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Module N° 10

Mettre en œuvre un plan de


comptage et de mesurage

Préparé par : M. Hamza HAMAOUI


INTRODUCTION

Un plan de comptage est un outil composé d’étapes permettant de


mettre en place un système performant de comptage de l’énergie.
Il permet de connaitre, analyser et suivre l’ensemble des résultats
mesurables concernant la consommation, l’usage et finalement la
performance énergétique.

D’après vos connaissances, quelles sont les éléments


essentiels d’un système de comptage ?
CONTRAINTES ET LIMITES D’INVESTISSEMENT

 Les entreprises industrielles, en particulier les TPE et PME, hésitent à


s’équiper d’un systèmes de comptage pour des raisons financières, quel
que soit leurs domaine d’activité.
 Le temps de retour sur investissement des instruments de mesure et de
comptage n’est pas facile à justifier.

Solution
Alors, le système de comptage installé dans l’entreprise doit
être efficace et rentable avec des résultats financier
remarquables, pour encourager les dirigeant à faire
l’investissement nécessaire .
MISE EN ŒUVRE DU SYSTÈME DE COMPTAGE

La mise en œuvre d’un plan de comptage n’est pas forcément


synonyme d’investissement seul. un retour sur investissement
intéressant est le fruit de cette décision.

Il s’agit souvent d’une mise en place des compteurs et des capteurs


de mesures au niveau de l’installation en question, Parfois ces
composants sont déjà présents dans l’installation mais mal
exploités, voir même inutilisés, Donc le système de comptage
commencera tout d’abord par ce point.
LE COMPTAGE ET LE SOUS COMPTAGE D’ÉNERGIE

 Pour améliorer la performance énergétique d’un site industriel, il


convient de connaître avec précision les dépenses énergétiques de ce
dernier.
 Le comptage et le sous-comptage apparaissent comme des moyens
permettant aux industriels d’avoir une visibilité globale sur les
consommations énergétiques de leurs usines.
L’OBJECTIF DU PLAN DE COMPTAGE

Le but de la démarche de mise en place d’un plan de comptage est


d’inciter les entreprises à réaliser des économies sur leur facture
d’énergie et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

L’idée est d’étudier l’exploitation des ressources énergétiques afin de


l’optimiser au maximum.

On parle du terme management de l’énergie


LA NORME ISO 50001

La norme ISO 50001, publiée le 15 juin 2011 par l'Organisation


internationale de normalisation, est le fruit d’une collaboration
entre 61 pays. Elle vise l’amélioration de la performance
énergétique de toute organisation. Sa mise en place est donc
une source d’économie énergétique potentielle pour les entreprises.
Selon l’Agence internationale de l'énergie, cette norme pourrait
avoir un impact sur 60 % de la demande d’énergie mondiale.
ISO 50001 / LES OBJECTIFS DU SME

L’ISO 50001 décrit les objectifs de la mise en place d’un système de management de l’énergie
dans les entreprises industrielles comme suit :

 La réduction des consommations d’énergie


 L’amélioration de l’allocation des ressources énergétiques
 La promotion des comportements et pratiques justes en termes de gestion de l’énergie
 La mise en lumière des actions prioritaires
 L’amélioration de l’efficacité énergétique des sites industriels à long-terme.
 La réduction des émissions de gaz à effet de serre
 La mise en relation du système de management de l’énergie avec les autres
processus internes.
CERTIFICATION ISO 50001

La certification selon ISO 50001 est une possibilité, mais pas une obligation.
Certains utilisateurs décident de mettre en œuvre la norme simplement pour
les avantages directs qu’elle procure. D’autres font le choix de la certification
pour prouver à des tiers qu’ils mettent en œuvre un système de
management de l’énergie. L’ISO ne fournit pas de services de certification.
MÉTHODOLOGIE ET PRINCIPE DE LA NORME

Cette norme est fondée sur une méthodologie incitant


l’amélioration continue des process, appelée PDCA (Plan-Do-
Check-Act), en français Planifier-Faire-Vérifier-Agir
ISO 50001 / LA ROUE DE DEMING
ÉTABLIR UN PLAN DE COMPTAGE EFFICACE
ÉTUDE DE CAS DE LA SOCIÉTÉ ENR’CERT

1) Présentez nous la société ENR’CERT ?


2) Quels sont les services offerts par ENR’CERT ?
3) Expliquez la démarche d’optimisation énergétique ?
4) Expliquez la procédure utilisé par la société ENR’CERT pour la mise en place
d’un plan de comptage ?
5) Quel est le logiciel proposé par ENER’CERT ? Expliquez le rôle de ce logiciel ?
6) Quesque je dois retenir de cette étude de la société ENR’CERT ?
LES ÉTAPES DE LA MISE EN PLACE D’UN PLAN DE COMPTAGE
RÉSEAU INTERNE DE LA SOCIÉTÉ IRAMEX – A REMPLIR

1. Réalisez le circuit d’électricité par des flèches noires ?


2. Réalisez le circuit du gaz par des flèches vertes ?
3. Réalisez le circuit de vapeur (chauffage) par des flèches
rouges ?
4. Réalisez le circuit de retour des condensats (retour d’eau)
par des flèches noires pointues ?
5. Placez les compteurs nécessaires pour établir un plan de
comptage du réseau de la société IRAMEX ?

Remarque : l’air comprimé est distribué que pour les deux


ateliers
RÉSEAU INTERNE DE LA SOCIÉTÉ IRAMEX – A REMPLIR
RÉSEAU INTERNE DE LA SOCIÉTÉ IRAMEX

Compteur

Compteur

Compteur
MISE EN SITUATION

Circuit de vapeur
Quesque je dois faire si je constate qu’il y a trop de pertes sur le circuit de la vapeur ?
Quelles sont les causes possibles des pertes élevées sur le circuit de vapeur ?
Proposer des actions pour l’amélioration de ce circuit

Atelier 2
Quesque je dois faire si je constate que la consommation électrique de l’atelier 2 est trop élevé ?
Quelles sont les causes possibles de l’élévation de la consommation électrique de l’atelier 2 ?
Proposez des actions pour la réduction de la consommation de l’atelier 2
EXERCICE

1) Calculez l’énergie consommé par le téléviseur en fonctionnement pendant une année.


2) Calculez l’énergie consommé par le téléviseur en veille pendant une année.
3) Sachant que le prix du Wh est 0,092€, Calculer l’économie qu’il peut réaliser en
éteignant son téléviseur.
EXERCICE
ÉTUDE DU COMPTEUR ÉLECTRIQUE MONOPHASÉ 08882
Les conducteurs et les
câbles électriques
LES FORMES DES CONDUCTEURS
LES CONDUCTEURS ET LES CÂBLES
LES CONDUCTEURS ET LES CÂBLES
LES CÂBLES UNIPOLAIRES ET MULTIPOLAIRES
LES CRITÈRES DE CHOIX DES CÂBLES
DÉSIGNATION NORMALISÉE DES CÂBLES
DÉSIGNATION NORMALISÉE DES CÂBLES
DÉSIGNATION NORMALISÉE DES CÂBLES
DÉSIGNATION NORMALISÉE DES CÂBLES
COMPARAISON ENTRE L’ÂME EN CUIVRE ET EN ALUMINIUM

Application :

1. Calculer la résistance d’un fil conducteur de 20m de longueur et de 2,5mm² de section pour les matériaux suivant :
Cuivre – Aluminium – Argent – Fer.
2. Calculer la conductance pour les différents matériaux.
3. Comparer entre les différents matériaux.
COMPARAISON ENTRE L’ÂME EN CUIVRE ET EN ALUMINIUM

La résistance d'un fil conducteur dépend des facteurs suivant

 Influence de la longueur
𝐋
 Influence de la grosseur (section)
R = ρ *
 Influence de la nature du matériau
𝑺
Avec :

R : Résistance du fil conducteur (Ω)


ρ : Résistivité du matériau (Ω.m) (c’est la résistance sur 1m de longueur et 1mm² de section)
L : Longueur du fil conducteur (m)
S : Section du fil conducteur (m²)

La conductivité électrique d’un fil conducteur


𝟏
σ=
ρ
Avec :
σ : Conductivité électrique du fil (S/m) (c’est l’aptitude d’un matériau à laisser les charges électriques se
déplacer librement)
COMPARAISON ENTRE L’ÂME EN CUIVRE ET EN ALUMINIUM

Le cuivre et l'aluminium sont les matériaux les plus fréquemment utilisés pour les câbles
électriques en raison de leur faible résistance et de leur excellente conductivité.

Critères Cuivre Aluminium

Conductivité 100% 61%

Poid 1 3 fois plus léger

Prix Cher et fluctuant Moins cher et stable

Distribution Transport
Utilisation Petite distance (m) Grandes distances (Km)
Aérienne

Afin d’améliorer l’efficacité énergétique au niveau des réseaux électriques, il est nécessaire d’abord de
prendre la bonne décision au niveau de la nature de l’âme à utiliser pour acheminer l’énergie électrique.
STRUCTURE GÉNÉRAL DU RÉSEAU ÉLECTRIQUE
CLASSIFICATION DES TENSIONS AU MAROC
Démarche de
dimensionnement des câbles
selon la norme NFC 15-100
DÉFINITION DE LA NORME NFC 15-100

La norme française NF C 15-100 réglemente les installations électriques en basse


tension en France. Elle porte plus précisément sur la protection de l'installation
électrique et des personnes, ainsi que sur le dimensionnement des câbles et les
différentes phases de la réalisation d’un projet électrique en basse tension .

Elle traite de la conception, de la réalisation, de la vérification et de l'entretien des


installations électriques alimentées sous une tension électrique au plus égale à
1000 volts en courant alternatif et à 1 500 volts en courant continu.
INTÉRÊT DU BON DIMENSIONNEMENT DES CÂBLES
INTÉRÊTS DU BON DIMENSIONNEMENT DES CÂBLES

 Amélioration importante de l’efficacité énergétique dans le réseau électrique en question

 Diminution des pertes sous forme de chaleur par effet joule au niveau des câbles Pj = R * I²

 Respect des exigences des normes en termes de fiabilité, de performance et rendement

 Elaboration d’une note de calcul correcte, justifié et validé par le bureau de contrôle

 Optimisation des quantité de câble acheté et donc du cout d’investissement de l’installation


DÉFINITIONS IMPORTANTES

Courant d'emploi d'un circuit Ib (A) :


C’est le courant électrique destiné à être transporté dans un circuit électrique en fonctionnement normal.

Courant admissible d'un conducteur Iz (A) :


C’est la valeur maximale du courant électrique qui peut parcourir en permanence le conducteur, sans que sa
température du régime permanent, dans des conditions données, soit supérieure à la valeur spécifiée.

Courant admissible déclassé Iz’(A) :


C’est le courant maximal que peut supporter le câble dans des conditions de pose externes spécifiques au site, il est
calculé après détermination des coefficients de déclassement relatives au mode de pose, à la température et au
regroupement des circuits.
DÉMARCHE DE DIMENSIONNEMENT DES CÂBLES

Détermination du courant d’emploi Ib (A)

Détermination du courant admissible Iz (A)

Calcul du coefficient de déclassement total selon les conditions externes Kt

Calcul du courant admissible déclassé Iz’ (A)

Choix de la section minimale du câbles d’après les tableaux

Calcul de la chute de tension relative sur l’ensemble du circuit (%)

Vérification du courant de court circuit Icc (A)

Calcul du taux de charge des câbles (%)


CLASSIFICATION DES COURANTS
COURANT CONVENTIONNEL DE FONCTIONNEMENT I2
COURANT ADMISSIBLE IZ
EXEMPLE D’APPLICATION

Déterminer le courant Iz pour une installation équipé des équipements


de protections suivants :

• Un fusible Gg de 16 A
• Un petit disjoncteur de 63A
• Un disjoncteur industriel de 160A
DÉTERMINATION DU COEFFICIENT TOTAL DE
DÉCLASSEMENT KT

Kt = K1 * K2 * K3 * K4

K1 : Coefficient relatif au mode de pose.


K2 : Coefficient relatif à la température ambiante (pose à l’air libre) , à la température du sol (pose enterré)
K3 : Coefficient relatif à la nature du sol (pose enterré)
K4 : Coefficient relatif au groupement des circuit

Iz’ = Iz / Kt
LES MODES DE POSES AÉRIEN (À L’AIR LIBRE)
LES MODES DE POSES AÉRIEN (À L’AIR LIBRE)
LES MODES DE POSES ENTERRÉ (SOUS-TERRAIN)
FACTEUR DE CORRECTION K1 RELATIF AU MODE DE POSE

Tableau indiquant les méthodes de


Référence, ainsi que le facteur de
correction K1 en fonction des
modes de pose
FACTEUR DE CORRECTION K2 RELATIF À LA TEMPÉRATURE
AMBIANTE / DU SOL

Facteur K2 pour des températures ambiantes


différentes de 30 °C Facteur K2 pour des températures du sol
différentes de 20 °C

Tableau K2 (enterré)
Tableau K2 (aérien)
FACTEUR DE CORRECTION K3 RELATIF A LA NATURE DU SOL

Facteur de correction K3 en fonction


de la nature du sol pour les câbles enterrés

Tableau K3
FACTEUR K4 RELATIF AU GROUPEMENT DES CIRCUITS AÉRIENS
Facteur pour groupement de plusieurs circuits mono-
conducteurs ou bien plusieurs câbles
multiconducteurs

il y a groupement de circuits si la pose est jointive,

c'est à dire si la distance libre séparant deux câbles


est inférieure ou égale à deux fois le diamètre
extérieur du plus gros conducteur ou câble.

Facteur de correction pour pose en


plusieurs couches
FACTEUR K4 RELATIF AU GROUPEMENT DES CIRCUITS ENTERRÉS
Facteur de correction pour conduits enterrées
à raison d’un circuit par conduit

Facteur de correction pour groupement de câbles


posé directement dans le sol

Facteur de correction pour groupement de plusieurs


circuits dans une même conduite enterrée
DÉTERMINATION DU COEFFICIENT TOTAL DE
DÉCLASSEMENT KT
Coefficient total de déclassement Kt

Kt = K1 * K2 * K3 * K4

K1 : Coefficient relatif au mode de pose.


K2 : Coefficient relatif à la température ambiante (pose à l’air libre) , à la température du sol (pose enterré)
K3 : Coefficient relatif à la nature du sol (pose enterré)
K4 : Coefficient relatif au groupement des circuit

Courant admissible déclassé de la canalisation

Iz’ = Iz / Kt
TABLEAU DES SECTIONS ET COURANTS ADMISSIBLES
Sections et courants admissibles pour les canalisations
aériennes, méthodes de référence B, C, E et F Sections et courants admissibles pour les
canalisations enterrés , méthode de référence D.

Tableau Iz (enterré )
Tableau Iz (aérien)
VÉRIFICATION DE LA CHUTE DE TENSION
EXEMPLE D’APPLICATION

Un câble triphasé BT type U 1000 -R2V 3x70, longueur 200 m, alimente un circuit équilibré sous 400 V
avec un courant de 150 A et un facteur de puissance de 0,8.

Déterminer les caractéristiques du câble utilisé ?


Calculer la chute de tension en Volts ?
Calculer la chute de tension en % ?
LIMITES DES CHUTES DE TENSIONS AUTORISÉES PAR LA
NORME NFC 15-100
VÉRIFICATION DU COURANT DE COURT-CIRCUIT
Attention : Lors du dimensionnement des câbles, il faut tenir compte du courant de court circuit de l’installation en
choisissant des sections des câbles caractérisées par un Icc supérieur à Icc de l’installation. Ce qui signifie que le câble
peut supporter le courant de court circuit en cas de défaut.

La formule suivante permet de calculer la section minimale qui peut supporter un Icc pendant un tcc donnée.

𝐭𝐜𝐜
Smin = Icc *
𝐚
Avec :

Smin : section minimal du câble (mm²)


Icc : Courant de court circuit de l’installation (A)
tcc : durée du court circuit (s)
a : facteur dépendant du type de matériau de l'âme/ Alu (a= 90) / Cu (a=137)

Exemple: le courant de court circuit d’une installation est de 20KA pendant 1s.
Calculer la section minimale du câble ?
VÉRIFICATION DU TAUX DE CHARGE DES CÂBLES

Le taux de charge des câbles reflète à quel pourcentage le câbles électrique est exploité, c’est-à-dire la quantité réel
du courant électrique qu’il achemine sur la quantité qu’il peut supporter dans les conditions relatives au mode de
pose utilisé.

Il se calcule à travers la formule suivante:

𝑰𝒃
TC =
𝑰𝒛′
Avec :

TC : Taux de charge du fil conducteur (%)


Ib : Courant d’emploi du fil conducteur (A)
Iz’ : Courant admissible déclassé du fil conducteur (A)
Études de cas
Dimensionnement
des câbles
Suite cours des compteurs
d’énergie

Rappel du principe de fonctionnement


du compteur à disque
LES DIFFÉRENTS TYPES DES COMPTEURS D’ÉNERGIE
LE COMPTEUR ÉLECTRONIQUE D’ÉNERGIE
Les compteurs électroniques sont apparus à partir des années 1950, et
correspondent à la deuxième génération d’appareils installés, après les compteurs
électromécaniques.

Ils ne sont pas dotés d’un disque, mais d’un écran, ce qui permet un affichage digital.
Ils sont aussi doté d’un voyant lumineux, qui clignote plus ou moins intensément en
fonction de votre consommation. Ils peuvent afficher plusieurs informations.

• La consommation en électricité
• La puissance souscrite
• L’option tarifaire de l’abonnement
• L’intensité maximale atteinte
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU COMPTEUR
ÉLECTRONIQUE

Ce compteur renferme un conducteur en forme de « U ». L’électricité, qui est


distribuée par le fournisseur d’énergie EDF, rentre par la première branche du U et
ressort par la deuxième en quantité nécessaire par rapport à votre utilisation.

Le compteur est entouré d’un capteur dit « à effet Hall », qui produit une tension
proportionnelle au courant sortant. C’est l’action de ce capteur qui permet
d’estimer votre consommation en électricité et de l’afficher directement sur l’écran.

L'effet Hall a été découvert en 1879 par Edwin Herbert Hall, qui l'a énoncé comme
suit : « un courant électrique traversant un matériau baignant dans un champ
magnétique, engendre une tension perpendiculaire à ce dernier ».
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU COMPTEUR
ÉLECTRONIQUE
Illustration de l'effet Hall pour différents sens du
courant et du champ magnétique. Légende :

1. Électrons
2. Élément ou capteur à effet Hall
3. Aimants
4. Champ magnétique
5. Source de courant

Dans le dessin A, une charge négative apparait à


la bordure haute de l'élément (couleur bleue), et
une charge positive à sa bordure basse (couleur
rouge). En B et C, l'inversion du sens du courant
ou de celui du champ magnétique provoque
l'inversion de cette polarisation. En D, la double
inversion du courant électrique et du champ
magnétique donnent à l'élément la même
polarisation qu'en A.
CONSTITUTION DU COMPTEUR ÉLECTRONIQUE

Le compteur électronique est doté de 2 touches :

• La touche D (Défilement) : est celle qui vous permet d’accéder à


votre index. Si vous avez choisi l’option Base, vous accédez à une
suite de chiffres. Si vous avez choisi l’option « Heures pleines/Heures
creuses », vous devez faire défiler deux suites de chiffres pour
obtenir votre index.

• La touche S (Sélection) : vous permet d’accéder à toutes les autres


données (puissance du compteur, consommation en instantané,
intensité maximale…).
LE COMPTEUR ÉLECTRIQUE MODULAIRE

Le compteur électrique modulaire se dédie plus particulièrement au sous


comptage d’une consommation d’électricité. Il s’installe dans un tableau
électrique. Il se retrouve traditionnellement sur des rails DIN.

Il n’est pas un compteur principal comme le compteur traditionnel EDF : il sert


à mesurer l’énergie consommée par un circuit spécifique. Ce peut être celui
d’une machine ou le circuit du chauffage par exemple.
Il se décline en 2 familles :

•Le compteur électrique modulaire monophasé


•Le compteur électrique modulaire triphasé
LE COMPTEUR ÉLECTRIQUE MODULAIRE
LE COMPTEUR INTELLIGEANT LINKY

Linky est un projet de renouvellement des compteurs


électriques. Il s’agit d’un projet de grande ampleur qui devrait
permettre de remplacer près de 35 millions de compteurs entre
2015 et 2021.

Le projet Linky a été développé par la société Enedis, en charge


de l’exploitation, de l’entretien et du développement du réseau
de distribution sur 95% du territoire national.
LE COMPTEUR INTELLIGEANT LINKY

Les compteurs classiques mesurent l’énergie consommée ou produite et


nécessitent l’intervention de techniciens pour toutes les opérations, y compris
les plus simples de la vie courante (mise en service, relevé, modification de
puissance).
LE COMPTEUR INTELLIGEANT LINKY

Linky est un compteur communicant, ce qui signifie qu’il peut recevoir et


envoyer des données et des ordres sans l’intervention physique d’un technicien.
il communique avec un concentrateur, sorte de mini- ordinateur intégré aux
postes de transformation HTA/BT gérés par Enedis. Ce concentrateur est relié au
centre de supervision d’Enedis.
LES BÉNÉFICES DU SYSTÈME LINKY

• la facture sera calculée sur la base d’index réel, et non plus sur des estimations.

• les interventions simples, comme la mise en service ou le réglage de puissance en consommation


pourront se faire du jour au lendemain et non plus sous 5 jours. Plus besoin de prendre rendez-vous
et d’attendre le passage du technicien.

• les clients pourront visualiser leur consommation (et leur production) d’électricité et ainsi mieux la
maîtriser, en se connectant par exemple sur un site Internet.

• en cas de surtension anormale sur le réseau basse tension (typiquement lors d’une rupture de
neutre), l’organe de coupure interne du compteur Linky va s’ouvrir, protégeant ainsi mieux les
appareils raccordés à l’aval chez les clients que les générations actuels de compteurs.

• en cas de panne sur le réseau, le diagnostic sera facilité. La réalimentation en électricité sera donc
plus rapide.
LES ÉLÉMENTS CLÉS DU SYSTÈME LINKY
LES ÉLÉMENTS CLÉS DU SYSTÈME LINKY
LA COMMUNICATION PAR LE CPL
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU CPL
CONSTITUTION DU COMPTEUR LINKY
CONSTITUTION DU COMPTEUR LINKY
LES INFORMATIONS AFFICHÉES PAR LE COMPTEUR LINKY

• L'index de votre consommation (exprimée en Wh)

• L'option tarifaire de votre contrat : Base ou Heures Pleines/Heures Creuses

• La puissance souscrite de votre contrat (généralement de 3kVA à 12 kVA)

• La puissance apparente : il s'agit de la puissance électrique que vous utilisez au


moment de la consultation (exprimée en VA)

• La puissance maximale atteinte dans la journée (information réinitialisée


chaque jour à minuit)
Rappel des différents capteurs, compteurs et
instruments de meure de mesure qui peuvent
faire partie d’un plan de comptage.
MESURE DE LA TEMPÉRATURE
Les principaux capteurs de température utilisés dans l’industrie sont les
sondes résistives, les thermocouples et les pyromètres.

 Sonde résistive

Le principe de fonctionnement de ce type de sonde est que la résistance


électrique évolue en fonction de la température. Ainsi la sonde PT100 (de type
platine) a une valeur de résistance 100ohms à 0°C.
MESURE DE LA TEMPÉRATURE

• Thermocouple

Ce type de sondes utilise l’effet Seebeck : deux matériaux de natures différentes


reliés entre eux délivrent une tension fonction de la différence de température entre
les deux jonctions de ces matériaux. Il existe différents modèles de thermocouples,
mais c’est le type K1 qui est couramment utilisé (gamme de mesure entre –150°C et
1300°C environ).
MESURE DE LA TEMPÉRATURE
• Pyromètre (pyromètre infrarouge)

Plus onéreux que les deux autres types de sondes, il permet de mesurer des
températures à distance. Il fournit la température par quantification de l’énergie
radiative émise dans l’infrarouge.
MESURE DE LA PRESSION
La pression différentielle donne un écart entre deux pressions.
En général, les manomètres utilisés dans l’industrie servent à mesurer une pression
relative. Ces manomètres fonctionnent selon le principe de la déformation d’un corps
(liquide ou solide) mis en présence d’une pression par rapport à l’atmosphère. La
déformation est alors utilisée pour donner une indication de la mesure.

On retrouve ainsi :

• Les manomètres à liquide qui sont les plus simples :


manomètres visuels comportant un cadran à aiguille

• Les manomètres à solide : capteur à membrane (ou


diaphragme) par exemple.
MESURE DE LA PRESSION
Ces capteurs servent aussi à surveiller la pression d’un procédé lorsque celle- ci
constitue un paramètre critique (exemple : pression de vapeur dans un chauffage,
pression d’alimentation d’une presse, pression dans un réseau de fluides…).
Comme pour la mesure de température, les sondes de pression peuvent être
intégrées directement sur certains modèles de débitmètres.
MESURE DU DÉBIT

Pour le bon fonctionnement des procédés et dans de nombreuses installations


industrielles, la mesure de débit est d’une importance fondamentale.
MESURE DU DÉBIT
Série
d’Exercices
EXERCICE 1

Un moteur électrique triphasé de pompe (sans variateur) d’une papeterie et qui


fonctionne 24h/24. La mesure du courant avec une pince a donné une valeur de 47 A.

1. Calculer la puissance appelée sachant que la tension est de 400 V.À partir de la
fiche technique du moteur, la valeur du Cosϕ est de 0.8.
2. Calculer la consommation électrique annuelle en MWh
3. Avec un prix de l’électricité de 65€/MWh, combien coute la consommation du
moteur par an.
CORRECTION EXERCICE 1

1. Puissance appelée calculée = 47 × 400 × √3 × 0,8 = 26 kW

2. Consommation électrique = 8400 × 26 = 218 MWh.

3. La consommation du moteur coute 14 k€/an (65×218)


EXERCICE 2
La figure ci-dessous représente une installation vapeur type et les principaux points de mesure pour
un suivi et une amélioration des performances énergétiques.

1. Expliquez le principe de fonctionnement de l’installation de vapeur


2. Identifiez les différents appareils de l’installation, et expliquez le rôle de chacun entre eux
3. Déterminez les paramètres mesurables dans cette installation pour un bon plan de comptage
4. Identifiez les différents point de mesure pour la mise en place d’un plan de comptage efficace
5. On souhaite observer les performances des éléments suivants, déterminez les Indicateurs de
performance énergétique convenables pour chaque élément du tableau suivant

Objet IPE
Chaufferie Consommation spécifique de production de la chaufferie
Chaudière Rendement utile de la chaudière
procédé Consommation spécifique de production
EXERCICE 2
CORRECTION EXERCICE 2
Mesure de débit
Q1 Mesure du débitde vapeur en sortie de la chaudière
Qa Mesuredu débit d’eau en entrée de la bâche alimentaire
Qb Mesure du débit d’eau en entrée de la chaudière
Mesure de température
T1 Mesure de la température de la vapeur en sortie de la chaudière
T2 Mesure de la température de l’eau après la sortie de la bâche alimentaire
Te1 Mesure de la température de l’eau en entrée de la chaudière
Te2 Mesure de la température de l’eau en entrée de l’économiseur
Tf1 Mesure de la température des fumées en sortie de la chaudière
Tf2 Mesure de la température des fumées en sortie de l’économiseur
Mesure de la pression
Pr1 Mesure de la pression de la vapeur en sortie de la chaudière
Autres mesures
MO2 Mesure de la teneur en oxygène dans les fumées
MCO2 ou CO Mesure de la teneur en CO2 ou CO dans les fumées
Cg Mesure du volume de gaz (ou autre combustibles) corrigé de la température (T1) et de la pression
(Pr1), et qui permet de connaitre l’énergie fournie au bruleur.
EXERCICE 3

La figure ci-dessous présente une installation d’air comprimé au sein d’une


société de fabrication des tubes PVC, on souhaite l'améliorer par un plan de
comptage efficace pour le suivi et l’amélioration des performances énergétiques.
Vous êtes le bureau d’étude qui se charge de cette mission.

1. Expliquez le principe de fonctionnement de l’installation, et détermine le


rôle de chaque élément

2. dans un tableau déterminez les paramètres à mesurer, les capteurs de


mesure ainsi que l’emplacement de ces derniers.

3. Identifiez les points de mesure dans le schéma de l’installation, et placez


les capteurs concerné dans le bon endroit.
EXERCICE 3
CORRECTION EXERCICE 3
P1 Mesure des puissances électriques des compresseurs en kW.
En sortie de la salle de production d’air comprimé
Q1 Mesure du débit d’air comprimé en Nm3/h. La mesure du débit a besoin
d’être corrigée en fonction deT1 et Pr1

T1 Mesure de la température
Pr1 Mesure de la pression
Sortie du compresseur
Q2 Mesure du débit d’air comprimé en Nm3/h en sortie compresseur. La
mesure du débit a besoin d’être corrigée en fonction deT2 et Pr2

T2 Mesure de la température
Pr2 Mesure de la pression
CORRECTION EXERCICE 3
EXERCICE 4

La figure ci- dessous présente une installation de base pour la production de


froid et les principaux points de mesure pour le suivi et l’amélioration des
performances énergétiques.

1. Expliquez le principe de fonctionnement de l’installation de


production du froid

1. Identifiez les différents capteurs utilisée dans le plan de comptage,


leurs paramètres mesurés ainsi que leurs emplacements.
CORRECTION EXERCICE 4

Les mesures affichées sur le schéma sont :


 Mesure de températures
 Mesure de pressions
 Mesures électriques
 Mesure de débits
Liste des points de mesure de pressions :

Mesure de pressions
Pr0 Mesure de la pression d’aspiration du compresseur
Pr1 Mesure de la pression à la sortie de l’évaporateur
Pr2 Mesure de la pression de refoulement du compresseur
Pr3 Mesure de la pression à l’entrée du détendeur
2

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