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Pour mieux comprendre le droit des affaires internationales, nous allons dans un 1 er
temps parler de généralité, après cela on analysera l’aspect douanier et l’aspect
financier des relations d’affaires internationales.
Introduction et GENERALITE
Le DDAI par contre peut comprendre entre autre le droit de crédit, le droit fiscal, le
droit de prévoyance social, le droit de société, le droit de travail,…
Le DDAI concerne les relations d’affaires des entreprises d’un pays donné avec des
partenaires établis dans d’autres Etats et ces relations se développent dans le cadre
organisé par les Etats et par les professionnels eux même.
Le DDAI est le point de jonction de plusieurs disciplines juridique par son objet et par
sa finalité.
L’étude de DDAI sera accès vers ses deux principaux éléments qui sont : les
affaires et les aspects internationaux.
Le terme Affaires a un double acception, en 1er lieu, on peut avancer qu’il est le
synonyme moderne du commerce par conséquent le droit des affaires constitue en
quelque sorte l’appellation moderne du droit commercial et a pour objet les règles
applicables aux commerçants, aux sociétés commerciales et aux actes de commerce
tel que prévu par les différents textes nationaux (Loi n°99-018 sur le commerçant ;
Loi n° 99-025 : sur la transparence des entreprises ; Loi n°2003-036 : sur les société
commerciales).
Mais en deuxième lieu le mot affaires englobe un champ plus large que le terme
commerce et par conséquent le droit des affaires a aussi un objet plus large que
le droit commercial classique (une vision trop restrictive) et peut inclure entre autre
notamment le droit de crédit, le droit fiscal, le droit de travail,…. Il faut ajouter que le
mot « COMMERCIALITE » est l’expression du « DROIT COMMERCIAL » n’est pas
connus de tout les pays. En tout cas ces deux notions ne prouvent pas exactement
la même réalité dans les pays où elle existe. Par contre le concept de droit des
affaires a l’avantage de la neutralité puisque tout les pays conçoivent, le mot affaire
et l’expression relation d’affaire, quasiment de la même manière.
Le DDAI trouve principalement son origine dans le lex mercatoria (loi marchande) du
Moyen âge (vers la fin du 11ème siècle) et a sa source dans les usages
professionnels. Ces usages jouent un rôle important dans le développement et
l’organisation du commerce international, des affaires internationales.
En raison de la souveraineté des pays la tendance pour les juges du for (juge
du pays où on porte les litiges) est d’appliquer leurs règles nationales pour
résoudre les conflits de loi sans se soucier les règles en vigueur des autres
pays. Heureusement qu’en matière civile il existe deux principes
d’applications universelles :
Le principe du statut réel c'est-à-dire que les biens litigieux sont
soumis au droit de lieu de leur situation quelque soit le juge du for
saisie.
Le principe du statut personnel pour connaitre l’état, le statut d’une
personne on doit se référer à la loi nationale c'est-à-dire la loi du pays
où cette personne est originaire.
Les droits nationaux constituent dans certaines situations un frein au
développement des affaires internationales, en effet ces droits nationaux
ignorent très souvent le cas des contrats alors que les transactions
internationales ont essentiellement à leur base des contrats et porte presque
toujours sur des biens meubles. Face à cela la jurisprudence a du combler les
vides du droit écrit et cela de deux façon :
Par le recours à la notion d’autonomie de la volonté, la convention de
Rome du 19 juin 1980 : loi applicable aux obligations contractuelles
précise expressément que le contrat est régi par la loi choisie par les
parties
Par la mise en place de nouveau critère, il s’agit notamment ici de la
détermination de la nationalité des sociétés. Le principe est simple en
la matière : la société a la nationalité du pays où est établi son
siège.
Les pays investisseurs apportent une aide à leurs opérateurs qui investissent à
l’étranger, dès que ces investissements sont utiles à leur économie. A ce titre, les
investissements français à l’étranger peuvent obtenir diverses formes de prêts et de
garanties par la banque Natexis d’une part et part par la Compagnie française
d’assurance du commerce extérieur (COFACE).
Enfin cela peut être des conventions multilatérales exemple : CEE, SADC
Les opérateurs des affaires internationales sont appelés à investir à l’étranger mais à
cette occasion ils peuvent être confrontés à des éventuels conflits d’intérêt :
Face à ces conflits d’intérêt beaucoup de pays ont élaboré une règlementation
d’échange et d’investissement avec comme objectif principal la protection de
l’économie nationale.
Toute fois il ne faut pas que cette règlementation soit trop sévère parce que cela
peut entraver le développement du commerce international.
Dans le monde contemporain, les Etats jouent sur deux niveaux en tant que
législateur et en tant que opérateur.
EXEMPLE :
Kennedy round 1963-1967 où ont été discuté et mise en place le code
anti-dumping, réduction douanière sur les produits agricoles
Tokyo round 1973-1979 négociation sur les restrictions non tarifaires (en
matière de marché publique par exemple)
Uruguay round 1986-1994 négociation finale sur l’acte de Marrakech qui
a prévu entre autre l’élargissement des négociations aux aspects :
- De la propriété intellectuelle touchant au commerce
- La mise en place de l’accord général sur le commerce des services
- La création de l’OMC
B°- Les autres organisations qui intéressent le commerce international
A cela, ils existent plusieurs organisations à objectifs variés et spécialisés de
caractère opérationnel et normatif.
1°- Organisations à caractères opérationnel
Les accords de Bretton woods ont donné naissances à deux organismes dont
l’objectif au départ est la reconstruction économique à l’issue de la seconde
guerre mondiale. Ces deux organismes sont : le FMI et le BIRD
a°- Le Fonds monétaire international (FMI)
Il a pour mission d’assurer la stabilité des changes et de développer la
coopération internationale sur le plan commercial et monétaire. Pour prévenir les
crises monétaires, il a notamment organisé un système de parité fixe des
monnaies à l’égard du dollar américain pris comme monnaie de référence.
Le GATT (marchandise)
Le GATT (service)
Le TRIPS (propriété intellectuelle)
Il est à préciser que la CNPF concerne les droits de douane et les impositions
de toutes natures perçues à l’importation ou à l’exportation ou encore à
l’occasion de l’importation ou de l’exportation.
1° - Droits de douane :
NB : les mesures prises par l’Etat concerné doivent être notifiées au GATT et
elles doivent être prises sur une base non discriminatoire.
L’accord du GATT interdit ou au moins limite les subventions ainsi que toutes
les autres formes de protection des revenues ou de soutient des prix parce
que ces mesures ont pour effet direct ou indirect d’accroitre les exportations
d’un produit d’un Etat contractant ou de réduire les importations du même
produit sur le territoire du même Etat.
4° - Sur le dumping :
Cela consiste à vendre à l’étranger moins cher que chez soi. Un pays victime
de cette pratique déloyale a le droit de percevoir en plus des droits de douane
normaux un droit anti-dumping dont le montant est égal à la marge (écart
entre le prix pratiqué dans le pays d’exportation et le prix de vente dans le
pays d’importation.
Le contrat d’Etat présente deux (02) aspects opposés, d’une part ; la partie
Etat possède de pouvoir politique considérable, elle a ce que l’on appelle la
prérogative de puissance publique. Cette prérogative permet à l’Etat
d’accomplir sa mission d’intérêt général.
En 1er lieu la mise en avant de la partie d’Etat et cela pour lui permettre
d’accomplir sa mission cette mise en avant de la partie Etat implique pour la
partie privée une aggravation de ses charges. Exemple : obligation
d’information et de conseil ; obligation de négociation de rééchelonnement de
la créance de prix. Toutefois, il y a toujours obligation de l’Etat partie de
garantir les investissements du contractant privé étranger.
En 2ème lieu il y a mise en sourdine des prérogatives de l’Etat partie se
manifestant par les points suivants :
application de toutes clauses compromissoires implique pour la partie Etat
la renonciation à l’immunité de juridiction.
La clause compromissoire est une des techniques à côté du compromis
d’arbitrage pour porter un litige devant l’instance arbitrale.
Interdiction pour l’entreprise publique d’invoquer à titre de cas de force
majeur une décision prise par l’autorité de tutelle dans le but d’échapper à
ces obligations contractuelles et en conséquence de toutes inexécutions
de ces obligations.
Caractère inopérant de l’immunité d’exécution sur tous les biens de la
partie publique au contrat d’Etat (JIRAMA, Air MAD,…) affecté à
l’exploitation d’une activité économique ou commerciale.
Il s’agit d’une ONG mise en place en 1919 et cette ONG fédère des entreprises des
groupements professionnels et des chambres de commerce de plus de 60 pays.
Au sein de la CCI on peut trouver différentes institutions telles que :
Un des conseils et comités nationaux
Un conseil composé des représentants de CCM
Un comité directeur élu
Un bureau international chargé d’assurer la permanence de la CCI