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I. Présentation générale
Caractéristiques clés de l’approche d’audit :
Comprendre l’activité du client, l’environnement du contrôle interne, du système d’information, les
domaines de risques significatifs.
On peut faire un approche d’audit soit :
- Un approche par les comptes : on insiste sur la phase finale, c'est-à-dire qu’on a des papiers de travail
détaillés (on a un niveau détaillé des comptes). Utilisé dans les PME, lorsque le contrôle interne sans
signification, l’effectif est très réduit, cumul de fonction important.
- Une approche par contrôle interne : on fait une combinaison avec d’autres procédures de validité. Utilisé
lorsque le bilan affiche de faibles montants.
- Une approche par les risques : permet d’aller à l’essentiel, grande sécurité pour l’opinion, gain de temps,
permettre au client de tirer le meilleur profit de la mission. Appuyé par les moyens suivants : entretiens
avec responsables, revue analytique, compréhension approfondie du secteur d’activité. utilisé dans les
grandes structures (banques) où mouvements très importants identifier des zones de risques (important,
moyen, faible).
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- appréhender les facteurs externes (conjoncture, concurrence, pratiques comptables,
contraintes légales, les caractéristiques financières et opérationnelles, orientations
stratégiques…)
- obtenir les informations pertinentes (revue du dossier de l’exercice précédent, entretien
avec les personnel du client, documentation interne,…)
- examen analytique (il s’agit d’analyse les donnée financière et non financières
complétées par des enquêtes auprès des responsables de l’entreprise.
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1.4. Déterminer le seuil de signification
Le seuil de signification préliminaire (SSP) est montant à partir duquel des omissions ou des inexactitudes
isolées ou cumulées auraient pour effet de modifier ou influencer le jugement d’une personne raisonnable se
fiant aux états financiers.
Le SSP est déterminé lors de la phase de planification d’audit. En fin de mission on évalue l’impact cumulé
des ajustements relevés sur les états financiers.
Le SSP est déterminé en fonction de critères qualitatifs (nature de l’activité, résultats d’exploitation, situation
financière) et d’autres critères quantitatifs (SSP fondé sur le résultat courant avant impôt il y a une zone
de 5% à 10% du résultat courant avant impôt qui est à relever.
On peut aussi déterminer le SSP à partir du résultat avant impôt de l’année précédente (si l’évolution est
stable), la moyenne des résultats avant impôt ou encore le résultat budgétisé (si le budget est fiable).
Si le résultat est proche de zéro (oscille entre bénéfice et perte) on peut prendre 0,5% à 1% du chiffre
d’affaires ou 1% à 2% de la marge brute.
Le SSP est fondé sur la situation financière si les résultats varient et sont instables. On prend alors 5% des
capitaux propres (sur manuel EY : 0,5% à 1%).
Si les capitaux propres chutent, on peut calculer un taux faible du total bilan.
Le plan de mission doit expliciter les méthodes de fixation du SSP et le niveau auquel il a été fixé.
L’erreur tolérable (ER) est un concept qui permet d’appliquer le SSP au niveau d’un compte individuel et
permet de déterminer l’étendu des tests d’audit.
Elle est fixée de telle sorte qu’il y ait peu de chances pour que le total des ajustements détectés ou non
détectés dans tous les comptes soit supérieur au SSP.
Elle est généralement fixée à 50% du SSP. Elle est déterminée à la phase de planification et nous permet de
concevoir les tests et procédures d’audit et aussi pour évaluer les résultats des tests.
On peut la fixer à 75% du SSP si nous estimons que la somme des ajustements est inférieure au SSP. Mais
nous laissons peu de chances aux ajustements et erreurs inattendues dans les comptes et l’échantillon de tests
est important.
SSP = taux d’erreur estimé à travers l’examen du contrôle interne x taux d’erreur du sondage compte tenu de
la taille de l’échantillon
Lorsqu’on n’arrive pas à déterminer le SSP (c'est-à-dire que les éléments de base de calcul du SSP ne présent
pas une variation cohérente) on choisit la valeur la plus petite (par prudence) entre : 5% du résultat courant ;
5% du résultats d’exploitation ; 0,5% à 1% du chiffre d’affaires ; 0,5% à 1% des capitaux propres.
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- l’expérience avec le compte
- l’expérience du personnel responsable du compte
- le changement par rapport à l’exercice précédent
Cette détermination du risque inhérent est faite lors de la prise de connaissance de l’entreprise et de son
secteur d’activité. Les résultats de détermination de ces comptes sont précisés dans le plan d’approche.
Elaboration de la stratégie globale d’audit : cette étape issue des précédentes phase de la planification d’audit
cette stratégie d’audit est à communiquer au client.
Cette stratégie comprend les décisions sur l’étendue des travaux, leur importance ainsi que leur calendrier.
cette stratégie trace :
- l’approche à mettre en œuvre pour traiter les domaines de risques élevés,
- les conséquences des nouvelles règles comptables,
- stratégie en matière des testes d’audit et tests sur les contrôles,
- l’étendue des interventions informatiques,
- calendrier et dates limites des travaux,
- certains travaux d’audit et conformation des agents extérieurs,
- personnel et équipe d’intervention,
- et budget temps alloué.
Réunions de planification : ces réunions permettent de :
- augmentent le niveau d’efficacité de la planification,
- identifier les problèmes de comptabilité et d’audit,
- élaborer un plan d’audit en fonction de l’évaluation des risques,
- communiquer les objectifs d’audit aux collaborateurs
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- et bénéficier des expériences des autres.
Feuilles de travail relatives à la planification :
- les ordres du jours et comptes rendus des réunions de planification,
- les informations financières utilisées pour élaborer le plan d’audit,
- évaluation de l’environnement de contrôle,
- budget temps,
- correspondances avec les autres bureaux d’audit,
- plan de mission
- la correspondance avec la direction.
Le plan de mission : C’est un document qui résume les décisions relatives à l’étendue et au déroulement des
travaux d’audit. Il comprend aussi :
- une description du client,
- de son activité,
- description des prestations à fournir,
- évaluation globale de l’environnement de contrôle et son impact sur la stratégie d’audit,
- une synthèse succincte de la stratégie d’audit relative au test et à l’appréciation des
contrôles mis en place,
- le plan d’audit,
- identification des points potentiels d’audit,
- estimation du seuil de signification (SSP) et de l’erreur tolérable (ET),
- calendrier des travaux
- interventions significatives de planification
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Une fois que les contrôles pertinents ont été évalués et semblent fiables, on va décider si on va s’appuyer sur
ces contrôles ou non (permanence, matérialisation, repose sur un objectif d’audit…).
Si les contrôles sont efficaces et que nous décidons de s’appuyer dessus (coût important) le risque
d’erreur est faible.
Si les contrôles non efficaces mais environnement de contrôle favorable risque inhérent faible
risque d’audit modéré.
Si le contrôle est non efficace et l’environnement de contrôle non favorable risque d’erreur élevé.
Bref, une bonne connaissance du contrôle interne de l’entreprise permet à l’auditeur :
- d’identifier les risques d’erreurs rendues possibles par les lacunes du système
- de mesurer le risque de survenance des erreurs
- de déterminer l’étendu des travaux d’audit.
Pour fixer le niveau du risque (faible, très faible, moyen, élevé), nous tenons compte des facteurs suivants :
- insuffisance dans la conception du contrôle
- environnement de contrôle du client
- risque inhérent et caractéristique du compte concerné.
Et on accorde de l’importance à des facteurs tels que :
- implication de la direction dans les opérations courantes de la société
- sensibilité du personnel de l’entité au contrôle
- expériences des audits précédents
- tendances économiques
- indicateurs d’erreurs possibles à partir de la revue analytique.
Il y a une forte relation entre l’évaluation préliminaire du risque et l’étendue des tests de validation
- risque très faible étendu limité des travaux
- " " faible étendu préventif
- " " moyen tests étendus
- " " élevé extrapolation
Evaluation préliminaire / évaluation Etendue des tests de validité sur les comptes
du risque concernés
Les contrôles sont efficaces, et nous Limité – nos tests sont minimaux, dans la mesure
avons l’intention de nous appuyer sur ou des éléments probants important ont été
eux. Le risque d’erreur est très faible rassemblés indiquant que des erreurs sont peu
susceptibles de se produire.
Les contrôles sont efficaces mais nous Préventif – nous n’attendons pas d’erreurs ;
n’avons pas l’intention de nous appuyer toutefois, nos tests sont élaborés de façon à avoir
sur eux (par exemple, car les tests de une chance raisonnable de détecter les erreurs
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contrôle n’ont pas un bon rapport importantes pour l’audit qui ont pu se produire.
coût/efficacité). Le risque d’erreur est
faible.
Les contrôles sont non efficaces et le Etendu – nous attendons peu d’erreurs ; nos tests
risque d’erreurs est « moyen ». sont suffisamment étendus pour être en mesure de
déterminer si des erreurs importantes pour l’audit se
sont produites ; et , si de erreurs sont détectées, pour
permettre une estimation de leur impact potentiel.
Les contrôles sont non efficaces et le Extrapolation – nous attendons des erreurs qui
risque d’erreurs est « élevé ». peuvent être importantes pour l’audit ; nos tests sont
conçus de façon à pouvoir estimer leur impact
potentiel.
D’autres considérations sur le contrôle pour évaluer le risque les risques d’erreur sont :
- autorisation : niveau et procédures d’approbation.(A)
- protection des actifs : restrictions d’accès des actifs, utilisations et enregistrement. (PA)
- responsabilité financière des actifs : procédure de rapprochement des actifs comptabilisés et réels.
S’assurer que (A) et (PA) sont appliquées.
(d) Documentation
C’est dans le plan d’approche où on porte notre analyse sur les procédures déjà évaluées :
- description sommaire des teste d’audit planifiés sur les principaux contrôles
- indication du cycle affectant le compte et des objectifs pour lesquels le risque est élevé
- indication des erreurs importantes potentielles et l’impact maximal de ces erreurs
- indication des principales procédures planifiées, y compris l’examen analytique, en précisant
pour chacun l’étendu (limité, préventif, étendu, extrapolation), la force probante pour l’examen
analytique (faible, corroboratif, persuasif), le calendrier, objectifs de la procédure (surévaluation,
sous-évaluation),
On ne teste que les contrôles qui sont efficaces, utiles, et matérialisés (existants, pertinents et permanents).
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Etape 2 : Procéder à l’évaluation du risque : Evaluer la probabilité que des erreurs
importantes pour l’auditeur surviennent dans chaque estimation comptable significative, ce
risque dépend :
du Risque inhérent,
des caractéristiques du compte,
de la motivation de la direction,
de l’environnement de contrôle,
de la conception des processus des estimations comptables,
du degré de subjectivité,
du degré de précision des estimations comptables antérieures.
Etape 3 : Elaborer l’approche d’audit, le plan d’approche résume les parties
suivantes :
La façon dont l’estimation affecte les comptes
L’évaluation du risque
Les grandes lignes de la stratégie d’audit
L’étendue des travaux
Le calendrier des travaux
L’objectif de la procédure d’audit.
Le plan d’approche est établi par groupe de compte significatif, et résume la stratégie d’audit permettant
d’obtenir les éléments probants et permettant d’exprimer une opinion sur les Etats de synthèse. D’une
manière générale : le calendrier l’étendue.
C’est un point entre le « Plan de Mission » et les tests d’Audit détaillés du programme de travail, un
moyen de communication de la stratégie d’audit aux membres des équipes d’audit.
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4.6. La documentation :
La documentation est composée de Mémorandum, programmes de travail et tests effectués.
5. Procédure de Validité :
5.1. Généralités :
Ces procédures cherchent à obtenir des preuves directes : d’exhaustivité, d’exactitude de validité des
données, ces procédures peuvent prendre plusieurs formes : Enquête, Observation, vérification physique,
Confirmation, Examen analytique.
La nature des procédures de validité dépend de la nature du compte et de l’évaluation du risque.
Il y a une relation étroite entre le risque déjà évalué et le calendrier et l’étendue des procédures de
validité.
Les procédures de validité sont : Examen analytique, Eléments Clés, Echantillons représentatifs, autres
tests sur les opérations, données sous jacentes.
La connaissance de l’actualité du client et de son secteur d’activité nous sensibilise aux fluctuations des
données financières
(Marché en hausse de 25% 25% de CA Clients exceptionnels)
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Les opérations à forte implication de la direction
D’autres éléments inhabituels
Eléments dont le Solde > ET
Il s’agit généralement des opérations sujet aux données non répétitives et estimations comptables
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6. Evaluation Globale:
Si les ajustements identifiés et non comptabilisés par le client, on doit le mentionner sur une feuille de travail
(synthèse des ajustements non comptabilisés) afin d’évaluer leur impact sur le résultat et les Etats de
synthèse
Le cumul des ajustements comprend :
Le Total des erreurs identifiés et extrapolées sur toute la population
Les erreurs et ajustements identifiés non fondés sur des tests représentatifs
Les différences de jugements en estimations comptables avec le Client
Analyser les erreurs, commencer par la compréhension de leurs causes, évaluer et demander au Client
de rectifier
Les erreurs peuvent être identifiées soit :
à partir des éléments clés
ou par extrapolation des résultats des tests
ou par les différences constatées lors de l’examen analytique
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7.3. Autres :
Les confirmations des Soldes (Soldes importants, soldes créditeurs clients, transactions importantes ou
inhabituelles….)
Principes de contrôle interne (Organisation générale, Manuel des Procédures , description des procédures….)
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