7. BIBLIOGRAPHIE UTILE…......................................................................................51
A. EN FRANÇAIS ...............................................................................................................51
B. EN ANGLAIS .................................................................................................................51
ANNEXE 1: GLOSSAIRE DE CERTAINS TERMES UTILISÉS ET LEURS
ÉQUIVALENTS .....................................................................................................................52
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Les ambitions de l’AFD quant au cadre logique sont clairement énoncées dans le POS (voir
aussi en annexe 3) :
« L’AFD se propose […/…] de généraliser la méthode du cadre logique, largement appliquée
par la communauté des bailleurs de fonds. Celle-ci présente l’avantage d’obliger les
concepteurs et évaluateurs de projets et programmes à expliciter les objectifs, en les reliant
aux activités financées dans le cadre des projets, et à expliciter les résultats ou impacts
attendus en fonction notamment d’indicateurs… »
Ainsi, au delà des besoins en formation générale sur la méthode, apparaît le besoin d’un guide
d’utilisation qui tienne lieu de référence commune pour les concepteurs de projets. En effet, la
forme et la terminologie de la méthode du cadre logique peuvent varier sensiblement.
Ce guide d’utilisation n’est autre qu’un vade-mecum de la méthode du cadre logique qui se
veut avant tout opérationnel et dont l’objet est de décrire une méthode du cadre logique
adaptée au contexte de l’AFD. Sa lecture ne remplace pas la formation spécifique
dispensée par le CEFEB et DRH Formation. Son but est d’accompagner la généralisation
de la méthode du cadre logique à l’AFD.
Un lexique des termes employés indiquant leurs synonymes et leurs équivalents anglo-saxons
est proposé en annexe 1.
1
En 2001, la formation était intitulée « La méthode du cadre logique : Ce qu’il faut retenir et
savoir utiliser »
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Cette section récapitule en quelques pages l’enchaînement des étapes à suivre pour appliquer
la méthode du cadre logique, développée dans ce guide.
Objectif spécifique du
projet
Et sous-objectifs
spécifiques
Réalisations (effets)
Activités et Moyens
Attention.
• La finalité doit être directement en ligne avec le CIP du projet.
• La finalité et l’objectif spécifique du projet sont deux choses différentes et cette
différence traduit une progression dans les objectifs. Il faut éviter que la finalité soit
un simple rephrasé de l’objectif spécifique.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Par exemple :
Simple rephrasé Réelle progression
Finalité Le ministère est renforcé Le Service publique est amélioré
Objectif spécifique Renforcement des capacités des Renforcement des capacités des
directions générales du directions générales du
ministère… ministère…
Cette même vigilance doit s’appliquer entre tous les niveaux d’objectifs.
ALORS
SI ET
Attention
• Il faut être vigilant d’identifier comme telles des hypothèses critiques qui relèvent
plutôt des conditions suspensives (conditions préalables de mise en œuvre) ou qui sont
directement sous la responsabilité du maître d’œuvre du projet et qui ne sont donc plus
des externalités vis à vis du projet.
Attention
• Tout comme pour la hiérarchie des objectifs, il faut veiller à ne pas décrire un niveau
avec des indicateurs relatifs à d’autre niveaux. Par exemple, chercher à démontrer
l’atteinte d’une finalité par des indicateurs de réalisation physique est à proscrire.
• Il est parfois tentant de confondre un objectif et son indicateur !
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
3. L’objectif spécifique n’est pas une simple répétition, ni de la finalité, ni des sous-
objectifs ou des réalisations.
5. Les sous-objectifs spécifiques sont plus que des réalisations (produits des activités).
6. La hiérarchie des objectifs est exprimée autant que faire se peut par des phrases
décrivant un changement ou une action. En particulier les objectifs pour les
réalisations ne sont pas une reprise de leurs indicateurs.
10. Les hypothèses critiques ne sont pas sous la responsabilité du maître d’œuvre.
11. Les indicateurs sont en nombre limité et relatent les résultats et impacts les plus
importants.
12. Les indicateurs d’impact (finalité et objectif spécifique surtout) ont une dimension
temporelle et une dimension de qualité.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
a. Historique de la méthode
La méthode du cadre logique (en anglais logical framework ou logframe) a été mise au point
dès 1969 par le cabinet Practical Concepts Inc. pour le compte de USAID. Pendant les années
70 et 80, la méthode fut adaptée par différentes agences et institutions (ACDI, DANIDA,
KfW, PNUD, Union Européenne…), en tant que méthode de conception de projet. Plus
récemment, la méthode a été adoptée par la Banque mondiale en 1997 en tant qu’annexe
principale et obligatoire (Project Design Summary) aux documents de projet. Elle est
maintenant utilisée par la plupart des bailleurs de fonds, mais aussi et surtout pratiquée par la
plupart de nos partenaires.
b. Objet et description
La méthode du cadre logique est décrite dans de nombreux documents produits par les
institutions qui se la sont appropriée, sous des formes diverses et variées, mais son objet est
toujours le même : la conception et gestion de projets et programmes.
Le cadre logique organise ces concepts en un tableau ou matrice qui est le résumé des
éléments essentiels du projet ou programme :
- le fondement logique de la structure du projet ou programme,
- les résultats quantifiés attendus,
- les ressources mobilisées,
- le système de suivi et d’évaluation,
- les hypothèses critiques de la bonne exécution du projet et de sa réussite.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Un lien explicite entre les projets ou programmes et les objectifs des stratégies pays ou
sectorielles, ou les grands objectifs internationaux de développement. Le cadre logique est un
moyen de relier en amont les opérations et les stratégies (stratégies pays, sectorielles, objectifs
de développement), et est donc un instrument de gestion du portefeuille en préparation.
Une meilleure contractualisation entre les partenaires. Le cadre logique peut servir de base
pour rédiger les termes de référence des futurs acteurs du projet.
De meilleurs résultats. La méthode du cadre logique est cohérente avec la gestion basée sur
les résultats.
Une grande adaptabilité aux cas particuliers. La méthode du cadre logique est d’application
très générale. Ainsi, au sein d’une institution comme l’AFD, elle s’avère assez souple pour
être appliquée à des opérations très différentes.
Une normalisation du langage et un outil de mise en œuvre des objectifs et des indicateurs.
La méthode du cadre logique est un outil fédérateur de la terminologie du suivi évaluation des
opérations. Elle offre de surcroît un cadre d’utilisation des indicateurs.
Une lisibilité et comparabilité accrues entre projets. Le cadre logique rend les projets plus
faciles à lire et à comparer, notamment avec des projets similaires d’autres bailleurs. Par
exemple, il peut être plus agréable d’attaquer la lecture d’un document de projet en anglais de
50 pages par son cadre logique…
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
On verra par la suite que les lignes du bas du tableau peuvent se décliner à loisir. Retenons
pour l'instant à quoi correspondent les différentes lignes horizontales:
Les différents termes employés sont définis au paragraphe b. ci dessous. On voit d'ores et déjà
que se dessine dans les lignes horizontales du tableau une hiérarchisation d'objectifs pour le
projet, depuis des objectifs de réalisations physiques jusqu'à des objectifs très globaux qui
transcendent le projet (finalité).
Comme toute terminologie, la terminologie consacrée à la hiérarchie des objectifs est une
convention. Toutefois, des termes consacrés sont définis ci dessous qui serviront de référence
dans toute le suite de ce document. Ces termes sont également cohérents avec le workflow.
Plusieurs types d'objectifs. Comme l'indique l'expression « hiérarchie des objectifs » nous
allons distinguer différents types d'objectifs pour un projet ou pour un programme auxquels
renvoient les lignes de la matrice. Ainsi, lorsque nous parlerons des objectifs d'un projet, nous
parlerons indifféremment de l'ensemble des objectifs décrits par la première colonne du
tableau. Si nous voulons être plus spécifiques, nous emploierons chacun des termes définis ci
dessous:
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Finalité, ou objectif global du projet. C'est le but stratégique recherché au travers du projet.
Cet objectif transcende en général l'emprise stricte du projet, car
l'atteinte de la finalité va nécessiter d'autres actions que le seul projet.
Comme on le verra au chapitre suivant, la finalité devra être recherchée
dans le CIP du pays du projet, pour assurer la cohérence avec les
objectifs de l'AFD dans le pays.
Objectif spécifique (et si besoin sous-objectifs spécifiques du projet). L’objectif spécifique est
la raison d'être du projet sur le terrain, qui justifie le projet. Cet objectif
est en partie au moins sous l'emprise du projet, car l'atteinte de
l'objectif spécifique du projet est la responsabilité du maître d'ouvrage
du projet. C'est l’effet majeur attendu du projet. Il est conseillé que le
projet ait un objectif spécifique unique. Les sous-objectifs spécifiques
pourront par exemple être les objectifs de chaque composante (ou
volet) du projet. Une composante ou volet est un ensemble d'activités.
Activités (et moyens) du projet. Le regroupement des activités en composantes ou volets décrit
la stratégie d’intervention du projet. Chaque activité transforme des
moyens indiqués nous le verrons dans la case située immédiatement à
droite en produits. Si le projet comporte plusieurs composantes, on
peut en général regrouper les activités en autant de paquets. Comme
pour les réalisations, on peut décliner ces paquets en lignes
horizontales.
Pour des exemples illustrant la hiérarchie des objectifs, se reporter aux paragraphes 4.b et 5.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
d. Les Indicateurs
Nous verrons au paragraphe 4.d. les différents types d'indicateurs qu'il est possible d'utiliser à
chaque niveau de la matrice. Retenons pour l’instant deux grands types d’indicateurs :
Les indicateurs dits « d’impact » variant essentiellement à moyen ou long terme et qui sont
surtout pertinents à l’achèvement du projet et lors de la conduite d’une
évaluation rétrospective, même s’ils doivent être définis et mesurés dès
la préparation du projet. Nous verrons que ces indicateurs « d’impact »
sont en fait des indicateurs sur les impact et les effets du projet. Ces
indicateurs vont décrire dans quelle mesure la finalité et l’objectif
spécifique du projet ont été atteints. Ces objectifs ne sont pas toujours
directement quantifiables, et le choix des indicateurs peut s’avérer
délicat.
Des indicateurs dits « de mise en œuvre » ou « de suivi » variant à court terme, c’est à dire
pendant le projet, et donc très utiles pour en effectuer le suivi. A
l’achèvement du projet ou lors d’une évaluation rétrospective, ces
indicateurs montreront l’efficacité du projet et de la maîtrise d’œuvre.
Ces indicateurs, décrivant l’exécution budgétaire (utilisation des
moyens en général) et technique (réalisations) du projet, ainsi que
certains effets immédiats sont plus facilement quantifiables et leur
définition pose moins de problèmes.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Retenons à ce stade les concepts que décrivent chaque ligne et chaque colonne de cette
matrice:
Moyens de
Hiérarchie des vérification/ Hypothèses
Indicateurs
objectifs Système de suivi critiques
et évaluation
Finalité
Objectif
spécifique
(et sous-objectifs
spécifiques)
Réalisations
Activités/Moyens
Chacune des cases de cette matrice se rapporte donc à une ligne et une colonne précise.
La case grisée contient donc les indicateurs relatifs à l’Objectif spécifique (et éventuellement
sous-objectifs spécifiques) du projet.
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Au stade de l'idée de projet, il est possible d'utiliser le formalisme du cadre logique pour
structurer les discussions préliminaires avec le maître d'ouvrage afin:
• d'identifier la raison d'être du projet;
• d’identifier les grandes composantes du projet;
• de relier le projet aux enjeux de l'AFD (cf. finalité et CIP).
Lors de l’exécution du projet, et des supervisions, le cadre logique sert de référence pour
apprécier la performance du projet dans la mise en œuvre de la stratégie d’intervention (les
composantes sont exécutées conformément aux prévisions), et la production des réalisations.
Ces deux aspects sont explicitement la responsabilité de la maîtrise d’œuvre du projet. En
outre, on pourra déceler des indices montrant que l’objectif spécifique du projet est en voie
d’être atteint (par le biais des sous-objectifs spécifiques par exemple) et donc que la logique
d’intervention est pertinente.
Enfin, lors d’une (éventuelle) évaluation ex-post, le même exercice plus approfondi permettra
grâce au recul temporel de juger de manière plus certaine de l’atteinte des impacts attendus
(entre autres).
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Conséquence 1 Conséquence 2
Problème
Il suffit ensuite de transformer les problèmes en solutions pour voir apparaître une première
formulation et enchaînement logique des objectifs:
• la solution au problème central devient en général l'objectif spécifique du projet;
• la solution d'une (ou parfois plusieurs) conséquence du problème central peut devenir
la finalité du projet (cette finalité doit en outre avoir un lien direct avec la logique
d'intervention de l'AFD dans le pays considéré, consignée dans les CIP);
• l'élimination des causes du problème central forme un ensemble de résultats qui
pourront être définis soit comme des sous-objectifs spécifiques ou des objectifs de
composante du projet, soit comme des réalisations physiques centrales (voir plus bas).
Finalité 1 Finalité 2
Obj. spécifique
2
Il est également possible de constituer un arbre à problème en partant directement des conséquences les
plus finales et de remonter l'enchaînement des évènements en amont, ou bien en partant des causes les plus
élémentaires de dérouler la séquence des conséquences…
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Lors de la reformulation des problèmes en solutions, il est bon d’utiliser des phrases décrivant
des actions ou des changements. Ceci permet en général de ne pas confondre un objectif et ses
indicateurs. De même, il convient en général d’aller plus loin qu’une simple reformulation
d’un problème en solution (voir exemple plus bas).
Pour compléter la hiérarchie des objectifs, on décompose les activités (moyens et produits)
devant mener aux résultats évoqués : on définit ce faisant la stratégie d’intervention et les
solutions techniques retenues.
On devra aussi dès que possible choisir de privilégier une finalité unique, par exemple dans le
cas où l’une des finalités est en droite ligne avec le CIP… Le choix de cette finalité unique
peut avoir d’autres conséquences immédiates, comme par exemple de faciliter le classement
du projet dans les catégories du CAD.
Finalité 1 Finalité 2
Obj. spécifique
Tentons d’illustrer cette méthode (qui n’est pas unique) par l’exemple ci-dessous, tiré du
cadre logique d’un projet d’environnement urbain :
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Leur conscience et compréhension Un fonds anti-pollution est mis Les relations des agences
des problèmes environnementaux en place avec la participation gouvernementales sont améliorées
est améliorée des industriels et soutenues par un cadre légal
Il faut donc retenir que dans l’esprit de la méthode du cadre logique, les sous-objectifs
spécifiques font le lien entre les réalisations et l’objectif spécifique, mais ne sont pas des
objectifs de réalisation physique. Ils relatent plutôt des changements induits par les
réalisations physiques.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Pour résoudre cette apparente complexité, il est nécessaire d'adopter un point de vue (par
exemple celui du maître d'ouvrage, ou du bénéficiaire), afin de recentrer et élaguer l'arbre à
problèmes.
Adopter un point de vue c'est choisir le problème central, et selon la dualité problème-
solution, l'objectif spécifique du projet.
Sur le schéma ci-dessous le problème central est indiqué en rouge. Le périmètre du projet est
défini par les items grisés, la logique d'intervention est décrite par les flèches en gras. La
transcription dans la matrice est immédiate.
Finalité
Obj. spécifique
3
Le premier moyen de se sortir d'un tel imbroglio est (i) de rester simple et parfois non exhaustif dans la
description des relations de cause à effet, (ii) d'admettre qu'un seul projet peut ne pas suffire à résoudre cet
enchevêtrement, (iii) de méditer l'adage "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement".
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Il est important que les finalités retenues soient en ligne directe avec la stratégie
d’intervention de l’AFD décrite dans le CIP du pays du projet. A défaut, la finalité peut être
tirée d’un document de stratégie du pays, ou encore figurer parmi les objectifs du millénaire
pour le développement.
Attention, il est important que la finalité ne soit pas une simple paraphrase de l’objectif
spécifique (et réciproquement). Chaque niveau de la hiérarchie des objectifs est distinct et on
doit obtenir une réelle progression (ou valeur ajoutée) entre les niveaux.
Un exemple parlant est celui des programmes sectoriels. En effet, la problématique sectorielle
très complexe appelle la réalisation simultanée ou en séquence d'un ensemble d'actions
élémentaires (du point de vue du secteur) comme des projets. Si l'on construit la hiérarchie
des objectifs d'un programme sectoriel et de projets qui y contribuent, on se rend compte de
leur imbrication, et de manière générale:
• les objectifs spécifiques des projets sont des réalisations ou des sous-objectifs
spécifiques du programme;
• les objectifs spécifiques du programme sont les finalités des projets, etc.
Pour revenir sur la notion du point de vue, on peut illustrer l'imbrication des cadres logiques
dans le cas d'un programme sectoriel, en considérant que le programme est porté par un
ministère, et qu'un projet pourra être porté par une direction générale. Les objectifs
spécifiques et les finalités sont différentes selon ces deux points de vue.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
On peut de la même manière replacer un programme sectoriel dans le cadre d'une stratégie
nationale pour laquelle il est également possible de construire une hiérarchie des objectifs…
CL de la politique nationale
CL du programme sectoriel
CL d'un projet
L'imbrication des hiérarchies des objectifs, et donc des cadres logiques (CL)…
L’attention du lecteur est cependant attirée sur le fait que cette imbrication est avant tout
conceptuelle et que l’imbrication réelle qui en découle parfois ne va pas toujours de soi,
notamment lorsqu’on considère les échelles temporelles des projets et des programmes.
3. L’objectif spécifique n’est pas une simple répétition, ni de la finalité, ni des sous-objectifs
ou des réalisations.
5. Les sous-objectifs spécifiques sont plus que des réalisations (produits des activités).
6. La hiérarchie des objectifs est exprimée autant que faire se peut par des phrases décrivant
un changement ou une action. En particulier les objectifs pour les réalisations ne sont pas
une reprise de leurs indicateurs.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Ainsi, il existe presque toujours des conditions à la fois extérieures au périmètre du projet et
nécessaires à sa réalisation. D'autre part il peut exister des risques qui, s'ils s'avèrent pendant
la réalisation du projet, mettent en péril l'atteinte des objectifs (réalisations, objectif ou sous-
objectifs spécifiques, finalité…) du projet. Le fait que ces conditions soient remplies ou que
ces risques ne se réalisent pas sont les hypothèses critiques du projet.
En résumé, les hypothèses critiques sont des conditions nécessaires de succès ou des risques
susceptibles de faire échouer le projet, qui sont hors de l'emprise directe du projet.
En tout état de cause, le mot « hypothèse » traduit l'idée d'une incertitude, et le mot
« critique » indique un blocage majeur sur le projet.
Dans ce but, le périmètre ou la logique du projet peuvent être légèrement modifiés pour
prendre en compte un risque particulier.
Enfin, il est courant que certaines hypothèses critiques dépendent entièrement d’acteurs du
projet comme le maître d’ouvrage ou le maître d’œuvre. Dans le premier cas, il s’agira en fait
généralement de conditions suspensives, dans le second cas, il s’agira généralement
d’exigences en termes de résultats envers le maître d’ouvrage.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
La phrase :
« "SI les activités sont conduites, ALORS les réalisations seront produites »
devient:
« SI les activités sont conduites ET les hypothèses critiques réalisées, ALORS les réalisations
seront produites ».
Et ceci à chaque étape, des activités vers la finalité, comme le montre le schéma ci dessous.
Activités Hypothèses 1
SI ET
Vérifications…
A ce stade nous avons achevé la construction du raisonnement. Plusieurs vérifications sont
nécessaires qui sont reprises à la section 6.
8. Les hypothèses critiques sont des expressions de la situation espérée. (conditions remplies
ou risques non avérés)
10. Les hypothèses critiques ne sont pas sous la responsabilité du maître d’œuvre.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Les indicateurs sont des outils de suivi et d’aide à la décision. N’importe quelle information
est donc susceptible d’être utilisée comme indicateur. Ainsi les indicateurs ne sont pas
toujours chiffrés et quantifiés. Leur influence dans les prises de décision peut varier, mais
implique toujours que l’on sache précisément ce que l’indicateur considéré signifie et à quel
point on peut se fier à lui et l’interpréter. Ainsi, il n'est pas question de se reposer uniquement
sur des indicateurs au mépris du dialogue et de l'expérience.
La manière la plus simple de décrire les indicateurs d’un projet est de marquer la différence
entre le « suivi » et l’ « évaluation ». Il existe donc :
1. des indicateurs orientés en premier lieu vers le suivi (appelés aussi indicateurs de mise en
œuvre) qui décrivent :
• l’exécution budgétaire et autres intrants (inputs en anglais)
• la mise en œuvre des activités et les réalisations « physiques » ou concrètes (outputs
en anglais)
mais aussi :
• parfois, la formulation des objectifs de réalisation prendra en compte certains effets
immédiats des réalisations, n’ayant cependant pas l’envergure de sous-objectifs
spécifiques.
On retrouvera ce type d’indicateurs en correspondance avec les niveaux les plus bas de la
hiérarchie des objectifs.
2. des indicateurs plus orientés vers l'évaluation rétrospective qui décrivent les effets et
impacts du projet. Ce sont, par abus de langage, les « indicateurs d’impact » du projet. On
retrouvera ce type d’indicateurs en correspondance avec les niveaux les plus hauts de la
hiérarchie des objectifs.
On peut tenter de mettre cette description en parallèle avec l’enchaînement des événements
menant au « développement »4 et qui constituent le métier de l’AFD.
Cet enchaînement peut être décrit comme la mise à disposition de moyens pour permettre des
investissements identifiés dont l’exploitation, traduisant leur appropriation et leur mise en
valeur, induit un accroissement du capital économique et/ou social, et aboutit au
développement.
4
Remarque : Cet enchaînement n’est pas neutre et est à la base du formalisme du cadre logique. En décrivant
(imparfaitement) le concept du développement il implique la typologie des objectifs et des indicateurs.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Les moyens sont de natures diverses : financements en général, mais aussi études, main
d’œuvre, matière première… Ce sont des intrants.
Les investissements sont les réalisations, physiques ou immatérielles : le renforcement des
capacités, la formation, la piste rurale, la canalisation d’eau potable directement financées. Ce
sont des extrants.
L’exploitation des investissements représente l’atteinte de leur but premier qui est leur
utilisation ( ! ) : qu’un centre de santé soit fréquenté, qu’une école délivre des diplômes,
qu’une formation soit appliquée, qu’une piste soit empruntée. Ce sont des effets
Le développement découle des changements induits par l’exploitation des investissements et
de leurs répercussions économiques, environnementales ou sociales. Ce sont des impacts.5
Si l’on résume, toujours en gardant comme référence la hiérarchie des objectifs, on peut
dresser le tableau suivant :
Typologies d’indicateurs
Il existe de nombreux moyens de classer les indicateurs, qui rendent leur utilisation plus facile
et plus pertinente. En effet, choisir les indicateurs de manière équilibrée suivant leur type
permet de couvrir un maximum d'aspects du projet avec un minimum d'indicateurs.
La hiérarchie des objectifs est le moyen le plus évident de sérier les indicateurs !
5
On retrouve également la notion de responsabilité évoquée lors de la description de la hiérarchie des
objectifs, du point de vue des bailleurs de fonds cette fois : s’ils ont une maîtrise directe sur les premières étapes
(mise en place de ressources et investissements) qui n'auraient probablement pas lieu sans eux, l'atteinte du but
ultime (finalité) leur échappe en partie. En d’autre termes les bailleurs de fonds ont une emprise directe sur les
ressources et les investissements voire sur les résultats, mais très indirecte sur les finalités.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Il existe un autre type d’indicateurs parfois associé à ceux décrits ci dessus : les indicateurs de
type « processus » qui décrivent en quelque sorte la manière dont les choses se déroulent (ils
renseignent donc les deux premiers niveaux en partant du bas : activités/moyens et
réalisations). Ce type d’indicateur est souvent utile (comme son nom l’indique) dans les
« projets processus » comme par exemple les projets de développement local.
De manière concrète, pour remplir la matrice il faut se souvenir qu’à chaque ligne, les
indicateurs choisis doivent décrire le plus directement possible les objectifs de la
première colonne :
• aux lignes relatives à la finalité et à l’objectif (et sous-objectifs) spécifiques, il est
essentiel de n’utiliser que des indicateurs d’impact (et d’effet),
• à la ligne relative aux « Réalisations du projet », il est essentiel d’utiliser des
indicateurs de réalisation physique (voire de processus),
• à la ligne relative aux « Activités et Moyens », il est essentiel d’utiliser des indicateurs
de ressources ou d’intrants (voire de processus),
Typologie objectif-performance
Cette typologie a déjà été évoquée : elle est identique à celle des indicateurs « d’impact » et
de « mise en œuvre ». Simple mais fondamentale, elle sépare les indicateurs d’un projet qui
montrent l’atteinte de l’objectif spécifique et finalité, et ceux qui montre la bonne marche du
projet en terme de fonctionnement du projet : activité/moyens et réalisations.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Les indicateurs de performance sont directement liés au projet et parfois au bailleur : ils
dépendent de la solution technique déployée et des procédures utilisées. Les indicateurs
d’atteinte d’objectifs sont liés aux objectifs et donc pas exclusivement à un seul projet.
Mesurabilité
Cette qualité est une implication directe de la bonne définition de l’indicateur. Elle détermine
la faisabilité de la mesure et du calcul de l’indicateur. Les données existent-elles ? Est-il
possible de se les procurer ? A un coût acceptable ?
Objectivité
Cette qualité signifie que l’indicateur est objectivement défini, notamment en termes de
formule de calcul, de signification, de mode de mesure etc. Ceci doit garantir que deux
personnes différentes mesureront ou calculeront un même indicateur de la même manière, et
obtiendront des résultats similaires voire identiques.
Comparabilité
Cette qualité est essentielle. La comparabilité peut être temporelle ou spatiale. Dans le
premier cas, elle traduit le fait que l’on dispose d’une valeur initiale pour l’indicateur (et si
possible de valeurs antérieures) qui permettront d’étudier son évolution et de comparer des
mesures successives avec un point de repère. Dans le second cas, elle permet de comparer des
indicateurs de différents pays ou régions (on parle aussi de robustesse de l’indicateur). Par
exemple, l’indicateur démographique de la population est un indicateur comparable dans
l’espace et dans le temps car en général, il revêt la même définition dans tous les pays et il
existe des valeurs antérieures.
6
Ce terme est un anglicisme désormais passé dans le langage courant.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Spécificité
Cette qualité rend compte du fait que l’indicateur est « proche » de ce qu’on cherche à suivre.
C’est-à-dire que l’on s’attend à ce qu’une variation de l’indicateur rende effectivement
compte d’un changement que l’on désire détecter. Les indicateurs directs (voir plus bas) sont
toujours spécifiques. Les « proxies » (voir plus bas) ne sont pas toujours spécifiques car leurs
variations peuvent être causées par d’autres facteurs que ceux que l’on cherche à suivre.
Sensibilité
Elle rend compte de la possibilité de détecter et d’interpréter une variation de l’indicateur, par
rapport à l’incertitude de la mesure. Par exemple, un indicateur statistique est toujours entaché
d’une erreur systématique qui peut avoir pour cause le mode de mesure utilisé. Ainsi, si l’on
sait qu’un tel indicateur est exact à ± 10% près, en toute rigueur, on ne pourra pas conclure si
une prochaine mesure de l’indicateur montre une augmentation de 5%. On ne pourra pas non
plus utiliser cet indicateur si l’on estime (par des calculs) que notre action va entraîner une
variation moindre que l’erreur qui entache l’indicateur.
Fiabilité
Cette qualité rend simplement compte du degré de confiance qu’on peut apporter à une
donnée : celle-ci peut-être biaisée (voir ci dessus), particulièrement lorsqu’elle est obtenue
d’un tiers.
Pertinence temporelle
Cette notion renvoie aussi à celle de mesurabilité. Elle signifie que la fréquence de mesure de
l’indicateur le rend utilisable à nos fins. Par exemple, un indicateur mesuré tous les dix ans
sera inutilisable pour le suivi d’un projet qui dure 4 ans.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Dans la littérature…
Les anglo-saxons multiplient des sigles et acronymes mnémotechniques parfois très utiles :
• SMART indicators : Specific, Measurable, Accepted, Relevant (Pertinent), Timely
(temporellement pertinent), cf. points ci-dessus.
• QQT indicators ; Quantity (combien ?), Quality (comment ?), Time (Mesuré
fréquemment?). Cette méthode préconise que pour qualifier un objectif du cadre logique,
les indicateurs utilisés renseignent à la fois sur la quantité, sur la qualité et donnent une
dimension temporelle à l’objectif. Exemple : nombre de km de pistes réhabilités et mise à
niveau (par référence à une norme) par année du projet.
• RACER indicators : Relevant, Accepted, Credible, Easy, Robust
Autres considérations…
Effet pervers des indicateurs: “What you measure is what you get”. (On obtient ce que l’on
veut mesurer).
Les indicateurs en explicitant les attentes, influent sur le comportement des responsables de
leur réalisation. La définition d'indicateurs doit prendre en compte cet effet possible de
rétroaction et donc de biais.
11. Les indicateurs sont en nombre limité (au moins 1 et au plus 3 indicateurs pour chaque
item de la première colonne) et décrivent les points les plus importants.
12. Les indicateurs d’impact (finalité et surtout objectif spécifique) ont une dimension
temporelle et une dimension de qualité.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
L’un des enjeux de la méthode du cadre logique est bel est bien la construction de ce
dispositif de suivi et d’évaluation. Ce dispositif ou « système » de suivi et évaluation est
esquissé grâce à la troisième colonne de la matrice du cadre logique qui spécifie les sources et
moyens de vérification des indicateurs et de l’atteinte des objectifs.
Dernières vérifications…
A ce stade la matrice entière est (enfin !) renseignée. Les vérifications ci-dessous (reprises à la
section 6) on pour objet d’apprécier la pertinence de la troisième colonne et le résultat dans
son ensemble.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Finalité
Objectif spécifique
Réalisations
Activités et Moyens
De plus, une pièce jointe obligatoire est explicitement prévue, pour attacher aux notes le
document du cadre logique sous format Word ou Excel.
Le « Contenu du projet »
Passé le stade de la FIP, le workflow introduit la notion de « contenu du projet »,
traditionnelle dans les notes de projets de l’AFD. Dans la terminologie du cadre logique, cette
notion équivaut à l’ensemble des « Activité/Moyens » et des « Réalisations ».
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
La liste non exhaustive ci-dessous présente 15 points à vérifier une fois la matrice du cadre
logique achevée. Attention certaines de ces vérifications peuvent être moins pertinentes à un
stade peu avancé de la préparation.
De plus, il est utile de préciser qu’a priori il n’existe pas un unique cadre logique pour un
projet : deux ingénieurs différents traiteront un même problème de manière similaire mais pas
rigoureusement identique.
3. L’objectif spécifique n’est pas une simple répétition, ni de la finalité, ni des sous-
objectifs ou des réalisations.
5. Les sous-objectifs spécifiques sont plus que des réalisations (produits des activités).
6. La hiérarchie des objectifs est exprimée autant que faire se peut par des phrases
décrivant un changement ou une action. En particulier les objectifs pour les
réalisations ne sont pas une reprise de leurs indicateurs.
10. Les hypothèses critiques ne sont pas sous la responsabilité du maître d’œuvre.
11. Les indicateurs sont en nombre limité et relatent les résultats et impacts les plus
importants.
12. Les indicateurs d’impact (finalité et objectif spécifique surtout) ont une dimension
temporelle et une dimension de qualité.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Les exemples de cadres logiques des pages suivantes sont tirés en parties de « bons »
exemples récemment présentés au CDOD à l’AFD. D’autres exemples dont le formalisme a
été légèrement modifié sont empruntés à d’autres bailleurs de fonds.
Le lecteur constatera que la forme de certains des cadres logiques suivants ne suit pas toujours
strictement les recommandations de ce guide car ils lui sont antérieurs. Ceci ne remet pas en
cause leur qualité ou leur aspect pédagogique.
Exemple 2 : CBJ1129 Projet d'appui à la réforme de la filière coton au Bénin (Chef de projet
J.C. Devèze)
Exemple 3 : CTD1111 Projet d'hydraulique pastorale au Tchad (Chef de projet J.F. Jullien)
Exemple 4 : CGN1106 Projet « Education pour tous » en Guinée (Chef de projet Jean-Claude
BALMES)
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Guide d’utilisation du cadre logique
Exemple 1 : CTD1113 Projet d'hydraulique des centres secondaires en Tanzanie (chef de projet N. Fornage et C. Piquet)
2- Objectifs spécifiques
2.1- Amélioration de l’état sanitaire et des § Taux de prévalence des dysenteries dans les § Suivi-évaluation interne et § Pas de calamité sanitaire
conditions de vie des populations de centres secondaires réduit de 5% par an externe majeure (épidémie)
centres secondaires de la Tanzanie, via § Taux de desserte des populations des centres § Comparaison de la situation § Disponibilité et qualité des
un meilleur accès aux services d’eau secondaires concernés atteignant 80% en 4 ans sanitaire et sociale de ressources en eau
potable et d’assainissement § Progression d’au moins 50% en 4 ans des ratios référence entre début et fin
de consommation d’eau potable /eau non potable de programme (Baseline &
par foyer Endline Surveys)
2.2- Pérennisation des systèmes de gestion § Budget équilibré des AEP, permettant sur le long § Suivi-évaluation interne et § Disponibilité, assiette
via l’implication et le renforcement des terme au minimum le fonctionnement courant et externe financière et niveau de
collectivités locales et du secteur privé l’entretien périodique des adductions d’eau § MoU signés entre l’Etat et les compétence du secteur
§ Représentation majoritaire des usagers et des Districts privé
élus locaux au sein des Boards § Business Plans des § Volonté des districts de
§ Au moins 30% de femmes dans les Boards systèmes d’AEP mettre en œuvre le nouveau
§ 5 à 7 MoU signés entre l’Etat et les Districts § Rapports de gestion des schéma institutionnel
AEP § Volonté de la population de
§ Rapports des districts payer l’eau au « juste prix »
§ Disponibilité et qualité des
ressources en eau
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Hiérarchie des Objectifs Indicateurs de mise en oeuvre Moyens de vérification Hypothèses critiques
3- Réalisations des composantes du § 5 à 7 WSB créés et ayant signé un contrat de § Suivi-évaluation externe § Cadre légal, réglementaire
programme performance avec le district § Rapports internes d’activité et stratégique adapté
§ 5 à 7 contrats de gestion ou d’affermage § Missions de supervision § Rôle de régulation et de
3.1- Mise en place de systèmes pérennes de
signés avec le secteur privé § Contrats signés entre Districts, coordination effectivement
gestion et d’entretien de ces
§ Participation financière des districts à hauteur WSB et opérateurs privés assuré par l’Etat
infrastructures d’AEP, via l’élaboration de
d’au moins 5% du montant des investissements § Business Plans § Suffisantes capacités
Business Plans, le renforcement des
§ Service de l’eau au minimum de 20H/24H § Rapports de gestion des AEP financières des districts
capacités et le recrutement d’opérateurs
§ Pertes financières inférieures à 10% § Enquêtes auprès des usagers
privés
§ Relevés bancaires du Board
3.2- Construction et réhabilitation de systèmes § Au moins 100.000 personnes desservies en § Suivi-évaluation externe § Ressources suffisantes en
d’AEP performants dans les centres 2006 § Rapports internes d’activité eau de bonne qualité
secondaires retenus, assurant un bon § 5 à 7 réseaux réhabilités à moins de 40 US$ § Rapports des districts § Entrepreneurs de bonne
niveau de service et un prix de l’eau /habitant § Rapports des opérateurs qualité pour les travaux
raisonnable § Pertes physiques inférieures à 20% § Missions de supervision § Opérateurs privés de
§ Ratio production réelle / population § Contrats de travaux bonne qualité pour la
§ Progression de 10% par an de la § Analyses de l’eau gestion
consommation d’eau aux connexions privées § Comparaison de la situation
§ Après 2 ans, taux de 1 connexion privée pour sanitaire et sociale de
40 habitants référence entre début et fin de
§ Tranche basse du tarif de l’eau potable < 0,5 programme (Baseline &
3
US$ / m Endline Surveys)
§ Qualité de l’eau produite par les schémas
réhabilités conforme aux normes OMS
.3- Réalisation d’actions collectives et § 100 % équipement des lieux publics (marchés, § Suivi-évaluation externe § Réceptivité des populations
individuelles d’assainissement et gares) avec des latrines collectives § Rapports internes d’activité sur les thèmes de l’eau et
d’amélioration de l’hygiène dans les § Taux d’équipement des foyers en latrines § Etude d’impact sanitaire de l’hygiène
centres secondaires retenus améliorées d’au moins 90% en fin de § Rapports des districts § Volonté des districts à
programme § Missions de supervision promouvoir l’hygiène et
§ Au moins 10% population des centres sec. § Baseline & Endline Surveys l’assainissement
touchée en fin de programme par la formation
/hygiène de l’eau
§ Nombre de formations sur l’hygiène de l’eau
§ Modalités de conservation domestique de l’eau
(Cf. surveys)
3.4- Bonne gestion du programme et suivi- § Mise en place d’un manuel de procédures § Suivi-évaluation externe § Personnel de bonne qualité
évaluation satisfaisant § Bonne gestion des financements et audits § Rapports d’activité affecté par le MWLD au
annuels § Rapports d’audits programme
§ Rapports trimestriels et annuels du système de § Missions de supervision
suivi et d’évaluation
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Guide d’utilisation du cadre logique
Hiérarchie des Objectifs Inputs (budget de chaque composante) Moyens de vérification Hypothèses critiques
4. Activités et moyens des composantes du
programme Total composante 1 : 1 570 500 Euros § Rapports trimestriels-annuels § Capacités suffisantes des districts
4.1- Renforcement des capacités et appui à /PMU et des centres secondaires pour
l’élaboration des Business Plans § Décaissements mettre en œuvre le schéma
§ Euros 390 000
§ Rapports de supervision proposé
ð Renforcement des capacités § Euros 39 000
§ Rapports d’audit
ð Consultation /appui juridique § Euros 112 500
ð Audits techniques et financiers § Euros 1 029 000
ð Consultant principal
Total budget du programme Total : 6 582 000 Euros Part de l’AFD : 6 000 000 Euros Usagers : 360 000 Euros
Districts : 222 000 Euros
GoT : montant des taxes
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Exemple 2 : CBJ 1129 Projet d'appui à la réforme de la filière coton au Bénin (Chef de projet J.C. Devèze)
« [Le cadre logique] a été utile pour mener les débats avec les diverses parties concernées, plus avec les cadres diplômés (qui ont tendance à se
prendre au jeu d'une discussion de chaque mot ou expression) qu'avec les responsables des producteurs. Il me semble que, en peu de temps, après
une courte présentation, les discussions ont pu aller au cœur des choses. Ainsi, en une matinée, on a pu débattre avec les responsables cadres de
l'AIC qui avait étudié le cadre logique remis la veille, puis les responsables professionnels de l'AIC, puis avec les distributeurs d'intrants, puis la
CSPR. Il a permis aussi d'aborder le problème des indicateurs... Il sera utile pour le suivi et les supervisions de l'AFD. »
J.C. Devèze
Finalité
-Prix de revient du coton à l'export "Observatoires" des filières coton
-Filière performante cogérée par des -% PIB de la filière coton Comptabilité nationale
acteurs solidaires
- Durabilité de l'Interprofession
Objectifs spécifiques
- Accords complémentaires sur AIC - Pas d'orientations exterieures
- Consolider l'organisation de la filière l'organisation intempestives ou inappropriées
coton -Organisations représentatives par AIC imposées à la filière
profession
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Guide d’utilisation du cadre logique
Composante n°1
Organisation de la filière
1.1. L'importation/distribution des intrants est
performante - Calendrier des livraisons, stocks AIC, CAGIA
Rigueur de gestion de
- Evolution du coût des postes des diverses l'Interprofession et volonté
AIC
fonctions critiques d'adaptation aux besoins
prioritaires
- Nombre de fonctions critiques analysées
AIC
et réorganisées
1.3. L'évacuation du coton graine est optimisée - Evolution du coût de transport du coton Les transporteurs respectent les
graine règles fixées
AIC,CSPR, APEB
- Existence d'un plan de transport adapté Les TDR sont clairs
1.4. Les règles d'approvisionnement des - Quantité de graine livrée aux huileris Les égreneurs respectent les
huileries locales sont précisées locales AIC règles fixées
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Composante n°2
Composante n°3
Cadre d' évolution de la filière à moyen
terme
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Guide d’utilisation du cadre logique
Actions
Composante n°1
- études (fonctions critiques, conseil agricole,
intrants, situation financière,système
285 MILLIONS DE FCFA AIC/AFD
d'information, synthèse, etc.)
Composante n°2
- ateliers, émissions, réunions 120 MILLIONS DE FCFA AIC/FUPRO
- formations sur la filière, voyage 100 MILLIONS DE FCFA AIC/FUPRO
Composante n°3
- élaboration du cadre à MT 50 MILLIONS DE FCFA AIC
- discussion pour approbation cadre à MT 50 MILLIONS DE FCFA AIC
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Exemple 3 : CTD1111 Projet d'hydraulique pastorale au Tchad (Chef de projet J.F. Jullien)
2- Objectif spécifique
ü Sécuriser la mobilité de l’élevage § Suivi-évaluation Stabilité politique et sociale
§ Evolution de la sécurité (ou précarité) des déplacements
pour chaque type d’éleveur
Sous objectifs spécifiques :
2.1- Augmenter les possibilités de
déplacements par la réalisation de points § Suivi-évaluation technique Les entreprises réalisent
§ Points d’eau pastoraux réalisés effectivement les travaux sur
d’eau
(hypothèse –vérifiée : l’eau est facteur lesquels elles s’engagent
limitant pour la mobilité des troupeaux)
2.2- Sécuriser le droit d’usage pastoral § Existence de règles et d’instances de négociation et de § Suivi-évaluation permanent Stabilité politique et sociale
(hypothèse –vérifiée : le droit d’usage gestion des ressources pastorales, qui sont légitimes et
pastoral se précarise et menace la mobilité reconnues
des troupeaux)
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Guide d’utilisation du cadre logique
Hiérarchie des Objectifs Inputs (budget de chaque composante) Moyens de vérification Hypothèses critiques
En 1000 euros ht
4- Activités et Moyens
Total : 4566.8 § Rapports trimestriels-annuels § Capacités suffisantes des
§ 667.7 § Cellule de suivi entreprises
4.1- Réalisation de points d’eau
§ 2433.9 § Suivi piésométrique
ð Réhabilitations de puits § 835.5
ð Nouveaux puits § 629.7
ð Mares
ð Etudes et forage reconnaissance
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Exemple 4 : CGN1106 Projet « Education pour tous » en Guinée (Chef de projet Jean-Claude BALMES)
Le cadre logique ci-dessous a été initialement mis au point avec un formalisme légèrement différent de celui décrit dans le document. En effet, ce
cadre logique comporte 5 lignes, ce qui permet de consacrer une ligne spécifique au budget du projet, mais alourdit la matrice. D’autre part la
ligne de la finalité n’est pas développée, mais ceci est assez exceptionnel.
OBJECTIF SPECIFIQUE) Entre 2001 et 2005, les taux bruts d’admission G enquêtes statistiques - Les ressources financières prévues pour
Accroître, de façon équitable, le et F passent respectivement : annuelles la mise en œuvre du PEPT sont
nombre de garçons et de filles de 32% à 51% et de 28% à 49% à Telimélé effectivement mobilisées ;
achevant un cycle primaire complet de 60% à 90% et de 50% à 85% à Lélouma - Les maîtres sont formés, recrutés et
dans les préfectures de Telimele, de 36% à 56% et de 29% à 49% à Mali affectés en nombre suffisant ;
Lelouma et Mali - Les différents projets (PAREEG, NFQE,
ème
Les taux d’accès en 6 année G et F passent PEBRAL, CAPL, EPTG) coordonnent leurs
respectivement : appuis à la formation continue des
de 22% à 36% et de 16% à 30% à Telimélé maîtres ;
de 27% à 43% et de 25% à 43% à Lélouma - Les redoublements sont prohibés à
de 26% à 43% et de 22% à 38% à Mali l’intérieur des cycles et plafonnés à 10%
entre les cycles ;
- L’âge d’accès au CP1 est
progressivement normalisé ;
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Guide d’utilisation du cadre logique
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
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Guide d’utilisation du cadre logique
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
1.1. La rentabilité est améliorée - rentabilité des actifs productifs de 5% en 2006 (ROA) Etats financiers annuels - le cadre réglementaires et le
système judiciaire sécurisent
les éventuels investisseurs
extérieurs
1.2 L’encours de crédit est - encours moyen de 13 milliards de FGN en 2006 Etats financiers annuels - le CRG résiste à la pression
augmenté - production (octrois) de 22,6 milliards de FGN en 2006 Système d’information et de des objectifs économiques
gestion pour continuer à toucher les
plus petits des ruraux.
2. La vision et la mission du CRG Système d’information et de - les partenaires extérieurs
sont poursuivies - les orientations du plan d’affaires sont mises en œuvre gestion adoptent une politique de
Etudes d’impact soutien coordonnée
Etudes socio-anthropologiques
2.1. Les produits proposés sont - taux de sortie du portefeuille limité à % par an Système d’information et de
adaptés aux besoins des populations - évolution du portefeuille (prêt moyen) gestion
2.2. Les efforts pour servir des Système d’information et de
populations défavorisées sont - typologie de clientèle constante au cours des années gestion
maintenus - évolution du portefeuille (prêt moyen < 300 KFGN en Rapport d’activité annuel
2006) Comptes rendus des CA
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Guide d’utilisation du cadre logique
Réalisations
1.1 La rentabilité est améliorée
1.1.1. La gestion de l'information est - mise en place d'un système de gestion informatisé dans 30 Rapports annuels d’activité
améliorée caisses (50% des encours de crédit) avant 2006 – Rapports de mission d’experts
1.1.2. Les charges d'exploitation sont - ratio charges d'exploitation/production 17,5% en 2006 Système d’information et de
contrôlées - progression de la masse salariale (partie fixe) de 2,5% par an gestion (contrôle budgétaire) - le CRG maîtrise sa politique de
- écarts prévisions/réalisations budgetaires annuelle < 10% ou développement géographique (en
justification fondée des écarts relation avec ses partenaires)
1.1.3. Le portefeuille est géré de - taux de retard moyen à l'échéance < = 6 % en 2006 Etats financiers annuels
manière plus efficace - taux d'impayés définitifs stabilisé à 2% des octrois en 2006 Balance âgée trimestrielle
- encours moyen géré par agent de crédit en 2006 71 M. FGN Système d’information et de
- politique de rémunération variable plus incitative gestion
1.1.4. Le contrôle interne est renforcé - comptes annuels certifiés sans réserve majeures Rapports d'Audits annuels - le personnel est stable et motivé
à tous les niveaux - toutes les caisses sont inspectées chaque année Rapport d'activité de l'inspection du (Relation officielle avec le
CRG syndicat)
1.2 L’encours de crédit est augmenté
1.2.1. Le réseau de caisses est - 104 caisses en activité en 2006 et 140 000 associés Rapports annuels d’activité
densifié pour optimiser les - fermeture de la délégation de Macenta Système d’information et de - absence de concurrence
délégations - 13 caisses par délégation en 2005 gestion déloyale menée par des IMF ou
- déficits des caisses couverts par le CRG en 2005 et 2006 des projets non performants
créer les conditions de respect et
de suivi du cadre réglementaire
des IMF)
1.2.2. De nouveaux services sont - contribution des nouveaux services de 2% au chiffre d’affaires Etats financiers
offerts en 2006
1.2.3. Un public plus large est touché - augmentation du taux de pénétration (en-dehors de Conakry) Système d’information interne
de 13% en 2001 à 17% en 2006 (en pourcentage de la Recensement de la population
population active) Enquête socio-anthropologique
2.1. Les produits proposés sont adaptés aux besoins des populations
2.1.1. La gamme diversifiée de - maintien d’un minimum par rapport à l’encours moyen de 29% Système d’information et de
produits de crédits est stabilisée du CAS, 11% du CRD, 5% du CMT, 29% du CC et 26% du gestion interne
crédit fonctionnaires entre 2002 et 2006 (le CRG aura la latitude
d’aller vers les produits qui marchent) . A ce titre, le CRS est
susceptible d’évoluer si le nouveau protocole fonctionne bien.
2.1.2. La collecte maîtrisée de - progression des dépôts volontaires de 22% par an Etats financiers annuels - la gouvernance au sein des
l’épargne est développée - niveau de l’encours de dépôts de 7,8 milliards de FGN en Système d’information et de caisses reste aux mains de la
2006 gestion population rurale élargie
- maintien de 40 % de l’épargne en disponibilité
2.1.3. La satisfaction des clients est - réponses positives à 80% ou plus aux enquêtes de Enquêtes annuelles de satisfaction
vérifiée satisfaction de la clientèle dans certaines
caisses
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
2.2. Les efforts pour servir des populations défavorisées sont maintenus
2.2.1. L’accès est offert aux - 75% des octrois < 1 million de FGN Comptabilité - les populations modestes
populations démunies Système d’information et de sont représentées au sein des
gestion caisses
2.2.2. Des zones enclavées sont - recrutement de 112 « collaborateurs villageois » entre Rapports annuels d’activité
touchées par des dispositifs adaptés 2002 et 2006
- mise en place de 22 bureaux villageois d’ici 2004
Activités/Moyens
Informatisation 964 000 euros - Les procédures du CRG
Dont : sont définies de façon
Software et missions adaptée, et la structure
d’appui informatique du CRG est en
Matériel 360 000 adéquation avec ces
Formation 407 000 procédures.
Personnel informaticien 170 000 - Le personnel du CRG
30 000 intègre la nouvelle
architecture et les nouvelles
méthodes de travail.
- Les problèmes logistiques
(alimentation en électricité,
poussière, chaleur, manque
de communications
téléphoniques) sont palliés
par des mesures adaptées.
Equipement (hors informatique) 1 923 000 ’euros
Formation (hors informatique) 861 000 euros Comptabilité
Financement de l’activité de crédit 1 763 000 euros
Déficit d’exploitation des caisses de 534 000 euros
moins de cinq ans
Appui technique (hors informatique) 872 000 euros
Dont :
Appui permanent à la
direction financière
Appui au management 450 000
Missions spécifiques
268 000
154 000
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Guide d’utilisation du cadre logique
7. Bibliographie utile…
a. En Français
La Méthode du Cadre Logique : Ce qu’il faut retenir et savoir utiliser, CEFEB – Iris
Conseil, A. Seznec, C. Dessallien, 2001.
b. En Anglais
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Synonyme : Volet
Emprise d’un projet Aire d’influence d’un projet, où s’exerce l’ensemble des
effets qui en dépendent directement. Contrairement aux
réalisations et à l’objectif spécifique, la finalité du projet
n’est pas sous son emprise.
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Guide d’utilisation du cadre logique
Hiérarchie des objectifs Enchaînement logique des objectifs du projet depuis les
activités jusqu’à la finalité du projet. Dans la méthode du
cadre logique, cet enchaînement est formalisé selon quatre
niveaux dans la première colonne de la matrice.
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
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Guide d’utilisation du cadre logique
Mise en œuvre Phase de mise en place du projet, lors de laquelle les activités
ont lieu, et qui précède l’exploitation.
Synonyme : Finalité
Synonyme : Effet
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Périmètre du projet C’est l’ensemble des domaines sur lesquels s’exercent les
activités (et donc où se situent les composantes) menées par
le projet, et qui couvrent l’ensemble des causes du problème
central que le projet se propose de résoudre.
7
Voir aussi le site web www.developmentgoals.org
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Guide d’utilisation du cadre logique
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Composante 2 : Intitulé de la
composante (facultatif)
• Réalisation 2.1
• Réalisation 2.2
Composante 3 : Intitulé de la
composante (facultatif)
• Réalisation 3.1
• Réalisation 3.2
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Guide d’utilisation du cadre logique
Composante 2 : Intitulé de la
composante (facultatif)
• Intitulé Activité 2.1
• Intitulé Activité 2.2
Composante 3 : Intitulé de la
composante (facultatif)
• Intitulé Activité 3.1
• Intitulé Activité 3.2
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Les phrases suivantes ont été glanées au fil du POS et indiquent clairement les attentes de
l’AFD vis à vis de la méthode.
« Piloter davantage ses interventions par la stratégie… » « …sur les plans thématique et
géographique… »
« …constituer un cadre de définition des objectifs des projets, qui permette (i) aux chefs de
projets d'inscrire leur opération dans les axes stratégiques de l'AFD, et (ii) au groupe AFD
de gérer son action suivant ces différents axes. Ce cadre est en partie formé par les CIP dont
l’AFD se dote et qui définissent les axes stratégiques majeurs à suivre dans chaque pays. Ils
définissent implicitement les objectifs que se donne l’AFD dans chaque pays…; »
« …mieux s’insérer dans les pratiques collectives des autres bailleurs de fonds… »
« Cette méthode (du cadre logique) constitue également un outil précieux de sélection des
projets mais également des impacts pertinents par rapport aux dix Objectifs Internationaux
de Développement tels que définis par la communauté internationale. »
« La refonte des méthodes de travail, lors du montage et de l’évaluation des projets, doit se
traiter sous deux angles :
• le cadre logique fournit une base objective de référence pour le suivi, les revues et
l'évaluation ex-post des opérations.
• Il constitue par ailleurs un cadre normalisé, permettant de rendre les actions plus lisibles
et comparables à celles d’autres bailleurs de fonds. »
« … expliciter ex-ante les objectifs, et les relier aux activités financées dans les projets. »
« …passer à une prise en compte explicite de ces besoins des populations dès le stade de la
conception et de l’évaluation ex-ante des projets et programmes et du montage des
financements. »
« …améliorer la définition et la mesure des objectifs des projets, notamment par le biais
d'indicateurs, et ceci non seulement pour en mesurer les impacts, ce qui est le plus difficile à
réaliser, mais à tous les stades de l'action de développement que représente la mise en œuvre
d’un projet. L’emploi d'une méthode du cadre logique adaptée à l'AFD constitue un moyen de
normaliser cet effort, ce qui permet en outre de rendre les actions de l'AFD plus lisibles et
plus comparables à celles des autres bailleurs de fonds. »
« Mettre en place des outils de mesure de la performance et des impacts et des indicateurs de
performance et de résultat… »
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Guide d’utilisation du cadre logique
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
1. Acteurs et données
Qui a besoin de quelle information ? Il s’agit de décrire quels seront les « utilisateurs » du
système, pour la saisie, pour le traitement des données, pour l’édition de documents
périodiques, pour la réception de l’information etc.
Puis il s’agit de définir les informations (par exemple les indicateurs) qu’ils manipuleront.
(L’agent comptable tiendra à jour la comptabilité, le directeur technique l’avancée des
chantiers etc.)
2. Procédures
Il s’agit de décrire les modalité du suivi-évaluation ainsi que le calendrier de leur
enchaînement (la liste ci-dessous n’est pas exhaustive).
• Programmation des activités : programme de travail annuel
• Suivi des activités
• Evaluation des résultats
• Procédures et règles de comptabilité générale.
• Règles de mesure et de calcul des indicateurs
3. Outils
Il s’agit au minimum de prévoir tous les documents de suivi périodiques (ainsi que leur
format) qui seront générés par le projet.
Quand les moyens et les capacités sont disponibles, on pourra prévoir l’informatisation
partielle ou complète du système de suivi et évaluation du projet.
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Guide d’utilisation du cadre logique
Notes personnelles
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Notes personnelles
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Guide d’utilisation du cadre logique
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Guide d’utilisation du cadre logique à l’AFD
Une aide pour le chef de projet dans la réalisation d’un cadre logique :