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J’en ai rien à f**tre : une méthode imparable pour vivre votre vraie vie -
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S. Tenenbaum
J’EN AI RIEN À F**TRE : UNE MÉTHODE
IMPARABLE POUR VIVRE VOTRE VRAIE
VIE
Libérez-vous du conformisme et du jugement
des autres, soyez enfin vous-même !
Sylvie TENENBAUM

INTRODUCTION
Le temps passe vite, il est trop précieux pour le perdre.
Alors interrogez-vous : êtes-vous comblé(e) par votre vie
ou la subissez-vous ? À quoi cela sert-il de s’encombrer
de contraintes inutiles, de vaines préoccupations et de
toutes sortes d’obligations si elles ne correspondent pas
à votre nature profonde ? Pourquoi exister si c’est en re-
niant ce que vous êtes vraiment ? De toute façon, vous
ne pouvez pas plaire à tout le monde !

Alors, faites-vous confiance. Prenez le temps de réfléchir,

prenez des décisions et passez à l’action pour mieux res-
pirer. Allégez-vous de tout ce dont vous n’avez vraiment
plus rien à f**tre !

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S. Tenenbaum
 I. LE TEMPS DE LA RÉFLEXION – APPRENDRE
À FAIRE DES TRIS
Depuis votre enfance, on vous a appris à obéir, à vous
maîtriser, à être gentil(le) et complaisant(e) et surtout à
« être comme tout le monde ». Finalement, petit à petit,
vous n’êtes plus vous-même !

Dans tous les domaines de votre vie, des idées, des per-
sonnes, des objets ou des habitudes dénuées de sens
sont toxiques et empêchent votre bien-être. Alors il est
temps de vous débarrasser de tout cela pour pouvoir re-
trouver le sourire.

Vous souffrez du conformisme, cette peur du jugement

des autres et ce besoin de se faire accepter en respec-
tant les « normes » de la société ? Vous n’êtes pourtant
pas un mouton ni un clone ! Alors, commencez dès main-
tenant à faire des tris dans votre vie. Dans chacun des
domaines qui la composent, vous allez distinguer l’impor-
tant de l’accessoire, ce qui illumine votre vie de ce qui
l’assombrit.

Commençons par la vie familiale. Interrogez-vous : qui

compte vraiment pour vous ? De qui vous souciez-vous
peu ou franchement pas du tout ? Pour quelles raisons ?

Attention ! Gardez toujours à l’esprit un principe de la

communication non violente : quelle que soit votre opi-
nion sur une personne et même si vous n’en avez rien à
f**tre de ce qu’elle pense de vous, il convient de toujours
la respecter. Vous pouvez très bien vous affirmer sans
pour autant l’agresser ou la mépriser. À l’inverse, vous
n’aimeriez pas ne pas être respecté(e) !
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 Qu’en est-il de votre vie amoureuse ? Vous met-elle vrai-
ment en joie ? Appréciez-vous vraiment ce que vous
faites avec lui ou elle (courir, ses cadeaux, passer du
temps avec sa famille, etc.) ou n’en avez-vous rien à
f**tre ?

Passez ensuite à votre vie relationnelle. Soyez à l’écoute

de vos émotions et de vos besoins : cherchez à savoir
quelle relation vous nourrit bien et laquelle vous affame.
Parmi les bisous que vous faites et/ou recevez, essayez de
distinguer ceux qui vous font vraiment plaisir et ceux dont
vous n’avez rien à f**tre.

Vous établirez donc quatre listes (amis, connaissances,

copains, voisinage) pour déterminer les relations qui
comptent vraiment pour vous. Pour chacune, vous note-
rez un ordre de fréquence des rencontres souhaitées
(souvent, une fois par an, trois fois par an, etc.). Le but
n’est pas de rechercher l’approbation de ces personnes,
mais de retenir seulement les relations auxquelles vous te-
nez, sans en être esclave.

Penchez-vous ensuite sur votre vie émotionnelle. Il est es-

sentiel d’écouter vos émotions, c'est-à-dire ce que vous
ressentez. Si vous les refoulez, votre corps vous les rappel-
lera d’une manière ou d’une autre. Pour faire le tri dans
vos émotions, notez celles que vous ressentez le plus sou-
vent, chacune sur une feuille, et listez les situations qui les
provoquent. Hiérarchisez ces situations selon l’intensité
de l’émotion qu’elles provoquent, de la plus forte à la
plus légère. Cette réflexion est essentielle, car les émo-
tions et leurs infinies nuances sont ce qu’il y a de plus vrai
et authentique chez l’être humain. Elles sont votre signa-
ture.
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 Découvrez ensuite ce qui est vraiment important dans
votre vie professionnelle. Généralement, elle occupe
une grande partie de votre temps et de votre énergie.
Elle donne aussi lieu à de nombreuses plaintes, plus ou
moins justifiées. Vous retrouverez dans la vidéo une liste
de questions à vous poser pour faire un premier tri objectif
sur votre degré de mécontentement ou de satisfaction.

Qu’en est-il de votre vie spirituelle ? Vous apporte-t-elle

de la sérénité, de la culpabilité, des contraintes, des plai-
sirs éventuellement considérés comme pêchés, des obli-
gations par rapport à votre famille, à vos amis, etc. ?
Nombre de questions sont à explorer.

Interrogez-vous d’une part sur les valeurs et, d’autre part,

sur les antivaleurs auxquelles vous tenez le plus. Elles mo-
tivent vos choix, vos comportements et génèrent vos
émotions dans trois domaines de votre vie : ce que vous
êtes, ce que vous attendez de vos relations affectives et
dans votre vie sociale. Comment satisfaites-vous vos va-
leurs ? Comment évitez-vous vos antivaleurs ?

En quelques lignes, définissez ensuite le sens que vous

voulez donner à votre vie, peu importe qu’il concerne
votre bien-être, celui d’autres personnes ou de l’huma-
nité. Relisez ensuite votre liste : triez les valeurs et antiva-
leurs qui correspondent vraiment à vos choix d’adulte. In-
terrogez-vous aussi sur votre mission : vous convient-elle
totalement ? Vous offre-t-elle suffisamment de joie et de
liberté ? Est-elle contraignante, réaliste, réalisable ? Peut-
être n’en avez-vous rien à f**tre d’avoir une mission sur
Terre !

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 Passons maintenant à votre instinct, cet élan qui vous
pousse vers le mieux-être, qui vous susurre des informa-
tions essentielles et qui vous met en garde. À nouveau,
reportez-vous à la vidéo et faites le tri en vous à l’aide des
questions proposées par Sylvie TENENBAUM.

Vient ensuite le moment de procéder à un grand net-

toyage ! Installez-vous pour voir ce que contient votre es-
pace mental. Il est généralement rempli d’idées dé-
suètes, de règles, de pensées au sujet de la vie en géné-
ral et de vous en particulier, de valeurs et de croyances
qui ne font que vous compliquer la vie et dont vous
n’avez strictement rien à f**tre.

Faites-en deux tas. Vous mettrez d’un côté ce qu’il vous

plaît de garder, car votre quotidien en sera embelli. De
l’autre, vous rassemblerez les habitudes et conditionne-
ments qui ne vous correspondent plus, dont vous n’avez
rien à f**tre : vous allez d’ailleurs vous en séparer sans re-
gret !

Enfin, prenez vos responsabilités. Demandez-vous qui est

responsable de ce que vous avez fait sans vous écouter,
mais pour obéir aux conventions. Il existe de nombreuses
réponses possibles :

- La force des habitudes

- Les manières que l’on vous a apprises
- La peur d’être jugé(e) ou de décevoir
- La morale
- Le désir d’approbation ou d’être gentil(le)
- Parce qu’on vous l’a demandé ou exigé
- La peur de représailles ou de dire « non »
- Parce que c’est comme ça
- Etc.
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 Vous êtes responsable de ce que vous décidez de faire
et de penser. Alors, reprenez chaque situation et deman-
dez-vous ce que vous auriez fait si, au lieu de suivre les
conventions, vous aviez tenu compte de vos besoins et
de vos désirs réels. Pour vous aider, écrivez à chaque fois
une phrase du type « La prochaine fois, je choisirai de dire
« non » à X. Rien à f**tre de ce qu’il pense de moi » et
surtout sans vous justifier.

II. LE TEMPS DES DÉCISIONS

Après cette étape de réflexion, le moment est venu de
prendre des décisions. Il est temps de faire jouer votre es-
prit critique et votre libre arbitre – c'est-à-dire votre indé-
pendance pour décider – et de sortir des cases préfabri-
quées par les autres. Vous allez enfin faire ce dont vous
avez envie depuis si longtemps et ce dont vous n’imagi-
niez pas être capable !

Pour cela, reprenez donc chaque domaine de votre vie,

en commençant à nouveau par la famille. Vous allez
maintenant faire des choix pour alléger votre vie, car,
même dans votre vie familiale, à part vis-à-vis des per-
sonnes non autonomes (enfants, personnes âgées), vous
n’avez aucune obligation. Demandez-vous de quelles
obligations familiales vous voulez vous dégager. À
chaque réponse, il est très important de noter ce que
vous ressentez.

Retenez bien cette règle générale : vous êtes libre de

choisir de ne faire que ce qui vous apporte de la joie ou
de faire plaisir à ceux que vous aimez. L’idée est de con-
server seulement ce qui convient, seulement vos priorités.
Cessez d’être immature, de perpétuer des habitudes
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 sans les remettre en cause, de rester conforme ! Devenez
mature, sachez vous affranchir des contraintes inutiles !

C’est à vous de décider de la fréquence des SMS, des

appels téléphoniques ou des rencontres avec certaines
personnes. Il vous appartient de décider des obligations
à supprimer définitivement. Décidez aussi des plaisirs par-
tagés à conserver et avec qui.

Faites maintenant le point sur votre vie amoureuse. Pre-

nez les décisions qui conviennent, négociez régulière-
ment avec l’autre, discutez ouvertement et objective-
ment des faits constatés sans critique, interprétation ou
leçon de morale. Parlez de vos émotions et besoins, désirs
et demandes. Écoutez-vous l’un l’autre sans jugement.
C’est la seule condition pour évoluer ensemble.

Si votre vie amoureuse ne vous met plus en joie, il est

temps de vous retirer. Rester avec l’autre par peur de se
retrouver seul(e), pour des raisons matérielles ou pour les
enfants n’est pas la solution à retenir.

Après vous être interrogé(e) sur votre vie relationnelle,

des déductions s’imposent. Pour vivre en cohérence
avec vous-même, vous devez prendre les bonnes déci-
sions, celles dictées par votre mental, votre affectif et
votre instinct, c'est-à-dire par vos trois centres d’énergie.

Comme pour la vie familiale, décidez pour chacune de

vos relations de la fréquence souhaitée des SMS, appels
téléphoniques et rencontres, des obligations à supprimer
et des plaisirs partagés à conserver.

Passons maintenant aux décisions relatives à la vie émo-

tionnelle. Relisez et réfléchissez aux réponses que vous
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 avez notées précédemment. Demandez-vous ce qui
vous procure de la joie, vous attriste, vous fait peur, vous
met en colère, vous désempare, vous gêne, etc. Interro-
gez-vous ensuite précisément sur chacune des émotions
que vous pouvez ressentir. Aidez-vous pour cela des sug-
gestions émises par Sylvie TENENBAUM dans la vidéo.

Poursuivez avec votre vie professionnelle. En fonction des

réponses données au chapitre précédent sur ce do-
maine, vous avez d’autres questions à vous poser. De-
mandez-vous par exemple quelle profession vous aime-
riez exercer si vous aviez le choix. Cherchez ce que cela
changerait dans votre vie, si c’est envisageable, si cela
nécessiterait de suivre une formation ou si vous avez le
pouvoir d’apporter des changements dans votre emploi
actuel. Laissez-vous rêver. Il n’est jamais trop tard, vous
avez le droit de choisir votre métier. N’oubliez surtout pas
que vous n’êtes pas ce que vous faites.

Il s’agit ensuite de prendre des décisions sur votre vie spi-

rituelle, éventuellement, et sur votre instinct. Il est temps
d’entendre cette petite voix qui vous indique clairement,
au fond de vous, où aller, comment faire et qui croire.

Félicitations, vous avez terminé la phase de tri ! Il faut

maintenant passer à l’acte. Avant d’oser vous exprimer
tel(le) que vous êtes vraiment, il reste néanmoins
quelques freins à lever. La peur, la culpabilité et la honte
peuvent être des obstacles à votre processus de lâcher-
prise.

Les sources de peur sont nombreuses : peur de vous affir-

mer, de faire des erreurs, d’être différent(e), des critiques,
qu’on découvre qui vous êtes vraiment et tant d’autres.

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 De quoi seriez-vous coupable ? De désobéir, de sortir du
troupeau, de ne pas être à la hauteur des attentes des
autres à votre égard ? Et la honte ? Auriez-vous honte de
vous trouver nul(le), de décevoir quelqu'un, d’être un
beau cygne parmi les canards ?

Demandez-vous plutôt quelles seront les conséquences

de vos actes. Que se passera-t-il si vous décidez de partir
en voyage au moment des fêtes de Noël, de quitter votre
compagnon qui ne vous regarde plus, de changer de
look, de ne plus aller à la messe, d’exprimer vos émotions,
etc. ?

Votre juge intérieur est aussi un obstacle. Cette petite

voix vous critique, vous donne mauvaise conscience
quand vous voulez suivre vos envies et vous entraîne là
où vous ne voulez pas aller.

Pour terminer votre processus de décision, vous devez

encore répondre à quelques questions. Par exemple :

- Demandez-vous régulièrement des conseils pour

prendre une décision ?
- Qu’est-ce qui, dans votre vie, vous fait le plus
plaisir ?
- Vous arrive-t-il de vous sentir épuisé(e) ?
- Avez-vous l’habitude de confronter vos actes à
vos aspirations ?
- La façon dont vous vivez vous convient-elle ?
- Pensez-vous bien vous connaître ? Êtes-vous lu-
cide sur vous-même ?
- Éprouvez-vous des regrets ? Lesquels ? Pour-
quoi ?

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 - Vous manque-t-il quelque chose d’important
dans votre vie ? Quoi ? Que pouvez-vous faire ?
- Vous sentez-vous responsable de votre vie ?

Enfin, pour vraiment évoluer, notez ce que vous voulez

supprimer de votre vie et ce que vous voulez y ajouter.
Autrement dit, listez les « je dois », « je ne dois pas », « il
faut », « il ne faut pas » dans tous les domaines.

Résumez cela sur une page de la façon suivante :

- J’en ai rien à f**tre de faire…, de penser…

- J’en ai rien à f**tre de faire croire que je suis…, je
ne suis pas…
- J’en ai rien à f**tre de faire croire que je ressens
… alors que je ressens …
- Etc.

III. LE TEMPS DE L’ACTION : L’IRRÉSISTIBLE

LÉGÈRETÉ DE LA LIBÉRATION
Vous savez maintenant ce que vous voulez, il est temps
de vous libérer !

Sur la liste que vous venez d’établir, ajoutez devant

chaque obligation « aujourd'hui, je choisis de … parce
que je le décide. »

Désormais, vous regardez votre vie sous un autre angle.

Décidez de rester vous-même. Occupez-vous de vous.
Personne ne le fera à votre place, parce que personne
ne vous connaît mieux que vous.

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 Pour appuyer votre volonté, écrivez quelques décisions
sur un mur, chez vous, telles que :

- Je choisis de rester conscient(e) de ma réalité

- Je choisis de rester fidèle à moi-même en aug-
mentant ma cohérence personnelle
- Je choisis de prendre mes responsabilités, les
autres ne gouverneront plus ma vie
- Je choisis d’arrêter de confondre qui je suis avec
ce que je fais
- Je choisis d’arrêter de confondre ce que je vou-
drais être avec qui je suis vraiment

Passez progressivement à l’action en vous focalisant sur

le moins difficile. Tout d'abord, enlevez les étiquettes col-
lées sur votre front. Cessez d’être ce que les autres veu-
lent que vous soyez. Cessez aussi d’être ce que vous vou-
driez être. Votre seule obligation est d’accepter d’être
ce que vous êtes vraiment ! En étant fidèle à vous-même,
vous êtes plus fort(e).

Faites maintenant le point :

- Savez-vous ce qui motive vos choix ?

- Vous respectez-vous tel(le) que vous êtes aujour-
d'hui ?
- Savez-vous défendre vos opinions ?
- Qu’aimeriez-vous que les autres disent de vous ?
- Etc.

D’autres questions vous sont proposées dans la vidéo, re-

portez-vous-y pour engager une réflexion complète.

Revenez ensuite à votre liste de valeurs. Vous voilà en

mesure d’en supprimer certaines et de les remplacer par
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 d’autres qui vous appartiennent vraiment. Rendez votre
vie cohérente avec vos propres valeurs, car vous n’en
avez rien à f**tre des autres.

Poursuivez votre travail de lâcher-prise en vous donnant

des permissions. Cessez de faire les choses uniquement
par obéissance. Établissez une liste des désobéissances
qui vous font le plus envie. Commencez par mettre en
pratique les plus faciles et, surtout, donnez-vous du plai-
sir ! Faites aussi la liste des permissions à vous donner, et
ce, sur tous les plans : personnel, familial, amoureux, rela-
tionnel, émotionnel, professionnel, spirituel, instinctuel. As-
souplissez votre mental et changez votre façon de faire
quand quelque chose ne fonctionne pas. Que risquez-
vous ? De vous tromper, d’être mal jugé ? Et alors ?

N’oubliez pas que vous avez des droits et des devoirs en-
vers vous-même. Il s’agit par exemple de voir et d’en-
tendre ce qui est et non ce qui devrait être, était ou sera.
Vous devez dire ce que vous pensez ou ressentez plutôt
que ce que vous êtes censé(e) penser ou ressentir. De-
mandez ce que vous voulez, sans attendre qu’on vous le
donne. Au lieu de préserver la sécurité, prenez des risques
positifs. Envisagez de réagir de même envers les autres !

Pour vous aider, exercez-vous à faire exprès de petites er-

reurs sans conséquence. Dites clairement ce que vous
ressentez – c’est plus utile que d’exprimer votre inquié-
tude ou votre tristesse par de la colère. Enfin, assouplissez-
vous !

Libérez-vous aussi en apprenant à dire « non ». Les autres

ne vous en estimeront pas ou ne vous en aimeront pas
moins pour autant. Vous n’avez pas à vous justifier, il vous

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 suffit d’être sincère. Affirmez-vous, exprimez-vous tel(le)
que vous êtes. Fixez des limites pour vous respecter et
pour vous faire respecter.

Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde, c’est certain.

Alors, soyez vous-même et moquez-vous du jugement
des autres, car l’important est de rester cohérent(e) avec
vous-même, fidèle à vous-même. Il doit exister un accord
total entre :

- Ce que vous pensez

- Ce que vous ressentez
- Ce que vous intuitez
- Ce que vous faites
- Ce que vous dites

Pour vous exercer, selon les cas qui se présenteront main-

tenant, dites « je ne suis pas d'accord », « non, je n’ai pas
envie », « je vais y réfléchir », etc. Vous voulez rompre
avec la mauvaise habitude de dire « oui » ? Alors, ne
dites rien !

Apprenez enfin à savoir ce que vous voulez vraiment.

C’est à vous de décider, car aucun idéal de vie ou de
bonheur ne doit vous être imposé par quiconque. Doré-
navant, vous devez vivre votre vie pleinement au lieu de
la rêver. Vous ne pouvez pas réaliser tous vos rêves ? Tant
pis, soyez bienveillant(e) envers vous-même ! Il est essen-
tiel d’accepter votre différence, d’éviter les personnes
toxiques et de renoncer à vos illusions. Consacrez votre
temps et votre énergie à votre priorité, suivez votre carte
au trésor !

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 Pour vous aider, faites une liste de ce que vous voulez
vraiment, avec des phrases commençant par « Je veux
vraiment … » Imprégnez-vous de cette liste en la lisant et
relisant, refaites-la régulièrement.

IV. JE CULTIVE MA LIBERTÉ, JE SAIS « VIVRE

AVEC MOI » ET LES AUTRES
Vous êtes peut-être libre, mais il convient toutefois de
pouvoir vivre avec les autres. Vous n’en avez rien à
f**tre ? Certes, mais peut-être en est-il de même pour eux
et vous devez l’accepter. Vous voulez être respecté(e) ?
Eux aussi. Il faut donc trouver un équilibre entre qui vous
êtes et qui ils sont, ce que vous pouvez faire et ne pas
faire.

Pour vous exercer, cessez donc de faire aux autres ce

que vous n’aimez pas qu’ils vous fassent : juger, donner
des conseils ou des leçons de morale, critiquer, insulter,
etc.

Bien sûr, tout n’est pas toujours rose et « on ne peut pas

être heureux tout le temps ». C’est en prenant du recul
que, peu à peu, vous pourrez vous détacher des détails
de la vie auxquels vous ne pouvez rien. En vous concen-
trant sur l’essentiel, il vous sera plus facile de passer les
épreuves, car la vie est toujours plus forte. Elle permet de
continuer à apprendre et tout est apprentissage.

Maintenant que vous vous êtes dégagé(e) d’obligations

inutiles et que vous vous êtes donné des permissions, il est
temps de nourrir les relations affectives qui comptent
pour vous. Ce sont celles que vous avez définies au cours

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 de la formation. Partagez du plaisir avec ceux que vous
aimez ! Cultivez l’art d’aimer !

Il est aussi important de prendre soin de votre corps. Ré-

fléchissez à tout ce qu’il vous permet de faire : n’est-il pas
votre meilleur ami ? Alors, préservez votre énergie, écou-
tez les signaux de votre corps, détendez-vous, ménagez-
vous !

Progressivement, vous allez vous réapproprier votre

temps, ce temps qui passe très vite. Au lieu de vouloir tout
organiser, heure par heure, semaine par semaine, etc.,
notez ce qu’il est urgent de faire et faites-le ! De toute
façon, vous savez ce que vous avez à faire, non ? Alors,
gardez du temps pour rêver, vous amuser, imaginer, bul-
ler, vous faire plaisir ! Vivez le moment présent pour gar-
der l’esprit serein et ainsi mieux vous adapter aux chan-
gements. L’imprévu peut être magnifique.

Enfin, comme tout être humain, vous ressentez des émo-

tions à tout moment. Elles sont en vous, il est impossible
de les refouler totalement. Au lieu de les cacher, désor-
mais exprimez et cajolez vos émotions ! Vous culpabilisez
de ne pas être conforme aux attentes d’une personne
importante pour vous ? Dites-vous que c’est elle qui n’est
pas contente et que ses besoins ne sont pas satisfaits.
Vous n’en êtes pas responsable. Cessez de vous deman-
der ce que les autres penseront de vous. Osez être vous-
même ! Prenez la responsabilité d’être libre ! Vivez votre
propre vie, c’est la seule façon d’être fier(ère) de vous !

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 CONCLUSION
Bravo ! Vous êtes sur la voie pour devenir l’acteur de
votre propre vie ! Vous avez récupéré du temps et de
l’énergie. Vous savez ce qui est vraiment important pour
vous, vous avez choisi de n’en avoir rien à f**tre du reste.

Vous avez maintenant le courage de vos opinions. Vous

avez le temps de rire et de pleurer quand vous en avez
envie, de rêver et de réaliser ce qui vous tient à cœur, de
vous aimer mieux, de vous écouter, de réfléchir par vous-
même, de vous débarrasser du poids des apparences et
des comédies, de vous libérer. Vous avez arrêté de vivre
à l’étroit dans un conformisme étouffant.

Votre vie est désormais la vôtre et le Dalaï-Lama le dit :

« le vrai bonheur ne dépend d’aucun être, d’aucun ob-
jet extérieur. Il ne dépend que de nous ».

––––Ce livret ne peut être vendu séparément du coffret

J’en ai rien à f**tre : une méthode imparable
Copyright pour vivre
ã Weelearn votre vraie vie -
2020 17
S. Tenenbaum