1.3.1.2 Sensibilité...................................................................................................... 12
i
1.4 PHOTORESISTANCE ou LDR .................................................................................... 17
1.4.6.3 Sensibilité...................................................................................................... 22
ii
1.5.8.5 Capteurs à l’effet inductifs ............................................................................. 27
iii
2.3 Identification des PICs : ............................................................................................... 44
iv
Liste des figures
Figure 1-1 :capteur par diode et transistor ................................................................................... 5
Figure 1-2 : la représentation de Thévenin .................................................................................. 7
Figure 1-3 : équivalente de Norton .............................................................................................. 7
Figure 1-4 Schéma de principe d'une cellule photoconductrice ................................................. 17
Figure 1-5 Représentation des pressions mesurables par les capteurs de pression .................. 25
Figure 1-6 Montage de Capteur piézo-résistif en pont de Wheatstone. ..................................... 28
Figure 1-7 Différents montages des résistances des capteurs piézo-résistifs ............................ 28
Figure 1-8 Fils et films chauds utilisés en anémométrie............................................................. 30
Figure 1-9 Montage de mesure à intensité constante. ............................................................... 33
Figure 1-10 circuit de compensation d'inertie thermique ............................................................ 34
Figure 1-11 Anémomètre à coupelles : a) modèle à trois coupelles (Doc. Richard et Pekly);..... 39
Figure 1-12 Anémomètre à hélice (Doc. Richard-Pekly ............................................................. 40
Figure 1-13 Tube de Pitot : constitution. .................................................................................... 41
Figure 2-1 PINS PIC 16F877A .................................................................................................. 45
Figure 2-2 Architecture interne du PIC 16F877.......................................................................... 49
Figure 2-3 Plan Mémoire pour les instructions (Code programme) ............................................ 52
Figure 2-4 synoptique des modes d’interruptions ...................................................................... 55
Figure 2-5 Module du convertisseur .......................................................................................... 58
Figure 2-6 L’oscillateur .............................................................................................................. 60
Figure 3-1 Interface de ARES............................................................ Erreur ! Signet non défini.
Figure 3-2 Interface de ISIS............................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 3-3 Schémas de DHT22 sous ISIS ......................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 3-4 Capteur de pression piézorésistive ................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 3-5 Schéma de BMP180 ........................................................ Erreur ! Signet non défini.
Figure 3-6 Circuit de diviseur de tension de LDR sous et résistance . Erreur ! Signet non défini.
Figure 3-7 Résistance variable sous ISIS .......................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 3-8 Schémas de LCD sous ISIS ............................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure 3-9 Organigramme du programme microcontrôleur ................ Erreur ! Signet non défini.
v
Liste de tableau
vi
Introduction
La dégradation de l’environnement entraine le changement climatique. Or notre vie quotidienne,
notre travaille sont conditionné par la connaissance des données météorologies qu’il fera ou son
estimation. Mais sa véritable indispensabilité réside dans l’agriculture, le tourisme, la navigation
aérienne et maritime. Ces donnée météorologie permet de poursuivre le voyage ou non. Dans le
domaine de La production d’électricité par des sources d’énergies renouvelables.la disponibilité
de cette donnée permet d’optimiser la conception et l’installation de ce système. Etc. C’est pour
cela que les scientifiques n’ont jamais cessé leurs recherches pour comprendre les lois qui
régissent les phénomènes météorologiques. Et cela en perfectionnant les instruments de
mesure, en exploitant au maximum l’avancée technologique qui leur apporte des progrès
considérables. Car ils permettent d’effectuer des mesures avec une grande précision, tout en
simplifiant les montages, pour ensuite les enregistrer dans le but d’exploiter ces données. Mais
surtout exploiter ces phénomènes pour générer un éventuel profit où prévenir des dangers.
On trouve ces gadgets en abondance sur le marcher avec un seul inconvénient. Il coute cher et
ne pas toujours disponible pour la personnalisation.
Notre projet est de concevoir une météo-mètre piloté par un microcontrôleur (PIC16F877A). Son
rôle est de mesurer la température, l’humidité, la pression atmosphérique, la lumière et la
vitesse de vent, ces grandeurs vont être affichées sur un écran LCD.
Dans le premier chapitre, on a abordé les études sur les capteurs météorologiques, pour
comprendre les types et les variantes de ces derniers pour choisir les plus adaptés.
1
1 Généralité sur les capteurs
De toutes les grandeurs physiques, la température est certainement l'une de celles dont la
mesure est la plus fréquente. La température détermine en effet de façon décisive les propriétés
de la matière, que ce soit de façon continue, pression ou volume d'un gaz par exemple, ou de
façon discontinue, changements de phase ou points de Curie magnétiques et ferroélectriques.
C'est pourquoi, en recherche comme dans l'industrie, la mesure précise et le contrôle très strict
des températures sont indispensables. Cependant, affecter une valeur numérique à une
température pose un problème de fond. Du nombre important de propriétés de la matière et de
phénomènes physiques sensibles à la température résulte une grande diversité de méthodes de
mesure :
2
1.1.1 Les différents types des capteurs électriques
Les méthodes électriques basées sur l'emploi de capteurs spécifiques sont d'une grande
généralité, d'une mise en œuvre relativement simple mais l'interaction réciproque du capteur et
du milieu environnant pose souvent, lorsque la mesure doit être précise, un délicat problème
d'évaluation et de minimisation de l'écart entre la température à mesurer et celle effectivement
mesurée qui est celle du capteur.
Sensibilité thermique
R(T ) R0 .F (T T0 )
égale à 1 pour T = T0
1 1
R(T ) R0 .exp[ B[ ]]
T T0
Les coefficients de la loi de variation de R ayant été préalablement précisés par un ensemble
de mesures à températures connues, la détermination de la valeur de R permet d'en déduire sa
température. Pour de petites variations T de température autour d'une valeur T , la loi
générale de variation de résistance peut être linéarisée :
3
1 dR
Où R .
R(T ) dT
Les thermocouples sont des capteurs actifs qui délivrent une f.é.m. ils sont constitués des deux
conducteurs A et B formant entre eux deux jonctions aux températures T1 et T2 ; En général, la
Avantage de thermocouple :
La capacité calorifique du capteur peut être très réduite assurant une vitesse de réponse élevée
Inconvénient de thermocouple :
Sensibilité thermique
Les thermocouples sont utilisables selon leur type, depuis les très basses températures : -270
°C pour le couple Cuivre/Or-Cobalt jusqu'à des températures très élevées : 2 700 °C pour le
couple Tungstène-Rhénium 5 %/Tungstène-Rhénium 26 % ; dans ce dernier cas ils permettent
de dépasser les limites maximales d'utilisation des résistances thermométriques (1400 °C
environ). La sensibilité thermique d'un couple ou pouvoir thermoélectrique S, à une température
Tc , est définie par l'expression :
dEATc/ 0BC
S (Tc ) [ V / C ]
dTc
Effet Seebeck
4
Soit un circuit fermé, constitué de deux conducteurs A et B dont les jonctions sont aux
températures T1 et T2 : il constitue un couple thermoélectrique. Ce couple est le siège d'une
f.é.m. dite de Seebeck ; qui résulte des effets Peltier et Thomson qui s'y produisent.
Sensibilité thermique
Les composants utilisés, diodes ou transistors au silicium montés en diode (base et collecteur
reliés), sont alimentés dans le sens direct à courant I constant : la tension v à leurs bornes, qui
est fonction de la température peut donc être la grandeur électrique de sortie du capteur de
température qu'ils constituent
La sensibilité thermique S d'une diode ou d'un transistor monté en diode est défini par :
dV
S ;
dT
Sa valeur est voisine de -2,5mV/°C mais elle n'est pas strictement indépendante de la
température. En outre, la sensibilité comme la tension v dépendent du courant inverse I 0 :
celui-ci pouvant varier de façon importante d'un composant à l'autre. Pour assurer
l'interchangeabilité, il faut que les composants aient les mêmes caractéristiques. C’est-à-dire
même tension V pour un courant donné et même courant I 0 .
mesure la différence des tensions base-émetteur. Ceci permet d'éliminer l'influence du courant
I 0 . La sensibilité thermique de l'ensemble a pour expression :
5
d (V1 V2 )
S
dT
Soit numériquement :
I1
S 86.56* Log
I2
Les valeurs de cette sensibilité thermique sont généralement supérieures à celles des
thermocouples et· il n'est pas nécessaire de disposer d'une température de référence ; elles
sont cependant inférieures à celles de résistances thermométriques associées à leur
conditionneur. L'évolution des propriétés électriques aux températures extrêmes limite le
domaine d'utilisation entre - 50 °C et +150 °C. Dans cette plage les capteurs ont une stabilité
excellente
a. Principe de la méthode
L'agitation thermique des porteurs de charge provoque dans une résistance R des fluctuations
de tension ou de courant qui dépendent de sa température T et qui ont pour valeur instantanée
respectivement EbR et I bR · La valeur efficace de la tension de bruit qui est égale à la racine
2
EbR 4kTRB
6
Figure 1-2 : la représentation de Thévenin
dans la représentation équivalente de Norton la source de courant est en parallèle sur R . Voici
la figure :
4kTB
2
I bR
R
2
EbR
Pb I bR
2
.R 4kTB EbR
2 2
.I bR
R
b. Méthodes de mesure
7
Détermination de la tension de bruit par comparaison
2
EbR 4kTc Rc B
Une résistance variable portée à la température T1 est réglée à la valeur R1 telle que le bruir
4kTc Rc B 4kT1 R1 B
R1
Soit Tc .T1
Rc
passante soit identique dans les deux mesures ce qui s'obtient en ajustant une capacité Cc en
parallèle sur Rc de façon que l'on ait, compte tenu de C1 , capacité en parallèle sur R1 :
Rc Cc R1C1
a.
Détermination de la puissance de bruit
8
l'industrie (papier, électroniques), l'environnement domestique (climatisation), la médecine
(équipement respiratoire), etc. Différentes méthodes sont utilisées pour les mesures d'humidité,
par exemple, changements des propriétés mécaniques, optiques, et électriques des mélanges
de vapeur d'eau de gaz
Air sec : L'air sec est un mélange de gaz contenant principalement de l'azote, de l'oxygène, de
l'argon, du gaz carbonique et, en faibles quantités, un certain nombre d'autres gaz (néon,
hélium, krypton, hydrogène, etc.).
Air humide : L'air humide est un mélange en proportions variables d'air sec et de vapeur d'eau.
Air saturé : L’air saturé correspond à un air humide, à une température et à une pression
donnée, dont la quantité de vapeur d'eau est telle que toute quantité d'eau Supplémentaire ne
peut apparaître que sous forme liquide ou solide.
Rapport de mélange (r) : C'est le rapport de la masse de vapeur d'eau mv à la masse d'air sec
mv
r
ma
Ce rapport est un nombre sans dimension, il s'exprime en kg de vapeur d'eau par kg d'air sec.
C'est la pression de vapeur dans un état d'équilibre indifférent avec une surface plane d'eau
liquide (ew, l'indice w correspondant à water) ou de glace (e i, l'indice i correspondant à ice) à la
même température et à la même pression. En d'autres termes, c'est la valeur maximale que
peut atteindre la pression partielle de la vapeur à cette température. Au-delà de cette valeur, il y
a condensation. Les pressions de vapeur saturante ew et ei s'expriment généralement en
Pascal et ne dépendent que de la température.
9
1.2.2 Les hygromètres
1.2.2.1 Présentation
Générale La mesure de l'humidité des gaz peut être effectuée par des capteurs faisant appel à
une grande diversité de paramètres. Cette diversité est liée à celle des phénomènes physiques
dans lesquels la vapeur d'eau joue un rôle, chacun d'eux conduisant à des modes de
caractérisation et à des moyens de mesure spécifiques de l'humidité.
On peut distinguer deux familles d'hygromètres : Ceux qui reposent sur un principe physique
permettant de déterminer directement l’humidité : c'est le cas de l'hygromètre à condensation,
du psychromètre, de l'hygromètre électrolytique et de l'hygromètre à sorption.
1.2.3.1 Psychromètre
Ceux dont le principe est basé sur la mesure d'une propriété d'un corps liée à l’humidité :
c'est le cas des hygromètres à variation d'impédance.
Hygromètre résistif
10
fausser les résultats. On obtient alors une plage qui varie de 5% à 95% avec une précision de ±
5%.
Hygromètre capacitif
On mesure la capacité d'un condensateur dont le diélectrique est hydrophile. Pour mesurer
l'humidité de l'air, on utilise généralement l'Oxyde d'aluminium comme diélectrique. Le
condensateur doit avoir une armature poreuse pour faciliter le passage de l'air dans le
diélectrique. Un pont de Sauty relie les différentes cellules. Le pont est ensuite alimenté par un
courant alternatif de haute fréquence (une fréquence élevée favorise une plus faible
consommation d'énergie). La tension ainsi générée nous indique le pourcentage d'humidité.
Cette technique de mesure offre des performances correctes (±3% d’erreur) pour une gamme
variante entre 5% à 99% d'humidité relative.
Hygromètre à cheveu
L'hygromètre le plus simple est l'hygromètre à cheveu, qui utilise la propriété du crin de cheval
ou du cheveu humain de s'allonger ou se raccourcir lorsque l'hygrométrie varie. L'allongement
du cheveu est de l'ordre de 2 % lorsque l'humidité (relative) varie de 0 à 100 %. Mais il est peu
fiable étant donné qu'il est aussi fortement sensible à la température.
La grandeur électrique de sortie des capteurs optiques est généralement un courant électrique :
C’est donc sa valeur et ses variations en fonction de divers paramètres qui serviront le plus
souvent à spécifier les performances du capteur.
C'est le courant permanent délivré par le dispositif photosensible placé dans l'obscurité et
polarisé dans des conditions définies. Le courant d'obscurité a deux origines principales :
- une origine interne qui est la libération de porteurs de charge par excitation thermique ; le
processus est d'autant plus important à température donnée que la longueur d'onde seuil du
11
matériau est plus grande, c'est-à-dire que son énergie d 'ionisation est plus faible (cas des
matériaux sensibles à l'infrarouge) ;
- une origine externe qui est le rayonnement thermique, à dominante infrarouge, émis par le
milieu environnant, et qui étant reçu par le capteur, y crée un courant par effet photoélectrique
dès lors que le capteur est sensible aux radiations considérées.
Il résulte de la nature même des mécanismes en jeu que le courant d'obscurité présente :
-une sensibilité à la température ; celle-ci risque d'entraîner des dérives thermiques du courant
pouvant être confondues avec des variations lentes dues au signal ;
- des fluctuations autour de sa valeur moyenne ; elles se traduisent par un bruit de fond qui
augmente avec 1'intensité du courant d'obscurité et qui fixe une limite à l'amplitude minimale
des signaux détectables. Il y a donc intérêt, de façon générale à choisir et utiliser le capteur de
sorte que son courant d'obscurité soit très inférieur au courant photoélectrique minimum
provoqué par le signal. Pour les capteurs de rayonnement infrarouge ceci impose souvent de les
placer dans une enceinte refroidie destinée d'une part à réduire l'excitation thermique dans le
matériau et d'autre part à limiter le flux du rayonnement ambiant.
1.3.1.2 Sensibilité
Le flux du signal optique reçu par le capteur crée un courant d'origine photoélectrique I p qui,
I I0 I p
C'est à partir du courant I p qu'est caractérisée la réponse du capteur au rayonnement reçu ; elle
Lorsque I 0 est maintenu constant, les variations I de courant dans le capteur sont égales
courant photoélectrique étant I p . la sensibilité du capteur qui est par définition le rapport de la
12
variation de la grandeur de sortie, I , à la variation du mesurande, qui lui a donné
naissance, a pour expression dans ce cas :
I I p
S
Selon l'unité de mesure du flux, la sensibilité est exprimée en A/W, A/lumen ou aussi en A/lux
lorsque le flux est spécifié par l'éclairement visuel qu'il produit. Pour un capteur linéaire, la
sensibilité est indépendante de et égale au rapport de transfert statique soit :
Ip
S
C'est la sensibilité du capteur lorsque le rayonnement reçu est monochromatique ; elle est
spécifiée en même temps que la longueur d'onde :
I p
S ( )
( )
Ip
S ( )
( )
C'est la sensibilité du capteur recevant un signal optique qui n'est pas monochromatique : elle
dépend d'une part de la sensibilité spectrale du capteur aux diverses radiations constitutives du
rayonnement reçu et d'autre part de la répartition spectrale de l'énergie incidente. Une
expression de la sensibilité totale en fonction de ces éléments s'obtient aisément ; à cet effet on
considère le cas d'un capteur linéaire pour lequel :
Ip
S
13
Le courant I p est la somme des courants dI p ( )
1.3.1.5 Détectivité
Il s'agit de caractériser le capteur par rapport à son bruit de fond et de qualifier son aptitude à
détecter des signaux faibles. Chaque type de bruit d'origine interne, est représenté ici par une
source de courant dont l'intensité efficace est la racine carrée de la valeur quadratique moyenne
du courant de bruit correspondant ; l'expression théorique de cette valeur quadratique moyenne
résulte de la nature des phénomènes physiques qui sont à l'origine du bruit. Dans le cas des
capteurs optiques on prend en compte : le bruit d'agitation thermique des porteurs de charge
dans toute résistance R, ou bruit de Johnson :
4kTB
2
I bR
R
I bS2 2qIB
On néglige généralement le bruit en 1 f , ce qui est valable lorsque le capteur est utilisé en
lumière modulée de fréquence supérieure à la limite du domaine (quelques dizaines de hertz) où
le bruit en 1 f est important. Le courant de bruit total lb résulte de l'addition quadratique des
courants de bruit des diverses origines :
Ib I 2
bi ib . B
14
indication de l'ordre de grandeur minimal des flux optiques détectables. La sensibilité du capteur
étant S pour le rayonnement considéré, ( S S ( ) ou S St selon que le rayonnement est ou
non monochromatique) on a :
i p S.PS ib
ib 1
Soit P P.E.B en W .Hz 2
S
Le capteur est d'autant plus apte à convertir des signaux optiques faibles que P.E.B. est plus
réduit ; on préfère spécifier cette aptitude par l'inverse de P.E.B. qui est la détectivité D :
1 S 1
D en W 1.Hz 2
P.E.B ib
A.S A.S . B
D*
ib Ib
A
D* D. A
P.E.B
Cellule photoconductrice
Photodiode
Photodiode à avalanche
Phototransistor
Capteurs photoémissifs
15
Dans ce type de capteurs, la traduction du signal optique en signal électrique est assurée par le
phénomène de photoémission qui consiste en l'extraction hors d'un matériau, qui est la cible du
rayonnement et qui constitue la photocathode, d'un nombre d'électrons proportionnel au nombre
de photons incidents.
Dans le cas des capteurs optiques étudiés précédemment la modification des propriétés
électriques est la conséquence première et immédiate de l'action de la lumière qui, par effet
photoélectrique, transfère directement l'énergie de ses photons aux électrons libérés; dans le
cas des détecteurs thermiques le phénomène primaire est la conversion de l'énergie lumineuse
absorbée en énergie d'agitation thermique du réseau que traduit l'augmentation de température
du détecteur et dont la modification des propriétés électriques est la conséquence. Les
grandeurs électriques dont la variation thermique est mise à profit pour la mesure des flux sont :
la résistance d'éléments métalliques ou semi-conducteurs (bolomètres) ; la f.é.m. de Seebeck
16
de couples de conducteurs de nature différente ; la polarisation électrique spontanée de
substances pyroélectriques.
Capteur résistif, une cellule photoconductrice est caractérisée par l'influence que le flux du
rayonnement reçu et la répartition spectrale exercent sur la valeur de sa résistance Associé a un
conditionneur approprié, la cellule photoconductrice est parmi les capteurs optiques l'une des
plus sensibles. Le phénomène physique qui est à la base de son emploi.
On examine ici un modèle simplifié qui met cependant en évidence certains processus
fondamentaux et permet d'établir des relations qui sont, pour le moins, qualitativement exactes.
Soit une plaque de volume v d'un semi-conducteur (figure 5.6) dopé par des atomes donneurs
de densité N d , d'énergie inférieure de Wd à celle de la bande de conduction.
On suppose Wd assez grand pour qu'à la température ambiante et dans l'obscurité, la densité n0
de donneurs ionisés par activation thermique soit faible (figure 5.la). Dans l'obscurité, la densité
d'électrons libérés chaque seconde par activation thermique à partir d'atomes donneurs est
proportionnelle à la densité de ceux qui ne sont pas ionisés soit : a ( N d n0 ) où
17
a exp(qWd / kT ) fixe l'importance de l'activation thermique. Le nombre d'électrons qui se
recombinent chaque seconde avec des atomes ionisés est proportionnel à la densité d'atomes
ionisés, n0, et à la densité d'électrons qui lui est égale, soit : b n ; ou b est le coefficient de
recombinaison. L'équation de la cinétique de création-recombinaison exprime le taux de
variation de la densité d'électrons libres :
dn0
a ( N d n0 ) bn02
dt
dn0 a a 2 aN d 1 2
0 d’où n0 ( 2 )
dt 2b 4b b
0 q n0
1.4.3 Photo
Le rayonnement incident est en général suffisant pour que le nombre d'électrons qu'il libère soit
très supérieur à ceux provenant de l'activation thermique :
g a( N d n) et n n0
g 1
n( ) 2
b
18
Ce résultat important, obtenu ici sur un modèle simplifié, est dans sa forme vérifié par
l'expérience, l'exposant de étant généralement compris entre 0,5 et 1 ; un traitement plus
rigoureux doit tenir compte, entre autres, de l'influence des centres de piégeage des charges.
Le nombre d'électrons qui se recombinent chaque seconde dans l'unité de volume est
proportionnel à la densité d'électrons présents, n, et inversement proportionnel à leur durée de
vie, n , soit n / n
volume, est égal au nombre d'électrons libérés par le rayonnement soit g par unité de volume,
d'où l'on déduit :
n g . n
1 L L
R . 1
q n .
A A
A
I p q n .V
L
V
champ électrique dans la plaque : E ;
L
L
durée du transit des électrons dans la plaque : r ;
u
19
n
I p q. G q.F .G
r
Le courant I p qui traverse le matériau photoconducteur est donc F fois supérieur à la charge
électrique libérée chaque seconde ; F est le facteur de gain et sa valeur qui peut être
considérable, de l'ordre de 105 , explique la sensibilité élevée des cellules photoconductrices. En
explicitant l’expression du facteur de gain :
n n V
F 2
r L
On constate que le courant IP, résultant de l'effet photoélectrique, est d'autant plus important
que : la durée de vie n des électrons libres est plus longue ; la différence de potentiel appliquée
matériaux monocristallins : Ge et Si purs ou dopés par Au , Cu, Sb, Zn; Sbln, Asln, Pln,
CdHgTe.
1.4.6.1 Résistance
elle est très élevée (104 à 109 Q à 25 °C) pour PbS, CdS, CdSe;
elle est relativement faible (10 à 103 Q à 25 °C) pour Sbln, SbAs, CdHgTe.
20
La résistance Rc de la cellule soumise à un rayonnement diminue très rapidement à
éclairement croissant
Les propriétés de la cellule peuvent être convenablement traduites par un schéma électrique
équivalent où la résistance d'obscurité RC 0 est placée en parallèle sur une résistance Rcp qui
est déterminée par l'effet photoélectrique du flux incident et qui est de la forme :
Rcp a
Rc 0 Rcp Rcp a
Rc
Rc 0 Rcp Rc 0 a
21
alimentation par une source de f.é.m. Es en série avec une résistance Rs
R s E2
Pd
( Rc Rs )2
C'est l'échauffement de la cellule qui limite la puissance maximale dissipable; quand cela est
possible, l'utilisation d'un radiateur permet de réduire l'accroissement de température et par là
même, la dégradation des performances.
1.4.6.3 Sensibilité
s'écrie:
Gc Gc 0 Gcp
1 1
Gcp . Soumise à une tension constante V, la cellule est traversée par un courant I :
Rcp a
I Gc .V Gc 0 .V Gcp .V I 0 I p
où Gc 0 .V I 0 , courant d’obscurité et
V
Dans la condition habituelle d'emploi de la cellule : I 0 I p et I I p . Sauf dans le cas
a
très particulier où 1 , le courant I est une du flux reçu. Pour un flux de rayonnement dont la
répartition spectrale est spécifiée,
I V 1
le rapport de transfert statique est : .
a
22
I V
la sensibilité est : . . 1
a
le rapport de transfert statique et la sensibilité sont du même ordre de grandeur, compte tenu
des valeurs de y, comprises entre 0,5 et 1 ;
la cellule photoconductrice est un capteur non linéaire, sa sensibilité décroissant lorsque le flux
augmente, sauf dans le cas particulier où y = 1 ; cependant, un fonctionnement quasi linéaire
demeure possible en « petits signaux», lorsque l'information est associée à de faibles variations
de flux, autour d'une valeur constante très supérieure ;
1.5.1 Définition
La pression atmosphérique est représentée par la force que l’atmosphère exerce, par son poids,
sur une unité de surface.
F
P
S
1.5.1.2 Unités
23
1 mm Hg=1.333224hPa
1 inch de mercure=33,8639hPa
La pression la plus importante pour la vie sur Terre est la pression atmosphérique Pamb (où
ambiant). Elle est due au poids de l’air de l’atmosphère terrestre ; La pression atmosphérique
moyenne au niveau de la mer, la pression moyenne est de 1 013.25 hPa. Il décroit avec
l’altitude et peut varier avec la pluie ou le beau temps : vers 2500m, elle est de l’ordre ¾ de la
pression au niveau de la mer, et de moitié vers 5500m. Météorologiquement parlant, dès lors
que la pression descend en dessous de 1 010 hPa, il s'agit de basses pressions : dit aussi
conditions dépressionnaires. Le vent est plutôt fort et le temps est mauvais avec un ciel
souvent fort encombré et des précipitations fréquentes. Cependant, lorsque la pression dépasse
1 015 hPa, on parle alors de hautes pressions : dit aussi conditions anticycloniques. Le vent
est faible et le temps est beau avec un ciel souvent bien dégagé.
C’est la pression mesurée par rapport au vide qui règne dans l’espace.
C’est une différence de 2 pressions, dont l’une sert de référence. Une pression différentielle
peut prendre une valeur négative.
24
Figure 1-5 Représentation des pressions mesurables par les capteurs de pression
25
1.5.8.2 . Capteurs potentiométriques
Le curseur d’un potentiomètre est lié à une membrane. La déformation de la membrane entraîne
un déplacement x du curseur. Pour un potentiomètre de résistance totale Rt , alimenté par
une source de f.é.m. es , la tension vm entre le curseur et l'une de ses extrémités est :
Rx
vm es
Rt
Les jauges sont des éléments résistifs collés sur le corps d’épreuve assurant la conversion
directe d’une déformation ε de la structure, en variation de résistance électrique ΔR
Q K .F
F
Comme la pression P est : P donc Q K .S .P
S
Q : charge électrique.
k : la constante piézoélectrique.
26
Dans le cas du quartz, K 2,32.1012 coulomb/newton
F : la force appliquée.
S : la surface.
P : la pression
Les deux paramètres importants qui caractérisent la jauge de contrainte sont, d’une part, la
valeur de la résistance au repos et, d’autre part, la sensibilité de la jauge aux contraintes. Les
principaux facteurs qui conditionnent les valeurs de ces paramètres sont :
Les jauges de valeurs nominales voisines de quelques kilo-ohms sont élaborées en silicium
monocristallin ou poly cristallin de type P dont le dopage est compris entre 1018 et quelques 1019
27
jauges de contraintes est la forte dérive thermique de la résistivité qui peut être du même ordre
de grandeur que l'amplitude de la réponse en pression. C'est pourquoi les capteurs à jauges de
contraintes sont le plus souvent réalisés avec quatre résistances montées en pont de
Wheatstone telles qu'elles sont représentées dans la figure ci-dessous, afin de rejeter le mode
commun.
La sensibilité à la pression du capteur dépend de la position des différentes jauges sur le corps
d’épreuve. La configuration est généralement choisie de manière à obtenir des variations des
résistances R2 et R4 d’une part et R1 et R3 d’autre part de signes opposés afin d’optimiser la
sensibilité. Les principales configurations utilisées sont représentées sur la figure suivant :
28
1.5.9 Domaine d'emploi
Un capteur de pression est d'abord caractérisé par son domaine d'emploi, et la fiabilité qui
correspond à ce domaine.
La pression, elle peut être une fonction du temps : quasi stationnaire dans le cas d'une
pression statique ou lentement variable. Elle peut dans le cas d'une pression dynamique,
subir des variations plus ou moins rapides. Pour pouvoir suivre ces évolutions, le capteur doit
avoir : une fréquence propre élevée, correspondant à une grande rapidité de réponse.
La valeur que peut prendre la pression : c'est elle qui impose l'étendue de mesure pour
laquelle les indications sont compatibles avec la précision souhaitée. Cette précision peut se
trouver limitée par des erreurs de linéarité ou par l'hystérésis. Outre le domaine nominal
d'emploi, on peut envisager l'extension du domaine d'emploi jusqu'à une valeur de surcharge
limite. Au delà de la surcharge, il peut être utile de pouvoir définir le domaine de non-
destruction. Le domaine d'emploi en surcharge concerne, en particulier, les surpressions
accidentelles pouvant être supportées par le capteur sans altération de ses caractéristiques
métrologiques. Le domaine d'emploi d'un capteur dépend également de la nature du fluide ou,
plus exactement, de la compatibilité entre les matériaux du capteur en contact avec le
fluide et ce dernier
Un capteur doit conserver dans le temps ses caractéristiques métrologiques. Sa durée de vie
peut se définir, outre les impératifs que peut impliquer son stockage, par le nombre de cycles,
correspondant à son étendue de mesure, pouvant être appliqués sans altération de la précision.
Ce nombre décroît au moins d'un facteur de dix avec la surcharge du capteur. En fixant la
probabilité à 0,9 on peut avancer une valeur moyenne de 104 cycles pour un capteur surchargé
et de 106 cycles pour un capteur soumis à des variations de pression ne dépassant par son
domaine nominal ; en pratique, on peut trouver des durées de vie de l'ordre de 105 cycles pour
des membranes au silicium mais aussi de 109 cycles pour certains capteurs à tubes ou
spéciaux.
29
1.6 Capteur du vent
Lorsque l'on place dans un écoulement, un fil ou un film porté par effet Joule à une température
supérieure à la température de cet écoulement, il se produit un échange de chaleur par
convection ; cet échange est fonction des propriétés physiques du fluide, de sa vitesse et de
l'écart de température entre l'élément chauffé et le fluide La température d'équilibre du fil ou du
film qui constitue le capteur est déterminée par mesure de sa résistance : elle est fonction de la
puissance Joule dissipée et de la vitesse du fluide qu'il s'agit de déterminer . Le métal utilisé
pour la réalisation du capteur doit avoir un coefficient de température de la résistance élevé ;
dans les gaz, on utilise un fil de platine ou de tungstène très fin (0,6 m < D < 10 m ) ; dans
les liquides, pour des raisons de solidité, le capteur est un film mince de platine, déposé sur un
cône ou un cylindre isolant et gainé de quartz
Pj R(T ).I 2
En admettant que les échanges thermiques se font uniquement par convection du fluide à la
température Ta. la puissance échangée pc peut s'écrire :
Pc h.Sl .(T Ta )
30
où h est le coefficient d'échange thermique, Se est la surface latérale
du capteur,
À l'équilibre thermique :
Pj Pc soit
Formule de King
h ab v
Afin de pouvoir tenir compte des divers paramètres entrant en jeu, on pose, de façon très
générale :
.Nu
h
D
- Nu nombre de Nusselt.
31
.Nu
R (T ).I 2 .Sl (T Ta )
D
R(T ).I 2
Nu
l (T Ta )
Diverses expressions empiriques de Nu ont été proposées ; les caractéristiques physiques sont
généralement prises à la température Tf du film à l'interface capteur fluide :
T Ta
Tf
2
Formule de Kramer
U .D
où Re f est le nombre de Reynolds
v
v
Pr f est le nombre de Prandtl
T Ta 0.17
Nu f ( A B Renf ).( )
2Ta
Deux types de montages sont le plus souvent utilisés pour l'anémométrie à fil ou film chaud : le
montage à l'intensité I constante et le montage à température T cons tan te
32
1.6.2.1 Montage à intensité constante
Le courant I qui traverse le fil est maintenu constant, soit au moyen d'une résistance ballast en
série avec le fil, soit par une alimentation par source de courant. Comme la puissance thermique
échangée est fonction de la vitesse du fluide, si cette dernière varie, il en est de même de la
température du fil; la résistance du fil dépendant de la température, la variation de la tension à
ses bornes est donc liée à la variation de la vitesse.
La compensation d'inertie thermique est rendue nécessaire par le fait que le fil a une certaine
capacité calorifique d'où résulte une constante de temps thermique (§ 6.2.3). Une fluctuation
de la vitesse v du fluide entraîne une variation e de la tension de mesure qui varie selon une loi
de la forme :
t
e(t ) ex (1 exp )
La valeur finale e( x ) qui seule porte l'information relative à u n'est atteinte qu'au bout d'un temps
de
e( x ) e(t ) .
dt
Cette équation peut être traduite électriquement à l'aide d'un circuit comportant un sommateur,
un différentiateur et, pour une question de signe, un inverseur ; l'emploi de ce circuit améliore
notablement la réponse en fréquence dans le cas de petites fluctuations et de faibles
surchauffes
33
T Ta
( 0.5)
Ta
on alimente le fil par un courant périodique carré et l'on règle la valeur de la résistance R du
différentiateur de façon que la variation de la tension de mesure ait une allure aussi voisine que
possible de celle du courant. Ce dispositif a cependant deux inconvénients :
l'introduction du circuit différentiateur peut poser problème en raison de l' augmentation du bruit
de fond qu'il apporte.
L'avantage de ce montage est que l'inertie thermique intervient moins dans la réponse du
système.
Caractéristiques métrologiques
34
la vitesse U et son angle <p avec la normale au fil;
la température Ta ;
K
I
A B U aI 2
K est la capacité calorifique du fil : K=MC, M étant sa masse et C la chaleur massique du métal
qui re constitue, a est un coefficiP-nt, fonction de la variation thermique de larésistance I est
35
1
généralement de l'ordre de la milliseconde ; il en résulte une fréquence de coupure f cI
2 I
I
T
1 bG
Les différents circuits de compensation, aussi bien à intensité constante qu'à température
constante, permettent d'obtenir, dans le cas d'écoulements gazeux, des fréquences de coupure
et donc des bandes passantes pouvant atteindre 105 Hz. Dans le cas des films chauds ou des
fils chauds gainés, la rapidité est moins bonne, du fait de l'accroissement de la capacité
calorifique. Pour des mesures très précises de turbulence, d'autres éléments comme les
échanges parasites dus à la longueur finie des fils sont à prendre en compte. Les précisions
obtenues sont de l'ordre de quelques pour cent dans des écoulements subsoniques isothermes.
Pour les écoulements de gaz à grande vitesse , les effets dus à la compressibilité rendent le
traitement plus compliqué, les fluctuations de température et de pression étant toujours
présentes.
U V u v w
36
w est la fluctuation perpendiculaire à u et v , son influence sur la réponse du fil étant
négligeable quand la turbulence est faible.
T Ta a
e u v a
Il existe plusieurs formes d'anémomètres ioniques : leurs différences sont plutôt d'ordre
géométrique et elles dépendent de la fonction de ces anémomètres. la sonde peut être
constituée par un fil porté à un potentiel élevé entouré par un cylindre mis à la masse, l'axe
commun étant placé parallèlement à la vitesse. Une autre géométrie consiste à placer un fil
perpendiculaire à l'écoulement, et à disposer quatre électrodes cylindriques autour de ce fil.
Dans l'air, il y a création d'ions, par exemple ( H 2O)n H près du fil central porté à haute tension
et la vitesse des ions est proportionnelle au champ électrique : dans le cas de la sonde
perpendiculaire à l'écoulement, les courants reçus par les électrodes sont égaux si l'air est au
37
1.6.3.2 Caractéristiques métrologiques
I1 I 2
La sensibilité S s'exprime en fonction du paramètre sont
I1 I 2
S
Ce type d'anémomètre à bien adapté aux vitesses faibles (O-10 m/s), la réponse pouvant être
considérée comme linéaire dans cette zone.
Ce type d'anémomètre, désigné aussi comme moulinet, comprend un corps d'épreuve formé
d'un ensemble de coupelles ou d'une hélice qui est mis en rotation par le fluide en mouvement.
La vitesse de rotation, mesurée par un dispositif tachymétrique approprié est proportionnelle à la
vitesse du fluide
Les coupelles, demi-sphères creuses, sont au nombre de 3 ou 4 selon les modèles ; chacune
est fixée à l'extrémité d'un bras porté par un axe. L'ensemble peut être ou non caréné, le
carénage diminuant la sensibilité de l'anémomètre aux inhomogénéités spatiales de
l'écoulement. Placé dans un écoulement, l'anémomètre à coupelles tourne du fait que le
coefficient de trainée (§12.1.2.4) n'a pas la même ' valeur selon que le fluide arrive d'un côté ou
38
de l'autre d'une demi-sphère creuse. l'équation d’équilibre s'établit aisément en considérant
l'anémomètre à l'instant ou deux coupelles (1 et 3 par exemple) sont placées
perpendiculairement à la Vitesse U de l'écoulement ; aux effets de sillage près, les forces sur
les deux autres coupelles (2 et 4) s'équilibrent (Fig. 12.9.b). Les coupelles 1 et 3 ont des
vitesses v et v qui, à l'instant considéré, ont même direction que U ; les forces de trainée
exercées sur ces coupelles ont dès lors pour valeur, respectivement :
1
F1 C x S (U v ) 2
2
1
F3 C ' x S (U v ) 2
2
où est la masse volumique du fluide, et S le maitre couple, C x et C ' x sont les coefficients de
Figure 1-11 Anémomètre à coupelles : a) modèle à trois coupelles (Doc. Richard et Pekly);
L'axe de l'anémomètre à hélice est placé parallèlement à la vitesse de l'écoulement. Dans le cas
où on néglige les frottements, on peut estimer que 1'hélLce se Visse, en quelque sorte, dans
l’écoulement ; on aurait alors une relation de la forme :
39
U h.N
U a b.N
U aN bN 2 c (Baumgarten)
c
U a bN (Rateau)
U
Les valeurs des constantes qui interviennent dans ces formules dépendent évidemment des
caractéristiques de l'hélice et du fluide. De plus, certaines caractéristiques peuvent varier, avec
l'usure des roulements par exemple. Pour les moulinets utilisés dans les liquides, surtout dans
les cours d'eau, il faut faire attention aux obstacles (plantes, cailloux, etc ). Il est donc
nécessaire d'étalonner puis de réétalonner fréquemment ces moulinets. L'anémomètre Gill
utilisé en météorologie comporte trois axes perpendiculaires portant chacun un ensemble de
coupelles: il permet la détermination vectorielle de la vitesse du vent
Le conditionnement du signal issu d'un moulinet est réalisable par quatre types de méthodes. La
plus ancienne est une simple transmission mécanique liée à un compteur mécanique utilisé en
association avec un chronomètre. La deuxième méthode consiste à coupler une génératrice
tachymétrique sur l'axe du moulinet, ce qui entraine une perte de sensibilité. Plus couramment,
on utilise :
40
-soit un petit aimant placé sur l'hélice, ce qui permet d'induire une impulsion à chaque passage
de l'aimant devant une bobine,
Un traitement approprié du signal permet la mesure soit de la fréquence qui est liée à la vitesse,
soit d'une tension continue proportionnelle à la vitesse, obtenue par conversion fréquence-
tension. Le tarage des moulinets peut se faire de deux façons :
La première méthode est employée surtout pour les moulinets utilisés dans l’air ; la seconde
pour les moulinets utilisés dans les liquides. Un certain nombre de précautions sont à prendre
pour ces étalonnages : prise en compte de l'accélération, des effets de paroi entre autres. Les
performances des moulinets dépendent fortement de leur état et du soin avec lequel on a réalisé
leur étalonnage. Des précisions de l'ordre de 1% peuvent être atteintes. Cependant, la réponse
peut être faussée par de fortes turbulences et par des gradients de vitesse importants. La
réponse en fréquence peut atteindre quelques hertz dans le meilleur des cas et la gamme
d'utilisation est de 0,1 à 30 m/s pour les gaz et de 0,05 à 10 m/s pour les liquides, la limite
inférieure étant fixée par le seuil de démarrage.
étant la masse volumique du fluide La différence P1 P2 est mesurable à l'aide d'un capteur de
pression différentielle .
Principe : deux faisceaux issus d'un laser sont focalisés sur un même volume (~ 0,1 mm3 ) de
fluide où il y a formation de franges d'interférence ; l'expression de l'interfrange d est :
d
2sin( / 2)
où À est la longueur d'onde de la lumière et 0, l'angle formé par les deux faisceaux. Si des
particules entrainées par l'écoulement traversent la zone d'interférence, elles franchissent tour à
tour des régions éclairées et des régions obscures ; la lumière qu'elles diffusent et qui est reçue
par un capteur optique (photodiode ou photomultiplicateur) est donc modulée à une fréquence
f D (fréquence Doppler), fonction de la vitesse des particules et de la valeur de l'interfrange d :
U 2U
fD sin
d 2
Deux techniques sont utilisables pour le traitement du signal délivré par le capteur optique :
L’asservissement de fréquence
Le comptage.
Une onde acoustique se propage dans un milieu donné à une vitesse c qui est la célérité du son
dans ce milieu et qui dépend de sa température. Ainsi par exemple, dans l’air :
42
La célérité du son dans les liquides est supérieure à celle dans les gaz
c ' c v cos
L
tP
c U cos
L'émetteur et le récepteur sont des plaquettes piézoélectriques ; l'émetteur est excité par une
tension électrique formée de trains d'ondes à haute fréquence (1-20Hz par exemple); le
récepteur délivre un signal électrique de même forme que les variations de pression acoustique
auxquelles il est soumis. Ce dispositif est peu utilisé en mesure de vitesse car sa résolution
spatiale est médiocre, la vitesse étant intégrée sur la distance L ; il trouve par contre application
en débitmètre.
Les microcontrôleurs sont aujourd’hui implantés dans la plupart des applications grand public
ou professionnelles, il en existe plusieurs familles. La société Américaine Microchip Technologie
a mis au point dans les années 90 un microcontrôleur CMOS : le PIC (Periphirol Interface
contrôler). Ce composant encore très utilisé à l’heure actuelle, est un compromis entre simplicité
d’emploi, rapidité et prix de revient.
les UVPROM qui sont effaçable par une source de rayonnements ultraviolets
43
les OTPROM programmable une seule fois
les EEPROM et flash EPROM qui sont effaçables électriquement.
Actuellement les modèles microchip, sont classes en trois grandes familles, comportant
chacune plusieurs références. Ces familles sont :
Un PIC est généralement identifié par une référence de la forme suivante : xx(L)XXyy-zz
XX : type de programme
C : EPROM ou EEPROM
F : flash
yy : identificateur
44
Tableau 2-1Tableau comparatif
Le pic 16F877A est un circuit intègre contenu dans un boîtier nommer « DIL 40 », il présente
40 broches, 20 de chaque côté. Les broches sont virtuellement numérotées de 1 à 40. La 1ere
broche est placé dans le coin situé à gauche de l’encoche de repérage.
45
Le microcontrôleur dispose de plusieurs sources de RESET :
POR.
EXTERNAL RESET
WDT
BOR
POR: (POWER ON RESET) Mise sous tension.
Cette broche peut être simplement reliée à VDD si on n’a pas besoin de RESET externe. Par
contre si on souhaite implanter un bouton de remise à zéro, on pourra câbler un simple réseau
RC sur la broche MCLR.
EXTERNAL RESET (Mise à l’état bas de MCLR). Remise à zéro extérieure. Il faut
appliquer un niveau bas sur l'entrée RESET pendant au moins 2μS pour que
l'Initialisation soit prise en compte.
WDT: Chien de garde.
Si le WDT arrive à la fin du temps de garde sans avoir été rafraîchi il y aura alors une
initialisation du microcontrôleur.
Ces broches permettent de faire fonctionner l’oscillateur interne du PIC. On peut utiliser 3 types
d’oscillateurs :
46
Un oscillateur externe
Un réseau RC
Remarque : Les instructions standards durent 1 cycle machine (sauf les instructions de sauts 2
cycles).
La fréquence MAX est de 20MHz pour les microcontrôleurs dont les références se terminent par
-20.
Remarque : La consommation du circuit sera d'autant plus faible que la fréquence sera petite,
cela peut être intéressant pour des applications de faible consommation (alimentation
autonome).
Pour des applications faible consommation, on peut utiliser les séries LF (Low Frequency and
Low Power).
Ce sont les broches d'alimentation du circuit. Les tensions qui peuvent être appliquées vont :
- La tension d'alimentation.
- La fréquence interne.
- Le mode de fonctionnement.
47
- 1μF électrolytique.
- 10nF céramique.
L’Interruption : RBO/INT.
Cette broche à une double fonction elle peut être utilisée comme une broche standard RBO ou
comme une entrée d’interruption INT.
Si cette broche est utilisée comme une entrée d'interruption externe, elle doit être maintenue à
un niveau haut par l'intermédiaire de résistances de 10 kΩ pour ne pas déclencher
d’interruptions imprévues, cela permet aussi de relier plusieurs sources d'interruptions sur une
même ligne (OU CABLE).
Comme pour tous les circuits intègre, chacun de ses broches à une ou plusieurs fonctions qui
sont résumées par un sigle mnémotechnique.
Ce microcontrôleur présente une architecture Harvard, les données sont placées dans une
mémoire de type RAM de 368 bytes. La mémoire de programme est constituée de mot de 14
bytes, est type FLASH (non volatile).
48
Figure 2-2 Architecture interne du PIC 16F877
Le port B (8 bits) I/O pure et/ou programmation in situ ICSP/ICD, RB0 est entrée
d’interruption externe.
Le port C (8 bits) I/O pure et/ou SPI/I2C et/ou USART.
Le port D (8 bits) I/O pure et/ou port parallèle 8 bits associé au port E.
Le port E (3 bits) I/O pure et/ou pilotage du port E RE0/R, RE1/WR et RE/CS.
49
Remarque : Si le PIC est utilisé en mode ICSP/ICD il faut laisser libre les broches RB3/PGM,
RB6/PGC ainsi que RB7/PGD) et les configurer en entrée.
Le PORT C (8 bits) I/O pure et/ou TIMER 1 et/ou SPI / I2C et/ou USART.
Le PORT D (8 bits) I/O pure et/ou port parallèle 8 bits associé au PORT E.
Le PORT E (3 bits) I/O pure et/ou pilotage du PORT E RE0/RD, RE1/WR et RE2/CS.
Lors de l’initialisation du microcontrôleur il ne faut pas oublier de changer de page mémoire pour
les configurer.
C’est une mémoire programme de taille 8ko.Chaque case mémoire unitaire est de taille 13
bits. Cette mémoire est de type mémoires stable, c'est-à-dire qu’on peut réécrire dessus à
volonté, car le 16F877 est caractérisé par la possibilité d’écrire des données. La zone mémoire
est caractérisée par une adresse de 13 bits, alors ceci nous impose donc pour l’adressage les
50
registres EEAR et EEADRH. De même, nous aurons pour les données, les registres EEDATA et
EEDATH.
Cette mémoire de taille 368 octets est une mémoire d’accès rapide et elle est volatile (les
données seront perdues lorsqu’elle n’est plus sous tentions). Elle contient tous les registres de
configuration du PIC ainsi que les différents registres de données. Elle contient également les
variables utilisées par le programme. La RAM est la mémoire la plus utilisée. Toutes les
données qui y sont stockées sont perdues lors d’une coupure de courant. La RAM est
subdivisée de plus en deux parties dans chacune on trouve des « cases mémoire spéciales »
appelée REGISTRES SPECIAUX et des cases mémoire « libre » dont on peut se servir
provoque un fonctionnement spécial du PIC ou la mise en service d’une fonction particulière.
Le Timer0 (8bits) : il peut être incrémenté par des impulsions extérieures via la broche
(TOCKI/RA4) ou par l’horloge interne (Fosc/4).
Le Timer1 (16 bits) : il peut être incrémenté soit par l’horloge interne par des impulsions
sur la broche T1CKI/RC0 ou par un oscillateur (RC ou quartz) connecté sur les broches
T1OSO/RC0 et T1OSI/RC1.
Le Timer2 (8bits) : il est incrémenté par l’horloge interne, celle peut être pré divisée.
Tous ces timers peuvent déclencher une interruption interne, s’ils ont été autorisés.
51
2.5.5 L’unité centrale :
Comme les PICs utilisent un bus pour les instructions et un bus pour les données, il faut
considérer deux plans mémoire l’un pour les instructions et l’autre pour les données ainsi que
les registres internes.
Le plan mémoire est linéaire les adresses vont de 0000h à 1FFFh (8k mots de 14 bits), par page
de 2K mots. On peut remarquer, le vecteur de reset est figé en 0000h. Les PICs n’ont qu’un seul
vecteur d’interruption en 0004h. Lors d’une interruption, le sous-programme associé devra
déterminer quel périphérique a demandé une interruption. La pile utilisée par les sous
programmes n’est pas implantée en mémoire de donnée comme avec les microcontrôleurs
classiques, mais dans la mémoire programme. Elles sont utilisées lors d’appels de sous
programmes, on ne peut pas imbriquer plus de 8 sous programmes (Ce qui est déjà beaucoup).
52
2.5.6 Les interruptions :
2.5.6.1 Présentation :
2.5.6.2 Fonctionnement :
Lors d’un événement dans un ou plusieurs des circuits périphériques (ADC, EEPROM,
USART-SCI, MSSP-I2C-SPI, TIMER1, TIMER2) comme par exemple : la fin de conversion, la
fin de programmation d’un octet dans l’EEPROM, la réception d’une information, la détection
d’un front, etc.… et si le bit de l’interruption concernée a été autorisée (EEIE, PSPIE, ADIE,
RCIE, TXIE, SSPIE, CCP1IE, TMR2IE, TMR1IE, CCP2IE ou BCLIE : Registres PIE1 et PIE2)
alors une interruption périphérique est déclenchée. Pour que celle-ci soit prise en compte il faut
que le bit d’autorisation des interruptions périphériques soit positionné à 1 (PEIE) ainsi que le bit
GIE d’autorisation globale des interruptions du registre INTCON.
Pour qu’une interruption du type TIMER0 ou INT/RB0 ou PORTB soit prise en compte il suffit
que le bit local d’autorisation d’interruption soit positionné à 1 (T0IE ou INTE ou RBIE) ainsi que
le bit GIE d’autorisation globale des interruptions du registre INTCON.
53
Dans ces conditions le programme en cours d’exécution est interrompu et le microcontrôleur
exécute le programme d’interruption à partir de l’adresse 0x0004. Au début de celui-ci il faut que
le logiciel vérifie quel périphérique a déclenché l’interruption.
Imaginez une conversation normale. Chaque interlocuteur prend la parole quand vient son
tour de parler. Survient alors un événement extérieur dont le traitement est urgent. Par exemple,
un piano tombe du 3ème étage de l’immeuble au pied duquel vous discutez. Vous imaginez bien
que votre interlocuteur ne va pas attendre la fin de votre phrase pour vous signaler le danger. Il
va donc vous INTERROMPRE durant le cours normal de votre conversation. Afin de pouvoir
TRAITER IMMEDIATEMENT l’EVENEMENT extérieur. Les interlocuteurs reprendront leur
conversation où elle en était arrivée, sitôt le danger écarté.
Et bien, pour les programmes, c’est exactement le même principe. Votre programme se déroule
normalement. Survient un événement spécifique. Le programme principal est interrompu (donc,
subit une INTERRUPTION), et va traiter l’événement, avant de reprendre le programme
principal à l’endroit où il avait été interrompu.
L’interruption est donc une RUPTURE DE SEQUENCE ASYNCHRONE, c’est à dire non
synchronisée avec le déroulement normal du programme. Vous voyez ici l’opposition avec les
ruptures de séquences synchrones, provoquées par le programme lui-même (goto, call,
btfss…).
Nous pouvons dire, sans nous tromper de beaucoup, qu’une routine d’interruption est un sous-
programme particulier, déclenché par l’apparition d’un événement spécifique. Cela a l’air un peu
ardu, mais vous allez voir que c’est très simple
54
Figure 2-4 synoptique des modes d’interruptions
Il va bien sûr de soi que n’importe quel événement ne peut pas déclencher une interruption. Il
faut que 2 conditions principales soient remplies :
Bien, nous pouvons déjà nous dire que le programme principal ne sait pas quand il est
interrompu, il est donc crucial de lui remettre ses registres dans l’état où ils étaient avant
l’interruption.
En effet, supposons que l’instruction xxx ait positionné un flag (par exemple, le bit d’indicateur
Z). Si par malheur, la routine d’interruption a modifié ce bit, le programme ne pourra pas se
poursuivre normalement.
Nous voyons également que l’instruction xxx termine son exécution avant de se brancher sur la
routine d’interruption. Une instruction commencée n’est donc jamais interrompue.
55
2.5.6.5 Mécanisme d’interruption sur les PICs :
Bien entendu, les PICs répondent au fonctionnement général ci-dessus, mais elles ont
également leurs particularités. Voyons maintenant le principe des interruptions sur les PICs
Tout d’abord, l’adresse de début de toute interruption est fixe. Il s’agit toujours de
l’adresse 0x04. Toute interruption provoquera le saut du programme vers cette adresse.
Toutes les sources d’interruption arrivant à cette adresse, si le programmeur utilise
plusieurs sources d’interruptions, il lui faudra déterminer lui-même laquelle il est en train
de traiter.
Les PICs en se connectant à cette adresse, ne sauvent rien automatiquement, hormis le
contenu du PC, qui servira à connaître l’adresse du retour de l’interruption. C’est donc à
l’utilisateur de se charger des sauvegardes.
Le contenu du PC est sauvé sur la pile interne (8 niveaux). Donc, si vous utilisez des
interruptions, vous ne disposez plus que de 7 niveaux d’imbrication pour vos sous-
programmes. Moins si vous utilisez des sous-programmes dans vos interruption.
Le temps de réaction d’une interruption est calculé de la manière suivante : le cycle
courant de l'instruction est terminé, le flag d'interruption est lu au début du cycle suivant.
Celui-ci est achevé, puis le processeur s'arrête un cycle pour charger l'adresse 0x04
dans PC. Le processeur se connecte alors à l'adresse 0x04 où il lui faudra un cycle
supplémentaire pour charger l'instruction à exécuter. Le temps mort total sera donc
compris entre 3 et 4 cycles.
Une interruption ne peut pas être interrompue par une autre interruption. Les
interruptions sont donc invalidées automatiquement lors du saut à l’adresse 0x04 par
l’effacement du bit GIE (que nous allons voir).
Les interruptions sont remises en service automatiquement lors du retour de
l’interruption. L’instruction RETFIE agit donc exactement comme l’instruction RETURN,
mais elle repositionne en même temps le bit GIE.
2.5.7 Le convertisseur :
Le CAN est un périphérique intégré destiné à mesurer une tension et la convertir en nombre
binaire qui pourra être utilisé par un programme. Notre 16F877A travaille avec un convertisseur
analogique/numérique qui permet un échantillonnage sur 10 bits. Le signal numérique peut donc
56
prendre 1024 valeurs possibles. On sait que pour pouvoir numériser une grandeur, nous devons
connaître la valeur minimale qu’elle peut prendre, ainsi que sa valeur maximale, Les pics
considèrent par défaut que la valeur minimale correspond à leur Vss d’alimentation, tandis que
la valeur maximale correspond à la tension positive d’alimentation Vdd. Le principe de la
conversion suit la séquence est la suivante :
- Le pic connecte le pin sur laquelle se trouve la tension à mesurer à un condensateur interne,
qui va se charger via une résistance interne jusque-là tension appliquée.
Le temps nécessaire à la conversion est égal au temps nécessaire à la conversion d’un bit
multiplié par le nombre de bits désirés pour le résultat. Concernant notre pic, il faut savoir qu’il
nécessite, pour la conversion d’un bit, un temps nommé Tad.
Ce temps est dérivé par division d’horloge principale. Le diviseur peut prendre une valeur de 2,
8 ou 32. Le temps de conversion Tad ne peut détendre, pour des raisons électroniques, en
dessous de 1.6 us pour les versions classiques de 16F87x, et en dessous de 6 us pour les
versions LC. Donc en fonction des fréquences utilisées pour le quartz du pic, on choisit le
diviseur le plus approprié.
57
Figure 2-5 Module du convertisseur
On voit très bien sur ce schéma que les pins AN2 et AN3 servent selon la position du sélecteur
d’entrée analogique ou de tension de référence. Le sélecteur de canal permet de sélectionner
lequel des 8 canaux va être appliqué au convertisseur analogique/digital.
On voit que la sélection de la source des tensions de référence dépend de bits du registre
ADCON1, tandis que le canal sélectionné pour être numérisé dépend d’ADCON0. C’est le
registre ADCON1 qui détermine si ce port sera utilisé comme port I/O ou comme port
analogique. Nous en aurons besoin dans la programmation.
On attire votre attention sur le fait que le convertisseur donne un résultat sur 10 bits, et donc
que ce résultat devra donc obligatoirement être sauvegardé dans 2 registres. Ces registres sont
tout simplement les registres ADRESL et ADRESH. Comme 2 registres contiennent 16 bits, et
que nous n’en utilisons que 10, Microchip nous a laissé le choix sur la façon dont est
sauvegardé le résultat, nous pouvons soit justifier le résultat à gauche, soit à droite.
58
La justification à droite complète la partie gauche du résultat par des « 0 ». Le résultat sera donc
de la forme :
La justification à droite sera principalement utilisée lorsque nous avons besoin de l’intégralité
des 10 bits de résultat, tandis que la justification à gauche est très pratique lorsque 8 bits vous
suffisent. Dans ce cas, les 2 bits de poids faibles se trouvent isolés dans ADRESL, il suffit donc
de ne pas en tenir compte. Cette approche est destinée à nous épargner des décalages de
résultats.
Ce registre permet de déterminer le rôle de chacune des pins AN0 à AN7. Il permet donc de
choisir si un pin sera utilisé comme entrée analogique, comme entrée/sortie standard, ou
comme tension de référence. Il permet également de décider de la justification du résultat.
Pour pouvoir utiliser un pin en mode analogique, il faudra que ce pin soit configuré également en
entrée par TRISA.
Ce registre est le dernier utilisé par le convertisseur analogique/numérique. Il contient les bits
que nous allons manipuler lors de notre conversion. Sur les 8 bits de notre registre, 7 seront
utilisés.
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2.5.8 L’oscillateur :
L’horloge est un système qui peut être réalisée soit avec un QUARTZ(a), soit avec une
horloge extérieure(b), soit avec un circuit RC(c), dans ce dernier la stabilité du montage est
limitée.
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