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CAMYOSFOP

Atelier sur le rôle des Administrations nationales dans le processus


d’internalisation du TCA
18 - 19 janvier 2018, Hôtel Relais Saint André, Mbalmayo

THEME DE PRESENTATION
LE ROLE TECHNIQUE DU MINISTERE DES RELATIONS EXTERIEURES (MINREX)
COMME INSTANCE DE COORDINATION DANS L’IMPLEMENTATION DES TRAITES
INTERNATIONAUX : CAS DU TRAITE SUR LE COMMERCE DES ARMES (TCA)

Par ANDELA Jacques Joël


Facilitateur/MINREX

La prise en compte des termes de référence qui nous ont été soumis pour la préparation de
la présente thématique commande de procéder à sa reformulation. En effet, avant
d’examiner la question du rôle du MINREX dans l’implémentation du TCA, il est important de
revenir sur les aspects relatifs à la procédure de ratification de cet instrument juridique, ainsi
que le rôle que joue le MINREX. Ce détour est d’autant nécessaire que le processus de
ratification du TCA par le Cameroun n’est pas encore arrivé à son terme.
Cela dit, la présentation sera examinée sous le double angle du rôle du MINREX dans le
processus de ratification et d’implémentation des traités internationaux : le cas du TCA.
Vue sous cet angle, cette présentation met en lumière deux moments nettement distincts
dans la vie d’un traité : il s’agit, d’une part, de la ratification, qui est l’acte par lequel le
détenteur du “Treaty Making Power” (pouvoir de conclure les traités) confirme le traité
élaboré par ses plénipotentiaires et consent à ce que celui-ci devienne définitif et obligatoire
au nom de l’Etat et, d’autre part, de l’implémentation ou application, qui est le processus
consistant à rendre effectif le traité qui a été ratifié et à lui permettre de produire ses effets.
Trois précisions préliminaires s’imposent avant de poursuivre :
 Je ne suis pas expert des questions d’armement ou de désarmement, encore moins un
spécialiste du TCA. Il s’agira surtout du retour d’expérience d’un acteur des processus
de ratification et d’implémentation des conventions internationales, le TCA étant juste
un cas illustratif.
 les deux moments de la vie du traité susmentionné (ratification et implémentation) ne
seront pas examinés de fond en comble, mais il sera davantage question d’insister sur
le rôle que joue le MINREX dans chacune de ces phases.
 le processus de ratification du TCA est encore en cours, par conséquent sa mise en
œuvre ne peut qu’être limitée, comme on aura l’occasion de s’en rendre compte.
Ces précisions faites, la présentation s’articulera autour de deux points : le rôle du MINREX
dans le processus de ratification du TCA (I) et le rôle du MINREX dans le processus
d’implémentation du TCA (II).

1
I. LE ROLE DU MINREX DANS LE PROCESSUS DE RATIFICATION DU TCA

La ratification des accords internationaux est un pouvoir exclusif du Président de la


République au Cameroun, en application de l’article 43 de la Constitution. Mais ce qu’il faut
dire c’est que, dans les faits, la ratification renvoie à un processus qui implique une multitude
d’acteurs relevant aussi bien du pouvoir exécutif que législatif.
S’agissant en particulier de l’exécutif, le MINREX joue un rôle fondamental dans la mesure
où, conformément à l’article 111 du décret N°2013/112 du 22 avril 2013 portant organisation
du Ministère des Relations Extérieures, celui-ci est chargé « des procédures de ratification
des traités et des conventions, ainsi que des autres procédures par lesquelles l’Etat du
Cameroun exprime son consentement ».
Comment cela se passe-t-il exactement dans les faits ?
A quelques nuances près, la procédure de ratification est la même pour tous les traités
conclus par le Cameroun, y compris pour ce qui est du TCA 1. Les lignes qui suivent rendent
donc compte, de manière globale, de la contribution standard du MINREX en matière de
ratification des traités. Cette contribution peut être schématisée en plus ou moins cinq
étapes : l’initiative de la procédure de ratification du traité (1), l’examen de l’opportunité de
la ratification du traité (2), la défense, au Parlement, du projet de loi autorisant le Président
de la République à ratifier le traité (3), la préparation des instruments de ratification du traité
(4) et, enfin, le dépôt des instruments de ratification du traité auprès du dépositaire (5).
1. L’initiative de la procédure de ratification du traité
La procédure de ratification des traités peut se faire, soit à l’initiative de l’administration
intéressée (ministère technique), de la Présidence de la République, des Services du Premier
Ministre, soit d’office par le MINREX.
Lorsque l’initiative provient d’un ministère technique, celui-ci accompagne sa demande de la
copie du texte de l’accord en versions anglaise et française, ainsi que d’un exposé des motifs
sur l’intérêt pour le Cameroun de ratifier ledit texte. Lorsque ces documents font défaut, le
MINREX peut, au besoin relancer ladite administration aux fins de la transmission desdits
documents.
S’agissant du TCA, l’initiative de la ratification est revenue au MINDEF.
2. L’examen de l’opportunité de la ratification du traité
Lorsque le MINREX est saisi d’une demande de ratification par un ministère technique, au-
delà de l’exposé des motifs que lui transmet le ministère technique, il procède à son tour à
un examen en vue d’apprécier l’opportunité de ratifier le texte concerné, non seulement au
regard des enjeux diplomatiques que charrie le texte, mais également de ses incidences
juridiques, politiques, économiques et sociales au niveau national. A cet égard, le MINREX
est très souvent appelé à réajuster l’exposé des motifs que lui transmet le ministère
technique.
Bien évidemment, pour ce qui est du TCA, la question de l’opportunité de sa ratification ne
s’est pas tellement posée, au regard du contexte sécuritaire au Cameroun au moment dans
la sous-région au moment où le processus a été initié et, doit-on l’ajouter, la demande
incessante dont le Cameroun faisait l’objet de la part de ses partenaires extérieurs, surtout
avec la montée du terrorisme international.

1
Le Cameroun a signé le TCA le 3 décembre 2014.

1
Une fois que le MINREX a donc jugé opportun de poursuivre la procédure de ratification, il a
monté un dossier de ratification à l’attention des Services du Premier Ministre. Ce dossier est
constitué de la correspondance par laquelle le MINREX marque son avis de non objection
pour la ratification du traité, de la copie du texte, de l’exposé des motifs, du projet de loi
autorisant le Président de la République à ratifier le traité et du projet de décret de
ratification du traité.
Une autre procédure s’engage alors entre les Services du Premier Ministre qui reçoivent le
dossier de ratification, la Présidence de la République, le Ministère chargé des relations avec
les Assemblées et le Parlement, procédure qui, elle, ne concerne pas directement le MINREX.
Si la Présidence de la République consent à déposer le projet de loi au Parlement (l’initiative
des projets de loi appartenant exclusivement au Président de la République), le MINREX
rentre de nouveau en scène.
3. La défense du projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier le
traité
Lorsque le projet de loi doit être défendu au Parlement, la Présidence de la République
désigne l’administration qui devra le faire. Pour ce qui est des accords internationaux, le
MINREX est toujours présent à cette étape, soit pour défendre lui-même le texte, soit pour
assister l’administration désignée à cet effet.
Pour ce qui est du TCA, la présidence de la République a instruit le MINDEF de défendre le
texte devant le Parlement, assisté du MINREX. L’assistance ici consiste pour le MINREX, soit
à communiquer des informations à son collègue appelé à défendre le texte, soit alors à
prendre la parole à sa suite pour des éclaircissements complémentaires. Et cela se fait aussi
bien à l’Assemblée Nationale qu’au Sénat, devant la Commission des Affaires Etrangères de
chacune de ces chambres comme en séance plénière.
Si le projet de loi est adopté par le Parlement, il revient alors au Président de la République
de prendre le décret de ratification qu’il transmet par la suite, en même temps que la loi, au
MINREX. Contrairement à ce que certains pourraient penser, la procédure ne prend pas fin
avec l’adoption du décret de ratification pris par le Président de la République et, à ce
moment, on ne peut pas encore considérer que le traité est ratifié par le Cameroun.
4. La préparation des instruments de ratification
Une fois que le MINREX reçoit le décret de ratification de la Présidence de la République, il
entame la préparation des instruments de ratification. Cela commence d’abord par la
soumission, à la signature du Président de la République, de la lettre de ratification du traité.
Il s’agit de l’acte, sur papier solennel, par lequel le Président de la République s’engage à
respecter et à exécuter le traité concerné. Une fois que cette lettre est signée et retournée
au MINREX, les instruments de ratification peuvent être constitués.
Les instruments de ratification comprennent : la lettre de ratification, la copie du traité, la loi
autorisant le Président de la République à ratifier le traité et le décret de ratification.
Une fois que les instruments de ratification sont constitués, ils sont soumis au Ministre de la
Justice, Garde des Sceaux, pour apposition du sceau de la République du Cameroun qui, une
fois qu’il l’a fait, les renvoie au MINREX.
Lorsque le MINREX reçoit de nouveau les instruments de ratification apposés du sceau de
l’Etat, il doit les transmettre au dépositaire du Traité.

1
5. Le dépôt des instruments de ratification
Le dépôt des instruments de ratification se fait auprès du dépositaire désigné formellement
dans le traité, c’est-à-dire l’autorité à qui l’instrument de ratification doit être transmis une
fois toutes les procédures susmentionnées accomplies. Pour ce qui est du TCA, l’article 27
dispose à cet effet que « le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies est le
Dépositaire du présent Traité ».
Concrètement, le MINREX devra donc transmettre les instruments de ratification au Chef de
la Mission Diplomatique du Cameroun qui assure les relations avec le dépositaire du traité,
en l’occurrence l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Cameroun auprès des Nations
Unies. En raison de la sensibilité du document, celui-ci est transmis par le biais de la valise
diplomatique. C’est le Chef de la mission diplomatique, le moment venu, qui déposera
effectivement l’instrument de ratification auprès du dépositaire et rendre compte de cette
diligence au Ministère.
En général, les traités prévoient un certain délai, à partir de ce dépôt, pour l’entrée en
vigueur du texte à l’égard de l’Etat concerné. Sur ce point, l’article 22, paragraphe 2 du TCA
dispose que « A l’égard de chaque Etat qui dépose son instrument de ratification (…) après
l’entrée en vigueur du présent Traité, celui-ci entrera en vigueur quatre-vingt-dix jours après
la date du dépôt par cet Etat de son instrument de ratification »2. C’est dire finalement que
ce dépôt est l’élément déterminant pour l’entrée en vigueur d’un traité. En effet, le traité est
considéré comme avoir été ratifié le jour même du dépôt des instruments de ratification et
non le jour où le décret de ratification a été pris.
II. LE ROLE DU MINREX DANS LE PROCESSUS D’IMPLEMENTATION DU TCA

Une fois que le traité a été ratifié et qu’il est entré en vigueur, l’Etat a l’obligation de
l’exécuter (cf. article 26 de la Convention de Vienne sur le droit des traités). C’est d’ailleurs
l’engagement que celui-ci prend dans la lettre de ratification signée par le Président de la
République.

Toutefois, même avant l’achèvement du processus de ratification d’un instrument juridique


international, rien n’interdit à un Etat d’entreprendre des mesures visant soit son application
provisoire (cf. article 23 du TCA 3) soit à faciliter sa mise en œuvre prochaine. La démarche
du Cameroun s’inscrit dans le registre de cette seconde option, notre pays, à ce jour, ayant
pris et entrepris un ensemble de mesures visant à encadrer le régime des armes et des
munitions, mesures que l’on peut déjà ranger dans le cadre de l’implémentation du TCA.
L’implémentation prend plusieurs formes et il serait exagéré de considérer le MINREX comme
l’instance de coordination dans l’implémentation du TCA. Il peut s’agir de l’internalisation du
texte, de la diffusion/vulgarisation du texte ou encore de la liaison MINREX/partenaires
extérieurs pour sa mise en œuvre.

1. Le rôle du MINREX dans le processus d’internalisation du TCA

Pour l’internalisation du TCA, la mesure phare qui a été prise par le Gouvernement
camerounais est l’adoption de la loi N°2016/015 du 14 décembre 2016 portant régime
général des armes et munitions au Cameroun. En effet, en application du TCA, il revient à
chaque Etat de réglementer, dans le respect de ses obligations internationales, le commerce
international d’armes classiques et d’en prévenir le détournement et, au premier chef, celle
2
Le TCA est entré en vigueur le 24 décembre 2014.
3
L’article 23 du TCA dispose que « tout Etat peut, au moment de la signature ou du dépôt de son instrument de ratification,
d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion, déclarer qu’il appliquera l’article 6 et l’article 7 à titre provisoire en attendant
l’entrée en vigueur du présent Traité à son égard ».

1
d’instituer et d’appliquer un régime de contrôle national. Ce à quoi s’est attelée la loi de
2016, même si elle est allée bien au-delà des armes classiques réglementés dans le TCA
puisqu’elle traite aussi notamment des armes chimiques, biologiques et nucléaires.

Pour ce qui est du rôle du MINREX, celui-ci s’est limité à l’accompagnement du MINDEF dans
l’élaboration du projet de loi, puisque c’est également le MINDEF qui en a assuré la défense
devant le Parlement. Pour le MINREX, au regard de l’étendue de la loi de 2016, il s’agissait
alors de s’assurer que celle-ci reste conforme aux autres engagements internationaux du
Cameroun, notamment la Convention de Kinshasa sur les ALPC, la Convention sur les armes
à sous-munitions ou encore la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la
fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction. Pour
cela, le personnel du MINREX suit constamment des formations et prend part à des
séminaires au niveau national et international aux fins de mieux maîtriser les enjeux et défis
de la mise en œuvre du TCA.

Par ailleurs, le MINREX est associé au processus actuel d’élaboration du projet de décret
d’application de la loi N°2016/015 du 14 décembre 2016, ainsi que du projet d’arrêté portant
création, organisation et fonctionnement de la Commission Nationale sur les Armes et
Munitions qui, en réalité, se présente comme l’instance de coordination de l’implémentation
du TCA. La mouture actuelle de ce projet d’arrêté prévoit que cette Commission aura pour
mission, entre autres, de :

- assurer le contrôle et le suivi de la mise en œuvre des conventions internationales


relatives aux armes et munitions dûment ratifiées par le Cameroun ;
- veiller à la mise en œuvre, en liaison avec les administrations compétentes, du plan
d’action national sur les armes légères et de petit calibre ;
- assurer la coordination des actions menées par le Gouvernement en vue de
combattre le commerce et le trafic illicites des armes ;
- élaborer des programmes d’éducation et de sensibilisation des populations sur les
risques liés à la prolifération des armes ;
- élaborer, en liaison avec les administrations compétentes, les rapports annuels sur les
exportations et les importations d’armes effectuées 4.

Les organes de la Commission sont :

- le Comité directeur : c’est l’organe de décision de la Commission. Il est présidé par le


Secrétaire Général de la Présidence de la République et compte pour membres le
MINDEF, le MINREX, le MINATD, ainsi que les représentants d’un certain nombre
d’administrations intéressées par les questions d’armes et de munitions.
- deux sous-commissions, à savoir la sous-commission des armes bactériologiques et
chimiques et la sous-commission des armes légères et de petit calibre. La première
sous-commission assure le contrôle et le suivi de la mise en œuvre de la Convention
sur l’interdiction et la mise au point, de la fabrication, du stockage, de l’emploi des
armes chimiques et sur leur destruction. Elle est présidée par le MINREX et compte
pour membres les représentants des administrations intéressées. La seconde sous-
commission assure le contrôle et le suivi de la mise en œuvre de la Convention de
Kinshasa sur les ALPC. Elle est présidée par le MINDEF, avec le MINATD comme vice-
président et pour membres les représentants des administrations intéressées.

4
Cf. article 3 du projet d’Arrêté portant création, organisation et fonctionnement de la Commission Nationale sur les Armes et
Munitions.

1
- le secrétariat technique : il assure les fonctions habituelles d’un secrétariat. Placé
sous la coordination du Directeur des Affaires Administratives et Réglementaires du
MINDEF, il est composé des représentants des administrations intéressées.

Toutefois, le regret que l’on peut formuler, en l’état actuel de la structuration de la


Commission Nationale, est que les deux sous-commissions envisagées ne couvrent pas
l’ensemble des armes qui sont prises en compte par le TCA, même si, d’un autre côté, elles
prennent en compte des armes qui ne sont pas considérées dans le cadre de cet instrument
juridique. Ce choix s’expliquerait peut-être par l’existence d’un autre projet de décret portant
création d’une commission nationale pour le contrôle et la gestion des ALPC, qui lui-même
fait l’objet d’un réexamen en vue de couvrir toutes les autres catégories d’armes du TCA.

2. Le rôle du MINREX dans la diffusion, la vulgarisation et l’appropriation du TCA

C’est dans ce registre que le rôle du MINREX semble bien plus important, notamment
lorsqu’il s’agit de diffuser, de vulgariser et d’encourager l’appropriation du TCA, notamment
par la sensibilisation, l’information et le renforcement des capacités des agents des
administrations et organismes concernés par le Traité, ainsi que l’accompagnement des
initiatives de la société civile dans ce sens.

En outre, jusqu’à ce que la Commission Nationale soit créée et entre effectivement en


fonction, le MINREX, à travers la Direction en charge des relations avec les Nations Unies,
reste l’interlocuteur principal des organes du TCA et des partenaires extérieurs du Cameroun
pour tout ce qui concerne la mise en œuvre du Traité (assistance technique et financière).

A ce titre, sous l’impulsion du MINREX, le Gouvernement camerounais bénéficie de


l’assistance internationale, au titre de l’article 16, paragraphe 3 du TCA, dans le cadre du
Fonds d’Affectation Volontaire (FAV) qui a été mis en place par les Etats parties pour aider
les autres Etats parties qui requièrent une assistance internationale pour la mise en œuvre
du Traité. Cette assistance se fait dans le cadre du projet « Suivi rapide de l’universalisation
et de la mise en œuvre du TCA au Cameroun », dont Cameroon Youths and Students Forum
for Peace (CAMYOSFOP) est le maître d’œuvre. C’est précisément dans le cadre de ce projet,
qui couvre la période de septembre 2017 à septembre 2018, que s’inscrit le présent Atelier.

Bien que cette assistance, à la base, concerne les Etats parties au Traité, il y a lieu de saluer
l’action du MINREX, qui a permis le financement d’un projet visant la mise en œuvre du TCA
au Cameroun, alors même que le processus de ratification du TCA n’est pas encore achevé.

Il y a, enfin, le Service du suivi des engagements internationaux, logé à la Direction des


Affaires Juridiques du MINREX, dont le rôle est de suivre la mise en œuvre des engagements
internationaux consentis par l’Etat du Cameroun. Ce service aura donc la tâche, une fois que
le TCA aura été ratifié, de suivre les questions relatives à son application au Cameroun et de
faire toutes les propositions visant à capitaliser les opportunités que notre pays pourrait
saisir pour sa mise en œuvre effective et efficace.

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