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Thème
Etude de réhabilitation et modernisation
de CW 05 sur 14km
Promotion 2006/2007
2006
Remerciements
Toute notre gratitude va à tous les enseignants qui ont contribué à notre
formation.
CHAP 3 GEOMETRRIE
SOMMAIRE
Chapitre 1 : INTRODUCTION page
1. Introduction…………………………………………………………………..…...……1
2. Objectifs de l'actualisation de l'étude……………………………………………….….2
Chapitre 2 : ETUDE DE TRAFIC
1. Introduction……………………………………………………………………….…....3
2. Analyse de trafics ………………………………………………………………….…..3
3. Différents type de trafic……………………………………………..……………..…..3
4. Modèles de présentation de trafic……………………………………...………………4
5. Calcul de la capacité……………………………………………………..……...……...5
6. Application au projet……………………………………………………...……………7
Chapitre 3 : GEOMETRIE ROUTIERE
Trace en plan
1. Introduction……………………………………………………………….....…………9
2. Modernisation du trace en plan………………………………………...………………9
3. Vitesse de référence………………………………………………………….…….....10
4. Les éléments de trace en plan…………………………………………………....……10
Profil en long
1. Introduction………………………………………………..…………………….……15
2. Modernisation du Profil en long……………………………...………………………15
3.Règles à respecter dans le trace du Profil en long………………….………………...…15
Profil en travers
1. Introduction………………………………………………………..…………….……18
2. Les éléments du Profil en travers……………………………………………………..18
3. Largeur particulières……………………………………………………...………..…19
4. Modernisation du Profil en travers………………………………………….……...…19
Chapitre 4: AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
1. Introduction…………………………………………………………………..……….20
2. Facteurs influents sur les dégradation…………………………….…………………..20
3. Les principales dégradation………………………………………...……………...…21
4. Constat des dégradations relevées sur le terrain……………………….………..……25
Chapitre 5: ETUDE GEOTECHNIQUE
1. Introduction………………………………………………………………..………….30
2. Soudage in situ…………………………………………………………….………….30
ENTP 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
3. Essai en laboratoire………………………………………………………..…...……..31
4. Prélèvement des échantillons…………………………………………...………….…31
5. Interprétation des essais…………………………………………………...……….…34
Chapitre 6: DIMENSIONNEMENT
1. Introduction………………………………………………………………..………….35
2. Les principales méthodes de dimensionnements……………………………………..35
3. Synthèse de dimensionnements………………………………………………....……41
Chapitre 7: ASSINISSEMENT
1. Introduction……………………………………………………………………..…….42
2. Objectif de l'assainissement……………………………………………………......…42
3. Description des ouvrages d'assainissement…………………………………...………43
4. Drainage des eau……………………………………………………………….……..43
5. Choix des ouvrages d'évacuation………………………………...………………..….43
6. Estimation des début d'apport et débits de saturation………………...……………....44
7. Dimensionnement des ouvrages d'évacuation…………………………….…….…….47
8. Assainissement de la plate forme………………………………………...…….……..49
9. Application au projet……………………………………………………...…………..51
Chapitre 8: CONCEPTION DU CARREFOUR
1. Introduction…………………………………………………………..……………….58
2. Type de carrefour……………………………………………………..………………58
3. Donnée apprendre pour l'aménagement d'un carrefour…………………….…………59
4. Principe généraux d'aménagement d'un carrefour……………………………...…….59
5. Application au projet……………………………………………………………...…..60
Chapitre 9: SIGNALISATION
1. Introduction……………………………………………………………..…………….64
2. Dispositif de retenue……………………………………………….…………………64
3. Signalisation……………………………………………………….………………….65
4. Application au projet………………………………………………...………………..68
Chapitre 10: PIQUETAGE
1. Introduction………………………………………………………..………………….70
2. Schéma de principe…………………………………………………..…...…………..70
3. Implantation de l'axe sur le terrain…………………………………….…..…………71
4. Conclusion……………………………………………………………………………73
DEVIS ESTIMATIF……...……………………………………..……74
CONCLUSION………………………...……………………….…….75
ENTP 2006/2007
CHAP 1 INTRODUCTION
1/ Introduction :
ENTP 1 2006/2007
CHAP 1 INTRODUCTION
ENTP 2 2006/2007
CHAP 2 ETUDE DU TRAFIC
1/ Introduction :
Une étude de trafic est une phase fondamentale qui doit intervenir à l’amont de
toute reflation relative à un projet routier. Elle permet de déterminer l’intensité du
trafic et son agressivité ( poids lourds ). Le dimensionnement du corps de chaussée
nécessite la connaissance du trafic journalier moyen annuel ( TJMA ) ainsi que sa
répartition sur les différentes catégories de véhicules.
2/ Analyse de trafics
ENTP 3 2006/2007
CHAP 2 ETUDE DU TRAFIC
Dans l’étude des projections des trafics, la première opération consiste à définir un
certain nombre de flux de trafic qui constitue des ensembles homogènes, en matière
d’évolution ou d’affectation.
Les diverses méthodes utilisées pour estimer le trafic dans le futur sont :
• Prolongation de l’évolution passée.
• Corrélation entre le et des paramètres économiques.
traf3ic
• Modèle gravitaire.
• Modèle de facteur de croissance.
a. Prolongation de l’évolution passée :
La méthode consiste à extrapoler globalement au cours des années à venir,
l’évolution des trafics observés dans le passé. On établit en général un modèle de
croissance du type exponentiel.
Le trafic Tn à l’année n sera :
Tn = T0 (1+ τ ) n
Ou : T0 : est le trafic à l’arrivée pour origine.
τ : est le taux de croissance.
b. Corrélation entre le trafic et des paramètres économiques :
Elle consiste à rechercher dans le passé une corrélation entre le niveau de trafic
d’une part et certains indicateurs macro-économiques :
• Produit nationale brute (PNB).
• Produits des carburants .
D’autres part, si on pense que cette corrélation restera à vérifier dans le taux de
croissance du trafic, mais cette méthode nécessite l’utilisation d’un modèle de
simulation, ce qui sort de cadre de notre étude .
ENTP 4 2006/2007
CHAP 2 ETUDE DU TRAFIC
c. Modèle gravitaire :
Il est nécessaire pour la résolution des problèmes concernant les trafics actuels au
futur proche, mais il se prête mal à la projection.
d. Modèle de facteurs croissance :
Ce type de modèle nous permet de projeter une matrice origine destination OD.
La méthode la plus utilisée est celle de FRATAR qui prend en considération les
facteurs suivants :
• Le taux de motorisation des véhicules légers et utilisation.
• Le nombre d’emploi.
• La population de la zone.
Cette méthode nécessite des statistiques précises et une recherche approfondie de
la zone à étudier.
Pour notre cas, nous utilisons la première méthode, c’est à dire la méthode
« prolongation de l’évolution passée » vu sa simplicité et parce qu’elle intègre
l’ensemble des variables économiques de la région .
5/ Calcul de la capacité :
a. Définition de la capacité :
La capacité d’une route est le nombre maximal de véhicules qu’on est droit de
s’attendre à voir circuler dans une section donnée, dans une direction donnée et
pendant une période de temps définie.
Elle est fonction du nombre de voies de circulation, de la largeur de ces voies,
du dégagement latéral, de la pente, du pourcentage de camions et d’autobus, de la
visibilité et du contrôle des accès.
b. La procédure de détermination de nombre de voies :
Le choix de nombre de voies résulte de la comparaison entre l’offre et la
demande, c’est à dire, le débit admissible et le trafic prévisible à l’année
d’exploitation.
Pour cela il est donc nécessaire d’évaluer le débit horaire à l’heure de pointe pour
la vingtième année d’exploitation.
ENTP 5 2006/2007
CHAP 2 ETUDE DU TRAFIC
()
Q = 1 Teff
n
ENTP 6 2006/2007
CHAP 2 ETUDE DU TRAFIC
a. Donnée de trafic
ENTP 7 2006/2007
CHAP 2 ETUDE DU TRAFIC
(n )
Q = 1 Teff
Q = 0.12 × 8088
Q = 970 uvp/h
Ce débit prévisible doit être inférieur au débit maximal que notre route peut
offrir, c’est le débit admissible.
Q ≤ Qadm
⇒ Q ≤ K1×K2×Cth
⇒ Cth ≥ Q / K1×K2
Catégorie C3 K1=0.92
Environnement E3 K2=0.97
ENTP 8 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
TRACE EN PLAN
1/ Introduction
ENTP 9 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
3/ Vitesse de référence :
Rupture de la topographie du terrain, nous impose de diminuer la vitesse de
parcours, Puisque la CW05 Bis est de catégorie 3, la vitesse de référence adoptée sera
60Km/h.
En outre, une 40Km/h sur l’ensemble de la section (route en relief difficile).
4/ Les éléments de tracé en plan :
4.1 : Les alignement :
a. Longueur minimal :
Celle qui correspond à un chemin parcouru durant un temps d’adaptation :
ENTP 10 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
ENTP 11 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
ENTP 12 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
SL : corde KE –KA.
M : centre du cercle d’abscisse Xm.
Xm : abscisse du centre du cercle M à partir de KA.
Y m : ordonnée du centre du cercle M a partir de KA.
X: abscisse de KE
Y : ordonnée de KE
τ R
R
KE
Sl Tk
σ ∆R τ X
Xm
T1
ENTP 13 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
5 × ∆d × Vr
L≥
36
ENTP 14 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
PROFIL EN LONG
1/ Introduction :
Le profil en long est composé d’éléments rectilignes caractérisés par leurs
déclivités (pentes et rampes), et des raccordements circulaires (ou paraboliques)
caractérisés par leurs rayons.
2/Modernisation du profil en long :
La route à l’état actuel comporte des déclivités assez fortes localisées dans la
majore partie du projet.
La modernisation du profil en long consistera, donc à adopter des déclivités
régulières et à éliminer des éventuels sommets sommet de cotes. Touts fois lorsque on
est en relief difficile, il est possible d’appliquer des pentes allant jusqu’à 10% et ceci
en fonction des conditions climatique.
La rectification du profil en long engendrera des quantités importantes de
terrassement.
3/ Règles à respecter dans le tracé du profil en long :
Pour des raisons de confort dynamique et de confort visuel notamment, les
paramètres géométriques du profil en long doivent respecter les caractéristiques
suivantes :
3.1: Paliers et déclivités :
3.1.1: Déclivité minimale :
Il est conseillé d’éviter les pentes inférieures à 1% et surtout celle inférieur à
0.5 %, pour éviter la stagnation des eaux.
Dans les sections en déblais en prend I min=0.5 % pour que les ouvrages des
canalisations ne soient pas profonds.
3.1.2: Déclivité maximales absolues et normales :
Routes soumises à la neige et au verglas, ouvertes en permanances à la
circulation :
Pentes P. max absolu P. max normal P. max
Valeurs ( % ) 8 7 5
ENTP 15 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
D 12
RV =
2 (h 0 + h 1 + 2 × (h 0 + h 1 )
ENTP 16 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
d12
RV ' =
(1.5 + 0.035d1 )
ENTP 17 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
PROFIL EN TRAVERS
1/ Introduction :
La route existante présente un profil en travers caractérisé par une chaussée de
largeur variable. En effet, lors de la visite du site, la principale constatation relevée est
que la largeur de la chaussée n’est pas fixe le long du tracé. Au début, elle est de 6 et
6.5 m puis apré les 3 km elle passe à moins de 5m voire 3m sur certains troncons. Les
accotements sont de l’ordre de 0.5 à 1.00 m.
2/ Les éléments du profil en travers :
ENTP 18 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
3/ Largeurs particulières :
Voie supplémentaire en rampe :
La largeur de la plateforme, du fait de la suppression de la bande d'arrêt, n'est
souvent pas très sensiblement supérieure à la largeur en section courante ; il est donc
recommandé de réserver, au stade du terrassement et des ouvrages, la possibilité de
construire ultérieurement une voie supplémentaire en rampe si elle n'est pas
immédiatement justifiée et si sa construction est rentable dans l'avenir.
Sa largeur est de 3 m à partir du bord de chaussée ,au sens géométrique du
terme. La bonde de guidage est conservée à son emplacement normal avec un
espacement différent des parties peintes.
La voie supplémentaire est elle-même bordée extérieurement d'une seconde
bande de guidage avec espacement normal des parties peintes.
4/ Modernisation du profil en travers :
Le CW 05 bis entre le PK 10+000 et le PK 24+000 présente des solutions
délicates d’élargissement du profil en travers actuel. En effet, la hauteur des déblais
atteint parfois 12m et plus et il sont très proche du bord de chaussée.
L’étude du trafic a mentionné qu’il était nécessaire d’avoir un profil en travers
de 2 x 1 voie (une voie par sens) de 3.5 m de largeur avec un accotements de 2 m, hor
celon le B40 et s’agissant d’accotements, il est possible de réduire sa largeur lorsque
on est en relief difficile. Ainsi, dans les zones ne nécessitant pas de protection
(glissière, banquètte).
Le coté de l’élargissement est variable le long de litinéraire, il est fonction des
contraintes rencontrées aux abords de la plate forme, essentiellement les batisses et les
pistes d’accès.
ENTP 19 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
1/ Introduction :
ENTP 20 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
accotements, mais aussi le cycle de gel et dégel qui inflige des chocs thermiques sur les
matériaux constituants le corps de chaussée et provoquant des phénomènes de traction et de
contraction, ce qui favorise l’apparition des fissures.
c. Défaut de conception et /ou d’exécution :
le défaut peut être sur la route en elle-même : une mauvaise conception ou une erreur
lors de la réalisation pourrait avoir des répercutions graves sur l’état de la durée de vie dune
route tels que les sous dimensionnement par rapport au trafic, la répartition inadéquate du
liant, le compactage insuffisant, le mauvais choix des matériaux.
d. Le manque d’entretien :
les conséquences directes de la négligence d’une route se répercute automatiquement
sur sont état et de ce fait sur l’usager, en effet le sous entretien d’une route entraîne
l’apparition de dégradations qui se propagent à une grande vitesse.
3/ Les principales dégradations :
Les principales dégradations relevées sur la chaussée sont :
a. Les déformations :
Il s’agit de dégradations entraînant une modification de la route donnant à la surface
de la chaussée un aspect différent de celui désiré.
ces déformations qui prennent naissance dans le corps de la chaussée , affectent en
générale les couches inférieures pour atteindre ensuite la couche de roulement ils peuvent se
distinguer selon leur forme ou leur localisation comme suit :
Tassement : abaissement du niveau de la chaussée.
Affaissement : variation du niveau du profil longitudinal aussi bien suivant l’axe
que la rive ou transversal, ils peuvent être localisés ou généralisés.
Flashe : dépression localisée en forme arrondie ou ovale.
Bourrelet : renflements apparaissant à la surface de la chaussée suivant un profil
longitudinal ou transversal.
Ornières : dépression longitudinale se développant sous le passage des roues.
ENTP 21 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
b. Les fissures :
Elles sont définies comme étant une cassure du revêtement suivant une ligne avec ou
sans rupture du corps de chaussée , elles peuvent intéresser bien la couche de roulement
seule , qu’une partie ou la totalité du corps de chaussée. Elles peuvent se distinguer
comme suit :
Faïençages : cassures en mailles du revêtement ; on distingue dans ce type de
fissure deux cas : - faïençage à mailles fines ou peaux de crocodile lorsque le coté
varie de 10 à 40 cm et ;- faïençage à mailles larges ou le coté dépasse 40 cm.
Fissures fines : petites fissures superficielles rapprochées et fines.
Fissures longitudinales et transversales : suivant l’axe ou la rive ou
transversales.
c. Les arrachements :
Il s’agit de désordres affectant la couche de roulement.
Dés enrobage : décollement de la pellicule de liant enveloppant le matériau
enrobé.
Nids de poule : cavités de tailles variées et de forme arrondies à bords francs ;
créées à la surface de la chaussée par enlèvement des matériaux.
Pelades : arrachements par plaques plus ou moins grandes de l’enrobé de la couche
de roulement.
Epaufrures (dégradation de rive) : cassure du revêtement au bord de la
chaussée.
d. Les remontées :
L’apparition en surface de matériaux (eau ; boue ; liant et sel) proviennent en générale
des couches inférieures et affectent la couche de surface .
Les remontées d’eau : zone humide à la surface du revêtement.
Les remontées de la boue : arrivée de l’argile à la surface du revêtement
provienne des couches inférieures.
ENTP 22 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
ENTP 23 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
ENTP 24 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
COUCHE
ARRACHEMENTS REMONTEES
SUPERIEURE
INFERIEURE
ENTP 25 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
dessous du terrain naturel et à défaut d’un système d’assainissement adéquat la route est
devenue un refuge pour les eaux
de ruissellement qui posent de multiples problèmes et surtout la période hivernale,
c. Profil en travers :
le profil en travers du tronçon étudié présente certaines anomalies et insuffisances
qu’elles l’empêchent d’accomplir son rôle, en premier lieu et en ce qui concerne le gabarit
de la chaussée , présente une largeur de 6 à 7m qui est suffisante pour accueillir le débit du
trafic actuel mais vu les dégradation des rives qu’elle a subie fait en sorte que plusieurs
sections ont connues des restrictions dans la bande revêtue donc l’insuffisance du gabarit,
d’autre part le non respect du devers dans certains virages qui présentent un véritable danger
pou la sécurité de l’usager,
d. Etat actuel de la chaussée :
Afin de donner une description générale de l’état actuel de la chaussée, nous nous
sommes amenés lors de notre visite à faire un relevé photographique des différentes sections
touchées de la route, accompagnées par des commentaires illustrant le type et les causes
probables de chaque dégradation essayant par cela de formuler des solutions adéquates au
profit de cette route.
Commentaire :
Dans ce cas nous avons affaire à un faïençage à
Mailles Large. ce type :
1. durcissement et retrait de l’enrober
2. fatigue et vieillissement de la couche de
surface (faible épaisseur)
3. mauvais accrochage de la couche de surface
sur la couche inférieure.
ENTP 26 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
Commentaire
il s’agit d’un arrachement de type épaufrure ,
(dégradation des rives) , plusieurs sections de
chaussée plaignent de ce type de dégradation,
les causes que nous pouvons envisager sont :
1. mauvais épaulement des rives.
2. largeur insuffisante en quelques endroits
3. déformation de l’accotement.
4. état avancé du faïençage.
les points faibles du revêtement.
Commentaire :
Nid de poule : nous avons remarqués que ce type de
dégradation et très localisé, il se manifeste
généralement suite à l’évolution d’un autre défaut, se
traduisant par une désintégration avec arrachement du
matériau, provoquer par la circulation.
ENTP 27 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
Commentaire
Nous voyons si dessous la présence des
fissures longitudinales et transversales, ce type
de dégradation qui a touché plusieurs sections
du tracé, les causes que nous avons pus tirés
sont :
1. fatigue du revêtement dans le tracé de la
route (problèmes de dimensionnement)
2. mauvais drainage
La photo de droite nous présente un
3. remontées de fissures, suite à un retrait
autre type de dégradation qui est
du matériau des couches inférieures.
l’épaufrure dont nous avons déjà
parlés
ENTP 28 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
Le mauvais écoulement longitudinal des eaux superficielles par le fait des gabarits des
fossés existants
ENTP 29 2006/2007
CHAP 5 ETUDE GEOTECNIQUE
1/ Introduction :
Pour avoir le maximum, d’informations, des sondages alternés ont été effectué
sur les deux rives de la chaussée à raison d’un sondage par kilomètre.
Chaque sondage à fait l’objet des opérations suivant :
• mesure l’épaisseur de chaque couche rencontrée.
• Mesure de la densité et de la teneure en eau des couches et du terrain naturel.
• Détermination de l’indice CBR sur le toit du terrain naturel.
• Prélèvement d’une quantité suffisante de matériaux de chaque couche pour les
besoins des essais au laboratoire.
L’implantation des sondages est résumée dans le tableau suivant :
N0 Sondage PK
Son1 00+200
Son2 01+200
Son3 02+200
Son4 03+600
Son5 04+850
Son6 06+250
Son7 08+150
Son8 10+900
Son9 13+200
ENTP 30 2006/2007
CHAP 5 ETUDE GEOTECNIQUE
3/ Essais en laboratoire :
Profondeur 1.20m. 0
Revêtement ép = 5 à 7 cm. -20
TVO ép = 15cm
Argile + graviers, galets. -120
Profondeur 1.50m.
0
Revêtement ép = 5 à 7 cm.
-30
TVO ép = 15cm
Argile + graviers, galets.
-150
Revêtement ancien 5 à 6 cm 0
TVO de l’ancien corps de chaussée -30
ENTP 31 2006/2007
CHAP 5 ETUDE GEOTECNIQUE
Revêtement ancien 5 à 6 cm 0
TVO de l’ancien corps de chaussée -25
Marno-Calcaire en plaquette
-80
1.40m Marno-calcaire/marne.
0
Chaussée sur roche en place. -20
TVO de l’ancien corps de chaussée
-30
Marno-Calcaire en plaquette
-70
Argile schisteuse.
Marne-Calcaire. -120
ENTP 32 2006/2007
CHAP 5 ETUDE GEOTECNIQUE
Profondeur 1.50m. 0
Revêtement ép = 3 à 4 cm. -10
TVO ép = 15cm
Argile + graviers, galets. -150
ENTP 33 2006/2007
CHAP 5 ETUDE GEOTECNIQUE
a. Les puits :
Les différents puits au nombre de nef (9), effectué sur l’itinéraire de la route,
montre d’une part que la structure de chaussée existante ne répond pas aux critères de
dimensionnement d’une chemin de wilaya, et fait ressortir d’autre part que cette route
n a pas été renforcé ou réhabilite depuis sa construction.
La chaussée existante est composée d’une faible structure de type ES + T.V.O ,
l’épaisseur du tout venant composant l’ossature de la structure est variable, passant de
15 à 20cm par endroit, à remarquer également les puits n° 06 et 09 l’enduit superficiel
repose sur une couche d’argile jaune et grise avec présence de galet de calcaire.
b. Les essais proctor :
Les essais proctor font ressortir des densités relativement variable de 1.73 T/m3 à
1.91 T/m3 .
Les teneurs en eau optimum varient de 10 à 15% et le degré de saturation passe de
60 à 70%.
c. Le C.B.R :
Le CBR après immersion à 4jours, compactage 55c/c varie de 08 à 12 bars.
d. Indice de plasticité :
L’indice de plasticité varie de 15 à 32%.
e. Granulométrie :
Le sol support est composé essentiellement de limon, et argile avec présence de
calcaire, et sable a faible pourcentage.
ENTP 34 2006/2007
CHAP 6 DIMENSIONNEMENT
1/ Introduction :
La faible structure de la chaussée existante en moyenne 20cm de TVO, et un
enduit superficiel dégradé ne peut pas être retenu comme structure existante à
renforcer, donc stratégique il est impératif de la doter d’une structure normalisé et
neuve composé d’une couche de fondation, d’une couche de base et d’une couche de
roulement.
Néanmoins l’épaisseur de 20cm de TVO peut être récupéré après scarification,
malaxage, et utilisé en matériau composant la couche de fondation (TVO + GNT).
2/ Les principales méthodes de dimensionnement :
il sera calculé les épaisseurs du corps de chaussée (renforcement et neuve) avec les
deux méthodes suivantes :
a. Le cas d'un renforcement :
Il existe plusieurs méthodes de renforcement des chaussées. Ces méthodes sont
basées sur des hypothèses, souvent, propres à chaque pays ou région et suivant le type
de sol, le trafic et le climat.
Les méthodes de renforcement utilisé en Algérie sont :
• Méthode du catalogue des structures type de renforcement.
• Méthode STRA-LCPC type de renforcement.
• Méthode issue de la généralisation des méthodes de dimensionnement.
En ce qui concerne notre projet, nous n'avons pas les mesures de l'uni et de la
déflexion, cependant il a été constaté lors de la visite que la chaussée existante a perdu
de ses caractéristiques, ce qui fait que la solution à adopter est la scarification générale
du corps de chaussée est son remplacement par un corps de chaussée neuf.
• Méthode de Catalogue de dimensionnement des chaussées neuves du
CTTP :
ENTP 35 2006/2007
CHAP 6 DIMENSIONNEMENT
ENTP 36 2006/2007
CHAP 6 DIMENSIONNEMENT
e. Structure proposée :
Variante 01 : dans le cas du niveau1 RP1
Zone climatique I et II
Durée de vie 20ans.
Taux d’accroissement 4%
CBRmoy =10 bars.
Classe de trafic TPL3.
Selon le catalogue la structure correspondante est :
15GNT + 20GNT + ES
Observations:
Pour des raison économique et de calcul de rentabilité de l’investissement la
structure existante en TVO épaisseur moyenne de 20cm, sa granulométrie et sa
propreté est intacte, cette couche peut être récupéré et réutilisé en ossature de la
couche de fondation d’une épaisseur équivalente de 15cm.
Sus cette base la structure proposée serait de
ENTP 37 2006/2007
CHAP 6 DIMENSIONNEMENT
Variante 1 :
Variante 2 :
Dans la cas de la Variante deux , nous laissons le soin et
l’appréciation au maître d’ouvrage suivant sa stratégie
de gestion en matière d’entretien routière d’une part du
niveau de service a l’usager qu’il compte assurer et des
possibilités financière qui lui sont accordé de substituer
cette structure 20GNT + ES en 20GNT + 6BB.
20GNT + ES
Conclusion
La partie du chemin de wilaya 05 que doit renforcée, une fois terminée devra répondre
aux caractéristiques suivantes :
Largeur de la chaussée : 10m
corps de chaussée :13 cm de GB, 6 cm de BB.
6BB+13GB
ENTP 38 2006/2007
CHAP 6 DIMENSIONNEMENT
avec :
P : Charge maximale par roue (6,5 t)
N : Nombre moyen journalier des véhicules > 1,5 t à l’année horizon
ICBR : Indice CBR
Log : Logarithme décimal
Eéq : Epaisseur équivalente en cm
APPLICATION :
TJMA2006=740V/J /sens
TJMA 2030 = 1896 V/J/ sens.
Z = % PL =10 %
ICBR = 10
PL = 0,10 x 1896 =190 PL/J/ sens
Donc : Eéq = 31 cm
Cette méthode considère que la chaussée est constituée d’un même matériaux,
soit donc l’épaisseur obtenue par cette méthode est celle d’une chaussée entièrement
réalisée en grave propre (grave de référence de coefficient d’équivalence égal à
l’unité).
ENTP 39 2006/2007
CHAP 6 DIMENSIONNEMENT
D’ou:
Eéq = a1.e1 + a2.e2 + a3.e3
l’épaisseur e3.
Eeq - a1 e1 - a2 e2
e3 =
a3
d’où : e3= 12 cm
5 BB
8 GB 25 cm.
12 TVO
ENTP 40 2006/2007
CHAP 6 DIMENSIONNEMENT
3/ Synthèse de dimensionnement :
ENTP 41 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
1/ Introduction :
2/ Objectif de l’assainissement
ENTP 42 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
par toute sorte de végétation provoquant ainsi leurs obstructions. Cependant, lors de la
visite du site, il a été remarqué que vers la fin du tronçon et dans les endroits ou il y a
bassin versant tels que forme, pente et superficie de l’impluvium; longueur du cours
ENTP 43 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
ENTP 44 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
Avec :
Pjmoy : pluie moyenne journalier
ln : Log. Népérien.
Cv : coefficient de variation climatique.
U : variation de Gauss, donnée par le tableau suivant :
Fréquence (%) 50 20 10 2 1
Période de retour (ans) 2 5 10 50 100
Variable de Gauss (U) 0,00 0,84 1,28 2,05 2,372
4 A + 1 .5 L
tc =
0 .8 H
ENTP 45 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
où :
tc : Temps de concentration (h).
A : Superficie du bassin versant (km²).
L : Longueur de bassin versant (km).
p : Pente moyenne du bassin versant (m.p.m).
H : La différence entre la cote moyenne et la cote minimale (m).
c. L’intensité horaire:
P(t)
i=
tc
Où :
i : Intensité de la pluie (mm/h).
tc : Temps de concentration (h).
P (t) : Hauteur de la pluie de durée tc (mm)
6.2/ Débit de saturation :
Le débit de saturation est donnée par la formule de GRACCKELER-MANNING et
STRICKLER :
QS = Kst . Sm . Rh2/3. j1/2
Tel que :
Kst : Coefficient de Manning Strickler.
: Pente de pose de l’ouvrage (m.p.m).
Sm : Section mouillée (m²).
Rh : Rayon hydraulique moyen (m)
avec : Rh = Section mouillée / Périmètre mouillé
a. Pente de pose des ouvrages :
La pente maximale de pose des ouvrages est celle qui correspond à une vitesse
maximale de 4m/s selon le document SETRA (1984) et ceci afin d’éviter l’action
abrasive des eaux sableuses et la formation de dépôts (pierres, terres, ...etc.) qui
peuvent conduire à l’obstruction des ouvrages, et pour assurer aussi l’auto curage.
ENTP 46 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
( ρ =0,5).
On a:
R
Périmètre mouillé : Pm =2 π
2
2
Section mouillée : Sm = π . R
2
S
Rayon mouillé : Rh = m
Pm
ENTP 47 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
⇒ Rh =R/2
Ce débit Qa sera égale à :
Qa = Kst . Sm .Rh2/3 . j1/2 = Kst. π .R2/2.(R/2)2/3. j1/2 avec k=80
Ø =2.R
Une fois le diamètre est calculé. On adoptera un diamètre normalisé commercial tel
H 0.8H
On à :
Périmètre mouillé : Pm = 1.6×H+L
Section mouillée : Sm = 0.8×H×L
Sm 0 .8 .H .L
Rayon mouillé : Rm = =
Pm 1 .6 .H + L
Or :
Qs = kst . Sm. Rh 2/3.j1/2
Qs = Kst×j1/2×0.8×H×L× [ ] 2/3
0 .8 .H .L
1 .6 .H + L
j : Pente longitudinale de l’ouvrage et j tiré en plan .
Kst = 70 (béton) .
ENTP 48 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
Le débit rapporté par le bassin versant (connu), doit être inférieur ou égal au
débit de saturation du dalot Ce débit est donné par la formule de MANNIN STICKLER.
Qa ≤ Qs
Qa ≤ 56×j1/2×H×L× [ ] 2/3
0.8.h.L
1.6.h + L
Et par calcule itérative on tire la valeur de h qui vérifie cette inégalité.
8/ Assainissement de la plate forme :
Les fossés récupèrent les eaux issues de la chaussée, de l’accotement et du talus en
zone de déblai. Pour notre étude nous adoptons des fossés en béton, ceci est fonction
des pentes du fossé et la nature des matériaux le sol support.
ENTP 49 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
Pm = L + 2.B avec B= H 2 + E 2 = H. 1 + n 2
Donc : Pm = L + 2 H. 1 + n 2
Rayon mouillé :
H .( L + n.H )
Rh = Sm / Pm =
L + 2.H . 1 + n 2
ENTP 50 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
9/ Application au projet :
9.1/ Les données :
Les données pluviométriques nécessaires pour le calcul :
Pluie moyenne journalière maximale Pj =46.21 mm
Exposant climatique b=0.34
Cœfficient de variation Cv=0.39
9.2/ Pour l'Assainissement des ouvrages d’évacuation :
9.2.1/ les buses:
Au pk 8+604 :
1. Détermination de débits d’apports 'Qa':
Q a = K . C . It . A avec A = 1.312 km2
C = 0.2 (Terrain naturel)
1.1: Détermination de l'intensité de la pluie ' It':
It = I. ( tc / 24 )B avec B = b-1 = - 0.66
a. Détermination de temps de concentration 'tc':
on a A=1.312 km2 < 5 km2 donc: tc =0.127 . A
p
avec : p = 9 %
tc = 0.48 h
ENTP 51 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
Pj avec : t = 24 h
I=
t
on a :
Pj moy In ( Cv2 +1)
Pj(%) = . eu
C v2 + 1
Pendant 10 ans :
u = 1.28
Cv = 0.39 Pj (10%) = 69.69 mm
Pj = 46.21mm
Donc : R = 0.475 m
ENTP 52 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
Pj avec : t = 24 h
I=
t
on a :
Pj moy In ( Cv2 +1)
Pj(%) = . eu
C v2 + 1
Pendant 50 ans :
u = 2.05
Cv = 0.39 Pj (02%) = 93.11 mm
Pj = 46.21mm
Qs = 56×j1/2×H×L× [ ] 2/3
0 .8 .H .L
avec : L =2.5m
1.6.H + L
j=9%
Qs = 42×H× [ ] 2/3
2 .H
1 .6 .H + 2 .5
Qa ≤ 42×H× [ ] 2/3
2 .H
Qa ≤ Qs
1 .6 .H + 2 .5
Soit : f(H) = H× [ ] 2/3
2 .H
1 .6 .H + 2 .5
Donc : H= 0.13/f(H)
Apres un calcul itératif : H =1.2 m
ENTP 53 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
ENTP 54 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
Pj avec : t = 24 h
I=
t
on a :
Pj moy In ( Cv2 +1)
Pj(%) = . eu
C v2 + 1
Pendant 5 ans :
u = 0.84
Cv = 0.39 Pj (20%) = 105.76 mm
Pjmoy = 46.21mm
ENTP 55 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
ENTP 56 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
ENTP 57 2006/2007
CHAP 8 CONCEPTION DU CARREFOUR
1/ Introduction :
Tout carrefour est une partie important d’une route. La vitesse, la sécurité, le
coût d’exploitation et la capacité en dépendent.
Pour notre projet l’étude du tronçon routier du CW 05 comporte essentiellement
l’étude d’un carrefour à niveaux qui est situé à l’intersection du tracé au niveau du PK
00+350 avec la RN 77A.
Le carrefour à niveau est le lieu de l’intersection de deux ou plusieurs routes au
même niveau.
2/ Type de carrefours :
Les principaux types de carrefour sont :
a. Carrefour en T ou de type T :
Carrefour plan ordinaire a trois branches secondaires unique et
orthogonale, ou aussi (±20°), a l'axe principal. Le courant rectiligne domine,
mais les autres courants peuvent être aussi d’importance semblable.
b. Carrefour en Y ou type (Y) :
Carrefour plan ordinaire a 3 branches, comportant une branche
secondaire uniquement et dont l'incidence avec l'axe principale est oblique
(s'éloignant de la normale de plus 20°)
c. Carrefour en croix :
Carrefour plan a 4 branches 2 à 2 alignées (ou quasi)
d. Carrefour type giratoire ou carrefour giratoire :
Carrefour plan comportant un îlot central (normalement circulaire)
matériellement infranchissable, ceinture par une chaussée mise à sens unique
par la droite, sur laquelle débouchent différentes routes et annoncé par une
signalisation spécifique.
Les carrefours giratoires sont utiles aux intersections de deux ou
plusieurs routes également chargées, lorsque le nombre de véhicules virant à
gauche est important.
ENTP 58 2006/2007
CHAP 8 CONCEPTION DU CARREFOUR
ENTP 59 2006/2007
CHAP 8 CONCEPTION DU CARREFOUR
b. Triangle de visibilité :
Un triangle de visibilité peut être associé à un conflit entre deux courants. Il
existe pour sommets :
Le point de conflit
Les points limites à partir des quels les conducteurs doivent apercevoir un
véhicule adverse.
c. Les îlots :
Les îlots sont aménagés sur les bras secondaires du carrefour pour séparer les
directions de la circulation, ou aussi de limiter les voies de circulation.
Pour un îlot séparateur, les éléments principaux de dimensionnement sont :
• Décalage entre la tête de l’îlot séparateur de la route secondaire et la limite de la
chaussée de la route principale : 1m.
• Décalage de îlot séparateur à gauche de l’axe de la route secondaire : 1m.
• Rayon en tête d’îlot séparateur : 0.5 m à 1m.
• Longueur de l’îlot : 15 m à 30 m.
5/ Application au projet ;
Dans notre conception nous avons opté pour le carrefour plan ordinaire à trois
branches (carrefour en Y ou type Y ). Comportant une branche secondaire uniquement
et dont l’incidence avec l’axe principal est oblique
( s’éloignant de la normale de plus 20o ).
- Branche A : véhicule prioritaires venant de DJIJEL qui le choix,
branche C vers FERDJIOI ou ce rabattre à droit vers le CW 05.
- Branche B : véhicules non prioritaires venant du CW 05, deux possibilité
d’accès à la RN 77A
Droit vers FERDJIOI
Gauche vers DJIJEL.
- Branche C : véhicule prioritaires venant de FERDJIOI et qui le choix, de
rabattre à droit vers la branche B sur CW 05, ou bien se passage direct
vers la branche A ver DJIJEL et SETIF.
Le schéma suivant illustre les différentes branches.
ENTP 60 2006/2007
CHAP 8 CONCEPTION DU CARREFOUR
ENTP 61 2006/2007
CHAP 8 CONCEPTION DU CARREFOUR
COURBE A 3 CENTRES
ENTP 62 2006/2007
CHAP 8 CONCEPTION DU CARREFOUR
c. Dimenssionnement du carrefour :
DIMENSSIONNEMMENT DU CARREFOUR
(1) VA VITESSE D'APPROCHE A VIDE (km/h)
Env 2 Env 3
Position du carrefour Pt.part Pt.part
Cat 2 80(RN77)
Cat 3 60(CW05)
(2) LARGEUR DE VOIE PRINCIPALE (m)
3.5 m pour roue de 7m
(3) LARGEUR DE VOIE DECELERATION ET INSERTION (m)
3m pour VA <100 Km/h
Avec Q>200 uvp/j pour l'intersection
(4) LARGEUR COULOIRS A SENS UNIQUE (m)
Profil de controle
Route à 2 voies 4.5m
(5) PROTECTION DE VEHICULE TOURNE A GAUCHE QUITTANT LA ROUTE PRINCIPALE (m)
Stokage carrefour 3.5m
(6) PROTECTION DE VEHICULE TOURNE A GAUCHE ACCEDANT LA ROUTE PRINCIPALE (m)
6m
(7) CHANGEMENT DE PROFIL EN TRAVERE
Longueur de raccordement (m)
Deport du bord droite de la chaussèe prinsipale. Avec un rayon de Vitesse d'approche a vide (Km/h)
courbe et contre-courbe ( R = 1000 m ) 80
3.5m 125m
4m 135m
(8) LONGUEUR DES VOIES DE DECELERATION DU TYPE PARALLELE
Rayon de la courbe final (m) Arret
Vitesse final (Km/h) 0-(10) Longueur du sifflet de
Longueur de la voie de raccordement :
Vitesse d'approche a vide Vitesse a l'entrée du I (m)
décélération y compris
(Km/h) sifflet (Km/h)
celle du sifflet : L (m)
80 60 115 50
(9) LONGUEUR DE VOIE D'INSERTION
Vitesse d'approche a vide (Km/h) 60 80
L (m) 140 180
I (m) 35 45
(10) COULOIRE DE DECELERATION DU TYPE DIAGONAL
Vitesse a l'entrée Vitesse au nez de Longueur du
Vitesse d'approche a vide (Km/h)
du biseau (Km/h) sortie (Km/h) biseau (m)
80 60 36 80
(11) RAYON
Sortée (m) Entrée (m)
Tourne à droite 20 18
Tourne à gauche 15 15
(12) LARGEUR COULOIRE
Entrée : 4m (accotement dérase , 1.5 m )
Sortée : 5m (accotement dérase , 0.5 m )
(13) LONGUEUR ILOT
30m
ENTP 63 2006/2007
CHAP 9 SIGNALISATION
1/ Introduction
Dans le but de rendre plus sûre et facile la circulation, et d’assurer aux usagers
la sécurité ; les dispositifs de retenue et la signalisation seront très utiles.
2/ Dispositif de retenue :
Les dispositifs de retenue constituent eux même des obstacles, ils ne doivent
être implantés que si le risque en leur absence le justifie.
Les dispositifs de retenue implantés sont :
• Glissières de sécurité :
Elles sont classées en trois niveaux, suivent leurs performances de retenue.
Les glissières de niveau 1 : Sont particulièrement adoptées pour les routes
principales.
Les glissières de niveau 2 et 3 : Sont envisageable lorsque les vitesses
pratiquées, à leurs endroits, sont faibles (de l’ordre de 60 Km/h).
Concernant les autres types de routes, des glissières doivent être prévues dans
les cas suivants :
Sur accotement :
En présence d’obstacles durs ou autres configurations agressives.
Lorsque la hauteur des remblais dépasse 4 mètre, ou en présence d’une
dénivellation brutale de plus de 1 m (cas des ouvrages d’arts par exemple).
Pour les autres cas, des glissières peuvent être implantées en cas de problèmes
spécifiques.
Il est à noter cependant :
Que les glissières doivent être implantées à distance des voies de façon à
respecter les dégagements de sécurité nécessaires.
Qu’il faut vérifier qu’elles n’entravent pas la visibilité.
ENTP 64 2006/2007
CHAP 9 SIGNALISATION
3/ Signalisation :
La signalisation routière joue un rôle primordial dans la mesure où elle permet à
la circulation de se développer dans de très bonnes conditions (vitesse, sécurité), il est
néanmoins rappelé que :
Les supports des panneaux de signalisation ne doivent pas empiéter sur les
bandes dérasées de droites et de gauche, ils sont placés le plus loin possible des
surfaces accessibles aux véhicules.
Les supports de portiques, potence etc. doivent être généralement isolés par des
glissières de sécurité.
3.1/ Objectifs de signalisation routière :
La signalisation routière à pour rôle :
De rendre plus sure et plus facile la circulation routière.
De rappeler certaines prescriptions du code de la route.
D’indiquer et de rappeler les diverses prescriptions particulières.
De donner des informations relatives à l’usage de la route.
3.2/ Types de signalisation :
On distingue deux types de signalisation :
1) Signalisation verticale :
Elle se fait à l’aide de panneaux qui transmettent un message visuel grâce à leur
emplacement, leur type, leur couleur et leur forme.
a. Signalisation avancée :
Le signal A24 est placé à une distance de 150 m de l’intersection.
Le signal B3 accompagné dans les cas d’un panneau additionnel (model G5) est
implanté sur la route prioritaire.
b. Signalisation de position :
Le signal de type B2 « arrêt obligatoire » est placé sur la route ou les usagers
doivent marquer l’arrêt.
c. Signalisation de direction :
L’objet de cette signalisation est de permettre aux usagers de suivre la route ou
l’itinéraire qu’ils ont fixé, ces signaux ont la forme d’un rectangle terminé par une
pointe de flèche d’angle au sommet égal à 75 °.
ENTP 65 2006/2007
CHAP 9 SIGNALISATION
2) Signalisation horizontale :
Elle concerne uniquement les marques sur chaussées qui sont employées pour
régler la circulation, avertir ou guider les usagers. Toutes ces marques sont de couleur
blanche.
La signalisation horizontale se divise en trois types :
a. Marques longitudinales :
• Lignes continues : Elles ont un caractère impératif (non franchissables sauf du
coté ou elle sont doublées par une ligne discontinue). Ces lignes sont utilisées
pour indiquer les sections de route ou lorsque le dépassement est interdit.
• Lignes discontinues : Ce sont des lignes utilisées pour le marquage, elles se
différencient par leur module, c'est-à-dire le rapport de la longueur des traits à
celle de leurs intervalles.
On distingue :
• Les lignes axiales ou lignes de délimitation des voies pour lesquelles la longueur
des traits est égale au tiers de leurs intervalles.
• Les lignes de rive, les lignes de délimitation des voies d’accélération, de
décélération ou d’entrecroisement pour lesquelles la longueur des traits dans ces
cas est égale à celle de leurs intervalles.
• Les lignes d’avertissement de lignes continues, les lignes délimitant les bandes
d’arrêt d’urgence, la longueur des traits de ces lignes est triple de celle de leurs
intervalles.
Les modulations des lignes discontinues sont récapitulées dans le tableau
suivant :
ENTP 66 2006/2007
CHAP 9 SIGNALISATION
Elles sont basées sur une longueur parodique de 13 m. leurs caractéristiques sont
données par le tableau suivant :
13 m
3m 10 m
T1 2u
3m 3.5 m
T2 3u
3m 1.33 m
T3 2u
Types de modulation -
b. Marques transversales :
• Ligne stop : C’est une ligne continue qui oblige les usagers à marquer un arrêt.
c. Autres signalisation :
ENTP 67 2006/2007
CHAP 9 SIGNALISATION
c. Exemple :
• Signalisation horizontale :
ENTP 68 2006/2007
CHAP 9 SIGNALISATION
• Signalisation verticale :
ENTP 69 2006/2007
CHAP 10 PIQUETAGE
1-Introduction :
Le piquetage est une appareil topographique dont le but est de déterminer la position
exacte de tout point en coordonnées et en altitude celle ci s'effectue sur le terrain à partir
des coordonnées rectangulaires déjà calculées lors des études pour matérialiser sur le
terrain, les repères nécessaires à la réalisation de la route.
L'implantation du projet s'appuie sur le canevas de base qui a servi au levé du terrain
il est utile de matérialiser donc solidement les piquets de stations qui doivent être aménagés
contre la disposition et la distraction.
L'implantation est donc le repos du projet étudié sur le terrain naturel pour le
réaliser.
2-Schéma de principe :
Nord
STB
G(STA , P1)
G(ST1 , ST1)
P1
Axe P2
ENTP 70 2006/2007
CHAP 10 PIQUETAGE
LA TABLE (I): Fournit tous les éléments en fonction de R = 1 on trouve ainsi toutes
les combinaisons entre les paramètres A, L et R.
LA TABLE (II) : Permet d'implanter les points par abscisses et ordonnées sur la
tangente a l'origine (Ka) de la clothoide
LA TABLE (III): Contient pour toutes les valeurs rondes du paramètre A (30
<A<5000) les abscisses et les ordonnées des points de la clothoide sur la tangente, cette
table permet de piqueter un point tous les 5.00 m d'arc.
b. Implantation sans l'usage des tables :
Des formules approchées permettant de calculer les éléments nécessaires à
l'implantation pour une courbe de raccordement entre un alignement (AT) et un arc de
cercle de rayon R
L'angle polaire α de chaque point (N) de la clothoide est donnée par la Formule :
α = [ 100×
× (TN)2/3 × ∏ × (RL) ] - K
α = [ 10.61 × (TN)2/RL ] - K
Cette formule n'est utilisable que pour les angles polaires inférieurs à (l2grad)
TN : longueur sur la clothoide.
ENTP 71 2006/2007
CHAP 10 PIQUETAGE
×R Sin 2γγ
L ’ = TN = 2×
Avec un théodolite centré sur T et la référence prise sur A, on ouvre l'angle (200 + γ)
sur une direction on mesure T et on obtient M sur la Courbe.
De même on implante la courbe circulaire.
ENTP 72 2006/2007
CHAP 10 PIQUETAGE
4/ Conclusion :
En pratique pour positionner (définir) un point quelconque sur un axe donné suivant
les deux plans (horizontal / vertical), on procède de la façon suivante :
- on stationne en A l'appareil utilisé (théodolite).
- on vise la station B de coordonnées X.Y.Z connues et on détermine par la suite la
côte zénithale de la station A on utilisant la relation :
Dn = lecture arrière - lecture avant
Avec:
• Lecture arrière :
Est la lecture de l'appareil mesurée entre le sol (TN), et l'axe de l'oculaire.
• Lecture avant :
Est la lecture sur le trait niveleur (lit sur la mire placée en B).
Dn : dénivelé entre les deux stations A et B exprimée en grandeur et en sens.
L'altitude du point A est donc égale a:
Alt A = Alt B ± Dn
Également on peut mesurer la distance stadimétrique entre les deux stations on utilisant
l'expression :
Dh =DP × cos (α
α) (S-S') × l00 cos2 (α
α)
ENTP 73 2006/2007
CHAP DEVIS ESTIMATIF
Devis estimatif :
Prix
Montant
Designation des travaux Unite Quantite unitaire
DA
DA
Installation de chantier et repliement forfait 3% 16031694.56
Terrassement
Decapage de chaussée exitante m2 2521.00 150.00 378150.00
TOTAL 380921890.00
chaussée
Couche de fondation en TVO m3 22019.00 800.00 17615200.00
GC t 5133.00 1600.00 8212800.00
Couche de base en
GB t 20326.00 4100.00 83336600.00
Couche de d'impregnation 1.00kg/m2 m2 155708.124 75.00 11678109.30
Couche de d'accrochement dose a 0.3
kg/m2
m2 99086.988 60.00 5945219.28
Couche de roulement en beton
bitumineux BB
t 5800.00 4600.00 26680000.00
TOTAL 153467928.60
Le montant total du projet est de : Six-cents quarante six millions six cents
onze milles six cents quatre vingts dinars algeriens et cinquante centimes.
ENTP 74 2006/2007
CHAP CONCLUSION
Conclusion :
ENTP 75 2006/2007
BIBLIOGRAPHIE
Bibliographie
Les sites :
- www.mtp.dz
- www.wsétif.dz.org
- Autres sites
ENTP 2006/2007
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’enseignement Supérieur et de la recherche scientifique
2006
Remerciements
Toute notre gratitude va à tous les enseignants qui ont contribué à notre
formation.
CHAP 3 GEOMETRRIE
SOMMAIRE
Chapitre 1 : INTRODUCTION page
1. Introduction…………………………………………………………………..…...……1
2. Objectifs de l'actualisation de l'étude……………………………………………….….2
Chapitre 2 : ETUDE DE TRAFIC
1. Introduction……………………………………………………………………….…....3
2. Analyse de trafics ………………………………………………………………….…..3
3. Différents type de trafic……………………………………………..……………..…..3
4. Modèles de présentation de trafic……………………………………...………………4
5. Calcul de la capacité……………………………………………………..……...……...5
6. Application au projet……………………………………………………...……………7
Chapitre 3 : GEOMETRIE ROUTIERE
Trace en plan
1. Introduction……………………………………………………………….....…………9
2. Modernisation du trace en plan………………………………………...………………9
3. Vitesse de référence………………………………………………………….…….....10
4. Les éléments de trace en plan…………………………………………………....……10
Profil en long
1. Introduction………………………………………………..…………………….……15
2. Modernisation du Profil en long……………………………...………………………15
3.Règles à respecter dans le trace du Profil en long………………….………………...…15
Profil en travers
1. Introduction………………………………………………………..…………….……18
2. Les éléments du Profil en travers……………………………………………………..18
3. Largeur particulières……………………………………………………...………..…19
4. Modernisation du Profil en travers………………………………………….……...…19
Chapitre 4: AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
1. Introduction…………………………………………………………………..……….20
2. Facteurs influents sur les dégradation…………………………….…………………..20
3. Les principales dégradation………………………………………...……………...…21
4. Constat des dégradations relevées sur le terrain……………………….………..……25
Chapitre 5: ETUDE GEOTECHNIQUE
1. Introduction………………………………………………………………..………….30
2. Soudage in situ…………………………………………………………….………….30
ENTP 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
3. Essai en laboratoire………………………………………………………..…...……..31
4. Prélèvement des échantillons…………………………………………...………….…31
5. Interprétation des essais…………………………………………………...……….…34
Chapitre 6: DIMENSIONNEMENT
1. Introduction………………………………………………………………..………….35
2. Les principales méthodes de dimensionnements……………………………………..35
3. Synthèse de dimensionnements………………………………………………....……41
Chapitre 7: ASSINISSEMENT
1. Introduction……………………………………………………………………..…….42
2. Objectif de l'assainissement……………………………………………………......…42
3. Description des ouvrages d'assainissement…………………………………...………43
4. Drainage des eau……………………………………………………………….……..43
5. Choix des ouvrages d'évacuation………………………………...………………..….43
6. Estimation des début d'apport et débits de saturation………………...……………....44
7. Dimensionnement des ouvrages d'évacuation…………………………….…….…….47
8. Assainissement de la plate forme………………………………………...…….……..49
9. Application au projet……………………………………………………...…………..51
Chapitre 8: CONCEPTION DU CARREFOUR
1. Introduction…………………………………………………………..……………….58
2. Type de carrefour……………………………………………………..………………58
3. Donnée apprendre pour l'aménagement d'un carrefour…………………….…………59
4. Principe généraux d'aménagement d'un carrefour……………………………...…….59
5. Application au projet……………………………………………………………...…..60
Chapitre 9: SIGNALISATION
1. Introduction……………………………………………………………..…………….64
2. Dispositif de retenue……………………………………………….…………………64
3. Signalisation……………………………………………………….………………….65
4. Application au projet………………………………………………...………………..68
Chapitre 10: PIQUETAGE
1. Introduction………………………………………………………..………………….70
2. Schéma de principe…………………………………………………..…...…………..70
3. Implantation de l'axe sur le terrain…………………………………….…..…………71
4. Conclusion……………………………………………………………………………73
DEVIS ESTIMATIF……...……………………………………..……74
CONCLUSION………………………...……………………….…….75
ENTP 2006/2007
CHAP 1 INTRODUCTION
1/ Introduction :
ENTP 1 2006/2007
CHAP 1 INTRODUCTION
ENTP 2 2006/2007
CHAP 2 ETUDE DU TRAFIC
1/ Introduction :
Une étude de trafic est une phase fondamentale qui doit intervenir à l’amont de
toute reflation relative à un projet routier. Elle permet de déterminer l’intensité du
trafic et son agressivité ( poids lourds ). Le dimensionnement du corps de chaussée
nécessite la connaissance du trafic journalier moyen annuel ( TJMA ) ainsi que sa
répartition sur les différentes catégories de véhicules.
2/ Analyse de trafics
ENTP 3 2006/2007
CHAP 2 ETUDE DU TRAFIC
Dans l’étude des projections des trafics, la première opération consiste à définir un
certain nombre de flux de trafic qui constitue des ensembles homogènes, en matière
d’évolution ou d’affectation.
Les diverses méthodes utilisées pour estimer le trafic dans le futur sont :
• Prolongation de l’évolution passée.
• Corrélation entre le et des paramètres économiques.
traf3ic
• Modèle gravitaire.
• Modèle de facteur de croissance.
a. Prolongation de l’évolution passée :
La méthode consiste à extrapoler globalement au cours des années à venir,
l’évolution des trafics observés dans le passé. On établit en général un modèle de
croissance du type exponentiel.
Le trafic Tn à l’année n sera :
Tn = T0 (1+ τ ) n
Ou : T0 : est le trafic à l’arrivée pour origine.
τ : est le taux de croissance.
b. Corrélation entre le trafic et des paramètres économiques :
Elle consiste à rechercher dans le passé une corrélation entre le niveau de trafic
d’une part et certains indicateurs macro-économiques :
• Produit nationale brute (PNB).
• Produits des carburants .
D’autres part, si on pense que cette corrélation restera à vérifier dans le taux de
croissance du trafic, mais cette méthode nécessite l’utilisation d’un modèle de
simulation, ce qui sort de cadre de notre étude .
ENTP 4 2006/2007
CHAP 2 ETUDE DU TRAFIC
c. Modèle gravitaire :
Il est nécessaire pour la résolution des problèmes concernant les trafics actuels au
futur proche, mais il se prête mal à la projection.
d. Modèle de facteurs croissance :
Ce type de modèle nous permet de projeter une matrice origine destination OD.
La méthode la plus utilisée est celle de FRATAR qui prend en considération les
facteurs suivants :
• Le taux de motorisation des véhicules légers et utilisation.
• Le nombre d’emploi.
• La population de la zone.
Cette méthode nécessite des statistiques précises et une recherche approfondie de
la zone à étudier.
Pour notre cas, nous utilisons la première méthode, c’est à dire la méthode
« prolongation de l’évolution passée » vu sa simplicité et parce qu’elle intègre
l’ensemble des variables économiques de la région .
5/ Calcul de la capacité :
a. Définition de la capacité :
La capacité d’une route est le nombre maximal de véhicules qu’on est droit de
s’attendre à voir circuler dans une section donnée, dans une direction donnée et
pendant une période de temps définie.
Elle est fonction du nombre de voies de circulation, de la largeur de ces voies,
du dégagement latéral, de la pente, du pourcentage de camions et d’autobus, de la
visibilité et du contrôle des accès.
b. La procédure de détermination de nombre de voies :
Le choix de nombre de voies résulte de la comparaison entre l’offre et la
demande, c’est à dire, le débit admissible et le trafic prévisible à l’année
d’exploitation.
Pour cela il est donc nécessaire d’évaluer le débit horaire à l’heure de pointe pour
la vingtième année d’exploitation.
ENTP 5 2006/2007
CHAP 2 ETUDE DU TRAFIC
()
Q = 1 Teff
n
ENTP 6 2006/2007
CHAP 2 ETUDE DU TRAFIC
a. Donnée de trafic
ENTP 7 2006/2007
CHAP 2 ETUDE DU TRAFIC
(n )
Q = 1 Teff
Q = 0.12 × 8088
Q = 970 uvp/h
Ce débit prévisible doit être inférieur au débit maximal que notre route peut
offrir, c’est le débit admissible.
Q ≤ Qadm
⇒ Q ≤ K1×K2×Cth
⇒ Cth ≥ Q / K1×K2
Catégorie C3 K1=0.92
Environnement E3 K2=0.97
ENTP 8 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
TRACE EN PLAN
1/ Introduction
ENTP 9 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
3/ Vitesse de référence :
Rupture de la topographie du terrain, nous impose de diminuer la vitesse de
parcours, Puisque la CW05 Bis est de catégorie 3, la vitesse de référence adoptée sera
60Km/h.
En outre, une 40Km/h sur l’ensemble de la section (route en relief difficile).
4/ Les éléments de tracé en plan :
4.1 : Les alignement :
a. Longueur minimal :
Celle qui correspond à un chemin parcouru durant un temps d’adaptation :
ENTP 10 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
ENTP 11 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
ENTP 12 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
SL : corde KE –KA.
M : centre du cercle d’abscisse Xm.
Xm : abscisse du centre du cercle M à partir de KA.
Y m : ordonnée du centre du cercle M a partir de KA.
X: abscisse de KE
Y : ordonnée de KE
τ R
R
KE
Sl Tk
σ ∆R τ X
Xm
T1
ENTP 13 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
5 × ∆d × Vr
L≥
36
ENTP 14 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
PROFIL EN LONG
1/ Introduction :
Le profil en long est composé d’éléments rectilignes caractérisés par leurs
déclivités (pentes et rampes), et des raccordements circulaires (ou paraboliques)
caractérisés par leurs rayons.
2/Modernisation du profil en long :
La route à l’état actuel comporte des déclivités assez fortes localisées dans la
majore partie du projet.
La modernisation du profil en long consistera, donc à adopter des déclivités
régulières et à éliminer des éventuels sommets sommet de cotes. Touts fois lorsque on
est en relief difficile, il est possible d’appliquer des pentes allant jusqu’à 10% et ceci
en fonction des conditions climatique.
La rectification du profil en long engendrera des quantités importantes de
terrassement.
3/ Règles à respecter dans le tracé du profil en long :
Pour des raisons de confort dynamique et de confort visuel notamment, les
paramètres géométriques du profil en long doivent respecter les caractéristiques
suivantes :
3.1: Paliers et déclivités :
3.1.1: Déclivité minimale :
Il est conseillé d’éviter les pentes inférieures à 1% et surtout celle inférieur à
0.5 %, pour éviter la stagnation des eaux.
Dans les sections en déblais en prend I min=0.5 % pour que les ouvrages des
canalisations ne soient pas profonds.
3.1.2: Déclivité maximales absolues et normales :
Routes soumises à la neige et au verglas, ouvertes en permanances à la
circulation :
Pentes P. max absolu P. max normal P. max
Valeurs ( % ) 8 7 5
ENTP 15 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
D 12
RV =
2 (h 0 + h 1 + 2 × (h 0 + h 1 )
ENTP 16 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
d12
RV ' =
(1.5 + 0.035d1 )
ENTP 17 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
PROFIL EN TRAVERS
1/ Introduction :
La route existante présente un profil en travers caractérisé par une chaussée de
largeur variable. En effet, lors de la visite du site, la principale constatation relevée est
que la largeur de la chaussée n’est pas fixe le long du tracé. Au début, elle est de 6 et
6.5 m puis apré les 3 km elle passe à moins de 5m voire 3m sur certains troncons. Les
accotements sont de l’ordre de 0.5 à 1.00 m.
2/ Les éléments du profil en travers :
ENTP 18 2006/2007
CHAP 3 GEOMETRRIE
3/ Largeurs particulières :
Voie supplémentaire en rampe :
La largeur de la plateforme, du fait de la suppression de la bande d'arrêt, n'est
souvent pas très sensiblement supérieure à la largeur en section courante ; il est donc
recommandé de réserver, au stade du terrassement et des ouvrages, la possibilité de
construire ultérieurement une voie supplémentaire en rampe si elle n'est pas
immédiatement justifiée et si sa construction est rentable dans l'avenir.
Sa largeur est de 3 m à partir du bord de chaussée ,au sens géométrique du
terme. La bonde de guidage est conservée à son emplacement normal avec un
espacement différent des parties peintes.
La voie supplémentaire est elle-même bordée extérieurement d'une seconde
bande de guidage avec espacement normal des parties peintes.
4/ Modernisation du profil en travers :
Le CW 05 bis entre le PK 10+000 et le PK 24+000 présente des solutions
délicates d’élargissement du profil en travers actuel. En effet, la hauteur des déblais
atteint parfois 12m et plus et il sont très proche du bord de chaussée.
L’étude du trafic a mentionné qu’il était nécessaire d’avoir un profil en travers
de 2 x 1 voie (une voie par sens) de 3.5 m de largeur avec un accotements de 2 m, hor
celon le B40 et s’agissant d’accotements, il est possible de réduire sa largeur lorsque
on est en relief difficile. Ainsi, dans les zones ne nécessitant pas de protection
(glissière, banquètte).
Le coté de l’élargissement est variable le long de litinéraire, il est fonction des
contraintes rencontrées aux abords de la plate forme, essentiellement les batisses et les
pistes d’accès.
ENTP 19 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
1/ Introduction :
ENTP 20 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
accotements, mais aussi le cycle de gel et dégel qui inflige des chocs thermiques sur les
matériaux constituants le corps de chaussée et provoquant des phénomènes de traction et de
contraction, ce qui favorise l’apparition des fissures.
c. Défaut de conception et /ou d’exécution :
le défaut peut être sur la route en elle-même : une mauvaise conception ou une erreur
lors de la réalisation pourrait avoir des répercutions graves sur l’état de la durée de vie dune
route tels que les sous dimensionnement par rapport au trafic, la répartition inadéquate du
liant, le compactage insuffisant, le mauvais choix des matériaux.
d. Le manque d’entretien :
les conséquences directes de la négligence d’une route se répercute automatiquement
sur sont état et de ce fait sur l’usager, en effet le sous entretien d’une route entraîne
l’apparition de dégradations qui se propagent à une grande vitesse.
3/ Les principales dégradations :
Les principales dégradations relevées sur la chaussée sont :
a. Les déformations :
Il s’agit de dégradations entraînant une modification de la route donnant à la surface
de la chaussée un aspect différent de celui désiré.
ces déformations qui prennent naissance dans le corps de la chaussée , affectent en
générale les couches inférieures pour atteindre ensuite la couche de roulement ils peuvent se
distinguer selon leur forme ou leur localisation comme suit :
Tassement : abaissement du niveau de la chaussée.
Affaissement : variation du niveau du profil longitudinal aussi bien suivant l’axe
que la rive ou transversal, ils peuvent être localisés ou généralisés.
Flashe : dépression localisée en forme arrondie ou ovale.
Bourrelet : renflements apparaissant à la surface de la chaussée suivant un profil
longitudinal ou transversal.
Ornières : dépression longitudinale se développant sous le passage des roues.
ENTP 21 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
b. Les fissures :
Elles sont définies comme étant une cassure du revêtement suivant une ligne avec ou
sans rupture du corps de chaussée , elles peuvent intéresser bien la couche de roulement
seule , qu’une partie ou la totalité du corps de chaussée. Elles peuvent se distinguer
comme suit :
Faïençages : cassures en mailles du revêtement ; on distingue dans ce type de
fissure deux cas : - faïençage à mailles fines ou peaux de crocodile lorsque le coté
varie de 10 à 40 cm et ;- faïençage à mailles larges ou le coté dépasse 40 cm.
Fissures fines : petites fissures superficielles rapprochées et fines.
Fissures longitudinales et transversales : suivant l’axe ou la rive ou
transversales.
c. Les arrachements :
Il s’agit de désordres affectant la couche de roulement.
Dés enrobage : décollement de la pellicule de liant enveloppant le matériau
enrobé.
Nids de poule : cavités de tailles variées et de forme arrondies à bords francs ;
créées à la surface de la chaussée par enlèvement des matériaux.
Pelades : arrachements par plaques plus ou moins grandes de l’enrobé de la couche
de roulement.
Epaufrures (dégradation de rive) : cassure du revêtement au bord de la
chaussée.
d. Les remontées :
L’apparition en surface de matériaux (eau ; boue ; liant et sel) proviennent en générale
des couches inférieures et affectent la couche de surface .
Les remontées d’eau : zone humide à la surface du revêtement.
Les remontées de la boue : arrivée de l’argile à la surface du revêtement
provienne des couches inférieures.
ENTP 22 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
ENTP 23 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
ENTP 24 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
COUCHE
ARRACHEMENTS REMONTEES
SUPERIEURE
INFERIEURE
ENTP 25 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
dessous du terrain naturel et à défaut d’un système d’assainissement adéquat la route est
devenue un refuge pour les eaux
de ruissellement qui posent de multiples problèmes et surtout la période hivernale,
c. Profil en travers :
le profil en travers du tronçon étudié présente certaines anomalies et insuffisances
qu’elles l’empêchent d’accomplir son rôle, en premier lieu et en ce qui concerne le gabarit
de la chaussée , présente une largeur de 6 à 7m qui est suffisante pour accueillir le débit du
trafic actuel mais vu les dégradation des rives qu’elle a subie fait en sorte que plusieurs
sections ont connues des restrictions dans la bande revêtue donc l’insuffisance du gabarit,
d’autre part le non respect du devers dans certains virages qui présentent un véritable danger
pou la sécurité de l’usager,
d. Etat actuel de la chaussée :
Afin de donner une description générale de l’état actuel de la chaussée, nous nous
sommes amenés lors de notre visite à faire un relevé photographique des différentes sections
touchées de la route, accompagnées par des commentaires illustrant le type et les causes
probables de chaque dégradation essayant par cela de formuler des solutions adéquates au
profit de cette route.
Commentaire :
Dans ce cas nous avons affaire à un faïençage à
Mailles Large. ce type :
1. durcissement et retrait de l’enrober
2. fatigue et vieillissement de la couche de
surface (faible épaisseur)
3. mauvais accrochage de la couche de surface
sur la couche inférieure.
ENTP 26 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
Commentaire
il s’agit d’un arrachement de type épaufrure ,
(dégradation des rives) , plusieurs sections de
chaussée plaignent de ce type de dégradation,
les causes que nous pouvons envisager sont :
1. mauvais épaulement des rives.
2. largeur insuffisante en quelques endroits
3. déformation de l’accotement.
4. état avancé du faïençage.
les points faibles du revêtement.
Commentaire :
Nid de poule : nous avons remarqués que ce type de
dégradation et très localisé, il se manifeste
généralement suite à l’évolution d’un autre défaut, se
traduisant par une désintégration avec arrachement du
matériau, provoquer par la circulation.
ENTP 27 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
Commentaire
Nous voyons si dessous la présence des
fissures longitudinales et transversales, ce type
de dégradation qui a touché plusieurs sections
du tracé, les causes que nous avons pus tirés
sont :
1. fatigue du revêtement dans le tracé de la
route (problèmes de dimensionnement)
2. mauvais drainage
La photo de droite nous présente un
3. remontées de fissures, suite à un retrait
autre type de dégradation qui est
du matériau des couches inférieures.
l’épaufrure dont nous avons déjà
parlés
ENTP 28 2006/2007
CHAP 4 AUSCULTATION ET DIAGNOSTIQUE
Le mauvais écoulement longitudinal des eaux superficielles par le fait des gabarits des
fossés existants
ENTP 29 2006/2007
CHAP 5 ETUDE GEOTECNIQUE
1/ Introduction :
Pour avoir le maximum, d’informations, des sondages alternés ont été effectué
sur les deux rives de la chaussée à raison d’un sondage par kilomètre.
Chaque sondage à fait l’objet des opérations suivant :
• mesure l’épaisseur de chaque couche rencontrée.
• Mesure de la densité et de la teneure en eau des couches et du terrain naturel.
• Détermination de l’indice CBR sur le toit du terrain naturel.
• Prélèvement d’une quantité suffisante de matériaux de chaque couche pour les
besoins des essais au laboratoire.
L’implantation des sondages est résumée dans le tableau suivant :
N0 Sondage PK
Son1 00+200
Son2 01+200
Son3 02+200
Son4 03+600
Son5 04+850
Son6 06+250
Son7 08+150
Son8 10+900
Son9 13+200
ENTP 30 2006/2007
CHAP 5 ETUDE GEOTECNIQUE
3/ Essais en laboratoire :
Profondeur 1.20m. 0
Revêtement ép = 5 à 7 cm. -20
TVO ép = 15cm
Argile + graviers, galets. -120
Profondeur 1.50m.
0
Revêtement ép = 5 à 7 cm.
-30
TVO ép = 15cm
Argile + graviers, galets.
-150
Revêtement ancien 5 à 6 cm 0
TVO de l’ancien corps de chaussée -30
ENTP 31 2006/2007
CHAP 5 ETUDE GEOTECNIQUE
Revêtement ancien 5 à 6 cm 0
TVO de l’ancien corps de chaussée -25
Marno-Calcaire en plaquette
-80
1.40m Marno-calcaire/marne.
0
Chaussée sur roche en place. -20
TVO de l’ancien corps de chaussée
-30
Marno-Calcaire en plaquette
-70
Argile schisteuse.
Marne-Calcaire. -120
ENTP 32 2006/2007
CHAP 5 ETUDE GEOTECNIQUE
Profondeur 1.50m. 0
Revêtement ép = 3 à 4 cm. -10
TVO ép = 15cm
Argile + graviers, galets. -150
ENTP 33 2006/2007
CHAP 5 ETUDE GEOTECNIQUE
a. Les puits :
Les différents puits au nombre de nef (9), effectué sur l’itinéraire de la route,
montre d’une part que la structure de chaussée existante ne répond pas aux critères de
dimensionnement d’une chemin de wilaya, et fait ressortir d’autre part que cette route
n a pas été renforcé ou réhabilite depuis sa construction.
La chaussée existante est composée d’une faible structure de type ES + T.V.O ,
l’épaisseur du tout venant composant l’ossature de la structure est variable, passant de
15 à 20cm par endroit, à remarquer également les puits n° 06 et 09 l’enduit superficiel
repose sur une couche d’argile jaune et grise avec présence de galet de calcaire.
b. Les essais proctor :
Les essais proctor font ressortir des densités relativement variable de 1.73 T/m3 à
1.91 T/m3 .
Les teneurs en eau optimum varient de 10 à 15% et le degré de saturation passe de
60 à 70%.
c. Le C.B.R :
Le CBR après immersion à 4jours, compactage 55c/c varie de 08 à 12 bars.
d. Indice de plasticité :
L’indice de plasticité varie de 15 à 32%.
e. Granulométrie :
Le sol support est composé essentiellement de limon, et argile avec présence de
calcaire, et sable a faible pourcentage.
ENTP 34 2006/2007
CHAP 6 DIMENSIONNEMENT
1/ Introduction :
La faible structure de la chaussée existante en moyenne 20cm de TVO, et un
enduit superficiel dégradé ne peut pas être retenu comme structure existante à
renforcer, donc stratégique il est impératif de la doter d’une structure normalisé et
neuve composé d’une couche de fondation, d’une couche de base et d’une couche de
roulement.
Néanmoins l’épaisseur de 20cm de TVO peut être récupéré après scarification,
malaxage, et utilisé en matériau composant la couche de fondation (TVO + GNT).
2/ Les principales méthodes de dimensionnement :
il sera calculé les épaisseurs du corps de chaussée (renforcement et neuve) avec les
deux méthodes suivantes :
a. Le cas d'un renforcement :
Il existe plusieurs méthodes de renforcement des chaussées. Ces méthodes sont
basées sur des hypothèses, souvent, propres à chaque pays ou région et suivant le type
de sol, le trafic et le climat.
Les méthodes de renforcement utilisé en Algérie sont :
• Méthode du catalogue des structures type de renforcement.
• Méthode STRA-LCPC type de renforcement.
• Méthode issue de la généralisation des méthodes de dimensionnement.
En ce qui concerne notre projet, nous n'avons pas les mesures de l'uni et de la
déflexion, cependant il a été constaté lors de la visite que la chaussée existante a perdu
de ses caractéristiques, ce qui fait que la solution à adopter est la scarification générale
du corps de chaussée est son remplacement par un corps de chaussée neuf.
• Méthode de Catalogue de dimensionnement des chaussées neuves du
CTTP :
ENTP 35 2006/2007
CHAP 6 DIMENSIONNEMENT
ENTP 36 2006/2007
CHAP 6 DIMENSIONNEMENT
e. Structure proposée :
Variante 01 : dans le cas du niveau1 RP1
Zone climatique I et II
Durée de vie 20ans.
Taux d’accroissement 4%
CBRmoy =10 bars.
Classe de trafic TPL3.
Selon le catalogue la structure correspondante est :
15GNT + 20GNT + ES
Observations:
Pour des raison économique et de calcul de rentabilité de l’investissement la
structure existante en TVO épaisseur moyenne de 20cm, sa granulométrie et sa
propreté est intacte, cette couche peut être récupéré et réutilisé en ossature de la
couche de fondation d’une épaisseur équivalente de 15cm.
Sus cette base la structure proposée serait de
ENTP 37 2006/2007
CHAP 6 DIMENSIONNEMENT
Variante 1 :
Variante 2 :
Dans la cas de la Variante deux , nous laissons le soin et
l’appréciation au maître d’ouvrage suivant sa stratégie
de gestion en matière d’entretien routière d’une part du
niveau de service a l’usager qu’il compte assurer et des
possibilités financière qui lui sont accordé de substituer
cette structure 20GNT + ES en 20GNT + 6BB.
20GNT + ES
Conclusion
La partie du chemin de wilaya 05 que doit renforcée, une fois terminée devra répondre
aux caractéristiques suivantes :
Largeur de la chaussée : 10m
corps de chaussée :13 cm de GB, 6 cm de BB.
6BB+13GB
ENTP 38 2006/2007
CHAP 6 DIMENSIONNEMENT
avec :
P : Charge maximale par roue (6,5 t)
N : Nombre moyen journalier des véhicules > 1,5 t à l’année horizon
ICBR : Indice CBR
Log : Logarithme décimal
Eéq : Epaisseur équivalente en cm
APPLICATION :
TJMA2006=740V/J /sens
TJMA 2030 = 1896 V/J/ sens.
Z = % PL =10 %
ICBR = 10
PL = 0,10 x 1896 =190 PL/J/ sens
Donc : Eéq = 31 cm
Cette méthode considère que la chaussée est constituée d’un même matériaux,
soit donc l’épaisseur obtenue par cette méthode est celle d’une chaussée entièrement
réalisée en grave propre (grave de référence de coefficient d’équivalence égal à
l’unité).
ENTP 39 2006/2007
CHAP 6 DIMENSIONNEMENT
D’ou:
Eéq = a1.e1 + a2.e2 + a3.e3
l’épaisseur e3.
Eeq - a1 e1 - a2 e2
e3 =
a3
d’où : e3= 12 cm
5 BB
8 GB 25 cm.
12 TVO
ENTP 40 2006/2007
CHAP 6 DIMENSIONNEMENT
3/ Synthèse de dimensionnement :
ENTP 41 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
1/ Introduction :
2/ Objectif de l’assainissement
ENTP 42 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
par toute sorte de végétation provoquant ainsi leurs obstructions. Cependant, lors de la
visite du site, il a été remarqué que vers la fin du tronçon et dans les endroits ou il y a
bassin versant tels que forme, pente et superficie de l’impluvium; longueur du cours
ENTP 43 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
ENTP 44 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
Avec :
Pjmoy : pluie moyenne journalier
ln : Log. Népérien.
Cv : coefficient de variation climatique.
U : variation de Gauss, donnée par le tableau suivant :
Fréquence (%) 50 20 10 2 1
Période de retour (ans) 2 5 10 50 100
Variable de Gauss (U) 0,00 0,84 1,28 2,05 2,372
4 A + 1 .5 L
tc =
0 .8 H
ENTP 45 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
où :
tc : Temps de concentration (h).
A : Superficie du bassin versant (km²).
L : Longueur de bassin versant (km).
p : Pente moyenne du bassin versant (m.p.m).
H : La différence entre la cote moyenne et la cote minimale (m).
c. L’intensité horaire:
P(t)
i=
tc
Où :
i : Intensité de la pluie (mm/h).
tc : Temps de concentration (h).
P (t) : Hauteur de la pluie de durée tc (mm)
6.2/ Débit de saturation :
Le débit de saturation est donnée par la formule de GRACCKELER-MANNING et
STRICKLER :
QS = Kst . Sm . Rh2/3. j1/2
Tel que :
Kst : Coefficient de Manning Strickler.
: Pente de pose de l’ouvrage (m.p.m).
Sm : Section mouillée (m²).
Rh : Rayon hydraulique moyen (m)
avec : Rh = Section mouillée / Périmètre mouillé
a. Pente de pose des ouvrages :
La pente maximale de pose des ouvrages est celle qui correspond à une vitesse
maximale de 4m/s selon le document SETRA (1984) et ceci afin d’éviter l’action
abrasive des eaux sableuses et la formation de dépôts (pierres, terres, ...etc.) qui
peuvent conduire à l’obstruction des ouvrages, et pour assurer aussi l’auto curage.
ENTP 46 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
( ρ =0,5).
On a:
R
Périmètre mouillé : Pm =2 π
2
2
Section mouillée : Sm = π . R
2
S
Rayon mouillé : Rh = m
Pm
ENTP 47 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
⇒ Rh =R/2
Ce débit Qa sera égale à :
Qa = Kst . Sm .Rh2/3 . j1/2 = Kst. π .R2/2.(R/2)2/3. j1/2 avec k=80
Ø =2.R
Une fois le diamètre est calculé. On adoptera un diamètre normalisé commercial tel
H 0.8H
On à :
Périmètre mouillé : Pm = 1.6×H+L
Section mouillée : Sm = 0.8×H×L
Sm 0 .8 .H .L
Rayon mouillé : Rm = =
Pm 1 .6 .H + L
Or :
Qs = kst . Sm. Rh 2/3.j1/2
Qs = Kst×j1/2×0.8×H×L× [ ] 2/3
0 .8 .H .L
1 .6 .H + L
j : Pente longitudinale de l’ouvrage et j tiré en plan .
Kst = 70 (béton) .
ENTP 48 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
Le débit rapporté par le bassin versant (connu), doit être inférieur ou égal au
débit de saturation du dalot Ce débit est donné par la formule de MANNIN STICKLER.
Qa ≤ Qs
Qa ≤ 56×j1/2×H×L× [ ] 2/3
0.8.h.L
1.6.h + L
Et par calcule itérative on tire la valeur de h qui vérifie cette inégalité.
8/ Assainissement de la plate forme :
Les fossés récupèrent les eaux issues de la chaussée, de l’accotement et du talus en
zone de déblai. Pour notre étude nous adoptons des fossés en béton, ceci est fonction
des pentes du fossé et la nature des matériaux le sol support.
ENTP 49 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
Pm = L + 2.B avec B= H 2 + E 2 = H. 1 + n 2
Donc : Pm = L + 2 H. 1 + n 2
Rayon mouillé :
H .( L + n.H )
Rh = Sm / Pm =
L + 2.H . 1 + n 2
ENTP 50 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
9/ Application au projet :
9.1/ Les données :
Les données pluviométriques nécessaires pour le calcul :
Pluie moyenne journalière maximale Pj =46.21 mm
Exposant climatique b=0.34
Cœfficient de variation Cv=0.39
9.2/ Pour l'Assainissement des ouvrages d’évacuation :
9.2.1/ les buses:
Au pk 8+604 :
1. Détermination de débits d’apports 'Qa':
Q a = K . C . It . A avec A = 1.312 km2
C = 0.2 (Terrain naturel)
1.1: Détermination de l'intensité de la pluie ' It':
It = I. ( tc / 24 )B avec B = b-1 = - 0.66
a. Détermination de temps de concentration 'tc':
on a A=1.312 km2 < 5 km2 donc: tc =0.127 . A
p
avec : p = 9 %
tc = 0.48 h
ENTP 51 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
Pj avec : t = 24 h
I=
t
on a :
Pj moy In ( Cv2 +1)
Pj(%) = . eu
C v2 + 1
Pendant 10 ans :
u = 1.28
Cv = 0.39 Pj (10%) = 69.69 mm
Pj = 46.21mm
Donc : R = 0.475 m
ENTP 52 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
Pj avec : t = 24 h
I=
t
on a :
Pj moy In ( Cv2 +1)
Pj(%) = . eu
C v2 + 1
Pendant 50 ans :
u = 2.05
Cv = 0.39 Pj (02%) = 93.11 mm
Pj = 46.21mm
Qs = 56×j1/2×H×L× [ ] 2/3
0 .8 .H .L
avec : L =2.5m
1.6.H + L
j=9%
Qs = 42×H× [ ] 2/3
2 .H
1 .6 .H + 2 .5
Qa ≤ 42×H× [ ] 2/3
2 .H
Qa ≤ Qs
1 .6 .H + 2 .5
Soit : f(H) = H× [ ] 2/3
2 .H
1 .6 .H + 2 .5
Donc : H= 0.13/f(H)
Apres un calcul itératif : H =1.2 m
ENTP 53 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
ENTP 54 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
Pj avec : t = 24 h
I=
t
on a :
Pj moy In ( Cv2 +1)
Pj(%) = . eu
C v2 + 1
Pendant 5 ans :
u = 0.84
Cv = 0.39 Pj (20%) = 105.76 mm
Pjmoy = 46.21mm
ENTP 55 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
ENTP 56 2006/2007
CHAP 7 ASSAINISSEMENT
ENTP 57 2006/2007
CHAP 8 CONCEPTION DU CARREFOUR
1/ Introduction :
Tout carrefour est une partie important d’une route. La vitesse, la sécurité, le
coût d’exploitation et la capacité en dépendent.
Pour notre projet l’étude du tronçon routier du CW 05 comporte essentiellement
l’étude d’un carrefour à niveaux qui est situé à l’intersection du tracé au niveau du PK
00+350 avec la RN 77A.
Le carrefour à niveau est le lieu de l’intersection de deux ou plusieurs routes au
même niveau.
2/ Type de carrefours :
Les principaux types de carrefour sont :
a. Carrefour en T ou de type T :
Carrefour plan ordinaire a trois branches secondaires unique et
orthogonale, ou aussi (±20°), a l'axe principal. Le courant rectiligne domine,
mais les autres courants peuvent être aussi d’importance semblable.
b. Carrefour en Y ou type (Y) :
Carrefour plan ordinaire a 3 branches, comportant une branche
secondaire uniquement et dont l'incidence avec l'axe principale est oblique
(s'éloignant de la normale de plus 20°)
c. Carrefour en croix :
Carrefour plan a 4 branches 2 à 2 alignées (ou quasi)
d. Carrefour type giratoire ou carrefour giratoire :
Carrefour plan comportant un îlot central (normalement circulaire)
matériellement infranchissable, ceinture par une chaussée mise à sens unique
par la droite, sur laquelle débouchent différentes routes et annoncé par une
signalisation spécifique.
Les carrefours giratoires sont utiles aux intersections de deux ou
plusieurs routes également chargées, lorsque le nombre de véhicules virant à
gauche est important.
ENTP 58 2006/2007
CHAP 8 CONCEPTION DU CARREFOUR
ENTP 59 2006/2007
CHAP 8 CONCEPTION DU CARREFOUR
b. Triangle de visibilité :
Un triangle de visibilité peut être associé à un conflit entre deux courants. Il
existe pour sommets :
Le point de conflit
Les points limites à partir des quels les conducteurs doivent apercevoir un
véhicule adverse.
c. Les îlots :
Les îlots sont aménagés sur les bras secondaires du carrefour pour séparer les
directions de la circulation, ou aussi de limiter les voies de circulation.
Pour un îlot séparateur, les éléments principaux de dimensionnement sont :
• Décalage entre la tête de l’îlot séparateur de la route secondaire et la limite de la
chaussée de la route principale : 1m.
• Décalage de îlot séparateur à gauche de l’axe de la route secondaire : 1m.
• Rayon en tête d’îlot séparateur : 0.5 m à 1m.
• Longueur de l’îlot : 15 m à 30 m.
5/ Application au projet ;
Dans notre conception nous avons opté pour le carrefour plan ordinaire à trois
branches (carrefour en Y ou type Y ). Comportant une branche secondaire uniquement
et dont l’incidence avec l’axe principal est oblique
( s’éloignant de la normale de plus 20o ).
- Branche A : véhicule prioritaires venant de DJIJEL qui le choix,
branche C vers FERDJIOI ou ce rabattre à droit vers le CW 05.
- Branche B : véhicules non prioritaires venant du CW 05, deux possibilité
d’accès à la RN 77A
Droit vers FERDJIOI
Gauche vers DJIJEL.
- Branche C : véhicule prioritaires venant de FERDJIOI et qui le choix, de
rabattre à droit vers la branche B sur CW 05, ou bien se passage direct
vers la branche A ver DJIJEL et SETIF.
Le schéma suivant illustre les différentes branches.
ENTP 60 2006/2007
CHAP 8 CONCEPTION DU CARREFOUR
ENTP 61 2006/2007
CHAP 8 CONCEPTION DU CARREFOUR
COURBE A 3 CENTRES
ENTP 62 2006/2007
CHAP 8 CONCEPTION DU CARREFOUR
c. Dimenssionnement du carrefour :
DIMENSSIONNEMMENT DU CARREFOUR
(1) VA VITESSE D'APPROCHE A VIDE (km/h)
Env 2 Env 3
Position du carrefour Pt.part Pt.part
Cat 2 80(RN77)
Cat 3 60(CW05)
(2) LARGEUR DE VOIE PRINCIPALE (m)
3.5 m pour roue de 7m
(3) LARGEUR DE VOIE DECELERATION ET INSERTION (m)
3m pour VA <100 Km/h
Avec Q>200 uvp/j pour l'intersection
(4) LARGEUR COULOIRS A SENS UNIQUE (m)
Profil de controle
Route à 2 voies 4.5m
(5) PROTECTION DE VEHICULE TOURNE A GAUCHE QUITTANT LA ROUTE PRINCIPALE (m)
Stokage carrefour 3.5m
(6) PROTECTION DE VEHICULE TOURNE A GAUCHE ACCEDANT LA ROUTE PRINCIPALE (m)
6m
(7) CHANGEMENT DE PROFIL EN TRAVERE
Longueur de raccordement (m)
Deport du bord droite de la chaussèe prinsipale. Avec un rayon de Vitesse d'approche a vide (Km/h)
courbe et contre-courbe ( R = 1000 m ) 80
3.5m 125m
4m 135m
(8) LONGUEUR DES VOIES DE DECELERATION DU TYPE PARALLELE
Rayon de la courbe final (m) Arret
Vitesse final (Km/h) 0-(10) Longueur du sifflet de
Longueur de la voie de raccordement :
Vitesse d'approche a vide Vitesse a l'entrée du I (m)
décélération y compris
(Km/h) sifflet (Km/h)
celle du sifflet : L (m)
80 60 115 50
(9) LONGUEUR DE VOIE D'INSERTION
Vitesse d'approche a vide (Km/h) 60 80
L (m) 140 180
I (m) 35 45
(10) COULOIRE DE DECELERATION DU TYPE DIAGONAL
Vitesse a l'entrée Vitesse au nez de Longueur du
Vitesse d'approche a vide (Km/h)
du biseau (Km/h) sortie (Km/h) biseau (m)
80 60 36 80
(11) RAYON
Sortée (m) Entrée (m)
Tourne à droite 20 18
Tourne à gauche 15 15
(12) LARGEUR COULOIRE
Entrée : 4m (accotement dérase , 1.5 m )
Sortée : 5m (accotement dérase , 0.5 m )
(13) LONGUEUR ILOT
30m
ENTP 63 2006/2007
CHAP 9 SIGNALISATION
1/ Introduction
Dans le but de rendre plus sûre et facile la circulation, et d’assurer aux usagers
la sécurité ; les dispositifs de retenue et la signalisation seront très utiles.
2/ Dispositif de retenue :
Les dispositifs de retenue constituent eux même des obstacles, ils ne doivent
être implantés que si le risque en leur absence le justifie.
Les dispositifs de retenue implantés sont :
• Glissières de sécurité :
Elles sont classées en trois niveaux, suivent leurs performances de retenue.
Les glissières de niveau 1 : Sont particulièrement adoptées pour les routes
principales.
Les glissières de niveau 2 et 3 : Sont envisageable lorsque les vitesses
pratiquées, à leurs endroits, sont faibles (de l’ordre de 60 Km/h).
Concernant les autres types de routes, des glissières doivent être prévues dans
les cas suivants :
Sur accotement :
En présence d’obstacles durs ou autres configurations agressives.
Lorsque la hauteur des remblais dépasse 4 mètre, ou en présence d’une
dénivellation brutale de plus de 1 m (cas des ouvrages d’arts par exemple).
Pour les autres cas, des glissières peuvent être implantées en cas de problèmes
spécifiques.
Il est à noter cependant :
Que les glissières doivent être implantées à distance des voies de façon à
respecter les dégagements de sécurité nécessaires.
Qu’il faut vérifier qu’elles n’entravent pas la visibilité.
ENTP 64 2006/2007
CHAP 9 SIGNALISATION
3/ Signalisation :
La signalisation routière joue un rôle primordial dans la mesure où elle permet à
la circulation de se développer dans de très bonnes conditions (vitesse, sécurité), il est
néanmoins rappelé que :
Les supports des panneaux de signalisation ne doivent pas empiéter sur les
bandes dérasées de droites et de gauche, ils sont placés le plus loin possible des
surfaces accessibles aux véhicules.
Les supports de portiques, potence etc. doivent être généralement isolés par des
glissières de sécurité.
3.1/ Objectifs de signalisation routière :
La signalisation routière à pour rôle :
De rendre plus sure et plus facile la circulation routière.
De rappeler certaines prescriptions du code de la route.
D’indiquer et de rappeler les diverses prescriptions particulières.
De donner des informations relatives à l’usage de la route.
3.2/ Types de signalisation :
On distingue deux types de signalisation :
1) Signalisation verticale :
Elle se fait à l’aide de panneaux qui transmettent un message visuel grâce à leur
emplacement, leur type, leur couleur et leur forme.
a. Signalisation avancée :
Le signal A24 est placé à une distance de 150 m de l’intersection.
Le signal B3 accompagné dans les cas d’un panneau additionnel (model G5) est
implanté sur la route prioritaire.
b. Signalisation de position :
Le signal de type B2 « arrêt obligatoire » est placé sur la route ou les usagers
doivent marquer l’arrêt.
c. Signalisation de direction :
L’objet de cette signalisation est de permettre aux usagers de suivre la route ou
l’itinéraire qu’ils ont fixé, ces signaux ont la forme d’un rectangle terminé par une
pointe de flèche d’angle au sommet égal à 75 °.
ENTP 65 2006/2007
CHAP 9 SIGNALISATION
2) Signalisation horizontale :
Elle concerne uniquement les marques sur chaussées qui sont employées pour
régler la circulation, avertir ou guider les usagers. Toutes ces marques sont de couleur
blanche.
La signalisation horizontale se divise en trois types :
a. Marques longitudinales :
• Lignes continues : Elles ont un caractère impératif (non franchissables sauf du
coté ou elle sont doublées par une ligne discontinue). Ces lignes sont utilisées
pour indiquer les sections de route ou lorsque le dépassement est interdit.
• Lignes discontinues : Ce sont des lignes utilisées pour le marquage, elles se
différencient par leur module, c'est-à-dire le rapport de la longueur des traits à
celle de leurs intervalles.
On distingue :
• Les lignes axiales ou lignes de délimitation des voies pour lesquelles la longueur
des traits est égale au tiers de leurs intervalles.
• Les lignes de rive, les lignes de délimitation des voies d’accélération, de
décélération ou d’entrecroisement pour lesquelles la longueur des traits dans ces
cas est égale à celle de leurs intervalles.
• Les lignes d’avertissement de lignes continues, les lignes délimitant les bandes
d’arrêt d’urgence, la longueur des traits de ces lignes est triple de celle de leurs
intervalles.
Les modulations des lignes discontinues sont récapitulées dans le tableau
suivant :
ENTP 66 2006/2007
CHAP 9 SIGNALISATION
Elles sont basées sur une longueur parodique de 13 m. leurs caractéristiques sont
données par le tableau suivant :
13 m
3m 10 m
T1 2u
3m 3.5 m
T2 3u
3m 1.33 m
T3 2u
Types de modulation -
b. Marques transversales :
• Ligne stop : C’est une ligne continue qui oblige les usagers à marquer un arrêt.
c. Autres signalisation :
ENTP 67 2006/2007
CHAP 9 SIGNALISATION
c. Exemple :
• Signalisation horizontale :
ENTP 68 2006/2007
CHAP 9 SIGNALISATION
• Signalisation verticale :
ENTP 69 2006/2007
CHAP 10 PIQUETAGE
1-Introduction :
Le piquetage est une appareil topographique dont le but est de déterminer la position
exacte de tout point en coordonnées et en altitude celle ci s'effectue sur le terrain à partir
des coordonnées rectangulaires déjà calculées lors des études pour matérialiser sur le
terrain, les repères nécessaires à la réalisation de la route.
L'implantation du projet s'appuie sur le canevas de base qui a servi au levé du terrain
il est utile de matérialiser donc solidement les piquets de stations qui doivent être aménagés
contre la disposition et la distraction.
L'implantation est donc le repos du projet étudié sur le terrain naturel pour le
réaliser.
2-Schéma de principe :
Nord
STB
G(STA , P1)
G(ST1 , ST1)
P1
Axe P2
ENTP 70 2006/2007
CHAP 10 PIQUETAGE
LA TABLE (I): Fournit tous les éléments en fonction de R = 1 on trouve ainsi toutes
les combinaisons entre les paramètres A, L et R.
LA TABLE (II) : Permet d'implanter les points par abscisses et ordonnées sur la
tangente a l'origine (Ka) de la clothoide
LA TABLE (III): Contient pour toutes les valeurs rondes du paramètre A (30
<A<5000) les abscisses et les ordonnées des points de la clothoide sur la tangente, cette
table permet de piqueter un point tous les 5.00 m d'arc.
b. Implantation sans l'usage des tables :
Des formules approchées permettant de calculer les éléments nécessaires à
l'implantation pour une courbe de raccordement entre un alignement (AT) et un arc de
cercle de rayon R
L'angle polaire α de chaque point (N) de la clothoide est donnée par la Formule :
α = [ 100×
× (TN)2/3 × ∏ × (RL) ] - K
α = [ 10.61 × (TN)2/RL ] - K
Cette formule n'est utilisable que pour les angles polaires inférieurs à (l2grad)
TN : longueur sur la clothoide.
ENTP 71 2006/2007
CHAP 10 PIQUETAGE
×R Sin 2γγ
L ’ = TN = 2×
Avec un théodolite centré sur T et la référence prise sur A, on ouvre l'angle (200 + γ)
sur une direction on mesure T et on obtient M sur la Courbe.
De même on implante la courbe circulaire.
ENTP 72 2006/2007
CHAP 10 PIQUETAGE
4/ Conclusion :
En pratique pour positionner (définir) un point quelconque sur un axe donné suivant
les deux plans (horizontal / vertical), on procède de la façon suivante :
- on stationne en A l'appareil utilisé (théodolite).
- on vise la station B de coordonnées X.Y.Z connues et on détermine par la suite la
côte zénithale de la station A on utilisant la relation :
Dn = lecture arrière - lecture avant
Avec:
• Lecture arrière :
Est la lecture de l'appareil mesurée entre le sol (TN), et l'axe de l'oculaire.
• Lecture avant :
Est la lecture sur le trait niveleur (lit sur la mire placée en B).
Dn : dénivelé entre les deux stations A et B exprimée en grandeur et en sens.
L'altitude du point A est donc égale a:
Alt A = Alt B ± Dn
Également on peut mesurer la distance stadimétrique entre les deux stations on utilisant
l'expression :
Dh =DP × cos (α
α) (S-S') × l00 cos2 (α
α)
ENTP 73 2006/2007
CHAP DEVIS ESTIMATIF
Devis estimatif :
Prix
Montant
Designation des travaux Unite Quantite unitaire
DA
DA
Installation de chantier et repliement forfait 3% 16031694.56
Terrassement
Decapage de chaussée exitante m2 2521.00 150.00 378150.00
TOTAL 380921890.00
chaussée
Couche de fondation en TVO m3 22019.00 800.00 17615200.00
GC t 5133.00 1600.00 8212800.00
Couche de base en
GB t 20326.00 4100.00 83336600.00
Couche de d'impregnation 1.00kg/m2 m2 155708.124 75.00 11678109.30
Couche de d'accrochement dose a 0.3
kg/m2
m2 99086.988 60.00 5945219.28
Couche de roulement en beton
bitumineux BB
t 5800.00 4600.00 26680000.00
TOTAL 153467928.60
Le montant total du projet est de : Six-cents quarante six millions six cents
onze milles six cents quatre vingts dinars algeriens et cinquante centimes.
ENTP 74 2006/2007
CHAP CONCLUSION
Conclusion :
ENTP 75 2006/2007
BIBLIOGRAPHIE
Bibliographie
Les sites :
- www.mtp.dz
- www.wsétif.dz.org
- Autres sites
ENTP 2006/2007