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Sous les ifs noirs qui les abritent,

Ma jeunesse se tient rangée,


Ainsi que des dieux étrangers qui chuchotent à son oreille médite,
Les versets de l’amour ornés de péchés,
Aux regards dardant des dieux. Ils méditent.

Sans remuer le vin ils se tiendront,


Jusqu’à l’heure mélancolique,
Où, poussant le soleil oblique,
Les ténèbres s’établirons,

Mais vint un sage qui,


La barbe blanche et aux pouvoirs étonnant,
Dit,
Qu'il faut en ce monde qu'il craigne,
Le tumulte et le mouvement,
Car une jeunesse ivre d'une ombre qui passe
Porte toujours le châtiment
D'avoir voulu changer de place.

L'horizon s'allonge, observe, rêve et songe,


Tu n’es qu'une goutte d'eau dans l'océan,
Ton dos se voûte sous le poids des défis,
L'orage gronde, lutte, cours, plonge.

Dans les bras du Père,


Car ta mission sur terre semblable à un verre,
Qui remplit de vers,
Sans regret sonde sa place au quotidien Levèrent,
Par des cris de victoire fais tomber jeune,
Les malices et fondements du diable comme à Jéricho.

Ton corps qui est le temple de Dieu,


Et qui est destiné à la sainteté,
Est-il pieu ?
Car, sexualité et mode sont tes versets d’identité,
Mais toi domine sur eux car tu en a reçu l’autorité,

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