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ISCAE- CEC 

Résumé du cours d’audit 2ème année ; Juin-2006

I. Présentation générale
Caractéristiques clés de l’approche d’audit :
Comprendre l’activité du client, l’environnement du contrôle interne, du système d’information, les
domaines de risques significatifs.
On peut faire un approche d’audit soit :
- Un approche par les comptes : on insiste sur la phase finale, c'est-à-dire qu’on a des papiers de travail
détaillés (on a un niveau détaillé des comptes). Utilisé dans les PME, lorsque le contrôle interne sans
signification, l’effectif est très réduit, cumul de fonction important.
- Une approche par contrôle interne : on fait une combinaison avec d’autres procédures de validité. Utilisé
lorsque le bilan affiche de faibles montants.
- Une approche par les risques : permet d’aller à l’essentiel, grande sécurité pour l’opinion, gain de temps,
permettre au client de tirer le meilleur profit de la mission.  Appuyé par les moyens suivants : entretiens
avec responsables, revue analytique, compréhension approfondie du secteur d’activité.  utilisé dans les
grandes structures (banques) où mouvements très importants  identifier des zones de risques (important,
moyen, faible).

Il faut savoir que :


Le risque d’audit est la probabilité d’émettre une opinion inappropriée sur des états financiers contenant des
anomalies significatives. Il met en jeu trois facteurs :
1. le risque inhérent : c’est la prédisposition d’un compte ou groupe de comptes significatifs à contenir
des anomalies significatives sans prendre en compte l’efficacité du contrôle interne.
2. le risque du contrôle : c’est le risque que le contrôle interne ne permet pas de détecter ou d’empêcher
la production des erreurs en temps opportun.
3. risque de détection : risque que les procédures d’audit amènent un auditeur à conclure que des
erreurs significatives n’existent pas alors qu’elles existent.

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II. Principales phases de l’audit


1. Les principales phases de planification d’une mission
Cette planification nous permet de prendre connaissance (ou de mettre à jour les connaissance en cas de
mission récurrente) de l’activité et du secteur d’intervention du client afin de :
- identifier les problèmes très tôt
- bien comprendre les attentes du client
- optimiser le calendrier des travaux
- déterminer l’équipe

1 - Fixer les objectifs du service au client et les autres objectifs de planification


2- Prise de connaissance de l’activité et du secteur du client
3- Effectuer une évaluation de l’environnement de contrôle
4- Déterminer le seuil de signification préliminaire
5- Déterminer les comptes ou groupes de comptes significatifs
6- Déterminer les sources d’information qui alimentent les comptes
7- Elaborer un plan de mission

1.1. Fixer les objectifs du service au client et les objectifs de planification


Ces objectifs sont identifiés dans la lettre de mission (généralement). Il s’agit de :
- émission d’une lettre de recommandations
- émission des rapports spéciaux (audit d’acquisition)
- revue d’informations non auditées
- étendue des travaux
- date d’intervention
- étendue de l’aide du client
 Entretien avec la direction pour élaboration de la lettre de mission.

1.2. Prendre connaissance ou mise à jour des connaissances de l’activité du client


Cette phase renforce la capacité de l’auditeur à identifier les zones de risques significatifs et les domaines
d’audit significatifs :
- identifier les problèmes ou difficultés comptables et autres pouvant être rencontrés,
- identifier et comprendre les facteurs externes et les différentes situations qui ont un
impact sur l’activité du client, ses choix et ses opérations financières

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- appréhender les facteurs externes (conjoncture, concurrence, pratiques comptables,
contraintes légales, les caractéristiques financières et opérationnelles, orientations
stratégiques…)
- obtenir les informations pertinentes (revue du dossier de l’exercice précédent, entretien
avec les personnel du client, documentation interne,…)
- examen analytique (il s’agit d’analyse les donnée financière et non financières
complétées par des enquêtes auprès des responsables de l’entreprise.

1.3. Evaluation globale de l’environnement de contrôle


L’environnement de contrôle comprend l’attitude de la société vis-à-vis du processus d’élaboration des
estimations comptables et de sa philosophie d’information financière et représente le contexte dans lequel le
système comptable et de contrôle interne fonctionnent.
L’environnement de contrôle ne garantit pas l’efficacité du contrôle mais constitue un facteur positif dans
l’évaluation du risque d’erreur importante pour l’audit. De ce fait, cette évaluation influence l’étendue des
travaux d’audit ainsi que la date d’intervention.
L’environnement de contrôle est déterminé par la combinaison des éléments suivants :
- la sensibilité au contrôle de la direction et son style de direction : l’importance qu’attache
la direction au contrôle interne et qui peut constituer un contexte positif qui contribue au
bon fonctionnement du système comptable et de contrôle. Cette sensibilité dépend du
style de direction :
 ses caractéristiques (nombre de dirigeants…),
 son comportement : vis-à-vis des auditeurs, de l’application des principes
comptables
 les circonstances influençant la direction : introduction en bourse, filiales
d’une multinationale…
 son attitude vis-à-vis des risques liés à l’activité
- mécanismes de contrôle mis en place par la direction qui fournissent le cadre dans lequel
les contrôles spécifiques et les traitements comptables fonctionnent :
 méthodes de contrôle de la direction
 structure organisationnelle
 service d’audit interne
 comptabilité analytique
 facteurs externes (réglementation, politique imposée par une société mère,
influence imposée par un organisme prêteur…)
- influence sur la direction qui se répercute directement sur son attitude dans la conduite et
le suivi de l’activité ainsi qu’à l’égard de l’importance des contrôles :
 exécution et documentation de l’évaluation de l’environnement de contrôle
 identification des facteurs qui nuisent à un environnement de contrôle efficace
L’identification et l’évaluation se fait par des discussions avec le personnel et par examen de la
documentation appropriée, et en remplissant les formulaires et le programme de travail approprié
(ainsi que le guide de l’environnement de contrôle). Un résumé de notre évaluation de
l’environnement de contrôle est inséré dans le plan de mission.

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1.4. Déterminer le seuil de signification
Le seuil de signification préliminaire (SSP) est montant à partir duquel des omissions ou des inexactitudes
isolées ou cumulées auraient pour effet de modifier ou influencer le jugement d’une personne raisonnable se
fiant aux états financiers.
Le SSP est déterminé lors de la phase de planification d’audit. En fin de mission on évalue l’impact cumulé
des ajustements relevés sur les états financiers.
Le SSP est déterminé en fonction de critères qualitatifs (nature de l’activité, résultats d’exploitation, situation
financière) et d’autres critères quantitatifs (SSP fondé sur le résultat courant avant impôt  il y a une zone
de 5% à 10% du résultat courant avant impôt qui est à relever.
On peut aussi déterminer le SSP à partir du résultat avant impôt de l’année précédente (si l’évolution est
stable), la moyenne des résultats avant impôt ou encore le résultat budgétisé (si le budget est fiable).
Si le résultat est proche de zéro (oscille entre bénéfice et perte) on peut prendre 0,5% à 1% du chiffre
d’affaires ou 1% à 2% de la marge brute.
Le SSP est fondé sur la situation financière si les résultats varient et sont instables. On prend alors 5% des
capitaux propres (sur manuel EY : 0,5% à 1%).
Si les capitaux propres chutent, on peut calculer un taux faible du total bilan.
Le plan de mission doit expliciter les méthodes de fixation du SSP et le niveau auquel il a été fixé.
L’erreur tolérable (ER) est un concept qui permet d’appliquer le SSP au niveau d’un compte individuel et
permet de déterminer l’étendu des tests d’audit.
Elle est fixée de telle sorte qu’il y ait peu de chances pour que le total des ajustements détectés ou non
détectés dans tous les comptes soit supérieur au SSP.
Elle est généralement fixée à 50% du SSP. Elle est déterminée à la phase de planification et nous permet de
concevoir les tests et procédures d’audit et aussi pour évaluer les résultats des tests.
On peut la fixer à 75% du SSP si nous estimons que la somme des ajustements est inférieure au SSP. Mais
nous laissons peu de chances aux ajustements et erreurs inattendues dans les comptes et l’échantillon de tests
est important.
SSP = taux d’erreur estimé à travers l’examen du contrôle interne x taux d’erreur du sondage compte tenu de
la taille de l’échantillon
Lorsqu’on n’arrive pas à déterminer le SSP (c'est-à-dire que les éléments de base de calcul du SSP ne présent
pas une variation cohérente) on choisit la valeur la plus petite (par prudence) entre : 5% du résultat courant ;
5% du résultats d’exploitation ; 0,5% à 1% du chiffre d’affaires ; 0,5% à 1% des capitaux propres.

1.5. Déterminer le compte ou groupes de comptes significatifs


Les compte significatifs sont ceux qui individuellement ou collectivement ont un impact significatif sur les
états de synthèse  ou même en étant pas important, leur non détection influencent la réputation du cabinet
dans ses relations avec le client.
Un compte ou groupe de compte sont réputés significatifs si son solde approche ou dépasse l’ET (erreur
tolérable)
Le risque inhérent et les caractéristiques du compte, qui déterminent si le comte est important, comprennent :
- la taille et composition du compte
- valeur des mouvements
- la subjectivité dans la détermination du solde
- la valeur du compte

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- l’expérience avec le compte
- l’expérience du personnel responsable du compte
- le changement par rapport à l’exercice précédent
Cette détermination du risque inhérent est faite lors de la prise de connaissance de l’entreprise et de son
secteur d’activité.  Les résultats de détermination de ces comptes sont précisés dans le plan d’approche.

1.6. Identifier les sources d’information affectant les comptes significatifs


Les sources d’informations peuvent être classés en trois catégories :
- estimation comptable : traitement qui reflètent les nombreux jugements, décisions et
choix faits par un client lors de la préparation des états financiers.
- Données répétitives : cycles comptables qui traitent les données financières répétitives
comptabilisées dans le livres.
- Données non répétitives : autres traitement répétitifs appliqués lors de la préparation des
états financiers.

1.7. Préparer le plan de mission


Le plan de mission inclut un certain nombre de points :
- évaluation et compréhension des sources d’information significatives (identifier le
processus d’estimation et de traitement des informations significatives)
- envisager les erreurs possibles et évaluer les contrôles pertinents
- évaluation du risque
- élaboration et exécution de l’approche d’audit (approche d’audit pour chaque type de
compte ou groupe de comptes significatifs, préparer le programme pour les tests sur les
contrôles et les tests de validité, effectuer des tests sur les contrôles pertinents)

Elaboration de la stratégie globale d’audit  : cette étape issue des précédentes phase de la planification d’audit
 cette stratégie d’audit est à communiquer au client.
Cette stratégie comprend les décisions sur l’étendue des travaux, leur importance ainsi que leur calendrier. 
cette stratégie trace :
- l’approche à mettre en œuvre pour traiter les domaines de risques élevés,
- les conséquences des nouvelles règles comptables,
- stratégie en matière des testes d’audit et tests sur les contrôles,
- l’étendue des interventions informatiques,
- calendrier et dates limites des travaux,
- certains travaux d’audit et conformation des agents extérieurs,
- personnel et équipe d’intervention,
- et budget temps alloué.
Réunions de planification : ces réunions permettent de :
- augmentent le niveau d’efficacité de la planification,
- identifier les problèmes de comptabilité et d’audit,
- élaborer un plan d’audit en fonction de l’évaluation des risques,
- communiquer les objectifs d’audit aux collaborateurs

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- et bénéficier des expériences des autres.
Feuilles de travail relatives à la planification :
- les ordres du jours et comptes rendus des réunions de planification,
- les informations financières utilisées pour élaborer le plan d’audit,
- évaluation de l’environnement de contrôle,
- budget temps,
- correspondances avec les autres bureaux d’audit,
- plan de mission
- la correspondance avec la direction.
Le plan de mission : C’est un document qui résume les décisions relatives à l’étendue et au déroulement des
travaux d’audit. Il comprend aussi :
- une description du client,
- de son activité,
- description des prestations à fournir,
- évaluation globale de l’environnement de contrôle et son impact sur la stratégie d’audit,
- une synthèse succincte de la stratégie d’audit relative au test et à l’appréciation des
contrôles mis en place,
- le plan d’audit,
- identification des points potentiels d’audit,
- estimation du seuil de signification (SSP) et de l’erreur tolérable (ET),
- calendrier des travaux
- interventions significatives de planification

2. Compréhension et évaluation des sources d’information


L’objectif de cette phase est de déterminer la probabilité d’erreur importante pour l’audit dans chaque
compte significatif en tenant compte :
- du risque inhérent et des caractéristiques du compte,
- de l’environnement de contrôle,
- de la conception du traitement du cycle ou du processus.

2.1. Evaluation et compréhension des données répétitives (DR)


(a) Caractéristiques des éléments répétitifs
Les caractéristiques des éléments répétitifs : nombre important +valeur individuelle faible.
 Cette compréhension nous permettra d’obtenir des informations suffisantes sur les comptes alimentés par
ces données et évaluer le risque  étendu et nature des travaux.
Données répétitives  répétition des données  environnement de contrôle favorable  risque faible 
étendu faible.
(b) Les étapes de compréhension des données répétitives :
elles sont au nombre de 5 :
Identification des cycles et des opérations significatives
Cycles significatifs : ventes, avoirs, encaissements, décaissements, achats, paie, immobilisations…

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Compréhension des flux des opérations significatives 


L’objet de cette compréhension est de comprendre les flux pour pouvoir identifier où des erreurs importantes
peuvent se produire dans les traitements  et donc où les contrôles sont nécessaires pour atteindre pour
atteindre les objectifs de contrôle.
 Cette compréhension s’acquiert par :
- enquête auprès des personnes appropriées
- observation des méthodes et traitements
- examens des manuels du client
- test de cheminement
Pour réussir cette compréhension on a plusieurs étapes (schéma page 66):

- Recueil de l’existant : descriptions des procédures existantes, entretiens avec le


personnel, établissement des flow-charts ou de narratif (synthèse des procédures déjà
formalisées, ou formalisation des procédures via flow-chart ou narratif). Faire un test de
cheminement pour s’assurer de la bonne compréhension de la procédure.
- Diagnostic : les procédures existent toujours mais il faut qu’elles soient formalisées,
prévoient des contrôle préventifs et de détection, respectent les principes de contrôle
interne…
Pour qu’elle soit fiable, une procédure doit mettre en évidence les contrôles clés et respecter les
principes de :
 Intégration : étapes successives de circulation des documents.
 Information : fiable et claire
 Harmonie : coût / efficacité
 Indépendance : respect des objectifs indépendamment des moyens et méthodes.
 Organisation : objectifs bien définis et séparation des tâches
 Permanence : les contrôles doivent concerner toute l’année
 Universalité : concerne tous les biens et toutes les personnes.
Les objectifs du contrôle : exhaustivité, réalité, cut-off, évaluation, imputation, totalisation, centralisation,
(sous-objectifs : séparation des tâches, protection d’actifs).

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Identification des endroits où des erreurs peuvent se produire


Il s’agit de l’identification des endroits où des contrôles sont nécessaires pour empêcher et détecter les
erreurs dans chaque cycle significatif ; fournir l’assurance raisonnable que les traitements sont effectués
comme prévu ; couvrent les 7 objectifs du contrôle (réalité/existence, exhaustivité, évaluation, cut-off,
imputation, totalisation, centralisation, (sous-objectif : séparation des tâches, protection d’actifs).
Identification et compréhension des contrôles pertinents
On a en plus des objectifs cités ci-dessus, 7 autres principes de contrôles à savoir  : information, harmonie,
intégration, indépendance, organisation, universalités et permanence.
Types de contrôles :
- Contrôle préventif : appliqué à chaque opération afin d’empêcher que des erreurs
importantes ne se produisent.
- Contrôle de détection : détecte les erreurs significatives (rapprochement bancaire,
confirmation de soldes…)
- Contrôle d’application : contrôle de prévention et contrôle de détail (ex : impossibilité de
saisir une facture doublement)
- Contrôle de pilotage : contrôle de détection : ce sont des contrôles globaux de cohérence
effectués par le management (ce sont souvent des indicateurs de performance. Ex : suivi
des marges …)
Documentation des contrôles pertinents :
FAC, test de cheminement, grille de séparation des tâches.
- FAC (feuille d’analyse des contrôles): identifier les types d’opérations qu’elle couvre,
mettre en évidence les endroits où des erreurs de traitement peuvent se produire (où les
contrôles sont nécessaires), décrire les contrôles mis en place et les personnes
responsables.
- Test de cheminement : choisir une opération à partir du grand livre et la suivre pour voir
si on a bien compris la procédure décrite (aussi test de conformité).
- La grille de séparation des taches : indique verticalement les tâches effectuées et leurs
natures (exécution, autorisation, enregistrement, contrôle) et les personnes qui s’en
chargent.
Evaluation préliminaire de l’efficacité des contrôles et évaluation du risque
Une fois identifiés, les contrôles pertinents doivent être évalués pour voir s’ils sont susceptibles d’identifier
les erreurs ou de les empêcher.
Les considérations pour l’évaluation préliminaire :
- risque inhérent et caractéristiques du compte,
- efficacité de l’environnement de contrôle,
- insuffisance dans la séparation des tâches,
- conception du contrôle (efficacité, utilité)
- séparation des tâches : autorisation, détention des biens, enregistrement, contrôle
Le support du diagnostic est la FAC : voir si les contrôles mis en places sont utiles, efficaces, suffisant et
enfin s’ils sont matérialisés.
 Ce diagnostic permettra d’évaluer les risques d’erreurs pour l’audit (faible, moyen, élevé)

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Une fois que les contrôles pertinents ont été évalués et semblent fiables, on va décider si on va s’appuyer sur
ces contrôles ou non (permanence, matérialisation, repose sur un objectif d’audit…).
 Si les contrôles sont efficaces et que nous décidons de s’appuyer dessus (coût important)  le risque
d’erreur est faible.
 Si les contrôles non efficaces mais environnement de contrôle favorable  risque inhérent faible 
risque d’audit modéré.
 Si le contrôle est non efficace et l’environnement de contrôle non favorable  risque d’erreur élevé.
Bref, une bonne connaissance du contrôle interne de l’entreprise permet à l’auditeur :
- d’identifier les risques d’erreurs rendues possibles par les lacunes du système
- de mesurer le risque de survenance des erreurs
- de déterminer l’étendu des travaux d’audit.
Pour fixer le niveau du risque (faible, très faible, moyen, élevé), nous tenons compte des facteurs suivants :
- insuffisance dans la conception du contrôle
- environnement de contrôle du client
- risque inhérent et caractéristique du compte concerné.
Et on accorde de l’importance à des facteurs tels que :
- implication de la direction dans les opérations courantes de la société
- sensibilité du personnel de l’entité au contrôle
- expériences des audits précédents
- tendances économiques
- indicateurs d’erreurs possibles à partir de la revue analytique.

(c) Elaboration de l’approche d’audit :


Relation entre évaluation préliminaire et l’étendu des tests de validité sur les comptes :

Il y a une forte relation entre l’évaluation préliminaire du risque et l’étendue des tests de validation
- risque très faible  étendu limité des travaux
- " " faible  étendu préventif
- " " moyen  tests étendus
- " " élevé  extrapolation
Evaluation préliminaire / évaluation Etendue des tests de validité sur les comptes
du risque concernés
Les contrôles sont efficaces, et nous Limité – nos tests sont minimaux, dans la mesure
avons l’intention de nous appuyer sur ou des éléments probants important ont été
eux.  Le risque d’erreur est très faible rassemblés indiquant que des erreurs sont peu
susceptibles de se produire.
Les contrôles sont efficaces mais nous Préventif – nous n’attendons pas d’erreurs ;
n’avons pas l’intention de nous appuyer toutefois, nos tests sont élaborés de façon à avoir
sur eux (par exemple, car les tests de une chance raisonnable de détecter les erreurs

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contrôle n’ont pas un bon rapport importantes pour l’audit qui ont pu se produire.
coût/efficacité). Le risque d’erreur est
faible.
Les contrôles sont non efficaces et le Etendu – nous attendons peu d’erreurs ; nos tests
risque d’erreurs est « moyen ». sont suffisamment étendus pour être en mesure de
déterminer si des erreurs importantes pour l’audit se
sont produites ; et , si de erreurs sont détectées, pour
permettre une estimation de leur impact potentiel.
Les contrôles sont non efficaces et le Extrapolation – nous attendons des erreurs qui
risque d’erreurs est « élevé ». peuvent être importantes pour l’audit ; nos tests sont
conçus de façon à pouvoir estimer leur impact
potentiel.

D’autres considérations sur le contrôle pour évaluer le risque les risques d’erreur sont :
- autorisation : niveau et procédures d’approbation.(A)
- protection des actifs : restrictions d’accès des actifs, utilisations et enregistrement. (PA)
- responsabilité financière des actifs : procédure de rapprochement des actifs comptabilisés et réels.
S’assurer que (A) et (PA) sont appliquées.
(d) Documentation
C’est dans le plan d’approche où on porte notre analyse sur les procédures déjà évaluées :
- description sommaire des teste d’audit planifiés sur les principaux contrôles
- indication du cycle affectant le compte et des objectifs pour lesquels le risque est élevé
- indication des erreurs importantes potentielles et l’impact maximal de ces erreurs
- indication des principales procédures planifiées, y compris l’examen analytique, en précisant
pour chacun l’étendu (limité, préventif, étendu, extrapolation), la force probante pour l’examen
analytique (faible, corroboratif, persuasif), le calendrier, objectifs de la procédure (surévaluation,
sous-évaluation),
On ne teste que les contrôles qui sont efficaces, utiles, et matérialisés (existants, pertinents et permanents).

2.2. Evaluation des données non répétitives (DNR)


(a) Définition :
Ce sont des traitements intermittents, effectués généralement en liaison avec la préparation des Etats de
Synthèse, les plus Courantes des DNR sont :
 l’inventaire physique et la valorisation des Stocks
 Le calcul de l’impôt sur le résultat
 Le calcul des Amortissements
 L’état de la balance par ancienneté (Balance âgée : Clients, Stocks…)
 La détermination des charges constatées d’avance
 Détermination des provisions de factures à recevoir
(b) Caractéristiques :
 Ces comptes sont généralement significatifs et alimentés par des données de nombre faible
 Généralement non couvert par des contrôles formels (Contrairement au DR)
 Le risque d’erreur pour l’Audit est plus important

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 Le risque potentiel dépend de la motivation de la direction ( du résultat), l’impact de


l’implication de la direction.
(c) L’approche d’audit : il comprend les étapes suivantes :
 Comprendre le traitement des DNR : identifier ce traitement, prendre connaissance de ces
traitements, identifier les erreurs possibles, identifier les contrôles pertinents sur ces traitements.
 Evaluer le risque : il dépend du Risque inhérent et caractéristiques du compte, de
l’environnement de Contrôle, de la motivation de la Direction, des contrôles pertinents mis en
place, l’expérience du personnel.
 L’approche d’audit des données non répétitives : Cette approche de DNR est déterminée dans le
plan d’approche qui comprend essentiellement :
 Comment le traitement des DNR affecte le compte
 L’évaluation du risque
 Les grandes lignes de la stratégie d’audit adoptée pour les DNR c à d l’étendue des travaux,
le calendrier, les objectifs de la procédure d’audit.

2.3. Evaluation et compréhension des estimations comptables


(a) Les principales estimations comptables sont :
 Les provisions et charges aux garanties
 Les provisions pour clients douteux
 La valorisation des Stocks
 La provision pour dépréciation des Stocks
 Reconnaissance des résultats sur contrats à long terme
Caractéristiques des estimations comptables : Subjectivité, Influence de la Direction

(b) Les phases des estimations comptables :


 Détermination des éléments pertinents ayant un impact significatif sur les estimations
(Conjoncture, Concurrence)
 Elaboration des hypothèses liées aux éléments pertinents
 Utilisation des hypothèses et des éléments pertinents pour déterminer le montant estimé
(c) L’approche d’audit des estimations comptables :
L’approche d’audit dépend de :
 La compréhension de l’activité du client,
 Les incertitudes liées aux estimations,
 La motivation de la direction générale,
 Le niveau de prudence de l’estimation.

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L’approche d’audit comprend trois étapes :


 Etape 1 : Prendre connaissance des processus des estimations comptables :
identifier les estimations comptables pouvant avoir un impact significatif sur les Etats de
synthèse, les types d’erreurs qui peuvent se produire, les contrôles mis en place pour assurer la
fiabilité des estimations comptables.

 Etape 2 : Procéder à l’évaluation du risque : Evaluer la probabilité que des erreurs
importantes pour l’auditeur surviennent dans chaque estimation comptable significative, ce
risque dépend :
 du Risque inhérent,
 des caractéristiques du compte,
 de la motivation de la direction,
 de l’environnement de contrôle,
 de la conception des processus des estimations comptables,
 du degré de subjectivité,
 du degré de précision des estimations comptables antérieures.

 Etape 3 : Elaborer l’approche d’audit, le plan d’approche résume les parties
suivantes :
 La façon dont l’estimation affecte les comptes
 L’évaluation du risque
 Les grandes lignes de la stratégie d’audit
 L’étendue des travaux
 Le calendrier des travaux
 L’objectif de la procédure d’audit.

3. Elaboration de l’approche d’audit et élaboration du programme


de Travail :
Le plan d’approche où on traite :
1. évaluation finale des contrôles en fonction des résultats des tests
2. effectuer les tests de validité sur les comptes y compris les procédures d’examen analytique
3. tirer la conclusion générale (documentation des conclusions)

Le plan d’approche est établi par groupe de compte significatif, et résume la stratégie d’audit permettant
d’obtenir les éléments probants et permettant d’exprimer une opinion sur les Etats de synthèse. D’une
manière générale : le calendrier l’étendue.
C’est un point entre le « Plan de Mission » et les tests d’Audit détaillés du programme de travail, un
moyen de communication de la stratégie d’audit aux membres des équipes d’audit.

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3.1. Facteurs servant à la décision d’approche :


Ces facteurs sont :
 Le risque inhérent et caractéristique du compte,
 L’évaluation de risques (facteurs d’erreurs, probabilité de survenance),
 Les procédures effectuées pour d’autres fins (faite pour d’autres comptes).

3.2. Préparation du plan d’approche :


Le plan d’approche est préparé par le chef de mission ou le Directeur de Mission, ce plan doit être
approuvé par l’associé

3.3. Révision du plan d’approche :


Certains éléments peuvent nécessiter des modifications.

3.4. Documentation du plan d’approche :


Des formulaires sont préparés afin de faciliter la réparation du plan d’approche, on peut même y annexer
des programmes de travail pour des missions de petite dimension.

3.5. Préparation des papiers de travail (Test sur les contrôles)


Un programme de travail est préparé pour chaque compte significatif, il traduit la démarche décrite dans
le plan d’approche avec une description détaillée des travaux à effectuer (Tester 40 opérations dont le
montant > X) ce programme de travail est matérialisé dans un document préparé par le chef de mission et
approuvé par le directeur de mission ou l’associé. Il peut être reconduit d’une année à une autre s’il n’y a
pas de changement.

4. Test sur les contrôles :


Quand on décide de s’appuyer sur les tests mis en place par le client pour un ou plusieurs objectifs, il
faut nous assurer qu’ils ont été utilisé et fonctionne tout au long de la période comme prévu, c’est
pourquoi on fait des tests de contrôle, ou des tests de conformité.

4.1. Les différents types de contrôles et la notion d’éléments probants


pour l’audit :
Il existe deux types de contrôles :
 Les contrôles de prévention : poser un visa, vérifier une liasse… il peut na pas être
matérialisé ce qui signifie l’inexistence d’éléments probants prouvant sa réalisation (visa ou
initial) ou de preuve de son efficacité,
Si le contrôle est matérialisé mais non efficace : une partie de nos contrôles consiste à refaire
le contrôle.
 Les contrôles de détection : ils sont souvent matérialisés par des éléments probants (ex :
Rapprochement mensuel), pas besoin de refaire le contrôle mais uniquement s’assurer qu’il a
été correctement fait, ces contrôles sont moins fréquents et s’appliquent à un groupe
d’opérations.

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4.2. Nature des tests sur les contrôles :


L’objectif des tests de contrôle : quand on teste un contrôle il s’agit de déterminer si :
 Ce contrôle a correctement fonctionné et a couvert toute la période
 Ce contrôle a été fait en temps opportun
 Ce contrôle s’est appuyé sur des éléments et des informations fiables
 Ce contrôle a couvert toutes les opérations
 Ce contrôle a donné lieu à la correction d’erreurs
(Il s’agit des principes de contrôle interne)
Nous testons les contrôles pour lesquels on va s’appuyer pour obtenir un niveau d’assurance élevé qu’un
objectif de contrôle a été atteint (ceci par enquête, examen des éléments probants, observation…)

4.3. L’étendue des tests sur les contrôles :


C’est le jugement professionnel qui détermine l’étendue d’un contrôle en fonction de plusieurs facteurs à
savoir :
 La fréquence du contrôle : (Moins fréquent, étendu réduite)
 Le niveau de confiance que nous comptons lui accorder dans les tests de validité (plus de
confiance  Plus d’étendue)
 La qualité de force probante fournie par le contrôle.
 Le besoin de s’assurer qu’il a bien fonctionné sur toute la période.
 L’existence de combinaison de contrôles pour un même objectif.
Le niveau d’assurance qu’on souhaite obtenir dépend de l’importance, du volume, de la complexité des
opérations et de la qualité de la personne qui s’en charge.
Si on trouve une anomalie (ex : une anomalie sur un échantillon de 25 opérations) il faut étendre
l’échantillon, revoir la décision de s’appuyer sur le contrôle en question, chercher d’autres contrôles qui
aideront à atteindre le même objectif,
En cas de contrôles informatiques, il faut s’assurer du fonctionnement du contrôle informatique lui-
même et de l’efficacité de son fonctionnement, on vérifie si des contrôles manuels appuient le contrôle
informatique et tester les contrôles de modification ou d’accès.

4.4. Calendrier des tests sur les contrôles :


Les tests sur les contrôles sont effectués lors de l’intérim avec mise à jour entre l’intérim et le final, ce
qui signifie qu’on peut prévoir des tests détaillés supplémentaires suite aux observations, enquêtes,
entretiens, en raison de la force probante d’autres éléments et en raison du changement de
l’environnement de contrôle.

4.5. Evaluation finale du contrôle :


 Si les tests confirment l’évaluation préliminaire  maintien des tests planifiés sur les soldes
Passer aux tests de détails planifiés (Tests sur les soldes comptables)
 Si les tests infirment l’évaluation préliminaire  Modifier l’évaluation du risque et les
travaux d’audit planifiés.

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ISCAE- CEC  Résumé du cours d’audit 2ème année ; Juin-2006

4.6. La documentation :
La documentation est composée de Mémorandum, programmes de travail et tests effectués.

5. Procédure de Validité :
5.1. Généralités :
Ces procédures cherchent à obtenir des preuves directes : d’exhaustivité, d’exactitude de validité des
données, ces procédures peuvent prendre plusieurs formes : Enquête, Observation, vérification physique,
Confirmation, Examen analytique.
La nature des procédures de validité dépend de la nature du compte et de l’évaluation du risque.
Il y a une relation étroite entre le risque déjà évalué et le calendrier et l’étendue des procédures de
validité.
Les procédures de validité sont : Examen analytique, Eléments Clés, Echantillons représentatifs, autres
tests sur les opérations, données sous jacentes.

5.2. Procédures d’examen analytique :


Les procédures d’examen analytique peuvent être utilisé comme :
 Procédure unique de vérification d’un solde (Persuasif)
 Test Corroboratif associé à d’autres procédures
 Faible, permet d’obtenir un degré minimum de confiance
Les niveaux de force probante :
 Persuasif : si cet examen analytique permet de fournir une estimation raisonnable du solde du
compte et que le solde ne contient pas d’erreurs >ET :
 Pas besoin de faire des tests de validité supplémentaire.
 Moyen : lorsqu’il corrobore les autres résultats des procédures d’audit ou confirme les affirmations
de la direction générale, ou atténue nos incertitudes quant au solde d’un compte :
 Pas de conclusion sur l’absence d’erreurs
 Faible : si la procédure ne fournit pas une estimation raisonnable du solde ou des erreurs dans ce
compte sont > erreur Tolérable (ET)

La connaissance de l’actualité du client et de son secteur d’activité nous sensibilise aux fluctuations des
données financières
(Marché en hausse de 25%  25% de CA  Clients exceptionnels)

5.3. Tests sur les éléments Clés :


Parmi les éléments clés nécessitant des tests figurent :
 Les opérations de jugement subjectif 
 Les opérations inhabituelles autour de la date de clôture
 Les éléments anciens

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ISCAE- CEC  Résumé du cours d’audit 2ème année ; Juin-2006
 Les opérations à forte implication de la direction
 D’autres éléments inhabituels
 Eléments dont le Solde > ET
 Il s’agit généralement des opérations sujet aux données non répétitives et estimations comptables

5.4. Les techniques de l’échantillonnage :


(a) La notion d’échantillon représentatif :
Après tout ce qui précède il reste des éléments nombreux mais dont le solde cumulé est significatif, c’est
pour cela qu’il faut des tests sur échantillon représentatif de la population , les résultats sur l’échantillon
seront extrapolées sur la population.
Les tests de sondage sont une procédure de validité complémentaire qui sont effectués lorsque
l’évaluation du risque, l’examen analytique, et les tests sur les éléments clés ne permettent pas de fournir
des éléments probants pour s’assurer de l’absence d’erreurs.
L’échantillon doit être important pour réaliser l’objectif d’audit, l’auditeur doit s’assurer que :
 Chaque élément de l’échantillon a une probabilité commune d’être sélectionné (échantillonnage
Aléatoire)
 Il n’y a pas de biais (L’échantillon tiré est un échantillon empirique)
Les différents usages de l’échantillonnage :
 Le contrôle interne : le sondage des proportions et fréquence est le plus utilisé dans les tests 
Sondage pour acceptation.
 Le contrôle des comptes : Le sondage des unités monétaires est le plus souvent utilisé (notamment
pour les confirmation et validation de soldes)
(b) Application des techniques de sondage:
Déterminer l’objectif du sondage :
L’auditeur cherche à connaître le taux d’erreurs de la population qui doit être démontrable, décomposé et
homogène, (calcul de la moyenne et de l’écart type si nécessaire)
Décider du type de sondage :
Le sondage peut être statistique ou empirique :
Déterminer la taille de l’échantillon :
Déterminer la taille de l’échantillon qui dépend de la fréquence d’erreurs et de la précision définie.
Sélection de l’échantillon :
Deux méthodes de tirages sont envisageables : Tirage au hasard (en utilisant la table des nombres au
hasard) ou Tirage systématique (pas de sondage= N/n)
Etudier l’échantillon et analyser les résultats :
Apprécier la nature et l’importance des erreurs détectées, déterminer l’étendue des éléments à sonder
(éventuellement).
Extrapoler le résultat sur la population

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5.5. Utilisation des tables du risque d’audit,


(Ex : limitation du niveau du risque à 5%  Risque pour qu’une erreur > ET soit détectée)
Ces Tables sont utilisées pour déterminer l’étendue des tests (Confirmation des Soldes Clients, Valorisation
des Stocks.
Ne sont pas utilisées pour les éléments du passif long et moyen terme, et constitue un critère de 2 ème degré
lorsque le compte est non significatif.
Il existe deux tables du risque d’Audit : Table SUM et Table RANDOM.
 Table SUM : utilise un intervalle de sélection égal au montant total de la population testé (Solde
du Compte) par rapport au nombre n de l’échantillon 1er élément tiré au hasard
 Sélection RANDOM : Les éléments ont la même chance d’être tirés, ces tables utilisent
n’importe quelle technique de sélection (empirique ou systématique)
On peut aussi utiliser
- les sondages d’estimation de valeur : cette technique est utilisé lorsque le risque d’erreur est
estimé comme élevé (beaucoup d’erreurs dont nous voulons estimer les valeurs) ou également
pour estimer le solde d’un compte (on utilise un logiciel)
- Sondage de dépistage : il s’agit d’effectuer des tests pour montrer que le taux d’erreur est plus
faible que le taux d’erreur considéré comme acceptable.

6. Evaluation Globale:
Si les ajustements identifiés et non comptabilisés par le client, on doit le mentionner sur une feuille de travail
(synthèse des ajustements non comptabilisés) afin d’évaluer leur impact sur le résultat et les Etats de
synthèse
Le cumul des ajustements comprend :
 Le Total des erreurs identifiés et extrapolées sur toute la population
 Les erreurs et ajustements identifiés non fondés sur des tests représentatifs
 Les différences de jugements en estimations comptables avec le Client
 Analyser les erreurs, commencer par la compréhension de leurs causes, évaluer et demander au Client
de rectifier
Les erreurs peuvent être identifiées soit :
 à partir des éléments clés
 ou par extrapolation des résultats des tests
 ou par les différences constatées lors de l’examen analytique

Extrapolation des erreurs :

Solution (1) Erreur relevé en pourcentage X Valeur Totale de la = Erreur


SUM population Extrapolée
n = Taille de l’échantillon

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Valeur Totale Erreur (Absolue) Erreur


Solution
X Valeur population = Extrapolée
RANDOM
Montant d’échantillonnage représentatif

Ecart ( = Valeur Comptabilisée – Valeur Auditée )


(1) :
Valeur Comptabilisé

Synthèse des ajustements non comptabilisé :


Les erreurs relevées et les différences de jugement (estimation comptable) qui n’ont pas été corrigé doivent
être totalisés afin d’évaluer afin d’évaluer leur incidence sur les Etats de synthèse (Le seuil de remontée  :
montant au dessous duquel un ajustement n’est pas relevé doit être indiqué dans le plan d’approche).
Le caractère significatif des ajustements dépendra aussi de leur importance en valeur absolue, mais en grande
partie de notre jugement professionnel, en plus bien évidemment du SSP.
A la fin de notre mission il est nécessaire d’effectuer une revue des Etats financiers afin de s’assurer que les
chiffres sont cohérents avec les travaux d’audit effectués et notre compréhension de l’activité.

7. Documentation des conclusions :


Les conclusions d’audit sont documentées dans les feuilles de travail pour un compte ou un groupe de
comptes :
(Sur la base des travaux effectués, (et hormis les constations …) nous estimons que les comptes de … ne
contiennent pas d’anomalies significatives (ne sont pas correctement tenus))

7.1. Le mémorandum d’audit :


Objectifs d’audit, travaux effectués, Constatations, Conclusions.

7.2. La note de Synthèse :


Ce document doit être préparé pour chaque mission et qui contient une brève description de la mission, les
membres de l’équipe d’audit, une synthèse et des commentaires sur les résultats de la mission, description
des pratiques comptables du Client, la synthèse des ajustements non comptabilisés et l’opinion sur les Etats
de Synthèse.

7.3. Autres :
Les confirmations des Soldes (Soldes importants, soldes créditeurs clients, transactions importantes ou
inhabituelles….)
Principes de contrôle interne (Organisation générale, Manuel des Procédures , description des procédures….)

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