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1.1.2.2 Diagramme contrainte - déformations : ...............................................................................................................................................................................22
1.1.2.3 Enrobage des armatures : ....................................................................................................................................................................................................23
1.1.3 Eurocode 3 : voir cours construction métallique. ..........................................................................................................................................................................26
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Les liens utiles :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-CCTG-en-vigueur,28341.html avec la totalité des fascicules du CCTG en vigueur en téléchargement libre
http://www.ba-cortex.com : site d’information et de formation sur l’eurocode 2 (n’est plus enrichi depuis quelques temps)
https://www.cticm.com/documentation-en-ligne site sur la construction métallique avec logiciels en téléchargement, formation continue (projet SKILLS),
Access steel et COMBRI.
http://www.egfbtp.com/technique : (tous les exemples et feuilles de calcul excel de Henri Thonier de l’école nationale des ponts et chaussée : fondations,
calcul de poteaux calcul de flexion de poutre etc…).
Le dimensionnement de la structure
Le dimensionnement fait appel aux eurocodes structuraux EN 1992 à 1996 selon le type de matériau utilisé. L’ensemble de ces sujets est supposé acquis
pour la poursuite du cours.
1 Les matériaux constituants la structure.
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Le calcul devra permettre de déterminer pour chaque section béton armé (poteau, poutre, voile, poutre voile, dalle, semelle de fondation) :
· Les armatures de flexion
· Les armatures d’effort tranchant (si nécessaires)
· Les armatures de peau
· Les armatures de torsion
1.1.1 Le béton
1.1.1.1 Composition :
1.1.1.2 Résistance :
fck : Résistance caractéristique à 28 jours, notée C fck/fck,cube, exemple : C25/30 correspondant au fractile 5%
fcm : Valeur moyenne de la résistance en compression du béton, mesurée sur cylindre :
fcm = fck + 8
fcm (t) = βcc (t) fcm
avec
( )= pour t ≤ 28 jours
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0,20 :ciment de classe R (CEM 42,5R, CEM 52.5N et CEM 52.5R)
Où = 0,25 :ciment de classe N (CEM 32,5R et CEM 42,5 N)
0,38 :ciment de classe S (CEM 32.5N)
30 CEM42.5R CEM 52.5N CEM 52.5R CEM 32.5R et CEM 42.5N Classe S CEM 32.5N
25.00
24.91
24.81
24.71
24.60
24.49
24.37
24.24
24.10
23.95
23.79
23.62
23.44
23.23
23.01
22.77
25
22.50
22.19
21.85
21.46
25.00
24.83
21.00
24.64
24.45
20.47
24.25
24.04
23.81
19.82
23.57
23.32
23.05
19.02
22.76
22.45
22.11
17.99
21.75
20
21.36
20.93
20.46
16.57
19.94
19.36
18.70
14.45
17.96
17.10
15
16.09
14.87
10.60
13.38
10
11.45
8.82
5
4.89
0.00
0
0.00
0 5 10 15 20 25 30
Figure 1: Evolution de fck en fonction du temps
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fcd : Valeur de calcul de la résistance en compression du béton :
f = α
1 cas classique
αcc =
0.8 pour du béton non armé (voiles par exemple)
1.5
1.2 pour les cas accidentels
γc =
1.3 en sismique EC8-AN-Art.5.2.4 pour tenir compte du caractère cyclique de l’action et du risque d’endommagement
1.0 situation incendie
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Diagramme de comportement bilinéaire :
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1.1.1.3 Résistance et comportement en traction du béton :
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1.1.1.4.2 Retrait thermique :
La prise du béton étant exothermique, ce retrait correspond au refroidissement qui s’en suit. Généralement négligeable.
Retait hydraulique εcs : correspond à la somme du retrait de dessiccation εcd (mouvement de l’eau libre donc lent) et du retrait endogène εca du
au durcissement du béton (donc rapide).
εcs = εcd + εca
Le retrait augmente si :
Avec
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d’où
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Pour diminuer le retrait du béton jeune on doit procéder à la cure du béton aussitôt après coulage pendant la phase de durcissement (voir
norme d’exécution des ouvrages en béton NF EN 13670 art 8.5)
le coefficient de dilatation moyen du béton est αθ = 1.10-5 /°C, la variation de température de -40 à +40°C entraine sur 100m de long des
variations dimensionnelles de ±4cm. (Avec Ec,eff = 104MPa, Δσθ = 0,1 MPa/°C)
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EC2. 3.1.5 (2)
Dans la 1ere phase, pour les variations de chargement rapide, le béton se comporte comme un matériau homogène élastique :
σc = Ec εc avec Ec le module tangent à l’origine
En phase 2 apparition de microfissuration dues à des contraintes transversales
En traction, la rupture se produit pour εCt = 8.10-5
Pour une contrainte de courte durée (<24h) et au plus égale à 0,4fcm (milieu de la phase 2) on a :
.
Ecm = 22000
( ) .
Ecm (t) = 22000
Le module de réaction est fonction des granulats et peut être corrigé par un coefficient multiplicateur :
o 1 : granulats de quartzite ou de type silico-calcaire,
o 0,9 : granulats calcaires,
o 0,7 : granulats issus de grès,
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o 1, 2 : granulats issus de basalte.
Le béton longtemps comprimé sous effort constant se raccourcit progressivement : c’est le phénomène du fluage.
Soit t (> 0) l’âge en jours, considéré comme temps initial t0, où l’on applique à une éprouvette une contrainte de compression constante et permanente
(< 0,45fck(t0) : EC2-3.1.4(2)). L’éprouvette a déjà subi un retrait εcs. Il s’y ajoute un raccourcissement instantané ε(t0).
Les déformations continuent de croître pour se stabiliser (t > 2 ans).
La déformation totale au temps t est :
εtot = εcs + ε(t0) + Δεcs(t) + εcc(t)
Avec :
Δεcs(t) = accroissement du retrait entre t et t0 jours mesuré sur une éprouvette témoin de même béton non chargé :
Δεcs(t) = εcs,∞ [ r(t) − r(t0)]
εcc(t) = fluage entre t0 et t
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Lors du déchargement :
la déformation instantanée réversible est εe (< ε(t0) car Ecm(t)>Ecm(t0))
la déformation élastique différée est Δεe
la déformation finale obtenue irréversible alors que le chargement n’est plus présent vaut :
εtot (t, t0) = εtot − (εe + Δεe )
· la contrainte augmente ;
· le dosage en ciment : C augmente;
· le rapport eau/ciment : E/C augmente ;
· le temps : t augmente.
· la maturité du béton à l’âge de la mise en charge diminue ;
· l’épaisseur des pièces diminue ;
· l’hygrométrie diminue.
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Lorsque la contrainte de compression dans le béton à l'âge t0 dépasse la
valeur 0,45 fck(t0), il convient de tenir compte de la non-linéarité du fluage.
Une contrainte aussi élevée peut résulter de la précontrainte par pré-
tension ; ce peut être le cas au niveau de l'armature de précontrainte dans
les éléments préfabriqués en béton, par exemple. Il convient alors de
déterminer le coefficient de fluage théorique non-linéaire de la manière
suivante :
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1.1.1.4.7 Le coefficient de poisson :
ν= ∆
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1.1.2 Les armatures
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1.1.2.1 Classe de ductilité :
L'acier de béton armé doit présenter une ductilité adéquate, définie par le rapport de la résistance en traction à la limite d'élasticité (ft/fy)k, et par
l'allongement sous charge maximale εuk
Classe A = ductilité normale (les nervures sont inclinées dans le même sens de part et d’autre de l’axe de la barre) :
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Classe B = haute ductilité (l’inclinaison des nervures est contrariée de part et d’autre de l’axe de la barre – nervures en arêtes de poisson) :
On utilise couramment :
· • des ronds lisses : S 235 = 235 MPa (Aciers doux);
· • des barres à haute adhérence (HA) :
S 400 A, B ou C = 400 MPa ;
S 500 B ou C = 500 MPa Ф ≥ 6 mm ;
S 500 A = 500 MPa Ф < 6 mm ;
· • des fils tréfilés laminés à froid et des treillis soudés formés de ces fils
(TSHA) : S 500 A = 500 MPa Ф < 6 mm.
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1.1.2.2 Diagramme contrainte - déformations :
Deux types de diagrammes peuvent être utilisés :
Fyd = avec
1.15
γs =
1.0 pour les cas accidentels y compris sismique
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εuk = 2.5% et ftk/fyk = 1.08, εs limité à εud = 0,9εuk = 2,25% (Valeur
recommandée pour l’AN) soit
< 454 MPa
Pour les aciers de classe B :
εuk = 5% et ftk/fyk = 1.08, εs limité à εud = 0,9εuk = 4.5% (Valeur
recommandée pour l’AN) soit
< 466 MPa
Pour les aciers de classe C :
εuk = 7.5% et ftk/fyk = 1.15, εs limité à εud = 0,9εuk = 6.75% (Valeur
recommandée pour l’AN) soit
< 493 MPa
Avec :
Cmin,b = enrobage minimal requis vis-à-vis de l’adhérence :
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Øn = diamètre équivalent d’une barre qui aurait même section et même centre de gravité que le groupe de barres :
Si les barres ont même diamètre : Øn = n √Ø,
sinon : Ø = ∑ ∅ attention au positionnement
i ≤ 4 dans le cas des barres verticales comprimées et des barres à l'intérieur d'une jonction par recouvrement,
i ≤ 3 dans tous les autres cas.
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Δcdur,γ marge de sécurité = 0mm (AN)
Δcdur,st réduction de l’enrobage minimal dans le cas d'acier inoxydable = 0mm (AN)
Δcdur,add réduction de l’enrobage minimal dans le cas de protection supplémentaire = 0mm (AN).
Note : pour les ouvrages coulés directement sur des surfaces irrégulières (fondations), l’enrobage :
Cnom ≥ 30mm si le béton est coulé au contact du sol ayant reçu une préparation (béton de propreté)
Cnom ≥ 65mm si le béton est coulé directement au contact du sol.
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1.1.3 Eurocode 3 : voir cours construction métallique.
A l’issue de la descente de charges les poutres peuvent être calculées avec un logiciel adapté, en l’absence de logiciel il faut se rappeler que les poutres
peuvent bénéficier de redistribution des moments lorsque :
· Pour le béton :
x
o f ck £ 50 MPa d ³ k1 + k 2 u = 0,44 + 1,25 (0,6 + 0,014/εcu2)
: avec d
x
o f ck > 50 MPa avec d ³ k3 + k 4 u = 0,54 + 1,25 (0,6 + 0,014/εcu2)
d
· Pour l’acier :
o Classe B ou C : δ≥k5=0,7
o Classe A : δ ≥ k5=0,8 (classe A moins ductile)
Pour des aciers de classes B (pas de treillis soudés donc, dont l’utilisation est rare pour les poutre de toute façon) et un béton fck ≤ 50 MPa avec :
xu
d
(
= a u = 1,25 1 - 1 - 2 m u )
- δ=0,7 : 0,44 + 1,25 (0,6 + 0,014/εcu2) = 0.7, avec εcu2=3.5‰ soit = 0,208 qui correspond à μu= 0,152
- δ=1 : 0,44 + 1,25 (0,6 + 0,014/εcu2) = 1, avec εcu2=3.5‰ soit = 0,448 qui correspond à μu= 0,294 au-delà de cette valeur on ne peut plus
redistribuer les efforts.
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Dans le cadre d’un prédimensionnement, la valeur de μu devra être telle que 0,152 ≤ μu ≤ 0,294 afin de pouvoir redistribuer le moment.
On peut déterminer MEdu en prenant un moment isostatique sans tenir compte de la continuité.
Cela fonctionne car poutre des travées en continuité avec des portée du même ordre de grandeur, le moment avec continuité pour une charge répartie par
²
exemple, est au maximum sur appuis égal à :
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Remarques :
· pour des charges importantes, l’effort tranchant peut devenir dimensionnant
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2.1.2 Les poteaux BA.
Pour un poteau en compression simple, on peut appliquer les recommandations professionnelles qui correspondent à un calcul simplifié « enveloppe »
des différentes méthodes
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Dans les cas courants (compression centrée, stabilité du bâtiment non assurée par les poteaux), les armatures des poteaux BA participent peu à leur
résistance. De plus, le raccourcissement du béton étant de εc2 = 2‰ à 3,5‰, le raccourcissement les aciers ne travaillent pas leur maximum de résistance.
Economiquement, il est presque toujours préférable d’augmenter la section de béton, ou de passer avec une classe de béton supérieure plut^t que de
mettre des armatures comprimées dans les poteaux.
Il n’y a pas de méthode de dimensionnement d’avant projet de fondation. Il sera systématiquement nécessaire de faire un dimensionnement judicieux des
fondations, le calcul ne pourra donc pas être simplifié.
Afin de réaliser un dimensionnement au plus juste, une étude de sol sera nécessaire. Le dimensionnement « simplifié » pourrait être réalisé selon le
fascicule 62 titre V. Les principes de vérification à l’eurocode 7 sont identiques à ceux du fascicule 62 à quelques coefficients de sécurité près.
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2.1.3.1 A l’ELU :
La vérification consiste à vérifier la contrainte admissible sous la semelle de fondation à l’ELU et l’excentrement de la charge.
· Vd est la valeur de calcul de la composante verticale de la charge transmise par la fondation superficielle au terrain ;
· R0 est la valeur du poids du volume de sol constitué du volume de la fondation sous le terrain après travaux et des sols compris entre la fondation
et le terrain après travaux (Note 3) ;
· Rv;d est la valeur de calcul de la résistance nette du terrain sous la fondation superficielle
Dans le cas général le bureau d’étude de sol conseille de négliger R0. La vérification devient donc :
Vd ≤ Rv ;d
Avec :
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· Rv;k est la valeur caractéristique de la résistance nette du terrain sous la fondation superficielle ;
· γR;v est la valeur du facteur partiel permettant le calcul de la portance à l'ELU pour les situations durables et transitoires, elle est égale à 1,4
(Tableau B.3.3 – Jeu R2) (Note 1) ;
· A' est la valeur de la surface effective de la semelle (Annexe Q) ;
· qnet est la contrainte associée à la résistance nette du terrain sous la fondation superficielle calculée selon une méthode de calcul appropriée
(Annexes D, E ou F) : elle est donnée par le bureau d’étude de sol
· γR;d;v est le coefficient de modèle associé à la méthode de calcul utilisée (Annexes D, E ou F) (Note 2) : elle est donnée par le bureau d’étude de
sol.
La capacité portante :
Pour une semelle rectangulaire, cela équivaut à ce que la contrainte maximales à l’ELU sous la semelle de fondations notée (p) soit telle que :
· p ≤ qELU iδ iβ : avec :
o qELU tenant compte des caractéristiques du terrain (angle de frottement et cohésion) et des coefficients partiels,
o iδ : coefficient de réduction tenant compte de l’inclinaison de la charge
§ pour un sol frottement en négligeant la cohérence (φ>0 et c=0) :
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= arctan
o iβ : coefficient de réduction tenant compte de l’inclinaison de la du talus : on évitera de construire en bord de talus. Si ce n’est pas
possible, voir la norme pour la valeur de iβ
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L’excentrement de la charge (art 9.5 de la norme) :
Pour les situations durables et transitoires, afin de limiter l'excentrement, il convient de vérifier les relations suivantes :
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· (2) Des précautions spéciales doivent être prises lorsque l'excentricité de la charge dépasse un tiers de la largeur d'une semelle rectangulaire ou
30% du diamètre d'une semelle circulaire. Ces précautions portent notamment sur :
· la raideur du sol support ;
· la vérification détaillée des valeurs de calcul des actions ;
· la définition de la position du bord de la fondation en tenant compte des tolérances de construction.
· À moins que des précautions spéciales ne soient prises pendant la construction, il convient de prendre en compte des tolérances atteignant 0,10 m
sur les dimensions de la semelle
La vérification de l’excentrement ou la valeur utilisée pour A’, laisse supposer que la norme utilise un digramme de type Meyerhof.
Dans l’annexe G.3, la possibilité est donnée de conserver une répartition triangulaire ou trapézoïdale de la contrainte sous la semelle ; c’est ce que l’on
retrouve dans les recommandations professionnelles :
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2.1.3.1.3 Rupture par glissement à l’ELU (art. 10)
· La résistance frontale ou tangentielle n’est habituellement pas prise en compte (note (2)), on ne tient donc pas compte de la butée, ni du
frottement latéral sur la fondation
· Si la cohésion ne peut pas être justifiée en permanence on retient juste que l’effort horizontal sollicitant la fondation doit rester inférieur à la
résistance ultime au glissement Rh;d sous la base d'une fondation soit :
V tanδ ,
H ≤R , =
γ , γ , ,
· Vd est la valeur de calcul de la composante verticale de la charge transmise par la fondation superficielle au terrain, déduite de la situation de
calcul fournissant la valeur de la composante Hd ;
· γR;h est le facteur partiel pour la résistance au glissement de la fondation superficielle, sa valeur est égale à 1,1 (Annexe B) ;
· γR;d;h est le coefficient de modèle lié à l'estimation de la résistance ultime au glissement, sa valeur est égale à 1,1 ;
· δa;k est la valeur caractéristique de l'angle de frottement à l'interface entre la base de la fondation et le terrain (dans le cadre de l'approche 2,
δa;k=δa;d : la valeur de calcul de l'angle de frottement δa;d peut être égale à la valeur de calcul de l'angle de frottement interne à l'état critique φ'crit
pour les fondations en béton coulées en place et égal à 2φ'crit/3 pour les fondations préfabriquées lisses.
≤ , =
.
on retrouve la formule du fascicule 62 titre V avec un coefficient partiel de sécurité de 1,21 au lieu de 1,2.
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2.1.3.2 A l’ELS :
Une vérification de tassement et de rotation est à réaliser. Elle est généralement directement intégrée dans les valeurs de contrainte admissible à l’ELS
données par le bureau d’étude de sol.
Pour le reste, on retrouve la même vérification de capacité portante et d’excentrement de la charge avec des valeurs de coefficients partiels différents.
La capacité portante :
Le critère de limitation de la charge transmise au terrain est à vérifier à l'ELS quasi-permanent et caractéristique et nécessite de satisfaire les
relations suivantes :
· Vd est la valeur de calcul de la charge verticale transmise par la fondation superficielle au terrain ;
· R0 est la valeur du poids de volume de sol constitué du volume de la fondation sous le terrain après travaux et des sols compris entre la fondation
et le terrain après travaux : généralement négligé
· Rv;d est la valeur de calcul de la résistance nette du terrain sous la fondation superficielle ;
· γR;v est le facteur partiel à considérer, il est égal à 2,3 à l'ELS quasi-permanent et à l'ELS caractéristique et sa valeur ne dépend pas de la méthode
de calcul ;
· Rv;k est la valeur caractéristique de la résistance nette du terrain sous la fondation superficielle ;
· qnet est la valeur de la contrainte associée à la résistance nette sous la fondation superficielle calculée selon une méthode de calcul appropriée
(Annexes D, E ou F) ;
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· γR;d;v est le coefficient de modèle lié à la méthode de calcul utilisée pour le calcul de la contrainte q net (Annexes D, E et F).
Pour des combinaisons de charge à l'ELS quasi-permanent et fréquent, il convient de vérifier les critères suivants :
Pour des combinaisons de charge à l'ELS caractéristique, il convient de vérifier les critères suivants :
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· pour une semelle rectangulaire de largeur B et de longueur L :
Voir EC2, art 9.8.2.2 (2), un exemple de calcul est donné par M. Thonier sur le site EGFBTP explicitant la valeur e=0.15B et donnant un exemple de
calcul d’armatures de semelles rectangulaires selon différentes méthodes.
Les fondations n’ont pas de règles particulières concernant la section d’armature minimale à l’eurocode.
On convient généralement d’avoir pour les fondations une hauteur telle que d≥ ; .
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