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AVANT- PROPOS

Cet ouvrage est destiné à la préparation efficiente des candidats au


BACCALAUREAT D

Il n'a pas la prétention de remplacer le livre inscrit au programme, encore


moins l'important cours du professeur. Il vient plutôt en appuis à ces documents.
La collection LE FAX met à la disposition des élèves de classe de Terminale D
ce fascicule pour pouvoir résoudre les différents problèmes qu'ils font face à
savoir :
- Faciliter la compréhension de la méthodologie des épreuves ;
- Fournir aux élèves un maximum d'exercices, minutieusement conçus,
suffisamment variés pour permettre aux élèves de cerner tous les contours des
différents chapitres au programme ;
- Permettre aux élèves de disposer de leur propre banque de sujets, nécessaire au
parachèvement en fin d'année de leur préparation à l'examen.
Pour une bonne exploitation de ce document l'élève doit éviter de consulter
le corrigé d'un exercice quand il ne l'a pas cherché au préalable.
La perfection n'étant pas essentiellement humaine, les élèves doivent savoir
que pour réaliser leurs rêves, ils doivent travailler dur afin de pouvoir faire la
différence à l'examen et aux concours d'accès aux grandes écoles.
Sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce document.

NB: Toute reproduction totale ou partielle de la


collection LE FAX est strictement interdite. Tout
contrevenant s'expose à des poursuites judiciaires.
SOMMAIRE
PARTIE I LES 16
18 DERNIERES EPREUVES DE SVT AU BACCALAUREAT
EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2002……………………………………………………………………………………..…....1

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2003……………………………………………………………………………………………7

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2004…………………………………….……………………..…………………..………..12

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2005………………………………………………..……………………………………..…16

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2006………………………………………………………………………………..……..…22

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2007………………………………………………………………………….………...……28

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2008…………………………………………………………..………………..….…..……33

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2009…………………………………………………………………………………....……39

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2010…………………………………………………………………………..…………..…45

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2011……………………………………………………………………………….…………51

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2012…………………………………………………………………….……………………57

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2013……………………………………………………………………………..……..……62

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2014…………………………………………………………………………….……………68

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2015………………………………………………………………………….………………74

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2016…………………………………………………………………………………….……78

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2017…………………………………………………………………………….……………84

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2018………………………………………………………………………………….………90

EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2019………………………………………………………………………….………………97

PARTIE II CORRECTION DES 16


18 DERNIERES EPREUVES DE SVT
CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2002………………………………………………………..…………104

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2003………………………………………………………....………108

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2004………………………………………………………..…………112

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2005…………………………………………………………………..116

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2006………………………………………………………..…………120

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2007……………………………………………………………..……125

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2008…………………………………………………….….…………130


CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2009…………………………………………………….….…………133

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2010………………………………………………….……….………137

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2011………………………………………………….………….……141

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2012………………………………………………….……..….……144

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2013…………………………………………………………….….…148

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2014……………………………………………………….……….…152

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2015………………………………………………………….…….…155

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2016………………………………………………………….…….…158

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2017…………………………………………………….………….…162

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2018…………………………….………………………………….…166

CORRIGE DE l’EPREUVE DE SVT DU BACCALAUREAT 2019…………………………………………………………………..170


1
LE FAX SVT TERMINALE D

LES DERNIERES EPREUVES DE SVT


2002-2019
Epreuve de SVT 2002

SUJET 1.

I. Restitution organisée des connaissances.


Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
Chaque série d’affirmation comporte une ou plusieurs réponses exactes. Les repérer en
notant sur votre feuille de composition le numéro de la question suivi de la(s) lettre(s) qui
désigne(nt) la (les) réponse(s) exacte(s).
1. L’ensemble des mécanismes par lesquels une cellule nerveuse élabore une réponse
aux stimulations diverses dont elle est l’objet est une :
a. Sommation b. sommation spatiale c. sommation temporelle d.
intégration.
2. Dans une cellule, le réticulum endoplasmique lisse intervient dans
a. La synthèse des acides gras et des stéroïdes b. la synthèse des protéines.
c. La synthèse des monosaccharides d. le métabolisme des médicaments.
3. Dans une cellule, l’appareil de golgi intervient dans
a. La synthèse des protéines b. le stockage des protéines.
c. le transport des protéines d. la catalyse des protéines.
4. Dans un granulocyte, les lysosomes sont produits par
a. Les mitochondries b. les vacuoles c. le dictyosome d. les ribosomes.
Partie B.
L’urine contient un grand nombre de substances provenant
de la dégradation des corps chimiques ayant servi dans
l’organisme. Chez une femme A, on dose quotidiennement
dans l’urine deux sortes de substances : le phénol stéroïde
et le prégnandiol. Les résultats obtenus sont traduits par le
graphique ci-contre (document 1). Chez une femme
ovarectomisée, toute
recherche du phénol stéroïde et de prégnandiol est
négative. Sachant que chez la femme, l’ovulation
s’est produite le 14 juin.
1. De quelle substance résultent les phénol-stéroïdes
d’une part et le prégnandiol d’autre part ?
2. Préciser l’origine et le rôle de ces substances.

Partie C.
On injecte au temps t0 à des cobayes un acide aminé (la leucine) rendu radioactif. On
fait des prélèvements successifs de pancréas (3min, 10min, 20min, 40min, 60min et
120min) après injection initiale. On isole par centrifugation des fractions contenant les
différents constituants cellulaires (mitochondries, noyaux, appareil

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LE FAX SVT TERMINALE D
de Golgi, etc.) et on mesure la radioactivité de chaque fraction. On reporte en fonction du
temps, les valeurs relatives de radioactivité (document 2).
1. Comment interprétez-vous ces résultats ?
2. Si on ajoute en début d’expérience un inhibiteur métabolique bloquant la respiration,
on constate que les organites n’incorporent par la radioactivité. Comment interprétez-vous
ces résultats ?

II. Exploitation de documents. Le document 3 représente l’innervation du cœur chez


les mammifères. On se propose d’étudier le mécanisme des variations du rythme
cardiaque. Pour cela, on réalise sur un chat anesthésié dont les nerfs de Cyon sont
sectionnés les expériences suivantes :
Expérience Excitation du centre bulbaire. On observe un ralentissement du cœur
A
Nerfs sectionnés Effet de la Excitations électriques
section Bout Bout central
périphériques
1. Augmentation la Diminution de la
Pneumogastrique de de fréquence et de Sans effet
ou nerf X fréquence et des l’amplitude des
l’amplitude
Expérience B contractions contractions
cardiaques cardiaques
2. Nerf de Herring Accélération du cœur Sans effet Diminution de la
fréquence et de
l’amplitude des
contractions
cardiaques
Expérience C : sur un animal dont les pneumogastriques sont intacts, on place une pince
hémostatique qui modifie la pression artérielle du sinus carotidien. On enregistre
simultanément les contractions cardiaques (tracé 1), la pression artérielle dans la carotide
(tracé 2) et l’activité électrique dans le nerf de Herring (tracé 3).

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LE FAX SVT TERMINALE D
Place de la pince Effets
C1 (hausse de pression) Diminution de la fréquence et de l’amplitude des contractions
cardiaques
C2 (baisse de pression) Accélération du cœur
1. Que peut-on conclure de l’expérience A ?

2. A partir des expériences d’excitations électriques en B (1 et 2), déterminer la nature


du nerf pneumogastrique et celle du nerf de Herring.
3. Quel est l’effet de l’excitation de chacun de ces nerfs sur l’activité cardiaque.
4. A partir des résultats des expériences C, déterminez le type de récepteur localisé dans
le sinus carotidien.
5.a. Analysez simultanément les tracés 1 et 2 en présentant leur relation. b. Analysez
le tracé 3.
6. Conclure ces informations en traçant un schéma
fonctionnel simple montrant la régulation cardiaque
si un stimulus provoque une augmentation de la
pression artérielle.

III. Saisie de l’information biologique et


appréciation.
L’arbre généalogique ci-contre (document 5)
indique la transmission du facteur rhésus dans une famille. L’enfant III 3 qui est le
troisième né du couple II2 et II4 a présenté après sa naissance une maladie hémolytique qui
a provoqué son décès.
Remarque : La synthèse de l’antigène rhésus Rh est dirigée par un gène : l’allèle
dominant noté Rh+. L’allèle récessif noté Rh- ne dirige aucune synthèse. On précise par
ailleurs les phénotypes de quelques Individu mort après la naissance individus de cet
arbre généalogique. I1, rhésus positif ; I2, rhésus négatif ; II1, rhésus négatif ; II4, rhésus
positif.

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LE FAX SVT TERMINALE D
1. Ecrire les génotypes possibles des
Arbre géné alogique d’une famille pour la transmission du facteur rhésus individus
suivants : I1, I2, II1, II4, III4.
2. Les individus III2 et III3 ont le même génotype. Comment expliquer que
l’individu III4 soit décédé des suites de la maladie hémolytique alors que III 3 n’a pas
manifesté la maladie ?
3. De nos jours, le mariage II3, II4 doit-il être formellement déconseillé ? Justifiez
votre réponse.

SUJET 2.
I. Restitution organisée des connaissances. Partie A.
A l’aide du tableau suivant, reconnaître et donner le rôle des
éléments représenté sur le document 6.

Partie B : Définition des mots.


Eléments Noms Fonctions ou rôles
1.
2.
3.
4.
5.
Nom du document 6
Définir les mots suivants : rétrocontrôle ; placentation ;
encéphalopathie ; transcription.
Partie C : Questions à choix multiples (QCM).
Chaque série d’affirmation comporte une ou plusieurs réponses exactes. Les repérer en
notant sur votre feuille de composition le numéro de la question suivi de la(s) lettre(s) qui
désigne(nt) la (les) réponse(s) exacte(s).
1. Les Ichtyostegidés prouvent le passage au cours de l’évolution des :
a. Amphibien aux reptiles b. poissons crossoptérygiens aux amphibiens c. reptiles aux
oiseaux.
2. Un nucléotide est constitué :
a. D’un pentose, d’ARN et d’un ADN b. d’une base organique et phosphate c. d’un ose
et d’une base azotée.
Partie D : Exercice au choix.
Traiter l’un des deux exercices
ci-après. Exercice 1.
A la température du corps humains (37°C), une solution dite « physiologique » (exemple :
solution de NaCl à 8,7 g/l) présente les mêmes caractéristiques osmotiques (C 6H12O6) à 54g/l
utilisé en injection intraveineuse humaine.
1. Calculer la pression osmotique de chacune des solutions et en déduire
celle du plasma sanguin. NB: C = 12; O = 16; H = 1; Na = 23; Cl = 35;
K = 0,082.

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LE FAX SVT TERMINALE D
b. Expliquer pourquoi ces deux solutions peuvent être injectées dans l’organisme humain.
Quelle influence exercent-elles sur les globules rouges.

Exercice 2.
Chez le maïs, au moment de la reproduction, le tube
pollinique qui entre dans le pistil renferme trois noyaux
ABC ; d’autre part, le sac embryonnaire renferme huit
noyaux (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8) (document 7).
a. Sachant que A est le noyau végétatif et 7, 8 les synergides, lesquelles des combinaisons
suivantes : ABC, 45C, A6, 768, BC6, 12C, 123 donneront l’œuf embryon ? L’œuf albumen ?
a. Comparer les deux combinaisons choisies du point de vue chromosomique.
c. Lequel de ces deux œufs donnera la plantule dans la graine mûre ? Pourquoi ?

II. Exploitation des documents.


« L’amour et pas la guerre des sexes » : est un article de Gérad Morice dans la revue
Science et Vie de Septembre 1998, page 30, publiant les travaux de Brett Holland de
l’Université de Californie (U. S. A) qui ont montré que : « les Drosophiles (Drosophia)
qu’on force à être monogames donnent une progéniture plus résistante que celle des
drosophiles ayant plusieurs partenaires. Normalement chez ces insectes, le couple de «
tient » que le temps de la copulation. Un partenaire sexuel est rarement deux fois le
même. Le mâle de la drosophile tente de répandre sa semence à tout vent, pendant que la
femelle emmagasine le sperme de nombreux prétendants à la paternité ; mais seule la
semence de l’un d’entre eux fertilise ses ovules… Pour éviter qu’un rival ne féconde
celle avec qui il vient de s’accoupler, le mâle piège la femelle : son sperme contient de
redoutables protéine qui diminuent l’œstrus de la femelle et empoisonnent les
spermatozoïdes des prochains mâles. Les drosophiles mâles s’affrontent donc par
l’intermédiaire de leur sperme dans les voies génitales de la femelle. Ces protéines sont
également toxiques pour les femelles. La sélection naturelle a permis d’obtenir des
femelles qui ont formé des anticorps pour se défendre contre cette « guerre de sexe ».
Tandis que les mâles cherchent à engendrer le maximum de descendants, les femelles
doivent veiller à leur développement. Elles n’y parviennent qu’avec le sperme d’un seul
mâle…En isolant les couples, le chercheur a imposé la monogamie et en croisant les
descendants de même génération au hasard, il obtient de nouveaux couples. Il réalise
ainsi 32 générations de drosophiles par an. Au bout du compte, les mâles deviennent
moins agressifs et leur liquide séminal moins toxique, alors que les femelles sont plus
réceptives et moins résistantes aux poisons du sperme. Les drosophiles monogames
engendrent plus de rejetons viables ».
A. 1. Relever dans le texte ci Ŕ dessus deux détails qui prouvent que, entre les drosophiles, il
y’a « la guerre des sexes ».
2. Cette situation est- elle plus observée en monogamie qu’en polygamie ?
3. Pourquoi de toutes les semences reçues par la femelle, seule la première féconde les
ovules ?
4. Pourquoi les généticiens choisissent- ils la drosophile comme matériel de travail ?
5. Comparer le comportement des drosophiles en situation de monogamie et de
polygamie en complétant le tableau ci Ŕ dessus.
Phénotypes Comportement en situation de Comportement en situation de
monogamie polygamie
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LE FAX SVT TERMINALE D
Drosophile mâle
Drosophile
femelle

Partie B. Après avoir sélectionné deux lignés pures de drosophiles dont l’une est
aux ailes longues, au corps noir et non immunisé (souche
ou toutes les mouches
sont aux ailes longues, au corps gris et sont immunisées.
1. D’après ce résultat, relever les couples de caractères
allélomorphes et donner les allèles dominants.
2. Indiquer les génotypes des parents et des hybrides
3. En admettant l’hypothèse de la transmission indépendante des
gènes :
a. Indiquer le nombre de gamètes possible produits par un
individu
b. Compte tenu du résultat obtenu en 3. A, combien de gamètes
produit un individu de la première génération, si on considère : -2
couples d’allèles ; -n couples d’allèles.
4. A la 32ème obtenue par Brett Holland au cours d’une année d’expérience, ce chercheur
note la présence des mouches anormales. L’analyse des caryotypes de celle- ci relève
des cas de trisomie3. On rappelle que la drosophile normale a 2 n = 8 chromosomes.
a. Qu’appelle- t- on trisomie ?
b. Ecrire la formule chromosomique des drosophiles atteintes de la trisomie 3.
c. Expliquer le mécanisme de l’apparition de cette anomalie à la 32 ème génération en partant
des parents
III. Saisie de l’information et appréciation.
La poliomyélite est une maladie qui se caractérise par les atteintes paralysantes de
l’appareil moteur, d’abord les muscles périphériques, ensuite les
muscles respiratoires. Le virus responsable détruit de manière sélective certaines
cellules de l’organisme. Sur le document III les cellules X détruites sont indiquées par
les flèches. Pour mieux comprendre les
symptômes de cette maladie, on réalise
les expériences suivantes :
1. On pratique sur un animal
les sections Quelques temps après,
on observe une dégénérescence des
fibres nerveuses d’un côté ou de
l’autre de la section (voir dessin A
et B document IV).
2. On sectionne une amibe
(animal unicellulaire). Les résultats
obtenus sont indiqués par le
document V. a. Nommer la cellule
X, la schématiser et l’annoter.
b. Décrire la relation qui existe
entre la fonction de cette cellule et les
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LE FAX SVT TERMINALE D
symptômes de la poliomyélite.
c. Comment l’expérience décrite par le document V permet- elle d’interpréter les
dégénérescences de fibres nerveuses observées après les sections des racines rachidiennes ?
3. Le document VI montre une opération de greffe de noyau d’une amibe « a » à une
autre de la même espèce « b » préalablement énucléée. En utilisant vos conclusions
dégagées de la question 2. C, prévoir le développement de chacune des amibes « a » et «
b ».

Epreuve de SVT 2003

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définitions des mots et expressions.
Définir les mots et expressions suivants : test-cross ; homéostasie ; hominisation, cycle
menstruel.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
Chaque série d’affirmation comporte une ou plusieurs réponses exactes. Les repérer en
notant sur votre feuille de composition le numéro de la question suivi de la(s) lettre(s) qui
désigne(nt) la (les) réponse(s) exacte(s).
1. Les cellules de Leydig sécrètent :
a. L’hormone follilo-stimuline b. l’œstradiol c. la testostérone d. la prolactine.
2. Au cours de la méiose, le dédoublement du centromère de chaque chromosome a lieu
pendant :
a. La métaphase I b. l’anaphase II c. l’anaphase I d. la télophase II.
3. Chez une femme dont le cycle menstruel est de 26 jours, l’ovulation se situe :
a. Au 14ème jour après le dernier jour des règles b. au 14ème jour à partir du 1er jour des
règles.
c. Au 12ème jour à partir du 1er jour des règles d. 14 jours avant le 2 ème jour des prochaines
règles.
4. Le processus par lequel une lignée donne naissance à deux espèces distinctes qui
évoluent à leur tour de façon indépendante correspond à :
a. La mutation b. la spéciation c. la co-évolution d. la sélection.
Partie C : Exercices au choix.
Traiter l’un des deux exercices
ci-après. Exercice 1.
On considère une cellule animale
diploïde (2n = 6). a. Que signifie
le nombre 6 ?
b. Une telle cellule subit le phénomène de méiose. Faites les schémas bien
annotés de l’anaphase I et de l’anaphase II de cette méiose.
Exercice 2. Chez le rat adulte, la castration provoque la régression des caractères
sexuels secondaires ainsi que l’atrophie des vésicules séminales et de la prostate. Par
contre, la ligature des spermiductes qui entraînent la stérilité, n’influence pas sur les
caractères sexuels secondaires. a. Définissez le terme castration.

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LE FAX SVT TERMINALE D
b. Citez la cellule responsable de l’expression des caractères sexuels secondaires dans le
testicule.
c. Interprétez les résultats obtenus suite à la
castration de l’animal.
II. Exploitation des documents.
Chez les êtres vivants ayant une reproduction
sexuée, le cycle de développement et le cycle
chromosomique sont constitués d’une
alternance de deux générations. On distingue
la génération de cellule haploïde qui forme
une phase du cycle et la
génération des cellules
diploïdes qui forme l’autre
phase. Chacune des deux
phases est désignée par un
nom scientifique.
Partie A.
Le document ci-contre représente le cycle de développement et le
cycle chromosomique des spermaphytes. On y a volontairement omis
de porter les noms des différentes phases.
1. A l’aide des lettres indiquant sur le
document les différentes phases du cycle, reconstituez sur votre copie le schéma de ce
cycle et nommez ses différentes phases (l’une des phases sera représentée en traits pleins
et l’autre en pointillés).
2.a. Parmi ces individus, que représente : le sporophyte ? Le gamétophyte ?
b. Définir le terme gamétophyte.
3. Dans l’anthère jeune commence la formation des grains de pollen
(pollinogenèse) qui ne s’achèvera que dans l’anthère mûre. Les grains de pollen seront
alors libérés soit par éclatement, soit par pourriture de l’assise mécanique du sac
pollinique. Expliquez à l’aide de schémas clairs et
annotés, le mécanisme de la pollinogenèse.
4. Le document ci-contre est un schéma
représentant la coupe du sac embryonnaire pendant
la fécondation chez l’oignon.
a. Schématisez ce document et l’annotez.
b. Expliquez en quelques lignes, le phénomène
biologique qu’exprime ce document.
c. Quelle en est l’importance ? Partie B.
Le document ci-contre (figures 2, 3, 4, 5, 6, 7) représente la spirogyre et son développement.
On rappelle que les spirogyres sont des algues vertes, filamenteuses et haploïdes qui
peuplent les ruisseaux et les marécages. Leur biotope est l’eau douce. La figure 1 du
document ci-contre correspond à une cellule dont l’alignement forme le filament de
spirogyre.
1. En période de vie ralentie (saison sèche), les cellules de deux filaments voisins (a et
b), subissent un phénomène qui aboutit à la formation d’un élément « O » (figure 3).
Puis l’élément « O » s’entoure d’une coque et tombe au fond de l’eau.
a. Nommez le phénomène qui entraîne la formation de l’élément « O ».

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LE FAX SVT TERMINALE D
b. Quelle est sa particularité ici ?
2. En période de vie favorable (retour des pluies), l’élément « O » germera en
subissant une succession de deux divisions méiotiques pour donner une cellule à 4
noyaux (figures 4 et 5). Des 4 noyaux formés, trois vont dégénérer et la quatrième
donnera grâce à des mitoses simples (figures 5 et 6) un nouveau filament d’algue. A
l’aide d’un schéma, reconstituer le cycle de développement de la spirogyre en précisant
les différentes phases et les variations du nombre de chromosomes.
3. Faites une étude comparative des cycles de développement chez les spermaphytes
et les spirogyres.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


Le document 4 représente le caryotype du mâle et de la femelle de drosophile
(Drosophila melanogaster), petite mouche du vinaigre utilisée par T.
Morgan pour étude de la transmission des caractères liés aux chromosomes
sexuels.
1. Relever les différences et les ressemblances entre les deux
caryotypes.
2. Ecrivez la formule chromosomique du mâle et de la femelle.
3. Un croisement entre deux races pures de drosophile femelle de type sauvage (à
corps gris et aux ailles longues) et une drosophile mâle au corps ébène et aux ailles
vestigiales a donné une génération F1 composée de 182 drosophiles au corps gris et aux
ailles longues. On a croisé ensuite des drosophiles femelles de la F 1 avec des
drosophiles mâles aux ailles vestigiales et au corps ébène (2ème croisement). Les
résultats ci-après ont été obtenus : 492 drosophiles à corps gris et ailles longues ; 509
drosophiles à corps ébène et ailles longues ; 515 drosophiles à corps gris et ailles
vestigiales ; 487 drosophiles à corps ébène et ailles vestigiales.
a. Précisez la nature du 2ème croisement et son intérêt.
b. Interpréter le résultat obtenu.
c. Schématisez le comportement des chromosomes qui, au cours de la méiose, permet
d’expliquer le résultat obtenu au 2ème croisement.
d. Une drosophile du 1er croisement (F1) est croisée avec l’un des quatre types
précédemment obtenus. La descendance se reparti dans les proportions ci-après : 3
drosophiles à corps gris et aux ailles longues ; 3 drosophiles à corps ébène et aux ailles
longues ; 1 drosophile à corps gris et aux ailles vestigiales ; 1 drosophile à corps ébène et
aux ailles vestigiales. Déterminer les génotypes parentaux.

SUJET 2.
I. Restitution organisée des
connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Définir les mots et expressions suivants : parasexualité ; délai synaptique ; rétrocontrôle
positif; gène.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
Chaque série d’affirmation comporte une ou plusieurs réponses exactes. Les repérer en
notant sur votre feuille de composition le numéro de la question suivi de la(s) lettre(s) qui
désigne(nt) la (les) réponse(s) exacte(s).
1. Une cellule diploïde dont le nombre haploïde est 3 possède à la métaphase :
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LE FAX SVT TERMINALE D
a. 3 chromatides b. 6 chromatides c. 12 chromatides d. 24 chromatides.
2. La fibre musculaire est soumise à la loi de ‘’tout ou rien’’ lorsque suite à des
stimulations séparées et d’intensités croissantes :
a. On n’obtient pas de réponse de la part de la fibre musculaire (pas de contraction)
quelle que soit la valeur de l’intensité du stimulus.
b. On obtient une contraction d’amplitude constante quelle que soit la valeur de
l’intensité du stimulus.
c. On n’obtient pas une pénétration totale des molécules d’actine entre les molécules
de myosine.
d. La pénétration de molécules d’actine entre les molécules de myosine ne concerne
qu’une seule partie de myofibrilles de la fibre.
3. La méiose :
a. Peut se dérouler de manière atypique chez certains individus c. précède toujours la
fécondation.
b. Est immédiatement suivie de la fécondation chez l’algue filamenteuse appelée spirogyre.
d. N’alterne jamais avec la fécondation dans le cycle de développement des êtres vivants se
multipliant par reproduction sexuée.
4. Au cours de la spermatogenèse, l’une des cellules suivantes qui constituent la lignée
germinale est à 2n chromosome et a une quantité double d’ADN par rapport à la cellule
de départ :
a. Spermatocyte I b. spermatocyte II c. spermatide d. spermatogonie.
Partie C : Exercices au choix.
Le candidat traitera l’un des deux
exercices ci-après. Exercice 1.
On considère une cellule animale diploïde (2n = 6).
a. Que signifie le nombre 6 ?
b. Une telle cellule subit le phénomène de méiose. Faites les schémas bien annotés
de l’anaphase I et de l’anaphase II de cette méiose. Exercice 2.
Les singes anthropomorphes sont les
primates les plus proches de l’Homme. A
partir du document 1 (figure 1 et 2), 1.
Définir le terme hominidé.
2. Dégagez les caractères simiens et les
caractères humains (deux caractères
simiens et deux caractères humains).
3. Citez deux critères qui montrent que
les australopithèques sont bipèdes.

II. Exploitation de documents.


Les élèves étudient la transmission de deux
caractères chez la drosophile. Plusieurs croisements sont alors réalisés :
A : Croisement entre deux lignées pures.
-Femelles à soies courtes et à antennes ayant un développement
normal.
-Mâles à soies bouclées et à antennes atrophiées. Ils obtiennent en
première génération (F1) 100% d’individus à soies courtes et à
antennes normales.
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1
LE FAX SVT TERMINALE D
B : Croisement entre deux lignées pures.
- Femelles à soies bouclées et à antennes atrophiées.
- Mâles à soies courtes et à antennes normales.
Ils obtiennent en première génération (F1) 50% de mâles à soies bouclées et à antennes
atrophiées et 50% de femelle à soies courtes et à antennes normales.

C : Croisement entre un mâle et une femelle de la génération F1 issue du 1er croisement.


Ils obtiennent en 2ème génération (F2) : 410 femelles à soies courtes et à antennes
normales ; 210 mâles à soies bouclées et à antennes atrophiées ; 187 mâles à soies
courtes et à antennes normales ; 12 mâles à soies courtes et à antennes atrophiées ; 10
mâles à soies bouclées et à antennes normales.
1.a. Analysez les résultats des croisements A et B et en déduire le mode de transmission des
gènes étudiés et leur localisation.
b. Interprétez ces résultats.
2.a. Analysez et interprétez les résultats
obtenus au croisement
C.
b. Schématisez le comportement des
chromosomes chez la femelle F1 qui explique
le phénomène mis en évidence.

III. Saisie de l’information biologique et


appréciation.
Le document 5 représente le complexe hypothalamo-
hypophysaire situé sous l’encéphale. En vue de comprendre le fonctionnement du
complexe hypothalamo-hypophysaire et son influence sur certaines fonctions de
l’organisme, on réalise chez un mammifère femelle les expériences suivantes :
Expérience 1 : l’ablation de l’antéhypophyse
est suivie d’une atrophie ovarienne et utérine avec disparition des cycles sexuels. Que peut-
on en déduire ?
Expérience 2 : chez des animaux hypophysectomisés, recevant régulièrement des
injections d’extrait antéhypophysaires, on peut observer de nouveau, le développement
de l’ovaire et parfois la restauration des cycles ovarien et utérin. En revanche, chez
l’animal ovariectomisé, recevant des injections d’extraits antéhypophysaires, on
n’observe jamais la restauration du cycle utérin. Quelles conclusions peut-on dégager de
ces deux expériences ?
Expérience 3 : des lésions de l’hypothalamus postérieur ou la section de la tige
hypophysaire ont le même effet que l’ablation de l’antéhypophyse. Que peut-on en déduire ?
Observation : Mme Belinga rapatriée après une année passée dans une ville en guerre
civile, consulte son médecin en déclarant que ses cycles sont interrompus depuis
plusieurs mois. Le médecin lui prescrit un mode de vie calme et non stressant qui doit
lui permettre de restaurer le fonctionnement des cycles. a. Ce conseil peut-il être efficace
? Justifiez votre réponse.
b. En vous servant des informations fournies et de vos conclusions aux questions
précédentes, dégagez sous forme d’un schéma bilan, les relations fonctionnelles entre les
différents organes.

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
Epreuve de SVT 2004

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Définir les mots et expressions suivants : gonadotrophine ; mutation ponctuelle; phylogenèse
des espèces ; neurotransmetteur.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
Chaque série d’affirmation comporte une ou plusieurs réponses exactes. Les repérer en
notant sur votre feuille de composition le numéro de la question suivi de la lettre qui
désigne la réponse exacte. 1. Lorsqu’un gène muté n’a pas d’incidence sur le
caractère (phénotype) d’un individu, cette mutation est qualifiée de :
a. Non sens b. neutre c. silencieuse d. faux sens e. ponctuelle.
2. La transmission d’une maladie génétique dans une famille donnée se fait :
a. A travers un gène morbide c. par perfusion sanguine d’un membre à l’autre.
b. A travers le placenta d. par des rapports sexuels e. à travers un allèle dominant ou
récessif.
3. Dans la lignée humaine, l’ancêtre des hominidés dont la capacité crânienne est plus
proche de celle du chimpanzé est :
a. Homo sapiens neandertalensis b. homo habilis c. homo australopitecus
d. Homo erectus e. homo sapiens sapiens.
4. Dans une synapse à transmission chimique, la libération de l’adrénaline dans la fente
synaptique est due à l’action :
a. Des ions Na+ b. des ions K+ c. des ions Cl- d. des ions Ca2+ e. de la
pompe à « sodium-potassium ».

Partie C: Exercices au choix.


Le candidat traitera l’un des deux
exercices ci-après. Exercice 1.
Les schémas A et B du document I représentent deux
cycles de développement des individus des espèces haploïdes et diploïdes.
1. Déterminer le cycle qui correspond :
a. A l’espèce diploïde.
b. A l’espèce haploïde.
2. Expliquer à l’aide des schémas le passage de la phase haploïde à la phase diploïde dans
les deux espèces, sachant que les cellules ont n = 2 chromosomes.
Exercice 2.
Utiliser chaque groupe de trois mots ou expressions pour construire une phrase exprimant
une idée importante en biologie.
a. Cellule de Leydig Ŕ tissu interstitiel Ŕ hormones androgènes.
b. Cellules gliales Ŕ neurones Ŕ soutien.
c. Défense immunitaire Ŕ HIV Ŕ SIDA.
d. Pression osmotique Ŕ ADH Ŕ urine.

II. Exploitation de documents.


Partie A.

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LE FAX SVT TERMINALE D
L
e document II représente les graphes de
variations des concentrations plasmatiques
de la progestérone, de l’œstradiol et de
l’hormone lutéinique (LH) observées chez
une rate pendant six jours.
a. Présentez sous forme d’un tableau
(modèle ci-dessous) les structures anatomiques responsables de la sécrétion des hormones
a, b et c.
Lettres A b c
Noms des hormones
Structures anatomiques responsables
b. En analysant le document II, expliquez la méthode
qui permet de déterminer la durée du cycle sexuel chez
cette rate, tout en précisant cette durée.
c. Indiquez deux raisons qui permettent de dire que les
rats sont prolifiques.

Partie B.
Le document III représente les graphes de variations
des concentrations plasmiques de testostérone chez un
mâle de mammifère durant 45 jours environ, à la suite
d’une ablation d’un seul testicule (hémicastration). Ce
graphe montre que la production hormonale par les
testicules peut être régulée.
1. Définir « réguler ».
2. Nommer les structures anatomiques responsables de la sécrétion de la testostérone.
3. Analysez et interprétez les variations de la testostéronémie.
4. Déterminer le phénomène qui permet la restauration de la testostéronémie par
l’organisme de ce mammifère au bout de trois à quatre semaines.
5. Chez un individu hémi-castré, on constate par ailleurs un hypertrophie du testicule
restant. Déterminer en la cause.
6. En utilisant vos connaissances et les réponses aux questions précédentes, établir, sous
forme d’un schéma fonctionnel, le mécanisme de régulation du taux d’hormones sexuel
male.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


Le document ci-contre représente le pedigree d’une famille dans laquelle certains
membres sont atteints soit du daltonisme, soit de l’hémophilie, soit des deux maladies. Le

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LE FAX SVT TERMINALE D
daltonisme est une anomalie due à la mauvaise perception visuelle des couleurs, surtout le
vert et le rouge, tandis que l’hémophilie est une anomalie due à une déficience de la
coagulation du sang.
1. Déterminer le mode de transmission de ces deux anomalies dans cette famille :
a. Allèles responsables dominants ou récessifs ?
b. Allèle responsables portés par les autosomes ou les gonosomes (à préciser) ?
2. Expliquer les mécanismes qui ont favorisé l’apparition de l’individu III 3 dans cette famille
(le candidat est tenu d’indiquer aussi toutes les étapes antérieures utiles à l’explication de ce
mécanisme et d’écrire le génotype de l’individu III3
Sujet 2.

I. Restitution organisée des connaissances.


Partie A : Définition des mots et expressions.
Définir les mots et expressions suivants : caryogamie ; translocation; vasoconstriction ;
synapse axo-somatique.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
Chaque série d’affirmation comporte une ou plusieurs réponses exactes. Les repérer en
notant sur votre feuille de composition le numéro de la question suivi de la lettre qui désigne
la réponse exacte.
1. Chez les mammifère femelles, l’ovocyte I se forme :
a. Dans l’ovaire fœtal b. à la fin de la méiose c. dans l’ovaire adulte d. à la
puberté e. après l’ovulation.
2. Concernant la biosynthèse des protéines chez les procaryotes :
a. La transcription se déroule dans le noyau
b. La traduction précède la transcription c. la transcription et la traduction sont
simultanées.
d. la traduction est possible sans la transcription e. la traduction se déroule dans l’appareil
de golgi.
3. La vitesse de l’influx nerveux le long d’une fibre nerveuse est :
a. Elevée dans la fibre a myélinisée b. élevée dans la fibre myélinisée c. faible dans les
deux types de fibres.
d. La même quelque soit la fibre e. inversement proportionnelle au diamètre de la fibre
nerveuse.
4. Le sang humain est constitué de plusieurs éléments figurés parmi lesquels les
hématies qui sont des cellules :
a. Anucléées et renfermant tous les organites cellulaires b. énucléées et remplies
d’hémoglobine. c. Anucléées et parfois remplies d’hémoglobine
d. Anucléées et dépourvues d’organites cellulaires e. Nucléées et dépourvues d’organites
cellulaires.
Partie C : Exercice au
choix. Exercice 1.
Des expériences de transplantation nucléaire effectuées chez des souris fécondées ; ont omis
d’obtenir les résultats résumés dans le document ci-contre.
a. Précisez le rôle de chaque souris dans cette expérience.

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LE FAX SVT TERMINALE D
b. Le noyau utilisé dans cette expérience provient d’un embryon formé de 16 cellules.
Combien de mitoses simples a alors subi l’ »œuf » du début jusqu’au stade d’un nouveau
souriceau noir ?
Exercice 2.
Certaines substances chimiques et des éléments radioactifs agissent sur les facteurs
héréditaires ou gènes.
Leur action provoque
des modifications qui
aboutissent à la
formation des
nouveaux individus.
a. Com
ment nomme-t-on
ces modifications
?
b. Citez-
en deux différents
types.
c. Certaines de ces modifications sont à l’origine des maladies géniques.
Donnez-en deux exemples chez l’homme.
d. Le document ci-dessous présente des séquences de nucléotides d’un
brin d’ADN de trois individus différents.
Identifiez le triplet du nucléotide modifié à partir de la séquence normale et dites la
nature de la modification.
N° des triplets……………… 277
Individu A (non atteint)……….. TAT AAC CCC GAA CCT GAC GCC TCT CTG GGT
GCA ATA CCT CGT
Individu B (atteint)……………. TAT AAC CCC AAA CCT GAC GCC TCT CTG GGT
GCA ATA CCT CGG
Individu C (atteint)……………. TAT AAC CCC GAA CCT GAC GCC TCT CCG GGT
GCA ATA CCT CGG
Individu D (atteint)……………. TAT AAC CCC AAA CCT GAC GCC TCT CTG GGT
GCA ATA CCT TGG
NB : Sur ces fragments de séquences alléliques, la numérotation des triplets se fait ici après
le triplet d’initiation AUG

II. Exploitation de documents.


On connait chez l’homme plusieurs maladies de l’appareil moteur entre autre la
myopathie de Duchenne et la myasthénie. Chez le sujet atteint de la myasthénie, la
maladie provoque rapidement
une paralysie due à
l’immobilité des muscles. Les
figures 1 et 2 du document V
illustrent une jonction
neuromusculaire
respectivement chez un
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LE FAX SVT TERMINALE D
homme sain et un homme atteint de myasthénie.
1. Définir le terme myasthénie.
2. Annotez la figure 1 à l’aide des lettres a, b, … f.
3. L’excitation de l’élément « a » entraîne la contraction de l’élément « e ». En
exploitant la figure 1 et à l’aide de vos connaissances, déterminez les phases successives
des événements qui se sont produits au cours de ce phénomène (définir chaque phase).
4. Faire les schémas d’interprétation de l’élément « e » pendant la contraction et
pendant le relâchement.
5. Relevez deux différences anatomiques entre les figures 1 et 2.
6. Formulez deux hypothèses, chacune en relation avec une différence constatée
pouvant expliquer le mauvais fonctionnement de l’appareil moteur chez le sujet atteint
de myasthénie.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


La muscovidose est une maladie héréditaire se manifestant par des troubles respiratoires
graves. Le document VI ci-contre montre l’arbre généalogique d’une famille dont certains
membres en sont atteints.
1. A partir de l’analyse de cet arbre généalogique, précisez si le gène allèle de cette
maladie est dominant ou récessif.
2. Etudiez chacune des hypothèses
suivantes et conclure : Ce gène est
porté par un autosome.
a. Il est porté par le chromosome
sexuel X.
b. Il est porté par le chromosome
sexuel Y
3. Les parents II2 et II3 qui ont un
enfant malade attendent la naissance
d’un autre enfant. Ils sont inquiets de voir naitre un autre enfant malade. Pour se rassurer ils
demandent une échographie et une électrophorèse de l’ADN du fœtus. L’échographie montre
deux fœtus. Le document ci-dessous montre l’électrophorégramme des parents et des

jumeaux à naître. Au vue de cet électrophorégramme,


a. Les parents sont-ils homozygotes ou hétérozygotes ? Justifiez votre réponse.
b. Quel sera le résultat du diagnostique pour chacun des jumeaux ? Justifiez votre réponse.
c. Citez trois caractéristiques qui permettent d’identifier les vrais jumeaux des faux jumeaux.
d. Citer trois caractéristiques qui permettent d’identifier les vrais jumeaux des faux jumeaux.
e.
Epreuve de SVT 2005

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances.

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LE FAX SVT TERMINALE D
Partie A : Définition des mots et expressions.
Définir les mots et expressions suivants: Rétrocontrôle ; la sélection naturelle ; le soi ; le
potentiel de repos.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
Chaque série d’affirmations ci-dessous comporte une seule réponse juste. Repérer
l’affirmation exacte et relever le numéro de la question suivi de la lettre qui désigne la
réponse juste.
1. La testostérone chez l’homme :
a. Est une hormone produite par les tubes séminifères.
b. A un taux sanguin constant car sa sécrétion est en permanence équilibre par sa dégradation
dans l’organisme
c. Est une protéine hormonale d. Induit la formation des caractères sexuels primaires et
secondaires.
2. La séquence des événements qui a lieu lors d’une stimulation efficace pour un
motoneurone est la suivante :
a. Potentiel d’action du nerf Ŕ potentiel d’action du muscle Ŕ potentiel d’action plaque
motrice Ŕ contraction.
b. Potentiel d’action du muscle Ŕ potentiel d’action plaque motrice Ŕ potentiel d’action du
nerf Ŕ contraction.
c. Potentiel d’action plaque motrice Ŕ potentiel d’action du nerf Ŕ potentiel d’action du
muscle Ŕ contraction.
d. Potentiel d’action du nerf Ŕ potentiel d’action plaque motrice Ŕ potentiel d’action du
muscle Ŕ contraction.
3. La fécondation chez les mammifères :
a. Correspond à la rencontre au hasard de deux gamètes diploïdes
b. produit un œuf ou zygote à deux gamètes haploïdes.
c. Est précédé de peu par la méiose d. permet une reproduction conforme des êtres
vivants.
4. Une maladie opportuniste dans le cadre du SIDA :
a. A pour germe le VIH ou le HIV b. affecte un individu atteint de déficience immunitaire.
c. Est une manifestation des allergies d. détruit les lymphocytes T et affaiblit le système
immunitaire.
Partie C : Exercice au choix.
Le candidat traitera l’un des deux exercices ci-après
Exercice 1.
Les neurones A et B appartiennent à une chaîne
neuronique du système nerveux central. 1. Expliquer comment s’effectue la transmission
de l’influx nerveux du neurone A au neurone B au
niveau des structures de contact à transmission
chimique de ces deux neurones.
2. Illustrez vos explications par un schéma annoté.

Exercice 2.
En vue d’expliquer les mécanismes de la reproduction, plusieurs lapines sont accouplées
avec des mâles fertiles. Ces lapines sont ensuite sacrifiées l’une après l’autre à des

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LE FAX SVT TERMINALE D
intervalles de temps réguliers. On prélève dans leurs oviductes des structures cellulaires
observées au microscope optique. Ces structures sont représentées par les figures A et B.
1. Identifier et nommer les structures représentées sur les figures A et B. Justifier votre
réponse
2. Sans reproduire, annoter les schémas représentés par les figures A et B à l’aide des chiffres
1, 2, 3 et 4.
II. Exploitation des documents.
On se propose d’étudier les mécanismes régulateurs mis en jeu pour réguler la pression
artérielle. Pour cela, on mène une série d’expériences dont les résultats sont consignés dans
les documents 1 à 6.
1. Définissez le terme « pression artérielle ».
2. Etablissez la relation entre pression artérielle et volémie (volume sanguin total).
3. A partir de ces documents, identifier et nommer les facteurs responsables de la variation de
la pression artérielle.

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LE FAX SVT TERMINALE D
4. Par quelles voies ces facteurs atteignent-ils le milieu intérieur ?

5. Expliquer pourquoi l’ADH est appelé hormone antidiurétique hypertensive ?


6. Identifier et nommer les structures anatomiques responsables de la régulation de la
pression artérielle.
7. Expliquer le mécanisme régulateur de la pression artérielle mis en relief dans ces
documents.
8. Tirer une conclusion à chacune des expériences représentées dans les documents 1 à 5
par rapport au schéma fonctionnel du document 6.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


On étudie la transmission de trois caractères chez la souris : couleur du pelage, forme des
oreilles et type de poil. On réalise à cet effet les croisements suivants :

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LE FAX SVT TERMINALE D
1er croisement : une femelle hybride double
hétérozygote pour la couleur de la peau et le type de poil
est croisée à un mâle bi récessif pelage blanc et poil
raide. La génération produite donne les proportions
suivantes : 38,5% de souris au pelage gris et poil souple ;
38,5% de souris au pelage blanc et poil raide ; 11,5% de souris au pelage blanc et poil
souple ; 11,5% de souris au pelage gris et poil raide.
2ème croisement : Une femelle hybride double hétérozygote pour la forme des oreilles et
le type de poil est croisée avec un mâle bi récessif oreilles courtes et poil raide. Les
résultats obtenus donnent les proportions suivantes : 25% de souris aux oreilles longues
et poil souple ; 25% de souris aux oreilles courtes et poil raide ; 25% de souris aux
oreilles courtes et poil souple ; 25% de souris aux oreilles longues et poil raide.
1. Analyser et discuter chacune des hypothèses suivantes :
ère
1 hypothèse : les caractères couleur du pelage et type de poil sont liés.
2ème hypothèse : les caractères type de poil et forme des oreilles sont liés.
3ème hypothèse : les caractères couleur du pelage et forme des oreilles sont liés.
4ème hypothèse : les trois caractères étudiés sont liés.
2. Schématiser les chromosomes impliqués dans la transmission de ces trois caractères et
situer sur ceux-ci (la localisation) les gènes impliqués dans la détermination de ces trois
caractères.
3. Ecrivez les génotypes des parents et des descendants intervenant dans le premier
croisement et établissez si possible la carte génétique.
SUJET 2.
I. Restitution organisée desconnaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Définissez les mots et expressions : carte factorielle ; sélection clonale ; spéciation ; étamine.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
B1. Chaque série d’affirmations ci-dessous comporte une seule réponse juste. Repérer
l’affirmation exacte et relever le numéro de la question suivi de la lettre qui désigne la
réponse juste.
1. L’équation n(C6H12O6) (C6H10O5)n + n(H2O) se produit dans les cellules hépatiques
(cellules du foie) d’un individu normal :
a. Après un repas riche en glucides b. après un repas pauvre en glucides.
c. Lorsque l’organisme est déshydraté d. après un repas pauvre en amidon.
2. Le traitement du diabète insulinodépendant peut se faire par :
a. Des injections quotidiennes des cellules des îlots de Langerhans.
b. Des ingestions quotidiennes du glucagon.
c. Des injections quotidiennes d’insuline d. des injections quotidiennes d’insuline.
3. Utilisez des séries de mots et expressions suivantes pour former deux phrases ayant
une logique scientifique :
a. Pression artérielle Ŕ hémorragie Ŕ angiotensine Ŕ construction vasculaire
b. Centre cardiomodérateur Ŕ fréquence des contractions cardiaques Ŕ crosse aortique Ŕ
barorécepteur Ŕ sinus carotidien.
Partie C. Exercice au choix.
Le candidat traitera l’un des exercices ci-après.
Exercice 1

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LE FAX SVT TERMINALE D
Les figures de document 7 ci-contre représentent les cellules de deux individus A et B.
Les cellules de l’individu B (femme) présentent une anomalie du nombre de
chromosomes.
NB : pour simplifier l’exercice, seuls ont été pris en compte les chromosomes 14, 18 et 21.
Chez la femme l’un des chromosomes 21 est entièrement soudé sur un chromosome 14.
1. Nommer ce genre d’accident génétique.
2. Le couple A-B donne naissance à un enfant présentant le symptôme d’une trisomie
bien connue. De quelle trisomie s’agit-elle ?
3. Citer deux symptômes caractéristiques de cette trisomie.
4. Représenter le stock chromosomique du gamète anomal femelle qui est à l’origine de
l’embryon trisomique.
5. Représenter le stock chromosomique de l’individu trisomique.

Exercice 2. Chez le rat, la couleur du pelage est gouvernée par un seul gène. Le
croisement d’un rat au pelage jaune avec une rate au pelage noir donne en F 1 des rats
ayant tous un pelage noir. En croisant entre eux deux rats de la F1, on obtient en F2 : 307
rats au pelage noir et 102 rats au pelage jaune.
1. Interpréter ces résultats.
2. On croise un rat de la F1 avec une rate jaune.
a. Comment appelle-t-on ce type de croisement ?
b. Déterminer les résultats statistiques attendus.

II. Exploitation des documents. Partie A.


On mesure la quantité d’ADN par lot de chromosome au cours de l’ovogénèse dans le
gamète femelle pendant la fécondation. Les résultats
obtenus permettent de tracer le graphe de variation du
document 8.
1. Reproduire le graphe du document 8.
2. Situer sur le graphe de la question 1), les structures
et les événements suivants : caryogamie ; méiose ;
première division de segmentation de l’œuf.
3. Le document 9 ci-contre montre le caryotype de la cellule femelle observée à des
instants variés
a.Situer sur le graphe de variation de la quantité d’ADN de la
question 1), à proximité de l’axe des temps, chacune
des figures du document 9.
b. Quel est le nombre de chromosomes de
l’espèce étudiée ? Justifier votre réponse. Partie B :
Mécanisme de l’immunité.
On dispose de deux
groupes d’enfants A et
B. Les enfants du
groupe A sont vaccinés contre la rougeole et ceux du
groupe B ne reçoivent aucun vaccin. Trois ans plus tard, on
procède à une série d’injections des
vaccins aux enfants des deux groupes. 1ère série : injection
du vaccin anti-rougeoleux
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LE FAX SVT TERMINALE D
2ème série : injection du vaccin anti-varioleux. On mesure les taux d’anticorps sécrétés
par les sujets des deux groupes. Les documents 10
et 11 ci-après montrent les variations des taux de
ces anticorps.
1. Analyser les tracés du document 10.
2. L’interprétation de ces tracés permet de mettre en
évidence une propriété de la réponse immunitaire.
Quelle est cette propriété ? Justifier votre réponse.
3. Analyser les tracés du document 11.
4. Interpréter ces tracés.
5. Dégagez pour conclure une autre
propriété de réponse immunitaire.

III. Saisie de l’information biologique et


appréciation.
Une technique assez récente nommée zoo-Fish
(ZooFluorescence In Situ Hybridization), permet
de comparer avec précision des caryotypes
d’espèces différentes. Une technique spéciale de
coloration qui fait apparaitre des bandes sombres
au niveau des bras chromosomiques, facilite la
comparaison. Cette dernière permet de constater que les quelques différences
observables peuvent s’interpréter par un nombre réduit d’événements : fusion de
chromosomes différents ; suppression (délétion) d’un fragment de chromosome ;
insertion d’un fragment ; inversion d’un morceau de chromosome par cassure en deux
points, retournement du fragment et soudure dans la nouvelle position ; translocation
qui fait passer un fragment d’un chromosome à un autre ou qui échange des fragments
entre deux chromosomes. Le dessin du document 12 ci-contre permet de retrouver, de
façon plus lisible ces accidents qui expliquent les différences chromosomiques entre
Homme et chimpanzé. A partir de l’analyse de ce document, 1.a. Comparer les paires
de chromosomes 1 et 2 de l’Homme et du chimpanzé. b. Expliquer les
différences observées.
2. Démontrer par des arguments scientifiques que l’innovation génétique provoquée par les
mutations est à l’origine de l’apparition de nouvelles espèces.

Epreuve de SVT 2006

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances
Partie A : Définition des mots et expressions.
Définition de mots et expressions : hominisation, capacitation ; backcross
; transcriptase inverse. Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
Chaque série d’affirmations ci-dessous comporte une seule réponse juste. Repérer
l’affirmation exacte et relever le numéro de la question suivi de la lettre qui désigne la
réponse juste.
1. Le potentiel d’action :
a. Naît automatique quand un neurone est stimulé.

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LE FAX SVT TERMINALE D
b. Est un signal électrique qui se traduit par une inversion transitoire du potentiel
membranaire du neurone.
c. Se propage avec amortissement d. se propage plus vite dans les fibres nerveuses
amyélinisées.
2. Un clone de lymphocyte B est activé :
a. Suite à une reconnaissance directe de l’antigène b. suite à une
reconnaissance d’un antigène associé aux molécules HLA fixées sur la membrane d’une
cellule présentatrice de l’antigène
c. Par les plasmocytes préalablement activés par un antigène étranger d. après activation
du complément.
3. Les plantes dioïques sont des plantes dont les pieds :
a. Possèdent toutes les fleurs bisexuées b. Possèdent des fleurs à la fois mâles et femelles.
c. sont pour les uns à fleurs unisexuées mâles et les autres à fleurs unisexuées femelles.
d. possèdent des fleurs unisexuées les unes mâles et les autres femelles.
4. Au niveau d’une synapse neuro-neuronique :
a. La fixation des molécules neurotransmetteur sur le récepteur spécifique est toujours à
l’origine d’une dépolarisation membranaire post-synaptique b. l’action du
neurotransmetteur dure longtemps. c. Un potentiel d’action pré-synaptique est
toujours à l’origine d’un potentiel d’action post-
synaptique.
d. La fréquence des potentiels d’action pré-synaptique
est traduite en quantité de neurotransmetteur libéré.

Partie C : Exercice au choix.


Le candidat traitera l’un deux exercices ci-après.
Exercice 1
Des stimulations sont portées sur le pneumogastrique innervant le cœur d’un
mammifère. Les résultats figurent sur le document ci-contre.
a. Déterminer l’effet produit par les excitations isolées du nerf pneumogastrique
sur le rythme cardiaque.
b. Déterminer l’effet produit par des excitations très rapprochées du nerf
pneumogastrique sur le rythme cardiaque. c. Préciser le mode d’action du
pneumogastrique. Exercice 2.
Au cours de la gamétogénèse, la méiose, phénomène caractéristique de la phase de
maturation ne se déroule pas toujours normalement. Certains gamètes formés peuvent
posséder « n + 1 » ou « n Ŕ 1 » chromosomes au lieu de « n » chromosomes.
a. Que représente ici la lettre « n » ?
b. Décrire deux étapes de la méiose dont le mauvais déroulement est cause de cette
malformation de certains gamètes.
c. Nommer 2 anomalies chromosomiques humaines qui en sont les conséquences.

II. Exploitation des documents.


La thalassémie (béta thalassémie) est une maladie du sang répandue dans la région
méditerranéenne. Elle résulte de la mutation des gènes qui codent pour la synthèse de la
chaine de l’hémoglobine. La maladie se caractérise par une anémie ; l’hémoglobine
mutée n’étant plus fonctionnelle. Cette maladie se présente sous deux formes : la forme

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LE FAX SVT TERMINALE D
mineure (chez les individus hétérozygotes) et la forme majeure (chez les individus
homozygotes). Le document 1 représente les séquences nucléotidiques du brin codant
(différent du brin transcrit) du gène déterminant l’allèle normal et celui du gène de
l’allèle muté, responsable de la thalassémie.

le codon muté et donner la nature de la mutation.


2. A l’aide du code génétique ci-après (document 2), déterminer la séquence des acides
aminés des deux allèles.
3. la réponse obtenue à la question n°2 justifie-t-elle la cause de la maladie ?
4. Le document 3 ci-contre correspond à l’arbre généalogique d’une famille dans laquelle
certains membres sont atteints de la thalassémie.
a. L’allèle morbide est-il dominant ou récessif ?
b. Ecrire le génotype des individus III1 et III2.
c. Le couple II2 et II6 pouvait-il avoir un enfant ne présentant aucune forme de thalassémie
?
5. La drépanocytose et la thalassémie sont des anémies dont les gènes responsables
sont localisés sur le chromosome n°11 et dont le pourcentage de recombinaison est
négligeable. La drépanocytose est rare en Europe tandis que la thalassémie est rare en
Afrique noire. Un Italien (M. Edouardo) atteint de la forme mineure de la thalassémie,
épouse une
Camerounaise (Mlle Mengue) hétérozygote pour la drépanocytose.
a. Ecrire les génotypes de M. Edouardo et Mlle Mengue (NB : utiliser des lettres différentes
pour désigner les différents allèles).

Document 2 : code génétique.


a -A l’aide d’un échiquier de croisement, montrer les génotypes possibles des enfants de
ce couple.

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LE FAX SVT TERMINALE D
b-Ce couple a une fille, Mariane, hétérozygote pour les deux gènes. Elle épouse un
Italien. En Italie, un dépistage systématique montre qu’il y a 33% (1/3) d’individus
atteints de la forme mineure ?
c- Quelle est la probabilité pour que ce couple donne atteinte de la forme majeure de la
thalassémie.

III. Saisie de l’information biologique et


appréciation.
En vue de déterminer la relation entre le
thymus, les lymphocytes et le greffon, on
réalise dans des conditions précises des
expériences de greffes de peau chez les souris
de lignée pure AA et BB (A et B désignant
des molécules équivalentes à celles du
système HLA humain) ; le document 4 ci-
contre illustre les résultats obtenus.
1. Que représente pour le receveur le
greffon rejeté ou toléré ?
2. Justifier les résultats obtenus dans
chaque cas.
3. A partir des résultats avec les souris B1, B2 et B3, établir la relation qui existe entre le
thymus, les lymphocytes et le greffon chez les animaux traités
SUJET 2.
I. Restitution organisée des
connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Définir les mots et expressions : polyspermie ; barorécepteur ; système nerveux neuro-
végétatif ; caractère simiesque
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
B1. Chaque série d’affirmations ci-dessous comporte une seule réponse juste. Repérer
l’affirmation exacte et relever le numéro de la question suivi de la lettre qui désigne la
réponse juste.
1. Les connaissances en génétique moderne ont connu un essor considérable grâce à la
théorie :
a. cellulaire b. évolutionniste c. chromosomique d. transformiste.
2. Chez les spermaphytes, le gamète femelle est :
a. l’ovule b. le sac embryonnaire c. un antipode d. l’oosphère.
3. Dans un réflexe, il se produit :
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LE FAX SVT TERMINALE D
a. Une sensation consciente et une réaction volontaire b. un transport du message
nerveux du récepteur à l’effecteur. c. Une sensation inconsciente et une réaction
volontaire.
d. Un transport du message nerveux de l’effecteur vers le récepteur.
4. La vasopressine est :
a. Une neurohormone dont les cellules cibles sont localisées au niveau du néphron.
b. Une hormone hypophysaire ayant une action vasodilatatrice.
c. Un neurotransmetteur
d. une hormone hypophysaire ayant
une action diurétique.

Partie C : Exercice au choix.


Le candidat traitera l’un des deux
exercices ci-après. Exercice 1
Des expériences d’immunologie
sont menées sur trois rats :
document 5 ci-dessous. Le
premier rat sert de témoin, les
deux autres (A1 et A2) servent de
cobayes.
1. Définir l’expression « animal témoin ».
2. Interpréter les résultats de cette expérience.
3. Expliquer pourquoi cette méthode préventive ne réussit pas avec le SIDA.

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B. Le document 7 ci-contre montre un mécanorécepteur, le corpuscule de PACINI,
récepteur sensoriel de la peau, sensible au toucher et les résultats d’une série
d’expériences réalisées sur ce dernier. On cherche à expliquer comment le message
nerveux est codé successivement au niveau du récepteur le long de la fibre nerveuse
afférente et enfin au niveau de la synapse neuro effectrice. Deux séries d’expériences
sont ainsi réalisées :
1ère expérience : on exerce des pressions (en grammes) de plus en plus fortes pendant
une durée constante comme l’indique la flèche F. les enregistrements dus à la
microélectrode A, implantée dans le récepteur sont observés sur l’écran de
l’oscilloscope A’ (encadré 1) ; la micro électrode B implantée dans la fibre afférente
enregistre les potentiels d’action sur l’écran de l’oscilloscope B’ (encadré 2).
2ème expérience : on mesure en unités arbitraires la quantité de neurotransmetteur libéré dans
la fente synaptique pour les pressions exercées ci-dessus. Les résultats sont consignés dans le
tableau ci-après
Pression (g) 0,2 0,6 4 13
Quantité de neurotransmetteur (en u. 0 5 25 100
arbitraire)
1. Analyser les résultats représentés par l’encadré 1 et en déduire le cadrage du message
nerveux au niveau du récepteur sensoriel. 2. Analyser les résultats représentés par
l’encadré 2 et en déduire le codage du message nerveux le long de la fibre nerveuse.
3. Analyser les données du tableau ci-dessus et en déduire le codage du message
nerveux au niveau de la synapse chimique. 4. Réaliser un schéma annoté illustrant l’ultra
structure d’une synapse neuromusculaire.
5. Certaines substances chimiques comme les insecticides et le curare bloquent le
fonctionnement des synapses neuromusculaires. Expliquer le mécanisme d’action du curare
sur les synapses.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


En vue de déterminer les mécanismes chromosomiques à l’origine de l’apparition de
certains phénotypes, on croise deux drosophiles (mouches de vinaigre) de lignées pures
entres elles : une femelle à soies courtes et aux yeux lisses (P 1) avec un mâle à soies
bouclées et aux yeux rugueux (P2). En F1, on obtient 100% de mouches à soies courtes et
aux yeux lisses.
Par contre, si l’on croise deux mouches de lignées pures : une femelle à soies bouclées et
aux yeux rugueux (P3) avec un mâle à soies courtes et aux yeux lisses (P 4), on obtient
parmi les hybrides F1, 50% de femelles à soies courtes et aux yeux lisses, et 50% de
mâles à soies bouclées et aux yeux rugueux.
1.a. Déterminer les caractères étudiés dans ces croisements.
b. Interpréter les résultats ci-dessus et préciser le type d’hérédité et de la dominance.
2. On croise des hybrides F1 issus du 1er croisement c’est-à-dire P1xP2 entre-eux. On
dénombre dans la descendance F2 : 205 femelles à soies courtes et aux yeux lisses ; 100
mâles à soies courtes et aux yeux lisses ; 94 mâles à soies bouclées et aux yeux rugueux
; 6 mâles à soies courtes et aux yeux rugueux ; 5 mâles à soies bouclées et aux yeux
lisses ; 1 mâle particulier ne possédant pas de soies mais aux yeux lisses.
a. Etablir les proportions phénotypiques des individus de F2.

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b. Expliquer les résultats de F2 en insistant sur le mécanisme du phénomène essentiel qui
est à l’origine de l’apparition des différents phénotypes et en établissant le tableau à double
entrées qui présente les différents phénotypes et génotypes (ne pas tenir compte du mâle
particulier sans soies).
c. Ecrire le génotype du mâle particulier sans soies et aux yeux lisses. Formuler une
hypothèse permettant d’expliquer l’apparition de cet individu en F2.

Epreuve de SVT 2007

Sujet 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Définir les mots et expressions suivants: Rétrovirus, sélection naturelle, amniocentèse,
potentiel de membrane.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
B1.Chaque série d’affirmations ci-dessous comporte une seule réponse juste. Repérer
l’affirmation exacte et relever le numéro de la question suivi de la lettre qui désigne la
réponse juste.
1. Le reflexe rotulien (extension de la jambe suite à une percussion sur le tendon
rotulien) :
a. Fait intervenir un circuit nerveux qui est systématiquement post-synaptique
c. Est la concentration du muscle antérieur de la cuisse en réponse à son propre étirement
b. Est un réflexe encéphalique d. est un réflexe conditionnel.
2. Un cobaye reçoit une injection d’anatoxine tétanique ; quinze jours plus tard, on lui
injecte :
a. De la toxine diphtérique, il survit b. de la toxine tétanique, il survit.
c. De la toxine tétanique, il meurt d. un mélange de toxine tétanique et diphtérique, il
survit.
B2. Voici une série d’affirmations chacune reliée à une explication par une conjonction
de coordination. Noter sur votre copie le numéro de l’affirmation suivi de la lettre. A si
l’affirmation est vraie et l’explication vraie justifiant cette affirmation ; B si
l’affirmation est vraie et l’explication vraie, mais ne justifiant pas cette affirmation ; C si
l’affirmation est vraie et l’explication est fausse ; D si l’affirmation est fausse et
l’explication scientifique donnée est vraie ; E si l’affirmation et l’explication sont
fausses.
Exemple : le gène est une portion de chromosome parce qu’il assure la duplication de
l’ADN. Réponse C.
1. Le neurone et la cellule épithéliale de l’intestin d’un même animal sont génétiquement
identiques parce que le premier assure la fonction de relation et le deuxième la fonction de
nutrition.
2. La crise biologique la plus connue est celle de la fin du secondaire parce qu’elle a été
marquée par la disparition des grands sauriens (dinosaures).
3. Chez un homme normal, l’adrénaline augmente la pression artérielle parce qu’elle est
une hormone sécrétée par la médullo-surrénale.
4. Les lymphocytes B sont les cellules immunitaires à médiation cellulaire parce qu’ils
sécrètent les enzymes qui détruisent les antigènes.

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Partie C : Exercice au choix.


Le candidat traitera l’un des deux
exercices ci-après. Exercice 1.
L’étude de l’évolution de la lignée humaine a permis de dire que l’homme et le chimpanzé
ont un ancêtre commun.
1. Nommer le phénomène biologique qui a permis la séparation des deux lignées.
2. Nommer le processus de mise en place des caractères humains.
3. L’une des différences entre l’homme et le chimpanzé est l’acquisition du langage
articulé et le langage conceptuel pointu par l’homme.
a. Citer les structures anatomiques qui interviennent dans l’acquisition du langage
articulé d’une part et du langage conceptuel pointu d’autre part.
b. Sous forme d’un tableau, comparer les degrés de développement de ces structures
anatomiques ou leur disposition chez l’homme et chez le chimpanzé.

Exercice 2 : Le fonctionnement des synapses.


a. Réalisez un schéma annoté de la structure d’une synapse neuro-neuronique à
transmission chimique d’après l’observation au microscope électronique.
b. Expliquer comment l’arrivée d’un potentiel
d’action au niveau de la synapse provoque la libération
du neuromédiateur.

II. Exploitation des documents.


Partie A : Le cancer et l’immunité.
Le cancer est une prolifération anormale et désordonnée
des cellules de l’organisme. Le système immunitaire est
capable de réagir dans quelques rares cas, ce qui
correspond à la possibilité d’une identification par
l’organisme des cellules cancéreuses. Cette approche a été utilisée par les chercheurs
pour guérir les malades atteints du cancer de la peau. Le document 1 représente
l’évolution du nombre de lymphocytes T au cours d’un traitement constitué d’injection
répétées d’interleukines-2(IL-2). Au bout de 25 injections, la masse tumorale disparait.
1. Que représentent les cellules cancéreuses pour l’organisme malade ? Justifiez la
réponse proposée en utilisant les informations ci-dessous.
2. Analysez le graphique pour déterminer la base immunologique sur laquelle se repose
ce traitement.
3. Expliquer la cause directe de la disparition de la maladie tumorale.
4. Illustrez par un schéma légendé le mécanisme responsable de la disparition des
cellules tumorales.

Partie B : La maitrise de la reproduction humaine.


Mme Kamga, stérile, consulte un gynécologue qui lui prescrit un dosage quotidien
d’hormone lutéinique (LH) dans un laboratoire de la place. Les résultats obtenus sot
consignés dans le tableau du document 2 ci-dessous.
1. Construire la courbe de variation du taux de LH en fonction du temps (1 cm
pour 2 jours et 1 cm pour 1 mUI) 2. Analysez le graphique pour en déduire la
cause de la stérilité de madame Kamga.
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Jours 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
LH(mUI/ml) 5,5 7,2 8,2 7,1 6,8 5,8 6,4 6,8 6 5,8 6,4 7 7,1 6,4

Jours 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28
LH(mUI/ml) 6,5 6,8 5,6 5,9 5,4 6,2 6,3 6,8 5,8 6,5 7 7,2 6,4 6,2
3. Le médecin prescrit un traitement à base d’œstradiol de synthèse. Le document 3-a ci-
contre montre les résultats obtenus.
a. Comparer le graphique obtenu à la question n°1 au document 3-a ci-après.
b. Formuler une hypothèse sur l’effet du traitement par rapport à la stérilité de Mme Kamga.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


« L’anémie falciforme » est une maladie héréditaire caractérisée chez le porteur par la
présence des hématies contenant une hémoglobine anomale dite « S » alors que
l’hémoglobine normal est dite « N ». Dans les régions intertropicales, on rencontre
environ 40% d’individus hétérozygotes pour cette maladie. Les homozygotes pour
l’allèle S meurent I généralement avant l’âge de quinze ans si aucune précaution
n’est prise à
Sujets atteints leur endroit parce qu’ils manifestent
la forme aigüe (forme majeure) de II la drépanocytose
cette maladie. Les hétérozygotes en manifestent la forme mineure. Les
4 hétérozygotes pour l’allèle N sont souvent atteints du paludisme qui sévit III dans
ces régions. Le document 4 ci-dessous est un arbre généalogique d’une famille dans
laquelle circule l’allèle S.
1. Formuler une hypothèse sur la
dominance des allèles N et S.
2. L
e
doc
ume
nt 5
mo
ntre l’électrophorèse d’individus À, B et C. Exploiter ce
document pour préciser votre hypothèse.
3. Déterminer si le gène est porté par un autosome
ou un gonosome.
4. Ecrire les génotypes possibles des individus I1, II2, II4 et III4. 5. Montrer que
l’allèle morbide a une valeur sélective importante.
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6. Mme X attend un enfant :
a. Calculer la probabilité pour Mme X d’être hétérozygote.
b. Calculer la probabilité pour Mme X de donner un allèle S à son enfant.
c. Calculer la probabilité pour Mme X et son mari d’avoir un enfant atteint de la
forme majeure de l’anémie falciforme.

SUJET 2.
I. Restitution organisée des
connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Définir les mots et expressions suivants : caryotype, phylogénèse, déterminant antigénique,
folliculine.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
Chaque série d’affirmations ci-dessous comporte une seule réponse juste. Repérer
l’affirmation exacte et relever le numéro de la question suivi de la lettre qui désigne la
réponse juste.
1. Dans l’espèce humaine, les gènes du CMH :
a. Sont liés et portés par le bras court du chromosome n°16.
b. Sont si rapprochés que toute possibilité de Crossing-over entre eux est exclue.
c. Peuvent subir le Crossing-over, mais à un taux très bas.
d. Sont très polymorphes avec les allèles dominants et les allèles récessifs.
2. Une mutation :
a. Ne peut affecter que les cellules germinales de l’organisme b. modifie toujours le
phénotype.
c. Donne naissance à un nouvel allèle qui a toujours un avantage sélectif d. modifie
toujours le génotype.
3. Le potentiel d’action d’un neurone :
a. Est une unité d’information qui obéit à la loi du tout ou de rien.
b. Correspond à une polarisation permanente de la membrane du neurone.
c. Correspond à une brève hyperpolarisation de la membrane du neurone.
d. Se propage dans un neurone de l’arborisation terminale vers les dendrites.
4. Pendant la phase sécrétrice de l’utérus :
a. La muqueuse utérine devient plus mince b. les glandes utérines produisent du
mucus et du glycogène. c. Les glandes en tube se forment et sont droites.
d. Les vaisseaux sanguins peu spiraux ravitaillent la muqueuse utérine en sang.
Partie C : Exercice au choix.
Le candidat traitera l’un des deux exercices ci-après. Exercice 1. Dans la
spermatogonie d’un homme, trois paires de chromosomes I, II et III portent
respectivement les gènes A, B et D. les allèles de ces gènes sont: gène A (A et a), gène
B (B et b) et gène D (D et d).
1. Trouver le nombre de type de gamètes que peut former cet homme.
2. Expliquer par une série de schémas, le mécanisme de brassage qui conduit à
ces différents types de gamètes.

Exercice 2.

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La figure ci-contre représente
une structure observée dans
l’ovaire de la femme au cours
d’un cycle sexuel.
1. Reproduire et annoter ce schéma.
2. Donner un titre à ce schéma.
3. Quel est le devenir de cette structure ?

II. Exploitation des documents.


Le document 6 représente le développement des
embryons
(Embryogénèse) de quelques groupes d’êtres
vivants.
1. Indiquer pour chaque groupe, la classe des
vertébrés à laquelle il appartient.
2.a. A quel stade de l’embryogénèse commence l’apparition des particularités propres à
chaque groupe ?
b. Relever ces particularités.
3. Relever un détail permettant d’affirmer l’existence
d’un lien de parenté entre les différents groupes.
4. D’après le document 6, les embryons de salamandre,
de poule et de l’homme partagent au stade avancé de
l’embryogénèse un caractère commun, lequel ?
5. Dégager de cette étude une conclusion relative à
l’origine des vertébrés d’une part et à leur évolution d’autre
part.
I = stade précoce ; II = stade intermédiaire ; III = stade avancé ;
1. œuf 2. fente viscérale 3. membre antérieur
4. ébauches de vertèbres 5. membre postérieur 6. appendice caudale
7. branchie 8. fentes branchiales.
B. deux fibres nerveuses géantes de Calmar sont plongées dans une cuve
contenant un liquide physiologique et reliées chacune à un oscillographe cathodique:
document 7. Les
deux fibres sont en
contact (synapse
géante)
1. Identifier ce
type de
synapse.
2. On réalise une
série de quatre
expériences :
Expérience 1 :
Le milieu physiologique est normal. On stimule la fibre nerveuses A et on observe sur
l’écran de l’oscillographe A un potentiel d’action et un autre potentiel d’action sur
l’écran de l’oscillographe B.

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Expérience 2 : Le liquide physiologique est dépourvu d’ions calcium. On excite la fibre A et
on observe un potentiel d’action sur l’écran A, mais rien sur l’écran B
Expérience 3 : Les fibres sont toujours placées dans le liquide physiologique dépourvu
de calcium. On applique de façon très localisée du calcium sur la fibre A à l’aide d’une
micropipette (voir document 7). On excite la fibre A et on observe un potentiel d’action
sur l’écran A puis sur l’écran B.
Expérience 4 : Les fibres sont toujours placées dans le liquide physiologique dépourvu
de calcium. On dépose dans la fente synaptique une goutte d’acide glutamique. On
observe un potentiel d’action sur l’écran B, mais pas sur l’écran A. a. Analyser les
résultats de chaque expérience.
b. A l’aide de toutes ces informations, expliquer comment une excitation efficace
portée en A créé un potentiel d’action au niveau du neurone.
c. Prouver l’existence du délai synaptique dans cette transmission de l’influx nerveux.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


Dans le but de déterminer les relations entre le complexe hypothalamo-hypophysaire, les
testicules et les caractères sexuels secondaires, on effectue les expériences suivantes :
plusieurs injections de gonadostimulines sont faites à des mammifères impubères
reparties en deux lots.
- Lot 1 : les animaux sont traités par injections de FSH.
- Lot 2 : les animaux reçoivent les injections de LH.
A la suite de ces traitements, on observe les résultats consignés dans le tableau ci-dessous.
Structure et Lignée Cellules Cellules de Caractères sexuels
caractères germinale de Leydig secondaires
observés Sertoli
Lot 1 : injection de Active Développées Inactive Absents
FSH
Lot 2 : injections de Au repos Peu Active Développées
LH développées
1. Indiquer le mode d’action des gonadostimulines chez les animaux traités.
2. Expliquer le comportement des cellules de la lignée germinale vis-à-vis de LH et de
FSH chez ces animaux.
3. Comment nomme-t-on en général les cellules qui à l’exemple des cellules de Leydig
réagissent à l’effet d’une hormone ?
4. A partir des informations fournies dans le tableau ci-dessus, utilisez les éléments du
document 8 pour réaliser un schéma fonctionnel permettant d’établir la relation entre le
complexe hypothalamus-hypophysaire, les testicules et les caractères sexuels.

Epreuve de SVT 2008

N° de questions 1 2 3 4
Sujet 1. Réponses
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition des termes et expressions.

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Définissez les mots et expressions ci-après : sexe génétique ; pool génétique ; épitote ; série
azoïque.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
Chaque série des affirmations ci-dessous comporte une seule réponse juste. Relever le
tableau ci-dessous et écrivez sous chaque numéro de question la lettre qui correspond à la
réponse juste.
1. A propos de la lignée humaine :
a. On admet que le pithécanthrope n’a pas acquis progressivement la maitrise du feu.
b. L’industrie acheuléenne est généralement attribuée à l’australopithèque.
c. La position haute du larynx (qui s’accompagne de la réduction du pharynx) est une
particularité anatomique qui a permis à l’homme d’acquérir progressivement le langage
articulé.
d. Le chromosome 2 de l’homme provient de fusion de deux chromosomes distincts chez
le chimpanzé.
2. Lors d’un réflexe myotatique, la contraction d’un muscle extenseur entraine :
a. La contraction d’un muscle fléchisseur b. l’action inhibitrice d’un neurone cérébrale.
c. L’action inhibitrice d’une chaîne de neurones d. le relâchement d’un muscle
fléchisseur.
3. La cellule hépatique :
a. Dégrade le plasma sanguin pour stocker le glucose b. capte l’insuline et libère le
glucagon.
c. Stocke le glucose sous l’influence de l’insuline d. possède des récepteurs sensibles à
la glycémie.
4. Les familles multigéniques :
a. Sont des ensembles de gènes codant pour des protéines qui ont la même fonction.
b. Dérivent d’un gène ancestral par accumulation des mutations géniques.
c. Sont réparables par des différences entre gènes.
d. Ne sont pas le témoin d’innovations génétiques survenues dans le passé de l’espèce, voire
des espèces ancestrales.

Partie C : Exercices au choix.


Le candidat traitera au choix l’un des deux
exercices ci-après. Exercice 1.
Le document 1 montre des coupes d’un organe intervenant dans la reproduction
chez les femelles des mammifères. a. Nommer cet organe.
b. A quel moment du cycle ovarien a-t-on observé la photographie du document 1-a ?
c. Même question pour la photographie du document 1b.
d. Déterminer le rôle des modifications observées dans la photographie du document 1a.
e. Proposez un schéma d’interprétation annoté de la photographie du document 1a.

Exercice 2.
Le document 2 montre une microphotographie d’une étape d’un phénomène important
responsable du maintien de l’intégrité de l’organisme.
a. Nommer ce phénomène.
b. A l’aide des schémas, reconstituez l’ensemble des étapes de ce phénomène.

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
c. Expliquez dans un texte grammaticalement et scientifiquement correct, comment ce
phénomène intervient dans le maintien de l’intégrité de l’organisme.

II. Exploitation des documents.


Partie A : La naissance de l’influx nerveux et son enregistrement.
Parmi les récepteurs sensoriels de la peau, les
corpuscules de Pacini sont sensibles à la
pression ; pour comprendre comment le message
nerveux nait à partir de ce récepteur, on réalise
l’expérience schématisée par le document 3. Les
résultats des enregistrements sont présentés sur
le document 4.
1. Qu’est ce qui nous permet d’affirmer que les
potentiels enregistrés sur O1 ne sont pas des
potentiels d’action ?
2. A quoi correspondraient alors ces enregistrements de O1 ?
3. Quelles explications pouvez-vous donner pour justifier l’allure monophasique des
différentes courbes enregistrées ?
4. A partir de cette expérience, dites quelle est la principale condition nécessaire à
l’apparition d’un potentiel d’action dans une fibre afférente, lorsque les excitations sont
portées sur le récepteur sensoriel ?
5. A partir de l’enregistrement en O2, expliquer l’évolution de la courbe d’un potentiel
d’action à partir de la migration des ions Na+ et K+ de part et d’autre de la membrane de la
fibre nerveuse en R2.

Partie B : Le fonctionnement des glandes


surrénales.
Les glandes surrénales sont constituées de deux zones
: la médullosurrénale interne et la corticosurrénale
externe. Chez un chien, on excite le nerf
splanchnique qui innerve la médullosurrénale et il
apparait dans l’organisme un certain nombre de
perturbations. Celle touchant l’activité cardiaque est
enregistrée sur la courbe du document 5.
1. Que pouvez-vous dire des effets de l’excitation
du nerf splanchnique sur l’activité cardiaque ?
On enregistre d’autre part et simultanément la
pression artérielle de l’artère carotide et on obtient
une courbe dont le tracé a l’allure de la courbe du
document 6.
2. Quel rapport pouvez-vous établir entre les deux enregistrements ?
On prélève du sang veineux à la sortie des glandes
surrénales d’un chien dont on vient d’exciter le nerf
splanchnique. Ce sang est injecté à un chien n'ayant subi
aucune excitation : on observe chez ce dernier, les
mêmes modifications que celles qui ont été décrites plus
haut. 3. Expliquez ces résultats et concluez sur le mode
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1
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d’action de la médullosurrénale.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


Dans les localités situées de part et d’autre de la frontière entre la République du
Cameroun et la République Centrafricaine, se pratique la culture d’une plante tropicale,
le manioc (Manilot esculenta), plante dont les tubercules sont utilisées pour la
production de la farine de manioc destinée à la préparation d’un mets très prisé connu
localement sous le nom de « cam-Nguéda ». Le manioc, contrairement à la Fougère-
Aigle, est un spermaphyte et peut se reproduire aussi bien par les fleurs (reproduction
sexuée) que par des boutures (reproduction végétative). Dans ces localités, on connait
quatre variétés de Manilot exculenta :
- Les plantes aux gros tubercules ayant un gout amer.
- Les plantes aux petits tubercules doux (c’est-à-dire ayant un goût agréable).
- Les plantes aux gros tubercules doux.
- Les plantes aux petits tubercules au goût amer.
Lors d’une étude expérimentale, une pollinisation croisée entre les plantes de la variété pur «
gros tubercules au goût amer » et celles de la variété pure « petits tubercules doux », donne
uniquement des plantes aux gros tubercules au goût amer (F 1). Une autofécondation réalisé
chez ces individus de la génération F1 (c’est-à-dire F1xF1) donne une deuxième génération
F2 constituée de 3652 plantes aux gros tubercules amers, 405 plantes aux petits tubercules
doux, 1215 plantes aux gros tubercules doux, 1213 plantes aux petits tubercules amers.
1. Définir le terme spermaphyte.
2. Expliquer l’homogénéité des plantes obtenues en F1.
3. Après avoir comparé les résultats statistiques observés avec ceux attendus, interprétez
les résultats obtenus en F2.
4. On suppose que le gène « taille du tubercule » et le gène « goût du tubercule » sont
liés. Le croisement entre les individus de F1 donne une génération ayant les mêmes
phénotypes que dans le cas précédent, mais à des proportions différentes. En effet, les
plantes aux gros tubercules amers et les plantes aux petits tubercules doux ont des
proportions presque égales et plus grandes que celles des autres plantes. Expliquer à l’aide
des schémas, la formation des gamètes des individus de la F 1, dans ce cas précis, conduisant
à l’obtention des phénotypes de la F2.
5.a. Quels sont à votre avis, les caractères intéressants pour le paysan ?
b. Que fera-t-il pour les conserver d’une année à une autre ?

SUJET 2.
I. Restitution organisée des
connaissances.
Partie A : Questions à réponses ouvertes (QRO).
Rédigez des phrases grammaticalement et scientifiquement correctes avec les mots et
expressions suivantes (une seule phrase pour chacune des deux séries, incluant tous les
mots et expressions). a. Glycogénogenèse Ŕ insuline Ŕ foie Ŕ hyperglycémie Ŕ
passagère.
b. Grain de pollen Ŕ germination Ŕ spermatozoïde Ŕ noyau reproducteur.

Partie B : Questions à choix multiples (QCM).

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
Chaque série des affirmations ci-dessous comporte une seule
réponse juste. Relevez le tableau ci-contre et écrivez sous chaque N° de 1 2 3 4
numéro de question la lettre qui correspond à la réponse juste. questions
1. Lorsqu’une anomalie héréditaire est déterminée par un Réponses
allèle dominant (M) porté par le chromosome sexuel X :
a. Sa transmission obéit aux lois de Mendel c. les filles au phénotype normal sont forcément
homozygotes. b. Tous les descendants garçons sont malades et sont génétiquement XM/Y.
c. Les filles au phénotype normal sont forcément homozygotes.
d. Les parents phénotypiquement normaux (tous les deux) peuvent donner naissance à des
filles présentant l’anomalie.
2. Dans la régulation de la pression artérielle :
a. Le rythme cardiaque s’accélère en réaction à une hypertension.
b. l’ADH est abondamment produite par l’hypophyse en cas d’une augmentation de la
volémie.
c. La vasodilatation quand elle a lieu, contribue à réduire la pression dans les artères.
d. Le système « rénine-angiotensine » assure un rapide abaissement de la tension artérielle.
3. Au cours d’une synapse neuro-neuronique :
a. La fréquence des potentiels d’action pré-synaptique est traduite en concentration de
neurotransmetteurs dans la fente synaptique.
b. La fixation des molécules des neurotransmetteurs sur les récepteurs spécifiques est
toujours à l’origine d’une dépolarisation post synaptique.
c. Un potentiel d’action pré-synaptique est toujours à l’origine d’un potentiel d’action
post-synaptique.
d. Le potentiel d’action post-synaptique inhibiteur (PPSI) global est converti en message
efférent codé en fréquence de potentiel d’action.
4. A propos des australopithèques, les découvertes actuelles montrent que :
a. Ce sont des hominidés fossiles exclusivement africains b. ce sont des ancêtres de
l’homme actuel.
c. Leur évolution est particulièrement marquée par la fabrication et l’utilisation des outils de
plus en plus raffinés et variés
d. ce sont les grands migrateurs qui ont conquis
l’Asie et l’Europe.

Partie C : Exercice au choix.


Le candidat traitera l’un des deux
exercices ci-après. Exercice 1.
Le schéma du document 1 représente une vue
d’ensemble du cortex cérébral avec quelques aires corticales importantes.
1. Reproduisez ce schéma et complétez les annotations portées.
2. citez deux activités du système nerveux dont le siège se trouve sur le cortex cérébral.

Exercice 2.
Le document 2 représente un stade précis d’un phénomène qui caractérise la vie des
mammifères
1. Nommez ce phénomène
2. Quel est le stade ainsi représenté ? Justifiez votre réponse.

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
3. Annotez ce document, sans le reproduire en utilisant
les lettres qui s’y trouvent.
4. Déterminer le nombre de chromosomes de l’élément a.

II. Exploitation des documents. Partie A.


On se propose d’étudier l’influence de la température sur la
physiologie du nerf. L’expérimentation se fait sur deux
animaux : une grenouille et un chien. Des excitations sont
portées sur les nerfs sciatiques de ces animaux suivant le montage du document 3 ci-
après. Pendant l’expérimentation, on fait varier la température de 18°C à 28°C et enfin à
38°C. On porte successivement une excitation électrique de même intensité en A puis
en B, ces deux points sont distants de 5 cm chez la grenouille et de 25 cm chez le chien.
Chaque excitation entraine une contraction du muscle qui est enregistrée par un
dispositif approprié. On mesure la différence entre les deux temps de latence des
secousses musculaires correspondant aux excitations portées en A et B. le tableau ci-
dessous donne les résultats de la mesure.
Température 18°C 28°C 38°C
Grenouille 2 millisecondes 1 milliseconde 0,5 milliseconde
Chien 2,4 millisecondes 2,35 2,45
millisecondes millisecondes
1. Calculer la vitesse de l’influx nerveux pour chacun des animaux et pour chaque
température.
2. Tracez dans le même repère, les graphes de variation de la vitesse de l’influx
nerveux en fonction de la température (consigne : utilisez un trait plein pour la
grenouille et un trait interrompu pour le chien). 3. A partir des graphiques tracés,
déduire l’influence de la température sur la vitesse de l’influx nerveux.
4. Cette étude permet de déterminer lequel de ces animaux est poïkilotherme (à température
variable). Indiquez-le et justifiez votre choix à partir des courbes tracées.

Partie B. On se propose d’étudier la transmission de la calvitie héréditaire, anomalie


caractérisée par une perte précoce de cheveux. Le gène qui détermine cette anomalie est
autosomal et possède deux allèles notées C et c. les homozygotes c//c ont une chevelure
normale.
1. Déterminer le phénotype des individus au génotype C//C et C//c. Justifiez votre
réponse.
2. Un homme atteint de calvitie épouse une femme présentant une chevelure
normale. Ce couple donne naissance à des enfants dont certains sont homozygotes C//C,
d’autre homozygotes c//c et d’autres enfin hétérozygotes. Chez les hétérozygotes, on
constate que les garçons sont atteints de calvitie alors que les filles ne le sont pas.
a. A l’aide d’un échiquier de croisement, déterminer les génotypes du père, de la mère à
partir de ceux des enfants.
b. Proposer une hypothèse pour expliquer la différence de phénotype observée chez les
garçons et les filles hétérozygotes.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
On dose chez un bélier des concentrations
plasmatiques en LH et en testostérone. Dans un
premier temps, l’animal est isolé
(visuellement et olfactivement) des brebis. Il est
ensuite mis en présence d’une brebis. Le graphe du
document 4 présente les résultats enregistrés.
1. Quel effet la vue de la brebis produit-elle
chez le bélier ?
2. Expliquer en quelques lignes le décalage temporel entre les pics des deux
secrétions représentées sur le document 4.
3. L’action du système hypothalono-hypophysaire chez le bélier dans le cadre de
cette expérience peut-être comparable à celle qui se déroule périodiquement chez la
brebis. Expliquer pourquoi.
4. Proposez un protocole expérimental pour vérifier que les secrétions hormonales
subissent l’influence de l’environnement chez le bélier.

Epreuve de SVT 2009

SUJET I.
I. Restitution organisée des
connaissances.
Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
Des 4 séries d’affirmations a, b, c et d, une seule est exacte. Relever pour chaque série,
l’affirmation exact en faisant suivre le numéro de la question à la lettre correspondant à
l’affirmation exacte (1-a ; 1-b ; 1-c ou 1-d) 1. Deux enfants nés de la même grossesse sont
des vrais jumeaux :
a. S’ils se ressemblent b. s’ils sont du même sexe.
c. S’ils se trouvaient dans un même placenta d. s’ils ont le même groupe sanguin
et le même facteur rhésus.
2. Les plasmocytes sont des cellules sécrétrices :
a. D’anticorps dans la réponse immunitaire à médiation humorale c. de perforine.
b. D’anticorps dans la réponse immunitaire à médiation cellulaire d. de lymphocyte
cytotoxique.
3. Une hormone :
a. Est une substance agissante en quantité infirme sur des organes précis et qui est
apportée par les aliments.
b. Est une substance élaborée par un être vivant, et capable de catalyser certaine réactions
dans les conditions compatibles avec la vie.
c. Est une substance libérée par un organe dans le sang, et qui agit sur le fonctionnement
d’un ou de plusieurs autres organes.
d. Est une substance libérée par les extrémités d’un nerf et qui modifie le fonctionnement
de l’organe innervé.
4. La science de l’évolution enseigne les faits suivants :
a. L’homme descend de l’un des animaux que sont le chimpanzé, le gorille, le gibbon ou
l’organg-outan.

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
b. Les êtres vivants qui existent aujourd’hui résultent tout de la transformation des êtres
vivants des temps anciens. c. Tous les primates n’ont pas la même origine.
d. Il n’existe aucun lien de parenté entre les animaux et les végétaux.

Partie B : Définition des termes et expressions.


Donner la définition des termes et expressions
suivantes : Parthénogenèse ; Allergie ;
hominisation ; Rétrocontrôle

Partie C : Exercices au choix.


Le candidat traitera un seul des deux exercices.
Exercice 1.
Le document1 représente la même phase de la division cellulaire à travers 2 cellules A
et B.
a. De quelle phase de division cellulaire est- il question ici ?
b. Expliquer pourquoi les chromosomes se présentent de façon différente en A et en B.

Exercice 2.
Pour réaliser le caryotype d’un fœtus, on exécute un certain nombre d’opérations, énumérées
ici par ordre alphabétique et numérotées a, b, c, d, e, f, g.
Ordre Opérations énumérées par ordre alphabétique
chromosomique
1 a. découpage des chromosomes un à un sur la photographie obtenue
2 b. dispersion des chromosomes de façon à les séparer entièrement les
uns des autres
3 c. éclatement de la cellule aux chromosomes différenciés
4 d. photographie de l’ensemble des chromosomes arrangés et
différenciés
5 e. photographie de l’ensemble des chromosomes séparés
6 f. prélèvement d’une cellule de fœtus ayant des chromosomes
différenciés
7 g. rangement et numérotation des couples de chromosomes par ordre
de taille décroissante
8 h. regroupement des chromosomes semblables de façon à former des
couples
Regrouper les opérations de la réalisation du caryotype par ordre
chronologique en associant à chaque chiffre de l’ordre chronologique la lettre de
l’opération correspondante.

II. Exploitation du document.


Partie A.

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1
LE FAX SVT TERMINALE D

n fait ingérer à un
individu normal et à
un sujet atteint de
diabète sucré une
même quantité d’une
solution de glucose.
La glycémie et la
glycosurie sont
ensuite mesurées toutes les heures chez les deux individus. Ces mesures donnent les
résultats représentés dans les graphes suivants.
1. Donner la définition des termes glycémie et glycosurie.
2. Expliquer la hausse de la glycémie chez les deux individus après l’ingestion de la
solution de glucose.
3. Expliquer pourquoi la glycosurie se déclenche chez l’un des sujets et pas chez l’autre.
4. On sait qu’une glycémie trop élevée entraine le sujet dans un coma dit coma
diabétique. La glycosurie peut-elle être considérée comme une anomalie de fonctionnement
du rein ou comme une réaction de défense normale de l’organisme par le rein ? Justifier
votre réponse.

Partie B.

La figure 1 du
document 3 est une
photographie
montrant la vue
microscopique
d’une coupe fixe
du cortex cérébral.
1. Que révèle
cette photographie
sur la
composition
anatomique du tissu
nerveux ?
2. Faites un
schéma annoté
montrant des
éléments de cette
Page 41
1
LE FAX SVT TERMINALE D
figure à une échelle
plus grande.

3- Les graphes de la figure 2 du document 3 ont été obtenus à partir d’une expérience
réalisée chez un sujet normal. Pendant que la sujet fléchit brusquement le poignet, on
enregistre d’une part l’activité cérébral à l’aide des microélectrodes placées dans le cuir

chevelu, au niveau du lobe pariétal (tracé 1) et d’autre part l’activité électrique du


muscle (tracé 3). On sait que dans le cas du muscle, c’est l’activité électrique qui prépare
l’activité mécanique. Des résultats identiques ont été obtenus chez un sujet normal au
repos, en stimulant la zone cérébrale située au sommet du lobe frontal et en avant de la
scissure de Rolando (tracé 2 et 3).
a. Analyser ces graphes et établir la relation entre la geste du
poignet d’une part et l’activité du cortex cérébral d’autre part.
b. Un mouvement peut-être qualifié de réflexe inné, de
réflexe conditionnel ou d’acte intentionnel. De quel type de
mouvement s’agit-il ici ? Justifier votre réponse.
c. Schéma bilan : le document 4 résume la voie suivie par le
message nerveux pour la réalisation du mouvement évoqué en
3.b. Sans le reproduire, annoter ce document à l’aide des chiffres
mentionnés sur le schéma. Donner un titre au schéma.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


Présente l’arbre
Femme albinos généalogique d’une famille ayant de nombreux albinos.
1. Donner au moins deux éléments du phénotype albinos.
2. Le gène responsable de l’albinisme est-il dominant ou récessif ? Justifier votre réponse.
3. Peut-on parler de légèreté des individus 18 et 19 dans leur décision de se marier ? Pourquoi
?
Un cas tout à fait surprenant a été relevé dans une famille anglaise où deux conjoints albinos
ont eu 4 enfants de pigmentation tout à fait normale. Des examens minutieux ont bien prouvé
qu’ils étaient les parents biologiques de tous les
4 enfants. On sait aujourd’hui que la synthèse de la mélanine passe par deux étapes
importantes : la transformation de la tyrosine en une substance P et la transformation de
la substance P en mélanine. Les deux réactions étant catalysées respectivement par les
enzymes E1 et E2 suivant le schéma ci-après:
. On remarque une différence dans le comportement
de cheveux des 2

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
Parents : la base vivante des cheveux du père, placée dans une solution de substance «
P », prend une pigmentation intense après un certain temps, alors que les cheveux de la
mère ne manifestent aucune réaction dans les mêmes conditions.
4. L’albinisme est-il de même nature chez les deux parents
? Justifier votre réponse.
5. Expliquer la naissance d’enfants à pigmentation normale
chez le couple d’albinos.

SUJET 2.
I. Restitution organisée des
connaissances.
Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
Des 4 séries d’affirmations a, b, c et d, une seule est exacte. Relever pour chaque série,
l’affirmation exact en faisant suivre le numéro de la question à la lettre correspondant à
l’affirmation exacte (1-a ; 1-b ; 1-c ou 1-d).
1. Le terme carte chromosomique désigne :
a. La répartition linéaire des gènes sur le chromosome d’une espèce donnée.
b. La disposition des chromosomes les unes par rapport aux autres dans la cellule.
c. Une représentation imagée montrant le nombre, la taille et la forme des chromosomes.
d. La répartition géographique de certaines anomalies chromosomique dans le monde.
2. l’agraphie est un trouble résultant de l’altération du cortex et caractérisé par :
a. L’incapacité de déchiffrer les écritures b. la paralysie des bras qui ne peuvent plus écrire.
c. L’incapacité de coordonner les mouvements du bras pour écrire d. l’incapacité
d’émettre des paroles cohérentes.
3. Au cours d’une grossesse, les plus grandes quantités d’œstradiol et de progestérone
sont secrétées par :
a. Les ovaires b. l’hypophyse c. les capsules surrénales d. le placenta.
4. La parthénocarpie qu’on provoque en pulvérisant des hormones sur les fleurs
entraîne :
a. Le développement sans fécondation des graines b. la formation des fruits sans
pépins.
c. La formation des graines de très bonne qualité d. la formation des graines de mauvaise
qualité.
Partie B : Définition des termes et expressions.
Définir les termes et expressions : mutation ; rétrocontrôle ; principe de corrélation des
organes ; vaccination.
Partie C : Exercice au choix.
Le candidat traitera l’un des deux exercices ci-dessous. Exercice 1.
Le document 1 ci-contre représente les chromosomes d’un mycélium de
champignon dont on a fait éclater une cellule.
1. Le mycélium de ce champignon est-il diploïde ou haploïde ? Justifier votre réponse.
2. A la germination, la multiplication du zygote donne 4 cellules dont 3 dégénèrent et la
cellule restante se multiplie et donne le mycélium. La division du zygote à la germination
est-elle une mitose ou une méiose ? Justifier votre réponse.

Exercice 2.

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
La structure à 9 éléments qui a été révélée par le microscope électronique semble être le
point de départ de grands mouvements de la cellule, car elle se trouve dans le
centrosome et dans les corpuscules basaux des cils et des flagelles. Sachant qu’à la
pénétration du spermatozoïde dans l’ovule, le centrosome distal dégénère, ayant déjà
joué son rôle, alors que le centrosome proximal commence le sien en se transformant en
aster. Préciser les grands mouvements cellulaires auxquels participent les 2 centrioles du
spermatozoïde.

II. Exploitation des


documents. Partie A.
La recherche des groupes sanguins de la famille de Pierre a donné l’arbre généalogique
représenté par le document 2.
1. Analyser ce document de façon à conclure :
a. De l’aspect dominant ou récessif des gènes intervenant ici
b. Des génotypes probables des individus 1, 2, 4, 7, 9 et 11. 2. Au sujet de l’enfant
13, il peut planer un soupçon. Lequel et pourquoi ? 3. Un mariage dans ce pedigree
aurait pu faire l’objet d’un scandale dans la plupart des traditions du sud Cameroun.
Lequel et pourquoi ?
4. Signaler deux facteurs à faire croire que les jumeaux représentés ici sont mono-

placentaires.
Partie B.
On croise entre elles deux variétés de souris de races pures :
- Une variété A à pelage uniforme et persistant.
- Une variété B à pelage panaché et caduque (perdant la totalité de son pelage 15 à 20 jours
après naissance).
Tous les individus de la F1 issus de ce croissement sont à pelage uniforme et persistant.
1. Quels sont les caractères étudiés ici par les généticiens ?
2. De quel type d’hybridation s’agit-il ?
3. Ecrire les génotypes des individus de la F1.
On croise des souris femelles de la génération F1 avec des souris mâles à pelage panaché et
caduque. La série d’expériences réalisée a donné des résultats du tableau suivant :
Phénotypes obtenus Nombre d’individus
obtenus
Expérience Expérience Expérience Expérience
1 2 3 4
1 Pelage uniforme et 12 10 13 10
persistant

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LE FAX SVT TERMINALE D
2 Pelage panaché et 11 13 11 14
caduque
3 Pelage uniforme et 2 3 2 2
caduque
4 Pelage panache et 3 2 2 2
persistant
Interpréter ces résultats et donner la localisation des gènes.

III. Saisie de l’information et appréciation.


Le schéma du document 3 représente la répartition des gènes sur les gonosomes de
l’homme. En principe, un garçon reçoit le chromosome X de sa mère et le chromosome
Y de son père. La fille, qui a deux chromosomes X, reçoit un de son père et
Chromosome X un autre de sa mère.

1. Un homme peut-il
transmettre à sa fille des
caractères situés

Chromosome Y sur le
chromosome Y reçu de
son père ? Justifier votre réponse. 2. Existe-il des caractères qu’un homme ne pourrait
transmettre Gènes exclusivement liés Gènes communs Gènes particuliers qu’à ses fils
et non à ses filles ? Justifier votre réponse.
au chromosome X aux chromosomes au sexe mâle 3. Entre l’homme et la
femme, l’un(e) possède le caryotype X et Y complet de
l’espèce humain alors que l’autre a un caryotype incomplet. Cette affirmation est-elle
fondée ? Justifier votre réponse.
4. Il est prouvé aujourd’hui que la transmission de certains caractères
obéit à des lois rigoureuses : - Les garçons hémophiles ou daltoniens
reçoivent toujours ces caractères respectifs de leur mère.
- L’hypertrichose des oreilles qui n’affecte que les hommes est toujours transmise d’un
homme à son fils.
Indiquer sur quelle portion respective des hétérochromosomes (AB, BC ou CD) se situent les
gènes responsables de l’hémophilie, de l’hypertrichose des oreilles et du daltonisme.

Epreuve de SVT 2010

SUJET 1.
I. Restitution organisée des
connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Donner la définition des expressions ou termes suivants : Unité génétique des individus ;
maladie auto immune ; potentiel d’action ; hominisation.
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1
LE FAX SVT TERMINALE D

Partie B : Questions à choix multiples (QCM).


Chaque série d’affirmations ci-dessous comporte une seule réponse juste. Associer à chaque
numéro de question la lettre correspondant à la réponse juste conformément au tableau
suivant.
1. Chez les spermaphytes et plus particulièrement chez les angiospermes, la fécondation
du gamète femelle ou oosphère par le gamète ou anthérozoïde a pour conséquence :
a. La formation du sac embryonnaire b. la formation de l’œuf
albumen, cellule à 3n chromosomes. c. La formation de l’œuf accessoire, cellule
accumulant des réserves.
d. La formation de l’œuf plantule, à l’origine de la nouvelle plante feuillée.
2. Parmi les formules de caryotype ci-après, celle qui représente le syndrome de Turner
est :
a. 44A + XO b. 46A + XX c. 46A + XY d. 47A + XXX.
3. Toutes les cellules immunitaires ont pour origine :
a. Le sang b. la moelle osseuse c. les ganglions lymphatiques d. le thymus.
4. La sécrétion des anticorps anti VIH par les lymphocytes B (plasmocytes) dans le
milieu intérieur est :
a. Une réponse immunitaire immédiate c. Une réponse immunitaire spécifique à médiation
cellulaire.
b. Une réponse immunitaire non spécifique d. une réponse immunitaire
spécifique à médiation humorale.
Partie C : Exercices au choix.
Le candidat traitera à son choix un seul des 2 exercices. Exercice 1. L’oscillographe
cathodique a permis d’étudier la vitesse de la propagation de l’influx nerveux chez
quelques animaux. Les résultats sont consignés dans le tableau suivant.
Sujet Vitesse de l’influx nerveux
Homme Fibres myélinisées à 37°C 40 à 100 m/s suivant le
diamètre
Fibres amyélinisées à 37°C 1,6 à 2 m/s suivant le diamètre
Fibres myélinisées à 20°C 30 m/s pour un diamètre de 20
Grenouille 17,5 m/s pour un diamètre de
10
Fibres myélinisées à 30°C 40 à 45 m/s pour un diamètre
de 20
Mollusques et Fibres amyélinisées à 20°C 0,4 à 14 m/s suivant les
arthropodes espèces
Document 1
1. A partir de ces différentes mesures, tirer une conclusion sur la vitesse de propagation de
l’influx nerveux par rapport :
a. A la structure de la fibre b. au diamètre de la fibre c. à la température
2. Quel est le mode de propagation du message nerveux qui correspond à chacun des 2 types
de fibre nerveuse chez l’homme.

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
Exercice 2.
On a pratiqué sur 3 lots de souris, les traitements indiqués dans le tableau suivant
Souris Traitement effectué Conséquences
Lot A Irradiation + greffe de moelle osseuse production de lymphocytes B et
T
Lot B Ablation du thymus + irradiation + greffe de Production de lymphocytes B
moelle osseuse seulement
Lot C Ablation du thymus + irradiation + greffe de Pas de production de
thymus lymphocytes B ou T
Document 2.
On rappelle que l’irradiation tue les cellules à multiplication rapide,
notamment celles de la moelle osseuse. En vous servant de vos
connaissances et des résultats de ces expériences, dégager les rôles respectifs
du thymus et de la moelle osseuse dans la production des 2 principaux types
de lymphocytes.

II. Exploitation des documents.


A. Le tableau suivant traduit l’évolution de la quantité d’ADN dans le noyau des
cellules au cours de la spermatogenèse chez l’homme.
ADNx1 7, 7, 14, 14, 7,3 7,3 14, 14, 7,3 7,3 14, 14, 7,3 7,3 3,6 3,
0-12g 3 3 6 6 6 6 6 6 6
Jours 0 3, 6,5 10 10, 13, 16 19, 19, 41, 45, 49, 49,5 50, 50,8 70
5 1 5 5 5 5 2 5 1 8 1
Documents 3.
1. Réaliser le graphe de cette variation en fonction du temps. On prendra 2cm pour 10
jours et 1cm pour 2.10-12g d’ADN.
2. Identifier et nommer les différents phénomènes que la courbe permet de déceler. En
déduire les stades de la spermatogenèse observée.
3. Le document 4 suivant montre un caryotype simplifié de formule 4 autosomes + 2
gonosomes à l’instant t0 = 0 jour. a. Schématiser la paire de gonosomes représentée dans ce
document.
b. Schématiser le caryotype aux instants t1 = 8 jours, t2 = 12 jours, t3 = 49,5 jours, t4 =
50,8 jours, t5 = 50,81 jours. B. Expérience 1 : Une souris de souche DEF reçoit 2
greffes de la peau : la première provient d’un donneur DEF, la seconde d’un donneur D.
Les greffons prennent leur aspect et restent semblables jusqu’au 12 ème jour après
l’opération.
Mais entre le 12ème et le 24ème jour, le greffon « D » est rejeté alors que le greffon « DEF »
est définitivement accepté.
1. Interpréter ces résultats.
Quelques jours après, on fait une nouvelle tentative de greffe « D » sur le receveur «
DEF ». Cette fois, le greffon est éliminé en 12 jours. En
revanche, une greffe de peau d’une souris de souche « F »
(sur le receveur « DEF ») est rejeté en 22 jours.
2. Expliquer pourquoi le greffon « D » est rejeté plus
rapidement que le greffon « F »

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
Expérience 2 : Une souris de souche « DEF » reçoit une greffe de peau d’un donneur «
D ». Seize jours après, on sacrifie l’animal et on extrait une fraction de sérum et une
fraction de cellules lymphoïdes des ganglions lymphatiques. Ces deux fractions sont
injectées séparément à deux souris « DEF » auxquelles on greffe quelques semaines
après la peau d’une souris « D ». La souris ayant reçu le sérum rejette le greffon au 20e
jour ; la souris qui a reçu la fraction de « cellules lymphoïdes » rejette le greffon en 12
jours.
3. Quel est le type de réponse immunitaire spécifique qui intervient dans ces deux réactions ?
Justifier vos affirmations. Expérience 3 : A des embryons de souris « DEF », on greffe
des cellules de souris « D » (greffe in utero). Les souriceaux ainsi traités devenus adultes
acceptent des greffes de peau des souris « D » et « DEF », mais rejettent la peau d’une
souris « F ».
4. Déterminer la période pendant laquelle se mettent en place des structures de
reconnaissance du soi et du non soi chez un individu. Justifier votre réponse.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


La dopamine est un neurotransmetteur (famille des amines biogènes). Elle agit au
niveau d’une synapse sur la membrane post synaptique en se fixant sur des récepteurs
spécifiques. Les amphétamines sont des médicaments anti fatigue parce qu’ils excitent
le système nerveux central et augmentent le niveau des activités psychiques et
physiques. Au niveau de la synapse, ce médicament stimule l’exocytose des vésicules de
dopamine. La cocaïne est une drogue extraite à
partir des feuilles de coca (arbuste sud-américain).
Elle a les mêmes effets sur le système nerveux
que les amphétamines. Mais son action au niveau
de la synapse n’est pas la même. Elle s’oppose à
la recapture des molécules de dopamine.
1. A partir du document 5 ci-contre, décrire le
mécanisme du fonctionnement normal d’une
synapse à dopamine.
2. Expliquer en s’appuyant sur le mécanisme de fonctionnement d’une synapse,
pourquoi les amphétamines et la cocaïne sont considérées comme des drogues anti
fatigue.

SUJET 2.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Donner les définitions des termes et expressions suivantes :
Angiotensine ; complexe humain ; brassage intra chromosomique ; Rhéobase.

Partie B : Questions à choix multiples (QCM).


Chaque série d’affirmations ci-dessous comporte une seule réponse juste. Associer à chaque
numéro de question la lettre correspondant à la réponse juste conformément au tableau
suivant.
1. Une fibre nerveuse stimulée de façon efficace :
a. Répond par un potentiel d’action dont l’amplitude augmente avec l’intensité de la
stimulation.
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LE FAX SVT TERMINALE D
b. Donne un potentiel d’action qui obéit à la loi du tout ou de rien.
c. Est capable de répondre à une nouvelle stimulation de même intensité moins d’une
milliseconde après.
d. Devient totalement inexcitable pendant les 10 secondes qui suivent la manifestation du
potentiel d’action.
2. Les enjambements :
a. Ont lieu de manière aléatoire à n’importe quel moment de la méiose.
b. Peuvent dans certains cas se réaliser au cours d’une méiose d. se produisent
chez les organismes haploïdes.
c. Réalisent automatiquement le brassage intra chromosomique au cours de la méiose.
3. Les lymphoïdes T ont des récepteurs membranaires :
a. Capables de reconnaitre des antigènes circulants d. qui ne
reconnaissent pas les interleukines.
b. Possédant une partie variable enchâssée dans la membrane et une partie constante tournée
vers l’extérieur.
c. Possédant un site de reconnaissance d’un déterminant antigénique associé au système
HLA.
4. La pression artérielle :
a. Est la pression exercée par les vaisseaux sanguins sur les structures cellulaires
environnantes.
b. Est proportionnelle à la
concentration relative des sels minéraux
dans le sang.
c. Se définit comme la pression
minimale qu’il faut exercer pour permettre
l’entrée du sang dans le cœur.
d. Est la pression exercée par le sang sur la
paroi des artères.

Partie C : Exercices au choix.


Le candidat traitera au choix l’un des
exercices suivants. Exercice 1.
Le document 6 est le schéma d’une cellule
spécialisée rencontrée chez les
mammifères.
1. Nommer cette cellule.
2. Reproduire ce schéma et annoter les
éléments 1, 2, 3,4 et 5.
3. Quel est le rôle de l’élément 5 dans
le fonctionnement de cette cellule ?
4. Définir l’expression « propagation
saltatoire ».

Exercice 2.
Suite à un incendie, Jean et Jacques, 2 frères
présentent des brûlures graves. Pour éviter

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LE FAX SVT TERMINALE D
des risques d’infection, on greffe à chacun dans un premier temps des fragments de sa
propre peau. Il n’ya pas de rejet, les greffes sont acceptées. Dans un second temps, vu
l’importance des surfaces brûlées, on leur greffe des fragments de peau d’un donneur.
Les greffons sont rejetés.
1. Dans les 2 cas ci-dessus présentés, expliquer les résultats obtenus.
2. Des cellules épidermiques de ces enfants sont greffées à des souris mutantes
dites N « nudes ».
Pratiquement on ne constate aucun rejet. Les souris N ont un épiderme dépourvu de
poils, elles n’ont ni thymus, ni lymphocytes T.
a. Quel est le rôle du thymus dans l’acquisition de l’immunocompétence ?
b. Expliquer à l’aide de vos connaissances pourquoi il n’ya pas eu de rejet dans le
cas d’allogreffe.

II. Exploitation des documents.


Partie A : Mécanisme fondamentaux de la reproduction.
Les documents 7 et 8 présentent les étapes d’un processus fondamental intervenant
dans le brassage chromosomique chez l’oursin de mer et chez les mammifères.
1. Parmi les documents 7 et 8 ci-dessous représentés, distinguer celui qui se rapporte à
l’oursin et celui qui rapporte aux mammifères.
2. Exposer à partir de ces documents deux des arguments ayant orientés votre choix.
3. Les schémas du document 7 sont dans un ordre quelconque. En vous servant des
chiffres qui les désignent, faire leur classement dans l’ordre chronologique du
déroulement de ce processus.
4. Proposer un nom à chacune des étapes.
5. Relever sur le document 7 un élément participant au blocage de la polyspermie.
6. Quel est le devenir des granules cytoplasmiques présentes dans les gamètes en début
du processus illustré sur les documents 7 et 8 ?
7. Sans reproduire les documents 7 et 8, les annoter en vous servant des lettres qui y
figurent.
8. L’élément « a » est produit d’une structure dont une
coupe est représentée sur le document 9.
a. Nommer cette coupe.
b. L’annoter en vous servant de la numérotation.
c. Déterminer la garniture chromosomique des éléments
1 et 2.

9. En vous servant de la
réponse à la question ci-dessus
(8, c), tracer le schéma du
cycle chromosomique des
mammifères.

Partie B : Mécanisme
de l’immunité.
David n’a pas subi de rappel
antitétanique depuis

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LE FAX SVT TERMINALE D
plus de quinze ans. En travaillant dans un chantier, il s’est profondément
blaisé avec une machette souillée.
Afin d’éviter un éventuel développement du tétanos, le médecin lui fait subir une
sérovaccination (injection le même jour en deux endroits différents d’un sérum
antitétanique et d’un vaccin antitétanique) qui sera suivie d’une deuxième, puis d’une
troisième injection de vaccin seul. Le document 10 permet de suivre l’évolution des
antitoxines tétaniques présentes dans le plasma sanguin de David. Pour faciliter l’étude,
on a présenté séparément les antitoxines sériques et vaccinales. La « zone de protection
» correspond au taux d’antitoxine minimale protégeant contre la maladie (ce taux varie
d’un individu à l’autre).
1. Analyser et interpréter le graphique du document 10.
2. Pourquoi le médecin a-t-il tenu à combiner les deux procédés ?
3. En admettant que David ait été infecté par le bacille tétanique, quel type de réponse
immunitaire a du déployé son organisme pour venir à bout de microbe pathogène ?
4. Donner le nom de la cellule immunitaire intervenant dans cette réponse.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


On étudie chez la drosophile la transmission de trois mutations différentes qui sont les
suivantes : le 1er corps noir (noté b « black »), la 2ème aile tordues (noté « curved ») et la
3ème œil rugueux (noté r « rough »). Les trois allèles « sauvages » ayant subit la mutation
correspondant respectivement au corps gris (b+), ailes normales (c+) et œil lisse (r+). Les
allèles sauvages dominent sur les allèles mutés. Les trois couples d’allèles homologues
sont les suivants : couple 1 : b+ et b ; couple 2 : c+ et c ; couple 3 : r+ et r. On croise une
femelle double hétérozygote pour les couples d’allèles 1 et 2 avec un mâle double
mutant pour les mêmes couples d’allèles. Dans la descendance, on obtient : 36,5% de
mouches à corps gris et ailes normales; 36,5% de mouches à corps noir et ailes tordues ;
13,5% de mouches à corps gris et ailes tordues ; 13,5% de mouches à corps noir et ailes
normales. Une autre femelle hybride double hétérozygote pour les couples d’allèles 2 et
3 est croisé avec un mâle double mutant (aile tordue et œil rugueux). La génération
produite comporte statistique : 25% de mouches à ailes normales et œil lisse ; 25% de
mouches à ailes tordues et œil rugueux ; 25% de mouches à ailes normales et œil
rugueux ; 25% de mouches à ailes tordues et œil lisse.
1. Dire si les couples 1 et 2 ; 2 et 3 ; 1 et 3 sont liés ou indépendants. Justifier votre
réponse.
2. Représenter la localisation chromosomique de ces trois couples d’allèles telle qu’on
peut l’établir à partir des résultats des croissements.
3. A l’aide des échiquiers de croissements, réaliser les différents croissements.

Epreuve de SVT 2011

Sujet 1.
1. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
Chaque série d’informations comporte une seule réponse exacte. Dans chaque série, faire
suivre le chiffre de la série par la lettre désignant l’affirmation exacte

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LE FAX SVT TERMINALE D
1. L’élévation de la pression artérielle chez un individu entraîne :
a. Une augmentation de la fréquence cardiaque b. une
diminution de la fréquence cardiaque. c. Une stimulation des tensions récepteurs des
sinus carotidiens.
d. Une inhibition des barorécepteurs du sinus carotidien.
2. Les chromosomes sexuels ou hétérochromosomes :
a. Sont caractéristiques des cellules germinales et absents des cellules somatiques.
b. Ne se trouvent que dans les cellules germinales pour la reproduction sexuée.
c. Se retrouvent dans toutes les cellules de l’organisme.
d. Se développent dans les cellules au moment de la puberté.
3. La présence de glucose dans l’urine signale :
a. Un mauvais fonctionnement du rein b. un excès des réserves de glycogène dans le foie
et les muscles.
c. Une glycémie supérieure à 1,7 g/l d. Une très grande sécrétion d’insuline par le pancréas.
4. La vasopressine est :
a. Une neuro-hormone dont les cellules cibles sont localisées dans le néphron.
b. Une hormone hypophysaire ayant une action
vasodilatatrice.
c. Un neurotransmetteur régulateur de la pression
artérielle.
d. Une hormone hypophysaire ayant une action
diurétique.
Partie B : Définition de termes et expressions.

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LE FAX SVT TERMINALE D
Donner la définition des expressions ou termes suivants : Barorécepteur ; phytogenèse
des espèces ; brassage infra chromosomique ; caryotype.
III. Saisie de l’information scientifique.

Dans une population humaine, il existe une forme d’anémie se caractérisant par une
destruction rapide des hématies. La maladie est une anomalie génétique résultant de
l’absence du glucose 6-phosphate déshydrogénase (G6PG), enzyme intervenant dans le
métabolisme du glucose au niveau des hématies. Une étude menée dans 3 familles
différentes a abouti au tracé des 3 arbres généalogies du document suivant.

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LE FAX SVT TERMINALE D
1. Peut-on penser que l’allèle responsable de cette maladie est dominant ou récessif ?
Justifier votre réponse.
2. Peut-on penser que ce gène est porté par le chromosome Y ? Justifier votre réponse.
Peut-on penser qu’il est porté par le chromosome X ? Justifier votre réponse.
3. Ecrire les génotypes possibles de tous les membres de la famille C.

Sujet 2.
1. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
Chaque série d’informations comporte une seule réponse exacte. Dans chaque série, faire
suivre le chiffre de la série par la lettre désignant l’affirmation exacte
1. Le blocage tardif de la polyspermie est dû à la :
a. Modification de la polarisation membranaire de l’ovocyte dont la polarité passe de -
60mV à +10mV.
b. Brusque augmentation des échanges (échanges gazeux respiratoire, eau, etc.) et du
métabolisme.
c. Reprise et l’achèvement de la maturation du noyau de l’ovocyte, le rendant pour
l’instant indisponible aux autres spermatozoïdes.
d. Libération du contenu des granules corticaux dans l’espace péri ovocytaire, créant la
membrane de fécondation et dont les enzymes détruisent les récepteurs glycoprotéiques de la
zone pellucide.
2. Les récepteurs des lymphocytes B :
a. Sont des protéines constituées de 3 chaines polypeptidiques semblables.
b. Reconnaissent directement le non soi c. sont présents sur la
membrane des cellules immunitaires.
d. Sont des molécules d’anticorps fixées sur la membrane des cellules immunitaires.
3. PPSE et PPSI :
a. Sont des variations du potentiel de membrane post-synaptique.
b. Exigent que la somme de tous les PA soit supérieure à un certain seuil pour qu’il y ait
transmission de l’information nerveuse (soit création d’un PA au niveau post-synaptique).
c. Exigent l’arrivée successive de plusieurs PA par une même fibre nerveuse pour qu’une
sommation spatiale de PPS ait lieu
d. les PPS naissent au niveau du segment initial.
4. Dans la spermatogenèse, le spermatide est obtenu à la fin de la

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LE FAX SVT TERMINALE D

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LE FAX SVT TERMINALE D
II. Exploitation des documents.
Le pancréas situé sous l’estomac et rattaché au duodénum par le canal pancréatique, présente
dans sa structure microscopique des acini en forme de sphère entre lesquels se trouvent des
amas des cellules appelés îlots de Langerhans dans lesquels on distingue des cellules
avec de nombreuses sécrétions parmi lesquelles l’insuline, nombreux sucs
digestifs, glucagon, le pancréas exerce à la fois des fonctions endocrines.
1. Désigner, parmi les sécrétions citées, celles qui exercent des fonctions endocrines et celles

qui exercent des fonctions graphique ci-dessous.


7. Expliquer les résultats en précisant les valeurs minimales de la glycémie tolérées par
l’animal.
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LE FAX SVT TERMINALE D

III. Saisie de l’information scientifique.


A la fin du 19e siècle, le chercheur J. BORDET, disposant d’un élevage d’animaux, travaille
pour les immuniser contre le vibrion du choléra avec des sérums prélevés de ces animaux, il
réalise des expériences résumées par le tableau suivant.
1. Décrire un principe de votre choix pour immuniser un animal contre un germe donné
ou une substance donnée.
2. Quelle différence de composition trouve-t-on entre le sérum d’un animal immunisé et
le sérum d’un animal non immunisé ?
3. Expliquer pourquoi aucune lyse ne se produisant lorsque les sérums 1 et 3 agissant
séparément une action déterminante se produit avec l’association des 2 sérums dans la partie
4.
Sérum utilisé Résultat sur la vision du choléra
1 Sérum frais d’animal non immunisé Pas d’agglutination. Pas de lyse
2 Sérum frais d’animal immunisé Agglutination et lyse
3 Sérum frais d’animal immunisé chauffé à 56°C Agglutination, mais pas de lyse
pendant une heure
4 Sérum frais d’animal immunisé chauffé à 56°C Agglutination et lyse
pendant une heure + sérum frais d’animal non
immunisé

Epreuve de SVT 2012

Sujet 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
1. La structure correspondant au gamète femelle chez les plantes à fleurs est :
a. L’ovule b. l’étamine c. le carpelle d. l’oosphère.
2. Le diabète sucré :
a. Est dû au mauvais fonctionnement du rein qui laisse passer le glucose dans l’urine.
b. Est lié à un déséquilibre entre les facteurs hyperglycémiants (prépondérants) et les facteurs
hypoglycémiants (défaillants) c. Ne peut être dû qu’à une trop grande
consommation de sucre. d. Est caractérisé par le fait que le plasma sanguin du malade
réduit la liqueur de Fehling.
3. Dans un mono hybridisme, les rapports, et en sont ceux :
a. D’une hérédité liée aux gonosomes b. d’un cas de codominance.
c. d’un cas de polyallélie d. d’un cas de dominance d’un des allèles.
4. Parmi les affirmations suivantes, l’une contredit le principe de l’évolution des êtres
vivants :
a. Les transformations exercées sur les individus ont été transmises à leurs descendants.
b. Face aux difficultés du milieu, seuls les plus aptes survivent.
c. Il ya autant d’espèces que l’être infini produisit de formes vivantes au début.
d. Les mutations favorables permettent la survie de ceux qui les portent.

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LE FAX SVT TERMINALE D
Partie B : Définition des termes et expressions.
Donner la définition des termes et expressions :
Femme vectrice (ou conductrice) ; Potentiel de repos ; Procaryote ; Nullosomie.

Partie C : Exercices au choix.


Le candidat choisira et traitera un seul des
deux exercices Exercice 1.
Chez les canaris, il existe deux variétés d’oiseaux : les canaris normaux et les canaris huppés.
Un éleveur amateur désirant produire des canaris huppés fait couver 21 œufs obtenus de
canaris huppés et obtient le résultat suivant : 11 canaris huppés, 4 canaris normaux et 6
œufs restés sans éclosion. Un deuxième essai avec 30 œufs de canaris huppés donne 15
canaris huppés, 8 canaris
normaux et 7 œufs restés sans
éclosion. Interpréter ces
résultats.

Exercice 2.
Le test de grossesse se base
sur la recherche de la
présence, chez une femme, de
l’hormone HCG (Hormone Chorionique Gonadotrope). Expliquer pourquoi la présence
de cette hormone chez une femme implique la certitude d’une grossesse.

II. Exploitation des documents.


Partie A.
On excite en P un axone de calmar isolé à la surface duquel sont placées des électrodes
M et N reliés à un oscillographe cathodique (figure 1 du document 1). La courbe de la
figure 2 est enregistrée sur l’écran de l’oscillographe cathodique. En rapport avec la
propagation de la réaction à
l’excitation sur la fibre nerveuse,
interpréter la courbe apparue sur
l’écran de l’oscillographe
cathodique dans ses différentes
positions AB, BC, CD, DE et EF.

Partie B.
L’archéoptéryx est un animal
fossile dont des restes ont montré
qu’il a vécu il ya environ 150
millions d’années (au jurassique moyen). Il avait des ailes sur lesquelles on trouvait des
plumes et des griffes, un bec présentant des dents coniques sans alvéoles, une queue
longue avec des plumes et soutenue par de nombreuses vertèbres. Il possédait donc des
caractères d’oiseaux et des caractères reptiliens. Dans la datation absolue des fossiles
d’oiseaux connus, on trouve toujours un âge inférieur à 150 millions d’années.
1. Relever chez L’archéoptéryx deux caractères reptiliens et deux caractères d’oiseaux
2. Les oiseaux existaient Ŕils dans la période allant de l’aire primaire jusqu’au trias ? Justifier
votre réponse.
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LE FAX SVT TERMINALE D
3. Expliquer ce que l’’archéoptéryx représente en évolution par rapport aux oiseaux et aux
reptiles.

Partie C.
Lors de la comparaison des chromosomes de l’homme avec ceux des grands singes
anthropoïdes, on a pu faire des remarques suivantes :
- L’homme a 46 chromosomes tandis que ces singes ont 48 chromosomes (une paire de
plus que l’homme) ;
- Les chromosomes 2p et 2q de ces singes présentent des similitudes dans leurs bandes
avec le chromosome n°2 de l’homme.
1. Par quel jeu a pu augmenter ou diminuer le nombre de chromosome ?
2. En admettant l’existence d’un ancêtre commun entre l’homme et les singes
anthropoïdes, expliquer la diversification des chromosomes concentrés dans le cas où
l’ancêtre commun avait :
a. 46 chromosomes.
b. 48 chromosomes.

III. Saisie de l’information et appréciation.


Premier croisement : on croise des moustiques de races pures, l’un a le corps gris et l’œil
prune, l’autre a le corps noir et l’œil clair. En , on obtient des moustiques à corps gris et
l’œil clair.
Deuxième croisement : on croise un individu mâle de avec un parent femelle qui a le
corps noir et l’œil clair. On obtient en : 252 moustiques à corps gris et œil clair ; 261
moustiques à corps noir et œil clair.
Troisième croisement : on croise ensuite un individu femelle de avec un parent à
corps noir et œil clair. En F’2 on obtient : 230 moustiques à corps gris et œil clair ; 702
moustiques à corps noir et œil clair ; 704 moustiques à corps gris et œil prune ; 234
moustiques à corps noir et œil prune.
1. Quels sont les allèles dominants pour les gènes dont on étudie la transmission ?
2. Quelles informations nous apportent les résultats du deuxième croisement ?
3. Quelles informations apportent les résultats du troisième croisement ?
4. Monter par une série de schémas comment se forment les gamètes produits par la femelle
de ,
5. Localiser avec précision les gènes étudiés sur les chromosomes.
SUJET 2.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
1. Après la double fécondation chez les angiospermes et qui donne deux individus :
a. Les deux individus entrent en compétition b. l’un des individus est totalement inutile.
c. Les deux individus sont indépendants d. l’un des individus sert de nourriture à l’autre.
2. La vaccination :
a. Apporte à l’organisme des anticorps pour lutter contre un mal donné.
b. Accélère dans l’organisme une production d’anticorps qui était trop faible.
c. Amène l’organisme à produire ses propres anticorps contre une maladie précise.
d. Entraîne la libération d’anticorps produits auparavant mais non libérés.
3. La myéline :

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LE FAX SVT TERMINALE D
a. Est uniquement lipidique car colore le Soudan III en rouge et l’acide
osmique en noir.
b. Est uniquement protéique car réagit positivement à la réaction du biuret
et à la réaction xanthoprotéique. c. Recouvre toutes les fibres du système
nerveux.
d. Est absente des fibres parasympathique et orthosympathique.
4. Chez les plantes à fleurs, la structure correspondant au gamète mâle est :
a. L’étamine b. l’anthérozoïde c. le grain de
pollen d. l’anthère. Partie B : Définitions des termes et expressions.
Donner la définition des termes et expressions : Lignée évolutive ; Arc réflexe ; Placenta ;
Phagocytose.

Partie C : Exercices au choix.


Le candidat choisira et traitera un seul des
deux exercices Exercice 1.
En période d’épidémie de diphtérie, on pratique la sérovaccination, c’est-à dire qu’on
injecte à la fois le vaccin et le sérum antidiphtérique. Quels risques peut courir un enfant
en période d’épidémie, - S’il ne reçoit que le vaccin antidiphtérique ?
- S’il ne reçoit que le sérum antidiphtérique?

Exercice 2.
La naissance de vrais jumeaux est le résultat d’une combinaison de sexualité et reproduction
asexuée.
Indiquer les phénomènes de sexualité intervenus depuis les cellules germinales de leurs
parents, ainsi que l’événement marquant la reproduction végétative (il s’agit ici de
phénomènes et d’événements liés aux mouvements chromosomiques).

II. Exploitation de documents.


Partie A.
Deux boutons synaptiques A et B appartenant à
deux axones différents sont en contact avec un
neurone C (document1).
Les deux axones A et B sont reliés chacun à un
stimulateur électrique qui permet de les exciter
séparément. Une
microélectrode est enfoncée dans le neurone post-
synaptique C tandis que la seconde microélectrode
est simplement
plongée dans le liquide environnant. Les deux
microélectrodes sont reliées à un oscilloscope permettant
d’enregistrer et de visualiser l’activité électrique du
neurone C. L’intensité du courant stimulant reste
constante pendant la réalisation de l’expérience. En
appliquant plusieurs stimulations sur les axones A et B on
a enregistré les électroneurogrammes ci-contre (document2)
2). On signale que :

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LE FAX SVT TERMINALE D
- SA signifie stimulation de l’axone A.
- SB signifie stimulation de l’axone B.
- S (A +B) signifie stimulation simultanée de l’axone A et de l’axone B.
La ligne horizontale en trait plein indique le seuil de
dépolarisation pour lequel la cellule émet un potentiel d’action.
Pourquoi les tracés des électroneurogrammes IIA, IIB et IIC ont-ils pour origine 70mv ?
Analyser et interpréter les électroneurogrammes obtenus.
Partie B.
Le document 4 est une représentation imagée et chiffrée d’une expérience
réalisée sur les cobayes. (Source : livre de Biologie cours ORIA, Terminale D,
1969). On a croisé entre elles deux lignées pures de cobayes : une lignée à poils
noir et lisses et une lignée à poils blancs et hirsuites.
1. Décrire une procédure concrète pour réaliser un tel croisement dans un
élevage de cobayes.
2. Pourquoi un seul individu suffit-il pour représenter la génération F1 ?
3. Expliquer pourquoi la génération F2 est représentée par quatre cobayes.
4. Représenter, dans un tableau à double entrée (échiquier de croisement) le
croisement qui a permis de passer de la génération F1 à la génération F2.
5. Les cobayes F2 sont accompagnés de chiffres. Le
tableau à double entrée
produit à la question 3 permet-il de comprendre ces
chiffres ? Que
représentent Ŕils ?
6. Un cobaye femelle donne trois portées de deux à
six petits par an.
L’expérience, qui a duré un an et a abouti aux
résultats chiffrés
présentés ici, ne pouvait-elle comporter au départ
qu’un seul couple de
cobayes ? Justifier votre réponse.
III. Saisie de l’information et appréciation.
Les relations « hypophyse Ŕ testicules » ont fait l’objet de nombreuses
expériences. Voici quelques exemples.
A. On dispose de deux rats A et B, le rat A est castré et présente une
hypertrophie hypophysaire ; le rat B a subi une ablation de
l’hypophyse (hypophysectomie) et présente une atrophie des
testicules, une régression des caractères sexuels secondaires
et une
stérilité secondaire. On met en parabiose les rats A et T
(document 3).
Après quelques mois, on observe une reprise de l’activité
des
testicules du rat B suivi du développement de la prostate et
des vésicules séminales.
1. Comparer la composition du sang des rats A et B en

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
hormones testiculaires et hypophysaires avant la parabiose.
2. Le comportement du rat A avant la parabiose montre une influence des testicules sur
l’hypophyse. Laquelle ?
3. Le comportement du rat B avant la parabiose met en évidence le rôle de l’hypophyse.
Dégager ce rôle.
4. Comment expliquer le regain d’activité testiculaire observé chez le rat B après la
parabiose ?
B. On met en parabiose une rate castrée et un rat normal. On constate chez ce dernier une
hypertrophie testiculaire. Quelle
information supplémentaire apporte cette expérience ?
C. A l’aide d’un schéma fonctionnel, montrer la nature du rétrocontrôle mis en évidence
dans ces expériences

Epreuve de SVT 2013

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définitions des mots et expressions.
Définissez les mots et expressions ci Ŕ après :
Barorécepteur ; Cellule de Leydig ; Mutation non-sens ; Spéciation.

Partie B : Questions à choix multiples (QCM).


Chaque série d affirmation ci-dessous comporte une N° de questions 1 2 3 4
seule réponse juste. Recopiez le tableau ci-dessous et Réponses
écrivez sous chaque numéro de question, la lettre qui
correspond à la réponse juste.
1. L’insuline :
a. Est une hormone hypoglycémiante fabriquée par les cellules du pancréas.
b. Est antagoniste du glucagon en ce qui concerne la régulation de la glycémie.
c. Agit directement sur le glucagon par la voie nerveuse.
d. Ne permet pas le stockage du glucose par les cellules hépatiques.
2. Pendant l’hominisation, on à constater que :
a. L’acquisition de la bipédie a été un facteur évolutif négligeable
b. L’industrie humaine a évolué de façon parallèle.
c. Les caractères simiens ont disparu brusquement d. aucune réponse n’est exacte.
3. Un neurone :
a. Reçoit généralement à un instant donné, des informations prouvent de plusieurs autres
neurones.
b. Est excitable et conduit les messages nerveux dans les deux sens (corps cellulaire-
arborisation terminale et arborisation terminale-corps cellulaire).
c. Transforme par sommation temporelle les potentiels post-synaptiques inhibiteurs en un
potentiel post synaptique excitateur.
d. Transmet le message nerveux à une vitesse plus faible lorsque son axone est entouré
d’une
gaine de myéline (par apport à un neurone sans myéline).
4. La réaction immunitaire est :
Page 62
1
LE FAX SVT TERMINALE D
a. A médiation cellulaire lorsque les effecteurs sont constitués essentiellement de
macrophages et de granulocytes.
b. A médiation humorale lorsque les plasmocytes et les protéines du complément sont
peu sollicités.
c. Non spécifique lorsqu’interviennent des cellules possédant des récepteurs
membranaires propre aux antigènes étrangers ou au soi modifié.
d. A médiation cellulaire lorsque les effecteurs sont constitués essentiellement de
lymphocytes T cytotoxiques.

Partie C : Exercices au choix.


Le candidat traitera l’un des deux exercices ci-après.
Exercice 1.
Utilisez chaque groupe de mots ou expressions pour construire une phrase exprimant une
notion développée dans votre programme.
a. Méiose, prophase, appariement des chromosomes.
b. Distance génétique, locus, pourcentage de recombinaison.
c. Muscles antagonistes, coordination, innervation réciproque.
d. Lymphocytes B, plasmocytes, lymphocytes T4.

Exercice 2.
Une technique complexe
permet d’établir le
caryotype des cellules
prélevées dans un tube
séminifère humain. Cette
technique appliquée à 60 cellules
toutes au même stade de leur
évolution a permis de montrer
que 30 cellules ont le caryotype
du document la et 30 cellules
celui du document 1b. 1.
Décrivez et comparez les deux
caryotypes.
2.a. A quelle étape de la
méiose ces cellules ont été
observées ? b. Nommez ces
cellules.
c. Expliquez les proportions observées.

II. Exploitation des documents.


Partie A.
O
n

i
sole un fragment de la membrane

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
plasmique d’un neurone. On y applique
un potentiel artificiel (voltage imposé).
Des canaux voltages dépendant
s’ouvrent et permettent un
mouvement d’ions. Pour éviter une
variation de la polarité membranaire, un
courant de signe opposé est
automatiquement généré par un
appareillage électronique. Ce
courant que l’on peut mesurer est
l’image des flux ioniques
transmembranaires. Par
l’emploi des bloquants sélectifs, on
peut déterminer les ions impliqués. On
impose à la membrane, un
potentiel de O mV
(dépolarisation).
Par convention : i o correspond à la
sortie des cations ; i < O correspond à
l’entrée des cations.
1. Décrivez les variations de courant mesurées (ne pas tenir compte du courant
sortant au début de l’expérience) (Voir document 2).
On reprend la même expérience en plaçant l’axone dans un milieu dépourvu de sodium (le
voltage imposé est de O mV) (voir document3).
La courbe (a), correspond au courant enregistré quand le milieu est dépourvu de sodium.
La courbe (b) correspond au courant enregistré quand l’expérience est réalisée dans les
conditions normales.
2. Quelle conclusion pouvez- vous tirer de la comparaison de ces deux courbes (a)
et (b). La courbe (b-a) est obtenue en utilisant les différences de
courants mesurés entre (a) et (b).
3. A quoi correspond-elle ?
4. Quelle information apporte- t- elle ?
On pratique maintenant une série d’expériences
de voltage imposé en plaçant dans le milieu du
tétraéthylammonium (TEA) qui bloque
+
sélectivement les canaux à K (document 4).
5. Analysez les résultats obtenus dans le
graphique du document 4.
6. Tirez-en une conclusion ?

Partie B.

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
Une dame consulte un médecin pour cause de stérilité ; celui-ci lui prescrit des examens
sérologiques à la suite desquels il ordonne qu’un lui fasse un dosage quotidien de la LH
pendant 1 mois. Les résultats de ce dosage sont illustrés dans le tableau du document 5.

Dosage quotidien de LH avant la prescription du traitement (mUIO/ml)


Jour après les 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
règles
LH plasmatique 5.5 7.2 8.2 7.1 6.8 5.8 6.4 6.8 6 5.8 6.4 7 7.1 6.2
D ocum ent 5.
Jour après les 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28
règles
LH plasmatique 6.5 6.8 5.6 5.9 5.4 6.2 6.3 6.8 5.8 6.5 7 7.2 6.4 6.2
résultats, un traitement du clomifène qui est un analogue structural des
en se fixant préférentiellement sur les récepteurs hypothalamiques. Les résultats de ce
traitement sont illustrés dans le document 6.
1. Tracez un graphe montrant les variations de LH plasmatique au cours du mois.
Vous prendrez 0,5 cm pour 1 jour et 0,5 cm pour 0,1mUL/ml.
2. Analysez rigoureusement cette courbe.
3. Montrez la différence entre cette dernière courbe et la courbe normale. 4. Quelle
conséquence peut entraîner cette anomalie dans le cycle de cette femme ?

III. Saisis de l’information biologique et appréciation.


Le document 7 ci-contre montre
quelques étapes de la phase de
maturation de l’ovocyte de
mammifère avant l’ovulation.
1. Partant d’un
caryotype simplifié à 2n = 4
, schématisez le fuseau de
division montrant la

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
disposition et le nombre des chromosomes des différentes étapes illustrées par les
figures 2 , 3, et 5 du document 7.
2. Si la quantité d’ADN contenu dans l’ovogonie, cellule souche de cet ovocyte,
pendant la phase G1 de l’interphase était de 2q.10-12 grammes quelle serait cette quantité
par lot de chromosomes dans l’ovocyte de la figure 2, de la figure 4 et de la figure 5 du
document 4 ? (N.B. on ne tiendra pas compte de l’ADN mitochondrial).
3. Tracez dans un repère le graphe de variation de cette quantité d’ADN en fonction
des états de l’ovogonie et de l’ovocyte des figures 1, 2, 3, 4 et 5 du document 7.

Sujet 2.

I. Restitution organisée des connaissances.


Partie A : Définitions des mots et expressions.
Définir les mots et expressions ci-après : N° de questions 1 2 3 4
Rétrocontrôle ; Transgénèse ; Complexe immun ; Réponses
Potentiel de repos.

Partie B : Questions à réponses multiples (QCM).


Chaque série d affirmations ci-dessous comporte une seule réponse juste. Recopiez le tableau
ci- dessous et écrivez sous chaque numéro de question, la lettre qui correspond à la réponse
juste.
1. Pendant la phase de développement de l’œuf humain jusqu’à la parturition, toutes
les cellules issues de la segmentation et de l’organogénèse :
a. Ont le même nombre de chromosomes b. n’ont pas le même nombre de chromosomes.
c. Ont le même nombre de chromosomes exceptés les gonosomes.
d. N’ont pas le même nombre de chromosomes exceptés les autosomes.
2. Toutes les cellules immunitaires ont pour origine :
a. La cellule souche hépatique b. la cellule souche myéloïde.
c. La cellule souche lymphoïde d. la cellule souche hématopoïétique.
3. La présence au sein d’une espèce ou d’une population de plusieurs catégories
différentes d’individus s’appelle :
a. La biodiversité b. Le polymorphisme c. la sélection naturelle d. la spéciation.
4. La maladie de parkinson, due à un dysfonctionnement du locus niger et du
corps strié, entraîne :
a. L’hémiplégie b. la paralysie bilatérale d. la tremblote de tout le corps.
c. Le tremblotement prononcés des extrémités des doigts et la rigidité musculaire.

Partie C : Exercices au choix.


Le candidat traitera au choix l’un des deux exercices ci-après :
Exercice 1.
En vous limitant à deux couples d’allèles, expliquez comment les deux mécanismes de la
méiose peuvent conduire.
a. Au brassage inter chromosomique.
b. Au brassage intra chromosomique.

Exercice 2.
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1
LE FAX SVT TERMINALE D
L’ablation des deux ovaires chez la femelle du singe entraîne une hypertrophie de
l’hypophyse et une hypersécrétion des hormones hypophysaires.
1. Expliquez la cause de ces résultats.
2. Expliquez comment on peut sans réaliser une opération chirurgicale, ramener les
sécrétions hypophysaires à une valeur normale.
3. Expliquez comment obtenir chez une femelle normale la mise au repos de
l’hypophyse.

II. Exploitation des documents.


On effectue deux croisements entre poules et coqs de lignées pures qui différent par la
coloration de leur plumages : celui-ci est soit de couleur noire homogène, soit rayé noir et
blanc c’est-à-dire barré. Le
phénotype plumage barré est
dominant. Le sexe génétique du
poussin est déterminé par la poule.
Croisement 1 : poule à plumage
barré x coq à plumage noir.
Croisement 2 : poule à plumage
noir x coq à plumage barré. Les
caractéristiques du plumage des
documents F1 et F2
sont représentées sur les
dessins du document 1.
1. Nommez le caractère
contrôlé par le gène dont la
transmission est assurée par ces
croisements.
2. En considérant les caractères dont les gènes sont transmit, nommez le
type d’hybridation dont-il est question.
3. Quel est le phénotype dominant ? 4.a. Le gène qui gouverne le
caractère couleur plumage est-il porté par un autosome ou un gonosome ?
b. Justifiez votre réponse.
5. Interprétez les résultats de chacun des deux croisements effectués ?
6. Tirez une conclusion qui permet d’expliquer les phénotypes des animaux F1 et F2 pour
les deux croisements.

III. Saisis de l’information biologique et appréciation.


On n’observe jamais d’accidents hémolytiques du nouveau née à la naissance du
premier enfant (Rh+) d’une mère rhésus négatif (Rh-), par ce qu’on injecte à la mère,
aussitôt après la naissance des IgG anti-Rh : c’est une sérothérapie préventive qui
permettra à cette femme d’ avoir un deuxième enfant (Rh +) sans risque d’accident
hémolytique pour ce bébé. Le passage des globules rouges du fœtus dans l’organisme
maternel ne se produit qu’à la naissance ou au plus tôt, un mois avant.
1. Expliquer pourquoi n’y a-t-il jamais d’accidents hémolytiques à la première
naissance lorsque le phénotype de la mère est (Rh-), et celui de l’enfant (Rh+) ?

Page 67
1
LE FAX SVT TERMINALE D
2. Si l’injection des IgG anti-Rh n’est pas faite suffisamment tôt, et si aucune
précaution n’est pas prise, le deuxième enfant Rh + à un très grand risque de mourir par
accident hémolytique à la naissance. En quoi consiste la réaction hémolytique ?
3. Quelle action cherche-t-on à neutraliser en injectant à la mère des IgG anti-Rh ?

Epreuve de SVT 2014

Sujet 1.
1. Restitution organisée de connaissances.
Partie A : Questions à choix multiples (QCM). Chaque série d’affirmation comporte
une seule réponse exacte. Dans chaque série, faire suivre le chiffre de la série par la
lettre désignant l’affirmation exacte. Par exemple 1 Ŕ a ou 1 Ŕ b ou 1 Ŕ c ou 1 Ŕ d. ou
encore répondre en complétant le schéma suivant :
1. Un des caractères suivant ne milite pas en faveur de la bipédie :
a. Le trou occipital (foramen magnum) centré sous le crâne b. le bassin allongé
verticalement.
c. Une colonne vertébrale à quatre courbures d. Un bassin large et court
2. Chez les plantes à fleurs, le gamète femelle s’appelle :
a. L’oosphère b. L’ovule c. le carpelle d. Le pistil.
3. Les cellules immunitaires :
a. Naissent dans la moelle osseuse b. ne se renouvellent jamais
d. naissent toutes dans le thymus. c. Sont toutes pourvues de récepteurs spécifiques.
4. Un neurotransmetteur inhibiteur :
a. Entraine la dépolarisation de la membrane post synaptique
b. Ne modifie pas la dépolarisation de la membrane post synaptique
c. Entraine l’hyperpolarisation de la membrane post synaptique d. Entraine l’ouverture des
canaux à sodium.

Partie B : Définitions des termes et expressions.


Donner la définition des expressions ou termes suivantes :
Cortex cérébelleux ; Hominisation ; Hormone ;
Monosomie.

Parte C : Exercices au choix.


Le candidat traitera au choix l’un de deux exercices :
Exercice 1.
Deux rats mâles sont hypophysectomisés et castrés, c’est-à-dire ont subi l’ablation de
l’hypophyse et de testicules. Il s’en suit une régression considérable de leurs
caractères sexuels secondaires. Au premier rat, on injecte de la testostérone et on
observe un rétablissement des caractères sexuels secondaires.
1. Expliquer pourquoi l’injection de testostérone entraine le rétablissement des caractères
sexuels secondaires.
Au deuxième rat, on injecte des extraits hypophysaires, et il ne se produit aucun
rétablissement des caractères sexuels secondaires.
2. Ce résultat veut-il dire que l’hypophyse est sans effet sur les caractères sexuels
secondaires?

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
3. Justifiervotre réponse.
Exercice 2.
Le schéma ci-contre représente le sac embryonnaire au moment de la double fécondation.
1. Dites ce qui, dans ce schéma, montre qu’on est bien au moment de la double fécondation.
2. Dites le nom des 2 cellules qui résulteront de la double fécondation.
3. Que deviendra chacune de ces 2 cellules ?
II. Exploitation Des Documents.
Application de la régulation hormonale à la maîtrise de la reproduction humaine.
Le RU486 est un contragestif utilisé dans les pratiques courantes d’interruption volontaire de
grossesse. Une série d’expériences a été réalisée sur des lapines impubères. Les résultats
obtenus sont présentés dans le tableau suivant :
Lot 1 Lot 2 Lot 3 Lot 4 Lot 5
Lots de lapines
Expériences
Injection d’œstradiol au temps t0 / Oui oui Oui Oui
Injection de progestérone au / / Oui Oui Oui
temps t0
Absorption de RU486 au temps t1 / / / Oui 5 Oui 20
mg/kg mg/kg
Résultats (1) Aspect de fin Non Non Dentelé Dentelé Non
l’utérus en dentelé dentelé dentelé
traitement
(2) Epaisseur de + +++ +++ ++ +
l’endomètre
1. Dans cette série d’expérience.
a. Donner la raison du choix des lapines impubères.
b. Déterminer le lot considéré comme témoin et justifier.
2. Comparer l’aspect de l’utérus des lapines du lot 1 à celui des lapines des autres lots.
3. Interpréter les résultats obtenus avec.
a. Le lot 2 par rapport au lot 1.
b. Le lot 3 par rapport au lot 2.
c. Le lot 4 par rapport au lot 3. 4. Déduire l’effet de l’absorption du RU486 à une
concentration de 20 mg/kg.
5. Le dosage du taux d’hormone dans le plasma d’une patiente a permis d’établir la
courbe du document 1. En analysant cette courbe :

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
t1 t0 + (épaisseur en millimètres) - (aucun traitement)

b. Relever le nombre de cycles menstruels et les comparer.


a. Déterminer le nombre d’ovulations. c. Déduire le rôle joué par la progestérone.

Chez les rates, le dosage de la radioactivité de deux principales catégories de cellules


utérines après injection de molécules marquées a donné les résultats du tableau ci-après :
Radioactivité moyenne par cellule (en Résultats
Injections pratiquées* unité arbitraires)
Dans les cellules de la Dans les
muqueuse utérine cellules du
muscle utérin
RU486 marqué au tritium 7,9 8,98 (1)
Progestérone marquée au tritium 8,55 10,78 (2)
RU486 non marqué, puis progestérone 2,41 3,10 (3)
marquée au
tritium
*La quantité des molécules radioactives injectée est la même dans les trois expériences.
6. Comparer les résultats :
a. (1) et (2) b. (2) et (3).
7. compte tenu de l’affinité des récepteurs membranaires des cellules utérines à la
progestérone et au RU486 justifier l’utilisation de RU486 dans les pratiques d’interruption
volontaire des grossesses.
III. Saisie de l’information biologique et appréciation.
L’arbre généalogique ci-après se rapporte à la transmission simultanée de 2 maladies
héréditaires, l’hémophilie (grave anomalie de la coagulation du sang) et le daltonisme
(anomalie de la vision des couleurs).
1. Les allèles du daltonisme et de l’hémophilie sont-ils dominants ou récessifs ?
Justifier vos réponses.

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
2. Sachant que le
daltonisme et
l’hémophilie sont dus
à 2 gènes portés par la
région spécifique du
chromosome X, a.
Donner le génotype
des individus 4 et 7.
b. Donner le
génotype de l’individu 8
et en déduire celui de 5
sachant que les ascendants de 5 n’ont jamais présenté d’hémophilie.
c. Après avoir déterminé le génotype de 11, expliquer la survenue de l’individu
16 à l’aide d’un schéma.

SUJET 2.
I. Restitution organisée de connaissances
Partie A : Questionnaires à choix multiples (QCM).
Chaque série d’affirmation comporte une seule réponse exacte. Dans chaque série, faire
suivre le chiffre de la série par la lettre désignant l’affirmation exacte. Par exemple 1 Ŕ a
ou 1 Ŕ b ou 1 Ŕ c ou 1 Ŕ d. ou encore répondre en complétant le schéma suivant :
1. L’acquisition de la bipédie est caractérisée dans le squelette par :
a. Une colonne vertébrale à une seule courbure b. une position postérieure du trou
occipital dans le crâne.
c. Un bassin élargi horizontalement d. un bassin allongé verticalement.
2. L’un des mécanismes à l’origine de l’évolution est
a. La conservation des nouveaux et des anciens gènes.
b. L’apparition des nouveaux gènes c. l’hominisation d. l’évolution des
idées.
3. Les cellules immunocompétentes naissent dans :
a. La moelle osseuse b. le thymus c. le sang d. la lymphe.
4. Toutes les synapses inhibitrices :
a. Fonctionnent comme des synapses excitatrices b. intègrent toutes les informations
reçues.
c. Libèrent des neurotransmetteurs qui agissent sur la
perméabilité aux ions d. Ne libèrent pas
d’acétylcholine.
Partie B : Définitions des termes et expressions.

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
Partie C : Exercice au
choix.
Le candidat traitera au
choix l’un de deux
exercices
Exercice 1.
La figure ci-après est
un récapitulatif de
deux phases A et B
d’une réponse
immunitaire
spécifique.
1. a. Donner le nom de
deux phases A et B
b. Reconnaitre l’élément 1 et 2.
2. Les plasmocytes sécrètent une substance S1 et les LTC une substance très importante
au cours de la dernière phase de la réponse immunitaire spécifique.
a. Donner les noms respectifs de et Donner le rôle de chacune de ces deux substances.

Exercice 2.
Dire à quel niveau du néphron
agissent l’hormone antidiurétique ADH
et l’aldostérone tout en précisant en quoi
consistent les actions respectives de ces 2
hormones.

II. Exploitation Des Documents. Partie A.


En cas d’une baisse ou d’une hausse de la
pression artérielle par rapport à la normale, l’organisme déclenche des
mécanismes visant à la corriger. Le tableau ci-après indique la concentration
moyenne d’ADH plasmatique chez des chiens, avant et après une hémorragie
artérielle provoquée.
Expérience Durée de Volume sang Concentration plasmatique d’ADH
réalisée sur 7 l’hémorragie du (µu/ml)
chiens intacts perdu Avant Après
(ml/kg) hémorragie hémorragie
120 secondes 24 41,1 36
1. Déterminer l’effet de
l’hémorragie sur :
a. La volémie b. Le taux
d’ADH
2. La diurèse est mesurée chez un
chien auquel on a injecté de l’ADH
par voie intraveineuse. La flèche s le
moment de l’injection (voir figure
Page 72
1
LE FAX SVT TERMINALE D
3). Quel est l’effet immédiat de
l’injection de l’ADH sur la diurèse ?
b. Quelle en est la conséquence sur la
volémie et par conséquent sur la pression
artérielle ?
3-Chez le chien, la section de la tige hypophysaire (voir figure 4) provoque l’émission
d’une urine abondante ; la destruction de certaines zones hypothalamiques,
correspondant à des amas de substance grise « noyaux » conduit au même résultat,
tandis que la stimulation électrique de ces « noyaux » hypothalamiques provoque chez
l’animal une diminution de la diurèse.
a. Déterminer le mécanisme de production de l’ADH. b. Compte tenu de
son lieu de production, dans quelle catégorie de substances peut-on rattacher
l’ADH ?

Partie B : Les
hormones et leurs
rôles. Les graphiques de
la figure ci-après
représentent les
taux sanguins
des hormones
ovariennes chez la rate.
1. D’après ces
graphiques, quelle est la
durée du cycle sexuel
chez la rate ?
2. A quoi correspondent les hormones
? Justifier votre réponse. Les coupes transversales (figure 3) représentent
l’utérus à deux moments différents du cycle de la rate.
3. Quelles modifications peut-on relever après
comparaison de l’utérus à ces 2 moments
différents.
4. A quelle période du cycle ovarien
correspond chacune des structures a et b ?
5. L’utérus d’une rate castrée est dans l’état (a)
de la figure 3. Sur un tel animal :
- L’injection d’une hormone seule
amorce une augmentation de poids et les
modifications observables sur la coupe (a)
de la figure 3.
- L’injection d’hormone seule ne
modifie pas l’état de l’utérus.
- L’injection d’une hormone et
permet d’atteindre l’état observable sur la
coupe (b) de la figure 3. Préciser les rôles
des hormones et sur l’utérus.
Page 73
1
LE FAX SVT TERMINALE D

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


L’arbre généalogique du document ci-après représente une famille dans laquelle sévit une
maladie caractérisée des hémorragies nasales à partir de la seconde enfance, des taches sur le
corps au niveau de la bouche des ongles (maladie de Rendu-Osler). Deux chercheurs,
ATAYO et MADIBAYE, se proposent de mener une étude à partir de ce pedigree où tout
n’est pas encore connu. ATAYO se propose de s’appuyer sur les phénotypes des individus,
alors que MADIBAYE veut commencer par les génotypes.
1. a. Dire laquelle des deux démarches est logique.
b. Justifier votre réponse 2. ATAYO affirme que l’anomalie est récessive et
liée au sexe, tandis que MADIBAYE affirme le contraire. a. Quel est le
contraire de récessive et liée au sexe ?
b. Laquelle des deux affirmations semble- t- elle la plus logique ?
c. Justifier votre réponse
3. Ecrire les génotypes possibles des parents et
4.a. Les jumeaux et sont-ils des vrais ou des faux jumeaux ? b. justifier votre
réponse 5. Formuler une hypothèse permettant d’expliquer l’apparition de la maladie
chez le sujet dont on ne connait pas les caractéristiques des parents.

Epreuve de SVT 2015

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition des termes et expressions.
Définir les termes et expressions suivants : apraxie, espèce, pronucléi, fratrie.

Partie B : Questions à choix multiples (QCM).


Chaque série d’affirmations comporte une seule réponse juste. Dans chaque série, faire
correspondre le chiffre de la série à la lettre désignant l’affirmation juste. Par exemple :
1.a
1. La capacité intégratrice des cellules nerveuses consiste à :
a. Créer un potentiel d’action à partir de l’action des neurotransmetteurs sur l’élément post-
synaptique.
b. Transformer le message nerveux en message chimique.
c. Conserver dans le corps cellulaire les effets provoqués par les fibres nerveuses différentes.

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
d. Réaliser la sommation de tous les potentiels présynaptiques afin d’obtenir un potentiel post
synaptique global.
2. Le brassage de l’information génétique au cours de la méiose résulte :
a. En partie de l’existence d’échanges des segments chromosomiques entre chromosomes
homologues.
b. En partie de la distribution au hasard de tous les chromosomes entre les cellules filles à
l’anaphase I.
c. En partie de la distribution au hasard de chromosomes homologues entre les cellules filles.
d. En partie de la jonction des allèles de certains chromosomes.
3. Une hypersécrétion d’aldostérone (hormone sécrétée par les corticosurrénales) est un
facteur d’hypertension parce qu’elle augmente l’élimination de l’ion par les reins :
a. Vrai pour les deux avec relation b. Vrai pour les deux mais sans relation.
c. Vrai pour le premier et faux pour le deuxième d. Faux pour le premier et vrai pour le
deuxième.
4. Les cellules suivantes sont directement responsables de la sécrétion de la
progestérone
a. Cellules vitellines b. Cellules lutéales du corps jaune.
c. Cellules thécales internes et externes du follicule d. cellules de l’endomètre.
Partie C : Exercices au choix.
Le candidat traitera l’un des deux
exercices ci-après. Exercice 1.
On se propose d’étudier la fécondité chez les mammifères. Pour cela, on sacrifie 2 femelles
A et B d’espèces différentes.
1. Dans les ovaires A, on trouve 5 corps jaunes.
a. Ce chiffre est-il un indice suffisant pour prévoir le nombre de petits qui vont constituer la
portée ?
b. Justifier votre réponse en précisant d’abord
l’origine de ces 5 corps jaunes.
2. Dans les ovaires de B, on observe un seul
corps jaune, pourtant son utérus renferme 4
embryons.
a. Expliquer la présence de 4 embryons dans
l’utérus de B.
b. Déterminer le sexe de ces embryons.
Exercice 2.
On place deux électrodes reliées à un
Oscilloscope. L’une dans l’exoplasme et l’autre
à un point de la surface. On observe une
déviation du faisceau d’électrons vers la plaque
en relation avec la microélectrode. Expliquer le
résultat obtenu.
Partie B. L’hypophyse postérieure des vertébrés libère diverses hormones dont certaines
sont des nano peptides. Le tableau 1 indique la séquence en acides aminés de quelques-
unes de ces hormones : vasotocine (AVT), ocytocine (OT), hormone antidiurétique
(ADH).
Séquences des acides aminés

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
AVT Cys Ty Ile Gln Asp Cys Pro Arg Gly
OT Cys Ty Ile Gln Asp Cys Pro Leu Gly
ADH Cys Ty Phe Gln Asp Cys Pro Arg Gly
Tableau 1.
On indique par ailleurs au tableau 2, les codons d’ARN messager désignant certains acides
aminés.
Acides aminés Ile Phe Arg Leu
AUU UUA
AUC UUG
Codons AUA UUU AGA AUU
UUC AGG AUC
AUA
AUG
Tableau 2.
Comparer la séquence des trois hormones. Interpréter les ressemblances constatées.
En utilisant le tableau 2, formuler une hypothèse permettant d’expliquer les différences
constatées entre ces séquences comparées deux à deux.

III. Saisie de l’information biologiques et appréciation.


L’albinisme est une anomalie caractérisée par l’absence de pigmentation de la peau et du
système pileux. On considère que l’albinisme est une mutation récessive d’un gène porté
par un autosome.
1. Donner deux conditions que doivent remplir les parents n’ayant pas le phénotype
albinos pour donner des enfants albinos.
2. On estime à 1% de la population humaine, des individus hétérozygotes pour ce
caractère.
a. Donner la probabilité pour que deux individus non apparentés et non albinos aient leur
premier enfant albinos.
Expliquer votre réponse.
b. Déterminer la probabilité pour que le deuxième enfant soit aussi un albinos.
3. Pour un couple dont un des parents a un phénotype albinos et l’autre un phénotype
normal.
a. Déterminer la probabilité pour que le premier enfant soit albinos.
b. Déterminer la probabilité pour que le deuxième enfant soit albinos (en considérant que le
premier n’est pas albinos).

SUJET 2.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition des termes et expressions.
Définir les termes et expressions suivants : allèle sauvage, interféron, amphimixie,
catécholamines.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
Chaque série d’affirmations comporte une seule réponse juste. Dans chaque série, faire
correspondre le chiffre de la série à la lettre désignant l’affirmation juste. Par exemple :
1.a
1. Dans une fibre amyélinisée, la conduction de l’influx nerveux est :
a. Saltatoire c. moins rapide que dans une fibre myélinisée de même diamètre.
d. Sous dépendance de l’intégration des messages nerveux b. plus rapide que dans
une fibre myélinisée.
2. Les gènes constituent :
a. Les unités de fonction parce qu’ils sont plus ou moins indispensables à la mise sur
pied des caractères précis.
b. Des facteurs disposés linéairement et superposés sur les chromosomes homologues.
c. Des unités de mutation qui ne subissent jamais des changements non prévus par le
code génétique.
d. Des unités de recombinaison car, sur une chromatide, un allèle peut être échangé avec
un autre situé sur une chromatide du chromosome homologue.
3. Dans un cycle chromosomique haplodiplophasique, on trouve :
a. Une méiose suivie directement d’une fécondation b. une fécondation suivie
directement d’une méiose. c. Une phase diploïde et une phase haploïde d’inégale durée.
d. Une phase diploïde et une phase haploïde d’égale durée.
4. Les déterminants du non soi sont :
a. Les groupes sanguins et le non soi b. le système HLA et les antigènes.
c. Les cellules altérées de l’organisme et le soi modifié d. les macrophages et les
lymphocytes.

Partie C : Exercices au choix.


Le candidat traitera l’un des
exercices ci-après. Exercice 1.
Rédiger des phrases grammaticalement et scientifiquement correctes avec des mots et/ou
expressions suivants (NB : une seule phrase pour chacune des quatre propositions
incluant tous les mots et expressions). a. Diamètre, fibre myélinisée, fibre amyélinisée
b. Peptides signaux, lymphocytes T, cellules du soi.
c. Races humaines, parenté génétique, couleur de la peau.
d. Anthropomorphes, mutations, gènes de régulation.

Exercice 2.
Les messagers chimiques suivants sont produits par les cellules immunitaires et interviennent
lors de la réponse spécifique : interleukine I et interleukine II. Préciser pour chacun de ces
messagers l’origine et le rôle joué.

II. Exploitation des documents.


Le pancréas est un organe très vascularisé qui se déverse dans le duodénum via le canal
pancréatique. Il contient deux types de structures majeures : des acini sécrétant le suc
pancréatique et de petits îlots de cellules de Langerhans.
1. On pratique chez un chien, l’ablation totale du pancréas. On mesure heure après
heure, la glycémie, la glycosurie et le taux de glycogène hépatique. Après un temps
relativement long, l’animal présente des troubles graves : diabète sucré intense et trouble

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
digestif. Le tableau ci-dessous résume l’ensemble des expériences menées et les
résultats obtenus.
Temps (heures) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Glycémie (g/l) 1 0,95 0,90 0,85 0,95 1,2 1,8 2,8 3,2 3,3 3,4

Glycosurie (g/l) 0 0 0 0 0 0 0,1 1,5 5,6 6,7 6,8

Glycogène hépatique 2,65 2,65 2,6 2,6 2,55 2,5 2,45 2,4 2,3 2,2 2,1
(unités arbitraires)

Ablation du pancréas
NB : prendre : 1cm pour 1 heure ; 1cm pour 1g/l (glycémie) ; 1cm (glycosurie) ; 0,5cm pour
1 unité arbitraire (glycogène hépatique).
Représenter sur un même graphe les variations de la glycémie, de la glycosurie et du
glycogène en fonction du temps. b. Commenter les résultats sachant que la ligature du
canal pancréatique n’entraîne que des troubles digestifs.
2.a. Sur un chien pancréatectomisé, on intercale sur la circulation de l’artère carotique et
de la veine jugulaire, un pancréas prélevé sur un autre chien ; ce qu’on appelle encore «
pancréas au cou ». Les symptômes de la pancréatectomie disparaissent. Lorsqu’on
supprime quelques heures après le pancréas, la glycémie remonte.
b. Si on injecte des extraits pancréatiques à ce chien, la glycémie chute et tend vers un taux
de 0,5 g/l (NB : on s’assure que ces extraits ne contiennent pas le glucose). Analyser et
interpréter ces expériences.

III. Saisie de l’information biologiques et appréciation.


Des observations médicales sont faites chez un Homme « normal ». Le contact d’un
objet chaud sur la peau de la plante du pied entraîne systématiquement la flexion du
membre inférieur correspondant à une réaction dite A. Une légère pression sur la plante
du pied provoque normalement l’extension du membre correspondant à une réaction dite
B. En cas de lésion accidentelle des structures nerveuses, deux situations peuvent être
observées. Ces réactions disparaissent provisoirement, puis réapparaissent après
dissipation du choc traumatique, en cas de section médullaire très haute audessus de la
région lombaire. Ces réactions disparaissent définitivement si la moelle lombo-sacrée est
détruite ou si le nerf sciatique est irrémédiablement lésé. 1. En justifiant la réponse,
préciser le type d’activité nerveuse correspondant aux réactions A et B. 2. Proposer un
schéma fonctionnel correspondant à l’une de ces réactions et présentant les différents
organes impliqués.
3. Proposer une interprétation au fait que ces réactions A et B diffèrent alors que la zone
stimulée est la même.

Epreuve de SVT 2016

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Questions à Choix Multiple(QCM).

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
Chaque série de propositions comporte une seule réponse juste. Faire correspondre à chaque
numéro de question la lettre désignant la réponse juste. Exemple : 3-f.
1. La section de la racine antérieure d’un nerf rachidien entraîne :
a. La paralysie des muscles innervés par ce nerf b. l’insensibilité du territoire innervé
par ce nerf.
c. La contraction des muscles innervés par ce nerf d. l’insensibilité et la paralysie du
territoire innervé par ce nerf.
2. Une substance toxique microbienne dont on a détruit le pouvoir pathogène est une :
a. Toxine b. antitoxine c. anatoxine d. toxicose.
3. Chez les Spermaphytes :
a. On appelle gynécée ou pistil, l’organe reproducteur mâle b. l’ensemble des pétales
d’une fleur est appelé corolle.
c. On appelle androcée, l’organe reproducteur femelle d. l’ensemble des carpelles forme
l’androcée.
4. L’insuline :
a. Est une hormone hyperglycémiante fabriquée par les cellules
b. Est antagoniste de l’adrénaline en ce qui concerne la régulation de la glycémie.
c. Agit directement sur le glucagon par boucle nerveuse.
d. Ne permet pas le stockage du glucose par les cellules hépatiques.
Partie B : Questions à réponses ouvertes (QRO).
Définir les termes suivants : Capacitation ; allergie ; délai synaptique ; espèce.
Partie C : Exercices au choix.
Le candidat traitera au choix un seul des deux exercices suivants :
Exercice 1.
Le texte ci-dessous est un extrait des travaux de Pavlov décrivant deux types
de comportement chez le chien. « … nous donnons directement à manger au
chien et, au bout de 1 à 2 secondes, la salive commence à couler.
… Nous avons agi sur le chien à plusieurs reprises par les battements du métronome et,
nous lui donnions immédiatement à manger ; après plusieurs répétitions, le bruit du
métronome seul provoquait la salivation… » 1. Identifier les deux types de
comportements décrits dans le texte de pavlov.
2. Indiquer trois caractéristiques pour chacun des deux types de réaction.

Exercice 2.
1. Expliquer l’effet d’une hémorragie sur la pression
artérielle.
2. Monsieur KALATI est atteint d’une tumeur de la
neurohypophyse causant une hypersécrétion d’hormone
antidiurétique. Il se rend régulièrement à la pharmacie
pour faire vérifier sa pression artérielle. Selon vous,
celle-ci sera-t-elle chroniquement élevée ou basse ?
Justifiez votre réponse.

II. Exploitation des documents.


Partie A.
Afin de tester les hypothèses sur la formation des

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
précurseurs atmosphériques et des molécules du vivant, Miller (1953) réalise l’expérience du
document 2. Il obtient comme résultat, la formation des acides aminés en présence d’eau, du
méthane, de l’énergie électrique, des substances azotées entre autres.
A partir de 1970, plusieurs chercheurs développent des expériences spécifiques destinées à
préciser les conditions de formation de petites molécules réactives en phase gazeuse telles
que l’acide cyanhydrique (HCN) et le formaldéhyde (HCHO). Ils obtiennent les résultats
du tableau suivant :

Atmosphère Azoté Oxygéné


HCN (HCN)3 HCHO
1. Oxydante: CO2/N2 /N2O/(O2) 0 0 0
2. Neutre : CO2/N2/H2O 0 0 +
3. Réduite : CH4/N2/H2O + + +
3. Réductrice : CH3/NH3/H2O/(H2) + 0 +
NB : HCN+HCN (HCN)2 + HCN (HCN)3 ; Légende : 0 : négligeable ou nul ; + :
notable.
Document 1(Tableau) : Résumé schématique de l’influence du type d’atmosphère sur
les rendements de synthèse de quelques composés organiques d’intérêt pré biotique.
(On admet que l’atmosphère primitive était caractérisée par de forts orages, éclairs,
météorites en mouvements incessants, des rayons lumineux importants). 1. Relever les
milieux qui conduisent à des rendements notables en molécules réactives. En vous
inspirant des données du document 1. 2. Proposer ce que pouvait être la composition de
l’atmosphère primitive terrestre.
3. Déterminer deux sources d’énergie disponibles lors de la formation des molécules du
vivant à cette époque.

Partie B. Un lot de lapine est dans un premier temps soumis à l’accouplement. Ces
animaux sont ensuite sacrifiés, un à un, à intervalles de temps réguliers. On prélève sur
chacun les ovocytes, dans lesquels on prépare des couples destinés à l’observation au
microscope optique. Les dessins du document 3 représentent quelques aspects des
phénomènes qui se déroulent après
l’accouplement dans l’oviducte.
1. Identifier les cellules : C1, C2, C3,
C4, C5, C6
2. Rétablir l’ordre chronologique
normal des dessins du document 3 en
justifiant votre classement.
3. Nommer l’élément 16 et déterminer
son rôle dans la fécondation.

III. Saisie de l’information


scientifique et appréciation.
Différentes techniques permettent d’obtenir des fractions purifiées de la protéine GP120
qui, en de nombreuses copies, est intégré à la surface de l’enveloppe du VIH. On injecte
à un sujet cette protéine, puis on extrait quelques semaines plus tard, les anticorps
sécrétés parmi lesquelles doivent figurer les anticorps antiGP120. (NB : GP120 est une
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1
LE FAX SVT TERMINALE D
protéine virale qui se lie au récepteur CD4 porté par les lymphocytes T4, les monocytes,
les macrophages et les cellules nerveuses).
Deux suspensions identiques de virus VIH sont préparées : la première est additionnée des
anticorps obtenus précédemment, la seconde est un témoin. On ajoute à chaque suspension
une culture identique de lymphocytes T4 (LT4), et on suit l’évolution du nombre de virions
dans les deux milieux ainsi obtenus : de nouveaux virions apparaissent uniquement dans le
milieu ne contenant pas d’anticorps.
1. Expliquer l’infection d’un lymphocyte T4 dans une suspension.
2. Expliquer l’apparition de nouveaux virions dans la suspension témoin.
3. Expliquer pourquoi les virions n’apparaissent pas dans l’autre suspension.

SUJET 2.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM).
Chaque série de propositions comporte une seule réponse juste. Faire correspondre à chaque
numéro de question la lettre désignant la réponse juste. Exemple : 3-f.
1. Le taux de glucose sanguin dans la veine porte hépatique
a. Est toujours égale à celui des veines sus-hépatiques b. est constant tout au long de
la journée. c. Est plus élevé que celui des veines sus-hépatiques en période de jeûne.
d. augmente à la suite d’un repas riche en glucides.
1. Une maladie autosomale récessive
a. Se manifeste chez le père ou la mère d’un sujet atteint d. est beaucoup plus
fréquente chez les garçons. b. Affecte systématiquement un enfant sur quatre dans une
famille.
c. Ne s’observe dans la descendance des parents sains que s’ils sont hétérozygotes l’un et
l’autre.
3. La vaccination
a. Permet la formation des cellules à mémoire qui déclenchent la réponse secondaire.
b. Permet la formation de cellules à mémoire qui déclenchent la réponse primaire.
c. Est le transfert d’immunité d. est indispensable pour la production normale des
anticorps.
4. Le potentiel d’action
a. Naît automatiquement quand un neurone est stimulé.
b. Se propage avec amortissement depuis son site générateur jusqu’à l’arborisation terminale
du neurone.
c. Se propage d’une manière identique depuis son site générateur jusqu’à l’arborisation
terminale.
d. Ne peut se propager que dans un seul sens le long d’une fibre nerveuse isolée.
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO).
Définir les termes suivants : Génome ; exon ; cycle haplophasique ; apraxie.

Partie C : Exercices au choix.


Le candidat traitera au choix un seul des deux exercices suivants
Exercice 1.

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La disparition massive des trois quarts d’espèces vivantes il y a environ 65 millions
d’années à la limite secondaire-crétacé a suscité de nombreuses théories (en réalité des
hypothèses) qui s’appuient sur quelques observations de terrain. Ainsi :
- La position stratigraphique du passage de l’ère secondaire à l’ère tertiaire est
répétée dans de nombreux sites par la présence d’une fine couche noire d’argile. Cette
couche marque une discontinuité lithographique frappante ;
- La suie présente dans les argiles correspondrait à la combustion d’au moins 25%
de la biomasse continentale à la fin du crétacé ;
- Aux niveaux des couches noires d’argile, une équipe de chercheurs a mis en
évidence une teneur en iridium anormalement élevée. Partie B : Questions à Réponses
Ouvertes (QRO).
- Définir les termes suivants : Génome ; exon ; cycle
- haplophasique ; apraxie.
- Partie C : Exercices au choix.
- Le candidat traitera au choix un
seul des deux exercices
- suivants
- Exercice 1.
- La disparition massive des trois
quarts d’espèces vivantes il y a
- environ 65 millions d’années à la
limite secondaire-crétacé a
- suscité de nombreuses théories (en
réalité des hypothèses) qui
- s’appuient sur quelques
observations de terrain. Ainsi :
- - La position stratigraphique du
passage de l’ère secondaire à
- l’ère tertiaire est répétée dans de
nombreux sites par la
- présence d’une fine couche noire
d’argile. Cette couche
- marque une discontinuité
lithographique frappante ;
- - La suie présente dans les argiles correspondrait à la
- combustion d’au moins 25% de la biomasse continentale à la
- fin du crétacé ;
- - Aux niveaux des couches noires d’argile, une équipe de
- chercheurs a mis en évidence une teneur en iridium
- anormalement élevée
NB : La suie est une substance noire, granuleuse ou poussiéreuse, produite par une
combustion incomplète. L’iridium est un métal grisâtre à l’aspect irisé, très dense,
réfractaire, chimiquement inerte très rare dans la nature mais très utilisé dans les alliages
avec la platine.
1. Préciser en quoi ces observations renforcent l’idée de crise.
2. A partir de l’analyse de ces observations, formuler deux hypothèses possibles sur l’origine
de cette crise.
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1
LE FAX SVT TERMINALE D
Exercice 2.
Chez les espèces à reproduction biparentale, il existe une alternance
haplophase/diplophase. Cette alternance est ponctuée par deux mécanismes biologiques
qui, en se compensant mutuellement, assurent le maintien de la formule chromosomique
de génération en génération et contribue donc à la stabilité de l’espèce.
1. Nommer ces deux mécanismes biologiques.
2. Tracer un schéma général du cycle de
développement chez ces espèces. 3. Déterminer
l’importance de ces phénomènes pour la stabilité
des espèces.

II. Exploitation des


documents. Partie A.
Dans l’organisme, le système immunitaire entre autres moyens de lutte contre le non soi,
reconnait et détruit les cellules tumorales qui sont des cellules anormales. Ces dernières
présentent à leur surface des antigènes spécifiques de la tumeur.
Les schémas ci-contre (document4) présentent différentes expériences de greffe d’une
tumeur. La tumeur est prélevée chez une souris malade et elle est transférée à une souris
saine de même groupe tissulaire.
Expérience 1 : On greffe une tumeur à une souris : résultat document 4.1.
Expériences 2 et 3 : On greffe une tumeur et on injecte simultanément des anticorps anti
lymphocytes T4 et anti lymphocytes T8 (AC anti-LT4 et AC anti-LT8 encore appelés anti
LTc) : résultats documents 4.2 et 4.3.
Expérience 4 : On greffe une tumeur à une souris, puis on prélève ses LT8 et on les transfère
à une souris de même groupe tissulaire qui reçoit simultanément une greffe de tumeur :
résultat document 4.4.
1. Préciser pourquoi la greffe est effectuée entre 02 souris de même groupe tissulaire.
2.a. Relever le rôle joué par les AC anti-LT4 et AC anti-LT8.
b. Préciser pourquoi les souris des expériences 2 et 3 meurent.
3. Énumérer deux cellules immunitaires efficaces dans la lutte
contre les cellules tumorales. 4. Préciser pourquoi la régression est
accélérée dans l’expérience 4.
5. Relever le mécanisme qui permet la destruction des cellules tumorales.
6. Déterminer le type de réponse immunitaire qui permet la régression tumorale.
Partie B.
Parmi les récepteurs sensoriels de la peau, les corpuscules de pacini sont ceux sensibles à la
pression. Pour comprendre comment le message nerveux naît à partir de ces récepteurs, on
réalise l’expérience schématisée au document 5 ci-contre.
Les résultats des enregistrements, effectués à
l’aide de l’oscilloscope sont présentés au
document 6 ci-contre.
1. Observer les enregistrements de a) en O1
document 6 et proposer deux arguments qui
permettent d’affirmer qu’il ne s’agit pas ici des
potentiels d’action.
2. Nommer ces enregistrements de O1.
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1
LE FAX SVT TERMINALE D
3. Préciser ce que représentent les enregistrements de O2.
4. A partir de cette expérience, proposer la principale condition nécessaire à l’apparition d’un
potentiel d’action dans la fibre afférente lorsque les excitations sont portées sur un récepteur
sensoriel.
5. Expliquer l’allure monophasique des différentes courbes enregistrées.
III. Saisie de l’information biologique et appréciation.
Le rachitisme est une maladie du squelette due le plus souvent à une carence en vitamine
D. Dans certains cas le traitement par la vitamine D est inefficace. Ce type de rachitisme
est dit vitamino-résistant. Un autre type de rachitisme est héréditaire. Ce dernier est très
répandu dans la population. L’arbre généalogique ci-contre montre sa transmission dans
une famille.
1. L’allèle responsable de la maladie est-il dominant ou récessif ? Justifier.
Le tableau suivant montre la descendance de mères et de pères atteints du rachitisme
vitamino-résistant mariés à des conjoints sains.

Nombre Filles Garçons


de Atteintes Normales Total Atteints Normaux Total
couples
Père rachitique 36 34 0 34 0 27 27
x mère saine
Père sain x 63 31 32 63 29 25 54
mère
rachitique
Total 99 65 32 97 29 52 81
2. S’agit-il d’une hérédité autosomale ou gonosomale ? Justifiez à partir de l’analyse des
données du tableau.
3. En supposant que l’enfant IV4 est légitime, comment expliquer sa maladie ?
4. Ecrire le génotype possible de l’enfant à naître :
a. S’il est un garçon ?
b. S’il est une fille ?
Sujet d’épreuve de SVT 2017
Sujet 1.
I. Restitution organise des connaissances
Partie A :(QCM).
Une seule réponse juste. Faire correspondre à chaque numéro de question suivit de la lettre
Désignant la réponse juste.
1. Chez les spermaphytes (plantes à fleurs), le grain de pollen a pour équivalent :
à. L’oosphère b. le sac embryonnaire c. l’ovule d. l’étamine.
2. L’innervation réciproque :
a. Kst une caractéristique générale des couples de muscles antagonistes c. met enjeu un trajet
monosynaptique.
b. Ne s’observe qu’au niveau de l’arc réflexe myotatique d. met enjeu uniquement des
synapses excitatrices.
3. Dans la régulation de la pression artérielle :
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1
LE FAX SVT TERMINALE D
a. L’ADH est abondamment produit par l’hypophyse en cas d’élévation de la volémie.
b. La vasodilatation, quand elle a lieu, contribue à réduire la pression au niveau des artères.
c. Le système « Rénine-angiotensine » assure un rapide abaissement de la pression artérielle.
d. Le rythme cardiaque s’accélère en réaction à une hypertension.
4. L’immunité à médiation cellulaire :
a. Détruit ses cibles grâce à des cellules tueuses
c. est responsable de l’incompatibilité entre les groupes sanguins différents
b. Met enjeu des cellules productrices d’anticorps d. met enjeu des plasmocytes contrôlés par
l’interleukine I
Partie B : Questions à réponses ouvertes (QRO).
Définir les termes suivants : maladie opportuniste ; vigueur hybride ; délai synaptique ;
phylogénèse.
Partie C : Exercice au choix.
Le candidat traitera au choix un seul des deux exercices suivants.

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1
LE FAX SVT TERMINALE D

d’un ancêtre commun. Les différences qu'on observe quant 'à elles révèlent une évolution
indépendante des deux lignées par la suite
1. Relever en vous inspirant du document 1 les différences entre l’Homme moderne et le
chimpanzé.
2. Relever les ressemblances et les différences entre les chromosomes de l’Homme et ceux
du chimpanzé.
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1
LE FAX SVT TERMINALE D
Le document 3 montre des brins d’ADN qui codent pour une protéine enzymatique, la NAD
déshydrogénase mitochondriale chez trois primates ainsi que les séquences polypeptidiques
correspondantes.
3. Comparer les séquences du gène et la protéine NAD déshydrogénase résumé dans le
document 3 (éléments dicomparaison : nombre d’acides aminés différents et nombre de
nucléotides différents).
4. Les renseignements ci-dessus suffisent-ils pour se prononcer sur la parenté entre l'Homme
et les deux autres hominidés ?

Partie B.
Chez une guenon impubère dont les taux
d’œstradiol, de progestérone, de FSH et de
LH sont quasiment nuis, on perfuse de façon
pulsatile une solution de GnRJI pendant 110
jours. Les graphiques du document 4
traduisent les variations des concentrations
plasmatiques de ces honnones pendant et
après injections de GnRFI.
NB : La guenon est la femelle du singe.
1. Relever dans ce document l’information
qui montre que
L’hypophyse de la guenon impubère est
capable de réagir au taux
D’œstradiol plasmique.
2. Proposer une explication à l’absence de
pic de LH entre les
H ô6™ jour et 150eme jours de
l’expérimentation.
3. Les voies génitales de la femelle de singe impubère sont-elles capables de réagir aux
messages ovariens ? Justifier la réponse.
4. Déterminer l'une des causes à priori à l'origine du non fonctionnement de l’ovaire chez la
guenon impubère.
5. Expliquer pourquoi la sécrétion de la LH se fait de façon pulsatile par l’antéhypophyse
pendant 110 jours.
III. Saisie de l’information scientifique et appréciation.
La drépanocytose ou anémie à hématies falciformes est une maladie qui se caractérise par la
synthèse d'une hémoglobine anormale nommée HbS. Les sujets atteints par cette maladie
sont homozygotes (génotype : HbS//HbS) et meurent habituellement avant Page de la

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
procréation. Les hétérozygotes (génotype : HbS//HbA) souffrent d’une anémie légère qui ne
semble gênante qu'en altitude. L’étude de la répartition géographique des hétérozygotes
révèle une fréquence anormalement élevée de tels sujets dans les régions où sévît le
paludisme (environ une personne sur trois dans certaines régions). Cette fréquence décroit
rapidement si ces populations émigrent dans des régions exemptées du paludisme : c’est le
cas par exemple des noirs américains chez lesquels la fréquence des sujets porteurs du gène
HbS est très faible comparée à la même fréquence dans les régions d’Afrique dont ils sont
originaires. L’agent du paludisme est un parasite unicellulaire. Plasmodium falciparum qui
entre dans les hématies et s’y développe provoquant la destruction de ces dernières. Sa survie
est fortement compromise au sein des hématies HbS//HbA car les cytoplasmes de celles-ci
sont pauvres en ions K+. Ainsi, les individus HbS//HbA résistent mieux au Plasmodium que
les individus HbA//HbA.
1 .a. Illustrer l’appellation de la drépanocytose : anémie falciforme.
b. Ecrire le génotype de la forme létale de la drépanocytose.
I des hétérozygotes est très élevé dans les régions où sévit le paludisme.
Donne une explication à cette observation.
une hypothèse pour justifier la faible fréquence des hétérozygotes dans les régions exemptes
du paludisme,
i Nommer le mécanisme évolutif qui favorise la survie de ce génotype au sein des
populations africaines.
SUJET 2.
I restitution organisée des connaissances.
partie A : Questions à choix multiples (QCM).
Chaque série de propositions comporte une seule réponse juste. Faire correspondre à chaque
numéro de question la lettre désignant la réponse juste.
1- 1es hormones LH et FSH :
a Stimulent la production de testostérone b. sont sous le contrôle de l’hypothalamus,
b Sont des hormones post-hypophysaires d. sont produites à des taux constants.
2-es anticorps :
a. Sont exclusivement des protéines plasmatiques circulaires b. sont fabriqués par les
lymphocytes T c. Forment des complexes immuns avec les antigènes d. maintiennent
l’intégrité du milieu intracellulaire.
3-Dans la chronologie géologique, le crétacé correspond à :
a Ere b. étage c. série d. système.
4- L’une des propositions suivantes concernant la méiose est fausse.
a. Elle constitue chez tous les organismes une phase de la gamétogénèse.
b. Elle comporte deux divisions cellulaires successives.
c. Elle aboutit toujours à la formation des cellules haploïdes.
d. Elle aboutit à une division par deux de la quantité d’ADN dans les cellules filles.
Partie B : Questions à réponses ouvertes (QRO).
Définir les termes suivants : hybride ; anatoxine ; catécholamines ; intégration neuro-
hormonale.
Partie C : Exercice au choix.
Le candidat traitera au choix un seul des deux exercices suivants.
Exercice 1.
Les recherches approfondies en cytologie et en biologie moléculaire, notamment l’étude de
l’ADN ont apporté avec plus de précision des arguments en faveur de l’hominisation. C’est
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1
LE FAX SVT TERMINALE D
ainsi qu’il est admis que les mécanismes de l’évolution agissent sur le génome des
populations. Les innovations génétiques observées de l’avis général, ne sont que les
conséquences des mutations.
1. Citer trois facteurs mutagènes (qui peuvent augmenter l’apparition des mutations).
2. Lorsqu'elle touche une seule paire de nucléotides d'ADN, elle est dite ponctuelle. Citer
quatre types de mutations ponctuelles connues.
3. Illustrer succinctement le processus de la transmission des mutations.
Exercice 2.
Le Sida, syndrome d’immunodéficience acquise, se caractérise par la survenue d'infections à
germes opportunistes. Il traduit ainsi une anomalie des défenses de l’organisme. Le sujet
devient très vulnérable aux maladies les plus banales.
1. Citer deux caractéristiques du virus du Sida.
2. Les différentes phases du Sida sont : la primo-infection, la phase asymptomatique et la
phase symptomatique. Illustrer chacune de ces phases en insistant sur au moins deux
caractéristiques de chacune des phases.
II- Exploitation des documents.
Partie A.
Le document ci-dessous résume des expériences se rapportant au fonctionnement du cœur et
de la variation de la pression artérielle. Les expériences sont réalisées en partie sur un chat
anesthésié dont les nerfs de Cyon ont été sectionnés.
NB: I. Le nerf de Cyon-Ludwig est un nerf sensitif partant de la crosse aortique. Ses
extrémités sont sensibles aux variations de tension de la paroi de la crosse aortique, mais
aussi aux variations de la composition chimique du sang. Ainsi, toute variation de la pression
artérielle à ce niveau provoque par voie réflexe une réaction compensatrice en sens
opposé.
2. Le nerf de Herring est un nerf qui relie un sinus carotidien au centre bulbaire (sensible aux
variations de tension de la paroi artérielle et aux variations de la composition chimique du
sang)

1. Déterminer l’information apportée par le résultat de l’expérience A.

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LE FAX SVT TERMINALE D
2. A partir des expériences Bi et B2, déterminer la nature des nerfs pneumogastrique et de
Hering.
3. Préciser l’effet de l’excitation de chacun de ces nerfs sur l’activité cardiaque.
4. A partir de l’expérience C, préciser le type de récepteur localisé dans le sinus carotidien.
5. Tracer un schéma fonctionnel simple montrant la régulation nerveuse de la pression
artérielle dans le cas de son Augmentation au niveau du sinus carotidien en vous inspirant
des résultats des trois expériences.
Partie B.
Le suivie médical de la grossesse d’une femme âgée d’environ 43 ans a permis à partir d'une
prise de sang (double test) réalisée au deuxième mois, de dépister la présence des protéines
révélatrices d'une anomalie du fœtus. L’échographie au cours de la quatorzième semaine
confirme l’anomalie détectée. On procède alors entre la dix-septième et la vingtième semaine
à une amniocentèse : du liquide amniotique est prélevé à travers l’abdomen et les cellules
fœtales qui sont mises en culture.
On réalise le caryotype et l’anomalie est alors visible : le chromosome 21 se présente en trois
exemplaires. La famille a le choix entre interrompre volontairement la grossesse ou alors
laisser la grossesse se poursuivre jusqu’à son terme et se préparer pour prendre en charge le
handicap de l’enfant.
1. Nommer l’anomalie présente chez le fœtus.
2. Préciser le facteur à risque ayant motivé le médecin à la suspicion de cette anomalie.
3. Déterminer la période idoine pour pratiquer l’amniocentèse.
4. Illustrer le but de l’amniocentèse.
5. L'amniocentèse est une technique coûteuse et le plus souvent dans 1% de cas. Elle peut
causer du tort à la femme gestante.
a. Citer un exemple de conséquence néfaste pour la patiente.
D’autres tests sont réalisables dans le but de garantir la survie du fœtus : on cite entre autres
la cordocentèse, la biopsie des villosités choriales, l’échographie.
b. Proposer un nom commun à l’ensemble de ces tests.
III. Saisie de l’information biologique et appréciation.
La limite Crétacé-Tertiaire qui date d'il ya -65 millions d’années est admise par les
scientifiques comme un événement géologique et biologique majeur, car elle correspond à
une crise de grande envergure ayant affecté tous les milieux (continental et aquatique).
En milieu continental, on a noté :
- Disparition brutale des dinosaures à la fin du crétacé. Animaux apparus au Trias et ayant
présenté des adaptations variées et occupant la quasi-totalité des niches écologiques ;
- Disparition de certains végétaux (plantes à fleurs) au bénéfice des plantes à spores
jusqu’alors mal représentés. En milieu aquatique, on a noté :
- Disparition de nombreuses espèces de foraminifères ;
- Disparition des ammonites (groupe des mollusques) ...
1. Proposer les hypothèses pouvant expliquer cette crise biologique en admettant que quelle
qu’elle soit l’extinction massive est due à des modifications climatiques.
2. Proposer comment on peut envisager les climats futurs en vous fondant toujours sur les
modifications climatiquesdepuis le milieu du XIXème siècle.

Sujet épreuve de SVT 2018

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LE FAX SVT TERMINALE D

SUJET I
1. RESTITUTION ORGANISÉE DES CONNAISSANCES
Partie A: Questions à choix multiples (QCM) 8 points
Chaque série de propositions comporte une seule réponse exacte. Faire correspondre à
chaque numéro de question la lettre désignant la réponse exacte Exemple: 3- f
Condition de performance: Réponse exacte=1pt: réponse fausse=- 0,25 pt: pas de réponse 0
pt.
1. Le brassage intra chromosomique est caractérisée par I'
a)équiprobabilité d'apparition des phénotypes parentaux et des phénotypes recombinés.
b) absence des phénotypes recombinés dans la descendance.
c) apparition des phénotypes parentaux aux proportions faibles et des phénotypes
recombinés aux proportions élevées.
d) apparition des phénotypes parentaux aux proportions élevées et des
phénotypes recombinés aux proportions faibles. 1 pt
2. Chez un sujet normal, après un repas riche en glucides, la variation des taux
plasmatiques d'hormones pancréatiques est la suivante au bout de deux heures :
a) taux constants d'insuline et du glucagon.
b) baisse du taux d'insuline et augmentation du taux du glucagon. c) augmentation du taux
d'insuline et baisse du taux du glucagon
d) augmentation des taux d’lnsuline et du glucagon. 1 pt
3. Pendant la période réfractaire d'une fibre nerveuse
a)la membrane du neurone est en état partiel d'excitabilité car une augmentation de l'intensité
de stimulation déclenche une réponse.
b- la membrane nerveuse est provisoirement inexcitable en un point dans les millisecondes
qui suivent le passage d'un potentiel d'action.
c- la membrane du neurone est hyperexcitable de telle sorte qu'nue intensité infraliminaire
appliquée en ce point est capable de déclencher un deuxième potentiel d'action dans les
millisecondes qui suivent le passage du premier.
d)- le rétablissement de l’équilibre ionique assurant le potentiel de repos s'effectue par un
transport passif. 1 pt

4. Les plasmocytes sont des cellules sécrétrices


a) d'anticorps dans la réponse immunitaire à médiation cellulaire. b) de lymphocytes
cytotoxiques.
c) d'anticorps dans la réponse à médiation humorale. d) de perforine.
1 pt
Partie B : questions à Réponses Ouvertes (QRO) 2pts
Définir les termes suivants : Répertoire immunologique : potentiel de récepteur :
gènes allélomorphes : hypothèse. 0,5 pt x 4 = 2 pts
Partie C :
Exercices au choix2 pts le candidat traitera au choix un seul des deux exercices suivants :
Exercice 1 :
1-Dècrire succinctement les différentes phases d'évolution vers le SJDA après la
contamination par le VIH. 0,5 pt x 3 = 1,5 pt

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LE FAX SVT TERMINALE D
2-Citer deux comportements à éviter vis-à-vis des personnes déclarées malades ou
séropositives au VIH. 0,25 pt x 2 = 0,5 pt
Exercice Il:
Utiliser les termes ou expressions suivantes pour former une phrase répondant à une
logique scientifique.
a) Famille multigénique: séquence homologue; série ancestral unique:
b) Muscles antagonistes ; innervation réciproque : coordination ;
c) Distance génétique : locus : pourcentage de recombinaison :
d) Evolution : Homo sapiens sapiens : Australopithèques. 0,5 pt x 4 = 2 pt
II- EXPLOITATION DES DOCUMENTS 8 points
PartieA :
Dans la rata d'une souris qui n'a jamais été mise en présence des antigènes Ag, Ag2 et Ag,
(on dit qu'elle n'est pas immunisée contre ces antigènes), on effectue un prélèvement pour
extraire plusieurs millions de lymphocytes.On prélève donc sans distinction les LB, les LT4,
et les LT8.
Ces lymphocytes sont placés sur un milieu contenant d6 nombreuses molécules d'un Ag1
fixé sur gélatine. Environ 0,01 % des lymphocytes se fixent sur ce milieu. Les autres sont
éliminés par rinçage. Les lymphocytes retenus sont cultivés individuellement en présence
D’interleukines, dans le micro chambres de culture 1, 2 et 3. Le-document 1 présente les
trois types de culture en micro chambre et le document 2 présente las résultats des
cultures.

1. a) Préciser le type de lymphocytes que représente les 0,01%(de lymphocytes) qui se


fixent en présence des molécules de l’Ag, 0,5 pt
b) Justifier votre réponse. 0,5 pt
2. Expliquer pourquoi on ajoute des molécules d'inter1eukines dans les milieux de
culture contenant des lymphocytes. 1 pt
3. Expliquer les résultats obtenus dans les trois cultures. 0,75 pt x 3=2,25 pts
4. Conclure. 0,75 pt
Partie B: 3pts
On connaît deux formes principales de diabète. Le diabète « juvénile » ;(ou diabète maigre
ou diabète insulinodépendant) et le diabète « gras »(ou diabète d'fige mûr ou d1abllte non-
insulinodépendant). Cette deuxième forme, souvent associée à l'obésité, se manifeste
comme le d1abéte Juvénile par une hyperglyr:ém1e. Le tableau suivant montre une élude

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LE FAX SVT TERMINALE D
Comparée sommaire des deux formes de diabète.

1. Le traitement du diabète Juvénile peu! Se faire par des injections d’insuline alors que le
même traitement est inefficace dans le cas du diabète gras.
Expliquer pourquoi. 1,5 pt
2. Chez une chienne diabétique, les troubles disparaissent pendant la gestation. En
revanche, ces troubles réapparaissent après la mise-bas. Identifier la forme de diabète
dont souffre la chienne. Justifier votre réponse. 0,5 pt + 1 pt =1,5 pt
III- SAISIE DE L'INFORMATION SCIENTIFIQUE ET APPRÉCIATION 4 point

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LE FAX SVT TERMINALE D

SUJET II
1. RESTITUTION ORGANISÉE DES CONNAISSANCES
Partie A: Questions à choix multiples (QCM) 8 points
Chaque série de propositions comporte une seule réponse juste Faire correspondre à chaque
numéro de question la lettre désignant la réponse juste. Réponse juste = 1 pt; réponse
fausse = - 0,25 pt: pas de réponse = 0 pt
1. Un des effets physiologiques ci-dessous est directement influencé par la FSH
a) ovulation.
b) croissant du corps jaune.
c) stimulation de la croissant de l'endomètre.
d) stimulation de la sécrétion de l’œstradiol par le follicule 1 pt

2. Un des groupes de cellules immunitaires ci-dessous ne sert pas de cellules cibles au VIH
(Virus de l'immunodéficience Humaine). Ce sont les :
a) LT8. b) LT4.
c) Macrophages.
d) monocytes. 1 pt
3. Dans une synapse neuro-neuronique excitatrice, un potentiel d'action présynoptique
induit dans l'élément post synaptique la naissance d'un
a) potentiel d'action.
b) PPSI.
c) PPSE.
d) potentiel de récepteur. 1 pt
4. Le risque dans une population de porter à l'état hétérozygote l'allèle morbide d'un gène
responsable d'une maladie autosomale est de 5%. Le risque d'avoir un enfant atteint de cette
anomalie peut être estimé à 1 pt
a- 1/400 b- 1/1600 c- 1/4096 d- 1/160
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Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO)


Définir les termes suivants : Hétérosis : rénine : bifaces ; site de transduction
0,5ptx4:2pts
Partie C : Exercices au choix 2 pts
Le candidat traitera au choix un seul des deux exercices suivants :
Exercice l :
A deux dames X et Y, dans le cadre du planning familial, on prescrit:
. Des contraceptifs à base d'hormones, œstradiol et/ou progestérone pour Mme X :
. Un contragestif (RU 486) à dose élevée pour Mme Y.
1- Préciser l'objectif visé dans chacune des prescriptions ci-dessus. 1 pt
2- l'œstradiol et la progestérone peuvent agir à la fois de manière antagoniste et
complémentaire. Illustrer ce propos. 1 pt
Exercice II.
Un patient va subir une allogreffe:
1- Propose le traitement qu'il doit subir au préalable afin de prévenir le rejet du greffon
compatible. 1 pt
2- Ce patient peut-il être victime d'une infection bactérienne ou virale ? Justifier la
réponse. 0.5 pt x 2 = 1 pt
II. EXPLOITATION DES DOCUMENTS 8 points
Partie A
La contraction musculaire est normalement déclenchée par /'1ntem1êd1aire des cellules
nerveuses qui excités et parcourues par des influx nerveux, sécrètent à leurs
extrémités une substance chimique appelée acétylcholine. En se fixent sur les
molécules réceptrices de le membrane des fibres musculaires, l'acétylcholine
déclenche le mecanisme de le contraction. Chez les sujets atteints d'une maladie appelée
myasthénie, on a mis en évidence dans leur sang des immunoglobulines dirigées contre les
récepteurs de l'acétylcholine. De tels sujets présentant une paralysie musculaire.
1.a) Déterminer le groupe de maladies auquel appartient la myasthénie.
b) Justifier votre réponse.
2.a) Expliquer la cause de cette paralysie chez les sujets myasthéniques. 0,5 pt
Les recherches récentes ont montré que des injections répétées d’anticorps enti-
Immunoglobulines signalés ci-dessus dans le sang d'un myasthénique suppriment
Progressivement la paralysie musculaire chez le malade.
b-Expliquer ce résultat. 1 pt
3.a) Expliquer la paralysie musculaire chez l'enfant â la naissance. 0,5 pt
b) Expliquer la disparition de cette paralysie chez l'enfant quelques mots après la
naissance. c) Préciser
pourquoi la classe d’immunoglobulines présentes n'est pas celle des lgM. 0,5 pt
NB : lgM (immunoglobuline de la classe M)
Partie B
On cherche à préciser les modalités de régulation des hormones sexuelles chez la rate
dont !a durée du cycle ovarien est de cinq jours. Pour cela on réalise les expériences
suivantes :
Expérience 1 : Chez les femelles castrées, l'hypophyse augmente de volume et dans le

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LE FAX SVT TERMINALE D
sang, on peut doser une quantité anormalement élevée de FSH et LH. Si on injecte alors des
quantités bien dosées d'œstrogènes, les sécrétions de FSH el LH se stabilisent autour
des taux normaux.
Expérience 2 : L'ablation de l'hypophyse pratiquée le troisième jour du cycle provoque
l'atrophie des ovaires.
Expérience 3 : la greffe de l'hypophyse corrige les effets de la castration.
Expérience 4 : La stimulation électrique de l'hypophyse de façon régulière et localisée
provoque chez les femelles une hypersécrétion des hormones hypophysaire. Analyser les
résultats des expériences ci-dessus. Préciser les relations qui s'établissent
entre ovaires. Hypophyse et hypothalamus. 4 pts
II- SAISIE DE L'INFORMATION SCIENTIFIQUE ET APPRÉCIATION 4
points
Pour étudier les propriétés des cellules nerveuses, on a réalisé le montage du
document 1 en utilisant un axone géant de mollusque manu : le calmar
Le tableau el le document 2 représentent les enregistrements ou graphes obtenus sur l'écrat
de l'oscilloscope aux temps t0,t1, t2, t3, et t4 ainsi que les conditions de manipulation.

1• Préciser l'information que traduit le tracé EF du graphe par rapport aux charges et
propriétés de la membrane de l'axone. 0,5 pt
2• a) En déduire la valeur du potentiel mis en évidence au temps t1 0,25 pt
b) Déterminer ce que représente ce potentiel pour) a fibre nerveuse. 0,25 pt
c) Décrire sa variation de t2 à t4. 1,5 pt

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3- Interpréter le graphe en représentant les phénomènes qui se déroulent au niveau de la
membrane de l’axone :
.au temps t1 :
.de t1 à t4

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LE FAX SVT TERMINALE D

PARTIE II CORRECTIONS
Correction de l’épreuve de SVT 2002

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
1. b 2. a, d 3.b et c 4.c
Partie B.
1. Le prégnandiol résulte de la progestérone et les phénol-stéroïdes résultent des
œstrogènes.
2. Origine et le rôle de ces substances.
La progestérone est sécrétée par le corps jaune et de la granulosa du follicule ovarien (en
casde gestion bien entendu).
Son rôle principal est de préparer de gestation et ceci en stimulant la dentellisation de
l’endomètre et en assurant les transformations de l’utérus. Par ailleurs, elle provoque aussi le
développement des glandes mammaires et une augmentation de la température corporelle. En
cas de gestation, elle exerce un rétrocontrôle négatif sur la LH bloquant ainsi l’ovulation.
Les œstrogènes sont produits par la thèque interne et la granulosa du follicule ovarien. Ils ont
pour rôle : - De préparer l’œstrus et ceci en agissant sur la prolifération des cellules de la
muqueuse utérine ;
- D’activer le métabolisme des lipides et des glucides, le développement et l’entretien des
caractères sexuels secondaires.

Partie C.
1. Interprétation des résultats.
La leucine étant marquée de protéine, on constate d’après le graphe que la radioactivité est
élevée à la troisième minute au niveau du réticulum endoplasmique granuleux.
Simultanément, elle augmente rapidement dans l’appareil de Golgi mais elle ne commence à
baisser à ce dernier niveau qu’à partir du moment où elle s’élève dans les grains de
zymogène. Cette observation prouve que le réticulum endoplasmique granuleux est le siège
de la protéogénèse. Ces protéines synthétisées sont par la suite transférée à l’appareil de
Golgi qui les distribue à travers les grains de zymogène formés sur sa face de maturation.
2. Interprétons ces résultats.
Les réactions chimiques d’incorporation d’acides aminés sont consommatrices d’énergie
(réaction endergonique).

II. Exploitation de documents.


1. On peut conclure de l’expérience A que le centre bulbaire est un centre cardio-
modérateur.

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LE FAX SVT TERMINALE D
2. Le nerf de Herring est un nerf centripète (sensitif) puisqu’il l’excitation de son bout
périphérique est sans effet alors que celle du bout central provoque la bradycardie.
Le nerf pneumogastrique quant ‘à lui est un nerf centrifuge moteur. En effet, l’excitation de
son bout central après section est sans effet alors que celle du bout périphérique provoque un
ralentissement du cœur. 3. Effet de l’excitation de chacun de ces nerfs sur l’activité
cardiaque.
Le nerf de Herring est un modérateur permanent de la fréquence cardiaque parce que les
résultats du tableau montrent que sa section entraîne une accélération du cœur.
Le nerf pneumogastrique innerve directement le cœur. C’est donc un nerf modérateur
permanent de la fréquence cardiaque. D’après les résultats du tableau, sa section entraîne une
augmentation de fréquence cardiaque.
4. Le récepteur localisé dans le sinus carotidien est un récepteur sensible aux variations de la
pression artérielle : c’est un barorécepteur.
5.a. Analysons simultanément les tracés 1 et 2 en présentant leur relation.
La diminution de la pression au tracé 2 correspond à une augmentation de l’amplitude des
contractions au tracé 1. Nous pouvons donc conclure qu’une baisse de la pression artérielle
entraîne l’augmentation du rythme cardiaque. b. Analysons le tracé 3.
L’intensité électrique varie peu mais, c’est plutôt la fréquence des stimulations qui modifie le
rythme cardiaque et la pression artérielle.
6. Schéma fonctionnel simple montrant la régulation.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.

fin de cette grossesse, la mère produit des anticorps anti-rhésus mais ces derniers n’ont pas
eu le temps d’attaquer le fœtus. C’est la raison pour laquelle III2 est vivant. Par contre III3
meurt car les anticorps de la mère déjà fabriqués à la suite de la grossesse de III2 déclenchent
une attaque contre l’antigène du fœtus d’où la maladie hémolytique du nouveau-né III3.

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LE FAX SVT TERMINALE D
3. Ce mariage ne doit pas être formellement déconseillé parce ce qu’il existe déjà un
traitement qu’on fait suivre à une femme rhésus négatif à la suite d’un accouchement de bébé
rhésus positif et ceci s’effectue dans les 72 heures qui suivent l’accouchement. En effet, du
fait que ce traitement est onéreux et présente des risques pour la femme, il est préférable
d’éviter l’union entre un homme de rhésus positif avec une femme de rhésus négatif.
Sujet 2.
I. Restitution organisée des connaissances. Partie A.
A l’aide du tableau suivant, reconnaître et donner le rôle des éléments représenté sur le
document 6.
Eléments Noms Fonctions ou rôles
1. Chromatine Contient les plans de fabrication des protéines
(ADN) donc détient l’information génétique
2. Nucléole Site d’assemblage des ribosomes (ARNr + protéines)
contenant l’ADN des chromosomes dont les gènes
sont transcrits en ARN ribosomiaux ; intervient dans
le phénomène de mitose
3. Nucléoplasme Lieu de synthèse de l’ARNm
4. Membrane nucléaire ou Assure les échanges entre le nucléoplasme et le
enveloppe nucléaire ou cytoplasme
membrane externe
5. Grains de ribosomes Siège de la synthèse des protéines
6 Mitochondrie Centrale respiratoire et énergétique de la cellule ou
siège des oxydations cellulaires.

Partie B : Définitions les mots et expressions.


Rétrocontrôle ou feed-back: Principe physiologique qui désigne l’action de régulation de
l’activité d’un organe dont il stimule l’activité.
Placentation : Position des ovules ou des placentas qui les portent dans la carpellaire.
Encéphalopathie : Localisation dans la tête de la quasi-totalité des centres nerveux ; c’est
aussi la mise en place de l’encéphale.
Transcription : Copie d’une séquence d’un brin d’ADN en une séquence d’ARN.
Partie C : Questions à choix multiples (QCM).
1. b 2.c
Partie D : Exercice au choix.
Exercice 1.
1. Calcule de la pression osmotique de chacune des solutions.
Soit P cette pression. Avec k la constante des gaz parfaits ; T la température en
degré Kelvin ; C la concentration massique de la solution en g/l ; M la masse molaire du
soluté et x le nombre de particules que produit chaque mole de soluté par ionisation.

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LE FAX SVT TERMINALE D

Déduisons la pression osmotique du plasma sanguin.


Compte tenu du fait que ces solutions sont
isotoniques au plasma sanguin et du fait
qu’elles n’exercent aucune influence sur les
globules rouges (ils gardent leur aspect
normal), alors la pression osmotique du
plasma sanguin est aussi égale à 7,62 atm.

Exercice 2.
a. La combinaison 45C donnera l’œuf embryon et la combinaison BC6 donnera l’œuf
albumen.
b. Comparons les deux combinaisons choisies du point de vue chromosomique.
L’œuf embryon ou œuf principal : BC6 : 2n chromosomes ou diploïde. L’œuf albumen ou
œuf accessoire : 45C : 3n chromosomes ou triploïde.

II. Exploitation des documents. Partie A.


1. Affrontement des mâles par intermédiaire
de leur sperme dans les voies génitales
femelles. - Diminution de l’œstrus chez la
femme après accouplement
- Empoisonnement de la femelle par les
protéines toxiques du sperme de mâles.
- Production des anticorps anti protéiques mâles par les femelles.
2. En polygamie
3. La première contient des protéines toxiques pour les spermatozoïdes des autres mâles.
4. Multiplication rapide ; Caryotype réduit et tacite à manipuler. Pas de problème

Phénotypes Monogamie Polygamie


Mâles Moins agressifs Plus agressifs (désir sexuel plus éveillé)
Femelle Plus réceptives Moins réceptives Production d’anticorps
Moins résistantes aux Emmagasinent le sperme de plusieurs
poissons mâles
Avec des rejetons viables
d’éthique los des croisements.
Partie B.
1. Il y’a couples : long- vestigial : Gris- noir et immunisé Ŕ non immunisé. Les allèles
dominants sont longs, gris et immunisé.

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Génotypes : parents : Gamètes et ; Hybrides :


3. a. Nombre de gamètes : 8 gamètes.
b. 2 couples d’allèles : 2 = 4 gamètes et n couples d’allèles : 2 gamètes. 4. a. Présence
ème ème

de 3 chromosomes au niveau d’une paire.


b. 2 n+1 = 9 ou 7 A +2G avec A = Autosome et G = Gonosome.

III. Saisie de l’information et appréciation.


1. a. La cellule X est un neurone.
b. La paralysie des
muscles en cas de
poliomyélite est due au fait
que les neurones étant
détruites, conduction de
l’influx moteur jusqu’à
ceux- ci.
c. Il se dégage de l’analyse
du document 5 que le noyau
est le centre vital de la
cellule.
2. Racine postérieure : entre (ganglion spinal) se trouve le corps cellulaire (noyau)
responsable de l’intégrité du neurone. Racine antérieure : Le corps cellulaire (noyau) est situé
dans la corne antérieure de la substance grise.
3. L’amibe « a » va dégénérer alorsque l’amibe « b » va survivre.

Correction de l’épreuve de SVT 2003

SUJET I
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Test-cross : Croissement entre un individu à caractères dominants dont on veut connaitre le
génotype avec un parent de race pure récessif pour les mêmes caractères.
Homéostasie : Maintien de la croissance du milieu intérieur ; c’est aussi l’ensemble des
problèmes physiologiques qui permettent de maintenir constantes les caractéristiques
physico-chimiques du milieu intérieur.
Hominisation : Ensemble des processus liés à l’évolution de la lignée humaine.
Cycle menstruel : Ensemble des transformations périodiques affectant les muqueuses
vaginales et utérines.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
1. c 2.b 3.c 4.b.
Partie C : Exercices au choix. Exercice 1.

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LE FAX SVT TERMINALE D
a. Le nombre 6 signifie la garniture chromosomique d’une
espèce ou le stock chromosomique ou alors que le nombre
total de chromosomes de l’espèce.
b. Schémas bien annotés de l’anaphase I et de l’anaphase II
de cette méiose.

Exercice 2.
a. Le terme castration signifie ablation ou suppression totale d’un organe.
b. Ce sont les cellules de Leydig encore appelées cellules interstitielles.
c. Interprétons les résultats obtenus suite à la castration de l’animal.
La castration prive l’animal de ses cellules interstitielles qui sécrètent une hormone appelée
testostérone responsable de l’apparition et de l’entretien des caractères sexuels secondaires et
du développement des deux autres organes.
d. La ligature empêche l’émission des spermatozoïdes, d’où la stérilité constatée. Par
contre, cette opération n’inhibe pas le transport de la
testostérone de son lieu de sécrétion vers les cellules cibles.

II. Exploitation des documents.


Partie A.
1. Reconstituons le schéma du cycle et nommons ses
différentes phases.
2.a. La plante feuillée (I) représente le sporophyte et le grain de pollen ou sac embryonnaire
(E) (I) représente le gamétophyte.
b. Gamétophyte : Structure du végétal qui produit les gamètes, généralement haploïdes. 3.
Expliquons à l’aide de schémas clairs et annotés, le mécanisme de la pollinogenèse.
4. a. Schématisons et annotons le document.
a. tube pollinique ; b. anthérozoïde N°1 ; c. Oosphère ;
d. Anthérozoïde N° 2; e. un des noyaux centraux
(secondaires) ; f. cytoplasme de la cellule centrale à deux
noyaux.
b. Le phénomène biologique qu’exprime ce document est
la double fécondation.
Première fécondation : oosphère + anthérozoïde = œuf
principal à 2n chromosomes.
Deuxième fécondation : deux noyaux centraux + un
anthérozoïde = œuf secondaire à 3n chromosomes.
c-L ’importance est la pérennité de l’espèce.
Partie B.
1. a. Ce phénomène qui entraîne la formation de l’élément « O » est la conjugaison dont la
conséquence est la caryogamie.
b. Sa particularité ici est la formation des cellules diploïdes. En effet,
chaque cellule du filament de la spirogyre se comporte comme un gamète.
2. A l’aide d’un schéma, reconstituons le cycle de développement de la spirogyre.
3. Etude comparatives des cycles de développement chez les spermaphytes et les
spirogyres.

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LE FAX SVT TERMINALE D
Ressemblances Différences
Spermaphytes Existence de deux phases : Les phases haploïdes et diploïdes sont presque
haploïde et diploïde d’égale importance donc cycle
haplodiplophasique
Spirogyres Existence de deux phases La phase diploïde est réduite à l’œuf dont au
cycle haplophasique

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


1. Relevons entre les deux caryotypes :
Les ressemblances : les deux individus ont le même nombre de chromosomes.
Les différences : le mâle a deux chromosomes sexuels dont l’un est X et l’autre Y. Or la
femelle possède chromosomes sexuels tous mêmes X.
2. Formule chromosomique du mâle : 2n = 6 autosomes + XY.
Formule chromosomique de la femelle : 2n = 6 autosomes + XX.
3.a. Le deuxième croisement est un test cross.
Son intérêt : il permet de vérifier si les gènes sont liés ou s’ils sont indépendants. b.
Interprétons le résultat obtenu.
On a obtenu quatre phénotypes équitables ce qui traduit une disjonction indépendante des
couples d’allèles chez la femelle hybride au cours de la méiose (anaphase I) conduisant à la
formation de quatre gamètes d’égale quantité. C’est donc un di-hybridisme à gènes
indépendants.
c. Schématisons le comportement des chromosomes qui, au cours de la méiose, permet
d’expliquer le résultat obtenu au 2ème
croisement.
Le résultat obtenu est celui du
croisement d’un hybride de F1 avec un
individu homozygote pour un caractère
et hétérozygote pour un autre.
d. Déterminons les génotypes parentaux :
Sujet 2.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Parasexualité : Echange du matériel génétique entre deux individus sexués sans
augmentation du nombre d’individus. Délai synaptique : Durée nécessaire à un message
nerveux pour franchir une synapse.
Rétrocontrôle positif : Contrôle dans lequel l’augmentation de la variable à réguler entraîne
également une augmentation de la variable qui la déclenche.
Gène : Portion de l’ADN capable de diriger la synthèse d’une protéine ou unité de
l’information génétique.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
1. c 2.b 3.a ou 3.c 4.a ou 4.d
Partie C : Exercices au choix.
Le candidat traitera l’un des deux exercices ci-après. Exercice 1 (voir sujet 1).
Exercice 2.
1. Hominidé : Famille des vertébrés de la lignés humaines.

Page 110
LE FAX SVT TERMINALE D
2. Dégageons :
Les caractères simiens : le pouce non opposable aux autres doigts, le bras long que l’avant-
bras, l’arcade dentaire en U, le bassin étroit et allongé, la posture courbée, le front fuyant.
Les caractères humains : la double courbure de la colonne vertébrale, le pouce opposable aux
autres doigts, la posture droit, le bras et l’avant-bras de même longueur, l’arcade dentaire
parabolique.
3. Critères montrant que les australopithèques sont bipèdes : les traces de pas (observés
sur les cendres volcaniques de
Tanzanie) contemporaines de l’Australopithèque, la position du trou occipital sous le crâne et
la double courbure de la colonne vertébrale.
II. Exploitation de documents.
1.a. Analysons les résultats des croisements A et B et déduisons le mode de transmission des
gènes étudiés et leur localisation.
Croisement A : le croisement entre un mâle à soies bouclées et à antennes atrophiées et une
femelle à soies courtes et à antennes normales donne en F1 100% d’individus à soies courtes
et à antennes normales. Les caractères court ‘’C’’ et normal ‘’N’’ dominent respectivement
bouclée ‘’b’’ et atrophiées ‘’a’’.
Croisement B : le croisement entre une femelle à soies bouclées et à antennes atrophiées et
un mâle à soies courtes et à antennes normales donne en F1 50% de mâles à soies bouclées et
à antennes atrophiées et 50% de femelle à soies courtes et à antennes normales. Il s’agit ici
d’un cas de cris cross c'est-à-dire que les gènes sont portés par le chromosome X. b.
Interprétons ces résultats.

Ces résultats sont non conformes à ceux obtenus expérimentalement et l’apparition de


phénotypes mâles [Ca] et [bN] ne peut s’expliquer que s’il y a eu crossing over chez la
femelle F1 pendant l’anaphase 1 de la méiose.
b. Schématisons le comportement des chromosomes chez la femelle F1 qui explique le
phénomène mis en évidence.

Page 111
LE FAX SVT TERMINALE D

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


Expérience 1 : on peut déduire qu’il y a relation fonctionnelle entre l’antéhypophyse,
l’ovaire et l’utérus.
Expérience 2 : on peut conclure que l’antéhypophyse a une action directe sur l’ovaire
qu’elle stimule grâce à une substance véhiculée par le sang appelée hormone.
L’antéhypophyse agit alors sur l’hypophyse par l’intermédiaire de l’ovaire. Expérience 3 :
l’hypothalamus postérieure commande le fonctionnement de l’antéhypophyse par
l’intermédiaire des substances produites par les cellules neuro-sécrétrices dont les axones
sont localisés dans la tige de l’hypophyse. a. Oui, ce conseil peut être efficace car :
L’hypothalamus qui est le siège des émotions peut entraîner le fonctionnement de
l’antéhypophyse ;
L’hypothalamus est responsable de l’activité des gonades et de l’utérus et par conséquent des
cycles sexuels. Or la guerre civile est à l’origine des émotions perturbatrices, ce qui explique
l’état physiologique de madame BELINGA.
b. En vous servant des informations fournies et de vos conclusions aux questions
précédentes, dégagez sous forme d’un schéma bilan, les relations fonctionnelles entre les
différents organes.

Correction de l’épreuve de SVT 2004

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définitions des mots et expressions.
Gonadotrophine : Hormone hypophysaire qui stimule le fonctionnement des gonades.
Mutation ponctuelle : Modifications brusque, héréditaires ou non, affectant un seul codon
ou un seul nucléotide de l’ADN.
Phylogenèse des espèces : Etablissement des liens de parenté entre différentes espèces à
partir d’un ancêtre commun ; c’est aussi l’établissement des lignées évolutives dont sont
issues les espèces à partir d’un ancêtre commun.
Neurotransmetteur : Substance chimique libérée par les boutons synaptiques de
l’arborisation terminale d’un neurone et qui sont à l’origine de la transmission de l’influx
nerveux d’un neurone pré-synaptique à un neurone post-synaptique.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
1. b ou 1.c 2.e 3.c 4.d
Partie C: Exercices au choix.
Exercice 1.
1. Déterminer:
a. Le cycle A correspond à l’espèce diploïde.
b. Le cycle B correspond à l’espèce haploïde.

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LE FAX SVT TERMINALE D
Dans le cas du cycle A, après la fécondation, on obtient une cellule œuf diploïde (2n) qui
subit des mitoses pour engendrer un individu diploïde. Dans le cas du cycle B, après la
fécondation, on obtient un œuf diploïde qui subit une méiose pour engendrer un individu
haploïde.
2. Expliquons à l’aide des schémas le passage de la phase haploïde à la phase diploïde dans
les deux espèces.

Exercice 2.
a. Dans les testicules, les cellules de Leydig contenues dans le tissu interstitiel sécrètent
les hormones androgènes.
b. Les cellules gliales contenues dans le tissu nerveux jouent un rôle de soutien pour les
neurones.
c. Le SIDA est une maladie provoquée par le VIH, virus qui détruit les lymphocytes T
responsables de la défense immunitaire chez l’homme.
d. L’ADH est une hormone qui assure la régulation de la pression osmotique en agissant
sur le débit de l’urine.

II. Exploitation de documents. Partie A.


a. Présentons sous forme d’un tableau les structures anatomiques responsables de la
sécrétion des hormones a, b et c.
Lettres a b c
Noms des hormones Progestérone Œstradiol LH
Structures anatomiques Corps jaune Thèque interne ou Hypophyse
responsables granulosa
b. Expliquons la méthode qui permet de déterminer la durée du cycle sexuel chez cette
rate et précisant cette durée.
L’augmentation du taux d’œstradiol traduit le début d’un nouveau cycle. On auro alors au
deuxième jour le début du nouveau cycle et au sixième jour, le début d’un autre cycle. Ce
cycle dure donc quatre jours.
Remarque ; Il suffit que pour chaque courbe de variation (progestérone ou œstradiol) on
retrouve deux phases analogues. L’espace entre les deux phases analogues représente la
durée du cycle.
c. Indiquons deux raisons qui permettent de dire que les rats sont prolifiques. Le cycle
sexuel est très court, donc la possibilité des portées rapprochées ; Plusieurs ovocytes
arrivent simultanément à maturité puis sont libérés et fécondés d’où la possibilité d’avoir
plusieurs petits par portée.

Partie B.
1. Réguler : C’est ramener un paramètre à une valeur normale en cas de variation (ou à
une tendance à une variation) ou alors maintenir un paramètre à une valeur normale.
2. Structures anatomiques responsables de la sécrétion de la testostérone : Les cellules de
Leydig ou cellules interstitielles.
3. Analysons et interprétons les variations de la testostéronémie.

Page 113
LE FAX SVT TERMINALE D
Avant l’hémi-castration, la concentration de la testostérone
est normale (environ 3ng/ml). L’hémi-castration entraîne
une chute brutale de cette concentration mais, celle-ci
remonte progressivement et tend même vers la normale au
bout de 40 jours. La chute du taux de testostérone résulte du
fait qu’il n’existe plus qu’un seul testicule (la masse des
cellules de Leydig, productrices de l’hormone est réduite de
moitié). Le seul testicule restant produit davantage de
testostérone pour compenser la perte de l’autre.
4. La chute du taux de testostérone exerce un
rétrocontrôle positif sur l’hypophyse qui libère davantage de gonadostimulines ce qui
explique une hypersécrétion de testostérone par le testicule pour retrouver sa valeur
normale.
5. L’hypertrophie du testicule restant peut s’explique certaine par la multiplication ou
l’augmentation du nombre de cellules de
Leydig. 6. Schéma fonctionnel
illustrant le mécanisme de régulation du taux
d’hormones sexuels mâles.

III. Saisie de l’information biologique et


appréciation.
1. Déterminons le mode de transmission de ces
a comme descendant féminin II 2 Qui a pour génotype
deux anomalies dans cette famille :
a. Les allèles responsables sont récessifs.
b. Les allèles responsables portés par les gonosomes X.
2. L’individu III3 de sexe masculin a pour génotype ou II2 a reçu le daltonisme de
son père et l’hémophilie de sa mère. Elle est vectrice pour les deux anomalies. Au moment
de la formation des gamètes de II2, il y a eu crossing-over et donc production de quatre
gamètes.
Génotype de
Sujet 2.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions. Caryogamie : Union des pronucléus mâle et
femelle en vue de la formation d’un œuf ou zygote. Translocation : Transfert d’un fragment
de chromosome ou d’un chromosome entier sur un autre chromosome non homologue.
Vasoconstriction : Diminution du diamètre d’un vaisseau sanguin.
Synapse axo-somatique : Jonction entre un axone d’un neurone et le corps cellulaire du
neurone suivant.

Partie B : Questions à choix multiples (QCM).


1. a 2.c 3.b 4.d
Partie C : Exercice au choix. Exercice 1.
a. La souris femelle noire de lignée pure est donneuse du noyau ou est géniteuse.
b. La souris femelle grise fournit le cytoplasme dans lequel est injecté le noyau de la
femelle noire. La souris femelle blanche est mère porteuse de la gestation.

Page 114
LE FAX SVT TERMINALE D
b. L’ « œuf » a subit du début jusqu’au stade
d’un nouveau souriceau noir 4 mitoses simples.
Le schéma ci-contre apporte des éléments de
justification.

Exercice 2.
a. Ces modifications sont des mutations.
b. Par substitution, addition, délection, inversion, duplication, les mutations
génétiques et les mutations chromosomiques.
c. Comme exemples, on a : l’hémophilie, la myopathie de Duchenne, la drépanocytose.
d. Identifions le triplet du nucléotide modifié à partir de la séquence normale et donnons
la nature de la modification.
Dans le triplet N°4, il y a eu substitution de G en A (GAA en AAA).
Dans le triplet N°9, il y a eu substitution de T en C (CTG en CCG).
Dans le triplet N°14, il y a eu substitution de C en T (CGG en TCG).

5. Ces deux différences anatomiques sont : fente synaptique plus large dans la figure 2 et
absence de plis sous neuraux.
6. Formulons deux hypothèses.
- L’absence des plis sous neuraux réduit le nombre de récepteurs membranaires post
synaptiques sensibles au neurotransmetteur, ce qui rend le muscle moins excitable.
- Le fait que la fente synaptique soit plus large inhibe la propagation du potentiel
d’action par le neurotransmetteur.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


Page 115
LE FAX SVT TERMINALE D
1. L’allèle de cette maladie est récessif.
2. Etudions chacune des hypothèses suivantes et conclure :
a. Les filles et les garçons seront indifféremment malades si le gène est porté par un
autosome (chromosome non sexuel ou somatique).
b. Seuls les garçons présenteront la maladie si le gène responsable est porté par le
gonosome (chromosome sexuel Y).
c. Seuls les filles présenteront la maladie si le gène responsable est porté par le gonosome
(chromosome sexuel X).
On peut donc conclure que le gène est porté par un autosome.
a. Les parents sont hétérozygotes car ils ont deux allèles différents.
b. III2 sera malade car il est homozygote pour le gène responsable de la maladie ; III3
sera sain parce qu’il a l’allèle normal.
c. Ce sont des faux jumeaux puisqu’ils n’ont pas le même patrimoine génétique.
d. Trois caractéristiques qui permettent d’identifier les vrais jumeaux des faux jumeaux.
Ils sont issus d’un même zygote ayant subi une scission au cours de son développement ; Ils
ont le même génotype (patrimoine génétique) ; Ils sont toujours de même sexe.

Correction de l’épreuve de SVT 2005

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances
Partie A : Définition de mots et expressions.
Rétrocontrôle : Action de régulation de l’activité d’un organe par un autre, ce dernier étant
stimulé par le premier. Sélection naturelle : Avantage pris par certains génotypes par
diminution relative de la fécondité et/ou de l’espérance de vie au dépend des autres
génotypes de la population sous l’influence des facteurs du milieu ; c’est aussi le choix
exercé par des facteurs du milieu favorisant la survie des individus possédant certains
génotypes au détriment des autres. Soi : Ensemble de tous les déterminants antigéniques
(antigènes du CMH, groupe sanguin), que possède un individu et en principe contre lesquels
le système immunitaire ne réagit pas. C’est aussi l’ensemble des molécules de l’organisme
déterminant la particularité de chaque individu et contre lequel, son système immunitaire ne
réagit pas en principe.
Potentiel de repos : Différence de potentiel existant entre l’intérieur et l’extérieur de la
membrane d’une cellule vivante en l’absence de toute stimulation.

Partie B : Questions à choix multiples (QCM).


1. d 2.d 3.c 4.b.

Partie C : Exercice au choix. Exercice 1.


1. Expliquons comment s’effectue la transmission de
l’influx nerveux du neurone A au neurone B.
- Arrivée d’un potentiel d’action dans l’élément pré-
synaptique du neurone A et entrée des ions calcium.
- Exocytose des vésicules synaptiques avec libération
dans la fente synaptique d’un médiateur chimique.

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LE FAX SVT TERMINALE D
- Fixation du médiateur chimique sur les récepteurs spécifiques de la membrane du
neurone B et création d’un potentiel post synaptique. - Naissance d’un potentiel d’action qui
se propage le long du neurone B.
2. Pour le schéma, se référer à celui d’une synapse à fonctionnement chimique.

Exercice 2.
1. Identifions et nommons les structures représentées puis justification.
Figure A : danse des gamètes ou agglutination des spermatozoïdes car plusieurs
spermatozoïdes entourent l’ovocyte II (cellule X).
Figure B : cellule œuf à l’anaphase de la première division de segmentation. Car il y’a ici
présence de deux globules polaires et ascension des chromosomes.
2. Annotons les schémas représentés par les figures A et B.
er
a. 1 globule polaire b. cellules folliculaires (de la corona radiata) c. fibre du fuseau
achromatique d. spermatozoïde.

II. Exploitation des documents.


1. Pression artérielle : Force exercée par le sang sur une unité de surface artérielle ; elle peut
aussi être la pression exercée par le sang sur la paroi des artères. 2. Relation entre pression
artérielle et volémie.
Toute modification de la volémie influence la valeur de la pression artérielle où la pression
artérielle est proportionnelle à la volémie où la pression artérielle varie dans le même sens
que la volémie. En cas d’augmentation de la volémie par exemple, la pression artérielle
augmente.
3. A partir de ces documents, identifions et nommons les facteurs responsables de la
variation de la pression artérielle. Document 1 : Lorsque la concentration plasmique en
ADH augmente, le volume sanguin diminue. Or la volémie varie dans le même sens que la
pression artérielle. La concentration plasmique en ADH est un facteur de variation de la
pression artérielle.
Document 2 : Une perfusion continue de liquide (surcharge hydrique) entraine une hausse de
la diurèse, donc une baisse de la volémie et une baisse de la pression artérielle
Document 4 : Une ingestion d’un litre d’eau entraine une augmentation de la diurèse ce qui
implique une baisse de la volémie
Document 5 : Une ingestion de NaCl produit le même effet que l’ingestion de l’eau.
Conclusion : les facteurs responsables de la variation de la pression artérielle sont l’ADH,
l’eau, les sels (NaCl)
4. Ces voies sont : sanguines et digestive.
5. l’ADH est appelé antidiurétique hypertensive parce que sa présence dans le milieu
intérieur entraine une augmentation de la volémie et par conséquent celle de la pression
artérielle.
6. Ces structures anatomiques sont : l’osmo-récepteur, le tensio-récepteur,
l’hypothalamus, le lobe postérieur de l’hypophyse, les reins
7. Si la baisse de la volémie : baisse de la pression artérielle, détectée par les tensio-
récepteurs Ŕ naissance de l’influx nerveux destiné à l’hypothalamus Ŕ sécrétion importante
d’ADH qui agit sur le rein Ŕ réabsorption importante d’eau par les reins Ŕ diminution de la
diurèse et augmentation de la volémie Ŕ correction : augmentation de la pression artérielle Si

Page 117
LE FAX SVT TERMINALE D
la volémie augmente : baisse de la sécrétion d’ADH Ŕ forte diurèse et baisse de la volémie Ŕ
correction : baisse de la pression artérielle.
8. Document 1 : La variation de la volémie ou de la pression artérielle évolue dans le sens
inverse de la concentration plasmique d’ADH.
Document 2 : Une surcharge hydrique du milieu intérieur entraine une augmentation de la
diurèse à cause de la baisse de la sécrétion d’ADH.
Document 3 : l’ADH est une hormone qui baisse la diurèse : elle a une action antidiurétique.
Document 4 : Une surcharge hydrique a pour conséquence une augmentation de la diurèse.
Document 5 : L’excès de sel dans l’organisme est élimé grâce à une augmentation de la
diurèse.
Document 6 : La régulation de la diurèse fait intervenir la pression osmotique et/ou le
volume du plasma qui influence la sécrétion de l’ADH par l’hypothalamus.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation


1.a. Il s’agit d’un backcross où les pourcentages des phénotypes parentaux sont supérieurs à
ceux des recombinés. Il y a donc groupe de liaison. L’hypothèse est donc confirmée.
b. Il s’agit d’un backcross et la répartition équiprobable s’explique par une ségrégation
indépendante des allèles pendant la gamétogenèse. Ceux-ci sont portés par deux paires de
chromosomes différents. L’hypothèse est donc acceptée.
c. Les caractères couleur du pelage et type de poil étant liés sur le même chromosome
d’une part et d’autre part les caractères type de poil et forme des oreilles étant indépendants,
cela implique que les caractères couleur du pelage et forme des oreilles sont indépendants
(ne sont pas liés). L’hypothèse est donc acceptée. s

SUJET 2.
I. Restitution organisée des connaissances
Partie A : Définition de mots et expressions.
Carte factorielle : Représentation schématique du chromosome indiquant la position des
loci des gènes les uns par rapport aux autres.
Sélection clonale : Choix d’un type de lymphocytes (B ou T) possédant des récepteurs
membranaires spécifiques d’un déterminant antigénique.

Page 118
LE FAX SVT TERMINALE D
Spéciation : Processus de formation de nouvelles espèces à partir d’une espèce ancestrale.
Etamine : Organe reproducteur mâle chez les spermaphytes.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
1. a 2.d
3.a. L’angiotensine est une hormone qui assure la constriction vasculaire suite à la baisse de
la pression artérielle lors d’une hémorragie. On peut aussi dire : en cas d’hémorragie,
l’angiotensine régule la pression artérielle par une constriction vasculaire.
b. Lors de la régulation des fréquences des contractions cardiaques, les influx qui naissent au
niveau des barorécepteurs situés dans la crosse aortique et dans le sinus carotidien sont
acheminés au centre cardio-modérateur.
Partie C : Exercice au choix. Exercice 1.
1. Il s’agit de la translocation. 2. C’est la trisomie 21.
3. Face plate, mains courtes, âge mental infantile, yeux bridés, tête ronde.
Exercice 2
1. Interprétation des résultats
100% de rats noirs en F1 signifie que la couleur noir est dominant.
Effectif de F2 : 409. Pourcentage du phénotype noir :
75,%. Pourcentage du phénotype jaune : 25%. Il s’agit d’un mono
hybridisme avec dominance de l’allèle noir. Gamètes des parents : et
¾ de [N] et ¼ de [j]. .
2.a. . Il s’agit d’un test-cross ou croisement retour.
Génotype des parents :
Génotype de F1 : F1xF1 .
Génotype de F2 obtenus à
partir de l’échiquier
Partie A. b. 50% de [N] et 50% de [j]
II. Exploitation des
documents.
Des questions 1, 2 et 3-a),
voir figure ci-contre
3.b. le nombre de
chromosomes est 2n = 4. Justification : la métaphase 1 permet de déterminer le nombre de
chromosomes l’espèce. Le nombre de chromosome à l’épurateur est le même que celui de la
cellule mère. De même pour l’anaphase de la méiose normale, chaque groupe de
chromosomes au pôle est du même nombre que celui de la cellule mère.
Partie B : Mécanisme de l’immunité.
1. Analyse des tracés du document 10.
Les enfants du groupe A : de 0 à 5 jours, on note une faible production d’anticorps anti
rougeoleux. Entre 5 et 16 jours, le taux d’anticorps anti rougeoleux augmente
considérablement jusqu’à une valeur maximale. A partir du 17ème jour, on observe une
stabilisation du taux d’anticorps à la valeur maximale.
Enfants du groupe B : De 0 à 11 jours, on note une production faible d’anticorps anti
rougeoleux. De 11 à 18 jours, le taux d’anticorps anti rougeoleux augmente
considérablement jusqu’à une valeur maximale. Toutefois, elle est inférieur à celle atteinte
chez les enfants du groupe A. A partir du 18ème jour, il y’a stabilisation du taux d’anticorps à
la valeur maximale.
Page 119
LE FAX SVT TERMINALE D
2. C’est la mémoire immunitaire. Justification : la réaction immunitaire est plus rapide
chez les enfants du groupe A ayant été en contact avec l’antigène de la rougeole.
3. Enfants du groupe A et ceux du groupe B : évolution similaire : de 0 à 7 jours, on note
une faible production d’anticorps anti varioleux après injection du vaccin anti-varioleux.
De 7 à 14 jours, le taux d’anticorps anti varioleux augmente considérablement jusqu’à une
valeur maximale au 14ème jour. A partir du 14ème jour, il y’a stabilisation du taux
d’anticorps à la valeur maximale.
4. Interprétation : en absence de cellules mémoires, l’organisme reconnait, s’organise et
réagit au 7ème jour par la sécrétion des anticorps anti varioleux.
5. La réaction immunitaire est spécifique, progressive et durable.
III. Saisie de l’information biologique et appréciation.
1.a. Comparaison Ressemblances Différences

b. Explication des différences observées.


Paire n°1 : Par insertion d’un fragment de chromosome, on passe du chromosome n°1 du
chimpanzé au chromosome n°1 de l’homme.
Paire n°2 : La soudure des deux chromosomes du chimpanzé (translocation) permet la
formation du chromosome n°2 de l’homme.
2. Les mutations permettent la variation des caryotypes dont la conséquence est la création
de nouvelles espèces. Par exemple, 2n = 48 du chimpanzé au caryotype 47 chromosomes
puis à celui de l’homme 2n = 46. Les mutations créent de nouveaux allèles dont la
conséquence est l’apparition de génotype et de phénotype nouveaux. Lorsque les différences
géniques deviennent importantes, les individus deviennent inter stériles et forment des
espèces différentes.

Correction de l’é preuve de SVT 2006

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Hominisation : Ensemble des processus évolutifs par lesquels les hommes acquièrent les
caractères les distinguant des autres primates.
Capacitation : Processus par lequel les spermatozoïdes acquièrent le pouvoir fécondant ;
c’est aussi le processus par lequel les spermatozoïdes acquièrent la possibilité de réaliser la
fécondation.
Back-cross : Croissement d’un individu de la première génération avec un des parents.
Transcriptase inverse : Enzyme (ADN polymérase) qui permet la rétro transcription
d’ARN en ADN.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).

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LE FAX SVT TERMINALE D
1.b 2.a 3.c 4.d.
Partie C : Exercice au choix.
Exercice 1.
a. Ces excitations isolées du nerf pneumogastrique ne modifient pas le rythme cardiaque.
b. Les excitations très rapprochées du pneumogastrique provoquent un arrêt (en diastole)
du cœur, suivi du phénomène d’échappement (reprise progressive des battements du cœur).
c. Agissant par l’intermédiaire du neurotransmetteur, le pneumogastrique ralentit le
rythme cardiaque.

Exercice 2.
a. La lettre n représente la garniture chromosomique d’une cellule sexuelle. C’est aussi le
nombre de chromosomes d’un gamète ou le nombre haploïde de chromosomes chez une
espèce donnée. b. Ces deux étapes de la méiose sont : l’anaphase 1 et l’anaphase 2.
- A l’anaphase 1, la non disjonction des chromosomes homologues d’une paire et leur
ascension vers un pôle de la cellule entraine la présence d’un chromosome surnuméraire
dans une cellule fille et la diminution d’un chromosome dans l’autre cellule.
- A l’anaphase 2, l’ascension des deux chromatides d’un chromosome vers un pôle de la
cellule entraine la présence d’un chromosome surnuméraire dans une cellule fille et la
diminution d’un chromosome dans l’autre cellule. c. Nous avons:
- Les trisomies (n +1) : les trisomies 21, 13 et 8 ; le syndrome de klinefelter. - Les
monosomies (n-1) : le syndrome de tuner.

II. Exploitation des documents.


1. Indiquons le codon muté et la nature de la mutation.
Le codon (gêna) muté est le 17ème (gène normal AAG et le gène muté TAG). Il s’agit d’une
substitution.
2. Déterminons la séquence des acides aminés des deux allèles

3- Oui elle justifie la cause de la maladie car lors de la synthèse de la chaîne β de


l’hémoglobine, l’acide glutamique est substitué par l’acide aspartique.
Marianne d’être hétérozygote ; 1/3, la probabilité pour son mari d’être hétérozygote et ¼, la
probabilité d’avoir un enfant.

Page 121
LE FAX SVT TERMINALE D

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


1. Le greffon rejeté représente le non soi et le greffon toléré le soi.
2. Justifions les résultats.
er
1 cas : donneur AA et receveur AA. Ici, on observe une tolérance du greffon par le receveur
et ceci dû au fait que le donneur et le receveur présentent les mêmes molécules du système
CMH. On peut dire qu’il y’a histocompatibilité. 2ème cas : donneur AA et receveur BB
(souris B1). Dans ce cas, il y’a rejet du greffon par le receveur car le système CMH du
donneur et du receveur sont différents. Ici, il y’a plutôt incompatibilité.
ème
3 cas : donneur AA et receveur BB (souris B2 privé de thymus à la naissance). Dans ce
cas, la tolérance du greffon par le receveur puisque l’absence de thymus chez le receveur ne
permet pas de maturation des lymphocytes ce qui entraîne la non reconnaissance des
antigènes (tissu étrangers).
ème
4 cas : donneur AA et le receveur souris B3 privée de thymus à la naissance et ayant reçu
les lymphocytes de B1. Pour ce cas, on observe un rejet du greffon par le receveur parce que
les lymphocytes de la souris B1 reçus par la souris B3 ont reconnu le greffon comme élément
du non soi.
3. Les lymphocytes T acquièrent leur maturation dans le thymus. Ils sont responsables de
l’organisation de la réaction immunitaire aboutissant au rejet ou à l’acceptation d’un
greffon.
SUJET 2.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Page 122
LE FAX SVT TERMINALE D
Polyspermie : Entrée de plusieurs spermatozoïdes dans un ovocyte II.
Barorécepteur : Cellule sensorielle sensible à la variation de la pression artérielle.
Système nerveux neuro-végétatif : Partie du système nerveux qui contrôle les organes des
fonctions végétatives (reproduction, nutrition, etc.) et qui comprend le système nerveux
parasympathique et le système nerveux orthosympathique.
Caractère simiesque : Caractère qui fait penser au singe.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
1. c 2.d 3.b 4.a
Partie C : Exercices au choix.
Exercice 1.
1. On peut définir un animal témoin comme celui qui sert de référence dans une expérience.
2.a. La souris témoin meurt après l’injection de la toxine tétanique parce qu’elle n’est pas
immunisée.
b. La souris A1 ayant reçu l’anatoxine tétanique met en place des anticorps qui
l’immunise lors du prochain contact avec la toxine tétanique.
c. La souris A2 après l’injection de l’anatoxine tétanique a développé des anticorps et des
lymphocytes mémoires spécifiques à la toxine tétanique et qui ne reconnaissent pas la toxine
diphtérique d’où la mort de la cellule.
3. Cette méthode préventive (vaccination) ne réussit pas avec le sida puisque le matériel
génétique du VIH est instable.
Exercice 2.
1. Donnons quelques conditions de spéciation : L’isolement géographique ou reproductif,
sélection naturelle, dérive génétique et mutation.
2. L’espèce est un ensemble d’individus semblables entre eux et interfécond.
3. Le mulet, hybride issu du croisement de l’âne et de la jument est stérile à cause de
l’incompatibilité chromosomique.
En effet, l’appariement de chromosomes est impossible ce qui entraine l’inexistence de la
méiose et par conséquent la non formation des gamètes.

II. Exploitation des documents. Partie A.


1. L’ordre chromosomique est : 6 : rencontre des gamètes mâles et
femelles, 1 :
pénétration
d’un
spermatozoïde, 4 : formation des
pronuclei mâle et femelle, 3 :
caryogamie ou fusion des pronuclei, 5 :
première anaphase du zygote et 2 :
division du zygote. 2. Reproduction du
schéma obligatoire. L’élément A est la
cellule folliculaire et l’élément B est le
spermatozoïde. 3. Quelques
modifications de l’ovule consécutives à la pénétration du spermatozoïde : reprise des
activités métaboliques, formation de la membrane de fécondation, expulsion du deuxième
globule polaire et inversion de la polarité membranaire.

Page 123
LE FAX SVT TERMINALE D

Partie B.
1. L’amplitude du potentiel de récepteur est proportionnelle à l’intensité de la
stimulation. Le message nerveux est codé en modulation d’amplitude dans
ce cas (encadré n°1).
2. Pour l’encadré n°2, l’amplitude des potentiels d’action reste constante, mais c’est leur
fréquence qui varie en fonction de l’intensité de stimulation. Le message est codé le long
de la fibre nerveuse en modulation des fréquences.
3. La quantité de neurotransmetteur secrétée est proportionnelle à la pression exercée. Le
message nerveux au niveau des synapses est alors codé en modulation de quantité de
médiateur chimique déchargé dans la fente synaptique.
4. Donnons la structure de la synapse neuro-musculaire.
5. Le curare mime (entre en compétition avec le neurotransmetteur en se fixant sur les
mêmes récepteurs membranaires.
Cette action bloque l’activité du neurotransmetteur et par conséquent celle des synapses
neuromusculaires. Cela provoque la paralysie musculaire.
III. Saisie de l’information biologique et appréciation.
1.a. Les caractères étudiés sont : l’aspect des soies (court et boulé) ; l’aspect des yeux (lisses
et rugueux).
b. Il s’agit d’un di-hybridisme car nous avons deux caractères étudiés.
Le croisement donne 50% de femelle à soie courte et aux yeux lisses et 50% de mâle à
soie bouclé et aux yeux rugueux. La 1ère loi de Mendel sur l’uniformité des hybrides de la
première génération n’est pas applicable. Il s’agit donc de l’hérédité liée aux chromosomes
sexuels (le chromosome X) ; les hybrides de la issus du croisement sont semblables à
l’un des parents aux soies courtes et aux yeux lisses. Court (C) et lisse (L) sont des caractères
dominants. Bouclé (b) et rugueux (r) sont des caractères récessifs.

Page 124
LE FAX SVT TERMINALE D

Génotype du mâle particulier sans soies et aux yeux lisses :


c. .
L’apparition de cet individu en est due à une délétion qui est une mutation génétique.

Correction de l’épreuve de SVT 2007

Sujet 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition de mots et expressions.
Rétrovirus : Virus à ARN possédant une enzyme (la transcriptase inverse) qui permet de
copier l’information génétique du virus sous forme d’ADN dès qu’il pénètre dans la cellule
hôte.
Sélection naturelle : Avantage pris par certains génotypes par rapport aux conditions du
milieu ; c’est aussi l’action différentielle des facteurs du milieu sur les individus et qui favorise
la survie des individus les plus aptes d’une réaction de rétro-transcription.
Amniocentèse : Technique utilisée pour obtenir les cellules fœtales par ponction ou
prélèvement du liquide amniotique pour analyse.
Potentiel de membrane : Polarisation électrique stable de la membrane cellulaire au repos ;
c’est aussi la différence de polarisation entre la face interne chargée négativement et la face
externe chargée positivement de la membrane cellulaire au repos, c’est-à-dire non excitée.
Partie B: Questions à choix multiples (QCM).
B1: 1.c 2.b.
B2: 1.B. 2. A. 3. B. 4. E.
Partie C : Exercices au choix. Exercice 1.
1. Il s’agit de la spéciation. 2. Ce processus est l’hominisation.
3.a. Pour le langage articulé, nous avons le pharynx et le larynx.
Pour le langage conceptuel, on a le cerveau (hémisphère cérébral gauche portant de
nombreuses circonvolutions cérébrales)
b. Sous forme d’un tableau, comparons
Structures Homme Chimpanzé


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LE FAX SVT TERMINALE D
Couple larynx Larynx en position basse par rapport Larynx en position haute par rapport
et pharynx au pharynx au pharynx
Cerveau Très développé, coefficient de Peu développé, coefficient de
cérébralisation élevé, centre de cérébralisation faible, centre de
langage présent langage absent
Exercice 2 : Le fonctionnement des synapses. a. Schéma d’une synapse.
b. L’arrivée du potentiel d’action au niveau du bouton synaptique provoque l’entrée des ions
calcium dans le cytoplasme du bouton pré synaptique. Ces ions provoquant la libération
par exocytose du neuromédiateur ou neurotransmetteur.

Exercice 2 : Le fonctionnement des synapses.


a. Schéma d’une synapse.
b. L’arrivée du potentiel d’action au niveau du bouton
synaptique provoque l’entrée des ions calcium dans le
cytoplasme du bouton pré synaptique. Ces ions provoquant la
libération par exocytose du neuromédiateur ou
neurotransmetteur.
II. Exploitation des documents.
Partie A : Cancer et immunité.
1. Ces cellules représentent un non soi ou un antigène ou des
éléments étrangers. En effet, se
référant au texte, les cellules
cancéreuses sont des cellules à
prolifération anormale et
désordonnées. Elles n’obéissent
pas au programme génétique et
sont identifiées comme le non
soi.
2. Le graphique présente quatre
pics correspondant à 4 injections
de II2 au bout de 77 jours. A
chaque injection des IL2, le
nombre de lymphocytes T
augmente, atteint un pic puis
décroit deux semaines après. La
base immunologique est celle de
l’immunité spécifique à médiation cellulaire.
3. La disparition de la masse tumorale est due
à la destruction des cellules cancéreuses par les LTC (lymphocytes cytotoxique) provenant
de la multiplication et de la différenciation de LT8 sous l’action des LT2.
Schéma illustratif. Partie
B : La maitrise de la reproduction humaine.
1. Construction de la courbe de variation du taux de LH en fonction du temps.
2. Analyse du graphique pour en déduire la cause de la stérilité de madame KAMGA.

Page 126
LE FAX SVT TERMINALE D
Le taux de LH varie faiblement pendant toute la durée du cycle. Il oscille entre 5,4 et
8,2mUI. Il ne présente aucun pic de sécrétion de LH. En absence de pic de LH, l’ovulation
est impossible donc la stérilité de Mme KAMGA a pour cause le déficit de sécrétion de LH.
3.a. Comparaison : la courbe de la question n°1 ne présente aucun pic de LH alors que dans
le document 3-a, la courbe a 2 pics : un pendant le traitement et l’autre entre le 11 e et le 14e
jour.
b. Un véritable pic de LH étant atteint, Mme KAMGA pourra ovuler et sa stérilité sera corrigée.
4. a. Courbes d’œstrogène : A l’issue du traitement, la courbe d’œstrogène montre un pic
important juste avant le 14e jour et une sécrétion moins importante avec un maximum entre
le 20e et le 23e jour puisque le pic observé est dû à la maturation finale des follicules (sous
l’action de LH) qui sécrètent alors assez d’œstrogènes. Les sécrétions suivantes sont dues
aux cellules du corps jaune.
Courbe de progestérone : la sécrétion est nulle pendant la phase folliculaire, elle croit à
partir du 14ème jour pour présenter un maximum vers le 21e jour et s’annule au 28e jour,
marquant la fin d’un cycle normal. En effet, le corps jaune formé après l’ovulation est
responsable de cette sécrétion. La chute du taux de progestérone est due à la régression et
disparition du corps jaune en cas d’absence de fécondation.
b. Oui, ces explications permettent de confirmer l’hypothèse puisque la sécrétion normale
d’hormones ovariennes pendant la phase lutéinique montre qu’il y’a eu formation d’un corps
jaune, c’est-à-dire de l’ovulation. L’ovulation étant possible, il y’a donc possibilité de
fécondation et alors levée de la stérilité de Mme KAMGA.
III. Saisie de l’information biologique et appréciation.
1. Hypothèse 1 : d’après le texte l’existence d’une forme majeure et d’une forme
mineure de la maladie suggère que les allèles N et S sont co-dominants.
Hypothèse 2 : d’après le pedigree, les individus normaux I1 et I2 donnent des enfants malades,
ce qui suggère que l’allèle responsable de la maladie est récessif.
2. L’individu A atteint de la forme majeure synthétise un seul type de protéine (S).
L’individu B, sain synthétise un seul type de protéine (N), différent du type (S).
L’individu C atteint de la forme mineure synthétise les deux types de protéine (N et S). Les
deux allèles étant actifs chez l’individu C, il s’agit donc de la codominance. Notons que
d’après le pedigree, certains individus hétérozygotes ne manifestent aucune forme de
drépanocytose, ce qui explique la récessivité au niveau de phénotype.
3. Le document 4 montre que la fille II2 est malade. Si le gène était porté par le
gonosome X, elle recevrait un allèle de son père et l’autre de sa mère. Son père serait
malade, tel n’est pas le cas. Donc le gène est porté par un autosome.
4-Génotypes possibles des individus I1, II2, II4 et III4. Pour l’hypothèse de l’allèle récessif,
I1 : N//s, II2 :s//s, II4 : N//s et III4 : N//s ou N//N. Pour l’hypothèse des allèles dominants, I1 :
N//S, II2 : S//S, II4 : N//S et III4 : N//S ou N//N. Les homozygotes pour l’allèle S meurent
avant l’âge de 15 ans. Les homozygotes pour l’allèle normal N sont décimés par le
paludisme. Les hétérozygotes sont viables et résistent mieux au paludisme. Les trois
remarques ci-dessus permettent de conclure que cet allèle a une valeur sélective.

Page 127
LE FAX SVT TERMINALE D
6.a. Mme X pour être hétérozygote doit recevoir l’allèle S de l’un de ses parents. L’échiquier
de croisement montre que la probabilité devrait être ½, mais le pedigree montre que Mme X
n’est pas malade d’où l’annulation de la case qui contient S//S. la
probabilité est donc de 2/3.
b. Calcule de probabilité
P= . Avec 40%, la probabilité du mari de Mme X
d’être hétérozygote ; 2/3, la probabilité de Mme X d’être
hétérozygote et ¼, la probabilité d’avoir un enfant S//S dans un couple d’hétérozygotes.
SUJET 2.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition les mots et expressions.
Caryotype : Ensemble des chromosomes d’une espèce classés par ordre de taille et de forme
; c’est aussi la représentation ordonnée des chromosomes d’une cellule.
Phylogénèse : Reconstitution évolutive des lignées des êtres vivants.
Déterminant antigénique : Partie d’un antigène qui se lie de manière spécifique à un
récepteur d’une cellule immunitaire.
Folliculine : C’est une hormone ovarienne sécrétée par le follicule en croissance.

Partie B : Questions à choix multiples (QCM).


1. c 2.d 3.a 4.b.
Partie C : Exercice au choix.
Exercice 1.
1. Le nombre de type de gamètes est
donné par la formule A = 2n avec n
=2 le nombre de couples
hétérozygotes. Pour n = 2, on a : 2²=4
donc le nombre de types de gamètes
est de 4.
2. Schémas expliquant le mécanisme
de brassage qui conduit à ces
différents types de gamètes.
3. La structure doit évoluer et le reste se transformera
en corps jaune.
Exercice 2.
1. Schéma annoté
2. Titre du schéma : follicule mûre ou follicule de De
graaf.
3. Elle libère l’ovocyte II.
II. Exploitation des documents.
Partie A.
1. Indiquons pour chaque groupe, la classe des vertébrés à laquelle il appartient
Groupes Roussette Salamandre Poule Homme
Classes Poisson Batracien ou amphibien Oiseau Mammifère
2.a. C’est au stade intermédiaire.
b. Les particularités :
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LE FAX SVT TERMINALE D
Groupes Roussette Salamandre Poule Homme
Particularités Fentes Branchies Flexion vertébrale ou Disparition de
branchiale externes de la colonne l’appendice
s nageoires vertébrale ; membre postérieure caudale
portant des griffes
3. Ebauche des vertèbres, présence des fentes viscérales, forme des embryons.
4. Ce caractère commun est la
présence de quatre membres.
5. Dégageons de cette étude une :
Conclusion relative à l’origine des
vertébrés : tous les vertébrés ont un
ancêtre commun.
Conclusion relative à leur évolution :
l’existence de divergence a conduit à de
nombreuses spéciations.

Partie B.
1. Il s’agit d’une synapse axo-axonique ou synapse neuro-neuronique.
2.a. Analysons les résultats de chaque expérience : Expérience 1 : La stimulation a été
efficace et il y’a eu transmission synaptique.
Expérience 2 : L’absence des ions calcium empêche la transmission synaptique de l’influx
nerveux. Ces ions sont indispensables à la transmission synaptique de l’influx nerveux.
Expérience 3 : Les ions calciums agissent sur le neurone pré-synaptique excité. Il provoque
ainsi la sortie par exocytose des neurotransmetteurs. Expérience 4 : L’acide glutamique est
le neurotransmetteur de cette synapse. La synapse fonctionne dans le sens : élément pré
synaptique Ŕ élément post synaptique.
b. L’excitation portée en A créé un potentiel d’action qui se propage jusqu’à la synapse.
Ce potentiel d’action provoque l’entrée des ions calcium dans l’élément pré synaptique. Les
ions calcium provoquent la libération du neurotransmetteur dans la fente synaptique. La
fixation du neurotransmetteur sur les récepteurs de la membrane post synaptique provoque
une entrée massive des ions sodium qui entraine une dépolarisation suffisante pour créer un
potentiel d’action post synaptique qui se propage sur le neurone post-synaptique.
c. Le potentiel d’action apparait d’abord sur l’écran A (élément pré synaptique) ensuite
sur l’écran B (élément post synaptique) après un certain temps. Ce décalage est dû au temps
mis par le neurotransmetteur pour passer de l’élément pré synaptique à l’élément post
synaptique et par conséquent ce temps constitue le délai synaptique.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


1. Les gonadostimulines agissent par voie sanguine ou par voie humorale.
2. Les cellules de la lignée germinale sont sensibles à la FSH (où elles sont stimulées par
la FSH). Les cellules de la lignée germinale sont insensibles à la LH c’est-à-dire qu’elles
ne sont pas stimulées par la LH.
3. Ce sont des cellules cibles.
4. Schéma fonctionnel.

Page 129
LE FAX SVT TERMINALE D
Correction de l’épreuve de SVT 2008

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Sexe génétique : Sexe déterminé par les chromosomes sexuels ou hétérochromosomes ou
gonosomes.
Pool génétique : Ensemble des gènes et de leurs différents allèles présent dans une population
donnée.
Epitope : Particule antigénique, ou partie d’une molécule capable de déclencher une réponse
immunitaire. Série azoïque : Ensemble de couches de terrains ne contenant pas de fossiles.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
1. d 2.d 3.c 4.b.
Partie C : Exercices du choix.
Exercice 1. a. Utérus.
b. Pendant la phase lutéinique ou post ovulatoire ou
lutéale.
c. Pendant la phase folliculaire ou pré ovulatoire.
d. Préparation de la nidation (fixation
de l’embryon dans la muqueuse utérine).
e. Schéma de l’utérus Exercice 2.
a. La phagocytose.
b. Etapes de la phagocytose.
c. Exemple de phrases : la
phagocytose est assurée par les macrophages et les polynucléaires et consiste à détruire les
antigènes dans le cadre de l’immunité non spécifique. Ces phagocytes présentent aux
lymphocytes les déterminants antigéniques déclenchant ainsi les réactions immunitaires
spécifiques.
II. Exploitation de documents. Partie A.
1. Les potentiels enregistrés sont d’amplitudes croissantes en fonction des pressions et
n’obéissent pas à la loi du « tout ou rien » qui stipule que l’amplitude du potentiel d’action
est d’emblée maximale dès que l’intensité seuil est atteinte. Ces potentiels ne sauraient
donc être des potentiels d’actions.
2. A des potentiels de récepteur.
3. La 2 électrode de chaque oscilloscope est à un potentiel fixe, d’où l’allure
e

monophasique des courbes.


4. La principale condition est que le potentiel de récepteur atteigne le seuil de
dépolarisation de la fibre nerveuse qui est de -50 millivolts dans le cas présent. 5. La
courbe d’un potentiel d’action présente une partie ascendante correspondant à la
dépolarisation due à l’entrée massive des ions Na+ et une partie descendante correspondant
à la dépolarisation due à la sortie des ions K+.
Partie B.
1. L’excitation du nerf splanchnique provoque une augmentation du rythme et de l’amplitude
des contractions du cœur. 2. Le rapport que l’on peut établir est que la pression artérielle
évolue dans le même sens que l’activité cardiaque.

Page 130
LE FAX SVT TERMINALE D
3. Le sang veineux contient une substance qui produit les mêmes effets que l’excitation du
nerf splanchnique. Cette substance est sécrétée par la médullosurrénale suite à l’excitation du
nerf splanchnique. La médullosurrénale est une glande endocrine dont les sécrétions sont
véhiculées par le sang jusqu’au cœur.
III. Saisie de l’information biologique et appréciation.
1. Spermaphyte : Plante à fleurs et à graines.
2. Les parents croisés sont de lignée pure et leurs descendants ont le même phénotype
(uniformité des hybrides de 1ère génération).
3. Les résultats statistiques observés (3652, 1215, 1213, 405) sont conformes à ceux
attendus (9/16, 3/16, 3/16, 1/16) caractéristiques de la F2 d’un di-hybridisme à dominance
et ségrégation indépendante des couples d’allèles.
Interprétation :
Le croisement entre plantes de lignées pures montre que « gros » domine « petit » et « amer
» domine « doux ». La présentation des allèles sera donc « G » pour gros, « p » pour petit,
«A » pour amer et « d » pour doux.

SUJET 2.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Exemple de phrases correctes.
a. Lors d’une hyperglycémie passagère, l’insuline stimule la glycogénogénèse dans les
cellules du foie.

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LE FAX SVT TERMINALE D
b. Aprèsla germination du grain de
pollen, le noyau reproducteur,
transporté par le tube pollinique, se
divise au contact de l’ovule pour
donner deux anthérozoïdes.

Partie B : Questions à choix


multiples (QCM).
1. c 2.c 3.a 4.f (b peut être accepté).
Partie C : Exercice au choix.
Exercice 1.
1. Reproduction et annotation du schéma.
2. Activité motrice ; Sensibilité.

Exercice 2.
1- La fécondation.
2- Rapprochement des pronuclei, car l’aster provenant du pronucléus mâle est orienté
vers le pronucléus femelle.
3- Annotations : a. cellules folliculaires b. pronucléus femelle c. pronucléus mâle
d. globules polaires.
4- 2n chromosomes.

II. Exploitation de documents. Partie A.


Animaux Grenouille Chien
Températures 18°C 28°C 38°C 18°C 28°C 38°C
Distances (cm) 5 5 5 25 25 25
Temps mis (ms) 2 1 0,5 2,4 2,35 2,45
Vitesses (cm/ms) 2,5 5 10 10,4 10,6 10,2
1. V = .
2. Tracé de graphes.
3. Chez le chien, la température extérieure n’a
qu’une très faible influence sur la vitesse de l’influx
nerveux. Chez la grenouille par contre la vitesse de
l’influx nerveux croit avec la température extérieure.
4. L’animal poïkilotherme est la grenouille car la
courbe montre que chez elle la vitesse de l’influx
nerveux est considérablement influencée par la température extérieure.

Partie B.
1. Leur phénotype est la présence de la calvitie, car l’allèle C est
dominant.
2.a. Génotype des enfants : C//C ; c//c ; C//c. Ceci implique que
les parents sont tous hétérozygotes ; leur génotype est C //c.

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LE FAX SVT TERMINALE D
b. Hypothèse explicative : le caractère calvitie serait influencé par le sexe mais non lié au
chromosome sexuel.
III. Saisie de l’informatique biologique et appréciation.
1. La vue de la brebis stimule la sécrétion de LH et de testostérone.
2. Ce décalage temporel correspond au temps mis par la LH pour impulser la sécrétion de
la testostérone par les cellules interstitielles des testicules.
3. Le pic de LH déclenche l’ovulation et la transformation du follicule en corps jaune,
sécréteur de progestérone.
4. On isole à nouveau le bélier des brebis (visuellement et olfactivement) : On dose à
nouveau les taux plasmatiques de LH et de testostérone, on constate que les taux de LH et
de testostérone reviennent aux valeurs initiales.

Correction de l’épreuve de SVT 2009

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
1.c 2.a 3.c 4.b.
Partie B : Questions à réponse ouverte (QRO).
Parthénogenèse : Développement sans fécondation d’un gamète femelle ; C’est aussi le
mode de reproduction au cours duquel un gamète femelle donne naissance à un individu sans
fécondation.
Allergie : Réaction d’hypersensibilité anormale et inadaptée de l’organisme lors du contact
avec une substance qui, habituellement chez d’autres individus ne produit aucun effet.
Hominisation : Acquisition, chez un être vivant de caractères considérés comme propre à
l’homme ou encore ensemble des processus évolutifs d’acquisition de caractères distinguant
l’homme des autres primates.
Rétrocontrôle : Principe selon lequel la modification d’un phénomène déclenche sa propre
régulation.
Partie C : Exercice au choix. Exercice 1.
a- Il s’agit de la métaphase.
b- Pour la cellule A, la plaque équatoriale est vue de profil, alors que pour la cellule B, la
plaque équatoriale est vue à partir d’un pôle de la cellule.
Exercice 2.
1. f 2.c 3.b 4.e 5.a 6.h 7.g 8.d
II. Exploitation des documents.
Partie A.
1- Glycémie : Taux de glucose dans le sang.
Glycosurie : C’est la présence ou émission de glucose dans l’urine.
2- l’absorption du sirop glucosé fait monter légèrement la glycémie chez le sujet (environ
3g/l), tandis que sa glycosurie ne subit aucune modification. Chez le sujet diabétique par
contre cette absorption provoque une élévation de glycémie au-dessus de 2g/l et de
glycosurie au-dessus de 7g/l. l’organisme d’un sujet sain est beaucoup plus apte à utiliser
le glucose que celui d’un diabétique. Autre réponse : Le rythme d’arrivée du glucose dans
le foie est supérieur au rythme de sa transformation en glycogène, si bien qu’une partie se

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LE FAX SVT TERMINALE D
repend dans le sang et fait croitre la glycémie ; Retard de mise en place du mécanisme de
stockage.
3- Chez le sujet diabétique, la glycémie dépasse la concentration de 1.7g /l qui est la valeur
seuil déclenchant la glycosurie, alors que chez le sujet normal, bien que sa glycémie
augmente, elle n’atteint pas ce seuil.
4- La glycosurie n’indique pas une anomalie du fonctionnement du rein, mais une réaction
de défense normale de l’organisme pour faire baisser une glycémie montante. Ce rejet de
glucose à travers l’urine peut être considéré comme un procédé modérateur de
l’augmentation de la glycémie. Ces résultats nous montrent que la glycosurie n’est pas
une maladie du rein, du défaut du fonctionnement du foie.
Partie B.
La figure 1 du document 3 est une photographie montrant la vue microscopique d’une coupe
fine du cortex cérébral.
1. Elle présente des corps cellulaires étoilés noyés dans un amas de fibres nerveuses. En
effet, elle révèle la présence de nombreux neurones pyramidaux.
2. Schéma du corps cellulaire.
3. Analyse des enregistrements :
a. Les phénomènes électriques commencent dans le cortex cérébral (avec une hausse de
l’amplitude de l’électroencéphalogramme) puis se propagent dans les muscles du poignet
(production du potentiel d’action au niveau de l’électromyogramme) : il y’a donc
association du potentiel entre le cortex et les muscles du poignet lors de ce mouvement de
flexion.
b. Il s’agit d’un mouvement ou acte intentionnel car les phénomènes électriques
commencent au niveau du cortex cérébral.
c. Explication du schéma bilan :
Annotation : 1. Cortex cérébral 2. Trajet
du message nerveux (voies directes ou
pyramidales) 3. Muscle effecteur.
Proposition du titre au schéma :
- Structures entrant en jeu lors de la flexion
du poignet ; Cheminement du message
nerveux lors de la flexion du poignet.
- Voies nerveuses de la réalisation du
mouvement de flexion du poignet ; Trajet de
l’influx nerveux lors d’un mouvement volontaire de flexion du poignet.
III. Saisis de l’information et appréciation.
1. Peau dépigmentée. Poils dépigmentées. «Yeux dansants ». Iris dépigmentés. 2. Le gène
responsable de l’albinisme est récessif. Les albinos naissent souvent de parent à pigmentation
normale, ce qui veut dire que le gène albinos était masqué en eux. Par exemple les individus
12 ,14 ,16 et 27 sont nées de parents normaux. 3. Dans une certaine mesure oui, car la
présence d’albinos dans leurs familles respectives (2 frères et une sœur albinos du côté de la
fille et père albinos du côté de l’homme) est de nature à prévoir la naissance d’enfant albinos
dans leur couple.
4. Non car l’incapacité de synthétiser la mélanine n’est pas de même nature chez les 2
parents. L’expérience montre que l’homme réalise normalement la transformation de la

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LE FAX SVT TERMINALE D
substance p en mélanine. Il semble donc bien établi que l’homme est incapable de réaliser la
1ère étape (probablement due à l’absence de l’enzyme E1), mais est capable de réaliser la 2eme
étape (présence de l’enzyme E2), alors la femme peut réaliser la 1ère étape (présence de
l’enzyme E1), mais est incapable de réaliser la 2ème étape (absence de l’enzyme E2).
5. Chaque enfant peut recevoir du père la capacité de transformer la substance p en
mélanine (gène allèle codant pour la synthèse de l’enzyme E2) et de la mère la capacité de
transformer la tyrosine en substance p (gène allèle codant pour la synthèse de l’enzyme E1).
La combinaison de la réalisation des deux étapes chez les enfants leur permet de synthétiser
normalement la mélanine. Les gènes allèles sont représentés de la façon suivante: E1 : gène
allèle codant pour la capacité de synthétiser l’enzyme E1 (gène dominant) ; e1 : gène allèle
pour l’incapacité de synthétiser l’enzyme E1 (gène récessif) ; E2 : gène allèle codant pour la
capacité de synthétiser l’enzyme E2 (gène dominant) e2 : gène allèle codant pour l’incapacité
de synthétiser l’enxyme.E2 (gène récessif).
Génotype du père : .
Génotype de la mère :

SUJET 2.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
1.a 2.c 3.d 4.b
Partie B : Questions à réponses ouvertes (QRO).
Mutation : Variation brusque discontinue et d’emblée héréditaire ou modification du matériel
héréditaire (gènes et chromosomes).
Rétrocontrôle : Principe selon lequel la modification d’un phénomène déclenche sa propre
régulation ; c’est aussi l’effet modifiant le stimulus qui la provoqué.
Principe de la corrélation des organes : principe selon lequel la structure d’un organe A
implique telle structure de l’organe B.
Vaccination : Traitement qui amène l’organisme d’un individu à produire des anticorps contre
des antigènes donnés. (agents pathogènes ou toxine par exemple) ; c’est aussi la mesure qui
permet à l’organisme d’acquérir préventivement et durablement une mémoire immunitaire
relative à un micro-organisme déterminé.
Partie C : Exercice au choix.
Exercice 1.
1. Le mycélium de ce champion est haploïde car il y’ a sept chromosomes (nombre
impair) morphologiquement différents.
2. La division du zygote à la germination est une méiose, car la multiplication de la
cellule qui en résulte va donner un mycélium haploïde.
Exercice 2.
Le centriole distal va participer au mouvement du flagelle lors du déplacement du
spermatozoïde. Le centriole proximal va participer au mouvement de la fécondation et de la
division cellulaire qui suivra, car c’est lui qui sera à l’origine de l’aster, lequel va conduire
ces mouvements (entrainement du pronucléus de l’homme vers le pronucléus de la femme,
migration des asters et formation du fuseau achromatique).

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LE FAX SVT TERMINALE D
II. Exploitation des documents.
Partie A.
1. Analyse du document.
a. O est récessif par apport à A et B. A et B sont co-dominants.
b. Génotype probable des individus :

2. On peut soupçonner une conception hors mariage. A cause de sont groupe sanguin B,
alors que le gène B n’existe ni chez son père de génotype oo, ni chez sa mère du génotype
A//A ou A//o.
3. C’est celui entre 11 et12 qui apparaît comme incestueux car, le père de 11(le numéro
4) et la mère de 12 (le numéro 7) étant frère et sœur de même père et de même mère. 4. Ils
sont de même sexe et on le même groupe sanguin.
Partie B.
1. les deux caractères étudiés sont l’ « aspect ou couleur du pelage » et la « stabilité ou
résistance du pelage »
2. Il s’agit du di-hybridisme.
3. Pour ce qui est de la dominance : « uniforme (U) domine panaché (p) » et « persistant
(P) domine caduque (c) ». Le génotype des individus F1 est donc UpPc en représentation
linéaire.
4. Interprétation des résultats et localisation des gènes : l’apparition dans la descendance
des souris de génotypes nouveaux en faible proportions par rapport aux génotypes
parentaux fait penser à une liaison partielle entre les gènes U et P d’une part, et p et c
d’autre part, ce qui s’explique par un crossing-over survenu lors de la gamétogénèse chez
les souris hybrides.

III. Saisis de l’information biologique et appréciation.


1. Oui, mais seulement s’ils sont situés sur la portion BC où ils peuvent passer dans le
chromosome X par le phénomène

de crossing-over.
2. Oui, seulement ceux qui sont situés sur la portion CD et qui sont le patrimoine des
gènes holandriques, c’est-à-dire lié au sexe mâle.
3. Oui, car l’homme possède les gènes de toutes les 3 portions AB, BC, et CD, alors la
femme qui ne possède pas de chromosome Y, n’a pas les gènes de la portion CD.

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LE FAX SVT TERMINALE D
4. Les gènes responsables de l’hémophilie et du daltonisme sont localisés sur la portion
AB du chromosome X et pour cela, les garçons ne peuvent les recevoir que de leur mère ;
le gène de l’hypertrichose des oreilles se trouve sur la portion CD du chromosome Y. Les
gènes de cette portion ne sont portés que par les hommes et par conséquent, les garçons ne
peuvent les recevoir que de leur mère.

Correction de l’é preuve de SVT 2010

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définitions des mots et expressions.

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LE FAX SVT TERMINALE D
Unicité génétique des individus : C’est le fait pour un individu issu de la reproduction
sexué, d’avoir un patrimoine génétique qui lui est propre et qui le distingue nettement de
celui des autres individus.
Maladie auto-immune : Maladie due à l’attaque et à la destruction des cellules d’un
individu par sont propre système immunitaire.
Potentiel d’action : Dépolarisation passagère d’une membrane cellulaire à la suite d’une
excitation efficace.
Hominisation : Ensemble des processus évolutifs par lesquels les hommes ont acquis des
caractères qui les distinguent des autres primates : bipédie permanente, développement de
l’encéphale, langage articulé, activités individuelles et culturelles.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
1.d 2.a 3.b 4.d
Partie C : Exercice du choix.
Exercice 1.
1.a. La vitesse de propagation de l’influx nerveux est plus grande dans les fibres myélinisées
que dans les fibres amyélinisées.
b. La vitesse de propagation de l’influx nerveux est proportionnelle au diamètre de la
fibre.
c. La vitesse de propagation de l’influx nerveux est proportionnelle à la température.
2. Fibre myélinisée : propagation saltatoire du message nerveux.
Fibre amyélinisées : propagation continue ou de proche en proche du message nerveux.
Exercice 2.
1. La moelle osseuse est le lieu de naissance des lymphocytes B et T.
2. Les lymphocytes B deviennent matures dans la moelle osseuse et les lymphocytes T
dans le thymus.
II. Exploitation des documents.
Partie A.
1. Construisons le graphe.
2. Phénomènes observés : mitoses et méiose, les deux séparées par une longue période repos
(19,5-41,5 jours). Les stades de la spermatogénèse observés sont la multiplication (de 0 à
19,5 jours), l’accouchement (19,5 à 41,5 jours) et la maturation (de 19,5 à 50,8 jours).
3.a. La paire de gonosome représentée par le document est
b. Caryotype aux instants (voir schéma ci-contre).
Partie B.
1. Interprétation : Le greffon DEF
est accepté par le receveur DEF car les deux sont
génétiquement identiques. Le greffon D est rejeté
par le receveur DEF car les deux sont
génétiquement différents.
2. Le greffon D est rejeté plus rapidement que le
greffon F grâce à l’action des lymphocytes

mémoires du receveur DEF


après le premier avec D.
3. Il s’agit d’une réponse
immunitaire à médiation
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LE FAX SVT TERMINALE D
cellulaire. Justification : ce sont les
cellules lymphoïdes qui sont responsables du rejet rapide du greffon.
4. La période de vie embryonnaire. Justification : le greffon F n’ayant pas était placé au cours
de la vie embryonnaire est considéré comme non soi et est de ce fait rejeté. Les greffons D et
DEF placés lors de la vie embryonnaire sont acceptés à l’âge adulte comme faisant partie
du soi.
III. Saisis de l’information biologique et appréciation.
1. Explication du mécanisme de fonctionnement normal d’une synapse à dopamine :
a. Arrivée du potentiel d’action au niveau d’une terminaison pré-synaptique avec
libération de la dopamine dans la fente synaptique.
b. Fixation des molécules de dopamine sur ses récepteurs post membranaires déclenchant
ainsi la naissance d’un potentiel post synaptique excitateur (PPSE).
c. Dégradation rapide des molécules de dopamine par une enzyme spécifique entraînant
la cessation (arrêt) de son action excitatrice.
d. Recapture des produits de dégradation de la dopamine par l’élément pré-synaptique.
2. Les amphétamines stimulent la libération de la dopamine dans la fente synaptique et son
effet excitateur sur le neurone post-synaptique est anormalement prolongé, d’où son action
antifatigue. La cocaïne empêche la dégradation de la dopamine et sa recapture. Celle-ci reste
en permanence dans la fente synaptique ce qui prolonge son effet stimulateur (anti-fatigue)
sur le neurone post-synaptique.
SUJET 2.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définitions des mots et expressions.
Angiotensine : Molécule de nature protéique, libéré dans le sang et qui augmente la pression
artérielle en provoquant la vasoconstriction. Elle provoque aussi les contractions de l’utérus
et la libération d’aldostérone. Complexe immun : Agencement moléculaire formé par un
antigène et son anticorps spécifique.
Brassage intra chromosomique : Réassociation au cours de la prophase de la première
division méiotique de chromatides homologues qui se sont cassées, puis recollées, ce qui
conduire à des chromosomes ou chromatides recombinées.
Rhéobase : Intensité minimale de stimulation en dessous de laquelle toute autre stimulation
est inefficace quelque soit sa durée d’application.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
1.b 2.c 3.c 4.d
Partie C : Exercice au choix.
Exercice 1.
1. Neurone ou cellule nerveuse.
2. Annotation : 1= Noyau 2= Corps cellulaire 3= Fibre nerveuse 4= Arborisation
terminale 5. Graine de myéline.
3. La myéline joue le rôle d’isolant dans la conduction des messages nerveux.
4. « propagation saltatoire » : déplacement de l’influx nerveux le long d’une fibre
nerveuse myélinisée, d’un étranglement de Ranvier à un autre.
Exercice 2.
1. Dans le premier cas (autogreffe), le greffon est accepté car le donneur et le receveur sont
génétiquement identiques.

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LE FAX SVT TERMINALE D
Dans le deuxième cas (allogreffe), le greffon est rejeté car le donneur et le receveur sont
génétiquement différents.
2.a. Le thymus est le lieu où les lymphocytes T acquièrent leur maturation
(immunocompétence).
b. Il n’ya pas rejet dans ce cas d’allogreffe car en absence des thymus, les souris « nude »
n’ont pas de structure de reconnaissance du non soi (les lymphocytes T).
II. Exploitation des documents.
Partie A : Mécanismes fondamentaux de la reproduction.
1. L’oursin : document 7 ; mammifère : document 8.
2. Argument du choix :
Le document 7 indique la présence d’un cône d’attraction caractéristique de la fécondation
chez l’oursin et le gamète femelle est représenté par le stade d’ovule.
Le document 8 indique la présence des cellules folliculaires caractéristiques du gamète
femelle des mammifères et le gamète femelle est représenté par le stade d’ovocyte II.
Le document 8 montre le stade de l’ovocyte II comme gamète femelle des mammifères. Le
document 7 montre le stade de l’ovule comme gamète femelle de l’oursin 3. Ordre
chronologique du déroulement du processus:
4. Noms des étapes du document 7.
1. Formation de la membrane de fécondation et de deux pronuclei (pro noyaux) 2.
Caryogamie (formation du zygote)
3. Attraction des spermatozoïdes par l’ovule 4. Formation du cône d’attraction et
pénétration du spermatozoïde
5. La membrane de fécondation.
6. Ils permettent l’édification de la membrane de fécondation.
7. Annotations des documents 7 et 8 :
a. spermatozoïde b. noyau de l’ovule c. 2eme globule polaire
d. cellules folliculaires.
8.a. Coupe transversale d’un tube séminifère (testicule).
b. 1. Spermatocyte I 2. spermatocyte II 3. cellule de sertoli 4.
cellule de leydig (interstitielle). c. Spermatocyte I (2n chromosomes); Spermatocyte II (n
chromosomes).
9. Schéma du cycle chromosomique des mammifères.

Partie B : Mécanisme de l’immunité.


1. Analyse de la courbe d’évolution d’antitoxines sériques : augmentation rapide du taux
d’antitoxines sériques à la première semaine après injection, puis diminution jusqu’à
l’annulation à la 8ème semaine. - Interprétation de la courbe d’évolution d’antitoxines
sériques : l’augmentation est due à l’apport d’antitoxine sérique injectée et la diminution
s’explique par leur élimination par l’organisme.

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LE FAX SVT TERMINALE D
- Analyse de l’évolution d’antitoxines
vaccinales : le taux d’antitoxines vaccinales croit
lentement au cours de la première semaine puis
augmente rapidement dès la deuxième semaine
et à chaque injection de rappel.
- Interprétation de la courbe d’évolution
d’antitoxines vaccinales : la réponse immunitaire lente au départ suite à la
première injection devient plus active à cause de la mémoire
immunologique surtout après les injections de rappel. De 0 à 2 semaines,
l’organisme est protégé par les antitoxines sériques et au-delà, il est protégé
par les antitoxines vaccinales.
2. Le médecin a tenu à combiner les deux procédés car le sérum assure une protection
rapide mais de courte durée
(immunité passive). Le vaccin assure quant ‘à lui une protection durable, active mais, lente à
s’installer. Les deux procédés sont complémentaires.
3. Réponse immunitaire à médiation humorale.
4. Les lymphocytes B.
III. Saisis de l’information biologique et appréciation.
1. Les couples 1 et 2 sont liés : justification : les quatre phénotypes obtenu à l’issue du
premier croisement ne sont pas équiprobables (36,5 %, 36,5%, 13,5% et 13,5%)
Les couples 2 et 3 sont indépendants : justification : les quatre phénotypes obtenus à l’issue
du deuxième croisement sont équiprobables (25%, 25%, 25% , 25%).
Les couples 1 et 2 sont indépendants : justification : si les couples 1 et 2 sont liés, 2 et 3
indépendants, alors 1 et 3 sont indépendants.

Correction de l’épreuve de SVT 2011

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LE FAX SVT TERMINALE D
Sujet 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
1.b 2.c 3.c 4.a
Partie B : Définition de termes et expressions.
Barorécepteur : Structure sensorielle qui transforme les variations de la pression sanguine
en message nerveux ou structure sensible aux variations de la pression sanguine.
Phylogenèse des espèces : Reconstitution de l’histoire évolutive des différentes lignées,
depuis leur divergence à partir d’un ancêtre commun.
Brassage infra chromosomique : Echange de segments entre chromosomes homologues au
cours de la prophase de la première division de la méiose (prophase I).
Caryotype : Représentation photographique dessinée ou numérisée faisant ressortir le
nombre, la forme et la taille des chromosomes d’une espèce.
Partie C : Exercice au choix.
Exercice 1.
1. Annotation du schéma.
a. Tube pollinique b. anthérozoïdes c. noyau végétatif d. oosphère e. synergides
f. téguments g. noyaux centraux h. antipodes i. sac embryonnaire j. nucelle.
2. Description de la double fécondation.
L’un des anthérozoïdes s’unit à l’oosphère pour donner l’œuf principal ou œuf embryon.
L’autre anthérozoïde s’unit aux noyaux centraux ou noyaux polaires pour donner l’œuf
accessoire ou œuf albumen ou cellule mère de l’albumen.
Exercice 2.
a. Construction du pedigree

I3 = père de génotype XaY ; I4 = mère de génotype XaXN ; II1 de génotype XaY ; II2 de
génotype XaXa ; II3 de génotype
XNXN.
b. Oui car sa mère de génotype XaXa ne peut transmettre à son fils qu’un gamète Xa.
Son génotype sera XaY et il sera anormal.
II. Exploitation des documents.
1. Description :
- L’œstradiol sécrété par le follicule ovarien (thèque interne et granulosa), agit sur
l’utérus en développant la muqueuse utérine. Son taux sanguin présente deux pics : l’un en
phase folliculaire et l’autre en phase lutéale.
- La progestérone, sécrétée par le corps jaune agit sur l’utérus en transformant la
muqueuse utérine en dentelle utérine. Sa sécrétion n’a lieu qu’en phase lutéale avec un pic
vers la 22ème jour.
- La FSH, sécrétée par l’antéhypophyse agit sur l’ovaire en déclenchant et en entrainant
le développement des follicules ovariens. Sa sécrétion montre deux pics : l’un en milieu de
phase folliculaire et l’autre en fin de phase folliculaire. - La LH sécrétée par
l’antéhypophyse agit sur l’ovaire en déclenchant l’ovulation et la formation du corps jaune.
Sa sécrétion montre un pic à la veille de l’ovulation.

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LE FAX SVT TERMINALE D
2. La prise du contraceptif oral entraine d’une part la baisse considérable du taux d’œstradiol,
de FSH et de LH et d’autre part la baisse quasiment nulle du taux de progestérone. 3.
L’absence de progestérone tout comme un faible taux de FSH rendent impossible
l’installation d’une grossesse.
III. Saisie de l’information scientifique.
1. L’allèle de la maladie est récessif puisque les individus I1 et I2 de la famille C, ayant
des phénotypes sains ont donné naissance à l’individu II5 alors malade.
2. Non, l’allèle responsable n’est pas porté par un chromosome Y car l’individu I5 de la
famille C a reçu son chromosome Y de son père qui est pourtant sain.
Oui l’allèle responsable est porté par un chromosome X puisque la maladie n’affecte que les
hommes, lesquels n’ont qu’un seul chromosome X provenant de leur mère.
3. Génotypes possibles de tous les membres de la famille C.
I1 = XNY, I2 = XNXm, II3 = XNY, II4 = XNXN, ou XNXm, I5 = XNY, II6 = XNY Avec N =
allèle normal et m = allèle de la maladie.
SUJET 2.
Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
1.d 2.b 3.a 4.b.
Partie B : Définition de termes et expressions.
Dioïque : Espèce végétale dont les fleurs mâles et femelles sont portées par des pieds
différents.
Décharge ovulante : Libération soudaine et brève d’une grande quantité de LH déclenchant
l’ovulation. Crise biologique : Période marquée à l’échelle du globe
par la disparition plus ou moins brutale de groupes entiers d’organisme.
Trisomie : Présence d’un chromosome homologue surnuméraire dans une paire de
chromosomes donnée.
Partie C : Exercice au choix. Exercices 1.
a. Le taux global d’anticorps décroit de 0 à 5 mois chez le nouveau-né, puis croit par la
suite.
b. Les anticorps A1 sont d’origine maternelle. C’est la réserve reçu par l’enfant de sa
mère lors de la gestation. Leur taux décroit car ils sont éliminés progressivement par
l’appareil urinaire.
c. Les anticorps A2 sont produits par le système immunitaire du nouveau-né. Leur taux
croit puisqu’au contact des antigènes, l’organisme a développé une réponse immunitaire à
médiation humorale.
Exercice 2.
a. Les caractères d’oiseaux : bec et plume. Les caractères de reptiles : dents coniques,
queue à nombreuses vertèbres.
b. l’Archéoptéryx est considéré comme une forme intermédiaire entre le reptiles et les
oiseaux parce qu’avant 150 millions d’années, il n’y avait que des reptiles, pas
d’archéoptéryx et pas d’oiseau. Après 150 millions d’années, on retrouve des reptiles et
des oiseaux, les archéoptéryx ayant disparus.
La situation de l’archéoptéryx dans le temps avec les caractères des reptiles et d’oiseaux,
après l’apparition des reptiles et juste avant celle des oiseaux est donc une forme
intermédiaire.

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LE FAX SVT TERMINALE D
II. Exploitation des documents.
1. Fonctions endocrines : l’insuline et le glucagon sécrétés par des îlots de langerhans.
Fonctions exocrines : suc pancréatique sécrété par les acini.
2. Influence du glucagon sur la teneur des substances.
Courbe (a) : le glucagon entraine une croissance de la glycémie.
Courbe (b) : le glucagon diminue la teneur en glycogène du foie.
3. Etant donné que le glucagon provoque l’hydrolyse du glycogène en glucose et que
malgré le maintien des injections de glucagon, la glycémie baisse. On conclue que cette
baisse est due à l’épuisement des réserves de glycogènes, déjà peu important suite au
jeûne prolongé. Il n’ya donc plus de source de glucose. 4. Le glucose sanguin provient de
l’hydrolyse du glycogène du foie.
5. L’insuline fait baisser le taux de glucose donc il a une action hypoglycémiante.
6. L’Ablation du pancréas supprime à la fois les cellules productrices du glucagon et les
cellules productrices d’insuline. L’injection d’alloxane ne détruit que les cellules
productrices d’insuline tout en épargnant les cellules α qui continuent à produire le
glucagon d’où l’hyperglycémie plus élevée.
7. L’ablation du foie provoque une baisse continue de la glycémie car la réserve de
glycogène source de glucose sanguin a été supprimée. L’animal ne tolère pas une glycémie
trop basse (au dessous de 0,5 g/l, il y’a coma. Mais en dessous de 0,4 g/l, l’individu meurt).
III. Saisie de l’information scientifique. 1. Exemple de principe pour l’immunisation.
Injection de germes tués, injection de germes vivants à virulence atténuée, injection de
toxines atténuées ou anatoxines, injection de toxines réelles en doses progressives à partir de
très faibles doses, injection de germes sans pouvoir pathogène mais ayant un pouvoir
antigénique.
2. Le sérum d’un animal immunisé contient des anticorps spécifiques de l’antigène
combattu alors que le sérum d’un animal non immunisé n’en contient pas.
3. Utilisation de sérums 1 seul : pas d’agglutination car pas d’anticorps anti-vibrion
cholérique et pas de lyse car pas de complément active par manque de complexe immun.
Utilisation du sérum 3 seul : agglutination car présence d’anticorps anti-vibrion cholérique et
formation du complexe immun ; pas de lyse car les protéines du complexe dénaturées par la
chaleur ont perdu leur pouvoir lytique.
Utilisation du sérum 1 et du sérum 3 à la fois : agglutination car formation du complexe
immun grâce aux anticorps du sérum 3 ; lyse due au complément du sérum 1 activé par le
complexe immun formé par les anticorps du sérum 3.

Correction de l’épreuve de SVT 2012

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
1.d 2.b 3.b 4.c
Partie B: Définition de termes et expressions.
Femme vectrice (ou conductrice) : Femme qui peut transmettre un caractère héréditaire
sans en manifester le phénotype.

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LE FAX SVT TERMINALE D
Potentiel de repos : Différence de potentiel (chez une cellule au repos) entre la face
extérieure et la face intérieure de la membrane cellulaire.
Procaryote : Organisme dont les cellules ont un noyau diffus et non limité par une
membrane nucléaire.
Nullosomie : Absence chez l’individu d’un chromosome donné, faisant normalement partie
du caryotype ou du patrimoine génétique de l’espèce.
Partie C : Exercice au choix
Exercice 1.
Interprétons les résultats. La descendance des canaris huppés est hétérogène : ils ne sont donc
pas de race pure. Ce sont hybrides.
Les proportions obtenues à la descendance sont dans les deux cas voisins de , , , soit 25% ,
50%, 25%, qui correspondent à la F2 du mono hybridisme à codominance où et
représentent les types parentaux homozygote. Le premier type étant les œufs non éclos à
cause de l’allèle létal dont le phénotype ne peut pas se réaliser, et le deuxième étant les
canaris normaux.
Exercice 2.
HCG ou hormone chorionique gonadotrope n’est produite que par l’ébauche du placenta. Or
le placenta n’existe chez une femme que si elle est enceinte. HCG témoigne donc de la
formation du placenta, donc de l’installation réelle d’une grossesse.
II. Exploitation de documents.
Partie A.
Interprétation de la courbe.
AB : l’onde de dépolarisation (onde de négativité) n’a pas encore atteint l’électrode M si
bien que le faisceau d’électron de l’oscillographe reste au niveau 0 (temps de latence).
BC : l’onde de dépolarisation est au niveau de l’électrode M et la négativité transmise à la
plaque inférieure de l’oscillographe dévie le faisceau d’électrons vers le haut.
CD : l’onde de dépolarisation est entre les électrodes M et N et le faisceau d’électrons
revient au niveau 0.
DE : l’onde de dépolarisation est au niveau de l’électrode N et transmet la négativité à la
plaque inférieure de l’oscillographe, qui dévie le faisceau d’électrons vers le haut.
EF : l’onde de dépolarisation a dépassé l’électrode N et le faisceau d’électrons est revenu au
niveau 0.
Partie B.
1. Comme caractères reptiliens, on a : queue, dents coniques, nombreuses vertèbres
soutenant la queue.
Deux caractères d’oiseaux : présence de plumes et de bec.
2. Non, puisque les fossiles d’oiseaux connus ont un âge inférieur à 150 millions
d’années.
3. L’archéoptéryx, qui présente à la fois les caractères de reptiles et les caractères
d’oiseaux, qui existe après l’apparition des reptiles et avant l’apparition des oiseaux, est
une forme intermédiaire qui montre la transformation de certains reptiles en oiseaux.
Partie C.
1. Le nombre de chromosomes a pu augmenter par cassure et séparation de certains
chromosomes dont les fragments sont devenus de nombreux chromosomes. Le nombre de
chromosomes a pu diminuer par union de certains chromosomes.

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LE FAX SVT TERMINALE D
2.a. Si l’ancêtre commun avait 46 chromosomes ce signifierait que:
Chez l’homme, il y a eu conservation du nombre de chromosome.
Chez les grands singes anthropoïdes, il y a plutôt eu cassure et séparation des fragments du
chromosome 2 qui ont donné les chromosomes 2p et 2q. 2.b. Si l’ancêtre commun avait 48
chromosomes cela signifierait que :
Chez l’homme, il ya plutôt eu union des chromosomes 2p 2q pour la formation du
chromosome 2 sur lequel on retrouve les caractères morphologiques de ces deux
chromosomes initiaux.
Chez les grands singes anthropoïdes ; il y a eu conservation du nombre des chromosomes.

III. Saisie de l’information et


appréciation.
1. Les allèles dominants sont : gris
(G) pour la coloration du corps et
clairs (C) Pour celle de l’œil.
2. Le deuxième croisement nous montre deux phénotypes équiprobables. Les gènes sont
liés et la liaison est totale.
3. Le deuxième croisement nous présente l’apparition de phénotypes recombinés qui
traduisent un crossing- over au moment de la formation des gamètes chez la femelle.
4. Schémas montrant la formation des gamètes.
5. Calcul des proportions : = 2,29% ; = 12,51%
Taux de recombinaison : 12 ,29 + 12 ?51 + 24 ?80% 25% = 25
centimorgans. Soit 2cm = 5 centimorgans.
SUJET 2.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A: Questions à choix multiples (QCM).
1. d 2. c 3. a 4. b.
Partie B : Définition des termes et expressions.
Lignée évolutive : Ensemble de formes vivantes situées dans un ordre chronologique et
présentant des ressemblances progressives d’une forme plus ancienne qu’elles à une forme
plus récente qu’elles (par exemple la lignée des équidés, de phenacodus à Equus).
Arc réflexe : Trajet parcouru par l’influx nerveux lors d’une activité reflexe ; c’est aussi la
chaîne de neurones parcourue par l’influx nerveux lors d’une activité réflexe.
Placenta : Structure assurant les échanges entre l’organisme maternel et l’embryon (le
fœtus). Phagocytose : Système d’englobement, puis de destruction par digestion
enzymatique d’une particule.
Partie C : Exercice au choix.
Exercice 1. Risques que courir un enfant en période d’épidémie,
S’il ne reçoit que le vaccin antidiphtérique, il risque d’être attaqué par la diphtérie avant le
début de la production d’anticorps antidiphtériques.
S’il ne reçoit que le sérum antidiphtérique, il risque d’être attaqué par la diphtérie après
l’élimination (assez rapide) des anticorps apportés par le sérum.
Exercice 2.
1. Les phénomènes de la sexualité :
Formation des gamètes ; Méiose ; passage de 2n à n chromosomes.

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LE FAX SVT TERMINALE D
Formation de l’œuf ; fécondation ; passage de n à 2n chromosomes.
2. Phénomènes de la reproduction végétative : polyembryonie : division par simple
mitose de l’œuf ou de l’embryon en fragments qui vont donner chacun un individu
autonome.
II. Exploitation de documents.
Partie A.
Ces tracés ont pour origine parce que cette valeur représente le potentiel de repos.
Analysons et interprétons les électroneurogrammes.
IIA : Deux stimulations espacées dans le temps provoquent une simple dépolarisation
(potentiel électrique) : les intensités de stimulation sont infraliminaires.
IIB : Deux stimulations rapprochées et de même intensité que les précédentes provoquent un
potentiel d’action : il ya sommation temporelle.
IIC : l’intensité de stimulation SB est infraliminaire. Une stimulation simultanée en A et en B
provoque la naissance d’un potentiel d’action : il ya sommation spatiale.

Partie B.
1. Décrivons la procédure.
Placer dans un même compartiment des mâles d’une lignée et des femelles de l’autre lignée :
Soit des mâles à poils noirs et lisses avec des femelles à poils blancs et hirsutes. Soit des
mâles à poils blancs et hirsutes avec des femelles à poils noirs et lisses.
2. Un seul individu suffit pour représenter la génération F1 parce que tous les individus
ont le même phénotype et c’est le même phénotype qui est représenté. 3. Parce que chacun
représente un des quatre phénotypes obtenus à l’issu de ce croisement.
4. Pour les génotypes, la représentation des allèles est : N = noir, H = hirsute, b = blanc, l =
lisse.

N = noir ; b = blanc ; H = hirsutes ; l = lisse.


5. Oui. Ce chiffre représente les proportions phénotypiques obtenues en F2.
6. Oui. Elle pouvait partir d’un seul couple, car les chiffres représentés sont les
proportions phénotypiques de la descendance et non le nombre d’individus.
III. Saisie de l’information scientifique. A.1. Comparons la composition du sang.
Hormones avant parabiose Rat A castré Rat B hypophysectomisé
Hormone testiculaire Absente Absente
Hormone hypophysaire Présente Absente
. Les testicules exercent par l’intermédiaire dela testostérone un rétrocontrôle sur l’activité de

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LE FAX SVT TERMINALE D
l’hypophyse.
3. L’hypophyse stimule le fonctionnement
dutesticule.
4. Les gonadostimulines du rat A agissent
parvoie sanguine sur les testicules du rat B après
parabiose.
B. Cette expérience montre que les
gonadostimulines chez les rats et les rates sont
de même nature et agissent aussi bien sur les
testicules que sur les ovaires.
C. Schéma fonctionnel du rétrocontrôle des hormones produites par le testicule sur le
Complexe hypotalamo-hypophysaire.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Barorécepteur : Récepteur situé dans les parois de l’oreillette gauche et des carotides et qui
est sensible aux vibrations de la pression sanguine.
Cellule de Leydig : Cellule située entre les tubes séminifères et les tubes sécrétrices de la
testostérone.
Mutation non-sens : Modification de la séquence des nucléotides qui aboutit à un triplet ne
codant pour aucun acide aminé (interruption de la séquence du polypeptide correspondant).
Spéciation : Processus de formation de nouvelles espèces à partir d’une espèce ancestrale.

Correction de l’épreuve de SVT 2013

SUJET I
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
1.b 2.b 3.a 4.d.
Partie C : Exercices au choix.
Exercice1.
Construisons une phrase exprimant une notion développée.
a. Au cours de la méiose l’appariement des chromosomes homologues se déroule à la
prophase I.
b. Le pourcentage de recombinaison de gènes permet de déterminer la distance génétique
entre leurs loci (ou locus)
c. La coordination des mouvements assurés par les muscles antagonistes est sous la
dépendance de l’innervation réciproque de ceux-ci.
d. Lors de la réaction immunitaire spécifique, les lymphocytes T4 produisent les
interleukines II qui stimulent la multiplication et la différenciation des lymphocytes B en
plasmocytes sécréteurs d’anticorps.
Exercice 2.
1. Décrivons et comparons les deux caryotypes.
Chacun des deux caryotypes possède 23 chromosomes.
Chaque type de chromosome existe en un seul exemplaire : ce sont des cellules haploïdes.
Chaque chromosome a deux chromatides.
Le caryotype du document 1.a a le chromosome X

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LE FAX SVT TERMINALE D
Le caryotype du document 1.b a le chromosome Y.
2.a. Pendant la métaphase II.
b. Ce sont les spermatocytes II. c- La proportion observée (50%, 50%) s’explique par le
fait que, lors de la division réductionnelle,
les chromosomes homologues, plus
précisément les hétérochromosomes, se
séparent pour donner de manière
équiprobable, les caryotypes du document
1.a et du document 1b.

II. Exploitation de documents.


Partie A.
1. Entre 0 et 0,5ms, on observe un
courant entrant traduisant l’entrée des
cations. Entre 0,5 et 4,5ms, on observe un
courant sortant traduisant la sortie des cations.
2. Nous pouvons conclure que les ions responsables du courant sont les ions Na+.
3. La courbe (b a) correspond à l’entrée des ions Na+.
4. Elle confirme que le sens du mouvement des ions Na+ est de l’extérieur vers l’intérieur
de la cellule.
5. Analysons les résultats du graphique.
Avec le blocage des pompes (canaux) à K+, il existe un courant entrant et un faible courant
sortant qui finit par s’annuler. Le courant entrant exprime l’entrée des ions Na +. Le faible
courant sortant montre que ce ne sont pas les ions Na+ qui
sortent de la cellule.
6. Le courant sortant lorsqu’il existe, est l’expression de la
sortie des ions K+.
Partie B.
1. Tracé du graphe.
2. Analysons de la courbe :
La courbe présente plusieurs pics très rapprochées d’amplitudes différentes de LH. Ces
courbes s’étendent sur tout ce cycle.
3. Différence entre les deux courbes.
La courbe normale présente un pic de LH d’une amplitude de 40mul/ml au 14 e jours alors
que la courbe obtenue a plusieurs pics de LH avec des amplitudes variant entre 5,4mul/ml et
8,2mul/ml.
4. Cette anomalie entraine l’absence d’ovulation puisque le pic de LH vers le 13 e jour est
de 7,1mul/ml, taux très inférieur

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LE FAX SVT TERMINALE D
à la décharge ovulante du 14 jour de la courbe normale.

III. Saisie de l’information et appréciation.


1. Schéma du fuseau horaire.
2. Déterminons la quantité d’ADN.
Figure 2 : figure 4 :
figure 5 :
3. Tracé de la courbe de variation de la quantité
d’ADN.

Sujet 2.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Rétrocontrôle : Régulation du fonct ionnement d’un
organe par l’organe dont il stimule l’activité.
Transgénèse : Action d’introduire par génie génétique
un gène étranger, appelé transgène, dans le génome d’une cellule vivante.

Complexe Immun : Agencement moléculaire formé par un antigène et son anticorps


spécifique.
Potentiel de repos : Différence de potentiel entre l’extérieur et l’intérieur de la membrane
d’une cellule vivante au repos ; C’est aussi la différence de potentiel entre la surface et le
cytoplasme d’une cellule vivante au repos.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
1.a 2.d 3.b 4.c
Partie C : Exercice au choix.
Exercice 1.
a. Le brassage inter chromosomique : deux couples d’allèles et deux paires de chromosomes.
Ce brassage résulte de la
a. Le brassage inter chromosomique : deux couples d’allèles et deux
paires de chromosomes. Ce brassage résulte de la séparation aléatoire des chromosomes
homologues portant ces allèles à l’anaphase I.
Soit le gène A avec pour allèles et. Soit le gène B avec pour allèles et portés par deux paires
de chromosomes.
On aura :
b. Le brassage intra chromosomique s’effectue
lorsque les gènes sont liés. Il intervient lors de
la prophase I par échange de fragments de
chromatides entre chromosomes homologues.
A partir de deux couples d’allèles
on obtient quatre types de

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LE FAX SVT TERMINALE D
gamètes non équiprobables : deux types parentaux et deux types recombinés.
Exercice 2.
1. Le rétrocontrôle par les hormones ovariennes exercé sur le complexe hypothalamo
hypophysaire étant supprimé, l’hypothalamus stimule continuellement l’hypophyse, ce qui
entraine une hypersécrétion des hormones hypophysaires et une hypertrophie de
l’hypophyse.
2. On peut réaliser cette opération en injectant l’hormone ovarienne (injection d’extraits
ovariens).
3. On peut obtenir une femelle en injectant de la progestérone.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


1. Il n’ya jamais d’accident hémolytique à la 1ère naissance parce que la mère ne produit
pas encore des anticorps antirhésus positif à la première grossesse (le système immunitaire

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LE FAX SVT TERMINALE D
de la mère n’étant pas encore stimulé, son taux d’anticorps anti-rhésus positif est trop faible
pour causer la maladie hémolytique).
2. La réaction hémolytique consiste en l’hémaglutination chez le nouveau-né provoquée
par les lgG anti-rhésus produit par la mère .
3. On cherche à empêcher la fabrication des auto-lg anti-rhésus par la mère en détruisant
les hématies fœtales qui, chez la mère, se comportent comme des antigènes.

Correction de l’épreuve de SVT 2014

SUJET 1.
I. Restitution organisée de connaissances.
Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
1.b 2.a 3.a 4.c.
Partie B : Définitions des mots et expressions.
Cortex cérébelleux : Partie superficielle du cervelet formée de substance grise.
Hominisation : Ensemble des processus évolutifs ayant conduit à l’émergence du genre
humain.
Hormone : Substance élaborée par une glande endocrine et déversée dans le sang pour agir
sur les substances cibles.
Monosomie : Présence d’un seul chromosome d’une paire d’homologue dans un caryotype.
Partie C : Exercice au choix.
Exercice 1.
1. La testostérone est produite par les testicules. Son injection à un rat castré entrainant le
rétablissement des caractères sexuels secondaires, traduit le fait que c’est cette substance
qui est responsable du développement et l’entretien de ces caractères.
2. Non.
3. L’action de l’hypophyse sur les caractères sexuels secondaires n’est efficace qu’en
présence des testicules. Cette action est donc indirecte.
Exercice 2.
1. La présence de deux anthérozoïdes.
2. L’œuf principal (œuf embryon) et l’œuf accessoire (œuf albumen).
3. L’œuf principal deviendra la plantule, et l’œuf accessoire deviendra l’albumen (tissu de
réserves).
II. Exploitation des documents.
1.a. Les lapines impubères ne produisent pas encore les hormones ovariennes.
1.b. Le lot 1 car il n’a subi aucun traitement.
2. L’utérus des lapines du lot 1 a le même aspect que ceux des lapines des lots 2 et 5.
L’utérus des lapines du lot 1 a un aspect différent de ceux des lapines des lots 3 et 4. 3.a.
L’œstradiol est responsable de l’épaississement de l’endomètre mais ne modifie pas l’aspect
de l’utérus.
b. La progestérone est responsable de la formation des dentelles utérines.
c. Le RU486 limite l’action de l’œstradiol.
4. Le RU486 à 20mg/kg annule les effets des hormones (l’œstradiol et progestérone) injectée
au temps , le RU486 à
20mg/kg ramènent les résultats à l’état du lot témoin.

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LE FAX SVT TERMINALE D
5.a. La courbe présente deux périodes de règles : il y a donc 2 ovulations.
b. Deux cycles menstruels. Le premier cycle est non fécondant alors que le second est
fécondant. c. La progestérone entretient la grossesse.
6.a. La radioactivité est moins élevée en (1) qu’en (2) et dans les 2 cas elle est plus élevée
dans les cellules du muscle utérin que dans celle de la muqueuse utérine.
b. La radioactivité est plus élevée en (2) qu’en (3) et dans les 2 cas elle est plus élevée dans
les cellules du muscle utérin que dans celle de la muqueuse utérine.
7. En se fixant sur les mêmes récepteurs membranaires des cellules utérines que la
progestérone, le RU486 empêche le développement de la grossesse. C’est pourquoi le
RU486 est utilisée dans la pratique des interruptions volontaires des grossesses.

III. Saisie de l’information biologique et appréciation.


1. Ils sont récessifs : les parents 1 et 2
normaux donnent naissance aux enfants 3 et 4
hémophiles. De même les parents 11 et 12
normaux ont donné naissance aux enfants 15
et 16 daltoniens.
2. Soient d l’allèle responsable du daltonisme ;
h l’allèle responsable de l’hémophilie ; les
versions normales des gènes dont les
mutations conduisent au daltonisme et à
l’hémophilie
Respectivement.

Explication : déroulement de la méiose chez 11 : crossing- over au moment de la formation


des gamètes.
L’individu 16 résulte de la fécondation d’un spermatozoïde produit par l’individu 12 avec
l’ovocyte II produit par
l’individu 11.Explication : déroulement de la méiose chez 11 : crossing- over au moment de
la formation des gamètes. L’individu 16 résulte de la fécondation d’un spermatozoïde produit
par l’individu 12 avec l’ovocyte II produit par l’individu 11.
SUJET 2.
I. Restitution organisée de connaissances.
Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
1.c 2.b 3.a 4.d
Partie B : Définitions des mots et expressions.
Azoospermie : Absence de spermatozoïde dans un sperme.
Carte génétique : Position relative des gènes sur un chromosome.
HCG ou Humann Chorionique Gonadotrophine : Hormone produite par le chorion d’un
embryon détectable dès le 9ème jour après la fécondation et qui est responsable du maintien
du corps jaune. Sérum : Liquide riche en immunoglobuline obtenu à partir du sang coagulé.

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LE FAX SVT TERMINALE D
Partie C : Exercices au choix.
Exercice 1.
1.a. Phase A : induction phase B : amplification.
b. 1. Anticorps membranaire 2. Reconnaissance de l’antigène associé au CMH par un LT8.
2.a. = anticorps circulant. = perforine.
b. Les anticorps neutralisent les antigènes.
La perforine assure la lyse des cellules parasitées et/ou des cellules antigéniques.
Exercice 2.
Hormones Niveau d’action sur un néphron Actions
ADH Tube contourné discal Réabsorption d’eau
Aldostérone Tube contourné proximal Réabsorption d’ion Na+
II. Exploitation des documents. Partie A.
1.a. L’hémorragie entraine la baisse de la volémie.
b. L’hémorragie entraine la baisse du taux d’ADH.
2.a. Aucun effet immédiat.
b. Aucune conséquence sur la volémie et sur la pression artérielle.
3.a. L’ADH est synthétisée dans les corps cellulaires des neurones hypothalamiques
stimulés puis véhiculés dans les axones de ces neurones et déversée dans le sang au niveau
de la posthypophyse.
3.b. Catégorie des neuro-hormones.
Partie B.
1. 5 jours.
2. = œstradiol = progestérone.
Justification : est secrétée pendant tout le cycle alors que est essentiellement secrétée
pendant la seconde phase du cycle.
3. Au passage de la coupe transversale (a) à la coupe transversale (b), on note
l’augmentation du volume de l’utérus et la formation des invaginations et dentelles.
4. Structure (a) phase folliculaire ; Structure (b) phase lutéinique
5. assure l’épaississement de l’utérus et amorce l’invagination de l’endomètre.
Amplifie l’épaississement et permet la formation des dentelles.
III. Saisie de l’information biologique et appréciation.
1.a. La démarche d’ATAYO.
b. On détermine les génotypes à partir de l’étude des phénotypes.
2.a. Dominante et autosomale.
b. C’est l’affirmation de MADIBAYE: dominante et autosomale.
2.c. Chaque enfant malade a un parent malade et il n’y a pas saut de génération. De plus les
individus des deux sexes sont atteints et les filles malades n’ont pas forcément un père
malade.
3. Génotypes possibles des parents et :
Posons M l’allèle morbide et m l’allèle normal.
4.a. Faux jumeaux.
b. Ils ont des phénotypes différents.
5. Hypothèse : Hypothèse 1 : un des parents de était malade.

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
Hypothèse 2 : mutation lors de la formation des gamètes chez l’un des parents de

Correction de l’épreuve de SVT 2015

SUJET 1.
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A : Définition des mots et expressions.
Apraxie : Perte de la capacité à réaliser des mouvements volontaires coordonnés (alors que
les fonctions musculaires et sensorielles ne présentent pas de dysfonctionnement). Elle est
due à des liaisons de l’aire pré-motrice, du lobe temporal ou du lobe frontal.
Espèce : Ensemble des êtres vivants nés les uns des autres ou des parents communs et de
ceux qui leurs ressemblent autant qu’ils se ressemblent entre eux.
Pronucléi : Noyaux haploïdes des gamètes qui se gonflent avant de fusionner.
Fratrie : Ensemble des frères et des sœurs d’une même génération.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
1. d. 2. a. 3. c. 4. b.

Partie C : Exercice au choix.


Exercice 1.
1. a. Non.
b. Origine : chacun des 5 corps jaunes provient de la transformation d’un follicule mûr après
l’ovulation.
Justification : Ce chiffre n’est pas un indice suffisant pour prévoir le nombre de petits parce
que certains ovules peuvent ne pas être fécondés pour donner autant de petits que de corps
jaunes.
2.a. La présence de 4 embryons s’explique par le fait que la cellule-œuf a subi deux mitoses
successives.
b. Ces embryons ont tous un même sexe. Soit le sexe mâle, soit le sexe femelle.
Exercice 2. La déviation observée traduit le fait que la membrane de l’axone est polarisée.
La déviation du faisceau d’électron vers la plaque en relation avec la microélectrode
signifie que la surface de l’axone porte des charges positives alors que l’intérieur porte des
charges négatives. Cette expérience met en évidence l’existence d’une différence de potentiel
(ddp) entre l’intérieur et l’extérieur de l’axone : c’est le potentiel de repos ou potentiel de
membrane.
II. Exploitation des documents. Partie A.
1. La population (est moins polymorphe parce qu’elle est homozygote (formée de
descendants d’une seule souche) alors que la population (est polymorphe ou hétérozygote
(car constituée des individus issus de deux souches).
2. Entre 70 et plus de 490 jours, le nombre de mouches de (oscille autour de 4000 alors
que celui de ( tourne autour de 1800, ce qui montre une croissance plus rapide de (par
rapport à ( .
3. Le fait essentiellement mis en évidence ici est que le polymorphisme est un facteur de
vigueur et d’adaptation des individus (vigueur hybride) dans leur milieu.
Partie B.
- Comparaison de la séquence des acides aminés des trois hormones :

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LE FAX SVT TERMINALE D
Ces hormones sont toutes des nanopeptides (ont le même nombre d’acides aminés égal à 9).
La différence dans leur séquence se situe au niveau des 3ième et 8ième acides aminés.
- Interprétation des ressemblances.
Les ressemblances observées sont dues au fait que les gènes codant pour la synthèse de ces
trois hormones sont des gènes homologues (c’est-à-dire qu’ils proviendraient d’un même
gène ancestral).
- Hypothèse permettant d’expliquer les différences constatées.
Les différences constatées peuvent s’expliquer par la mutation (substitution) d’un ou de deux
nucléotides dans les gènes qui les codent, ainsi,
Entre AVT et OT, la substitution du 2ième nucléotide du 8ième codon (AGA ou AGG remplace
AUA ou AUG) ;
Entre OT et ADH, la substitution du 1er nucléotide du 3ième codon (AUU ou AUC remplace
UUU ou UUC). Puis la substitution du 2ième nucléotide du 8ième codon (AUA ou AUG
remplace AGA ou AGG) ;
Entre AVT et ADH, la substitution du 1er nucléotide du 3ième codon (AUU ou AUC remplace
UUU ou UUC).
III. Saisie de l’information biologiques et appréciation.
1. Chaque parent doit être hétérozygote pour le gène de l’albinisme.
- Les cellules reproductrices (gamètes) chez les deux parents à l’origine de la fécondation
doivent porter chacune le gène (allèle) responsable de l’anomalie.
2. a. Donnons la probabilité.
- Les mâles hétérozygotes représentent 1% de la population, soit une personne sur
- Les femelles hétérozygotes représentent 1% de la population, soit une personne sur
- Le spermatozoïde qui doit féconder l’ovule a une chance sur deux de porter l’allèle
responsable de l’albinisme
- L’ovocyte II qui est fécondé a lui aussi une chance sur deux de porter l’allèle
responsable de la tare
La probabilité P pour que deux individus non apparentés et non albinos aient leur premier
enfant albinos est donc :
P= .
b. Si le premier enfant est albinos, cela signifie que ce couple est hétérozygote est dans ces
conditions, on peut déduire que :
La probabilité chez les mâles d’être hétérozygote est de 100%, soit
La probabilité chez la femelle étant aussi de 100%, soit
La probabilité pour que le deuxième enfant soit aussi un albinos est donc :

.
3.a. Chez un couple dont l’un des parents est albinos et l’autre normal (hétérozygote), la
probabilité pour que le premier enfant soit albinos est :
Le parent hétérozygote, on a et son gamète qui contribue à la fécondation a une chance sur
deux, soit .
Pour le parent albinos, on a On a donc finalement :
. .
b. Si le premier enfant n’est pas albinos, l’incertitude n’est pas levée et dans ce cas, la
probabilité pour que le deuxième enfant soit albinos est aussi.

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LE FAX SVT TERMINALE D
SUJET 2.
I. Restitution organisée des connaissances.
Parie A : Définition des mots et expressions.
Allèle sauvage : Allèle le plus fréquent dans une population ; c’est aussi l’allèle qui n’a pas
subi de modification (non muté).
Amphimixie : Fusion de deux pronucléi au noyau de fécondation.
Catécholamines : Groupe de substances biologiquement actives qui agissent comme des
hormones ou des neurotransmetteurs.
Interféron : Protéine produite naturellement par des cellules et intervenant dans la défense
immunitaire contre les infections virales.
Partie B : Questions à choix multiples (QCM).
1.c 2.d 3.d 4.b
Partie C : Exercice au choix. Exercice 1.
a. Dans une fibre a myélinisée, la conduction de l’influx nerveux est moins rapide que
dans une fibre myélinisée de même diamètre.
b. Les peptides signaux sont des fragments de l’antigène présentés aux lymphocytes T
par les cellules du soi.
c. La couleur de la peau ne rend pas compte de la parenté génétique réelle existant
entre les différentes races humaines.
d. Des mutations ayant affecté des gènes de régulation ont été responsables de
l’apparition des caractères humains chez les singes anthropomorphes.
Exercice 2.
Type Origine Rôle
d’interleukine
Interleukine I Macrophages activé²s Déclenche la mise en place des récepteurs à
l’interleukine 2 à la surface des LT4 et LT8.
Interleukines II Lymphocytes T Provoque la multiplication des LB, LT8 et eux-
auxiliaires mêmes.

II. Exploitation des documents.


1.a. Graphe représentant les variations de la glycémie, de la glycosurie et du
glycogène hépatique en fonction du temps.
b. Ces résultats nous permettent
d’affirmer que le pancréas, en
dehors du rôle joué dans la
digestion, intervient dans la
régulation de la glycémie.
- Son ablation entraine une
hyperglycémie. Ceci laisse
penser que cet organe joue un
rôle hypoglycémiant.
- D’autre part,
l’hyperglycémie est aussi liée à
la diminution de la masse de
glycogène hépatique

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LE FAX SVT TERMINALE D
et à l’apparition du glucose dans les urines (lorsque la glycémie dépasse 1,8 g/l).
2.a. L’expérience du « pancréas au
cou » confirme le rôle hypoglycémiant de cet organe. Le « pancréas au cou » n’étant relié au
receveur que par les vaisseaux sanguins, on peut déduire que l’effet hypoglycémiant du
pancréas s’exerce par voie sanguine. Le pancréas est donc une glande endocrine.
b. L’injection d’extraits pancréatiques à un chien pancréatectomisé entraine le même effet
que la transplantation du « pancréas au cou ». Par conséquent, le pancréas assure son rôle
hypoglycémiant à travers les secrétions des cellules des îlots de Langerhans.
III. Saisie de l’information biologiques et appréciation.
1. Type d’activité : activité réflexe.
Justification : Les réactions A et B sont des mouvements involontaires dont le centre nerveux
est la moelle lombo-sacrée.
2. Schéma fonctionnel.
3. Les récepteurs stimulés sont différents : les voies nerveuses sensitives le sont aussi même
si elles empruntent les mêmes nerfs rachidiens. Les connexions médullaires (organisation des
arcs réflexes) sont également
différentes.

I. Restitution organisée des connaissances.


Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
1. a 2. c 3. b 4. b
Partie B : Définitions des mots et expressions.
Capacitation : Processus au cours duquel les spermatozoïdes acquièrent leur pouvoir
fécondant dans les voies génitales femelles. Allergie : Réaction de défense immunitaire
exagérée d’un individu à la suite de l’exposition ultérieure à un antigène donné. Délai
synaptique : Durée nécessaire (quelques millisecondes) pour qu’un message nerveux
franchisse une synapse. Espèce : Ensemble d’individus apparentés présentant des
caractéristiques communes (morphologiques, biochimiques, anatomiques, physiologiques) et
dont les individus se ressemblent et sont interféconds.
Partie C : Exercices au choix.
Exercice 1.
1. Les deux types de comportement décrits dans le texte de Pavlov : Le comportement
inné et le comportement acquis ou conditionné.
2. Indiquons trois caractéristiques pour chacun des deux types de réaction :
Caractéristiques de la réaction Caractéristiques de la réaction acquise

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
innée
Elle n’exige aucun apprentissage Elle exige un apprentissage et des répétitions
(automatique)
Elle est stéréotypée Elle est temporaire
Elle n’est pas entretenue Elle nécessite d’être entretenue, car elle peut
dégénérer
Elle est présente dès la naissance Elle nécessite la création d’une nouvelle liaison
nerveuse fonctionnelle
Elle est déclenchée par un stimulus Elle nécessite l’association des deux stimuli
absolu (conditionnel et absolu)

Exercice 2. 1. L’hémorragie entraine une diminution du taux sanguin de l’ADH qui est à
l’origine d’une forte élimination d’eau par les reins (augmentation de la diurèse), ceci
provoque alors une baisse de la volémie et par conséquent une diminution de la pression
artérielle.
2. Sa pression sera chroniquement élevée, en effet : L’ADH d’une part entraine une
vasoconstriction responsable d’une élévation de la pression artérielle. D’autre part, l’ADH
favorise la réabsorption tubulaire de l’eau et donc l’hypervolémie responsable d’une
élévation de la pression artérielle.

II. Exploitation des documents. Partie A.


1. Il s’agit du milieu 3 (atmosphère réduite) et du milieu 4 (atmosphère réductrice).
2. L’atmosphère primitive terrestre pouvait être constituée de : Méthane, ammoniac,
dihydrogène, vapeur d’eau.
3. Les sources d’énergie devaient être essentiellement : Les rayons lumineux (riche en
UV) ; les décharges électriques d’orage ; les ondes de chocs (impacts de météorites).

Partie B.
1-Identification des cellules : C2 = ovocyte II ; C3 = ovotide ; C4 = Deux premières
cellules de l’embryon.
: Cellule-œuf en division ; Cellule Ŕ œuf ; C : Ovocyte II avant fécondation.
1. Ordre chronologique normal des dessins du document 3 et justification du classement :
6 : Aucun spermatozoïde n’a pénétré dans l’ovocyte 2.
1 : Pénétration ou entrée d’un spermatozoïde.
2 : Activation de l’ovocyte 2, achèvement de la mitose équationnelle et expulsion de 2 ème
globule polaire.
5 : Les deux noyaux haploïdes mâle et femelle se sont rapprochés l’un de l’autre.
4 : La cellule-œuf effectue sa première mitose.
3 : Achèvement de la première mitose de la cellule- œuf.
3. L’élément 16 représente les granules corticaux.
Rôle dans la fécondation : ils contribuent à la formation de la membrane de fécondation
empêchant ainsi la polyspermie.
III. Saisie de l’information scientifique et appréciation.
1. L’infection de L dans la suspension de virus est initiée par la reconnaissance
s’effectuant entre la protéine GP 120 virale et le récepteur complémentaire C porté par L

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LE FAX SVT TERMINALE D
. Par la suite, il s’établit une liaison entre la protéine GP 120 et le récepteur C de la
cellule L entrainant ainsi la pénétration de l’ARN viral dans la cellule L qui est ainsi
infectée.
2. L’apparition de nouveaux virions dans la suspension témoin est due à l’infection des L
par le VIH.
En effet, après infection il se produit une retro transcription de l’ARN viral en ADN viral,
réaction catalysée par la rétro transcriptase. L’ADN viral intègre le génome de la
cellule L réaction catalysée par une enzyme, l’intégrase. Le métabolisme de la
cellule L est détourné au profit du VIH, il se produit en ce moment une
transcription et une traduction des codons de l’AR viral en protéines virales induisant ainsi la
multiplication des virions.
3. Les virions n’apparaissent pas dans l’autre suspension à cause de la présence des
anticorps anti GP 120. En effet, ces anticorps neutralisent le VIH à partir de leur récepteur
GP120 formant ainsi des complexes immuns. Les sites de GP 120 étant occupés, leur
fixation sur les cellules L devient impossible.
SUJET 2.
1. Restitution organisée des connaissances
Partie A : Questions à choix multiples (QCM).
1. d 2.c 3.a 4.c
Partie B : Définitions des mots et expressions.
Génome : Ensemble de tout le matériel génétique (ADN) d’un être vivant.
Exon : Séquence d’ADN transcrite en ARN pré-messager, conservée dans l’AR après
excision et pouvant être traduite en protéines.
Cycle haplophasique : Ensemble des étapes du développement d’un être vivant eucaryote
où la méiose suit (succède) immédiatement la fécondation.
Apraxie : Perte de la capacité à réaliser les mouvements volontaires coordonnés due à une
lésion de l’aire prémotrice alors que les fonctions musculaires et sensorielles ne présentent
pas de dysfonctionnement.
Partie C : Exercices au choix. Exercice 1.
1. La discontinuité lithographique et la combustion d’environ 25% de la biomasse ne
peuvent se produire que dans des conditions extrêmes engendrant de profondes
modifications et bouleversements d’où l’idée de crise.
2. Deux hypothèses possibles sur l’origine de la crise :
La présence de la suie provenant de la combustion de 25% de biomasse fait penser que la
crise a été provoquée par une éruption volcanique.
La présence d’un taux anormal de l’iridium laisse penser que la crise a été provoquée par la
chute d’un météorite.
Exercice 2.
1. Ces deux mécanismes sont : la méiose et la fécondation.
2. Schéma général du cycle de développement chez ces espèces :
3. Importance des deux phénomènes :
La méiose permet de passer de 2n à n chromosomes (au cours de la gamétogenèse).
6. La régression tumorale est due à une réponse immunitaire spécifique à médiation
cellulaire.

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LE FAX SVT TERMINALE D
La fécondation permet de passer de n à 2n chromosomes (lors de la formation de la cellule-
œuf).
II. Exploitation des documents.
Partie A.
1. La greffe est effectuée entre 02 souris d
même groupe tissulaire (histocompatibles)
pour éviter le rejet de greffe.
2. a. Les anticorps anti LT4 et anti LT8
neutralisent respectivement les lymphocytes
T4 et les lymphocytes T8
b. Les souris des expériences 2 et 3 meurent
des suites d’une immunodéficience, car dans
les deux expériences, la défense immunitaire spécifique à médiation cellulaire ne peut plus
être assurée.
3. Deux cellules immunitaires efficaces dans la lutte contre les cellules tumorales : Les
lymphocytes T4 et les lymphocytes T8
4. La régression de la tumeur est accélérée à l’expérience 4 par ce que la souris recevant la
greffe de la tumeur reçoit
également les LT8 prélevés chez une souris souffrant de tumeur, or ces LT8 ont déjà été
sélectionnés et activés par les interleukines issus des LT4 (LTa ) : on parle de transfert
d’immunité.
5. Les cellules tumorales sont détruites à la suite de la coopération cellulaire entre les
lymphocytes T4 et T8
6. La régression tumorale est due à une réponse immunitaire spécifique à médiation
cellulaire.
Partie B.
1. Deux arguments permettent d’affirmer qu’il ne s’agit pas des potentiels d’action
L’amplitude varie avec l’intensité de la stimulation.
L’électrode R1reliée à O1 n’est pas rattachée à la fibre mais plutôt à un récepteur sensoriel.
Ces enregistrements en O2 sont des potentiels de récepteur.
2. Les enregistrements en O2 sont des potentiels d’action.
3. La principale condition est que l’intensité de la stimulation portée sur le récepteur
sensoriel doit atteindre une valeur seuil de dépolarisation pour pouvoir déclencher un
potentiel d’action.

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LE FAX SVT TERMINALE D
4. L’allure monophasique des différentes courbes se justifient par le dispositif
expérimental qui, pour chaque enregistrement, n’utilise qu’une seule électrode réceptrice
au contact de la fibre nerveuse.

Correction d’épreuve SVT 2017

SUJET I
I. Restitution organisée des connaissances
Partie A : Questions à choix multiples (QCM). 1. b 2.a 3.b 4.a
Partie B : Questions à réponses ouvertes (QRO).
Définition des termes.
Maladie opportuniste : Maladie infectieuse dont l’agent causa1 est en principe élimine
Par le Système immunitaire, mais qui se développe quand l’individu présente une
immunodéficience.
Vigueur hybride : Phénomène observé dans le croisement de deux races pures où les
hybrides (hétérozygotes) présent un phénomène plus intéressant que celui de chacun des
deux parents.
Délai synaptique: Durée nécessaire pour qu'un message (influx) nerveux franchisse une
synapse.
Phylogénèse: Reconstitution de l'histoire évolutive des différentes lignées issues d'un
ancêtre commun en se fondant sur les divergences apparues.
Partie C : Exercice au choix.

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Le candidat traitera au choix un seul des deux exercices suivants.
Exercice 1.
1. Il s’agit de l’immunité acquise car la présence d'un antigène est indispensable pour le
déclenchement du processus.
2. D'une façon générale. les anticorps agissent sur les molécules solubles telles les
toxines. Mais aussi les bactéries exogènes. Les virus avant leur pénétration dans les
cellules ci hies. Il se produit une liaison spécifique de l'antigène sur son site de fixation à
l'anticorps qui le neutralise sans le détruire. On parle de formation de complexe immun.
Ce dernier sera ensuite éliminé par les cellules phagocytaires qui expriment à leur
surface des récepteurs spécifiques à la partie constante des anticorps.
Exercice 2.
1. Nommons les hormones libérées dans :
Le contrôle hypophysaire: LH et FSH : le contrôle hypothalamique: GnRH.
2. Illustrons les rapports entre le contrôle h) apophysaire et le contrôle hypothalamique.
La FSH (hormone folliculostimulante) : les cellules de Sertoli (qui stimulent indirectement
la spermatogénèse) La LH (hormone lutéinique): les cellules de leydig qui sécrètent la
testostérone.
3. L’hypothalamus libère la GnRI. Fabriquée dans les neurones hypothalamiques. Dans
les capillaires sanguins situés dans la tige pituitaire. Vers l'hypophyse. Ce qui lui permet
de contrôler la production des gonadostimulines.
II. Exploitation des documents.
Partie A.
1. Relevons les différences entre l'Homme moderne et Chimpanzé.
II- EXPLOITATION DES DOCUMENTS
Partie A.
Désignation (élément de comparaison) Homme moderne Chimpanzé
céphalisation Plus élevée (1500cm3) Moins élevée (380cm3)
Face et mâchoire Moins prognathe plus prognathe
Denture Canine peu Canine très développées
développées
Mâchoire En forme de V En forme de U
Bourrelet crânien ou sus orbital absent présent
Position du trou occipital centrée En arriéré
2. Relevons la ressemblance et les différences entre les chromosomes de l’homme et
ceux du chimpanzé
ressemblance différences
-disposition des bandes claires et sombres elle s’observe :
identiques dans les bras long du -au niveau des centrosomes la disposition
chromosome 4 des bandes est inversée dans les deux
-le bras long du chromosome 2 humain espèces au chromosome 4 et dans le
correspondrait au chromosome 2q du chromosome 2q ou encore le chromosome 2
chimpanzé retourné et 4 ne différents que par une inversion d’un
-les extrémités des bras courts et long du fragment de centromère chez les deux
chromosome 4 sont identiques chez le espèces.
chimpanzé et l’homme -le chromosome 2 de l’homme ne serait
qu’une fusion ou association des
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LE FAX SVT TERMINALE D
chromosomes 2q et 2p du chimpanzé.
3. Comparons les séquences du gène et la protéine NAD déshydrogénase des
primates :
Nombre d’acides aminés Nombre de nucléotides
diffèrent différents
Entre l’homme et le 3 9
chimpanzé
Entre l’homme et le gorille 3 9
Entre le chimpanzé et gorille 4 6

4. Oui, puisque les multiples ressemblances de la protéine montre qu’il descende tous d’un
même ancêtre.
Partie B.
1. On observe l’apparions d'un pic de LH suite au taux élevé d’œstradiol.
2. L’absence de pic de LH entre les 146eme jour et les 150eme jour de expérimentation est
due au faite que pendant cette intervalle la perfusion GnRH est arrêtée. En effet,
l’hypophyse ne répond plus au pic artificiel de d’œstradiol que si elle est Stimule par la
GnRH.
3. Oui. En effet, En présence de la perfusion de GnRH, Il Ya sécrétion des hormones
ovariennes.
4. Le déclenchement de la puberté semble être provoqué par la mise en route de la
neurosécrétion de GnRH.
5_ l.a production pulsatile de LH par l’hypophyse n'est possible que si la perfusion de
GnRH est administrée de façon pulsatile et continue sur une période 110 Jours.
III. Saisir de l'information scientifique et appréciation.
1. a. La drépanocytose est ,appelée anémie à hématies falciformes parce que les
sujets atteints ont dans leur sang des Hématies déformées en forme de faucille.
b. Génotype de la forme létale de la drépanocytose : HbS//HbS.
2.a. La fréquence des hérozygotes (A/'S) est très élevée dans les régions où sévit le
paludisme parce que ces individus sont plus résistants au paludisme. La survie du
plasmodium étant. Compromise au sein des hématies HbA//HbS pauvres en K
b. Proposer une hypothèse pour justifier la faible fréquence Dans les régions
exemptées par le paludisme. les hétérozygotes souffrant d’anémie légère ne sont
plus favorables positivement par le paludisme qui tuent plus les individus HbN/HbA.
Ceux-ci deviennent donc plus nombreux dans la population, ce qui réduit la
fréquence des hétérozygotes
c. Le polymorphisme équilibré ou vigueur hybride ou hétérosis.
SUJET 2
I. Restitution organisée des connaissances.
Partie A: Questions à choix multiples (QCM).
1. b 2. c. 3.d 4. a
Partie B : Questions à réponses ouvertes (QRO).
1) définition les termes.
Hybride : Individu résultant de la reproduction sexuée entre deux autres individus de
races pures différentes pour un caractère donné. Anatoxine: Toxine dont la virulence

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1
LE FAX SVT TERMINALE D
est atténuée par un traitement approprié. Mais qui possède la capacité à stimuler la
production d’irnmunoglobulines contre la toxine initiale.
Catécholamines: Groupes de substances biologiques actives sécrétées par la médullo-
surrénale et agissant comme des hormones ou des neurotransmetteurs.
intégration neuro-hormonale : Réponse coordonnée de l’organsine qui s’effectue au
moyen de message de nature nerveuse et hormonale.
Partie C : Exercice au choix.
Le candidat traitera au choix un seul des deux exercices suivants.
Exercice 1.
1. Nous avons: les rayons X, La radioactivité. Les rayons X, certains produits chimiques,
certains médicaments.
2. citons quatre types de mutations ponctuelles connues: la mutation par substitution.
La mutation par délétion. La mutation par addition, la mutation par inversion.
3. N'importe quelle cellule (somatique ou germinale) peut être touchée. Mais. Seules les
mutations concernant les cellules germinales sont transmises au cours de la reproduction
sexuée à la descendance.
Exercice 2.
1. Citons deux caractéristiques du virus du Sida.
_ L’information génétique est portée par un ARN. C’est un rétrovirus.
_ L’enveloppe externe possède 2 types Je protéines : GP120 et GP41
_ Virus doué d'une grande capacité de mutation, les antigènes viraux sont sans cesse
modifiés.
2. Illustrons chacune de ces phases en insistant sur au moins deux caractéristiques de
chacune des phases.
La primo-infection:
- Symptôme d'une maladie virale bénigne (fièvre. Légère fatigue).
_ Charge virale s’élève brutalement puis baisse.
_ Production des anticorps par la personne infectée : il y a alors séropositivité de
l’individu.
_ Production des lyn1phocytcs T cytotoxiques:
_ Taux de CD4 qui s’abaisse brusquement puis s’élève.
Phase asymptomatique :
- inflammation de certains ganglions lymphatiques ;
-Charge virale diminue sensiblement ;
- les défiances demeure actives, pas de syntone apparents, la population des LT4 baisse ;
-cette phase peut durer plusieurs années, l’organisme sa faibli et devient la proie
d’infection respectées.
La phase symptomatique :
- Le taux de L T4 diminue et atteint le seuil critique ;
- Effondrement des défenses immunitaires :
- Elévation de la charge, ira le:
- Apparition des maladies opportunistes: moins long terme.

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LE FAX SVT TERMINALE D
- L’organisme est incapable de se défendre
contre toute sorte d’infectons et la mort
survient a Plus ou moins long terme.
II. Exploitation des documents.
Partie A.
1. Le centre bulbaire est le centre cardio-
modérateur,
2. Le nerf pneumogastrique ou nerf X :
c'est un nerf moteur et parasympathique. Le
nerf de Hering Est un nerf sensitif
parasympathique.
3. Les deux nerfs ici diminuent le rythme
cardiaque.
4. Le type de récepteur localisé dans le
sinus carotidien est un barorécepteur ou 1- Nerf de Hering
rensio-récepteur. 2- Nerf de cyon ludwig
5. Schéma fonctionnel montrant la régulation 3-nerf vague ou pneumogastrique
nerveuse de la pression artérielle dans le cas de + = message nerveux
son augmentation au niveau du sinus carotidien.
Partie B.
1. c’est la trisomie 21 ou mongolisme ou Syndrome de Down.
2. Age élevé de la mère.
3. 17 eme et 20 eme semaine.
4. Le but de l’amniocentèse est l'établissement du caryotype à partir des cellules
fœtales pour détecter des éventuelles anomalies génétiques.
5 a. Fausse couches. Risques d’infection. b. Examens prénataux ou anténataux.
III- SAISIE DE L'INFORMATION BIOLOGIQUE ET APPRECIARION.
1. La crise biologique crétacée - tertiaire serait due à une chute des météorites et un
volcanisme intense. Cette chute des météorites aurait entrainé un réchauffement de la
planète par augmentation de l'effet de serre. En ce qui concerne le volcanisme. les
cendres volcaniques auraient bloqué les rayons solaires pendant de longs mois
entrainant ainsi un refroidissement du climat à la surface de la Terre.
2. Les climats seront de plus en plus chauds.
Correction d’épreuve SVT 2018
SUJET I
I-Restitution organisée des connaissances / 8 points
Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM) /4 pts
1-d ; 2—c ; 3—b ; 4—c.
Partie B : Questions à Réponses ouvertes (QRO) / 2 pts
Définitions des termes :
Répertoire immunologique : ensemble des récepteurs exprimés par les différents clones de
lymphocytes d'un individu à un moment donné de sa vie. 0,5 pt
Potentiel de récepteur : polarisation membranaire locale et graduelle d'une cellule sensorielle
en réponse à l'augmentation de l'intensité du stimulus. 0,5 pt
Gènes allélomorphes : séquences d’ADN situées sur le même locus et correspondant à
différentes versions d'un seul gène. 0,5pt
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1
LE FAX SVT TERMINALE D
Hypothèse : Énonce anticipant sur la nature des relations entre deux ou plusieurs
phénomènes ou bien explication provisoire qui doivent être testée par l'expérimentation.
0,5pt
Partie C : Exercices au choix /2 pts
Exercice l :
1. Après la contamination, les différentes phases sont :
- primo infection ;
- Phase asymptomatique ;
- Phase symptomatique ou SIDA déclaré.
* À la primo infection les cellules du système immunitaire sont infectées spécifiquement par
le VIH. Ce sont les lymphocytes T4, monocytes et macrophages. Ces cellules expriment au
niveau de leur membrane, la protéine GP4, (cas des lymphocytes T4 (LT4)). Le virus
s'accroche sur CD4 grâce à la protéine GP120. La protéine GP41 entraine la fusion des deux
membranes. Les deux brins d'ARN viral plus les molécules de la transcriptase inverse sont
libérés dans la cellule hôte. Il se produit une rétro transcription de l’ADN viral qui s'intègre
sous forme de provirus dans l’ADN de la cellule. Le virus peut demeurer des mois ou des
années sans se manifester. Le réveil se fera par exemple si un
LT4 est activé. Le virus se multiplie et fait éclater la cellule. Des virions vont contaminer les
cellules voisines.
Les symptômes chez le patient sont ceux d'une maladie bénigne (fièvre. Courbatures). 0,5 pt
• À la phase asymptomatique, la lyse des LT4 se poursuit ; les défenses immunitaires restent
actives. Les anticorps (anti VIH) produits dans le sang peuvent bloquer la pénétration des
virus dans les cellules saines et les LT8 détruisent les LT4 infectés. On observe une
diminution de la population des LT4 Cette phase peut durer plusieurs années. L'organisme
s'affaiblit. Avec le manque croissant des LT4, il devient la proie des infections répétées. On
observe régulièrement l'inflammation des ganglions. 0,5 pt
• À la phase symptomatique. Qui se caractérise par l'effondrement des défenses immunitaires
et l'apparition des maladies opportunistes, l'organisme possède à ce stade un nombre de LT4
inférieur au seuil critique. Il ne peut plus se défendre contre les virus, bactéries,
champignons... il se développe une série d'infections et de tumeurs. On aboutit à plus ou
moins long terme à la mort du sujet. 0,5 pt
2. On peut citer :
- Mise en quarantaine ou discrimination ; 0,25 pt
- Stigmatisation ; 0,25 pt
Exercice Il :
a) Une famille multi génique correspond à un ensemble de gènes aux séquences homologues
qui proviennent d’un gène ancestral unique. 0,5 pt
b) La coordination des mouvements assurés par les muscles antagonistes est sous la
dépendance de l‘innervation réciproque de ceux-ci. 0,5 pt
c) Le pourcentage de recombinaison des gènes permet de déterminer la distance entre les loci
0,5 pt
d) L’Homo sapiens. L‘Homme actuel est le terme d'une évolution qui a progressivement -
transformé son ancêtre initial, l’Australopithèque. 0,5 pt
Il - Exploitation des documents /8 points
Partie A :
1. a) Ce sont les LB possédant des anticorps spécifiques de Ag1. 0,5 pt

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LE FAX SVT TERMINALE D
b) Les seuls lymphocytes qui reconnaissent les antigènes libres sont les lymphocytes B. 0,5
pt
2. Les lymphocytes sélectionnés par contact avec un antigène nécessitent des interleukines
pour être activés et subir une expansion clonale. Or les interleukines sont sécrétées par les
LT4 sélectionnés. En l'absence des LT4 dans les milieux de culture, on est amené à
l'approvisionner en interleukines. 1pt
- 3. Les lymphocytes présents dans les trois milieux de cultures sont des LB spécifiques
d'Ag, On observe : 0,75x3=2,25 pts
- Que seule la culture 1 montre de très nombreuses cellules car elle seule renferme I'Ag1.
- Les LB anti Ag1, mis en présence de l'Ag1 duquel ils sont spécifiques et d’interleukines.
Ont donc seuls subi l'expansion clonale.
- Les LB anti-Ag1, mis en présence d’interleukines et d'Ag2 ou d'Ag; ne subissent pas
d'expansion clonale.
4. On en déduit que deux signaux sont simultanément nécessaires pour provoquer une
expansion clonale : liaison anticorps membranaire-antigène et les interleukines. 0,75 pt
Partie B :
1. Les récepteurs ou mieux le nombre de récepteurs joue un-rôle décisif dans la
communication hormonale. Dans le cas du diabète gras, il n'existerait pas ces récepteurs.
L’insuline produite ne sert presque pas car elle ne peut pas se fixer sur les cellules cibles.
1,5pt
2. Chez la chienne : elle souffre du diabète juvénile. 0,5pt
Explication : Par l'intermédiaire du placenta, le pancréas du fœtus se comporte comme un
greffon pour la mère chienne pendant la gestation. La mise-bas rompt ce lien physiologique
d’où la reprise des troubles chez la chienne diabétique.1pt
III- SAISIE DE L'INFORMATION SCIENTIFIQUE ET APPRÉCIATION / 4 points
1. Les membres des vertébrés tétrapodes présentés ici sont constitués de trois segments
articulés. 0,5x3=1,5 pt
- Le segment proximal constitué d'un os long- (ici. l'humérus), il forme le bras ;
- Le segment moyen constitué de deux os (ici, le radius et le cubitus) qui forme l’avant-bras ;
- Le segment distal correspondant à la main.
2. L'adaptation au vol du membre des vertébrés peut être constatée : 0,75x3=2,25 pts
* Chez les mammifères. Les chauves-souris où le segment distal reste pentadactyle. Les
doigts 2 à 5 sont très allongés et soutiennent la membrane alaire.
* chez les oiseaux, on assiste à une réduction du nombre de doigts ; seuls les doigts, 2 à 4
subsistent et le médian s’allonge. Les plumes, production de la peau représentent la surface
portante.
3. Les similitudes constatées au niveau du membre des vertébrés peuvent expliquer leur
origine commune. Les modifications observées s’expliquent par des adaptations aux
différents modes de locomotion.1pt
SUJET II
I- Restitution organisée des connaissances/ 8 points
Partie A: Questions à Choix Multiples (QCM) / 4 pts
1-d 2-a 3-c 4-b
Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO) /2pts
Définitions des termes: Hétérosis : hybride né de parents de race pure et présentant un
phénotype plus intéressant. On parle de vigueur hybride. 0,5 pt

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Rénine: Enzyme produite par le rein {appareil juxtaglomérulaire) et qui provoque l'hydrolyse
dans le sang de l'angiotensinogène produit par le foie. (L’angiotensinogène inactif est
transformé en angiotensine active). 0,5 pt
Bifaces : outils fabriqués en général à partir du silex taillé de deux faces, de taille variable
dans l'industrie préhistorique. (Paléolithique moyen). 0,5 pt Situe de transduction: zone d'un
récepteur sensoriel ou d'un neurone sensitif où les caractéristiques du stimulus sont codées
en amplitude de potentiel de récepteur. 0,5 pt
Partie C : Exercices au choix 2pts
Exercice 1 :
1. Première prescription : empêcher la fécondation pour Mme X; 0,5 pt
Deuxième prescription : empêcher la nidation chez Mme Y. 0,5 pt
2. -Action complémentaire: prolifération des cellules (muqueuses utérine et vaginale pour
l'œstradiol: dentelles endométrales et acini des glandes mammaires pour la progestérone).
-Action antagoniste: elle est observée lors de la deuxième phase du cycle ovarien et lors de
la grossesse. En effet, le taux de progestérone est élevé, on observe une hyperthermie, ce
qui n'est pas le cas à la première phase. Au niveau de l'utérus, la progestérone inhibe les
contractions générées par œstradiol.
Exercice Il :
1. Dans une allogreffe, le donneur n'est pas apparenté au receveur. Même si la compatibilité
entre les deux organismes est d'au moins 75%. Il faut, après l'intervention, faire subir un
traitement immunosuppresseur au receveur pour prévenir le rejet du greffon. 1 pt
2. Oui, puisque le système immunitaire sensé assurer la fonction de protection est supprimé,
l'individu devient donc sujet aux infections microbiennes. 0,5x2=1 pt
Il - Exploitation des documents 8 points
Partie A:
1. a) la myasthénie: maladie auto-immune. 0,5 pt
b) destruction du soi par des auto-anticorps (immunoglobulines dirigées contre les récepteurs
d'acétylcholine). 0,5pt
2. a) la paralysie chez les sujets myasthéniques s'explique par l'interaction immunoglobuline-
récepteur qui empêche la fixation de l'acétylcholine sur les récepteurs. 0,5pt
Ainsi les synapses neuromusculaires des sujets malades sont désactivées et les muscles ne
peuvent être excités.
b) les anticorps anti immunoglobulines injectés vont neutraliser les immunoglobulines
dirigées contre les récepteurs de l'acétylcholine. Ainsi l'acétylcholine peut se fixer sur les récepteurs
des muscles post-synaptiques et transmettre l'excitation des muscles.
3. a) les immunoglobulines maternelles traversent le placenta et se retrouvent dans le sang de
l'enfant (fœtus) et provoquent la paralysie à la naissance placenta et se retrouvent dans le sang de
l'enfant (fœtus) et provoquent la paralysie à la naissance;
b) la disparition de la paralysie chez l'enfant quelques mois après la naissance s'explique par le fait
que la durée de vie des immunoglobulines n'excédant pas quelques mois, leur taux dans le sang va
ainsi diminuer progressivement jusqu'à s'annuler;
c) Ces immunoglobulines ne peuvent pas appartenir à la classe lgM. (Les lgM sont de« grande
taille» et ne peuvent traverser les membranes du placenta.) 0,5 pt
Partie B : Expérience 1 : Puisque chez les rates dont on a enlevé les ovaires, l'hypophyse
augmente de taille et le taux d'hormones hypophysaires est plus élevé que la normale, on peut
déduire que lorsque l'ovaire est en place, il inhibe la sécrétion de FSH et de LH. Des quantités bien
dosées d'œstrogènes provoquent Je retour à la normale des sécrétions de FSH et de LH. On peut

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conclure que l'ovaire inhibe la production des hormones hypophysaires par l'intermédiaire des
œstrogènes.
Expérience 2 : Étant donné que l'ablation de l'hypophyse pratiquée le troisième Jour du cycle
provoque l'atrophie des ovaires, ceci montre que l'hypophyse contrôle l'activité de l'ovaire. 1 pt
Expérience 3 : Comme la greffe d'hypophyse corrige les effets de son ablation, on conclut que
l'hypophyse agît sur l'ovaire par l'intermédiaire d'une ou de plusieurs hormones. 1 pt Expérience 4
:
Puisque la stimulation électrique de l'hypothalamus de façon régulière et localisée provoque chez
les femelles non castrées, une hypersécrétion des hormones hypophysaires. On conclut
l’hypothalamus commande la sécrétion des hormones hypophysaires 1 pt
III- Saisie de l'information biologique et appréciation/ 4 points
La surface de l'axone porte les mêmes charges positives. On n'enregistre pas de DDP (différence de
potentiel). 0,5pt
a) Potentiel de repos ou de membrane: -75 mV 0,5pt
b) Différence de concentration ionique entre fa surface et l'intérieur de la membrane de l'axone au
repos. 0,25pt
c) de t2 à t4 : H I: 1,5 pt
Inversion de la polarité membrane: -75 mV 0,5pt
* inversion de la polarité (dépolarisation);
* Repolarisation (retour à la polarité initiale).
3. Interprétation: répartition et mouvements des charges de part et d'autre de la membrane de
l'axone.

Na+ ++ +Na+ K+ + + + + Na+ Na++ + + + Na+


K+ + + + K+ Milieu extra
+ + + +
Na + + + K Na + + + K
K+ + + + +
Na++ + + Na+ Temps Milieu
t4 intra

Temps t1 Temps t2 stimulation Mouvement inverse,


- Entrée des ions Na+ La membrane retrouve sa
-Entrée des ions K+ polarité de départ

CORRECTION SUJET SVT 2019

SUJET I
I - RESTITUTION ORGANISÉE DES CONNAISSANCES / 8 points

Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM) / 4 pts

1 - b; 2 - a ; 3 – c ; 4 – d.
Partie B : Questions à Réponses ouvertes (QRO) / 2 pts
Définitions des termes :
Maladie autosomique récessive : maladie génétique dont le locus du gène défectueux
est récessif et porté par une paire d’autosomes.

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LE FAX SVT TERMINALE D
Barorécepteurs : récepteurs se trouvant dans les sinus carotidiens et la crosse aortique
sensibles à l'étirement des vaisseaux sanguins et stimulés lors de changements de
pression sanguine
Syndrome : Ensemble de signes ou de symptômes, qui pris ensemble caractérisent un
état
pathologique, alors qu’un seul d’entre eux n’est pas significatif de cet état.

Reflexe proprioceptif : reflexe dont les récepteurs sont situés dans l’organe qui va réagir

Partie C : Exercices au choix / 2 pts

Exercice I : a)-

Types de pilules composition Mode d’action Résultats obtenus


RU 486 Stéroïde anti- Se fixe spécifiquement entrave du
progestatif sur développement
synthétique les récepteurs de la embryonnaire par
couramment progestérone au niveau détachement puis
appelé de l’utérus et inhibe son élimination de la
mifépristone action nécessaire au muqueuse utérine :
analogue maintien de la empêche la nidation
structural de la grossesse. de l’œuf, l’effet est
progestérone donc abortif.
agoniste de la Retarde ou bloque
Pilule du Œstrogènes et progestérone, l’ovulation et / ou
lendemain /ou progestérone ou progestatif se fixe sur empêche la nidation
de synthèse à le récepteur de la d’un éventuel œuf
fortes doses progestérone et permet fécondé donc l’effet ici
de l’activer ; il
(Lévonorgestrel) est contraceptif..
mime ainsi les effets de
la progestérone sans
produire ses effets
biologiques

b) Deux inconvénients de l’utilisation des pilules :


- Mastodynies (douleurs aigües dans les seins)
- Aménorrhée (absence de menstruations), dysménorrhée (troubles du
cycle menstruel), métrorragies (hémorragie anormale d’origine utérine)
- Prise de poids
- Maux de tête
- Augmentation du risque des maladies cardiovasculaires, des thromboses et des
cancers

Exercice II :

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LE FAX SVT TERMINALE D
1-Fréquence des différents génotypes
Fréquence génotypique = nombre d’individus portant le génotype/ nombre d’individus total
de la population, ainsi :
- f(D//D) = 350/650 soit 0,5384
- f(D//d) = 200/650 soit 0,3076
- f(d//d) = 100/650 soit 0,1538

2- Fréquence des allèles


- L’allèle D : p = f(D//D) + ½ f(D//d) = 0,5384 + ½ (0,3076) = 0,6922

- L’allèle d : q = f (d//d) + ½ f(D//d) = 0,1538 + ½ (0,3076) = 0,3076


II – EXPLOITATION DES DOCUMENTS / 8 points
Partie A :
1. La contraction musculaire est normalement déclenchée par l’intermédiaire de cellules
nerveuses qui lorsqu’elles sont excitées et parcourues par un influx nerveux, sécrètent à
leur extrémité une substance chimique ou neuromédiateur l’acétylcholine. Ce
neuromédiateur est transmis à la cellule musculaire àtravers une jonction
neuromusculaire et se fixe sur ses récepteurs spécifiques situés sur la membrane de
la fibre musculaire, puis déclenche sa contraction.
2. Chez le myasthénique, la cause de la paralysie est la présence au niveau des
récepteurs membranaires à acétylcholine, d’anticorps anti-récepteur empêchant ainsi la
fixation du neuromédiateur. Les synapses neuromusculaires des sujets malades sont
désactivées et les muscles ne peuvent être excités et la contraction musculaire ne peut
avoir lieu.
3. Au cours de la grossesse, les anticorps maternels sont capables de traverser la
barrière placentaire et se retrouvent chez le fœtus qui va ainsi manifester les symptômes
de la maladie à la naissance. Après la naissance, ces anticorps vont disparaitre
progressivement et l’enfant ne manifeste plus les symptômes de la maladie.
4. L’enfant qui demeure myasthénique est né malade, il fabrique lui-même ses
anticorps anti-récepteurs. Les symptômes qu’il présente ne sont pas dû aux
anticorps maternels.
Partie B :
1. Les intensités i1, i2 et i3 sont dites infraliminaires et l’intensité i4 est dite liminaire
2. Malgré que l’intensité i3 soit infraliminaire, on obtient un potentiel d’action
résultant de la sommation des intensités de stimulations i1, i2 et i3. Cette
courbe a la même allure qu’en i4 car lorsque l’intensité est suffisante pour
obtenir un potentiel global, l’amplitude du potentiel ne change pas.
3. Nous avons ici une sommation de type temporelle, car les stimulations 1,2 ,3
ont lieu en un même point mais à des moments différents rapprochés dans le
temps.

4. Non les enregistrements seront différents.

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LE FAX SVT TERMINALE D
Justification : Dans ce cas l’électrode est placé directement sur la
fibre (position présynaptique), alors que dans le premier cas l’électrode est
en position post-synaptique, la sommation dans ce cas ne pourra plus être
possible et l’allure de la courbe en i3 (intensité infraliminaire) serait semblable
à celle de i1 et i2 du premier enregistrement.
III- SAISIE DE L’INFORMATION SCIENTIFIQUE ET APPRÉCIATION / 4 points
1-
a) L’ablation de l’hypophyse entraîne une atrophie ovarienne et utérine et
l’arrêt des cycles
sexuels cela suppose que l’hypophyse agit sur les ovaires et l’utérus.
b) L’action de l’hypophyse sur les ovaires est directe et se fait via des hormones
véhiculées par le sang car des injections régulières d’extraits antéhypophysaires
chez cette chatte, rétablit les phénomènes disparus.
Cependant si la chatte est ovariectomisée, il n’y a pas restauration du cycle utérin
malgré les injections hypophysaires, cela suppose que l’action de l’hypophyse sur
l’utérus n’estpasdirecte et se fait parl’intermédiairedel’ovaire.
2- Les effets de la lésion de l’hypothalamus postérieur supposent que le
fonctionnement de
l’hypophyse est sous le contrôle de l’hypothalamus
La section de la tige pituitaire entraine les mêmes effets qu’une lésion de
l’hypothalamus, ce qui indique que l’hypothalamus agit sur l’hypophyse grâce à
des substances déversées à travers la tige pituitaire.
3- Oui cette prescription peut être efficace.
Justification : L’hypothalamus est susceptible d’être influencé par des stimuli
d’origine externes provenant de l’environnement via le système nerveux central. Il
est le siège des émotions pouvant entrainer le dysfonctionnement de
l’antéhypophyse responsable par ses sécrétions hormonales de l’activité des
gonades et de l’utérus, donc des cycles sexuels. Les événements vécus (stimuli
externes) sont à l’origine des émotions qui ont perturbé l’hypothalamus ce
qui explique la perturbation voire l’interruption des cycles sexuels de
mademoiselle TOLAMBO.

SUJET II

I - RESTITUTION ORGANISÉE DES CONNAISSANCES / 8 points

Partie A : Questions à Choix Multiples (QCM) / 4 pts

1-a; 2-c; 3-a; 4-b


Partie B : Questions à Réponses Ouvertes (QRO) / 2pts

Définitions des termes :

Brassage génétique : recombinaisons des gènes au sein d'une population


entière et sur plusieurs générations.

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LE FAX SVT TERMINALE D
Ontogenèse : développement d’un individu depuis sa conception (fécondation et
formation de l’œuf) jusqu’à sa forme adulte définitive. / Etape du développement d’un
être vivant débutant à la fécondation et se terminant avec la fin du développement
embryonnaire marquée par la mise en place du plan d’organisation.

Neuromédiateur : molécule chimique produite par les neurones qui assure la


transmission de l’information entre les récepteurs sensoriels et les neurones au niveau
d’une synapse.
Immunocompétence : capacité du système immunitaire à répondre à une stimulation
antigénique ou à différencier le soi du non-soi.

Partie C : Exercices au choix / 2pts

Exercice I :

Homme gorille
Capacité crânienne 800 à 1600 cm3 450 cm3
position du trou occipital En avant ou centré En arrière
Aspect de la face Aplatie et présence d’un menton Prognathe
Courbure de la colonne 4 courbures 1
courbure vertébrale
Forme du bassin Court et large Long et étroit
Bipédie Permanente Occasionnelle
Longueur des membres Membres antérieurs moins Membres antérieurs
plus longs que les membres longs que les
membres postérieurs postérieurs
Préhension de la main et du Membres antérieurs Membres antérieurs
et pied postérieurs

Exercice II :

Types Nature de la Catégories Effecteurs Rôles


d’immunité réponse de leucocytes
Immunité Spécifique et LB Protéines du Elimination des
humorale acquise complément antigènes
et circulants
Plasmocytes
qui sécrètent
les anticorps
spécifiques
Immunité Spécifique LT LT cytotoxiques Elimination des
cellulaire et acquise antigènes
intracellulaires

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LE FAX SVT TERMINALE D
II – EXPLOITATION DES DOCUMENTS / 8 points

Partie A :

1- Les cellules cancéreuses représentent un antigène pour l’organisme malade.


Justification : Leur présence dans l’organisme déclenche la réaction du
système immunitaire
2- On constate que chaque injection d’interleukines 2 entraine l’augmentation du
nombre de lymphocytes T dans l’organisme.
La base de ce traitement est la production des lymphocytes T suite à l’injection des
interleukines 2 c’est donc une réaction immunitaire à médiation cellulaire.

3- La masse tumorale disparaît car les cellules cancéreuses sont détruites


par les lymphocytes T cytotoxiques

4- Schéma de la destruction de la cellule cancéreuse par le lymphocyte T (voir schéma

Partie B :

1- C’est un potentiel d’action musculaire

2- a) ce sont des potentiels de plaques motrices d’amplitudes décroissantes


c) C’est un potentiel d’action musculaire
3- En B, L’électrode se trouvant au niveau de la plaque motrice, l’enregistrement obtenu
est un courant ou potentiel de plaque motrice (dépolarisation lente de la membrane
musculaire, qui reste locale et excite la partie voisine du sarcolemme) capable de
déclencher un potentiel d’action dans la partie adjacente à la plaque motrice s’il atteint le
seuil d’excitation.
Plus la dose du curare est élevée, plus l’amplitude de ce potentiel de plaque
motrice va diminuer car les récepteurs à acétylcholine sont de plus en plus occupés
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LE FAX SVT TERMINALE D
par les molécules de curare. Lorsque tous les récepteurs sont occupés, le potentiel
de plaque motrice n’est pas généré, malgré l’excitation (dose 4).
En C, la courbe obtenue est un potentiel d’action musculaire qui est déclenché
suite à potentiel de plaque motrice (PPM) d’intensité suffisante. Aux doses 1 et 2, la
dose de curare étant faible, le potentiel de plaque motrice atteint et dépasse
l’intensité seuil et réussi à générer un potentiel d’action musculaire à distance de la
plaque motrice. A la dose 3, la concentration en curare étant élevée, le potentiel de
plaque motrice n’atteint pas le seuil et à la dose 4, il n’y a pas de PPM, ainsi dans
ces deux cas on n’obtient pas de potentiel d’action dans les zones adjacentes à la
plaque motrice.

4- Le curare se fixe compétitivement sur les récepteurs à acétylcholine et empêche


celui-ci d’activer la contraction du muscle d’où la paralysie. En effet, c’est la fixation
d’acétylcholine à ses récepteurs au niveau de la jonction neuromusculaire qui
déclenche la genèse du potentiel de plaque motrice qui va exciter les fibres
musculaires adjacentes à la plaque motrice et entraîner la naissance d’un
potentiel d’action musculaire à l’origine de la contraction du muscle.

5- Le curare agit uniquement au niveau de la jonction neuromusculaire en empêchant


la genèse du potentiel de plaque motrice et ne touche pas les centres nerveux (encéphale
et moelle épinière) responsables de la volonté et de la sensibilité, ni la fonctionnalité du
muscle, c’est la raison pour laquelle, malgré la paralysie, les victimes gardent leur
sensibilité et restent conscientes.
III- SAISIE DE L’INFORMATION BIOLOGIQUE ET APPRÉCIATION / 4 points
1- Il s’agit d’un dihybridisme L’allèle soie courte est dominante sur l’allèle soie bouclée et l’allèle
antenne normale domine l’allèle antenne atrophiée.

2- a) les gènes étudiés sont portés les gonosomes, il s’agit d’une hérédité liée au sexe ou
gonosomale
b)- XCN Xab et XCN Y

3- a) le polymorphisme de la F2 s’explique par le phénomène Crossing over ou


enjambement qui se produit chez la femelle lors de la gamétogenèse

b)- elle produit 4 types de gamètes XNC. Xab. XaC. XNb

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