méthode que nous venons d'exposer, si le calcul qu'elle entraine
pouvait être conduit à fin dans la plupart des cas , au lieu d'é
chouer (du moins en apparence) pour la tour , la dame et toute
combinaison qui comprend une de ces pièces réagissantes.
269. Reprenons les formules du n° 248 , et supposons y
un seul fou (noir) réagissant, et les trois autres obstruants. La
somme des réactions du dit fou , pour la périoden + 1 , continuera
de s'exprimer par (123), mais le total des arrangements se ré
duira déjà à :
326! c! 64-6-0 ( n + 1 - b - c )!
(3) '!B !(32)e‫ره‬-07(
‫ دو‬44)
** oc k' ' ! x !! T
( 169).

Ć' sera constamment -


1 , mais , conformément à l'article précé
dent, il faudra sommer tant (127) que ( 169 ), pour les diverses
valeurs de b', B' et y qui , avec c ' = 1 , rendront, respectivement :
b + c = 1,6 + c = 2 , b + c = 3 , b ++ cc = 4 .

( 169 ) fournira ainsi les quatre sommes :


169

32n! 63 32X 95(n- 1 )! / 62


Ι.
Ε "! "! "). Ι11. Ε "!x ! Ι (.22,)
III. 32Χ31Χ96( n - 2)!, 61 32x32x31x31( n – 3)! / 60
Ε "! x " ! 15). IV.
2 " ! x "! (mg- 3).
et (133) les quatre valeurs suivantes pour la réaction
totale :
Ι.
η +
n! 63 - XV + 1 ( -r + 1 n! .
ΣΣΣ::
k' ' !x'' ! | [( *})-6 ** ')]=-.* - 1 x+ 1 ΕΙx "! [ 6014625")).
n +

II .
n
64(n - 1) ! 62-8 $+ 1 S -r6-1
k "! x "! η
x+ 1 )- x+ 1 7+
(n - 1 )! $ . s+ 1 8-9
Ε "! x "! Ι .
ΣΣ[(31-82
)( 1 )+α(63 ) ΣΕΙ)-(1 ')) x 1
n!
Ε "! x "ΊΙ 64-31-2163
Σ.(.44 )-(64 Σ )–63 )). η+
( )!

III .
32χ31 (η - 2)! 61-8 5+ 1 ( s -r + 1
Ε "! x "! Ι ΣΣ 19-2 * )+ x+ 1

64( n - 2 )! 61- $ 62-8


S+ 1 (s - r + 1
" ! x "! Ι Σ (31-14,8 -α ) α(,53--1) { \ d + 1)-(31)
.
2+ 1

64(n - 1) ! 63 32 X 31( n - 2 )!
Σ ( (63, 20-12 η k" !x" ! I
Σ[ .63 )-(627 ) η

IV .
n - 1
32X31( n - 3)! 60-8 61-3
Ε "! x "! Σ[(31-1(,2-1): 1,2-1).) :::
-s)
+
_L \ x + 1

32x31(η
( – 2)! α / 62 32 Χ31Χ 30( η - 3)! 61 61-1
Ε "! x " ! Ι Σ [ .63-620- "Σ , 13-2 ) "! x "! Ι η- 2

Les réactions moyennes respectives seront, en conséquence:


170

I.

64 64
Σ.Α.)- ( A )] nt

32(63)
II .

64
n
[(4 H640] 9103463"]
n+ 1 n n

32 x 95(1621) 95,62;1)
III .

62
(n —-1 1,9[63)–
) N
(6.3 ")] [ 0,62,H.2 ]
n N

31 Xx 48,62) 961,822)
IV.

62
(n— 2 [0,62,H22_7")] 302[(,82H 1 )] -2 n -2

32 x 31(0403 32 x 310,693)
Or on sait, par les articles 223, 249 et 251 , que :
64-7
2664,HF1)] = 32(63)Fri
n +
=

(63)– (63 " ]= 32,62,)..,


n n

62-9 61
((, 62,462_70)]= 32( 4 )
n
=

1 2

F. , F., F , étant des fonctions entières connues. Joignant à ces


n

équations la 4me analogue:


171

3
61 60
[0,62,H6 _ %)]=32(43);
3}}....
n -2
( 170 )

et substituant, on réduira les dites réactions moyennes à :


1 2 2

F
n
63Fn + 32F ,
95
4Fin, - Fn
3
-- , 61F .31- 30F,
>

L'intégration relative à n s'étendra , pour la première moyenne,


de k " + x2" +2 à 29, pour la seconde , de k " + " + 3 à 30, pour
la troisième, de k" + x" + 4 à 31 , enfin, pour la quatrième , de
>

k" + xe" +5 à 32 ; après quoi on devra diviser chaque intégrale


par 27 - K " xe", et prendre la moyenne arithmétique des 4
quoticots , ou bien diviser la somme des intégrales par le total
4 (27 - k " —x") des diverses périodes. Ce ne seront , à propre
ment parler, que les subdivisions admissibles de la période vari
acle n + 1 , réglées suivant le nombre des fous qui entrent dans
son effectif. A savoir : la première subdivision ne comprendra
que le seul fou réagissant, la seconde, ce fou uni à un autre
quelconque, la troisième, ce fou uni à deux autres, la quatrième,
enfin , tous les quatre fous.
Afin d'obtenir la force passive des k " + x" cavaliers et
du fou combinés (voir la pag. 167), on devra, naturellement, ajouter
au quotient de la division mentioquée par 4(27 — k”— x ”), la
réaction moyenne invariable :
21
(h" — x ” ),
relative aux cavaliers.
270 . Il importe , avant tout, de déterminer la force pas
sive d'un seul fou , réagissant sans autres alliés ; cela fait, on
n'aura plus besoin de reprendre en entier le calcul, pour les va
leurs de k" + x" supérieures à zéro. Or la force en question
s'exprimera par :
172

29 1 31 1 31 2
1 1

solžiri +( 633F.+ 323F.)+ }(42F – 37.)


X 27 n 95
6 n

32 3
-ΣF.
6

+ 31 612F , —302F )}
5
n
5
n (131) ,
et l'on sait que :
32 32 1 1 32 2

EFn = 30F, EF, = 29F, EF,. = 28ť.


2 = 28F.. 3 = ,=
Posons de même :
32 3 3

ΣF =278..
5
27F. ( 179)

et substituons, nous trouverons après réduction :


1
3X4X27X31
3X 4 X 27 X 31 X 95 {3x 31( 158x307–158F,,- 158F -957, -63F,) 31 30 29
1

+31(476x 298–4768, -9670-380F,) 2 2

+95( 152x28F+31Ě,-183ť,)-3x 27x30x95 31

( 173).

Toutes les quantités qui entrent dans cette expression, sont con
pues ou peuvent être
3
tirées des articles 238 , 250 , 252 , toutes
à l'exception de F , qu'il reste à déduire des équations (130)
et (172 ).
Le ? qui figure dans ( 170 ) , se rapportant à l'ensemble >

des valeurs de r pour les 32 stations d'un fou sur l'échiquier, on


aura , en vertu de l'art. 221 ,
3
61

326603) = 9004.)
98,42 23 (15–2016
2r)( :1-2) n

61
(

2
2-[ (64n?–1118n+78127,822)—54 ( 110—1X532)].
n (n 1)

d'où il suit que :


3

F.n 61.60 ........55 (64n2-1118n + 7812) - (110 - n )(63 – n )(62 - n )........(56 – n)


16.60.59.58.57.56.55n (n - 1)6-2)
173

fonction entière, puisque le numérateur s'annule dans les trois


hypothèses n = 0 , n = l , n = 2 . On s'assurera même , qu'en
parfaite conformité des articles 238 , 249 et 251 ( comparez la
Note III, à la fin du volume),
3
1
F =
16.60.59.58.57.56.55 ( n - 3 )(n — 4 )(n - 5 )(1-6)(n - 7 )(n — 8 )
-10x 55( n - 3 )( n - 4)( n -5-6 )(7–7)
+44 56.55 (n - 3)(n - 4 )(n — 5 )(n - 6 )
-8 x 14 x 57.56.55 (n - 3 )(n - 4 )(n — 5 )
+-13 x 14 x 58.57.56.55 ( - 3 )(n — 4 )
-14 x 14 x 59.58.57.56.55(n- 3)

En sorte que :
+ 10x 14 x 60.59.58.57.56.55 ].
3 32 3
1 1
F = - ΣF.
27
5
27.16.60.59.58.57.56.55 Х

29
[6:(29) —10.55x5!(23)+ 44.56.55x4(25)
7 !

8.14.57.56.55x3!(29) +13.14.58.57.56.55 x 24( 239)


4

—14.14.59.58.57.56.55 (29;28 — 1)
+10.14.60.59.58.57.56.55(29—2)] =
1
2*X8*X5X7X11X19X59C 3 x 5 x 13 x 23—5° x7x11x 13
2

+2' x 5 x 7 x 11² x 13
-22 x 3 x 78 x 11 x 13 x 19
+2 x 78 x 11 x 13 x 19 x 29
-3° x 5 x 78 x 11 x 19 x 59

397757841
+ 2* 3*x 5* x 7° x11x19x59] =
62148240 = 6,40013 ........

3
et 27F = 172,8035 ...
174

Parmi les autres valeurs à substituer dans l'expression


(173) , voici celles qui n'ont pas encore être citées antérieure
ment. Nous nous bornons à quatre décimales.
1
7 9X 13 X 25 X 27
F31
11x18x81
11 X 16 X 31 6 x 625 19 x 59 x 61 :)= 4,8097 ;
3X7
30 31 % 80(578 3X11 X 13 X 41
19 x 59 x 61
4,8922 ;
2
122311
F. -
8,3546 ;
14640
2
233 975
F -
= 4,8524.
31 48 8 X 68381

La force passive du fou s'élèvera donc, suivant ce calcul , à


6,3437 ,
1

nombre légèrement inférieur à F.


Nous nous contenterons de combiner le fou avec un cava
lier, soit allié soit adverse. Dans les deux cas, il faudra pren
dre, au lieu de (171), la moyenne :
29 30) 30 1 31 1 31 2
1
3
n 323F.)+
4x2 {$F,+ (632F ++ 323r.95( 4ΣF.-ΣΕ.).
) +}(438. 4
n
+ n 3 n
5
n

32 2 32
1

+(6137.– 3037. )
31
61ΣF 30Σ

ou , ce qui revient au même , retrancher du produit de 6,3437


par 4 x 27 la quantité :
2 2 3

2 95 } .) +5(61ť,— 30 ,),
F , + ( 63F,+ 328,) + }(48,- F
31

et diviser la différence par 4 * 26. Or , vu que :


1

63F , = 515,5897; F; = 8,1751; -

2
35 3X49 5313
F.5 4 4 X 61 4 X 20 X 59 X 61
8,166 ;
8
35 49 91
F.
4 120
+
14160 8,3481 ;
175

le résultat du calcul en question sera :


6,2731 .

La force passive d'un fou et d'un cavalier alliés de montera, en


conséquence , à
6,2731 + 5,25 = 11,5231 ,

et l'excédant de puissance d'un fou sur un cavalier adverse à :


5,25 = 1,0231 .
6,2731 –-5,25
.

271. Passons au cas de deux fous du même joueur , com


n
binés avec k " + x' cavaliers. Le total des arrangements sera
alors :

6! c! 64-6-0 \ (n + 1-6 - c)!


(32) 82c (c'2-1— 1)! Y'!16(\ n + 1-6 -=2)c)c ) n
6 /(0-1)!B !!!33 k " !X " ! I ( 194 ).

Avec cela, 6' et c' seront, chacun, constamment = 1. Il faudra,


néanmoins, sommer tant (184), que ( 187) augmenté du produit
de (129) par 6', pour les diverses valeurs de B' et de y qui
rendront, successivement :

b + c = 2,6 + c = 3,6 ++ c = 4 .

La période variable n +1 n'aura ici que trois subdivisions aux


quelles correspondront:
Les nombres d'arrangements.

62 ((n - 1) !
1. 32 x 321
n - 1 )k ''!x ”''!I

II. 64 x 32 x 31/ 61 (n-— 2)!! = 32 x 32 0-621 \(n - 1)!


31(0422 2 / k ''! x" !1 x32(0.49 "!x'I

60 \ n - 3 )!
III. 32 x 32 x 31 x 31(960
n - -3k"'!x " ! I
176

Les réactions totales.

I.
64 (n - 1)! 64 X 32(n - 1)! 62
k '' ! x " ! )
[63)–(637 ] -
714
k " ! x ''! I 12 1 DELE
II .
n
64 X 31(n - 2 )! 61 S + 1
k'' ! x'' !
ΣΣ , 2-216 + 1)-6777 ')]
n 1 + x+ 1

64( n - 2 ) ! 61-3 62-8 $+ 1


k " !x "! I
ΣΣ[(31-1 n, -2=2)+( -7-2)-I 1) ( ** )]
-S
n- -X X + X+ 1

64(n - 1 )! s - r + 1 64 X 32n - 1) ! 62
ΣΣ n=1-21671H **** )7=]
k '' ! x " ! I in - 1 1960163 )
X X + x+ 1 k"!x" ! I n

III .
61-6
64 X 31(n - 3)!
k '' ! x " ! I ΣΣ[{[(31-1-630-1)
( -H5H(1,2-2,-2)-I(**])+(****))]=
X n X
s+ 1
X + 1 X+ 1

64 X 31 ( 7-2 ) ! 64 x 31 x 30(n - 3)!


[(16-1)-602,7)]-64*
k " !x " ! 26-240-32)] k " !x " ! I n n

3
64 X 32 X 31 (n—2)!/ 61
X32X31X3q
64
k ''! x '' ! T
n - 2
'n —–33)!/(02-23
X 32X 31 x 30(n )60
n - 3 k !x "!
F

Les réactions moyennes respectives seront, en conséquence :


2 3
1 1
61Fn - 30Fn
1. 27.
F. II F. III. 2 (
11. 27. , ).
31

L'intégration de la première , par rapport à n , aura pour


limites k " + xe" + 3 et 30, celle de la seconde, k " + x " + 4 et 31 ,
celle de la troisième, k" + * " + 5 et 32 ; après quoi la somme
des trois intégrales devra être divisée par 3(27 — k” — "), et le
21
quotient augmenté de (k” — *"). La force passive des deux
4

fous d'un même joueur (k" = >" = 0) sera donc égale à :


177

30 1 81 1 32 32 3
2
81
[EF,.++ EF. + } (612F,. — 3037.)]
ΣF + ΣFn
3 ! 1
5
n
30ΣFn
5

31881 [31(588–27, - , - 5,)+61( 28 $_ },) – 30x271"]}


siksi -2F -F30 F (

-
= 12,6592 ....... ,
1

nombre peu inférieur à 2F.


Parmi les combinaisons possibles de nos fous avec des ca
valiers, la seule qui nous intéresse plus particulièrement, est celle
où les fous se trouvent opposés à deux cavaliers: k"= 0, x= 2 .
Leur puissance relative sera alors:
80 1 31 1 32 2 32 2
2 21
75
ΣF + ΣF +
3
n n 31
, .)] ––»
6
$ (613F,—303F 2 )

27
et reviendra évidemment aux 25
-ièmes du nombre 12,6592 ......
21
diminués de et de la quantité :
1 1 2 3 3
2
75 138 +228,+ $. + 5 [61(8,++)– 30(8+ )]}.
F. 31 ( F. F

Or, en s'arrêtant aux 4mes décimales, on aura :


1
318 107 X 59 X 17 X13X11 X9
F.5 = 7,9950 ,
5 20 X 31 X 59 X 61
2

É=
F 31x31 16
5X13X 17 X 27 x 53 x 55
8 X 58 X 59 X 61
7,9832 ,
3
35 49 7X 873
F.6 =
4 80 40 X 58 X 59
=
8,1566 ,

en sorte que la quantité dont il s'agit se réduira à:


1,2936 ,

et l'excédant de force passive des deux fous sur les deux cava
liers à :
1,8783 .
12
178

272. Supposons, actuellement, réagissants: les deux fous


et k” cavaliers du premier joueur, un fou et xe" cavaliers du se
cond . Il faudra poser 6 = c = y = 1, et attribuer , successive -

ment, à ß' les valeurs 0 et 1 , dans l'expression :


32 ! 32 c! 64 - b - C (n+1 - b - 0)
(
16 16—0)?p?( Vic' – 1)!(YY'-1.
! ' )- --1)!\(n + 1-6-6 k' '! x'' ! I

du nombre des arrangements, aussi bien que dans celle du sur


plus :
c!(6-1)!(n + 1-6 – c)!
(c' - 1 )!(Y'— 1)!(8' - 1)B'! "!x" ! I ( 2 )*
n - + 16

Σ ΣΣ . 31--,)(n + 1-6-c-1+ y)(3)(4 + 1


1) --(.**.*')
07]
64-5-6-c+y s + 1
6-1 - y X +

de réaction des fous du premier joueur. On trouvera ainsi :


1 ) pour 6' + B' + c' + y = b + c = 3, le nombre des arrangements
61
32 x 32 x 310,*-.,2 ) k ''!-2x " !!!
la réaction totale
32 X 31(n - 2) !
k''! x''! I 21662,1–62-1)] N

la réaction moyenne
2

F.

et 2 ) pour 6' + b + c' + y = b + c = 4, le nombre des arran


gements
32 x 32 x 60 (n --33)!.
x 31 x 31 3 ) k ''!x " !!

la réaction totale

32 X 31(n - 3 )! 60-$ istr.


k ''! x " ! I
ΣΣ[(31- 5 , 63= 2H4,612 bI6 + 1)-I ]
(31-s)( n - - X -2-7 x 1 + 1
3
32X32X 31 (n—2)!/ 61 32X32X31 X 30 (n - 3)! 60
k '' ! x " ! I 244, ,)}, n k ' '! x'' ! T 3 )
Fn
179

la réaction moyenne
2

31 305m.
(618, – 30FW)
n n

Les limites de l'intégration relative à n seront : pour la pre


mière moyenne, k" + x "+4 et 31 ; pour la seconde , k" + * " + 5 >

et 32 ; après quoi la somme des intégrales devra être divisée par


21
” x "), et le quotient augmenté de la (k16"—x”). Nous
2(27 — k”— 4

n'exécuterons le calcul numérique que dans les deux hypothèses


k" = x " = 0 et k " = 0 , x= l . L'excédant de force passive des
- -

deux fous sur un seul fou adverse sera :


31 2 39 2
1 1
ΣFn
LEP,+
[
54
(61 },—30302F!)]== 31

2 2
n

31* [92x 28 – 31ť, — 616;—30 x 278]== 6,3157


x 54
. 31

à peu près . Quant à la puissance relative


31 2 32 2 32
1 1

ਵਲੋਅ [
2 X 26
ΣFn
5
+
ži(((612F,
31
,-— 303F.)]n

des deux fous, à l'égard d'un fou et d'un cavalier adverses, elle
27 21
équivaudra aux 26 -ièmes du nombre 6,3157 diminués denet
de la quantité:
2 2 3
1

[$, + (618,– 8030€.)== 0,3143;


F
31 ) = ;

en sorte que la dite puissance reviendra à


0,9943 .

273. Nous avons vu que la méthode des nº 267-268,


appliquée aux cavaliers réagissants, conduit aux mêmes résul
tats que celle des articles antérieurs. En soumettant anx opé
rations des nºs cités, la réaction totale :
12 *
180

105 b! c! 64-bc ( n + 1 - b - c )!
16 6'! B'! c'! Y !! 2X32X1oc
xohen c)(n+ 1; intl -bc)

du roi (art. 246 ) , on retrouvera de même, en définitive, sa force


105
passive 16 Pour nous assurer que le pion participe aussi, sous
ce rapport, aux propriétés des pièces à faible portée , supposons
réagissants k' pious du premier joueur et k — k'= x' pions du -

second , toutes les autres n + 1 - k pièces (les 6' + ß" + c' +


>

= b + c fous y compris) n'étant qu'obstruantes. Comme nous


serons libres , en général , de placer x pions réagissants à des
cases blanches, et kế x pions pareils à des cases noires du rec
tangle (a2 , 47 , 47 , h2 ) , le nombre des combinaisons de jeu pos
sibles, pour la période n + 1 , s'exprimera ici par : >

0! c! k! (n+ 11-6-6
- k - b- c)!/ 64---
y' k x I *(n
B'!B'!c'!Y!!!"!x'?
b in + 1-6-6-
k 6) Х*
*+ 1
24 32- Xy32 - k + x
ΣΧ,24
k 2 b * ++)).. ...... 105 ).
с

Pour calculer la somme des réactions correspondantes des k'


pions du premier joueur, il faudra les supposer d'abord distincts,
et diviser par k' ! le résultat obtenu sous cette condition. On
opèrera semblablement à l'égard des x' pions adverses , et l'on
trouvera, après quelque réflexion, que :
(k- 1 )! 6! c! (n +1-6-6- c)!/ 64-6-6-0
(( '—x')(k Х
c)
k '! x ! b'! B'! c'!Y ! I (n + 1 -二X
k+ 1

(6x1+18x27327 * 32-4+ 0)[(23/6224.)+(2,4 X2-33-2)] Ak - X

k !!! c!(n + 1-6-6 - c ! 64-6-6-0


= { —x"}*ok 10'18 .C! !? ) (n + 1 - K - )
k ' ! x' ! B' ! B ' ! c' ! Y '! I
X

+ -
Σ 2X224,3274/32–4* + *).......(136)
91 2)... b

sera la réaction totale relative des k' pions du premier joueur. Il


181

deviendra , pour lors , inutile d'effectuer, dans (133 ) et ( 136 ),>

les sommations par rapport aux variations de 0,5 C; Y' (11° 267).
Car , quel que soit leur résultat, la division du total des réac
tions par celui des arrangements donnera la constante :
7
アイビー x )、
pour chacune des cinq subdivisions de la période 1 + 1. Cette
constante devra ainsi coïncider avec la puissance relative même
des k' pions à l'égard des se' pions adverses.
Nous avons à peine besoin d'ajouter que si quelques - luis
des fous (ou tous) réagissaient conjointement avec nos pions,
( 176 ) n'en exprimerait pas moins le terme , relatif aux pions,
de la somme des réactions , et ( 173 ) le total des arrangements.
Il s'ensuivrait, en appliquant au terme en question les principes
des nºs 269-272 , que
| (k x)
continuerait à représenter la quantité à ajouter à la force pas
sive des fous dans ces conditions, pour trouver la puissance
combinée des pièces réagissantes. Mais cette puissance n'en res
terait pas moins difficile ou impossible à déterminer , car il
faudrait pour cela , avant tout , calculer la partie de la réaction
totale , exercée par les fous. Or nous avons déjà vu , dans le
n° 245 , les grandes difficultés inhérentes au calcul dont il s'agit.
274. Nous devrons donc nous borner à combiner nos pions
avec des pièces réagissantes à faible portée , par exemple avec
un roi, k” cavaliers du premier et xe” cavaliers du second joueur.
Le terme de la force passive entière provenant des pions, de
meurera encore égal à Į(k' — x') , puisque celui de la réaction
4
1
totale ne différera de (( 136 ) que par le facteur kBrixen
"! "! et que ,
pareillement, l'expression du nombre des arrangements ne se
distinguera de ( 173 ) que par le même facteur. Quant à la réac
tion des cavaliers et du roi , pièces que nous stationnerons,
182

d'abord aux 8 cases blanches et aux 8 noires des rangs ex


trêmes , ensuite aux 24 cases blanches et aux 24 noires restan
tes, nous trouverons , pour le roi (art. 231 et 244) :

k ! ! c!(n - k - 6 - c)! / 63-6-6-0 Х


k'! x '! '!B ! c'!y'!k''!x' !!! n -k - b- 0 )
*+ 1
24 24 31 32 k + - 31-6 +
fizxs+ex5 Xaze [ ;****-***)+1*77*439–4
( 2X 3 + ) T
+ k
**)]+ C

k+ 1
23 24 31-2 32 24 23 ( 32 -I
(6X 5+ 1RX8)
3X3X95* *2****)****X2X*** 83******}]}
k -

( 177 ),
et pour les cavaliers :
k ! 6! c! in-4-6-c) ! / 63 - k - boC
xe" ) )Х
k ’!x '!6 '! B!!' c'! y'! kk''!x "” !Il
IC n - k - b
31-1 32-331 - +
((
{2x2+2x3+4x19x2
+ ) k-
[ =*/****)*( .*X******
1810 31-4 )}
*+1
24 - 32 k
(2x3+6x4+8x6 ++8x8) Y[63X220.1810*782-4**)
+ + C

24 23 32-1V31-6 I
XX X09 *X"=-**"))}...( 138). C

Du moment que b et c seraient numériquement donnés, on


pourrait calculer , suivant les articles 201—202 , les intégrales
qui entrent dans les expressions (175) , (177) , (178) , dont la
1
première, niultipliée par k'uzzi,
'! x!!! représente le nombre des arran

gements. Or c'est celui - ci qu'il faut sommer , ainsi que ( 177)


et ( 178 ), par rapport à toutes les valeurs de B, B, C, y com
prises entre () et 2 , qui rendront 6+ c successivement égal à :
0 , 1 , 2, 3 , 4.

Cette opération deviendra ici fort laborieuse , comme on va voir.


183

En vertu des articles cités , le cinq sommes du total des arrall


gements seront :
I.

k!(n + 1 - k)! 64 - k 48
K '!x '! k*"!x " !7171 + 1 - k k
II .
* +-1
2k! (n — k) ! , 63 -k
k ' ! x '! k ''! x "!! N-K 22424,2467-6)
2k !(n + 1 - k !! 644k 48
TOn 6+ 41–6k X4.5 )
k' ! x'! k''! x ' ! I

III .
k!( n - 1-k )! 624k
k '! x' ! k ''! x " ! ณ ニコニメ) Х×
4+ 1
24
4X224
k )[(32 —k + x/(31–6 +2)+
X # (32—2)(31—2)
x
+ 4(32—2)(32 — k + x)]
-k / 62 -k
k !(n - 1-4)!
k ' ! x ' !!' '! x " ! I -1 ***
)-
x

k + 1
24 24
22X22 195 ( –k =x/32
) –k+ x)+ (95 –k- [k–x)(32 –x)]
- x
-

-
n 1
k!(n - 1-6) 62-6
-
(n-3-6)(6080–1
*[ 91k +k*(48 +24x48(246 )]
k ! x^! ^ != " ! \ n - 1_k
1 k! (n - 1- k) !/ 62 -k
k!x!k">"71,41k)X48
47
Х **)(285760—9001k + 716%).
K' ' "! " ! n - k

IV .
2k !(n - 2 )!/ 61 -k
Х
kk '!x !!!
'!k ' !xX" 2 -k
" !In - 2 k) *
k+ 1
24 24
Σ X K )[(32–c)(32–k+x)(31–k+z)+(32–c)(31-2)(32 –k+x)]
X

64k!(n—- 1 — k)! 624k 46


k '!x'! k ''!x " T )[132 —k)
— K) 48j+ 18(k - ,)]
1 - k

S k !(n - 1 - * / 62 -k
47
Х k"!xlk"!x"17(2–1
! x ' ! ' !x
RX4k )(12032—379k + 3k?)..
-1 - kl 48
184

V.
k + 1
k ! (n-3—k) !/ 60 -k
k'! x !K'! x"!/ \ n - 3 - k ! *24 XX
y 24
一- 2)(32 — x)(31—2)(32 –k + x)(31 –k +x)
k! (n-3-k)
n - ! / 60k
k ' ! x' ! k " ! x ' '! 1 Х

k+ 1
3)* -K

Σ24xXx, 242)(32(32 — k)+3x(k — 2)][31(31 — k)+30(k —- 1)]


!n— — 60 — k
32k !(n - 3 - k ) !
********(n-3-8) (31(32— k)(31 —">(48)+
k'! x' ! k ''! x ''! - 3
46 44
31x 36(32–ky( 29)+ 18x23x23(0:4 )]*
2 k! ( n - 3 - kA )!/ 60-kk V 48
15 X 47 ' X'! x'lk x I nn - 3 - k k
! "!x''! xX 4.8) Х

( 346882560—22208538k + 534073k — 5718k? + 23k “). C

275. On obtiendra de la même façon, quoique avec bien


plus de peine , les sommes des réactions correspondantes. Elles
seront, pour le roi:
I.

12k !(n - k )! /63 - kir


( 3 (6(48)+29( 47)]
k '!x !! K ' !x " !Il nk

k !(n + 1 — k )!/ 644k 48 \(1680—29k )


k '!x'!k” !x''!T \n + 1 -2k )48 k 4(64 - k)

II .
k! (n - 1 - k )!/ 62 -k
kK'! xx'!k"! x" !T|\ n - -11- k Х
k+ 1 k+ 1
v
144 ) °/24 X24
{1+463–6 (
K+2)+348/63-k)
+348163-402
)
[(23X24H- 24X723 }
X - k - X

*) Pour réduire l'intégration à la formule (13) du n° 201 , nous avons fait


usage ici (comme nous le ferons encore plus loin) de la transformation :
< ?(k - 1 ) = ( 1-14k - 2k - 1-2 + k - 11 :(k - 1 ).
185

k! (n-k)! /63
. - ky 48 348448 - k )
* ( nk X S)[144+
K '! x '! ''! x ' ! I k 24

1 k&)!/ 64 -k 748 \(1680 – 29k)


k !(n + I-
kK'!x'I k" !x"!/ \ n + 1 - kl k / 2(64 -- k )

III.

k! (n - 24 k )!/ 61 -k
-

X
K'!
k x'! ''!x"
' !In - -22 - k )

{{(3636(21 241.)[(32
04X2X2 ( 132 — + 1/ 31–6 + 1) + (31—2)(30— ~)
+ (31 — ( + 2)(30 — k + ) + (32—2)(31— ~ )
23 24
+-174( X220/(32–6 + 2/ 31–6 + 2)+(31–2) 30–x)
k-

24 23
+174(24/1
*X22 )[(31–k + wX30–k + 2)+ (32–a/31–2)
X

4k ![n - 2 - k )!/ 61 - k
( – R )*Х
*+ 1

-k x
+
* {30(24/24)/[(31—3432–k+2)+(32—4X31–6
k
+2)]
247
- ) 2–k+2)+(21X23)
+174[(23X,24.)(31–2x3 32-ax31 k+) k -

k! (n - 1- k)! - k
(62–611,92 % *)*
k '! x '! k '' !x '' !I (62 - k ) \ n 1 - K
x

24v 24
236121 X22 [32–k+xX93–6–2)+(31—2/ 94–2k+-2)
х k

+ (31 – k + x)(94 –k x )+ (32—2) 93–2k+ x)]


+174(23),24 ) (32 –k+xX93–k–2)+(31–0/94–2k+2)]
\k
-

-174/24/23 )[(31–k+xX94–6–2)+(32–c»93–2k+2)]
k X
186

k ! (n - 1 - k )! 1 62 - k
k '! x '! K ' ! x " ! I (62 — k )\ n- )×-k

16
{(30[245890–634 48)–96(125–4X44-7)+4x24x 24x+2)]
k k k -

45
+174(25890-6367 4.7)–215874–475),49 +4x24x 23|k - 2
k !(n - 1
-
k) !/ 62 --k 18 (465074400—22911478k +3761914—205963 )
) 4 X 47(62 - k )

IV .
2k! ( n - 3 - k ) ! 60 -k
?"(n3k ) *
k ' ! x '! k ' ' ! x' ' ! I - K
k
24 24
**3*6(2*X22
rk - x ) (31–2)32-k+xX31–k + )+(32–2}31+k+x)(30–k+x)

+ (31–x30–1}32–k+x)+(32-2)(31–2/31 –k+ x)]


+174123142_ 2)[131–2;32+k+z)[31+k+ )+(31–2):30–2}32+k+x)] +

21 23
+1741 k+
[(32 -x)31 – k+xX30–k+2)+(32–03/ 31 - x)(31 – k+x)
k
-C

=
2k! (n — 1 — k)! 61 -k
k '! x '!! ' ! ' !] \ n
2 % )*

36 1)[(31–2)32–k+2)+(32 --/31+k+x)]
*36124142 -X

24 24 v 23
-+ 174123
+
- X .) 1831–k+x)}}
)31–2} 32+k+5)** 2 X 3]32- 1-3

2k ! (n - 1 - k ) !
k '! x '! k ''! x ''!
Х
(62-6,1,27k)* Х

46
+ x 2448 ,))]
(72, 31x 32(448*)–63 x 244 k-+,1 +24
k

46 45
+348 [31x 32147 140 x 374*)+23x246,4
37 3 }} 1
187

- 1 - k
ローフード X
k '!x '!K" !x" !747 ニコール 48k ) 19582080–964700k+-1685782–87k*)* ..
(62—*/
(62 - k) n - 1 - k

V.

k! (n - 4-4)!/ 59 -k
k '! x' ! k ''! x''! 7 N- 4 - kk )Х
A +1
v 24
X {36( 24X2-2)[131–2
( ))(/30–2)32–k+zX31–k+x)+
– 2
(32 -x)(31 x)(31– k++) 30 –k +x)7+
174[0236,224.)(31–2)(30–2X32 –k+w/ 31 –k+ 1)+
24 23
(2 94 122)32–c)(31–a) 31–k+2/30–k+x)7
X k - X
-

k ! (n -4t 59—- k
h X
k '! x' ! k' ! x''!Il 4 - -6 )! *
h +1

Σ$({7229X24(31631–k
) )+x\k_x)|32x 30—31k ++x{k=21]
h (k ) -X

29/24 24
4 **X1k:-)31–x)(31–k + x) (24—~/ 30 -x)( 3.2 –k + x)
( 24 –k + x )(32–4 X 30 – k +x )}}
k! ( n - 4-k)!/ 59_k
k ' !« '! k''' x''! / \ n 4- k 1. ) *
4+ 1
24 v 24
{721242 *2)[ 31(31–k)(960–31k)+(
k ) 1920–61k)z[k )
+ x ( x - 1){k( - x )(k - 1-2)]
29/24 v 24
4 r k - X )[16x 31(31 — ky(2880—153k + 21*
+ 2444160-2364k+ 3162).(kx)

+ 144— jx x - 1)(1 - x } /-- 1-2)


2—1} X
188

k !(n — 4 — k )!/ 59 -k
k ! x '! k ''! x " ! lln k Х
- k) *
(31(31 —ky(403200—19980k +2326?)(48)
46
+12 x 24(1557120—77340k + 899k?)(
44
+12 x 12 x 23 x 23(1564—292)( 44)]
k ! (n-3-k ) ! 1 60k 48
X
k '! x '! k '' x ' ! I 30 X 47 (60 k ) \ n- -3 - k a) k)*
(546340032000 — 44977469232x + 148229061462—24446909k3 + 201794 ** — 66745 ).
Et, pour les cavaliers :
I.

skin–Ay(8"__') 63–4)[13(48)+71647)]
4k!(n— k) "
' ! '! k ''! x !
-X

nk

k! ın + 1- k )!(k " —x '') / 64 -k 48 (4032 — 71k)


k ' ! x ' ! k' '! x' ' ! 1 - n+1- kX k 12(64 - k )

II .
k! (n + 1 - A)!(K"
k -x") 64 — k 48 ( 4032–71k )
k ' ! x ' ! k '' ! x " ! I (ntAT k: ! 468
+ 1 - *)( k ) 6 (64 - k )

III .

k!(n - 1 - k)!(k" —X") 1 62 -k


k '! x '!! ' ! x ' ! (62–1)) n -1 - k) Х*
- 1-k
46
: 0–636X48 )–96(125–KX47
(26[2(589 kW 1)+4x2 4x +2 )]
-4x24x24(6
+142[215890–63k)(47)–215874–4768249)+4x24x23043
k k - ] k -

k!(n - 1 - )!(k " - *" ) 62-6 1


12x 4762– )(262 < ***
k '! x' ! k' ' ! x " ! I xX48) \- -1
Х

(1116178560—55375042k + 915261k? — 50414 ).


189

IV .

2k!(n - 1 - k )!(k " —x ' ). 1 / 62 - k


k '! x'! k''! x' ' ! I (62 - k)\ n -1k x

47 46

{(52[31 x 32(40) 63 x 246241)+24 x 24(2442)]


k ] k k_2

45
-284
+264[31 x 32147) 40 x 376,4 1)+23x 24624 ,)}} X

2k!(n - 1 - A)! (k " —x') . - 48


k ' ! x' ! k '' ! x ' ! I ) -1 23X4
( - 2–19
3X4716 k 0) X

(46996992 — 2331590k + 38579k? — 2136 *).


V.

k !(n - 3 - k )! (k " - " ) 1 60k


Х
k'! x'! k''! x ' ! I (60 - k ) 3 - k

24 v 24
$ 52122 (22) 31(31–k)+0(k=2)][960–31k +s(k–a)])
ki
( - X)

+12472 31131–k}+z{k=z) 16 2880–153k+2k)+(44–k)z[k=2)}}


k !(n - 3 - k )!(k " - * ") 1 60k
k'! x ! k'' ! x ' ! I -
.
3 (60 - k )\ n 3 - k
Х
~ )
[88 x 31(31 — KX120960—60362 + 714?)(48
46
+12 x 24(3734400—186876k + 22016 )(4 2
44
+12 x 12 x 23 x 23(3748–716)(42)]
k 4

k !(n - 3 - k)!(k "-X


- *") 1

k ' ! x' ! k''! x ' ! 1 47X9060–7)( 60–


k 960 6K 48
3 - X40)* k
x

1311216076800 –108400724904b +8587101882k2–5939632763 +49218249–1633 ).


En conséquence, les réactions moyennes qui répondent aux
cinq subdivisions de la période n + 1 , réactions que nous nom
190

merons R., R,, R,, R3, R, pour le roi, et (k" — * ")Co, ( ” — x ") ,,
)

ll" — x ")C,, (k” — x”ice,


Cg ik” — x " C, pour les cavaliers , s'expri
6

meront ainsi :

1680-29k 105 11k 29 44 .


-
R = R,= 4(64 - k) 16 16 (64 -- K) 64 -k

465074400-22911478k+376191k2_2059k3
R = 4 ( 17717120—843822k + 13403k2—71k3)
105 11k 11k( 4489-71k)
16 16 (62- k ) 8162 — k )(285760—9001k + 7lka)
105 ilk 44k(48 - k)
16 16 (64 - k) (64 - k)62- k)(285760-9001k + 71k";
19582080-964700k + 158 :57k _8713
RO
4 (745984–35530k+565k2— 3k3)
105 11k 11k (191–3k )
16 16(62 -k)
-
8 (62 - k )(12032–379k + 3k )

105 11k 11k(48— k)


16 16 (64- k ) 2 (64 - k )(62 - k )(12032—379k + 3k ?)
546340032000-44977469232k + 1482290614k2-2444690943 + 20179464-66715
R, 4 (20812953600—1679394840k + 54252918k2 .- 877153k + 7098k4-23k ;)
105 11k 11k (5506578—265633k + 4278k2—2343)
16 16 (60 — k) 4 (60 — k )(346882560—22208538k + 534073k2_57184 ° + 23k “)
105 11k 22k(48 – kX14423—477k + 442)
16 16(64- k) (64 - kX60 — k )(346882560—22208538k + 534073k2_571843+234 ")
4032-713 21 2k 71 128
C = C, = 12(64 - k )
-
3(64 - k ) 12 3 (64 - k )
.

1116178560—55375042k + 915261k2_504143
C.2
12( 177171204843822k+ 1340342-7143)
21 2k 4k(4489_71k)
3 (624k) 3162 — ky(285760-900 ] k + 714 ?)
21 2k 128k( 484k)
3 (64-k) 3 (64 — kX62 — k / 285760—9003k + 714 ?)"
46996992—2331590k + 38579k2_21313
121745984-35530k + 565k2 -323)
21 2k 4k( 191 — 3k) -

4 3162 - k) 3(62 - kX12032-379k+342)


21 2k 16k(48—k)
3 ( 64 - k) 3 (64 — k )(62— k)(12032–379k + 3k )"
191

1311216076800–108400724904k + 3587101882K2_59396327k3 + 492182K - 1633k;


12(20812953600–1679394840k + 54252918k2—87715343 + 7098k+-23ks)
21 2k 8k (5506578—265633k + -4278k ?—23k3)
3160 - k ) 3 (60 – k )(316882560-22208538k + 53407342_571843 + 23k ")
21 2k 64ki48 — kX14423-477k-+ 482)
3(64 - K) 3 (64 — kX60 — k)( 346882560—222085: 8k + 534073K2_5718k ?+236 )

276. Ces grandeurs étant indépendantes non-seulement de


I , mais encore de n , on n'aura plus qu'à prendre les moyennes
arithmétiques :
R = } (R + R, + R, + R, + R ),
1 3

(k”—x”)C = }(C + C,+ C + Cs + CH!" x"),


.

afin d'obtenir les deux termes de la force passive totale, relatifs


au roi et aux cavaliers , termes qu'il faudra ajouter à la réaction
7
invariable 1 1 — x') des pions. On s'assurera d'ailleurs, par la
4

seule inspection de nos formules, que :


32 49
C. 33
R.0 44 '
32 49
C, 33
R1, 442
32 49
C.2 = 33
R.2
44 '
32 49
R.
C, = 3 R
3 33 3 44 '
32 49
,
C. = 3 R
-
33 44

d'où il suit que R et C seront liées par la même relation linéaire,


qui revient à :
128R - 132C = 147 ..... . (179),
105
et subsiste également entre les forces passives absolues et
16
21
du roi et du cavalier. On aura, notamment :
192

29 44 11k (48 - k ) K
R
64 - k 10(64 - k)(62- * )(60 - k)'
71 128
( 180 ),
16k (48 – k ) K
C = +
12 3 (64 - k) 15 (64 — kX62 - k )(60 — k)

si , pour abréger, on fait:

KE (60 - kX(382016-12033k + 95ka)


3438264320_216603072k + 5122931k2-5391263 + 213k*

4162 — k )( 14423—477k + 4k ?)
346882560—22208538k + 534073k2_5718k3 + 23k4 *

Les expressions précédentes font voir que le polynome des


dénominateurs de R- R , et de C— C, sera de deux degrés
plus élevé que celui des numérateurs. Quel que soit le total k
des pions , les deux quantités R et C diffèreront donc toujours
très - peu , respectivement, des valeurs R, et Co que nous leur
avons attribuées dans les articles 231 et 244. Il faudra , pour
trouver une différence, aller au moins jusqu'aux ceni-millièmes.
Par exemple, dans le cas d'un cavalier contre un pion (k” -
1,
xe" = 0 , k = 1 ) , ce cavalier opposera à la force passive 1,75
=

du pion une force C = 5,239422 , tandis que Co = 5,239418. 1

x == 0,
Dans le cas d'un cavalier contre deux pions (k" = 1 , " -

k = 2) , la réaction C du premier à leur puissance 3,5 s'élève


ra à 5,2285 , tandis que C. sera = 5,228495. S'il y a trois
pions, ou une puissance de 5,25 opposée à un cavalier (k” = 1 ,
x" = 0 , k = 3 ), sa réaction C se réduira à 5,21722 , tandis que
-

C, sera = 5,21721 , etc. On n'aurait rien à changer à ces ré


sultats numériques, s'il y avait un cavalier allié au même nombre
de pions d'un côté , et , de l'autre , deux cavaliers, attendu que
k " — x" resterait = 1. En appliquant,, enfin , aux résultats ci
tés , la formule (179) , on trouverait aussitôt les valeurs de R
pour un roi allié soit à un ,> soit à deux , soit à trois pions. Ces
dernières valeurs n'offriraient, à la vérité, que peu d'intérêt pra
tigue, vu qu'on suppose communément les rois réagissants, cha
cun de son côté , et que R se trouvera toujours alors détruit par
un R égal et pris en moins.
193

277. La réaction des pièces du jeu (comme nous l'avons


maintes fois expliqué) dépend exclusivement des lois qui règlent
leur droit de prise sur l'échiquier obstrué. Leur marche pro
prement dite, ainsi que leur arrangement primitif, constituent
donc des éléments étrangers, en quelque sorte, à la théorie ma
thématique de leur réaction. C'est pourquoi , en exposant ses
principes dans le n° 193 , nous avons d'abord supposé les fous
transportables aux 64 cases de l'échiquier , à l'égal des autres
pièces obstruantes. En vue d'accomoder cette théorie abstraite
aux exigences du jeu pratique, nous avons, ensuite, introduit la
distinction reçue entre les deux fous d'un même joueur, distinc
tion qui tient uniquement à leur marche et à l'usage de leur as
signer des stations de couleur différente, au début des parties.
Mais nous avons , jusqu'à présent , laissé subsister à l'égard des
pions réagissants, une extension également insolite des règles
spéciales du jeu. Car , faisant abstraction de leurs stations ini
tiales respectives, nous les avons supposés permutables, chacun ,
aux 48 cases du rectangle (a2 , a7 , h7 , h2 ) . Or , vu la disposition
primitive usuelle des pions de la tour , du cavalier , du fou et
de la dame (ou du roi) , le premier ne saurait réagir , en réalité,
qu'aux 21 cases du triangle (a2 , a7, f7 ), le second aux 26 cases
>

du quadrilatère (62 , a3 , a7 9, 97) , le troisième aux 30 cases du


quadrilatère (c2 , a4, a7, h7), enfin le quatrième aux 32 cases du
pentagone (d2 , a5 , a7, h7, h6) ; de façon qu'on aurait qualre es
pèces de pions à distinguer entre elles. Quel que fût le nombre
n des pièces obstruantes, partout transportables, la réaction mo
yenne du piou a2 (ou h2), comme pion , se changerait ainsi en :
6X1 + 15 X2 12
T. 1,714 .....
21

La réaction moyenne du pion 62 (ou g2) , comme pion , serait,


dans les mêmes circonstances:

5X1 +21X2 47
26 26 1,808 , à peu près .
13
194

Celle du pion c2 (ou f2 ), comme pion, serait:


5X1 + 25X2 11
30 6 1,833 ....

Enfin , celle du pion d2 (ou e2), comme pion , deviendrait :


5X1+ 27 X2 59
32 32 1,844 , છેà peu près.

278. On arriverait aux mêmes résultats en restreignant,


de plus, les déplacements des fous obstruants (n°S 267 268).
Si l'on posait, en effet, pour abréger :
b1 c!(n - 6 - c)! 63-6
b '! B '! c '! Y'! T n
= N,

on trouverait, suivant les nº cités, que le total des arrangements,


pour le pion a2 , se monte à :
31 32 32 31
[ 1208782 )+9(83)( O)]== с

1 v
32
x 32-126-9c)
( 21 × –90)(33X32)N
,
et sa réaction totale à :

32 31
[2163X32) +18( 273)]N = 15
b
N

32 (36 x 32—216—150) N,
puisque l'aire d'action de ce pion comprend 12 cases blanches
dont 3 sur la bande, et 9 cases noires , dont 3 également sur la
bande (voir plus haut). Or le calcul des cinq moyennes qui ré
pondent aux valeurs : 0 , 1 , 2 , 3 , 4 de 6 + c, ferait voir aussi
>

tot , qu'ici , ces moyennes se confondent entre elles, et que leur


valeur commune est 2i3621 = 2127 °
=

L'aire d'action du pion 62 embrasse 11 cases blanches dont


195

2 sur la bande, et 15 noires dont 3 sur la bande. L'aire d'action


du pion c2 comprend 17 cases blanches dont 3 sur la bande, et
13 poires dont 2 sur la bande. Enfin , l'aire d'action du pion d2
embrasse 14 cases blanches dont 2 sur la bande , et 18 noires
dont 3 sur la bande . Appliquant à ces données les mêmes prin
cipes que ci-dessus, on trouverait les réactions totales respecti
ves de nos pions égales à :
1
32(47 x 32—206—27c) N ,
- 316-24c) N ,
32(55 x 32 —
32(59 xX 32—266— 33c) N ,
et les nombres d'arrangements correspondants égals à :
1
32
(26 x 32-116-150))N ,
1
20(30 x 32—176—13c) N ,
32(32 x 32 —
- 146—18c) N .
S

On s'assurerait ensuite , aisément , que les cinq moyennes


relatives aux valeurs 0 , 1 , 2 , 3 , 4 de 6 + c, ont, pour chacun
47
de nos pions , une grandeur commune, qui revient à 26 pour ce
55 11 59
lui du cavalier, à 30 pour le pion du fou , et à 32 pour ce
6
lui de la dame (ou du roi).
279. Il serait naturel d'en conclure que la force passive
moyenne du genre de pièces appelées pions , s'élève an quart de
la somme :
12 47 11 59
7 26 6 32 '
savoir à :
62891
34944 = 1,799765 ....
=

Cependant ce résultat, nécessairement supérieur à la véritable


13 *
196

valeur de cette force, confirme plutôt l'exactitude de sa mesure


1,75 , basée uniquement sur les propriétés génériques du pion.
Car nous n'avons pu exécuter le calcul précédent qu'en regar
dant toutes les cases du triangle (a2 , a7 , 17) , des quadrilatères
> >

(62 , a3 , 27 , 57) , (c2 , a4 7, a7 , h7) et du pentagone (d2 3, a5 , a7 ,


h7 , h6 ) comme également accessibles aux pions respectifs a2 , 62 ,
c2 , d2 , ce qui n'est certainement pas le cas , attendu qu'il leur
‫ܕ‬

faut toujours une prise pour passer à une file voisine , et qu'il
leur en faut, par conséquent , davantage pour passer à des files
plus éloignées. Or toute prise ne devient possible que par suite
d'un arrangement conforme et particulier des pièces adverses.
Cette considération diuinuant l'importance de l'analyse des
n ° 277 278, pourrait nous dispenser d'examiner , au même
point de vue , la force passive des pions combinés soit entre eux,
soit avec des pièces réagissantes à faible portée . Nous allons en
donner , néanmoins , quelques exemples , à cause de la tendance
émineminent pratique de la classification indiquée des pions.
Seulement , pour ne pas trop compliquer le calcul, nous suppo
serons les pièces obstruantes partout transportables.
280. Quand plusieurs pions réagissent ensemble, leurs aires
d'action ont toujours certaines cases communes , auxquelles
ces pions deviennent permutables entre eux , contrairement à ce
qui a lieu lorsqu'ils occupent des cases exclusivement propres à
leurs aires respectives . Il faut bien se garder de perdre de vue
cette circonstance , en combinant des pions pour évaluer leur
réaction collective, opération qui entraîne, d'ailleurs, des calculs
numériques très -longs , si le nombre des pions est considérable.
Nous nous bornerons à exemplifier le cas de deux pions d'un
même joueur , ce qui suffira pour éclaircir le procédé à suivre
généralement.
Supposons , d'abord , qu'il s'agisse des pions de la tour et
du cavalier de la dame blanche . On sera libre de stationner le
premier soit à sa propre case , soit à l'une des dites cases com
munes (voir plus haut), qui seront ici au nombre de 20. Dans le
197

premier cas, le pion du cavalier aura 26 stations possibles ; dans


le second, ses arrangements différents avec l'autre s'élèveront à
20X19
2 + 20 6. Car le pion 62 a 6 stations sur la grande dia
gonale , exclusivement propres à son aire d'action. Si , actu
ellement , on additionne les portées des deux pions , dans cha
cun des arrangements décrits, on trouvera les sommes de por
tées partielles :

2 x 5 + 3 x 15 + 3 x 6 = 73 ,

+3 x 5 x 15+ 4X 152 X 14 = 665 ,


2X5 X 4
2

3 x 5 x 6 + 4 x 15 x 6 = 450 ,

correspondant, respectivement , à 1 x 26,10 x 19 et 20 x 6 ar


rangements. Le total des portées se montera, en conséquence, à
1188 , qu'il faudra multiplier par le nombre
62 (0-1
n )!
(na ) I

des arrangements des pièces obstruantes sur 62 cases ; tandis


que le total des combinaisons de jeu s'obtiendra en multipliant
la même fonction de n par

26 + 190 + 120 = 336 .

La force passive combinée de nos deux pions sera donc égale à :


1188 99
336
-
28 3,5357 ... ,

c'est - à- dire un peu plus grande que la somme 3,522 de leurs


forces passives individuelles.
Si , dans l'exemple qui précède , on remplaçait le pion du
cavalier de la dame blanche par le pion du cavalier du roi blanc,
son aire d'action aurait 9 cases communes avec celle du pion a2 ,
qui conserverait 12 cases appartenant uniquement à son aire,
198

tandis que le pion g2 en aurait 17. On trouverait ainsi, sans


que nous ayons besoin d'entrer dans de nouvelles explications:
12 x 26 + 9X8 +9 x 17 = 501
2

pour le total des arrangements, et

6x5x2+6x 26 x 3 +6x21x4+ 9X®xX 4+ 9x5x3+9x12x4=


+ = 1743

pour la réaction totale de nos pions. Nous omettons , ici comme


là, le facteur (1821) in
, qui disparaîtra par la division. Le
résultat de cette dernière, ou
1743 581
501 167 = 3,419 ...

exprimera la force passive combinée des piods a2 et g2 , qui est


inférieure, par conséquent, à celle des pions a2 et 62 , quoique
62 et g2 , considérés isolément, soient des pions tout- à -fait équi
valents. Ceci s'accorde parfaitement avec la règle pratique
connue , que des pions unis l'emportent sur des pions séparés .
281. Opposons , maintenant , un cavalier noir aux pions
blancs a2 et 62. Pour épuiser toutes ses combinaisons possibles
avec les dits pions, nous devrons le placer : 1 °. aux 37 cases af
franchies de leur action ; 2 °. à la case exclusivement propre à
l'aire du pion de la tour ; 3º. aux 6 cases particulières à l'aire
.

du pion 62 ; enfin 4°. aux 20 cases accessibles à l'un comme à


l'autre pion. Or il suffira d'un peu d'attention pour comprendre ,
61 (n - )!
qu'abstraction faite du facteur (062)" = 2), le total des ar
n -2
rangements sera ainsi :
20 X 19 20 X 19
37 X 336 + 1X
2
+1 X 20 X 6 + 6X1X 25 + 6X 2
+6X 20 X 5 + 20X 1 X 25
19 X 18
+ 20 x 2
+20 X 19 X 6= 37 X 336 + 1 X 310 + 6X 315 + 20 X 310 = 20832.

Si , pour chaque classe de ces arrangements, on additionne à


199

part les portées du cavalier, et qu'on en fait ensuite la somme


générale , on trouvera :
336( 4X2 + 6X3 + 13X 4 + 8X6 + 6X8) + 310X 3 + 315 X 40
+310 (1X3 + 5X 4 + 8X6 + 6X 85336X174 + 310X 3+315X 40 + 310X 119 = 108884,
61 (n - 2 )!
nombre qu'il faudra multiplier par (n® I

Quant à la réaction totale des deux pions dans les arran


gements décrits, elle sera évidemment (comparez le n° 280) :
-1 61 (n - 2 )!
11881,62,) *=1)! = 73656(,622)
Afin d'obtenir l'excédant de force passive du cavalier noir ,
il n'y aura plus qu'à prendre la différence :

61 (n - 2 ) !
( 108884 73656 n -2 |--?!
et à la diviser par le nombre des arrangements, ce qui fournira :
35228 8807
-

20832 5208 1,691 ...

quantité un peu inférieure à 1,7285 , trouvée dans l'art. 244.


Celle - ci ne convient pas , d'ailleurs, à deux pions particuliers,
mais à des pions qu'on imagine occuper successivement toutes
les cases du rectangle (a2 , a7 , h7 , h2), groupées deux à deux.
282. Nous avons , jusqu'ici , constamment appliqué la loi
de la métamorphose des pions à ceux qui obstruent l'échiquier,
sans être censés réagir. Mais nous n'avons point étendu cette
loi à des pions qui réagiraient eux-mêmes. Car si les combinai
sons de jeu dont ils pourraient faire partie, devaient les com
prendre tantôt à l'état de pions , tantôt à l'état de pièces , il n'y
aurait moyen ni de préciser le nombre des combinaisons, ni les
réactions particulières que les pions exerceraient dans chacune.
D'abord , le choix de la pièce qui fixerait le mode de réaction
>
200

du pion métamorphosé, dépend du joueur intéressé. Et quand


même, pour simplifier la question, on changerait le pion toujours
en dame, on ne pourrait métamorphoser réellement tous les
pions, sans leur attribuer une puissance absolument incompatible
avec les données du jeu pratique. En effet, le nombre des ar
rangements d'un pion avec n pièces obstruantes, avant son chan
gement en dame, serait alors :

3 (n + 1)!
! (1941) n + ,
et après ,
( n + 1) !/ 64
).
puisqu'il aurait déjà la liberté de se transporter à 64 cases.
Quant à sa réaction totale, avant sa métamorphose, elle serait,
>

pareillement:
Х
2/ Х x 10* !( )
(n + 1) ! / 64

et après ,
n ! 64
(n+1)(1941)Dr.
> n +

La réaction moyenne du pion, pour tous les


' 7 (n + 1) 64
. 4 ( )
n + 1

arrangements auxquels il participerait, s'élèverait ainsi à :


21 7 3
16 DA :
+ D n 4 4 + Dini
et sa force passive, ou réaction moyenne pour toutes les combi
naisons de jeu possibles, à :
32
1 3
30 + DmDn) = + D == 9,4629 ... ,
4
201

valeur évidemment démesurée (voir l'art. 239). Même en bor


nant les prétentions de chaque pion à devenir toujours cavalier,
on arriverait, suivant le raisonnement irréprochable ci - dessus,
à lui attribuer la force passive très - anormale :
39

30
Σ + * * *)= 3,75.*)
( Х

C'est que tous les pions ne font jamais dame durant le cours
d'une partie, et qu'un même joueur de parvient ordinairement
qu'à métamorphoser un seul pion.
283. Tout cela soit dit pour confirmer la règle qui nous
a fait considérer chaque pion réagissant à l'élai de pion seulement
(n° 193). Mais on pourrait se demander si , après tout , il ne
serait pas possible d'évaluer , de combien la force passive du
pion doit être augmentée, si l'on veut tenir compte de la chance
qu'il a de faire dame ? Or il faudrait déjà, pour cela, se dépar
tir des principes trop absolus , développés dans l'article précé
dent. Profitant de l'observation qui le termine, il faudrait sup
poser :
1 °. Qu'indépendamment de l'action connue des huit pions
de chaque joueur à 48 cases, ils peuvent tous atteindre les sta
tions extrêmes de leurs files, et passer, de là, aux cases restantes
de l'échiquier.
2°. Que , cependant , l'effet de la métamorphose qu'ils su
bissent ainsi, n'est pas individuel, mais collectif, c'est-à-dire
3°. Que l'un ou l'autre est nécessairement appelé à exer
cer, sur 64 cases, la réaction d'une dame, mais
4°. Que cet accroissement de puissance n'a point lieu au
profit de quelque pion déterminé.
* ) On se tromperait en supputant ainsi la force passive du pion :
12X1 + 36X2 + 2X2 + 2X3 + 4X4 55
- 1,964 ....
48 + 8 28

Car ce serait imaginer qu'il n'est cavalier qu'aux 8 cases extrêmes des files, tan
dis qu'une fois métamorphosé, il est libre de parcourir tout l'échiquier.
202

5°. Que c'est là , quant à la réaction , tout l'effet de la fa


culté des pions de devenir pièces.
6º. Que, pour ces raisons, la réaction totale des huit pions
d'un joueur transportés , chacun , d'abord à la case où s'opère
sa métamorphose, et puis à toutes les autres , revient non pas à
64 ( n + 1 )!
8(n + 1 8! I

mais à la somme des portées

(n64= 1 ( +1)!Do
8! I n

d'une seule dame, quoique le nombre des arrangements corres


pondants demeure égal à :
64 ( n + 1)!
( n + 1( 8 ! 1.
7º. Que la réaction totale de quatre pions d'un même
joueur, soumis aux opérations ci -dessus, revient à:
64
1

2+ 1 )(n + 1)!D! A
4 ! 1

celle de deux pions à :


64 \(n + 1) !
1(
4 2! 1 ny

et, en général, celle du pion métamorphosé à :


1/64 (n + 1)!
( 1)
n+ 1 .... . ( 181);

tandis que les nombres des arrangements respectifs demeurent :


64 (n+ 1 ) !
1 + 1.)
(, 4 ! T
203

64 ( +1 )!
( 1941 )
+ 211

64 ( n+ 1 ) !
(0341) I *)

Les parties d'échecs se terminent souvent, à la vérité, avant


qu'aucun pion ne parvienne à dame , et il y en a aussi où deux
dames nouvelles apparaissent, successivement, du même côté de
l'arène. Mais l'analyse doit embrasser l'ensemble des positions ad
missibles de la pièce dont on demande la réaction moyenne. Or,
vu l'impossibilité d'appliquer le calcul à la métamorphose des
pions, sans l'assujettir à une règle fixe quelconque, celle énoncée
dans les cinq premiers points est encore la plus conforme à la grande
majorité des parties jouées . Ses conséquences mathématiques ne
doivent donc pas diverger très-sensiblement des résultats du jeu
me

pratique . Le 6me et le 7"e point expriment, d'ailleurs , fidèlement


les dites conséquences. Car la réaction totale dont il y est ques
tion , est une grandeur conventionnelle déduite des points anté
cédents , et ne dérive pas de la sommation des portées indivi
duelles des pions , qui donnerait une autre quantité. Aussi
les suppositions de l'article actuel , vu leur incompatibilité avec
les principes généraux de la réaction , restent- t - elles inappli
cables aux combinaisons effectives des pions , soit entre eux ,
soit avec des pièces. La seule chose que nous ayons le droit
d'en inférer , c'est que la réaction totale d'un pion non spécifié,
durant toutes les phases de son existence, se monte à :
3 7 64 +1 !
*** (n" ++11 ) !(241) + "**?"(,64
Х
n + (n + 11 )
)D.
81 n
( 182 ).

Le premier terme se rapporte à la réaction du pion avant sa

*) Dans toutes ces formules, I exprime , comme toujours , le produit


relatif aux pièces obstruautes identiques, les pions de cette
classe y compris (comparez les nos 224 et 227–229).
204

métamorphose , et le second à celle du pion metamorphosé. Et


comme le nombre des arrangements correspondants est de
3
n 1) 64
x n( +1)(/ 64 ) +(*+
I n ?!(041)
n + 1

la réaction moyenne du pion deviendra :


21 7 3
* + D0.1 = + inDm
16 D 4 4

et sa force passive:
32
1 3 3
30 ( + Ta Dn)= ; + id = 1,8391 ...... ,
4

à cause de D = 15,2476 ...... L'augmentation de force, due


à la chance de faire dame, se réduit, en conséquence à 0,0891 ....
284. On pourrait encore adapter le point de vue ci-dessus
exposé, à la classification des pions suivant les files qu'ils occu
pent au début. Il faudrait, pour cela : 1 °. augmenter de l'ac
croissement (181) , dû à la métamorphose, non pas la réaction >

générique
84( 3
63 \ n !
= 221 641)(
16 n 1
(n + 1)!

du pion , comme dans (182) , mais ses réactions spéciales


n!
36(63); , 4763);
) , 55(63); , 59(63);
O

empruntées au n° 277, et 2°. prendre la moyenne arithmétique


- .

des forces passives particulières qu’on obtiendrait par cette voie.


Les sommes de portées, ainsi accrues , des pions respectifs
a2 (ou h2), 62 (ou 92 ), c2 (ou (2 ), d2 (ou e2), pour la période n + 1 ,
seraient:
205

( + P.X64.)*+)
16
D

47 64 (n + 1 )!
64 D.X.2004 .)*+1 1

55 (n + 1)!
( + 0.X264n +.41) 1.)
164

59 64 \ (n + 1)!
(* + D.X2441
64
+
n
1 ",
et les nombres d'arrangements correspondants :
21 64 \(n + 1)!
( + 1X0
64An+1)
.
+ 1 * +1},
13

(9 + 1 Xn64+41) (n + 1),
32

15
32
+11641 , ( n +1 )!

(4 + 1X264,)*71! +1)
( n + )!
T

En conséquence , les réactions moyennes de chacune des quatre


espèces de pions s'exprimeraient par :
36 8
85 85
D.ny
47 4
90 45 D ny
55
-D ny
94 47
59
96 12 Dnes
et leurs forces passives par :
36 8
85 85 D = 1,85860,
47
90 D = 1,87756 ,
-

55
94 AD = 1,88277,
59
96 DD = 1,88522 . )
206

Suivant ce calcul , la force passive moyenne du pion se mon


terait donc à :
1,87604 ,

et l'accroissement de sa puissance, dû à la chance de faire dame,


serait de 0,07627 . Mais ces résultats sont moins sûrs que ceux
de l'article précédent, et cela par les raisons déjà exposées dans
le n° 279 .

Nous achevons en priant le lecteur de ne voir , dans les


articles 283–284 , qu’un hors - d'oeuvre , étranger au reste de
ce volume , par les bases sur lesquelles il repose. Nous l'au
rions même supprimé, si la question difficile que nous avons au
moins essayé d'y résoudre, n'intéressait pas trop vivement les
amateurs d'échecs.
NOTE I ,

indiquée à la page 24.

Une règle fondamentale du jeu veut que tout pion, parvenu


à l'extrêmité d'une file quelconque , y soit immédiatement chan
gé en dame , tour , fou ou cavalier, au gré du joueur intéressé,
sans nul égard au nombre ni à la qualité des anciennes pièces,
présentes sur l'échiquier (voyez le n° 13 de notre Introduction ).
Or le libre arbitre et les convenances des joueurs échappant au
calcul mathématique, la théorie ne saurait exclure, du total des
combinaisons de jeu , celles où la métamorphose des pions vien
drait augmenter l'effectif initial des diverses pièces. Les combi
naisons théoriques surpassent ainsi nécessairement, en variété et
en nombre , les arrangements qui ont lieu dans les parties jouées,
où l'on ne voit guère, par exemple , figurer du méme coté, deux
fous d'égale couleur , ou trois tours. L'unique cas dans lequel
un joueur ait plus d'avantage à métamorphoser un pion en tour
ou en fou qu'en dame, est celui où cette dame ferait pat l'ad
>

versaire, tandis que la pièce inférieure pourrait forcer le mat.


Le changement du pion en cavalier se présente plus souvent,
vu , qu'indépendamment de la chance très -rare que nous venons
de signaler, et qui lui est commune avec le fou et la tour , sa
marche, différente de celle de la dame, lui permet quelquefois
208

de décider la victoire par un échec donné au moment de la mé


tamorphose. Et pourvu qu'il puisse , par ce moyen , empêcher
ou seulement retarder votre défaite, vous devrez toujours le
préférer à toute autre pièce. Aussi la présence sur l'échiquier
de trois cavaliers d'un même joueur n'acquiert- elle un caractère
vraiment extraordinaire que lorsque ces cavaliers restent seuls
avec leur roi , pour faire mat le roi adverse dépouillé. Nous vou
lons dire qu'une fin de partie satisfaisant aux conditions de
vraisemblance , et dont ce mat découlerait forcément, mérite
rait d'être citée comme une véritable curiosité. Telle nous sem
ble la position suivante *).
Diagramme I.
Noirs.

Blancs.

Les blancs ont le trait et doivent gagner.

*) Quoique nous l'ayons déjà publiée en 1854 , dans nos Règles du Jeu des
Echecs, pag. 94, nous en avons, depuis, rehaussé l'intérêt par l'addition des deux
pions noirs c4 , d4 , et c'est sous cette forme que nous la reproduisons ici. Les
>

amateurs trouveront, dans le même opuscule, des exemples (autres que ceux don
nés dans le texte) du changement nécessaire d'un pion en tour , fou ou cavalier.
209

Nous avons également réussi à exemplifier , et cela en


partant d'un arrangement de pièces très- naturel, le cas où un
joueur se verrait réduit à manoeuvrer aver trois fous, pour gagner
la partie.
Diagramme II.
Noirs.

Soy

Blancs.
Les blancs ont le trait et doivent gagner.

Nous ajoutons, comme pendants, deux situations de jeu en


apparence très - communes, mais telles qu’un pion changé en fou
ou en tour , y peut seul décider en faveur des blancs. La diffi
culté de ce genre de compositions nous excusera de les avoir
multipliées.

Qu'on nous permette d'observer ici , à l'égard de l'un des dits exemples , figuré
sur la page 96 , qu'en introduisant un pion blanc à la case h5 , de cette façon :
Blancs. Roi al, Tour e8, Pions c2, c3, 15, h5 ;
Noirs. Roi a3, Tour 14, Cavalier g3, Pions a2, 65, d7 ;
on simplifierait beaucoup la solution, sans nullement altérer le caractèrc du pro
blème . Les blancs ayant le trait, y vaincraient aisément.
Notons encore que le cas où un joueur , en possession de ses deux tours,
serait forcé d'en faire une troisième pour gagner , semble extrêmement difficile à
amener nalurellement.
14
210

Diagramme III.
Noirs.

Blancs.
Les blancs ont le trait et doivent gagner.

Diagramme IV.
Noirs.
RA


Blancs.
Les blancs ont le trait et doivent gagner.
SOLUTIONS

des positions figurées dans les diagrammes I – IV.

I.

Blancs. Noirs.

1. h8—17 + 1. h6 — 87.
Si 1
h6 - g6 . la partie continuerait comme plus bas , savoir :
e8-88 + e7-e8C+
etc. à moins que , par 2 g6e8- -h5g8ou+67 3 f3
g8 - g2 °
2 3
g6 - f6 - g2 °
el - f2
4 les noirs ne préparent un triomphe facile aux blancs .
h8 — g8 +
b6-6h77 serait , pareillement , suivi de : 2 e8h7-36
- h8 + -

1 3
g6—16
2 el - f2 e7 - e8C + e8-h8 +
( 386–65 4 g8–3 ° 5 4 car 2
h7-87 eût déjà en
13- g2° perdu
e7- e8C + h8 - h6 #
trainé le mat en deux coups: 3 4
87-36
e8 - h8 + , h8 - g8 + g8 - g29
1 h6 - h5 aurait pour conséquences: 2 h5 -- g4 3 g4 - h3 4f3 - g2 °
d6 - e4 f7 - g5 + el -f2
(4h353–- 8g2
20 59 .) 5
etc. h3h2 (5 63-84 6 etc. ou 5
h3 - g3
-
-
6 d6–
g3 — h2
5 - f3g3+. Dans toutes ces variantes, les
64 + 785 - f3 + etc.) 68h2-
blancs feraient dame, et gagneraient sans difficulté.
2. 08 — 88+
-
2. 87 - 16 .

Le roi noir ne pouvait prendre la tour , sans être maté en


e7- e8D+
trois coups : 2 37 - g8088-87
3
e8 - h8 + h8 - b6 . Quant à la
ou h7 4 Roi à g6
5

-8 20 el - f2
retraite 2 elle eût été suivie de : 3 g8 4. et de
g7-57 ' f3-820
14 *
212

l'entrée du pion blanc à damp, qui eût aussitôt décidé la partie


( voir plus haut ).
Blumes. Voira.
3. e7 - 080+

Les blancs scraicut libres aussi de donner cet échec posté


rieurement au coup 388–82", auquel l'adversaire ne pourrait
9

répondre par 3 f6 -27 ., sans succomber évidemment. Du reste,


f6-07
g8 - g2 ° el
après l'échange 3f3 - g20 " les blancs ne devraient ni jouer 4 - 12
à cause de 4fo - e70 , ni changer leur pion en dame: 407 - e81) , vu ,
el - d2 ou e2 amènerait un refait , con
qu'en ce cas, + g2 - g1D + gl - e3+
trairement aux conditions du problème.
e7-88 )
Le choix d'une dame eût été non moins fautif au
el - d2 ge - g2 d2 - cl
troisième coup . Alors 3 f3- f2+ 4 6
b2 - a1
f2– T18 + *) 5581–82® + g2 - f1 +
cl - 2 al - a2
7 fl - 12 +
8
f2 - f1 +
9
f1 - f2 +
etc. Les noirs eussent fait l'échec

perpétuel, ou forcé l'échange des dames par un échec sur e3 ,


ce qui cût également remis la partie.

3. 16 - e6.
-

3 entraînerait: 498 - g2 el – f2 6 f7_e5 et


f6-07 f3 - g2 °
5
04-03 (si 504–
- c3 '
e5- d3 .e8-07 c7 - d5+ d5 - c3
7 jod3 - d2 7 e 8
etc. Les blancs parviendraient
- c6 ou d7

ainsi à arrêter , puis à conquérir les pions noirs. Le résultat


sera le même dans toutes les manières de jouer qui suivent .
4. g8-82° 4. 13 - g2
5. et 12 5. e6 - 05.
d5

d2 - ci
*) A 4 les blancs auraient répondu par 5 et à 4
f2— f1C + c4 - c3 +
d2-02
par 5 , compromettant ainsi le jeu des noirs.
213

c7 +
Si 5 c4 - c3 ,' la victoire eût été assurée aux blancs par : 6 e8-
e6-27
1–1- ,155' &
79cir3-02 li - e5 +
07 - e6
9
e5 - d3
e6-05
10
f2 - g2 °
, et si 5d4- d3' ils auraient gagné
b5 - c3
; PR - c7 +
par : 6 eo - dū
7c7-b5
d3 - d2 ( 7d7-c897–15+ ) 8 07-06 ( 8'07 - 26 946– e4)
9 f2 - g2 etc.

Blancs. Noirs.
6. e8 - 16+ 6. d5 - 15.
-
A6
d5 - e6 les blancs auraient répondu par 746–4, dont
4-03 suit 7
les conséquences auraient pu être : soit 7 04-03 8 0 04-03

8
d4 -c5 +
9
c5 - d3
soit 7 8 f2-92 9
et - f2
et 10
f2-03
soit
e6 - d5 e6-15 ct - c3
f2 - g2 - d6 - b5 +
7
06-05
8
14-03
4 -c3
99d5 - d4
+ 10
d4 - e3
11 17 - e5, la perte des pions
noirs demeurant toujours inévitable.

7. 16 - - ett
24+ 7. c5 - 14 *)
P5
8. 07 - 25 8. c4 c3
9. e5 - 03+ 9. 64 - b3
10. e4 - c5 + 10. b3 c2
11. 06 — 55 11. 02-02
d2
12. 65 - 04 ° 12. c3 - 02
13. 04-63 + et gagnent.

Les pious noirs ne pouvant être défendus en aucun cas, les


blancs auront, après leur capture , à exécuter le mat des trois ca
valiers, mat plutôt bizarre que difficile, quoique les traités spé
ciaux n'en fassent aucune mention .

*) 7
05-05
la réponse serait 8f2 - g2º ( voir plus haut ).
214

II .

Blancs. Noirs.
1. f5 - 86 ° 1. g3 - g2 +

Le premier coup des blancs est forcé, vu qu'ils sont meva


f6 - g5
cés de 1 suivi de 2 ou de 2 en cas de 1
g3 - g2 + g6-f4 g6 - e5 '

2. hi - g1 2. b6 — a5 (voir A ).
Le coup plus faible 266- c7 sera examiné à part. 266 - aza7 eût
gh-g7 4 f6 - e5
fait promptement perdre les noirs, à cause de 3 ;a7-68 etc.

3. g6 - 87
-

d4-05 f6 - g5 f6-640
A 3 3 ou 3 les noirs répondraient par
3
a5-07 '
et gagneraient aisément. Ce serait le cas aussi dans les
f6-08 f6 - e5 gl - f2 5 f2 - g1 6 gl - 12 et
variantes : 3a5 - d80 486 – g? 3 4.
c3- el + el - d2 d2-e3 +
d8 - gb " " a5 - c30
3.
f6 - e5 486–87 5
gl - f2
6
f2 - e30
Dans cette dernière , les
a5-c3° c3- d2 d2-e3 + g2 - g1D +
blancs ne pourraient retirer leur roi à d2 , sans perdre évidem
e3- d2 d2-e2 d2- c3
ment, par suite de : 7 gl - cl + 8 (8b2 -bið ) 8 cl - c2° + et
9 b2 --bid Si, dans la même variante, ils jouaient 7e3 — f! il s'en
f4 - e4 87-88D g8 - e6 +
suivrait : 7 8 9 10 11 e6 - gtt etc.
gl - 12 + f2 - c2 ° b2- bID h3 - g2 g2 - f1
e3 - e2 , e4 ou f3 Roi à e3
7 entraînerait pareillement : 7 gl - g2 +
8
g2-02
987–88D 10
g8 - e6 + e6 - g4 + e6 - d5 + ) 12 84 – f3 + La pré
b2 - b1D h3 - g2 11 g2 - f1 ( 11 g2-81 fl - g1

pondérance excessive de deux dames opposées à une seule *) , ter >

minerait ici promptement la partie en faveur des poirs .

*) De pareils exemples , sans être très- rares , ue sont pas non plus fré
quents dans le jeu pratique. Notre problème offre douc également sous ce rap.
port une étude utile aux amateurs.
215

Blancs. Noirs.

3. a5 - 03
4. 87 — 88 Fou.
Ce u’est qu'en changeant leur pion en fou que les blancs peu
vent gagner. S'ils prenaient une dame ou une tour , les noirs
c2- bio f6-140
se feraient pat par 462 - b1D + 5c3 - d4 ° + 6 , ou gagneraient
g7-98D gl - f2 f2 - e3
s'e
par 4 b2 -b1D+ 561 - f1 + 682–81D + Si 4 87–88 Cav ., il nsuivrait
gl - f2 f6-4° -
+ ' soit 4 c3- d2 5 d2 - e3 + 66 e3
soit 4 c3 --d25d2 --e3 - f2,' et les blancs
h4 14
seraient perdus . Si , renonçant છે.à pousser leur pion , les blancs
>

f6-4 ° h4 - f2 f2-93
prenaient 4 la suite serait: 4 c3 - d4 ° + 5 d4-25 6
25-870,
e5 — g7° et
les blancs n'auraient plus aucune ressource . Car 7 gl - f2 entrai.
3– 2
1378 f
7 7 5 et - gel - f2 etc.
nerait 7 t 783 -el, 7 - e' c 7
87 -d4
-

78 g7-04 + ° d4 - e5

Supposons, enfin, que les blaņcs jouent 481 -f2. Les noirs

forceraient alors la remise par : 4 c3- elt el d2 52--g1 (5el21-–88' suivi


de 6
f6 - e5
, ferait gagner les blancs) 6 d2f6-4°
- e3 +
7
b4 - f2
e3 - f4
8 f2 - g3
f4 - e3 +
9 83_f2 etc.
e3 - f4
4 c3 .- d2
4. -

5. 88 - e6 + 5. h3 - 83
6. 16 - e5 + 6. g3 -- 13
7. e6 — 25+ 7. 13 - e3
8. g1 - 82 ° 8. d2 - 03
9. d5 - a2
-
9. e3 - d2
10. 02-01 10. d2 .
-e3
11. g2 – 13 11. c3 - 61
12. d4 - d5 .
216

Voirs.

1
Blancs.

Dans cette position très-curieuse de trois fous blancs sur l'échi -


quier, les noirs seront évidemment perdus. En prévision de ce
me
désastre , ils auraient pu ,, à la vérité , jouer h3 - g3 dès le 4"e coup , >

mais les conséquences eussent été, à peu près , les mêmes. 4h3 - g3
2

5
f6 - e5 + 698 -d5 + 781 -g20
g3—13 13 - e3
763–1 8 e5-d4 ° + 9 25 - a23 10c2 - b1
e3-d2 ( 4" e3 - d4 04-0 5)
perdu
d5 - b3
9 e5 - f4 + 2–13u .
d2 - e3 (8 d2-01 etc.) 98perd

A.

Blancs . Noirs.

2. b6 - 07
3. f6 -- 5 3. c7 — 08 *) ( voir B),
-

1. e5 - 04
- 4. 08 -- 16 .

d6-5 g6 - g7 , Ics bancs antrorajoni i dame, done


* ) Si 3 5
37 eg
-es 4 h3 - g3 ht - h3
want orher, rt gagnrraient sur -le -champ.
217

g6–87
a5 ferait perdre les noirs. Car il s'ensuivrait: soit 5 a) -- c34
tris - ab
f4 - e3 c2- b1 ° b1 - a2 ff - e3 gi - gðD
6
62 - b11 +
7
c3 - el
8 7
86–- 8c30
etc. soit 5a5 6
c3 - el
7
el - 12 + ( si
76b22 -b
-
98h3-e6
ip 8859 + -blº tc.) 8_g281- g1D
- g3+ y42 - b1
-e6 - f20 9 g8 -g1 ° 1091–921
+ b2 - b1D
-

Blancs. Noirs.

- h6
5. f4 — 5. f6 -d8

6. g6 — g7 -
08-07
6. d8 c7

7. g7 – 381) 7. c7 - h2 +
8. gl - f2 8. h2 - g3 +
f2— f3
Si 8 9
h2 - g1 + perdu
9. g8 -g3 9. h4 — g3 ' +
10. f2 — gl et gagnent.
-

B.

3. c7 — a5
4. e) — 84 .
a5 - czó j5 gi - g8 Fou
Les blancs auraient gagné également par 4 g6-87 ?

c30

comme dans la partie principale, ou par cette manoeuvre encore


d4 - d5 d3 - d4
.

plus énergique : 4 a5 S
- d8 5 que rend ici possible l'attaque
tardive des noirs sur le point c3 . Nous n'introduisons donc le
e5 — f4
coup 4 qu'à cause de l'extrême intérêt des combinaisons
qu'il entraîne , et qui engendrent , pour ainsi dire , un problème
nouveau , non moins instructif que le premier.
f . að - 03
:) . 04 — e3 5. 3 - el
6. g6 -97 6. el — 93 .
218

Noirs.

Blancs.

Si , dans cette situation , les blancs faisaient dame, les noirs ob


l f2
tiendraient la remise, par suite de : 7 b2 - b1D + 8 g3 – f2 + 9_g2g - -g1D12 ° +
87-88D c2-b1 °

D'un autre côté, prendre un fou ou un cavalier pour le pion g8


au 7me coup , ferait
perdre les blancs, en conséquence de 7 g3 - b2 + .

Il est donc fort curieux qu'ils gagnent ici en changeant leur pion
en lour .
Blancs. Noirs.
7. g7 — g8T-

7. g3 — h2 +
8. gl - f2 -
8. h2 — gl + (coup juste)
9. f2 — f3
-

9. gl – e3°
10. f3 - e3°
-
10. h3 - h2 -

11. d4 – 05 .-

12 .04-05 c2 - b10
1143 – f2 eût été maljoué,à cause de 1154-13
h4 h3 12 62-b11
b2 )
13
g2 - g1D +
Les noirs eussent ainsi remis la partie.
11. h4 - 23
12. d5 - d6 12. g2 - g1D +
-

d6-07 14 8 24
g88–-8g2 d7 - d80 d8 - a8 +
, 15 h2 - hid 16
1262-h1
- eût été suivi de 13 h3- h2 hi -- g2°
et les noirs auraient succombé.
219

Blancs. Noirs.

13. g8 - glº 19
13. h2 -8glº
14. d6 -d7 14. h3 -- h2
07
15. d7 08 D
-d8 15. h2 — - hiD
16. 08 — g5 +
Les blancs forceront ainsi l'échange des dames ,> qui ne laissera
plus de ressource aux noirs .

III .

1. c4 - c5.
Si les blancs prenaient le pion h3 , les noirs pousseraient i 4 - a3'
entreraient à dame en faisant échec , et gagneraient très-aisément.
1. h3 - h2 +
2. g1 — h1 2. a4 - 83
a3
3. h5 – 16 3. c7 - 56 °
4. c5 — b6 °

Nous avons à peine besoin de remarquer , qu'au 3" coup , les


noirs ne pouvaient jouer leur roi sans perdre, et, qu'à leur tour,
c5-06
les blancs , s'ils avaient répondu à 3c7 - b60 par 4 auraient
été faits mat au 7 " e coup.
4. a2 -- al .

Le roi noir est forcé d'éviter la ligne du cavalier, pour ne pas


permettre aux blancs de donner échec en entrant à dame.
5. 56 --b7
57 5. a3 -- a2
6. b7 — 08 Fou .

Le choix d'une dame ou d'une tour eût fait pat les noirs , et
celui d'un cavalier les eût fait gagner sur - le - champ.
6. al -- b2.

C'est le coup juste. Il a pour but d'amener le roi noir aussitôt


que possible au milieu de l'échiquier, où va maintenant se déci
220

der la lutte. Ce cour remettrait même la partie si le pion e3


n'existait pas .
Blancs. Noirs.
7. 58 - e5 ° + 7. b2-63
8. e5 — a1 8. b3 - 04
9. al - d4
04 9. a 2 - a1D +
Si le roi poir se retirait à 65 , les blancs en poussant et -- e5 ,
puis e5 — el , forceraient l'entrée d'un pion à dame.
10. d4 - a1 ° 10. 04 - c5
11. al - e5 11. c5 - 26
12. e5 - 83° et gagnent.
-

IV .

1. 11-18

La retraite de cette tour à al , 61 , cl ou gl permettrait aux


fl - el
noirs de jouer 1 12-03 et de gagner sur - le - champ. 1 sera

07-15 b5 - f1 ° +
examiné dans la variante. 1 entrainerait : 1 f8 - f1 ? 2
h3 - g3
fl - e2 - e7
3 - e2 ( si 3 e6
b2 - ai ) 3 g6—14 4
e6 - e
12-03
5 .
e2 - d30
14 - d30
6
e7 - e8D
d3 - f2 +
1. g6 – 18

Si les noirs ne reprenaient pas la tour , ils ne pourraient plus


fl - 180
tenir contre la grande supériorité de forces des blancs . 1 b2 - d1
f8 - fi fl— f2 f2 - h20 + f1 - f8 ° f8 - 08
serait suivi de 2 di - b2 3 b2-04 4 h3 - g3 de 2 b2-04
.
1
b8 - b3- +
3 et , dans l'un et l'autre cas , les noirs ne pourraient
prendre le pion 94, saps perdre aussitôt par l'échec à la décou
fl - 189 fl – f8 ° 18- bs
verte en -c7 + . Ajoutons, qu'après 1 gri - p5
ou 1 h3 - g3 2h2-03
WS - 63
3 gh - 05 les blancs gagneraient toujours en poussant leur pion
du roi.
2. e6 - 07 2. b2 - d3 .
221

Si les noirs jouaient 218 .--.73,


(17 les blancs, après avoir fait dame ,
prendraient aussitöt l'un des cavaliers par échec , ce qui déci
derait la partie .
Blancs. Noirs.
3. c7 -- 18° Tour.
3e7-1S D f8 - f2 °
conduirait au refait, à cause de 3d3 -f2 + 4 et .

tout autre coup serait visiblement fatal aux blancs .


3. h3 - g3 ( meilleur coup)
4. 84 - g5 4. d3 -- e5
5. 07 - e8 5. e5 - 84
-

6. g5 - 86 6. g4 — 12+
7. 18-12 ° 7. 83-12
8. 86-87 et gagnent.

Variante .

1. fl - el 1. f8 — f3
2. e6 - e7 .
d7 - b5 b5 - f1 + e6 - e7
2 serait suivi de 2 3
g6 - f4 (3.
b2 - d3 etc.) 3 h3 -g3
4 fl - g2 ou c6 - e7
b2 - d3
- et les blancs ne pourraient plus éviter le mat.
2. b2 - d3
3. g4 - g5 + 3. h3 - g3
4. el - g1 + 4. h2 - g1 ° D +
5. h1 - g1 ° 5. g6 — e7 ° et gagnent.
.
NOTE JI,

indiquée à la page 145.

L'espèce de fonctions arbitraires employée dans le texte ,


n'a point de rapport avec celle qu'on doit ajouter à toute somme
indépnie (Tome I , pages 260–262 ). Loin de là, elle se rencontre
également dans le calcul infinitésimal , et sert à compléter non
pas des intégrales, mais des différences ou des différentielles. Voici
de quoi il s'agit.
I.

Soient a, a + h, a + 2h, . > enfin a + (n - 1 )h = b - h ,


-

n valeurs équidifférentes , propres à être attribuées à une va


riable x. Supposons que l'on ait une expression renfermant
les quantités a et b, et réductible à la forme
flo ) - fla ),
dans laquelle r désigne une fonction quelconque. Il faudra se
garder d'en inférer que la différence nx + h ) -f(x ) soit la seule
qui , étant intégrée entre les limites a et b , fournisse l'expres
sion donnée 10) -fa). On devra, au contraire, compléter cette
différence par celle d'une fonction arbitraire f (x ), soumise à
l'unique condition :
-
4(6) — 4(a) = 0 ,
-

vu qu'il viendra toujours alors :

If ( x + h) — f ( x ) + 4(x + h) — 4(x)] = f (6) — 1 (a ).


Σπα
ΣΙ/( + ) - f(α)
a
223

Les données particulières du problème qui aura conduit à l'ex


pression (0) — 1(a ), pourront seules servir à déterminer la fonc
tion 412) , laquelle, par elle -même, est susceptible des formes les
.

plus variées , tant algébriques que transcendantes . La plus sim


ple est :
♡ [ (x — a)(x — 6)] ,
º désignant une fonction entièrement arbitraire. Ajoutons, pour
l'éclaircissement du texte (pag. 145) , qui suppose h = 1 , a =-0,
b = u + 1 et U une fonction quelconque de u seul , que la forme
exponentielle
UỲ– U*-** ,
également convenable, en ce cas, à la différence 4(x + h) -412),
résulte de ce que l'intégrale indéfinie de U * — UUu
" —- * est

(0-1/(UUⓇ + Unti-
UW + ) *),,
et que, par conséquent:

YU*—v -3)= 0.
*) On omet d'expliquer, dans les traités de calcul sommatoire, que l'équation
a2p
x -a -pix +h)
-
= (1 - a - ph a) pur
où a et p sont constants, fournit, en passant aux intégrales indétinies:
a pa
Σαρα ,
a - pk --11 + C,
et que, par suite, la formule
+9
East + 4
aph_1 +0
(Tome I , page 262) s'applique non -seulement à toute valeur positive , mais encore
à toute valeur négative des constantes p et q. Le cas est le même pour les ex
pressions connues de sin (p & + 9) et de Cos(pr + q), et l'analogie entre ces fonc
tions trigonométriques et les exponentielles s'étend également (comme on sait) à
-
pouvoir intégrer, sous forme finie , le produit de Sin (px + q ) nu de Cos(p: +9)
par une fonction entière quelconque de z.
22-4

II .

La connaissance d'une intégrale définie et réductible à la


forme (6 ) — Mla ), n'autorise pas à conclure que la différentielle
.

dont elle dérive, soit précisément dflI


dr !dx.Il reste tonjours à com

pléter cette dernière par la différentielle d'une fonction arbi


traire 4(2) , soumise à l'unique condition :
416 ) - Ya = 0. -

Car celle - ci entraine constamment :

aſs ) du( )
di
]dx == 16) —— Mla )..

Les formes possibles de 4 (x ) seront les mêmes que plus haut,


c'est - à - dire qu'il pourra être égal à

[(xBC-−- 2)(x
a −b) ] ,
à
29

[Sin ( x — a) Sin (2 — b)] ,


=
ou à loute autre expression qui vérifiera l'équation 4 (a ) = 416).
La fonction ödemeurera entièrement arbitraire. Les conditions
particulières du problème permettront seules de lever cette in
détermination , en évaluant exactement 4 ( x ).
NOTE III.

Nous nous proposons d'exécuter, dans cette note, les opé


rations qu'exige la méthode des n ° 267–268 , appliquée au cal
cul de la différence entre les forces passives d'une dame et
d'une tour. Ces opérations, simplement indiquées au bas de la
page 166 , ont pour point de départ les cinq dernières expressious
sommatoires de l'art. 267, qui reviennent identiquement à :
I.
64n !

(63)F
k "! x " ! 1 n

II.
128n ! / 63
"! x '! T (63)
3)F
III .

64n ! /63 4X 32 X 32(n - 1) !/ 62 4X 31 X 82X 32(n - 2)! / 61


* " ! x " !T \ n = k" ! x "! I
2
n- 1 M " ! x "IT n - 2 )
DĚ.
IV .
2
4X32X 32( - " ! l - if 4X31X32X32(n - 2) ! / 61
*"!x "! I -" (762 ) . k"! x'! I (962 ) n'

V.

2 X 31 X 32 X 32 (n - 2 )! 4X 30 X 31 X 92 X 82(n - 3)! / 60
k " ! x" ! I (26-2)! a
1(2003 )
k "! X "! I

2 X 29X30X31X32X32(0-4)!/ 59
(95% ).
E'lx "!!
15
226

si l'on pose , en général :


- m 64 - m 63-m
Σ.Α .) - ( n -m + 1 * )] = 32 nm EnFo....... (1),
m étant un nombre entier 20 et < n + 1 , et si l'on remplace
0
>

ensuite Fn par Fm , signe auquel nous sommes plus habitués .


Nous avons déjà déterminé, en effet, dans les nº 238, 249–252 , 1 2 8

269, 270, tant les fonctions Fn, Fm,


1 2
>
3
n Fm, Fm, que les grandeurs
M

F,, F, F , F, dont les premières ne sont autre chose que Fn pour


>

les quatre valeurs 0 , 1 ,> 2 , 3 de la constante tandis que les


1 2 3

grandeurs F , F, F, F se réduisent à :
82 m
1

1 = (02)
F:
30 - m
m
EF.n
+ 2
(2)

calculé pour les mêmes valeurs de m. Il reste à trouver F , et F , n

mais nous nous en occuperons plus bas, et nous écrirons aussi


tôt les quotients respectifs des expressions I, II, III, IV, V, par >

les cing sommes d'arrangements (168). Ces quotients, savoir :


1. Fr.
II . F.nº

III . 63Fn + 64Ė,n – 32Fn.-

-64€,
95
2

1IV . 2F , - F. n

V. 122Ěn – 120$+ 29FM


31

devront (n° 268) être intégrés suivant n, le premier de k" + " + 2


à 28 , le second de k" + x "+3à 29 , le troisième de k" + x " +4
à 30, le quatrième dek " + x " +5 à 31 , le cinquième de k" + " + 6
à 32 , et la somme des intégrales divisée par 5(26 — - k"" — x").)
Or, si la tour et la dame dont nous nous proposons de compa
227

rer les forces passives, ne sont point accompagnées de cavaliers


réagissants, nous aurons k " = x " = 0, et la différence entre les
forces dont il s'agit, s'exprimera par:
28 29 80 80 1 80 2 81 1 31 2
1
EFn
Es žko +
2
ΣF
3
+ 95
.) 2ΣΕ..
(63ΣF,++ 64ΣΕ.- 32ΣΕ.)+
n

32 3
.–
n
-

+ – . ΣF.
5

+ (12231., —120ği,+ 292938)]:52


31 2F. : 5 x 26 .

L'équation générale (2) fournira des transformations qui, en der


nière analyse, réduiront la différence en question à :
31x 253(30F— F3,-F30/ 31(190F, + 95F25 + 158F,+ 63F )
1
31
1 1
29 28

+31 x 254(29Ė -– F , – F.,) -31(6489 + 1907) 31 30

+7653 x 285–95 (91ť,+ 1227) +31(127ť,+ 322


3 3
31

–95 Xx 120(27F - F,) + 95 x 29 x 26F : 5 x 26 x 31 x 95....(3).


-

Parmi les quantités qui entrent dans ( 3 ) , les seules dont


les valeurs numériques n'aient point été données dans le texte,
sont :
11461 11X13X 27 X 27
F.30 -
= 4,93746
29 X 80 19 X 20 X 29 X 59 x 61
4 4

à peu près, et F. Or, au lieu de répéter,


3
pour la fonction Fm, le
1 2

procédé suivi à l'égard de Fm, Fm, Fm, Fm, cherchons ici plutôt les
m

expressions générales de Fn et de F. Le premier membre de


l'équation ( 1 ) désigne la somme de
64m 64 - m
( -m + 1 ) 64
1)- n - m + 1

prise pour tous les rayons q possibles d'un fou aux 32 cases
noires (ou blanches) de l'échiquier. Nous aurons donc , en vertu
des nº 221–222 ,
15 *
228

m
-m 1
1663–)7.== 49.6-4
-( m
n
m+ 1 ")- $(15–2-2634_m + n + 1 ).
Pour intégrer commodément , faisons 65 - -m
m - = x , ce qui >

entraînera 15 - 2r = 2x + 2m - 115 et
-

63 m 64 -
16062nm Fr = 49 inn-m
n
- +1)+(1 15—2m)2
+(115—2m)20.- +1)
65 - M
20

—2(n — m + 2) 58 - m
( +2)
n m+ 2

64 -m 64 —m 65m
= 49(nm )+ (115—2m ),
n -m + 1 n -m + 2
2n -
.2)-2(n–m +2 + )
n - m + 3

57 -m 58 — m
-(115—2m )in - m +1962)+2(n=m
m + 2 +2/n-m+3)
-m 2)
3

Nous trouverons ainsi, après une transformation ultérieure :


63 - m 1 64 m
16063 n -m ( n-m+3)(n-m+2) n-m " (64n?-(111m +785)n+7(7mp+82m + 807
=))) .
-(n56- mm1 57–m )(113 –m -n-
-m

et , par conséquent :
1
En
161n - m + 3Xn - m + 2Xn - m + l) (64_m [6
(64 -m) 64n2- (111m + 785 ) + 717m2 + 82m +-807)
]
( 113 - m - n )(57 – m )(56 – m )(55 – m ). . (56 - n )
( 63-m)(62-mX61 -m ) ... (64 ---)

m facteurs::
Il faut bien noter que le produit de n --m -

(63 — m )(62 — m )(61 — m ) (64 - n )

ne représenterait ici que l'unité , dans le cas de la plus grande


valeur n de m (voir le Tome I. pag. 56 ), en sorte que la fraction
dont ce produit forme le dénominateur, se réduirait alors à :
( 113 — 211/57 — n )(56 — n ).
229

Ceci entendu , on pourra même étendre au cas indiqué l'équa


tion identique :
(63 — m )(62 — m ).........( 58 — m )(57 — m )(56 — m )........(56 - n ) =
(63 — m )(62 — m ).........(64 — n)(63 — n)(62 — n ).........(56 — n)
qui entraîne:
(57 -m)(56- m) . .. (56-n) (63 — n )(62 - n ). . (56--)
(63 - m )(62 — m ). .
(64-5) (63 — m )(62 - m ). (58 - m )

et, par suite :


1
F n=
mnifica-mo?
16 (n -m-+ 3 )(n - m + 2Xn - m + 1 )(69–m)[64n
၈ -(111m + 785) +7(7m2+82m + 807)]
(113 - m - n )(63—- X62 - n ). ..(56 - n ;
(63 - )(62-61 - mX60 - m ) 59 - m )(58 - m )
. (4 )
Cette formule donne effectivement, dans l'hypothèse m = n, après
d'abondantes réductions:
n

P = 3595
F=

qui est la réaction moyenne du fou sur l'échiquier inobstrué.


Cela est parfaitement conforme à la formule ( 1 ) , qui se change,
pour m = n , en :
-n 64-1
32F,. = [(647 ) + 64 — - ")]= > [0644647
-
1 ) )] = &r
1
=

= 2 (7 7+ 5 9 + 3x11 + 1x13 ) = 280.


Si l'on présente ainsi l'équation ( 4) :
16 (63 — m )(62 – m )(61 —– m )(60 — m )(59 — m / 68 / - m + 3Xn - m + 2 /(no - m + 1)Fn ==
58— m )(n
(64 - m )(63 — m )..... .(58– m )(64n2–(111m + 785 )n + 7(7m2+ 82m + 807)
- (113 - m - nX63-7)(62-- |(61 - X60-1 )(59 - ^ )(58-7)(57-5X56 — n ),

on s'assurera aisément, par la substitution, que son second mem


bre s'annule pour les trois valeurs m - 3 , m - 2 et m - 1 de n.
-
230

Il s'ensuit que la fonction F , est entière par rapport à n , et no


tamment égale au polynome du 6me degré :
1
F. 16 (63 — m )(62 — mX61 - mX60 - mx59 — m )(58 — m )
Х

[in —mn—
—M - m — 1)(n — m — 2/n
)( — m —— 3)(n — m — 4)n
( — m — 5)
+ g(58 — m )(n — m )(n - m - 1)(n - m — 2)(n - m - 3 / n — m — 4 )
+ ay(59 — m )(58 — m )(n — m )(n - m - 1)(n — M — 2 )(n — m - 3)
+28(60 — m )(59 — m )(584m )(n — m )(n — m ~ 1)(n — m — 2)
+ a (61—m )(60 — m )(59 — m )(58 — )(n — m )(n - m - 1)
+ a ,(62 — m )(61 — m )(60 — m )(59 — m )(58 — m )(n - m )
+ (63 — m )(62 - m )(61 - m )(60 — m )(59 — m )(58 — Mm)] ) ,
dont on tirera les coefficients de l'équation identique :

(64–m )(63-m.....(58 –m)[64n*-(111m +785)n+7(7mp+82m +807)]


– (113_m - n)(63_n )(62–1 )(61–1)( 60ần)(59 - n) 58 - )(57-3)(56_n =
( n - m + 3)(n - m + 2 )(n - m + 1)(n - m ). (n -m- 5)
+ Qg(58 – m )(n - m + 3)(n - m + 2)(n - m + 1)... .
. (n- M-4)
+ a,(59 – m )(58 – m )(n - m + 3)(n - M + 2 ).... .
(n-m- 3)
+28(60 - m )(59 – m )(58 – m )(n - m + 3 )(n - m + 2 ). (n-m- 2)
. .
-

+ Q,(61 – m )(60 - m )(59 – m )(58 – m )(n - m + 3 )(n - m + 2).....(n - m - 1)


+ a ,(62 – m ) 61 – m )....... (58 – m )(n - m + 3 )(n - m + 2 )(n - m + 1 )(n - m )
+ az(63 – m )(62 - m ........(58 – m )(n - m + 3 )(n - m + 2 )(n - m + 1).... (5 ),
en y substituant, tour à tour :
m , m + 1 , m + 2 , m + 3 , m + 4 , m + 5 .... . ( 6)

à la variable n. a, a été omis , parce qu'il est visiblement = 1 ,


et nous avons déjà reconnu que a = a,= 2= 0 , condition de -

l'exacte divisibilité par

( n — m + 3 )(n - m + 2)(n- m + 1 ).
231

Quant aux six produits :


(63 - m ) .....(58 — m ), (62m).....(58 — m ),. -,(59 - mX58 - m ), (58 - m )
. (7)
qui multiplient, respectivement:
ag, a,, 43, 46 m, ag

dans l'équation (5), ils résultent nécessairement du remplacement


successif de n , dans son premier membre , par les valeurs (6),
sans qu'on ait besoin , pour s'en convaincre, d'effectuer les ré
ductions. Celles-ci ne donnent, sans trop de peine, que a, (qu'on
trouvera égal à 10 x 14 , par la substitution de n = m) , et de
viennent de plus en plus laborieuses pour ac,Agg......dgn puis
que les polynomes en m à réduire y monteront successivement
‫ות‬ me
au 4 " > 5 "*..........,8me degré. Mais les considérations suivantes
vont pous épargner ce travail, et prouver que :
ag= 10x14,2 , = - 14x14,4 = 13x 14,96 = -8x14 ,Qq = 44, ag= -10
. (8),
quoique , à priori, nous sachions seulement que ces quantités
sont toutes indépendantes de n.
Faisons, en effet, pour plus de clarté, n = x + m - 3, nous >

transformerons l'équation identique (5) en :


-
(3–116 + 2m )(2-59 + m )(2—60 + m )(x – 61 + m )..... (3-66 + m ) +
(64–m/63-m...(58–m )[643-1169–17m)x +2(m?–131m +4290)7– =

sc (2-1)(x - 2)(x - 3)(x - 4 )(3-5)(x - 6 )(x - 7)(x - 8)


+ (58 – m )x( 2-1)(x - 2 )(x - 3)(x — 4)(x – 5 )(x - 6 )(x - 7)
+ a,(59 – m )(58 – m )x (x - 1)(x - 2)(x - 3 ): — 4 )(x – 5 )(x - 6)
-

+28(60 — m )(59 — m )(58 – m ) (x - 1)(x - 2 )(x - 3)(x - 4 )(x – 5)


+ Q;(61 – m )(60 – m )(59 – m )(58 – m ).c(x - 1Xx - 2)(x - 3)(x - 4)
+ ,(62 - m )(61 - m )(60 - m )(59 - m )(58 - m ). (3-1)(x - 2 )(x - 3)
- -

+ (63 – m )(62 – m )(61– m )(60 – m )(594m )(58 – m )x(x - 1)(x - 2)


.. ( 9 ).
232

Or, suivant la formule ( 34 ) de l'Introduction, une puissance quel


conque entière de x revient à la somme des facultés décrois
santes :

x (x - 1). (3—9+ 1) =9'(*);


2
T
x ( x - 1 )... ..

1(7—9+ 2) = ( − 1).(9 - 1),

112-1) = 2!(
3 ),
!
=-11 :(1),
multipliées , chacune , par un nombre dépendant (fonction ) de g .
Il suffira donc, pour trouver as, Ang....... ag, d'appliquer cette
formule aux sept premiers termes du produit
(2–116 + 2m )(x - 59 + m ) :0–60 + mX(4-61 + m )(2—62 +mX2–63 + m )(3–64 +mX2–65 + m -66 + m
. ( 10)
développé et rangé suivant les puissances de x, termes que nous
désignerons par :
8
**+ 4,7° + 4x' + Apz@ + AX + * + A *,
et d'additionner, ensuite , les coefficients de chacune des facultés:

8 !(3), 7:47), 66:( ),. ... . . ...,3(3)


8 !
en particulier. Des développements fournis par la formule citée,
celui de Azzo n'influera ainsi que sur la valeur de a, (nous de
comptons pas d,,2 Qg, a , reconnus puls), celui de A &* influera uni
quement sur les valeurs de a, et de ag,? celui de Azzº sur ag, ,
2., 4s,
celui de Ag26 sur ac, ag, ai, az, celui de Aça? sur an, Ag, Ag, a , 43,
67
8
ceux , enfin, de Actº et de zº affecteront déjà tous les six a en
233

question. On sait , d'ailleurs, sans calculer les coefficients


A₂, 4,, Ag,.. ... ,Ag, que ce sont des polynomes en m : le pre
mier A, du 1 " degré, vu qu'il est la somme , prise en moins,
des racines

116-2m, 59 - m ,60 - m ,61 - m ,62 — m ,63 — m ,64 – m ,65 - m ,66 - m ;

le second A, du 2me degré, vu qu'il représente la somme des pro


duits, deux à deux , des mêmes racines; le troisième Ac du 3he
degré , comme exprimant la somme , prise en moins , de leurs
produits trois à trois, etc. jusqu'à Az, somme des produits six à
six des dites racines, et, par conséquent, polynome en m du 6me
degré. Or rapprochons cette observation du mode expliqué plus
haut, dont l'expression de chaque puissance en factorielles influe
sur le développement analogue du produit ( 10). Il s'ensuivra
que , dans ce dernier:
1 ) Le coefficient de la faculté 8 !(3) , résultant de la somme
d'un nombre abstrait et d'une fonction du 1er degré en m , sera
lui-même une pareille fonction.
2) Le coefficient de la faculté 7 !(7 ), résultant de la somme
d'un nombre abstrait et de deux fonctions entières de m, l'une
du second degré, l'autre du premier , sera lui -même du second
degré en m.
3) Le coefficient de la faculté 6 !(*), provenant de la somme
me
de trois fonctions entières de m, du 1 ° , 2 " et 3me degré respec
tivement *), devra être lui-même du 3 me degré, par rapport à m .
4) Le coefficient de la faculté 5 :(5) , somme de quatre po
me
lynomes en m, du 1er, 2m, 3me et 4me degré respectivement, sera
>

lui- même du 4me degré en m.

*) Nous omettons, dans ce point et dans les trois suivants , la mention du


nombre abstrait ou fonction en m du degré zéro , provenant du développement
de tº. Car, quoique ce nombre affecte la valeur de chacun des coefficients a , il
n'iniue pas sur le degré de la fonction de m qu'ils représentent.
234

5) Le coefficient de la faculté 4 !(*) , étant la somme de


me

cinq polynomes , du 1er, 2m, 3m, 4me et 5 me degré respective


>

ment, sera lui-même du 5" degré en m. Enfin

6) Le coefficient de la faculté 3!(3), étant la somme de six


me
polynomes , du 1 " , 2 " , 3m , 4m , 5me et 6"e degré respective
>

ment, devra être, lui-même, du 6 " e degré en m.


Comparant la forme obligée du développement de ( 10) en
question avec celle que fournit le second membre de l'équation
( 9 ) , on en conclura, en toute rigueur, que ag, An, Q., as,
0.3 a,, a
ag ne
peuvent être que des nombres abstraits , et qu'ils resteront les >

mêmes, par conséquent , quelle que soit la grandeur particulière


qu'on attribue à m. Or nous nous sommes assurés directement , >

dans les articles 238 , 249 , 251 et 270 , que , pour chacune des
>

quatre hypothèses m = 0, m = l 7, m = 2 , m = 3 , les coefficients


- -

des facultés :
- m + 3 -m + 3 m3
-m + 3 5 6 ! nem + 3
3!(******),4!(*_****),5!(****), 6:(*-***), 7:(*+* +8), 8!(****)
3!
3 5 6 7 8

se réduisent aux nombres ( 8) multipliés, respectivement, par les


valeurs des produits ( 7) dans les dites hypothèses. Les nombres
abstraits ( 8) sont donc l'expression invariable des quantités
Q3, Qq,Ag, Ag, An, Qg , quel que soit m *), c'est- à -dire, qu'en général :
67 7

*) Si l'on tenait à une contre - épreuve , on n'aurait qu'à égaler m , tour à


tour, à
58, 59, 60, 61, 62, 63, 64 ,
dans l'équation identique (5). Ceci donnerait les nombres a dans cet ordre :
ag, ag, ag, ag, ag, ay az .

Observons seulement que cette contre- épreuve, qui présuppose l'iudépendance de


m des quantités a, d'en constitue pas la démonstration .
235

1
F = Х
n
16(63 - m )(62-7 )(61 - m )(60 — m )(59 — m )(58 — m )

[(n =m )(n -m - 1)(n -m — 2)(n -m –3)(n -m –4)(n -m –5)


-10058 - m )(n - m )(n - m - 1 )(n - m - 2 )(n - m - 3 )(n - M - 4)
+44 (59 — m )(58 – m )(n - m )(n - m - 1)(n - m - 2 )(n - m - 3)
-

8 x 14 (60 — m )(59 - M )(58 - m )(n - M )(n - m - 1 )(n - m - 2 )


+ 13 x 14 (61 - m )(60 - m )(59 - m )(58 -myn - m )(n - m - 1)
- 14 x 14 (62 - m )(61 – m )(60 - m )(59 - M )(58 – m )(n - m )
+10 x 14(63 –mX62 –m )(61 –m )(60 –m )(59–m / 58–m )] =
35
4
49( nm)
+ 7X 13(n -- m )(n -- m - 1) 7 (n - min - m - 1)(n - m - 2)
4(634) 8 (63 — m )(62 — m ) (63 — m /62 — m )(61 - m )
11(n - m )(n - m - 1)(n - m - 2 )(n - m - 3) 5 (n - m )(n - m - 1)(n - m - 2 )(n - m - 3 )(n - m - 4)
4 (63-762 - m )(61 - mX60 - m ) 8 (63 — m )(62 – m )(61 - M )(60 - mx59 — m )
( n -mn- m - 1 )(n - m - 2 )(n - m - 3 / n - m - 4Xn - m - 5 )
16 (63 — m )(62 - m )(61 -mx60 — m )(59 - m )(58 — m )
• ( 11 ).

.
Égalant m , successivement, à n , n --11 , n — 2 , on en tirera en
core que ;
n - 2
35 35 49 35 49 7X13
F
4:
F.n -
4 > F. etc.
4 (64 - n ) 2 (65 - n ) 4 (65 – n )(64 - n)

formules dont nous avons déjà trouvé plus haut la première, par
une autre voie.
na

Afin de déterminer ( 30 — m ) F , il n'y aura , en vertu de


l'équation ( 2 ) , qu'à intégrer ( 11)) suivant n , entre les limites
m + 2 et 32 , lesquelles se changeront en 2 et 32 -m , si, pour
la commodité du calcul, on prend nm pour variable indé
>

pendante . Pourvu qu'on observe, ensuite, que :

( 32 - m )(31 - M )-2 = (33 — m )(30 — m ),


on pourra , après l'intégration , diviser exactement par 30 — m ,
ce qui donnera :
236

35 49( 33 — m) 91( 32—m)(31 -m) 7 (32— m )(31 - mx29 - m )


F=
4 8(63— m) 24 (63 — mX62 — m ) 4 63 -mX62 - mX61 -m)

11(32 - mX31 - m )(29 - mX28 — m ) 5 (32 - m (31 - m )(29 - mX28 - mX27 - m )


20763 -mX62 - mX61 - X60 - m ) 48163 - mX62 - mX61 -mX60 - mX59 - m )

(32- m / 31 -mx29 - mX28 — MX27 - mX26 — m )


112(63 — m )(62 - mX61 - mX60 — m )(59 - m )(58 — m ) .(12 )

La différence de cette fonction de m sera :


m-+ 1
15 X 49 31 X 91 ( 31 - m) 7 (31 - mX1380—47m )
F -F =
4 (634m )(62 - m ) 12 (63 - m }(62 -mX61 - m ) 2 (63 — m )(62 – mX61 - mX60 - m )
11(31 - mX28 - mX1861-63m)
10 (63 - mX62 - mX61 - m )(60 - my59 — m )

5 (31 - mX28 - m )(27 - m / 2342–79m )


24 (63 — m ),(62—1n )(61 – m )(60 — m )(59 — m )(58 - m )

(31 - mX28 - mX27 - mX26 - m )( 2823-95m )


-

56(63 — mX62 - mX61 - mX60 — m (59 - mx58 — mX57 - m )

L'équation ( 12) fournit, pour le cas particulier m = 4 ,


4
128736221 128736221
=
F = = 6,4286 .. >
11X19X29 X 56 X 59 20025544

grandeur qui complétera les données nécessaires à l'évaluation


du quotient (3). Leur substitution nous apprendra , enfin , que
le nombre
6,288 ...

exprime la différence cherchée entre la force passive de la dame


et celle de la tour. Quant au calcul séparé de cette dernière
suivant la même méthode , il dépend entièrement de la solution
des difficultés exposées dans l'art. 264 , difficultés, qu'à une
prochaine occasion , nous nous proposons de réexaminer.
Qu'il nous soit permis , en attendant , de consigner ici une
>

observation qui , malgré son rapport intime avec les matières


traitées dans cette Note , aurait été mieux placée dans le texte.
Il s'agit de l'accroissement continuel de la réaction moyenne de
chaque pièce à longue portée , à mesure que le total correspon
237

dant des pièces en jeu diminue. Tant que ce total ne surpasse


pas 32 , l'accroissement en question est démontré par la table du
n° 226. Mais afin de mettre à l'abri de toute atteinte les con
clusions des pages 108 et 112 , il reste à prouver le même ac
croissement pour les périodes comprenant plus de 32 pièces
présentes sur l'échiquier *). Celles qui l'obstruent sans réagir
étant supposées partout transportables, on n'aura qu'à substituer
la valeur de I , dans l'équation (76 ), ou à prendre directement
la différence :

64(41-57) ( 3n + 64X63-7 )(62 - n ).... ...(57 —n)


In-, -7. =
1 1
nin + 1Xn + 2) 63.62.61.60.59.58n ( n + 1)(n + 2)
2

pour voir qu'elle demeure > 0 , tant que n > 14, et constamment,
par conséquent. Car n ne varie que depuis 2 jusqu'à 63 inclu
sivement , et la table nous dispense d'examiner les périodes à
l'effectif n + 1 moindre que 32. Passant de n à n --11 dans
l'expression de F. (68 ), on trouvera pareillement :
8.63.62.61.60.59.58n (n + 1)(n + 2)(n + 3 )(Fn - , - Fn)
= 64.63.62.61.60.59.58 (32n :_945n + 9747) —
(57–1 )(63 -nX62 –n )(61 –n )(60 - n)(59 –n )(58 –n )(10944 + 217n – 3n ”).
Or 32n²— 945n + 9747 étant toujours > 0 , Fn-, - Fn le sera
également , d'abord pour les valeurs de n supérieures à 56 , en
suite pour toutes celles qui , quoique inférieures à 57, rendent
positive la différence :

(32n ? — 945n + 9747) – ( 10944 + 217n — 3n ") =


(n + 1)(35n -1197),

c'est - à - dire pour tout n > 34 . De son côté, l'équation ( 11 ) fera


voir, qu'en général :

*) Comme dans les parties de pions et autres analogues qu'on pourrait


imaginer.
238

— — — — —m/ -mmlf._F
( , .)
8 (63 — m )(62 — m )(61 — ^ )(60 — m )(59 — M )(58 — m )( F.
14(61 —m )(60 — m)(59 — m )(58 — m)[ 7(62 — m )—13(n — m — 1)]
+8(59 – m )(58 – m )(n - m - 1)(n - m --22)[ 21(60 -m )—11(n - m - 3)
C

+ (něm – 1)n -m — 2)n –m –3)(n —m —4)[25(58 –m) — 3(n–m—5)].


-

Attendu que les deux derniers termes du second membre restent


=
toujours positifs dans le cas (m = 0, 1 < n < 64) qui nous oc
cupe, il sera donc plus que suffisant, pour rendre tel Fn - , - FR - 1 9

que 13n soit < 447 , ou n < 35. Rapprochant cette conclusion
de la précédente, on se convaincra que Fn-- Poet, par suite,
-

aussi :
Dn- , - Dn = tn_ , - 7n + Pn - , - Fn
demeure > 0 , pour toute valeur de n , imaginable sur l'échi
>

quier de 64 cases.
ADDITION AU LIVRE II.

Nous avons démontré , dans l'art. 164 , la formule algé


brique qui exprime le nombre des chainons primitifs, propres à
un échiquier carré xa quelconque. Notre démonstration part me

du principe que le dit nombre est toujours la 8 " partie du total


des chaînons possibles. Quant à ce principe lui- même , on a pu
s'assurer (voyez la page 261 du Tome II) qu'il est rigoureuse
ment prouvé, sitôt que l'on reconnaît qu'un chaînon quelconque
m
(A)
ne saurait coïncider avec aucun des chaînons dérivés :
x+ 1 -m x+ 1-4 m le x + 1 -m + 1-8
n v ' x + 1 -n x + 1 -y' : + 1 - n 2 + 1 - y!

v x + 1- n x + 1 - y n x + 1 - n + 1 -
m le? m * x + 1 -m 3 + 1-4x+ 1 - m 3 + 1-4
. (B).
Pour éviter les longueurs , nous nous sommes contenté d'obser
ver , à la page citée, qu'une pareille coincidence serait incompa
tible avec la marche du cavalier. Mais vu l'importance de la théo
rie des chaînons primitifs, il ne sera peut - être pas inutile de
suppléer ici les détails omis dans le passage en question , et
d'établir que la coïncidence supposée contredirait forcément
l'un et l'autre des couples d'équations:
u = m + 1 , r=m+2,1
m
E2}'
= n + 2
vvent2 v=n+ 1 # 1 )... ..(C)
(

qui expriment la loi de la marche du cavalier.


240

S'il y avait coincidence entre les chainons dont il s'agit,


elle devrait exister entre leurs cases extrêmes , comparées soit
dans l'ordre marqué plus haut , soit dans l'ordre inverse. Nous
n'aurons donc qu'à faire cette double comparaison entre le chai
non A et chacun des chaînons B , en les supposant coincidents,
et à montrer que le résultat serait , en tout cas , incompatible
avec les relations fondamentales ( C ).
I.
m = x + 1 - M ,
1)
H= x+ 1-4 .) , donc m=r,
= contrairement à (C).
m = i+ 1-4,1
2) ny 1-M) , contrairement à (C ).
II .

1) , nc n= v, contrairement à (C).)
v= i+ 1=""},do
2)
n = mari
+ 1_ul, contrairement à ( C).
> C
III.

1) m =i+1_m ***x *1
x - n ), = + - #"},donc
v ? d'},contrairement à (C).
N =

= x + 1 - Mal lM = x + 1 - m ,
2) mn= x+ 1 -v "}
y = x + 1 - n m }, donc m+v=n+v.
m + le = n

Or, pour satisfaire à cela, il faudrait, en vertu des relations ( C),


que l'on eût :

soit 2m + 1 = 2n + 2 , soit 2m + 2 = 2n + 1,
autrement dit :

soit 2m—- 2n - 1 = 0 , soit 2m - 2n — 3 = 0,


soit 2m2n + 1 = 0 , soit 2m -— 2n + 3 = 0,
équations dont chacune est absurde.
241

IV .
m = 1,
1)"le = v ?'
double condition impossible à remplir. Car les relations ( C) font
voir que lorsque m = n , l est nécessairement différent de v , et
que si j = v, m est ipso facto différent de n.
m = y,
2)
n = le

Cette double condition, substituée dans ( C ), entraînerait :


soit (Imn ==
= mn#
+ 1, ;; soi m 2
+ 22 } soitt (nIm==m
n+ 1
,. .

C'est - à - dire qu'il faudrait que n -m fût, en même temps , égal à


+1 et à 72 , ou, en méme temps, égal à +2 et à F1 .
V.

m = x + 1—
1)
nm Mo} ; He = xv = + je1–-- >},
donc m + n = le tv,,donc enfin m = le = n = v, résultat incom
m = n, May
patible avec ( C ).
2) m = nx =+ 1-
le
",}, p = iVam
+ mh1 =- n,,};
donc encore m = n = p = y , contrairement à ( C ).
VI.

1) n = r = 1 - m} v = x 21
+ 1_M}
m=V,
2 ) n= x+ 14?_M } fen , -mv = x + 1

Dans l'un et l'autre cas , on arriverait au même résultat inad


missible : m = n = l = v.
16
242

VII .

m = I + 1-1
1 ) y=x+1=;}
um = , par suite m+n =x
= +y.

m = i + 1 - V,
2) u = x + 1-4 "}" par suite m + v = n + .

Dans le premier cas, on devrait donc avoir : 4 -m = —10 — n ),


et dans le second : k - m = y - n , résultats inconciliables avec
les équations ( C ), qui entrainent:

soit (f — m = +# 2'};so
1, it f H —- m == 1+ 2,
y -n = + 2 v -n = + 1

Nous profitons de cette occasion pour faire une addition


nécessaire à la page 267 du Tome II. Il y est question des li
mites supérieures au total des courses de cavalier complètes que
comportent les échiquiers carrés d'on nombre de cases impair.
2+1
Ces courses commencent et finissent toutes aux 2 cases de
la couleur des coins , et nous avons fait voir que le nombre
4147200 x 71-5

est fort supérieur à celui des dites courses qui peuvent partir
‫ه‬
d'uue quelconque des cases désignées. Multipliant par 2‫ا‬
nous avons donc conclu que
-
l ' = 2073600(x?+ 1 ) * 70? –416
surpasse le total des courses complètes possibles sur l'échiquier
x ?. Mais ce total ainsi prouvé inférieur à L ', comprend chaque
course deux fois, la première fois dans l'ordre direct, la seconde
daus l'ordre inverse de la marche du cavalier. S'il ne s'agit,
par conséquent, que du nombre des courses géométriquement dif
243

férentes, ce nombre demeurera toujours très -inférieur à la moitié


de L ', savoir à :
1036800(z ' + 1) x 722–14.
Dans l'exemple de l'échiquier de 49 cases, cité à la même page,
nous aurions donc pu également abaisser de moitié la valeur
correspondante de L', ou prendre
51840000 x
Х 735

pour limite supérieure au total des courses complètes (géomé


triquement différentes) que comporte le dit échiquier.

16*
APPENDICE .

Un de nos anciens amis, M' de R*** a bien voulu enrichir


notre ouvrage d'un mémoire sur le problème des cinq dames, dont
nous joignons ici la traduction *). On a vu , dans notre premier
volume, pag. 122-135 , qu'il y a , en tout , 92 manières diffé
rentes de placer huit dames sur l'échiquier, de façon qu'elles en
attaquent toutes les cases, hormis celles qu'elles remplissent elles
mêmes. C'est là , évidemment , le maximum de dames satisfai
sant à la condition décrite. Or divers amateurs d'échecs ont
signalé, depuis, l'existence d'un minimum correspondant. Car
ils ont remarqué que cing dames suffisaient pour tenir en échec
les 59 cases restantes de l'échiquier, tout en l'occupant de ma
nière à ne point s’entre-attaquer. Mais cette remarque n'ayant
été appuyée que de deux ou trois exemples particuliers, il res
tait à découvrir et à discuter le total des solutions du problème
ainsi modifié. C'est ce qu'a fait notre savant ami , dont le mé
moire indique, en outre, l'application des mêmes idées aux échi
ses. Le problème eu
quiers carrés moindres que celui de 64 cases.
question , quoique mathématique de sa nature , est , d'ailleurs, à
tel point rebelle au calcul , que les méthodes connues ne four
nissent même pas le moyen de l'énoncer analytiquement. Cette
circonstance rehaussera , sans doute , aux yeux des géomètres,
l'intérêt des résultats auxquels M' de R*** est parvenu par des
essais systématiques très - pénibles.
*) Du consentement de l'auteur, nous y avons donné plus de développe.
ment aux considérations qui se rattachent à la géométrie de situation . Nous n'a
vons eu, en cela, que le but de relier cet appendice aux passages des deux pre
miers volumes où se trouvent exposés les principes généraux des considérations
dont il s'agit.
245

PROBLÈME. Disposer cing dames sur l'échiquier commun , de


façon à en attaquer toutes les cases , hors celles tenues par les dames
elles -mêmes .

Nous donnons plus loin un tableau qui résume toutes les


solutions possibles, et auquel nous nous réfèrerons dans les expli
cations suivantes, indispensables pour l'intelligence du problème.
Les nombreux essais que nous avons entrepris, nous auto
risent à affirmer qu'il faut au moins cinq dames , pour satisfaire
aux conditions exposées. En tâchant d'y assujettir quaire, tout
en leur assignant les stations les plus favorables à l'attaque,
nous nous sommes assuré que deux cases vides demeureraient
toujours en dehors de leurs portées. Tel serait le cas si l'on
supprimait: la dame ( 1,1 ) dans les positions n ° 18 , 19 , 34 de
notre tableau , la dame ( 1,2 ) dans les nº 41 , 47 , la dame (4,4 )
>

dans les positions n ° 78 , 82 , et la dame ( 7,7) dans le n° 45 *) ;


les quatre dames restantes n'attaqueraient toujours alors que
58 cases, sur les 60 demeurées vides. Ajoutons que notre pro
blème admettrait un bien plus grand nombre de solutions , si
l'on affranchissait les cinq dames qui doivent dominer l'échiquier,
de l'obligation de ne point s’entre-attaquer. Ainsi, par exemple,
chacune des positions citées engendrerait 6 solutions imparfaites
de ce genre, qu'on tirerait : des nº 41 et 47, en faisant changer
>

de place , sur le rang ( 1,2) (8,2 ), la dame qui l'occupe , et >

des nºs 18 , 19, 34 , 45 , 78, 82 , en y transportant la dame postée


sur la grande diagonale ( 1,1 ) - (8,8), à des cases différentes
de la même diagonale. On mettrait, par ce moyen, la dame dé
placée en prise de une , deux ou même trois autres, sans cesser
*) Des huit arrangements de quatre dames qu'on formerait au moyen de
ces suppressions, les trois derniers ne seraient, à la vérité , que diametralement
opposés aux trois premiers, et le 5me directement opposé au 4me.
246

de tenir 59 cases vides en échec. Voici trois positions analo


gues de cinq dames, trouvées par essais directs sur l'échiquier.
1,212,613,3 |5,716,3 .........deux dames en prise.
2,3 3,5 4,6 5,4 6,6 ... .... trois dames en prise .
1,112,66,2 6,5 6,7 ... .quatre dames en prise.
Vu la facilité de former des exemples du mode de solution
imparfait dont il s'agit, nous n'en signalerons plus qu'une va
riété fort élégante, basée sur le principe de la symmétrie dia
gonale. Quatre dames , pour le moins, y devront être en prise,
9

la cinquième occupant toujours alors la grande diagonale à la


quelle se rapporte la symmétrie de l'arrangement. Aussi cha
que système de solution pareil (nous en donnons ici sept, choisis
parmi beaucoup d'autres ) n'admettra - t - il que trois dérivées :
deux directes et une diamétrale .
1,1 2,6 4,8 6,2 8,4 .
1,1 2,7 4,3 6,5 8,8.
1,1 2,8 4,5 5,4 8,2 .
1,12,8 5,6 6,5 8,2.
1,1 3,5 4,6 6,3 8,8.
1,4 2,3 3,2 4,1 6,6.
1,4 2,33,2 4,1 7,7.

Revenons >, maintenant , au problème tel qu'il se trouve


>

énoncé plus haut, et dont nous pouvons déjà fixer, avec une en
tière précision, le total des solutions admissibles. Ce total est de
728 , vu que chacune des 91 séries de cinq cases, figurées dans
notre tableau (pag. 255—259) , engendre 7 séries ou solutions
nouvelles également bonnes , à savoir une diamétralement, deux
directement, deux diagonalement et deux obliquement opposées,
ce qui fait, en tout , 91 systèmes , de 8 solutions chacun * ). On
*) Les séries primitives étant rangées , dans ce tableau , suivant l'ordre ri.
goureux prescrit par la théorie des combinaisons, on s'assurera par le fait, et sans
trop de peine , qu'aucune des dites séries ne coincide avec quelque dérivée directe,
diagonale , diametrale ou oblique d'une autre. Quant à la manière de former ces
dérivées , elle a été abondamment expliquée dans le Tome I du présent ouvrage
247

ne verra jamais ici , en effet, se confondre deux séries du même


système. Car si tel était le cas , deux termes de cette série de
vraient se trouver dans la même espèce d'opposition , par rap
port à deux autres termes, et le cinquième devrait déjà coin
cider avec son opposé de l'espèce en question *) . Mais l'oppo
sition diagonale pouvant seule amener une pareille coincidence
sur l'échiquier commun , ce serait nécessairement cette oppo
sition là qui devrait subsister entre les quatre termes restants,
comparés deux à deux (le lecteur est prié de revoir, à la page 246 ,
nos modèles de solution diagonalement symmétrique du pro
blème modifé). Or les dames correspondantes seraient alors en
prise l'une de l'autre , conclusion qui prouve la fausseté de la
supposition .
Par la même raison , il ne saurait y avoir d'opposition di
recte entre deux stations quelconques d'une solution. Les seuls
genres d'opposition possibles entre deux termes d'une même sé .
rie, seront le genre oblique et le genre diametral; encore faudra
t - il, pour cela , que pas une des cases respectives ne soit située
sur une grande diagonale. Cependant , quatre stations d'une so
lution pourront ainsi être disposées symmétriquement sur l'échi -

( articles 4 et 21 du ſer Livre). Mais afin de la rendre palpable , rapportons ici,


comme exemple, les huit séries qui constituent le système nº 1.
Série primitive: (1,1), (2,3), ( 3,5 ), (4,2), (5,4).
| (1,8 ), (2,5 ), ( 3,7), (4,4 ), ( 5,6 ).
Séries obliquement opposées... ( 4,3), (5,5), (6,2 ), ( 7,4), (8,1 ).
Série diamétralement opposée... (4,5), (5,7 ), (6,4 ), ( 7,6 ), (8,8 ).
Séries directement opposées.... | (1,8), (2,6 ), ( 3,4 ), ( 4,7), (5,5 ).
( 4,4), (5,2), (6,5 ), ( 7,3 ), (8,1).
| 1,1), (2,4), ( 3,2), ( 4,5 ), (5,3).
Séries diagonalement opposées:: {(
1(4,6 ), (5,4 ), ( 6,7), (7,5 ), (8,8).
Pour ce système, comme pour tout autre, si l'on figurait la 1re série sur un
diagramme transparent, on n'aurait qu'à lui faire faire trois quarts de révolution
sucoessifs dans son plan , pour trouver la 2me, la 4me et la gme série. Et il suffi
rait, ensuite, de rolourner le diagramme, pour avoir le tracé des quatre séries res
Lantes (voyez les pages 248–249 du Tome II).
*) A moins qu'on ne voulat supposer, contrairement aux conditions du pro
blème, que trois de nos dames, ou toutes, occupent une même diagonale.
248

quier, comme on le voit aux nº 2 , 14 , 59 , 85 et 86 de notre


tableau , où l'un et l'autre de ces genres d'opposition se pro
duira suivant l'ordre dans lequel on comparera entre elles les
quatre cases en question. La symmétrie de chacune des posi
tions citées n'en sera pas moins altérée par la cinquième sta
tion , qu'on sera libre , toutefois, de transporter diamétralement
et obliquement, sans sortir du système de la solution , et sans
cesser , par conséquent , de satisfaire au problème. Ainsi , dans
les positions pº 2 et 14 , qu’on adjoigne aux quatre termes :
( 2,3), ( 3,7) , ( 6,2 ), (7,6 )
et, respectivement,
(2,4) , (4,7), ( 5,2 ), (7,5 ),

soit le terme ( 1,1 ), soit ses opposés, obliques ( 1,8), ( 8,1 ) et dia
métral (8,8), le système de solution restera toujours le même. Le
transport de la dame (2,2 ) à (2,7 ) , (7,2 ) ou ( 7,7) dans le ° 86 ,
celui de la dame (3,3) à ( 3,6), (6,3 ) ou (6,6) dans le n° 59 , en
fin la translation de la dame ( 4,4 ) à (4,5) , (5,4) ou ( 5,5) dans le
n° 85, seront, de même, parfaitement loisibles, et de modifieront
point les systèmes dont il s'agit.
Au défaut de solutions symmétriques proprement dites,
rendues impossibles par l'ensemble des conditions énoncées en
tête de ce mémoire , nous conviendrons d'appeler symmétriques
les cinq systèmes ci-dessus, lesquels (avec trois antres que nous
expliquerons plus bas) constituent, en effet, ce que le sujet com
porte de moins imparfait en ce genre. Ajoutons que les vingt
OS
systèmes : nº 1 , 10 , 17, 19 , 31 , 34, 37, 39, 40, 41 , 45 , 47 ,
>

60 , 62 , 64 , 68 , 73 , 81 , 83, 90 ont une certaine analogie avec


les précédents; qu'on y retrouve les propriétés décrites, quoique
affaiblies ou dénaturées, et que c'est pour cette raison que nous
>

leur avons donné, dans le tableau, le nom de pseudo -symmétriques.


Examinons, d'abord, les nº 37 , 60, 62 et 81. Nous remar
querons que , dans chacun , 4 dames sont disposées symmétrique
ment, non pas, à la vérité, par rapport à l'échiquier entier, mais
249

relativement aux échiquiers diminués : (3,3), (3,8) , (8,3), (8,8),


pour les nº 37 , 60, 62 , et (1,1 ) , (1,6 ), (6,1 ), (6,6) , pour le n ° 81.
La symmétrie de leur disposition , dans ces carrés de 36 cases,
est simultanément oblique et diamétrale , comme dans les cing
systèmes plus parfaits. De plus , nous pouvons ici également,
sans toucher à ces 4 dames ,9 stationner la cinquième à quatre
cases différentes , qui sont : ( 1,1 ) , ( 1,2) , (2,1 ) , (2,2) pour les
n ° 37 , 60, 62 , et (7,7), (7,8), (8,7), (8,8) pour le n° 81 , chan
7

gement qui n'affectera, en aucun cas , la validité des solutions,


mais les fera seulement passer d'un système à l'autre. On com
prendra mieux ces propriétés, qui relient , pour ainsi dire , en
un seul nos quatre systèmes , si l'on use des transformations
connues, afin de les réduire aux stations :

( 3,5), ( 5,8), (6,3), (8,6),

symmétriquement placées dans l'échiquier ( 3,3) , ( 3,8) , (8,3),


(8,8), et auxquelles il ne restera qu'à adjoindre l'une des cases
respectives : ( 1,1 ), ( 1,2), (2,1 ), ( 2,2 ), pour former les 4 systèmes
en question.
Les nºs 34 et 45 , dont le second peut être transformé en :
(2,2 ), ( 3,4), (4,8), (7,3), (8,7)

présentent une corrélation semblable. Les quatre dernières sta


tions , communes au n° 34 , sont tout aussi symmétriquement
disposées par rapport au carré déjà cité de 36 cases, en sorte >

que la 1re dame pourra occuper indifféremment l'une des stations


( 1,1 ) , (2,2). Même corrélation tant entre les nºs 41 et 47,
qu'entre 1 et 90 , avec la différence: 1 ) que l'échiquier carré de
36 cases auquel se rapportera la symmétrie, sera , respective
ment : (2,3), (2,8), (7,8), (7,3); ( 1,1 ), ( 1,6), (6,6), (6,1 ), et 2 ) que
les deux stations appropriées à la 1re dame , seront : ( 1,2) et
OS
(8,2) , ( 1,1 ) et (6,6). Quant aux nºk 39 et 40 , dont le premier
équivaut à :
( 1,2 ), ( 2,4 ) , ( 3,1 ), (4,3), ( 8,8) ,
250

les deux stations admissibles de la cinquième dame y seront


( 5,5) , (8,8) , et la symmétrie y aura lieu dans le carré de 16
cases : ( 1,1 ) , ( 1,4), (4,4) , (4,1 ).
Comparons, de même, les n° 82 et 19, après avoir réduit
le second, pour plus de clarté, à la forme:
( 1,3), ( 3,7 ), (5,1 ), (7,5), (8,8).
Nous observerons qu'ils ne diffèrent que par les stations (4,4 )
et (8,8) ; que les quatre autres y satisfont, comme précédem
ment, à la symmétrie tant oblique que diamétrale, mais relative
à l'échiquier de 49 cases : (1,1 ), ( 1,7), (7,1 ), (7,7) ; qu'enfin la
cinquième dame complétera , dans cet échiquier amoindri, la sym
métrie de la position 82. En réunir les stations par des lignes
droites reviendra, en effet, à tracer les côtés et les diagonales
d'un carré parfait. Voyez le diagramme ci-après.
Ne 82.

Pour ces motifs , nous avons cru devoir appeler symmétrique le


système 82 , et appliquer la même dénomination aux positions
tout- à - fait analogues 52 et 91. La symmétrie de cette dernière,
au lieu de se rapporter , comme celle des pº 52 et 82 , à un
carré de 49 cases, est relative à l'échiquier amoindri: (2,2),
251

(2,6), (6,6), (6,2 ) de 25 cases, mais les dames y occupent égale


ment les quatre coins et le centre *) d'un carré parfait.
Ne 91 .

Le système ci - dessus se distingue aussi de 82 et de 52 en ce


qu'il ne comporte point d'altération pseudo -symmétrique, représen
tée pour 82 par le n ° 19 , et pour 52 par le système 64, lequel
conserve encore trois stations symmétriquement placées sur l'échi
quier ( 1,1 ), ( 1,7), ( 7,7) , (7,1 ).
Nous avons, ensuite, nommé pseudo- symmétriques: 1 ) les
nº 17 et 83 , parce que l'arrangement des quatre stations:
(2,4), (4,7), (6,2), (7,6 )
et, respectivement,
( 1,3), ( 3,7), ( 6,1 ), (7,6)

y est obliquement (mais non diametralement) symmétrique **) sur


*) Ces coins en sont ici à la distance d'un saut de cavalier. Une réparti
tion non moins curieuse a lieu dans les systèmes déjà cités: 1 , 40 et 90, dont
chacun fournit quatre courses de cavalier non rentrantes, à 5 stations.
**) C'est uniquement pour abréger le discours que nous nous exprimons
ainsi. En réalité l'opposition oblique, vu son défaut de reciprocité (Tome I, page
125 ), ne saurait jamais engendrer qu'une symmétrie impropre, insaisissable à l'oeil,
qui, au contraire, reconnait aussitôt les trois genres de symmétrie véritable .
252

l'échiquier même de 64 cases ; 2) les nº 10 , 31 , 68 , 73 , parce


que , dans chacun , quatre dames apparaîtront symmétriquement
(diamétralement) placées , si on les rapporte à certains reclan
gles non carrés, compris dans l'échiquier. Ces rectangles seront:
(2,3), (2,7), ( 7,7), (7,3) pour le n ° 10 ; ( 3,3), ( 3,7), (8,7), (8,3)
pour le n° 31 ; ( 1,1 ), ( 1,7), (8,7), (8,1 ) pour le n ° 68 , et (4,3),
(4,6) , (8,6), (8,3) pour le n° 73 ; les deux premiers de 30 , le
troisième de 56 , le quatrième de 20 cases. On ne pourra , dans
aucun des nº cités , déplacer les dames ( 1,1 ), (4,4), ( 5,4), ( 1,2 )
qui altèrent la symmétrie, sans enfreindre par là les conditions
du problème.
Nous avons compté ainsi , en tout , 20 systèmes pseudo
symmétriques et 8 symmétriques, quoique , encore une fois, il ne
puisse être question ici de symmétrie absolue, telle que la pré
sentent 4 solutions du problème des huit dames. Contrairement
à celui - ci , le nôtre a un très -grand nombre de solutions qui ne
diffèrent entre elles que par une seule station . On en a déjà vu ,
plus haut , beaucoup d'exemples , et nous citerons encore le
n° 58 , qui , par le déplacement d'une seule dame, est réductible
aux systèmes 56 , 57, 62 , 66 et 75 .
> >

Il est digne de remarque que , dans 53 systèmes sur 91 ,


l'une au moins des grandes diagonales se trouve occupée; qu'el
les le soient toutes deux dans 32 systèmes , et qu'elles ne res
tent libres que dans les six n° 43 , 66 , 69 , 70 , 74 , 75 .
En revanche , les quatre cases centrales de l'échiquier demeu
rent vides dans 68 cas sur 91 , l'une d'elles n'étant remplie que
dans 23 cas . Dans la très-grande majorité des solutions, savoir
dans 82 systèmes, les cases tenues par les dames, sont , quant à
la couleur , réparties en raison de 2 à 3 ; il y a 4 stations de
couleurs pareilles et 1 de couleur opposée , dans les sept cas
OS
nºs 16 , 36 , 51 , 52 , 61 , 67 7, 91 ; enfin , il n'existe que deux cas
(nºs 19 et 82) dans lesquels les cinq dames occupent loutes des
cases de même couleur.
Nous ne saurions passer sous silence la propriété , com
253

mune à plusieurs de nos systèmes, de souffrir des déplacements


7

parallèles de chaque dame à des stations contiguës , sans que la


validité des solutions s'en trouve atteinte. Nous diviserons en
deux classes les 17 systèmes, plus ou moins doués de cette
propriété.
Dans ceux de la 1re classe, la translation des dames modifie
le système de la solution . Ainsi le n° 16 , ou
( 1,1 ), ( 2,4), (4,7), ( 6,2 ), (7,5),
transporté aux cases contiguës à droite, de cette façon :
(2,1 ), ( 3,4), (5,7), ( 7,2 ), (8,5 ) *) ,
rentre dans le n° 51 , qui est :
( 1,2 ), (2,7), (4,3), (5,8), (7,5 ).
Et, réciproquement, celui-ci, transporté comme il suit :
( 1,1 ), (2,6 ), (4,2), ( 5,7) , (7,4 ),
à des cases également contiguës, rentre dans le n° 16. Le dé
placement en d'autres directions serait inadmissible , vu qu'il
enfreindrait les conditions du problème. Deux exemples analo
gues nous sont fournis par les systèmes 40 et 81 , transportables
aux cases voisines en diagonale, ainsi :
(2,3), (3,5), (4,2 ), ( 5,4), (6,6);
(2,4), (4,7), ( 5,2) , (7,5 ), (8,8),
et engendrant, par là , les nºs 90 et 14. Ceux- ci , de leur côté,
> >

rentreront dans les nºs 40 et 81 , par une translation de même


nature. Au reste, le déplacement des dames ne demeure pos
sible ici , comme auparavant, que dans une seule direction. Si
l'on examine , au contraire, les quatre systèmes 2 , 41 , 45 , 47,
on les verra , chacun , reproduire les trois autres , pourvu qu'on
9

transporte les dames, toujours parallèlement, aux cases contiguës,


dans les directions compatibles avec la limitation de l'échiquier.
*) Ce n'est là, à proprement parler , qu'une dérivée diagonale du n° 51.
Mais nous avons déjà expliqué que chaque système ou nº comprend huit solutions,
qui n'en font qu'une en ce sens , que sept quelconques dérivent loujours de la
huitième, par un mode de génération uniforme.
254

On s'assurera de l'existence d'une corrélation semblable entre


les nº 22 , 44 , 55, et 87 , dont chacun engendrera pareillement
>

tous les autres, au moyen d'une translation parallèle, à des ca


ses voisines , en trois directions différentes. Celles - ci, fixées
pour 22 et 44 , par les limites mêmes de l'échiquier, seront fa
ciles à préciser pour les deux nº restants. Ajoutons que les
systèmes 22 , 44,55 et 87 étant dénués de symmétrie, cette pro
priété n'est point la source de la faculté de déplacement que
nous venons de décrire. Aussi , dans quelques - unes des posi
tions les plus symmétriques, comme par exemple 59, 85, 86,
toute translation parallèle des cinq dames est ipso facto impos
sible , et dans d'autres nº, tels que 1 , 60 , 62 , 64, elle violerait
les conditions du problème.
La seconde classe des positions susceptibles de déplace
ment, comprend les nº 52 , 82 , 91 , et se distingue de la précé
dente en ce que les systèmes s'y reproduisent euc-mémes, par une
translation parallèle à des stations contiguës. Les trois direc
tions du transport admissible pour le n° 91 , seront entièrement
déterminées par la règle de ne placer aucune dame à des cases
de la bande. Les systèmes 52 et 82 pourront, au contraire, être
transportés aux cases attenantes, dans toutes les directions pa
rallèlesque comportera l'échiquier, directions qui, d'ailleurs, se
réduiront également à trois. Cette propriété de se renouveler
par le déplacement, rehausse singulièrement l'élégance des trois
positions symmétriques en question . Voyez les diagrammes des
deux dernières, donnés plus haut .
Nous faisons suivre, maintenant, le tableau complet des sy
stèmes de solution de notre problème. Nous prévoyons que les
amateurs qui en entreprendront la vérification , découvriront,
sans trop de peine , des solutions qui n'y paraîtront point no
tées. Aussi les prévenons nous que les dites solutions coïnci
deront toujours avec des dérivées directes , diametrales, diago
nales ou obliques des séries consignées dans notre tableau, et ne
formeront point, par conséquent, de nouveaux systèmes.
255

1. Systèmes qui comprennent une case du coin .

NE1 1,1 2,3 3,5 4,2 5,4 pseudo -symmétrique.


Ne2
1,1 2,3 3,7 6,2 | 7,6 | symmétrique .

NE3 1,1 2,3 3,8 4,2 8,7


NE 1,1 5,2 8,6
2,3 3,8
NES
1,1 2,3 4,7 6,2 7,6
NE6
1,1 2,3 4,8 6,2 7,6
NE1 1,1 2,3 5,8 6,5 8,2
NE8 1,1 2,3 5,8 7,5 8,2
Ne9
1,1 | 2,3 | 6,8 | 7,2 8,7
NE 10 1,1 2,4 | 3,7 | 6,3 | 7,6 | pseudo -- symmétrique .
N 1,1 2,4 3,8 6,3 8,6

E 2 1,1 2,4 3,8 7,3 8,5

E8 1,1 2,4 4,5 5,8 8,2


EAA
1,1 2,4 4,7 5,2 7,5 | symmétrique.
NE5 1,1 2,4 4,7 5,2 7,6
NE 16 1,1 2,4 4,7 6,2 7,5

NEAR 1,1 2,4 4,7 6,2 | 7,6 | pseudo -symmétrique.


E8 | 1,1 2,4 4,7 7,2 8,6

E19 1,1 2,4 | 4,8 | 6,2 | 8,6 | pseudo -symmetrique.


NE 201,1 2,4 5,8 6,5 8,2

EA 1,1 2,4 5,8 7,2 8,7


NEA
1,1 2,5 3,7 5,6 6,2
256

2,5
Ne 23 1,1 3,7 7,2 8,6
No 24 1,1 | 2,5 5,3 7,8 8,2

Ne 25 5,4 6,8 8,2


1,12,5

de 26 1,1 | 2,5 5,4 7,8 8,2


Ne 27 1,12,5 5,6 6,8 8,2
N 28 1,1 | 2,5 5,7 7,4
7,4 8,2
Ne 29 | 1,1 2,6 4,3
4,3 7,8
7,8 8,4
N30 1,1 |2,8 3,6
3,6 5,3 8,5
Ne 31 1,1 3,4 4,7 7,3 8,6 pseudo-symmétrique.
No 32
1,1 | 3,4 4,8 6,3 8,6
Ne 33 4,8 6,3 8,7
1,1 3,4
Ne 36 3,4
1,1 4,8 7,3 8,7 pseudo -symmétrique.
Ne 35 5,8 6,3 8,6
1,1 3,4
Ne 36
1,1 3,5 4,8 6,3 8,6
Ne 37 8,6 pseudo -symmétrique.
1,1 3,5 5,8 6,3 8,6
Ne 38
1,1 3,7 4,5 5,8 8,4
N 39 1,1 5,6 6,8 7,5 8,7 pseudo-symmétrique.

II . Systèmes qui, à l'exclusion des coins, embrassent au moins une


case de la bande, attenante à un coin .

NE 40
1,2 2,4 3,1 4,3 5,5 pseudo -symmétrique.
NE 41
1,2 2,4 / 3,8 6,3
6,3 | 7,7 pseudo- symmétrique.
Ne 12
1,2 2,4 5,8 6,1 7,7
257

N 43 1,2 2,6 3,1 5,7 8,3

64 1,2 2,6 3,8


3,8 5,7 6,3
N 45 1,22,6 5,1 6,5 7,7 pseudo -symmétrique.
No 46 1,2 | 2,7 3,1 4,6 8,5
Ne 67
1,2 2,7 | 3,3
3,3 6,8 7,4 pseudo- symmétrique.
de 18 1,2 2,7 4,1 5,3
5,3 6,6
N 49 1,2 2,7 4,1 5,5 8,6

Ne 50 1,2 2,7 4,1 6,8 7,3

N 51 1,2 2,74,35,8 7,5

N 52 1,2 2,7 4,4 6,1 7,6 symmétrique.


Ne 53
1,2 2,7 4,6
4,6 5,1 8,5
Ne 31 4,8
1,2 2,7 4,8 5,3 6,5
Ne 55
1,2 2,7 | 5,3 6,6 7,4
Ne 561,2 2,7 5,3 6,6 8,5

N 57 5,3
1,2 2,7 5,3 6,8 7,4

N 58 5,3
1,2 2,7 6,8 8,5
Ne 69 1,2 2,8 3,3 7,1 8,7
7,1 8,7 symmétrique.
Ne 60 1,2 3,5 5,8
5,8 pseudo - symmétrique .
6,3 8,6
Ne 61 1,2 3,5 5,8 6,38,7
Ne 62 1,2 3,6 | 5,3 6,8 8,5 pseudo - symmétrique.
No 62 1,2 3,6 5,5
5,5 6,1 8,4
No 64 1,2 3,7 4,4 6,1 7,6 pseudo -symmétrique.
Ne 65 1,2 3,7 4,4
4,4 6,1 8,5

17
258

66 1,2 | 3,7 5,3


5,36,8 8,5

NE 67 | 1,2 3,7 5,4 6,1 8,5

.868 1,2 3,7 5,4


5,4 6,1 8,6 pseudo -symmétrique.
69 1,2 3,7 5,8
5,8 6,1 8,4

70 1,2 3,8 4,3


4,3 5,1 8,6

Ne 71 1,2 3,8 4,4 5,1 8,5

Ne 72 1,2 4,6 5,1 6,5 7,7

Ne 73 1,2 4,6 5,4 7,5 8,3 pseudo-symmétrique.


N 74 1,2 4,7 5,1 6,8 7,6

Ne 751,2 4,7 5,3 6,8 8,5

III. Systèmes qui, à l'exclusion des coins et des cases contiguës de la ban
de, y comprennent des stations séparées des coins par une seule case.

Ne 76 1,3 2,7 | 4,15,6


4,1 8,4

Ne 77 | 1,3 2,7 4,1 5,8 6,4

Ne 78 1,3 2,7 4,4 5,2 7,5

No 79 | 1,3 2,7 4,4 5,2 7,6


de 80 1,3 2,7 5,2 7,6 8,4
Ne 81 1,3 3,6 4,1 6,47,7 pseudo-symmétrique.
Ne 82
1,3 3,7 4,4 5,1 7,5 symmétrique.
No 83 1,3 3,7 4,4 6,1 7,6 pseudo -symmétrique.
No 84 1,3 3,8 4,4 6,1 8,5

Ne 85 1,3 3,8 4,4 6,1 8,6 symmétrique.


259

IV . Sysièmes qui n'admetlent, à la banda, que des stations séparées


d'un coin par deux cases.

NE 86 | 1,4 2,2 4,8 5,1 8,5 symmétrique.


Ne 87 1,4 2,6 3,3 6,7 7,2
Ne 88 1,4 3,3 4,6 6,5 7,2
Ne 89 1,4 4,6 5,1
5,1 6,5 7,7

V. Systèmes qui n'impliquent aucune case de la bande.

NE 90 2,3 3,5 4,2 5,4 6,6 pseudo -symmétrique.


NE 91
2,3 3,6 4,4 5,2 6,5 symmétrique.

Nous terminerons ce mémoire par quelques remarques sur


le plus petit nombre de dames, propres à tenir en échec toutes
les cases des échiquiers carrés moindres que l'échiquier com
mun . Ces remarques concerneront principalement la différence
des résultats pour le cas où l'on affranchirait les dames de l'ob
ligation de ne point s’entre -attaquer, et celui où on la main
tiendrait (problème restreint).
1 ) Une seule dame suffit pour dominer toutes les stations
des deux petits échiquiers de 4 et de 9 cases. Cependant, sur
ce dernier, on devra, à cet effet, faire occuper à la dame la sta
>

tion du milieu, tandis que, sur l'autre, on sera libre de la placer


où l'on voudra .
2 ) Quant au carré de 16 cases, on ne saurait y atteindre le
but indiqué qu'au moyen de deux dames, disposées comme il suit :
1,13,3 ;
1,2 4,2 ;
2,212,3 ;
17 *
260

c'est- à- dire de trois manières différentes, dont chacune repré


sente 4 solutions. Les dames demeurent ici constamment en
prise l'une de l'autre. Mais leur minimum s'élèverait à ļrois, et
le total des solutions à 16 , représentées par les deux systèmes
suivants :
1,1 2,3 4,2 ;
1,12,44,3;
si l'on exigeait, en outre, que les dames ne s'entre- attaquassent
point. Et si l'on allait jusqu'à exempter trois dames de cette
obligation , on formerait déjà, avec cet effectif augmenté, plus
de 40 positions différentes.
3) Soit qu'on introduise dans le problème la restriction
mentionnée , soit qu'on l'entende d'une façon absolue , il faudra
toujours au moins trois dames , pour le résoudre sur l'échiquier
de 25 cases. Comme nous donnons plus loin le total des systè
ines de solution correspondants , nous passerons ici incontinent
au carré de 36 cases. Il est fort curieux que celles-ci puissent
aussi être tenues en échec par trois dames , mais uniquement
dans la position symmétrique :
1,1 13,5 5,3
avec ses 3 dérivées, positions qui , toutes , laissent deux dames
en prise . La solution restreinte ne devient possible , sur cet échi
quier, qu'avec qualre dames, mais admet alors, en revanche, jus
qu'à 21 systèmes différents. Ajoutons que le nombre de ces
derniers augmenterait excessivement, si l'on omettait la restric
tion relative à l'attaque mutuelle des dames. C'est ce qui nous
a fait renoncer à l'analyse complète de ce cas , dont voici quel
ques exemples isolés .
1.2 3,4 4,4 6,2 . . .
quatre dames en prise.
1,13,14,4 6,3 . .
trois dames en prise .
1,3 2,5 4,4 5,2 . . .
deux dames en prise.
1

2,33,3 4,3 5,3 ....


quatre dames sur une même ligne .
261

4) Sur l'échiquier de 49 cases, quatre dames sont égale


ment nécessaires pour la solution, qui n'y comporte , d'ailleurs,
que l'unique système:
1,2 2,6 4,1 |5,5
conforme a la restriction maintes fois expliquée. Le nombre des
solutions libres, parmi lesquelles nous citerons :
1,1 13,5 4,6 6,3 et 1,4 4,4 5,4 6,4
nous a semblé assez grand, mais moins considérable que celui
des solutions analogues sur l'échiquier de 36 cases avec 4 , et

sur l'échiquier de 25 cases avec 3 dames.


Voici le tableau relatif au dernier, et dont il a été question
plus haut .

Nombre
Position normale
Ne de dames Propriété.
du système. en prise.

1 1,1 1,3 4,3 3 Absence de symmétrie.

2 | 1,1 1,5 4,3 2 Symmétrie directe.

3 1,1 2,2 4,4 3 Symmétrie diagonale.


4 1,1 2,3 3,2 2 Symmétrie diagonale.
5 1,1 2,3 5,3 2 Absence de symmétrie.

6 1,1 2,4 4,2 2 Symmétrie diagonale.


7 1,1 2,4 4,3 0 Absence de symmétrie.

8 | 1,1 | 2,4 5,4 2 Absence de symmétrie.


9 1,1 2,5 4,3 2 Absence de symmétrie.

10 | 1,1 2,5 5,2 2 Symmétrie diagonale.

11 | 1,1 3,3 3,4 3 Absence de symmétrie.


262

Nombre
Position normale
de de dames Propriété.
du système. en prise.

12 1,1 3,3 5,5 3 Symmétrie diagonale et diamétrale.


13 1,1 3,4 4,3 2 Symmétrie diagonale.
14 1,1 3,4 4,4 3 Absence de symmétrie.

15 | 1,1 3,4 5,3 0 Absence de symmétrie.

16 | 1,1 3,5 5,3 2 Symmétrie diagonale.


17 | 1,1 4,5 5,4 2 Symmétrie diagonale.

18 1,2 1,4 3,3 2 Symmétrie directe.

19 1,2 1,4 5,3 2 Symmétrie directe.

20 | 1,2 2,1 3,3 2 Symmétrie diagonale.


21 1,2 2,1 3,5 2 Absence de symmétrie.
22

1,2 2,1 4,4 2 Symmétrie diagonale.

23 1,2 2,3 5,3 3 Absence de symmétrie.


2

24 1,2 3,3 4,3 2 Absence de symmétrie.

25 1,2 3,3 4,5 2 Symmétrie diagonale.


26 1,2 3,3 5,2 2 Symmétrie directe.

27 | 1,2 3,4 5,2 3 Symmétrie directe.

28 1,2 3,5 5,2 2 Symmétrie directe.


29 1,2 4,2 4,5 3 Symmétrie diagonale.

30 1,3 2,3 5,3 3 Symmétrie directe.

31 1,3 3,3 4,3 3 Symmétrie directe.


263

Nombre
Position normale
NE de dames Propriété.
de système. en prise.

32 2,2 2,3 2,4 3 Symmétrie directe.


33 2,2 2,4 4,2 3 Symmétrie diagonale.
34 | 2,2 2,4 4,3 2 Symmétrie directe.

35 2,2 3,3 4,4 3 Symmétrie diagonale et diamétrale.

36 2,3 3,2 3,3 3 Symmétrie diagonale.


37 | 2,3 3,3 4,3 3 Symmétrie directe et diamétrale.

Chaque système est représenté par sa position normale (sé


rie primitive ), et ces positions sont elles - mêmes rangées dans
l'ordre expliqué aux pages 131-132 du Tome 1. Or rappelons
que , sur tout échiquier dont le nombre de cases est impair,
celles situées sur les bandes et colonnes du milieu , se confon
dent avec leurs opposées prises par rapport aux rangs ou aux
files respectivement. Il s'ensuit que les genres de symmétrie
diametral et diagonal ne sont pas les seuls possibles dans le carré
de 25 cases , et qu'il suffit, pour la symmétrie directe d'un arran
gement de trois dames , que l'une y occupe une ligne du milieu
(bande ou colonne) , tandis que les deux autres remplissent des
cases mutuellement opposées par rapport à cette ligne. La sym
métrie diamétrale coexistera même avec la symmétrie directe ou
diagonale , si l'une des dames est placée au centre du carré, et
les deux autres à des stations opposées, mais prises soit sur une
même ligne du milieu, soit sur une même grande diagonale ( com
parez la page 255 du Tome II). La coexistence indiquée réduira
naturellement à 2 le nombre des formes (transpositions) d'un
arrangement semblable, tandis que ce nombre s'élèvera à 4 pour
les arrangements simplement symmétriques, et à 8 pour ceux
264

dénués de symmétrie. Les derniers sont évidemment les seuls


qui n'entraînent pas nécessairement l'état de prise de deux ou
même de toutes les dames.
Or notre tableau fait voir que les 37 systèmes de solution
du problème sur l'échiquier de 25 cases comprennent : 10 direc
tement, 13 diagonalement et 3 doublement symmétriques; la sym
métrie diamétrale simple est ici incompatible avec la condition
de dominer toutes les cases. On trouvera, en somme :

11 systèmes, à 8 formes, faisant 88 solutions.


23 à 4 >> D) 92
3 à 2 » » 6 >>

Total .. 186 solutions différentes.

C'est parmi les 11 premiers systèmes qu'on aura à cher


cher ceux qui ne laissent aucune dame en prise , et il n'y en a
même pas plus de deux, savoir:
1,1 /2,4 4,3 .
1,1 3,4 5,3 .

Des 9 autres non symmétriques, 5 laissent deux dames en prise,


et 4 ( les nº 1 , 11 , 14 et 23 ) sont construits de façon à ce
que les dames s'y attaquent ( ou défendent) toutes mutuelle
ment. A cette catégorie appartiennent encore 8 systèmes sim
plement symmétriques, et elle embrasse nécessairement aussi
les 3 doublement symmétriques, de sorte qu'il existe, en tout,
4x8 + 8 X 4+ 3x2 =
= 70 solutions qui n'exemptent aucune
dame de la prise. Deux dames sont attaquées dans 20 systèmes,
dont 15 symmétriques.
La case du centre se trouve occupée dans 11 positions nor
males de notre tableau , et une case du coin dans 17 positions.
265

Ici finit le mémoire de M' de R ***. Observons, pour notre


part, que l'énoncé le plus rationnel du problème d'un minimum
de dames, propres à dominer un échiquier quelconque , consiste
à demander qu'elles en défendent toutes les cases , tant vides que
remplies. Au moins les solutions de cette espèce sont elles les
seules complètes *). Si , après cela , on veut exclure , du total des
cases à défendre, celles occupées par les dames , on apportera au
problème une restriction qui, sans en affaiblir l'intérêt, le modi
fiera profondément, et influera même sur le nombre des dames
qui y satisfont. Mais exiger qu'une ou plusieurs cases remplies
( pas toutes) demeurent sans défense, nous semblerait déjà peu con
séquent, et reviendrait à multiplier les solutions, sans nécessité
évidente. Empressons nous d'ajouter que cette considération
n'a nullement échappé à M' de R ***, et que , s'il ne nous a pas
communiqué le total des systèmes de cinq dames attaquant les
64 cases de l'échiquier , c'est uniquement à cause de l'extrême
difficulté d'épuiser ces systèmes par un mode de tâtonnement par
faitement réglé. En voici, néanmoins, 33 dont 11 lui appartien
nent. Le reste a été suppléé par M' Froedman , qui , malgré les
recherches laborieuses qu'il a bien voulu entreprendre à notre

*) Sous ce point de vue , le minimum de dames sera de deux pour les car
rés de 4 et de 9 cases, qui admettront, le premier:
1 système de solution à 4 formes ,
1 à 2
En somme . 6 solutious;
et le second :
1 système à 8 formes ,
2 systèmes à 4
2 >> à 2
En somme : 20 solutions.
Quant aux carrés de 16 et de 25 cases , nous avons déjà vu que le plus petit
nombre de dames , propres à en défendre loutes les stations, est, pour le premier
carré, de deux fournissant 12 solutions, et, pour l'autre carré, de trois donnant 70
solutions. Mais vous devons ajouter que le minimum de dames correspondant aux
solutions complètes, s'élève déjà .à quatre non - seulement sur l'échiquier de 49,
mais encore sur celui de 36 cases . Voyez , quant à ce dernier carré, les details
que nous donnons plus loin dans le texte .
266

prière, ne garantit pas non plus que la liste soit complète. Il la


reconnaît telle seulement à l'égard des solutions symmétriques
que comporte la question.

1,1 1,8 5,3 6,4 6,5

de 2 1,1 2,2 3,3 5,7 7,5 symmétrique.


NE 3 1,1 2,5 5,5 6,5 7,5

1,1 2,8 4,4 6,6 8,2 symmétrique.


5 1,1 3,3 4,4 5,5 7,7 symmétrique.
de 6 1,1 3,3 5,5 6,6 7,7 symmétrique.

1,22,1 3,5 4,4 5,3 symmétrique.


de 8 1,2 2,1 5,5 5,8 8,5 symmétrique.
de 9 1,2 2,1 6,8 7,7 8,6 symmétrique.
DE 10 1,2 4,5 5,3 6,4 7,8 symmétrique.
NE 11 1,3 3,1 4,5
2,2 3,1 4,5 5,4 symmétrique.
Ne 12 1,3 2,2
2,2 3,1 4,7 7,4 symmétrique.
N 13 1,3 2,2 3,1 5,7 7,5 symmétrique.
A 14 1,3 2,2 3,1 5,8 8,5 symmétrique.
15 1,3 3,1 3,7 5,5 7,3 symmétrique.
Ne 16 | 1,3 3,1 4,4 5,5 7,7 symmétrique.
NE 17 1,3 3,1 5,5 6,6 7,7 symmétrique.

NE 18 4,4
1,3 4,4 5,4 5,5 6,8 symmétrique.

NE 19 1,4 3,2 3,6 5,8 7,2


Ne 20 1,4 | 3,2 5,6 5,8 7,2
267

21 1,4 3,2 5,8 7,2 7,6 symmétrique.


Ne 22 1,4 3,6 5,4 5,8 7,2 symmétrique.
JE 28 1,4 3,6 5,5 6,5 7,5
A 26 1,4 4,4 6,46,47,4

X 25 2,2 2,3 2,6 5,4 6,5

NE 26 2,2 2,6 4,5 4,7 6,2

Ne 31 2,2 3,6 4,5 4,7 6,2


de 28 2,2 4,5 4,6 4,7 6,2

Ne 29 2,2 4,5 4,7 5,6 6,2

Ne 80 2,2 4,5 4,7 6,2 6,6


N 31 2,2 3,4 4,5 5,6 7,7 symmétrique.
Ne 32 3,3 3,4 3,5 4,6 5,4

NE 83 3,4 4,4 4,6 5,4 6,5

La symmétrie diagonale est ici la seule possible. Or les 33


systèmes que présente le tableau, se répartissent en :
19 symmétriques, à 4 formes , donnant 76 solutions.
14 non symmétriques ,à 8 formes, donnant 112
Total ... 188 solutions.

Les premiers , quoique plus faciles à découvrir, sont tous fort


élégants. Nous en figurons un, pris au hasard (le n° 21 ).
268

30
En transportant la dame (7,6) à ( 3,6) , on passera au sy
stème non symmétrique 19 , qui a cela de remarquable que ses
formes, groupées deux à deux, comme :
( 1,4), (3,2), (3,6), (5,8), (7,2) ;}
(1,4), (3,6), (5,8), (7,2), (7,6) ;)
ne diffèrent que par la station de la cinquième dame , soit
à ( 3,2 ) soit à ( 7,6 ) >, et qu'en postant cette même dame
à la case centrale ( 5,4 ) , on trouve le système symmétrique

enregistré dans notre tableau sous le n° 22. ,


269

Il y a huit solutions (découlant des nºs 5 et 6) où toutes


les dames occupent une même grande diagonale , et huit autres
>

(n° 24) où ces dames sont toutes placées sur une même bande
on colonne .
Les essais multipliés de M' Froedman lui ont appris que
le maximum de cases ( tant vides que remplies) que peuvent at
taquer quatre dames sur l'échiquier commun , est de 61 , mais
qu'ils n'atteignent une portée aussi étendue que dans un nombre
de cas très-restreint. Voici le plus remarquable.

Les trois cases ( 1,6), (7,6) et (8,6) sont les seules demeurées en
dehors de la portée des dames, qui, d'ailleurs, se défendent mu
tuellement. Il s'ensuit qu'en assignant, à une 5me dame , l'une
quelconque des stations:
(2,6), ( 3,6), (4,6), (5,6), (6,6),
on parviendrait à dominer tout l'échiquier. On retrouverait
ainsi , en effet, les 5 systèmes insérés dans notre tableau sous
>

les nºs 26 , 27 , 28 , 29 et 30. Mais il ne faudrait point placer la


me

5"e dame à ( 1,6), (7,6) ou (8,6), vu qu'elle y resterait elle-même


sans défense.
Les recherches de M' Froedman ont , au reste , vérifié les
>
270

prévisions de M' de R ***, concernant la multitude de solutions


que doivent fournir quatre dames sur l'échiquier de 36 cases.
Quoique M' Froedman n'y ait compté que les solutions complèles,
ou positions dans lesquelles toutes les cases sans exception sont
attaquées, il n'en a pas trouvé moins de 25 x 36 = 900 , dont
704 (88 systèmes) non symmélriques. Les 196 solutions restantes
comprennent :
132 diagonalement symmétriques, constituant 33 systèmes.
52 directement symmétriques, formant 13 systèmes.
4 solutions diamétralement symmétriques , composant un
seul système.
6 deux fois symmétriques , savoir 3 systèmes puissant la
symmétrie diagonale à la symmétrie diametrale.
Enfin , 2 solutions trois fois symmétriques, ou deux systè
mes cumulant les symmétries directe, diagonale et diamétrale.
Ces derniers sont :
2,2 2,515,2 5,5 .
3,3 3,4 4,3 |4,4 .
Ils se reproduisent , comme on voit , quels que soient les rangs
et files extrêmes que l'on prenne pour demi - axes coordonnés.
Les systèmes doublement symmétriques sont:
1,12,5 5,2 6,6 .
1,113,44,3 6,6.
2,2 3,4 4,3 5,5.
La symmétrie à la fois directe et diamétrale n'est point
représentée, et il n'y a ici que le seul système:
1,312,315,416,4
doué d'une symmétrie simplement diamétrale. Voici des exemples
de solutions :
1,1 1,6 4,2 4,5 ;
Directement symmétriques 1,1 1,6 4,3 4,4 ;
1,11,615,3 5,4 ;
271

1,1/2,33,2 4,4 ;
1,1 2,3 3,2 5,5 ;
Diagonalement symmétriques
1,1 2,3 3,2 6,6 ;
1,12,4 4,2 6,6 ;
celles-ci remarquables par leur élégance.
Il y a , comme sur l'échiquier de 64 cases , 8 solutions où
toutes les dames tiennent une même grande diagonale, et 8 autres,
formant ici 2 systèines symmétriques, où les dames sont toutes
rangées sur une même bande ou colonne.
L'ingénieux arrangement de crois dames:

découvert par M de R *** (page 260), peut servir à former, d'un


seul jet , 10 systèmes de solution complets, dont la moitié sym
métriques. Vu , qu'en effet, toutes les cases de notre échiquier
s'y trouvent attaquées, à l'exception du coin occupé par la 1 "
dame, il suffira , pour construire les systèmes en question , de
me
remplir tour à tour , par une 4"e dame , les 10 cases restées vi
-

des sur la première file et la grande diagonale (1,1)- (6,6 ).


Mais il deviendra ensuite inutile de faire parcourir, de la même
façon , à cette dame , le premier rang de l'échiquier. Car on
n'engendrerait, par là, que des dérivées diagonales de systèmes
non symmétriques déjà comptés. On obtiendra donc, en somme,
par la voie indiquée , 5 x 8 + 5 * 4 = 60 solutions différentes,
>

ou un quinzième du total énuméré plus haut.


FIN DU TOME TROISIÈME .
On troure, chez les mimes librairis. Iesourraijcs.suirants in
momo nunter:

о вачамахъ равновѣсія н ,движенія. С. Петербург , 1838. Prix 2 rblѕ.


Ce traité, de 27 feuilles d'impression , contient l'exposition
raisonnée et la démonstration complète du principe des vitesses
virtuelles, ainsi que des quatre grands principes du mouvement des
systèmes de points matériels. Ce qui caractérise, (l'ailleurs, l'ouvrage
cn qnestion, c'est qu'il a , le premier, donné l'analyse et la solution
des cas très-nombreux d'équilibrc. pour lesquels le nombre des con
ditions de liaison (équations et inégalités) du système surpasse le
total de ses coordonnées.
Déconvertes sur le cavalier. St.-Pétersbourg. 1837. Prix 60 col .
Analyse nouvelle des ouvertures du jen des échecs. Dens volumes. Dresde
et St.-Pétersbourg. 1842-1813. Il ne reste plus qu'un très
petit nombre d'exemplaires complets de cet ouvrage , en dépôt
chez Williams et Norgate, 14 , Henrietta - Street, Coventgarten,
à Londres . Prix 4 roubles .
Le deuxième volume ( inoins rare ) se vend séparément.
Prix 1 rbl. 75 cop.
Règles dn jeu des échecs. St.-Pétersbourg. 1954. Prix 60 cop.
Cet opuscule expose les progrès de la législation de ce jiu,
depuis le XV -me siècle jusqu'à nos jours, ct ilisentr en détail les
questions litigicuses qu'elle a soulevées. Sa lecture est indispensable
pour l'intelligence du
Nouveau règlement d'échecs des amateurs de St.-Pétersbourg , adopté
en 1857, et précédé d'une introduction critique. Édition russe
avec la traduction française en regard. 1858. Prix 60 cop

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