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~
C 611ection ...
: 1 nter
Africaine de
,...
M.athématiq ues
sous la direction
dè Saliou Touré
. Professeur à l 'Université .. •.,
d' Abidj3:Il
,
HE JIQUES.
•
Taïrou ALASSANE
Abdou Khadre BARRY
Jules N'DA KOUADIO
Olivier Théodule RAZAFINDRANOVONA
Paul REY
Julien SANHOUIDI
Soma TRAORÉ
Joseph TSOUMTSA (
EDICEF
58, rue Jean~Bleuzen
92178 Vanves Cedex
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L 'idée d'harmoniser les programmes de mathématiques entre les pays francophones d'Afrique et
de l'océan Indien remonte l'année
à où fut organisé par l'IRMA, Abidjan, le premier sémi-
1983
naire d'harmonisation. Depuis, d'autres séminaires ont suivi : en
à
Cotonou, en
1985 à à 1988
Conakry et en juin 1992 à Abidjan avec la participation de 20 pays.
LaAfricaine
suite logique, souhaitée par tou s les participants, est l"élaboration d'une Collfic.tion Inter-
de manu els de mathématiques pour l'enseignement secondaire. Des rédacteurs de tous
les pays participent à la réalisation de ce projet. Un comité de coordination travaille avec les cel-
lules nationales m ises en place dans chaqu e pays.
COMITÉ DE COORDINATION
'autres séminaires de concertation ont réuni les responsables de ces cellules, à Libreville en
D 1993, à Ndjaména en 1994, à Yaoundé en 1995, à Antananarivo en 1996, à Dakar en 1997,
à Niamey en 1998 et à Nou akchott en 1999.
ISSN 1248-587-X
ISBN 978-2-84129-554-8
© EDICEF 2006
Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays.
Le Code de la propriété intelleètuelle n'autorisant, aux termes des articles L. 122-4 et L. 122-5, d'une part, que
les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à !-'ne utilisa-
tion collective » et, d'autre part, que « les analyses et les courtes citations » dans un but d'exemple et d'illus-
tration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou
de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite ».
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l'éditeur ou du
Centre français d'exploitation du d.Ioit de copie (20 , rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), constituerait
donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du.Code pénal.
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,
p .E FA E
ans un monde qui évolue rapidement, la m aîtrise et l'approfondissem ent des m athématiques
D apparaissent comme une condition indispensab le au développement des nations, plongées
qu'elles sont dans l'ère de la h aute technologie et d e la mondialisation des marchés.
Voilà pourquoi les m athématiciens africains ont commencé, dès 1983, à organiser des
réunions d e con certation sur les problèmes posés par l'enseignement des mathématiques qui
jouent un rôle essentiel dans la préparation des jeunes aux défis de l'avenir.
La Collection Inter-Africaine de Mathématiques que nous proposons au jourd'hui aux.élèves
de l'Enseignement Secondaire des pays francophones d"Afrique et de l'Océan Indien est le fruit de
cette collaboration franche et fraternelle qui a abouti. au mois de juin 1992, à l'élaboration et à
l'adoption par tous ces pays des programmes des premier et second cycles de l'Enseignement
Secondaire.
Elle a pour objectifs majeurs :
- l'harmonisation de la p édagogie des mathématiques et la mise à la disposition des élèves
et des enseignants africains de manuels de qualité tenant compte du milieu socioculturel
africain en tant que support et véhicule privilégiés des con cepts mathématiques;
- l'acquisition par les élèves des bases d'une formation mathématique solide qui leur per-
mettent d'analyser une situation, de conjecturer des hypothèses et de les valider ou non à
l'épreuve des faits ou du raisonnement, de recourir aux modèles mathématiques qu'ils
connaissent et de dégager une conclusion ;
- la diminution du coût du manuel pour permettre la réalisation d'un vieux rêve : un élève,
un livre.
Les ouvrages de la Collection Inter-Africaine de Mathématiques, rédigés par des équipes
d'enseignants, de chercheurs et de responsables pédagogiques africains, belges et français, s'ap-
puient sur l'environnement des élèves pour les motiver, les faire agir, les amener à comprendre et
à agir de nouveau, de manière autonome et créatrice. Les contenus adoptés et les m éthodes péda-
gogiques préconisées ont été systématiquement expérimentés dans plusieurs pays avant que ne
soient entreprises les rédactions définitives.
Conformément à notre conception de l'enseignement des mathématiques, nous n'avons pas
voulu présenter les leçons sous forme d'exposés théoriques, mais comme des séances de travail au
cours desquelles des activités de calcul, de dessin, de lectu re de documents (le plus sou vent
empruntés au milieu africain) sont mises en œuvre pour solliciter et provoquer constamment la
participation active des élèves.
.
Insérés dans les leçons, des exercices d'application immédiate p ermettent l'assimilation des
notions étudiées. Placés à la fin des chapitres, des exercices d'entraînement et d 'approfondisse-
I
ment permettent aux élèves d'éprouver leur compétence et aux professeurs d'évaluer leur ensei-
gnement.
Nous exprim ons notre gratitude aux différents Ministres chargés de !'Éducation dans les
p ays francophones d'Afrique e l ùe l'océan Indien, ainsi qu'aux responsables de la Coopération
Française et de la Coopération Belge qui, par leur compréhension, leurs encouragements et leur
soutien constant tant moral que m atériel, nous ont permis de r éaliser ces ouvrages dans les
meilleures conditions possibles. , ·
Enfin, nous espérons que ce manuel répondra au mieux à l'attente et aux besoins des utilisa-
teurs (professeurs et élèves). Afin d'en améliorer les prochaines éditions, nous accueillerons avec
reconnaissance les remarques, les critiques et les suggestions qu'ils voudront bien nous faire et,
par avance, nous les en remercions.
Saliou Touré
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s
ARITHMÉTIQUE 5 LIMITES ET CONTINUITÉ ............................. 193
1. Les ensembles N et "1l. 1. Limites d'une fonction
2. Divisibilité dans "1l. 2. Étude d'une branche infinie
3. PPCM et PGCD de deux entiers relatifs 3. Continuité d 'une fonction
4. Nombres premiers
r·
-~ ,_
NOMB!lES COMPLEXES ............................... .
1. Etude algébrique
55 PRIMITIVES
FONCTION LOGARITHME NÉPÉRIEN .. ...... 233
2. Étude trigonométrique 1. Primitives d'une fonction
3. Utilisation des nombres complexes 2. Fonction logarithme népérien
3. Fonctions comportant ln
4. Logarithme décimal
350
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A rit •
Introduction
Arithmétique 5
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1 Les ensembles N et Z
• 1. 1, L'ensemble N
11,J désigne l'ensemble des ,mtims naturels et f¾I• l' ensnmhlc clos entiers natUiels non nuls.
On a : I\J = lO ; 1 ; 2 ; :1 ; ... : n ; n + 1 ; ...1 et I'\/' = Ill \ IOI .
R~rnar~u~
Ot:ux entiers nnturds a et b sor,J toujoun; comparables, c'est~d~clire on n tnujours : a ~ û ou b ~ a :
"" dit rync :. dans l'\J est uue 1·e lt1t ion d'o.r drc total.
••
Toute partie non vide de l'\J admet un plus petit élément.
J::.\l'fllfJ /c.,
• I.e plus petit élément de f\J est o.
• Le p lt,s petit élémcmt de l'cnseml>le (271 + 7 , n E 1\1] c,st 7 .
6 Arithmétique
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On a; 13 = 1 el 1 •~ 1
1 + 23 =9
3
et (1 + 2)2 = !.l
1"3 +23 +3 3 : 36 et (1 + 2 + 3)2 = 36
1' + 2 3 + :i 3 + 43 = 100 et Il + 2 + 3 + 1 )2 = 100.
C(l:s observations conduisent à conjecturer que: 'V n E N •. 1 31 + 23 + •.. + n 3 = (1 + 2 + ... + n)2.
Étant dans l'impossibilité d·errectuer une in finit é de vérific.ations, nous allons utiliser un raisonnement
par ré<:urrençe, d oot le principe peut être illustré par la situation s uivante : « si, dons une rongée de voi-
lurtJS~ lo prc,1lière. esl verte el dcrribre Ioule voitare verte il y a une iroitu.re verte . alors toutes Je.<. vc!ifures
sont veI1es ».
Pour démont.rc.r qu'une proposition P(n ), qui concerne un en.lier naturel n, es~ vroie pou! tout
n supérieur ou égal à ~• on 1;1rocèdc en deux étapes :
• on .démon!Te que : Pln 0) est vr.tie ;
• ou démontre que : pour tout entier k supérieur ou égal à " •· oSÎ P{k) .est vraie alors
P(k + l) estvm.ic.
/:xr,m p/r.s
• Soit Pin) la prop osition : • 1 3 + 23 + .. . + n' = Il + 2 + .. . + n)? ».
- Nous avons déjà ~•érifié que : Pit) est vraie.
- Soit k un entier naturel supérieur ou égal à 1.
Si P(k.) est vraie. oo a : 13 + 23 + ... + k3 = (1 + 2 + ... + k)' ;
donç : 13 + 23 + ...·+ ,._., + (k + 1)3 "' (1 + 2 + ... + k)Z + k (k + 1)2 + (k. + 1)i
., = [k(kt l ) J' +z klk/ l) (k+ 1 ) +lk+l)2
=[k(k t l ) +(k+l)r
= Il+ Z + .. . + k + (k + 1)1• :
c·est-à-dire : P(k + 1) "st vraie.
On en déduit que, pour tout entier naturel n n.o o nul, P(n) est vmie.
• .Oémonlrons que pour tout enlit?r naturel n supérieur ou égal à 4. on a ; n 2 ~ 2".
Soit Qin) la propos ition : • n 2 :, 2" • ·
- Ou a : 4 i s 21 : donc : Q(4) est w aië.
- Soit k un entier naturel supérieur ou égal à 4.
Si Qlk) est vraie. ou a : k ' s zk.
Or : k: 1=l + t :donc: k: 1 :, ! et lk + 1)2 :, 2k'.
Donc: lk + 1) 2 S zht; c·est-à-dirc : Q(k + I) est vraiu.
On en d6duit que. pour tout untier naturel ,t supérieur ou égnl à 4, Qin) est vraie.
_ 1._._-2.., L'ensemble Z
7. désigne l'ensemble des enticf$ relatifs et z• l'tmsemblc rlns entiers relatifs non nuls.
On a : Z = ( ... ; n - 1 ; 11 ; • • • : - 2 : - 1 : O ; 1 ; 2 ; ... t et z•·= Z \ 10).
E. Addition dans L
L'add ition ,fans l. p ossède les propriétés suivant es.
Arithmétique 7
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N ot:tion et vocabulaire
• L'opposé d'un enlier rolalif a C5t unique ; ou li, noie - a et on l'appelle s_vmf.trique de a pour+.
• Pour résumer les 4 premières propriétR<, ou dil que (Z . +) P..<I un groupe:
pour résumer lus 5 pi-opriétés. on dit que (.l, +) esl un groupe commutatif.
• Plus g6n6ralement. llll ensemble muni <l'une loi tlH composition interne: est w1 groupe torS<pw :
- la loi est associative :
- J·i,nsemblc possècli, un élémcnl neut re pour celte loi;
- toul él6menl di, l"ensemhlr. admet m1 syn1étriq11e pour celle loi dans ccl ensemble.
Cc groupe est conu11utatif !=.Ï de plus la lui t?s:t couu1mlalive.
l:'x t,mp l,;s
• (R. • Jest un grou1,u c;onrwutatif.
(N. +) n'.,<I pas un groupe.
• Soil .'J, l'ensemble des isométries du plan.
(.1, •) est un groupe ; en effet ;
- lit compv~t:t; de tleux: fsomCtrics est unn isométrie:
- ln cornpo!<iée des isométries est associ.:ttive :
- l"applic;:ition identique. <1ui est une isométrie~est élément neutr e pour o :
- le symi:rr-ique d"unu isométri e pour o est son isométrie réciproquP..
Le groupe (.'f, o) n'est pil$ commutatif.
fropriéœ2
Pour tous entiers relatif.') a , b et c-1 on a : a + c = b + c ~ u = b.
En effet. si" + c = b + c, alors : a + c •• {- c} = T, +- c + (-cl : donc : fl = b.
Multiplication dons . ,.
u, rnnltiplir,~tion dans 2 possr.de le,; propriétés s11iva111es.
••
Pour tous enlieJ"S relatifs a. b etc, on a :
(1 ') " x I, E Z (x da.os Z. est une loi de composition interne)
(2') <t x lb x c) = (a x b ) x c (x est associative}
(3') <t x (b + c) = <• x 1, + a x c (x est distributive par rapport ù +)
(4' ) a x b = b x a (x est commutative)
(5') " x 1 = 1 x a = <• (1 est élément neutre pour x}.
Vocabulaire
Pour resw1u,r les propriétés (1). (2). (3). (4), (5) de l'acld.ition <>t les propri6tés (l'). (2 ') , (3'), (4'), (5·) de la
mulUplication . on dit que (P~ +. x) est un a.,meau commutatif unitaire.
D émonstration
Nous ne <lémoutrerons que la première propriété.
On a : '"' +" x O = a{cz + 0) = "'' = aa + O ; clone : a.x o = O.
ArithmVtin, 1c,,
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Propriétés 2 •
• Toute partie non vide et majorée de 2 admet un plus grand élém.,nt.
• Toute partie non vide et minorée de 2 admet un plus petit élément.
Exem ple
t·ensemble ln E 2. (n + 2)2 -,, ni est borné.
Son plus grand <\lt\ment est n et sou plus petit élément <'.St - 4.
Propriété 3
Soit a. et b deux entiers relatifs tels que : b " O.
li l!xiste un entier relatif n tel que: ni, 2:. a.
On dit que '1L est an:himédicn.
D émonstration
1er cas : b ~ 1
- si a~ O. il s uffit cle µrnndrn : 11 = a ;
- si u < O. il suffit de prendre : 11 " O.
2"t:as:b-5,-t
On a : - b 2:. 1 ; donc il t!xiste un m1tier rnlntif m, tel que: m(- b);,, a.
li Sttffil doue de pmndre : n = - m.
l es nombres q et r s'appelltmt msp,,ctivomcnt le quotient ,,t Je reste de Je, division mu:lirlienne de <i par
b. bjfcc:tver uae division r.uclidfonne c'est détenniner son quotfont et son l'(!Sl.c .
D émonstration
• Existenc,~
Soit A l'cnsemhlc des enliers nalutels de la forum : n - bq (q E Z).
<1+ 1ba I es1 éMmont cle A ; donc A est une partie non vicie do I',!, qui admet un plus petit élément r.
r est élément de A : dune r;;, O e1 ,. = a - l.>q (q E Z).
Oc plus, r <· 1b 1 (sinon. r-1 b 1=" - l,q - 1b 1=a - hq'; donc. r - lb I scr.rit un élément de A, plus
petit que r; c'<as1-à-dire, r ne serait plus le plus petit ,;Jémcnl de A).
On en cl<\cluil qu ï l existe un couple (cJ ; r) cle Z x N 1d que: a= IXJ + r el Os r< lbl.
• Unicité
Soit (q : r) Ill [c(: r1 deux couples de.l x N tels qtte : ci = lx1 + r," = hq • + r'. O ~ r < 1b I el O-,, r' < 1h 1.
Ona:0=b(q' -<J)+(r'-r) ;donc: lhl l<i'- <11 = lr'-rl.
Or: - lbl <r - r < lbl:clom: : lr·- rl < !hl.
On en déduit q ue : 1q' - q 1~ Ù (si l,J' - <J 1;;: 1, oo aurait : lb 11 <!' - q 1" 1b 1).
De plus : 1r' - ,· I = 1b 11 <t' - q 1: donc: <t' = q et r' =r.
Ar~ 9
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Exemples
Effectuer la division euclidienne de a par b dans chacun des cas suivants :
a = 53 et b = 12 a = - 53 et b = 12 a = 53 et b = - 12 a= - 53 et b = - 12.
• On a : 53 = 12 x 4 + 5 et O $ 5 < 12. • On a : 53 = (- 12) x (- 4) + 5 et O s; 5 < 12.
Donc : 4 et 5 sont respectivement le quotient et le Donc : - 4 et 5 sont respectivement le quotient et le
reste de la division euclidienne de 53 par 12. reste de la division euclidienne de 53 par - 12.
• On a : - 53 = 12 x (- 4) - 5 • On a : - 53 = (- 12) x 4 - 5
= 12 X (- 5) + 7 et O $ 7 < 12. = (- 12) X 5 + 7 et O $ 7 < 12.
Donc: - 5 et 7 sont respectivement le quotient et le Donc : 5 et sont respectivement le quotient et le
reste de la division euclidienne de - 53 par 12. reste de la division euclidienne de - 53 par - 12.
10 Arithmétique
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Système binaire
Pour écrire un nombre en base deux, l'ensemble des chiffres utilisés est: {O ; 1).
Exemples
2
• Écrire dans le système décimal le nombre: 10100111001 •
2
On a: 10100111001 = 2 10 + 2 8 + 2 5 + 2 4 + 2 3 + 2° 87l_g_
= 1 024 + 256 + 32 + 16 + 8 + 1 1 l43 t_g_
= 1 337. 1121 l2._
• Écrire le nombre 87 en base deux. 1 110 t_g_.
On effectue les divisions successives par 2, comme indiqué sur le schéma ci-contre. o 1s t_g__
1_ 1 ~ 1 ~
2
On en déduit que : 87 = 1010111· •
Exemples
16
• Écrire dans le système décimal le nombre : F0A5 •
16
On a: F0A5 = 15 x 16 3 + 0 x 16 2 + 10 x 16 1 + 5 x 16°
="61 440 + 160 + 5
= 61 605. 64206~6 .
• Écrire le nombre 64 206 en base seize. 14 4 012~
On effectue les divisions successives par 16, comme indiqué sur le schéma ci-contre. 12 l 250 ~
16
. que : 64 206 = FACE . 10 1 15
0 n en d e~dmt
Solution
On remarque que 1 024 = 2 10•
Soit P(n) la proposition:« un damier de côté 2 1\ privé d'une case,
peut être pavé par des triminos ».
• Pour n = 1, un damier 2 x 2 privé d'une case est un trimino.
Donc P(l) est vraie.
• Soit k un entier naturel supérieur ou égal à 1.
Supposons P(k) vraie et considérons un damier de côté zk+i, privé
d'une case. ·
Ce damier peut être partagé en quatre« sous-damiers» de côté 2k.
L'un de ces quatre sous-damiers contient la case noire ; on peut
donc le paver de triminos.
Posons au centre un trimino à cheval sur les trois autres. Chacun
des sous-damiers restants, privé de la case couverte par le trimi-
~
n·o, peut être à son tour pavé par des triminos.
Donc P(k + 1) est vraie.
On en déduit que le damier de 1 024 x 1 024 cases privé d'une
case peut être pavé par des trirninos.
Arithmétique 11
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~ Divisibilité dans 7L
_ 2.1. Multiples et diviseurs d'un entier relatif ·
~Jt-. "J Définition et propriétés
Rema.rçiu~
• Tout entier relatif est multiple de 1 et - 1.
1 et - 1 divisent tout entier relatif.
• 0 est multiple de tout entier relatif.
Tout entier relatif non nul divise 0, mais O ne divise aucun entier relatif. ·
*
• Lorsque b 0, a est multiple de b (ou b divise a ) si et seulement si le reste de la division euclidienne
de a par b est nul.
Les propriétés suivantes sont présentées en termes de diviseurs. Nous laissons au lecteur le soin de les
énoncer en termes de multiples. Selon le contexte, l'une ou l'autre de ces deux formes pourra être utilisée.
12 Arithmétique
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D émonstration
Si b divise a , alors il existe un entier relatif non nul q tel que : a= bq.
On a : 1 ::; J q 1 ; donc : 1 b J ::; J b I J q 1 .
C'est-à-dire : 1b [ ::; 1a 1.
D émonstration
(1) et (3) découlent immédiatement de la définition de la divisibilité.
(2) D'après la propriété 1, a divise b ⇒ 1a 1 ::; b I et b divise a ~ 1b 1 :5 1 a 1
J
,hj9tatig.,n
L'ensemble des multiples de b (b E Z) e_st noté bZ.
Exemples
• 37l.. = {... ; - 9 ; - 6 ; - 3 ; 0 ; 3 ; 6 ; 9 ; ... } • 11:' = 7l..
• - 21:' = t. . . ; - 6 ; - 4 ; - 2 ; 0 ; 2 ; 4 ; 6 ; .. . } • O?l.. = {Ol.
'~~
Pour tout entier relatif b, (b"ll., +J est un groupe commutatif.
.R~m.p,r.,q ~
Pour tout entier relatif a non nul, '2l)(a) est un ensemble fini non vide.
Arithmétique 13
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~ar_q~ s.
• a = 0 [n] <=> a multiple de n ;
• a= b [n] <=> a - b multiple de n ;
• si r désigne le res·t e de la division euclidienne de a par n, alors :.a= r [n].
Soit n un entier naturel non nul, a et a' deux entiers relatifs, r et r' les restes respectifs des divisions
euclidiennes de a et a ' par n.
On a : a = a ' [n] <=> r = r'.
D émonstration
Désignons par q et q' les quotients respectifs des divisions euclidiennes de a et a ' par n.
On sait que : a = nq + r et O ~ r < n ; a ' = nq' + r' et O ~ r' < n.
Donc: a - a '= (b- b')n + r - r', avec - n < r- r' < n.
On en déduit que : a = a' [n] <=> a - a' multiple de n
<=> r - r' multiple de n
<=> r - r ' = O.
Soit n un entier naturel non nul et a, a ', b , b' quatre entiers relatifs.
• Si a = a' [n] et b = b' [n], alors a+ b = a' + b' [n].
= =
• Si a = a' [n] et b b' [n], alors a x b a' x b' [n].
On dit que la congruence modulo n est compatible avec l'addition et la multiplication dans "11..
D émonstration
• On a : (a'+b') - (a+b) = (a' - a) + (b ' -b) ;
donc : (a' - a E n"1l. et b' - b E n"ll.} ⇒ (a'+ b') - (a+ b) E n"ll..
• On a : (a' x b') - (a x b) = b'(a' - a) + a(b' - b) ;
donc: (a'-aEn"ll. et b'-bEn?l.) ⇒ (a'x b') -(a xb} E niz'. .
14 Arithmétique
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,Remar.,que
Si k est un entier naturel non nul, on a: a= a' [n] ⇒ ak = a'k [n].
Exemples
On considère les nombres a et b tels que: a = 137 et b = 73.
Déterminer les restes des divisions euclidiennes de a+ b, ab, 3a - 2b et a 2 + 3b3 par 25.
On a : a= 12 [25] et b = - 2 [25].
• On a : a+ b ·= 10 (25]. •
Or : ·o 5_10 < 25 ; donc 10 est le reste de la division euclidienne de a+ b par 25.
• On a : ab = - 24 (25] ; donc : ab= 1 (2 5].
Or : O ~ 1 < 25 ; donc 1 est le reste de la division euclidienne de ab par 25.
• On a ~ 3a - 2b = 40 [25] ; donc : 3a - 2b = 15 [25].
Or: 0 5 15 < 25 ; donc 15 est le reste de la division euclidienne de 3a - Zb par 25.
• On a : a 2 + 3b3 = 120 [25] ; donc : a 2 + 3b3 = 20 [25].
Or : 0 5 2 0 < 25 ; donc 20 est le reste de la division de a 2 + 3b3 par 25.
2. Déterminer, suivant les valeurs de l'entier naturel n, le reste de la division euclidienne de 5n par 3.
On a: 5° = 1 [3] ;· 5 1 = 2 [3] ; 5 2 = 1 [3].
=
• Si n = 2k (k E N), on a : (52)k 1 k [3 ) ; donc : 5n 1 [3]. =
• Sin= 2k + 1 (k EN), on a : (5 2 )k x 5 = 1k x 5 [3] ; donc: 5n = 2 [3].
ou 4.
2°) L'ensemble d es restes possibles de la division euclidienne par 8 de la somme de trois carrés parfaits
est le même que l'ensemble des restes possibles de la division euclidienne par 8 de la somme de trois
éléments de {O ; 1 ; 4}. ·
Le tableau ci-dessous regroupe les restes possibles :
(a, b, c) (0, o, 0) (0, 0, 1) (0, o, 4) (0, 1, 1) (0, 1, 4) (0, 4, 4) (1, 1, 1) (1, 1, 4) (1, 4 , 4) (4, 4 , 4)
reste 0 1 4 2 5 0 3 6 1 4
On en déduit que les nombres de la forme 8k + 7 (k E l':) ne sont pas la somme de trois carrés parfaits.
Arithmétique 15
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Congruences particulières
Les critères de divisibilité par 2, 3, 4 ,5, 9 et 11 ont été utilisés au collège. Nous allons, grâce aux
congruences, démontrer ces résultats et les généraliser à la déter_mination des restes de certaines divi-
sions.
Dans cette partie, x désigne un entier naturel non nul et a1,a1>-1"".a 0 son écriture décimale.
On a: x = aP10P + aP_1 1(Jl>-1 + .. . + a 1 10 1 + a 0 • ·
1. Congruences modulo 5
a) Démontrer que : x = a 0 [5].
b) Déterminer les ~estes des divisions euclidiennes par 5 de 1 826, 3 252 et 27 325.
a) On a : 10 = 0 [5] ; donc, pour tout entier naturel le non nul : 10k = O [5].
On en déduit que : a PloP + aP-1 lOJ>-1 + ... + a 1 10 1 + a 0 = a 0 [5].
b) Les restes des divisions euclidiennes par 5 de 1 826, 3 252 et 27 325 sont respectivement 1, 2 et O.
3. Congruences modulo 9 et 3
p p
a) Démontrer que : x =I. ak [9]
/c;O
et x =I. ak (3].
1..-=0 J
b) Déterminer les restes des divisions euclidiennes par 9 et 3 de 1 826, 3 252 et 27 325.
a) On a :· 10 = 1 [9] et 10 = 1 [3] ;
donc, pour tout entier naturel k : 10k = 1 [9] et 10k = 1 [3].
On en déduit que :
p
et : a 10P + a
p 1~
1
1 lOP- + ... + a 1 10 + a 0 =
1
I ak [3].
/c;O
4 . Congruences modulo 11
p
a) Démontrer que: x = I. (-1)k ak [11].
k=O
b) Déterminer les restes de la division euclidienne par 11 de 1 826, 3 252 et 27 325. -
a) On a : 10 = -1 [11]; donc, pour tout entier naturel k : 10k = (- l)k [11].
p
On en déduit que : aP10JJ + aP--1 10J>-1 + ... + a 1101 + a 0 = I. (- 1)kak [11).
Jc;o
16 Arithmétique
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2.a Combien y a-t-il de multiples de 11 compris 2J Sans effectuer la division euclidienne, vérifier
entre - 1 000 et 1 000 ? que 23 157 est divisible par 9.
2.6 Déterminer l'ensemble des diviseurs de 60. •
2g Déterminer les couples (x ; y) de chiffres tels
2.c Déterminer les entiers naturels n et p tels que : (!118 le nombre d'écriture décimale 724xy soit
n 2 - p 2 = 28. ~'+oie d e 9.
2.d Démontrer que : 2 32 = 1 [5].
2.e
2..h Sœi a. b et c trois entiers relatifs non nuls.
Soit n et d deux entiers relatifs non n uls tels "L :;lé;::m::-,a f!Ue si be divise a , alors b divise
que d divise n. a~c~a.
Démontrer que pour tous entiers relatifs a et b 2. Lé .â::iruq1œ est-elle vraie ?
on a : a= b [n] ~ a= b [dl.
R~w~rgu,~~
• Pour tous entiers relatifs non nuls a et b, on a : PPCM(a; b) = PPCM( 1 a 1 ; 1 b I J.
Dans une recherche de PPCM, on peut donc se ramener à la recherche du PPCM de deux entiers natu-
rels non nuls. .
• Pour tous entiers naturels non nuls a et b, on a : Max(a; b):::; PPCM(a; b):::; ab. .
• Pour tous entiers naturels non nuls a et b, on a: PPCM(a; b) = a ç:::} a E b"lL.
D émonstration
• Soit k un élément de µ"lL.
le est multiple de µ et µ est multiple de a et de b ; donc le est multiple de a et de b.
Tout multiple de µ est multiple de a et de b ; donc : µ"lL C a"lL n b"lL.
Arithmétique. 17
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D émonstration
Posons : µ = PPCM(a; b) et µ 1 = PPCM (ka; kb) .
. • Il existe deux entie.r s naturels non nuls a ' et b' tels que : µ =a.a' et µ = bb'.
On a: kµ = kaa' et kµ = kbb'.
kµ est un multiple commun à ka et lcb ; donc : kµ 2: µ 1 .
• Il existe deux entiers naturels non nuls a" et b " tels que : µ 1 = kaa" et µ 1 = kbb".
On a: aa" = bb"; aa" est un multiple commun à a et b , donc: aa" 2: µ.
On en déduit que : µ 1 2: kµ.
• On a: kµ 2: µ 1 et!½_ 2: kµ. Donc: PPCM(ka; kb) = kPPCM(a; b).
Exemple
PPCM(120 ; 168) = PPCM(24 x 5 ; 24 x 7) = 24 x PPCM(5 ; 7) = 24 x 35 = 840.
Remarg~
• Pour tous entiers relatifs non nuls a et b, on a : PGCD(a ; b) = PGCD( 1a 1; 1b IJ.
Dans une recherche de PGCD, on peut donc se ramener à la recherche du PGCD de deux entiers natu-
rels non nuls.
• Pour tous entiers naturels non nuls a et b, on a : 1 ~ PGCD(a; b) ~ Min(a; b).
• Pour tous entiers naturels non nuls a et b, on a: PGCD(a; b) = b <=> b E 0i(a). ·
18 Arithmétique
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D émonstration
• Soit d un élément de 0!(8).
d divise 8 et 8 divise a et b ; donc d divise a e1. b .
Tout diviseur de 8 divise a et b ; donc : 0!(8) C ~ {a : b]..
• Soit d un élément de 0J(a; b).
Désignons par µ le PPCM de d et ô ; on a : 8 s µ .
a est multiple de d et de ô, donc a est multiple de JL ::Je ~~., b est m ultiple de µ.
µ divise a et b ; donc : µ s o.
On a : PPCM(d ; 8) = ô. Donc d divise ô ; c'est-à-dire : d E 3 'b}.
• On en déd_u it que : 2îl(a; b) = 0J(o).
Exemple
PGCD(24 ; 30) = 6 et 0!(24 ; 30) = 0!(6).
D émonstration
Posons: 8 = PGCD(a; b) et 01 = PGCD(ka; kb).
• Il existe deux entiers naturels non nuls a' et b ' tels que : a= 8a ' et b = 8b'.
On a: ka= kôa' et kb = kôb'.
kù divise ka et kb, donc kô divise ô1 .
Il existe un entier naturel non nul q tel que : ô1 = qk8 (1).
• Il existe deux entiers naturels non nuls a" et b " tels que: ka= l\a" et kb = 81b ".
On a : a = q8a" et b = q8b"; q8 divise a et b, donc : qô s ô.
On en déduit que : q = 1.
• En remplaçant q par 1 dans (1), on obtient: PGCD(lca; kb) = kPGCD(a; b).
Exemple
On a: PGCD(205 ; 492) = PGCD(41 x 5 ; 41 x 12) = 41 x PGCD(5; 12) = 41.
D émonstration
• Soit u et v deux entiers relatifs.
au et bv sont multiples de ù, donc au + bv est mùltiple de 8.
• Considérons l'ensemble A des entiers naturels qui peuvent s'écrire sous la forme au+ bv (u E .Z,
v E &'.). On a : a = a x 1 + b x O ; donc : a E A.
A est une partie non vide de N, elle admet donc un plus petit élément p.
Il existe deux entiers relatifs u ' et v' tels que : p = au'+ bv'.
Effectuons la division euclidienne de a par p ; on obtient : a = pq + r , avec:: 0 s r < p .
Donc: r = a(1 - qu' ) + b(- qv1; r est de la forme: au+ bv.
Si r était non nul, il serait un élément de A strictement inférieur à p . Donc : r = O et p divise a.
De même p divise b; donc p divise 8.
Or, p est multiple de o ; donc : p = ô.
Arithmétique 19
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• Soit m un multiple de 8.
Il existe un entier relatif k tel que : m = k8 ; donc : m = a(lcu1 + b(kv 1.
Exemple
On a: PGCD(205 ; 492) = 41 et 82 E 41Z;
donc il existe deux entiers relatifs u et v tels que : 82 = 205u + 492v.
En effet : 82 = 205 x (- 2) + 492 x 1 ou 8 2 = 20!) x 10 + 492 x (- 4).
Algorithme d'Euclide
Soit a et b deux entiers naturels tels que a > b > 0 et r le reste de la division euclidienne de a par b.
• Si r = 0, alors ~ (a ; b) = 2n(b) • Si r -t:. 0, alors ~ (a ; b) = 2n(b ; r).
D émonstration
• Si r = 0, alors a = bq et le résultat est immédiat.
• Si r "#- 0, alors a = bq + r, avec O < r < b.
- On a : a combinaison linéaire de b et r dans Z ; donc tout diviseur de b et r est un diviseur de a.
On en déduit que : 'l/J(b; r) C 'l/J(a; b).
- De plus : r = a - bq ; c'est-à-dire : r combinaison linéaire de a et b dans Z.
Donc tout diviseur de a et b est un diviseur de r.
On en déduit que: ~ (a; b) C 'l/J(b ; r).
Soit a et b deux entiers naturels tels que a > b > 0 et r le reste de la division euclidienne de a par b.
• Si r = o, alors PGCD(a ; b) = b • Si r -t:. 0, alors PGCD(a; b) = PGCD(b; r).
D émonstration
On utilise les propriétés précédentes.
• Sir= 0, les ensembles 2b(a; b) et 'l/J(b) sont égaux et ont le même plus grand élément.
Donc: PGCD(a; b) = b.
• Sir -t:. 0, les ensembles 'l/J(a; b) et 'l/J(b ; d sont égaux et ont le même plu s grand élément.
Donc : PGCD(a; b) = PGCD(b ; r).
Exemple
Nous avons vu que: PGCD(492 ; 205) = 41.
- Or : 492 = 205 x 2 + 82 ; donc 82 est le reste de la division euclidienne de 492 p ar 205.
On obtient : PGCD(492 ; 205) = PGCD(205 ; 82).
- De même: 205 = 82 x 2 + 41 ; donc 41 est le reste de la d ivision euclidienne de 205 par 82.
On obtient cette fois : PGCD(205 ; 82) = PGCD(82 ; 41) = 41.
On déduit de ce qui précède une nouvelle méthode de recherche du PGCD, appelée al_gorithme d'Euclide.
Pour déterminer le PGCD de deux entiers naturels a et b tels que a > b > 0, on peut effectuer
les divisions euclidiennes successives
- -
suivantes :
• division de a par b, pour obtenir a = b x % + r 0 (avec 0 ~ r0< b);
• division de b par r 0 , pour obtenir b = r0 x % + r 1 (avec 0 ~ r1 < r0 < b) ;
• division de r0 par r 1 , pour obtenir r0 = r 1 x % + r-2 (avec 0 ~ r2 ,s: r1 < r0 < b) ;
•
La suite (rn), positive et strictement décroissante, .s'annule après un nombre fuü de divisions
euclidiennes et le dernier reste non nul obtenu est égal à PGCD(a; b).
20 Arithmétique
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Exemple
Dé erminer le PGCD de 304 939 et 151 097.
?osons : ô = PGCD(304 939 ; 151 097).
• J(H 939 = 151 097 X 2 + 2 745 ; donc: 8 = PGCD(151 097; 2 745).
• 151 097 = 2 745 X 55 + 122 ; donc: 8 = PGCD(2 745 ; 122).
• 2 745 = 122 X 22 + 61 ; donc : 8 = PGCD(122 ; 61).
• 122 = 61 X 2 + 0 ; donc: 8 = 61.
dividen de 1304 939 151 097 2 745 122
On adopte généralement la disposition pratique diriseur 151 097 2 745 122 61
1
ci-contre.
1 reste 2 745 122 61 0
\Théorème de Gèiûss2
Soit a, b et c trois entiers relatifs non nuls.
Si a divise be et si a et b sont premiers entre eux, alors a divise c.
D émonstration
Il existe trois entiers relatifs k, u et v tels que : be= ka et au+ bv = 1.
On a : auc + bvc = c ; donc : a(uc + lev) = c.
On en déduit que a divise c.
Arithmétique 21
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Exemple
Résoudre dans Z2 l'équation (E): 2x - 5y = O.
• Soit (x ; y) une solution de (E). On a : Zx = 5y.
2 divise 5y et est premier avec 5 ; donc, d'après le théorème de Gauss, 2 divise y.
Il existe un entier relatif k tel que : y = Zk.
On en déduit que : x = 5k.
• Réciproquement, pour tout entier relatif k, le couple (!:ik ; 2k) est :mlution de (E).
• L'ensemble des solutions de (E) est donc : {(5k; Zk), k E Z}.
D émonstration .
• Il existe qm:itrP. entiers relatifs u, v, u', v ' tels que : au I bv = 1 et au'+ cv' = 1.
En multipliant membre à membre ces deux égalités, on obtient: a (uau ' + ucv' + bvu1 + bc(vv') = l.
Donc a est premier avec be.
• Il existe un entier relatif a' tel que : c = aa'.
b divise aa' et est premier avec a; donc il existe un entier relatif b' tel que : a ' = bb'.
On en déduit que: c = abb' ; donc ab divise c.
• a et b divisent PPCM(a; b), a et b sont premiers entre eux; donc ab divise PPCM(a; b).
ab est multiple de a et de b, donc ab est multiple de PPCM(a ; b).
On en déduit que: PPCM(a; b) = ab.
Soit n un entier naturel non nul et a, b, c trois entiers relatifs (a -:t: 0).
Si a est premier avec net si ab= ac [n], alors b = c (n].
D émonstration
On a : ab= ac [n] <=> a(b - c) E nZ.
~ n divise a(b - c) et est premier avec a, donc n divise b - c.
"' que : b = c [n].
On en déduit
Soit a et b deux entiers naturels non nuls, ô leur PGCD et µ leur PPCM.
On a: oµ = ab.
D émonstration
Les entiers relatifs a' et b' tels que a= oa' et b = ob' sont premiers entre eux.
Donc: PPCM(a; b) = oPPCM(a'; b1 = oa'b'.
On en déduit que : oµ = ab.
Exemple
Déterminer le PPCM de 304 939 et 151 097.
On a vu que : PGCD(304 939 ; 151 097) = 61 ;
304 939 151 97
donc·. PPCM(304 939; 151 097) = x
61 0 = 755 333 903.
22 Arithmétique
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Solution · ·
Soit x une solution de (S 1 ). Il existe deux entiers relatifs p et q tels que : x == 34p - 1 et x = 15q + 1.
On en déduit que : 34p - 15q = 2.
D'après l'étude précédente, il existe un entier relatif k tel qu.e :. (p; q) = (15k + 8 ; 34k + 18).
Réciproquement, soit k un entier relatif.
Posons : x = 34(15k + 8) - 1.
On a : x = - 1 [34] et x = 1 [15].
L'!3nsemble des solutions de (S 1 ) est donc : {5101c + 271, k E "lL].
[A noter qu'on obtient le même résultat en posant : x = 15(341c + 18J + 1.]
2. Résoudre dans 1\1 2 le système (S2 ) : { PGCD~: ~J : !~ .
S olution
= 12x' et y = 12y'
X
{ PGCD(x ; y) = 12 PGCD(x' ; Y1 = 1
ç;:> .
X+ y= 60 { , ,
X +y = 5
On obtient : x' = 1 et y' = 4 ; x' == 2 et y'= 3 ; x' = 3 et y' = 2 ; x' = 4 et y' = 1.
L'ensemble des solutions de (S2) est donc: '((12 ; 48), (24; 36), (36; 24), (48 ; 12)}.
Arithmétique 23
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.
~~;:;,:~:Ex e rc .• Ce5
~~Ar"~_-.,
.,,r.~:.0,::~:-e~-y..,....,
~~~:r.~;/#
,1v-~ ·, . . d T ~ Î ~
✓~ / .,..~~?"'.;.::~°7.?".';:,"'.°'~.:P""'/4~~~:.
f f , - . v ~ ~ ~.......,.~./',/"/~,,,.~4,:,,~4fb,;thJ!l9~~-- ~ L i , ~ ,~
:-:
3.a Déterminer le PPCM des entiers relatifs a et b 3.d Démontrer que deux nombres impairs consé-
dans chacun des cas suivants. cutifs sont premiers entre eux.
• a = 48 et b = 12
• a= - 3 et b = 8 3.e À r aide du théorème de Bézout, démontrer
• a = 15 et b = 21 que : V n E "71., PGCD(2n + 1; 3n +1 ) = 1.
• a = 160 et b = 200.
3.f Démontrer que le produit de trois entiers rela-
3.b Déterminer le PGCD des entiers relatifs a et b
tifs consécutifs est divisible par 6.
dans chacun des cas suivants.
• a= 24 et b = 24 3.g Dans chacun des cas suivants, déterminer le
PGCD des entiers relatifs a et b, puis en dédui-
• a= 14 et b = 31
re lem PPCM
• a=-75 et b = ..,. 25
• a = 2-! et b = 56
• a= 132 et b = -96. • a = 300 et b = 750
• a = 1 386 et b = 546
3.c À l'aide de l'algorithme d'Euclide, déterminer
le PGCD de 2 867 et 3 431. • a = - 3 015 et b = 3 975.
__ -Nombres pre_rriièrs
................
4. t. Généralités
g nmma Définition et propriété
On dit qu'un entier naturel p est premier s'il possède exactement deux diviseurs positifs : 1 et p.
Exem ples
• 2, 3, 5, 7, 11 et 13 sont des nombres premiers.
• 12 et 49 ne sont pas des nombres premiers.
-- R~~~~
• 0 et 1 ne sont pas des nombres premiers.
• Deux nombres premiers distincts sont premiers entre eux.
D émonstration
Considérons l'ensemble A défini par : A = {d E 2îi(n), d ~ 2f.
n E A ; donc A, partie non vide de N, admet un plus petit élément p.
Le nombre p, comme tous les éléments de A, est un entier naturel différent de O et de 1 .
On en déduit que p est un n ombre premier; en effet si ce n'était pas le cas, il admettrait un diviseur q
entier naturel autre que 1 ou lui-même et q serait un élément de A strictement plus petit que p .
24 Arithmétique
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émonstration
Supposons qu'_il n'existe qu'un nombre fini de nombres p remiers distincts notés A· p 2 , • •. , Ps et
considérons le nombre n défini par : n =p 1 X p 2 X .. . x Ps + 1.
D'après la propriété précédente, n admet au moins un diviseur premier p.
P onc p est l'un des nombres pt' P v .. . , Ps·
On en déduit que p divise n - p 1 x J> 2 x ... x p 5 , c'est-à-dire 1.
Ce qui est contradictoire avec le fait que p est premier.
Il existe donc une infinité de nombres premiers.
Remarq~e
Depuis ]'Antiquité, les m athématiciens s'interrogent sur la répartition des nomb,rns premiers. Est-elle
régulière ? Présente-t-elle des particularités ?
• Jacq~es Hadamard a démontré en 1896 qu'il y a environ ln(n} nombres premiers inférieurs à net que
cette approximation est d'autant plus précise que n est grand. ·
• En 1963, Stanislas Ulam place les entiers naturels en spirale, comme l'indique la figure
ci-contre, puis n oircit les cases des nombres non premiers.
Il obtient une constellation présentant des alignements surprenants, appelée spirale
d 'Ulam (cf. introduction du chapitre).
• Le plu:; grand nombre premier connu, depuis 1998, est : 2 3 021 377 - 1.
r •
Tout entier naturel n, autre que O et 1 et non premier, admet au moins un diviseur premier d tel que :
1 < d2 ~ n.
D émonstration
Sin est un entier naturel non premier, autre que O et 1, il admet au moins un diviseur strictement
compris entre 1 et n . Notons d le plus petit d'entre eux.
On a : n = d x d ', avec 1 < d ~ d' ; donc: 1 < d 2 ~ n .
De plus d est premier (sinon il ne serait pas le plus p etit diviseur strictement positif de n).
Cette propriété fournit un critère d 'arrêt lorsqu'on cherche à savoir si un entier naturel est premier.
Arithmétiq ue 25
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Pour déterminer si un entier naturel n est prernfer, on essaie de le diviser par tous les nombres
premiers inférieurs à /t,,: Si aucun de ces norri_bres ne divise n, on peut dire que n -_e st premler~__
Exemple
Démontrer que 13 7 est un nombre premier.
On a : Ji37 "" 11,704.
137 n'est divisible par aucun d es nombres premiers 2, 3, 5, 7, 11; de plus, 13 2 > 137.
Donc 13 7 est un nombre p remier.
Exemple 4 872 2
Pour décomposer 4 872 en produit de facteurs premiers, 2 436 2
on peut utiliser la disposition pratique ci-contre. 1 218 2
On obtient : 4 872 = 23 x 3 x 7 x 29. 609 3
203 7
29 29
1
~~ Exemples d'utilisation
1. Détermination de PPCM et de PGCD
Déterminer le PPCM et le PGCD de 700 et 18 375.
Solution
On a: 700 = 2 2 x 5 2 x 7 et 18 375 = 3 x 5 3 x 7 2 .
Donc : PPCM(700 ; 18 375) = 2 2 x 3 x 5 3 x 7 2 = 73 500.
PGCD(700; 18 375) = 5 2 x 7 = 175.
2. Détermination de l'ensemble des diviseurs positifs d'un entier naturel
· a) Quel est le nombre de diviseurs positifs de 14 553?
- b) Déterminer l'ensemble 2Ll des diviseurs positifs de 14 553.
Solution
a) On a: 14 553 = 33 x 7 2 x 11.
Les diviseurs positifs de 14 553 sont les nombres qui peuvent s'écrire sous la forme 3a x 7~ x 11Y, où
a. E {0 ; 1 ; 2 ; 3}, l3 E {0 ; 1 ; 2} et î E {0 ; 1}.
3a 1 3 9 27
Le nombre de diviseurs positifs de 14 553 est donc: 4 x 3 x 2 = 24. ' ·
7,:\ 1 7 49
b) Chaque diviseur positif de 14 553 est le produit de 3 nombres, à raison d'un
par chacune des trois lignes du tableau ci-contre. ll'Y 1 11
On en déduit que les diviseurs positifs de 14 553 sont:
1X 1X 1 1 X 1 X 11 1 X 7X 1 1 X 7 X 11 1 X 49 X 1 1 X 49 X 11
3X 1X 1 3 X 1 X 11 3X 7X 1 3 X 7 X 11 3 X 49 X 1 3 X 49 X 11
9X 1X 1 9 X 1 X 11 9 X 7X 1 9 X 7 X 11 9 X 49 X 1 9 X 49 X 11
27 X 1 X 1 27 X 1 X 11 27 X 7 X 1 27 X 7 X 11 27 X 49 X 1 27 X 49 X 11.
Donc: qjJ = {1 ; 3; 7; 9; 11 ; 21 ; 27; 33 ; 49; 63; 77; 99; 147; 189; 231 ; 297; 441 ; 539; 693 ; 1 323;
1 617 ; 2 079 ; 4 851 ; 14 553}.
26 Arithmétique
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-=--_,4.
,__=3.., Travaux dirigés
=-~ Le petit théorème de Fermat3
Soit p un nombre premier.
1 °) a) Démontrer que pour tout entier naturel i strictement compris entre O et p, C~ est multiple de p.
b) En déduire que pour tous entiers relatifs a et b, on a: (a + b)P = aP + bP [p].
2°) a) Démontrer que: V a E N, aP = a (p].
b) En déduire que pour tout entier naturel a premier avec p , on a: aP-1 = 1 [p].
Solution
· P 1• p (p - 1) 1• p ci-1 d ci-1 _ .c'·.
1 °) aJ On a : C
L
== - - - = - x - - - - - - = T p-l ; one : p p-l - i p·
P i!(p - i)! i (i - 1)! (p - i)! ~
b) On a: (a+ b)P
p-1 .
= aP + (1: c: aiI,P-i) + bP.
Or: I
i=1
Ci aiI,P-i
p
=0 [p] ; donc : (a+ b)P =aP + bP [p].
2°) a) Pour tout entier naturel a, considérons la proposition P(a) : « a P = a [p] ».
• P(0) est vraie.
• Soit k un entier naturel.
Si P(k) est vraie, on a : kP = k [p].
Or, d'après la question précédente, on a: (le+ 1)P = fcP + 1P [p] .
Donc : (k + l)P = k + 1 [p] ; c'est-à-dire : P(k + 1) est vraie.
On en déduit que P(a) est vraie pour tout entier naturel a.
b) Soit a un entier naturel premier avec p.
=
On a : a x aP-1 a x 1 [p] ; donc : aP--1 1 [p]. =
Les propriétés démontrées à la question 2· sont connues sous le nom de petit théorème de Fermat.
4 .a Vérifier si les nombres suivants sont premiers : 4.e En utilisant la décomposition en produit de
103; 119; 137; 211. facteurs premiers, dresser la liste des diviseurs
des nombres suivants: 90; 120 ; 245.
4.b a) Pour tout entier naturel n non multiple de 5,
le nombre 6n + 5 est-il premier ? 4.f Dans chacun des cas suivants, décomposer a et
b) Pour tout entier naturel n, le nombre b en produits de facteurs premiers et détermi-
n 2 - n + 41 est-il premier? ner leur PGCD et leur PPCM~
4.c Décomposer en produit de facteurs premiers ~ a= 4 312 et b = 6 776
les nombres suivants : 120 ; 126 ; 336 ; 735. • a= 28 665 et b = 412 375.
4.d En utilisant la décomposition en produit de 4.g Décomposer 1 925 et 6 860 en produit de fac-
facteurs premiers, mettre les fractions sui- teurs premiers, puis calculer :
vantes sous forme irréductible :
51 3
495 . 780 . 918 1 925 + 6 860.
315 ' 204 ' 1 242 .
Arithmétique 27
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Ex ercices-
11 Écrire en base deux les nombres suivants :
85 ; 104 ; 3 6 07.
1 Démontrer que pour tout entier naturel n non 1l Écrire 2 6 - 1 en base deux.
nul, on a:
14 b est un entier naturel supérieur à 1.
a) Î, k(lc + l) = n(n + 1)(n + 2) Écrire (b + 1)2 en base b. ·
k=l 3
(On distinguera deux cas : b = 2 et b :1:- 2.)
,lù.b) Î, k(k + l)(k + 2 ) = n(n + 1)(n + 2)(n + 3) .
;y k=l 4
2
6 Résoudre dans Z le système : { f;: ;3~ 1 . 11 Déterminer les entiers relatifs n tels que la
17
frac t'rnn nt . re1atl'f.
n JL sm't un entier
1
7 Effectuer la division euclidienne de a par b
dans chacun des cas suivants. 21 Démontrer que pour tout entier naturel n, le
•a=-2372 et h=44 nombre n(2n + 1)(7n + 1) est divisible par 2 et par 3.
• a= 735 et b = - 412
• a= - 235 et b = - 17 13 p et q sont deux entiers naturels inférieurs ou
•a=50764 et b=327. égaux à 9. Parmi les nombres suivants, un seul est divi-
sible par _7 quelles que soient les valeurs de p et q.
8 La division euclidienne de 900 par un entier Trouver ce nombre.
naturel b a pour quotient 14 et pour reste r. Quelles sont a) _q_qp_p_qp
- 10 b) qqq ppp1o
les valeurs possibles de b et r ? · c) qpq qpp10 d) qpq pqp10.
9 Déterminer les entiers naturels n dont la divi- 14 1. Un nombre s'écrit x43y dans le système
sion euclidienne par 16 a un reste égal au carré du quo- · décimal.
tient. Déterminer x et y pour qu'il soit divisible par 2 et 9.
10 Soit q et r le quotient et le reste de la division 2. Un nombre s'écrit 28xï5y dans le système décimal.
euclidienne d'un entier naturel a par un entier naturel Déterminer x et y pour qu'il soit divisible par 3 et 11.
b. Sachant que a + b + r = 3 025 et q = 50, rétablir la 3. Un nombre s'écrit 1xlyxy dans le système décimal.
division. Déterminer x et y pour qu'il soit divisible par 63.
28 Arithmétique
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iS Démontrer que pour tout entier naturel n, on a : 37 Résoudre dans N2 les systèmes suivants.
a) 3Zn+l + 2n+Z divisible par 7 aJ { PGCD(x ; y) = 354 b) { PPCM(x ; y) = 168.
b) 9 11+1 + 2 6 n+1 divisible par 11 X + y = 5 664 X X y = 1 008
c) 109 n+z + 10611+1 + 1 .,,,, divisible par 111.
{On pourra faire un raisonnement par récurrence.) 38 Pour tout couple (a; b) d'entiers naturels, on
désigne parµ leur PPCM et par o leur PGCD.
i6 Démontrer que pour tout entier naturel n, on a : 1. Déterminer les couples (a; b) d'entiers naturels tels
a) 5zn - 3" divisible par 11 que : 2µ + 30 = 11. •
b) 7n - -1 divisible par 6- 2. Dresser la liste des diviseurs de 108.
c) 3zn - 2" divisible par 7 Déterminer les couples (a; b) d'entiers naturels tels que :
dJ 3 X 5Zn+l + 2 3n+l divisible par 17. µ - 30 = 108 et 10 < o < 15.
(On pourra utiliser les congruences.)
39 1. Quels sont les entiers naturels dont le carré
i7 Soit n un entier non divisible par 7. est un diviseur de 1998 ?
Démontrer que l'un des nombres n3 - 1 et n3 + 1 est 2. Pour tout couple (a; b) d'entiers naturels, on désigne
divisible par 7. par µ leur PPCM et par oleur PGCD.
Déterminer les couples (a; b) d'entiers naturels tels que:
i8 Soit n un entier naturel. µ 2 - 302 = 1998.
1. Quels sont les restes possibles de la division eucli-
dienne de n4 p ar 5 ? 40 Dém.ontœr que pour tout entier naturel n, on a :
2. Démontrer que n 5 - n est divisible par 5. • ir{n-1 - 1} liivis:ible par 12 ;
4
• rr2{n - 1) divisible par 60;
i9 Soit n un entier naturel. • n(n 6 - 1) di\Tisible par 42.
1. Déterminer suivant les \ aleurs de n le reste de la
division euclidienne de 7" par 10. -
2. Dans le système décimal, déterminer suivant les
41 Démontrer que les fractions suivantes sont
irréductibles.
valeurs de n le chiffre des unités du nombre :
n 7n + 3
A= 1 + 7 + 7 2 + 7 3 + ... + 7". a} (n E 1'.) b) (n E Z)
2n + 1 5n+ 2
30 Quels sont les entiers naturels n pour lesquels n2 2n(n + 1)
15 ·x 3" - 3 est divisible par 7 ? c) (n E Z\{- 1)) d) (n El'.).
n+l 2n + 1
33 Déterminer le PGCD des entiers a et b,·dans 44 1. Résoudre dans 1'.2 l'équation (E') :
chacun des cas suivants. 2x- 3y = O.
•a = 48 et b = 32 2. Déterminer dans "ll.2 une solution de l'équation (E) :
•a= 1 640 et b = 492 2x- 3y = 3.
• a= 168 et b = 2 160 3. Résoudre (E).
•a= 343 et b = i 225.
45 Résoudre dans "ll.2 l'équation: x + 11y = 203.
34 Déterminer les couples (a ; b) d'entiers natu-
rels tels que : PGCD(a; b) = 7 et a+ b = 105. 46 1. En utilisant l'algorithme d'Euclide, déter-
miner deux entiers naturels x et y tels que :
35 Déterminer le PGCD des entiers a et b dans 45x- 28y = 1.
chacun des cas suivants.
2. Résoudre dans .::Z: l'équation (E) : 45x - 28y = 1.
2
•a= 1 455 et b = 335
3. Résoudre dans 1'.2 l'équation (E') : 45x - 28y = 6.
•a = 3 604 et b = 4 452
•a= 13 860 et b = 4 438 4 7 Un entier natur~l n a :
• a= 323 232 et b = 232 323.
- pour reste 5 dans la division euclidienne par 8,
36 Déterminer le PPCM des entiers a et b dans - pour reste 4 dans la division euclidienne par 11.
chacun des cas suivants. Quel est le reste de la division euclidienne de n par 88 ?
. ....----
•a= 162 et b = 252 48 , d re d ans 1e sys t'eme.: { xX= 1 [3] /
•a= 6 974 et b = 9 287.
R esou 77
IL =,?.J'.i'-].,...,..-
Arithmétique . 29
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1./
les coordonnées sont 0 1 j
59 Déterminer les couples (a; b) d'entiers natu- des entiers naturels.
rels tels que : PPCM(a; b) = 504 et a+ b = 135.
70 Soit a , b
et c trois entiers nàturels tels que :
60 Déterminer les couples (a ; b) d'entiersnatu- a2 + b2 = c2.
rels tels que: PGCD(a; b) = 42 et PPCM(a; b) = 1 680. Démontrer que abc est divisible par 60.
61 1. Décomposer 469 en produit de facteurs pre- 71 On désigne par <p(n) le nombre d 'entiers natu-
miers. rels inférieurs à n et premiers avec n.
2. Résoudre dans N2 l'équation: x3 - y 3 = 469. 1. Calculer <p(5), q>(13), q>(15), cp(36).
2. p et q sont deux nombres premiers distincts. Calculer
cp(p), <p(pq)' cp(p2).
30 Arithmétique
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b) Démontrer que si xn et Yn ne sont pas divisibles par
5, alors ils sont premiers entre eux.
78 On se propose de résoudre dans N2 l'équation
(E) : 5x - 4-< = y2. '
5. a) Démontrer par récurrence que :
V n E N, xn = 2n+1 + 1. 1 . Vérifier que (1 ; 1 ) est solution de (E).
b) Soit n un entier naturel. Démontrer que 5 divise x n si
Dans la suite du problème, on suppose que x est diffé-
rent de 1.
et seulement si 5 divise xn+4'"
2. L"objet de cette question est de démontrer que x est
c) En déduire les valeurs de n pour lesquelles xn et Y,.
sont divisibles par 5. pair..
a , Quels sont les entiers naturels n tels que : n 2 = 5 [8] ?
73 On considère les nombres A et B tels que : b Démontrer que six est impair, alors 5x - _4x J 5 [8].
C Co::tclure.
A = 106n+2 + 103n+l + 1
3. On pose : x = 2m (m E N).
B = 109 n + 10 5n + 10 3 n + 1 (n E N ).
o, ::Jémo!ltrer que (E) est équivalente à :
1. Vérifier que : 10 - 1 = 9 x 111 ;
3
(sm _ y)(sm + y) = 24m.
103 + 1 = 7 X 11 X 13.
DJ E:i dédni.-re qu'il existe deux entiers p et q tels que :
2. Démontrer que:
• \:;/ n E N, A est divisible par 111 ;
5= - g = 2P et = z q, avec p + q
5m + y = 4m.
p= 1
• si n est impair, alors A est divisible par 7 et par 13.
cJ Déduire de 3. b) que : q = 4m - 1 .
3. a) Si n est impair, démontrer que. B est divisible p ar {
5m = 1 + 42m-1
7, 11 et 13.
En déduire que : m 5 1.
b) Sin est pair, déterminer le reste de la division eucli-
dienne de B par 7, 11, 13 et 111. (On p ourra faire un raisonnement par l'absurde.)
4. Déterminer les solutions de (E) .
74 1. Résoudre dans 'll..2 l'équation :
66lx - 991y = 1. 79 On s e propose de déterminer tous les entiers
2. Soit (un) et (vn) les suites arithmétiques définies par : relatifs k tels que k 4 + k3 + k 2 + k + 1 soit un carré par-
fait.
uo = 3, vo = 2 On pose: q 2 = k 4 + k 3 + k 2 + k + 1 (q E Z).
\:;/ n E N, z.in+l = un+ 991 . 1. Établir les égalités suivantes :
{ V n E N, vn+l = vn + 661
4q2 = (2k2 + k)2 + 3k2 + 4k + 4 (1)
2 2
Déterminer tous les couples (p ; q) d'entiers naturels 4q = (2k + k + 1)2 - (k - 3)(k + 1) (2)
inférieurs à 2 000, tels que : u = v . 4q2 = (2k2 + k + 2) 2 - 5k2 (3).
. p q
77 On désigne par 1P' l'ensemble des entiers natu- le ~ (p et q sont des entiers relatifs premiers entre eux).
rels premiers. On se propose de résoudre dans IP 2 Démontrer que p divise a 0 et q divise an.
l'équation (El x 2 - y 2 = pq, où p et q sont deux entiers 3. Factoriser le polynôme: 3x3 + 7x2 + 7x + 4.
naturels premiers. 4. Résoudre dans Q l'équation:
1. Étudier le cas oùp = q = 2. , ·x5 + 127x4 - 12x3 + x 2 + 7x - l = O.
2. Étudier le cas où q = Z et p > 2.
3. a) On suppose que : 2 < q ~ p. 81 1. Soit n un entier naturel congru à 3 modulo 4.
• Démontrer que y est nécessairement égal à 2. Démontrer que n admet un diviseur premier congru à 3
• En déduire que si p - q =t- 4, (E) n'a pas de solution. modulo 4.
b) On suppose que : p - q = 4. (On pourra remarquer qu'un produit de nombres
Démontrer que si (x ; 2) est solution de (E), alors les congrus à 1 modulo 4'est congru à 1 modulo 4.)
nombres q, x etp forment une suite arithmétique de rai- 2. Démontrer qu'il existe une infinité de nombres pre-
son 2 . miers congrus à 3 modulo 4.
En déduire que (El n'a de solution que si q = 3 etp = 7. (On pourra utiliser un nombre n de la forme 2 xp!-1.)
(On pourra démontrer que pour tout entier n, l'un des
trois nombres n, n + 2, n + 4 est divisible par 3.) 81 On appelle nombre triangulaire tout entier
2
Quelle est la solution de (E) dans ce cas ? naturel qui peut s'écrire sous la forme a ; a [a E N).
Arithmétique 31
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1 . Démontrer que si n est la somme de deux nombres Il le fit, avec quelques erreurs, jusqu'à n = 257.
triangulaires, alors 4n + 1 est la somme de deux carrés. On sait aujourd'hui que, jusqu'à n = 5 000, 2n - 1 est
2. Étudier la réciproque. premier lorsque n prend l'une des valeurs suivantes : 2,
3, 5, 7, 13, 17, 19, 31, 61, 89, 107, 127, 521 , 607, 1 279,
83 Nombres amiables - Nombres parfaits 2 203, 2 281, 3 217, 4 253 et 4 423.
1. On appelle diviseur strict d'un entier naturel n tout Le plus grand nombre de Mersenne premier connu
diviseur de n positif et autre que lui-même. depuis 1998 est 2n - 1, avec n = 3 021 377.
Déterminer les diviseurs stricts de 220.
2. On appelle nombres amiables deux entiers naturels 85 Nombres de Fermat
tels que chacun d'eux est égal à la somme des diviseurs On appelle nombre de Fermat tout entier naturel F n de
stricts de l'autre. la forme F n = 2 2n + 1 , où n est un entier naturel.
Vérifier que : 220 et 284 sont amiables ; 1. a) Calculer F0 , F 1 , F2 et F3 •
17 296 et 18 416 sont amiables. \ "éf-j_fier qu e ces nombres sont premiers.
3. On appelle nombre parfait tout entier naturel égal à
b} \ -érifi.er que F 5 est divisible p ar 641 .
la somme de ses diviseurs stricts (c'est-à-dire amiable
avec lui-même). 2. Démontrer que : V n E N, F n + l = (Fn - 1) 2 + 1.
a} Le nombre 28 est-il parfait? 3 . Démontrer par récurrence que pour tout entier natu-
b} Déterminer un nombre premier p tel que 2 4p soit un rel n strictement supérieur à 1 , l'écriture décimale de Fn
nombre parfait. . se temrine par 7. (On pomm utiliser les congruences.)
c} Soit n et p dellX entiers naturels, tels que p soit pre- 4 . Soit k un entier naturel non nul.
mier. Quelle doit être l'expression de p en fonction de a) En posant a= 2 2n, démontrer que:
n pour que 2np soit parfait ? · ·
F n +k - 2 a 2k - 1
Dresser la liste des nombres parfaits de cette forme.
pour n < 10. Fn a+ 1
b) En déduire que F n divise F n+k - 2.
84 Nombres de Mersenne 5 . Déduire de la question précédente que deux nombres
1. Soit a et n deux entiers-naturels supérieurs ou égaux
de Fermat distincts sont premiers entre eux.
à 2. Démontrer que si an - 1 est premier, alors a = 2 et
n est premier. 86 Des urnes et des billes
2. On appelle nombre de Mersenne, tout entier naturel Trois urnes contiennent des billes. Chaque urne est suf-
~ de la forme Mn = 2n - 1, où n est un entier naturel fisamment grande pour contenir la totalité des billes. La
premier. seule opération autorisée est de doubler le nombre de
a) Vérifier que M 2 , M 3 , M 5 et M 7 sont premiers. billes conten ues dans une urne en prélevant d es billes
b] Qu'en est-il de M11 ? dans une autre.
Le Père Marin Mersenne (1558-1648) fut le premier à Démontrer qu'il est possible, quel que soit la configura-
tenter de dresser la liste des nombres premiers de la tion initiale, d'obtenir une configuration où l'une des
forme 2n - 1. urnes est vide.
32 Arithmétique
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C alculs vectoriels
•
troduction
Calculs vectoriels 33
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D émonstration
Soit O un point.
On a: Îa.GA.
i=lt
Î.a.)GO + i=lÎa.OA ..
= ( i=l t l 1 1
n -+ --+ -+ 1
Donc: I,a.GA. = 0
i=l t t
ç::> OG = n In a.0
1
-
,-\.
Ï= l
I,a.1
i=1
Or, le vecteur
. I,a.
-J:-- -~aioÂi est parfaitement déterminé par les points O et (Ai'ai) sis
i= .
1 n ; \
i=l t
n
·Sqit (~,ai)1 sis n n points pondérés tels que : .~ai -:t:. O.
On appelle barycentre des points pondérés (Ai,ai)1 s isn l 'unique point G tel que: i!aiGÂi = Ô.
ou G = bar ~ ,... .
~
Le barycentre de plusieurs points pondérés est inchangé lorsqu'on multiplie tous les coefficients par
un même nombre réel non nul.
• n -+ --+ n -+ -+
En effet, pour tout nombre réel k non nul, on a: I,aiGA.I =0 ç:=> 1 = O.
I,ka.GA.
1
Ï=l i=l
Rgm~~
Le barycentre de points pon,dérés affectés de coefficients égaux est appelé isobarycentre de ces points.
34 Calculs vectoriels
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n ~
n n --+
• si LU- = 0, alors le vecteur ra.MA. est indépendant de ~1.
i=l l i=l l 1
D émonstration •
n
• Si Ia.1 * 0, alors
i=l
n
• Si Ia. = 0, alors
i=l t
· n
et la.MA.= -
--+ ( n ) --+ n -+ ) n
Ia. MA1 + I. a.MA. = I.a.(,-\M + YL'\) = I a . A1 A ..
----+- --+ n. --+-
Î= 1 L l i=Z t i=Z 1 1 ï=2 1 i=2 l 1
n --+
Donc, le vecteur L a.MAi est indépendant de M.
i=l l
Exemples
Soit ABC un triangle et Mun point du plan.
--+ --+ --+
Réduire les sommes: 3MA + MB + MC
--+ --+ --+
MA - 2MB + MC.
B C
--+ --+ -► --+ --+ -► --+ --+ --+ --+ --+ --+
3MA + MB + MC= 5MG. MA - 2MB + MC = MB + BA - 2MB + MB + BC
--+ --+
où G = bar {(A,3), (B,1), (C,1)}. = BA+ BC.
--+
En effet, d 'après la propriété de réduction de la.MA., --+
on a pour M = 0: Ia.OA. I
= n n (nIa.)-+
OG. 1
i=l l l i=.1 l i =1
Calculs vectoriels 35
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Exemple
Soit ABCD un tétraèdre. -► --+ --+ --+ --+
L'isobarycentre de ABCD est le point G tel que : 4 AG = AA + AB + AC + AD.
--+ --+ 1 1 1
Donc dans le repère (A, AB, AC, AD), Ga pour coordonnées (
4 ; 4 ; 4 ).
Barycentres partiels
On ne change pas le barycentre de n points pondérés (n ~ 3) en remplaçant p d'entre eux (1 < p < n),
dont la somme des coefficients est non nulle, par leur barycentre partiel affecté de cette somme.
Cette propriété est aussi appelée propriété d'associativité.
D émonstration
Soit G le barycentre de n points pondérés (A.,a..) 1
,,, . < (n è 3).
l 1 .:, l _ n p
Supposons, par exemple, que pour un entier naturel p (1 < p < n) on ait _I a.i ~ 0 et désignons par H le
1 1
h;lrycentre des p points pondérés (A; , a.;) 1 ~; ,r. p· =
On peut toujours considérer, en changeant éventuellement l'ordre, que ces p points sont les p premiers.
~~k A
Soit ABCD un tétraèdre, G son cen tre de gravité et G1 le
centre de gravité du triangle BCD.
--+ -+ -+
On a : GA + GB + GC + GD
-► --+
=0
-►
<=> GA + 3 GG1 = -+0 B D
Donc, AG =
a+
~ +y AB + a +
~ +y Aè et G appartient au plan (ABC).
36 Calculs vectoriels
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L'ensemble des barycentres de trois points non alignés. 3.. B et C est le plan (ABC).
,Remar ue
•
L'ensemble des barycentres de quatre points no!J cop!ŒHJires est l'espace <g .
S olution '
'
I est le barycentre de (A, 1), (B, 1) et (C, 1) ; '
' '
' '
J est le barycentre de (A, 1), (D, 1) et (E, 1). '' ' '''
I'' ':
Or, Gest le barycentre de (A, 3), (B, 2), (C, 2), (D, 1) et {E, 1) ; -1-- i G
, \ ···t • -·--
donc, d'après la propriété des barycentres partiels, on a : '' :'
f
, '
1 '
\:
:
1 ,:
G barycentre de (A, 2), (B, 2), (C, 2) et (A, 1), (D, 1), (E, 1), ____I--------s-·-------
c'est-à-dire G barycentre de (I, 6) et G, 3).
Donc, les points G, I et J sont alignés.
- 1
De plus, G appartient au segment [IJ] et est tel que : IG = IJ. D
3
.
Pollr déIIiontrer que trois points sont alignés on peut démontrer què l'un est ~aryèentre <les
.
deux autres.
S olution
*
L'existence des points A', B' et C' est assurée par les conditions : a + P 0, a + y* O et ~ + y -:t O.
De plus, comme ABC est un triangle, on a: A* A', B ;t. B' et C ;t. C'.
Calculs vectoriels 37
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1°) a+ p + y= o
-+ -+ -
Pour tout point M, le vecteur cxMA + PMB + yMC est indépendant
de M ; notons-le -u. On a : aMA-+ + PMB
-+ + -yMC
- = -u.
En remplaçant M par A ', on obtient: aA'A - -+
+ PA'B -+ = -u.
+ -yA'C
➔
Or : A' = bar {(B,'3), (C,1)} ~ PA'B + yA'C = O.
-+ -
--+ ➔
Donc: aA'A = u. --+ --+ ➔
On démontre de même que: PB'B = yC'C = u.
On en déduit que les droites (AA'), (BB') et (CC') sont p arallèles.
2°) a+ p + Y* 0
Soit G le barycentre des points pondérés (A,a), (B,P) et (C;y).
----►- ----,►. -+ • -----3'-
~
-+
aA'A = (a+ P+ y)A'G
--+ --+
PB'B =(a+ p + y)B'G
--+ --+
yC'C = (a+ p + y)C'G. B A' C
On en déduit que les droites (AA'), (BB') et (CC') sont con cou-
rantes en G.
Pour démontrer que deux droites (IJ) et (KL) sont sécantes en un point G, on p eut démontrer
que G est à la fois barycentre des ·points I erJ et barycentre des points K et L.
-► -► --➔
➔
---,..
v = MA+
➔ -►
--+
u = 3MA + MB - 2MC ;
---+ 2MB + MC
-
w = MA-MB +MC-MD. -
-+
- - 4MD
-
- ;
1.g
B
Â~ C
. "!
C
..____Lignes' de ·nivea·u
n
__ 2.t,"Lignes de niveau de M ~ J/Xi MA~
Soit (A.,a.\
l l
<. <
- 1 - ll
n points pondérés du plan et k un nombre réel. Il
Or :·fa.GA.=
1
Ô; donc: fa I.MA?= ( Îa.)MG2 +fa.GA?.
i=l [ i= l l i= l [ Î=1 l [
n
\ k- I. a.GA?
= k ~ MG2 =
1 1
On en déduit que : V k E IR, f aiMAf ~1
• bl ~
,L, a 1.
k - fa.GA? i= 1
1 1
Posons : i:1 ,; p ; on a : MG2 = p.
I. a.1
i=1
n
Soit (Ai ,ai)1 s i s n n points pondérés du plan tels que : ~ ai :1; O.
,, 1.=1
R~~u_es
• Soit k un nombre réel etfune application de l'espace cg dans IR.
On appelle surface de niveau k de f, l'ensemble des points M de'& tels que : f(M) = k.
n . n
• Si I. ai :1; 0, alors la surface de niveau k de l'application M ~ I. aiMA~1 est 0 , {G} ou une sphère de
i=1 . i=1 ·
Exemple
Soit ABCD un rectangle tel que : AB = 2 et BC = 1.
Déterminer et construire l'ensemble (E) des points M du plan tels que :
MA2 + MB 2 + MC2 + MD2 = 10.
L'isobarycentre des points A, B, Cet D est le centre I du rectangle ABCD.
On a: AA 2 + AB 2 + AC2 + AD2 = 4 + 5 + 1 = 10;
donc : A E (E).
On en déduit que (E) est le cercle circonscrit au rectangle ABCD.
Calculs vectoriels 39
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2e cas : la somme des coefficients est nulle
Soit O un point du plan.
--► --+ --► -►
Pour tout· point A 1. (1 S i .s n ), on a: MA?=
l
(OA.l - OM)2 = O A? + OM2 -
1
ZOM.OA..
1
.-> -> d n
• S1 u = 0 , on a eux cas : si~ apAf- k = 0 , alors (Ek) = !!P ;
!=1
Il
si ~ ap.Af - k ,t. 0, alors (Ek) =0 .
t=l
· • Si Û -:1; Ô, considérons la droite (qj)) de rep ère (0, Ü) et le p oint P tel que : OP=
-
Soit H le projeté orthogon al ~e M sur (qj))_ On a : OM.u = OH x OP.
n
-
-
- ➔
u.
-
Donc : v' k E Ill, I aiMA; = k <=> OH est constante.
i=1 . .
On en déduit que M appartient à la droite perpendicu laire à (2D) en H, où H est le point vérifiant:
- - n
z OH xOP = i=I l a l.OA?1 - k.
n
Soit (A.t ,a.) < . < n points pon dérés du plan tels que : La. = 0 et O un point du plan.
l 1 _ 1 _ n Ï=l l
➔-
• Pour tout point M du plan, on a : In a .MA? = i=Lnl a .OA? -
i=l l l l 1
2u. OM,
n --►
où Û est le vecteur _
I a; OA; indépendant de M.
t=l n
• La ligne de niveau k de l'application M ~
.
I a.MA? est :
Ï=l l l
lm , ➔ ➔
- 0 OU Sl U = 0 ;
lf,
. de vecteur norma1 ->
- une droite u, s1. ->
u ,t. ->
O.
Remargue
n n
Dans l'espace~. si~ ai = 0, alors la surface de niveau k de l'application M ~ ~ a.iMA f est 0, ~ ou un
t= 1 ➔ 11 --+ 1=1
plan de vecteur n ormal u. = I a.1 OAi.
i=l
Exempl es
• Soit ABC un triangle isocèle tel que : AB = 4 et CA = CB = 6.
Déterminer l'ensemble (E) des p oints M du plan tels que : MA2 + MB 2 - 2MC2 = O.
La somme des coefficients étant nulle, le vecteur MA
- + MB
--+ - 2~C
- est indép endant de M.
On a : MA
---+ + MB
- - ZMC
-
-
- 2MC
-
- -► 2 ---+ 2 -
On a : MA 2 + MB 2 - 2MC2 = (MI+ IA) --+
+(MI+ IB) - 2(MI + -IC)2
--► --+ --► -►
= 2MI.(IA + IB - 2IC) + IA2 + IB2 - 2IC2
-►-
Donc: M E (E)_
= 4Ml.IC
--
- 56 .
<=> 4MI.IC = 56.
Soit H le projeté orthogonal de M sur la droite (IC).
On obtient : ME (E) <=> IH x IC = 14
- 14 7 -
ç::> IH = IC = 16 IC. A B
L'ensemble (E) est la droite perpendiculaire à (IC) passant par le point H tel que : IH = [ IC.
6
40 C~lculs vectoriels
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• Soit ABCD un tétraèdre régulier d'arête a. A
Déterminer l'en semble (r) des points M de l'espace tels qu e :
MA2 +2MB 2 + 3M~-6MD 2 =6~.
On a : A '1 (r) et D E (n ; donc : (r) 0 et en * * ~-
La somme des coefficients étant nulle,
-► -+ -+ -+
le vecteur MA+ 2MB + 3MC- 6MD est indépendant de M.
-+ -+ -+ -+ -+ -+ -+
Or : MA + 2MB + 3MC - 6MD = DA + 2 DB + 3 DC. B
-+ -+ -
en est le plan passant par D, de vecteur normal DA+ 2 DB + 3 DC.
C
•
Soit A et B deux points distincts du plan et k un nombre réel strictement positif.
On se propose de déterminer l'ensemble (Ek) des points M du plan tels que: MA = k.
• Si le=_1, alors (Ek) est la médiatrice de [AB]. MB
• Si le* 1, alors: MA= le <:::::> MA2 - k 2 MB 2 = o
MB -+ -+ -+ -+
<:::::>(MA+ leMB).(MA - /eMB) = O.
Les nombres 1 + le et 1 - le sont non nuls ; désignons par Ile barycentre des points p ondérés (A, 1) et
eB, k), par J le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, - le).
On a: ME (E) <:::::> ((1 + le)MI).((1-le).MÎ) = 0
-+ -+
<:::::> MI.MJ = O.
Donc (Ek) est le cercle de diamètre [IJ].
Soit A et B' deux points distincts du plan, k un nombre réel strictement positif et différent de 1.
La ligne de niveau k de l'application M - ~ est le cercle de diamètre [IJ], où I est le barycentre
des points pondérés (A, 1) et (B, k), J le barycentrn ries points pondérés (A, 1) et (B, - k).
Exemple
Déterminer et construire l'ensemble (E) des points M du plan tels que: MA = ~ .
Désignons par : MB
Ile barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, ~),
J le barycentre des points pondérés (A, 1) et (B, - ~ ).
On sait que:
I est le barycentre des points pondérés (A, 3) et (B, 2),
J le barycentre des points pondérés (A, 3) et (B, - 2). J ·A I B
(E) est le cercle de diamètre [IJ].
(E)
R~m~rqu~
Si k * 1, alors 1 - k 2 * O. Désignons par G le barycentre des points pondérés (A ,1) et (B,- k 2 ).
On a : M _E (Ek) ç:} MA 2 - le 2MB2 = O
-+ -+ ----+ ----+
<:::::> (MG +GA}2-k2(MG +GB)2 = 0
ç:} (1 - k 2 )GM2 + GA 2 - k 2 GB2 = O.
-+ Jc2 ----+ ----+ 1 -+
Or: GA = _ k 2 AB et GB = _ k 2 AB.
1 1
2
Donc: ME (Ek) <:::::> (1 - k 2 )GM2 = k AB2
,. 1- k2
GM2 - ( le
<:::::>
- 1 -k2}J2AB2.
(Ek) est donc le cercle de centre le barycentre de (A, 1) et {B,- k 2}, de rayon I k AB.
. 1...., le21
Calculs vector'iels 41
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M A B A M B
- - ------0- -------- --0---- - ----- -- --------- 0>--.--•--o ------ -------
-
On se propose de déterminer l'ensemble des points M tels que: Mes(MA,MB)
- +-+ ..-...
Soit P un point tel que (AP,AB) = a, 0 le point d'intersection de la
= a.
_-1----_M
médiatrice de [AB] et de la perpendiculaire à (AP) en A, (~) le cercle
de centre O passant par A et B.
-+ -+ -+ -+ ..-...
On sait que : M E (~) \ {A ; B} <==> 2 (MA,MB) = (OA,OB) = 2 a;
-)-. ~ ...-.... ---,... --+ ...-.... ...-..
donc : M E (~) \ {A ; B} <==> (MA,MB) = a ou (MA,MB) = a,+ 1t.
Nous admettons que pour tout point M de (~) \ {A ; B} on a :
-+ -+
-+ -
Mes(MA,MB)
-+
Mes(MA,MB) = a,+ 1t (a,< 0) ou Mes(MA,MB)
-
= a, si M appartient à l'un des arcs de corde [AB] ;
-+ -+
= a-1t (a> 0), si M appartient à l 'autre arc.
On a la propriété suivante.
_ _ M
Soit A et B deux points distincts du plan,
a un nombre réel élément de ]- 1t ; 0[ U )0 ; 1t[,
--+ -► ., , , ,. . ._,
0 le point de la médiatrice de [AB] tel que (OA,OB) = 2 a,
(~ ) le cercle de centre O passant par A et B . _
-+ -+
L'ensemble des points M du plan tels que Mes (MA,MB) = a, est l'un des
deux arcs, privés des points A et B, définis sur (~ ) par la corde [AB].
Remata~..-... -
-+ -+
• Si l'angle a est droit, alors l'ensemble des points M du plan tels que Mes (MA,MB) = a. est un demi-
cercle de diamètre [AB], privé des points A et B. -=:;-=;.
• L'ensemble des points M du plan tels que Mes{MA,MB} = a [1t] est (C<?,} privé des points A et B.
• On déduit des proprié0.§..l_et 2 que q!:!.91!:!! points distincts·A , B ,Cet D sont alignés ou cocycliques si
-+ -+ -+ -+
et se ulement si: Mes{CA, CB) = Mes{DA, DB} [1t].
42 Calculs vectoriels
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Exempl es
• Soit OAB un triangle équilatéral de sens direct et (Cf6) le cercle de centre 0
passant par A et B.
-
- L'arc AB, privé des points A ~t B, est l'ensemble des points M du plan
-+ -+
tels que : Mes (MA,MB)
7t
=6 .
-
- L'arc AB, privé des points A et B, est l'ensemble des points N du pian
-+ -+
tels que : Mes (NA,NB) = - 57t
6
. N
2.a Soit ABC un triangle isocèle tel que : 2.c Soit A, B et C trois points non alignés.
AB = AC = 7 et BC = 4. Déterminer et construire l'ensemble (E) des
On désigne par I le milieu de [BC] et par G le points M du plan tels que :
-+- --+ --+ -►
centre de gravité de ABC. ll3MA + MBII = IIZMC - MBII-
1. Déterminer et construire l 'ensemble des
points M du plan tels que :
--+ -► --+ 2.d Soit A et B deux points distincts du plan.
11AM + BM + CMII = 12. 1. Déterminer et construire l'ensemble des
2. Déterminer et construire l'ensemble des points M du plan tels que :
points M du plan tels que:
--+ --+
- 2AM2 + BM2 + CM2 = 38. a} Mes(MA,MB) =- :
3. a} Calculer AG et BG.
b} Déterminer et construire l'ensemble des
-
b} Mes(MA,MB) = 2 f.
points M du plan tels que :
2 . Déterminer et construire l'ensemble des
AM2 + BM2 + CM2 = 65.
points M du plan tels que :
2.b Soit A et B deux points du plan tels que : -► --+
AB=4. a} Mes(MA,MB) = - ~ [n]
Déterminer et construire l'ensemble des points --+ --+ 5
M du plan tels que ·: 3MA = 5MB. b} Mes(MA,MB) = : [n:].
Calculs vectoriels 43
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Produit vectoriel
., . , 3tJ~ Orientation de l'espace
i = = - ~ Règle du bonhomme d'Ampère
.....,, - 4 -,--\ --+ - 4 --+ - 4 --+ -=+
Soit (0, i, j , kJ un repère de '& et les points I, J, K tels que : OI = i, OJ = j, OK = k.
Pour orienter l'espace, les physiciens imaginent un observateur ayant les pieds en 0 , la tête en K et fixant
le point I ; de1Lx situations, et deux seulement, sont possibles.
'
J
j •
l
L f
(
Û -► - >- >
le repère (0, i, j, le) est direct
J 1/ L ~~7 --+ -4-,--+
le repère (0, i, j, le) est indirect ;
--+--+ - 4 -► -► }
la base ( i, j, le) est directe. la base ( i, j, le) est indirecte.
Exemples
Soit ABCDEFGH un cube d'arête 1. E ,.c..__ __;___ __ ,
--+ -► -►
• (A,AB,AD,AE) est un repère orthonormé direct de'&; F
--+ --+ --+
• (F, FE, FB, FG) est un repère orthonormé indirect de'& ;
-► -► -►
• (AB,AD,AE) est une base orthonormée directe de W;
--+ --+ --+
• (DC,DA,DH) est une base orthonormée indirecte de "W.
t/1 -·:· -~ C
A B
Remar _ues
• Permuter deux vecteurs d'une base change son orientation ;
-4 --+ -► ➔ -► - -t
ainsi, les bases ( i, j, le) et ( i, le, j) sont de sens contraires.
• Permuter de façon circulaire les trois vecteurs d'une base ne change pas son orientation ;
--+--+ c4 ➔ ---+ -► -► --+
ainsi, les bases ( i, j, k), U, k, i) et ( le, i, j) sont de même sens.
• Remplacer un vecteur d'une base par son opposé change son orientation;
ainsi : - les bases (-► -►-,--\ ➔➔-
i, j, kJ et (- i, j, le) sont de sens contraires ;
➔➔- ➔ -4-c4
- les bases (i,j, k) et (- i, -j, k) sont de même sens.
44 Calculs vectoriels
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• Nous allons définir une n ouvelle opération qui, cette fois, à d eux vecteurs de i,v· associe un vecteur de
'W; on a ainsi une loi de com position interne dan s 'W.
Soit Û et ï! deux vecteurs de l'espace oriénté 'W, A, B et C des points de ~ tels que: AB= Û et i:.ê = v.
On appelle produit vectoriel de Û par vie vecteur, noté û A ainsi défini : v:
-► -+ lin' . -+ -+ -+
• lorsque u et v sont co eaues, u A v = 0 ; ➔
li /\ V
• lorsque Û et vne so;11t pas colinéaires,
~ -+ , ➔ -+
le vecteur u A v est orthogonal a u et v (direction) ;
(Û, Ïi, û A ï!) est une base directe de 'W (sens);
Il ï1 A vll = llitJl llîlll sinBAC (norme).
-+-+
u A v se 1··-+ ·1 -►
1t « u vectone v ».
Remarques
• Comme pour le produit scalaire, cette définition ne dépend pas du choix de A.
~ --+ -+~ ➔ -+-+-+-+ -►
• Pour tout vecteur u , on a: u Au= 0, u A O = 0 et O A u= O.
v
• Si Û et son t deux vecteurs unitaires et orthogonaux, alors {Ü, v, Û Av►) est une base orthonormée direc-
te de 'W.
Exemples
-► -+-►
• Soit (0, i , j, k ) une b ase orthonormée directe de 'W.
-+ -+
On a : i = -+
A
-+-+ -►
le, j A k = i , k /\ i = j ;
j
-=+ -+ -1-
Calculs vectoriels 45
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Pour tous vecteurs Û, vet wde "W, pour tout nombre r éel k, on a :
(1) v/\ û =- (û /\ ii) (2) (k Û) /\ v= û /\ (k v) = k (Û /\ v)
➔ ➔ ➔ ➔ ➔ ➔ ➔ ➔ ➔ -►
(3) u /\ (v + w) = u A v + u /\ w
()
4 (u + v ) A w =➔ ---+
u /\ w
➔
+ v /\ w.
---+
..., (
D émonstration
➔ ➔ ➔ ➔
• ---+ . ,
(1) S1 u et v sont cohneanes, on a: u /\ v = 0 et v /\ u
.
=➔ ➔ ➔ -► ➔)
0 ; donc : v /\ u = - (u /\ v .
---+ ---+
Si Û et i/ne sont pas colinéaires, les vecteurs Û /\ v et li/\ Û ont m ême direction et même norme ; la
règle du bonhomme d'Ampère permet de dire qu'ils sont de sens contraires.
Donc : li/\ Û = - (Û /\ v\
(2) (3) et (4) Une démonstration de ces propriétés est proposée en fin de chapitre (cf. exercice n°44).
Exemples
H G
• Dans le cube ABCDEFGH d'arête a , on a:
---+ ---+ -► ---+ ---+ -► ---+ ---+ E
J1
AH/\ AE = (AD +AE) /\ AE =AD/\ AE = aAB; F
---+ ---+ -► ---+ - ---+ ---+
AH/\ BD = (AD +AE) /\(AD-AB)
. ---+ ---+ -► ---+ ---+ ---+ ---+ ---+ C
= AD /\AD- AD /\AB +AE /\AD - AE /\AB
---+ ---+ ---+ ---+ A
= O + aAE - aAB - aAD
---+ -► ---+ ---+
= a(AE-AB -AD) = aCE.
-► ➔
v
• Soit Ti et deux vecteurs de "IV. Exprimer (Ti - zi) /\ (Û + v►) en fonction de
-+ ➔ -►➔ ➔➔ ➔ -> ➔ ➔
Ti Av.
On a : (u - v ) /\ (u + v ) = u A u + u /\ v - v /\ u - v /\ v
= 2Û /\ v.
Soit (°t]: k) une base orthonormée .directe de W et les vecteurs ït(i), v(î:).
Les coordonnées du vecteur Û /\ vdans la base et J: k) sont : (yz' - zy; ;· fr' - xz ' xy' - yx').
lùmgr~
La notation à l'aide des déterminants permet une mémorisation plus facile des résultats :
Pour démontrer que trois points A, B ~; C sont alignés, on peut démontrer qu/: AB
~ '
A iJ:: ~ cr_
, _,._.,.__
Solution
• On a: AB(_ô4 ) et AC(Ü· e
normal ü(_\). •
a) Démontrer que les plans (QI>) et (QI>') sont perpendiculaires. .
b) Vérifier que A est un point de (QI>) et déterminer une représentation paramétrique de la droite (Il),
intersection de (QI>) et (QI>').
Solution
a) (21>) a pour vecteur normal n(1)·
1
Calculs vectoriels 47
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Pour étudier la position relative de deux plans (QI>) et (g>'), on peut déterminer deux vecteurs
net n'respectivement normaux à (g>) et à (QJ>'). •
n
• Si le produit vectoriel /\n'est égal au vecteur nul, alors (q/1) et (q/1') sorit parallèles.
n
• Si le produit vectoriel /\n'est différent du vecteur nul, alors (q/1) et (QI>') sont sécants sui- _
vant une droite dont ,t An' est un vecteur directeur.
De plus, lorsque le produit sçalahe n.rt' est nul, (~) et (QI>') sont perpendiculaires.
Démontrer que : MH
lli7I1
Application ( o )-
Soit les points A _ 3 , B
(1)Ô et·M(- / . Calculer la distance de M
1 )
à la droite (AB).
1
2. Soit (q/1) un plan de repère (A, it, v\ Mun point de cg et K son projeté orthogonal sur (q/1),
,
Demontrer que : MK = - - - - - .
IMÀ.cü /\ vJ 1
llû/\vll
Application (- 2 )
,.
Soit le point C ~ . Calculer la distance de M au plan (ABC).
S olution
-► ➔ -► -► ➔
1. On a : MA = (MH +
HA) A u
-+ ➔
A u
=MH /\ u + HA A ➔
- - -► -►
u = MH ➔
A u.
-+ ►
Il
-+
\IMA /\ u
➔
Il
On en déduit que : MH = ➔
l\ ul\
Application IIMÂ "' AÊII
La distance de M à la droite {AB) est: d = -+
-+(1)i et MA
Or, AB -+ (-_4z1) ; I\AB\I
-+ /\ AB
_donc MA -+ a pour coordonnées (14_ 2 111 ;
, . d
On en dedmt que : =
vl62
[3 /186
= - 3- ·
M
1MÂ.cü /\ v) 1
On en déduit que : MK = ➔ ► K ->
ll u/\ vil u
Application
-+(1)i et AC
• On a : AB -(--i12) ;
-+ AC
donc: AB/\ -+(2)
- et les points A, B, C définissent un plan.
3
-1 -+ -,
, MA.(AB
-
La distance de M au plan (ABC) est : d' = -+ /\-+AC) .
IIAB /\ ACII
48 Calculs vectoriels
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- (-1)
0:-. .\1A
- " AC
4 et AB - (- 2)3 ; donc : d ' = 1- 2-12 - 21 = 16 = 78,114.
-
1
✓-
- 2 1 ,•4 +g+1 14
Lorsque (0P) est déterminé par son équation cartésienne CLT + by + cz + d = 0, on peut remplacer dans le
raisonnement précédent ti" v par ït(~, tous deux vecteu.rs n~rmaux à (0P) ;
1 a.r0 • by0 + cz0 + d 1
on retrouve la formule vue en classe de première : MK =
' a 2 + bZ+ c2
Or: DH =
1 (AB "
-►
AC).
-+
m 1
IIAB /\ ACII
. que : V = 1
On en déduit
6
1(AB
-- AC).AD
-- -- 1.
A
A C
Application
B
on a: AÊ(ü, AC(J1 ) et m(i) ;
-- AC
donc: AB/\ --(- 4) et V = 1
6
i 1 -
(AB" -- -+ 1 = 2 = 1 .
AC).AD
6 3
-► ----+ -►
3.a Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB,AD,AE)
est une base directe de W.
Préciser si chacune des bases suivantes est ➔ (-_ \ 2 ) et ---/3)
r1. (1) ---(
-► ~ et v _11 ) .
---- --
d) u
- --
C) U V 2
directe ou indirecte. 1
a) (BC, BA, BF) b) (FG, FE, FB)
-► ~ -+
3.e L'espace est muni du repère orthonormé direct
c) (CB,CD, CG) d) ( EF, EA, EH). (0 ' =.t
l,J,
~-c->
k) . .
--+ --> ~►
Dans chacun des cas suivants, déterminer une
3.b Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB,AD,AE) équation du plan passant par le point A, de
est une base orthonormée directe de W. 0
vecteurs directeurs Û et V:
-- --
Déterminer les vecteurs :
a) AB/\ AD
-►
b) BA /\ BC
~
--+
--+
-►
c) GC " GF
-► ----,..
~ a) A(-~1),û (_\) et v(g)
d) BE /\ HC e) AC" FH f) HG" BF.
· bJA(-}),ü(1) etvCl).
3.c Démontrer que pour tous vecteurs Û et vde W, 3.f L'espace est muni du repère orthonormé direct
v
on a : llû /\ vll2 + 1û. l2 -=. l û l 2 llvll2 •
(o, "l';J;k). (-
Soit les points A ~ , B
3) (-2
1)et C(-1)
z1 .
.
3.d Soit Ci'::'tk) une base orthonormée directe de W.
Calculer les èoordonnées du produit vectoriel 1. Calculer l'aire du triangle ABC.
v
Û" dans chacun des cas suivants. 2. Calculer le v:olume du tétraèdre OABC.
Calculs vectoriels 49
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____,,.
iiihinl::
9 Soit ABCD un quadrilaJère. D
I et J sont les points de [AB] tels que :
Al= IJ = JB. A
B arycentres K et L sont les p oints de [CD] tels que :
CK=KL=LD.
On désigne par M, N , 0 et P les milieux K
1 1. Soit ABCD un tétraèdre, A', B', C' et D' les respectifs d es segments [AD], [IL], [JKJ 8
centres de gravüé respectifs des triangles BCD, CDA,
et [BC]. C
DAB et ABC.
Démontrer que les tétraèdres ABCD et A'B 'C'D' ont 1. Écrire chacun des points I et J comme barycentre des
même centre de gravité. points A et B.
2. Démontrer que deux tétraèdres ABCD et A'B'C'D' ont
Écrire chacun des points K et L comme barycentre des
même centre de gravité si et seulement si : points C et D.
----+ ----+ ----+ ----+ ------}> 2. Démontrer que les points M, N, 0 et P sont alignés.
AA' + BB' + CC' + DD' = o.
10 Soit ABCD un quadrilatère. On désigne par G
1 Soi.t ABC un triangle et M un point de [BC]. le barycentre des points pondérés (A, 1), (B, 2),
Démontrer que M est le barycentre des points pondérés (C, 1) et (D, 2).
(B, aire(CAM)) et (C, aire(BAM)).
1. Construire les points K et L tels que :
--+ --)>- ---+ -+ -► -►
3 Soit ABCDE un pen- KA + 2KB = o et LC + 2LD = o.
tagone tel que ACDE est un 2. Dém(!ntrer que Gest le milieu de [KL].
trapèze rectangle et ABC un 3. Construire G.
triangle isocèle rectangle.
En utilisant les barycentres 11 Soit ABCD un tétraèdre. On désigne par :
partiels, construire le bary- • I et J les milieux respectifs des segments [AD] et [BC] ;
centre des points pondérés ;• K et L les points tels qu~:
(A, 1), (B, 1), (C, 1), (D, 6) et-----'--' E -->- 1 ---+ -~ _. 2 -+
(E, 3). AK = AB et CL =1 CD;
3 3
• G le barycentre des points pondérés (A, 2), (B-,- 1-),-
4 Soit ABCDE une pyramide à base ABCD. (C, 1) et (D, 2).
Construire le barycentre des points pondérés (A, 1), (B, 1), 1. Démontrer que les points I, Jet G sont alignés.
(C, 1), {D, 1) et (E, 4).
Démontrer que les points K, L et G sont alignés.
2. En déduire que les points I, J, K et L sont coplanaires.
5 Soit ABC un triangle.
- 2 -►
1. Construire le point G tel que : GB = AC.
3 11 Soit ABC un triangle, G le baryce~tre des
2. Écrire G comme barycentre des points A, B et C. points pondérés (A, 1), (B, 2) et (C, 2). Les droites (BG)
-► -►
3. Pour tout point M, exprimer MG en fonction de MA, et (CG) coupent (AC) et (AB) respectivement en B' et C'.
-► -► 1. En utilisant les barycentres partiels, démontrer que :
MB et MC. --+ -:+- ~ -► -► -+-
2 GB + 3GB' = O et 2GC + 3GC' = o .
6 Soit A et B deux points distincts. 2. En déduire que les droites (BC) et (B'C') sont parallèles.
Démontrer que le segment [AB] est l'ensemble des bary-
centres des points A et B affectés de coefficients de 13 Soit ABC un triangle. On d ésigne par :
même signe. • A ' le barycentre des points pondérés (B, 2) et (C, - 3) ;
• B' le barycentre des points pondérés (C, - 3) et (A, 1).
7 Soit A, B, C trois points non alignés et a, p, y 1. Démontrer que les droites (AA') et (BB') sont p arallèles.
trois nombres réels tels que : a+ P+ y -t:- O. 2. Soit C' le barycentre des points pondérés (A, a) et
On désigne par G le barycentre des points pondérés (B. b). Pour quelles valeurs des nombres réels a et b les
(A, a), (B, Pl et (C, y) . · droites (AA') et (CC') sont-elles parallèles ?
1. Démontrer que si p + y= 0 , alors G appartient à la
droite parallèle 'à (BC) passant par A. 14~Soit ABCD un tétraèdre, G et H les centres de
2. Soit a un n ombre réel non nul. Démontrer,que ~ et gravité respectifs des -triangles ABC et ADC.
y varient de telle sorte que si p + y= a, alors G décrit Démontrer que les droites (GH) et (BD) sont parallèles.
une droite parallèle à (BC).
Déterminer les coordonnées du barycentre des points 2. Démontrer que les droi_tes (AI) , (BJ) et (CK ) sont
pondérés (A, - 2), (B, 1) et (C, 4). concourantes. ·
50 Calculs vectoriels
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16Soit ABC un triangle. b) Déterminer et construire l'ensemble (r) des points M
1. Construire le barycentre G des points pondérés du plan tels que : MA2 - MB 2 - MC2 = 25.
(A, 3), (B, 4) et (C, 5).
2.Les droites (AG), (BG) et (CG) coupent les droites U SoitA et B deux point~incts d'un cercle
(BC), (CA) et (AB) respectivement en i; Jet K. {~) de Œ::L.~ 0 tels que : Mes (OA,OB)
----+ ----+
=-21t
3
.
Déterminer les nombres réels a, ~ et y tels que :
---+ --+ --+ --+ -+ -+ Les t a n ~ à (~) en A et B se coupent en C.
1B = aIC, JC = ~JA et KA= yKB. Démonirer c;ue le triangle ABC est équilatéral.
17Soit ABCD un quadrilatère. 25Soë _'\. et B deux p oints distincts, (~) et (~')
1. Construire les points E, F, I,
----+ 2 ----+ ----+ 2 ----+
J, K et L tels que :
----+ 3 ----+
deux droites de .ectems directeurs respectifs ,1 et v.
AE = AC, BF = BD, AI= AB, Déterminer rensen~ e s p oints M du plan tels que :
3 3 5
----+
BJ= 7 BC, CK=
4 ----+ ----+ 3 ----+ ----+ 3 ----+ --+ =--
C.L-\.UJ = (MB,
----+ '.:7\
5 CD, AL= 4 AD.
V) .
2. Démontrer que les droites (EF), (IK) et (JL) sont 26 Soit ABC rr:: triangle isocèle èn A, t&J une
concourantes. droite variable ~ pu ~-\ et C' l'image de C par la
symétrie orthogorutla n·~ ..1}.
1 8 Soit ABCD un quadrilatère convexe. On 1. Déterminer le lieu de C .:c.:sque (~) varie.
désigne par E, F, G et H les centres de gravité respectifs 2. Soit M le point d'i:niEsec:imL s•il existe, ~ es droites
des triangles BCD, CDA, DAB et ABC. (BC') et (.!\).
Démontrer que les droites (AE), (BF), (CG) et (DH) sont Déterminer le lieu de M !msqne (..l) varie.
concourantes.
27 Soit A et B deux oomls distincts d'un cercle (((6).
1 9 Soit ABCD un tétraèdre. On désigne par : À tout point M de ('€), ~ e t de A et B, on associe le
• I, J, K, L, ~et N les milieux respectifs des arêtes [AB), point P de la demi-droite opposée à [MA) tel que :
[BC], [CD], [DA], [AC] et [BD] ; ~ = ~-
• G1 , G2 , G3 et G4 les centres de gravité respectifs des Déterminer le lieu de P lorsque M décrit le cercle (~ )
triangles BCD, CDA, ABD et ABC. _ privé des points A et B.
En utilisant les barycentres partiels, démontrer que les
sept droites (AG,_), (BG2), (CG) , (DG4 ), (IK), UL) et (MN)
sont concourantes.
roduit vectoriel
18Soit ABCDEFGH un éube tel que (AB,AD,AE)
l_jgnes de.niveau est une base directe de 'lV.
~ ·
Préciser si chacune des bases suivantes est directe ou
2QSoit ABCD un carré. indirecte.
----+ ----+ -► ----+----+ -►
1 . Écrire A comme barycentre des points B, C et D. a) (EF,FG,GC) b) (FG, EA, CD)
2. Déterminer l'ensemble des points M du plan tels que: ----+ ----+ -► ----+ ----+ -►
--+ -► --+ ~ -->- c) (EH, FB,CD) d) (AB, CG,HE).
MB. MC + MC.MD - MC 2 = O.
1
2 9 Soit ABCDEFGH un cube tel que (AB,AD,AE)
ifSoit ABCD un carré. est une base orthonormée directe de W. 0
23Soit ABC un triangle tel que: AB= 7, BC = 4 32Soit ti et li deux vecteurs non colinéaire~.
-► ---+ ---+
et AC= 5. On désigne par Ile fnilieu du segment [BC]. Op. po~e :. u A v = w. _,
1. En utilisant le théorème de la médiane, calcuJer AI. Calculer en fonction de w :
2. Déterminer et construire l'ensemble (E) des points M a) ti A (2ti + li) bJ (3it - v·1 A li
du plan tels que: 2MA2 - MB 2 - MC2 = 58. · -+ -+ ( -> ->
c) (u + Zv ) A Zu - V) dJ sü'" (3û + li).
(On pourra développer 2MA2 --: MB2 - MC2 par rapport
à I). 33 Soit crt
k) une base orthonormée directe de W .
3. On désigne par D le barycentre des points pondérés
(A, - 1), (B, ·1) et (C, 1).
Dans chacun d~s cas· suivants, d ém ontrer que (Û, 0: w)
est une base àrthonorÎI1ée et préciser si elle est directe
a) Quelle est la nature du quadrilatère ABDC ? ou indirecte.·•·~: . · •
Calculs vectoriels 51
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1
[z
1
[z
a) AU), B(i), cCo~) et DO)
(ï). B(Ü, c(JJ et D(ï)
·1
a) u
➔
!z '
->
V
- ,12
1 , w(_8J bJ A
0 0
a) ACY), B(-}), c(_½l) b) A(!), Bc~3), c(jJ. ce orienté "cl; et I le milieu de [BC].
Déterminer l'ensemble des points M tels que :
__,.. --+
MA /\ MB = MC /\ MA.
---+ ~
36 L'espace est muni du repère orthonormé 44 Soit A et B deux points de l'espace orienté i
d rrect (0, -.+
. -.+ __,,.,
i, J,
k)
. tels que : AB = 6.
Dans chacun des cas suivants, déterminer un vecteur
de la droite d'intersection des plans (<21') et (<21'' ).
a) (W>) : 2x + y - z = O et (<21'') = x - 3y + Zz + 4 = O.
Déterminer l'ensemble des points M tels que:
- -
IIMA /\ MBII = 24.
(On pourra utiliser l'interprétation géométrique de
b) (<21') : x - y + z - 5 = o et (~').= x + y - z + 7 = o. -+ -+
IIMAA MBII.J
37 Le théorème des sinus
Soit A, B et C trois points non alignés de l'espace orien-
M
1. ~. - /\ AC
Démontrer que : AB - = CA
- /\ CB
- = BC
- /\ BA.
-
BC CA AB 45 Soit ABCDEFGH .un p avé.
2. En déduire que: - -----=--= - ------=-- =- -----=--. Démontrer que la diagonale (AG) est sécante avec le
sinBAC sinCBA sinACB
plan (BDE) en un point I tel que :
38 Soit A, B et C trois points non alignés de l 'es- • I est le centre de gravité du triangle BDE ;
pace orienté ~. - 1 -►
• AI= AG.
Déterminer l'ensemble des points M tels que: 3
,-+, ~ _... -> -► ➔ -► ~ -> E H
a) AB /\ AM = 0 b) AB /\ CM= 0 c) AM /\ BM = o.
39•Soit A, B et C trois points non alignés de l'es- F~ - -+-- ' ,
\ -- - - --='"'"""==-=~
pace orienté ~ - On désigne par I le barycentre des
points pondérés (A, 2), (B, -1) et par J le barycentre des ;\
,,,,.,,,,.,,"\.,_- --
---
points pondérés (B, 1), (C, 3). ,. ·
.,,........../
Déterminer et construire l'ensemble des points M tels que :
(ZMA- -
- MB) /\ (MB -► = -+
- + 3MC) O.
46 Soit ABG: un triangle isocèle tel que :
40 L'espace est muni du repère orthonormé BC = 2, AC = AB = 3.
direct (0, tJ;k). On désigne par A: le milieu du segment [BC) et H l'or-
,
Demon trer que 1es vec teurs u,
-+-+ ➔ sont cap 1auaires
v et w . s1. thocentre de ABC. ____
7
et seulem ent si (Û /\ = Ô. v).w 1. Démontrer que : cos BAC = . 9
Application 2. ~oit B' le projeté orthogonal de B sur la droite (AC).
Dans chacun d es cas su ivants, dire si les points A , B, C B'A
et D sont coplanaires. a) Calculer B'C.
52 Calculs vectoriels
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b) Déterminer deux nombres réels u et y tels que B' est Si Le théorème de Pappus
le barycentre des points pondérés (A, u) et (C, y). 1 . Soit A, B, C trois points alignés et A:, B', C' trois
3. En déduire trois nombres réels a, b et c tels que H est points alignés de l'espace orienté '.S. ../
le barycentre des points pondérés (A, a), (B, b) et (C, c). Vérifier la relation :
->-
---Ji,, ---+ ---+ --+- -->- -►
4 7 Soit ABC un triangle inscrit dans un cercle ('<6) B"A A BA' + C'B /\ CB' + A:C A AC' = o.
de centre O. On désigne par: 2. En déduire le théorème de Pappus :
• A' le milieu de l'arc de corde C
[BC], ne contenant pas A,
• B' le milieu de l'arc de corde A, B, C alignés
1[CA], ne contenant pas B, si A', B', C' alignés
• C' le milieu de l'arc de corde { (BC') / / (B"C)
[AB], ne contenant pas C. (AC') // (A"C)
Démontrer que les droites (AA'), alors (AB') // (AB).
(BB') et (CC') sont concourantes.
53 Le théorème de Desargues '
48 Soit ABC un triangle. Soit deux triangles ABC e1 .-\'B'G' d u plan tels que les
P, Q et R sont des points distincts de A, B et C, appar- droites (AA'), (BB') et (CC') sont concourantes en un
tenant respectivement aux droites (BC), (CA) et (AB). point O.
1 . Démontrer que les cercles circonscrits aux triangles On suppose que :
CPQ, AQR et BRP passent par un même point I. • les droites (BC) et (B'C') sont sécantes en un point I,
2. Démontrer que A, B, C et I sont cocycliques si et seu- • les droites (CA) et (C'A') sont sécantes en un point J,
lement si P, Q et R sont alignés. • les droites (AB) et (A'B') sont sécantes en un point K.
•
49 Soit ABCD un losange de centre O tel que : ·.
OB = 20A.
1. Démontrer que le barycentre des points pondérés
(B, 2), (C, - 1) et (D, 1) est le milieu du segment [AB.].
2. Soit k un nombre réel.
a) Déterminer et cdnstruire l'ensemble (E1 ) des bary-
centres Gk des points pondérés (A, k), (B, 2), (C, k - 1)
et (D, 1 - 2k) .
b) Préciser la ·valeur de k pour laquelle Gk est un point
de là droite (AC).
3. Déterminer et construire :
a) l'ensemble (E2) des points M du plan tels que les vec-
-► --+ -► ---+ -► . -►
teurs MA+ MC - ZMD et 2MB - MC+ MD sont coli-
néaires;
b) l'ensemble (E3) des points M du plan tels que les vec-
Démontrer que les points I, Jet K sont alignés.
-► + l\{C
teurs MA - - 2MD- et 2MB- - MC-► + MD
- ont la même
(On pourra considérer O comme barycentre des points
norme. A et A', _des points B et B', des points Cet C'.J
•
50 Soit ABC un triangle équilatéral tel que : 54 Soit A, B, C trois points non alignés et u, p, y
AB= a (a> 0). trois nombres réels tels que :
1 . Déterminer et construire l'ensemble des points M du • les points pondérés (A, a}, (B, P), (C, y) admettent un
plan tels que: 2MA2 - MB2 - MC2 = a 2 • barycentre G ; ·
2. a) Construire le barycentre G des points pondérés • les points pondérés (A, - u), (B, PL (C, y) admettent un
(A, - 1), (B, 4) et (C, 1). barycentre G1 ;
b) Déterminer et construire l 'ensemble des points M du • les points pondérés (A, a), (B, - PL (C, y) admettent un
. a2 barycentre G2 ; .
plan tels que : - MA2 + 4MB2 + MC2 = .
2 • les points pondérés (A, u), (B, P), (C, -y) admettent un
51 Soit ABCD un tétraèdre. barycentre G3 •
1. Construire les centres de gravité respectifs I, J et K 1. Démontrer que les droites (AG1), (BG2) et (CG)
des faces ABC, ACD et ADB. concourent en G.
2. Démontrer que les plans (BCD) et (IJK) sont parallèles. 2. Démontrer que les droites (G2 G3 ), (G3 G1 ) et (G1 G2 )
3. On désigne par : passent respectivement par A, B et C.
• G et H les centres de gravité respectifs des triangles
BCD et IJK; · 55 ï1 et ïtsont deux vecteurs non nuls de 'W', 0 un
point quelconque de~. A et B les points tels que:
• 0 le centre de gravité de ABCD. --+ -► --j.- ➔
Démontrer que les points A, H, 0 et G sont alignés. OA = u et OB = v.
-►
Exprimer le vecteur GH en fonction du vecteur AO.- 1. On désigne par (0>) le plan orthogonal à (OA) en 0 , par
4. Déterminer quatre nombres réels a, b, c et d tels que B1 le proj1:?té orthogonal de B sur (0"/') et par B' l'image de
H est le barycentre des points pondérés (A, a), (B, b), B1 par la rotation r dans ((!ï)) de centre O et d'angle ; .
(C, c) et (D, d). [(r;J>) est orienté par le choix du vecteur normal Û.]
Calculs vectoriJis 53
' \
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54 Calculs vectoriels
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es complexes
~ · '
-'4
/·:#
tr' ~
.?.
_.-:, •
..·,... .,:;;-;;ç;_~,, 1/~ ~ ~ ~
: :-ri:: a;née c'e - 1 ?
Si oui, de quelle sorte d'ari=r:. s ·G;;.- ?
En quoi ce divertissemer..~~ .a:bel gm:,Jit peut-il concerner les
esprits pratiques ? »
Cette réflexion de Ion ~ fuit affusion aux débats philoso-
phiques et aux trois siècles c:!e recherche qui ont abouti au forma-
lisme actuel des nombres complexes.
Ces nombres, que œrtoins mathématiciens du XVJe siècle quali-
fiaient d'« impossibles > el d'« inutiles », ont au;ourd'hui de nom-
breuses applications en aérodynamique, en mécanique des
fluides, en théorie quantique et en électrotechnique.
1. Étude algébrique 56
2. Étude trigonométrique ........... ............... ... ...... .. ....... 62
3. Utilisations des nombres complexes .. ... .. ....... ......... 68
Nombres complexes 55
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-=
1 Étü'ae algébrique.~ ,_
,w,.,,m;tt.rt t, Notion de nombre complexe
Définition et propriétés
1. Soit l'équation (E) : x 2 + 4x + 5 = O. (
• Vérifier que : x 2 + 4x + 5 = (x + 2) 2 + 1.
• En déduire que : (E) <:=> (x + 2) 2 = - 1.
• Cette équation a-t-elle une solution dans ~ ? Justifier la réponse.
Supposons qu'il existe un nombre i tel que i 2 = - 1 et conservons les règles de calcul utilisées dans IRL
• Démontrer alors que (E) admet deux solutions que l'on exprimera en fonction de i.
2. Résoudre de même les équations : x 2 - 6x + 13 = O et x 2 + 5 = O.
On appelle nombre complexe tout nombre de la forme a+ ib, tel que a et b sont des nombres réels et
i 2 = -1.
L'ensemble des nombres complexes est noté C.
N otation et vocabulaire
Soit z un nombre complexe tel que : z = a + ib . .
• L'écriture a + ib est appelée forme algébrique de z.
Le nombre réel a, est appelé partie réelle de z et noté Re(z).
Le nombre réel b est appelé partie imaginaire de z et noté Im(z).
• Si b = 0, alors z =a; z est un nombre réel; tout nombre réel est un nombre complexe (IR CC).
• Si a= O et b -:t:- 0, alors z = ib; le nombrez est dit imaginaire pur.
Exemples
• 0, I et J sont les p oints d'affixes respectives 0, 1 et i.
• Ô, e; e;
et sont les vecteurs d'affixes respectives 0 , 1 et i.
Soit z et z' deux nombres complexes tels que: z =a+ ib et z' =a' + ib'.
• La somme de z et z' est le nombre complexe : z + z ' = (a+ a1 + i(b + b 1-
• Le produit de z et z' est le nombre complexè : zz' = (aa' - bb') + i(ab' + a ·b).
Exemples
• (4 - 5i) + (3 + 2i) = 7 - 3i • 3 (4 - 5i} = 12 - 15i • 2i(4 - 5i ) = 10 + 8i
• (4 - 5i)(3 + 2i) = 22 - 7i • (2 + 5i) 2 = - 21 + 20i • (- 1 + 3i)3 = 26 - 18i.
D émonstration
• On vérifie aisément que l'addition et la multiplication, lois de composition internes dans C, sont
associatives et commutatives et que la multiplication est distributive par rapport à l'addition.
• 0 est l'élément neutre pour l'addition dans C; 1 est l'élément n eutre pour la multiplication dans C.
• L'opposé de tout nombre complexe a + ib est le nombre complexe - a - ib.
• L'inverse de tout nombre complexe non nul a + ib est le nombre complexe :
1 a-ib a b
a + ib
= - - - --
(a+ ib)(a - ib)
=---
2
a +b 2
- i - 2 - -2
a +b ·
R~~~
• {R, +, x) est un corps commutatif.
• L'expression de l'inverse du n ombre complexe a + ib n'est pas à retenir ; on la retrouve facilem ent en
remarquant que: (a+ ib)(a - ib) = a 2 + b 2 .
• On convient que p our tout nombre complex e non nul z : z 0 = 1.
Exemple
1 4 + 3i 4 3.
= - -- - - - = + - 1.
4 - 3i (4 - 3i)(4 + 3i) 25 25
Nombres complexes 57
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• r
Soit z et z' deux nombres complexes.
• La différence de z et %' est le nombre complexe : z - z' ;;;; z + [:-·z').
• Si z' :t:. 0, le quotient de z par z' est le nombre complexe : ;, = z x :, .
Exemples
• (4 - 3i) - (5 + 6i) = (4 - 3i) + (- 5 - 6i) = - 1 - 9i.
5 + 6i (,.. 5·) 1 (5 ")( 4 3 ·) 2 39.
• 4 - 3i = :>+ 1 X 4-3i = + _fü 25+25 1 =_25 +251.
Pour tous nombres complexes z et z', pour tout entier naturel n non nul, on a :
• (z + z') 2 = z2 + 2zz' + z'2 • (z - z') 2 = z 2 - 2zz' + z'2 ; .
n k .
• (z + z1(z - z') = z2 - z 12 • (z + z')n = I, Cn zn-kz'k (formule du binôme de Newton}.
k=O .
Exemples
• (2 - 3i) 2 =4 - 12i - 9 =- 5 - 12i • (1 + i)3 = 1 + 3i - i = - 2 + 2i.
- ). ➔ ~ ➔ ;
Affixes de u + u', MM' et ku (k € [R()
Le tableau suivant donne les interprétations géométriques de certaines opérations dans C.
-- --+ -►,
➔,
u -- - ------ 1
: u+u
1
1
Somme ,
u +
z .... Z->,
u = Z ->u + ->,
u
--+
e2 -►
u
0 --+
e1
M'
kÛ
Produit ➔
u kz-,= zk....
par un nombre réel -►
lL U
e2
0 -►
e1
Cette propriété est déduite de la définition du barycentre et des propriétés des affixes. de vecteurs.
58 Nombres complexes
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Exemples
z +z
• L'affixe du milieu d'un segment [AB] est : A B
2
. ZA + ZB + Zc
• L'affixe du centre de gravité d'un triangle ABC est :
3
Interprétation géométrique
Les points M et M' d'affixes respectives z et z sont symétriques b ------- ---- ----- M
par rapport à l'axe réel.
'
'
•a
Exemples
0
1+i=1-i 3 - 2i = 3 + 2i -2 + i=-2 - i.
Les propriétés suivantes se déduisent de la définition. - b -- - - - --- ------- - ' M'
l?émonstration
Posons : z =a+ ib et z' = a' + ib'.
(3) On a : zz' = (aa' - bb') + i(ab' + a'b) et z x z' = (a - ib)(a' - ib') = (aa' - bb') - i(ab' + a'b) ;
donc: -, - - ,
ZZ =ZXZ .
(4) Si z :;é 0, on a :
Nombres complexes 59
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• Si b = 0, on a : 1z 1 = 1 a 1 = {c;i ; la notation utilisée est cohérente avec celle de la valeur absolue d'un
nombre réel.
• Pour tout nombre complexe z, on a : zl =1-zl= lzl =1-zl.
• Soit z un nombre complexe, on a : lz = 1 si et seulement si z = l..z
(z -:te 0);
1 z 1 = 1 si et seulement si z = O.
(3) Si z *-0, pour n > 0 la propriété (1) et un raisonnement par récurrence permet de démontrer le
résultat.
Pour n < 0 , on a: - n > 0; donc : lznl = l;nl lz:nl
= = lzl-n = lzl 11
-
Exemples
• 1- j3 + i)(l + i)2 I= 1- J3 + i IXl 1 + i 12 = 2(jz)2 =4 ;
(- )3 + i) 3 1- /3 +il 3 2 3
• c1 + ïJ 2 = h + il 2 = cJ2J2 = 4 ·
60 Nombres complexes
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1.4. Travaux dirigés
On se propose de résoudre sur des exemples des équations du troisième degré du type x 3 + px + q = 0,
où p et q sont des _n ombres réels.
1 . Soit l'équation (E1 ) : x3 - 6x - 6 = O.
,a) Vérifier graphiquement que cette équation admet une unique solution réelle, dont on précisera un
encadrement à 10-1 près.
b) Démontrer que si u et v sont deux nombres tels que u3 + u3 = 6 et uv = 2, alors u + v est solution de (E1 ).
c) Démontrer que u 3 et v~ sont solutions de l'équation : X2 - 6X + 8 = O.
Résoudre cette équation et en déduire la solution réel.le de l'équation (E1 ).
Cette méthode de résolution est appelée « méthode de Cardan » .
2. Soit l'équation (E 2) : x3 - 15x - 4 = O.
a) Vérifier graphiquement que cette équation admet trois solutions réelles. •
b) Démontrer que si u et v sont deux nombres tels que u 3 + v3 = 4 et uv = 5 , alors u + v est solution de (E 2).
c) Démontrer que u 3 et v3 sont solutions de l'équation : X2 - 4X + 125 = O.
Cette équation a-t-elle des solutions dans IR ? La résoudre dans C.
d) Calculer (2 + i) 3 et (2 - i)3. En déduire les solutions de l'équation (E2).
Cette méthode, qui complète celle de Cardan en utilisant les nombres complexes, est due au mathéma-
ticien Bombelli (1572).
,• ' ...
Solution
l. a) Soit la fonction f: x ~ x 3 - 6x - 6 et(~) sa courbe représentative
dans le plan muni du repère (0, I, J).
L'étude de f et la courbe (~) permettent de vérifier que l'équation (E1 ) a
une unique solution réelle a; on obtient un encadrement à 10-1 près de
a à l'aide d'une calculatrice : 2,8 <a< 2,9.
b) On a : (u + v) 3 - 6(u + v) - 6 = (u3 + v 3 ) + 3uv(u + v) - 6(u + v) - 6
= 6 + 6(u + v) - 6(u + v) - 6 = O.
Donc, u + v est solution de (E1 ).
c) On a : u 3 + v3 = 6 et u 3 v3 = 8.
Donc, u 3 et v 3 sont solutions de l'équation: X2 - 6X + 8 = o.
On obtient : u 3 = 2 et v3 = 4. ..... L 1
On a : X2 - 4X + 125 = 0 ~ (X - 2) 2 + 121 = o
~ (X - 2 - 11i)(X - 2 + 1 li) = 0
~ X=2+11i ou X=2-11i.
d) On obtient: u 3 = 2 + 11i et v3 = 2 -11i. ·
On a : (2 + i) 3 = 2 + 11i et (2 - i) 3 = 2 - 11i .
On en déduit que 4 est une solution de l'équation (E2).
Pour déterminer les deux autres solutions de cette équation, on
remarque que : (E2) ~ (x - 4)(x2 + 4x + 1) = O.
Les solutions de (E2 ) sont : 4, - 2 - [3 et - 2 + [3.
Nombres complexes 61
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.Remar u_g
Plus généralement une solution réelle de l'équation x3 + px + q = 0, où p et q sont des nombres réels,
1.a Écrire sous forme algébrique les nombres com- 2. Calculer l'affixe du centre de gravité G du
plexes suivants. triangle ABC. •
a] (1 + 3i) - (2 - Si) b) (1 - 2i)(2 + i) 3. Calculer l'affixe du point D tel que ABCD
soit un parallélogramme.
c] 2i( ,!_2 - 1:_
,2
i) d} (1 + i)(l -·2i)(1 + 3i)
e) (2 - 3i) 2 fJ (_!_
2
- Ji2 1.)4. 1.e Soit les nombres complexes:
z == 2 + i et z' == 1 - i.
Écrire sous forme algébrique les nombres com-
1.6 Calculer et écrire sous forme algébrique les plexes suivants.
inverses des nmµbres complexes suivants.
a) - 4 + 3i b) J2(- 1 + i) c) - [3 + i dJ i. a) (2z + z1 b) (z + ;;)
d] (z + z12 •
1.c Écrire sous forme algébrique les nombres com-
plexes suivants.
1.f Calculer le module des nombres complexes
a) 3 - 2i b) 4 + 2i J i dJ 3 ~ 4i . suivants.
• 1+i 4 - 3i C 3 + 4i 1
a) - [3 + i b) [{z - ifz)(- 3 + 4i)
1.d Placer dans le plan complexe les points A, B et c) 2 + i_
-1 + l
d) 2(- {3 - i)4 •
C d'affixes respectives 3 + i, - 2 - i et - 1 + 4i.
. . --+ -►
d ïtlude trigbhdllléfrfque ..
Dans-cette leçon, le plan complexe est muni du repère orthonorm é direct (0 , ~, ~ ).
M(z )
Soit z un nombre complexe non nul et M son image dans le plan complexe.
0 ~
N otation
Si a et a' sont deux arguments de z, on a : a ' = a + k Zn (k E l).
On n ote : arg(z) = a + k 2n (le E Z ) ou arg(z) = a [Zn].
62 Nombres complexes
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oriente -
• Si z est l'affixe d'un vecteur Û, arg(z) est une mesure de l'angle
• , (----+
e 1 , ----+)
u . N..zA)L
- ~
• Si zA et zB sont les affixes respectives de deux points A et B, ➔
e2
arg(zB - zA) est une mesure de l'angle orienté (e;_, AB). 0 ➔
e1
Exemples
J( i) _____.A(1 + i)
arg(i) = ~ [2n] arg(l + i) = ~ [2n] ; ➔ ''
\
e2 '
arg(- 1) = n: [2n] arg(l) = 0 [2n]. ''
1'(-1) 0 ➔
e1 1(1)
•
R ~~!..SIY~!.
• Le nombre complexe nul n'a pas d'argument. ~(-z) _______________ _ I ________________ M(z)
• z est réel <=> z = 0 ou arg(z) = 0 [n] ;
z est imaginaire pur <=> arg(z) = ~ [n].
• Pour tout nombre complexe z non nul, on a : '
1
''
arg(z) =.,... arg{z) [2n] ; •
'·
'
1 ' '
1
'
arg(- z) = n + arg{z) [21t] ; '
arg(-z) = n - arg(z) [2n].
Mi-z) Miz)
b ---------- ------- M
Soit z un nombre complexe non nul de moduler et d'argument a. ,.
On appelle forme trigonométrique de z l'écriture: z = r(cosa; + isina). a
a
Exemples ,,.
• 1 +i= ✓
Z(cos~ +isin~) 1[3. 2n . . 2n
• - 2 + z l = cos 3 + 1S1Il3 .
R~
• Soit z un nombre complexe non nul. Les règles de passage entre forme algébrique et forme trigonomé-
trique de z sont résumées par le schéma suivant.
Nombres complexes 63
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• Soit z = r (casa + i sina}, r E IR * et a E IR ;
- si r > 0, la forme trigonométrique de z est z = r (casa + i sin a) et arg(z) = a [21t] ;
- sir< 0, la forme trigonométrique de z est z = - r [cos(a + n) + i sin(a + rc)J et arg(z) = a+ n [2rc].
Pour tous nombres complexes non nuls z et z\ pour tout entier relatif n , on a :
(1) arg(zz') = arg(z) + arg(z') [2n] ; (2) arg(;) = - arg(z) [2n:] ;
(3) arg(z11) = n arg(z) [2rc] ; (4) arg(:,) = arg(z) - arg(z1 [2rc].
D émonstration
Soit z et z ' deux nombres complexes non nuls de formes trigonométriques : z = r (cosa + i sina) et
z' = r '(cosa ' + i sina').
(1) On a : zz' = rr'[(cosacosa' - sinasina') + i[sinacosa' + cosasina')]
= rr'[(cos(a + a') + i sin(a + a')], avec rr' > O.
On en déduit que a + a' est un argument de zi'; c'est-à-dire : arg(zz') = arg(z) + arg(z') [2rc].
(3) Pour n ~ 0 , la propriété (1) et un raisonnement par récurrence permet de démontrer le résultat.
Pour n < o, on a :- n > o ; donc : zn = )n = (; fn.
On en déduit que : ru-g(zn) = - n argG) [2n] ; c'est-à-dire : arg(zn) = n arg(z) [2n].
(4) L'égalité ~
z = z x 1,
z et les propriétés (1), (2) permettent de démontrer le résultat.
Remar,q_u~
Soit A, B et C trois points deux à deux distincts, d'affixes respectives zA' Zs et Zc·
On a: arg(
~
zc-zA) =Mes(ffJ:èJ
ZB-ZA
[2n].
Exemples
Déterminer les arguments des nombres complexes z 1 et z 2 tels que :
r::. (- [3 + i)3
z 1 = (- ,J 3 + i)(1 + i) 2 et z 2 = - - - - .
. (1 + i)2
5
On a: arg(- [3 + i) = : [2n] et arg(l + i) = ~ [2n] ; donc :
5 2
• arg(z1 ) = : + (2 x : ) [2n] ; c'est-à-dire : arg(z1 ) = - ; [2rc] ;
• arg(z2 ) =(3 x 57t
6 )- (2 x
7t
4
) [2n] ; c'est-à-dire : arg(z2 ) =0 [21t].
64 Nombres complexes
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Pour tout nombre réel a. et pour tout entier relatif n, on a : (cosa. + i sina.)n = cosna. + i sinna.
Exem ple
1 . 1 )1999
Calculer ( ,=- + 1 r.::. .
J2 ,12
1 .1 1t • • n d ( 1 . 1 )1999 19991t . . 1 999n
On a: r::. + 1 = cos
4 + 1s1n4 ; one: ,12
r::. + 1 r;, = cos- - + 1sm ~ .
,12 0
,.2 ,12 4
Notation ·
Pour tout nombre réel a, on pose : cosa. + i sina. = eiu.
On déduit de cette notation la d éfinition suivante.
Sous forme exponentielle, les propriétés établies précédemment s'écrivent de la façon suivante.
Soit z et z' deux nombres complexes non nuls tels que z = reiu et .z' = r'eia', n un entier relatif. On a:
(1) zz' = rr'ei(a+a') (2) ..!..
z
= ..!..e-
r
ia (3) zn = r"eina (4) ..!.. =...!.ei(a-a')
z' r' ·
Exempl es • 7t
1- 1 -1. -1t
Soit z et z' deux nombres complexes tels que : z = 3e 4 et ~• =;: e 3
.57t . 1t
2 . 71t
3 -i_!!_ 1 1 - l 4-
On a : zz' = 2 e 12 z5 = 243e
1-
4
; =
3 e z
1-
z, = 6e 12. z
~ r ~ Formules d'Euler
Soit a. un nombre réel.
On a : cosa. + i sina. = eia ; donc : cosa. - i sina. = e- ia_
Nombres complexes 65
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eia + e-ia
Pour tout nombre réel ex, on a : ·cosa = et
2
Ces formules sont n otamment utilisées en trigonométrie (cf. 3 .2 .).
Z0
i ex
= n' Ir en Ir i(Cln + ïïZn:)
z 1 = n,·e zk
{,- i(an + r2/m)
= "re l
Ir
z ll-1 = n,-e n
i(a + 2(n- lln:)
n .
' ' ' •.• , ' •.. ' \
1nterprétation géométrique
On désigne par M 0 , M 1 , ... , Mk , ... , M,,_1 les images res-
pectives de ces solutions dans le plan complexe.
On a : OM0 = OM1 = ... = OMk = ... = OMn-l = n[r.
De plus, pour tout couple de points (Mk , Mk+ 1 ), on a :
--+ --+ 27t
Mes(OMk, OMk+l} = n [27t].
Donc, les points Mk (le E {O, 1, ... , n- 1}} sont les sommets
d'un polygone régulier à n côtés inscrit dans le cercle de
centre O et de rayon n[r.
66 Nombres complexes
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p2 = 2 { p= j
On a : z 2 = 1 - i/3 <=> {
20 = -
1t
[21t]
<:=>
e= -
1t
[n]
•
3 6
Donc, 1 - i/3 admet deux racines carrées z 1 et z 2 telles que :
z1
C. - i]!_
= ,l"L,e 6
[6
=z - .[zlz et z2
- i 5 it
= , 2e 6 = - z[6 + .fz lz.
Ona:
2.o Déterminer le module et un argument des 2.d Déterminer le module et un argument des
nombres complexes suivants. nombres complexes suivants.
a} coso: - i sina. b] - sina + i cosa
a) _2i b) [3 + 3i c) /6 + i/2 d) - 5.
c} 1 + i tancx d} cosa + ~ s~no: .
cosa - 1 sma
2.b Écrire sous forme trigonométrique les nombres
complexes suivants. 2.e Placer dans le p lan complexe les points d'af-
a) (2 + 2i)(1 - i) b) -
1
+ ~[3 /2 fixes respectives :
n: • Jt
1+1 c} 1 +i • 1t • • :J[ • 1[
Nombres complexes 67
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_ _a..=.........
U.t ilisations des·n:om ·. · . 'i11plexês
=,=,3"~:1-.ti Résolution d'équations dans C
~~fiff" _ Racines ca rrées d'un nombre complexe
On a vu dans la leçon précédente une méthode pour déterminer les racines n-ièmes d'un nombre com-
plexe écrit sous forme trigonométrique.
On p eut cependant déterminer les racines carrées d'un nombre complexe écrit sous forme algébrique en
utilisant les produits remarquables et les modules. Cette m éthode est décrite dans l'exemple ci-après.
•
Calculer le.s racines carrées de 3 - 4i.
Posons : z = x + iy (x E lit y E IR) ; on a : z 2 = (x + iy) 2 = (x2 - y 2 ) + 2ixy et Iz 2 I = x 2
+ y 2•
~ ~
3
Donc : z 2 =3 - 4i <=> { ~: ~; ç::> { ;: : •
x 2 +y2 =5 xy=- 2
Le d ernier système a deux solutions : (2 ; - 1) et (- 2 ; 1).
Donc, z 1 = 2 - i et z 2 = - 2 + i sont les racines carrées de 3 - 4i.
Soit l'équation (E): az2 + bz + c = 0, où a, b etc sont des nombres complexes (a :f:. 0).
On pose : A = b2 - 4ac et on désigne par ô et - oles racines carrées dans C de A.
• Si A = 0, alors (E) a une solution double : - fa.
• Si A -:t:- O, alors (E) a deux solutions distinctes : - ~; 0 et · - ~~ 0 .
Exemples
• Résoudre dans C l'équation (E1 ) : z 2 + z + 1 = O.
On a : A= - 3 = 3i2 = (i[3)2.
. - 1 + i[3 -1 - i/3
Les solutions de (E 1 ) dans C sont: z 1 = - - - et z 2 =
. 2 2
68 Nombres complexes
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1
Or, 0 n'est pas solution de (È) ; donc, (E) est équivalente au système : { u = z + z ·
u 2 - 5u + 4 =0
· b) L'équation u 2 - Su+ 4 = 0 a pour solutions : 1 et 4.
Donc : (E) ç::> z + ; =1 ou z + ; =4
<=> z2 - z + 1 =0 ou z2 - 4z + 1 = O.
1 + i/3
On en déduit que les solutions de (E) dans C sont : z 1 = - - - - , z 2 =- - -
2 2
et z4 = 2 - )3.
Pour exprimer cosnx et sinrix (n E N) en_ fonction~Jfe. cosx- et sinx, on peut utiliser la for~ ,
mule de Moivre:. cosnx + isinnx = (cosx + i sinx)n. ·
cosnx et sinnx sont alors respectivement les parties ;réelle et imaginaire du développe~en't
de (cos.:t + isinx)» à l'aide de la formule du binôme de.Newton.
Nombres complexes 69
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•
donc:
Pour linéariser cosnx :et sinnx (~ E N)_ on- peut utiliser le procédé suivant, mettant ~n.jeu les
formules d'Euler ~Ldu binôme de Newton:
• développer et réduire ~cosnx= (eïx\e- u:r et sinnx = (eix -;f-ïx.r ;
• regrouper deux à deux les termes d'exposants opposés et exprimer chacun d'eux en fonction
de termes de la forme cos/ex: ou sinkx.
D émonstration
• En appliquant les formules d'Euler, on a :
casa cosb = ( eia+2 e-ia) X (eib+2e-ib) = 41 (ei(a+b) + e- i(a+b) + eHa-b) + e- i(a-bl)
1
=
2 [cos(a + b) + cos(a-b)].
• On démontre de façon analogue les deux autres propriétés.
. .
e 1P + e•q =e
ip+q(e
2 ip--q
2
+e
-ip-q) = 2 (cos-
2
p+q
-
p+q)
+ isin--
p- q
cos--
2 2 2
70 Nombres complexes
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eiP + eiq = ( 2cos P; q cos P; q) + i ( 2sin p ; q cos P; q) (2).
• En utilisant eiP - eiq = (cosp - cosq) + i (sinp - sinq), on d émon tre de façon analogue que :
cosp - cosq = - 2 sin p ; q sin p ; q et sinp - sinq = 2 cos p ; q sin p ; q .
Exemple
Linéariser l'expression sin3xcos2 2x.
On a : sin3x cos 2 2x = ( ei3x
-- -2ie-
--i3x )(ei2x
-~ +2e-
-i2x)
- z = --.-
1 (eil.r - e- i3rJ(eî-tr + 2 +e- i4x)
•
81
= .l.. (ei7x _ e- .l.. {ei3x _ e- i3x ) _ .l.. î7x)
e- ir) (eü" _
4 2i + 2 2i 4 2i .
Donc : sin3x cos 2 2x = 41 .
sm7x + 2 sm3X
1 .
-
1
4
.
SlilX.
-
'
Symétrie ,, { OM'=OM
par rapport
à l'axe imaginaire
'
'
'-~2
---+
' ,
, --
- ➔ --+ A.
Rotation QM' = QM
de centre Q(ro)
et d 'angle a
--+
e2
0 ---+
e,
n~M
----......_M'
{ - ----+ ----+
Mes(QM, QM') = a [21t]
z' - ro = eia (z - ro)
Nombres complexes 71
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Exemples • 11
a et=
ZB-ZA
kn (k E ~
0 _e,
-->
'
f~ . ,.. . 11 • 11
Triangle ABC TC Zc - Z A 1-
3
Zc - ZA - 1-
➔
AB= AC et mesA= =e ou =e 3
équilatéral ~ 3 ZB - ZA ZB- ZA
0 ➔
e, C,l,./ '
Triangle ABC
rectangle
et isocèle en A
-->
e2 c~ AB = AC et mesA=
,.. 7t
2
Zc -ZA
Za -ZA
=i ou
Zc -ZA
ZB -ZA
=- i
0 -->
e, ~B
A
Triangle ABC
rectangle en A
➔
~
c~ mesA =
"' 7t
2
Zc - ZA
ZB- ZA
= bi (b E ~*)
➔
0 e, ~B
c ......
-
~
Points A, B, C -+ -+ z -z
➔ Mes (AB.AC) = O [1t] C A E ~*
align és e2 ZB -ZA
0 -+
e, B
--
-+-+
Mes (CA,CB) = Mes (DA,DB) [n]
-
-+ -+
Points A, B, C, D -->
cocycliques e2 - c(/Î)
~
(Mes
--
(CA,CB) t O [n]) ·
Zc - ZB
Zc - ZA
z
D
Zo-ZA
-z
BE~*
0 -->
e, o---- B
72 Nombres complexes
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D émonstration
• Les caractérisations des triangles isocèle, équilatéral et rectangle isocèle se font à l'aide de la caràc-
térisation complexe d'une rotation.
• Les caractérisations du triangle rectangle et des points alignés se font à l'aide des caractérisations
complexes d'un nombre réel et d'un nombre imaginaire pur.
• La caractèrisation des points cocycliqu~ fait à l'aide de la caractérisation complexe d'un nombre
----+ ----+
réel et des lignes de niveau M - Mes (MA,MB).
Rernar~:tue
--
Le lieu des points M dont l'affixe z vérifie arg(z -zA) = ex [2n] est la demi-droite de repère (A, it), privée
de A, avec Mes{~, it) = a [2n].
Nombres complexes 73
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~ M = B
.
ou Mes{)...fA, MB)
-
-+ -+
=0 [1t].
D
-ç:::;> _
-+ -
Ies(MA, MB) =
-►
2
7t
[rc]
1\rléthode algébrique
(x - 4) + i(y - 2) (x2 + y 2 - 2x - y - 10) + i(- 3x + 6y)
Posons : z =x + iy ; on a : Z = = (x + 2)2 + (y + 1)2
(x + 2} + i(y + 1)
Les lieux cherchés seront déterminés par leurs équations.
a) • 1Z 1 = 1 ~ (x - 4)2 + (y - 2) 2 = (x + 2) 2 + (y + 1) 2 ~ 4x + 2y - 5 = O.
1 .
~ 4[(x - 4)2 + (y - 2)2] = (x + 2) 2 + (y+ 1) 2 ~ x 2 + y - 12x - 6y + 25 = O.
2
• 1Z 1 =
2
b) • Z E !R ~ - 3x + 6y = 0 ~ x - 2y = O.
• Z imaginaire pur ~ x 2 + y 2 - 2x-y-10 = O.
c) On désigne par a l'argument de Z.
. 1t -k+~
On a : arg(z) = - [n] ~ tana = 1 ~ -2 - - - - - - - = 1 ~ x 2 + y 2 + x - 7y - 10 = O.
4 x + y 2 - 2x - y - 10
~h4tèTravaux dirigés
1. Soit ABC un triangle et .N le milieu de [BC]. C'
On construit, à l'extérieur de ce triangle, les triangles \.
rectangles isocèles ABB' et ACC', de sommet A. '
Démontrer en utilisant les nombres complexes que
les droites (AA') et (B'C') sont perpendiculaires et
que B'C' = 2AA'.
Solution
• Prenons A · pour ongme du repère orthonormé B
direct du plan complexe et supposons le triangle ABC
de sens direct.
Za+ Zc ZB' . Zc, .
On a : z K = 2 , zB =- 1 et Zc = 1.
z8 • - Zc• - izB - izC
Donc: =-- - - = - z·1;
Za+Zc
2
-
-+
c'est-à-dire: B'C' = 2AN et Mes(AA', C'B') = - 2 [Zn].
-► 7t
B' ,
Dans les deux cas, les droites (AA') et (B'C') sont perpendiculaires et B'C' = ZAA'.
74 Nombres complexes
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2. Soit ABCD un quadrilatère convexe.
On construit, à l'extérieur de ce quadrilatère, les
triangles rectangles isocèles A~B, BM2C, ~ D et
DM4 A de sommets respectifs~. M2' M3 et M4 •
Démontrer en utilisant les nombres complexes que
les segments [M1M 3 ] et [M2M 4 ] sont orthogonaux et
de même longueur.
B
S olution guidée
Désignons par z A' zB, Zc et z 0 les affixes respectives
des points A, B, Cet D, par z 1 , z2' z 3 et z4 les affixes
respectives des points M 1 , M 2 , M 3 et M 4 . fv'2
Supposons le quadrilatère ABCD de sens direct. O ë:;-
z A ( 1 - i) + zB(1 + i)
• Démontrer que AM1 B est un triangle rectangle isocèle en M1 si et seulement si z1 = - - - - - - - -
2
• À quelles conditions les triangles BM2C, CM3D et DM4A sont-ils rectangles isocèles respectivement en
M 2 , M 3 et M 4 ?
Z4 -Zz
• En déduire que : - - -
Z3-Z1
= i.
• Conclure.
Que se passe-t-il lorsque le quadrilatère ABCD est de sens indirect?
3.a Calculer et écrire sous ·forme algébrique les 3.g Dans chacun des cas suivants, déterminer la
racines carrées des nombres complexes sui- nature et les éléments caractéristiques de la
vants. transformation du plan qui au point M d'affixe
a) 15 - 8i b) 2i c) 11 + 4i}3 d) - i. z associe. le point M ' d'affixe z'. .X
,_
a) z' =-z + 2 + i b) z' = e 4
z + 2 - 4i
3.b Résoudre dans C les équations suivantes. , 1 2 .
a) iz2 + z - 3 + i = o
C ) Z =- - z +
3
-1 d) z ' =- iz + 1 + i.
b) (- 2 + i)z2 + (4 - 5i)z + 3 - i = O.
3.h Dans chacun des cas suivants, déterminer et
représenter l'ensemble des points M dont l'af-
3.c Soit l'équation (El : fixe z vérifie la condition indiquée.
z3 + (1 - i)z2 + (4 - i)z - 4i = O.
1. Vérifier que i est une solution de (E).
a) 1 z- 1 + 2i 1 = 3 b) 1z - 3 + i 1 = 3
2. Trouver un polynôme P du second degré tel c! arg(z - 3i) =f [1t] d) arg(iz + i) =- ~ [21t].
que : z 3 + (1 - i)z2 + (4 - i)z - 4i = (z- i)P(z).
3 . Résoudre l'équation (E) dans C. 3.i Dans chacun des cas suivants, déterminer et
représenter l'ensemble des points M dont l'af-
3.d 1. Exprimer cos4x en fonction de cosx.
fixe z vérifie la condition indiquée.
2. Exprimer sin5x en fonction de sinx. aJ lz-z+il = lz-ïl bJ lz-2+ïl = lzl
3
3.e c} 1 z - i . 1=1 d) 1z - 3 + i 1 = 12z - 4il .
Linéariser: z-2+1
a) cos4 x + sin4x b) s in4x + sin2x
c) cos3x sin3x d) cos3x sin2x. 3.j À tout nombre complexez, différent de 2 - i,
·on associe le nombre complexe:
3.f Résoudre dans R les équations suivantes. z=z+3- ~i .
a) cos5x + 2cos3x + cosx = O z-2+1
b) sinx + sin2x + sin7x + sin8x = 0
Déterminer les ensembles de points M d 'affixe
z tels que:
c) cos2x + cos6x = sin3x - sin5x a) Z soit un nombre réel ;
d) sin3x - sin2x = sinx. b) Z soit un nombre imaginaire pur.
Nombres complexes 75
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Le plan complexe est m uni du repère orthonormé direct 9 Déterminer les nombres complexes z tels que :
(0, e➔1 , e-►)
2
•
lzl =J!J=iz -11.
10 Résoudre dans C 2 les systèmes suivants.
(1 + i)z - iz' = 2 + i
a) { (2 + i)z + (2 - i)z' = 7 - 4i
,
bJ{ (2(1 -+ 1)z
~)_: + ?3,'= 1 +_zi:
E tude algébrique - =4 -
lZ l
r
.,
- en déduire la forme algébrique de z.
fJ ( ~
(- 1 - 2i)3
e)
(1 + i)4 1- 21 a) z = (~ - i~)3 ..
! Déterminer les parties réelle et imaginaire des
n ombres complexes suivants.
aJ (3 + 4i)3 b) (2 - i) 3
c) 2 + i _ 3 - 4i
3 + 4i 2 - i
dJ (3 + 4i)3 - (2 :.__ i)3.
c) z
(1. ✓3)(1
= \2+ 12 2-12
)3)
3 Pour quelles valeurs du nombre réel x le d) z = (1 + i) 2 e) z = (1 - i) 4
nombre complexe [10 - x + i(2 + x)](x - i) est-il un
( fz + i~) •
3
nombre réel ? un nombre imaginaire pur ? f] -1 + iJ3 g)
[3 + i - 1 +1
J3 +i /3 - i
4 Vérifier que : ~ + ~ - 1 = O.
v3 - l v3+1 {6- i./2 .
11 Soit z 1 = - - - et z 2 =1 - 1.
2
5 1 . Calculer i 3 , i 4 et i 5 • En déduire i 18 et i 19. a) Déterminer le module et un argument de z1 et z2 •
2. Calculer 1 + i + i2 + i3, puis i199 + i200 + i201 + i202_ b) Écrire sous forme algébrique et trigonométrique le
2000 2002 . zl
3. Calculer I ik et I (- i)k . quotient z.
k=O k=O
c) En dédl.Îire les valeurs de cos{ et sin{ .
6 Écrire sous forme algébrique 'le conjugué des 2 2
nombres complexes suivants. 13 Écrire sous forme expon entielle les nombres
2-i complexes suivants.
a) (4 - i/3)(1 + i) b)
-3+i a) (- 1 - i)i b) [[3 + i)(- 1 + i./3)
c) (1 - i)(2 + i) d) (2 - 3i)(1 + i) .
1- i j.'.:.
2i(- 3 + i) ' (2 - i)2 c] 1- ~ d) - - e 4
1
1 + i /3
3 + 2i 3 - 2i -zi.::.
7 Soit z 1 - - - et z 2 = - - a e 3
f) 5 - 5i -1- i/3) 10
- 5 + 7i 5 + 7i e) - - - g) ( . .
Démontrer, sans calcul, que z 1 - z 2 est un nombre réel ,)2 + i[z '"
1- · -1 + 1
lOe 4
et z 1 + z 2 un nombre imaginaire pur.
14 Soit z un nombre complexe tel que :
8
Calculer le module des nombres complexes
suivants. z + z1 = 2cos0.
2 1 Démontrer que pour tout entier naturel n , on a :
a) 1 - i b) - 4i
zn + ; 11 = 2cosn0.
[2(1 + i) d] (- 5 + 7i)(4 - Zi)
c)
1([3 - i) (3 + 4i)(7 + 5i) .
15 Smt z 1 = j
[3 + i
. et z 2 = ~
4i
.
- 1-1,; 3
3 + l
e) (1 - i)2 f) ( ./3 -_i)3.
(1 + i)3 · 1-1 a) Écrire sous forme exponentielle z1 et z 2 •
76 Nombres complexes
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- ::::::= déduire la forme algébrique des nombres com- 17 Résoudre dans C les équations suivantes et
- .. z z , z1 (z )3 z~. représenter graphiquement les images des solutions.
p Iexes 1 2
- ,
1
et -
. Zz z3
1
a) z4 - ,2z 2 + 1= 0 b} z8 + z4 +1 = O~
Nombres complexes 77
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78 Nombres complexes
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c) Déterminer l'ensemble des triplets (z1 ; z 2 ; z 3 ) de c) Déterminer et construire les im ages par f des
nombres complexes de module 1 tels que : ensembles déterminés à la question 2.
. 2!!
z1 + z 2 + z 3 = 0 et O s arg(z1 ) s arg(z2 ) s arg(z3 ) < 2n:.
55 Soit le nombre complexe z = e' 7 .
52 Construction d'un pentagone régulier On pose : a= z + z 2 + z4 et b = z3 + z5 + z6.
. 2n:
1- 1. Démontrer que a et b sont deax :nombres complexes
Soit le nombre complexe z0 = e 5 • conjugués et que la partie im aginaire de a est p ositive.
1. On pose : a, = z0 + zj et ~ = z5+ ~- 2. Calculer a + b et ab. En déduire a et b.
a) Démontrer que 1 + z0 + z5 + ~ + ~ = 0 et en dédui-
re que a et ~ sont solutions de l'équation (E) : 56 Soit a et b deux nombres complexes non nuls,
A et B leurs images respectives.
Z 2 + Z- 1 = O. 1. a) Démontrer que les points 0, A et B sont alignés si
bj Exprimer a en fon ction d e cos 2!'. et seulement si ab est u n nombre réel.
0
c) Résoudre (E) et en déduire la valeur de cos2;.
2. On désigne par A0 , A 1 , A 2 , A 3 et A4 les points d'af-
b) Démontrer que (a:t) 2
est un nombre réel si et ~eule-
ment si les points 0 , A et B sont alignés ou si OA = OB.
fixes respectives 1 , z0 , z5, z~ et zj. 2. On suppose dans cette question qu e les points 0 , A
a) Soit H le point d 'intersection de la droite (A 1 A4 ) avec et B ne sont pas alignés et que les nombres complexes
la droite de repère (0, i;). a et b ont pour module 1.
Démontrer que l'affixe du point H est cos2;.
, (a+ b)2 b , l .
b) Soit (r) le cercle de centre le point n d'affixe - 1 D emon trer que ~ est u n nom re ree stnctement
positif.
et passant par le point B d'affixe i.
(r) coupe la droite d e repère (0, i;) en M et N, M étant 3. Application
le point d'abscisse positive. Soit M 1 et M 2 deux points d 'affixes respectives z 1 et z2'
Démontrer que M et N ont pour affixes respectives a, et tels que les points 0 , M 1 et M 2 ne sont pas alignés.
a ) Calculer, en fonction de z 1 et z 2 , l 'affixe Z du bary-
~ et que H est le milieu de [OM].
c) En déduire une construction simple d'un pentagone
centre I du système {(M1 , 1z 2 I) ; (M 2 , 1z1 1)}.
régulier dont on connaît le centre O et un sommet A 0. b) Démontrer que ; : est un nombre réel.
1 2
53 1. a) Résoudre dans C l'équation : z 2 - 4z + 8 = O.
c) En déduire que
--+
OI--~-:~m vecteur directeur de la
Écrire les solutions sous forme algébrique et sous forme
trigonométrique. bissectrice de l'angle M 1 0M2 .
b) Placer les images A et B des solutions, A étant l'ima-
. ge de la solution dont la partie imaginaire est négative.
5 7 Soit A et B les points d'affixes respectives 1 et 2i.
À tout nombre complexe z distinct de 2i, on associe le
Quelle est la nature du triangle OAB ? z-1
nombre complexe Z tel que: Z = -
2. Soit f l'application du plan dans lui-même qui à tout z- 21..
point M d'affixe z associe le point M' d'affixe z' telle 1. Déterminer l'ensemble (qz1 ) des points M d 'affixe z
,-
. 1[
tels que : arg(Z) = ~ [Zn:].
que: z' = e 3 z .
a) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques 2. Déterminer l'ensemble (<f6 2) des points M d'affixe z
de l'application f. tels que : 1 Z 1 = 2.
b) Déterminer sous forme trigonométrique, puis sous 3. Démontrer que (<f6) et (~ 2) ont un unique point com-
forme algébrique l'affixe du point A', image de A par f. mun dont on précisera l'affixe.
En déduire les valeurs de cos 1
et sinJ .
1 58 Soit A le point d'affixe 2i et f l'application du
54 On considère les nombres complexes : plan dans lui-même qui à tout point M d'affixe z, dis-
,... tinct de A, associe le point M ' d'affixe z' telle que :
a= - J3 + i , b = 3 + 2i et c = 7 - 2i.
1. a) Déterminer de deux façons différentes les racines , 2iz - 5
carrées de a.
z = z-
2i .
En déduire les valeurs de cos 15 tt et sin511t . 1. Démontrer que f admet deux points invariants.
- 2 2 2. Démontrer que f est bijective et déterminer son
b) Déterminer les entiers relatifs n pour lesquels an est
application réciproque.
un nombre réel. 3. Démontrer que la droite de repère (0, ê;), privée de
c) Déterminer les entiers relatifs n pour lesquels an est
A, est globalement invaria,nte ;:iar f.
un nombre imaginaire pur. 4. a) Démontrer que : 1z' - 2i 1 1z - 2i 1 = 9.
2. Déterminer et construire les ensembles de points M b) En déduire l'image par f du cercle (((6) de centre A et
d'affixe z tels que : de rayon R.
a) lz- bl lz-cl
= b) 2lz-bl
= lai. Déterminer R pour que (qz) soit globalement invariant
3. Soit f l'application du plan dans lui-même qui à tout par f.
point M d 'affixe z associe le point M' d'affixe z' telle
qrni : z' = (1 + i/3)z - si/i _ 59 Soit fi. et B les points d 'affixes respectives 1 et
a) Démontrer que f admet un seul point invariant n . 1 ~ - 1 et f l'application du plan dans lui-même qui à tout
b) Démontrer que f est la composée d'une rotation et point M d'affixe z non nulle associe le point M' d'affixe
d 'une homothétie positive de même centre n. z' telle que : zz' = 1.
Préciser l'angle de la rotation et le rapport de l'homo- 1. a) Déterminer et construire l'image par f du point C
thétie. d 'affixe 1 + i.
Nombres complexes 79
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b) Démontrer que pour tout point Met s~age M', On désigne par P, Q et M les points d'affixes respectives
la droite (AB) est bissectrice de l'angle MOM' et que i, - i et z.
OMxOM'=OA2. a) Démontrer que si z est solution de (E), alors : .
2 . a) Vérifier que :
Vz EC *, (z ~ z'_ 1)(2 ~ z ·+ 1)
b) Soit I le milieu de [.M~r}.
= e~z•r réelle, alors : 1a 1= 1.
~=nJlaf.
b) Démontrer que si (E) admet au moins une solution
80 Nombres complexes
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I sométries du plan -
Applicati ns affines
Introduction
bst :&
.....
• Soit (Ll) et (~•) deux droites parallèles, 0 un • Soit (~) et (~') deux droites sécantes en un
point de (l\) et 0 ' son projeté orthogonal sur (~'). point 0, de vecteurs directeurs respectifs il et zl•.
La composée s~. 0 s 6 des symétries orthogonales La composée sa.osa des symétries _orthogonales
d'axes respectifs (Ll) et (~') est la translation de d'axes respectifs (~) ~(~') est la rotation de
~
Exemples
ABCD est un carré de sens direct et de centre O.
• S{DC) 0 S(AB) = t2BC ;
• s(AClos(AB) = r(A. ~} (quart de tour direct de centre A) ;
• Soit t.; une translation de vecteur il non nul. • Soit rco. a) une rotation de centre O et d'angle a.
Pour toute droite (~) de vecteur normal il, il Pour toute droite CM passant par 0, il existe une
existe une droite (~') et une seule telle que : droite (~') et une seule telle que :
sil.osa = t.;. Sô,osô;;;; r(O, o.)"
Exemples
ABCD est un carré de sens direct et de centre 0, I et J sont les
milieux respectifs de [AB] et [CD].
• ~B ;;;; s(BC)os(IJ) = s(IJ)os(ADJ ;
• r(B, fl;;;; s(BD) 0 s(BC) = s(AB) 0
S(BD] ;
· • r(o.- ;i = s(IJlos1801 = s(AC)os(IJ)'
Les propriétés suivantes précisent la nature de la composée d'une symétrie orthogonale et d'une trans-
lation.
D émonstration guidée
Soit O un poin t de (.Li) et A le point tel que : OA = Û.
Désignons par : A
H le projeté orthogonal de A sur (.Li),
I le milieu de [AH],
(Li') la parallèle à (Li) passant par I.
. • Démontrer que : sA.osA = tHÂ.
• Démontrer que: ta osti. = t 00 osti...
• Conclure. 0 H
I
Soit r et r' deux rotations d'angles respectifs a et a'.
• Si â + â• * Ô, alors r'or est une rotation d'angle a+ a'.
• Si â + â• = Ô, alors r ' or est une translation.
Exemples
ABC est un triangle équilatéral de sen s direct et B' est le milieu de [AC].
1 41t.
· d'ange
• r(B, 2;ior1c. ~ l est une rotation 3
De plus : r(B_ ~ l = s!AB)os(BC) et r1c, ~l = s(BC) 0 s 1AcJ· B C
4;
Donc : r(B, ~ 1or1c, 2~1:l = s(ABlos(ACl = r(A, _ 2;1 = r(A, 1-
• r(A. 2;1or(B. ~J est une rotation d 'angle 7t, c'est-à-dire une symétrie centrale.
De plus: r{A. 2; 1 = s(AC)oslABJ et ;i
r(B, = s(ABlos(BB'l·
Donc: r (A. 2; 1or(B. ;i = s(AC)os[BB'J = sB ..
Démonstration t
r n
Soit M et N deux points distincts.
MIM.M,IM'
Posons: r(M) = M1 , r(N) = N1 , t(M1 ) = M' et t(N1 ) = N'.
N i N: N: N'
1
Remar~ueJ
• On démontre de manière analogue que rot est une ro:ntion d "angle a .
• On a en général : t or * rot .
Exemples
ABCD est un carré de sens direct et de centre 0, C' est le syc.é ,;;:::E da C par rapport à B.
• r 1A, ~)°tcÊ est un quart de tour direct.
Soit (Ll) la médiatrice du segment [BC].
On a: tcÊ = s(ABJos6 et r(A, ~) = s(ACJos1ABJ'
Donc : r(A, ~)otëÊ = S(AC) 0 s6 = r(O, fl'
• tcÊ 0 r 1A _l!_l est un quart de tour direct.
' 2
Soit (A') la médiatrice du segment [BC'].
On a: tc13 or 1A, fl = (s6 ,os(ABJ)o(s1ABlos1AC'J) = s6 ,os(AC'J·
Donc, tc13 or1A, ~) est le quart de tour direct dont le centre est le point O', symétrique de O par rapport à (AB).
Pour déterminer la composée tit orto,aJ d'unexotation et d'une translation de ,ecteur non nul,
.on peut utiliser les droites· (2ll), (A) et (A') telles que :
- (~) est la droite passant par O et de vecteur.normal ïl;
. . ./ ... .... ·:.
- r == s11l os6 ,e! t = sA,0s2/J. 1
On a : tor = s;,osA.
S olution guidée
-+
Soit t la translation de vecteur BA et r le quart de tour direct de centre A.
• Déterminer l'image du point C, puis du cercle (~ )parla transformation rot.
• Conclure.
5 olution guidée
Désignons par :
r 1 la rotation de centre A et d'angle ; ;
r 2 la rotation de centre Cet d'angle - ~ .
• Déterminer la nature de r 2 °r1 .
• Déterminer les images de I et L par r 2 or1 •
• Conclure.
L
z .ABCD et AEFG sont des carrés de sens direct et H est le point tel que ADHE soit un parallélogramme.
Démontrer que les droites (BH) et (CG) sont perpendiculaires et que BH = CG.
C
Solution
Désignons par : .-
t la translation de ·rncteur DA ;
r le quart de tour direct de centre A ;
C' le symétrique d e C par rapport à B.
t r rot
n n n
Ona: E G donc : ~
H E
B G C' IC B IC
F
Or: rot est un quart de tour direct ;
donc: (BH) 1- (CG) et BH = CG.
1.b ABCD est un carré de sens direct et de centre O. Mes (MC, M'C) = Mes(MC, MB) + a [1t].
Préciser la nature et les éléments caractéris- 2. En déduire le lieu des points M tels que les
tiques de chacune des transformations sui- points C, M et M' sont alignés.
vantes.
a) s(AC)or(A, fi b) r(D, flor(A, fl 1.e OAB et OCD sont des triangles équilatéraux de
sens direct. E est le point tel que BOCE soit u n
c) r(c.-flor!A.fl dJ r(A, f lotëJÏ·
parallélogramme.
Démontrer que AED est un triangle équilatéral.
1.c Le plan est muni du repère orthonormé (0, t]J. (On pourra utiliser la transformation rro. fJ 0 t00.)
On désigne par s et s' les symétries orthogo-
nales d 'axes respectifs (q]J) et (q]J'). A
Dans chacun des cas suivants, déterminer la
nature et les éléments caractéristiques de la
transformation sos'.
a} (!io) : x = 4 et (qjJ') : x = y
b) (!io) : x - y = 1 et (@') : x + y = 1
c) (!ib) : y = - 1 et (@') : y = 2
d) (@) : x + 2y = o et (q]J') : 2x - y + 1 = O.
E C
1.d Soit ABC un triangle isocèle en A~ la rota-
~ -+ -+
tion de centre A et d'angle a= (AB, AC).
D émonstration
Existence
~
Désignons par A' l'image de A par f et part la translation de vecteur AA'.
Posons: g = r 1 of.
g, composée de deux isométries, est une isométrie.
De plus: g(A) = r 1 of(A) = t~1 (A') = A.
Donc, f est la composée d'une isométrie laissant A inYariant et d'une translation.
Unicité
Supposons qu'il existe une isométrie g' laissant A invariant et une translation t ' telles que : f = t' og'.
On a : f(A) = t'(A) = t(A) ; donc : t' = t.
On en déduit que: tog = tog'; donc: g = g'.
•
~::wr=:n Isométries laissant invariants trois points "On alignés
Soit f une isométrie laissant invariants trois points A, B et C n on alignés.
Pour tout point M d'image M' par f, on a: M'A= MA, M'B = NIB et ~fC = ~IC.
Les points M et M' sont confondus, sinon A, B et C appartiendraient à la médiatrice de [MM'] et seraient
alignés.
On en déduit que tout point du plan est invariant par f.
Une isométrie du plan qui laisse invariants trois points non alignés est l'applic ation identique.
1
ment [CC']. A B
• Désignons pars la symétrie orthogonale d'axe (AB).
sof, isométrie laissant invariants les trois points non alignés A, B et
C, est l'application identique.
C
On en déduit que : f = s.
Une isométrie du plan qui laisse invariants deux points A et B distincts et qui n'est pas l'application
identique, est la symétrie orthogonale d'axe (AB).
sof n'est pas l'application identique, sinon f serait une symétrie orthogonale et n'aurait pas un seul point
invariant.
D'après la propriété précédente, s o f est la symétrie orthogonale d'axe (AB).
On a : sil of= s(ABJ ; donc : f = sil os(ABJ·
On en déduit que f est une rotation de centre A.
Une isométrie du plan qui laisse invariant un seul point A est une rotation de centre A.
1:1111 Conséquence
D'après les propriétés précédentes, toute isométrie du plan qui laisse invariant au moins un point A esf :
- soit l'application identique ;
- soit une symétrie orthogonale dont l'axe passe par A ;
- soit une rotation de centre A.
Donc, d'après le théorème précédent, toute isométrie du plan est:
- soit une translation ;
- soit la composée d 'une symétrie orthogonale et d'une translation ;
- soit la composée d 'une rotation et d'une translation.
On en déduit le théorème suivant.
Toute isométrie du plan est une translation, une rotation, une symétrie orthogonale ou une symétrie
glissée.
R~m~r..qu_g~
• L'ensemble des isométries du plan, muni de la loi o , est un groupe.
• L'ensemble des déplacements du plan, muni de la loi o, est un groupe.
• L'ensemble des antidéplacements du plan, muni de la loi o, n 'est pas un groupe.
Soit A, B, A' et B' quatre points tels que: AB= A'B' et A -:/:- B.
Il existe un déplacement et un seul transformant A en A' et B en B '.
•
D émonstration guidée
B'
Existence
Désignons par : - B
---+ ---+ t
- r la rotation de centre A et d'angle (AB,A'B') ;
---+
- t la translation de vecteur AA'.
Démontrer que la transformation f, telle que f = tor, est
un déplacement qui convient.
Unicité
Soit g un déplacement transformant A en A' et Ben B'.
• Démontrer que: f-1 og(A) = A et f-1 og(B) = B.
• En déduire que f-1 og est l'application identique. A
• Conclure.
R~rri~rque~
---+ ---+ --+
-► -
• Si AB = A'B', alors f est la translation de vecteur AA'.
---+ -► ---+
• Si AB-:/:- A'B', alors f est une rotation d'angle (AB,A'B').
Pour construire son centre, trois cas sont à envisager.
1er cas : A = A' ou B = B' ze cas : (AA') et (BB ') sont sécantes 3e cas : (AA') // (BB')
- Si A = A', alors A est le centre Le centre de la rotation est 0, Le centre de la rotation est 0,
de la rotation. point d'intersection des média- point d'intersection de la droite
- Si B = B', alors B est le centre trices de [AA'] et [BB']. (AB) et de la médiatrice commu-
de la rotation. ne à [AA'] et [BB'].
B' B
B
I
A
A
A' ~ B
A
0
B'
B' 0
Soit A, B, A' et B' quatre points tels que: AB= A'B' et A"#~- .
Il existe un antidéplacement et un seul transformant A en A' et Ben B'.
D émonstration guidée
Désignons pars la symétrie orthogonale d'axe (A'B').
Soit g un antidéplacement transformant A en A' et Ben B'.
• Démontrer que s 0 g est un déplacement transformant A en A: et Ben B'.
• Utiliser la propriété précédente pour condure.
R~rnargl!._q
• Étant donnés quatre points .A, B, A' et B' tels que AB = A'B' et A :t: B, il existe donc exactement deux
isométries qui transforment A en A' et Ben B'; l'une est un déplacement et l 'autre un antidéplacement.
• Si l'on note f l 'une de ces isométries, alors l'autre est s(A'B'Jof
Démontrer que s 1 os 2 os 3 est une symétrie orthogonale si et seulement si les droites (A1 ), (A2 ) et (A3 ) sont
parallèles ou concourantes.
2°} Soit (~). (~) et (A3 ) trois droites concourantes en un point O.
Construire un triangle ABC tel que (A1 ), (A2 ) et (A3} soient les médiatrices respectives des côtés [AC],
[BC] et [AB].
!olution
1°) Étude directe
Supposons que s1 os2 os3 soit une symétrie orthogonale ; notons s cette symétrie.
On a: s 1 os2 os3 = s; donc: s 1 os2 = sos3 •
• Si (~) et (Az) sont parallèles, alors s1 os2 est une translation de vecteur orthogonal à (A1) et (Az).
De même sos3 est une translation de vecteur orthogonal à (A3 ) et à l'axe des.
Donc, les droites (A), (A2) et (A3) sont parallèles.
• Si (A) et (Ll2 ) sont sécantes en un point 0, alors s 1 os2 est une rotation de centre O.
De même s 0 s 3 es_t une rotation de centre O.
Donc (A3 ) passe par O et les droites (A1 ), (A2 ) et (A3 ) sont concourantes en O.
Étude réciproque
• 1er cas : (A 1}, (A2 } et (A) sont parallèles.
On a: s 1 os2 os3 = tr1os 3 , où ,1 est un vecteur normal (.11 ) et (A2 ), donc normal à (A3 ).
On en déduit que s1 °s2 °s3 est une symétrie orthogonale.
• 2e cas : (Ail, (A) et (A3) sont concourantes en O.
s1 °s2 °s3 , antidéplacement qui admet au moins un point invariant, est une symétrie orthogonale.
A
2°) Analyse d'une figure répondant à la question
Les médiatrices d'un triangle sont concourantes.
Donc, s 1 o s 2 o s 3 est une symétrie orthogonale ; on désigne
B
par (0.l) son axe.
On a: s 1 os2 os3 = s(S?vJ'
De plus: s1 os2 os3 (A) == s 1 osz(B) == s 1 (C) = A.
, •''
Donc : A E (:2ll). ,
,
'
On en déduit que : (0.l) = (OA). '
Construction de (0.l}
Soit Mun point distinct de O et M' son image par s 1 os2 os3 •
• Si M' = M, alors (0.l) = (OM).
• Si M' -::f. M, alors (0.l) est la médiatrice de [MM'].
Discussion
Tout point A1 de (2ll) pnvee de O peut être considéré
comme sommet d'un triangle cherché ;
les deux autres sommets de ce triangle sont :
Bl = siA1) et cl= sl(Al). M' ';, ______ _ ____ __ '.,.'
S olution
Soit ABC un triangle équilatéral de sens direct, 0 son centre de gravité et f une isométrie laissant ABC
invariant.
Toute isométrie conserve le barycentre ; donc : f(O) = O.
f est une isométrie laissant invariant au moins un point ; donc f est une rotation (éventuellement l 'ap-
plication identique) ou une symétrie orthogonale.
Supposons que f est distincte de l'application idéntique.
•
• Si f laisse invariants deux des points A, B ou C, alors f est une isométrie laissant invariants trois points
non alignés ; donc f est égale à Id, ce qui est contraire à l'hypothèse.
On en déduit que f laisse invariant au plus l'un des trois points A, B et C.
• Si f laisse invariant un seul des points A, B ou C, alors f est la symétrie orthogonale par rapport à la
droite passant par O et ce point.
• Si f ne laisse invariant aucun des trois points A, B ou C, deux cas sont possibles :
2
- soit f(A) = B, f(B) = Cet f(C) = A ; f est alors la rotation r de centre O et d'angle ; ;
2
- soit f(A) = C, f(B) = A et f(C) = B ; f est alors la rotation r-1 de centre O et d 'angle - ; .
..R~J11filg~e
Si on désigne par !}>ABC l'ensemble des isométries laissant invariant un triangle équilatéral ABC, [.<J,ABC' 0 J
est un groupe.
2.a Soit deux droites (01) et (01'), A un point de ('2h) Démontrer qu'il existe une unique rotation r
et N un point de (01'). telle que : r(A) = D et r(B) = C.
Démontrer qu'il existe deux déplacements qui Préciser le centre et l'angle de cette rotation.
transforment A en N et ('2h) en (01').
2.d ('€) est un cercle de centre 0, A un point exté-
2.b (<fb) et (<fb') sont deux cercles de même rayon et rieur à((~) et (0J) une droite.
de centres distincts O et O'. Construire un triangle équilatéral ABC tel que :
Soit A un point de (<(g) et A' un point de (<fb'). B E ('€) et C E ('2h).
Démontrer qu'il existe un unique déplacement
transformant A en A' et(<€) en (<fb'). 2.e 1. Déterminer toutes les isométries laissant
invariant un carré ABCD.
2.c Soit A, B, Cet D quatre points distincts tels que 2. Établir le tableau de composition de ces iso-
C est le milieu de [ABJ et B le milieu de [CD]. métries.
. Ap.plications affines
----
Dans cette leçon,<!/' d ésigne le plan et 'V l'ensemble des vecteurs du p lan.
~~ne== Introduction
• Soit (qc) et (~) deux dro ites sécantes et p la projection sur(~) paral-
lèlement à (~}-
- -
Soit A et B delLx points distincts, À un nombre réel et C le point tel
que : AC =l ..AR
On désigne par N, B' et C' les images respectives de A, B et C par p.
A' C' B'
On a: AC
- = i..AB
- ç::} (1 -À) CA+
- ÀCB- = ---+
O
ç::} C = bar ((A, 1 -À), (B, À)}.
On a vu en classe de première que les projections conservent le barycentre de deux points.
-► -
Donc: C' = bar {(A', 1 - À), (B', À)}; c'est-à-dire: A'C' = ÀA'B'.
On dit que p conserve le coefficient de colinéarité.
• Plus généralement, on démontre de façon analogue qu'une application de <!/' dans <!/' qui conserve le
barycentre de deux points pondérés conserve le coefficient de colinéarité.
• Récip roquement, soit f une application de rzJ> dans<!/' qui conserve le coefficient de colinéarité.
Soit G le barycentre de deux points pondérés (A, a) et (B, b) (a+ b 1:- 0).
---+
On a: AG= --bb AB;
----+ -
donc: f(A)f(G) b -►
= --b f(A)f(B).
a+ a+
On en déduit que f(G) est le barycentre des points pondérés (f(A), a) et (f(B), b).
Il est donc équivalent de dire qu'une application du plan conserve le coefficient de colinéarité et qu'el-
le conserve le barycentre de deux points pondérés.
Définition et propriétés
On appelle application affine du plan toute application de(<!/') dans(<!/') qui conserve le coefficient de
colinéarité.
Une application affine bijective du plan est appelée transformation affine du plan.
• La composée de deux applications affines du plan· est une application affine du plan.
• La réciproque d'une transformation affine du plan est une transformation affine du plan.
D émonstration
• Soit f et g deux applications affines du plan.
Pour tous points A, B, G du plan et tout nombre réel Â, on a:
--+ --+ -------- -►
AG = À.AB ⇒ f(A)f(G) =11.f(A)f(B)
⇒ g[f(A)]g[f(G)] = À g[f(A)]g[f(B)].
Donc la composée de deux applications affines du plan est une application affine du p lan.
• Soit f une transformation affine du plan, G le barycentre de deux points pondérés (A, a) et (B, b).
Désignons par G' le barycentre des points pondérés ( f-1 (A), a) et ( r 1 (B), b).
On a: f(G') = bar {(A, a); (B , b)} = G ; donc: f-1 (G) = bar {(r1 (A), a);
(f-1 (B), b)}.
f-1 conserve le barycentre de deux points ; donc f-1 est une transformation affine du plan.
Exemple
Toute similitude, composée d'une isométrie et d'une homothétie, est une transformation affine du plan.
,R~Jn~Lq,Yg
L'ensemble des transformations affines du plan, muni de la loi o, est un groupe appelé groupe affine du plan.
Exemples
• Une application de (fJ> dans (fJ> est une translation si et seulement si pour tous points M et N d'images
--+ = MN.
respectives M' et N', on a: M'N' -
On en déduit que l'application vectorielle associée à une translation est l'application identique de "V.
• Une application de (fJ> dans CfP est une homothétie de rapport k (le -:t:. 0 et k -:t:. 1) si et seulement si pour
--+ --+
tous points Met N d'images respectives M' et N', on a : M'N' = k MN.
On en déduit quë l'application vectorielle associée à une homothétie de rapport k est l'application de "V
dans "V qui à tout vecteur Û associe le vecteur kil.
Cette application est appelée homothétie vectorielle de rapport k. N' N
-
seulement si pour tous points M et N distincts d'images respec~
- -),-
tives M' et N', on a : MN = M'N' et (MN, M'N') = o:.
-► ...-.....
M
On en déduit que l'application vectorielle associée à une rotation
d'angle o: est l'application de "V dans "V qui à to~vecteur Û non
nul associe le vecteur Û' tel que : llûll = llû11 et (Û ;Û1 = â:.
Cette application est appelée rotation vectorielle d'angle o:. 0
Démonstration
B'
• La première propriété traduit la conservation de la colinéarité.
Démontrons la seconde propriété.
• Soit A, B et C trois points tels que : AB = il et BC =
On désigne par A', B' et C' les images respectives de A, B et C par f. A'
- - v. B
~
On a: -
A'C' = -
A'B' + ----+
B'C' = ::7\
cp(u, + cp(v->) ;
- ----+ -;. -+
A'C' = cp(AC)= <p(u + v ). A _. -+ C
On en déduit que : cp(il + Ïi ) = cp(ti) + <p(Îi). u+v
emargue_!.
->
• On a : <p(O) = -+ ----+ - -+
0 ; en effet : <p(AA) = f(A)f(A) = O.
-+ ) n -+
Il
• Plus généralement, on a : <p( I,a.
1
u.
i=1 '
=i=1
Ia .<p( u
. 1
.).
1
On en déduit que G' est le barycentre des points pondérés (A'1, a) 1 s i:,; n·
..
3.2. Autres propriétés
~::."'~ Détermination d'une application affine
Soit A , B, C trois points non alignés de <fJ> et f une application affine de <ff>.
Soit Mun point du plan et (x; y) ses coordonnées dans le repère (A, B, C),
-+ -+ -+ -+ - ----+ -+
On a : AM= xAB + y AC ⇒ xMB + y MC + (1 - x - y)MA = 0
⇒ M = b ar {(A, 1 - x - y), (B, x), {C, y)}
⇒ f(M) = bar {(f(A), 1 - x - y) , (f(B), x), (f(C), y )).
Une application affine du plan est déterminée par la·donn ée de trois points non alignés et de leurs
images. ·
.Remarques
• Si deux applications affines du plan coïncident en trois points non alignés, alors elles sont égales.
En particulier, l'application identique est la seule application affine du plan qui laisse invariants trois
points non alignés.
• Une application affine du plan est bijective si et seulement si l'image d'un repère est un repère.
Exemples M
D émonstration
Soit (.9\) l'ensemble des points invariants par f. Raisonnons par disjonction des cas.
• ier cas : il existe au moins trois points invariants non alignés A, B et C .
On a vu dans le paragraphe précédent que f _est alors l'application identique de C/P.
On en déduit que : (.9\) = <!P.
• ze cas : il n'existe pas trois points invariants non alignés, mais il existe deux points invariants dis-
tincts A et B.
- Tout point invariant M est tel que A, B et M sont alignés; donc: (.<Jif) c (AB).
---+ --+
- Soit M un~oint ~ la <ft.oite (AB); il existe un nombre réel À tel que: AM= ÂAB.
On a : Af(M) = ÂAB =AM; donc M est invariant et (AB) C (.<Jif).
On en déduit que : (Sir) = (AB). ·
• 3e cas : (J'jl ne_contient pas deux points invariants distincts.
(,<Jif) est soit l'ensemble vide, soit un singleton.
Exemples
• Une translation de vecteur non nul n'a pas de point invariant.
• Une rotation d'angle non nul n'a qu'un point invariant, son centre.
• L'ensemble des points invariants par une symétrie orthogonale est l'axe de cette symétrie.
Soit f une application affine, (AB) une droite, A' et B' les images respectives de A et B par f.
• Si N = B', alors l'image de (AB) est le singleton {A'}.
*
• Si N B', alors l'image de (AB) est la droite (NB').
D émonstration
La droite (AB) est l'ensemble des barycentres de A et B, donc l'image de (AB) est l'ensemble des bary-
centres de f(A) et f(B). On en déduit qµe :
• si A'= B', alors: f(AB) = IA'J ;
*
• si A' B', alors : f(AB) = (A'B').
Soit f une application affine du plan, (AB) et (CD) deux droites parallèles.
Si l'image de (AB) par f est une droite (A'B'), alors l'image de (CD) par f est une droite (C'D') parallè-
le à (A'B').
D émonstration
-- -*
-
- - -
Les vecteurs AB et CD sont colinéaires ; donc, il existe un nombre réel le non nul tel que : CD = k AB.
f est une application affine ; donc f conserve le coefficient de colinéarité et on a: C'D' = kA'B'.
___.,
L'image de (AB) est une droite ; donc : A'B' O.
- ---+
On en déduit que C'D'-::/:. 0 et que l'image de (CD) par f est une droite (C'D') parallèle à (A'B').
RemaLq~
• Les images par une transformation . affine du plan de deux droites strictement parallèles sont deux
droites strictement parallèles.
• Les images par une transformation affine du plan de deux droites sécantes sont deux droites sécantes_
D émonstration
Soit A, B, C trois points non alignés et A', B', C' leurs images respectives par f.
• 1er cas : A', B' et C' sont non alignés
(A', B', C') est un repère du plan ; donc f est bijective et f(CZP) = 0'>.
• 2e cas : A', B' et C' sont alignés et non tous confondus
On peut supposer par exemple que A' et B' sont distincts.
D'après la propriété 1, on a: f(AB) = (A'B') ; donc (A'B') C f((JJ>).
De plus, l'image de tout point M du plan, considéré comme barycentre de A, B, et C, est un point M '
barycentre de A', B' et C'; donc .: f((JJ>') C (A'B').
On en déduit que : f(CZP) = (A'B').
3e cas : A' = B' = C'
On a: f(CZP) = {A'}.
Exemples
• L'image de (JJ> par une translation est 0'>.
• L'image de (JJ> par la projection 01:thogonale sur une droite (2li) du plan est (2b).
, .
• Rec1proquement, . f une app1·1cat10n
s01t . d ' expression
. anal ytique
·
. : {x'
, = ax, + by
b' + c , .
y = ax + y+ c •
Désignons par G le barycentre des points pondérés (A, a) et (B, 13), par N, B' et G' les images respectives
- --
des points A , B et G par f.
- --
On a: aGA + 13 GB = O ; démontrons que: aG'A' + j3G'B' = O.
On a: a(x~ -xé) + j3(x~ -xé) = a[a(xA -xG) + b(y --yG)J + 13[a(xB -xG) + b(yB -yc)1
= a[a(xA-- xG) + l3(xB - xG)] + b[a(yA - Ycl + j3(yB - yJ]
= O. -
On démontre de même que : a(y~ - Yé) + 13(y~ - Yél = O.
On en déduit que G' est le barycentre des points pondérés (N, a) et (B', !3).
Donc, f est une application affine du plan.
On en déduit la propriété suivante.
Expression analytique
Le plan est muni du repère (0 , --C J).
On ne donne l'expression analytique d'une affinité que
·dans le cas particulier où l ·axe est parallèle à la droite M
de repère (0, f) et la direction est celle de J
Soit f l'affinité d'axe (~) d·équation : y = b,
de direction celle de J: 7
de rapport k . J
Soit M(;) un point du p lan, M'(i'.) son image par f et
H le projeté de M sur (91i) suivant la direction de J 0 7
t
On a : HM
-+ , -+
= k HM ç:::}
{x'= X
y, _ b = k(y _ b) . M'
eSt : { ;: : k; + (1 - k)b ·
,R~mar u_e~ ·
• Toute affinité est une application affine.
• Soit f l'affinité d'[!xe (95) de vecteur directeur Û, de direction celle de vet de rapport k.
L'application linéaire associée à f est l'application <p de 'V dans lui-même définie par : { <p((ïf}. = ÛI-►•
<p V1 = CV
On en déduit qu'une affinité est bijective si et seulement si le 'i: O.
3.a Soit ABC un triangle, A', B' et C' les milieux distincts A et B dans les cas suivants :
a) les droites (AB) et (LI.) sont parallèles ;
respectifs de [BC], [AC] et [AB], f l'application
b) les droites {AB) et'(LI.) sont sécantes.
affine du plan définie par :
2. Démontrer que f est une application affine
f(A) = A, f(B) = B' et f(C) = C'.
1. Déterminer les images par f de A', B' et C'.
du plan.
2. Déterminer les images par f des droites
(AA'), (BB ') et (CC'). 3.c Le plan est muni du repère (0, I, J).
3. Déterminer l'expression analytique de f dans On considère l'application affine f telle que :
le repère (A, B, C). f(O) = I , f(I) = J et f(J) = O.. ,
1. Démontrer que f est bijective.
2. Déterminer l'ensemble des points invariants
3.b (2D) et (LI.) sont deux droites sécantes en un
par f. ·
point O. Soit f l'application du plan dans lui-
même qui à tout point M associe le point M' tel
que: 3.d On reprend l'application f de l'exercice 3b.
- si M E= (LI.), alors M' = M ; . 1. Déterminer une e:igiression analytique d e 1
- si M '1. (LI.) , alors le milieu I de [MM'] appar- dans lm.repère (0, f,j) tel que TutJ sont vec-
tient à (LI.) et (MM') // (2D). teurs directeurs respectifs de {2D) et (LI.).
1. Construire les images par f de deux points 2 . Démontrer que f est bijective.
~E
~ x ercices
"" On note A: le point d'intBiSection des droites (BD) et (AC).
1. Démontrer que N est le symétrique de A par rapport
àC .
D écomposition 2. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques
des transformations suivantes :
et composition d'isométries s(BDios(DCJ ; s(cAios(AB) ; s"!'OosfCAl'
3. On note : f == s(BDiosc 0 s(AB)"
1 ABCD est un rectangle. a) Déterminer f(A) puis la nature et les él émen ts carac-
Dans chacun des cas suivants, déterminer la droite (~) téristiques de f. •
telle que: b) En déduire la nature de la transformation 5nm1osc·
a) \1i == s6 os(Aoi b) \1i == s(ADlos6
c) \1i == s6oscaci d) t..:s == s(BClos6.
1Soit ABC un triangle, 0 le centre de son cercle
I sométries et démontrations
circonscrit, (~1), (~2 ) et (~3 ) les médiatrices respectives de propriétés
de [BC], [CA] et [AB].
Déterminer les applications suivantes : 9 ABC est un triangle de sens direct.
a) s(AC)os(ABJ b) s62os63 Les points P et Q sont tels que les triangles PAC et QAB
c) s630s62 os61 d) s61 os os6 . sont extérieurs à ABC, isocèles rectangles respective-
62 3 ment en P et Q.
I est le milieu de [BC].
3 ABC est un triangle équilatéral de sens direct et Soit rp et rQ les quarts de tour
A
de centre O. Dans chacun des cas suivants, déterminer
la droite (~) telle que : directs de centres respectifs P 0
et Q.
a) r(A.fl == s6 os(ABJ b) r(A,fl == s(OAlos6 1. Démontrer que : rporQ == s1•
c) r(O, ?fi= s(OAJos6 d) r(O. ?fi == s6 os(OA)· 2 . En déduire que IPQ est un
C
triangle isocèle rectangle en I.
4 ABC est un triangle équilatéral de sens direct et
de centre O. Déterminer les applications suivantes : 10 ABC est un triangle F
d e sens direct. Les points D, E
a) r (B.1-Jorcc.tJ b) r(B,fior(A.- fi
et F sont tels que les triangles
BCD, AEB et CFA sont équi-
latéraux directs.
5 ABC est un triangle équilatéral de sens direct. 1. Préciser la nature de la C
Déterminer les applications suivantes : transformation r(B, or(A,
7 -fr
a} r(A, ~ot-
AB b} t-►
AB
or(A, ~ 2. Utiliser cette transformation
3 3
pour démontrer que AEDF est
c) r(C.1-Jor(B,1-Jor(A,f l d) r(C,flor(A,1-Jor18,1-J. un parallélogramme. E
6 ABCD est un carré de sens direct et de centre O. 11 ABCD est un carré D 'R
~~--~
-
14 ABC est un triangle tel que :
---->- ---->-
Mes(AB, AC) = ~ et AB < AC.
En déduire la nature de r.
2. a) Démontrer que les poi~M, N et M ' sont alignés
---+ -+
On désigne par (ï) le cercle circonscrit à ABC et O son si et seulement si : Mes [lvfQ, MA) = ; [1t] .
centre. Soit E le milieu de [BC] et P le point de [AC] tel
b) En déduire qu e l'ensemble (ï) des points M du plar:
que AB = CP. La droite (OE) coupe (ï) en I et J, tels que tels que M, N et M' sont alignés est un cercle passam
Jet A soient sur le même arc de corde [BC]. par les points A et Q. Construire (ï).
1. a) Faire une figure.
40 Le plan est muni du repère (0, t :Tl. coord années (x , ; y1 te lles que : { x', = -x - 2y + 2 ·
y =-x+ 1
On considère les points :
Déterminer les images par f des points 0 , I et J.
A(~). BG), c(=!) ; En déduire que f est une affinité dont on précisera l'axe.
la direction et le rapport.
A'(130), B'(!), ë•(: ~)-
46 Le plan est muni du repère (O, I; Ï).
Soit f l'application affine du plan telle que : Soit f l'application affine de f!J> d 'expression analytique:
{x: =
f(A) = A', f(B) = B' et f(C) = C'.
2x - 5y + 2_
1. Démontrer que f est bijective. y =x - 2y
2. Déterminer l'expression analytique de f.
Pour tout point M de <!J>, on désigne par M1 , M 2 et M 3 les
41 Le plan est muni du repère (0, -Cl). points tels que : M1 = f(M), M 2 = f(M1) et M3 = f(Mz).
Soit f l'application du plan dans lui-même qui à tout 1. a) Démontrer que l'image par f d'une droite (21>) e~
point M de coordonnées (x ; y) associe le point M' de une droite (21>') non parallèle à (~ ).
coordonnées (x'; YJ telles que : b) En déduire que pour tout point M de <!/', les points M.
x'=; (4x-2y-6)
M 1 et M 2 , lorsqu'ils sont distincts, ne sont pas alignés.
2. Préciser la nature des applications fof el fofofo f.
{
y' = ; (2x - y - 12). -+
3. a) Démontrer que l'isobarycentre G des points M, ~ -
Mz et M3 est indépendant du point Met en déduire qœ
1. Démontrer que le vecteur MM' a une direction fixe G est le seul point invariant par f.
. que l'on précisera. b) Faire une figure lorsque M est le point de coordon-
2. Démontrer que : f o f = f. nées (2; 1).
3. a) Déterminer l'ensemble des points invariants par f.
b) En déduire la nature et les éléments caractéristiques 47 Soit BB'B" un triangle isocèle en B'. O.;.
de f. désigne par A, A' et C les milieux respectifs des seir-
41 Le plan est muni du repère orthonormé (O, ·r:y). ments [BB'], [B'B"] et [BB"), et par A" le symétrique ~
A par rapport à A'.
Soit f l'application du plan dans lui-même qui à tout
point M de coordonnées (x ; y) associe le point M' de On considère une application affine f du plan dans lu.:-
coordonnées (x'; y1 telles que : même, telle que: f(A) = A' et f(B) = B'.
1. a) Détermmer f(B').
x' = ; (5x-12y + 24) b) Quelle est la nature du quadrilatère AB'A'C?
3 2. Démontrer que fof est une tra.u.slation si et seulemcr::
{
y' = 1\ (- 12x - 5y + 36). si; f(A') = A".
3. Dans cette question, on suppose que: f(A') = A".
1. Démontrer que : f o f = Id.
2. Démontrer que l 'ensemble des points invariants par f On d ésigne par <p l'application linéaire associée à f.
-+ -+
est une droite (21>) que l'on précisera. a) Déterminer <p(AA') et <p(B'C).
3. Soit M un point du plan et M' son image par f. b} Déterminer une symétrie orthogonale s et une trans-
a) Démontrer que le milieu de [MM'] appartient à (21>). lation t telles que : f =sot = to s.
sont les milieux respectifs des côtés [BC], [CA] et [AB]. On se propose de déterminer les éléments caractéris-
Soit P, Q et R les centres respectifs des carrés construits tiques des trcl!Sfonnations suivantes :
extérieurement sur les côtés [BC], [CA] et [AB] de ABC. iJtor0 ; g1 =r 1 of ; g2 =r2 of.
->- ->-->- 1- 1. Démontrer que f, g1 et g2 sont des rotations, dont on
1. Vérifier que: QR = QB' + C'R- BC.
2 précisera 1~ a,..,gles.
2 . Soit <p la rotation vectorielle associée à un quart de 2. a} Déte:m:V:er f{D) et f(A). Quel est le centre de f?
tour direct du plan. ->- -► b) DMernmrr &CD) et g2 (D).
a) Démontrer que : <p(QR) = - AP.
3. Soit A\ = g,[A) et N 2 =g2(A).
b) En déduire que AP = QR et que les droites (AP) et
a) Démon::-e=.:en utilisant g2 °g1- 1 , que A est le milieu
(QR) sont perpendiculaires.
du segms=l E-~~-\.'.,].
49 ABC et DEF sont
deux triangles équilaté-
F -
b} Démo:i::::re;;. ê:i-déterminant une mesure de t'angle
·S imilitudes
Similitudes 105
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Dans ce chapitre le plan complexe est muni du repère orthonormé direct (0, ê,_, ~).
Toute similitude directe du plan a une écriture complexe de la forme : z' = az + b (a E C*, b E C).
Toute application s du plan dans lui-même dont l'écriture complexe est de la fonne z' = az + b
(a E C* , b E C) est une similitude directe du plan.
-+
• Si a= 1, alors s est la translation de vecteur u(b).
• Si a -:t:- 1, alors s admet un seul point invariant n. Soit a un argument de a et k son module ; s est
la composée de l'homothétie h de centre .Q, de rapport k et de la rotation r de centre n, d'angle ex.
V ocab.ulaire
• .Q, k et ex sont appelés respectivement centre, rapport et angle de la similitude directes.
• La composée hor (égale à roh) est appelée forme réduite des.
• Une similitude directe du plan, qui n'est pas une translation, est déterminée par son centre, son rap-
port et son angle, appelés éléments caractéristiques de cette similitude.
106 Similitudes
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.Remargues
• Une rotation d'angle a est une similitude directe de roppo~ 1 el d'angle a.
• Une homothétie de rapport k (k > 0) est une similitm3-e r!......~c!e rapport k et d'angle nul;
une homothétie de rapport k (k < 0) est une similitnœ =i.."'a:. - èe rapport - k et d'angle n.
• Une translation peut-être considérée comme une simi!fœ:=,,,~ de rapport 1 et d'angle nul; dans
ce cas le centre n'est pas défini.
Exemples
• Soit s la similitude directe de centre Q (i), de rapport 1 .a~~..-;;,. - ~.
L'écriture complexe de s est : z' - (1 + i) = ze- i ½[z - (1 T i : ·
3)z - J3 + i✓
c'est-à-dire : z' = (1 - i✓ 3.
• Soit s l'application du plan dans lui-même d'écriture œr::rp~ E;X? ~ %' =(1 + i}z - Zi.
L'écriture complexe de s est de la forme : z' = az + b (a E cr-. b E C,. : donc s est une similitude directe.
- L'équation z = (1 + i)z - 2i a pour unique solution : 2.
r:: ,7[
- De plus : 1 + i = vz e 1 4.
On en déduit que s est la similitude directe de centre Q
\'
fo). œ J"2?poit ,.2 et d'angle ~.
Pout déterminer les êlém,ents caractéristiques d'une si:nilimde d:i.~e s d'écriture complexe
z' =az + b (a!= C*\{1}, b E C), on peut procéder de1a fuçonsummte: ·
• résoudre l'équation'. z. = az + b ; on obtient le centre des;
• calculer le module de a ; on obtient le rapport de s :
• déterminer un argument de a ; on obtient l'angle d.e s.
Soit s une similitude directe de rapport k et d'angle a, s' une similitude directe de rapport k'
et d'angle a'.
• La composée s'os est une similitude directe de rapport k k' et d'angle a+ a'.
• La réciproque des est une similitude directe de rapport
. \
¼
et d'angle - a.
D émonstration
Soit s la similitude directe d'écriture èomplexe : z' = keiu z + b ;
s' la similitude directe d'écriture complexe : z' = k' eiu' z + b'.
• L'écriture complexe de s' os est : z' = klc' eiCu + u'l z + (k' eia' b + b') ;
donc s'os est une similitude directe de rapport kk' et d'angle a+ a.'.
• L'écriture complexe de s-1 est : z' k e-icx z - l e-iu b ;
=
donc s-1 est une similitude directe de rapport k e~ d'angle - a.
Exemples
• La composée des similitudes directes d'écritures complexes .' z•·= zei 1f z + 2i et z' = 3ei ~ z - 5 est une
. ~
Similitudes 107
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f est une similitu.de directe de rapport k et d'angle a si et seulement si, pour tous points distincts M
1
----+ - .,.._
et N d'images .respec.trres M' et N' par f, on a: M'N' = k MN et (MN, M'N') =a.
D émonstration
• Soit f une similitude directe de rapport k et d'angle a .
Il existe une homothétie h de rapport k (k > 0 l et une rotation r
d'angle a telles que : f = roh.
Soit Met N deux points distincts, M 1 et N 1 leurs images respectives
par h , M' et N' les images respectives de M 1 et N 1 par r.
--+ --+
On a : ~N1 = k MN (k > 0) et
{ M'N' = M N 1
----+ --!.
.,.._ ; -
•
M
,. .
N
(M1 N1, M'N') = a
• Réciproquement, soit f une application du plan dans lui-même telle que pour tous points distincts M et N
- --+ A.
Ona:
{:;:,:t:~~-
----+
C'est-à-dire : M"N" = MN.
----+
â
M"N" =MN
; donc : { - - ~
-
(MN, ----+
M"N") =0
,. _ .
- a
M" N"
Donc : s- 1of est une translation t.
Or : s-1 o f = t <=> f = s o t. M
• N
On en déduit que f est une similitude, directe de rapport k et
d'angle a.
108 Similitudes
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Solution •
1. a) L'écriture complexe des est de la forme: z' = az + b (a E !:"'. b E ::=
donc, s est une similitude directe.
• L'équation :z = 3iz . 7t - 1 - 7i a pour unique solution : 2 - i.
• De p l us : 3i = 3e 1 2.
Donc, s est la similitude directe de centre n(_;.), de rapport 3 et d'angle ~ .
b) Soit MG} un point du plan et M'G°) son image pars.
- - .... - - - -,-- - - - ., - - - -
On a : M' = s(M) <=> z ' = 3iz - 1 - 7i ''
<=> x' + iy' = 3i(x + iy) - 1 - 7i
<=> x' + iy' = - 3y - 1 + i(3x - 7).
;--- -- :----
x' = - 3y - 1 '
Donc, l'expression analytique de s est : { .
y'= 3x- 7
'
···- ----ie- -- ·- ➔ --- - ~--+--~....,,:~
2. L'image d'une droite par une•similitude directe est une droite.
Bet C2 ont respectivement pour images pars les points B'(=D - -1 - '
-- -, ---- ' -- - ·- -- -
----r-
,
. ~---
' ---,----
'
-
'
'
et c·( 2).
' ;
l
- - - - -
l 't
- •• • •• - "'i • - - '" - - - N - - - -
'
1
;- • •• -
1
( • - •• -
'
1
-; - .. - -
i I l (~ t): :
Donc, (BC) a pour image pars la droite d'équation: y= x . 1 1
• - ·· -- - -- ·- _.) __ .. - - .J'".::-,
__..___._-::-, . - - •
1 !
t. - - -· __ (,. - - - ··-' -- ... ·- ..
l
On a: {x' = - 3y - 1 <=> { x = : • ; ~ 1 .
y' == 3x - 7 y = - -
3
Donc :.M' E (Cf6 ') <=> M E (cg)
<=> (x - 2) 2 + y 2 =1 r
<=> (Y' + 7 )2
_ 2 + (- x' - 1 )2 = 1
3 . 3
<=> (x' + 1)2 + (y' + 1)2 = 9.
On en déduit que l'image de (Cf6) pars est le cercle (cg') d'équation : (x + 1) 2 + (y + 1)2 = 9.
On peut également remarquer que (cgJ est le cercle de centre B et de rayon 1 ; donc (Cf6 ') est Je cercle de ,
centre B' et de rayon 3.
Similitudes 109
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Solution
1. On a: z' = x' + iy' = (x +y+ 2) + i(-x + y -1)
= x (1 - i) + y(1 + i) + 2 - i
+-
=z-2 z (1 -1") + 2
z - iz (1 +1") + 2 - 1.
2
= (1 -
i +1 +i) z +
2i 2 2i
(1 -
i _ 1 + i ) z+ z _i
.
On en déduit l'écriture complexe de f: z' = (1 - i)z + 2 - i.
2. L'écriture complexe de f est de la forme : z' = az + b (a E C*. b E C) ; donc, f est une similitude directa
• L'équation z = (1 - i)z + 2 - i a pour unique solution : - 1 - 2i.
• De plus : 1 - i = Fie - i t
Donc, f est la similitude directe de centre n(=~). de rapport ,2 et d'angle - ~ .
3. f- 1 est la similitude directe de centre n(__:-2 ), de rapport ~ et d'angle ~ .
1.a Dans chacun des cas suivants, déterminer la 1.d Soit ABCD un carré de sens direct et de centre L
nature et les éléments caractéristiques de l'ap- E le milieu du segment [AB] et F le symétrique
plication du plan dans lui-même, qui au point de I par rapport à la droite (CD).
M d'affixe z associe le point M' d'affixe z'. 1. Déterminer les images de A, B, I et Epar ~
a) z' = (✓
3 + i)z b) z' = (,13 - i)z + 1 + i(✓
3 -1) similitude directe s 1 de centre A, de rapport , 2
et d'angle ¾-
. ,,:; . r-;:
, 3 + 1~ 3 1- l ,J 3 2. Déterminer l'image du carré ICFD par la simi-
c) z' =- 2z + i d) Z = - - - z + ., .
4 2 litude directe s 2 de centre D, de rapport ✓ 2 et
. l.b d'angle-l
Dan s chacun des cas suivants, déterminer l'écri-
ture complexe de la similitude directe de centre
Q, de rapport k et d'angle a. 1.e Soit f l'application du plan dans lui-même
x' = x-y-13 +
d'expression analytique : { , c ,
2-13
a) Q = 0, k=2 et a=l!.. y = X,J 3 + y - J 3.
6
1. Déterminer l'écriture complexe de f.
bJ n(~), k= [z et a=~
2 2. Déterminer la nature et les éléments caracté-
ristiques de f.
c) n(_: ), k=1 et a= 5n
1 6
1
d) n('; ), k=3 et a= O. 1.f Soit 's i•application du plan dans lui même
d'écriture complexe :
z' = li - h lz + 3 + fi+ Hz/3 + 1).
1.c Dans chacun des cas suivants, déterminer l'écriture
1. Déterminer la nature et les éléments caracté-
complexe, puis la nature et les éléments caracté-
ristiques de s.
ristiques des transformations s 2 o s1 et s1 o s 2.
2. Déterminer l'expression analytique de s.
a) s1 : z' = 2iz + 1 - Zi 3. Déterminer l'ima~ par s de la droite de repère
' 11 0 Similitudes
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· ~sjmilifiiâ:è _
s directes e
(je g:e oméirie'-----~-~-
~ 2.::t~Déterminations d'une similitude ~cte du plan
~~~~ Similitude directe définie par son c s - rapport et son angle
::.. L !:-:\f) =a
Cette propriété se déduit de la propriété caraetéristiq'".E:: ---= ~ -ii~ :==
Exemples
• Soit s 1 la similitude directe de centre ~ . de ::.;p}XCT , 2 5. c ~ 0 ~ •
n1 M , -_ ~r:;2n1 M -
On a : M' = s 1 (M) <=> { -- --+ _ -
Mes (~M. Q 1 ~r) = 4
La configuration associée à cette similitude est un « demi-carré ».
f
• Soit ~2 la similitude directe, de entre Q 2 , de rapport ½et d'angle - ~ . M
OzM = 2Q2M
On a : M' = sz(M) <=> { --+ --+ .
Mes (02M, Q 2 M') = - ~
~~ff0!:,,~ Similitude directe définie par son cenfre", un point et son image
-: Prop~iété
*
Soit Q, A et N trois points du plan tels que : A n et N Q . *
Il existe une unique similitude directe de centre Q, qui transforme A en A'.
Cette propriété se déduit de la propriété précédente..
'
Similitudes 111
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Exemple
Soit ABC un triangle équilatéral de se::s ë:eG: ~ G son cen tre de gravité.
Déterminer l'angle et le rapport d e la --- ; =::r!_d_e directe s de centre A, qui transforme G en B.
Construire l'image C' de C par s_
• Le rapport de s est : 1g = 3 :-
s
AH = ~7 _-\C -+ -+
On a : { =:,. _::;:- donc : AC' = 2 AH.
Mes (:\ G. .-\...Y) = - ~
On en déduit que C est le symétrique de A par rapport à la droite (BC).
._,.____ Similitude directe définie par son rapport, son angle, un point et son image
Soit k un nombre réel strictement positif, a un nombre réel, A et A' deux points du plan.
Il existe une unique similitude directe de rapport k et d'angle a., qui transforme A en A'.
D émonstration
L'écriture complexe d'une similitude s de rapport le et d'angle a. est de la forme : z' = az + b, où a= k eia_
Désignons par z A et z N. les affixes respectives des points A et A'.
On a: s(A) = A' <=> zA' = k eiazA + b
~ b = z N. - k eia Z A'
Donc, la similitude directe d'écriture complexez' = k eia (z - zA) + zA' est l'unique similitude répondant
à la question. ·
Exemple
Soit ABC un triangle équilatéral de sens direct et s ) a similitude directe
de rapport 2 et d'angle - ~. qui transforme B en A. Déterminer le centre
de cette similitude et construire l'image C' de C pars.
OA= 2 QB
• Le centre .Q de s est tel que : { -+ -+ .
Mes (.QB, .QA) = - ~
Donc, Q est tel que QBA est un« d emi-triangle équilatéral» de sens indi-
rect. ·
• De même C' est tel que QCC' est un « demi-triangle équilatéral » de
sens indirect ; donc, C' est le symétrique de A par rapport à C.
Soit A, B, A' et B' quatre points du plan tels que: A :t:- B et A'* B'.
Il existe une unique similitude directe, qui transforme A en A' et Ben B'.
112 Similitudes
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D émonstration
Une telle similitude a pour rapport A'B' -- A'B').
AB et pour angle (AB, - ·-
Donc, d'après la propriété précédente, cette similitude , si elle exïs"-œ, est unique.
A'B' ---+ - +
Soit s la similitude directe de rapport AB et d'angle (AB, A:'B"). ~ que : s(A) = A'.
Désignons par B" l'image de B par s.
A'B" A'B' ~ ----* ~ ---+- --- ➔- - A
A~----'>-.::::--:::~
Donc Q est le point d'intersection, autre que C, des cercles de diamètres [IB] et [DC].
• Méthode algébrique -► ---+
On munit le plan du repère orthonormé direct (A, AB, AD).
0 n a : Zr
1 .
= z + _l, ZB =
..
1, Zc = 1 + 1 et z 0
.
= 1.
L'écriture complexe de la similithde f est de la forme : z' = az + b.
Ona: {
s(I) = B
· <:=>
{ (1. + i) a + b = 1
2 •
c
ffi
ns D....-------, C
'
s(D) = C ia + b = 1 + i Q
Donc : a = - 2i et b = - 1 + i. A ; B
L'écriture complexe des est: z' = - 2iz - 1 + i.
On en déduit que s est la similitude directe de centre .Q( ~ 3 \ de rapport 2 et d'angle - ~-
1
- --- -
et B, d'une part, et les points I, A' et B', d'autre part, sont alignés.
ffi
Q
1
Donc : 2 (AB, - = 2 (-
- A'B') -► = 2 ( -
IA, IA') IB, -
IB').
Similitudes 113
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.
-►- ----+
On en déduit que: 2 (.QA,.QA')
- -------
---+ ---+
= 2 (IA, IA')
----
-► ---+
et 2 (.QB,QB')
-----
---+ -
= 2 (IB, IB').
Donc .Q appartient aux cercles {'i5) et ('i5') circonscrits respectivement aux triangles IAA' et IBB'.
Ces deux cercles, ayant en commun le point I, sont soit tangents, soit sécants.
- Si ('i5} et ('i5') sont tangents en I, alors : Q = I.
- Si ('i5) et (C(l') sont sécants en I et J, alors : Q = J.
B'
. ..,, . I . IA' IA .
e , s1 ;i.,1, etait en , on aurait : --=- =
E n e fft --=- ·
IB' IB
ce qui signifie qu'il existerait une homothétie h de centre I qui
transforme A en B et A' en B'. Ainsi (C(6') serait l'image de(~)
par h. Autrement dit, I serait aligné avec les centres des cercles
('i5) et (<€'). Ce qui est impossible car ('i5) et (~') sont sécants.
Solution
K est l'irze de M par la similitude directe s de centre A, de
rapport ~ et d'angle ~.
M décrit (<g) ; donc, le lieu de K est l'image de ('i5) par s, c'est- ~
à-dire le cercle ('i5 ') de centre I', image par s de I, et qui passe
par A.
114 Similitudes
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S olution
• Méthode géométrique
Soit r le quart de tour direct de centre A.
On a : r(B) = D et r(C) = C', où C' est le symétrique de C p.t:: ~:;:x=,:~ ~
Donc, l'image par r de la demi-droite [CB) est la demi-droite :c:=:;..i-
C p •
On.a: M E (AM) n (BC). r - - ---"i
n
Donc: r(M)
c'est-à-dire : r(M)
E
= P.
(AP) n (C'D)
m
M
B D
C C'
de rapport h et d'angle ~.
M
Le lieu de Q est donc l'image pars de [CB) \ {B ; Cl, c'est-à-dire la demi-droite [DI), privée de I et D.
S olution
Analyse d'une figure répondant à la question
D
Soit ABCD un carré de sens direct, tel que :
B E (L\) et C E (A2 ).
La configuration du « demi-carré » conduit à consi-
A
dérer la similitude directe s de centre A, de rapport
✓2 et d'angle l·
On a : CE (A2 ) n (A1 '), où (A/) = s(A1 ).
Similitudes 115
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directement semblables.}
AE DC
2°) On a : AB = DB ; donc : AE x BD = CD x AB. B
De plus: EC AD. .
BC = BD , donc . EC x BD = AD x BC.
On en dédu it que : (AE + EC) x BD = AB x CD + AD x BC.
Or : AE + EC ~ AC ; don c : AB x CD' + AD x BC ~ AC x BD.
3°) On a : AB x CD + AD x BC = AC x BD <=> AE + EC = AC
- -- -
-
-►--➔ A
-
Donc : (EA, EC) = 1t <=> (CD, CB) + (AB, AD) = 1t
- - -
-► ______.,. -
- - -
A ,-->-
<=> (AB, AD) = 1t + (CB, CD)
A
S olution
1 °) Considérons les triangles rectangles ABC et IJD.
On a : (AB) (IJ) et (BC) ..l_ UD).
..l_
AB 11
, d'
C,est -a- AB
rre : BC = JD <=:> kAB = [k kAB
+ 1)AB
J' D A
<=:> k 2 - k- 1 = O.
1 5
On en déduit que : k = \ ' .
~ 11.
De plus: Mes (AB, IJ) = ~ et AB= k; donc: s(B) = J.
Similitudes 117
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!ry~E xercices
2.a ABC est un triangle de sens direct, rectangle et 2.f Soit ('«) un cercle de diamètre [AB). M étant un
isocèle en C. point de {%) distinct de A et B, on désigne par N
Construire l'image de B par la similitude direc- et P les points d'intersection de la droite (BM) et
te de centre A, qui transforme C en B. du cercle de œnrre ~ passant par A.
Déterminer les lieux géométriques des points N
2.b ABCD est un rectangle de sens indirect et P, lorsque .\i décrit(({) privé de A et B.
Construire son image par la similitude directe
de centre A, qui transforme D en c_ 2.g ABC est un t::iêngle de sens direct. On construit
extérieurei...e:::t aux côtés de ce triangle les car-
rés BCPQ. -~CRS et ABTIJ, de centres respectifs
2.c ABC est un triangle de sens direct, rectangle et
A', B' et C.
isocèle en A ; .N est le symétrique de A par rap-
Soit s,, l;:: sf-,jÎTmde directe de centre B, de rap-
port à C.
1. Déterminer le rapport et l'angle de la simili- port , 2. ri zngie ~ et s A la similitude directe de
tude directe s telle que : s(A') = C et s(C) = B. 1
cre:..._'-e _-\. de rapport , d'angle : .
2. Déterminer l'image par s de la droite (AC).
' 2
3. Soit Q le centre de s. Démontrer que QCB est 1. a) Déterminer les images p ar s A o s8 des points
un triangle rectangle et isocèle ; construire Q. A et A'.
b} En déduire que les segments [A.N] et [B'C']
2.d Les points A , B, C et D ont pour affixes respec- sont isométriques et perpendiculaires.
tives 2, - 2i, - 2 et 2i. Déterminer la forme rédui- 2. Déterminer deux autres couples de segments
te de la similitude directe s telle que : isométriques et perpendiculaires.
s(B) = C e t s(C) = D.
u
2.e Soit ('2b) une droite et A
un point du p lan.. T
M étant un point de (Qlj), R
on désigne p ar AMNP le
carré de sens direct.
Déterminer les lieux géo-
A'
•
métriques des points N et
P, lorsque M décrit (2h). Q ' - - -- --'P
118 Similitudes
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Ex ercices' R
Le plan complexe est muni du repère orthonormé 1. Détmminer l'affixe du barycentre G des points A, B et
C affectés respectivement des coefficients 2, - 2 et 1.
(0,e 1, e2 }.
➔➔
S imilitudes directes du plan ~~...-!.. El nn point A' et un point Ben un point B'.
~
--
~-~ t:::1 losange de sens direct, de centre I
____..
el œ! u .2 ~ ..!!.3.. _W) = -';-= .
ÜD a;:::;;:;fè~ ~ sr::flimd"' dilecte 5c de centre C, qui
a} z' = iz + 1 b} z' = (1 - i)z + 1
tra:ns51---a ..._!!J1 en IL)
c) z' = (1 +~5 )z + 2i d) z' = - z + 2i L :::lêmrmlrer ql!e- lnnzga r du point I par 5c est le milieu
àn segment [BC].
e) z' = z + 3 -i fJ z' =- , 3z. 2-. a] Démontrer que l'image ff du point D par se appar-
tient à la droite (AC) et que les droites (DT) et (BC) sont
1 Dans chacun des cas suivants, déterminer l'écri- perpendiculaires.
ture complexe de la similitude directe de centre Q, de
b) En déduire une construction du point D'..
rapport k et d'angle <J..
a) Q(l + i), k =2 et 10 Sur la figure ci-contre, A
ABC et GAD sont deux triangles
b} Q(- 3), k = fi et
isocèles tels que :
c) Q(i), k = fi et
2 AB= AC= CD,
k=½ et
~
Mes (AB, AC) = 4 ,
1C
B
Démontrer que : A'B'. A'C' =k2 AB. AC. En déduire que C' est le centre du cercle circonscrit au
triangle QBC.
·(On pourra utiliser, après l'avoir justifiée, l'égalité:
-+ -+ 1
A'B'.A'C' = (A'B'2 + A'C'2 - B'C'2 }.)
2
S imilitudes directes et
6Une similitude s laisse (2.ô)
invariant le point I et transforme problèmes de géométrie
la droite (21J) en la droite (21l').
Soit H et H' les projetés orthogo- 11 Soit s la similitude directe d'écriture complexe : -
naux de I sur (2b] et (21l'). z' = (1 + i)z - i.
Démontrer que : H' = s(H). 1. Déterminer les éléments caractéristiques de s.
2. On désigne par A le centre d e s.
7 Soit A, B et C les points d'affixes respectives : Soit M un point distinct de A, d'image M ' par s.
i, 1 + i et 2 + 2i. Quelle est la nature du triangle AMM' ?
Similitudes 119
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3. Déterminer le lieu géométrique de M' lorsque M décrit 19 ABC un triangle de sens direct, A:., B' et C' les
le cercle de centre O et de rayon 1. points extérieurs à ce triangle tels que N.BC, B'AC et C'AB
sont des triangles équilatéraux. I, J et K sont les centres de
11 Soit (~) un gravité respectifs des triangles A:.BC, B'AC et C'AB.
cercle de centre I et A 1. a) Déterminer le rapport et l'angle de la similitude
un point du plan. directe sA de centre A, qui transforme J en C.
M étant un point de (<g), b) Déterminer l'image de K par sA.
on désigne par AMN le 2. a) Déterminer le rapport et l'angle de la similitude
triangle équilatéral de directe sB de centre B, qui transforme C en 1.
sens direct. M
b) Déterminer l'image de C' par sB.
Déterminer le lieu géo- 3 . Démontrer que sBosA est une rotation, dont on préci-
métrique du milieu J A
sera le centre et l'angle.
du segment [AN], 4. En déduire que le triangle IJK est équilatéral.
lorsque M décrit (C(È). N J
10 ABCD et AEFG sont des carrés de sens direct.
13 Soit (0l) une droite et A un point n'appartenant Le but de cet exercice est de démontrer que les droites
pas à (0l). M étant un point de (0l), on désigne par N le
----
point de (0l) tel que Mes (AM, AN) = ~ , par HMet HNles
{BE), {CF) et (DG) sont concourantes.
1. En utilisant la rotation r de centre A et d'angle ; ,
démontrer que les droites (BE) et (DG) sont perpendicu-
pieds des hauteurs issues de Met N dans le triangle AMN.
Déterminer les lieux géométriques des points HMet II,'!, laires et que BE = DG.
2. On désigne par Ile point d'intersection de (BE) et (DG),
lorsque M décrit (0l).
H le projeté orthogonal de A sur (BE) et K le projeté
14 Soit ABCD un carré.
M étant un point de la droite
(DC), la perpendiculaire en A à M ~
CFfrl" orthogonal de A sur {DG).
a) Démontrer que : r(H) = K.
b) En déduire que AHIK est un carré.
la droite (AM) coupe la droite 3. Soit fla similitude directe de centre A qui transforme
D A B enC.
(BC) en N.
1. Démontrer que AMN est un triangle rectangle isocèle. a) Déterminer le rapport et l'angle de cette similitude.
2. Déterminer le lieu géométrique du milieu I du segment b) Déterminer f(E) et f(H).
[MN], lorsque M décrit (DC). c) Conclure.
angles IBC, JAC et KBA sont Démontrer que l'image par s'0 os'B de 0 1 est 0 4 •
de sens direct, rectangles et 3. aJDémontrer qi'.ie: sBos0 = s'0 os'B'
isocèles. b) En déduire que les segments [01 0 3 ] et [Oz04 ] sont iso-
1. Déterminer : métriques et perpendiculaires.
a) l'angle et le rapport de la similitude directe s 1 de
centre A, qui transforme C en J. I l Soit ABC un triangle tel que Mes (AB, AC)= - ~
b) l'angle et le rapport de la similitude directe s2 , qui et AC = 2AB, {%) une droite ne passant par A.
transforme A en K et C en 1. 1. Déterminer le rapport et l'angle de la similitude
2. En déduire que IJAK est un parallélogramme. directes de centre A, qui transform~ B en C.
120 Similitudes
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2. Déterminer et construire un point M de (2ll) tel que : 17 ABC est un triangle de sens direct. On construit
s(M) E (2îl). à l'extérieur de ce triangle les triangles ABP, BCQ et CAR,
rectangles et isocèles respectivement en P, Q et R.
1. a] Déterminer les éléments caractéristiques de la simi-
~~··~~ ..,~-APPROFONDISSEMENT ·. litude directe s8 de centre B, qui transforme P en A.
b) Détm:miner les éléments caractéristiques de la simili-
tu.deœ:œcœ se de centre C, qui transforme A en R.
13 Deux cercles («6) et («6'), de centres I et I', de 2. Dé:::œml:ll' que la transformation scos8 est une rota-
rayons r et r', sont sécants en deux points A et B. tiai ~ on précisera l'angle.
1. Démontrer qu'il existe une similitude directe s de 3. Cb ~ par I le milieu de [BC].
centre A qui transforme («6) en («6') ; préciser son angle et a) Iléi ·;, 7 'H.: que I est le centre de sc 0 s 8 .
son rapport. b) E.:: è:..1 •• ~ la nature du triangle IPR.
2. Soit B' l'image de B pars.
a} Démontrer que la droite (BB') est tangente à («6). ~ 8 _GGJ at DEFG
b} En déduire une construction du point B'. sont ô:s ~ de sens
3. Soit M un point de («6), distinct de A et B, et M' son direci. :?I~ ~ ~ est le
image pars. Démontrer que les points B, Met M' sont ali- milieu èe :ci, E
gnés. 1. Soüs2 ~ -.. ,~"'dîrec- F
te de c:e.:::::-e J ~ ~ - gL......_ __ _,c
14 ABA' est un triangle équilatéral de sens direct me.-\~ 3.
-+ -►
et B' le point tel que : A'B' = 2 AN. Soit s la similitude a) Jlé;e:r::::t:r ~ &.:: - ., ~ q u e s de s.
directe qui transforme A en A' et B en B'.
1. Déterminer le rapport et l'angle de ·s.
2. Soit Q le centre de s. Exprimer QA et QA' en fonction
-- -
bJ Déte:::::::li:!s ;Ï~ëgp èE .I. p,a.r s et la mesure princi-
pale th 1·,ngh~ (.-\E... BF).
de AA'. 2. On d ~ par f€Jle cercle de diamètre [BD] et par K
3. Démontrer que le triangle QAA' est rectangle en A, le pom:t dïntersection des droites (AE) et (BF).
puis placer Q. a} Démontrer que K appartient à (C(5).
4. Soit A" l'image de A' par s. b} En dédmre que (KD) et (BF) sont perpendiculaires.
3 . On désigne par ((f;') le cercle de diamètre [DF].
Démontrer que Mes (KB',A~") = ~ et que le triangle aJDémontrer que K appartien t à (<:g').
A'B'A" est équilatéral, puis placer A". b] En. déduire que les points C, G et K sont alignés.
15 ABC est un triangle de seris direct, isocèle et 29 ABCD est un carré de sens direct et de centre I.
rectangle en A. Les points I, J et K sont les milieux res- Soit P un point de la droite (BC), distinct de B. Les droites
pectifs des segments [BC), [AC] et [AB]. (AP) et (CD) se coupent en Q. La droite perpendiculaire à
On désigne par (f'A), (f'8 ) et (f'cl les cercles de diamètres (AP) passant par A, coupe (BC) en R et (CD) en T.
respectifs [AI], [BI] et [CI). 1. Soit r la rotation de centre A et d'angle ; .
1. Soit r la rotation de centre I et d'angle ; . a} Déterminer l'image de (BC) par r.
Déterminer les images de (f'A) et (rcl par r. b} En déduire les images par r des points Pet R.
2. Pour tout point M de (f'A) distinct de I, J et K, on note 2. On désigne par N et M les milieux respectifs des seg-
N le point où la droite (MK) recoupe ([8 ) et P le point où ments [PT] et [QR], pars la similitude directe de centre A,
la droite (Mn recoupe (rcl-
aJ Déterminer le centre de la similitude directe sM qui
transforme A en M et B en N .
de rapport l! et d'angle : .
a} Déterminer les images par s des points B, R et P.
b) Déterminer le centre de la similitude directe s'M qui b} Déterminer le lieu géométrique du point N lorsque P
transforme A en M et C en P. décrit (BC) privée de B.
c} Comparer SM et s'M; en déduire que les points N, I et c} En déduire que }es points M, N, B, D et I sont alignés.
P sont alignés.
3. Dans cette q ~ . le point M de (fA) est choisi de 30 ABCD est un carré de sens direct et de centre I.
sorte que Mes (IA, ÏM) = - ~ . On désigne par J le milieu du segment [AI] et par s la
similitude directe, qui transforme A en I et B en J.
Démontrer qu'il existe une similitude directe qui trans- 1. Déterminer le rapport et l'angle de s.
forme le triangle ABC en le triangle lv1NP ; préciser ses 2. Construire s(C) et s(D).
éléments caractéristiques. 3. Démontrer que le centre Q de s appartient au cercle de
diamètre [AD] et au cercle circonscrit au triangle ABJ.
16 A est un point du plan. On considère la trans- Construire Q avec précision.
formation f qui, à tout point M du plan, associe le point
M' tel que: 31 '0~ donne deux cercles («6) et («6') de centres
• si M = A, alors M' = A ; respectifs I et I', de rayons différents r et r'.
*
• si M A, alors M' est le centre de gravité du triangle 1. Démontrer que l'ensemble d es centres des similitudes
AMB de sens direct, rectangle et isocèle en M. directes, qui transforment (~) en (~ '), est un cercle (r)
1. Démontrer que, si M est distinct de A, alors : que l'on déterminera.
-+ -+ ,
cos (AM, AM)=
2/5 , sm
. (AM,
-+ -+,
AM) =
J5 AM'
et AM= .·J5 2. On suppose que : r ' = Zr et II' = 3.
5 5 3 1 ......... ......... ......... .........
2. En déduire la nature et les élém ents caractéristiques Soit A et B les points tels que: IA = II' et 1B = - II'.
3
de la transformation f. a} Démontrer que : A e (r} et B e (f').
Similitudes 121
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tels que : OM = OM'. On pose : R = s(C). Déterminer l'ensemble décrit par les
--
5. Déterminer et construire l'ensemble (~ 2) des p oints ~l
tels que : OM . OM' = o.
33 AIi' est un triangle de sens direct, isocèle et rec-
pœ:rr3 PetR
Mes (AC,
-
-
même longueur, de milieux respectifs M et N tels que :
-BD) = 7[ .
2
a) Démontrer que: l';J =.r(M).
b) En déduire la nature du triangle AMN.
2 . On considère la similitude directe s de centre A telle
1. Détenniner toutes les isométries transformant [AC) en (BD]. que : I = s(D).
2. Soit r1 la rotation de centre I, qui transforme·A en D et a) Déterminer l'image de C par s.
C en B. Soit r 2 la rotation de centre J, qui transforme A b) Démontrer que : J = s(M).
en B et C en D. c) En déduire le lieu géométrique des points J, lorsque M
a) Quelle est la nature du quadrilatère IMJN ? décrit (DC).
122 Similitudes
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A ppJications
de respace
_:::r--, œc.-=- ~:::œ. ,-·espace î est muni du repère (0, Z:J:kJ et 1V désigne l'ensemble des vecteurs de J'es-
pace.
• Le vocabulaire et les résultats concernant les applications du plan s'étendent à l'espace :
- une transformation de '& est une application bijective de '& dans '& ;
- une isométrie de '& est une application de cg dans '& qui conserve la distance ;
- une application affine de <& est une application de '& dans '& qui conserve le coefficient de colinéarité.
• Une application de'& dans '& est une application affine si et seulement si elle vérifie l'une ou l'autre
des conditions suivantes :
- elle conserve le barycentre ;
X. = Q."t' + by + cz + d
- son expression analytique est de la forme: y '= ax + b'y + c'z + d ' .
{
z' = a-x + b"y + c"z + d" t
Pr:ojectioris
--= -
, ,. t~t Définitions et propriétés
Lorsqu'une droite et un plan ne sont pas parallèles, leur intersection est réduite à un singleton.
Ce résultat justifie les définitions suivantes.
Soit (0'>) un plan de '& et (Li) une droite non paral- Soit (2ll) une droite de '& et (II) un plan non
lèle à (0'>). parallèle à (2D).
On appelle projection sur -(0'>) parallèlement à On appelle projection sur (9li) parallèlement à
(Li) l'application p de '& dans lui-même qui à tout (TI) l'application q de '& dans lui-même qui à tout
point M associe M', point d'intersection de (0'>) point M associe M', point d'intersection de (<21>)
avec la parallèle à (L1) passant par M. · avec le plan parallèle à (TI) passant par M.
Vocabulaire
M'est le projeté de M sur (0'>) parallèlement à (~). M' est le projeté de M sur (2il) parallèlement à (TI).
Remarg~~
• Lorsque {A) ..L {0'> }, p est la projection orthogo, a 1P • :_o::sqne ITTJ .l (<!v}, q est la projection orthogonale
sur (0'>) et M' est le projeté orthogonal de M s ur & __ ~ a.1 et ~1' est le projeté orthogonal de M sur (2il).
Soit p la projection sur un plan (QP) p arailèl:e- Soff'q 1a projection sur une droite (92l) parallèle-
ment à une droite (il).
- L'image de% par p est (QP).
~ à. an plan cm.
- L"bage de ~ par q est (%1. ]
- L'ensemble des antécédents par p d'un point - J_\!nc:e:::Jf>œ des antécédents par q d'un point M'
M' de (QP) est la parallèle à (A) p assant par } 'r . de ;!) es: 1'e :plan parallèle à (TI) passant par M'.
-L'ensemble des points invariants par p est (~}. - J."ensernhœ des points invariants p ar q est (2il).
Ces propriétés découlent des définitions.
_ 1~--2~Autres propriétés
Di!~~¼"!.12 Conservation du coefficient de colinéarité
- - - -
Soit A, B, C trois points de %et A', B', C' leurs images respectives par une projection.
S'il existe un nombre ré~l k tel que AC = kAB, alors on a : A'C' = kA'B'.
D émonstration
• Considérons la projection sur un plan (QP) parallèlement à
une droite (A).
- -
-+
- Lorsque AB est un vecteur directeur de (A), on a : .
A'= B' = C'; donc: A'C' = kA'B'.
-+
- Lorsque AB n'est pas un vecteur directeur de (A) , les points
A, B, C, A', B', C' sont coplanaires et on est ramené à une pro-
-+ -+
jection dans le plan. Donc : A'C'- = k A'B '.
• Considérons la projection sur une droite (<7v) parallèlement à
un plan (TTL,_
-- -
- Lorsque AB est un vecteur de (Il), on a : A' = B' = C' ;
donc: A'C' = kA'B'.
-Lorsque AB n'est pas un vecteur de (Il), la parallèle à (21)) pas-
sant par A coupe les plans parallèles à (Il) passant par B et C
en B1 et C1 tels que :
(BB 1 ) Il (CC1 ) et (AA') Il (B 1 B') Il (C1C').
Dans le plan contenant les points A, B, C, B1 et C1 , on a:
-+ -+
ACl = kABl.
-+ -+
Dans le plan contenant A, B1 , C1 ,"A', B' et C', on a: A'B' = AB,1
-+ - .
etA'C' =AC.
1 -+ -
On en déduit que: A'C' = kA'B'.
Remar ~
Soit A, B, C, D, Ides points de% et A', B', C', D', l' leurs images respectives par une projection.
• Si I est le milieu de[AB], alors l' est le milieu de [A 'B'].
• Si ABCD est un parallélogramme, alors A'B'C'D' est un parallélogramme. .
, emargues
( - .
Toute projection de i admet une application linéaire associée~ appelée projection vectorielle.
• Si p est la pr<!jection sur un plan de vecteurs • Si q est lu projection sur une droite de vecteur
directeurs il et v, parallèlement à une droite de diiecletL ~ parollèlement à un plan de vpcteurs
vecteur directeur ~, alors l'application linéaire direct:aL.r-s -:;etw, alors l'application linéaire asso-
associée est l'application n de '-W dans 'W telle que : cire~ :·application y de W dans '-W telle que :
v
n{Û) = Û, n(v) = et nÏw) = Ô. -fil) = Û., y( v) = Ô et yÎW) = â.
•
Soit p une projection, (AB) une droite, N et B' les images respectives de A et B par p.
*
• Si N B', l'image de (AB) par p est la droite {NB').
• Si N = B', l'image de (AB) par p est le singleton {N}.
La démonstration de cette propriété est analogue à celle donnée pour l'image d'une droite par une appli-
cation affine du plan.
, _emargues
• L'image d'un segment [AB] est le segment [A'B'] ou le singleton {A'}.
• L'image d 'une demi-droite [AB) est la demi-droite [A'B') ou Je singleton {A'}.
D émonstration
-+ -+ -+ -►
Les vecteurs AB et CD sont colinéaires ; donc, il existe un nombre réel le non nul tel que : CD = k AB.
-+ -+
p est une application affine ; donc p conserve le coefficient de colinéarité et on a: C'D' = k A'B'.
-+
L'image de (AB) est une droite ; donc A'B' O.
-+
*
-4
*
-4
On en déduit que C'D' 0 et que l'image de (CD) par p est une droite (C'D') parallèle à (A'B').
Soit p la projection sur un plan (Qll) parallèle- Soit q la projection sur une droite (21)) parallèle-
ment à une droite (~). ment à un plan (II).
L'image par p d'un plan parallèle à (.ô.) est la L'image par q d'un plan p arallèle à (II) est le
droite d'intersection de ce plan avec (Qll). point d'intersection de ce plan avec (2li).
• L'image par p d'un plan non parallèle à (ô.) est le • L'image pic: ç f!•rm p!a11 non parallèle à (TI) est
plan (CJ> ). la droite ;;..,_
Soit MG) un point dei et M'(f) son image par p. Soit M(î) un point de ~ et . r(f)son ~oe par q.
On a : M' E (QP) ~ z' = c ;
On a: M' E (~ ) ~ { ~;: b:
(MM') // (ô.) ~{ ~'. =~ : 8. (MM')// (fl) ~ z' - z = O.
TI
a
X - ---·-
= C
lèlement à un plap. .(n) de vecteurs directeurs Ï
x' = a
etJ...-► est: { y ' = b.
z' = z
S olution
1 °) a) L'image de A par p est le point A' de coordonnées (- 2 ; 1 ; 0) .
/~) { Zx + y - z - 3 = - 6 { 2x + y - z = - 3
b) Soit M\¾ un antécédent de A; on a: x + 2y + z + 3 = 3 x + 2y + z = 0 .
⇒
-x+y + 2z - 3 = 0 -x+y+2z = 3 _
Ce système est équivalent à un système de deux équations : { 2x + y - z = - 3 , c'est-à-dire un système
x + 2 y + z= 0
d'équations cartésiennes de la droite passant par A' et d e ~ drrecteur ït(-:1)-
2x + y - z - 3 = 3x { - .:c - y - z - 3 = 0
2°) On a: M' =M ⇒ =
x + 2y + z + 3 3y
{ - x + y + 2z - 3 = 3z
~ r - y - .x - 3 = 0 <=:> x - y+ z + 3 = o.
. -x - g - z - 3 = 0 ·
Donc, l'ensemble des points invariants par p est le plan '~) o.·iiqiœ:aon: x - y + z + 3 = O.
3°) a) On vérifie que : x ' - y'+ z' + 3 = O ; donc : YI. E (~],.
1
(- x + y - z - 3)
3
b) On a : MM' ~ (;- y + z + 3) ; d e plus zt(-:1) est un \~ecteur n ormal au p lan (~ ).
~ (-x + y- z - 3)
-
MM' et Û sont colinéaires ; donc, la· droite (MM') est or thogon ale au plan(~).
4°) On en déduit que p est la projection orthogon ale sur le plan (~ ).
1.a Soit ABCD un carré et ((il>) un plan non per- pectives de A, B, Cet D par la projection ortho-
pendiculaire au plan (ABC). gonale sur (Q"J>) .
On désigne par N, B', C' et D' les images res- 1. Déterminer la nature du quadrilatère A'B 'C'D'.
pectives de A, B, C et D par la projection ortho- 2. On suppose que : (AC) 1- (BD). À quelle
gonale sur ((il'). condition NB'C'D' est-il un losange?
1. Quelle est la nature du quadrilatère NB'C'D' ? 3. On supp9se que ABCD est un tétraèdre régu-
2. À quelle condition le quadrilatère NB'C'D' lier. Quelle est alors la nature du quadrilatère
est-il un losange? un rectangle? Ùn carré? NB'C'D'?
➔
1.b Soit ABCDEFGH un cube et p la projection 1.e Le repère (0, --C J: k) est orthonormé.
orthogonale sur le plan (HFC). Soit (Q"J>) le plan d'équation x - 2y + 3z = 1 et le
1. Démontrer que : p(A) = p(G). point A(- }).
2. Démontrer que p(A) est le centre de gravit é
du triangle HFC. 1. Déterminer les coordonnées de l'image N de
A par la projection orthogonale p sur ((il').
2. Déterminer une représentation paramétrique
1.c Soit ABCDEFGH u n cube et p la projection de l'ensemble des antécédents de A' par p.
orthogonale sur la droite (EC).
1. Démontrer que les points A, F et H ont
même image I par p. . 1.f Le repère (0, --C J: k) est orthonormé.
2. Déterminer l'ensemble des antécédents par Soit (S!ll) la droite de représentation paramé-
p du milieu J de [IC]. trique{~ : 2~ t À(À E IR) et le point A( j ).
z = 1- ZÀ - 1
1.d Soit ABCD un tétraèdre, 1 et J les milieux res- 1. Déterminer les coordonnées de l'image A' de
pectifs de [AC] et [BD], (Q"J>) un plan orthogonal A par la prdjection orthogonale p sur (S!ll).
à (IJ). 2. Déterminer une équation cartésienne d e
On désigne par N , B', C' et D' les images res- l'ensemble des antécédents de A' par p.
• Si "il = â, tû est l'application identique ; tous les pc:::~ è.2 i: sont invariants.
• Si "il* Ô, aucun point n'est invariant.
Exemples H
Soit AllCD.l.<;J:<'GH un pavé.
--- - - - - -- ----= G
--4 ~ - ~ - - -- - - , , . -
• Les points E, F, G et H sont les images respectrras. .!es
-+-
points A, B, C et D par la translation d e vecteur _\L -
• Les points B, C, G et F sont les images respecii,es des
-+-
points A, D, H et E par la translation de vecteur AB. A
La démonstration de cette propriété est analogue à celle faite dans le plan en classe de première .
.R~ma1:.qu.,.e s 2
La démonstration de cette propriété est analogue à œlle faite dans le plan en classe de première.
U = t-
On a •· t-V ot- U +-
V .
Remar ues
_ 2.2 Homothéties
Définition et propriété caractéristique
- -
f est une homothétie si et seulement si, pour tous points M et N
d'images respectives M' et N', on a: M'N' = kMN.
M' ~
La démonstration de cette propriété est analogue à celle faite dans le plan en classe de première.
N
,Remargues
• Toute hom othétie de 'g est une application affine.
• L'application linéaire associée à une homothétie h de rapport k (k cf:. 1) est l 'application de "W dans "W,
appelée homothétie vectorielle, qui à tout vecteur Û associe le vecteur kil.
• Une homothétie de rapport k multiplie les distances par Ik 1, les aires par k 2 et les volumes par Ik 13 •
-+
L'espace est muni du repère (0, t, j, k ).
Soit p, q et r trois nombres réels, k un nombre réel non nul et f l'application de cg dans lui-même qui
Exemple { x' = 3x _ 4
L'application ayant pour expression an alytique y '= 3y est une h omothétie de rapport 3 ;
z' = 3z + 2
On a : h '(O,k')oh(O,k) = h(O.lck')'
• Si k 'k = 1, alors h'oh est l'application identique.
• Si k 'k = - 1, alors h'oh est la symétrie de centre O.
Remar ues
• La loi o est une loi de composition interne dans l'ensemble °df 0 des homothéties dei de centre O.
• Pour tous nombres réels k et k', on a : k'k = kk'; donc : hoh' = h'oh,
La composition des h omothéties de centre O est commutative.
Exemples _
Soit les points Q 1
1
(-a1),Q 2(
1 0
~ ) , Q 3 (_1 J et les homothéties ~ en1, ~ 3, h cn
2 2
, 21 et h 3 cn3 , _ 4 i-
Son expression analytique est : { :: : =: : } ;le c,entre de c;;~ homothétie est le point 1
z' = - Zz - ~
Exemples _ z
0
Soit h l'homothétie de centre n(_1 J et de rapport - 4, t la translation de vecteur it(
_
i ).
ho t et toh sont des homothéties de rapport - 4.
=:::;
8
5
1
• L'expression analytique de ho t est: { :: : le centre de cette homothétie est le point 1 5
9
z' = - 4z - 9 -5
!
Remarg~
L'ensemble des homothéties èt translations de%, muni de la loi de composition des applications, est un
groupe non commutatif.
2.c Soit ABCDEFGH un cube, h l'homothétie de 2.f Soit les points Ac2:) et B({1). ~ l'homothé-
centre A et de rapport 2, t la translation de vec- tie de centre A et de rapport - h l'homothé-
3,
tie de centre B et de rapport 1·
----,.. 2
teur HD.
1. Construire les images des points E, B, Cet G 1. Déterminer les expressions analytiques de
par toh. h 2 oh1 et h 1 oh2 •
2. Déterminer la nature et les éléments caracté· 2 . En déduire la nature et les éléments caracté-
ristiques de cette transformation. ristiques de ces transformations.
~ Syméfiies:_rirthogonales
Dans cette leçon, le repère (0, tJ;k) est orthonormé.
=3~1 - Réflexions
~ ~ Plan médiateur d'un segment
On a établi en classe de première la propriété suivante.
,R emargyes
Soit Ile milieu d ' un segment [AB] et (TI} le plan médiateur de [AB].
• Toute droite de {[I) passant par I est une médiatrice de [AB].
• Pour tout plan (<!P) contenant la droite (AB} :
- (<fi') et {[I) sont perpendiculaires ;
- la droite d'intersection de (<!P) et {[I) est la médiatrice de [AB] dans (<fi').
Exemples
• Soit ABCDEFGH un cube, I et J les milieux res- • Soit PQRS un tétraèdre régulier et K le milieu de
pectifs de [ÀD] et [FG]. [PQ].
Le plan (BEH) est le plan médiateur de [IJ], de [DG] Le plan (RKS) est le plan médiateur de [PQ].
et de [AF].
p
s
C
A R
Une réflexion de plan [IT) est aussi appelée symétrie orthogonale par rapport à [ITJ.
,Remargy_~
• L'ensemble des points invariants par sn est le plan {TI). ----+ ----+
• Si H est le projeté orthogonal de M sur {fIJ et si M' = sn(M}, alors : MM'= 2 MH.
• Si M' = sn(M}, alors M = sr/M'J ; on dit que Met M' sont symétriques par rapport à (IT).
• Pour tout plan (IT}, on a : snosn = Id<Q, ; sn est donc une transformation de '& et (snJ- 1 = Sn-
M M
TI
M'
D émonstration
Soit A et B deux points dei, A' et B' leurs images respectives par une réflexion de plan (IT).
• Si (AB) 1- (IT), alors A, B , A' et B' appartiennent à une même droite orthogonale à (TI) ;
donc : A'B' = AB, d'après les propriétés précédentes.
• Si (AB) n'est pas orthogonale à (IT), alors A, B, A' et B' appartiennent à un même plan orthogonal à (TI) ;
donc : A'B' = AB , d 'après les propriétés précédentes.
,Remar _ues
• Toute réflexion de~ est une application affine.
• Soit s la réflexion de plan {fl] de vecteurs directeurs Û et v, w
un vecteur normal à {TI).
L'application linéaire associée à s est l'app lication a de "W dans 'W telle que :
•
v
cr(ÜJ = û, a(v1 = et ari1J = - ~-
--+
L'espace est muni du repère orthonormé (0, t, J; k ). { x' =x
L'expression analytique de la réflexion de plan (TI) d'équation z = c est: y'= y
z' = -z + 2c
On obtient des résultats analogues lorsque {TI) est perpendiculaire à la droite de repère (0, t J ou à la
droite de repère (0, TJ.
- -
= 2H1H 2 = 2A1 A 2 •
-
Donc, s2 °s1 est la translation de vecteur 2A1 A 2 •
• Réciproquement, soit t une translation de vecteur Û non nul, (TI) un plan de vecteur normal Û et (TI')
l'image de (TI) par la translation de vecteur ~ Û. On a: t = sn,osn .
• La composée de deux réflexions de plans parallèles est une translation de vecteur normal à ces
deux plans.
• Toute translation de vecteur il non nul est la composée de deux réflexions de plans parallèles ayant
➔
u pour vecteur normal.
Exemples H J G
Soit ABCDEFGH un cube, I, J, K et L les milieux respectifs de [EF], [HG], 1
E,,___...__.,.....,,_
[DC] et [AB]. F
• La composée des réflexions de plans (ADE) et (IJK) est la translation
~
• j
de vecteur AB.
~
(ABC) et (EFG). A L B
_ J.2. Demi-tours
-=-w~ Introduction
Considérons deux plans perpendiculaires (I11 ) et (I12 ) , sécants suivant une droite (Ll).
Soit Mun point de <&, M 1 le symétrique de M par rapport à (Ili) et ~ le symétrique de M 1 par rapport à (I12 ).
On désigne par :
(QI>) le plan orthogonal en M à (Ll) ;
(~ ) la droite d'intersection des plans (QI>) et (I1 ) ;
1 1
(~ 2) la droite d'intersection des plans (QI>) et (I12 ).
Exemples
Soit ABCDEFGH un cube, I, J, K et L les milieux resepctifs de [EF],
[HG], [DC] et [AB].
H
~---~
1
Ef-------+-+---.,._,,._
J G
F
• La composée des réflexions de plans (ADE) et (CGH) est le demi-
tour d'axe (DH).
• La composée des réflexions de plans (ABC) et (IJK) est le demi-tour D.L ---------.L ~----·· C
d'axe (LK). ___.__,.- _,.-···-··· K
A L B
.Remar ues
• L'ensemble des points invariants par s11 est la droite (A). -+- -+
• Si I est le projeté orthogonal de M sur (t.) et si M' = s,l"A,f), alors : MM' = 2MI.
• Si M' = siMJ, alors M = siM') ; on dit que Met M ' sont symé:nques par rapport à (t.J.
• Pour toute droite (t,,J, on a : s11 os11 = Id'& ; s11 est donc une trmbfo:mation de ~ et (s11r 1 = s •
6
., ,
~Œf' 1::!3 Proprietes
Les propriétés suivantes se déduisent de l'étude faite en introduction.
'
• La composée· de deux réflexions de plans perpendiculaires suivant une droite (A) est le demi-tour
d'axe (t,,).
• Tout demi-tour d'axe (A) est la composée de deux réflexions de plans perpendiculaires suivant la
droite (A).
Remar ues
• Tout demi-tour de ~ est une application affine.
• Tout demi-tour de ~ est une isométrie.
• Soit s le demi-tour d'axe {A) de vecteur directeur il, ï! et iit deux vecteurs non colinéaires et orthogo-
naux à li. r
L'application linéaire associée à s est l'application cr de "W dans "W telle que :
v
aîuJ = 'il, a(v) = - et afwJ = - w.
_,
On a: (MM') ..L (4) <=> .-·z' - z = 0 ; M
Ces propriétés se démontrent de la même façon que celles relatives à la composée de deux réflexions de
plans parallèles.
D émonstration
• (A1 ) et (A2 ) sont deux droites perpendiculaires et sécantes en un point A.
On désign e par :
(QP) le plan contenant (A1 ) et (A2 ) ;
(TI) et (TI2) les plans perpendiculaires à (QP) contenant respecti-
vement (A1 ) et (~) ;
(2ll) la droite d'intersection de (TI1 ) et (TI2).
On a: s61 = sn os~ et s6 2 = s0'osn2 ; donc : s61 os62 = sn os02 .
1 1
De plus : (TI1 ) ..L (II2) ; donc : s61 °s62 = s~ .
On démontrerait de même que: s6 2 °s61 = sqJ).
• Réciproquement, soit (2h) et (A) deux droites p erpendiculaires en un point A, (A') la droite orthogo-
nale en A au plan défini par (2h) et (A). On a : s6 , 0s6 = s~ .
.Proprié~s
D émonstration
• (d) est une droite et (TT) un plan orthogonal à (d) en un p oint A.
Soit Mun point de~. M 1 son image par Sn et M2 l'image de~½ par s.1.
- Si M E (d), alors M 1 E (d) et M 2 = ~-
Donc : M 2 est le symétrique de M par rapport à A.
- Si M fi. (d), on désigne par:
M ----+---+---➔ M1
1~)
(0'>) le plan contenant M et (d) ;
(22l) la droite d'intersection de (0'>) et (Il).
La restriction de Sn à (qJ>) est la symétrie S2i1 d'axe CZ!J.
Dans le plan (qJ>), qn a : s.,. oscq, = sA; donc : M 2 est le symétrique de
(.6.)
'
M par rapport à A.
On en déduit que : s.,. osn = SA"
On démontrerait de même que: snos.,. = sA.
• Réciproquement, soit A un point e l (II) un plan contenant A.
Si on désigne par (d) la droite orthogonale à (II) en A, on a : s.,. 0 sn = sn°s.,. = sA.
Exemples
Soit ABCDEFGH un cube.
de vecteur 2AB.-
• La composée des demi-tours d'axes (AE) et (BF) est la translation
S olution ·
Soi~M(i) un point de l'espace et M'(f) son image par la réflexion s de plan (Il).
On désigne par I le milieu de [MM']. n(-:1) est un vecteur normal à (II).
J .r- = .r - 2z + 2z'
donc: M' = s(M ) .ç= l :;,- = y -.- z- z '
z· =- Zx+ y-z-2x'+y' + 2
x' = 31 (- x + 2y - 2z + 2)
· En procéda::r ~ ::,::rhstitution , on obtient l'expression analytique des : y' = } (2x + 2y + z - 1)
{
z' = 3 (- 2x + y + 2z + 1)
x' ! (- x -
= + 2y - 2z 6)
z' =! (- + + 2x 2y - z 12)
Démontrer que f est un demi-tour dont on précisera l'axe (L1).
Solution ,
Soit M(î) un point de l'espace et M'(f) so:ri image par f.
• Déterminons l'ensemble des points invariants par f.
4x + 2y + Zz = 6 { 2
On a : f(M) = M <=> { Zx + 4y - 2z = - 6 <=> x +Y+z =3 .
2x - 2y + 4z = 12 x + 2Y -z =- 3
On obtient un système d 'équations cartésiennes de la droite (L1) de repère (A, it) tel que :
A(-:1) et zt(-{).
• Démontrons que f est le demi-tour d 'axe (L1).
--+ ➔
On a: MM'.u = - (x' - x) + (y ' - y)+ (z' - z) = 0 ; donc les droites (MM') et (L1) sont orthogonales.
Pour démontrer qu'un e application de <&, dans 'ig, est une symétri e ·orthogonale .(réffexion ou
demi-tour), on peut utiliser le J?fOCédé suivant:
• déterminer l'ensemble (E) des points invariants;
• démontrer que pour tout point M et son image M' :
- la droite (MM;) est.orthogQnàle à (E} ; "
- le mifüm I de [Mfyf'] appartient à (EJ.
Solution
0 est l'isobarycentre du cube ; donc O est sa propre im<=~ ~ F =- ~ ormation laissant globalemenl
invariant le cube.
On en déduit que tout plan ou axe de symétrie du cuhe pE5S:? ~ 8-
H H G H G
E E E
F
• G'
•
oi 0
H G
M' G
E = E
: : \.._ 0
A
/~
L\,,;·· ···
A ~:-·_
·· - -- - ~,
C
figure 4 figure 6
2°) Déterminer les p lans et axes de symétrie d'un tétraèdre régulier ABCD de centre O.
S olution
0 est l'isobarycentre du tétraèdre (figure 1) ; donc O est sa propre image par toute transformation lais-
sant globalement invariant le tétraèdre.
On en déduit que tout plan ou axe de symétrie du tétraèdre passe par O.
Recherche des plans de symétrie du tétraèdre régulier
Soit (Il) un plan de sym~trie du tétraèdre. ,
Au moins un des sommets du tétraèdre n'appartient pas à (Il) et a pour image par Sn un autre sommet.
Donc tout plan de symétrie du tétraèdre est nécessairement le plan médiateur d'une paire de sommets.
On sait que dans un tétraèdre régulier, deux arêtes opposées sont orthogonales ; donc, tout plan média-
teur d'une arête contient les deux autres sommets.
On désigne par I, J, K, L, Met N les milieux respectifs des arêtes [AB]. [CD], [AC], [BD], [AD] et [BC].
On obtient 6 plans distincts : (ICD) (figure 2), (JAB), (KBD), (LAC), (MBC) et (NAD) qui sont ta.u s plans
de symétrie du tétraèdre.
A A A
C C C
Or, la composée de deux réflexions de plans perpendiculaires est le demi-tour ayant pour axe la droite
d'intersection de ces plans.
Ces réflexions laissent invariant le tétraèdre: donc. le èemi-tour laisse également invariant le tétraèdre
et en est un axe de symétrie.
Il y a donc au moins 3 axes de symétrie : f!i]_ K:..) et (MN).
Nous admettons que ce sont les seuls axes de symétrie du tétraèdre.
~~ E xercices ~ / / A
L'espace est muni èu repère orthonormé Déterminer les plans et axes de symétrie de ce
fo, tJ:kJ. tétraèdre.
I Exercices-
Sauf indication contraire, l'espace est muni du repère 8 Soit le plan (9.J>) d'équation : x +y + z = 3.
orthonormé direct (0, T; J;k). Déterminer l'expression analytique de la projection
orthogonale sur ((ï)>)_
{
~
; : : ; 2À (À. E IR) et le point A(- \) .
1 . Construire l'image de ABCD par h 2 oh1 •
2. Pr éciser la nature et les éléments caractéristiques d e
z=2+Â 1
h 2 oh 1 •
1. Démontrer que (2b) est orthogonale à ((ï)>) en un point
I dont on précisera les coordonnées.
Bc~1), N(î)_.
17 Soit les points :
2. Déterminer les images respectives A 1 et A 2 de A par 4
les projections orthogonales sur ((ï)>) et(~ )-
3. Vérifier que AA1 IA2 est un rectangle.
A(-:2), B'(=i).
C oniques
ln oduction
Définies comme m-'ersec:6cra c! ~ a d'un plan, l'étude des coniques par les
Grecs remonte au~ sëde c-,,o:n;· J_--C problème de fa duplication du cûbe
{construction géomo..bique de /'cuâ;-e cl• œd:lnt le volume est le double de celui
d'un cube donné} ayant cond rr A'.ened--.e. iL:ve d'Eudoxe et contemporain de
Platon, sur leur piste.
Un peu plus tard, Euclide et Archimède se sont égcr1emait intéressés à ces sections.
Le grand maître fut cependant le géomètre grec Apollonius de i'ergo {vers 262 · vers
180 av. J.-C.) qui fut le premier à publier un ouvrage en huit YOlu-mes sur ces courbes.
Dix-huit siècles plus tard, ces courbes ont été identifiées comme tra;ectoires de
corps célestes.
Le mathématiden Pierre Dandelin {1794- 1847) fut le premier à utiliser des sphères
en contact avec le cône et le plan de section pour mettre en évidence les éléments
caractéristiques des sections coniques (foyers, directrices).
1 1
Sections planes d'un cône : 1 1
sphères de DANDELIN
Ellipse Hyperbole
MF + MF' = MP + MP' = PP' = k MF - MF' = MP - MP' = PP' = k
Coniques 147
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148 Coniques
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Soit e2ll) une droite, Fun point n'appartenant pas à f-i') et e nn nombre réel strictement positif.
On appelle conique de foyer F, de directrice (Ç,t) et d"exœntricité e l'ensemble en
des points M du plan
tels que ~ = e, où H désigne Je projeté orthogonal de _ 1 sur (::l).
• Si e= 1, en est une parabole.
• Si O < e < 1, en est une ellipse.
• Si e> 1, en est une hyperbole.
La propriété suivante a été démontrée dans l'introdnRo:::;
en
Soit une conique de foyer F et de directriœ F-l-
. La droite e.1.) passant par F et perpendiculaire à F ) est c::: m de s_y minh: ~ (0.
(A) est appelée axe focal de la conique {fJ_
Remarqu~s
• Le.foyer F d 'une conique est intérieur à cette conique.
• Tout point de la directrice (21)) d'une conique est extérieur à cette conique.
Toute conique (r) partage le plan en deux régions : l'intérieur et l'extérieur de (r).
Sur les figures ci-dessous, on a colorié l'intérieur de chacune des-.coniques.
en_______
Ellipse
Coniques 149
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K
On a : M E (~) ~ MF = ~lli
~ (x - ~ r + y2 = (X + ~ r
~ y2 = 2px.
,Remargues
• Un échange des axes de repères (8, r Jet (8, 1) r:ond11it à ,;ne P.fJIIOfinn
réduite de la forme : x 2 = 2py. F ('!P)
-►
L'axe focal de la parabole est alors la droite de repère (S, T }, le foyer est j
• Dans le repère orthonormé (0, -CTJ, la courbe d'équation y 2 = 2ax (a=t= 0) est une parabole (QJ>). de som-
met 0, d'axe focal la droite de repère {O, f J et de paramètre I a 1. .
Exemples
• La courbe d'équation y 2 + 4..l: = o est une parabole de sommet 0, d'axe focal la droite de repère (0, ·n
et de paramètre 2. Son foyer est F(- 1) et sa directrice (CZI,) : x = 1. ·
0
• La courbe d'équation x2 - 8y = 0 est une parabole de sommet 0, d'axe focal la droite de repère (O, Tl
et de paramètre 4 . Son foyer est F(~) et sa directrice (CZI,) : y = - Z.
150 Coniques
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(9J)
--+
j
M_ __. H
-
j H ,.___ __.M
A' 0 i F A K
01 i K A F
---+ ---+ -
On a: A= bar{(F, 1) ; (K, e)} <=> OF + eOK = (1 ..,,.. e1 Q_.!_ :
-+ -+
A: = bar{(F, 1); (K, - e)} <=> OF - eOK =(1 - e_O.i".
---+ •
-+ ---+ ---+ ---+
On en déduit que : OF = eOA et OA = eOK.
On pose : a = OA et c = OF. cil
On a : OF = eOA et OA = eOK ; on en dédni: que : e =~ et OK = c·
De plus, F{g) et (~ ) : x= a:. a
H(i )
2
.R~m§cg~~~
• Un échange des axes de repères (O, f Jet (0, J) conduit à une équation· de la form e : b 2X:.. c2 + z; .= 1.
L'axe focal de la conique est alors la droite de repère (O, J ), est un foyer, ('!JJ J : y = ~ une directri-
F(~)
ce,B(g) B'(_
et
0
b) sont les sommets'de la conique situés sur l'ax e focal. ·
.
• Dans le repère orthonormé (0, -cr}, la courbe d'équation a X2
2
+ l
a -c
2
2 = 1 (a> 0, C > 0 et a* c) est la
Coniques 151
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.Remargues
• F' et (<!l;'}, images respectives de F et {Cfl) par la symétrie de centre 0, sont également un foyer et une
directrice de (r). (r) est parfaitement di?terminée par la donnée de F', (<!1; ') et e.
• On a : FF' = 2c ; FF' est appelée di.stance focale de la conique à centre.
Le tableau suivant précise l'équation réduite de (r) suivant la nature de cette conique.
Ellipse Hyperbole
·co < e < 1) (e > 1)
On a: c <a ; on p ose: b2 = a 2
- c 2
• On a: c >a; on pose: b2 = c2 - a 2• •
0 F A F' F
_ __ J l
Exemples
2 y2
• Soit (~) la courbe d'équation: ~ + = 1. On a: a= 5 et b = 3 ; donc: c = Ja2 - bZ = 4.
5 9
(t:g) est l'ellipse de centre 0, de foyers F(ci) et F'(-04), de sommets A{g) et A'(-05) situés sur l'axe focal,
de directrices (2li) : x f
= 2 et (2li') : x = - 1, d'excentricité
2 : .
2
• Soit(~ ) la courb~ d'équation: ~ - y 2 = 1. On a: a= 2 et b = 1 ; donc: c = Ja 2 + b2 = /5.
(~) est l'hyperbole _de centre 0, de foyers F(1) et F'(-/5 ), de sommets AŒ) et A'(-02) situés sur l'axe
focal, de directrices (<!t;) : x = ~
,5
et (2li') : x =- i, d'excentricité 1-
~5
152 Coniques
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Coniques 153
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Étude de la p
Dans cette leçon , le plan est muni du repère or...honormé (0, t ;► ).
2.1. Étude analytique
L.. Tracé de la parabole
La parabole (<3') d 'équation réduite y2 = "l.pr p > 0 est la réunion des courbes représentatives (QP 1) et (Ql> 2)
des fonctions fi : x ~ Jzpx et J; : x - - :pr .
(<3'1 ) et (071 2) sont symétriques p ar rappo:_ ~ ·"' c_-nt!e de repère (0, f ).
Étudions la fonction fi : x ~ , ~ .
On a : D;; = [O ; + oo[ ;
\t ~ E ]O ; + oo[, f; (x ) = p .
2p.r
➔
X 0 - oc
f ;Cx ) 1 -
J;(x )
_______.+=
0
!Sommet 0
Foyer
.
F( ~)0
a a
Directrice (~ ) :x = - 2 (~ ) : y =- 2
j
a>O
'(Ç!l,)
\.
Courbe
-►
j -+
-► i
j
a <O ->
F i
(Ç!l,)
'-----'------.J~-.=...- ----- ------'------- - ·~ - - - - -
154 Co niques
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:Propriété
Soit (\lJ>) la parabole d'équation : y2 =2.cŒ (a = O}.
La tangente en un point Mo(.l'Yo.o) de ,( ~) a pour équation : yy 9 = a.(x + x 0).
Lorsque (\lJ> J a pour équation x 2 = 2ay (a* 0), la tnngeirœ a pour équation : xx0 = a(y + y 0 ).
E)(.emples
• Soit (0J>) la parabole d'équation: y 2 = - 4x.
Le point Mo(- 1) appartient à (\lJ>); la tangente en M 0 à (0Jl) a pour équation: x + y -1 = O.
2
• Soit (0JI) la parabole d'équation : x 2 - By = O.
Le point M 0(~) appartient à (0JI) ; la tangente en M 0 à (0JI) a pour équation : x - y - 2 = O.
• M est extérieur à (0JI) <==> MF2 > MH2 <==> (x- ;)2 + y > (x + ~)2
2
⇒ y 2 > Zax.
Coniques 155
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R~SI~
La parabole((!}>)
,
gents a (CZb).
de foyer F et de directrice (9.) ~ l'ensemble d es centres des cercles passant par F et tan- .
- .2~3~ Travaux dirigés
Soit (QP) la parabole d'équation : y 2 = 2a.x (a -:t= 0).
1 °) a) m étant un nombre réel non nul, démontrer qu'il existe une unique tangente à (QP) de coefficient
directeur m.
b) Démontrer que cette tangente a pour équation: y= + mx z°'m .
2 °) Soit P(i) un point du plan. Déterminer, suivant la position de P, le nombre de tangentes à (QP) pas-
sant par ce point. ·
3°) a) Déterminer l'ensemble des points M du plan d 'où l'on peut mener deux tangentes perpendicu-
laires à (QI>).
b) ·Démontrer que ·dans ce cas, si on désigne par M1 et M2 les points de contact de ces tangentes avec
(QP), la droite (M1 M2 ) passe par un point fixe.
Solution
1°) a) La tangente en un poiul M 0 (;~) de la parabole ((!}>) d'équation y 2 = Zax [a -:t= 0) a pour équation:
2°) Une tangente à (QP), de coefficient directeur m: passe par le point P(i) si et seulement si :
(3 = ma + 2~ ; c'est-à-dire : 2am2 - 2(3m +a= O (1).
Le discriminant réduit de l'équation (1) est : ~• = (32 - 2aa.
On en déduit que :
• si (32 - 2aa > 0, c'est-à-dire si P est extérieur à (0>), il existe deux tangentes à (QP) passant par P.
• si (32 - 2aa = à, c'est-à-dire si P appartient à (0>), il existe une tangente à (0>) passant par P.
• si (32 - 2aa < 0, c'est-à-dire si P est intérieur à (QP), il n'existe pas de tangente à(~) passant par P.
3°) a) Les tangentes à (0>) issues d 'un point M sont perpendiculaires si et seulement leurs coefficients
directeurs m 1 et m 2 sont tels que : m 1m 2 = - 1.
Or:m1 m 2 = 2~ ;donc :m1 m 2 =-1 ç::> a=-~-
Donc, l'ensemble des points M d'où l'on peut mener deux tangentes perpendiculaires à (QP) est la droite
d'équation x = - ~, c 'est-à-dire la directrice (S!n) de (QJI).
156 Coniques
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2.a Tracer la parabole (QP) d'équation : y 2 = Bx. 2.d Soit (QI>) une parabole de sommet S et M un
Déterminer le point A de (QI>) où la tangente est point de (QI>). La tangente (TM) en M à (QP) coupe
parallèle à la droite d'équation : 2x + 3y- 3 = O. l'axe focal en un point T.
Déterminer une équation de cette tangente. Démontrer que le symétrique de T par rapport
à S est le projeté orthogonal de M sur l'axe
2.b Tracer la parabole (QP) d'équation: y 2 = 36x. focal.
Déterminer les tangentes à (QI>) passant par le
point P(~)ainsi que les coordonnées des 2.e Soit (\iP) une parabole, M un point de (QI>) et
points de contact de ces tangentes avec (QI>). (TM) la tangente en M à (QI>). La perpendiculai-
re en M à (TM) coupe l'axe focal en N.
Démontrer que le symétrique de N par rapport
2.c Tracer la parabole (QP) d'équation y 2 + Zx = O et au foyer F appartient à (TM).
déterminer une équation de la tangente aux
points de (QI>) d'abscisse - 1.
Dans cette leçon, le plan est muni du repère orthonormé (O, T;_T ).
Coniques 157
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f,(x) b-------. 0
-b
_t:2 y2
Équation a- .... b2 = 1
----,;
-
= , a 2 -b2 c= Jbz - az
Demi-distance focale c
l
C
Excentricité e = s_ e = 1i
a
1
Axes
Foyers .1
!
axe focal : (AA')
grand axe : [AA']
petit axe : [BB']
F(~) et F'Co c)
axe focal : (BB ')
grand axe : [BB']
petit axe : [AA']
Fe) et F'(~ c)
7 !
l
Directrices (Sl):
az
X= -
C
az
et ('Zll') : X = - -C .
bz
(0i):. y = -C et ('Zll') : y = - cbZ
cercle principal : ~(O ; a) cercle principal : ~ (O ; b)
Cercles remarquables cercle secondaire : ~(O ; b) cercle secondaire : ~(O ; a)
i - -·«<,.,,,.,.,.,..__..,.., . "·'"··· ·--
1
! 1
1 i
Bb (9l) j
!!
7F\ en
i
' !
l ! i
i 4 l
1
i
'
!'
l A'({:
sb~ ; l
l
1 A' A
11
i
Courbe ' a 0 a 1
1
1
1(Qb')
-a ~
~
C
-b
-~
}" (Qb)
l
'-J
\F
1
B' -b ('2tl')
l 1
1 i
!
l
1
~-···-
R~ar_g~
Lorsque a = b, t~J est le cercle ~ (O; a).
158 Coniques
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Exemples
• Soit ('ifn l'ellipse d'équation : f5 + 9
2 y2
= 1.
•
Le point M 0 (1~) appartient à ('&) ; la tangente à fl, ~ ~ =-~ a::_nation : 9x+ 20y - 75 = O.
• Soit('&) l'ellipse d'équation: 4x2 + y 2 = 4.
[3 ) appartient à("&) ; la tangente à
Le point M 0 _2 OC ,e:= _!., ~ ~ -=-----=-
a::_:se: ~;,: 2 -3x - y - 4 = O.
( 1
(x - a)2 (y - ~)2
Plus généralement, l'ellipse d'équation -'---- ~ + b2 = 1 a pour représentation paramétrique :
a2
= a c?s6 + a (0 E Ill).
{ xy= bsm8 + ~
Exemples
• L' e11·1pse d',equat10n
. - (x -+ 1)2 (y - 2)2
- + -=---- , .
= 1 a pour representat10n parame'tr·1que :
16 8
x = 4cos~ - 1 ( E ~).
{ y= 2fzsm8+ 2 0
, .
• Le système {x = c o~ee+ 3 (0 E Ill) est une représentation paramétrique de l'ellipse d 'équation :
y= 2 Slll - 1
Coniques 159
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<=> M' E (~ ).
Soit ('iln l'ellipse d'équation ;z + ~ =1 (a > b > 0). de sommets A et N situés sur l'axe focal.
(~) est l'image du cercle de diamètre [AA'J par l'affinité orthogonale d 'axe (AA') et de rapport l!....
a
. .R~mé!rQI!~
• La tangente en M ' à {"&) est l'image de la tangente en M à (c«J par l'affinité orthogonale ; donc, ces deux
tangentes se coupent en un point de (AA').
• Si on désigne pdr B et B' les sommets de (&) non situés sur l'axe focal, fil,) est l'image du cercle de dia-
mètre [BB'] par l'affinité orthogonale d'axe (BB') et de rapport i.
De ce qui précède, on déduit une construction point par point de l'ellipse.
Soit(~) l'ellipse de représentation paramétrique { ~: ~ ~:: (0 E ~), teI que_ : a> b > O.
Pour construire un·point de (~l, on
peut utiliser le procédé suivant :
• tracer les cercles (~·1 ) et (c«2 ) de centre O et de rayons
respectifs a et b ; · (c«,)
• tracer un diamètre [AA'] de (<f61 ) ;
• tracer _u ne demi-droite d'origine O ; cette demi-droi-
te coupe («< 1 ) et (c« 2) respectivement en P 1 et P 2 ;
- a..___-+---,-ll'--+----a
~ tracer la perpendiculaire' à (AA') passant par P1 et la A' A
parallèle à (AA') passant par P2 •
Le point d'intersection M -de ces deux droites est un
point de(~).
[AA'] est le grand axe de (~);
2 + 1= 1
2
2 (a> b > 0).
2 a2
(~) a pour foyers F(~) et F'(~c), où c = Ja 2 - b2 ; ses directrices sont (0)) : x =~ et (0)') : X = - -C ;
son excentricité est : e = ~.
160 Coniques
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x2 y2
Soit(~) l'ellipse d'équation réduite 'a2 + 1r = 1 (a> b > 0), de foy ers F et F'.
(%) est l'ensemble des points M du plan tels que : MF + ~IF' = 2a.
Cette propriété, parfois donnée comme définition de l'ellipse, est appelée définition bifocale.
Dans cette définition, on a FF' = 2c tel que : c < a.
~
E3M
.R~mar..gy~
• Les points M vérifiant MF+ MF'< 2a (respectivement MF + MF' > 2a} sont intérieurs (respectivement
extérieurs) à ('?,}.
• Cette propriété permet une construction de l'ellipse par la « métho- - - - 1--=":;__-- --,-,...+--
de du jardinier » : un fil, de longueur 2a, tendu entre deux points F F' F
et F'.
• Lorsque a = b, F = F' et{'&) est le cercle de centre F et de rayon a.
Exemples
• Soit (cg) l'ellipse d'équation réduite : + ~ = 1.f 2
De sa définition bifocale, on déduit une nouvelle construction point par point de l'ellipse .
... Sôit ('&) l'ellipse défiiµe par : MF+ MJ:' ,= 2a (0 < FF' < 2a).
Pour construire ttrl point de('&) el sa tangente, on peut uti-
. liser le procédé suivant :
• tracer le cercle (<(JJ de centre F' et de rayon 2a ;
• tracer un rayon [F'K] de (<(J) .;
., tracer la médiatrice de [FI<].,
Cette médiatrice coupe (F'K} en un point M de ('&let est
, tangente en M à (<&). , .
Une justification de cette construction est proposée en fin de chapitre (cf. exercice n° 44). -~
Coniques 161
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3.a Tracer l'ellipse (<:g) d'équation : x 2 + 4y2 = 25. 3 .d Soit F et F' deux points du plan tels que : FF' = 6.
1. Déterminer une équation des tangentes à('&) Déterminer, dans un repère convenablement
aux points de (<:g) d'abscisse 4. choisi, l'équation réduite de l'ellipse défin_ie
2. Déterminer une équation des tangentes à ('&) par : MF + MF' = 8.
ayant pour coefficient directeur ~.
3.e Dans chacun des cas suivants, donner la défi-
3.b Dans chacun des cas suivants, déterminer une nition bifocale de l'ellipse ('i).
représentation paramétrique de l'ellipse ('&).
2 y2 2 y2
a] (<g) : ~ + b] (cg) : ~ + = 1.
a] ("g) : x 2 + 2y2 + 4x - 4y == 10 2 == 1 25
b) (~) : 4x2 + y 2 - Bx + 6y - 3 = 0
c] ('&) : 3x2 + y 2 + 6x - 2y = O. 3.f 2
1. Soit A(_ ) et
1 A'(-/).
Déterminer une équa-
tion de l'ensemble (~ ) des points M du plan
---+ ---+
3.c Dans chacun des cas suivants, déterminer une tels que: MA. MA' = 1.
équation de l'ellipse dont on donne une repré- 2. Déterminer une équation de l'i.mage de (~) :
sentation paramétrique.
a) par l'affinité orthogonale d'axe la droite de
1
x = 2 case - 1 (e E !Rl) repère (0, f) et de rapport ; ;
a) { y = l... sine + 2 b} par l'affinité orthogonale d'axe la droite d e
' 4
repère (0, J'J et de rapport 2.
b) {Xy==2c?se - 3
3sm0 + 1
(0 E IR).
·
162 Coniques
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(~ )
1
et (~C2 ) sont symétriques par rapport à la droite de repère (0, f ).
Étudions la fonction fi: x ~ ~ Jx:2 - a2.
On a : D ~ = ]- a] U [a ; + oo[ ; fi est une fonction paire, on peut réduire son étude à [a ; +
00 ; - 00
(.
1
V x E ]a ; + =[, J;(x) = l!... x
a Jxz - az
t;_(x)-t;_(a) _ b Ja-x ~ -- . fi(x) - fi(a)
De plus, - - - - - - - - -- ,,a+ x , donc : hm - - - - -
x-a a x-a x➔ a x -a
= + =.
(~ )
1
admet une demi-tangente verticale au point A(~)-
On démontre également que la droite d'équation y= l!...x
a est asymptote
. à (~1 ) en+=.
X a +
00
f;Cx) Il +
f,(x)
_______.+=
0
,~.rgues
• I:hyperbole d'équation - ~ 2 +
2
1 2
2 = 1 est l'image de l 'hyperbole d'équation i2
2 -
2
~ 2 = 1 par la symé-
trie orthogonale d'axe la première bissectrice.
• La réunion des asymptotes de l'hyperbole d'équation :
-2
2 - 1=2
2 1 a pour équation : : 2
2
- 1= 2
2 O.
• Si a= b, les asymptotes sont orlhogonales et e = [2; on dit que ('~e} est une hyperbole équilatère.
Coniques 1.63
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Équation
Excentricité e = s_
a e=f
Courbe
!
.___ _ ______L.f _____
Lorsque {'fff,) a pour équation - ;: + i:= 1, la tangente a pour équation : - "':J+ yiJ = 1.
Ex emples '------
• Soit ('f/f,) l'hyperbole d' équation: x2 - y 2 = 1. ·
4
Le point M
,(1) appartient à (:if) ; la tangente à (:if) en Mo a pour équation: 3x - 2[sy - 4 = O.
• Soit ('f/f,) l'hyperbole d'équation : - 2x 2 + 3y 2 = 1.
Le point M 0 ( _ \ ) appartient à ('f/f,) ; la tangente à ('f/f,) en M 0 a pour équation: 2x + 3: + 1 = O.
164 Coniques
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Soit ('Je) l'hyperbole d'équation réduite ::- ~ =1 (a > 0, !:> > 0), de foyers F et F'.
('Je) est l'ens~mble des points M du plan tels que :/ MF - MF' 1 = 2a.
Cette propriété, parfois donnée comme définition de l'hy perbole, est appelée définition bifocale.
Dans cette définition, on a FF' = 2c tel que : c > a .
Coniques 165
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Remarg~~
Les points M vérifiant I MF - MF' 1 > 2a (respectivement I MF - MF' 1 < 2a) sont intérieurs (respective-
ment extérieurs) à (';Jf,).
Exemples
• Soit (';Jf,) l'hyperbole d'équation : %- { = 1.
On a : a = 2 et b = [5 ; donc : c = Ja2 + b2 = 3. 3
(';Jf,) est l'ensemble des points M du plan tels qi:e l~fF - MF' 1 = 4, où F(~) et F'(- 0 )-
• Soit F et F' deux points tels que : FF' = 4. .
Déterminer l'équation réduite de l'hyperbole (}O tléfinie par : 1MF - MF' 1 = z/i
r
. On munit le plan d'un repère orthonormé (O . j ) rel que O est le milieu de [FF'] et t = iF OF.
On a : c = 2 et a = [3 ; donc : b = , c 2 - a= = 1 .
(:J"f) a pour équation réduite : -f - y2 = : .
De la définition bifocale, on déduit une construction point par point de l'hyperbole.
Une justification de cette construction est proposée en fin de chapitre (cf. exercice 45).
.Remar ue
Si (FK) est tangente au cercle, la médiatrice de [FK] est parallèle à (F'K); donc le point M n'existe pas et
cette médiatrice est l'une des asymptotes de l'hyperbole.
4.a Tracer l'hyperbole ('JC) d'équation: .l..,.z - 2y2 = 2. 4.d Dàns chacun d es cas suivants, déterminer une
1. Détenniner une équation des tangentes à ('JC) équation de l'hyperbole dans le repère (0, û, v)
aux points de ('Je) d'abscisse z[z. tel que ➔(1)
u et -►(
v _ .
1
11)
2 . Déterminer une équation des tangentes à (X )
ayant pour coefficient directeur 1. a) x 2 - y2 + 4 =0
b) ·'-,.z - y 2 + zx - 4y = o
4. b Soit F et F' deux points du plan tels que : FF' = 6. c) x 2 - y 2 - 6x + Zy + 24 = O.
Déterminer, dans un repère convenablement
choisi, l'équation réduite de l'hyperbole défi-
nie par : 1MF - MF' 1 = 4. 4.e 1. Construire sur un même graphique les
h yperboles (X ) et (;JC') d'équations respectives
x2 - 3y2 - 1 = 0 et 3x2 - y 2 + 1 = O.
4.c Dans chacun des cas suivants, donner la défi- 2. Démontrer que ('JC') est l'image de (X ) par:
nition bifocale de l'hyperbole ('JC). a) la rotation r de centre O et d'angle ~- ;
_x2 y2_ . x2 y2_ b) la symétrie orthogonale s d'axe la première
a}('JC) . - 2 - 1 b)('JC) . - !Ï + 2 - 1.
4 bissectrice.
166 Coniques
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Le plan est muni du repère orthonormé (0, I; ]' }. Soit (r) l'ensemble des points M(;) tels que:
y 4 - 9 = 9x4 - 18x2 .
Dén::o=::::::e... que (r) est la réunion de deux coniques dont
on d..~ inffl"a la nature et les éléments caractéris-
tiques. ~en.
:::lë.::s chacun des cas suivants, déterminer et
C onstruction d'une conique ~ ~·e:::<c:rhla (r) des points M(:) tels que : •
a} .;.r'- g =9 b} 25x \x \ + 16y2 = 64
1 Soit F un point et ('2ll) une droite du plan telle c} ~I - Yy g l =144 d) 9y2 = \4x2 -16x \.
que la distance de F à (0!) est égale à 4.
Dans chacun des cas suivants, construire 10 points de la
conique de foyer F, de,directdce ('2ll) et d'excentricité e.
a) e = 1 b} e = 1 c} e = 3.
eprésentations
paramétriques d'une conique
1 Déterminer le sommet, l'axe focal et l e foyer,
puis tracer les paraboles d'équations : 10 Démontrer que le système
a) 2y2 + 3x = O bj 3x2 - 4y + 4 = 0
x = cos(8 + -¾}
c) 2y2 4y =x - 3 d} x2 - 2x = - 3y - 1. 3 (8 E IR)
-
{
y = 2cos(8 - f
3 Déterminer le centre, l'axe foèal et les soIIl.IIlets, est une représentation paramétrique d'une conique dont
puis tracer les ellipses d'équations : on précisera la nature et les éléments caractéristiques.
x2 , . y2
a} 9 + 4 = 1 b} (x - 1) 2 + 4(y + 2) 2 = 4 11 · le système
Démontrer que {x--- cos28
. (0 E ~)
y= sm0
x2 y2 . (x+ 1)2 (y - 2)2 _ est une représentation paramétrique d'une partie de
c} 9 + 16 = 1 dl 4 + 9 - 1. parabole que l'on précisera.
4 Déterminer le centre, l'axe focal et les sommets,
puis tracer les hyperboles d 'équations : 11 Démontrer que le système
x2 y2
9 - 4
a} =1 b} 2
(x - 1) 2 4(y + 2) = 4
- x = co~20 - 1 (0 E (0 ; : []
c) d) -
(x-1)2 (y+ 2)2 =
1.
{ y=2 + rz tan20
4 + 9
est une représentation paramétrique d'une partie d'hy-
., perbole que l'on précisera.
E quation d'une conique 13 Soit (r) l'ensemble des points M dont les coor-
données (x; y) vérifient:
2 y2 x = 2et + e- t [t E ~ )-
5 Soit ('&) l'ellipse d'équation : ~ + 4 = 1. { Y= zet- e-t
Déterminer une équation de l'hyperbole ayant pour Démontrer que (f) est une partie d'hyperbole que l'on
sommets les foyers de ('&) et pour foyers les somm ets de précisera. Tracer (r).
('&) situés sur l'axe focal.
2 y2
6 Soit(~ ) l'hyperbole d'équation: ~ - 4 = 1.
D éfinition bifocale·
Déterminer une équation de l'ellipse ayant pour foyers
les sommets de (~ ) et pour excentricité J3 . des. coniques à centre
7 Soit (Ç!l>) la parabole d'équation: 14 Soit F et F' deux points tels que : FF' = 3.
y 2 - 4x + 2y + 9 = O. Déterminer, dans un repère convenablement choisi, une
1 . Déterminer les éléments caractéristiques de (Ç!l>) et équation réduite de l'ensemble des points M tels que:
tracer (Ç!J>)_ a} MF+ MF' = 5 b) \ MF - MF'\ = 2.
2. Déterminer une équation de l'image de(~ ) par cha-
cune des transformations suivantes : 15 Soit les points F(-22 ) et F'(i)-
a} la symétrie orthogonale d'axe la droite de repère Déterminer une équation de l'ensemble des points M
(O, ;►); tels que:
b} la symétrie de centre O; a) MF+MF'=10 b) IMF - MF' I =4.
c) la symétrie orthogonale par rapport à la droite (On pourra au préalable déterminer l'équation réduite
d'équation : y = x. dans un repère convenablement choisi.)
.,.
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Coniques 169
,
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41 Soit (<~) un cercle de diamètre [AB], M un (On pourra utiliser les résultats démontrés dans l'exer-
point de (~) et M' le symétrique de M par rapport à (AB). cice 44.)
Soit P le point défini par :
• (Pl = (AM) n (BM'), si M -#- M' ; 48 Soit F et F' deux points distincts, a un nombre
réel tel que 2a > FF' et (~) l'ellipse définie p ar :
• P =M, si M =M'.
Déterminer et tracer le lieu de P lorsque M décrit (~). YiF + YIF' = 2a.
(On pourra utiliser une méthode analytique.) Soit Mun point de ('t), ff) la tangente en M à('&), H et
H' les projetés orthogonaux de F et F' sur (T).
43 Soit (?J>) la parabole de foyer F et de directrice 1. Démontrer que le symétrique de F par rapport à H
(qJJ), Mun point de (?J>) et (TM) la tangente en M à (?J>). appartient au cercle de œntre F ' et de rayon 2a.
Déterminer le lieu du projeté orthogonal de F sur (TM) 2. En déduire que le limr des points H et H', lorsque M
lorsque M décrit (?J>). décrit ('&), est le œrcl.e principal de ('&).
44 Soit ('€) un cercle de centre O et de rayon R. O' 49 Soit (~) la per--ebole d'équation : y 2 = 2px (p > 0).
un point intérieur à (~) et distinct de O. Étant donné un porr:l A de (2?), soit M et N deux points
À tout point P de (~), on associe M, point d'intersection de (?J>) tels que : (_-\}.j) - (_-\l\1.
de (OP) et de la médiatrice de [O'P]. On désigne par a. et n les ordonnées respectives des
1. Démontrer que le lieu de M lorsque P décrit (~ ) est points A, M et _-
une ellipse('&) dont on donnera la définition bifocale. 1. a] Démontrez qn_e les droiies (AM) et (AN) sont per-
2. Démontrer que la tangente en tout point M de ('&) est pendicnlaires si et seulement si :
la médiatrice de [O'P]. ~p2 + a 2 + a (m + n) + mn = O.
bJ Détem:riner une équation de la droite (MN) et utiliser
45 Soit(~) un cercle de centre O et de rayon R. ff la relation précédente pour démontrer que ces droites
un point extérieur à (~). T 1 et T 2 les points de contact passent par un point fixe 1.
des tangentes à (~ ) passant par O' . 2. Déterminer le lieu de I lorsque A décrit (?J>).
À tout point P de ('t5), distinct de T 1 et T 2 , on associe M,
point d 'intersection de (OP) et de la médiatrice de [O'P]. 50 Soit le point F(~) 1.
et la droite (qJJ) : y=
1. Démontrer que le lieu de M lorsque P décrit ('€) est une 1. Déterminer une équation et tracer l'hyperbole (;le) de
hyperbole {~ dont on donnera la définition bifocale. foyer F, de directrice (q]J) et d'excentricité 2.
2. Démontrer que la tangente en tout point M de (1C) est On désigne par B et B' les sommets de (1C), B étant le
la médiatrice ·de [O'P]. sommet relatif au foyer F.
3. Démontrer que les médiatrices de [OT1 ] et de [OTzl 2. Soit w un point de (q]J) et ('€) le cercle de centre w et
sont les asymptotes de (;le). · passant par F.
On se propose de démontrer que (~) coupe (~) en B' et
46 1. Démontrer que la tangente en tout point M en trois autres points formant un triangle équilatéral.
-
d'une ellipse de foyers F et F ' est la bissectrice exté-
rieure de l'angle FMF'.
.· Soit M un point du plan. On désigne par Z et a, les
affixes dans le repère (w, e;, i;) des points Met F.
1
2. Démontrer que la tangente en tout point M _<:bine a) Démontrer que les points de ('€) et (~) vérifient res-
hyperbole de foyers F et F ' est la bissectrice de FMF'. pectivement les relations :
(~): zz =na;
4 7 Soit ('&) une ellipse, F et F ' ses foyers, A et A' (~) : (Z - a)(Z - a) + (Z - Z)2 = o.
les sommets de ('&) situés sur l'axe focal. b) Démontrer que ('€) n (;le) est l'ensemble des points
Soit M un point de ('&), (T) la tangente en M à ('&), H et du plan dont les affixes Z vérifient: (Z -ci)(Z3 - k) = 0,
H' les projetés orthogonaux de F et F' sur (T). où k est un nombre complexe dont on donnera le
La perpendiculaire à (T) en M coupe (AA') en P. module et un argument en fonction du module r et d'un
Démontrer que les droites (HF') et (H'F) se coupent au argument 8 de a.
milieu de [MP]. c) Conclure.
170 Coniques
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P robabilités
Introduction
« Ce que nous appab-.s .e hasard n'est et ne peut être
que la ro::rse ~ d'un effet connu. »
.<d:=re (Dictionnaire philosophique)
Probabilités 171
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Analyse combinatoire
j . 1 . J Formule du binôme
• C 1998
2000
= 2 000! = 2 000 X 1 999 X 1 998 !
=1 999 000.
1 998! 2! 1 998! 2!
Le triangle de Pascal 1
·,P.ropriété
Soit n et p deux entiers naturels tels que p ~ n. On a :
• Cn-p = CP . .
_ n . n '
. . 1
• si de plus O < p < n , alors: c~l + c:_1 = c:.
D émonstration
• CP _ _ _n_!_.,.... et cn""'.p = n! donc : c:-p = C! .
n-- p!(n - p)! n (n-p)! [n-(n-p)]!
(n -1)! (n - 1)!
• cp--1
n-1
+ cPn-1 =
(p -1)! (n- p)!
+
p! (n - p - 1)!
IX 1 2 3 4 5 6 1 8 ... 1
0 1
p(n- 1)! (n - p)(n - 1)! 1
= +
p! (n-p)! p! (n-p)! 2 2 1
3 1 3 3 1
n!
= --CP
n . 4 1 4 6 4 1
p! (n - p )! 5 1 5 10 10 5 1
172 Probabilités
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D émonstration
Faisons un raisonnement par récurrence.
• L'égalité est vraie pour n = 1.
k
• Supposons l'égalité vraie pour un entier naturel nOI! nul k. c'est-à-dire : (a+ b)k = P
"f0Cf ak-p 1JP ; ·
on a : (a+ b)k+l = (a+ b)(CZak + ctak- 1b1 + C!ak-~ - ... - C:ak-pbP + .. . + czbk)
k+1
= p=O
L cP ak+l-p bP ·
k+1 '
donc, l'égalité est vraie pour k + 1.
Elle est donc vraie pour tout entier naturel non nul n.
& rxiar,_q~
Cette formule explique le nom de coefficients binomiaux donné aux nombres "è! .
Exemples
• (1 + i)4 = 1 + 4i + 6i2 + 4i3 + i4 = 1 + 4i - 6 - 4i + 1 =- 4.
• (1 - [z)5 = 1 + 5(- [z) + 1 0(- [z)2 + 10(- ✓2) 3 4
+ 5(- ,2) + (,2)5
= 1 - 5{2 + 20 - 2o[z + 20 - 4/2
= 41- zg[z_ .
D émonstration
zn = (1 + _1)" = c~ + c! + c! + . .. + c~-l + c;-
Probabilités 173
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Exemples
• En informatique, on appelle octet une suite de 8 chiffres pris dans l'ensemble {0 ; 1 ).
(Exemples d'octets: 10010110; 01110011 ; 00000111)
. Combien y a-t-il d'octets possibles?
Les tirages successifs avec remise de 8 éléments dans l'ensemble {0 ; 1) modélisent ce problème ; donc
le nombre d 'octets possibles est égal à : 2 8 = 256.
• Dix coureurs s'affrontent pour 3 médailles (or. m-gent et bronze). Quel est le nombre de podiums pos-
sibles, si l'on suppose qu'il ne peut pas y aYoir d'ex aequo?
Un podium est un arrangement de 3 éléments d"un ensemble en contenant 10 ;
1
donc le nombre de podiums possibles est égal à : -~..:0 = ~; = 720.
• 8 projecteurs sont disponibles pour éclairer- 1m ë:Bphithéâtre.
De combien de façons peut-on l'éclairer avec @ë?Ge:::ient 5 projecteurs?
il s'agit de trouver le nombre de parties de 5 él~P=r-:-, d'un ensemble en contenant 8 ;
c'est-à-dire : C~ = _fil_ = 56.
5! 3!
E~ Principe multiplicatif
Exemples
• ·Combien de nombres de quatre chiffres, tous pairs, peut-on écrire?
Les chiffres de ces nombres sont choisis dans l 'ensemble {0 ; 2 ; 4 ; 6 ; 8).
Pour le chiffre des milliers, qui doit être non nul, quatre choix sont possibles ; pour chacun des +rois
autres chiffres, cinq choix sont possibles.
Donc il y a 4 x 5 3 , c'est~à-dire 500 nombres de quatre chiffres, tous pairs.
• Une classe de terminale SM comprend 8 filles et 12 garçons. Combien d'équipes, composées de 3 fil1es
et 2 garçons, peut-or. former ?
Une équipe n'est autre qu'un élément du produit cartésien de deux en sembles : l'un constitué de 3 filles,
prises parmi 8, et l 'autre constitué de 2 garçons, pris parmi 1 2.
Donc il y a c! x C~2 , c'est-à-dire 3 696 équipes composées de 3 filles et 2 garçons.
Exemple
On veut choisir deux personnes de n ationalités différentes parmi 5 Camerounais, 10 Malgaches et 6
Sénégalais. Combien y a-t-il de choix possibles ?
Les deux personnes peuvent être choisies :
- l'une Camerounaise et l'autre Malgache; le nombre de choix est alors égal à: C~ x c!0 ;
- l'une Camerounaise et l'autre Sénégalaise; le nombre de choix est alors égal à: c! x c !;
- l'une Malgache et l'autre Sénégalaise ; le nombre de choix est alors égal à: c!0 x C!.
Donc le nombre de choix possibles est égal à : c! x c~o + c! x c! + c!o X c!; c'est-à-dire : 140.
Les propriétés suivantes découlent de la propriété précédente.
1 74 Probabilités
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Exemple
On effectue une enquête auprès des lecteurs de trois revues a, b etc.
Sur 100 personnes interrogées : 55 lisent la revue a, 44 la revue b, 33 la revue c :
20 lisent les revues a et b, 15 les revues b et c. 17 les ren.ies a et c ;
10 lisent les revues a, b et c.
Déterminer le nombre de personnes :
• qui ne lisent que a et b, que b et c, que a et c ;
• qui ne lisent que a, que b, que c ;
• qui ne lisent aucune des trois revues.
Sur le diagramme ci-contre, E représente l'ensemble des 100 per-
sonnes interrogées, A, B et C les sous-ensembles de ces personnes,
lecteurs respectifs des revues a, b et c.
• Le nombre de personnes qui ne lisent que a et b est égal à :
20 -10 = 10;
le nombre de personnes qui ne lisent que b et c est égal à : C
15 - 10 = 5; E
le nombre de personries qui ne lisent que a et c est égal à :
17 - 10 = 7. -
• Le nombre de personnes qui ne lisent que a est égal à : 55 - (10 + 10 + 7) = 28;
le nombre de personnes qui ne lisent que b est égal à: 44 - (10 + 10 + 5) = 19 ;
Le nombre de personnes qui ne lisent que c est égal à: 33 - (5 + 10 + 7) = 11.
• Le nombre de personnes qui ne lisent aucune des revues est égal à :
100 - (28 + 1 9 + 11) - (10 + 5 + 7) - 10 = 10.
Probabilités 175
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Dans ce chapitre, les univers considérés sont des ensembles finis non vides.
Exemples
On lance un dé et on observe le numéro tiré.
On considère les événements A : « Obtenir un nombre p air »,
B : « Obtenir un nombre premier »,
C : « Obtenir 6 » .
176 Probabilités
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Rernarg~
• La probabilité de l'événement élémentaire {roi} est notée P(oo/ 1 oo I oo1 00
1
oon
• Une probabilité P est parfaitement déterminée par la donnée 1-P--,- (oo....,.)--1-p- - -- ------t----1-- -1
des probabilités des événements élémentaires. ...._ _ ...._1_....__ __.__P_i__.__ _..._P_n__,
Exemples
On lance un dé pipé, dont les faces sont numérotées de 1 à 6 , et on note le numéro tiré.
La probabilité d'apparition d'un nombre pair est le double de la probabilité d'apparition d'un n ombre
impair et les probabilités d'apparition de deux n ombres de même parité sont égales.
• Calculer la probabilité d 'apparition de ch aque face du dé.
L'univers est : n = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6).
Soit p la probabilité d'apparition d'un nombre pair et q celle d 'un nombre impair.
On a : p = 2q.
Or : P(.Q) = 1 ; donc : 3p + 3q = 1.
On en déduit que : q = !
et p =· !. 0) 1 2 3 4 5 6
Le tableau ci-contre donne la probabilité d 'apparition
de chaque face du dé. 1 2 1 2 1 2
P(oo)
• Quelle est la probabilité d'apparition d 'un nombre 9 9 9 9 9 9
inférieur ou égal à 4 ?
La probabilité cherch ée est celle de l'événement: A = {1 ; 2 ; 3 ; 4}.
On a : P(A) = P (l) + P (2) + P(3) + P(4) = ~.
Probabilités 177
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aam~ Propriétés
D émonstration
Notons: A' le complémentaire de A n B dans A,
B' le cornplémentrure de A n B dans B.
On a: A= (An B) u A', a,ec (A n B) n A'= 0;
donc : P(A) = P(A n B) T P(_\').
On a : B =(A n B) u B ', avec (An B) n B' = 0;
B'
donc : P(B) = P(A n B ) + P(B ').
En additionnant membre à membre, on obtient :
P(A) + P(B) = 2P(A n B) + P(A') + P(B')
= 2P(A n B) + P(A' u B') ( puisque A' n B'= 0)
= P(A n B) + P(A n B) + P(A' u B')
= P(A n B) + P(A U B).
Exemples
Une urne contient 15 boules, numérotées de 1 à 15. On tire au hasard une boule et on note son numéro
N. Les boules ont la même probabilité d'être tirées.
On désigne respectivement par A et B les événements « N est pair » et « N est multiple de trois ».
• Calculer la probabilité des événements A , B et An B.
On a: Q = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13 ; 14 ; 15}.
1
De plus : \/ ro E Q, P(co) = ;
15
donc: P(A) = P({2; 4; 6 ; 8 ; 10; 12 ; 14}) = { 5 ;
1
P(B) = P({3 ; 6 ; 9 ; 12 ; 15}) = ; 3
2
P(A n B) = P({6 ; 12}) = 15 .
• Calculer la probabilité des événements A, B et A U B.
- 8
On a: P(A) = 1 - P(A) = ;
15
- 2
P(B) = 1 - P(B) = ;
3
7 1 2 2
P(A U B) = P(A) + P(B) - P(A n B) = 15 +3 - 15 = 3·
178 Probabilités
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Ex emples.
• Dans une classe de 60 élèves, on aimerait savoir
Littéraires on littéraires Total
si les élèves littéraires sont m eilleurs en sport que
les élèves non littéraires. Un élève est déclaré lit- Sportifs 24 1 16 40
téraire lorsqu'il a obtenu la moyenne en français,
Non sportifs 12 8 20
sportif lorsqu