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Ecole des hautes études commerciales

La mise en place d’un système de control interne pour


une PME
Table des matières :

1. INTRODUCTION…………………………………………………………………………3

2. LE SYSTEME DE CONTROLE INTERNE.....................................................................4


2.1 DÉFINITION .............................................................................................................................4
2.2 OBJECTIFS................................................................................................................................4
2.3 RESPONSABILITÉ .....................................................................................................................4
2.4 INTERPRÉTATION .....................................................................................................................6
3.PROCEDURES DE SYSTEME DE CONTROLE INTERNE ........................................6
3.1 planification du projet..............................................................................................................7

3.2 la mise en ouvre d’un SCI........................................................................................................8

3.3 L’évaluation d’un SCI……………………………………………………………………….10

4. METHODOLOGIE ET PROCEDURE DE CONTROLE POUR CHAQUE


FONCTION D’UNE PME………………………………………………………………….11

4.1 ventes………………………………………………………………..……………….12

4.2 achats……………………………………………………………………..………….13

4.3 salaires……………………………………………………………………………….14

4.4 stocks………………………………………………………………………..……….15

4.5 autres…………………………………………………………………………………16

5. CONCLUSION………...………………………………………………………………….17

6. bibliographie………………...…………………………………………………….……....18
1. Introduction :
Notre travail de recherche a pour finalité de maîtriser l’essence de l’aspect financier. En tant
qu’étudiant de la spécialité finance et comptabilité il constitue une occasion pour approfondir
nos connaissances théoriques acquises au cours du séminaire intitulé < aspects financier de la
mise à niveau des PME>.

Par ailleurs, le control en général en général est l’un des préoccupations majeures des pme
dans un contexte d’avoir une bonne maîtrise de la gestion. Les textes légaux et réglementaires
précisent sa nature ainsi que les obligations liées à sa diffusion. Ces textes encadrent le control
selon sa nature et son type à savoir : le contrôle inter et le contrôle externe.

Les PME doivent adopter un contrôle interne volontariste qui dépasse le


simple respect des obligations légales en matière de control, elle doit tenir compte des
dimensions économiques et stratégiques de l’entreprise en question.

 Pourquoi est-il important le contrôle interne ?

Au sens le plus élémentaire, les contrôles internes peuvent être définis comme des politiques
et des pratiques permettant aux PME de détecter et prévenir les erreurs, d‘identifier les
fraudes et d‘assurer la fiabilité des rapports financiers. Leur rôle s’est étendu à la gestion des
principaux risques liés à la réussite de l’entreprise.
2. Le système de contrôle interne :
2.1 définition :

Le système de contrôle interne est l'ensemble des lignes directrices, mécanismes de contrôle
et structure administrative mis en place par la direction, en vue d'assurer la conduite ordonnée
et efficace des affaires de l'entreprise.

2.2 Objectifs :

Toute entreprise, peu importe sa taille, devrait mettre en place les mécanismes lui assurant :

• le maintien de systèmes de contrôle fiables : pour que l'information financière soit utile à la
prise de décisions, le système comptable doit produire des données et des états financiers
fiables.

• la préservation du patrimoine : un bon contrôle prévoit divers mécanismes dont notamment


des validations systématiques et des biens comptabilisés avec les biens physiques, afin de
prévenir les erreurs, la perte et le vol.

• l’optimisation des ressources : la compétence du personnel et la répartition adéquate des


tâches augmentent l'efficacité et la qualité de l'information.

• la prévention et détection des erreurs et fraudes : l'application de procédures de contrôle


adéquates permet de réduire les risques au minimum.

Ces catégories distinctes mais qui se chevauchent (un objectif donné peut rentrer dans plus
d’une catégorie), couvrent différents besoins et peuvent relever de la responsabilité directe de
différents membres du management.

2.3 responsabilités :

Chaque collaborateur de l’office contribue dans une certaine mesure personnelle au contrôle
interne. Le rôle de chacun comporte cependant un niveau de responsabilité et d’implication
différent comme nous pouvons le voir ci-après.
 La Direction Générale :

La Direction Générale ou le Directoire sont chargés de définir, d’impulser et de surveiller le


dispositif le mieux adapté à la situation et à l’activité de la société. Dans ce cadre, ils se
tiennent régulièrement informés de ses dysfonctionnements, de ses insuffisances et de ses
difficultés d’application, voire de ses excès, et veillent à l’engagement des actions correctives
nécessaires.

Les responsables des différentes divisions doivent, eux, gérer le développement et la mise en
œuvre des procédures de contrôle interne destinées à permettre la réalisation des objectifs de
leur division et s’assurer qu’elles sont cohérentes avec les objectifs généraux de l’office.

 Les responsables des services comptables et financiers :

Celui-ci joue un rôle de pilotage particulièrement important. En effet, ses activités de contrôle
sont exercées sur la structure de l’office non seulement de haut en bas, mais également de
façon transversale à travers toutes les unités opérationnelles et fonctionnelles. Il doit veiller à
ce titre, à ce que le système de contrôle interne couvre l’ensemble d’un processus et ne se
limite pas à la partie «comptable» de celui-ci (exemple: le SCI dans le domaine des achats
doit couvrir la définition des besoins et la livraison correcte des biens et services et ne pas se
limiter à la saisie et au paiement d’une facture de fournisseurs). Ces activités englobent
souvent la responsabilité indirecte de la surveillance des activités des divisions, sections et
services. De plus, la comptabilité relève de sa responsabilité directe et il est, après la direction,
le responsable de la conception et de la mise en œuvre d’un SCI qui permette d’atteindre
l’objectif de mise à disposition d’informations financières fiables et conformes aux normes.
C’est pourquoi, le responsable des services comptables ou financiers doit absolument tenir
une place importante dans la détermination des objectifs et de la stratégie de l’office, dans
l’analyse des risques et la prise de décision concernant la façon de gérer les changements
ayant un impact sur l’office.

Les responsables des finances sont appelés à jouer un rôle central lors de la mise en place du
SCI dans le cadre du Nouveau modèle comptable.
 L’audit interne :

Lorsqu’il existe, le service d’audit interne a la responsabilité d’évaluer le fonctionnement du


dispositif de contrôle interne et de faire toutes préconisations pour l’améliorer, dans le champ
couvert par ses missions. Il sensibilise et forme habituellement l’encadrement au contrôle
interne mais n’est pas directement impliqué dans la mise en place et la mise en œuvre
quotidienne du dispositif. Le responsable de l’audit interne rend compte à la Direction
Générale et, selon des modalités déterminées par chaque société, aux organes sociaux, des
principaux résultats de la surveillance exercée.

 Le responsable de l’assurance qualité :

La démarche d’assurance-qualité présente de nombreux points communs avec la mise en


place d’un système de contrôle interne. Comme celle-ci, elle implique une analyse et une
modélisation des processus de l’entreprise, ainsi que la mise en place de points de contrôle. Il
sera possible d’exploiter pleinement les synergies entre ces deux domaines si, par exemple,
les exigences en matière financière et en terme de conformité ont été clairement reconnues
comme des objectifs de l’assurance-qualité. Une collaboration étroite entre le responsable de
l’assurance-qualité et le responsable de la mise en place et de l’entretien d’un SCI est dans
tous les cas recommandée.

 Le personnel de la PME :

Chaque collaborateur concerné devrait avoir la connaissance et l’information nécessaires pour


établir, faire fonctionner et surveiller le dispositif de contrôle interne, au regard des objectifs
qui lui ont été assignés. C’est le cas des responsables opérationnels en prise directe avec le
dispositif de contrôle interne mais aussi des contrôleurs internes et des cadres financiers qui
doivent jouer un rôle important de pilotage et de contrôle.

2.4 interprétation :

Contrairement au système comptable qui saisit, enregistre et regroupe les opérations pour en
présenter les résultats dans les états financiers, le système de contrôle interne comprend les
méthodes et procédés que l'entreprise ajoute au système comptable pour acquérir un degré
raisonnable de certitude. Les registres et données comptables sont fiables et les actifs,
Protégés. Un système de contrôle interne adéquat permettra par ailleurs à l’entreprise de
prévenir les risques suivants :

• des sanctions légales, et non-respect des lois, règlements et normes gouvernementales;


• des coûts excessifs;
• l’interruption des opérations ou d’une activité importante pour l’entreprise ;
• des pertes de revenus;
• la destruction ou la perte d’actif;
• l’insatisfaction des clients.
• la fraude, la malversation ou les conflits d’intérêts;
• les mauvaises décisions de gestion.

3. Procédures de Système de contrôle interne :

3.1 planification de projet :


Toutes PME souhaite améliorer ses activités doit pouvoir mettre en place un ensemble de
dispositifs organisés qui puissent garantir son bon fonctionnement en vue d’atteindre les
objectifs s’est assignes.
L’élaboration et l’intégration d’un SCI dépond de la grandeur et la complexité de l’entreprise
ainsi que des risques encourus. Autre que la bonne planification consiste :
 mettre en place un environnement de contrôle : étape importante qui permet de
créer et de maintenir un SCI efficace.il comprend notamment code éthique, rôle et
responsabilités des acteurs cités précédemment, description des postes, la politique de
délégation des responsabilités.
 Définir le contexte la cause de la mise en place d’un SCI : pour que cette mise en
place soit comprise et mieux prise par le personnel.
 Définir les membres de personnel de l’équipe projet ainsi que leurs objectifs.
 Mettre en place un système d’information adapté à l’entreprise.
 Définir la documentation et la méthode suivi de projet.
3.2 la mise en ouvre d’un SCI :

A. étape 1 : mise en place et modélisation des processus :


 processus :

-décrire les étapes à exécuter pour la réalisation d’une tache.


-décrire les interactions entre les différents activités et personnes.
 Objectif :
-permet de déceler l’impact de la suppression d’une étape ou d’une personne dans une chaîne
de travail.
-faciliter l’information pour le personnel nouveau.
B. Etape 2 : Détermination des objectifs :
Pour chaque processus, fixer les objectifs permettant la réalisation des activités et leur suivi.
C. Etape3 : L’analyse et l’évaluation des risques :
Chaque office est confronté à un ensemble de risques externes et internes qui doivent être
évalués. L’évaluation des risques consiste en l’identification et l’analyse des facteurs
susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs. Il s’agit d’un processus qui permet de
déterminer comment ces risques devraient être gérés. Compte tenu de l’évolution permanente
de l’environnement économique, du contexte légal et réglementaire ainsi que des conditions
de travail, il est nécessaire de disposer de méthodes permettant d’identifier et de maîtriser les
risques spécifiques liés au changement. Cette phase d’inventaire doit être suivie d’une phase
d’analyse afin de déterminer par risque la probabilité de survenance et le dommage potentiel.
Il s’agira enfin de décider si un risque doit être évité, limité, assuré ou accepté.

D. Etape4 : Rédaction des documents de contrôle interne :

La documentation est un moyen d’information et de compréhension de CI, elle permet de


réduire les risques d’erreur et améliorer le contrôle interne comme il existe deux types de
documentation :
 Documentation permettent de décrire le CI : des diagrammes de flux, des manuels
relatifs aux politiques et procédures, les grilles d’analyse des taches …etc.
 Documentation permettent l’analyse de CI : le questionnaire de CI mise a jour
régulière de la communication ainsi la mise a jour est justifie par multiples
changements qui interviennent dans l’entreprise.

Ainsi on peut solliciter à un schéma synthétique des étapes précédentes :

1. Modélisation 3. Evaluation des


des processus risques

Processus1 Processus2 Processus3 Processus4

2. Définition des 4. Activité de


objectifs contrôle

Environnement de contrôle

Information et communication
 Environnement de contrôle :

La culture d’un office est un élément très important de l’environnement de contrôle,


puisqu’elle détermine le niveau de sensibilisation du personnel au besoin de contrôles. Elle
constitue le fondement de tous les autres éléments du contrôle interne, en imposant discipline
et organisation. Les facteurs ayant un impact sur l’environnement de contrôle comprennent
notamment l’intégrité, l’éthique et la compétence du personnel; la philosophie des dirigeants
et le style de management; et enfin la politique de délégation des responsabilités,
d’organisation et de formation. La mise en place d’un environnement de contrôle est la
première étape de l’établissement d’un système de contrôle interne. Elle constitue un élément
de base indispensable à la création et au maintien d’un SCI efficace.

Au nombre des instruments figurent notamment: le concept général de contrôle interne, un


code d’éthique, des descriptions de postes, une réglementation des suppléances et des
compétences de signatures ou une introduction systématiques des nouveaux collaborateurs
dans la culture de l’office.

 L’information et communication :

L’information pertinente doit être identifiée, recueillie et diffusée sous une forme et dans des
délais qui permettent à chacun d’assumer ses responsabilités. Les systèmes d’information
produisent, entre autres, des données opérationnelles, financières, ou encore liées au respect
des obligations légales et réglementaires, qui permettent de gérer et contrôler l’activité. Ces
systèmes traitent non seulement les données produites par l’office mais également celles qui,
liées à son environnement externe, sont nécessaires à la prise de décisions pertinentes. Il
existe également un besoin plus large de communications efficaces, impliquant une
circulation multidirectionnelle des informations, c’est-à-dire ascendante, descendante et
transversale. La direction doit transmettre un message très clair à l’ensemble du personnel sur
les responsabilités de chacun en matière de contrôle. Les employés doivent comprendre le
rôle qu’ils sont appelés à jouer dans le SCI, ainsi que la relation existant entre leurs propres
activités et celles des autres membres du personnel. Ils doivent être en mesure de faire
remonter les informations importantes.

3.3 l’évaluation d’un SCI :

L’évaluation D’un CI est un élément inséparable d’un SCI qui permet d’assurer la pérennité
de SCI afin d’atteindre les objectifs attendus du fait que l’évaluation consiste :
 comprendre chacune des activités de l’organisation et chacun des éléments de contrôle
interne faisant l’objet de cette évaluation par le baies d’examen théorique et réels du
fonctionnement du système.
 Analyser la structure de système de contrôle interne et des résultats des testes
effectues, afin de déterminer si le système permet d’obtenir l’assurance raisonnable
quant à la réalisation des attentes.

 Les étapes d’évaluation d’un SCI :

1. Prise de connaissance : la prise de connaissance des activités se fait à travers la


description des procédures. Afin de faire une description plus proche à la réalité
l’interview, le questionnaire, les guides opératoires sont des outils techniques efficaces
pour la réaliser.
2. Evaluation préliminaire des procédures : cette analyse permet de dégager les ponts
forts et les points faibles de système et de donner une première appréciation pour
l’évaluateur.
3. Evaluation de fonctionnement des procédures :
o Contrôle de permanence : « contrôle positif » leur rôle est d’assurer que les
points mis en avant par l’évaluation préliminaire sont appliques d’une façon
permanente au moyen de sondage.
o Contrôle révélateur : « contrôle négatif » il permet de mettre en avant les
erreurs responsable des faiblesses du système de contrôle en utilisant les
sondages de dépistages.
4. Evaluation définitive des procédures : elle est faites suite à ses différents contrôles
l’évaluateur est amené à distinguer les forces du système et les faiblesses puis à
analyser les faiblesses.
Cette analyse porte de deux types d’anomalies :
o Les faiblesses de conception : décèlent lors de l’évaluation primaire
o Les faiblesses d’application résultant de non respect des procédures mises en
place par la pme.

4. méthodologie et procédure de contrôle pour chaque fonction d’une PME:


Chaque entreprise a ses particularités de fonctionnement. Le dirigeant doit déterminer le degré
de contrôle et de fiabilité qu'il désire, mais l'ensemble du système de contrôle interne
dépendra toutefois du nombre et des compétences des personnes-ressources à sa disposition.

 Lire chaque énoncé et en évaluer l'importance pour l’entreprise : OUI ou NON;


 si la réponse est « OUI », déterminer si la procédure est appliquée : FAIT ou À FAIRE;
IMPORTANCE

Oui Oui Non


1.1Ventes fait à faire
• Chaque commande est autorisée avant sa production;
• la commande du client est vérifiée : bon de commande, prix,
données techniques, délai de livraison, comparaison avec la
soumission fournie;
• l'autorisation de crédit est obtenue avant la production;
• les bons de livraison sont prénumérotés, la séquence
contrôlée et la comparaison avec les factures de vente est
effectuée;
• les factures de vente sont prénumérotées et la séquence
contrôlée;
• une vente hors de l'ordinaire (rebut, immobilisation) est
autorisée et suit le même cheminement qu'une vente
régulière;
• le dossier d'une mauvaise créance est analysé par une
personne responsable;
• un contrôle sur l'autorisation des taux de vente et des prix des
produits est exercé.
1.2 Recettes
• Tous les chèques du courrier sont déposés intégralement
tous les jours;
• tous les chèques sont endossés « pour dépôt seulement »;
• la conciliation détaillée des comptes clients majeurs est
effectuée.
1.3 Escomptes et crédits
• Tout escompte ou crédit est autorisé avant d'être accordé;
• toute radiation de solde de compte est autorisée;
• toute demande d'ajustement de compte reçu du client est
autorisée;
1.4 Conciliation comptable
• La conciliation de l'auxiliaire des comptes clients avec le
grand-livre est faite;
• la conciliation bancaire est effectuée par une personne

N.B. : Répartition des tâches Dans la mesure du possible, les fonctions suivantes sont
accomplies par des personnes différentes : autorisation de transaction, comptabilisation,
livraison de marchandise, vérification de facture, envoi d'états de comptes, garde de l'argent,
encaissement de dépôts.
IMPORTANCE
Oui Oui Non
2.1 Achats fait à faire
• La conciliation du bon de commande, du bon de réception de
marchandise et de la facture du fournisseur est faite;
• pour toute facture reçue, il y a un bon de commande autorisé;
• tous les achats, pour fins de production ou autre, sont
préalablement autorisés;
• les bons de commande sont prénumérotés et la séquence
contrôlée;
• les bons de réception sont datés et signés par un préposé
dûment qualifié;
• la conciliation des factures avec l'état de compte du
fournisseur est effectuée;
• les achats de production sont tous distribués dans les
produits ou commande et inscrits à l'inventaire;
• un budget d'exploitation est approuvé et toute dépense non
budgétée requiert une autorisation avant d'y donner suite.
2.2 Déboursés
• Tout paiement est appuyé d'une facture originale et des
autres pièces justificatives;
• une personne responsable fait le suivi des ententes
particulières avec des fournisseurs : date de paiement,
escompte de volume, mode de paiement;
• tout paiement est préalablement autorisé et le chèque signé
par une personne responsable;
• les chèques sont prénumérotés et la séquence contrôlée.
2.3 Escomptes et crédits
• Une marchandise retournée est contrôlée jusqu'à la réception
d'une note de crédit du fournisseur;
• les conditions et les inscriptions des escomptes sur achats
sont vérifiées.
2.4 Conciliation comptable
• La conciliation des états de compte des fournisseurs avec le
grand-livre auxiliaire est réalisée;
• la conciliation de l'auxiliaire des comptes fournisseurs avec le
grand-livre est faite;
• la conciliation bancaire est effectuée par une personne indipen

N.B. : Répartition des tâches Dans la mesure du possible, les fonctions suivantes sont
accomplies par des personnes différentes : autorisation des achats, réception de marchandise,
conciliation de facture, paiement, comptabilisation.
IMPORTANCE
Oui fait Oui à faire Non

3.1Salaires
• Toute modification sur les données de base des employés
est autorisée;
• tout changement de salaire brut ou taux horaire est autorisé;
• la conciliation des heures travaillées et payées est faite;
• les dossiers du personnel sont à jour;
• la corroboration entre les chèques de paye, les dossiers du
personnel et les endossements des chèques est réalisée;
• il existe un compte de banque distinct pour les salaires de
tous les employés;
• la distribution des chèques de paye est assurée par une
personne responsable et un contrôle particulier est exercé
pour les chèques des employés absents;
• le dossier et les conditions d'emploi d'un nouvel employé sont
autorisés avant d'être intégrés au système;
• les heures supplémentaires et autres règlements spéciaux
sont autorisés avant d'être payés;
• il y a conformité entre la paye nette et le total des chèques
individuels;
• les chèques sont prénumérotés et la séquence contrôlée;
• les déductions à la source sont en conformité avec les
régimes gouvernementaux et les avantages sociaux de
l'entreprise;
• les autres formes de rémunération (commissions, bonis) sont
contrôlées en fonction des politiques internes autorisées;
• si la paye est produite à l'extérieur, un contrôle rigoureux des
communications ainsi qu'une conciliation des résultats sont
réalisés sous la surveillance d'une personne responsable.
3.2 Conciliation comptable
• La conciliation du compte de banque-salaires est faite;
• la conciliation des records de gains individuels avec postes
de salaires au grand-livre est exécutée.

N.B. : Répartition des tâches Dans la mesure du possible, les fonctions suivantes sont
accomplies par des personnes différentes : calcul du temps, calcul de la paye brute,
autorisation de payer, autorisation des heures supplémentaires, comptabilisation, distribution
des chèques de salaires.
IMPORTANCE
Oui Oui Non
4.1 Stocks fait à faire
• Les marchandises sont remisées dans des endroits
convenables, sécuritaires et contrôlées;
• la couverture d'assurances feu et vol est suffisante;
• des marchandises en consignation chez un tiers, ou
appartenant à un tiers, sont contrôlées séparément;
• le décompte physique se fait périodiquement, mais au moins
annuellement;
• une comparaison entre l'inventaire physique et le registre
permanent est faite;
• les ajustements provenant d'écarts sont acceptés par une
personne responsable, avant d'être inscrits;
• un inventaire physique est établi par une personne différente
du magasinier;
• les entrées de stocks suivies d'un bon de réception et les
sorties de stocks suivies d'un bon de réquisition identifiant la
date, la commande, le lot, le projet sont faites;
• il y a conformité (type, quantité, dimension, état matériel)
entre la réception de la marchandise et son inscription au
registre;
• les marchandises et produits majeurs sont conciliés souvent
entre l'inventaire physique et le registre permanent;
• la fiabilité du système d'imputation de la main-d'oeuvre
directe aux produits en cours est démontrée;
• une comparaison de la main-d'oeuvre directe estimée ou
standard avec la main-d'oeuvre directe réelle est établie;
• un rapport sur les rebuts est rédigé avant l'autorisation
d'aliénation;
• la pertinence des principes comptables utilisés pour
l'évaluation des stocks est constatée.
4.2 Conciliation comptable
• L'inventaire physique est dûment compilé, évalué et
enregistré au grand-livre;
• la conciliation de l'inventaire physique avec le registre
auxiliaire des stocks et la répartition entre matière première,

N.B. : Répartition des tâches Dans la mesure du possible, les fonctions suivantes sont accomplies par
des personnes différentes :prise d’inventaire physique, évolution des stocks, entreposage, comptabilis.
IMPORTANCE
Oui Oui Non
fait à faire
5.1 Grand-livre
• Le grand-livre est balancé mensuellement et réconcilié avec
les registres auxiliaires;
• les écritures de journal sont autorisées;
• une charte de compte est approuvée et toute modification doit
être justifiée;
• les états financiers internes et externes sont conciliés à
chaque parution.
5.2 Placements
• Le contrôleur a la garde de ces actifs ainsi que les pièces
justificatives;
• une conciliation permanente est établie avec le grand-livre;
• une autorisation de la direction est requise pour ces
transactions.
5.3 Immobilisations
• Le grand-livre doit être concilié avec l'auxiliaire des
immobilisations : détail pour chaque actif avec preuves de la
transaction et pièces justificatives;
• une autorisation de la direction est requise pour ces
transactions;
• les assurances feu et vol sur les immobilisations sont
adéquates.
5.4 Actionnaires - Propriétaires
• Il existe un registre sur les actionnaires et la conciliation de la
part de chacun;
• les procès-verbaux sont mis à jour régulièrement;
• il y a un contrat récent de convention entre actionnaires ou
sociétaires;
• il existe une assurance de cautionnement adéquate pour les
principaux dirigeants.
 autres procédures de contrôle interne :

Chaque entreprise a ses particularités de fonctionnement. Le dirigeant doit déterminer le degré


de contrôle et de fiabilité qu'il désire, mais l'ensemble du système de contrôle interne
dépendra toutefois du nombre et des compétences des personnes-ressources à sa disposition.
La lecture des pages précédentes a sans doute soulevé plusieurs interrogations sur des
procédures additionnelles qui pourraient être pertinentes. Les feuilles de travail suivantes
permettent d'en faire une énumération par fonction ou activité, d'identifier la personne
responsable et également de se donner un échéancier de réalisation en fonction de
l'importance des procédures.

5. conclusion :
Le contrôle interne n’est pas un but en soi. Il est là pour soutenir la conduite d’un office et
assurer une activité administrative correcte, respectueuse du droit, économe et efficace. La
question du rapport entre ces avantages et le coût des mesures ne doit à cet égard pas être
ignorée. Il appartient à chaque office d’examiner cette question de manière critique.
Finalement, et bien que le meilleur SCI ne puisse garantir une sécurité absolue, les experts
constate que la simple démarche de mise en place d’un SCI constitue déjà une mesure
préventive importante.

Mettre en place un SCI efficace c’est:

• créer un environnement de contrôle sain,


• établir une bonne gestion de l’information et de la communication,
• modéliser ses processus,
• définir ses objectifs,
• évaluer les risques de ne pas atteindre de tels objectifs et
• intégrer dans les processus les actions de contrôles destinés à minimiser ces risques.
Mais cela ne s’arrête pas là! En effet, un tel projet nécessite également une évaluation
régulière de tous les concepts susmentionnés afin de savoir si ces derniers sont toujours
efficients et d’actualité. Un SCI, même mis en place avec le plus grand soin possible,
deviendra en effet rapidement inefficace s’il reste immobile et statique alors que
l’environnement est, lui, en perpétuelle mouvance. La mise en place d’un SCI est la première
étape. Le maintien d’un SCI efficace est quant à lui un processus continu de réévaluation de
chacune des composantes du contrôle interne qui doit être fait à la lumière des innombrables
changements qui peuvent influencer la vie d’un office.
6. bibliographie :
 les bonnes pratiques en matière de contrôle interne dans la pme (cahier n° 13 2008).

 Piloter la gestion des risques et le contrôle interne Frédéric Bernard 2009.

 www.Mémoire en ligne.com.

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