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U.A.P.S/E.S.P.I.E.T.T
SOMMAIRE
Introduction ................................................................................................................................ 1
Chapitre I: Présentation du projet............................................................................................... 2
I. Introduction : ............................................................................................................ 2
II. Description architectural : ........................................................................................ 2
III. Conception structurale : ....................................................................................... 3
1. Difficultés rencontrées : ....................................................................................... 4
2. Choix du système porteurs : ................................................................................. 4
3. Choix du type des planchers : .............................................................................. 5
4. Choix du type de fondation : ................................................................................ 5
Chapitre II : Conception structurale et hypothèses de calcul ..................................................... 6
I. Conception structurale : ........................................................................................... 6
1. Introduction : ........................................................................................................ 6
2. Difficultés rencontrés lors de la conception : ....................................................... 6
II. Hypothèses de calcul : ............................................................................................. 6
1. Béton : .................................................................................................................. 6
2. Aciers : ................................................................................................................. 7
III. Evaluations des charges : ..................................................................................... 8
1. Planchers en corps creux : .................................................................................... 8
2. Charge des murs et cloisons : ............................................................................. 10
3. Charge d’acrotères : ........................................................................................... 10
4. Charges d’exploitations : .................................................................................... 10
Chapitre III : Modélisation sur arche ....................................................................................... 11
I. Modélisation : ........................................................................................................ 11
a) Principe de modélisation : ......................................................................................... 11
b) Calcul de la descente des charges: ............................................................................. 11
c) Principe de calculs des éléments: .............................................................................. 12
Chapitre IV : Etude de la nervure ............................................................................................. 14
I. Introduction : .......................................................................................................... 14
II. Pré-dimensionnement de la section de la nervure :................................................ 14
III. Détermination des charges : ............................................................................... 15
IV. Calcul des sollicitations :.................................................................................... 16
1. Méthode de calcul : ............................................................................................ 16
Introduction
Construire a toujours été l’un des premiers soucis de l'homme et l'une de ses occupations
privilégiées. A ce jour, la construction connait un grand essor dans la plus part des pays et très
nombreux sont les professionnels qui se livrent à l'activité de bâtir dans le domaine du bâtiment
L’étude des structures est une étape clef et un passage obligé dans l’acte de bâtir faire. Cette
étude vise à mettre en application les connaissances acquises durant les six années de formation
Ce projet de fin d’études a été proposé par le bureau d’études Alpha Engineering.
Il s’agit d’un immeuble à usage d’habitation, située à Ez-Zahra Tunis, composé d’un sous-sol,
L’étude de ce projet commence par le recueil des données architecturales et des données du sol.
I. Introduction :
Le bureau d’étude Alpha Engineering m’a certifié l’étude d’immeuble RDC+4 étages avec
sous-sol.
Ce bâtiment est un ouvrage d'un seul tenant composé de corps de bâtiments couvrant des
espaces habitables lorsqu'il est d'une taille importante.
Le projet de fin d’étude vise la conception et l’étude béton armé de l’Immeuble de Ez-ZAHRA
situé à TUNIS.
L’immeuble à étudier, est situé à Ez-Zahra dans la région de Tunis. Sa superficie est d’environ
1500 m² et de hauteur 17.4 m. Il est composé de sous-sol, d’un rez-de-chaussée et de quatre
étages.
Le sous-sol à hauteur sous plafond de 2.90 m. Il est destiné à un parking dont la capacité est de
11 voitures et ayant un rampe d’accès. Il contient aussi quatre celliers, cinq SAS, locaux
nettoyage, un ascenseur, local poubelle, un escalier relié directement avec l’RDC.
Au niveau du rez-de-chaussée avec une hauteur sous plafond de 2.90 m. Il est composé de 2
appartements à usage d’habitation et loge de gardien et un espace de jeux.
Le 1er étage, avec une hauteur sous plafond de 2.90 m, se compose de 3 appartements à usage
d’habitation et de deux terrasses.
Le 2éme étage, avec une hauteur sous plafond de 2.90 m, se compose de 4 appartements à usage
d’habitation et de terrasse, un balcon et deux séchoirs.
Le 3éme étage, avec une hauteur sous plafond de 2.90 m, se compose de 3 appartements à usage
d’habitation, un balcon, un séchoir et une terrasse.
Le 4ème étage est conçu aussi pour un usage d’habitation. Enfin, les terrasses seront
inaccessibles.
1. DIFFICULTES RENCONTREES :
Durant la phase de conception de ce projet, nous avons rencontré plusieurs difficultés que nous
avons essayé de les surmonter en effectuant des choix qui nous semblent très justifiés.
Dans ce qui suit, nous présentons les justifications de notre choix :
Eviter le système portique vue sa difficulté lors de l’exécution.
Eviter l’implantation des poteaux naissants le plus que possible.
Eviter les grands portés des poutres, respecter l'aspect esthétique des locaux qui sont à
usage d’habitation, où les retombées des poutres doivent être noyées dans les murs de
séparation.
⟹ On a choisi la deuxième variante car la hauteur sous plafond de tous l’étage (2.90 m) permet d’avoir
des retombée, encore les portiques vont augmenter le nombre des poteaux naissants.
Pour faciliter la tâche d'exécution on a conservé la continuité des nervures dans la plupart des étages.
Dans certains cas, les étages ne sont pas identiques (problèmes de retrait) et aussi en raison de
l’impossibilité d’implanter des poteaux dans les parties en porte à faux, on a choisi le système poutre
avec console pour résoudre ce problème.
Pour les planchers sous-sol, la dalle pleine représente une solution pour des raisons de la
sécurité incendie.
Caractéristiques du sol,
Charges de bâtiment,
Considération économique,
Tassement.
Présence des voisins
I. Conception structurale :
1. INTRODUCTION :
Pour tous projets de bâtiment la conception structurale est la phase la plus importante. C‘est
une tâche extrêmement complexe qui résulte d’un compromis entre plusieurs facteurs :
architecturale, économique et esthétique.
Pour résoudre ces problèmes on utilise des poutres de grandes travée ou des poteaux naissants.
L’immeuble présente plusieurs éléments en porte a faux qui nécessitent de choisir un sens de
nervures se prolongeant en console.
1. BETON :
Béton pour les éléments armés :
𝑓𝑐28 = 22 𝑀𝑃𝑎
La résistance caractéristique à la compression à 28 jours :
𝑓𝑡28 = 0.6 + 0.06𝑥𝑓𝑐28 = 1.92 𝑀𝑃𝑎
Le module de déformation longitudinale instantanée du béton à 28 jours, pour les charges dont
la durée d’application est inférieur à 24 heures :
3
𝐸𝑖 = 11000√𝑓𝑐28 = 30822 𝑀𝑃𝑎
Le module de déformation différée du béton à 28 jours, pour les charges de longue durée :
3
𝐸𝑣28 = 3700√𝑓𝑐28 = 10367 𝑀𝑃𝑎
b. Gros béton :
Dosage en ciment : 250 Kg/m3
Capacité portante : 0.5 MPa
2. ACIERS :
𝑓𝑒
𝑓𝑠𝑢 = = 347.82 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑠
2
𝜎𝑠 = inf { 𝑓𝑒 ; 110√ŋ𝑓𝑡28 } ∶ 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑠𝑠𝑢𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟é𝑗𝑢𝑑𝑖𝑐𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒.
3
1
𝜎𝑠 = inf { 𝑓𝑒 ; 90√ŋ𝑓𝑡28 } ∶ 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑠𝑠𝑢𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑟é𝑠 𝑝𝑟é𝑗𝑢𝑑𝑖𝑐𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒.
2
η=1 pour les RL η=1.6 pour les HA
La structure est soumise à des charges permanentes ainsi que d’exploitations. En effet, il s’agit
de déterminer la charge des deux types de plancher choisis, à savoir les planchers en corps creux
(16+5) et le plancher en dalle pleine sans oublier les charges des cloisons des acrotères et le
poids propre des éléments (poutres, poteau et semelles).
1.1. Description :
1.3.Plancher terrasse :
Tableau 2 : Charges permanentes d’un plancher terrasse (16+5)
1.4.Plancher intermédiaire :
Plancher (16+5)
Corps creux (16+5) 2.85 KN/m²
Enduit sous plafond (1.5 cm) 0.3 KNN/m²
Lit de sable (5 cm) 0.9 KN/m²
Mortier de pose (2 .5 cm) 0.5 KN/m²
Carrelage (2.5 cm) 0.6 KN/m²
Cloison légère 0.75 KN/m²
La somme des charges permanentes : G = 5.90 KN/m²
3. CHARGE D’ACROTERES :
Tableau 6 : charge acrotère
Acrotères simples 1.25 KN /ml
4. CHARGES D’EXPLOITATIONS :
Les charges d’exploitations sont évaluées en fonction de la nature et la destination des locaux.
Les valeurs qu’on va les considérer dans la suite de notre calcul sont :
Tableau 7 : charge d’exploitation
Locaux d’habitation 1.5 KN /m²
Terrasse non accessible 1 KN /m²
Escalier pour usage d’habitation 2.5 KN /m²
Circulation des voitures 3 KN /m²
I. Modélisation :
La conception de la structure se traduit par l’élaboration des plans de coffrage définissant les
emplacements des éléments porteurs, ces plans permettent de modéliser la structure à l’aide du
logiciel «Arche v7.2 » dans son module « ARCHE Ossature ».
Logiciel ARCHE :
Arche ossature est un logiciel de simulation de bâtiment qui, intégrant une CAO pour la saisie,
nous a permis de modéliser le bâtiment, le pré-dimensionner, d’en effectuer la descente des
charges puis la note de calcul. En phase d’exploitation des résultats, le calcul précis de
ferraillage des éléments se fait par appel aux modules de ferraillage correspondants. Les
modules poutre, poteau, dalle et semelle 3D servent à dimensionner et réaliser les plans de
ferraillages et les notes de calcul des différents éléments.
a) Principe de modélisation :
Une fois la descente de charge est établie, on pourra lancer les calculs des éléments de la
structure dans cette partie, on présentera les principaux module de ferraillages intégrés dans le
logiciel « Arche » et utilisés dans notre projet :
Module poutre :
C’est un module de calcul et de vérification des poutres isostatiques et continues soumise un
ensemble de chargement. Il permet d’élaborer les plans de ferraillages détaillés des poutres.
Dans ce module on peut saisir les différentes formes de poutres.
Module poteau :
Ce module permet de calculer des poteaux sous l’effet des charges verticales ou des moments,
nous avons utilisé la méthode simplifiée pour calculer les poteaux de ce projet. Elle permet le
calcul en compression centrée selon la méthode forfaitaire qui figure au B.A.E.
Dans cette méthode, on considère que le centre de gravité des aciers et celui du béton sont
confondus ce qui explique que le module fournit toujours un ferraillage symétrique.
Module semelle :
Ce module traite des fondations superficielles en béton armé constituées par des semelles
isolées ou filantes, le programme calcul les actions suivantes : celle due par le poids propre de
l’élément porté, celle due par le poids propre de la semelle, celle due par le poids propre des
terre sur la semelle, celle due par la présence d’une nappe phréatique.
360
h ≥ = 16 cm
22.5
1. METHODE DE CALCUL :
𝑞 150
= = 0.25 < 2
{ 𝑔 590 (Vérifié)
𝑄 = 150 < 500 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙
𝑃𝑢.𝑙²
A l’ELU : Mu =
8
𝑃𝑠.𝑙²
A l’ELS: Ms =
8
3. EFFORTS TRANCHANT :
La fissuration étant peu préjudiciable, je calcule les armatures à l’ELU et je vérifie les contraintes à
l’ELS tout en respectant la condition de non fragilité et la flèche.
Pour le calcul des armatures longitudinales, je détermine le moment maximal qui peut supporter la
table de compression sans aciers comprimés.
ℎ0
Mtu = fbu. b. h0. (d - )
2
0.05
Mtu =0.33×0.05×12.47× (0.189 -
2
) = 0.034 MN.m
Mu = 0.0088 < Mtu => l’axe neutre est dans la table de compression, la section se comporte
mécaniquement comme une section rectangulaire.
𝑀𝑢 5.51𝑥10−3
𝜇𝑏𝑢 = = = 0.043 < 𝜇𝑙𝑢 = 0.391
𝑏. 𝑑2 . 𝑓𝑏𝑢 0.33𝑥(0.175)2 𝑥12.47
𝑀𝑢 5.51𝑥10−3
Au = 𝑧.𝜎 = 0.137𝑥348
= 1.15 𝑐𝑚²
𝑠
Choix des aciers : 1HA12 (1.131 cm²) + 1HA10 (0.785 cm²) : Aréel =1.916 cm²
ℎ2 ℎ02
(𝑏0. ) + (𝑏 − 𝑏0)𝑥( )
2 2
𝑉=
(𝑏0𝑥ℎ) + (𝑏 − 𝑏0)𝑥ℎ0
0.212 0.062
(0.07. ) + (0.33 − 0.07)𝑥 ( )
2 2
𝑉= = 0.066 𝑐𝑚 = 6.6 𝑚
(0.07𝑥0.21) + (0.33 − 0.07)𝑥0.06
V’ = h – V = 14.4 cm = 0.144 m
1.01𝑥10−4 𝑥1.92
Alors 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0.81𝑥0.21𝑥0.144𝑥400 = 0.198 𝑐𝑚2
7. VERIFICATION A L’ELS :
𝑏. 𝑦12
+ 15. 𝐴𝑠 ′ . (𝑦1 − 𝑑′ ) − 15. 𝐴𝑠. (𝑑 − 𝑦1 ) = 0
2
0.165𝑥𝑦12 − 15𝑥2.67𝑥10−4 𝑥(0.189 − 𝑦1 ) = 0
𝑦1 = 0.012 𝑚
𝑏. 𝑦13
𝐼𝐻𝑅 = + 15𝑥𝐴𝑠𝑥(𝑑 − 𝑦1 )²
3
0.33𝑥(0.012)3
𝐼𝐻𝑅 = + 15𝑥2.67𝑥10−4 𝑥(0.189 − 0.012)2 = 0.00013 𝑚4
3
𝑀𝑠𝑒𝑟. 𝑦1 6.34𝑥10−3 𝑥(0.012)
𝜎𝑏𝑐 = = = 0.812 𝑀𝑃𝑎
𝐼𝐻𝑅 0.00013
′
𝜎
̅̅̅̅
𝑏𝑐 = 0.6𝑥22 = 13.2 𝑀𝑃𝑎 → 𝜎𝑏𝑐 < 𝜎
̅̅̅̅
𝑏𝑐 ∶ 𝐷 𝑜𝑢̀ 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é.
𝑉𝑢 4.41𝑥10−3
𝜏𝑢0 = = = 0.36 𝑀𝑃𝑎
𝑏0𝑥𝑑 0.07𝑥0.175
𝑓𝑐28
𝜏𝑢 = min {0.2𝑥
̅̅̅ ; 5𝑀𝑃𝑎}
𝛾𝑏
→ ̅̅̅
𝜏𝑢 = 2.93 𝑀𝑃𝑎
2𝑥𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥 0.8𝑥𝑓𝑐28
Il faut que : 𝜎𝑏 = ≤ = 11.73 𝑀𝑃𝑎
𝑎𝑥𝑏0 𝛾𝑏
Avec :
e : enrobage = 3cm
2𝑥4.41𝑥10−3 0.8𝑥𝑓𝑐28
𝜎𝑏 = = 0.74 𝑀𝑃𝑎 ≤ = 11.73 𝑀𝑃𝑎 → 𝐶𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒.
0.17𝑥0.07 𝛾𝑏
L’effort tranchant au voisinage des appuis nous mène à prolonger une quantité d’armatures inférieurs
de flexion au-delà de l’appui considéré :
𝑢 𝑉 4.41𝑥10−3
𝐴𝑔 = 𝑓𝑒𝑑 = = 0.13 𝑐𝑚² ; 𝑓𝑒𝑑 = 347.82 MPa.
348
On à 1HA12 (1.14 cm² > 0.13 𝑐𝑚²), vérifie le non glissement, on a qu’à le prolonger au-delà de l’appui
de rive.
a. Vérification du béton :
Je vérifié que :
𝑏0 𝑏1
𝜏𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 = 𝜏𝑎𝑚𝑒 𝑥 𝑥 ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢
0.9𝑥ℎ0 𝑏
Avec :
𝜏𝑢 = 2.93 MPa
̅̅̅
𝜏𝑎𝑚𝑒=0.76 𝑀𝑃𝑎
𝑏 − 𝑏0 33 − 7
𝑏1 = = = 13 𝑐𝑚
2 2
0.07 0.13
→ 𝜏𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 = 0.76𝑥 𝑥 = 0.388𝑀𝑃𝑎 ≤ ̅̅̅
𝜏𝑢 = 2.93 𝑀𝑃𝑎 ↔ 𝐶𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒.
0.9𝑥0.06 0.33
b. Armatures de couture :
→Le béton seul peut assurer la jonction, sans savoir recours à des armatures supplémentaires.
ℎ 1
𝟏. = 0.05 < → 𝑉é𝑟𝑖𝑓𝑖é
𝑙 16
ℎ 1 𝑀
𝟐. = 0.05 < 10 . 𝑀𝑡 = 0.1
𝑙
→ 𝑁𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é
0
𝐴 4.2 4.2
{𝟑. 𝑏0 .𝑑
= 0.002 ≤ 𝑓𝑒
= 400
= 0.0105 → 𝑉é𝑟𝑖𝑓𝑖é
Avec :
La deuxième condition n’étant pas satisfaite, il faut passer à une vérification par la méthode l’inertie
fissurée.
a. Flèche admissible :
𝐿
𝑓𝑎𝑑𝑚 = 0.5 + = 0.54𝑚
100
b. Calcul de la flèche :
𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑥𝑙²
𝑓𝑖 =
10𝑥𝐸𝑖𝑥𝐼𝑓𝑖
1.1𝑥𝐼0
𝐼𝑓𝑖 = Avec 𝐼0 : Moment d′inertie de la section totale tendue homogéne
1+𝜆𝑖 .µ
𝐴𝑡 𝐴𝑡 0.4𝑥𝑏0 0.4𝑥0.07
( ) > ( ) 𝑚𝑖𝑛 = = = 1.19𝑥10−4 𝑚2 /𝑚
𝑆𝑡 𝑆𝑡 𝑓𝑒𝑡 235
∅𝑙
ℎ 12 𝑚𝑚
∅𝒕 ≤ 𝒎𝒊𝒏 35 ∅𝒕 ≤ 𝒎𝒊𝒏 { 6 𝑚𝑚 = 𝟔𝒎𝒎
𝑏0 7 𝑚𝑚
{ 10
La conception de la structure de notre bâtiment est basée principalement sur l’emploi des
éléments poutres, nervures, dalle pleine et poteaux.
Dans ce chapitre, on se propose de présenter en détail le principe de dimensionnement des
poutres, en partant de la descente des charges jusqu’à la détermination de ferraillage et les
vérifications nécessaires.
F
Q Q Q
G G G
1.40
3.02 3.13 4.55
Pour le calcul des sollicitations des poutres continues en béton armé, le règlement BAEL 91
nous offre trois méthodes possibles pour le calcul des sollicitations. On a la méthode forfaitaire,
la méthode Caquot et la méthode Caquot Minorée.
On va exposer dans ce qui suit les conditions d’application de chaque méthode, les détails de
calcul des moments et des efforts tranchants sont représentés plus en détails dans les références
bibliographiques.
a) Méthode forfaitaire :
Cette méthode consiste à l’évaluation des valeurs maximales des moments en travées et sur
appuis, et de même pour l’effort tranchant maximal comme des fractions, fixées forfaitairement,
de la valeur maximale du moment fléchissant M0 et de l’effort tranchant V0 de la poutre
isostatique équivalente.
Domaine de validité :
La méthode forfaitaire de calculs planchers à charge d’exploitation modéré s’applique dans
les cas où :
b) Méthode de Caquot :
La méthode de Caquot est inspirée principalement de la méthode de trois moments.
Domaine de validité :
La méthode de Caquot s’applique dans le cas où :
Les charges d’exploitation sont élevées et susceptible de faire des variations rapides dans le
temps. Ces conditions d’application sont :
Q 2G
Q : somme des ch arg es var iables .
Avec :
Q 5KN / m
2
G : somme des ch arg es permanentes.
Dans le cas où l’une des hypothèses (2), (3) ou (4) relatives à la méthode forfaitaire ne serait
pas vérifiés on applique la méthode de Caquot pour les planchers à charge d’exploitation
Q 2G en multipliant la part des moments sur appuis provenant des seules charges
permanentes par un coefficient variant entre 1 et 2/3 : c’est la méthode de Caquot Minorée.
2. LOCALISATION DE LA POUTRE :
La poutre à étudier est la poutre B14-1, B14-2 et B14-3 située au niveau du plancher haut RDC,
elle se compose de trois travées, de forme rectangulaire de section constante, soumise à une
charge uniformément repartie décomposée en g et q.
Nous négligeons l’effet dû aux raidisseurs dans le calcul des moments en travée et sur appuis
car leurs charges sont faibles par rapport aux charges reparties.
On va traiter l’étude d’une poutre continue à trois travées. La poutre B14 du plancher haut
du RDC est soumise à une charge uniformément repartie et une force.
a) Pré dimensionnement :
𝐿 𝐿
Poutres continues on a : 14 ≤ ℎ ≤ 12
3.60 3.45
𝐺𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒 = ( + ) 𝑥5.90 = 20.79 𝐾𝑁/𝑚
2 2
G = 27.30 𝑲𝑵/𝒎
Charges d’exploitation q:
𝟑. 𝟔𝟎 𝟑. 𝟒𝟓
𝑸 = 𝟏. 𝟓𝒙 ( + 𝟎. 𝟐𝟐 + ) = 𝟓. 𝟔𝟐 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝟐 𝟐
Chargement de la poutre :
Travée 1 :
𝑃 = 1.35𝑥𝐺 + 1.5𝑥𝑄 = 45.29 𝐾𝑁. 𝑚
{ 𝑢
𝑃𝑠 = 𝐺 + 𝑄 = 32.92 𝐾𝑁. 𝑚
Charge repartie
𝟐 33 33.17 31.41
Travée chargée : (𝟏. 𝟑𝟓𝒙 𝟑 𝒙𝑮 + 𝟏. 𝟓𝒙𝑸)
𝟐 24.57 24.74 24.45
Travée déchargée : 𝟏. 𝟑𝟓𝒙 𝟑 𝒙𝑮
ELU
Travée chargée : 23.82 23.95 22.75
𝟐
( 𝒙𝑮 + 𝑸)
ELS 𝟑
Travée déchargée : 18.2 18.32 18.11
𝟐
𝒙𝑮
𝟑
TABLEAU 8 : CHARGE CONCENTREE
Charge concentrée
𝟐 0 0 17.28
Travée chargée : (𝟏. 𝟑𝟓𝒙 𝟑 𝒙𝑮 + 𝟏. 𝟓𝒙𝑸)
𝟐 0 0 17.28
Travée déchargée : 𝟏. 𝟑𝟓𝒙 𝟑 𝒙𝑮
ELU
Travée chargée : 0 0 12.79
𝟐
( 𝒙𝑮 + 𝑸)
ELS 𝟑
Travée déchargée : 0 0 12.79
𝟐
𝒙𝑮
𝟑
1. Moment fléchissant :
2. Pour déterminer les sollicitations les plus défavorables, je considère les combinaisons
et cas de chargement ci-après :
3 3
𝑃𝑤 × 𝑙′𝑤 + 𝑃𝑒 × 𝑙′𝑒
𝑀𝑖 = −
8.5(𝑙 ′ 𝑒 + 𝑙 ′ 𝑤 )
Avec :
lw’ : longueur fictive de la travée West
le’ : longueur fictive de la travée East
Pw : charge répartie sur la travée West
Pe : charge répartie sur la travée East
Remarque :
l’=l pour les deux travées de rive
l’=0.8l pour les travées intermédiaires ==> ltravé inter =0.8x 3.13= 2.504 m
Appuis 1 2 3 4
Chargeme CCC 0 -30.45 -58.03 0
nts sur DCD 0 -25.50 -47.07 0
appuis CDC 0 -27.63 -55.82 0
(KN.m)
Appuis 1 2 3 4
Chargeme CCC 0 -21.98 -42.01 0
nts sur DCD 0 -18.68 -33.72 0
appuis CDC 0 -20.10 -40.54 0
(KN.m)
′
𝑘𝑤 (𝑎𝑤 )𝑃𝑤 𝑙𝑤 + 𝑘𝑒 (𝑎𝑒 )𝑃𝑒 𝑙𝑒′
𝑀𝑎 = − ′ + 𝑙′
𝑙𝑤 𝑒
1 aw aw aw
kw 1 2
2,125 l 'w l 'w l 'w
Avec :
1 ae ae ae
ke 1 2
2,125 l 'e l 'e l 'e
Pour notre cas on a une seule charge concentrée issue de la poutre représentée comme suit :
F = 19.195 KN
Appuis 1 2 3 4
Chargeme CCC 0 -30.45 -64.37 0
nts sur DCD 0 -25.50 -53.41 0
appuis CDC 0 -27.63 -62.16 0
(KN.m)
Appuis 1 2 3 4
Chargements CCC 0 -21.98 -46.92 0
sur appuis DCD 0 -18.68 -38.63 0
(KN.m) CDC 0 -20.10 -45.45 0
li M i M i 1 Pl i2
x li ; m0
2 8 m0 8
Le moment maximal dans la travée ij est déterminé par la combinaison qui fait que cette
travée soit chargée au maximum sous G et Q, alors que sont déchargés (uniquement chargées
sous G).
Travée 1 :
Avec :
q.x
0 ( x ) .(li x)
2
Détermination de la position où le moment est maximal en travée :
∂M(x)/ ∂x = 0 => X=1.20 m
Et par la suite le moment maximal en travée est : 𝑴𝟏𝒎𝒂𝒙 = 23.94 𝒌𝑵. 𝒎
-53.41 KN.m
25.50 KN.m
-11.77 KN.m
A B C D x (m)
25.07 KN.m
97.18 KN.m
M(x) (KN.m)
Travée 1 :
Avec :
q.x
0 ( x ) .(li x)
2
Détermination de la position où le moment est maximal en travée :
∂M(x)/ ∂x = 0 => X=1.20 m
Et par la suite le moment maximal en travée est : 𝑴𝟏𝒎𝒂𝒙 = 17.28 𝒌𝑵. 𝒎
-38.36 KN.m
-18.68 KN.m
-8.56 KN.m
A B C D x (m)
18.08 KN.m
70.64 KN.m
M(x) (KN.m)
i M i M i 1
Vw V0 w
i
lwi
V i V i M i 1 M i
e 0e
lei
MB MA
VeA V0Ae
l1
Pu l F 3.15
On a V0Ae
2 l1
85.04
Valeurs en (KN)
37.68 63.40
+ +
+
- - -
-37.68
-85.04 -63.40
Armatures en travée :
Travée (AB) :
𝑚𝑎𝑥
Le moment ultime maximal est :𝑀𝑢 = 𝑀𝐴𝐵 = 25.07 𝐾𝑁. 𝑚
𝑀𝑢 25.07𝑥10−3
Le moment réduit : 𝜇𝑏𝑢 = = = 0.06
𝑏.𝑑 2 .𝑓𝑏𝑢 0.22𝑥(0.405)2 𝑥12.47
𝑦𝑢 = 𝛼𝑥𝑑 = 0.03 𝑚
𝑀𝑢 25.07𝑥10−3
𝐴𝑠𝑡 = = = 1.84 𝑐𝑚²
𝑍. 𝑓𝑒𝑑 0.393𝑥347.82
𝑓𝑡28 1.92
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0.23𝑥𝑏𝑥𝑑𝑥 = 0.23𝑥0.22𝑥0.405𝑥 = 0.98 𝑐𝑚²
𝑓𝑒 400
D’où Ast > Amin, Soit on choisit : Deux lits : 3 HA10 (Ast = 2.356 cm²)
On va déterminer les armatures sur les appuis B et C, ces armatures sont des armatures
supérieures vu que les moments sur appuis sont négatifs.
Appui B :
𝑀𝑢 = −25.50 𝐾𝑁. 𝑚
Appui C :
𝑀𝑢 = −53.41 𝐾𝑁. 𝑚
Comme on peut remarquer, on a deux nappes dans la travée (AB) et deux nappes sur l’appui
B, d’où la nécessité des arrêts des barres.
Nous allons étudier l’arrêt des barres pour la travée (AB), la travée (BC) et la porte à faux ne
nécessitent pas un calcul de l’arrêt des barres puisqu’elles ne contiennent qu’un seul lit d’armatures.
Travée (AB):
L’équation du moment en travée est :
𝑥 𝑙−𝑎 𝑀𝑒
𝑃𝑢 . (𝑙 − 𝑥) + 𝐹. ( ). 𝑥 + .𝑥 ∀𝑥 < 𝑎
𝑀(𝑥) = { 2 𝑙 𝑙
𝑥 𝑙−𝑎 𝑀𝑒
𝑃𝑢 . (𝑙 − 𝑥) + 𝐹. ( ) . 𝑥 − 𝐹(𝑥 − 𝑎) + .𝑥 ∀𝑥 < 𝑎
2 𝑙 𝑙
−16.5 + 57.31𝑥 ∀𝑥 < 3.15
𝑀(𝑥) = {
−16.5 + 38.19𝑥 + 60.24 ∀𝑥 < 3.15
Soit x1 la position à partir de laquelle commence la 2è nappe, pour la déterminer on va
résoudre l’équation : M(x) = M1 pour x 3.15 m.
−16.5. 𝑥 2 + 57.31𝑥
D’où on trouve : 𝑥 = 1.74 𝑚
Pour tenir compte de l’effort tranchant au niveau de l’appui ainsi que de l’inclinaison de la
bielle de béton, on doit décaler la courbe de moment d’une distance égale à 0.8h dans le sens
le plus défavorable.
Soit 𝑥1 = 𝑥 − 0.8ℎ = 1.74 − 0.8𝑥0.45 = 1.38 𝑚
Soit x2 la position à laquelle s’arrête la 2è nappe,
L’arrêt des barres dans la première travée est ainsi illustré par la figure suivante :
Armatures transversales :
Travée (CD) :
L’expression de l’effort tranchant est :
𝑙 (𝑙 − 3.15) 𝑀𝑒
𝑉𝑢 = 𝑃𝑢 . ( − 𝑥) + 𝐹. + ∀ 𝑥 < 3.15
{ 2 𝑙 𝑙
𝑙 3.15 𝑀𝑒
𝑉𝑢 = 𝑃𝑢 . ( − 𝑥) + 𝐹. + ∀ 𝑥 > 3.15
2 𝑙 𝑙
La valeur de l’effort tranchant due à la charge répartie sera réduite, par contre celle due à
3h
l’effort concentré ne sera pas réduite puisque a = 3.15 > = 0.68 m,
2
D’où :
𝑙 5 ℎ (𝑙 − 3.15) 𝑀𝑒
𝑉𝑢𝑟𝑒𝑑 = 𝑃𝑢 . ( − 𝑥) . (1 − . ) + 𝐹. + ∀ 𝑥 < 3.15
{ 2 3 𝑙 𝑙 𝑙
𝑙 5 ℎ 3.15 𝑀 𝑒
𝑉𝑢𝑟𝑒𝑑 = 𝑃𝑢 . ( − 𝑥) . (1 − . ) + 𝐹. + ∀ 𝑥 > 3.15
2 3 𝑙 𝑙 𝑙
M= 95.18 KN.m
𝑟𝑒𝑑
⟹ 𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥 = 𝐾𝑁
- Vérification du béton :
𝑉𝑢 85.04𝑥10−3
𝜏𝑢 = = = 0.95 𝑀𝑃𝑎
𝑏. 𝑑 0.22𝑥0.405
2 f c 28
u inf
; 5 MPa = inf 2.93 MPa; 5 MPa
10 b
- Armatures d’âme :
La règle de couture :
At
ured 0.3 k f t 28 s b
St 0.9 sin cos f et
= 45°
𝐴 (0.95−0.3𝑥1𝑥1.92)𝑥1.15𝑥0.22 𝐴
On a donc : ( 𝑆𝑡) ≥ = 4.47 10−4 ⟹ ( 𝑆𝑡) ≥ 2.68 10−4 𝑚2 /𝑚
𝑡 0.9𝑥235 𝑡
- Pourcentage minimal :
- Espacement :
0.9d
L’espacement maximal est : S t min
40cm
S t 36.5 cm.
S t 33 S 6
cm et S t 30 cm.
1.13
St 0 0.07 m cm Soit t 0
16.7
A 1.13
Pour, on a: t 16.7 cm ² ; St0 = 6.00 cm.
St 16.7
A 1.13
Au voisinage de l’appui A: t 5.00 cm ² St0 = 22 cm
St 5.00
A
A mi- travée : t 0 On dispose suivant S t , soit St < 30 cm :
St
On prend St = 20 cm.
Remarque :
Au niveau de l’effort concentré, on doit disposer des armatures bateau pour le rôle de reprendre
une part de l’effort tranchant qui est très important à cet endroit, et de réduire par la suite le
nombre excessif des cadres et étriers.
Travée (BC) :
La travée (BC) n’est pas soumise à des efforts concentrés, on peut donc, appliquer la suite de
Caquot.
𝑃𝑢 𝑥𝑙
On a: 𝑉𝑢 = = 72.11 𝐾𝑁
2
𝑃𝑢 5 ℎ
𝑉𝑢𝑟𝑒𝑑 = 𝑥 (1 − 3 . 𝑙 ) = 17.8 𝐾𝑁
2
𝑉𝑢𝑟𝑒𝑑
𝜏𝑢𝑟𝑒𝑑 = = 0.19 𝑀𝑃𝑎.
𝑏.𝑑
A
Règle de couture : t 0
St
A At
On a t , on garde alors un espacement constant. Soit la valeur de cet espacement
St St min
est de 20 cm.
Les armatures bateau sont conçues dans le but de diminuer le nombre des cadres et étriers au
niveau du point d’application de l’effort concentré. La forme des barres bateau leurs permet
aussi d’avoir une autre fonction : celle du relevage du point d’application de la force, (elle la
rapproche du niveau de l’axe neutre).
F
ls = 40 ? ls = 40 ?
45°
Pu
As = 2.55 cm² soit 𝐴𝑠 = 3 𝐻𝐴12 = 3.393 𝑐𝑚²
2 su
POUTRE
3HA12
POUTRE
I. Introduction :
Je m’intéresse dans ce chapitre au poteau P22 qui s’étale du 4éme étage au sous-sol. Le dit poteau
est soumis à un effort de compression simple et à sollicitations supérieures à 24h.
C’est la surface de plancher à chaque niveau qui agit sur le poteau. La figure ci-dessous montre
la surface d’impact du poteau à étudier.
b) Fils du poteau :
𝟒é𝒎𝒆 𝑬𝒕𝒂𝒈𝒆 𝟑é𝒎𝒆 𝑬𝒕𝒂𝒈𝒆 𝟐é𝒎𝒆 𝑬𝒕𝒂𝒈𝒆 𝟏é𝒎𝒆 𝑬𝒕𝒂𝒈𝒆 𝑹𝑫𝑪 𝑺−𝑺
𝑺𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 (𝟐𝟐𝒙𝟐𝟐) (𝟐𝟐𝒙𝟐𝟐) (𝟐𝟐𝒙𝟐𝟕) (𝟐𝟐𝒙𝟑𝟐) (𝟐𝟐𝒙𝟒𝟎) (𝟐𝟕𝒙𝟒𝟎)
𝑮 (𝑲𝑵) 63.98 70.47 71.72 71.72 73.02 107.58
𝑸 (𝑲𝑵) 57.83 86.74 87.33 87.93 88.50 92.72
𝑵𝒖 (𝑲𝑵) 173.12 225.24 227.82 228.72 231.33 284.31
𝑵𝒔 (𝑲𝑵) 121.81 157.21 159.05 159.65 161.52 200.3
𝒍𝟎 (𝒎) 2.90 2.90 2.90 2.90 2.90 2.90
𝒍𝒇 (𝒎) 2.90 2.90 2.90 2.90 2.90 2.03
POTEAU
CADRES
HA8, nx10
Les escaliers sont des éléments constitués d'une succession de gradins permettant le passage à
pied entre les différents niveaux d'un immeuble. Cet ouvrage peut être en bois, en acier mais
généralement en béton armé. Ce dernier présente une grande sécurité en cas d’incendie. L’autre
avantage de l’escalier en béton armé est la faculté de le construire sous des formes très
nombreuses qui permettent de l’adapter à toutes les dispositions.
II. Terminologie :
Pour les dimensions des marches "g" et contre marches "h", on utilise généralement la formule
de BLONDEL :
59 ≤2h + g ≤66cm
H=hauteur à franchir : c´est la hauteur libre sous plafond + l’épaisseur du plancher fini.
H=3.11 m
Pour un escalier confortable 13 𝑐𝑚 ≤ ℎ ≤ 19 𝑐𝑚
On prend h = 17 cm
𝐻 3.11
Nombre de contre marche : 𝑛 = = 0.17 = 18.29 𝑐𝑚
ℎ
𝐻
Estimation de la hauteur du contre marche : ℎ = 𝑛 = 16.4 𝑐𝑚
𝐶𝑀
e ≥ 12.33 cm
𝑒 = 0.018𝑥 3√𝜌𝑥𝑒 + 𝑞 𝑥𝐿: La résolution de cette équation est obtenue avec itération.
Avec :
q=2.5 KN/m2 (charge d’exploitation à usage d’habitation)
𝜑= 25 KN/m3 (poids volumique du béton armé)
L= 3.70 m
11 —— 11.57
12 —— 11.76
13 —— 11.93
15 —— 12.26
16 —— 12.42
17 —— 12.58
Donc e = 13 cm.
𝐿 𝐿
≤ e ≤ 25 0.12 ≤ 0.13 ≤ 0.15 : condition vérifiée.
30
𝜑𝑏é𝑡𝑜𝑛.𝑏𝑎𝑛𝑐hé = 22 𝐾𝑁/𝑚3 ;
𝜑𝑚𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒 = 28 𝐾𝑁/𝑚3 ;
𝜑𝑚𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒𝑟=20𝐾𝑁/𝑚3
Marche :
Contre marche :
Garde-corps —— —— 0.5 ——
= 0.01399 m2
Dalle 15 25 3.75
Charge d’exploitation :
Q=2.5 KN/m²
c) Modélisation et dimensionnement :
Schématisation :
Le schéma de calcul de la volée de l’escalier est :
d) Calcul du ferraillage :
Le calcul des armatures est fait pour une poutre isostatique de section (0.22 x 0.30) m² soumise
à la flexion.
Travée (i) 1
𝑴𝒖(𝑲𝑵.𝒎) 39.05
μ 0.158
μ𝒍 (𝒇𝒆=𝟒𝟎𝟎𝑴𝑷𝒂) 0.391
Dimensionnement à l’ELU
𝑨𝒔𝒄 (𝒄𝒎2) 0
𝜶 0.22
Z(m) 0.171
𝑨𝒔𝒕 𝒕𝒉é(𝒄𝒎2) 8.20
Armatures choisies 6HA14
𝑨𝒔𝒕 𝒓é𝒆𝒍𝒍𝒆 (𝒄𝒎2) 9.236
2. Armatures de chapeau :
La section des armatures en chapeau dans le sens de la longueur des escaliers est prise égale à
15% de la section d’armatures principales, ainsi on a :
3. Armatures de répartition :
Les sections des armatures de répartition dans le sens de la largeur des escaliers sont prises au
quart de la section d’armatures principales : Arép = Ast/4 = 9.236/4 = 2.31 cm² > Amin
On choisit comme armatures sur appui 5HA8 /ml (soit 2.5 cm²).
Vérification :
Vérification à l’ELS :
y1 : est la solution de l’équation
𝑏
y1² + 15Asc (y1—d’) — 15 Ast (d — y1 ) =0
2
y1 = 0.1499
𝑏
ISRH/AN = 3 y13 + 15Asc (y1—d’)² — 15 Ast (d — y1 )² = 2.47 10-4 m4
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑏𝑐 = 𝐼𝑠𝑟ℎ/𝑎𝑛 . y1 = 1.71 MPa
Vumax
𝜏𝑢 = = 0.22 MPa
𝑏.𝑑
0.07 fc28
𝜏𝑢̅̅̅̅̅̅̅̅ = = 1.03 MPa
γb
Vérification de la flèche :
ℎ 1
= 0.039 < 16 = 0.0625 Non verifiée
𝑙
ℎ 1 Mt
= 0.039 < 10 = 0.1 Non verifiée
𝑙 M0
Ab0 4.2 4.2
{ = 0.005 ≤ = 400 400 = 0.0105 verifiée }
d fe
Avec
M0 : Moment de la travée de référence
Mt : Moment maximal en travée
A : Section d’acier tendu en travée
Nous constatons que les deux premières conditions ne sont pas vérifiées, alors le calcul de la
Flèche est obligatoire. Appliquons la méthode de l´inertie fissurée.
𝑑)²)
L (m) — 4.25
ISRH/AN (m4) — 0.0000247
𝜎s (MPa) 15 𝑥 𝑀𝑠 684.78
(d – y1)
𝐼𝑠𝑟ℎ/𝑎𝑛
𝜑 𝐴𝑠 0.00342
𝑏0 𝑥 𝑑
λ 0.05 𝑥 𝑓𝑡28 10.55
𝑏
𝜑 𝑥 (2 + 3 𝑥 )
𝑏0
1.75 𝑥 𝑓
𝑡28
µ µ = 1 - 4 𝑥 𝜑 𝑥 𝜎𝑠𝑡+ si µ > 0 0.70
𝑓 𝑡28
si non µ = 0
Ifissuré (m4) 1.1 𝑥 𝑙0 0.000194
1 + 𝜆1 𝑥 µ
Fi (m) 𝑀𝑠 𝑥 𝑙² 0.000372
10 𝑥 𝐸𝑖 𝑥 𝑙
Fadmissible (m) L/500 0.0085
Fi ≤ Fadmissible 0.000372< 0.0085 Vérifie
Les dalles sont des éléments horizontaux généralement de forme rectangulaire dont l’épaisseur
est trop faible par rapport aux deux autres dimensions.
Les planchers dans une construction doivent remplir ses différentes fonctions :
-Soit suffisamment rigide pour pouvoir supporter les charges permanentes et d’exploitation.
-Soit stable vis-à-vis au feu.
-Soit isolant (thermique et acoustique).
La dalle qui fait l’objet de notre étude appartient au joint du plancher haut du sous-sol, les
dimensions de cette dalle sont reportées dans la figure suivante:
La dalle appartient au plancher d’un parking donc une vérification vis-à-vis au feu pour
SF=2 heures est nécessaire.
′
𝛼𝜃 𝑥∆𝜃 𝑥(𝑙𝑤 + 𝑙𝑒′ )
ℎ𝑚𝑖𝑛 =
2𝑥Ω𝑅
Avec :
0.25 𝑅𝐿
Ω𝑅 = { 0.1 𝐻𝐴 } ⟹ Ω𝑅 = 0.1
0.08 𝑇𝑆
∆𝜃 2𝑥Ω𝑅 2𝑥0.1
10−2 𝑥 = −3 ′ = = 35.21 𝑚
ℎ𝑚𝑖𝑛 10 𝑥(𝑙𝑤 + 𝑙𝑒′ ) 10−3 𝑥(2.8 + 2.8)
Hmin (cm) ∆𝜽
𝟏𝟎−𝟐 𝒙
𝒉
16 36.7
18 31.6
16.58 35.21
Pour une bande de largeur unité dans les directions x et y de la dalle articulée on a :
𝑀𝑡𝑥
La valeur minimale à respecter en travée est : Mty = 3.98 kN.m ≥ = 2.77 kN.m (Ok)
4
𝑀𝑡𝑥
𝜇𝑏𝑢 = = 0.06 < 𝜇𝑙𝑖𝑚 ⟹ 𝐴𝑠𝑐 = 0 𝑐𝑚²
𝑏𝑥𝑑2 𝑥𝑓𝑏𝑢
𝑦𝑢 = 𝛼 × 𝑑 = 0.013 𝑚
𝑧 = 𝑑 − 0.4𝑥𝑦𝑢 = 0.108 𝑚
𝑀𝑡𝑥 11.06𝑥10−3
𝐴𝑠𝑡𝑥 = = = 2.94 𝑐𝑚²
𝑍𝑥𝑓𝑒𝑑 0.108𝑥348
𝑀𝑡𝑦
𝜇𝑏𝑢 = = 0.02 < 𝜇𝑙𝑖𝑚 ⟹ 𝐴𝑠𝑐 = 0 𝑐𝑚²
𝑏𝑥𝑑2 𝑥𝑓𝑏𝑢
𝑦𝑢 = 𝛼 × 𝑑 = 0.0054 𝑚
𝑧 = 𝑑 − 0.4𝑥𝑦𝑢 = 0.178 𝑚
𝑀𝑡𝑦 3.98𝑥10−3
𝐴𝑠𝑡𝑦 = = = 0.64 𝑐𝑚²
𝑍𝑥𝑓𝑒𝑑 0.178𝑥348
𝑀𝑎
𝜇𝑏𝑢 = = 0.03 < 𝜇𝑙𝑖𝑚 ⟹ 𝐴𝑠𝑐 = 0 𝑐𝑚²
𝑏𝑥𝑑2 𝑥𝑓𝑏𝑢
𝑦𝑢 = 𝛼 × 𝑑 = 0.007 𝑚
𝑧 = 𝑑 − 0.4𝑥𝑦𝑢 = 0.177 𝑚
𝑀𝑡𝑥 11.06𝑥10−3
𝐴𝑠𝑡𝑥 = = = 1.79 𝑐𝑚²
𝑍𝑥𝑓𝑒𝑑 0.108𝑥348
Bandes suivant ly :
Bandes suivant lx :
3−𝛼
𝐴𝑥𝑚𝑖𝑛 = 𝑥𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 = 𝟏. 𝟓 𝒄𝒎²
2
Sur appuis :
Aamin=Axmin=1.5 cm²
Dispositions constructives :
ℎ
∅ = 10 = 20 mm ; On prend au plus ∅20
𝑃𝑢 𝑥𝑙𝑥 1
𝑉𝑢𝑥 = 𝑥 𝛼 = 21.07 𝐾𝑁/𝑚
2 1+2
𝑃𝑢 𝑥𝑙𝑥
𝑉𝑢𝑦 = = 17.60 𝐾𝑁/𝑚
3
Vérification :
𝑉𝑢
𝜏𝑢 = = 0.117 𝑀𝑃𝑎
𝑏. 𝑑
𝑓𝑐28
𝜏𝑢 = 0.07𝑥
̅̅̅ = 1.026 𝑀𝑃𝑎 > 𝜏𝑢 (𝑂𝐾)
𝛾𝑏
L’arrêt des armatures en travée et sur appui par moitié, les aciers traversant le contour étant
ancré au-delà de celui –ci :
3. SUR APPUIS :
Les aciers à disposés sur appui sont alternés selon la longueur d’ancrage par rapport au contour :
𝑙𝑠 40𝑥∅ = 40𝑥1 = 40 𝑐𝑚
𝑙1 = max {1 𝑀𝑎 } = {1 } = 70 𝑐𝑚
𝑥 (0.3 + ) 𝑥𝑙𝑥 𝑥(0.3 + 0.5)𝑥3.5 = 70 𝑐𝑚
4 𝑀𝑜 4
𝑙𝑠
40 𝑐𝑚
𝑙2 = max {𝑙1 } = 𝑚𝑎𝑥 { } = 40 𝑐𝑚
35 𝑐𝑚
2
3HA10/ml filante
3HA10/ml à 0.35 cm avec un espacement de 25 cm
Chapitre IX : Fondation
I. Introduction :
La fondation d’une construction est la partie de l’ouvrage qui est en contact avec le sol auquel
elle lui transmette les charges de la superstructure. Leur bonne conception et réalisation assure
une bonne tenue de l’ouvrage.
la semelle regide
La base de la semelle est homohétique à la base du poteau,
La semelle est soumise a un effort normal concentre :
Pser =g +q= 895.16 KN
Pu=1.35g+1.5q= 1283.56 KN
Le dimenssion de poteau : 𝑎𝑥𝑏 = (27𝑥40𝑐𝑚)
̅̅̅̅̅̅ =0.2 MPa
σsol
̅̅̅̅̅̅
σGB =0.5 MPa
Le dementionement de semelle sera ELS et la calcul des armatures a ELU.
Enrobage =5cm.
Le rapport géotechnique prévoit une contrainte admissible du sol𝜎𝑎𝑑𝑚 = 2 𝑏𝑎𝑟𝑠. Le calcul est
conduit à l’ELS.
On se propose de dimensionner la semelle isolée en béton armé supportant le poteau P22 de
dimensions (a× 𝑏) = (40x60) cm². Celle-ci repose sur une semelle en gros béton.
Charge d'exploitation appliquée à la semelle =500.65 KN/m²
3. PRE-DIMENSIONNEMENT DE LA SEMELLE :
𝑃𝑠𝑒𝑟
A et B sont déterminés par : A x B ≥ ̅̅̅̅̅̅
𝜎𝐺𝐵
𝑏 𝑃𝑠𝑒𝑟 𝑎 𝑃𝑠𝑒𝑟
B ≥ √ 𝑥 ̅̅̅̅̅̅ ou A ≥ √ 𝑥 ̅̅̅̅̅̅
𝑎 𝜎𝐺𝐵 𝑏 𝜎𝐺𝐵
𝑎
A = 𝑏 x B (A x B) : section de la semelle
𝑏 𝑃𝑠𝑒𝑟 𝑎
𝐵 ≥ √ 𝑥 = 1.63 𝑚 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐵 = 2 𝑚 𝑒𝑡 𝐴 = 𝑥 𝐵 = 1.35 𝑚 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝐴 = 1.5 𝑚
𝑎 ̅̅̅̅̅̅
𝜎𝐺𝐵 𝑏
𝐵−𝑏
𝑑≥
4
0.4 ≤ 𝑑 ≤ 1.6
Soit 𝑑 = 0.8 𝑚
𝜎 ≤ ̅̅̅̅̅̅
𝜎𝐺𝐵
0.4𝑥0.56
Alors, nous vérifions les dimensions finales de la semelle B ≥√0.27𝑥0.5 = 1.28 m
⟹ 𝑪𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊é𝒆
Nous retenons B = 2 m et 𝐴 = 1.5 m et h = 0.80 m.
Le phénomène de poinçonnement apparait si la charge verticale transmise par le poteau sur la semelle
est trop importante. La vérification de celui-ci consiste à calculer l’armature qu’il faut mettre dans le
fond pour que la semelle ne brise pas.
Il s’agit de vérifier que la hauteur de la semelle est suffisante pour empêcher le phénomène de
poinçonnement de se produire, nous devons vérifier l’expression suivante :
Avec :
(𝑎+2ℎ)𝑥(𝑏+2ℎ)
Nu’ = Nu x(1 − 𝐴𝐵
) = 0.914 MN
𝜇𝑐 = 2𝑥 (𝑎 + 𝑏 + 2𝑥ℎ) = 4.54 𝑚
Pour que les dimensions du gros béton soient homothétiques à celles de la semelle, nous vérifions.
𝐴′ 𝐴
𝐵′
=𝐵
𝐴
Ce qui donne : A’ ≥ 𝐵 𝑥𝐵′ = 1.9 m
𝐵′ −𝐵
H= 2
x tgβ
Soit β = 50°
H = 0.29 m
1. Suivant le sens de « A » :
𝑁𝑢.(𝐴−𝑎) 0.831𝑥(1.5−0.27)
Aa= 8.𝑑.σst
= 8𝑥0.72𝑥348
= 5.09 cm² Soit 5 HA14
2. Suivant le sens de « B » :
𝑁𝑢.(𝐵−𝑏) 0.831𝑥(2−0.4)
Bb= 8.𝑑.σst
= 8𝑥0.72𝑥348
= 6.72 cm² Soit 5 HA 14
7. VERIFICATION D’ANCRAGE :
∅𝑚𝑎𝑥 . 𝑓𝑒
𝑙𝑠 =
4. 𝜏𝑠𝑢
⟹ 𝑙𝑠 = 54.01 𝑐𝑚
𝐴𝑎
= 1.92 𝑐𝑚 < 𝑙𝑠
4
𝐴𝑏
= 1.92 𝑐𝑚 < 𝑙𝑠
4
Donc toutes les barres doivent être prolongés jusqu’aux extrémités de la semelle et comporter
des ancrages courbes.
Le confort thermique est une notion essentiellement subjective qui est difficile à définir de façon
rigoureuse. Cependant, elle peut être caractérisée par l’état de satisfaction de l’individu avec
les conditions climatiques de l’environnement. Cette satisfaction se traduit par l’impossibilité
pour le sujet de préciser s’il préfère un environnement plus « chaud » ou plus « froid ».
Aujourd’hui, notre qualité de vie se développe vers plus de confort que ce soit sur notre lieu
de travail et de plus en plus dans notre habitat. L’homme étant homéotherme, il doit assurer
en continu son équilibre thermique. Pour cela, il dispose d’un système de thermorégulation
qui lui permet de régler les échanges de chaleur avec son environnement.
Cette notion du confort thermique doit être respectée dans les différents secteurs de la vie
(industrie, agriculture, transport…) notamment dans le secteur d'immobilier sous les
conditions adéquates contenant la température et l’hygrométrie.
1. DEFINITION :
Un bilan thermique sert au calcul des besoins en chauffage ou climatisation (n'est traité ici, que
ce qui concerne le chauffage). Un bilan thermique peut être simple ou très compliqué selon ce
que l'on recherche. Le calcul des déperditions thermiques, même simplifié, d'une pièce est un
bilan thermique, celui de la pièce. Le calcul des déperditions thermiques, malgré la complexité
de certaines formules, est assez simple et précis car les données d'entrée sont connues avec
assez de précision. Là où le problème se corse, c'est de connaître les différents apports gratuits
ou non, internes ou externes. Les apports internes (occupants, lumières, appareils ménager et
autres, etc...) sont fonction du nombre d'occupants, de leurs comportements et de leur mode de
vie. Les apports externes sont principalement les apports solaires (qui sont comptés seulement
sur les parties vitrées, menuiserie comprise). Ces apports sont difficiles à quantifier, c'est pour
cette raison que l'on utilise des valeurs par défaut.
Le calcul d'un bilan thermique permet de connaître avec précision la quantité d'énergie qu'il
faudra pour chauffer et refroidir un local afin de :
Satisfaire les exigences de confort d’occupation,
Assurer la conservation des bâtiments.
La justesse de ce calcul est primordiale non seulement pour le coût de l'installation, mais aussi
pour son exploitation. Les éléments entrant en compte dans ce calcul sont nombreux, il faudra
connaître la nature, l'exposition, la surface des murs, des parois vitrées, des plafonds, des sols,
ces éléments étant multipliés par des coefficients variables selon l'altitude, le rayonnement
solaire, la localisation géographique.
D'autres éléments doivent être pris en compte comme le renouvellement d'air naturel ou
mécanique, les divers ponts thermiques ainsi que les apports qui pondèreront le calcul par
exemple l'éclairage, l'occupation humaine, les appareils ménagers etc.
Les plans d’architectes, les détails montrant la structure interne de l’immeuble, les croquis à
mains levée, et parfois même les photographies des endroits critiques, forment des données
précises et détaillés pour élaborer un bilan thermique.
Généralement, on tient compte également des points suivants :
Orientation du local (par rapport aux points cardinaux, direction du vent
dominant, locaux voisins, etc.…).
Types des locaux : bureau, hôpital, grande surface.
Dimension du local : hauteur sous plafond, surface, colonne et poutre.
Matériaux de construction, nature des matériaux, épaisseur des murs, toits,
plafond, cloison, et leurs emplacements.
Autres conditions extérieures : couleur extérieure des murs et du toit, nature
de la ventilation, locaux adjacents conditionnés ou non, température des locaux
non conditionnés etc.
Il est important d’établir en amont un bilan thermique qui prendra en compte aussi bien des
charges externes que des charges internes dans les conditions dites de base fixées.
a. Charges externes :
Les charges externes qui interviennent dans le calcul d’un bilan thermique sont :
Apport de chaleur par transmission à travers les parois
Pont thermique
Apport de chaleur par rayonnement solaire
Apport de chaleur par renouvellement d’air
Apport de chaleur par infiltration d’air
Dès qu’il existe une différence des températures entre deux points d’un même corps, un flux de
chaleur s’établit du point chaud vers le point froid, ces échanges par les parois extérieurs (murs,
toitures) ou les parois intérieures (cloisons), sont calculées à l’heure où ils atteignent leurs
maximums. Dans la pratique, les déperditions à travers les parois pour un bilan d’hiver, sont
déterminés dans les conditions les défavorables. Donc on ne tient pas compte de
l’ensoleillement et on applique la relation suivante :
Les ponts thermiques structurels, liés à la technique de mise en œuvre d’un isolant. En
effet, une paroi étant constituée de plusieurs éléments assemblés entre eux
par collage, vissage ou assemblage mécanique, la mise au point de cet
assemblage peut être à l'origine d'un pont thermique.
Le ponte thermique
Le calcul de ces charges s’exprime par la relation suivante :
𝐐𝐩 = ∑( 𝚿 ∗ 𝐋𝐣 ) ∗ (𝐓𝐢 − 𝐓𝐞 )
𝐣
Avec :
𝐐𝐩 : Déperdition par les liaisons en (W).
𝚿 : Coefficient de liaison (anciennement k) en W/m.k.
L : Longueur de la liaison en m.
𝐓𝐢 : Température de l’air intérieur en °C.
𝐓𝐞 : Température de l’air extérieur en °C.
Pour calculer ces déperditions, il faut exactement la réalisation de la liaison.
Mais dans notre calcul, on a estimé les déperditions des ponts thermiques à 5 % de la
valeur totale des déperditions surfaciques.
Ainsi, les déperditions thermiques à travers les parois se résument par :
𝐐𝐛 = 𝐐𝐬 + 𝐐𝐩
Le rayonnement solaire constitue une source de chaleur très importante au cours de la journée.
Le renouvellement d’air dans local climatisé est nécessaire pour des problèmes hygiéniques, il
varie principalement avec le nombre d’occupants, la hauteur sous plafond, et le nombre des
fumeurs. Il constitue une source d’apport de chaleur sensible et latente dans le local à
conditionner.
→ 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆 𝒔𝒆𝒏𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆: L’air neuf introduit dans le local va subir une transformation, elle est
due soit au chauffage (augmentation de la température) soit au refroidissement (diminution de
la température).
𝑞𝑠 = 𝐷𝑟 . 𝐶𝑝 . 𝑇
→ 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆 𝒍𝒂𝒕𝒆𝒏𝒕𝒆: Pendant l’été l’introduction de l’air neuf augmente l’humidité du local
d’où d’énergie de déshumidification nécessaire est donnée par la relation suivante :
L’air s’infiltre dans le local par l’intermédiaire des ouvertures (portes, fenêtres) ou par défauts
d’étanchéités. La charge thermique par infiltration d’air est donnée par les relations suivantes :
b. Charges internes :
On désigne par charges internes, les quantités de chaleur dégagées sous forme latente ou
sensible, à l’intérieur des locaux à conditionner, par les occupants, l’éclairage, les appareils
divers, moteur, tuyauteries etc…
Les apports dus à l’éclairage se font par convection et rayonnement. Suivant le type d’éclairage
l’un ou l’autre des modes de transfert de chaleur est prépondérant.
L’énergie rayonnée est tout d’abord absorbée par les murs. Lorsque la capacité d’absorption du
matériau diminue. La chaleur cédée à l’air augmente. Lorsqu’on arrête le chauffage la chaleur
emmagasinée est restituée ce qui provoque des apports retardés.
On a par conséquent :
𝑄𝑒𝑐 = 𝑃𝑒𝑐 . 𝑆
Avec :
𝑃𝑒𝑐 : Puissance lumineuse reçue sur une surface d’un mètre carré.
S : La surface du local.
𝑄𝑚 = ∑ 𝑛𝑖 ∗ (𝑃𝑙 + 𝑃𝑠 )
𝑖
Avec :
𝑄𝑚 : Gain par chaleur des machines en W
𝑛𝑖 : Nombre des machines i
𝑃𝑙 : Gain par chaleur sensible de la machine en W
𝑃𝑠 : Gain par chaleur latente de la machine en W
c. Bilan thermique :
Le calcul du bilan calorifique s’effectue pièce par pièce, puisque chaque pièce sera alimenté
par un circuit (ou plus) de chauffage indépendants, puis on fait la somme pour déterminer le
bilan total. Le rôle d’une installation de chauffage consiste à composer ces pertes calorifiques
en fournissant une quantité de chaleur égale aux déperditions B.
B =𝑄𝑏 + 𝑄𝑟 − (𝑄𝑜𝑐𝑐𝑢𝑝𝑎𝑛𝑡 + 𝑄é𝑐𝑙𝑎𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 + 𝑄𝑚𝑎𝑐ℎ𝑖𝑛𝑒 + 𝑄𝑠𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 )
→ 𝑹𝒆𝒎𝒂𝒓𝒒𝒖𝒆: Dans la pratique, et dans le cas de chauffage on ne tient pas compte des apports
solaires et internes puisque on considère toujours le cas le plus défavorable.
B =𝑄𝑏 + 𝑄𝑟
𝑄𝑟 : 𝑟𝑒𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑′ 𝑎𝑖𝑟
𝑄𝑏 : 𝑑é𝑝𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑡ℎ𝑒𝑟𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠
Contrairement au calcul des besoins de chauffage qui ne fait intervenir que les charges externes,
le bilan thermique de refroidissement tient compte des charges externes et internes on a alors :
1. INTRODUCTION :
Le calcul d'un bilan thermique permet de connaître avec précision la quantité d'énergie qu'il
faudra pour chauffer et refroidir un local, la justesse de ce calcul est primordiale non seulement
pour le coût de l'installation, mais aussi pour son exploitation.
Les éléments entrant en compte dans ce calcul sont nombreux, il faudra connaître la nature,
l’exposition, la surface des murs, des parois vitrées, des plafonds, des sols, ces éléments étant
multipliés par des coefficients variables selon l'altitude, le rayonnement solaire, la localisation
géographique.
D'autres éléments doivent être pris en compte comme le renouvellement d'air naturel ou
mécanique, les divers ponts thermiques ainsi que les apports qui pondèreront le calcul par
exemple l'éclairage, l’occupation humaine, les appareils ménagers etc…
Ici nous nous arrêterons à deux méthodes de calcul simplifiées qui permettent de faire une
évaluation de ses déperditions.
Pour répondre à l’exigence d’un logiciel pour faire un bilan thermique j’ai commencé à
apprendre de maitriser le logiciel HAP.
3. DONNEES DE BASE :
Situation géographique :
- Site : Tunis - Latitude: 36.5 degrés Nord
4. CONDITION CLIMATIQUE :
Les conditions climatiques extérieurs de base pour la région de TUNIS, à prendre en compte
pour le dimensionnement des installations sont celles publiées par l’Agence Nationale de la
Maitrise d’Energie (A.N.M.E.) en janvier 2003.
SDB CH Hall
Occupation :
Equipement électronique :
Le taux d’occupation des locaux est variable selon la nature des locaux :
Remarque :
- Le nombre et les dimensions de menuiseries sont à relever des plans vu qu’ils sont
repartis d’une façon aléatoire.
a. Climatisation et ventilation :
b. Chauffage :
c. Plomberie sanitaire :
Les appareils sanitaires (les robinetteries, les lavabos, WC,….)
L’ensemble des tuyauteries et des accessoires d’alimentation d’eau sanitaire et
d’évacuation des eaux usées et des eaux de condensations des Climatiseurs.
Les tuyauteries d’évacuation des eaux usées et des eaux vannes jusqu’aux boites de
branchement (Regard extérieur).
Le réseau gaz naturel pour l’alimentation de la chaufferie et des cuisines.
Faire un plan d’exécution.
Mais avant de procéder à l’analyse du logiciel, il faut savoir que les calculs effectués sont fondé
sur les différentes méthodes d’échange d’énergies :
- L’échange par convection.
- L’échange par conduction.
- L’échange par rayonnement.
4éme étape : Entrer des données de chaque local (hauteur, surface, nature de local, les
apports, et le débit d’air neuf
Remarque :
Dans le HAP, les locaux sont décrits en 7 onglets de saisie. Les données à saisir extraites du
plan.
Dans cette fenêtre, on saisit la puissance de l’éclairage 20 W/m2 et des équipements 300W, la
densité de personnes occupantes et leur activité.
Le 3éme et le 4éme onglets permettent de décrire respectivement les murs (surfaces, orientations
et ouvrants) et la toiture (surface et présence de fenêtres de toit).
Le 5éme onglet, on introduit les infiltrations.
Pour l’onglet « Floors », on choisit l’une des quatre solutions proposées pour décrire le plancher
(local sur un espace conditionné pour R1, R2, R3, R4) et (local sur un espace non conditionné
pour RDC).
5éme étape : Après la saisie de tous les locaux, on introduit les systèmes de climatisation
(Split system) en appuyant sur « system».
La définition du système est accessible à travers quatre onglets.
c. Résultats :
Une fois les données introduites, on appuie sur l’icône « View design reports » pour effectuer
le calcul et générer le bilan thermique sous forme de tableaux qui affichent les besoins en chaud
et en froid selon les locaux et qui détaillent la source de chaque apport et l’origine de chaque
déperdition.
La construction d’un bâtiment est une opération complexe qui nécessité la collaboration de
nombreux intervenus (maître d’ouvrage, maître d’œuvre, bureau de contrôle technique, bureaux
d’études techniques, entreprises), et qui s’appuie sur un ensemble de dossiers comprenant des
pièces écrites et des pièces dessinées.
Le management de projet est l’ensemble des actions engagées par une ou des
organisation(s) afin de définir/concevoir un projet, de le lancer et de le réaliser. Il ne relève pas
seulement de l’application d’outils de gestion, mais d’un système de gestion à part entière. Le
management de projet combine la gestion de projet, et la fonction de direction de projet en
charge de la définition des objectifs (coûts, délais, qualité), des actions politiques, des aspects
financiers et de l’organisation du travail collectif des équipes projets.
1. PROJET :
Un projet est un ensemble finalisé d’activité et d’actions entreprises dans le but de répondre à
un besoin défini dans des délais fixés et dans la limite de l’enveloppe budgétaire allouée.
Un projet comprend un objectif défini devant être livré dans un délai et à un cout convenu un
système dynamique à maintenir en équilibre, chaque changement déséquilibre le projet.
Un projet se démarque par son cycle de vie, qui est généralement présenté comme étant
constitué de phases. Le nombre de phases ainsi que leur appellation peuvent varier d’une
application à une autre, d’un domaine d’application à un autre et d’un auteur à un autre.
L’ingénieur responsable d’un projet devra parfois définir les phases du projet dont il a la
responsabilité en tenant compte des paramètres propres au projet ou à la culture d’entreprise.
Ces différences ne limitent en aucune façon la validité ni la pertinence du modèle ci-dessous en
quatre phases qu’il est proposé à l’ingénieur de suivre.
b. Phase de définition : Le contenu du projet est défini de façon plus précise, une
planification détaillée est établie pour sa durée; les échéances, les ressources et les
dépenses, ainsi que les politiques et les procédures de gestion sont circonscrites.
d. Phase de clôture : Le produit ou le service est remis au demandeur, le projet est évalué
et sa clôture administrative effectuée.
Le maître de l’ouvrage :
Le maître d'ouvrage doit vérifier la faisabilité du projet, définir la localisation, le programme,
l'enveloppe prévisionnelle, assurer le financement, choisir le processus de réalisation et
conclure les contrats.
On attribue généralement la fonction de maîtrise d'ouvrage au client, celui pour le compte
duquel le projet est réalisé.
Les compétences du maître d'ouvrage se décomposent en deux grands pôles : un pôle
administratif, juridique et financier (assuré par un directeur d'investissement) et un pôle
technique (assuré par un conducteur d'opération, ou éventuellement délégué au maître d'œuvre).
Le maître d’œuvre :
Le maître d'œuvre est choisi par le maître d'ouvrage pour sa compétence afin de concevoir le
projet et d'en assurer la réalisation.
L’entreprise :
L’entreprise est liée par des contrats avec le maître de l’ouvrage, elle doit exécuter les travaux
conformément aux contrats conclus sous la direction exclusive du maître d’œuvre.
4. ORGANISATION DU CHANTIER :
a. Le panneau de chantier :
Le panneau de chantier est le premier document de communication installé sur un chantier.
Il informe la population du chantier et indique :
Le type de l’opération
La maîtrise d’ouvrage
L’équipe de maîtrise d’œuvre
La ou les entreprises qui vont réaliser le chantier
b. Le planning :
Le planning sert à fixer toutes les étapes du chantier pour les différents corps de métier qui
interviendront
Instrument de pilotage du chantier, il est établi par le maître d’œuvre et/ou le pilote de chantier
avec les entreprises pour maîtriser les délais de la construction.
Les intempéries remettent parfois en cause les délais prévus. Beaucoup de devis prévoient des
indemnités compensatoires si des retards sont imputables à une entreprise.
De sa phase initiale jusqu’à la réception des travaux, un chantier engage de nombreux
prestataires qui doivent exécuter les différentes phases de la construction.
c. Suivi de chantier :
Le suivi de chantier consiste à :
Etudier les pièces de marché : écrites (contrat et descriptifs) et graphiques (Plans).
Veiller au respect des règles de l’art selon les D.T.U à l’exécution des ouvrages,
Notamment lors des étapes importantes du Gros Œuvre (Vérification du ferraillage
de la dalle et des murs, etc...) et de toutes les phases de la réalisation.
S’assurer du suivi des plannings, respect des délais et des acomptes demandés Par
les entreprises en fonction de l’avancement des travaux.
Organiser et participer aux réunions de chantier.
Réceptionner les travaux
d. Matériels et matériaux :
- Matériaux :
Béton Plinthe en terre cuite
Les armatures de ferraillage Boites d’interrupteurs
Hourdis Faïence
Treillis soudés Cadre portes et fenêtres
Brique Lampe et douille
Mortier Fils d’électricité
Enduit de ciment Peinture
Enduit de plâtre Bois pour coffrage
Carrelage Projecteur électrique
Tuile Gains d’électricité
- Matériel :
Tracteur pour eau Pinceau
Camion Une raclette de caoutchouc
Bétonnière Une taloche
Un niveau de maçon Case
Un fil de plomb Rouleau
Un mètre Palle hydraulique
Un marteau piqueur La grue fixe ou mobile
Lorsqu’il n’a pas été possible de supprimer un risque à la source, ou lorsque la mise en place
de la protection collective s’avère impossible ou entraîne des risques trop importants,
l’employeur doit mettre gratuitement à disposition de tous les salariés courant ce risque des
équipements de protection individuelle (EPI)
Casques : Tous travaux présentant le risque de chute d’objets à partir d’un niveau
supérieur.
Harnais : Tous travaux exceptionnels non répétitifs et de courte durée exposant à un
risque de chute de hauteur.
Chaussures, bottes : Tous travaux présentant le risque de chute d’objets manutentionnés
sur les pieds ou d’écrasement, ou de perforation de la semelle par objets pointus
Lunettes, masques : Tous travaux présentant le risque de projection dans les yeux
(burinage, meulage, manipulation de produits acides ...) ou exposant à des sources
lumineuses de forte puissance (soudage...)
Tabliers: Tous travaux présentant des risques de projection sur le corps (soudage,
manipulation de produits dangereux...)
Gants : Tous travaux présentant des risques pour les mains (manutention, ferraillage,
soudage...)
Genouillères : Tous travaux exposant à une position à genoux prolongée (carreleurs,
chauffagistes, étancheurs...).
a. Etude architectural :
C’est la première forme d’un dessin, d’un projet architectural.
C’est aussi un élément de mission de conception consistant à vérifier la faisabilité de l’opération
(cohérence entre le programme souhaité par Le maître d’œuvre et son enveloppe financière)
d’une part et à proposer un parti architectural d’autre part.
Les différents documents graphiques d’un projet de construction, on peut distinguer deux
catégories :
Les dessins qui définissent le projet, établis par le cabinet d’architecte :
Plan de situation,
Plan de masse,
b. Implantation et piquetage :
L’implantation :
Consiste à tracer sur le terrain, selon les indications du plan de masse, la situation exacte de la
construction future, tandis que le relevé est le fait de reporter sur un plan ce qui existe sur le
terrain.
Le tracé en grandeur naturelle, représentant la construction au niveau de son rez-de-chaussée,
doit être réalisé avec précision.
Le piquetage :
Le piquetage est la plantation des piquets pour marquer les points importants du tracé.
Cette tâche doit être exécutée par un topographe qui, mieux instruit de ce genre d'opération et
mieux outillé, réalisera l'implantation sans risques d’erreurs et contestations ultérieures.
- Le conducteur de travaux et le chef de chantier définis les axes de référence b nécessaire
de l’implantation.
- Les points des niveaux et les axes de référence se rapportent par le topographe.
- Les piques sont profondément forcés, la stabilité est renforcée par le béton.
- Les fouilles sont tracées au plâtre.
c. Fondation :
Toute structure à besoin d’une bonne base pour ne pas s’effondrer, c’est pour cela qu’une
fondation fait office de relais entre la structure et le sol.
Elle est comprise dans l’élément architectural d’un bâtiment et a pour rôle de
S’opposer au tassement et aux infiltrations des eaux, Assure la transmission des charges et les
repartissent dans le sol.
Après l’opération d’excavation, vous allez commencer les travaux de pose de la fondation Selon
les étapes suivantes :
- Poser les armatures d’acier
- Fait un coffrage
Les poutres :
La poutre repose sur un mur et le poteau :
Poser en place le coffrage.
Poser les armatures d’acier.
Couler avec le béton.
Apres le durcissement du béton, Découvre la poutre.
Le plancher :
Avec un coffrage de dalle mis en place. On pose l’hourdis et un treille métallique soudé.
Avant de couler le béton, un arrosage des moules des poutres est conseillé.
Versez le béton, dosé et mélangé dans la Bétonnière, dans la pompe à béton.
Une fois le béton transporté, on le coule dans les moules des poutres en premier lieu.
Appliquer des vibrations au béton pour favoriser l’arrangement des groins, son rôle est
double, remplissage des moules et enrobage des armatures.
Avoir un forte compacté avec moins de vides d’air (effet de serrage).
On seconde lieu en coule le béton sur le reste de la dalle en commençant par les
extrémités.
Une s’occupe de l’étalement pour bien répartir le béton sur la surface et une autre
s’occupe de talochage afin de rendre la surface lisse. (Épaisseur de 5mm)
On a qu’à attendre la dalle de sécher et on décoffre Après 28 jours en hiver et 21 jours
en été
Laisser une ouverture pour passer l’escalier.
Les escaliers :
A l’aide du plan fixer le ferraillage au niveau du place, qui déjà déterminer à partir des
calcules
Installer le coffrage des escaliers
Couler le béton, avec une taloche mis au niveau.
Si le béton durcie, lever le coffrage.
Cette opération répéter pour chaque étage.
Les murs :
On met un cordon au cas du mur de 2 mètres de longueur.
A la base fondamentale du mur en brique on pose aux extrémités qui nous servent de
repère du niveau.
Mettre du mortier sur la rangé, positionner le brique les unes à côté des autres.
Une vérification du niveau avec files a plomb.
Au niveau des portes et des fenêtres installé un linteau qui sert à soutenir les éléments
qui se trouve au-dessus.
Une projection d’une couche de l’enduit.
Finition :
Enduit en ciment :
Un enduit : c’est un revêtement de mortier sur un mur en bloc en béton ou en brique ou en pierre
Commencer toujours le haut vers le bas
L’opération réalisera suivant 3 couches :
Le gobetis :
Mouiller la vielle et humecter le jour même
Préparation du mortier qui sera fouetté sur le mur, ce mortier sera très liquide
Le projeter au moyen d’une taloche à la truelle
Le corps d’enduit :
Le mortier est très plastique
Une facilité de projection
Couche de finition :
Une couche qui doit être esthétique
Enduit en plâtre :
Préparer le support
Préparer l’enduit :
Avec un enduit de poudre verser D’abord la poudre en eau, mélanger la préparation afin obtenir
une pate homogène
Enduisez le mur :
Pour l’application, avec un couteau de peintre mettre enduit sur la taloche, à partir du bas du
mur établer une fine couche de 1 à 2 mm, puis perne un couteau de peinture pour les endroits
difficiles tel que les prise …
Procède on travaille une zone par zone et de bas à le haut.
Carrelage :
Traçage des linges de pose :
Tracer la première ligne au niveau de la porte, puis tracer la ligne droit perpendiculaire jusqu’au
fond de la pièce.
Poser la première ligne :
Préparez le mortier et déposer sur le sol, puis répartie sur la zone.
Posez le carreau à place de la colle, avec une règle de maçon contrôler le niveau du carrelage.
Par les mêmes opérations, posez tous les carreaux.
Mis en place les joints :
Conclusion
Tout au long de notre projet de fin d’étude, on a pu apprendre toute la démarche à mettre en
place sur un projet concret : de la lecture des plans architecturaux à la conception d’une note de
Certes ce projet est la récolte d’un grand travail et de nombreuses années d’études. Ce travail
nous paraît une excellente formation pour ingénieurs pour se préparer à vie professionnelle.
Au terme de ce projet, nous sommes persuadés que de la structure doit répandre à certains
critères à savoir :
architecturales.
Dans ce projet de fin d’études, j’ai conçu, modélisé et dimensionné l’ossature et les fondations
Dans un premier temps, j’ai conçu tout l’immeuble dont la structure est formée principalement
par le système porteur classique poutres-poteaux associés à des planchers en corps creux et à
dalles pleines.
J’ai également calculé manuellement quelques éléments porteurs, à savoir une poutre continue,
une nervure, un poteau, une dalle pleine, une semelle isolée et un escalier.
Je note que ce projet m’a été d’une grande utilité aussi bien sur le plan scientifique que
De développer la curiosité toujours en éveil pour tout ce qui enrichit l’esprit, et suscité
la prise de responsabilité.
Je note aussi l’importance de la conception qui représente une étape de travail principale pour
l’ingénieur et qui réside dans le choix judicieux des éléments de la structure, la prise en compte
structure conçue.
L’utilisation des logiciels de calcul s’avère nécessaire pour le bon aboutissement des études des
projets.
directive de la part de nos enseignants que nous avons contacté pour des problèmes d’ordre
technique au scientifique.